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Comité de Défense et Fêtes des Quartiers du Monteil 1930 du Syndicat de Défense des Intérêts du Quartier Moderne du Monteil au Comité de Défense et Fêtes des Quartiers du Monteil 2010 ans LE MONTEIL PESSAC

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Brochure editée par le Comitée du Monteil à Pessac à l'occasion des 80 ans

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Page 1: Brochure 80 ans

Comité de Défense et Fêtesdes Quartiers du Monteil

1930du Syndicat de Défense

des Intérêts du Quartier Moderne du Monteil

au Comité de Défense et Fêtes des Quartiers

du Monteil

2010

ans

L E M O N T E I L

PESSAC

Page 2: Brochure 80 ans

Notre comité se doit de perpétuer la mémoire et le souvenir de ce qui est devenu « notre Monteil ». L’évolution de notre société ne s’est pas faite en un jour et les personnes qui ont contribué à faire de notre quartier un nid de verdure, de bien-être et de paix doivent être reconnues et honorées par nous tous. C’est un devoir de mémoire de reconstituer cette petite partie de l’histoire qui pourra servir à nos jeunes générations qui sont en demande de souvenirs. Bien des questions restent encore sans

réponse et nous comptons sur vous tous pour compléter cette reconstitution au fil des années. Nous disons un grand merci à ceux qui nous ont aidés dans cette longue épopée car sans eux nous n’aurions pas atteint notre but. Nos racines sont profondément ancrées dans ce passé et le rappeler nous donne la compréhension de notre présent, mais aussi de notre avenir. N’oublions pas de perpétuer cette mémoire pour que l’homme sache et n’oublie jamais.

ans

un devoir de mémoire

La commission 80 ans du Comité (de gauche à droite) au 1er rang : Michel Kwiatkowski, Jean Claude Juzan, Martial Mouflin et au 2ème rang : Jean Tortet, Marie-France Bouyx, Hélène Mouflin

Page 3: Brochure 80 ans

edito

1930, la création d’un syndicat 2du syndicat au comité 3

chapitre 1le comité d’hier à aujourd’hui 4

chapitre 2 • Historique

Pessac et le Monteil à travers les siècles 10les sites historiques 13les personnalités du Monteil 16la construction du quartier 22l’activité économique du quartier 25

chapitre 3les villages et les rues 27

chapitre 4 • Le comité aujourd’hui

notre comité aujourd’hui, présentation, les dossiers en cours 39nos ateliers culturels 40nos ateliers de jeux, nos ateliers à tendance sportive 42les animations festives 43les manifestations culturelles, la communication 44

le mot du maire,le mot de la fédération des quartiers 45

1930 - 2010un comitéau servicedu Monteil

Il y a 80 ans, le 16 décembre 1930, une poignée d’hommes sous la direction de J. Gabriel décidait de créer le Syndicat des Quartiers Modernes du Monteil. Depuis

cette date 12 présidents se sont succédés pour aboutir à son président actuel.

Fidèles aux premiers statuts, les nombreux bénévoles qui ont pérennisé cette association ont permis d’assurer : la défense des habitants, l’organisation de manifestations festives et culturelles ainsi qu’une information régulière sur la vie du quartier.

Le premier siège a été établi au restaurant Carros au Monteil et à ce jour notre association qui s’intitule le « Comité de défense et fêtes des Quartiers du Monteil » est située dans la Maison de quartier (Rue Frugès) depuis le 14 Novembre 1992.

Trois sites historiques : le château Pape Clément, la ferme expérimentale et son moulin de la ferme « dit de Noês », puis la cité Frugès ont façonné et structuré la vie de notre quartier. Mais c’est réellement en 1955 qu’a commencé une urbanisation importante avec la création de plusieurs lotissements le long de l’avenue Pasteur ainsi qu’aux environs de ce qui est aujourd’hui l’avenue de Madran.

Cette brochure vous montre l’évolution du quartier, mais également le rôle que notre association a pu jouer tout au long de ces 80 années. Pendant cette période, notre comité est intervenu sur tous les dossiers importants qui concernent : l’urbanisme, le transport, la voirie, et l’aménagement paysager du quartier.

Elle a permis d’améliorer le bien être des habitants et de rendre Le Monteil plus agréable et facile à vivre.

Jean Claude JUZAN

sommaire

Page 4: Brochure 80 ans

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ans

L e 16 Décembre 1930, les statuts d’une association dénommée « Syndicat de défense des intérêts du quartier moderne du

Monteil » étaient déposés à la préfecture de Gironde par son président, monsieur GABRIEL (avocat à la cour d’appel de Bordeaux et propriétaire au Monteil), son siège étant établi au restaurant Carros au Monteil. Selon les premiers statuts « Le syndicat a pour but : d’assurer la défense du quartier qu’il représente, de faire les démarches utiles en vue de l’amélioration et de l’entretien des chemins et de leur éclairage, de s’occuper de toutes les questions concernant le gaz, l’eau et l’électricité. De défendre les intérêts des adhérents acquéreurs d’immeuble et généralement de s’occuper de toutes les questions susceptibles d’augmenter le bien être et les commodités. Il est formellement interdit de s’occuper de questions politiques ou confessionnelles. » Le premier bureau

était composé de 15 personnes qui habitaient la Cité Frugès. En 1931 le syndicat a proposé les noms de : Frugès, Le Corbusier et Vrinat pour les rues principales de la cité Frugès. Il a également participé activement à la promotion de cette cité, comme en témoignent des courriers adressés à Le Corbusier. Il est resté Président jusqu’en mars 1933 et fut remplacé par Robert Prejean domicilié 2 rue Le Corbusier. Le premier syndicat a continué son action jusqu’en 1939, début de la guerre.

1930 : J GABRIEL

1933 : Robert PREJEAN

1936 : Gaston CHABRIERE

Interruption sans doute due au fait de guerre

1945 : Jean ISAAC

1956 : Jean PERIQUOI

1957 : Maurice RICHER

1966 : Gérard DELOR

1971 : Albert VOLFF

1975 : Hubert BLANC

1978 : Fonctionnement du Comité sans président ni bureau

1979 : M. GARCIES

1993 : Jean RICO

1998 : Agnès CAZIMAJOU

2002 : Gilbert GONZALEZ

2006 : Jean Claude JUZAN

les présidents de J. Gabriel à J.C. Juzan

1930, la création d’un syndicat de quartier

Agnès CAZIMAJOU« Début des ateliers réguliers »

Albert VOLFF« La reconstruction

du Syndicat »

Gilbert GONZALEZ« Les travaux

Place du Monteil »

Jean RICO« La construction

de la rocade »

Jean-Claude JUZAN« Le Comité Moderne »

Page 5: Brochure 80 ans

3

du Syndicat au Comité

Les évolutions de l’organisation et des statutsDe 1939 à 1945 : interruption des activités pendant la guerre

1971 : Reconstruction du comité avec la tenue d’un registre des procès verbaux de séances

En 1978 : le syndicat fonctionne sans président, ni bureau

De 1979 à 1985 : Période de sommeil sans tenue de registre

En 1986 : Dépôt des nouveaux statuts avec la nouvelle dénomination : « Comité de défense et Fêtes des quartiers du Monteil »

1998 : création du Logo par Charles Cauly

En 2010 : Accroissement du nombre de membres du Conseil d’administration

Modification de l’adresse du siège et des salles de réunion1930 : Restaurant « Carros » au Monteil

1966 : 164 avenue Pasteur « Café merle »

1972 : 194 avenue Pasteur

1978 : Salle de Madran

1985 : Ecole du Bourgailh

14 nov 1992 : Salle du Quartier 13 rue Henry Frugès

L’évolution du périmètre 1970 : Le Monteil - La Bonnette- Madran - Frugès- La Chataîgneraie - Arago

1971 : Pape Clément 1, 2, 3 - Madran - La Bonnette- Le Menhir - Monteil - Les Ombrages - Acieries - Frugès - Haut Monteil

1985 : Le Monteil -L a Bonnette - Le Haut Monteil- La Clairière aux Pins - Les Pins - Les Cigognes - Le Bourgailh - Madran - Pape Clément - Les Azalées - Le Menhir - Frugès - Cité Canadienne

En 1993 : ajout de Monbalon 1 - retrait d’une partie de la rue Profond

En 1998 : transfert au quartier NOES des lotissements : Azalées, Menhir etc.

L’actuel périmètre La Bonnette - Le Bourgailh - Les Cigognes - La Cité Canadienne - La Clairière aux Pins - Frugès - Le Haut Monteil - Madran - Monbalon 1 - Le Monteil - Le Pape Clément - Les Pins - Ferme Expérimentale - Cité Pape Clément

Inauguration de la salle de quartier par Alain Rousset - 14 nov. 1992

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4 chapitre 1 - Le comité hier

ans

L e premier syndicat, créé en 1930, avait pour but essentiel « la défense des intérêts des habitants des Quartiers Modernes du

Monteil », c’est-à-dire la cité Frugès. Tous les membres du bureau habitaient ce quartier et œuvraient pour l’amélioration des réseaux publics : éclairage, eau, gaz, électricité, ainsi que la voirie. Le syndicat faisait également la promotion de la Cité Frugès, il est intervenu pour le choix des noms des différentes rues.

Au fil des années cette mission de défense des habitants s’est renforcée, elle est devenue l’objectif principal du Comité.

Ses membres sont intervenus à maintes reprises auprès des pouvoirs publics : municipalité, CUB etc, dans les grands dossiers d’urbanisme, de voiries ou de transports.

Ils ont également suivi de très près la construction des sites importants du quartier.

Parallèlement à cette mission, le comité a progressivement organisé des activités régulières ( jeux de cartes, pétanque), des événements festifs (loto, fête du quartier, repas, voyages), et créé des ateliers (théâtre, chorale, peinture, astronomie, informatique, solfège, Balado découverte).

Il organise ou participe à des manifestations culturelles : vernissages, musique, journées cultu-relles, etc. Plus récemment pour promouvoir ses activités et relayer ses informations le comité s’est doté d’un journal trimestriel puis d’un site Internet.

Toutes ces activités sont le résultat du travail de plusieurs générations d’adhérents bénévoles qui ont donné beaucoup de temps et d’énergie pour notre quartier durant ces 80 dernières années. Pour leur rendre hommage nous allons présenter dans ces pages les faits les plus marquants de cette période. Des quarante premières années 1930-1970, il n’existe que très peu de traces écrites. A partir de 1970, toute l’activité du comité a été consignée dans des registres contenant les procès verbaux de toutes les réunions du bureau.

Les dossiers d’urbanisme, voiries et transportsLe syndicat, puis le comité de quartier ont toujours donné une part importante au suivi des dossiers qui ont eu un impact sur l’organisation et la vie quotidienne des habitants du quartier. Par ses actions,

il a permis d’influencer les décideurs locaux lors de la construction ou la modification d’infrastructures ou d’ensembles immobiliers.

Cité Frugès (Quartier Moderne de Frugès)

Dès 1931 le Syndicat de Défense des Intérêts du Quartier Moderne du Monteil, fut le plus ardent défenseur de l’œuvre de Le Corbusier. Il proposa de baptiser de noms définitifs les rues de la cité, de participer aux finitions des peintures des maisons, d’organiser des concours de jardins, de promouvoir la construction et la vente du secteur AB (entre l’actuelle cité et la place du Monteil). En outre il proposa la constitution d’une documentation bibliographique au sein du Syndicat, l’organisation de conférences et projections d’un film tourné dans la cité pour défendre les solutions avant-gardistes de Le Corbusier au problème du logement social.

A l’époque le quartier démontrait les possibilités offertes par la rationalisation de la construction en béton. Mais le secteur AB devait être construit de façon encore plus novatrice, en métal, fer et bois, entièrement préfabriqué en usine comme des automobiles.

Malgré l’enthousiasme de J. Gabriel et du Syndicat du Quartier Moderne, l’acharnement d’Henry Frugès, l’aide des Ministres De Monzie et Loucheur, la réalisation de ce secteur rencontra tant d’obstacles qu’il ne put être construit. Toutefois, ce qui fut réalisé reste encore d’avant-garde, si ce n’est par la technique, du moins par l’esprit, et a généré l’actuel Comité des Quartiers du Monteil, l’un des plus dynamiques de la région. En 1997, les nombreuses interventions du Comité de Quartier ont permis, avec les habitants et la ville, de créer une Zone de Protection du Patrimoine Architectural Urbain et Paysage (ZPAUP). 80 ans après la construction de cette cité, c’est encore à l’initiative de membres de ce Comité, par la création d’une Commission « Frugès » que la réflexion pour une rénovation et une mise en valeur de ce patrimoine inestimable prend corps au sein de sa population.

Construction de la Cité Frugès (Quartier Moderne de Frugès)

Page 7: Brochure 80 ans

5chapitre 1 - Le comité hier

le comité d’hier à aujourd’hui

Avenue des aciéries

Suite à la sécheresse de 1999, des fissures sont apparues dans certaines habitations. Dès 2002, le comité a pris ce dossier en main et à sa demande le Maire de Pessac a fait reconnaître un état de catastrophe naturelle courant 2003 pour indemniser les habitations sinistrées.

Avenue Pasteur et Place du Monteil

Ce dossier est l’un des plus importants que le comité ait suivi par la durée (2002-2006) et la diversité de ces travaux qui impactaient le cœur même de notre quartier, créant des nuisances sur la circulation et l’activité commerciale de cette zone. Le comité a organisé de nombreuses réunions de concertation avec les habitants et la municipalité, pour informer, et améliorer le déroulement des travaux. L’ensemble de cette concertation a permis l’embellissement de cette place mais n’a pas permis de sécuriser le carrefour.

Enquête sur les transports en commun

Il n’est malheureusement pas possible de retracer les nombreuses actions qui ont été menées avant 2003 par notre Comité, concernant ce domaine d’activités. Néanmoins les projets de restructuration du réseau qui devaient être validés lors des Comités de suivi des transports en commun de Pessac nous ont amenés, dans le cadre d’une démarche participative, à faire une enquête afin de déterminer les besoins de transport pour les habitants de nos quartiers du Monteil.

Grâce à cette démarche nous avons mieux cerné les difficultés et à partir de là, affiné nos propositions en matière de transports urbains. Cette enquête s’est déroulée en 2006 et a permis de contacter les 2500 foyers de notre quartier. Deux éléments forts ont motivé notre action :

• l’arrivée du tramway au centre de Pessac qui entraînerait la nécessité probable d’un réajustement du réseau de transports en commun.

• La création d’un pôle inter modal qui à terme, verrait le hall partagé par les usagers de la SNCF et par ceux des réseaux de bus et de tramway.

La modification du schéma des transports en commun

A partir de février 2010 un nouveau réseau opération-nel a été mis en place avec le changement d’opéra-teur. Ce réseau devait comporter un certain nombre d’améliorations destinées à promouvoir l’utilisation des transports en commun, dans le cadre du déve-loppement durable, afin de moins polluer et moins consommer. Plus simple, plus facile d’utilisation, plus performant grâce en particulier à son nouveau ca-dencement et à sa complémentarité avec le Tram et le TER. Il sera aussi plus lisible et plus facile d’accès. Un autre type d’inter modalité va apparaître avec la mise en place de «VéCUB», service de vélos en libre service, qui offrira aux usagers un mode de transport complémentaire, autre que la voiture.

Pour notre Comité ce nouveau réseau est différent des conclusions de notre étude de 2006 et a malheureusement supprimé un certain nombre de lignes de bus sur une partie de notre quartier.

Le cheminement des dessertes cyclables

Cette initiative a été engagée au sein du comité au printemps 2003, avec un diagnostic effectué par les membres de la commission « vélo » qui a repéré tous les points noirs pour la sécurité des cyclistes. Des itinéraires « malins » et sans danger permettant de se déplacer entre les lieux importants du quartier ont également été proposés. Cette action a été menée par 5 adhérents du comité. Deux ans plus tard (mars 2005), la ville de Pessac a pris en compte ces propositions dans le schéma directeur des itinéraires cyclables de la CUB.

La rocade

Dès les prémices de ce chantier, un groupement « d’associations de copropriétaires et résidants, riverains de la future rocade, parents d’élèves du Bourgailh et de la Châtaigneraie, syndicats de quartiers » se créait pour mener à bien la lutte afin

Place du Monteil

Page 8: Brochure 80 ans

chapitre 1 - Le comité hier

ans

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de conserver la qualité de vie qui existait avant ce chantier. Nous étions en droit d’espérer à cette époque que les progrès techniques apporteraient une solution qui permettrait à la fois de répondre à une nécessité de la circulation du moment, tout en reconstituant partiellement un patrimoine naturel et humain détruit. L’enterrement et la couverture de la rocade à Pessac (comme cela a été fait en région parisienne) répondaient le mieux d’une part à l’action contre les nuisances et d’autre part à la création d’espaces verts, d’aires de jeux pour la population environnante totalement démunie de tout équipement collectif.

De 1978 à 1981 de nombreux rassemblements et manifestations pacifiques réunissant à chaque fois plus de 500 personnes ont été organisés par le comité de lutte contre la Rocade. Malgré cette opposition, et bien que « soutenus » par la municipalité de l’époque, les crédits ont été votés, et il n’y eut aucune concertation avec la DDE qui pilotait le projet.

La passerelle entre les deux Monbalon a été livrée en décembre 1981 pour un coût de 2 millions de Francs. La rocade fut mise en service sur notre secteur en avril 1982.

L’aménagement des abords du Lycée Pape Clément

Le Lycée a été construit en 1987, des réflexions sur l’aménagement des abords ont été menées. En 2004, les travaux de sécurisation de la Fon de Madran autour de l’école maternelle du Pape Clément ont fait l’objet d’une concertation. En 2006 les travaux aux abords du Lycée Pape Clément ont commencé. Ce chantier a impacté un secteur important qui regroupait les activités de trois structures : le Lycée, la salle de sport Roger Vincent et la salle culturelle du Galet.

Cet ensemble de travaux a sécurisé le secteur, et l’a embelli par un aménagement paysager aux abords du Lycée.

Les activités régulières et les animations festivesAvant 1990, faute d’avoir une salle de quartier, les activités principales sont « la fête annuelle, les lotos, les feux de la saint Jean, des voyages (le premier en 1985 à Bergerac) et le goûter de Noël des enfants du quartier ».

A partir de 1990 sont apparues les premières activités régulières : point rencontre (jeux de cartes et discussions), et une bibliothèque.

A partir de 1992 : le goûter des enfants ayant une participation peu satisfaisante a été abandonné.

A la même date a été créé le repas des anciens gratuit pour les adhérents de plus de 65 ans appelé ce jour repas de l’amitié.

A partir de 1997 : organisation d’un concours de belote mensuel (bi mensuel depuis 2002)

A partir de 1998 : Halloween avec l’association des commerçants du Monteil (abandonné depuis), participation au Carnaval et création d’un atelier jeu Pyramides trois fois par mois (abandonné depuis.)

A partir de 2000 : Création de nombreuses activités et ateliers qui existent toujours.

La fête du quartier

C’est le point fort des animations proposées par le comité depuis plus de 40 ans. Dans ce quartier où la vigne a une place importante, elle s’appelle d’abord « fête des vendanges », puis « fête du quartier ». Située tout naturellement Place du Monteil, elle représentait une source de revenus importante pour le budget du comité. Pour des raisons de sécurité, dans les années 70, la municipalité a modifié le lieu de cette fête en la déplaçant place Henri Sellier. Au fil des années le programme a été plus ou moins étoffé. Avec des courses cyclistes, des jeux pour les enfants, des expositions de dessins réalisés dans les écoles du quartier, et les traditionnels concours de belote, de boules, lotos, tombolas, bal ou dîner dansant. Une fête foraine est également présente aux abords de la place. En 2004 on y a ajouté une exposition de peintures et un vide-grenier. En 2009 la chorale du Comité et les enfants de l’école du Monteil sont venus chanter avant le vin d’honneur. Ce vin d’honneur permet également une rencontre entre les habitants et les élus : Maire de Pessac et un grand nombre de conseillers municipaux.

