28e rencontres internationales 25 29 mars 2020 · 2020. 2. 11. · carlos moscardini, rudi flores...

INTERNATIONALESRENCONTRES28e

DOSSIER DE PRESSE


25 > 29MARS2020

Les virtuoses argentins

Juan Falú, Carlos Moscardini, Rudi Flores Trio

Concertos d’Aranjuez et Andalou de Joaquín Rodrigo

Emmanuel Rossfelder,Gérard Abiton,Adrien Maza,Gérard Verba,Orchestre Camerata Lutecia dir. Jean-Michel Ferran,Damiano Pisanello

Aux couleurs du raga indien

Rishab Prasanna,Joyeeta Sanyal, Mosin Kawa

www.ville-antony.fr01 40 96 72 82


COMMUNIQUÉ .......................................... 2

DEMANDEZ LE PROGRAMME ! ................. 3

SOMMAIRE

À 18 h, Dusan Bogdanovic, compositeur, improvisateur et guitariste de talent, propose d’échanger sur ses compositions avec le public des Rencontres.

Parallèlement au festival, un Concours international de guitare réunit des candidats qui viennent du monde entier. Créé en 2000, celui-ci a acquis en quelques années une renommée et une reconnaissance de premier ordre dans le monde de la guitare. Le concours est ouvert à tous les solistes et il favorise la reconnaissance de jeunes interprètes venus du monde entier. La finale a lieu à partir de 20 h 30.

Dimanche 29 mars, le premier Prix du concours international de guitare d’Antony 2019, Damiano Pisanello, débute avec un répertoire classique.Le programme se poursuit avec les grands concertos de Joaquín Rodrigo (concerto d’Aranjuez et concerto Andalou pour quatre guitares) en compagnie d’Emmanuel Rossfelder, Gérard Abiton, Adrien Maza, Gérard Verba et de l’Orchestre Camerata Lutecia, dirigé par Jean-Michel Ferran.

Comme toujours, le festival est placé sous le signe de l’échange, aussi bien lors des Rencontres avec les musiciens à l’issue des concerts que lors de master class.

Le festival assure également la promotion de jeunes talents, avec notamment le Concours international.

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AUTOUR DES RENCONTRES ..................... 14

INFORMATIONS PRATIQUES .................... 15

SOMMAIRE

COMMUNIQUÉRENCONTRES INTERNATIONALES DE LA GUITARE D’ANTONY Traditionnel rendez-vous du printemps, les Rencontres internationales de la guitare proposent d’explorer le célèbre instrument à cordes avec des guitaristes de talent venus du monde entier, du 25 au 29 mars.

L’objectif ? Faire découvrir à un large public les différentes facettes d’un instrument : la guitare dite « classique » en explorant plusieurs répertoires et styles et en voyageant dans plusieurs pays.

Mercredi 25 mars, les élèves guitaristes du conservatoire Darius-Milhaud s’associent à des élèves des Conservatoires d’Olomouc, ville tchèque jumelée avec Antony, pour ouvrir les Rencontres internationales de la guitare.

Jeudi 26 mars, la musique classique du nord de l’Inde (musique hindoustanie) est à l’honneur avec Rishab Prasanna (flûte bansuri), Joyeeta Sanyal (sitar) et Mosin Kawa (tabla). Le concert est précédé d’une conférence animée par Julien Jugand, spécialiste de la musique hindoustanie.

Vendredi 27 mars, place aux virtuoses argentins : Juan Falú, Carlos Moscardini et Rudi Flores. Les trois plus grands guitaristes argentins sont réunis pour une soirée chaleureuse aux rythmes du tango, de la musique folklorique argentine et des compositions des musiciens.

Samedi 28 mars à 14 h, une master class et une conférence sur la musique folklorique argentine sont animées par Carlos Moscardini et Juan Falú.

