bulletin d’information - 28e régiment de...

11
B U L L E T I N D I N F O R M AT I O N Camps de la Courtine La SGCP 11 novembre à Issoire Cross de la rentrée

Upload: nguyenthuy

Post on 16-Sep-2018

217 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

B U L L E T I N D ’ I N F O R M A T I O N

Camps de la Courtine

La SGCP

11 novembre à Issoire

Cross de la rentrée

edito

Il y a un peu moins de cent ans, le monde basculait dans l’horreur de la guerre moderne, nous entrons, cette année, dans le début des commémorations du centenaire de la guerre 1914-1918. Cette der des Ders ne l’a pas été, l’Histoire comme les récentes interventions nous le prouvent au quotidien. Au-delà de ce moment fort, de ce devoir de mémoire empreint de communion nationale, il nous faut nous rester UNIS. Notre force s’est bien notre unité, bien supérieure à la somme des compétences individuelles, elle est le reflet de la capacité du régiment à se dépasser dans l’adversité.En effet, les citoyens que nous sommes, comme tous les français, sont touchés par « la crise ». De part notre statut de militaire, cette morosité générale s’accompagne de nombreuses incertitudes dues au dernier Livre Blanc et plus encore à la loi de programmation militaire 2014-2019 dont la teneur ne nous a été que partiellement dévoilée. Mais les succès de notre régiment : • Le défi de la préparation du GUEPARD NG avec le déploiement SERVAL qui a suivi ; • son départ prochain pour la République Centrafricaine ; •les autres opérations extérieures (Tchad, Kosovo,

Afghanistan…) ou intérieures sans oublier la mission PROTERRE Réunion ;sont bien la preuve de force et de cohésion. Il en aurait été sûrement autrement sans celles-ci.

Alors au-delà de toutes ces incertitudes et sans oublier notre appartenance à la société française, notre capacité à nous rassembler autour de nos valeurs doit être la pierre angulaire pour maintenir l’Homme au centre des préoccupations de nos Armées et plus particulièrement au 28.

Pour toujours agir vite et bien…

Commandant DEANTONIPrésident des officiers

METIER : Helpdesk... Ou quand le savoir-faire technique côtoie les fondamentaux militaires

À mon arrivée sur le théâtre au sein du détachement SIC de KAIA en tant qu’ helpdesk, j’ai pris mes consignes auprès du mandat précèdent. Dès les premiers instants, je me suis retrouvée en première ligne auprès des utilisateurs pour configurer leurs postes de travail. La fonction helpdesk reste un travail réellement intéressant qui demande d’être toujours prêt pour rendre satisfaction aux utilisateurs ayant besoin de nous. « Helpdesk » signifie en fait être une aide aux usagers en cas de problèmes ou de pannes sur leurs ordinateurs : nous intervenons directement et nous ne ressortons de leurs bureaux qu’une fois le dépannage effectué. Particulièrement exposés et en contact avec les plus hautes autorités nous représentons notre régiment, et nous nous efforçons donc de leur rendre les meilleurs services techniques et de résoudre au plus vite tous leurs problèmes liés aux systèmes d’informations. Mais mon travail ne se limite pas au domaine SIC, et des missions d’ordre purement militaire font aussi partie du quotidien, faisant appel à tous nos fondamentaux. C’est ainsi que, depuis le 1er octobre, j’ai été désignée pour assurer la fouille opérationnelle des femmes Afghanes travaillant dans le camp et désirant entrer dans l’emprise militaire. Depuis peu en effet la protection du camp est assurée par un contingent Jordanien qui ne dispose pas encore de personnel féminin. Cette mission particulière se déroule plusieurs fois par semaine et consiste pour moi à être présente de 5h30 à 9h30 à l’une des trois entrées du camp, et à procéder aux fouilles opérationnelles. C’est une expérience personnelle forte mais c’est aussi une mission qui reste éprouvante tant physiquement qu’émotionnellement. Je dois notamment en ce, durant 4h, rester en faction, équipée entièrement : CIRAS, casque, double dotation, musette d’alerte, etc… et ma vigilance doit être permanente et optimum du fait des risques dus aux suicides-bombers. La disparité des missions de mon métier est une chose vraie, et tous les aspects abordés lors de la préparation avant projection prennent tous leurs sens ici.