Manifestation contre la rocade

Page 9: Brochure 80 ans

chapitre 1 - Le comité hier 7

Le Biathlon

En 1988, Jean Luc Prime, athlète confirmé et habitant du quartier a l’idée de créer au sein du comité un Biathlon (course à pied, plus course cycliste). Parallèlement à la fête annuelle, le comité organisera six biathlons. La progression fut fulgurante (90 concurrents en 1988, et plus de 1000 en 1993). C’était alors le plus important de France en nombre de participants. A partir de 1994, le comité s’est retiré de l’organisation de cette épreuve qui continuera pourtant d’exister encore quelques années dans le quartier, avec l’aide de bénévoles.

L’atelier théâtre

Il a été créé en 1993 à l’initiative de Mme DULEU BURRET qui en a assuré l’animation et la mise en scène.

1993 : galop d’essai à la salle du Monteil

1994 : salle du Monteil : Présentation d’une pièce de Feydeau « Léonie est en avance »

1995 : Première représentation grand public, salle de la Fraternité « Léonie est en avance »

Le groupe comprenait notamment : Arlette COUDERC, Josette DURAND, Philippe DEROY, Jean RICO, Claudine FOURTEAU, Paulette CAHUZAC, Micheline GRASSER, Michel GARCIA, Nicolas GENESTE, Accessoiriste : Serge ENGARD

1996 : Février. Présentation au Royal de « l’amour foot » de Robert Lamoureux

1997 : Février Toujours au Royal, présentation de « Feu la mère de madame », « Les cents pas » et « La voyante » auteur inconnu

1998 : « le don d’Adèle » de BARRILLET et GREDY

En Septembre 98 : l’atelier de théâtre est fermé en raison des ennuis de santé de Mme DULEU BURRET.

Le SEL des voisins : (Système d’Échange Local)

Né en 2003, le Sel des Voisins s’est donné comme rôle de renforcer le lien social, la convivialité et la solidarité dans notre quartier, en permettant des échanges de services ( jardinage, petits travaux) ou de matériel. Cet objectif a toujours été le même depuis l’origine du comité. Simplement, il faut se donner les moyens de s’adapter à un quartier dont la population a évolué. Les « anciens » du comité se connaissent depuis longtemps, ont plaisir à se retrouver lors des différentes manifestations et activités. Mais le comité a pour vocation de rassembler l’ensemble de la population du quartier. Les possibilités d’échanges au sein du SEL sont multiples, très diverses et susceptibles d’intéresser tous les habitants. Elles permettent de répondre concrètement à des besoins relationnels et économiques qui ne peuvent pas toujours être satisfaits. Le cadre du comité permet une grande proximité, ce qui est essentiel. Enfin, le SEL multiplie les occasions de nous rencontrer et de tisser rapidement des relations moins superficielles entre « voisins ». Faire en sorte qu’on puisse mieux vivre dans son quartier, c’est au fond l’objectif essentiel du comité. Le SEL en est un des moyens. A chacun d’y contribuer…

C’est en début 2006 à partir de l’objectif de développement de cette activité que l’équipe qui animait le Sel a souhaité quitter notre Comité et a créé pour l’ensemble du territoire de la ville « Terres d’Adèles ».

Théâtre 1997

Fête du quartier 2008

le comité d’hier à aujourd’hui

Page 10: Brochure 80 ans

chapitre 1 - Le comité hier

ans

8

Élection de Miss

Dans les années 70, pour la fête du quartier, le comité organisait l’élection de Miss Monteil parmi des jeunes filles candidates. On retiendra le nom de Patricia Serres (1971), et de Dominique Cassessus (1972) qui furent deux Miss Monteil.

La course Cycliste

Elle avait lieu également pendant la fête et fut organisée au moins pendant 4 ans de 1969 à 1972.

Un club de Football au Monteil de 1951 à 1963

Léandre Perez, coiffeur à Pessac, ancien joueur amateur des Girondins de Bordeaux et du stade Pessacais, suite à un différend avec ses dirigeants créa en 1951 le « Racing Club de Pessac ».

Quand il lance le Racing, il n’a rien, pas d’argent, pas de stade, mais de bons joueurs. Pendant une saison le club jouera sur des terrains loués à ses frais à des particuliers, prés de la place du Monteil.

Un de ses clients au salon de coiffure s’appelait M. Montagne, il était propriétaire du château Pape Clément. Léandre lui ayant demandé une aide financière pour son club, il lui proposa à la place la mise à disposition d’un de ses terrains en jachère au château. Il s’engagea à le lui prêter jusqu’à son départ du club. Léandre construira avec ses propres deniers « les tribunes en bois, les douches et tout le nécessaire pour un vrai terrain de sport ». Le club sera pour lui et sa famille un gouffre financier.

Le Racing progresse dans les classements d’année en année et se déplace dans toute l’Aquitaine.

Pendant plus de dix ans, ce sera une épopée formidable pour laquelle Léandre, entouré d’une équipe de bénévoles, donnera beaucoup.

Puis, certains joueurs partirent pour des clubs plus riches ou demandèrent à être rémunérés. Cette évolution déplut à Léandre qui démissionna.

M. Montagne récupéra alors son terrain aujourd’hui planté de vignes et le Racing Club fusionna avec le Stade Pessacais.

Le rallye des quartiers

Organisé en 1996 pour le 60ème anniversaire de la Fédération des quartiers, les représentants de chaque quartier, déguisés, ont participé à ce rallye touristique dans les rues de Pessac. Le quartier du Monteil avait à sa tête le Président de l’époque Jean Rico déguisé en curé et des adhérentes déguisées en nonne.

Le Carnaval

Dès 1988, le comité s’intéresse au carnaval en offrant une coupe. En 1997 la fédération des quartiers de Pessac reprend l’organisation du Carnaval et en 1998 le comité défile avec les enfants des écoles. Depuis 2005 le comité organise des ateliers créatifs avant le carnaval pour les enfants du quartier afin de préparer les costumes et les décorations. Enfin en 2010, pour la première fois depuis longtemps il crée son propre char sur lequel de nombreux enfants du quartier ont pu défiler en chantant. Le jury du carnaval a remis un prix spécial pour cette initiative lors d’une manifestation organisée à la salle du quartier en présence des enfants.

Fête de la musique et Musique dans les quartiers

Depuis 2003, à l’occasion de la fête de la musique le comité organise en début de soirée un apéritif concert à la salle du quartier en invitant un groupe musical. Les tribunes du stade au château Pape-Clément

Le carnaval des Nounous en 2007

Page 11: Brochure 80 ans

chapitre 1 - Le comité hier 9

Depuis 2009, la chorale du quartier « Les Cigales du Monteil » anime cette manifestation et se produit ensuite à la mairie avec d’autres chorales de la ville.

Repas de l’amitié

Ce repas est organisé tous les ans depuis 1991. Il est gratuit pour les plus de 65 ans. Mais il permet aussi aux plus jeunes de participer.

Les voyages

Les premiers voyages ont été organisés en 1985. A partir de 2005, une commission voyage a été créée au sein du comité. Son rôle : prospecter, préparer, réserver et organiser 5 voyages par an (dont un sur 2 jours). Au fil des années cela a permis aux adhérents de visiter : le Périgord, Andorre, le Pays Basque, les Landes, la cité de Carcassonne et bien d’autres destinations.

Depuis 2008 en fin d’année une soirée est organisée avec la projection de toutes les photos prises durant les voyages de l’année.

Les vides greniers

En 1991 on a organisé une « brocante », mais c’est en 2003 que la tradition des vides greniers fut instaurée au sein du comité, d’abord pour la fête en septembre, puis à deux occasions (printemps et septembre). En 2003 il y avait 35 emplacements, en 2010 le dernier vide grenier en comptait plus de 195.

Autres activités

• Lotos

• Grillades et repas champêtres

• Galette des rois

• Sorties culturelles

Le comité a eu également un rôle social en aidant les habitants les plus défavorisés. Pendant plusieurs années il procéda à la distribution de bons de charbon et de fuel (12 tonnes de charbon et 18 000 litres de fuel en 1972), il participa financièrement en aidant les familles nécessiteuses pour envoyer les enfants en classe de neige ou pour l’achat de fournitures scolaires. En 1998 il aida financièrement une famille du quartier dans ses recherches pour retrouver leur fils disparu dans les Pyrénées. Bien avant la création de la médiathèque municipale, le comité avait même créé en son sein une bibliothèque.

le comité d’hier à aujourd’hui

Biathlon 1991

Repas de l’amitié 2005

Musique dans les quartiers 1994

Fête du Monteil 1994

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chapitre 2 - Historique

ans

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D es romains à la guerre de 100 ans

Les Romains n’ont guère laissé dans la ville que le souvenir très vague d’un certain

« Peccus » ou « Pessus », qui aurait donné son nom à Pessac. D’autre part, une villa gallo-romaine aurait été située à Pessac près de l’actuelle église. Le nom de Pessac n’apparut dans les textes qu’au XIIème siècle. C’était une paroisse qui dépendait alternativement du Comté d’Ornon (Gradignan) ou du seigneur de Veyrines (Mérignac). Au XIIIème siècle la noble et riche famille De Goth (seigneur de Villandraut et Uzeste), a acquis une immense propriété à Pessac, composée de bois, de prés, et surtout de vignes, qui s’étire de la forêt de Magonty au chemin de Mérignac, et de la seigneurie de Veyrines à l’actuelle route d’Arcachon. En 1299, nommé archevêque de Bordeaux, le cadet Bertrand reçoit de la part de son frère ce domaine Pessacais et un manoir (au lieu-dit Forestier). Il se passionne pour ce vignoble qui lui permet de renflouer rapidement les caisses de l’archevêché, il décide de la date des vendanges et surveille la qualité du chêne des tonneaux. Élu pape en 1305 grâce à Philippe Le Bel, sous le nom de Clément V, il installe la papauté en Avignon et meurt en 1314, tout comme le roi de France, « peut-être les premières victimes de la malédiction jetée sur eux par le grand maître des Templiers ». Depuis fort longtemps, la place du Monteil a constitué un carrefour important dans l’histoire locale. Sur le plan économique, au Moyen Age, elle était située sur le chemin de bouviers reliant le Bassin d’Arcachon à Bordeaux, par lequel transitaient notamment les produits du bois et de la mer. Les marchands de poissons faisaient un crochet pour livrer le bourg de Pessac (qui à cette époque se trouvait à l’emplacement actuel du quartier du Poujeau) avant de reprendre leur route à la hauteur des Échoppes, d’où l’origine de la rue des Poissonniers. Il n’existait rien de l’actuel centre ville, à part l’église Saint-Martin édifiée au XIème siècle et son minuscule cimetière adossé, entourés de vignes à perte de vue.

Le nom du Monteil est mentionné par écrit, pour la première fois en 1466, juste après la fin de la guerre de Cent Ans. Pessac comptait 50 à 60 familles (350 habitants), à cette époque Bordeaux en comptait 30 000). Au Monteil il y avait moins de 10 familles. L’origine du mot Monteil n’est pas certaine, mais elle pourrait provenir d’un monticule sur lequel il y avait un moulin à vent pour moudre le blé des terres de culture appartenant à l’abbaye St Seurin.

La Fronde et le massacre des Pessacais

Les 20 années précédant la Fronde, des milliers de « croquants », surtout des vignerons, mérignacais et pessacais, ont vu leurs soulèvements durement réprimés par les troupes du Duc d’Epernon, l’impitoyable gouverneur de Guyenne. Les derniers révoltés, tentant de leur échapper, se sont réfugiés dans le prieuré de Cayac, avant d’être massacrés jusqu’au dernier. De décembre 1649 à janvier 1650, pendant la guerre de la Fronde, Pessac fut pillé et brûlé. Les hommes, les femmes et les enfants qui n’ont pu s’enfuir dans les bois furent tués par la cavalerie allemande du Sieur Bonnet. Le château du XVème siècle et le village furent brûlés.

La Reconstruction

C’est entre le XVIIème et le XVIIIème siècle que le château du Pape-Clément fut reconstruit sur ses ruines, ainsi que les villages de Madran et du Monteil en dur. Tirant parti d’un dispositif royal de 1761, favorisant le défrichement des terres libres du Royaume pour éviter « la disette du grain », car les greniers du Royaume étaient vides et le peuple grondait, la famille Laffon

Clément V

Carte Monteil Belleyme

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XIXème siècle

Excepté la marche à pied, jusqu’en 1841, seule la force animale permettait de se rendre à Bordeaux ou vers le Bassin. Cette année là fut capitale, avec l’inauguration de la septième ligne ferroviaire créée en France, allant de Bordeaux à La Teste, et desservant Pessac. Le Monteil aura désormais son passage à niveau et une gare facilement accessible à pied, à travers champs. En 1846 il y a 50 maisons au Monteil et autant à Madran (370 habitants pour 1780 sur tout Pessac). Le Pessac actuel est né entre 1852 et 1863 avec la création de la Place de la République et du cimetière qui bordait l’église St Martin. En 1896 fut inaugurée la ligne de Tramways électriques allant de Bordeaux à Pessac, prolongée jusqu’à l’Alouette en 1898. Plus rapides et plus confortables, les trams remplacent avantageusement les omnibus à chevaux. Ces commodités de circulation avaient surtout grand succès le dimanche, faisant de Pessac un lieu de détente pour la jeunesse bordelaise qui venait y danser.

A la fin du 19ème siècle de nombreux châteaux furent construits, le château Pape-Clément actuel en 1861, mais aussi à Madran, au Bourgailh, le Pape-Léon (1880). La plupart de ces châteaux sont des domaines viticoles, faisant de Pessac un haut lieu de production avec 54 vignobles. Les hameaux Monteil, Madran, Le Poujeau sont des villages de vignerons.

Pessac et le Monteil à travers les siècles

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de Ladebat acheta des terres autour du Peugue (Domaine de Bellevue) et fit construire une Ferme expérimentale, pas seulement pour les grains mais aussi pour élever des vers à soie nourris aux feuilles de mûriers. En 1775 un moulin à eau à trois arches fut bâti sur le Peugue à l’emplacement d’un vieux moulin en bois. En 1869-70 des croix de mission furent installées dont une au Monteil et une autre à Madran sur des bornes féodales. A cette époque Pessac comptait 550 habitants répartis sur 11 villages ou hameaux.

Moulin de la ferme

Ferme expérimentale

Château Pape-Clément

Passage à niveau

chapitre 2 - Historique

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chapitre 2 - Historique

ans

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Les temps modernes

C’est en 1916 que furent construites les Aciéries et Fonderies de Pessac, elles fournissaient les usines d’armement de la première guerre mondiale. L’usine fut rachetée, et réorganisée par Joseph SARTHOULET qui créera en 1923 la SA des Aciéries de Bordeaux, laquelle travaillera en grande partie pour les constructions navales, ainsi que pour les entreprises de Travaux publics. Pessac devint un lieu de plaisance pour les Bordelais qui firent construire des chalets de vacances. Le Monteil devint un lieu de rendez vous des dimanches en particulier « l’hôtel Aciéries » de M. BOIVIN : avec bar, dancing plein air, salle de danses. Il connut ses fêtes foraines début septembre avec l’élection d’une Miss Monteil sans oublier les concours de belote et jeux de quilles. Henry Frugès industriel Bordelais fit construire par Le Corbusier une cinquantaine de maisons le long de la voie ferrée ; cette cité ouvrière fut inaugurée en 1926. De riches Bordelais se firent construire de belles résidences secondaires sur Pessac (quartier le Casino) et la population de Pessac augmenta rapidement. (5000 en 1910, 10000 en 1930, 20000 en 1960 et 50000 en 1980). A partir des années 50, au Monteil, petit à petit les vignes et les châteaux

vont laisser la place aux lotissements : Le Monteil, les trois Cités Pape-Clément et la Clairière aux Pins (à partir de 1955), Le Haut Monteil (1959), la Cité Canadienne (1963 à 67), la Ferme Expérimentale (1965), le village de Madran (1968), Monbalon I (1972-74) et bien d’autres depuis. De 1957 à 1987 trois écoles (Monteil, J Cartier et Pape-Clément) et un lycée furent construits sur le quartier, ainsi que le Stade Nautique, la salle omnisports Roger Vincent et plus récemment le Galet. La construction de la rocade suscita bien des discussions. Sur la rive gauche, elle a été commencée en 1972 et achevée en 1983.

Carte du cadastre 1813

Le tram à l’Alouette

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chapitre 2 - Historique 13

les sites historiques

L e château Pape Clément

A l’origine du nom, il y a le Pape Clément V né en 1264. C’est à cet illustre propriétaire que le

château du pape Clément doit son nom. Bertrand de Goth devient évêque de Comminges dans les Pyrénées, puis archevêque de Bordeaux en 1299. A cette occasion, son frère lui offre une petite propriété de 4 hectares, appelée vignoble de la Mothe. Pris de passion pour la vigne, il fait prospérer son domaine avec des méthodes très recherchées pour l’époque et s’implique dans la gestion, l’entretien et l’organisation. Il fait construire une résidence sur ses terres, celle-ci sera détruite par ordre d’Edouard III, roi d’Angleterre, en 1328.

En 1305, il est élu pape et prend alors le nom Clément V. Il fait connaître les vins pessacais appelé aussi le vin Clémentin.

En 1309, ses trop lourdes charges l’obligent à se dessaisir de sa propriété de Pessac, au profit de l’archevêque de Bordeaux. Celui-ci la transmet à ses successeurs et ceci jusqu’à la révolution française, sous le nom « des vignes du pape Clément ».

En 1337, le château est restauré, et brûle. Il est reconstruit au XVème siècle. En 1650, pendant la guerre de la fronde, le château fut de nouveau brûlé. A la fin du XVIIIème siècle, l’église est dépossédée de la propriété du pape Clément qui tombe dans le domaine public. Plusieurs propriétaires se succèdent alors, luttant contre divers fléaux : l’oïdium, le mildiou, puis le phylloxera. L’un d’eux, Jean Baptiste Clerc, négociant à Bordeaux, l’acquiert en 1858. Excellent régisseur, il contribue à asseoir la renommée des vins du Château Pape Clément dont la qualité est saluée à l’exposition universelle de 1878. C’est aussi lui qui édifie le château actuel, en 1861 sur les anciennes fondations de la maison Sainte Marie datant du XVème siècle, remodelé ensuite par les héritiers du propriétaire suivant, Monsieur Cinto. Le vignoble est détruit par un orage de grêle le 8 juin 1937.

Deux ans plus tard, Paul Montagne, propriétaire à Madran et futur maire de Pessac rachète le domaine et le remet en état, ses efforts permettent au vignoble de retrouver son rang. A sa mort le château est transmis à son descendant : Leo Montagne. Il faudra 20 ans pour reconstituer le vignoble. Le vin du château Pape Clément est classé Grand Cru des Graves en 1959.

Aujourd’hui, le vignoble du Pape Clément est la propriété de Bernard Magrez, depuis 1975. Le domaine

se compose de 30 hectares de vignes rouges (60% cabernet sauvignon, 40% de merlot) et 2,5 hectares de vignes blanches (45% de sauvignon,45% de sémillon et 10% de muscadelle).

Le château du Pape Clément est l’un des plus anciens domaines des grands crus de Bordeaux, il peut s’enorgueillir d’avoir produit du vin de qualité depuis plus de sept siècles. Il appartient à l’appellation d’origine contrôlée Pessac Léognan.

La ferme expérimentale et son moulin de la ferme « dit de Noès »

En 1769 Jacques-Alexandre Laffon de Ladebat (1719 - 1797), armateur à Bordeaux, décide de diversifier ses investissements en achetant des terres à cheval sur les paroisses de Pessac et Mérignac. Il tire alors parti d’un dispositif royal encourageant l’appropriation des terres libres du royaume pour étendre les surfaces cultivables afin de produire plus de blé. La propriété sera progressivement étendue par des achats successifs de terres contigües formant finalement le « Domaine de Bellevue ». Il fallait surtout « donner l’exemple » pour que d’autres investisseurs se lancent aussi dans le défrichement des landes et la culture du blé suivant l’incitation royale.

