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BULLETIN DE SAINT-GEORGES BULLETIN N° 300 DECEMBRE 2017 Eglise Saint-Georges Quai Fulchiron 69005 Lyon www.eglisesaintgeorges.com secretariatsaintgeorges@gmail.com Logement des prêtres : Maison Sainte-Blandine (MSB) 12 bis rue Sala 69002 Lyon 04 72 77 07 90 Abbé Hugues de MONTJOYE, recteur 06 65 23 07 92 abbedemontjoye@gmail.com Abbé Laurent SPRIET, chapelain 06 14 18 07 61 abbespriet@gmail.com Abbé Marc-Antoine DOR, vicaire à la Primatiale 06 77 35 33 65 abbedor@gmail.com « Tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve), car c’est Lui qui sauvera son peuple de ses péchés » i je vous pose la question : « De quel évangile est tiré cette phrase, et à qui est-elle adressée ? », je ne serai pas surpris que beaucoup d’entre vous me répondent : de saint Luc (l’évangile de l’Annonciation) et parole adressée à Marie. Eh non ! La citation est de saint Matthieu (1,21) et ce sont les paroles de l’ange à saint Joseph. Avouons que nous connaissons assez mal les Saintes Ecritures, et même l’évangile. Hum ! Hum !! Cependant je voudrais attirer votre attention ailleurs. Dès avant la naissance de l’Enfant-Dieu, il est clair pour Joseph et Marie, que Jésus est bien le Sauveur promis par Dieu depuis les origines, dont la venue a été annoncée et préparée depuis des siècles par les prophètes. Et il est tout aussi clair qu’Il ne vient pas libérer le peuple de la domination romaine, mais de l’esclavage du péché. « Tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur- sauve), car c’est lui qui sauvera son peuple de ses péché ». Pourquoi 2000 ans après le Christ continuons-nous à attendre de Jésus qu’Il nous délivre de la maladie, du chômage, des souffrances grandes ou petites que nous devons porter dans notre corps, dans notre cœur, dans notre esprit ? Pourquoi surtout doutons-nous de Lui s’Il ne nous exauce pas comme nous l’attendions. « Et pourtant j’avais tant prié ! ». Messes, communions, neuvaines, prières en tout genre, tout cela est bon et plaît à Dieu, mais à condition qu’il n’y manque pas la prière parfaite du Notre Père, avec ses demandes hiérarchisées. « Que votre Nom soit sanctifié, que votre Règne arrive, que votre Volonté soit faite ». Ensuite vient « Donnez-nous aujourd’hui notre pain de ce jour, pardonnez- nous nos offenses, comme nous pardonnons à ceux qui nous ont offensés, et ne nous laissez pas succomber à la tentation, mais délivrez nous du mal ». Vous me direz peut-être : la demande de pain semble prioritaire sur la victoire sur le péché. En fait, le pain quotidien c’est d’abord le Pain de Vie descendu du ciel, nourriture essentielle de notre âme, pour prendre des forces et repousser les tentations de l’Ennemi. Nous pouvons, bien entendu, demander les biens matériels (une maison, de quoi nous nourrir, des habits, une voiture, et même tout ce qui n’est pas nuisible à notre âme), les bien du corps (la santé), et ceux de l’esprit (la science, la réussite aux examens, etc.), mais sans jamais oublier que, puisque Jésus n’est pas venu pour cela, s’Il permet que nous soyons pauvres, malades, abandonnés de tous, cela ne signifiera pas qu’Il ne nous entend pas, qu’Il nous abandonne,… qu’Il n’existe pas ! Il nous propose bien plus que tous ces biens périssables (qui sont tout de même des biens, tant qu’on n’en fait pas un mauvais usage en les tournant contre Dieu) : Il nous propose son Amour, un Amour éternel et infini. Il n’y a rien de plus grand, rien de plus beau, rien de plus désirable ! Et combien n’y pensent pas ! Il est vrai que quand on a le ventre vide, il est difficile de penser à autre chose qu’à la faim qui tenaille, et c’est pourquoi saint Vincent de Paul (un exemple parmi tant d’autres) cherchait à nourrir les corps pour mieux nourrir les âmes ensuite. Mais pensez aux martyrs d’hier ou d’aujourd’hui (peut-être nous demain) : à la liberté et à tous les biens promis en échange de leur apostasie, ils ont préféré la croix, conscients qu’ils y retrouveraient le Grand Crucifié pour y partager la folie de son amour. Ils témoignent de la vraie hiérarchie des biens. Redisons-le : demandons par- dessus tout à l’Enfant qui va naître dans la pauvreté de la crèche ce qu’Il vient nous porter : la libération du péché, le pardon de nos péchés, l’union parfaite à Dieu par la grâce sanctifiante, le salut éternel. Demandez tout le reste ensuite, si c’est conforme à la volonté de Dieu, à sa plus grande gloire, au plus grand bien de votre âme. Sans vous attrister si vous n’avez que l’essentiel et non l’accessoire. Vous seriez tellement à plaindre si vous aviez l’accessoire et non l’essentiel. Il y a tant de malheureux qui s’ignorent, parce qu’ils ont l’accessoire, le superflu, sans l’essentiel. S

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Page 1: BULLETIN DE S -G...d’amour, des processus de maturation de sa liberté, de formation, de croissance intégrale, de culture d’une authentique autonomie. C’est seulement ainsi

BULLETIN DE SAINT-GEORGES

BULLETIN N° 300 DECEMBRE 2017

Eglise Saint-Georges Quai Fulchiron 69005 Lyon

www.eglisesaintgeorges.com [email protected]

Logement des prêtres : Maison Sainte-Blandine (MSB)

12 bis rue Sala 69002 Lyon 04 72 77 07 90

Abbé Hugues de MONTJOYE, recteur 06 65 23 07 92 [email protected]

Abbé Laurent SPRIET, chapelain 06 14 18 07 61 [email protected]

Abbé Marc-Antoine DOR, vicaire à la Primatiale 06 77 35 33 65 [email protected]

« Tu lui donneras le nom de Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-sauve),

car c’est Lui qui sauvera son peuple de ses péchés »

i je vous pose la

question : « De quel

évangile est tiré cette

phrase, et à qui est-elle adressée ? »,

je ne serai pas surpris que beaucoup

d’entre vous me répondent : de saint

Luc (l’évangile de l’Annonciation) et

parole adressée à Marie. Eh non ! La

citation est de saint Matthieu (1,21)

et ce sont les paroles de l’ange à

saint Joseph. Avouons que nous

connaissons assez mal les Saintes

Ecritures, et même l’évangile. Hum !

Hum !!

Cependant je voudrais attirer

votre attention ailleurs. Dès avant la

naissance de l’Enfant-Dieu, il est

clair pour Joseph et Marie, que Jésus

est bien le Sauveur promis par Dieu

depuis les origines, dont la venue a

été annoncée et préparée depuis des

siècles par les prophètes. Et il est

tout aussi clair qu’Il ne vient pas

libérer le peuple de la domination

romaine, mais de l’esclavage du

péché. « Tu lui donneras le nom de

Jésus (c’est-à-dire : Le-Seigneur-

sauve), car c’est lui qui sauvera son

peuple de ses péché ».

Pourquoi 2000 ans après le

Christ continuons-nous à attendre de

Jésus qu’Il nous délivre de la

maladie, du chômage, des

souffrances grandes ou petites que

nous devons porter dans notre corps,

dans notre cœur, dans notre esprit ?

Pourquoi surtout doutons-nous de

Lui s’Il ne nous exauce pas comme

nous l’attendions. « Et pourtant

j’avais tant prié ! ». Messes,

communions, neuvaines, prières en

tout genre, tout cela est bon et plaît à

Dieu, mais à condition qu’il n’y

manque pas la prière parfaite du

Notre Père, avec ses demandes

hiérarchisées. « Que votre Nom soit

sanctifié, que votre Règne arrive, que

votre Volonté soit faite ». Ensuite

vient « Donnez-nous aujourd’hui

notre pain de ce jour, pardonnez-

nous nos offenses, comme nous

pardonnons à ceux qui nous ont

offensés, et ne nous laissez pas

succomber à la tentation, mais

délivrez nous du mal ». Vous me

direz peut-être : la demande de pain

semble prioritaire sur la victoire sur

le péché. En fait, le pain quotidien

c’est d’abord le Pain de Vie

descendu du ciel, nourriture

essentielle de notre âme, pour

prendre des forces et repousser les

tentations de l’Ennemi.

Nous pouvons, bien entendu,

demander les biens matériels (une

maison, de quoi nous nourrir, des

habits, une voiture, et même tout ce

qui n’est pas nuisible à notre âme),

les bien du corps (la santé), et ceux

de l’esprit (la science, la réussite aux

examens, etc.), mais sans jamais

oublier que, puisque Jésus n’est pas

venu pour cela, s’Il permet que nous

soyons pauvres, malades,

abandonnés de tous, cela ne

signifiera pas qu’Il ne nous entend

pas, qu’Il nous abandonne,… qu’Il

n’existe pas !

Il nous propose bien plus que

tous ces biens périssables (qui sont

tout de même des biens, tant qu’on

n’en fait pas un mauvais usage en les

tournant contre Dieu) : Il nous

propose son Amour, un Amour

éternel et infini. Il n’y a rien de plus

grand, rien de plus beau, rien de plus

désirable ! Et combien n’y pensent

pas ! Il est vrai que quand on a le

ventre vide, il est difficile de penser

à autre chose qu’à la faim qui

tenaille, et c’est pourquoi saint

Vincent de Paul (un exemple parmi

tant d’autres) cherchait à nourrir les

corps pour mieux nourrir les âmes

ensuite. Mais pensez aux martyrs

d’hier ou d’aujourd’hui (peut-être

nous demain) : à la liberté et à tous

les biens promis en échange de leur

apostasie, ils ont préféré la croix,

conscients qu’ils y retrouveraient le

Grand Crucifié pour y partager la

folie de son amour. Ils témoignent de

la vraie hiérarchie des biens.

Redisons-le : demandons par-

dessus tout à l’Enfant qui va naître

dans la pauvreté de la crèche ce qu’Il

vient nous porter : la libération du

péché, le pardon de nos péchés,

l’union parfaite à Dieu par la grâce

sanctifiante, le salut éternel.