CPL FARIA- GASPAR Helpdesk au GPTRANS KAIA

PAMIR 31

Le général WASIELEWSKI commandant la brigade de transmissions et d’appui au commandement a visité le régiment, le 24 et le 25 septembre dernier. En prélude à celle du dispositif GUEPARD, cette visite, courte mais intence, a permis de mettre en avant une partie des équipes qui soutiennent au quotidien le régiment. Ce fut l’occasion de rencontrer les personnels des antennes du service social et du service médial, puis de découvrir les nouveaux locaux de la section de gestion centralisée des parcs. Installées depuis maintenant presque 3 ans au 1° étage du bâtiment 30 (foyer), les salles de traditions sont au cœur du quartier de Bange et sont de ce fait plus accessibles.La visite commence au niveau du palier par quelques photos retraçant le début de l’occupation du quartier de Bange par le 16° régiment d’artillerie. La présence d’un canon de 80 mm mis en service en 1882 permet d’expliquer l’appellation de cette emprise militaire à ISSOIRE. Le colonel Charles de Bange (1833-1914) est un polytechnicien qui à sa sortie d’école choisit l’artillerie. Ses travaux permettent de mettre au point un système d’artillerie qui fera ses preuves jusqu’en 1940. Le remplacement du bronze par de l’acier est une de ses modifications les plus importantes.

La première salle est dédiée à l’école technique qui vit le jour en 1963. Cette école qui avait en charge la formation des sous-officiers techniciens de l’armée de terre a connu trois appellations.- EATAT (Ecole des Apprentis Techniciens de l’Armée de Terre) 1963-1964.- EETAT (Ecole d’Enseignement Technique de l’Armée de Terre) 1964-1977.- ENTSOA (Ecole Nationale Technique des Sous-Officiers d’Active) 1977-1998.34 promotions se sont ainsi succédées sur le site dans les domaines de l’électronique, la mécanique auto, l’électrotechnique et la comptabilité. La seconde salle totalement dédiée au 28° RT ainsi qu’à l’arme des transmissions comportent de nombreux documents ou matériels de la période du 28° BG à nos jours. Ces salles ne peuvent vivre qu’en fonction de la diversité des matériels exposés. Je profite de l’occasion pour remercier tous les donateurs qui nous permettent de faire évoluer cet espace tradi-tions. Pour accéder à ces salles dans il faut contacter le BC1 LAMEGO au poste 314.

Malgré un effectif réduit suite à la mise sur pied de l’alerte guépard pour la RCA, le régiment a profité de sa semaine au camp de la Courtine pour consolider la formation individuelle et collective du combattant. Profitant d’une infrastructure adaptée, la majorité du personnel a pu tirer au LRAC, approfondir au niveau du groupe de combat, le SC1, l’ISTC, le C4 (combat corps à corps adapté au combattant en haute intensité). Moment majeur pour la FGE, les stagiaires ont découvert pour la plupart la rusticité de notre métier, le parcours naturel restera certainement l’un des faits marquant et leur plus beau souvenir au camp. En conclusion de cette semaine forte en activité un raid de nuit sous une pluie glaciale de vingt kilomètres semé d’embûches comprenant le franchissement d’un thalweg par un pont de singe, brancardage, SC1, etc.

specialcampsCAMPS REGIMENTAIRE

Le général WASIELEWSKI commandant la brigade de transmissions et d’appui au commandement a visité le régiment, le 24 et le 25 septembre dernier. En prélude à celle du dispositif GUEPARD, cette visite, courte mais intence, a permis de mettre en avant une partie des équipes qui soutiennent au quotidien le régiment. Ce fut l’occasion de rencontrer les personnels des antennes du service social et du service médial, puis de découvrir les nouveaux locaux de la section de gestion centralisée des parcs. Installées depuis maintenant presque 3 ans au 1° étage du bâtiment 30 (foyer), les salles de traditions sont au cœur du quartier de Bange et sont de ce fait plus accessibles.La visite commence au niveau du palier par quelques photos retraçant le début de l’occupation du quartier de Bange par le 16° régiment d’artillerie. La présence d’un canon de 80 mm mis en service en 1882 permet d’expliquer l’appellation de cette emprise militaire à ISSOIRE. Le colonel Charles de Bange (1833-1914) est un polytechnicien qui à sa sortie d’école choisit l’artillerie. Ses travaux permettent de mettre au point un système d’artillerie qui fera ses preuves jusqu’en 1940. Le remplacement du bronze par de l’acier est une de ses modifications les plus importantes.