SOMMAIRE

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CONCERT D’OUVERTURE

AUX COULEURS DU RAGA INDIEN

Les élèves guitaristes du Conservatoire Darius- Milhaud s’associent à des élèves des Conservatoires d’Olomouc, ville tchèque jumelée avec Antony, pour ouvrir les Rencontres internationales de la guitare.

Pendant une heure, Julien Jugand propose de donner des clés pour découvrir la structure de la musique classique du Nord de l’Inde, appelée aussi musique hindoustanie. Cette musique résulte de la rencontre entre l’Inde et la Perse entre les XIIIe et XXe siècles dans tout le nord du sous-continent indien. Une longue période d’échanges où langues, littératures, religions, musiques se sont côtoyées, inspirées mutuellement, et parfois associées pour donner naissance à de nouvelles formes de penser, dire et chanter. Sa pratique

MERCREDI

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JEUDI26 MARS

19H

AUDITORIUM PAUL-ARMA DU CONSERVATOIRE

Entrée libre

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DEMANDEZ LE PROGRAMME !

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actuelle témoigne de la richesse de ces échanges à travers une diversité des genres, des styles, des instruments, des formes vocales et des contextes de jeux qui incluent tant le temple hindou que le sanctuaire soufi ou une salle de concert moderne. Lors d’une performance les musiciens déploient un raga (« ce qui colore d’émotion l’esprit ») au sein d’une structure rythmique (tala) pour en faire émerger toute la saveur (rasa). L’enjeu du soliste est de faire partager son immersion dans l’émotion du raga tout en exposant ses qualités d’interprète et d’invention à travers l’ornementation, le jeu des nuances et des accentuations, les effets de surprise, les combinaisons rythmiques ou mélodiques. L’acquisition de ce savoir-faire se

déroule traditionnellement dans une relation de maître à disciple qui nécessite un engagement de très longue durée auprès d’un maître et qui reste encore le seul modèle légitime reconnu aujourd’hui en Inde.

19H


Entrée libre

Le grand public a découvert Rishab Prasanna en 2017, dans le film Le Sens de la fête. Il y jouait un jeune cuisinier indien qui sauvait miraculeusement une soirée de mariage du désastre en improvisant un solo étourdissant sur sa flûte bansuri.

Accompagné par Joyeeta Sanyal au sitar (instrument de musique à cordes pincées, luth à manche long) et Mosin Kawa au tabla (instrument à percussion de l'Inde du Nord, joué également au Pakistan, au Bangladesh, au Népal et en Afghanistan), il propose un voyage à travers la musique classique du Nord de l’Inde (musique hindoustanie).

Issu d’une famille hindoue de Bénarès, musicienne depuis six générations, Rishab Prasanna est le petit-fils de Raghunath Prasanna, un grand joueur de shehnai (hautbois). Il a ajouté la flûte bansuri à leur répertoire. Il a été initié dès l’âge de 5 ans à cet instrument, selon la manière traditionnelle de l’Inde où la musique n’est pas écrite, mais où chaque raga s’apprend à l’oreille.

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Dans le journal La Croix en juillet 2019, il explique : « chaque raga, chaque échelle de notes, correspond à une couleur particulière, une heure du jour, une saison. Il existe un raga sur la lune, un autre sur la mer de la tranquillité, un sur le chant du cygne… Les artistes y versent une émotion accordée à l’environnement, c’est comme une peinture faite sur le motif. Mon inspiration dépend ainsi de chaque jour. Parfois au milieu d’un concert, une phrase musicale me fait soudain penser à mon père. Ou bien c’est la qualité d’écoute du public qui me stimule. Je peux aussi nourrir mon imagination de la beauté d’un paysage aperçu juste avant, sur le trajet… »