Demandez tout le reste ensuite, si

c’est conforme à la volonté de Dieu,

à sa plus grande gloire, au plus grand

bien de votre âme. Sans vous attrister

si vous n’avez que l’essentiel et non

l’accessoire. Vous seriez tellement à

plaindre si vous aviez l’accessoire et

non l’essentiel. Il y a tant de

malheureux qui s’ignorent, parce

qu’ils ont l’accessoire, le superflu,

sans l’essentiel.

S

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Les paroles de Jésus dans le

sermon sur la montagne résonnent

durement à nos oreilles modernes

habituées aux discours sirupeux sur

le Jésus-tout-doux-qui-ne-sait-que

bénir : « Mais quel malheur pour

vous, les riches, car vous avez votre

consolation ! Quel malheur pour

vous qui êtes repus maintenant, car

vous aurez faim ! Quel malheur pour

vous qui riez maintenant, car vous

serez dans le deuil et vous

pleurerez ! Quel malheur pour vous

lorsque tous les hommes disent du

bien de vous ! C’est ainsi, en effet,

que leurs pères traitaient les faux

prophètes » (Luc 6, 24-26). Il

faudrait bien sûr lire tout le chapitre

6 pour mettre ce passage dans son

contexte. Néanmoins il doit nous

secouer : ne sommes-nous pas visés

par Jésus ? Nous savons que le terme

de « riches » ou de « pauvres » ne

désigne pas les riches ou les pauvres

selon le monde, mais l’attitude du

cœur qui nous rend suffisants ou

pauvres de cœur. Nous comprenons,

même confusément, que le Christ

renverse les valeurs de ce monde, la

sagesse de ce monde. Il leur substitue

les pensées de Dieu, les voies de

Dieu, la sagesse d’en Haut.

Le chrétien, disciple de Jésus,

doit être dans le monde, sans être du

monde. Alors pourquoi continuer à

juger selon le monde, à courir après

des bulles de savons ou des mirages

comme si notre bonheur dépendait

d’eux ? La société de consommation,

matérialiste et hédoniste, nous fait

creuser notre propre fosse, dans

laquelle nous nous noierons de

tristesse, si nous ne savons pas

mettre une juste hiérarchie dans les

biens qui nous entourent. C’est une

grave responsabilité des parents aussi

d’apprendre à leurs enfants à faire un

juste usage des biens, sans en devenir

les esclaves.

Que reste-t-il du charme

poétique de Noël quand il n’y a plus

rien à attendre en cette « douce nuit,

sainte nuit » que des cadeaux ?

Essayons de vivre ce temps de

l’Avent dans un vrai recueillement,

dans une prière plus fervente, en

demandant comme grâce de nous

reconnaître pécheurs et perdus, pour

laisser grandir en nous le désir du

salut, le désir du Sauveur, le désir de

Dieu. « Venez Seigneur Jésus ! »

« Venez Divin Messie ! »

Abbé Hugues de Montjoye +

Recteur

Première épitre de saint Jean chapitre 2

01 Mes petits enfants, je vous

écris cela pour que vous évitiez le

péché. Mais si l’un de nous vient à

pécher, nous avons un défenseur

devant le Père : Jésus Christ, le Juste.

02 C’est lui qui, par son sacrifice,

obtient le pardon de nos péchés, non

seulement les nôtres, mais encore

ceux du monde entier.

03 Voici comment nous savons

que nous le connaissons : si nous

gardons ses commandements.

04 Celui qui dit : « Je le

connais », et qui ne garde pas ses

commandements, est un menteur : la

vérité n’est pas en lui.

05 Mais en celui qui garde sa

parole, l’amour de Dieu atteint

vraiment la perfection : voilà

comment nous savons que nous

sommes en lui.

06 Celui qui déclare demeurer en

lui doit, lui aussi, marcher comme

Jésus lui-même a marché.

07 Bien-aimés, ce n’est pas un

commandement nouveau que je vous

écris, mais un commandement ancien

que vous aviez depuis le

commencement. La parole que vous

avez entendue, c’est le

commandement ancien.

08 Et pourtant, c’est un

commandement nouveau que je vous

écris ; ce qui est vrai en cette parole

l’est aussi en vous ; en effet, les

ténèbres passent et déjà brille la vraie

lumière.

09 Celui qui déclare être dans la

lumière et qui a de la haine contre

son frère est dans les ténèbres

jusqu’à maintenant.

10 Celui qui aime son frère

demeure dans la lumière, et il n’y a

en lui aucune occasion de chute.

11 Mais celui qui a de la haine

contre son frère est dans les

ténèbres : il marche dans les ténèbres

sans savoir où il va, parce que les

ténèbres ont aveuglé ses yeux.

12 Je vous l’écris, petits enfants :

Vos péchés vous sont remis à cause

du nom de Jésus.

13 Je vous l’écris, parents : Vous

connaissez celui qui existe depuis le

commencement. Je vous l’écris,

jeunes gens : Vous avez vaincu le

Mauvais.

14 Je vous l’ai écrit, enfants :

Vous connaissez le Père. Je vous l’ai

écrit, parents : Vous connaissez celui

qui existe depuis le commencement.

Je vous l’ai écrit, jeunes gens : Vous

êtes forts, la parole de Dieu demeure

en vous, vous avez vaincu le

Mauvais.

15 N’aimez pas le monde, ni ce

qui est dans le monde. Si quelqu’un

aime le monde, l’amour du Père n’est

pas en lui.

16 Tout ce qu’il y a dans le

monde – la convoitise de la chair, la

convoitise des yeux, l’arrogance de

la richesse –, tout cela ne vient pas

du Père, mais du monde.

17 Or, le monde passe, et sa

convoitise avec lui. Mais celui qui

fait la volonté de Dieu demeure pour

toujours.

RAPPEL : Le chapelet est récité tous les jours de la semaine à 18h

jeudi pour les prêtres vendredi pour la conversion des musulmans

Soyons nombreux à prier à ces belles intentions

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Une belle coutume populaire de l'Avent : les messes « Rorate »

Les messes « Rorate » sont ainsi appelées en raison de l'Introït « Rorate, cœli, desuper »

« Cieux répandez d'en-haut ». Leur origine serait à rechercher au XVe siècle, dans les

régions alpines. Initialement, la messe Rorate était une messe votive en l'honneur de Marie,

Mère de Dieu, et fut donc célébrée essentiellement les samedis du temps de l'Avent. Elle fut

aussi appelée "Office angélique" (parce qu'on lisait l'évangile de l'Annonciation : Lc. 1, 26-

38) ou "Messe dorée". La particularité de la messe Rorate est qu'on la célèbre à la lumière

des cierges. Pour donner à l'Avent son empreinte particulière, on peut donc célébrer une telle

messe Rorate une ou plusieurs fois, les jours de férie du temps de l'Avent – mais seulement

jusqu'au 16 décembre, selon les normes de l'Église. L'important est qu'elle ait une certaine

solennité, qu'on célèbre à la lumière des cierges, et qu'on chante de manière appropriée le

« Rorate cœli » comme chant d'entrée.

Nous chanterons la messe « Rorate » à la lueur des cierges

Les samedis 9 et 16 décembre à 7h.

Un petit-déjeuner sera offert à la MSB pour ceux qui sont à la messe.

Préface de l'Avent

l est vraiment juste et nécessaire, c’est notre devoir et c’est notre salut, de vous rendre grâces toujours et

partout, Seigneur, Père saint, Dieu éternel et tout-puissant, par le Christ notre Seigneur. Lui qu’en votre

miséricorde et votre fidélité vous avez promis comme Sauveur au genre humain en perdition : dont la

vérité instruirait les ignorants, dont la sainteté justifierait les impies, dont la force soutiendrait les faibles.

Maintenant donc qu’approche le moment où doit venir celui que vous allez envoyer et que luit déjà le jour de

notre délivrance, confiants en vos promesses, nous exultons de saintes joies. C’est pourquoi, avec les Anges

et les Archanges, avec les Trônes et les Dominations, avec la troupe entière de l’armée céleste, nous

chantons une hymne à votre gloire, redisant sans fin : Sanctus…

LA CHORALE DE NOËL RECRUTE

Si vous êtes présents à la nuit de Noël (veillée à 22h, messe de la nuit à 22h30) n’hésitez pas à rejoindre la chorale (polyphonique et/ou grégorienne). Les enfants sont les bienvenus

Répétitions :

- mardi 12 de 20h à 21h (polyphonie) - samedi 16 de 15h à 17h (polyphonie) - mardi 19 : de 19h15 à 20h (grégorien); puis de 20h à 22h (polyphonie) - samedi 23 de 15h à 15h30 (grégorien et choeur d’enfants) puis de 15h30 à 17h30 (polyphonie)

GRAND MENAGE DE NOËL AVEC VOUS !

Samedi 16 de 14h à 16h Il ne se fera pas sans vous ! (vous pouvez venir avec vos enfants)

CONFESSIONS DE NOËL

Samedi 23 de 9h30 à 10h30 et de 17h à 19h – dimanche 24 de 17h à 19h

DEJEUNER DE NOËL A LA MSB POUR LES PERSONNES SEULES (LUNDI 25)

Nous prévenir avant le samedi 23, pour une bonne organisation de ce repas festif et fraternel

Nous cherchons parmi les paroissiens

un comptable ou expert-comptable S’adresser à l’abbé de Montjoye

I

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Textes de la liturgie de l’Avent

ANTIENNES DES VEPRES DU PREMIER DIMANCHE DE L’AVENT :

1. Ant. Au jour du Messie, les montagnes distilleront la douceur, et le lait et le miel découleront des collines. Alleluia.

2. Ant. Réjouis-toi, fille de Sion ; tressaille, fille de Jérusalem. Alleluia

3. Ant. Voici que le Seigneur va venir, et tous ses Saints avec lui ; et il paraîtra en ce jour-là une grande lumière. All.

4. Ant. Vous tous qui êtes altérés, venez aux fontaines : cherchez le Seigneur pendant qu’on peut le trouver. Alleluia.

5. Ant. Un grand Prophète viendra bientôt, et il renouvellera Jérusalem. Alleluia.

CAPITULE (Rm 13,11) : Mes Frères, l’heure est venue de sortir du sommeil : car notre salut est plus proche que

lorsque nous avons commencé à croire.

HYMNE Creator alme siderum, basé sur le Conditor Alme Siderum (hymne du VIIème

siècle). Le Pape Urbain VIII l’a

mis à jour dans le bréviaire romain en 1632.

1. Puissant Créateur des astres, lumière éternelle des croyants, Jésus, Rédempteur de tous, écoutez nos vœux

suppliants.