La première salle est dédiée à l’école technique qui vit le jour en 1963. Cette école qui avait en charge la formation des sous-officiers techniciens de l’armée de terre a connu trois appellations.- EATAT (Ecole des Apprentis Techniciens de l’Armée de Terre) 1963-1964.- EETAT (Ecole d’Enseignement Technique de l’Armée de Terre) 1964-1977.- ENTSOA (Ecole Nationale Technique des Sous-Officiers d’Active) 1977-1998.34 promotions se sont ainsi succédées sur le site dans les domaines de l’électronique, la mécanique auto, l’électrotechnique et la comptabilité. La seconde salle totalement dédiée au 28° RT ainsi qu’à l’arme des transmissions comportent de nombreux documents ou matériels de la période du 28° BG à nos jours. Ces salles ne peuvent vivre qu’en fonction de la diversité des matériels exposés. Je profite de l’occasion pour remercier tous les donateurs qui nous permettent de faire évoluer cet espace tradi-tions. Pour accéder à ces salles dans il faut contacter le BC1 LAMEGO au poste 314.

L’objectif d’une formation générale élémentaire est de faire acquérir aux soldats les connaissances nécessaires pour être chef d’équipe s’ils en ont le potentiel. C’est dans cet esprit que des soldats du 28eRT et un caporal de la 3eCCT ont suivi du 07 octobre au 15 novembre 2013 les cours nécessaires à cet apprentissage. La formation était organisée en 2 phases.

Une phase regroupant l’ensemble de l’enseignement académique et sportif qui s’est effectué au 28eRT et une phase de terrain à dominante combat sur les camps de LA COURTINE et BOURG LASTIC. La plupart des soldats sont arrivés avec une certaine appréhension et leur but était simplement de passer un stage de cursus. Au travers du sport d’abord, puis sur le terrain ensuite, beaucoup d’entre eux ont découvert l’intérêt réel de cette formation. Ils ont pour beaucoup appris à se dépasser et à faire mieux que ce dont ils se savaient capables. Lors d’une séance de méthode naturelle « à l’ancienne » selon leurs termes ou durant les longs footings, les séances de renforcement musculaire, le raid régimentaire, etc. Ils ont appris à donner plus, à s’élever. Il leur reste maintenant à travailler en compagnie les savoir faire acquis pour devenir de bons chefs d’équipes s’ils en ont la volonté car comme le rappel leur crie de guerre « Voluntas omnia superat » (La volonté surmonte tout).

special camps

Parcours naturel de la FGE

CROSS DE RENTREENotre cross de rentrée, les S de Bange a été organisé le 18 octobre sous des conditions climatiques optimales.D’une distance de 7km 600 avec de nombreuses relances et la magnifique côte du pigeonnier, il a apporté à nos coureurs un parcours rapide, avec différents revêtements. Passant du goudron, à l’herbe puis à la boue nos concurrents ont pu s’exprimer pleinement pour la première épreuve du challenge 2013/2014.

Classement Top 3 par catégorie

Classement Scratch :

1. CCH Rouquet D.(CCL – SH) les 7,600 Kilomètres en 27’19 2. ADJ Dutriez (5e Cie – M1H) en 28’013. SCH El Ghazi (2e Cie – SH) en 28’05

Classement Féminines :

1. SGT Lalanne (5e Cie – SF) les 7,600 Kilomètres en 34’132. TRS Zaryouh (2e Cie – SF) en 35’453. SCH Personeni (1e cie – SF) en 35’50

Classement Vétérans 1 Masculins :

1. ADC Azzaro (2e Cie – M1H) les 7,600 Kilomètres en 29’562. ADC Kirsch (3e Cie – M1H) en 29’573. ADJ Tran (1re Cie – M1H) en 31’02