Joyeeta Sanyal fait partie des quelques femmes sitaristes professionnelles du monde de la musique classique indienne. Née à Kolkata en Inde, elle a été initiée à cet instrument emblématique de la musique hindoustanie à un jeune âge par Deepak Choudhury puis Kushal Das avant de faire partie de la prestigieuse ITC Sangeet Research Academy où elle a perfectionné son style auprès du maître Pandit Manilal Nag. Elle est également diplômée de l’école nationale du centre de formation et de ressources culturelles (CCRT) de New Delhi. Elle a été en contact avec de nombreux musiciens en Europe pour développer des projets en collaboration avec d’autres genres musicaux. Mosin Hussain Kawa est descendant d’une famille de musiciens de la ville de Jaipur dans le Rajasthan en Inde dans laquelle la musique se transmet depuis des générations de père en fils. L’arrière-grand-père de Mosin, Shabbir Ahmed, était un maître de la vièle

à archet appelée sarangi, employée dans les cours royales. Shabbir Ahmed Hussain Kawa, le père de Mosin a enseigné à ses trois fils divers instruments dès leur plus jeune âge. « Les frères Kawa », Mosin et Shahid, se produisent régulièrement en France et en Europe. Mosin s’est distingué auprès de nombreux musiciens issus du jazz (David Murray, Bernard Lubat, Khaled, Hocus Pocus, Vincent Segal, Omar Sosa, Magic Malik) qui font régulièrement appel à lui pour des collaborations qui mixent les genres.

Joyeeta, Rishab et Mosin se connaissent depuis une dizaine d’années et ont joué ensemble à diverses occasions mais ne s’étaient jamais encore retrouvés tous les trois sur scène. L’occasion pour eux de faire découvrir au public d’Antony le format du jugalbandhi : un duo entre deux solistes (ici sitar et flûte) accompagné par le joueur de tabla. Les artistes dialoguent dans un raga de leur choix en se donnant la parole tour à tour, en suivant le développement classique d’un récital de musique hindoustanie.

Une dégustation de spécialités indiennes sera offerte à l’issue du concert.

Tarifs page 15

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LES VIRTUOSES ARGENTINS

Les trois plus grands guitaristes argentins sont réunis pour une soirée chaleureuse aux rythmes du tango, de la musique folklorique argentine et des compositions des musiciens.

Juan Falú et Carlos Moscardini jouent en duo et interprètent leurs compositions ainsi que celles du compositeur Juan Carlos Cobián.

VENDREDI

27 MARS

J U A N F A L Ú , C A R L O S M O S C A R D I N I , R U D I F L O R E S T R I O

Juan Falú est guitariste et compositeur et tient une place incontournable dans la musique folklorique argentine. Il a obtenu le prestigieux National Music Award et a été nommé à plusieurs reprises « artiste exceptionnel » par la presse musicale en Argentine.Sa musique pour guitare recrée la fraîcheur et l'inventivité de rythmes folkloriques argentins et beaucoup de ses chansons sont déjà établies dans le répertoire des plus remarquables musiciens folkloriques argentins.En tant qu'interprète, Juan Falú utilise sa vaste connaissance des différents rythmes folkloriques argentins et affiche une maîtrise innée de l'art de l'improvisation qui lui a valu d’être appelé par le guitariste classique Eduardo Fernandez « un compositeur en temps réel ».

Carlos Moscardini est lui aussi guitariste et compositeur. Sur les traces du chanteur, guitariste et auteur Atahualpa Yupanqui et du compositeur et guitariste Eduardo Falú, il a à la fois approfondi les connaissances de la musique folklorique argentine et l'a développée avec de nouvelles expressions et dimensions contemporaines.Pour ses efforts en faveur de la culture et de la musique argentines, Carlos Moscardini a reçu de nombreux prix et récompenses. Il a reçu, entre autres, le « Premio Nacional de Música » en 2015, la plus belle et la plus prestigieuse distinction honorifique d'Argentine.