2. Pour empêcher le monde de périr par la ruse du démon, Vous êtes venu, poussé par l’amour, le guérir de ses maux.

3. Pour expier du monde le crime universel, Vous sortez du sanctuaire virginal, victime sans tache, pour la croix.

4. Devant la puissance de votre gloire et au seul son de votre nom, Les cieux tremblent et les enfers courbent les

genoux.

5. Nous vous en supplions, grand Juge du dernier jour : Par les armes de la grâce d’en haut, défendez-nous de nos

ennemis.

6. Puissance, honneur, louange et gloire, à Dieu le Père, et à son Fils, Ainsi qu’au Saint Esprit, dans les siècles des

siècles. Amen.

V/. Cieux, répandez la rosée, et que les nuées fassent pleuvoir le Juste ;

R/. Que la terre s’ouvre et germe le Sauveur.

ORAISON

Faites paraître, Seigneur, votre puissance et venez, afin que nous méritions d’être arrachés par votre secours aux

imminents périls où nos péchés nous engagent, et d’en être sauvés par votre vertu libératrice. Vous qui, étant Dieu,

vivez et régnez avec Dieu le Père en l’unité du Saint-Esprit, dans tous les siècles des siècles. Amen.

LECTURE DES MATINES DU LUNDI DE LA PREMIERE SEMAINE DE L’AVENT :

Du Prophète Isaïe (1,16-18)

Lavez-vous, purifiez-vous ; ôtez de devant mes yeux la malignité de vos pensées ; cessez de faire le mal, apprenez à

faire le bien ; recherchez ce qui est juste ; secourez l’opprimé ; faites justice à l’orphelin, défendez la veuve ; et, après

cela, venez et plaignez-vous de moi, dit le Seigneur. Quand vos péchés seraient comme l’écarlate, ils deviendront

blancs comme la neige ; et quand ils seraient rouges comme le vermillon, ils seront blancs comme la laine la plus pure.

COMMENTAIRE DE DOM GUERANGER (dans l’Année Liturgique) :

Le Seigneur qui va bientôt descendre pour nous sauver, nous avertit non seulement de nous disposer à paraître

devant lui, mais de purifier nos âmes. « Il est bien juste, dit saint Bernard en son VI° Sermon de l’Avent, que l’âme,

qui était tombée la première, soit aussi rétablie la première. Différons donc le soin du corps jusqu’au jour où Jésus-

Christ viendra pour le réformer par la Résurrection ; car, dans le premier Avènement, le Précurseur nous dit : Voici

l’Agneau de Dieu qui efface les péchés du monde. Il ne dit pas les maladies du corps, ni les misères de la chair ; mais

les péchés, qui sont la maladie de l’âme et la corruption de l’esprit. O corps ! Garde-toi donc d’anticiper les temps. Tu

peux empêcher le salut de l’âme ; mais tu es impuissant pour le tien propre. Souffre donc que l’âme travaille pour elle,

et tâche toi-même de travailler avec elle ; parce que, si tu as part à ses souffrances, tu participeras à sa gloire. Autant tu

suspends sa réparation, autant tu retardes la tienne ; et tu ne seras jamais régénéré que Dieu ne voie auparavant son

image réformée dans l’âme. »

Purifions-nous donc, chrétiens : faisons les œuvres de l’esprit, et non plus celles de la chair. La promesse du

Seigneur est formelle : il fera succéder la blancheur la plus éclatante aux trop vives couleurs de nos iniquités. Il ne

nous demande pour cela qu’une seule chose : c’est que nous consentions à suspendre le cours de nos péchés. Cessez de

faire le mal, dit-il, et après cela, venez et plaignez-vous de moi. O Sauveur ! dès l’entrée de cette sainte carrière, nous

voulons profiter de vos avances. Nous voulons rentrer en paix avec vous, soumettre la chair à l’esprit, réparer nos

injustices à l’égard de nos frères, faire succéder les soupirs de notre componction à la voix de nos péchés, qui depuis

trop longtemps fatigue vos oreilles.

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Neuvaine à l'Immaculée Conception

du 30 novembre au 08 décembre

Chaque jour de la neuvaine : la prière ci-dessous. Puis, 1 Notre Père, 10 Je Vous

Salue Marie, 1 Gloire au Père et 3 fois l'invocation suivante : "O Marie conçue sans péché, priez pour nous qui avons recours à vous"

Le 8 décembre : Nous sommes invités à participer à la Messe et à la procession aux

flambeaux, en l'honneur de Notre-Dame.

Nos âmes profiteront mieux des grâces que l'Immaculée désire nous donner en nous

confessant au cours de la Neuvaine et recevant la communion lors de la Messe du 8

décembre de préférence. On prendra soin d'orner le coin prière de la famille ou le coin

prière personnel. Un bon repas en famille pourra clôturer cette neuvaine.

N'oublions pas de mettre des veilleuses sur le bord de nos fenêtres le soir du 8

décembre, pour dire MERCI à Marie et pour qu’elle veille sur nos familles.

Prière à réciter chaque jour : Très Sainte Vierge Marie, Reine des Anges et des saints, Médiatrice de toutes grâces, nous trouvons refuge auprès de

votre Cœur Immaculé, car vous êtes notre Mère. Accordez-nous, comme vous l'avez promis aux trois pastoureaux de

Fatima, de savoir offrir chaque jour notre vie pour le salut des pécheurs. Que votre amour maternel touche les cœurs

endurcis par le péché pour que tous les hommes, sauvés par le sang de votre Fils versé sur la croix, trouvent le chemin

de l'amour, de a pénitence et de la réconciliation avec Dieu et avec leurs frères. Alors, nous pourrons chanter, tous

ensemble et d'un seul cœur, le triomphe de votre maternelle Miséricorde. Amen.

Robert, cardinal Sarah - Vatican, le 25 mars 2017

Mission du 8 décembre

concernant tous les étudiants et jeunes pros

Vendredi 8 décembre :

- procession à Fourvière avec le diocèse à 18h30 (RDV à 18h à Saint-Georges)

- messe à Saint-Georges à 20h30

- évangélisation autour de l'église et plus loin de 22h à 22h30/23h et adoration par ceux qui veulent continuer à prier.

Samedi 9 décembre :

- messe « Rorate » chantée à 7h (à la lueur des cierges), suivie du petit déjeuner à la MSB.

- repas en commun à la maison Sainte-Blandine à 19h

- adoration tous ensemble à Saint-Georges de 20h à 20h30

- évangélisation autour de l'église et plus loin à partir de 20h30 et adoration par ceux qui veulent continuer à prier.

Une équipe du chapitre Saint-Martin, accompagnée d’un chanoine de Lagrasse, sera avec nous.

Préparez vos fêtes de Noël intelligemment :

Vente de vin au profit de la restauration du grand orgue

(muscat de Rivesaltes*, Côte du Roussillon rouge et rosé, Muscat sec…). Nous prenons les commandes jusqu’au lundi 5 décembre

Livraison et dégustation-vente le dimanche 17 à Saint-Georges. * il s’agit de l’excellent muscat qui a été servi et vendu au repas paroissial le 10 septembre

Achetez le CD de la chorale !

Le CD de la chorale s’est déjà très bien vendu (+ de 200),

et les échos sont très bons.

N’hésitez pas à en acheter encore pour offrir à Noël.

Les recettes vont à la restauration du grand orgue.

1 CD = 15 € ; 5 CD pour le prix de 4.

Demandez-le à la sortie de la messe ou à la sacristie.

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Sagesse du juste et folie du pécheur

ls ne sont pas dans la vérité

lorsqu’ils raisonnent ainsi en

eux-mêmes : « Notre existence

est brève et triste, rien ne peut guérir

l’homme au terme de sa vie, on n’a

jamais vu personne revenir du séjour

des morts. Nous sommes nés par

hasard, et après, nous serons comme

si nous n’avions pas existé ; le

souffle de nos narines, c’est de la

fumée, et la pensée, une étincelle qui

jaillit au battement de notre cœur : si

elle s’éteint, le corps s’en ira en

cendres, et l’esprit se dissipera

comme l’air léger. Avec le temps,

notre nom tombera dans l’oubli, et

nul ne saura plus ce que nous avons

fait. Notre vie passera comme un

nuage, sans laisser de traces ; elle se

dissipera comme la brume chassée

par les rayons du soleil, écrasée par

sa chaleur. Nos jours passent comme

une ombre, l’heure de notre fin ne

peut être reculée : elle est scellée, et

nul ne revient. Alors allons-y !

Jouissons des biens qui sont là ; vite,

profitons des créatures, tant que nous

sommes jeunes : enivrons-nous de

bons vins et de parfums, ne laissons

pas échapper la fleur du printemps,

couronnons-nous de roses en

boutons, avant qu’elles ne soient

fanées ! Qu’aucun de nous ne

manque à nos orgies, laissons partout

des signes de réjouissance, car c’est

là notre part et c’est là notre lot !

Écrasons le pauvre et sa justice,

soyons sans ménagement pour la

veuve, et sans égard pour le vieillard

aux cheveux blancs. Que notre force

soit la norme de la justice, car ce qui

est faible s’avère inutile. Attirons le

juste dans un piège, car il nous

contrarie, il s’oppose à nos

entreprises, il nous reproche de

désobéir à la loi de Dieu, et nous

accuse d’infidélités à notre

éducation. Il prétend posséder la

connaissance de Dieu, et se nomme

lui-même enfant du Seigneur. Il est

un démenti pour nos idées, sa seule

présence nous pèse ; car il mène une

vie en dehors du commun, sa

conduite est étrange. Il nous tient

pour des gens douteux, se détourne

de nos chemins comme de la boue. Il

proclame heureux le sort final des

justes et se vante d’avoir Dieu pour

père. Voyons si ses paroles sont

vraies, regardons comment il en

sortira. Si le juste est fils de Dieu,

Dieu l’assistera, et l’arrachera aux

mains de ses adversaires.

Soumettons-le à des outrages et à des

tourments ; nous saurons ce que vaut

sa douceur, nous éprouverons sa

patience. Condamnons-le à une mort

infâme, puisque, dit-il, quelqu’un

interviendra pour lui. C’est ainsi que

raisonnent ces gens-là, mais ils

s’égarent ; leur méchanceté les a

rendus aveugles. Ils ne connaissent

pas les secrets de Dieu, ils n’espèrent

pas que la sainteté puisse être

récompensée, ils n’estiment pas

qu’une âme irréprochable puisse être

glorifiée. Or, Dieu a créé l’homme

pour l’incorruptibilité, il a fait de lui

une image de sa propre identité.