Classement Vétéran 1 Féminine :

1. ADC Thiebat (5e Cie – VF) les 7,600 Kilomètres en 36’55

Vétéran 2 Masculin :

1. ADC Batista (CCL – M2H) les 7,600 Kilomètres en 34’22

sport

CEREMONIE11 NOvEMbRE 2013 Au GOûT PARTICuLIER

Le lundi 11 novembre 2013, a eu lieu la cérémonie militaire commémorative de la Victoire et de la Paix, hommage à tous les morts pour la France, sous la présidence de madame Géronimi, sous-préfète d’Issoire, en présence de Monsieur Bacquet, député maire de Coudes, de Monsieur Magne, maire d’Issoire, de Monsieur Chabaud, conseiller général et du colonel Rolland, chef de corps du 28e régiment de Transmissions.Une foule attentive a suivi le cortège des autorités depuis l’hôtel de ville, accompagné par deux rangs de portes drapeaux, jusqu’au monument aux morts de la guerre 14/18, où était rassemblé le régiment.La cérémonie débuta par la remise de la médaille d’or de la défense nationale à l’adjudant BERTHAUX.Puis se succédèrent les lectures officielles : celle de deux lettres de poilus, témoignant des réalités de la guerre, par deux élèves de troisième du collège Sévigné, suivi du message du président de l’union française des anciens combattants par un autre élève, et celle du ministre délégué auprès du ministre de la défense chargé des Anciens Combattants, par madame la sous-préfète d’Issoire.Les autorités ont ensuite procédé à un dépôt de gerbe marqué par une émouvante minute de silence.Ce fut sous les applaudissements de la foule rassemblée devant la halle aux grains, que le régiment clôtura cette cérémonie en défilant fièrement derrière son drapeau, faisant retentir le chant du régiment au cœur d’Issoire.

Installées depuis maintenant presque 3 ans au 1er étage du bâtiment 30 (foyer), les salles de traditions sont au cœur du quartier de Bange et sont de ce fait plus accessibles.La visite commence au niveau du palier par quelques photos retraçant le début de l’occupation du quartier de Bange par le 16e régiment d’Artillerie. La présence d’un canon de 80 mm mis en service en 1882 permet d’expliquer l’appellation de cette emprise militaire à ISSOIRE. Le colonel Charles de Bange (1833-1914) est un polytechnicien qui à sa sortie d’école choisit l’artillerie. Ses travaux permettent de mettre au point un système d’artillerie qui fera ses preuves jusqu’en 1940. Le remplacement du bronze par de l’acier est une de ses modifications les plus importantes. La première salle est dédiée à l’école technique qui vit le jour en 1963. Cette école qui avait en charge la formation des sous-officiers techniciens de l’armée de terre a connu trois appellations. - EATAT (Ecole des Apprentis Techniciens de l’Armée de Terre) 1963-1964. - EETAT (Ecole d’Enseignement Technique de l’Armée de Terre) 1964-1977. - ENTSOA (Ecole Nationale Technique des Sous-Officiers d’Active) 1977-1998.34 promotions se sont ainsi succédées sur le site dans les domaines de l’électronique, la mécanique auto, l’électrotechnique et la comptabilité. La seconde salle totalement dédiée au 28e RT ainsi qu’à l’arme des Transmissions comporte de nombreux documents ou matériels de la période du 28e BG à nos jours. Ces salles ne peuvent vivre qu’en fonction de la diversité des matériels exposés. Je profite de l’occasion pour remercier tous les donateurs qui nous permettent de faire évoluer cet espace traditions. Pour accéder à ces salles il faut contacter le BC1 LAMEGO au poste 314.