Le fils aîné, André-Daniel (1746 – 1829), va s’occuper des constructions, de l’achat du matériel, des plantations et de la gestion de l’exploitation. Cette ferme produit des céréales et on y élève aussi des vers à soie nourris grâce à une plantation de mûriers. La ferme comprend alors une maison de maître, des logements pour les valets, des bâtiments d’exploitation avec une magnanerie, un moulin à vent et, sur la rivière Peugue qui traverse le domaine, un vivier et un moulin à eau. Ce moulin monumental, dit « de Noès » aujourd’hui, a été construit en dur dès 1775 sur l’emplacement d’un moulin plus ancien en bois, comme il en existait d’autres sur le Peugue. Répertorié au patrimoine des

Le château Pape Clément

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ans

14 chapitre 2 - Historique

monuments historiques, ce moulin à trois arches est particulièrement remarquable par sa façade amont : une haute niche à voûte en « cul de four » avec des moulures et une agrafe à volutes, un fronton à décor avec une conque et des plantes aquatiques, et deux grands panneaux de moulures en façade

figurant de l’eau ruisselante. C’est aujourd’hui le seul vestige de tous les bâtiments de la ferme. Cette « Ferme expérimentale » va avoir une très courte et hasardeuse existence, de 1823 à 1827. En difficulté dès ses débuts, elle n’a que très peu et mal fonctionné. Ensuite la propriété sera vendue en parcelles, les bâtiments de ferme détruits en 1970. Aujourd’hui, reste le seul témoin du passé heureusement restauré par la Mairie de Pessac : le Moulin à eau de la ferme expérimentale.

La cité Frugès (Quartier moderne de Frugès)

La construction de cette cité de 1924 à 1926 est le fruit de la rencontre de deux personnalités : celle d’un industriel sucrier, Henry Frugès, et celle d’un architecte urbaniste audacieux, Le Corbusier. Frugès, curieux de toutes les innovations artistiques et architecturales du moment, souhaitait créer des logements populaires sur « une vaste prairie entourée de bois de pins, pour y édifier une cité-jardin ». Le Corbusier, muni d’un esprit d’avant-garde, avait déjà abordé les problèmes liés à l’urbanisme, l’habitat collectif et les maisons standardisées.

La Cité Frugès-Le Corbusier est née de leurs échanges, et particulièrement de la réflexion de l’architecte, qui adopta des principes strictement fonctionnels et des formes géométriques simples et dépouillées. Ce vaste projet n’a pourtant vu se réaliser que 51 logements sur 136, répartis en 6 modèles communément appelés : « zigzag », « quinconce », « jumelle », « gratte-ciel », « arcade » et « isolée ».

Le moulin de la ferme

La Cité Frugès

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15chapitre 2 - Historique

La Ville de Pessac a acquis une maison « gratte-ciel » : ouverte à la visite et lieu de diverses expositions tout au long de l’année.

Le château Pape Léon

Vers 1880, Monsieur Mondet (1834/1919), architecte et propriétaire, entre la place du Monteil et le château Pape Clément, fit bâtir un château dans le même style que son célèbre voisin le Pape Clément qu’il n’hésita pas à appeler « Château Pape Léon ». Ce facétieux, ami des arts, agit sans doute par référence à Léon XIII, pape de l’époque, progressiste et pro-républicain, connu pour sa fameuse encyclique dans laquelle il condamna la misère engendrée par le libéralisme industriel. Il fut surnommé le « Pape des ouvriers ».

Les croix de Mission

Après la tourmente révolutionnaire, il fallut, pour l’Église, restaurer la pratique religieuse. Très tôt, dans les diocèses, on recourut à des missionnaires, corps particulier de prêtres soigneusement choisis, dont la tâche était d’aller dans les paroisses, afin de prêcher à nouveau l’Évangile. Une mission se compose de plusieurs éléments : les cérémonies qui attirent et séduisent, les gloses et sermons qui éclairent les consciences, enfin, les confessions. Les missions se terminaient ordinairement par l’érection d’une croix. C’est en 1817 que Mgr D’Aviau a organisé la grande mission de Bordeaux et du diocèse. Après et surtout dans la seconde moitié du 19ème siècle, les missions ont été assez fréquentes et l’occasion, souvent, d’ériger une croix. La borne porte en général une inscription commémorative et la date de la mission. Deux croix furent érigées au Monteil en 1869-70, la première Place Jean Mette (toujours en place), la

deuxième était au carrefour des avenues P Montagne et Du Pont de l’Orient. Elle se situe actuellement en face des chais du Château Pape Clément.

La borne portait un « L » face à la terre de l’Estonac et de l’autre côté, un croissant de lune qui représentait le port de Bordeaux sur les armoiries.

les sites historiques

Le château Pape Léon

Croix de mission du Monteil

Croix de mission de Madran

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ans

16 chapitre 2 - Historique

Clément V (1364-1314)

Clément V « Le Pape maudit ? », « Pape Clément ! Chevalier Guillaume de Nogaret !

Roi Philippe ! Avant un an, je vous cite à comparaître au tribunal de Dieu pour y recevoir votre juste châtiment ! Ces mots auraient été prononcés par Jacques de Molay, grand-maître de l’Ordre des Templiers, lors de son supplice sur le bûcher. Coïncidence ou présage, la malédiction du grand-maître allait s’avérer exacte : Clément V décède en avril 1314, Philippe le Bel meurt en novembre, ses trois fils mourront dans les douze années à venir, sans laisser de descendance mâle, mettant fin à la lignée des Capétiens directs.

Sa jeunesse

Avant de devenir Clément V, Bertrand de Goth naquit vers 1264 à Villandraut. Après des études à Agen et Orléans, il s’arrange pour être emmené comme secrétaire par une mission de notables bordelais envoyés auprès du roi d’Angleterre avec pour but, réussi, de se faire connaître par le souverain anglais, qui ne manque pas de remarquer les compétences juridiques de ce jeune homme fort intelligent. Départ à Bologne, à 20 ans, pour se parfaire en droit romain. Puis études à Rome. Au passage le jeune Bertrand se fait des relations dans la Cour pontificale, réussit même à être présenté au pape qui le remarque et lui accorde sa bienveillance. Dès son retour à Bordeaux, Bertrand de Goth réalise une ascension fulgurante. Il a 25 ans lors de sa nomination comme évêque de Comminges. En 1299 le pape le nomme archevêque de Bordeaux. Bertrand de Goth a 29 ans. A cette occasion, son frère Breaud lui offre une petite propriété dans la paroisse de Pessac, appelée vignoble de la Mothe. Pris de passion pour la vigne, il fait prospérer son domaine et fait construire une résidence sur ses terres, celle-ci sera détruite en 1328.

Son élection

La mort de Benoît XI, en juillet 1304, fit ouvrir le conclave de Pérouse et laissa éclater les dissensions du Sacré Collège. Les discussions s’éternisèrent pendant onze mois de vacance papale. Sous la pression du roi de France, les cardinaux choisirent un pontife hors de leur rang. Ils désignèrent Bertrand de Goth, l’archevêque de Bordeaux. Le nouveau pape régna sous le nom de Clément V.

Son refus de rejoindre Rome

Après sa nouvelle nomination il rejoint Bordeaux. Il trouva une ville en liesse lors de son arrivée en juillet 1305. Il fut couronné à Lyon en l’église Saint-Just, le 14 novembre 1305. En mai 1306, il était de retour à Bordeaux. Auparavant, il avait rencontré Philippe le Bel. Après une maladie assez grave, il alla se reposer à Pessac, dans son manoir. Il était constitué d’une demeure et de terres, dont la part agricole produisait déjà du vin. Par la suite ce domaine échut à l’archevêché de Bordeaux. De nos jours la terre existe toujours, et le manoir médiéval a été refait au XIXe siècle. Il s’appelle Château Pape-Clément et l’essentiel de la terre est planté de vignes. Clément V passa Noël à Villandraut. Au début de l’année 1307, il reprit la route pour se rendre à Poitiers pour y rencontrer Philippe le Bel. Peut-être y parla-t-on des Templiers ?… En 1308, Clément V est de retour en Bazadais, le Roi de France venant de conclure la paix avec le Roi d’Angleterre, cédant aux instances de Clément V, pardonne aux Bordelais qui avaient « choisi » le camp anglais. Puis, il reprit la route vers Avignon et fit une longue halte à Villandraut dans son château qui était en construction.

Le sacre de Clément V

Clément V

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les personnalités du Monteil

17chapitre 2 - Historique

Son règne

L’Italie étant en proie à une grande insécurité, il installa la papauté dans le Comtat Venaissin. Il fut ainsi le premier Pape d’Avignon. Il fut également le Pape de l’affaire des Templiers. Le Roi de France, Philippe le Bel, monarque puissant, lorgnait depuis longtemps la richesse de l’ordre du Temple. Malgré les pressions du roi, l’affaire traîna en longueur. Le 13 avril 1312, en séance plénière, en présence du Roi, il promulgua la bulle « vox in coelo » qui supprimait l’ordre du Temple. Un mois plus tard, le Pape décréta la dévotion des biens du Temple à l’ordre de l’Hôpital Saint-Jean de Jérusalem. Le pape Clément fit preuve de népotisme lors de sa première nomination de cardinaux, en nommant cinq personnes de son entourage sur les dix cardinaux nommés, mais cette pratique était assez courante à l’époque dans l’aristocratie et les hautes sphères du pouvoir. Avec sa puissante famille, il fut, en Aquitaine, un grand bâtisseur, faisant ériger 12 « châteaux clémentins » et maints édifices religieux, dont la collégiale d’Uzeste.

Sa mort

En 1314 sans doute atteint d’un cancer des intestins, rongé par la maladie, il quitta sa retraite de Monteux, avec l’espoir de rejoindre Villandraut, le fief de sa famille près de Langon. Il meurt en route à Roquemaure, sa dépouille fut ramenée à Carpentras.

Son transfert en Aquitaine

Le 1er mai 1314, le Sacré Collège arriva à Carpentras pour élire un nouveau pape. Les luttes de tendances entre Italiens, Gascons et Français furent telles que deux longs mois passèrent sans qu’un accord fût possible pour trouver un successeur à Clément V. À la fin du mois d’août 1316, ses restes furent transférés à Uzeste, dans la collégiale comme il en avait exprimé le souhait. Un peu plus de deux siècles plus tard, en 1577, les Huguenots de Marmande vinrent le profaner et, pour partie, le détruire. Ils brûlèrent les restes de Clément V dans ses habits pontificaux et mutilèrent le visage du gisant. Aujourd’hui, dans la Collégiale, son tombeau a été relevé, et on peut encore lire l’épitaphe : « ici repose d’heureuse mémoire le seigneur Pape Clément V, fondateur des églises d’Uzeste et de Villandraut… »

Jacques-Alexandre Laffon de Ladebat

Jacques Alexandre (1719/1797) est l’un des constructeurs de navires et négociants des plus importants du port de Bordeaux vers la fin du 18ème siècle. Homme dynamique à l’esprit d’entreprise, il va donner de grands développements aux affaires familiales. En 1755 il commence à investir dans l’armement naval pour l’approvisionnement en vivres des colonies et, à partir de 1764, dans la traite négrière. Pendant la Guerre de Sept Ans (1756 – 1763) et plus tard pendant la Guerre d’Indépendance américaine il montera aussi plusieurs armements en course de navires corsaires. Enfin non content de développer ses affaires d’armement naval et de négoce de vin il va créer une exploitation sucrière à Saint-Domingue et se lancer en 1769 dans l’assainissement, le défrichement et la mise en culture des landes de Bordeaux en achetant plusieurs centaines d’hectares à cheval sur Pessac et Mérignac. Il y fait construire une ferme modèle dite « Bellevue » qui va produire des céréales et de la farine, mais aussi du vin et du bois de pin. A la ferme on élevait aussi des vers à soie et formait des valets de ferme. Toutes ces activités économiques lui valent des lettres de noblesse en 1773 malgré sa communion protestante. Ses armoiries vont symboliser ses domaines de réussite : « D’azur à une fontaine d’argent jaillissante surmontée d’un soleil d’or et accompagnée de deux ancres aussi d’argent » en énonçant la devise : « Soyez utile ».Jacques-Alexandre Laffon de Ladebat s’éteindra le 18 novembre 1797.

André Daniel Laffon de Ladebat (1746/1829)

Jusqu’en 1789 André-Daniel Laffon de Ladebat va s’occuper de la création et de la gestion de la ferme expérimentale à Pessac, tout en participant à diffé-rentes académies bordelaises. En mai 1789, il est désigné par le Tiers état, bien que noble, aux États généraux ; comme il refuse de se démettre pour représenter la noblesse de son département, son élection est invalidée. Malgré cela en tant que « Commissaire-député par les citoyens de la Guyenne », le 13 août 1789 il dédie à l’Assemblée Nationale son Discours sur la nécessité et les moyens de détruire l’esclavage dans les colonies et soumet son projet de « Déclaration des droits de l’homme », en 58 articles, précédé d’un avertissement dans lequel il déclare : « J’ai essayé de tracer ces principes sacrés d’après ma conscience seule ». Il retourne à Bordeaux après les Journées des

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ans

18 chapitre 2 - Historique

5 et 6 octobre. Il est élu député de ce département à l’Assemblée législative. Le 20 juin 1792, lors de la prise des Tuileries, il prend la défense du roi et de sa famille, ce qui lui vaudra d’être arrêté et emprisonné aux Carmes en décembre suivant. Relâché dès le début de la Convention, il est de nouveau emprisonné sous la Terreur ; il échappe de justesse au tribunal révolutionnaire car on a besoin de son crédit pour assurer le financement des subsistances.

Il est président du Conseil des Anciens au moment du coup d’état du 4 septembre 1797. Il est alors expulsé et déporté en Guyane avec plusieurs députés modérés, dirigeants, journalistes et quelques prêtres réfractaires. Comme Barbé-Marbois, par crainte de représailles sur sa famille, il ne tente pas de s’évader. Il ne revient en France que lorsque Bonaparte prend le pouvoir en tant que 1er Consul le 24 janvier 1800.

Après son retour et après avoir mené à bien la liquidation de la Banque Territoriale pour le compte du gouvernement, il s’éloigne du monde politique et s’engage dans le développement de plusieurs sociétés d’œuvres sociales protestantes.

On lui doit ses Mémoires, publiées sous le titre de Journal de ma déportation, mais qui ne paraîtront qu’en 1912 avec une préface de Frédéric Masson. André Daniel Laffon de Ladebat est décédé à Paris le 14 novembre 1829.

Henry Frugès

Henry Frugès, né en 1879, possédait avec son père, une raffinerie de sucre située quai Ste Croix à Bordeaux, ainsi qu’une fabrique de caisses pour le sucre, à Lège. L’entreprise et la marque furent rachetées en 1930 par Beghin Say, mais on trouvait encore la marque « sucre Frugès » dans les grandes surfaces de Bordeaux jusque dans les années 80.

Débordant d’activité, artiste lui-même, il se définissait comme « chercheur, artiste multivalent, architecte sans diplôme, peintre (de la fresque à la miniature sur ivoire), sculpteur, pianiste et compositeur, écrivain, critique d’art, historien… ».

De 1913 à 1924, ce touche à tout avait totalement remodelé un hôtel particulier à Bordeaux avec l’aide d’architectes et d’artistes reconnus comme le verrier Daum. Il voulait en faire un petit musée des arts et des techniques. Cet immeuble situé près de la basilique St Seurin est classé monument historique depuis 1992.

Pour lui, comme pour Le Corbusier, la fin de la guerre14/18 marquait le début d’une ère nouvelle dans le domaine de l’architecture et du logement. Vers 1920, à la suite de la lecture d’un article de Le Corbusier, encore inconnu, il prit contact avec l’architecte et lui confia la conception de quelques maisons près de son usine de Lège pour y loger ses ouvriers.

Fort de cette première expérience, Henry Frugès esprit généreux et « désireux de contribuer au devoir national d’aide à ses compatriotes sans abri » demanda à Le Corbusier la réalisation à Pessac d’une cité jardin de 150 à 200 villas. Il s’agissait de proposer de vendre aux « gens ordinaires » des logements peu coûteux, modernes, lumineux, équipés de chauffage central, salle d’eau et WC à l’intérieur. « Je vous autorise à réaliser dans la pratique vos théories (…) Pessac doit être un laboratoire ». Seule une cinquantaine de maisons furent construites. Elles coutèrent 4 fois le prix prévu, leur aspect choqua les bordelais. Henry Frugès y perdit une partie de sa fortune et fit une dépression.

André-Daniel Laffon

Henry Frugès

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les personnalités du Monteil

19chapitre 2 - Historique

Charles-Edouard Jeanneret-Gris dit Le Corbusier

Architecte, urbaniste, designer, peintre et écrivain, Charles-Edouard Jeanneret-Gris dit Le Corbusier, (Né en 1887, décédé en 1965), étudie d’abord l’art avant de voyager en Europe.

En 1918, il fonde le purisme, critique du cubisme et retour au dessin rigoureux de l’objet. Ses premières constructions de villas (1922-1929) et des quartiers modernes Frugès à Pessac l’amènent à formuler les « cinq points » d’une architecture nouvelle : pilotis, toit-jardin, plan libre, fenêtre en longueur et façade libre.

Dès 1945, pour résoudre les problèmes de la densification des villes, il préconise l’habitat en hauteur dans la verdure comme « unité d’habitation » (Marseille, 1945 ; Nantes-Rezé, 1952).

Il applique les théories du Modulor en réalisant des constructions dont la forte expressivité plastique est jointe à l’usage du béton (chapelle de Ronchamp ; le Capitole à Chandigarh en Inde). Chef de file du mouvement moderne, il laisse à la postérité de nombreux écrits.

Antonin Antoune

Il était propriétaire terrien à Madran. Il a été adjoint au maire de Pessac en 1896, il a aussi inauguré la ligne du tramway de Pessac.

Cyprien Bourgailh

C’était un propriétaire viticole, il possédait un château « le château du haut Bourgailh » il a été premier adjoint au maire de Pessac en 1831 et maire de Pessac du 1er Juillet 1838 au 19 juillet 1846.

Rene Vrinat

René Vrinat (1896 /1938) était l’ingénieur du chantier de la construction des maisons Le Corbusier à Pessac. Il travaillait pour la société summer qui a pris la suite de monsieur Frugès. Il a reçu la médaille du mérite social. Il habitait 4 rue des arcades à Pessac.

Joseph Sarthoulet - 1898/1988

Ouvrier dés l’âge de 14 ans, il crée rapidement son propre atelier et devient un entrepreneur dans les domaines de la métallurgie et de l’imprimerie. Il devient propriétaire des fonderies et aciéries de Pessac en 1923. Cette usine travaillait pour des entreprises de travaux publics et des constructions navales.

Patron fortement inspiré par ses engagements dans le mouvement social catholique, il participe activement à la mise en pratique des réflexions et propositions alors incarnées par Marc Sangnier qui donnera naissance aux mouvements de la JOC JAC JEC. Ces mouvements seront le creuset de formation de nombreux syndicalistes. Résistant authentique Joseph Sarthoulet est nommé en 1945 membre du Comité d’épuration économique à la Libération. Jusqu’à ses derniers jours il s’intéressera activement aux associations caritatives et au sort des plus démunis.

Paul Montagne

Paul Joseph, précédemment connu sous le nom de Montagne et Béziat, ingénieur agronome bordelais, maire de Pessac du 04/04/1941 au 26/06/1943 est un propriétaire du vignoble de Madran.