C’est par la jalousie du diable que la

mort est entrée dans le monde ; ils en

font l’expérience, ceux qui prennent

parti pour lui.

Livre de la Sagesse, chapitre 2

ais les âmes des justes

sont dans la main de

Dieu ; aucun tourment n’a de prise

sur eux. Aux yeux de l’insensé, ils

ont paru mourir ; leur départ est

compris comme un malheur, et leur

éloignement, comme une fin : mais

ils sont dans la paix. Au regard des

hommes, ils ont subi un châtiment,

mais l’espérance de l’immortalité les

comblait. Après de faibles peines, de

grands bienfaits les attendent, car

Dieu les a mis à l’épreuve et trouvés

dignes de lui. Comme l’or au creuset,

il les a éprouvés ; comme une

offrande parfaite, il les accueille. Au

temps de sa visite, ils resplendiront :

comme l’étincelle qui court sur la

paille, ils avancent. Ils jugeront les

nations, ils auront pouvoir sur les

peuples, et le Seigneur régnera sur

eux pour les siècles. Qui met en lui

sa foi comprendra la vérité ; ceux qui

sont fidèles resteront, dans l’amour,

près de lui. Pour ses amis, grâce et

miséricorde : il visitera ses élus.

Mais les impies subiront une peine à

la mesure de leurs pensées, car ils

ont méprisé le juste et abandonné le

Seigneur. Misérables, ceux qui

tiennent pour rien la sagesse et sa

discipline de vie : vide est leur

espérance, vaines leurs fatigues,

inutiles leurs œuvres, folles leurs

femmes, méchants leurs enfants, et

leur descendance, maudite !

Heureuse la femme stérile, si elle est

sans souillure et n’a pas connu

d’union coupable ; elle aura son fruit

lorsque les âmes seront visitées.

Heureux aussi l’eunuque dont la

main n’a pas fait de mal, et qui n’a

pas nourri de ressentiment contre le

Seigneur : une faveur spéciale lui

sera accordée pour sa fidélité, et,

dans le temple du Seigneur, il aura

une part très douce à son cœur. Les

efforts vertueux produisent un fruit

de renommée ; ce qui s’enracine

dans la sagesse ne peut manquer son

but. Mais les fruits de l’infidélité ne

parviendront pas à maturité, la

descendance d’une union illégitime

disparaîtra. Même s’ils vivent

longtemps, ils seront comptés pour

rien, et pour finir, on méprisera leur

vieillesse ; s’ils meurent tôt, ils

n’auront ni espérance ni consolation

au jour du verdict : pénible est la

destinée d’une génération injuste !

Livre de la Sagesse, chapitre 3

I

M

Page 7: BULLETIN DE S -G...d’amour, des processus de maturation de sa liberté, de formation, de croissance intégrale, de culture d’une authentique autonomie. C’est seulement ainsi

Exhortation apostolique

Evangelii Nuntiandi

du Pape Paul VI

sur l’évangélisation du monde moderne (8 décembre 1975)

Nous avons étudié ce très beau texte magistériel avec les étudiants du groupe Benoît XVI le

mois dernier. En voici un extrait marquant (n°80).

Avec la ferveur des saints

80. Notre appel s’inspire de la

ferveur des plus grands prédicateurs

et évangélisateurs dont la vie fut

donnée à l’apostolat : parmi eux il

Nous plaît de relever ceux que Nous

avons, au cours de l’Année Sainte,

proposés à la vénération des fidèles.

Ils ont su dépasser bien des obstacles

à l’évangélisation.

Notre époque connaît

également de nombreux obstacles,

parmi lesquels Nous nous

contenterons de mentionner le

manque de ferveur. Il est d’autant

plus grave qu’il vient du dedans ; il

se manifeste dans la fatigue et le

désenchantement, la routine et le

désintérêt, et surtout le manque de

joie et d’espérance. Nous exhortons

donc tous ceux qui ont à quelque titre

et à quelque échelon la tâche

d’évangéliser à alimenter en eux la

ferveur de l’esprit.

Cette ferveur exige tout

d’abord que nous sachions nous

soustraire aux alibis qui peuvent

nous détourner de l’évangélisation.

Les plus insidieux sont certainement

ceux pour lesquels l’on prétend

trouver appui dans tel ou tel

enseignement du Concile.

C’est ainsi qu’on entend dire

trop souvent, sous diverses formes :

imposer une vérité, fût-elle celle de

l’Evangile, imposer une voie, fût-elle

celle du salut, ne peut être qu’une

violence à la liberté religieuse. Du

reste, ajoute-t-on, pourquoi annoncer

l’Evangile puisque tout le monde est

sauvé par la droiture du cœur ? L’on

sait bien d’ailleurs que le monde et

l’histoire sont remplis de “ semences

du Verbe ” : n’est-ce pas une illusion

de prétendre porter l’Evangile là où

il est déjà dans ces semences que le

Seigneur lui-même y a jetées ?

Quiconque se donne la peine

d’approfondir, dans les documents

conciliaires, les questions que ces

alibis y puisent trop

superficiellement, trouvera une toute

autre vision de la réalité.

Ce serait certes une erreur

d’imposer quoi que ce soit à la

conscience de nos frères. Mais c’est

tout autre chose de proposer à cette

conscience la vérité évangélique et le

salut en Jésus-Christ en pleine clarté

et dans le respect absolu des options

libres qu’elle fera - en évitant toute

forme d’agissement qui aurait un

relent de coercition, de persuasion

malhonnête ou peu loyale - : loin

d’être un attentat à la liberté

religieuse, c’est un hommage à cette

liberté à laquelle est offert le choix

d’une voie que même les non

croyants estiment noble et exaltante.

Est-ce donc un crime contre la liberté

d’autrui que de proclamer dans la

joie une Bonne Nouvelle que l’on

vient d’apprendre par la miséricorde

du Seigneur ? Et pourquoi seuls le

mensonge et l’erreur, la dégradation

et la pornographie, auraient-ils le

droit d’être proposés et souvent,

hélas, imposés par la propagande

destructive des mass media, par la

tolérance des législations, par la peur

des bons et la hardiesse des méchants

? Cette façon respectueuse de

proposer le Christ et son Royaume,

plus qu’un droit, est un devoir de

l’évangélisateur. Et c’est aussi un

droit des hommes ses frères de

recevoir de lui l’annonce de la Bonne

Nouvelle du salut. Ce salut, Dieu

peut l’accomplir en qui Il veut par

des voies extraordinaires que lui seul

connaît. Et cependant, si son Fils est

venu, ce fut précisément pour nous

révéler, par sa parole et par sa vie,

les chemins ordinaires du salut. Et il

nous a ordonné de transmettre aux

autres cette révélation avec la même

autorité que lui. Il ne serait pas

inutile que chaque chrétien et chaque

évangélisateur approfondisse dans la

prière cette pensée : les hommes

pourront se sauver aussi par

d’autres chemins, grâce à la

miséricorde de Dieu, même si nous

ne leur annonçons pas l’Evangile ;

mais nous, pouvons-nous nous

sauver si par négligence, par peur,

par honte - ce que saint Paul

appelait “ rougir de l’Evangile ” -

ou par suite d’idées fausses nous

omettons de l’annoncer ? Car ce

serait alors trahir l’appel de Dieu qui,

par la voix des ministres de

l’Evangile, veut faire germer la

semence ; et il dépendra de nous que

celle-ci devienne un arbre et produise

tout son fruit.

Gardons donc la ferveur de

l’esprit. Gardons la douce et

réconfortante joie d’évangéliser,

même lorsque c’est dans les larmes

qu’il faut semer. Que ce soit pour

nous — comme pour Jean-Baptiste,

pour Pierre et Paul, pour les autres

Apôtres, pour une multitude

d’admirables évangélisateurs tout au

long de l’histoire de l’Eglise — un

élan intérieur que personne ni rien ne

saurait éteindre. Que ce soit la

grande joie de nos vies données. Et

que le monde de notre temps qui

cherche, tantôt dans l’angoisse,

tantôt dans l’espérance, puisse

recevoir la Bonne Nouvelle, non

d’évangélisateurs tristes et

découragés, impatients ou anxieux,

mais de ministres de l’Evangile dont

la vie rayonne de ferveur, qui ont les

premiers reçus en eux la joie du

Christ, et qui acceptent de jouer leur

vie pour que le Royaume soit

annoncé et l’Eglise implantée au

cœur du monde.

Paul VI

Page 8: BULLETIN DE S -G...d’amour, des processus de maturation de sa liberté, de formation, de croissance intégrale, de culture d’une authentique autonomie. C’est seulement ainsi

Vademecum pour les confesseurs : un texte qui s’adresse aussi aux laïcs.

L’année prochaine, l’Eglise

fêtera le 50ème

anniversaire du texte

prophétique du Bienheureux pape

Paul VI sur l’amour humain intitulé

Humanae Vitae (1968-2018). Mais

cette année, elle fête le Vademecum

des confesseurs publié en 1997 par le

Conseil Pontifical pour la Famille.

Ce texte n’a pas perdu son actualité.

Bien au contraire ! J’en cite ici

quelques passages qui peuvent parler

aux fidèles laïcs que vous êtes :

« Il faut que les parents

considèrent leur mission [de

transmettre la vie] comme un

honneur et une responsabilité,

puisqu'ils deviennent coopérateurs

du Seigneur dans l'existence d'une

nouvelle personne humaine, créée à

l'image et à la ressemblance de Dieu,

sauvée et destinée, dans le Christ, à

une Vie de bonheur éternel ».

« L'Eglise a toujours enseigné

la malice intrinsèque de la

contraception, c'est-à-dire de chacun

des actes conjugaux rendus

intentionnellement inféconds. Cet

enseignement doit être considéré

comme doctrine définitive et

irréformable. La contraception

s'oppose de manière grave à la

chasteté matrimoniale, elle est

contraire au bien de la transmission

de la vie (aspect de procréation du

mariage), et contraire au don

réciproque des conjoints (aspect

d'union du mariage). Elle blesse

l'amour véritable et nie le rôle

souverain de Dieu dans la

transmission de la vie humaine ».

« Une malice morale

spécifique, et plus grave encore, se

trouve dans l'usage des moyens qui

ont un effet abortif parce qu'ils

empêchent la fixation de l'embryon

fécondé depuis peu ou entraînent son

expulsion dès le début de la

grossesse ».