SALLES DE TRADITIONS

S

Créée le 18 octobre 2010, la section gestion centralisée des parcs (SGCP) entre dans le cadre de l’application de la Politique d’Emploi et de Gestion des Parcs (PEGP). En cela, la section détient l’ensemble des matériels techniques du régiment en lieu et place des unités comme c’était le cas auparavant.Forte de 28 personnes motivées et compétentes, la section est divisée en plusieurs parcs (ERS, ERZ, APC, SQG/AMPC, mobilité/GE, ERM, SIOPS, analyse-synthèse et commandement). Sa mission se décline sur deux niveaux : - d’optimiser et de rationaliser la gestion et l’emploi des matériels en les regroupant en une seule entité. Cette organisation vise à anticiper les besoins, garantir aux unités élémentaires les moyens de leur instruction collective, du domaine SIC et des missions communes de l’armée de Terre, tout en assurant leur fonctionnement courant ; - de connaître instantanément les ressources en équipement disponibles au corps. Néanmoins, l’entretien du matériel reste et doit rester l’affaire de tous. Celui-ci est aujourd’hui cher et compté. Aussi, bien que le pooling ait la charge de la gestion du matériel, il reste primordial que chacun à son niveau s’attribue le matériel perçu comme le sien propre ! Ne soyons donc pas surpris que les gens travaillant au pooling fassent preuve d’une grande rigueur sur la gestion du matériel qu’ils ont en compte. Pour autant vous y êtes tous et toujours les bienvenus que ce soit pour percevoir, réintégrer, mais aussi et surtout pour demander aide et conseil !Cette section atypique, discrète, à la mission passionnante (si si, demandez aux personnes qui y servent !), est au cœur de la vie du « 28 ». Nous faisons tout notre possible au quotidien pour servir et « agir vite et bien ».

LA SECTION GESTIONCENTRALISéE DES PARCS

LA CUEILLETTE DES CHAMPIGNONS, 5 CHOSES A SAVOIR AVANT DE S’Y METTRE

1. Etre sûr de ce que l’on mange !«Ne consommez jamais un champignon dont l’identification n’est pas certaine». Certains champignons vénéneux haute-ment toxiques ressemblent beaucoup aux espèces comestibles. Au moindre doute, il s’agit de ne pas consommer la récolte avant de l’avoir fait contrôler par un spécialiste en la matière.2. Les règles de base de la cueillette :Les amateurs doivent ramasser des spécimens «en bon état afin de permettre l’identification». De même, il ne faut pas cueillir de champignons près d’endroits pollués, ne pas mélanger les espèces ramassées ou encore en consommer «en quan-tité raisonnable» et «après une cuisson suffisante». Les intoxications sont la conséquence, dans la majorité des cas, d’une confusion avec d’autres champignons comestibles. Quasiment tout champignon comestible possède un sosie toxique ex : L’Agaric champêtre et l’Agaric jaunissant, la Lépiote élevée (coulemelle) et l’Amanite panthère… etc.3. Un mauvais champignon, on peut en mourir !Les conséquences sur la santé d’intoxications dues aux champignons peuvent être très graves voire mortelles.4. Quels sont les symptômes ?Les symptômes commencent généralement à apparaître dans les 12 heures après la consommation et l’état de la personne intoxiquée peut s’aggraver rapidement. Il s’agit notamment de diarrhées, vomissements, nausées, tremblements, vertiges, troubles de la vue, etc.5. Que faire en cas d’apparition des symptômes ? En cas d’apparition d’un ou plusieurs symptômes après avoir mangé une cueillette, il faut appeler immédiatement un centre antipoison ou le Centre 15, en mentionnant cette consommation. Il est utile de noter les heures du ou des derniers repas, l’heure de survenue des premiers signes et de conserver les restes de la cueillette pour identification. Certaines intoxications peuvent survenir plusieurs jours après consommation.Quelques champignons qui sont d’excellents comestibles que l’on peut trouver dans les forêts auvergnates : Le Cèpe de Bordeaux (BOLETUS EDULIS), la Girolle (CANTHARELLUS CIBARIUS), la Chanterelle en tube (CRATERELLUS TUBAEFORMIS), Pied-de-mouton (HYDNUM REPANDUM) et la Trompette-des-morts (CRATERELLUS CORNUCO-PIOIDES). Bonne cueillette et bon appétit…

*Attention, la cueillette est réglementée par la loi : tout ramassage non autorisé de champignons en forêt – publique ou privée – est puni d’une amende pouvant aller jusqu’à 750 € (en forêt publique uniquement, tolérance jusqu’à 5 litres, sauf pour les truffes). Dans le département de Haute-Loire (43), un permis est obligatoire au tarif de 30 € la journée cela afin de combattre le pillage des étendues boisées de notre région.