En 1939, il achète le domaine du Pape Clément qui devait être loti, il va préserver l’essentiel du domaine et reconstituer l’encépagement. Il a mis 20 ans pour avoir du bon vin. Il a aussi présidé la nomination de la 46ème rosière (Eliane Hosteins) en 1942.

Léandre Perez

Léandre Perez, fils d’émigrés espagnols ouvrit un salon de coiffure au bourg de Pessac en 1942. Passionné de football il joua au club de Pessac et comme amateur aux Girondins. En 1951, il créa son propre club de football au Monteil dont il était

l’entraîneur et dirigeant (voir page 8). A la fin de sa vie, victime de la maladie d’Alzheimer, il reconnaissait sa chambre d’hôpital car il avait collé un ballon de football sur la porte. Il est décédé en septembre 2006.

Le Corbusier

Léandre Perez

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ans

20 chapitre 2 - Historique

JER

JER, pour Jean Étienne Rousseau, né le 1er septembre 1921. A commencé une carrière de dessinateur humoriste avec la naissance de SUD-OUEST DIMANCHE, au début des années 50. A du s’interrompre pour mener à bien son autre carrière alimentaire à la municipalité pessacaise. Le jour de sa retraite, il y a 28 ans, a repris illico ses crayons et ne les a plus jamais lâchés pour les affûter dans tous les salons nationaux et internationaux de dessin d’humour. Il a traité d’égal à égal avec les plus célèbres Faizant, Gus, Mose, Iturria etc…

Jean-Jacques Benoît (Maire de Pessac)

Le 10 mars 2008, Jean-Jacques Benoît succède à Pierre Auger à la tête de la Ville de Pessac. Originaire de Soustons dans les Landes, il montre un profond attachement à ses racines. Dans les années 1960, il passe ses premières années scolaires au lycée Montaigne à Bordeaux, avant de suivre des études de lettres, pendant lesquelles il s’impliquera au sein du syndicat étudiant UNEF.

A son arrivée à Pessac, il y a plus de 30 ans, il tombe sous le charme de cette ville et décide d’y vivre. Devenu instituteur, il fonde une famille et a deux enfants.

Il décide de s’engager aux côtés d’Alain Rousset au début des années 1980. Il devient conseiller municipal et conseiller communautaire en 1989 et s’occupe des questions de jeunesse et des centres de loisirs. En 1995, il est adjoint délégué à l’emploi et au logement. Il crée, avec d’autres élus, l’association régionale des Missions Locales d’Aquitaine. En 1998, il remporte les élections cantonales du canton de Pessac 2, canton sur lequel il a été réélu au 1er tour en 2001, puis le dimanche 9 mars 2008. Il est également Vice-

Président de la Communauté Urbaine de Bordeaux, chargé de l’AggloCampus.

Les Rosières du Monteil

Les quatre rosières du Monteil :

Marguerite LESPAGNE en 1897 fut la 1ère Rosière

Danièle GARDERE en 1972 fut la 76ème Rosière

Jocelyne FARGEOT en 1985 fut la 89ème rosière

Muriel JACQUES en 1987 fut 91ème Rosière

C’est à saint Médard, évêque de Noyon et seigneur de Salency, qu’on doit l’institution des rosières. Ce prélat, qui jouit d’une grande considération auprès des rois Chilpéric 1er et Clotaire 1er, avait attribué, chaque année, vingt-cinq livres et une couronne de roses à la plus vertueuse des filles de sa terre de Salency (Picardie) d’où il était originaire. C’est en 525 que saint Médard célébra la première rosière de Salency, en la personne de sa sœur.

Le 2 juin 1946, Pessac fêtait, en la personne de mademoiselle Camille Largeteau, le cinquantenaire des fêtes de la Rosière. Est-ce à dire que l’institution des rosières dans notre localité ne remonte qu’à 1896 ? Ce serait une erreur de le croire. Sans doute, depuis un peu plus d’un demi-siècle seulement, on couronne régulièrement à Pessac des rosières, auxquelles on remet en grande solennité le prix Jaubert.

Jean Etienne Rousseau Jean-Jacques Benoît

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21chapitre 2 - Historique

les personnalités du Monteil

Toutefois, antérieurement à la Révolution, des manifestations analogues se déroulaient dans notre commune, renommée déjà par ses vins et aussi par ses fraises.

Grâce au geste d’un philanthrope, monsieur Jaubert, l’institution des rosières fut rétablie à Pessac en 1896. En effet, monsieur Alexandre Jaubert, décédé à Pessac le 15 mai, avait laissé à la commune le tiers de ce qu’il possédait, à la charge de verser sur ce tiers une somme de 5 000 francs pour la veuve Cazaubon, et d’affecter le surplus à la création d’un prix de vertu comme à La Brède, en souvenir de la fille du testateur.

Pour être couronnée, dit le règlement, il faut que la jeune fille soit née dans la commune, qu’elle soit à l’âge nubile, et qu’elle ait mérité cet honneur par sa pureté de mœurs, sa piété filiale et son respect pour ses devoirs.

Aujourd’hui les intérêts du legs Jaubert étant devenus minimes, la dotation de la Rosière a été prise en charge par la ville.

La première jeune fille qui reçut le prix Jaubert fut Marguerite Lespagne, âgée de 21 ans, couturière du hameau de Madran. Le couronnement eut lieu le 13 juin 1897. Le prix était alors de 597,40 F... mais en louis d’or !

Puis furent élues rosières du Monteil, en 1972 Danièle Gardères 76ème, en 1985 Jocelyne Fargeot 89ème et en 1987 Muriel Jacques 91ème.

Nous avons pu rencontrer Muriel Jacques qui a bien voulu nous raconter sa merveilleuse aventure.

Elle avait 18 ans et préparait un BEP sanitaire et social, quand M. Trindel 1er adjoint à la mairie de Pessac lui a proposé de poser sa candidature pour l’élection de la 91ème rosière.

Une délégation de la mairie est venue lui annoncer son élection, à son domicile et on lui a donné le legs Jaubert.

Elle a eu Mme Beyt pour marraine. Le samedi, le mariage des fraises et du vin a été célébré avec l’association « les amis du vieux et beau Pessac ».

Dimanche, le défilé précédé d’une grande fête s’est déroulé en calèche avec les élus de la mairie. Muriel a reçu beaucoup de cadeaux de la part des élus, des commerçants et des associations de quartiers.

Durant l’année elle a été invitée à toutes les cérémonies officielles de Pessac et en a gardé un excellent souvenir.

Danièle Gardère en 1972 fut la 76ème Rosière

Jocelyne Fargeot en 1985 fut la 89ème rosière

Muriel Jacques en 1987 fut la 91ème Rosière (avec Jean Rico)

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ans

22 chapitre 2 - Historique

L a Place du Monteil

C’est le cœur historique et économique de notre quartier depuis le Moyen-âge. Elle fut

également le lieu des premières fêtes du Monteil. Maintenant sa vocation est à dominante commerciale avec une dizaine de commerces, un parking, et un très beau jardin réaménagé par la municipalité cette année.

La Rocade

L’autoroute française A630 permet le contournement de Bordeaux. Elle se situe dans le prolongement de l’autoroute A10. Elle est longue de 45km, ce qui en fait le périphérique le plus long de France. Le terme rocade a été préféré à celui de boulevard pour ne pas faire de confusion avec les boulevards, ceinturant le centre-ville de Bordeaux. Elle est à 2x2 voies sur la majeure partie de son tracé mais est en train d’être étendue à 2x3 voies notamment aux points « stratégiques » au niveau desquels le trafic est souvent saturé. La rocade rive gauche a été commencée en 1972 et achevée en 1983. Elle a été achevée dans son intégralité en 1993 avec la mise en service de la section en 2x3 voies comprise entre le pont François Mitterrand et la RD 936 en rive droite. Il n’y a aucun péage. La vitesse maximale est de 90km/h (depuis 2007 auparavant 110km/h) et de 80km/h pour les poids lourds.

Le lycée Pape Clément

Attendu depuis de nombreuses années, le lycée d’enseignement général et technologique de Pessac a pu accueillir à la rentrée de septembre 1986, près de 700 élèves. Les travaux ont débuté en février 1985 ; il fut entièrement livré comme prévu le 2 janvier 1987.

Financé par l’état et la Communauté Urbaine de Bordeaux (CUB), ce lycée, présenté comme le lycée de l’an 2000, fut inauguré le 9 juillet 1987 par le premier Ministre Jacques Chirac. Il se trouve à quelques mètres du château Pape Clément.. Préparant à tous les bacs généraux, à 3 baccalauréats technologiques (2 tertiaires - 1 industriel) mais aussi à l’Abitur depuis l’ouverture en 1992 de la Section Franco-allemande, il offre chaque année de forts bons crus. Cette réussite, les étudiants de BTS Électronique et ceux de BTS Technico-commercial (ouvert à la rentrée 2001) sont aussi très nombreux à la rencontrer après avoir reçu un enseignement ouvert sur les technologies nouvelles et enrichi de fructueux contacts avec des entreprises Pessacaises. Lieu de savoir, le Lycée est aussi lieu de vie et de convivialité pour la jeunesse qui le fréquente. Le projet éducatif est centré sur la qualité des relations et de la vie scolaire : suivi attentif des élèves, importance du dialogue, diversité des activités de culture dont le CDI est le centre incontournable, mais aussi sportive autour de l’AS et de loisirs dans le cadre du foyer, sans oublier l’ouverture sur le monde plus que jamais nécessaire : le lycée de Pessac entretient des relations d’amitié et d’échange avec plusieurs lycées européens. En 2004 une extension du lycée fut construite pour augmenter la capacité d’accueil et passer à plus de 1400 élèves.

Le lycée Pape Clément a l’ambition de préparer au mieux ses élèves aux réalités de demain. Pour y réussir, il a les atouts de sa jeunesse et de son dynamisme.

La Place du Monteil

La rocade Le lycée Pape Clément

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la construction du quartier

23chapitre 2 - Historique

Les écoles

L’école élémentaire du Bourgailh a été construite en 1955 pour les enfants des soldats américains qui résidaient au lieu dit le haut Bourgailh. En 1986, l’école fut rebaptisée « Ecole Jacques Cartier ». Les classes ont été refaites entre 1992 et 1998, puis modernisées et agrandies en l’an 2000. Un self a été mis en service en 1991.

L’école maternelle du Monteil a été construite en 1957. L’école maternelle du Pape Clément a été construite en 1975.

Le Stade nautique

Le Stade Nautique de Pessac a ouvert ses portes en septembre 1992. L’objectif de la municipalité était de réaliser un équipement moderne et ludique, répondant aux besoins d’une ville de près de 60 000 habitants. Sur un terrain d’un hectare et demi, au Monteil, sur le site d’anciennes aciéries, le Stade Nautique offre un double équipement aquatique : une partie intérieure ouverte toute l’année, une partie extérieure ouverte de mai à septembre. Un tel établissement répond à un large éventail de besoins sportifs, éducatifs, et de loisirs.

Les Salles Roger Vincent

Salle de sport polyvalente, elle se trouve rue de la Fon de Madran à Pessac. Elle a obtenu le permis de construire en 1987. Devant, se trouve une stèle avec la gravure d’un handballeur, mais qui est donc Roger Vincent ?

Il est né le 7 septembre 1930, il est professeur d’EPS et surtout un handballeur international. Il a joué à Sochaux dans un des plus grands clubs de l’époque.

Pour se rapprocher de ses Landes natales, il vient au club des Girondins de Bordeaux, qu’il fait progresser grâce à son expérience avec la double casquette de joueur-entraîneur pendant 10 ans jusqu’en 1970. Il termine sa carrière à l’âge de 40 ans.

Quand il arrive au SPUC, le club Pessacais évolue en régional. Roger Vincent façonne un club à son image « un grand club sur le terrain » afin d’allier sérieux et plaisir. Il répétait souvent « la passe est un cadeau », n’était-il pas le meilleur passeur du championnat ! Sous sa houlette, les garçons du SPUC grimpèrent en 1ère division en 1981.

Puis, suite à des ennuis de santé, il dut cesser ses fonctions d’entraîneur, il fut alors nommé président du club et mourut peu après. La salle Roger Vincent 2 a été inaugurée en septembre 2003, elle sert au Lycée Pape-Clément et à la pratique associative du hockey, du basket, du hand et à terme du badminton.

Le Galet

Dans le cadre de l’extension du lycée Pape Clément, le Conseil régional (maître d’œuvre de l’opération), a financé la construction d’une salle polyvalente de spectacles appelée « le Galet », d’une capacité d’accueil de 390 places dont 11 réservées aux personnes handicapées. Les travaux ont été réalisés dans une démarche de haute qualité environnementale, selon un procédé architectural original à base d’une structure textile. L’intérêt de cette méthode permet

L’école Jacques Cartier, l’école du Monteil et l’école Pape Clément

Le Stade nautique

La salle Roger Vincent

Le Galet

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ans

24 chapitre 2 - Historique

de réaliser rapidement de grands volumes, sans appui intermédiaire, sans poteau et sans poutre. Une modélisation informatique détermine l’enveloppe pour la fabrication du dôme textile, fabriqué en usine, puis fixé sur une assise en béton.

Afin d’optimiser l’utilisation de cette salle, la Région et la ville de Pessac, en accord avec le lycée Pape Clément, ont souhaité que cette structure présente aussi bien un usage d’amphithéâtre et de conférences qu’une configuration susceptible d’accueillir des représentations dans le cadre de la programmation culturelle de la ville.

Cette structure sera mise à la disposition de la commune de Pessac qui financera l’aménagement et l’équipement scénique pour l’organisation de spectacles vivants et deviendra ainsi un lieu référent de programmation artistique et culturelle. Alain Rousset, président du Conseil régional d’Aquitaine et Pierre Auger, maire de Pessac, ont inauguré la Salle du Galet, le jeudi 8 février 2007.

La passerelle de la Châtaigneraie

Cette passerelle a été construite pour désenclaver le quartier « Châtaigneraie Arago » et le relier à la route d’Arcachon. Afin d’éviter également que les piétons traversent la voie ferrée en longeant la barrière de sécurité de la rocade. Cette passerelle piétonne et cycliste a été installée en avril 93, posée en un seul morceau par une grue depuis la rocade. Elle a été inaugurée en déc. 93 par Alain Rousset, alors Maire de Pessac.

Le souterrain avenue de la forge

A cet emplacement il y avait un passage à niveau pour franchir la voie ferrée Bordeaux-Arcachon. Suite à de nombreux accidents sur les passages à niveau, en 1977, la SNCF prit la décision d’en supprimer un grand nombre. Après bien des discussions et inquiétudes des habitants du quartier, il fut décidé alors de créer un passage sous la voie ferrée.

La passerelle sur la rocade

Construite en 1981 à la demande des associations de riverains, elle relie les deux lotissements Monbalon et permet aux enfants du quartier de se rendre au collège de l’Alouette.

La passerelle sur le Peugue

Réalisée en 1996, elle relie la rue Descartes à Mérignac.

Les lotissements et ensembles immobiliers1924/1926 - La Cité Frugès : 51 logements 1955 - Lotissement la Clairière aux pins : ancienne cité américaine : 148 maisons1955 - Cité Pape Clément (1, 2 et 3) : 268 logements 1955 - Lotissement du Monteil : 31 maisons1959 - Lotissement Le Haut Monteil : 103 maisons et 5 commerces1964 - Lotissement Audy : 12 maisons1966 - Les cigognes et les Pins : 57 logements1967 - La Cité Canadienne : 100 maisons 1968 - Le village de Madran : environ 200 logements 1968 - Clos du Monteil : 23 maisons1968 - Les clémentines : 8 logements1971 - Lotissement de la ferme Expérimentale : 29 logements1972 - Le Moulin : 17 logements1972 à 1974 - Monbalon 1 : 124 pavillons 1973 - Le Hameau des chênes : 11 logements1974 - Les chênes : 66 logements1979 à 1981 - Le village de France : 39 maisons1982 - Groupement La Fon de Madran : 30 logements1988 - Le Madran (18 logements) et La Louvière 12 logements1991 - Le parc d’Atys : 174 logements1994 - Les hameaux de Lisa : 26 logements 1999 - Le Parc de la Fon de Madran : 26 logements1999 - lotissement allée J Sarthoulet : 12 maisons et 2 immeubles (commerces et logements) 2000 - Lotissement Beurg (R Arthur Rimbaud): 18 logements 2000 - Les résidences Puccini et Verdi : 26 logements + 21 Maisons2006 - Les Jardins de Madran (86 logements) et les Patios de Madran (31 logements)2007 - Villas Clément 1 : 11 logements2010 - Le hameau du Bourgailh : 10 logements + 8 Maisons2010 - Le Domaine La Chêneraie : 39 logements + 15 Maisons2010 - Les jardins de Clémentin : 27 logements (en construction)2010 - Villas Clément 2 : 14 logements. (En prévision)

La passerelle de la Châtaigneraie

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25chapitre 2 - Historique

l’activité économique du quartier

L es aciéries La jeune génération l’ignore probablement, mais le stade nautique tel que nous le connaissons

aujourd’hui n’a pas toujours existé. Autrefois, plus précisément au début du siècle, sur son emplacement et même sur celui de la résidence du parc d’Atys, se trouvaient… des aciéries !

Initialement construite en 1916 par les Aciéries et Fonderies de Pessac pour les usines d’armement de la guerre 14-18, l’usine sera rachetée, puis réorganisée par Joseph SARTHOULET qui va créer en 1923 la Société Anonyme des Aciéries de Bordeaux, laquelle travaillera en grande partie pour les constructions navales, ainsi que pour les entreprises de Travaux publics.

D’importantes extensions seront réalisées en 1935, comme par exemple des ateliers d’usinage et d’ébarbage, ainsi que la construction de deux maisons doubles qui firent office de logements d’ouvriers. La proximité d’un embranchement ferroviaire a favorisé l’essor de ce site industriel sur une surface de 40 000 m2 et qui comportait notamment deux ateliers de fabrication avec four électrique, formes et moules pour réaliser des pièces de 1 à 3 000 kilos, une fonderie.

L’usine comptait 200 ouvriers hautement qualifiés en 1921. Cet effectif se réduisit à 110 en 1957, puis à 60 en 1970 et enfin à 20 en 1978, année de la fermeture. A partir de cette période, le matériel fut vendu et les ateliers désaffectés.

La scierie Audy Le fondateur Léonce Audy venu d’Auvergne s’est établi à Pessac comme scieur de long (1936). Dans les années 1950 ses deux fils ont créé deux importantes scieries, l’une au 92 avenue Pasteur et l’autre rue Xavier Arnozan. C’est le bois qui a été dès la moitié du XIXe siècle la matière première de nombreuses entreprises artisanales et familiales. Cette exploitation générale fabrique à partir des bois du pays, des bois de chauffage et de construction, des traverses et poteaux de mines, des planches de toutes sortes, des pieux pour pilotis etc…

Usine de cirageAu carrefour avenue du Pont de l’Orient avenue Nancel Pénard une usine de cirage a été construite au début du XXe siècle. Son propriétaire à partir des déchets des abattoirs de Bordeaux fabriquait des cirages de qualité qui étaient commercialisés dans le monde entier. Cette usine a occupé jusqu’à 150 ouvriers et employés.

En 1960 un industriel voulant récupérer les brevets acheta l’usine, amena les machines aux Etats-Unis et ferma cette usine. Cette usine composée de trois bâtiments est devenue plus tard un garage, le siège d’un traiteur, un bar dancing salle de jeux avant de devenir le siège de l’école du cirque Pessacais ainsi que d’une auto-école.

La vigneDepuis plus de deux millénaires le terroir du Monteil est reconnu pour la culture de la vigne. Le pape Clément V fit connaître les vins clémentins dans toute l’Europe. Au XVIIIème siècle, il y avait plusieurs châteaux avec des vignobles importants (Madran, Pape Clément, Bel-Air etc.). Mais à partir du XIXème siècle, avec l’urbanisation rapide du quartier les vignes et châteaux ont laissé la place aux lotissements. Aujourd’hui seul subsiste le château pape Clément avec plus de 30 hectares de vignes.