Fils du grand compositeur et bandonéoniste Avelino Flores, Rudi Flores intègre dès son adolescence la formation de son père. Avec son frère Nini au

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bandonéon, ils enregistrent de nombreux disques. En 1984, les frères forment le Duo Nini et Rudi Flores. Ils sont très vite connus et reconnus aussi bien en Argentine que dans les pays limitrophes (Brésil, Paraguay...) et s’installent à Buenos Aires en 1986, avant de partir pour l’Europe en 1991, tout en continuant les tournées importantes en Amérique latine, répondant notamment à l’appel d’Ariel Ramírez qui le fait participer en 1995 à sa célèbre création : « La Misa Criolla ».

La « tradition renouvelée » du chamamé de sa région n’est cependant qu’une facette des multiples talents de l’interprète et du compositeur. Le tango qu’il joue depuis sa jeunesse tient une place de choix dans son répertoire et c’est au sein du tango que Rudi Flores s’exprime musicalement de manière aussi intense et inventive que dans la musique de sa terre natale.C’est ce qui lui vaudra d’être appelé par les plus grands chanteurs et guitaristes argentins pour accompagner disques et/ou tournées, tout en continuant à se produire sur les grandes scènes de la musique argentine.

Il joue en trio accompagné à la guitare de l’Argentin Tomas Bordalejo et à la contrebasse du Français Romain Lecuyer.Le tango est leur passion commune, que chacun en son domaine explore depuis toujours. Sollicités par Rudi Flores pour créer une formation unique faite d’excellence musicale, de désirs communs et d’histoires complémentaires, ils poursuivent ce dialogue Paris-Buenos Aires qui ne cesse d’informer l’histoire du

genre depuis ses origines.

Vente d’empanadas, spécialités argentines, à l’entracte.

Tarifs page 15

16H20H30

ESPACE VASARELY

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MASTER CLASS/ CONFÉRENCE SUR LA MUSIQUE FOLKLORIQUE ARGENTINE

Carlos Moscardini et Juan Falú proposent un cours sur la musique folklorique argentine et sa façon de l’interpréter. C’est l’occasion pour des guitaristes de haut niveau de se perfectionner au contact de grands maîtres de la guitare et pour le public de découvrir l’art de l’interprète et les subtilités de la guitare.Les guitaristes souhaitant y participer en tant qu’interprète sont invités à contacter la Direction culturelle d’Antony : 01 40 96 72 82 ou [email protected]

SAMEDI

28 MARS

14H

PAVILLON BOURDEAUEntrée libre

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ÉCHANGES AVEC DUSAN BOGDANOVIC

Compositeur, improvisateur et guitariste de talent, Dusan Bogdanovic a exploré de nombreux langages musicaux, ce qui fait de son style une synthèse unique de musique classique, de jazz et de musique ethnique. Que ce soit comme soliste ou avec d’autres artistes, il a fait des tournées partout en Europe, en Asie, et aux États-Unis. Il a joué en concert et enregistré avec des ensembles de chambre de diverses orientations stylistiques dont le Trio De Falla, et a collaboré en jazz avec, entre autres, James Newton, Milcho Leviev, Charlie Haden, Miroslav Tadic, Mark Nauseef et Anthony Cox. Une cinquantaine de ses œuvres sont publiées, allant des œuvres pour guitare et pour piano à la musique de chambre et d’orchestre. Sa discographie compte une vingtaine d’enregistrements sur diverses étiquettes où l’on trouve aussi bien des sonates en trio de Bach que des œuvres contemporaines.

Parmi ses commandes les plus récentes, on retient un ballet-poème intitulé Crow, donné par la Pacific Dance Company au Los Angeles Theater Center ;

Sevdalinka, un sextuor écrit pour le Duo Newman-Oltman avec le Turtle Island Quartet donné en au Merkin Hall à New ainsi que plusieurs pièces pour guitare écrites pour Alvaro Pierri, David Starobin, William Kanengiser, Scott Tennant, Eduardo Isaac, James Smith et d’autres.