« Le comportement des

conjoints, toujours fondamentale-

ment ouverts à la vie, qui ne vivent

leur intimité que dans les périodes

infécondes, s'ils sont guidés par des

motifs sérieux de paternité et

maternité responsables, est

profondément différent de toute

pratique contraceptive tant du point

de vue anthropologique que moral,

parce qu'il s'enracine dans une

conception différente de la personne

et de la sexualité. Le témoignage des

couples qui, depuis des années,

vivent en harmonie avec le plan du

Créateur et qui utilisent d'une

manière licite, lorsqu'il y a une

raison proportionnellement sérieuse,

les méthodes dites "naturelles" à

juste titre, confirme que les époux

peuvent vivre intégralement, d'un

commun accord et dans une totale

donation, les exigences de la

chasteté et de la vie conjugale ».

« On demande aux prêtres

d'avoir, dans la catéchèse et dans

l'accompagnement des futurs époux

au mariage, des critères uniformes

aussi bien dans l'enseignement que

dans le domaine du sacrement de

Réconciliation, dans une fidélité

complète et totale au magistère de

l'Eglise, à propos de la malice de

l'acte contraceptif. Les évêques y

veilleront avec un soin particulier :

les fidèles sont souvent scandalisés

de ce manque d'unité aussi bien dans

la catéchèse que dans le Sacrement

de Réconciliation ».

Ces rappels sont évidemment

les bienvenus dans un monde

occidental toujours plus relativiste et

une Eglise toujours tentée par « la

mondanité » (pape François). Les

fidèles ont en effet le droit à la vérité.

Comme le disait le Bienheureux Paul

VI : « Ne diminuer en rien la

salutaire doctrine du Christ est une

forme éminente de charité envers les

âmes. Mais cela doit toujours être

accompagné de la patience et de la

bonté dont le Seigneur Lui-même a

donné l’exemple en traitant avec les

hommes. Venu non pour juger mais

pour sauver, il fut certes

intransigeant avec le mal, mais

miséricordieux envers les personnes.

Au milieu de leurs difficultés, que les

époux retrouvent toujours, dans la

parole et dans le cœur du prêtre,

l’écho de la voix et de l’amour du

Rédempteur. Parlez avec confiance,

chers fils, bien convaincus que

l’Esprit de Dieu, en même temps

qu’Il assiste le Magistère dans

l’exposition de la doctrine, éclaire

intérieurement les cœurs des fidèles

en les invitant à donner leur

assentiment. Enseignez aux époux la

voie nécessaire de la prière,

préparez-les à recourir souvent et

avec foi aux sacrements de

l’eucharistie et de la pénitence, sans

jamais se laisser décourager par leur

faiblesse » (HV 29).

En tout état de cause,

merci de prier pour tous les

prêtres qui sont les

« intendants des Mystères de

Dieu » (1 Co 4, 1) et les

ministres de sa miséricorde !

Qu’ils soient trouvés fidèles

au Seigneur et à son Eglise

dans son magistère !

Abbé Laurent Spriet +

Page 9: BULLETIN DE S -G...d’amour, des processus de maturation de sa liberté, de formation, de croissance intégrale, de culture d’une authentique autonomie. C’est seulement ainsi

Eduquer ?

lors que le chapitre 8 de

l'exhortation Amoris

laetitia fait toujours

couler beaucoup d'encre et donne

lieu à toujours plus d'interprétations

divergentes et contradictoires

(parfois en opposition avec le

magistère de l'Eglise qui s'est

exprimé notamment dans Familiaris

consortio n° 84 et dans Sacramentum

caritatis n° 29), le démon "se frotte

les mains" (qu'il n'a pas...) car

l'attention ne se porte pas sur le reste

du document ! Et pourtant ce texte,

qui demeure tout de même le fruit de

deux années de synode des évêques,

renferme bien des pépites d'or. Je

voudrais ici en relever quelques-unes

tirées du chapitre 7 sur l'éducation

des enfants. Je vous offre ici un

premier aperçu qui en appellera

d'autres dans les prochains mois.

[Protection et vigilance]

"La famille ne peut renoncer à

être un lieu de protection,

d’accompagnement, d’orientation,

même si elle doit réinventer ses

méthodes et trouver de nouvelles

ressources. Elle a besoin de se

demander à quoi elle veut exposer

ses enfants. Voilà pourquoi, elle ne

doit pas éviter de s’interroger sur

ceux qui sont chargés de leur

divertissement et de leurs loisirs, sur

ceux qui rentrent dans leurs

chambres à travers les écrans, sur

ceux à qui ils les confient pour qu’ils

les guident dans leur temps libre.

Seuls les moments que nous passons

avec eux, parlant avec simplicité et

affection des choses importantes, et

les possibilités saines que nous

créons pour qu’ils occupent leur

temps, permettront d’éviter une

invasion nuisible. Il faut toujours

rester vigilant. L’abandon n’est

jamais sain. Les parents doivent

orienter et prévenir les enfants ainsi

que les adolescents afin qu’ils

sachent affronter les situations où il

peut y avoir des risques d’agression,

d’abus ou de toxicomanie, par

exemple" (n° 260).

[Eduquer pour que l'enfant sache

choisir, seul et en toutes

circonstances, le bien, le vrai, le

beau]

"Mais l’obsession n’éduque

pas ; et on ne peut pas avoir sous

contrôle toutes les situations qu’un

enfant pourrait traverser. (...) Si un

parent est obsédé de savoir où se

trouve son enfant et de contrôler tous

ses mouvements, il cherchera

uniquement à dominer son espace.

De cette manière, il ne l’éduquera

pas, ne le fortifiera pas, ne le

préparera pas à affronter les défis.

Ce qui importe surtout, c’est de créer

chez l’enfant, par beaucoup

d’amour, des processus de

maturation de sa liberté, de

formation, de croissance intégrale,

de culture d’une authentique

autonomie. C’est seulement ainsi que

cet enfant aura en lui-même les

éléments nécessaires pour savoir se

défendre ainsi que pour agir

intelligemment et avec lucidité dans

les circonstances difficiles. Donc, la

grande question n’est pas : où se

trouve l’enfant physiquement, avec

qui il est en ce moment, mais : où il

se trouve dans un sens existentiel, où

est-ce qu’il se situe du point de vue

de ses convictions, de ses objectifs,

de ses désirs, de son projet de vie.

Par conséquent, les questions que je

pose aux parents sont : « Essayons-

nous de comprendre ‘‘où’’ en sont

réellement les enfants sur leur

chemin ? Où est réellement leur âme,

le savons-nous ? Et surtout, cela

nous intéresse-t-il de le

savoir? ». (...) L’éducation comporte

la tâche de promouvoir des libertés

responsables, qui opèrent des choix

à la croisée des chemins de manière

sensée et intelligente, de promouvoir

des personnes qui comprennent

pleinement que leur vie et celle de

leur communauté sont dans leurs

mains et que cette liberté est un don

immense" (n° 261 et n°262).

J'invite tous les parents de notre

communauté à méditer sur ces très

sages conseils en matière

d'éducation. Eduquer c'est protéger

mais ce n'est pas "couver".

L'éducation vraie vise à l'autonomie

de la personne. Un enfant et un

adolescent doivent être capables de

discerner le bien du mal et de choisir

le bien plutôt que le mal. Suite au

prochain bulletin…

Abbé Laurent Spriet +

Présentation de la "méthode Billings" à des jeunes femmes : témoignages

15 jeunes femmes ont reçu une

formation à la MSB vendredi 24

novembre dernier. Un nouveau franc

succès après la première expérience

de l'an dernier.

Premier témoignage :

« Je conseille vivement à toutes

les filles et femmes de s'initier à la

méthode. Cela ne coûte pas plus

qu'une soirée de formation agréable

avec un couple de

formateurs/moniteurs qui

généralement est un couple qui

pratique la méthode déjà depuis

longtemps. Notre nature – je

m'adresse aux filles et femmes –

nous parle déjà et nous toutes

apprenons depuis le début de l’âge

fécond à reconnaître les changements

périodiques de notre corps. C'est

dommage de ne pas apprendre à les

interpréter pour savoir précisément et

sur base scientifique quand ils nous

disent que notre corps est prêt à

concevoir et quand ils nous disent

qu'il ne l'est pas.

Petite note pour les indécises ou

les sceptiques. Pour les timides : le

cours est vraiment agréable, enseigné

en toute simplicité, discrétion, avec

naturel et professionnel, en petits

groupes. Pour celles qui n'ont pas le

temps : et si un soir dans l'année,

plutôt que regarder un film on se

concédait deux heures de formation ?

Pour celles qui n'envisagent pas

le mariage : Le soir de la formation

A

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nous étions une quinzaine de filles,

dont une seule fiancée. C'est utile de

se connaître, même pour "gouverner"

sa santé. Et, enfin, mais ce n'est

qu'un avis personnel, il me semble

un acte de charité et de responsabilité

de se former à une méthode ne serait-

ce que pour aider - peut-être - un jour

une amie ou connaissance à mieux

vivre sa vocation de femme et mère.

Je vous invite à ne pas perdre cette

occasion, vous ne le regretterez pas.

Conseil d'une jeune femme qui est

allée à la formation pas du tout

convaincue et "poussée" par le

conseil d'un prêtre, que je remercie,

ainsi que le couple de formateurs ».

Deuxième témoignage :

« Nous étions une quinzaine de

jeunes filles à participer à cette

présentation de la "méthode

Billings". Un très bon moment qui a

permis à chacune d'entre nous de

découvrir ces méthodes naturelles de

régulation des naissances et

d'approfondir la connaissance du

fonctionnement de notre propre

corps. Merci au médecin et à son

épouse pour leur témoignage. A

conseiller à toutes jeunes filles ! »

A propos de l’accueil des Migrants (suite et fin) (tiré de Reconquête n°334 de janvier 2017 abonnement 50 € - 70 bd Saint-Germain 75005 Paris)

La question de l’accueil des migrants et des interventions nombreuses du pape sur le sujet (parfois difficiles à concilier), ne peut être éludée, tant elle pose de questions, non seulement aux gouvernants qui

ont en charge le bien commun temporel de la cité (c’est leur mission propre, et non la mission de l’Eglise), mais aussi aux

catholiques de base qui ont parfois du mal à s’y retrouver. C’est dans ce cadre que j’ai trouvé un article intéressant d’Yves

Daoudal qui pourra nourrir la réflexion. Je le remercie de nous avoir autorisés à le reproduire dans nos modestes colonnes.