Hôtel Restaurant des AciériesAu 176 av. Pasteur à l’emplacement de l’actuel Résidence Clémentines se trouvait Le restaurant des Aciéries connu également sous le nom de Chez Marie Lou ou Ets Boivin. Ce restaurant, bar dancing, billard servit également de maison « galante » dans les années 50 pendant la présence des soldats américains. Construit en 1936 et détruit en 1965.

Les fraisesDénommée Bourrue par les paysans, Crémone par les pépiniéristes, la fraise pessacaise était cultivée entre les rangs de vigne. Elles ont participé à la renommée de notre ville et à la gastronomie des nombreux restaurateurs Pessacais.

Hôtel Restaurant La RéserveFondé en 1949 par Roger Flourens sous le nom de « La Réserve Etche Ona » sur l’emplacement d’une ancienne guinguette (Les Eclusettes) l’établissement est complètement rénové en 1967 et devient Relais & Châteaux. En 1976 le chef Francis Garcia obtient deux macarons Michelin et son successeur, Pierre Bugat, conservera un macaron pendant plus de 15 ans. En 1997 l’établissement est revendu : il n’y aura plus qu’une activité de séminaires et de groupes. Maurice Papon y séjourna pendant son procès en 1997.

Christophe San José s’en porte acquéreur en mai 2005, le renomme «La Réserve des Graves» et entame un vaste programme de rénovation et d’agrandissement pour lui redonner ses lettres de noblesses. Détruit par un incendie en 2007, l’activité est transférée sur le site du pavillon du Château Raba à Talence.

Restaurant des Aciéries La Réserve

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ans

26 chapitre 2 - Historique

Anciens commercesAvenue Pasteur N° 145 - Superette Mme DEL TEDESCON° 184 - Bar Restaurant M. AJONC N° 185 - Boulangerie M. LABROUSSE puis M. JEYN° 194 - Bar Restaurant Tabac - Mme MERLE ET M. BARTHEN° 202 - Alimentation Droguerie M. et Mme DUPINN° 202 - Coiffeur Mme LOUBERIE puis Mme FORTONN° 210 - Homme à tout faire avec sa mule, le père CARROS, particulièrement chargé de débarrasser l’aciérie de son mâcheferN° 212 - Charbonnier - M. DOUSEN° 230 - Mécanicien - Cycles M. DUPINA l’angle de la rue Condillac - L’Aquitaine Superette En face Boucherie Charcuterie - Mme SAINTOUTPharmacie Melle EYMONDMécanique voiture américaine - M. BAGAT

Place Du MonteilKiosque à journaux (à la place de l’arrêt de bus actuel)

Place Jean MetteN° 5 - Grainetier - M. MORA

Rue Xavier ArnozanN° 32 - Magasin d’alimentation et bar, restaurant M. LESPINE, fin des années 1950, il a repris son métier d’origine : linotypiste et a installé une entreprise de « composition à façon » qui travaillait entre autres avec l’imprimerie PROSPER. Dans les années 1970, il a vendu à un confrère MAGNIER qui n’a pas tenu longtemps N° 55 à 59 - Scierie AUDYN° 75 - Imprimerie - M. PROSPER

Rue Antonin AntouneN° 25 - Magasin d’alimentation et bar mais aussi un club de quilles de six avec son plantier M. et Mme CHANTELOUP puis M. et Mme FourteauN° 27 - Poissonnerie LESPINE, fin des années 40, début 50

Rue Claude BernardDépôt, gravière des aciéries de Bordeaux

Rue Condillac Ferronnier TRASSERAS (A l’emplacement de l’actuel Fouillis du livre)

Avenue Foch Une épicerie-boucherie, un fabricant de tampons, et un magasin d’électroménager (M. et Mme Rico)

Les activités commerciales présentes aujourd’hui

Place du Monteil

N° 1 - Sandwicherie Kebab - Pâtisseries orientales

N° 1/3 - Running Conseil - Spécialiste de la course à pied

N° 3 - ABC Maisons d’aujourd’hui - Rénovation façades

N° 3 - INTEGRAL Terres de Fenêtre - Fourniture et pose de portes et fenêtres

N° 9 - Société Générale - Banque

N° 11 - Linaïs - Prêt-à-porter féminin

N° 11 - Auto Ecole du Monteil

Avenue Pasteur

N° 43 - AXA Assurances

N° 137 - Christian LASCAUD - Fleurs et Plantes

N° 145 - FOERSTNEN Frères - Portes, fenêtres et volets

N° 184 - Les Associés - Bar-Restaurant

N° 188 - IGC - Construction de maisons individuelles

N° 194 - Le Bateau Ivre - Bar-Restaurant (Le plus ancien du Monteil)

N° 196 bis - ASDI - Gestion administrative de l’entreprise

N° 199 - BURDIGALA ENCHERES - Centre de vente de matériels

N° 200 - Café Bar - Bar à salades

N° 202 - Boulangerie artisanale

N° 202 bis - Au Panier Garni - Vente de fruits et légumes

N° 204 - Pharmacie du Monteil

N° 206 - Centre de rééducation

N° 207- ELODIE - institut Esthétique hommes et femmes

N° 207 - Olé Duo - Coiffure homme, femmes et enfants

N° 207 - Au Palais Gourmand - Produits d’Asie frais et surgelés

N° 208 - Laboratoire d’analyses médicales

N° 209 - ACADOMIA - Soutien scolaire

N° 213 - ADAM Dépannages - Réparation électroménager et Vente pièces et accessoires toutes marques

N° 214 - Centre de radiologie - Radiologie

et imagerie médicale

N° 215 - SPORTS PASSION - Centre de remise en forme

N° 218 - Le Fouillis du Livre - Vente, achat, échange

N° 228 - Station Service ELF

N° 230 - Point d’eau - Spécialiste en arrosage intégré et Accessoires piscines et pompage

N° 232/234 - Garage des Ombrages - marque Opel

N° 238 - Coiffure NICOLE - Coiffure homme

Place Jean Mette

N° 5 - Atelier du Micro portable - Réparation de micro portables

Rue Antonin Antoune

N° 4 - La Tôlerie Pessacaise - Tôlerie en tout genre : acier - inox

Rue Sainte Marie

N° 3 - Atelier C - Coiffure mixte

Rue Henry Frugès

N° 3 - Newdeal Institut - Formation aux langues étrangères

Avenue du Pont de l’Orient

N° 26 - City Zen - Auto Ecole

N° 26 - La Maringotte - Ecole du cirque

N° 26 - Gérard Duguy - Traiteur

N° 26 - Garage du Pont de L’Orient - Mécanique, carrosserie

Avenue de Madran

Centre Commercial• Le Madran - Tabac Presse• Le Petit Casino de Madran• Le Pain Gourmand - Boulangerie

Pâtisserie• Bernard Coiffure - Coiffure pour

hommes et dames• Pharmacie Debot et Vignolles

N° 51 - Arts Martiaux - Ecole d’arts Martiaux

Avenue du BourgaihN° 50 - Axe informatique Solutions - services et prestations

Les commerces du Monteil

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les villages et les rues

27chapitre 3 - Les villages et les rues

• Avenue des ACIERIESLes aciéries furent construites en 1916 et détruites en 1978. Voir histoire page 25.

• Rue Antonin ANTOUNEAntonin Antoune et son frère Ferdinand étaient propriétaires terriens à Madran. Antonin était adjoint au maire de Pessac, en 1896, il a inauguré la ligne des tramways électriques de Pessac.

• Allée Claude BERNARD (1813-1878)Médecin et physiologiste, connu pour l’étude du syndrome de Claude Bernard-Horner. Il est considéré comme le fondateur de la médecine expérimentale. On lui doit les

importantes notions biologiques de milieu intérieur et d’homéostasie.

• Allée CHALLIER

• Allée Du Professeur FLEMING (1881-1955)Alexander Fleming était un biologiste et un pharmacologiste écossais. Il a publié de nombreux articles concernant la bactériologie, l’immunologie et la chimiothérapie. Ses découvertes les plus célèbres sont celle de l’enzyme lysozyme en 1922 et celle d’une substance antibiotique appelée pénicilline qu’il a isolée à partir du champignon Penicillium notatum en 1928, découverte pour laquelle il a obtenu le Prix Nobel partagé avec Howard Florey et Ernst Chain en 1945.

• Avenue de la FORGEForge installée en 1916 pour les usines d’armement de la guerre 14-18.

• Allée JEANNERET (1896-1967)Pierre Jeanneret, architecte et designer suisse, cousin et proche collaborateur de Le Corbusier. Son rôle fut très important dans tous les projets même si l’on a souvent

tendance à l’oublier. Ensemble ils ont édité en 1926 un manifeste « Cinq Points vers une Nouvelle Architecture » qui servit de ligne de conduite à leur esthétique architecturale.

• Rue Du Professeur JENNER (1749-1823)Edward Jenner Naturaliste et médecin anglais. Après ses études, il s’installe dans sa ville natale comme médecin de campagne. C’est lui qui débarrassa l’humanité de la variole,

introduite en Europe par les invasions arabes, à la suite de l’épidémie de la Mecque en 572. Dès 1775, Jenner commence ses recherches sur la variole par l’étude de la vaccine des vaches. En 1796, Edward JENNER pratique la première inoculation du vaccin contre la variole. On commence à vacciner à Londres d’abord, puis dans différents pays d’Europe.

• Place Jean METTE (1906-1941)Fusillé le 24 octobre 1941 à 35 ans, numéro 26 sur la liste générale des fusillés. Ajusteur mécanicien il travaille dans diverses entreprises de l’automobile. Il devient militant communiste. En 1940, il est embauché aux usines Peugeot

à Mérignac (400 ouvriers). Il ne tarde pas à reconstituer l’organisation syndicale illégale et le Parti communiste, pour assurer la diffusion de tracts appelant à la résistance et au sabotage de la production. La direction, inquiète, informe le commissaire spécial Poinsot. Le 15 février 1941 Jean Mette est arrêté et conduit au camp de Mérignac, Jean Mette sera fusillé au camp militaire de Souge le 24 octobre 1941.

• Place du MONTEIL (voir plus haut)

• Avenue PASTEUR (1822-1895)Louis Pasteur est un scientifique français catholique, chimiste et physicien de formation, et un pionnier de la microbiologie. Il effectua de remarquables travaux sur la

stéréochimie puis il se tourna vers l’étude de la fermentation ; il montra que la génération spontanée des microbes n’existait pas. Il réalisa une méthode de conservation des bières (la pasteurisation). Il découvrit le staphylocoque et après d’innombrables difficultés, le vaccin contre la rage qui lui valut la gloire en 1886. Ces travaux furent couronnés par la création de l’institut Pasteur en 1888.

• Allée du Professeur ROUX (1853-1933)Pierre Paul Émile Roux est un médecin, bactériologiste et immunologiste français. Il fut un des plus proches collaborateurs de Pasteur (1822-1895), et fonda avec lui

l’Institut Pasteur ; il découvrit le sérum antidiphtérique, la première thérapie efficace contre cette maladie.

• Allée des trois lavoirsAinsi dénommée car il y avait trois puits avec margelles où les lavandières venaient laver le linge. Longtemps la lessive s’est faite au bord de la rivière sur une pierre inclinée ou une simple planche et sans abri. A la fin du XVIIIème siècle un besoin d’hygiène croissant se fait sentir. A cause de la pollution industrielle et des épidémies, les premières constructions de lavoirs ont vu le jour. Cela s’est accentué avec la loi du 3 Février 1851 qui vote un crédit spécial pour subventionner à hauteur de 30 % la construction des lavoirs. C’est l’endroit où les femmes se retrouvaient une fois par semaine ou plus et où l’on échangeait toutes les dernières nouvelles du village voire de la région.

• Allée VIVALDI (1678-1741)Violoniste et compositeur italien, il est également reconnu comme l’un des plus importants compositeurs de la période baroque, en tant qu’initiateur principal du concerto

de soliste, genre dérivé du concerto grosso. Aujourd’hui, certaines de ses œuvres instrumentales, et notamment les quatre concertos connus sous le titre « Les Quatre Saisons » comptent parmi les plus populaires du répertoire classique.

• Allée René VRINAT (1896-1938)René Vrinat était l’ingénieur du chantier de la construction des maisons Le Corbusier à Pessac. Il travaillait pour la société Summer qui a pris la suite de monsieur Frugès suite à des malfaçons de construction. Il a été payé en nature avec la maison « 4 rues des arcades à Pessac ». Il a reçu la médaille du mérite social.

L e Quartier du MonteilArticulé autour de la place du Monteil ce quartier regroupe plusieurs lotissements qui ont été

construits à des époques différentes du 20ème siècle entre la Place du Monteil et la voie ferrée : le clos du Monteil 1968, l’ensemble Place du Monteil, Le parc d’Atys et les résidences Puccini et Verdi en 2002.

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ans

28 chapitre 3 - Les villages et les rues

Pape Clément Proche des vignes du Château pape Clément. Ce quartier s’est construit progressivement sur des terres à vignes revendues par les propriétaires du Pape Clément. On y trouve deux lotissements importants : le Lotissement le Monteil (situé entre la rue profond, l’avenue Pasteur et la rue Larouillat, ce grand terrain provenant de la société du Pape Clément fut transformé en lotissement en 1955) et Le village de France (ainsi dénommé par les habitants) est situé entre l’avenue Sainte Marie et la rue Condillac. Ce lotissement composé d’environ 40 habitations a été créé en deux tranches, la première la plus importante (31 maisons) a été construite en 1979, et se trouve située tout au long de la rue du Pape

Léon. La deuxième tranche quant à elle construite en 1981 composée de 8 habitations est située dans l’allée des Vignes. Au centre de ce lotissement subsiste le Château pape Léon (qui aurait dû être démoli à cette époque pour construire d’autres maisons).

• Rue Guillaume APOLLINAIRE (1880-1918)De son vrai nom Wilhelm Albert Wlodzimierz Apolinary de Waz-Kostrowicki, est un écrivain naturalisé français (né polonais). C’est l’un des principaux poètes français du début du XXe siècle, auteur notamment du Pont

Mirabeau. Il écrit également des nouvelles et des romans érotiques. le cubisme, poète et théoricien de l’Esprit nouveau, et précurseur du surréalisme dont il a forgé le nom. Il a écrit : Alcools, recueil de poèmes composés entre 1898 et 1913, l’œuvre du marquis de Sade en 1909. Le Poète assassiné, contes, 1916.

• Rue du CABERNET Le cabernet est un cépage français. Cépage mondialement connu grâce aux grands crus de Bordeaux, il est devenu l’un des cépages les plus répandus dans le monde. Il pousse dans la plupart des pays viticoles dans un éventail de climats allant du Canada au Liban. Il doit sa reconnaissance internationale au vignoble de Bordeaux où il est souvent assemblé avec du merlot et du cabernet franc.

• Rue CONDILLACEtienne Bonnot de Condillac (1714-1780) philosophe français. Il est ordonné prêtre en 1740. Il fréquente les philosophes : Rousseau qu’il connaît depuis 1739, Diderot avec qui il dîne souvent, Voltaire et d’Alembert

avec lesquels il correspond. En 1746, paraît son Essai sur l’origine des connaissances humaines; le Traité des systèmes est publié en 1749 et le Traité des sensations en 1754.

• Rue du LYCEE (voir Lycée Pape Clément page 22)

• Avenue Paul MONTAGNEPaul Joseph Montagne, précédemment connu sous le nom de Montagne et Béziat, ingénieur agronome bordelais, maire de Pessac du 04/04/1941 au 26/06/1943 est propriétaire du vignoble de Madran En 1939 il rachète le domaine du Château Pape-Clément qui devait être loti, il va préserver l’essentiel du domaine et reconstituer l’encépagement, il a mis 20 ans pour avoir un bon vin ; Il a présidé la nomination de la 46ème Rosière (Eliane Hosteins) en 1942.

• Rue du PAPE LEON (voir page 15)

• Rue des POISSONNIERSAu Moyen Age, les marchands de poissons du bassin d’Arcachon venaient livrer le bourg de Pessac (qui à cette époque se trouvait à l’emplacement actuel du quartier du Poujeau) avant de reprendre leur route à la hauteur des Echoppes, d’où l’origine de la rue des Poissonniers.

• Avenue du PONT DE L’ORIENTL’actuelle avenue du pont de l’Orient s’appelait chemin d’Ornon en l’an 1600. Nous n’avons pas trouvé d’éléments plus précis sur le nom de cette rue, nous savons que le chemin traversait le Peugue, il devait y avoir un pont au dessus et il se trouvait à l’ouest de Pessac d’où l’Orient.

• Rue PROFONDIl y a eu sur les terres du pape Clément V, a cet endroit, une butte féodale « motte du révèrent père en Dieu » d’après les relevés de Léo Drouyn du 7 juillet 1862, à l’angle du chemin profond (actuelle rue profond) et de la rue Larouillat. On l’a appelée rue profond car il y avait un chemin enfoncé prés de la butte d’ailleurs appelé en 1862 « chemin profond ».

• Rue Romain ROLLAND (1866-1944)Ecrivain, prix Nobel de littérature en 1915.il a un idéal humaniste et sa quête d’un monde non violent, Il n’atteint la transcendance que dans l’écriture de son œuvre : Danton (1899),Au-dessus de la mêlée (1915). Manifeste pacifiste, Clérambault (1920) Goethe et Beethoven (1930).

• Avenue SAINTE MARIEAppelée ainsi en l’honneur du clos « sainte Marie de Bélair », (XIIIème siècle) qui fut une propriété conjointe au pape Clément V (partie ouest de l’actuel domaine). Le clos sainte Marie relevait alors de sa majesté le roi de France.

• Allée DES VIGNESRue située à proximité des vignes du château du pape Clément. L’histoire de la vigne et du vin est si ancienne qu’elle se confond avec l’histoire de l’homme. La Bible fait de Noé le premier agriculteur.

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29chapitre 3 - Les villages et les rues

Cité FrugèsCité construite de 1924 à 1926 par Le Corbusier pour le compte de Henry Frugès (voir page 18). C’est le premier syndicat de défense des quartiers du Monteil et son président M Gabriel qui proposa la dénomination de certaines rues de ce quartier en 1931 en hommage aux personnes qui ont œuvré pour la construction de ces maisons.

• Rue des ARCADESLes maisons de cette rue sont de type « Arcades » La terrasse prend forme au rez-de-chaussée, sous une arcade, comme un patio, dans le prolongement de la maison. L’étage comporte trois chambres et la salle de bains. Les pièces telles que la cuisine, le séjour, et l’entrée, sont au rez-de-chaussée, les pièces de service sont placées sous voûte. 85 m2 de surface habitable pour une maison Arcade. La façade coté rue est terre de Sienne, la terrasse ainsi que la voûte sont blanches. Les maisons associées composent la limite ouest de la cité en un long mur percé de grands vides (les patios) donnant sur le parc voisin.

• Rue Xavier ARNOZAN (1852-1928) Il fut nommé professeur agrégé à la faculté de médecine de Bordeaux. En 1881, il devint médecin adjoint des hôpitaux de Bordeaux, puis, directeur du laboratoire d’histologie (1882-1883), et fut chargé en (1885) d’un

cours de dermatologie. Il inaugura à Bordeaux l’enseignement de cette science à laquelle il s’était initié à Paris sous la direction d’Ernest Besnier. En 1892, on lui confiait à la faculté la chaire de thérapeutique et il la conserva jusqu’en 1906. Toujours prêt à se rendre utile, le Dr Arnozan fut élu au conseil municipal et de 1905 à 1925, adjoint au maire.