Né en Yougoslavie en 1955, Bogdanovic a achevé ses études de composition et d’orchestration au Conservatoire de Genève avec P. Wissmer et A. Ginastera, et sa formation en interprétation à la guitare avec M.L. São Marcos. En tout début de carrière, il a reçu le seul premier prix au Concours de Genève et a fait ses débuts au Carnegie Hall en 1977, où il fut chaleureusement acclamé. Après avoir enseigné à l’Académie de Belgrade et au Conservatoire de San Francisco (1990-2007), il enseigne actuellement au Conservatoire de Genève.

Son œuvre théorique pour guitare (Éditions Berben), comprend Polyrhythmic and Polymetric Studies, un ouvrage bilingue qui porte sur le contrepoint à trois voix, sur l’improvisation dans le style de la Renaissance. Son dernier livre Ex Ovo, une collection d’essais pour compositeurs et improvisateurs publié par les éditions Doberman-Yppan, sera bientôt suivi par L’harmonie pour guitare, en préparation chez le même éditeur.

Il propose d’échanger sur ses compositions avec le public des Rencontres.

Par ailleurs, il a crée l'oeuvre intitulée Prelude et Toccata qui est interprétée par les candidats lors de la finale du Concours international de guitare du samedi 28 mars à 20 h 30.

SAMEDI

28 MARS

18H

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Entrée libre

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FINALE DU CONCOURS INTERNATIONAL DE GUITARE

LES PARTENAIRES DU CONCOURSLe luthier japonais « Kohno/Sakurai guitar » offre une guitare d’une valeur de 10 000 € au 1er prix du concours.La Guitarreria offre un prix de 300 € à la meilleure interprétation de l’œuvre imposée.Savarez offre aux candidats des jeux de cordes.

SAMEDI

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20H30



Parallèlement aux concerts, le Concours international de guitare réunit des candidats venus du monde entier. Il se déroule en trois étapes : les éliminatoires, les demi-finales et la finale. Le concours s'adresse aux guitaristes de toute nationalité sans limite d'âge. Le prix du jury est décerné à l’issue de l’audition des finalistes. Le public décerne également un prix. Les candidats interprèteront Prelude et Toccata de Dusan Bogdanovic, œuvre spécialement créée pour le Concours, ainsi qu’un programme de leur choix.

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CONCERTOS DE JOAQUÍN RODRIGO

Damiano Pisanello , Premier Prix du concours international de guitare en 2019, ouvre le concert. Elève de Miguel Charosky au Conservatoire de musique populaire de Genève, il propose un répertoire classique.

Le concert se poursuit avec les grands concertos de Joaquín Rodrigo. Le Concerto d’Aranjuez est interprété par Emmanuel

Rossfelder et l’orchestre Camerata Lutecia, dirigé par Jean-Michel Ferran.

Dès l’âge de cinq ans Emmanuel Rossfelder débute la guitare classique, instrument qu’il dira plus tard avoir choisi pour ses courbes et sa sonorité. Ses

DIMANCHE

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parents entretiennent son goût pour la musique et l’encouragent sans relâche dans les cours de guitare qu’il suit assidûment. Son étonnante facilité, sa motivation, son caractère enjoué et communicatif le conduisent rapidement à donner ses premiers concerts...À 14 ans, après avoir obtenu la Médaille d’or à l'unanimité avec les félicitations du jury au Conservatoire National d’Aix en Provence, il devient le plus jeune guitariste jamais admis dans la classe d’Alexandre Lagoya au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris. Dès lors une relation privilégiée s’instaure entre le Maître et l’élève. Il voue une admiration sans bornes à son professeur qui en retour lui prodigue un enseignement fondé sur une technique spécifique de la main droite qu’il avait élaborée avec Ida Presti. En 1991 et 1992, il obtient deux premiers prix à l’unanimité au CNSM de Paris (guitare et musique de chambre).Ses premiers pas dans les concours internationaux lui permettent de se distinguer, notamment en 1993, en obtenant le 1er prix du FMAJI ainsi que le prix spécial Pierre Salvi. Il est lauréat de la Fondation d’Entreprise Groupe Banque Populaire en 1998, « Découverte Classica » en 2001, « Révélation Classique » par l’ADAMI en 2002, et « Victoire de la Musique Classique » en 2004 Catégorie Révélation Soliste Instrumental de l’année.