Voici la dernière partie de son exposé (la première partie a été publiée dans le bulletin d’octobre, la deuxième dans le bulletin de novembre).

Abbé de Montjoye +

L’aide au développement

détournée

Cela fait penser à un autre

aspect de la question, qui est un effet

pervers de cet accueil massif de

populations allogènes. C’est l’ONG

ONE qui a dénoncé le fait, dans un

rapport. Elle a constaté que nombre

de pays utilisent de plus en plus leur

aide au développement pour financer

l’accueil des « réfugiés ». Autrement

dit on fait de plus en plus le contraire

de ce qu’il faut faire. L’argent qu’on

utilise pour assister les immigrants

est l’argent qui devrait servir à

développer leur pays d’origine pour

qu'ils puissent vivre dignement chez

eux.

L’afflux massif de soi-disant

réfugiés, dont on ne cesse de nous

dire que c’est une bénédiction pour

nos pays, coûte évidemment, en

réalité, très cher. Et les pays

occidentaux, notamment ceux de

l’Union européenne, ne sont pas

franchement florissants. Ils n’ont

donc pas d’argent de côté pour

entretenir les hordes de migrants

imprévus. Mais, puisque ce sont des

migrants, eh bien on n’a qu’à puiser

dans la caisse réservée à l’aide au

développement des pays d’où ils

viennent...

En dehors de l’aspect moral et

économique, on peut se demander

quelle est la légalité de ces

ponctions, dans un budget qui a été

voté par les parlements pour aider au

développement de pays du tiers

monde, et qui est utilisé pour un tout

autre motif.

Le plus ignominieux étant qu’on

aggrave la situation de pays qu’on

avait promis d’aider, et que ce faisant

on va aggraver encore

l’immigration…

Au moment où sortait ce

rapport, la dinde italienne qui sert de

Haut représentant pour la politique

étrangère de l'UE, Federica

Mogherini, disait : « Ce n’est pas un

phénomène qu’il faut entraver, au

contraire… C’est une chance

incroyable pour ceux qui quittent

leur pays et pour ceux qui les

accueillent… » Voilà quelle est la

position de la Haute Représentante,

de sa tour d’ivoire de Bruxelles.

C’est le genre d’exclamation

qu’on entend tout le temps, et qui ne

repose sur rien. Rien d’autre que

l’idéologie immigrationniste,

habillée de sentimentalisme pour

l’occasion.

Le bien commun national

Mais la seule question qui

vaille, sur le plan politique, est celle

du bien commun. Le compendium de

la doctrine sociale de l’Eglise nous

dit :

« La responsabilité de

poursuivre le bien commun revient

non seulement aux individus, mais

aussi à l'État, car le bien commun est

la raison d'être de l'autorité politique.

À la société civile dont il est

l'expression, l'État doit, en effet,

garantir la cohésion, l'unité et

l'organisation de sorte que le bien

commun puisse être poursuivi avec

la contribution de tous les citoyens.

(…) Le but de la vie sociale est le

bien commun historiquement

réalisable. »

Sur ce problème de

l’immigration, je crois que le grand

texte pontifical demeure le message

de Jean-Paul II pour la Journée de la

paix, le 1er janvier 2001. Il disait

ceci :

Dans un domaine aussi

complexe, il n'y a pas de formules «

magiques » ; il est toutefois de notre

devoir de mettre en évidence

quelques principes éthiques de fond

auxquels se référer. En premier lieu,

il faut se rappeler le principe selon

lequel les immigrés doivent toujours

être traités avec le respect dû à la

dignité de toute personne humaine.

Quand il s'agit de contrôler les

flux migratoires, l'évaluation que l'on

doit faire du bien commun doit se

plier à ce principe. Il faudra alors

concilier l'accueil qui est dû à tous

les êtres humains, spécialement aux

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indigents, avec l'évaluation des

conditions indispensables à une vie

digne et pacifique pour les habitants

originaires du pays et pour ceux qui

viennent les rejoindre. Quant aux

éléments culturels dont les immigrés

sont porteurs, ils seront respectés et

accueillis dans la mesure où ils ne

sont pas en contradiction avec les

valeurs éthiques universelles,

inscrites dans la loi naturelle, ni avec

les droits humains fondamentaux.

Il est plus difficile de déterminer

dans quelle mesure les immigrés ont

droit à la reconnaissance juridique

publique de leurs expressions

culturelles spécifiques, qui ne

s'harmonisent pas facilement avec les

mœurs de la majorité des citoyens.

Dans le cadre d'une ouverture

notable, la solution de ce problème

est liée à l'évaluation concrète du

bien commun à un moment

historique précis et dans une

situation territoriale et sociale

donnée. Cela dépend beaucoup de la

présence dans les esprits d'une

culture de l'accueil qui, sans céder à

l'indifférentisme concernant les

valeurs, sache lier les raisons de

l'identité et celles du dialogue.

D'autre part, comme je l'ai

précisé plus haut, on ne peut sous-

estimer l'importance de la culture

caractéristique d'un territoire pour un

développement équilibré de ceux qui

appartiennent à ce territoire depuis

leur naissance, spécialement à l'âge

le plus délicat de leur croissance. De

ce point de vue, on peut retenir

comme orientation plausible celle

qui consiste à garantir dans un

territoire déterminé un certain «

équilibre culturel », en rapport avec

la culture qui l'a surtout marqué; un

équilibre qui, tout en s'ouvrant aux

minorités et en respectant leurs droits

fondamentaux, permette la pérennité

et le développement d'une «

physionomie culturelle » déterminée,

c'est-à-dire du patrimoine

fondamental composé de la langue,

des traditions et des valeurs qui sont

généralement liées à l'expérience de

la nation et au sens de la « patrie ».

Voilà. Donc il faut accueillir

l’étranger, mais à condition que cela

ne soit pas contraire au bien commun

et à condition que cela ne menace

pas l’identité de la nation.

C’est clair. Et l’on constate qu’il

y a de nombreux endroits en Europe,

et depuis longtemps désormais, où a

disparu le « patrimoine fondamental

composé de la langue, des traditions

et des valeurs qui sont généralement

liées à l'expérience de la nation et au

sens de la patrie ».

Le suicide de l’Europe

Et l’on peut aller plus loin.

Quand une nation ne sait plus

vraiment quelle est son identité, elle

se montre incapable d’assimiler des

immigrés. Cela, c’est Mgr Antonio

Maria Veglio, président du Conseil

pontifical pour les migrants, qui le

soulignait en septembre 2011. Et

pourtant Mgr Veglio est un grand

défenseur des migrants. Mais,

justement, il disait :

« Dans l’intention d’accueillir

des personnes de différentes cultures

et/ou religions et d'établir un

dialogue constructif avec elles,

l’Europe a étouffé les principes et les

valeurs qui ont marqué sa naissance

et l’ont modelée. Ainsi le continent

européen a passé sous silence et,

peut-être, a méconnu ses racines

chrétiennes. Cela empêche un accueil

adapté et une réelle intégration des

immigrés qui viennent d’autres

contextes culturels puisqu’il est

impossible d’établir un dialogue avec

une terre qui semble dépourvue de

physionomie et d’histoire, sans

principes communs ni valeurs

fondamentales. A une identité fanée

s’ajoute une acceptation des migrants

réalisée de manière passive et

justifiée par un désir irénique de

tolérance. »

Je ne voudrais pas conclure de

façon trop pessimiste, mais il faut

dire la vérité. Et la vérité est que la

nature a horreur du vide. Si des

hordes de migrants fondent sur

l’Europe, c’est parce que l’Europe ne

croit plus en elle-même ni à son

avenir et donc ne fait plus d’enfants.

C’est en 2015 que pour la

première fois de son histoire, il y a

eu davantage de décès que de

naissances dans l’Union européenne

: 5,2 millions de morts pour 5,1

millions de naissances. Sans compter

les millions d’avortements : si on

comptait les assassinats d’enfants

dans le ventre des mères cela ferait

longtemps que l’Union européenne

serait en déficit démographique

chronique.

2015, comme par hasard c’est

l’année où a déferlé sur l’Europe la

grande vague des migrants

musulmans déguisés en « réfugiés ».

Qui a quand même permis à la

population de l’UE de croître, nous

dit-on benoîtement... Une croissance

extra-européenne et musulmane de

l’ex-Europe chrétienne.

Yves DAOUDAL

Nouveau jeu de 7 familles « Dynastie » : après les Mérovingiens, voici les Carolingiens !

Vente en ligne jusqu'au 11 décembre sur le site ulule https://fr.ulule.com/dynastie2/.

Les jeux seront livrés avant Noël.

Créés par une maman de Saint-Georges pour instruire ses enfants, les jeux de 7 familles DYNASTIE ont pour objectif de transmettre le goût de l'histoire de France. Grâce à leur système original de fresques chronologiques, ils permettent d'acquérir une connaissance précise des événements historiques français et des personnages qui en sont les acteurs. Ils sont beaux, illustrés, qualitatifs et pratiques, et répondent à un besoin réél : transmettre les bases de notre culture française. Si vous aimez l'histoire, n'hésitez pas à parler de ce travail autour de vous, à « liker » et à partager la page Facebook de DYNASTIE. La réussite de ce projet repose sur le bouche à oreille car nous n'avons pas encore les moyens de nous faire connaître autrement. Pour en savoir plus, vous pouvez

aussi voir une vidéo de présentation de DYNASTIE sur YouTube: https://youtu.be/0nplxS_p9W0

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Petites annonces

STAGE : Jeune étudiante en seconde année de licence Administrations publiques à l'IMPGT (Institut de

Management Public et de Gouvernance Territoriale d'Aix-en-Provence) souhaiterait vivement réaliser son stage de fin

d'année (au moins 6 semaines à partir du 16 avril 2018) au sein d'une entreprise publique ou privée pour étudier les

rouages internes, l'organisation ainsi que son implantation dans le pays. Contact Loïse LYONNET

[email protected] ou 06 37 91 85 34

STAGE : Etudiante en troisième année de Biologie à l’Université Claude Bernard Lyon 1 - parcours

Biologie Cellulaire et Génétique à la recherche d’un stage du 9 avril au 9 mai 2018 dans une équipe de recherche

en biologie cellulaire/physiologie/infectiologie (étude des signalisations cellulaires, tumorigenèses, interactions hôte-

pathogène, maladies infectieuses…) Contact : Elsa Véron [email protected]

POSTE : Jeune femme à la recherche d'un poste d'assistante de gestion dans l'immobilier souhaite

mettre à profit les différentes qualités acquises au cours de ses dernières expériences. Tout autre poste, s'il permet une

évolution et un investissement personnel, serait une opportunité. Contact Marie CARLHIAN [email protected]

Cours de musique : Felipe Lesage propose des cours de musique à domicile : chant particulier, chant choral

en famille, piano, solfège et écriture musicale. Contact : 06 95 91 87 46.