• Rue Henry FRUGES (1879-1974)Industriel bordelais qui fit construire les maisons de cette cité par Le Corbusier. (voir page 18)

• Rue Le CORBUSIER (1887-1965)Architecte avant-gardiste d’origine suisse à l’origine des plans de la Cité Frugès. Il construisit ensuite de nombreux bâtiments modernes. (voir page 19)

les villages et les rues

La BonnetteAu vu du relief de l’époque, le quartier, sans bâtisse, n’était que des prés et son aspect en bordure de la voie ferrée avait la forme d’un petit dôme ressemblant à une bonnette, d’où le nom du quartier. Pour y avoir accès, depuis la route d’Arcachon, il fallait prendre le chemin de la bonnette (actuellement rue de la bonnette) puis le chemin de la bonnette prolongée (actuellement rue Lafayette). C’était un domaine agricole avec une ferme et quelques pieds de vignes, propriété de M. Belly. Une grande maison fut construite en 1870 avec des matériaux de récupération de démolition du cloître de la cathédrale St André de Bordeaux. Cette propriété fut vendue

ensuite à M. Arzac qui fît construire une maison d’habitation et qui porte le nom de « La bonnette » actuellement dans la rue Parmentier. Dans les années cinquante il y avait également la Scierie Audy qui fut remplacée en 1964 par le lotissement Audy. Le lotissement rue Sarthoulet date de 1999.

• Rue Xavier ARNOZAN (voir plus haut)

• Rue de LA BONNETTE

• Allée LAENNEC (1781-1826)René Théophile Hyacinthe LAENNEC, inventeur du Stéthoscope

• Rue LAFAYETTE (1757-1834)Marie Joseph Paul du Motier dit le Marquis de Lafayette se distingue comme une grande figure militaire française dont le destin est incontestablement lié à celui de l’Amérique.

• Rue PARMENTIER (1737-1813)Antoine-Augustin Parmentier, agronome français. Il répandit la culture de la pomme de terre.

• Allée Joseph SARTHOULET (1898- 1988)Industriel français, propriétaire des fonderies et aciéries de Pessac en 1923. Cette usine travaille pour les entreprises de travaux publics et les constructions navales. Président des fondeurs du Sud Ouest.

• Rue Victor SCHOELCHER (1804-1893)Homme d’État français, il est surtout connu pour avoir impulsé l’abolition définitive de l’esclavage en France, via le décret signé par Lamartine le 27 avril 1848.

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30 chapitre 3 - Les villages et les rues

Le Haut MonteilSur une parcelle envahie par les herbes et les ronces, on y construisit un lotissement appelé le « Haut Monteil » C’était un grand terrain de forme irrégulière en façade sur la route nationale n° 650 de Bordeaux à Arcachon. Du coté de Madran se trouvait une forêt de pins, coté Ouest il y a maintenant la rocade, coté Est, on peut toujours voir les vignes du Pape-Clément, qui d’ailleurs ont été clôturées une dizaine d’années après la construction du lotissement. Le terrain dépendait du domaine du château et mesurait 7 hectares 39 Il a été loti en1958, les terrains ont été mis en vente à partir de 1959.Le lotissement était prévu pour des maisons d’habitation et aussi quelques commerces dans la rue du Maréchal Foch.

• Rue Georges CLEMENCEAU (1841-1929)Une force de la nature. Georges Clemenceau fit des études de médecine, obtint son doctorat en 1865, et exerça pendant près de vingt ans. Il s’intéressa ensuite à la politique. A la chute du Second Empire, il proclama

la République sur la place de la Bastille (en conséquence de quoi il écopa de 4 mois de prison). Il fut élu député républicain radical de la ville de Paris en 1870. Clemenceau devint la figure de proue des radicaux de l’extrême gauche et se fit remarquer par de fortes prises de position. En 1885, il s’opposa à la politique coloniale de Jules Ferry tant et si bien qu’il le contraignit à démissionner. Ayant déjà fait chuter le ministère de Léon Gambetta l’année précédente, il gagna le surnom de « tombeur de ministères ». Son tempérament fougueux lui valut également quelques ennuis. Ainsi, en 1872, il fut incarcéré 15 jours à la Conciergerie pour une affaire de duel.

• Rue Du Maréchal FOCH (1851-1929)Ferdinand Foch, maréchal de France, est un officier général. En 1918, il planifie et mène l’offensive générale qui force l’Allemagne à demander l’armistice. Il fait parti des signataires alliés de l’armistice de 1918.

• Rue LACORDAIRE (1802-1861)Jean-Baptiste-Henri Lacordaire, en religion le père Henri-Dominique Lacordaire, est un religieux, prédicateur, journaliste et homme politique français. Restaurateur en France de l’Ordre des Prêcheurs (dominicains), il

est considéré aujourd’hui comme l’un des précurseurs du catholicisme moderne.

• Rue Jean RACINE (1639-1699)Jean Racine, est un poète tragique français considéré, à l’égal de son aîné Pierre Corneille, comme l’un des deux plus grands dramaturges classiques français. Auteur

de Andromaque(1667), Britannicus(1669), Bérénice(1670), Iphigénie(1674), Phèdre(1677).

• Rue Jules VERNE (1828-1905)Ecrivain français, dont une grande partie de l’œuvre est consacrée à des romans d’aventures et de science-fiction.Il a écrit : Cinq semaines en ballon -De la terre à la lune - Vingt mille lieues sous les

mers(1870)- Le tour du monde en quatre vingt jours(1873) - Michel Strogoff.

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31chapitre 3 - Les villages et les rues

les villages et les rues

Le Village de MadranMadran vient du nom de Madéran, « notaire du pape Clément V », celui-ci donna son nom au village et au cours d’eau qui prend sa source dans les vignes du Pape Clément. C’est aussi un affluent du Peugue il le rejoint après le cimetière de Pessac. Le village ancien de Madran(1741) était habité par les vignerons du Pape Clément et se situait au Nord du château coté Mérignac. A l’emplacement du village actuel, il y avait autrefois des vignes, des bois, et des marécages. Le village a été construit de 1969 (178 logements locatifs, plus 19 en 1971). Il fut inuguré en 1970 par J. Chaban Delmas. Les rues portent le nom de « Compagnons de la Libération ». En 2007 sur le terrain vague subsistant fut construit « les jardins de Madran » et les Patios (86 logements et une résidence étudiante de 31 logements). Un square et une aire de jeux pour les enfants sont en cours d’aménagement. (Dossier suivi par le comité)

• Rue du Président René CASSIN (1887/1976)Le défenseur des Droits de l’Homme. C’était un juriste, diplomate et homme politique français. Membre du gouvernement de la France libre pendant la seconde Guerre mondiale, principal auteur de la déclaration universelle des droits de l’homme en 1948, président de la Cour européenne des droits de l’homme, il reçut le prix Nobel de la paix en 1968.

• Rue du Sous Lieutenant GAYANT (1915-1944)Fils de cheminot, il étudie à l’École de commerce de Bordeaux dont il sort, en 1939, avec la mention TB, il fait son service militaire à Angoulême où il suit le peloton des élèves sous-officiers. Il s’embarque, en

janvier 1941 pour Dakar d’où, il s’évade pour rejoindre les Forces Française Libres. Il prend part à la campagne de Libye. Il débarque en Provence en 1944 et prend part à la remontée fulgurante sur Lyon. En effectuant la reconnaissance d’un itinéraire miné, il tombe frappé d’une balle en plein front.

• Rue du capitaine Félix JACQUEMET (1915-1945)De 1939 à 1940 il sert au Groupe de chasse II/8 et est cité à l’ordre de l’armée aérienne en mai 1940. A partir d’octobre 1940, il est chargé de créer, dans la région bordelaise, un réseau de contre-espionnage Il dirige

ce réseau jusqu’en 1943 sous le pseudonyme de Jacky Forestier. En février 1943, plusieurs arrestations compromettent dangereusement sa sécurité ; il traverse donc les Pyrénées et l’Espagne et parvient à Alger un mois plus tard ; il demande alors à reprendre sa place dans l’aviation de chasse, est nommé lieutenant puis capitaine pilote. Il est mort pour la France, en service aérien commandé.

• Rue du Médecin Colonel LICHTWITZ André Lichtwitz (1899 au Bouscat-1962). En 1939 il est le médecin personnel de Paul Reynaud, il part au front et s’illustre au cours des combats de juin 40. Engagé dans les forces françaises libres, il rejoint la Lybie et

débarque en Provence en 44. Après la guerre il deviendra le médecin personnel du général de Gaulle.

• Avenue de MADRAN (voir plus haut)

• Rue du Capitaine MASSARD (1919-1968)Il fait ses études au lycée de Bordeaux puis à celui d’Arcachon. Passionné d’aviation, il s’engage, en Octobre 1939. Début Juillet 1941, il obtient son brevet de pilote de la RAF, sortant parmi les premiers. En

Février 1943 il abat un FW190 il est promu capitaine. Il meurt en mission aérienne.

• Rue de l’aspirant Jean REY (1920-1943)Pilote dans l’armée de l’air en 1939, il est nommé au Maroc. En juillet 1940. Arrêté en essayant de rejoindre les forces françaises libres, il est libéré par les alliés en 1942. Engagé dans les forces françaises libres, il

combat en Russie. Son avion est touché par la DCA allemande, il meurt en mission en 1943.

• Rue du Sous Lieutenant G TAYLOR (1924-1945)William Taylor est né à Salles en Gironde. De mère française, son père est officier britannique. En juin 1940, à 16 ans, il s’embarque avec ses deux sœurs et son jeune frère à la Pointe de Grave sur un bateau

rapatriant des Britanniques. Il s’engage dans les Forces françaises libres en avril 1941.Trop jeune pour combattre, il est admis à l’Ecole des Cadets de la France. Il est promu aspirant. Volontaire pour les missions dangereuses, le sous-lieutenant Taylor est parachuté en juin 1944 en Bretagne, où il se distingue aux côtés des FFI. Après une période de repos en Angleterre, le sous-lieutenant Taylor saute avec ses hommes sur la Hollande en 1945, il est tué par l’ennemi au cours d’une attaque menée sur l’ «Orange Canal» contre une compagnie SS.

• Rue du médecin colonel Jean VIALARD GOUDOU (1902-1970)Il suit la voie paternelle en se destinant à la Médecine et entreprend des études à l’École de Santé navale de Bordeaux de 1922 à 1926 ; il en sort avec le grade

de médecin lieutenant. Il choisit de faire carrière dans les Troupes coloniales et séjourne à Brazzaville. En 1947 il part pour l’Indochine, rapatrié, il est affecté à l’hôpital Robert Piqué à Bordeaux.

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32 chapitre 3 - Les villages et les rues

Cité Pape ClémentCette cité comprenant 268 logements a été construite en 3 lots. La Cité Pape Clément I (108 logements) date de 1955, elle s’étend de l’avenue de Madran à la rue Jules Siegfried. Dans le dernier lotissement construit en 1965, 100 logements étaient prévus ainsi qu’ un groupe scolaire et un centre commercial qui ne seront jamais construits.

• Place G. L. BUFFON (1707-1788)Georges-Louis Leclerc, comte de Buffon est un naturaliste, mathématicien, biologiste, cosmologiste et écrivain français. Ses théories ont influencé deux générations de naturalistes, parmi lesquels

notamment Jean-Baptiste de Lamarck et Charles Darwin. Il eut l’intuition des évolutions des espèces et de la transformation de l’univers Auteur de « l’histoire naturelle » puis « des époques de la nature » publiées de 1749 à 1789.

• Place Paul CLAUDEL (1868-1955)Dramaturge, poète, essayiste et diplomate français. Il fut membre de l’Académie française. Il était le frère de la sculptrice Camille Claudel. Quelques unes de ses œuvres : Cinq grandes odes, l’Otage,

l’Annonce faite à Marie, le Soulier de satin, une voix sur Israël, Figures et Paraboles, J’aime la bible, la Messe là bas, Feuilles de saints, Jeanne d’Arc au bûcher, Le pain dur (drame en trois actes).

• Rue A. de CONDORCET (1743-1794)Jean Antoine Nicolas Caritat, marquis de Condorcet, est né dans une famille noble. Il se distingue comme mathématicien en 1765 par son Essai sur le calcul intégral. Il entre à l’Académie des sciences

en 1769 à 26 ans et en devient le secrétaire perpétuel, puis en 1782 à l’Académie française Il était en fait plus intéressé par les applications mathématiques (Probabilités), en particulier à l’économie et au progrès social, qu’aux mathématiques pures. Il est ami avec Voltaire et d’Alembert. Il rédige pour l’encyclopédie des articles d’économie politique. Il combat la peine de mort et l’esclavage, et lutte en faveur de l’égalité des droits. Député à l’assemblée législative, il propose un projet de reforme de l’instruction publique en 1792. Il prévoit cinq niveaux d’instruction : les écoles primaires, les écoles secondaires, les instituts, les lycées et la Société Nationale des Sciences et des Arts. Proche des Girondins, il ne vote pas la mort de Louis XVI. Lors de la terreur, en prison, il écrit son œuvre principale « Esquisse d’un tableau historique des progrès de l’esprit humain, » Convaincu que les sciences vont connaître un immense développement, il affirme que le progrès de l’humanité peut être assuré grâce à une éducation bien orientée. Condamné à mort, il s’empoisonne pour échapper à l’échafaud.

• Allée J-B DELAMBRE (1749-1822)Jean-Baptiste Joseph Delambre, est un astronome et mathématicien français. Il publie des tables d’Uranus, planète découverte par William Herschel

en 1781, ainsi que plusieurs mémoires. En 1792, il devient associé géomètre de l’Académie des sciences, où il est, à partir de 1800, secrétaire pour les sciences mathématiques. Avec Pierre Méchain, il entreprend la mesure d’un arc du méridien de Paris, entre Dunkerque et Barcelone, pour le système métrique. En 1795, il entre au Bureau des longitudes. Il est nommé inspecteur général des études en 1802 et succède en 1807 à Lalande à la chaire d’astronomie du Collège de France.

• Rue René DESCARTES (1596-1650)Mais qui est donc René Descartes, l’homme au Cogito ergo sum, dont le nom est devenu synonyme de rigueur mathématique. Etre cartésien, nous dit le Petit Larousse, c’est être méthodique et

rationnel. D’une famille de moyenne bourgeoisie (son père est conseillé au Parlement de Bretagne). Il ne connaitra jamais sa mère, décédée des suites de son accouchement. Lui-même sera handicapé toute sa vie par une santé fragile qui le conduira notamment à ne jamais se lever avant 11 heures du matin! Il a écrit : Principe de la philosophie (1644) Les passions de l’âme (1649) Règles pour la direction de l’esprit(1628) Discours de la méthode (1637) Méditations métaphysiques (1641).

• Rue Henri FABRE (1882-1984)Ingénieur français, il est l’inventeur de l’hydravion. Il se consacra pendant quatre années à la conception, aux essais et à la réalisation d’un aéroplane muni de trois flotteurs. En 1910, en France, au bord de

l’étang de Berre, Henri Fabre fit décoller son hydravion, l’appareil parcourut 800 mètres au-dessus de l’étang et se posa sur l’eau : le premier hydravion au monde avait réussi son vol et son amerrissage.

• Rue GAY LUSSAC (1778-1850)Chimiste et physicien français, connu pour ses études sur les propriétés des gaz. Il découvre ainsi la loi de dilatation des gaz et, quelques années plus tard, les lois volumétriques qui portent

aujourd’hui son nom.

• Rue GIDE (1847-1932)Charles Gide, est dirigeant historique du mouvement coopératif français, théoricien de l’économie sociale, président du mouvement du christianisme social, fondateur de l’École de

Nîmes et membre de la Ligue des droits de l’homme. Il était aussi oncle de l’écrivain André Gide.

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33chapitre 3 - Les villages et les rues

les villages et les rues• Rue Albert LAURENSONIl est président de la Fédération des coopératives HLM et l’Union des HLM. A l’issue du conflit mondial, la Fédération nationale des sociétés coopératives se reconstitue sous la présidence d’Albert Laurenson, par ailleurs directeur de la coopérative « Terre et Famille ». Elle ne compte alors qu’une quarantaine d’adhérents sur plus de 800 coopératives d’habitation recensées fin 1949 par le Ministère de la reconstruction et de l’urbanisme.

• Rue LAVOISIER (1743-1794)Antoine Lavoisier est un chimiste, philosophe et économiste français. Il a énoncé la première version de la loi de conservation de la matière, identifié et baptisé l’oxygène (1778), démis

la théorie phlogistique, et participé à la réforme de la nomenclature chimique. Il est considéré comme un des pères de la chimie moderne. Il réalise en effet dans sa carrière des expériences scientifiques qui lui permettront de poser quelques uns des principes fondamentaux dans ce domaine. Il découvre ainsi le rôle de l’oxygène dans la combustion, et dans la respiration des animaux et végétaux. L’une de ses plus grandes réussites est également de prouver que même si la matière change d’état au cours d’une réaction chimique, la quantité de matière reste la même au début et à la fin de l’expérience. Il meurt, guillotiné lors de la Révolution.

• Rue Louis LOUCHEUR (1872-1931)Parlementaire français Louis Albert Joseph Loucheur est un homme politique français de la IIIème République.

• Allée P. MECHAIN (1744-1804)Pierre François André Méchain est un astronome français. Avec son ami Charles Messier, il est l’un de ceux qui découvrirent le plus d’objets du ciel profond. Pierre Méchain est connu

surtout pour avoir découvert une majeure partie des objets du catalogue Messier. Entre 1779 et 1782, il ne découvre pas moins de 29 objets dont il indique la position à son ami Charles Messier, qui les inclut dans son catalogue. Méchain découvre deux comètes en 1781 et détermine leur orbite grâce à ses connaissances mathématiques. En 1781 et 1799, il ne découvre pas moins de sept comètes. Il effectue également, avec Jean-Baptiste Delambre, une mesure de l’arc Dunkerque-Barcelone afin de déterminer précisément le mètre, mais il refuse de communiquer ses mesures à cause d’une anomalie qui l’obsède jusqu’à sa mort. C’est d’ailleurs pour refaire la mesure qu’il retourne en Espagne, où il meurt de la fièvre jaune.

• Rue Bernard PALISSY (1510-1589)Potier, émailleur, peintre, verrier, écrivain et savant français. Il appartient à l’École française de la Renaissance. Dans « L’Art de terre », il consigne sa longue lutte pour la fabrication d’un émail

français (les Italiens maîtrisant déjà parfaitement ce savoir-faire) sans pourtant ne dévoiler rien de sa technique.

• Rue Denis PAPIN (1647-1714)Physicien, mathématicien et inventeur français. Il est connu pour ses travaux sur la machine à vapeur. Il reconnait pour la première fois la force élastique de la vapeur d’eau. En 1707 il expérimente

en Allemagne un bateau à vapeur avec quatre roues à aubes. Il imagine également la marmite portant son nom.

• Rue Charles PRANARD (1880-1956)Il va se dévouer corps et âme au logement social. Docteur en droit, jeune rédacteur au ministère du Commerce, puis du Travail, en 1906, il participe à la mise en place des

premières lois sur les HBM. En 1928, il est directeur adjoint de la Santé publique et à ce titre, il est chargé par Louis Loucheur de la mise en œuvre de sa loi. Proche d’Henri Sellier, il se passionne pour l’urbanisme et devient en 1949, président de la COFHUAT (Confédération française pour l’habitation et l’urbanisme). Ce passionné d’archéologie, de littérature et d’art, est nommé en 1945, conseiller technique auprès du ministre de la Santé publique, chargé de remettre en activité les organismes d’HBM. En 1946, après avoir reconstitué le Mouvement HLM, il est naturellement appelé à sa présidence. Il est, chose peu commune, à la fois conseiller du ministre et président de l’Union.

• Rue A. RIBOT (1842-1923)Alexandre Félix Joseph Ribot, est un magistrat, conseiller d’État et homme politique français. Ministre des Affaires étrangères du 17 mars 1890 au 11 janvier 1893. Ministre des Finances du 26

janvier au 1er novembre 1895 Fait voter la loi Ribot le 10 avril 1908 (création des sociétés de crédit immobilier).