Emmanuel Rossfelder a déjà enregistré les grands concertos pour guitare de Joaquín Rodrigo et un certain nombre de disques pour guitare seule, dévoilant ainsi le répertoire de son instrument et diverses transcriptions originales.

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Jean-Michel Ferran, diplômé du CNSM pour la musique et de l’Université de Paris X pour la philosophie, a dirigé durant presque trente ans le conservatoire Paul Dukas à Paris. Il se consacre désormais à sa carrière de chef d’orchestre, compositeur et musicologue.

Ils sont rejoints ensuite par Gérard Abiton, Adrien Maza et Gérard Verba pour poursuivre avec le Concerto Andalou pour quatre guitares de Joaquín Rodrigo.

Gérard Abiton commence sa carrière de concertiste à l’âge de vingt ans. Il se produit à travers le monde aussi bien en récital qu’en soliste avec orchestre. Il est l’un des rares guitaristes à avoir joué le Concerto d’Aranjuez dans la ville même d’Aranjuez. En 2005, le magazine anglais Classical Guitar le consacre chef de file des guitaristes français. Son rapport à l’univers musical le mène à des choix esthétiques et techniques très

personnels, guidés, entre autres, par une volonté de valoriser l’aspect polyphonique de son instrument tout en inventant des techniques appropriées. S’il avoue un certain penchant pour les compositeurs du début du XXe siècle, il n’en délaisse pas moins les musiques d’aujourd’hui de même que les œuvres pour guitare les plus marquantes. Il est l’auteur de plusieurs enregistrements dont une intégrale Ponce et une autre Turina. Parallèlement à sa carrière de concertiste, Gérard Abiton est pédagogue. Professeur au CRR de Paris, au Pôle supérieur Paris-Boulogne et au CRD d’Orléans, il anime régulièrement des stages et master class à travers le monde. Il siège également aux jurys de différents concours nationaux et internationaux.

Adrien Maza étudie la guitare dans la classe de Roger D o h e r t y. A p rè s avoir intégré le Conservatoire du XIIe arrondissement de Paris dans la classe de Gérard Verba, tout en étudiant la philosophie à la Sorbonne, il réussit le concours d’entrée au Conservatoire National Supérieur

de Musique de Paris (CNSMDP). En 2002, il obtient le Premier Prix de guitare dans la classe d’Olivier Chassain au CNSMDP et se produit à l’Opéra National de Paris (dans des opéras de Massenet, Rossini, Zemlinsky), sous la direction de James Conlon, Stéphane Denève, aux côtés, entres autres, de la mezzo Béatrice Uria Monzon et du baryton José Van Dam. Puis, lauréat des Concours Internationaux de Guitare de Coscenza (Italie), d’Antony (France), Julian Arcas (Espagne), il mène alors une carrière de soliste, duettiste (Duo Carpe Diem avec Nicolas Malarmey), et de chambriste (Quatuor Barrios Mangore, Trio Furioso ...). Il se produit alors lors de nombreux concerts en France et à l’étranger (Amérique du Sud, Belgique, Corée, Roumanie, Espagne, Italie ...). Titulaire du Certificat d’aptitude, il enseigne la guitare au Conservatoire

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Municipal du Ve arrondissement de Paris, ainsi qu’au Conservatoire à Rayonnement Communal Agréé de Rungis (94).