Maraudes: les personnes ayant de la nourriture à donner (stocks pouvant être facilement conservés) ou

affaires chaudes peuvent les fournir pour les maraudes organisées le lundi soir par la conférence Saint-Vincent de

Paul de Saint-Georges. Contact Pierre HENRI-ROUSSEAU 06 66 95 22 39

Collecte de couvertures et vêtements chauds pour les SDF de la presqu’ile : les déposer à l’église ou

contacter Clément Rivoal : 06 40 44 26 14.

Retraite de 5 jours selon les exercices de saint Ignace

Pour tous (à partir de 17 ans) Exercices spirituels prêchés par les abbés Gérald de Servigny et Fabrice Loiseau

Du mardi 26 (10h) au samedi 30 décembre (17h) à Notre Dame de l’OUYE (Région parisienne).

Renseignements et inscriptions : Abbé G. de Servigny : 06 67 23 27 72

http://www.retraite-st-ignace.net/ ou : [email protected]

Rosaire mensuel pour la Vie : Samedi 16 décembre à 10h30

chaque 3ème

samedi du mois à 10h30 sur l’esplanade de Fourvière (devant la statue de saint Jean-Paul II)

INDULGENCES du 31 décembre et du 1er janvier

Tiré de : Manuel des Indulgences, Normes et Concessions,

publié par la Pénitencerie Apostolique le 16 juillet 1999 pour l’original en latin,

le 22 février 2000 pour la traduction française

Une indulgence plénière est

accordée au fidèle qui participe

dévotement dans une église ou un

oratoire au chant ou à la récitation

solennelle de :

- l'hymne Te Deum le dernier

jour de l'année, en action de grâce à

Dieu pour tous les bienfaits reçus au

long de l'année. (concession 26 §1, 2°)

- l'hymne Veni Creator le

premier de l'an pour implorer l'aide

divine pour tout le cours de l'année,

ou encore en la solennité de la

Pentecôte (concession 26 §1, 1°)

NB à Saint-Georges :

- Chant du Te Deum dimanche 31

décembre après chaque messe.

- Chant du Veni Creator lundi 1er

janvier à 8h30 avant la messe.

Rappels sur les indulgences :

1. Les indulgences sont la

rémission devant Dieu de la peine

temporelle due pour les péchés dont la

faute est déjà pardonnée. À certaines

conditions, le fidèle acquiert cette

rémission, pour lui-même ou pour les

défunts, par le ministère de l’Église

qui, en tant que dispensatrice de la

rédemption, distribue le trésor des

mérites du Christ et des saints.

2. Pour gagner l’indulgence

plénière, en plus d’exclure toute

affection au péché, même véniel, il est

requis d’accomplir l’œuvre

indulgenciée et de remplir les trois

conditions : confession sacramentelle,

communion eucharistique et prière aux

intentions du Souverain Pontife.

3. Les trois conditions peuvent

être remplies plusieurs jours avant ou

après l’accomplissement de l’œuvre

prescrite ; cependant, il convient de

recevoir la communion et de prier aux

intentions du Souverain Pontife le jour

même où l’on accomplit l’œuvre.

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Carnet de famille : Baptême : le 5 novembre de Camille, fils de Thomas et Diane SERMET ; le 11 novembre d’Espérance, fille de François

MOLINA et Hélène (née DEBAECKER), de Philomène, fille de Martin et Marie-Gabrielle FAROUIL (née TIXIER), de Gaspard,

fils de Louis-Frédéric et Aude PERNOD ; le 18 novembre de Marin, fils de Louis et Louise BERTHON (née CREVAT)

Première communion : le 12 novembre de Cyriaque BERGER

Fiançailles : le 4 novembre d’Alix BELMONT et Romain ESPINO

Mariage : le 25 novembre de Louis MIRABEL et Camille de REBOUL

Anniversaire de Mariage : le 18 novembre Noces de Diamant (60 ans) de monsieur et madame Jacques BONNAMOUR

SERVICES

Servants de messe : répétition samedi 23 décembre de 14h30 à 16h.

Responsable: Antoine Wyss : 06 99 19 75 17 ou : [email protected].

Chorales :

Chœur grégorien (hommes et femmes en chœurs séparés) : répétitions le

mardi de 19h15 à 20h.

Chorales polyphoniques :

pour la messe de 10h30 : répétitions mardi à 20h et dimanche à 10h.

Chef de chœur : Felipe Lesage : 06 95 91 87 46. http://choralesaintgeorges.blogspot.fr

chœur d’enfants : Chef de chœur : Felipe Lesage.

Schola Vesperis (pour la messe de 19h).

Chef de chœur : Sarah Lyonnet : 06 65 01 42 82 http://scholavesperis.github.io

Garderie : Pour que la messe demeure recueillie, merci de ne pas laisser les enfants crier dans l’église. L’éducation

commence dès le plus jeune âge. Si les gazouillis ne sont pas une vraie gêne, les cris le sont pour vos voisins, pour le

célébrant, parfois même pour le prêtre qui essaye de confesser à côté, et pour vous-mêmes. La garderie se tient à la

crypte. Pour les parents qui veulent rester avec leurs enfants il est possible de suivre la messe (en audio et vidéo) depuis

la crypte. Contact : Marie Wyss : 06 01 42 87 78.

Fleurs : nous recherchons des bonnes volontés qui puissent aider à fleurir l'autel un samedi par mois. Prendre contact

avec Brigitte Horiot : [email protected] ou 06 84 23 51 75.

Equipe Sainte Marthe (« panier du curé ») : rejoignez l’équipe des cuisinières pour porter un repas par mois (pour

trois personnes) ou des courses à la MSB. Contact : Marie-Odile Bonfils : [email protected] 06 38 66 45 27.

Equipe Ménage :

A l’église : chaque vendredi de 13h30 à 15h30. Contact : Carole Biardeau : [email protected] ou 06 58 60 79 30.

A la Maison Sainte-Blandine : Christine de Pazzis 06 28 33 58 45.

Linge d’église : Contact : Cécile de La Rochefoucauld : [email protected]

Proposez vos services pour que l’église soit ouverte le samedi (1h par semaine ou

par mois…) : John Harkness : 06 88 12 39 38. Un tableau doodle est envoyé tous les vendredis.

Une équipe sécurité pour les messes du dimanche à Saint-Georges : Si vous souhaitez rejoindre

ce groupe, merci de nous contacter. Et n’hésitez pas à signaler tout comportement suspect.

La Société Saint-Vincent-de-Paul recherche des bénévoles

Pour les maraudes, contactez Pierre Henri-Rousseau, 06.66.95.22.39, [email protected]

Pour les visites, contactez Basilisse Espieux 06 82 52 73 60 [email protected]

La Marche pour la Vie à Paris le 21 janvier a besoin de votre aide :

Nous recherchons sur Lyon des volontaires pour emballer et envoyer tracts/affiches (environ 1h par semaine

jusqu’à mi-décembre). Contact: Margot GOURNAY : [email protected]

http://www.enmarchepourlavie.fr/

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A vos agendas !

Catéchumènes (adultes demandant le baptême) : mercredis 6 décembre et 20 décembre de 20h à 22h (samedis 2

et16 décembre de 17h à 18h30 pour les adolescents)

Néophytes (adultes récemment baptisés ou « recommençants ») : mercredi 13 décembre de 20h30 à 22h

Catéchisme (CP à CM2) : tous les mercredis de 9h30 à 10h45 à la MSB.

Collégiens et Lycéens : mercredi 13 décembre de 19h à 20h à la MSB

Etudiants et jeunes pros :

1. Rosaire Vivant des jeunes : jeudi 7 décembre de 19h15 à 21h15.

2. Groupe Benoît XVI : lundi 11 décembre de 19h15 à 22h.

3. Groupe Cardinal Journet : jeudi 21 décembre de 19h15 à 21h15.

Catéchisme pour jeunes pros et adultes : lundi 4 décembre de 20h à 22h au collège

Sts F. & J. de Fatima.

A la découverte de la Bible : vendredi 15 décembre de 20h15 à 21h30 à la MSB (film sur l’Apocalypse)

Initiation pratique sur la liturgie de la messe : Le même cours est redonné tous les deux mois, pour vous

aider à mieux suivre la messe, à mieux vous repérer dans votre missel. mardi 5 décembre de 20h à 22h à la MSB

Soirée jeunes couples (moins de 5 ans de mariage) : Jeudi 14 décembre à la MSB. Accueil à 20h ;

chapelet à 20h10 ; apéritif /buffet à 20h30 ; topo/échanges à 21h ; prière finale à 22h30. Il est possible d’arriver jusqu’à

20h30. Inscription obligatoire. Contact : Luc et Lucie Taupenas : [email protected]

Foyers Domus Christiani : Contact : Bernard et Chantal PERREAU :

[email protected] - tel : 09 81 15 62 60 - www.domus-christiani.fr.

Formation Billings : Contact : madame Paquet : [email protected]

Conférence Saint-Vincent de Paul : pour visiter à domicile les personnes isolées.

Contact : Basilisse Espieux : 06 82 52 73 60. Mercredi 20 décembre à 20h15 à la Maison Sainte-Blandine.

Appréciation de la musique sacrée : Lundi 18 décembre de 20h à 22h au 52 rue Saint-Jean, Lyon 5ème

Contacter Felipe avant de venir : 06 95 91 87 46. Les boissons sont offertes et les plats à grignoter sont les bienvenus!

Découverte des trésors du répertoire sacré (écoute et commentaire).

Cours de latin liturgique : mercredi 13 décembre de 19h30 à 20h30 à la MSB par Pierre HENRI-ROUSSEAU.

Pèlerinage mensuel à Ars : Pèlerin d’un jour : un vendredi par mois (9h-15h) : Isabelle Tixier 06 15 40 40 68

Mardis de Saint-Jean-Baptiste avec l’abbé Dor : mardi 12 décembre (20h-21h30)

Salle paroissiale 7, rue des Antonins : Prier avec Jésus dans l’Esprit Saint (CEC 2598-2649)

A l’approche des états généraux de la bioéthique prévus en 2018,

Alliance VITA lance une nouvelle session de formation bioéthique sur le thème :

Que faire du temps ? Défi bioéthique, défi d'écologie humaine.