• Place Henri SELLIER (1883-1943)Homme politique français. Il est maire de Suresnes (Seine) pendant 22 ans, de 1919 à 1941. Sénateur de la Seine de 1936 à 1940, Ministre de la Santé Publique sous le gouvernement de Front

Populaire. Sa grande cause est l’amélioration de l’habitat des populations défavorisées. Sa thèse principale date de 1921 : il publie La Crise du logement et l’intervention publique en matière d’habitat populaire, puis devient le fondateur de l’Association française pour l’urbanisme.

• Rue Jules SIEGFRIED (1837- 1922)Homme Politique, il s’établit au Havre comme négociant en coton dès 1862. Élu conseiller municipal de cette ville en 1870, il devient Maire du Havre de 1878 à 1886, il y crée le premier

bureau d’hygiène de France après avoir fondé une société construisant des pavillons en accession à la propriété. Député républicain à partir de 1885, il fera adopter le 30 novembre 1894, une loi créant les HML, de fait, on peut considérer qu’il en est l’un des inventeurs. En 1892-1893, il fut même Ministre du Commerce et des colonies d’un éphémère Gouvernement RIBOT. Il est également l’auteur de la loi de 1919 sur les plans d’aménagement et d’extension des villes. Avec son épouse, Julie Siegfried, il lutte pour le vote des femmes.

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34 chapitre 3 - Les villages et les rues

Ferme Expérimentale ESTCe quartier compris entre l’avenue de Noés et la Rue de la Fon de Madran se trouve à l’emplacement des derniers bâtiments de la Ferme expérimentale (voir page 13). On y trouve six lotissements : Le Moulin 1972, Le hameau des Chênes 1973, La Fon de Madran 1982, le Madran 1988, Le parc de la Fon de Madran 1999, La Louvière 1988.

• Allée du BOIS DE BERNIS François-Joachim de Pierre, cardinal de Bernis (1715-1794) est un homme de lettres, un homme d’Église, un diplomate français qui fut ambassadeur à Venise (1752-1755), ministre

d’État (1757), secrétaire d’État des Affaires étrangères (1757-1758), ordonné prêtre (1760), chargé d’affaires auprès du Saint-Siège (1774-1794).

• Rue de la FON DE MADRAN et Allée de la Clairière de la FON DE MADRANLe nom de Madran, vient du nom de Pierre Madéran notaire du Pape Clément V. Il donna son nom au village et au cours d’eau qui a sa

source dans les vignes du Pape Clément.et qui rejoint le Peugue après le cimetière de Pessac. La Fon signifie source, fontaine.

• Allée MRG HELDER CAMARA (1909-1999)Archevêque d’Olinda et Recife dans le Nordeste, une des régions les plus pauvres du Brésil. Défenseur des droits de l’homme

au Brésil, il s’engage aux côtés des plus pauvres. Proche des mouvements non-violents et se référant à Gandhi et Martin Luther King, Jean-Paul II lui rend hommage lors de son voyage au Brésil en 1979 mais lui nomme, en 1985, un successeur qui se charge de faire table rase de toute son action pastorale libérationniste.

• Rue Léo LAGRANGE (1900-1940)Socialiste français, sous-secrétaire d’État aux sports et à l’organisation des loisirs sous le Front populaire. Après avoir quitté le sous-secrétariat, il devient alors président du Comité

laïc des auberges de jeunesse. À la déclaration de guerre, en 1939, alors parlementaire, il rejoint volontairement le commandement militaire, avant d’être tué le 9 juin 1940 d’un éclat d’obus.

• Rue de MARGAUXAppartenant au vignoble du médoc, il partage son histoire avec les autres AOC de ce vignoble. Les caractéristiques

de ce terroir sont reconnues le 10 août 1954 par l’octroi d’une Appellation d’origine contrôlée. Le vignoble margalais s’étend à environ vingt-cinq kilomètres au nord de Bordeaux, sur la rive gauche de la Gironde. Il est situé sur les communes d’ Arsac, Cantenac, Labarde, Margaux et Soussans. Le terrain est constitué d’un sous-sol calcaire.

• Rue du MOULIN (voir Moulin de la ferme expérimentale page 13)

• Rue de SAINT EMILIONSaint-Émilion est une commune située dans le département de la Gironde. Le saint-émilion désigne une

appellation d’origine contrôlée en vigueur dans la région de Saint-Émilion, faisant partie du vignoble de Bordeaux. Située dans le Libournais, une importante région viticole, la juridiction de Saint-Émilion est inscrite au Patrimoine mondial de l’UNESCO. Les vins de Saint-Émilion sont des vins d’assemblage de différents cépages, les trois principaux étant le merlot (60 % de l’encépagement), le cabernet franc (ou bouchet, près de 30 %) et le cabernet-sauvignon (environ 10 %).

• Rue SAINT ESTEPHELe Saint-Estèphe est un vin rouge appartenant au vignoble de Bordeaux. Il est classé en appellation d’origine contrôlée depuis 1936. L’appellation ne concerne que des vins produits

dans une aire délimitée circonscrite à la seule commune de Saint-Estèphe. Le sol de grave commun à toutes les AOC du vignoble du Médoc a une proportion légèrement plus forte d’argile.

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35chapitre 3 - Les villages et les rues

les villages et les rues

Quartier du Bourgailh et de la Ferme expérimentaleDans ce quartier il n’y a pas de lotissement important c’est principalement de l’habitat individuel construit au fil du temps et des achats de terrains. On y trouve toutefois deux ensembles récents : les hameaux de Lisa (1994) et le lotissement Rue A Rimbaud (2000).

• Rue des AS Normalement le statut d’as s’obtient au bout de cinq victoires en combat aérien. L’aviation

française a compté 182 as de nationalité française dans ses rangs pendant la Grande Guerre, plus quelques pilotes américains (6) et russes (3) ainsi qu’un Suisse ayant servi dans ses escadrilles et atteint le rang d’as. Sur les 182 as français, 37 sont morts au combat pendant la guerre et 27 ont été tués après la guerre dans des accidents d’avion.

• Avenue du BOURGAILHM. Cyprien Bourgailh, était propriétaire viticole, il possédait un château « le haut Bourgailh » à Pessac on ne sait pas grand-chose de lui sinon qu’il a été premier adjoint en 1831 et maire de Pessac du 1er Juillet 1838 au 19 Juillet 1846.

• Allée Albert CAMUS (1913-1960)Ecrivain, dramaturge, essayiste et philoso-phe français. Il fut aussi un journaliste militant engagé dans la Résistance et dans les combats moraux de l’après-guerre. L’œuvre de Camus

comprend des pièces de théâtre, des romans, des nouvelles et des essais dans lesquels il développe un humanisme fondé sur la prise de conscience de l’absurdité de la condition humaine mais aussi sur la révolte comme réponse à l’absurde, révolte qui conduit à l’action et donne un sens au monde et à l’existence, et « alors naît la joie étrange qui aide à vivre et mourir » Sa critique du totalitarisme soviétique lui a valu les anathèmes des communistes et a conduit à la brouille avec Jean-Paul Sartre. Il a été couronné à 44 ans par le Prix Nobel de littérature en 1957 et son aura reste grande dans le monde. Dans le journal Combat, ses prises de position ont été courageuses autant que déconcertantes, aussi bien sur la question de l’Algérie que sur ses rapports avec le Parti communiste qu’il a quitté après un court passage. Camus est d’abord témoin de son temps, intransigeant, refusant toute compromission. Il sera ainsi amené à s’opposer à Sartre et à se brouiller avec d’anciens amis.

• Aristides DE SOUSA MENDES (1885-1954)Diplomate portugais en poste à Bordeaux lors de la débâcle de 1940, il refuse de suivre les ordres de son gouvernement et délivre des visas aux réfugiés juifs et non juifs de toutes

nationalités souhaitant fuir la France. Près de 30 000 visas ont été émis par le consul Sousa Mendes.

• Rue de la FERME EXPERIMENTALE (voir page 13)

• Rue Ambroise PARE (1510-1590)Chirurgien des champs de bataille, le père de la chirurgie moderne. Il est l’inventeur de nombreux instruments. Paré met au point la ligature des artères qu’il substitue à la

cautérisation, dans les amputations.

• Rue Charles PEGUY (1873-1914)Ecrivain et poète français, il entre à l’Ecole normale supérieure. Très tôt, ses prises de position déroutent : croyant, il critique l’Eglise catholique, socialiste, il s’oppose au pacifisme et à l’internationalisme de la gauche, et

nationaliste, il ne rejoint jamais la classe bourgeoise. En 1900, il crée sa propre revue, Cahiers de la quinzaine qui représente un témoignage inégalé sur la vie intellectuelle de l’époque. Si Charles Péguy s’était éloigné de la religion, la menace allemande lui révèle l’existence d’un « mal universel » et le rapproche de la foi. En effet, outre ses essais philosophiques, il est l’auteur de deux œuvres consacrées à Jeanne d’Arc (« Jeanne d’Arc » et « Mystère de la charité de Jeanne d’Arc »), et de poèmes oratoires d’un grand mysticisme, telle « Eve », vaste fresque poétique en l’honneur des soldats morts au combat.

• Rue Arthur RIMBAUD (1854-1891)Poète français, lycéen brillant et poète précoce, Arthur Rimbaud excelle dans les compositions latines, parmi lesquelles on trouve ses plus anciennes productions en vers connues. Il a écrit : Le dormeur du val, le bateau ivre, une

saison en enfer (1873), illuminations.

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36 chapitre 3 - Les villages et les rues

Monbalon ICe lotissement comporte 124 pavillons, ils ont été livrés de fin 1972 à mi-74. C’est la municipalité qui a attribué les noms de voies, quand au nom du lotissement « Monbalon », il provient de Jean- Baptiste Henri Monbalon, (1755-1837), bâtisseur du château Monbalon démoli en 1982, médecin et membre influent du département, serviteur du vignoble pessacais.En 1970, une association a été mise sur pieds. Elle avait pour principales fonctions de résoudre les problèmes individuels ou collectifs ayant trait à l’accession à la propriété, et de recueillir et centraliser les dépôts de chaque candidat coopérateur. Ceci passait aussi par le contrôle de la construction lors des réunions hebdomadaires de chantier. C’était le temps ou la rocade

n’existait pas, son tracé actuel était un lieu de promenade boisé, et d’un calme… Depuis, ça a bien changé ! Durant les années 80-90, toutes les voies et réseaux ont été pris en compte par la CUB, et les espaces verts par la ville de Pessac

• Rue CICERONCicéron (106 av. JC - 43 av. JC), homme d’état romain est un auteur latin. Orateur remarquable, il publia une abondante production considérée comme un modèle de l’expression latine classique.

• Allée DEMOSTHENEDémosthène, (384 av. JC- 322 av. JC), est un homme d’État athénien. De santé fragile et doté d’une voix faible qui manquait de netteté, il corrigera son défaut d’élocution en s’entraînant à parler avec des cailloux dans la bouche.

Sa virtuosité rhétorique marquera l’apogée de l’art de l’éloquence. Devenu chef du parti patriotique il s’alliera aux Thébains afin d’affronter Philippe II. Démosthène tentera une nouvelle fois de mobiliser les Athéniens à la mort d’Alexandre le Grand. Condamné à mort par les Macédoniens, il devancera ses bourreaux en s’empoisonnant dans le temple de Poséidon.

• Allée DIOGENEDiogène (413 av. JC - 327 av. JC) est un philosophe grec de l’Antiquité le plus célèbre représentant de l’école cynique. Il devient disciple d’Antisthène, le fondateur de l’école cynique. Il vit vêtu d’un manteau grossier, allant pieds nus,

dormant dans une amphore géante pour céréales ne possédant rien d’autre et ne subsistant que grâce aux contributions de ses auditeurs ou mécènes. Conformément à l’enseignement de son maître, il désirait vivre ainsi comme un chien. A la fin de sa vie, il fut pris par des pirates. Mis en vente comme esclave, il est acheté par un riche Corinthien qui admire son indépendance d’esprit, et lui rend la liberté.

• Rue ÉSOPEÉsope (VIIe siècle av. JC) est un écrivain grec à qui est attribué la Paternité de la fable. Les fables d’Ésope étaient écrites en prose et sans prétention littéraire. Beaucoup de fables de La Fontaine sont des retranscriptions de

celles d’Ésope.

• Allée HIPPOCRATE (né vers 460 av. J-C-370 av. J-C)Hippocrate le Grand, est un médecin grec du siècle de Périclès, considéré comme le « père de la médecine ». Il a fondé l’école de médecine hippocratique qui a

révolutionné intellectuellement la médecine en Grèce antique, en instituant cet art comme une discipline distincte des autres disciplines de la connaissance auxquelles elle avait traditionnellement été rattachée (notamment la théurgie et la philosophie), faisant ainsi de la médecine une profession à part entière. « Médecin, homme d’expérience et de bon sens ». Le serment d’Hippocrate est un serment traditionnel prêté généralement par les médecins en Occident avant de commencer à exercer. Probablement rédigé au IVe siècle av. J-C, il est traditionnellement attribué au médecin grec Hippocrate.

• Rue HOMEREOn dit qu’Homère aurait été poète à la fin du VIIIe siècle av. J.-C. On lui attribue les deux premières œuvres de la littérature occidentale : l’Iliade et l’Odyssée. Il est encore difficile d’établir aujourd’hui avec certitude si Homère

a été un individu historique ou une identité construite, et s’il est bien l’auteur des deux épopées qui lui sont attribuées.

• Allée PENELOPEDans la mythologie grecque, femme d’Ulysse et mère de Télémaque. Pendant les vingt ans d’absence d’Ulysse, elle repoussa les demandes de ses prétendants. Toutefois elle promit de faire un choix lorsqu’une toile qu’elle tissait

serait terminée, mais elle défaisait pendant la nuit tout le travail du jour.

• Rue PERICLES (495 av. J-C- 429 av. J-C)Périclès, fut un stratège et homme d’État athénien, de la tribu Acamantide et du dème de Cholargue membre de la famille des Alcméonides, il était le fils de Xanthippe et d’Agaristè, L’influence de ce personnage sur son époque

fut si grande qu’on surnomme généralement cette période « Le siècle de Périclès ».

• Rue SOCRATE (470 av. J-C-399 av J-C) Lotissement les ChênesSocrate né prés d’Athènes. C’est un philosophe de la Grèce antique (Ve siècle av. J-C), considéré comme le père de la philosophie occidentale et l’un des inventeurs de

la philosophie morale. Il n’a cependant laissé aucune œuvre écrite ; sa philosophie s’est transmise par l’intermédiaire de témoignages indirects (en particulier par les écrits de son disciple Platon).

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37chapitre 3 - Les villages et les rues

les villages et les rues

Clairière aux pinsCe lotissement avait pour nom « Cité américaine », 148 maisons et l’école ont été construites en 1955 pour les soldats américains et leurs familles. Ils sont partis en 1959, les maisons ont alors été vendues à des particuliers par un promoteur et l’école à pris le nom d’École du Bourgailh. Ensuite d’autres maisons ont été construites et le lotissement a été baptisé « Clairière aux Pins ». En 1966 deux autres lotissements furent construits (Les pins et Les cigognes).

• Rue BOILEAU (1636-1711)Nicolas Boileau, est un poète, écrivain et critique français. Auteur des Satires, des épitres, de l’art poétique(1674), du Lutrin (1674 et 1683).

• Allée Jean GIRAUDOUX (1882-1944)Écrivain, dramaturge et diplomate français.Il a écrit : Amphitryon (1929), Judith (1931), Intermezzo (1933), La Guerre de Troie n’aura pas lieu (1935), Électre (1937) et Ondine en 1939.

• Rue et Allée Jean de LA FONTAINE (1621-1695)Poète français de la période classique dont l’histoire littéraire retient essentiellement les Fables et dans une moindre mesure les

contes licencieux. On lui doit cependant des poèmes divers, des pièces de théâtre et des livrets d’opéra qui confirment son ambition de moraliste.

• Rue Edmond ROSTAND (1868-1918)Auteur dramatique français. Auteur de : Cyrano de Bergerac(1897), L’aiglon (1900), Chantecler (1910).

• Allée Georges SAND (1804-1876)C’est le pseudonyme d’Amantine Aurore Lucile Dupin, romancière et écrivaine française. Elle a écrit des romans, des nouvelles, des contes, des pièces de théâtre, une autobiographie, des critiques littéraires,

des textes politiques. Auteur de : La mare au diable (1846) François le Champi (1847/1848) La petite fadette (1849).

• Rue du président ROBERT SCHUMAN (1886-1963)Homme d’État français considéré comme l’un des pères fondateurs de la construction européenne.

• Rue Paul VALERY (1871-1945)Écrivain, poète, philosophe et épistémologue français. Passionné de poésie, il découvre les symbolistes, sous l’influence desquels il compose ses premiers vers. Il se lie d’amitié

avec Pierre Louÿs, qui lui présente Mallarmé et André Gide. Après « L’Introduction à la méthode de Léonard de Vinci », il renonce à l’écriture tandis que sa renommée croît. Son retour en 1919 avec ‘La Jeune Parque’, puis ‘Charmes’ l’impose comme l’un des plus grands poètes français. Son immense succès a fait de lui une ‘espèce de poète d’État’ : élu à l’Académie française en 1925.

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38 chapitre 3 - Les villages et les rues

Cité canadiennePour réaliser ce lotissement de 100 maisons situé sur les terres du haut Bourgailh à l’angle des chemins du Bourgailh et de la Princesse, une coopérative de construction a été crée en 1958. Le permis de construire est signé en 1963. La construction se termine en 1967. Ceux sont les habitants qui ont proposé des noms de rues relatifs à l’histoire du Canada. Début 1969 une inauguration officielle est faite en présence du Maire de Pessac, du consul du Canada, du Syndic et des habitants. A cette occasion 2 érables du Canada furent plantés. En 1986, l’école du Bourgailh a été rebaptisée école Jacques Cartier.

• Rue PAUL BONCOUR (1873-1972)Joseph Paul-Boncour est un avocat et un homme politique français.Il fut secrétaire particulier du président Waldeck-Rousseau, puis directeur de cabinet du ministre du Travail,

René Viviani. En 1911, il fut nommé à son tour ministre du Travail.puis ministre de la Guerre, président du Conseil, ministre des Affaires étrangères.

• Allée du CANADALe Canada, deuxième pays du monde par sa superficie, Il s’étend d’est en ouest de l’océan Atlantique à l’océan Pacifique et vers le nord jusqu’à l’océan Arctique, d’où la devise : D’un océan à l’autre. Accosté

en 1534 par l’explorateur français Jacques Cartier, premier Européen à poser le pied sur le continent depuis les Vikings, le Canada prend son origine en tant que colonie Puis, commencera une période de colonisation anglaise, principalement grâce à l’arrivée de colons loyalistes venus de Nouvelle-Angleterre après la révolution américaine. Plus tard, en 1867, les Britanniques créeront le Dominion du Canada. Aujourd’hui, le Canada est un État fédéral de dix provinces et de trois territoires Le français et l’anglais sont, à statut égal, les langues officielles.

• Rue Jacques CARTIER (1491-1557)Né à Saint-Malo en Bretagne, navigateur et explorateur français. Auteur de cartes ayant permis l’apparition du golfe et du fleuve Saint-Laurent sur les représentations du globe,

Cartier, par ses « Relations », est le premier Européen à décrire et nommer ces eaux, leurs rives et le territoire visité qu’il nomme Canada.

• Allée CHAMPLAIN (1567-1580)Samuel de Champlain fut tout à la fois un navigateur, cartographe, soldat, explorateur, géographe, commandant et chroniqueur français. Il est surtout connu pour avoir ensuite fondé la ville de Québec.