CC1 David DEPARPE

Avec l’automne qui est de retour, les jours raccourcissent, le soleil décline, les pluies et les nuages sont de plus en plus présents, les feuilles des arbres tombent… Mais rassurez vous, beaucoup d’entre nous sont ravis, ils scrutent les éclaircies qui se profilent et regardent leur calendrier lunaire pour aller arpenter les forêts qui nous entourent, vous l’avez deviné, je parle des mycologues amateurs en d’autres termes, des ramasseurs de champignons*. Les forêts ainsi que les prairies des différents massifs qui nous entourent en regorgent, du massif du Sancy au massif du Livradois-Forez en passant par le massif du Brivadois ou tout simplement la plaine de la Limagne.

Au fond qu’est-ce qu’un champignon ? Végétal sans chlorophylle ni fleurs, souvent formé d’un pied surmonté d’un chapeau. Certaines espèces sont comestibles, d’autres non.

ILS SONT LA !!! ILS SONT REvENuS !!!

nature

Les bons coins dans la région

Arnaud, mon camarade.Au nom de tous tes compagnons d’armes, c’est à moi que revient le terrible honneur de te dire un dernier adieu.Depuis ton arrivée en 2009 au régiment, tu t’es tout de suite imposé à ton poste de gestionnaire des ressources humaines, et tu es devenu très rapi-dement un conseiller incontournable pour tous tes commandants d’unité successifs.En effet, tu étais un grand professionnel, toujours à la recherche de la per-fection. Tu n’hésitais pas à poser les bonnes questions pour faire avancer le système, et parallèlement tu étais toujours prêt à conseiller et guider les plus jeunes.Dans cette basilique, ici présents, nombreux sont ceux, qui se souviendront de tout ce que tu leur as appris en leur prodiguant de précieux conseils tou-jours avisés, leur imposant des méthodes de travail, de la rigueur et de la discipline dans le service.La rigueur !!!… c’est peut-être ce qui te caractérise le mieux. Oui Arnaud tu étais un vrai militaire !!

Militaire : un mot simple, et pourtant chacun d’entre nous, ici, sait ce que cela exige : Le respect des autres, la franche cama-raderie, la discipline intellectuelle, enfin le don de soi.Certes, tu n’étais pas très expansif, un peu bourru parfois, d’un caractère franc et entier. En revanche tu avais toujours le cœur sur la main et tu étais toujours prêt à rendre service.Je me souviens de ce premier tournoi de rugby avec la compagnie, où tu avais tenu à jouer avec nous, malgré ton ignorance dans cette activité, tu y avais mis tout ton cœur et tu t’es donné sans calculer : résultat deux côtes de cassées….Un autre exemple, c’était hier encore, une autre compagnie qui n’avait plus de gestionnaire. Et toi, spontanément tu t’es proposé pour aller les aider. Ta seule motivation : L’entraide.Je pourrais citer encore de nombreux exemples reflétant sa gentillesse et sa générosité au quotidien et je suis certain que tous tes camarades projetés au Mali avec toi en début d’année ne me contrediront pas.Voila, Arnaud, il est temps pour moi de conclure.Dans la prière du Para que tu connaissais par cœur, il y un passage qui dit, mon dieu donne moi l’insécurité et l’inquiétude, la tourmente et la bagarre.Aujourd’hui tu as trouvé la sécurité et la quiétude.Repose en paix, Arnaud !!! Tous les saints patrons, Michel, Georges, Maurice et Gabriel, que tu as honoré pendant 23 ans, veillent sur toi maintenant.Enfin, à vous tous, camarades, amis, proches, et famille d’Arnaud je terminerai par cette citation : ‘’ Le malheur de t’avoir perdu ne doit pas nous faire oublier, le bonheur de t’avoir connu ‘’

‘’ Le malheur de t’avoir

perdu ne doit pas nous

faire oublier, le bonheur

de t’avoir connu ‘’

Adjudand-chef Arnaud MEUNIER

IN MEMORIAMORDRE DU JOUR N° 9

En date du 18 novembre 2013

Officiers, sous-officiers,caporaux-chefs, caporaux, transmetteurs,

et personnel civil du 28ème régiment de Transmissions,

« L’adjudant-chef Arnaud Meunier nous a tragiquement quitté dans la nuit du 14 novembre 2013 après plus de 23 années de service.