4 soirées de formation, les lundis 15, 22, 29 janvier et 5 février 2018 (20h15)

Face à l’accélération de la vie et l’explosion des biotechnologies,

experts et témoins croiseront leurs regards sur l’irruption de la bioéthique dans notre quotidien.

Ouverte à tous, cette formation est retransmise depuis Paris dans plus de 100 villes en France et à l’étranger,

avec des personnalités engagées et des experts reconnus.

Espace de l'Ouest Lyonnais 6 rue Nicolas Sicard 69005 LYON

Maison des Familles 50-52 cours Charlemagne 69002 LYON

Brignais 2-4 avenue de Verdun 69530 BRIGNAIS

Pour vous inscrire : http://www.universitedelavie.fr/villes/#info

L’abbé de Montjoye recherche un véhicule 9 places (ou minimum 7 places) pour le Nouvel An à l’abbaye de Lagrasse

avec les étudiants. Merci d’avance (au besoin il peut prêter sa voiture pendant ce temps : Peugeot 308 SW)

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Horaires fixes (attention pendant les vacances)

Messes

Dimanche 9h (messe lue avec orgue, en rite lyonnais), 10h30 (grand-messe), 19h (messe chantée avec orgue)

o Lundi : 7h et 18h30

o Mardi : 8h15 et 18h30

o Mercredi : 7h et 18h30

o Jeudi : 8h45 et 18h30

o Vendredi : 6h30 et 18h30

o Samedi : 9h (en rite lyonnais) et 11h (parfois supprimée – voir calendrier mensuel au dos)

Adoration Eucharistique

Adoration du lundi au vendredi de 17h30 à 18h15

Adoration chaque premier vendredi du mois de 19h30 à minuit

Chapelet

du lundi au vendredi à 18h (le jeudi pour les prêtres, le vendredi pour la conversion des musulmans)

le samedi après la messe de 9h

Confessions

du lundi au vendredi de 17h30 à 18h15

le samedi de 9h30 à 10h45

le dimanche pendant les messes (sauf empêchement) et de 17h à 18h puis de 18h30 à 19h

l’abbé Spriet confesse également à Fourvière le jeudi de 15h30 à 17h30

l’abbé Dor confesse également à la Primatiale lundi et jeudi de 17h à 19h (et souvent samedi

et dimanche de 15h à 17h30 : se renseigner)

Onction des malades, communion à domicile…

Proposez la venue d’un prêtre à vos parents ou amis gravement malades ou affaiblis par l’âge, pour que nous leur proposions la confession, la communion et le sacrement des malades. Ce sacrement est destiné d’abord à fortifier la personne, corps et âme, et non à la faire mourir ! Ce n’est pas réservé à la dernière extrémité.

Service catholique des funérailles 7 rue du Plat 69002 Lyon – Tél. 04 72 16 29 08 www.s-c-f.org

Offrande des messes : Messe : 17 € ; Neuvaine : 170 €

Quête prélevée :

Grâce à vous l’Etat donne à la quête !!! Vous êtes gagnants et nous aussi.

N’attendez plus ! (remplissez le tract sur les tables, puis remettez-le-nous)

Quête impérée : 1er dimanche de décembre Construction et entretien des églises et aumôneries scolaires (totale)

Donnez pour le relevage du grand orgue de Saint-Georges

Dons à l’ordre de « Fondation Saint-Irénée – AMORSAGE ». La fondation offre l’avantage de permettre au

donateur d’avoir 75% de réduction d’impôts au titre de l’ISF, 66% de réduction d’impôts au titre de l’impôt sur le revenu

et de 60% de réduction d’impôts pour les entreprises. Ou dons à l’ordre de « ADL-travaux Saint-Georges » avec

déduction fiscale de 66% au titre de l’impôt sur le revenu.

Un appel pressant est lancé à tous les paroissiens de Saint-Georges, pour aider à financer ce beau projet ou à

trouver des mécènes (notamment des entreprises). Merci d’avance de votre collaboration. Renseignements :

Brigitte Horiot, Présidente d’AMORSAGE : [email protected], ou Bruno de Pazzis, trésorier : [email protected]

Relance du denier de l’Eglise

Merci à ceux qui ont déjà apporté leur contribution au denier de l’Eglise. C’est juste LA collecte qui permet de faire vivre

l’Eglise et sa mission (salaires des laïcs et des prêtres, séminaristes, …) Si vous n’avez pas encore pu participer, une seule

adresse : www.donnons-lyon.catholique.fr. Vous pouvez faire un don ponctuel ou mieux, choisir le prélèvement.

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Calendrier de décembre 2017 à Saint-Georges

Date Fête Messes NB

Vendredi 1 1er du mois

de la férie (Bx Charles de Foucauld) Messe votive du Sacré Cœur

6h30 18h30

adoration et confessions de 17h30 à 18h15 - chapelet à 18h Messe chantée à 18h30 - ADORATION jusqu’à minuit

Samedi 2 1er du mois

Ste Bibiane, vierge et martyre Messe votive du Cœur Immaculé

9h 11h

Renouvellement de la consécration au Cœur Immaculé de Marie Confessions de 9h30 à 10h45

Marché de Noël du collège François et Jacinthe de Fatima de 10h à 17h Veillée pour la Vie à 20h30 à la Primatiale Saint-Jean

Dimanche 3 Premier Dimanche de l'Avent 9h

10h30 19h

Quête impérée totale (construction et entretien des églises) Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h

Lundi 4 St Pierre Chrysologue, évêque, confesseur et docteur

7h 18h30

adoration et confessions

de 17h30 à 18h15 chapelet

à 18h

Catéchisme pour adultes à 20h au collège

Mardi 5 de la férie 8h15

18h30 Cours d’Initiation liturgique de 20h à 22h

Mercredi 6 St Nicolas, évêque et confesseur 7h

18h30 Cours pour les catéchumènes de 20h à 22h

Jeudi 7 St Ambroise, évêque, confesseur et docteur

8h45 18h30

Rosaire Vivant des jeunes de 19h15 à 21h15

Vendredi 8 Immaculée Conception de la

Très Sainte Vierge

6h30 20h30

Procession à Fourvière avec le Cardinal à 18h30

(RDV à 18h à St-Georges pour ceux qui veulent partir groupés)

Messe solennelle à 20h30 - Evangélisation de rue de 22h à 23h

Samedi 9 de la férie 7h 9h

11h

Messe “Rorate” (chantée à la lueur des cierges) à 7h

Confessions de 9h30 à 11h – Adoration de 20h à 20h30 - Evangélisation de rue de 20h30 à 22h

Dimanche 10

Deuxième Dimanche de l'Avent 9h

10h30 19h

Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h

Lundi 11 St Damase 1er, pape et confesseur 7h

18h30

adoration et confessions

de 17h30 à 18h15 chapelet

à 18h

Groupe Benoît XVI à 19h15

Mardi 12 Notre-Dame de Guadalupe 8h15

18h30 Répétition de chorale pour Noël de 20h à 21h (polyphonie)

Mardi de St-Jean-Baptiste avec l’abbé Dor 20h-21h30

Mercredi 13 Ste Lucie, vierge et martyre 7h

18h30

Cours pour collégiens et lycéens de 19h à 20h Cours de latin liturgique à 19h30

Cours pour les néophytes de 20h30 à 22h

Jeudi 14 de la férie 8h45

18h30

Vendredi 15 de la férie 6h30

18h30 Cours sur la Bible de 20h15 à 21h30

Samedi 16 St Eusèbe, évêque et martyr 7h 9h

11h

Messe “Rorate” (chantée à la lueur des cierges) à 7h

Confessions de 9h30 à 10h45 - Ménage de Noël de 14h à 16h Répétition de chorale pour Noël de 15h à 17h (polyphonie)

Dimanche 17

Troisième Dimanche de l'Avent 9h

10h30 19h

Concert de Noël à 16h (trompette, orgue et soprano) Adoration et confessions à 17h, vêpres à 18h

Début des grandes antiennes « O » (à vêpres)

Lundi 18 de la férie 7h

18h30

adoration et confessions

de 17h30 à 18h15 chapelet

à 18h

Appréciation de la Musique Sacrée à 20h (chez F.L.)

Mardi 19 de la férie 8h15

18h30 Répétition de chorale pour Noël :

grégorien de 19h15 à 20h, puis polyphonie de 20h à 22h

Mercredi 20 Mercredi des Quatre-Temps d'Hiver 7h

18h30 Cours pour les catéchumènes de 20h à 22h Conférence Saint-Vincent de Paul à 20h15

Jeudi 21 St Thomas, apôtre 8h45

18h30 Groupe Cardinal Journet à 19h15

Vendredi 22 Vendredi des Quatre-Temps d'Hiver 6h30

18h30

Samedi 23 Samedi des Quatre-Temps d'Hiver 9h

11h

Confessions de 9h30 à 10h45 Répétition des enfants de chœur de 14h30 à 16h - Répétition de chorale pour

Noël : grégorien de 15h à 15h30, puis polyphonie de 15h30 à 17h30

Dimanche 24

Vigile de Noël

9h 10h30

messes dominicales 22h : veillée (chants de Noël)

22h30 : messe de la nuit 22h30 messe de Noël

Lundi 25 Nativité

de Notre-Seigneur

9h (messe de l’aurore)

10h30 (messe du jour)

Déjeuner de Noël à la MSB pour les personnes seules.

Vêpres à 18h, adoration à 18h30

Mardi 26 St Etienne, diacre et premier martyr 18h30 adoration et confessions de 17h30 à 18h15

chapelet à 18h Mercredi 27 St Jean, apôtre et évangéliste 18h30

Jeudi 28 Sts Innocents, martyrs 18h30

Vendredi 29 de la férie (dans l'Octave de Noël) 9h Pas de messe à 18h30 - Pas d’adoration ni de confessions

Samedi 30 de la férie (dans l'Octave de Noël) 11h Pas de messe à 9h

Dimanche 31

Dimanche dans l'octave de la Nativité

9h 10h30

19h

Te Deum après chaque messe - Adoration et confessions à 17h

Rendons grâces pour l’année écoulée, demandons pardon de nos péchés.

Lundi 1er Octave de la Nativité 8h30 Veni Creator à 8h30 pour invoquer l’Esprit-Saint pour la nouvelle année