Concertiste international, Gérard Verba a donné à ce jour plus de 1000 concerts dans des salles prestigieuses tant en France (Salle Gaveau, salles Cortot, Sainte Chapelle, Unesco...) qu'à l'étranger (théâtre Alvear et San Martin de Buenos Aires, théâtre Circulo de Rosario, théâtre Atheneo de Madrid, en Uruguay, au Mexique, aux États-Unis en Asie et dans toute l'Europe). Parallèlement à son activité de concertiste classique, il se passionne très tôt pour la musique sud-américaine et participe dès 1975 à la création d'un quatuor de guitare avec trois guitaristes argentins : Roberto Aussel, Délia Estrada et Raul Maldonado. Il fonde le quatuor Atahualpa avec Raul Maldonado quelques années plus tard et depuis 2001 le quatuor Barrios Mangoré.

En 2011 il crée une nouvelle formation, le Trio à cordes pincées de Paris, qui remporte dès sa création un énorme succès. Remarquable pédagogue, titulaire du Certificat d'Aptitude, il donne des masters classes dans de nombreux pays et organise les Rencontres Internationales de la Guitare d'Antony depuis 1993.

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AUTOUR DES RENCONTRES

LE PHOTOGRAPHEDe Ritesh Batra, avec Nawazuddin Siddiqui, Sanya Malhotra…Inde/Allemagne, 2019, 1h48, V.O

Rafi, modeste photographe, fait la rencontre de Miloni, jeune femme issue de la classe moyenne de Bombay. Quand la grand-mère du garçon débarque, en pressant son petit-fils de se marier, Miloni accepte de se faire passer pour la petite amie de Rafi. Peu à peu, ce qui n'était jusque-là qu'un jeu se confond avec la réalité...Dans une veine à la fois sociale et sentimentale, le réalisateur de The lunchbox met en scène avec une grande délicatesse la rencontre de deux habitants de la métropole indienne tiraillés entre leurs appartenances et leurs aspirations intimes.Une romance indienne subtile et feutrée.

Précédée d’un accueil musical.

LUNDI

30 MARSL ' I N D E A U S É L E C T

SÉANCE SPÉCIALE AU CINÉMA LE SÉLECT

20H30

CINÉMA LE SÉLECT

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INFORMATIONSPRATIQUES

COMMENT VENIR ?

En voiture De Paris, prendre la RD 920 à la Porte d’Orléans (environ 15 minutes). À la Croix-de-Berny, suivre la direction Antony centre.Par l’A86, prendre la sortie 27, Antony.

En RER Ligne B, station Antony (environ 25 minutes de Châtelet-les Halles).

En bus Lignes 196, 197, 198, 286, 297.

LES TARIFS • Plein tarif : 19 €• Pass 3 concerts : 48 €• Tarif réduit (plus de 65 ans, associations musicales d’Antony, familles nombreuses, groupes plus de 6 personnes) : 15 €• Pass 3 concerts à tarif réduit : 39 €• Tarif préférentiel (11/26 ans, demandeurs d’emploi, prof. et élèves du Conservatoire d’Antony et du château Sarran, bénéficiaires de l’Allocation Adulte Handicapé-AAH) : 10 €• Pass 3 concerts à tarif préférentiel : 24 €• Carte du 11, enfant 10 ans inclus : 7 €• Tarif unique pour la finale du Concours de guitare : 12 €

Achat des billets en ligne : ville-antony.fr

LIEUX

Auditorium Paul-Arma du Conservatoire 140 avenue de la Division-Leclerc

Espace Vasarely Place des Anciens-combattants-d’Afrique-du-Nord

Cinéma le Sélect 10, avenue de la Division-Leclerc

Pavillon BourdeauParc Bourdeau, 20 rue Velpeau

RENSEIGNEMENTS

Direction de la culture 01 40 96 72 82 • [email protected]

Infos sur : ville-antony.fr/rencontres-internationales-guitare

CONTACT PRESSE

Béatrix Coupeau-Audic 01 40 96 73 43 • [email protected]

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