Appelé du contingent pour compter du 1er avril 1990, Arnaud Meunier entre dans le service actif au sein du 1er régiment de hussards parachutistes de Tarbes le 2 avril 1992. Promu caporal-chef le mois suivant, il confirme très rapidement son excellent potentiel et intègre le corps des sous-officiers le 31 décembre 1994.

Le 15 août 1994, il est affecté au 13ème régiment de dragons parachutistes à Dieuze. Il participe à l’opération « Salamandre 2 » en 1998 et il obtient le brevet supérieur de technicien de l’armée de terre en 2001.Promu sergent-chef, il est affecté l’été suivant au 110ème régiment d’Infanterie à Donaueschingen et participe successivement en 2003 et en 2005 à un renfort temporaire en République de Côte d’Ivoire puis à l’opération « Licorne ».Promu adjudant le 1er janvier 2006, il est désigné pour participer à l’opération « Boali » en 2008.

Il rejoint Issoire et le 28ème régiment de Transmissions à l’été 2009 et il répond une fois encore présent à l’occa-sion de l’engagement de la France au Mali dans le cadre de l’opération « Serval ». Brillant sous-officier, qui a toujours été unanimement apprécié pour son professionnalisme, il est logiquement promu adjudant-chef le 1er avril 2013.

Marié et père de deux enfants, l’adjudant-chef Meunier nous a quitté précipitamment. Tout au long de sa magni-fique carrière, et tout particulièrement ces quatre dernières années au sein du 28 et de la CCL, il a montré l’image d’un sous-officier entièrement dévoué au métier des armées qui possédait à la fois le culte de la mission reçue et du travail bien fait, mais aussi et surtout le sens profond de la loyauté et de la camaraderie. Plus qu’un sous-officier exemplaire, le régiment perd un véritable compagnon d’armes.

Pour avoir servi notre drapeau avec foi et abnégation, honneur et fidélité, je tiens à lui témoigner ici notre fra-ternité d’armes qui perdurera à jamais. L’adjudant-chef Meunier restera l’un des nôtres et nous soutiendrons ses proches de notre mieux pour franchir cette étape difficile.

Le colonel Erwan Rolland commandant le 28ème régiment de Transmissions

S

DIRECTEUR DE PUBLICATIONColonel Erwan ROLLAND

RéDACTEUR EN CHEFAdjudant-chef Franck SION

CONCEPTION ET RéALISATIONBrigadier-chef Jacques GERMANY

CRéDIT PHOTOSCaporal-chef Ludovic GRARE1er Classe Elvis GARREAU

28e régiment de TransmissionsQuartier de Bange63505 ISSOIRE CEDEX

Le 13 octobre 2013, à eu lieu sur le plateau de Gergovie, la manifestation aérienne cervolix.A cette occasion, les membres de la section parachutisme du régiment ont pu participer au saut de démonstration depuis le dernier NORATLAS.Ce bimoteur de transport vola pour la première fois le 10 septembre 1949.Construit à 425 exemplaires dont 208 formèrent la colonne vertébrale du Transport Aérien Militaire Français,Classé monument historique en 2007, il est le dernier exemplaire au monde en état de voler.

Adj ROCHA GOMES (4e cie)

RAID de l’ETRSDeux équipes du régiment ont participé au raid de l’etrs fin septembre. Composé d’une multitude d’épreuves, allant de la course à pied, du VTT en passant par de la CO et du canoë, ce raid a permis aux 6 personnels du 28 de se dépasser et d’exercer leur sens de l’orientation tout au long des 2 jours passés en autonomie. Cette excellente expérience humaine et sportive a permis de renforcer une cohésion déjà bien présente au sein du groupe.

CERvOLIX

ACTIvITéS à vENIR6 décembre : Remise des képis6 décembre : Présentation au drapeau10 décembre : Soirée des conjoints12 décembre : Soirée des élus18 décembre : Arbre de noêl 18 janvier : Bal régimentaire