• Allée de La SALLE (1643-1687)René Robert Cavelier de La Salle,explorateur-voyageur, il a exploré la région des Grands Lacs des États-Unis et du Canada, puis le fleuve Mississippi et a ainsi découvert les territoires

situés entre la vallée du Saint-Laurent et le delta du Mississippi.

• Allée MONTCALM (1712-1759)Louis Joseph de Montcalm-Gozon, marquis de Montcalm, lieutenant général des armées en Nouvelle-France. Il lutta glorieusement contre les anglais au Canada et fut tué en défendant Québec.

• Allée MONTREALMontréal est la ville principale du Québec, et la seconde plus grande ville du Canada après Toronto. Cette ville, francophone,

constitue le centre de la culture et des affaires du Québec. Elle est située au sud-ouest de cette province en bordure du Saint-Laurent près de l’Ontario et des États-Unis.(1,7 M. d’habitants).

• Allée du QUEBEC.Le Québec est une province francophone du Canada. Sa capitale est Québec et sa métropole est Montréal. Par sa langue, sa culture et ses institutions, le Québec forme une nation. Situé au nord-est de l’Amérique du Nord, entre l’Ontario et les provinces de l’Atlantique, le Québec

partage sa frontière sud avec les États-Unis. La province est entièrement traversée par le fleuve Saint-Laurent qui le relie aux Grands Lacs et à l’océan Atlantique. Avec sa superficie de 1 667 441 km2, le Québec est la plus grande province canadienne. Le Québec compte une population de 7,8 millions de personnes. La langue officielle est le français, langue maternelle de près de 80 % de la population.

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39chapitre 4 - Le comité aujourd’hui

notre Comité aujourd’hui

Les travaux de voirieLa municipalité a souhaité consulter l’ensemble des syndicats et Comités de quartiers afin de connaître leur souhait d’aménagement de la voirie du quartier. Comme nous l’avons fait pour d’autres dossiers nous avons organisé des réunions publiques avec les habitants. A l‘issue de celles–ci nous avons été en capacité de faire des propositions à la municipalité. Plusieurs dossiers importants sont ou vont être mis à l’ordre du jour dans les mois ou les années à venir. En effet un grand nombre de lotissements ont été construits au début des années 60 et n’ont pas vu, à ce jour, la réalisation de travaux de rénovation. C’est le cas pour :

• La rénovation des secteurs Cité Canadienne, Cité Pape Clément, F. Expérimentale

• La requalification de la rue du Président René Cassin, Gayant

• Le Cheminement inter quartiers intégrant un cheminement doux (rue Condillac, av. Ste Marie, chemin profond) : programmés en travaux pluriannuels

A l’inverse d’autres opérations importantes ont été réalisées : la requalification de l’avenue Pasteur. (Il est à noter que notre Comité a toujours des désaccords sur l’aménagement du carrefour central de la place du Monteil) ou sont en cours : L‘Aménagement de l’avenue du Bourgailh.

Le réaménagement du quartier à travers

• Son urbanisationDepuis 1955 l’urbanisation du quartier a été très importante, néanmoins depuis une dizaine d’années les projets de création fleurissent avec comme objectif la densification du quartier. Cela passe par la réalisation d’ensembles plus ou moins grands. Comme pour les autres dossiers nous essayons de faire participer à chaque fois les habitants des secteurs concernés.

Q ue représente aujourd’hui notre Association 80 ans après sa création ? Les objectifs très précis, établis par cette poignée d’hommes qui furent nos

précurseurs en 1930, étaient : • la défense du quartier à travers des sujets très ciblés

tels que l’amélioration et l’entretien des chemins et leur éclairage,

• s’occuper de toutes les questions concernant le gaz l’eau et l’électricité,

• défendre les intérêts des adhérents acquéreurs d’immeubles

• s’occuper de toutes les questions susceptibles d’augmenter le bien être et les commodités, etc.

En 2010, en tenant compte de la modernisation et de l’évolution de notre Société sommes-nous loin de ces premiers objectifs ?Fidèles à ces premiers statuts les nombreux bénévoles qui ont pérennisé cette association, lui ont permis d’assurer :

• La défense des habitants du Quartier. • L’organisation de manifestations festives et culturelles. • L’information aux habitants et aux adhérents sur la vie

du quartier.Ce dernier chapitre de notre brochure doit nous permettre de mesurer l’évolution de notre association : grâce à ses activités, elle compte à ce jour 620 adhérents, soit une augmentation de 80% depuis l’an 2000.Pendant cette période l’élément clef de notre fonctionnement à été une participation démocratique des adhérents et des habitants du quartier à travers des réunions publiques, des questionnaires ou bien des invitations pour participer à des réunions avec la ville sur des sujets tels que l’urbanisation de leur quartier ou des problèmes de voiries.

L’assemblée générale qui réunit environ 150 adhérents permet de débattre sur le fonctionnement mais aussi d’examiner le bilan financier et le budget prévisionnel. Elle est la seule compétente pour décider des actes essentiels de l’association. Elle a élu en 2010 un Conseil d’administration de 34 membres qui dispose de tous les pouvoirs pour assurer la gestion courante. Afin de permettre un fonctionnement efficace le CA a élu un bureau de 11 membres, qui met en œuvre de façon collégiale, les décisions du conseil d’administration et de l’assemblée générale.Ce fonctionnement démocratique de notre Comité correspond bien aux objectifs tracés par nos prédécesseurs il y a 80 ans suivant ces trois axes essentiels :

• La défense des habitants du Quartier sur des domaines aussi divers que : les travaux de Voirie, le réaménagement du quartier (urbanisation, protections phoniques, l’aménagement des places, des squares, des espaces de jeux pour les enfants), le développement des transports en commun, et l’aménagement de cheminement doux cyclable et piétonnier.

• L’organisation de manifestations festives : la fête du quartier, les repas. (repas de l’amitié, grillades, galettes, etc.), les lotos et concours de Belote.Des manifestations culturelles : récital musical ou exposition de peinture.La création d’ateliers : peinture, chorale, informatique, jeux de cartes (tarot, bridge, belote, canasta, etc.), scrabble, astronomie, solfège, pétanque, danses de salons et balado-découverte.

• La communication avec trois outils dont dispose notre association : l’information aux adhérents (circulaires ou courriers), le journal trimestriel « Les échos de nos quartiers », le site Internet avec une lettre d’information.

Les Dossiers de Défense des Habitants

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40 chapitre 4 - Le comité aujourd’hui

Suite à ces réflexions nous proposons la création d’ensembles de Haute Qualité Environnementale, avec l’application de la loi de 2002 pour les handicapés. Nous intégrons des possibilités de transports en commun mais aussi le déplacement de la voiture individuelle et son stationnement, sans oublier l’environnement paysager.

• Ses protections phoniquesNotre quartier est bordé par deux infrastructures la voie ferrée et la rocade qui génèrent d’énormes nuisances phoniques, atmosphériques, ainsi que des vibrations.La réalisation du mur antibruit le long de la rocade est loin d’avoir réglé ce problème. De même le projet de mur anti bruit le long de la voie ferrée ne concerne pas les habitations qui se trouvent dans un périmètre très proche.

• Son aménagement des places, des squares, des espaces de jeux pour les enfants.• Square de MadranC’est en partant de l’urbanisation de ce secteur avec la réalisation des Jardins de Madran et des Patios (environ 117 appartements) que notre Comité a décidé de prendre à son compte l’aménagement de ce secteur.Notre première réflexion a porté sur la réalisation de ces deux ensembles. Notre deuxième réflexion, en lien avec les habitants a porté sur la requalification de la voirie. Notre troisième réflexion porte sur l’aménagement des 5 000 m2 restant, réservés pour la création d’un espace convivial. Pour cela nous avons créé un groupe de travail intégrant les habitants du Village, des Jardins et du Patio de Madran afin de faire des propositions à la ville.Après plusieurs réunions de travail, en commun nous avons soumis un projet à la ville qui a été affiné par les services techniques et qui satisfait tout le monde.

• Aménagement d’un espace jeuxCela fait plusieurs années que notre Comité est porteur d’un projet d’aménagement d’espaces jeux avec les jeunes du Monteil. Après plusieurs réunions avec eux et avec Pessac Animation Jeunesse un projet a pu être monté et présenté à la ville. Afin de le faire valider une pétition a reçu l’aval d’une grande majorité d’habitants. • Aménagement des autres placesLes autres places du quartier ont ou vont faire l’objet de modification c’est le cas en particulier des places Henri Sellier, Buffon, Jean Mette, Ecole maternelle du Monteil.

Le développement des transports en commun Avec la venue du tramway, son extension dans les années à venir et le changement d’opérateur en 2010 nous pouvons dire que les transports en commun ont beaucoup évolué dans le quartier. Pour environ 2000 personnes nous pouvons dire qu’ils se sont dégradés. Nous essayons dans les différentes réunions d’informations de faire remonter les souhaits des habitants qui veulent pouvoir se déplacer en transport en commun soit pour se rendre sur leur lieu de travail ou bien d’études, soit pour se rendre dans les commerces Pessacais d’ Alouette, du Monteil ou bien de Pessac centre.

CHORALENée en 2008, notre chorale « les cigales du Monteil » chante à pleine voix des heures durant et va de l’avant afin de progresser et de toujours mieux chanter. • A ce jour, nous sommes 27 fidèles choristes entre 28 et 90 ans, pleins d’énergie. Nous nous retrouvons tous les mercredis, à la salle du quartier, sous la direction de notre chef de chœur, Céline DOI ARNAL et d’un accompagnateur au clavier, Patrick CASTRO. • Grâce à un travail régulier, une participation active de tous, nous avons pu tenir nos engagements et participer à diverses manifestations :

- Chanter Noël au Monteil - salle Le Royal - Chanter lors du carnaval de Pessac : « le grand

aquarium », char du quartier du Monteil - Chanter lors de la fête de la musique

• La participation des enfants de l’école du Monteil, du chœur Réjouit de Cestas et de l’ensemble Hémiole nous a

permis de faire un travail plus enrichissant lors de diverses manifestations. • Nous serons présents pour fêter les 80 ans du Comité de Défense et de Fêtes des Quartiers du Monteil, association née pour créer un lien entre les habitants des quartiers du Monteil. Chacun aura son rôle à tenir. Alors, n’hésitez pas, venez nous rejoindre, vous serez les bienvenus.

La chorale

Nos ateliers culturels

Voie ferrée le long de la cité Frugès

Aire de jeux

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le comité aujourd’hui

41chapitre 4 - Le comité aujourd’hui

PEINTUREL’atelier de peinture à l’huile du MONTEIL crée maintenant depuis 5 ans, a sa particularité de ne pas avoir de professeur. Il fonctionne par le biais d’une entraide entre les anciens qui aident les moins expérimentés en apportant leur savoir-faire et leur expérience. Nous rappelons pour information que l’atelier libre est constitué d’environ 20 personnes, amateurs, membres actifs de l’association du MONTEIL dont le seul objectif pendant 2 heures 30 (les jeudis de chaque semaine) est de travailler dans une bonne harmonie et ambiance, il est également une forme de rencontre entre des personnes de toutes tendances et de tous âges qui veulent s’exprimer par la peinture en toute convivialité. Cette formule motivante permet d’obtenir un taux de présence très significatif. L’organisation étant réalisée par des bénévoles elle permet d’assurer la gratuité aux participants, ne restant à leur charge que les fournitures. Dans cet atelier en général le choix des sujets est libre sauf pour l’exposition annuelle qui a lieu courant mai de chaque année dans le hall de la mairie où un thème est demandé, pour une initiative commune avec la chorale. Nota : Nous regrettons de ne pas pouvoir répondre à toutes les demandes mais le nombre de places dans la salle ne nous permet pas de les satisfaire.

ASTRONOMIENotre atelier d’astronomie a rapidement trouvé sa place dans les activités proposées au sein de notre comité en posant un regard simple sur les événements célestes qui nous entourent.Mis en place en 2009, notre atelier a bénéficié d’un effet de popularité dû au fait que 2009 a été décrétée « année mondiale de l’astronomie » par les Nations-Unies et l’UNESCO.L’année 2009, c’est aussi le 400ème anniversaire de la première utilisation d’une lunette dans un but scientifique par Galilée, mais également le 40ème anniversaire du premier pas de l’homme sur la lune.Notre atelier a largement bénéficié des animations liées à ces événements, en participant à diverses conférences avec un temps fort pour celle animée par Sylvie Vauclair, astrophysicienne, professeur et écrivain. D’autres conférences sur bordeaux mais également des observations sur le campus et des visites commentées de l’observatoire de Floirac ont rempli notre agenda.

Nous avons continué sur la lancée de cette année 2009 riche en événements avec comme point fort, au printemps 2010, la visite de la cité de l’espace à Toulouse, à proposer 2 ateliers par mois, mais également des observations sur terrain. Nous assistons également à des conférences données par les animateurs de Jalle Astronomie sur leur site de Martignas.Notre atelier est ouvert à tous les adhérents du comité de quartier, rejoignez-nous et éventuellement, apportez vos idées pour faire vivre et progresser cette activité.

SOLFEGEL’atelier de solfège a vu le jour en septembre 2009, suite à une réflexion de notre part : pourquoi ne pas créer un outil permettant aux choristes, n’ayant pour la plupart aucune connaissance de la musique, de s’initier à la lecture d’une gamme. Ce constat faisant suite à une démarche de notre comité auprès des personnes participant à cette activité, a abouti à la création d’un atelier de solfège.Cet atelier ouvert à tous les adhérents n’a pas la prétention de remplacer un professeur de musique, mais de faire découvrir et pourquoi pas, de créer des vocations musicales, le solfège étant bien sur, la base indispensable pour se diriger correctement vers un instrument de musique..

INFORMATIQUECréé en 2007, cet atelier se donne l’objectif de combattre la fracture numérique en initiant nos adhérents aux B.A BA de cette nouvelle technologie. Aujourd’hui composé de deux ateliers très complémentaires l’un concernant l’initiation l’autre sur des logiciels spécifiques (photos et images). Ceux sont environ une quarantaine d’adhérents qui se réunissent soit les mardis matin, soit les Jeudis après midi et cela deux fois par mois.

Nuit des étoiles

Solfège

Expo peinture

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ans

42 chapitre 4 - Le comité aujourd’hui

BALADO-DECOUVERTEPensée pour découvrir ou redécouvrir sa ville et sa région, mais en partageant avec les voisins l’ effort de la marche, l’émotion devant les beaux paysages ou les vieilles pierres, la convivialité du pique-nique, cette balade peut être entièrement consacrée à la nature (les sentiers du littoral) architecturale, historique, culturelle, (le château de Roquetaillade, les trésors de Bordeaux, l’Abbaye de la Sauve-Majeure…) Mais elle est toujours le moyen de se rencontrer, de partager un bon moment et de « faire ensemble » là où, seul, on aurait peut-être préféré rester chez soi. Elle est (de 5 à 10 km) plutôt une promenade facile.

PETANQUEDémarré cette année, cet atelier réunit un certain nombre d’adhérents sur la place Henri Sellier afin d’apprendre ce jeu d’adresse qui pratiqué à un certain niveau est un véritable sport. Cet atelier se réunit tous les lundis après midi pendant la bonne saison. Il est à noter que nous organisons deux concours dotés de prix et qui voient le nombre de participants augmenter d’année en année.

DANSES DE SALONSA l’initiative de quelques adhérents, une nouvelle activité a vu le jour au sein de notre Comité des Quartiers du Monteil à savoir la danse de salons. Entre diverses danses de salon (valse, tango, paso doble, etc. enseignées par un professeur, vous saurez comment vous dépenser avec une vingtaine de personnes qui comme vous veulent pratiquer cette activité.

Nos ateliers à tendance sportive

CANASTAROTContraction de Canasta et de tarot cet atelier s’est construit par l’intégration d’une association qui venait dans la salle du quartier et qui était entrain de disparaître. Sa venue au sein de notre association a permis une revitalisation de la tradition des jeux de cartes au sein du comité.Canasta : Jeu de cartes originaire d’Amérique du Sud, qui se joue avec deux jeux de cinquante-deux cartes et quatre jokers, généralement en deux équipes. À la canasta, on cherche à obtenir des séries de sept cartes de même valeur. Tarot : Ce nom de tarot a été employé pour la première fois dans le courant du XVe siècle, pour désigner un jeu qui n’a pas changé jusqu’à nos jours. S’il est dérivé en français de l’italien tarocco, son origine n’en constitue pas moins une énigme. Le jeu de tarots se pratique à trois ou quatre joueurs avec un jeu spécial de 78 cartes : 21 atouts numérotés, l’excuse et 56 cartes restantes (un jeu de 52 cartes, plus, pour chacune des quatre couleurs, un Cavalier, qui s’insère entre la Dame et le Valet).

SCRABBLEJeu d’origine américaine consistant à former des mots et à les placer sur une grille. Les points marqués dépendent de la longueur des mots, des lettres employées et de l’emplacement choisi.

BRIDGELe bridge se pratique avec un jeu de 52 cartes, à quatre joueurs répartis en deux équipes de deux partenaires. C’est en 2010 que notre Association a décidé d’initier nos adhérents en créant cet atelier qui demande beaucoup de patience. Cet atelier se réunit 2 voir 3 fois par mois.

BELOTELe mercredi après midi dans le cadre des points rencontres nos adhérents pratiquent la belote afin de passer des après midi agréables. Différentes variantes de belote sont pratiquées. Ces rencontres se terminent systématiquement par un goûter.

Nos ateliers de jeux

Jeu de cartes

Sauve-Majeure Domaine de Certes Concours de boules Danse de salons

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le comité aujourd’hui

43chapitre 4 - Le comité aujourd’hui

LA FETE DU QUARTIERDepuis toujours la fête du quartier a été l’axe majeur de l’ensemble de nos manifestations, qu’elles soient festives ou bien culturelles. 2010 a bien mis en avant ces deux éléments, tout d’abord avec la réalisation d’un repas dansant, d’un loto, d’un concours de belote, d’un concours de boules, d’un vide grenier, d’une animation pour les enfants mais surtout avec l’exposition de peintures, le récital de notre chorale ou bien la balado découverte de notre quartier. Le forum des associations ainsi que l’apéritif musical ont permis à nos habitants de découvrir leur association tout en dialoguant avec les élus invités à cette occasion.Mais notre fête a surtout permis de pouvoir rencontrer les artisans et commerçants du quartier avec la présentation du programme mais aussi de rencontrer les habitants lors du porte à porte dans le cadre de la vente des billets de tombola.

LES VOYAGESMême si pendant quelques années les voyages ont subi un arrêt temporaire on peut dire que depuis 2003 ils se multiplient avec plusieurs objectifs. Le premier concerne la découverte d’un lieu, d’un bâtiment, d’une tradition culturelle voire historique, le second la découverte d’une gastronomie locale. Cinq voyages par an ont été organisés ces dernières années dont un d’une durée de deux jours pour permettre d’admirer dans le détail le lieu visité. Une soirée « diaporama » clôture l’année.

CARNAVALCela fait plusieurs années que nous participons à cette manifestation organisée par la fédération des Quartiers. En 2010 une première, la construction d’un char réalisé avec les enfants de l’école maternelle du Monteil. Char qui a obtenu le prix spécial du jury qui lui a été remis lors d’une manifestation dans la salle du quartier du Monteil en présence d’élus et des enfants.

REPAS DE L’AMITIERéalisé en fin d’année il essaye de réunir les différentes générations de notre association à travers un repas gastronomique. Gratuit pour l’ensemble de nos adhérents âgés de plus de 65 ans, il leur permet de se retrouver afin de partager un bon moment de convivialité.

GRILLADESDeux fois par an en juin et juillet et profitant du soleil, notre association organise une grillade afin de rassembler nos adhérents pour passer une bonne soirée.

GALETTE DES ROISTous les ans début janvier une centaine de personnes se réunissent afin de partager la galette des rois tout en dégustant un verre de cidre. En même temps ils peuvent participer à une animation qui peut être musicale ou bien théâtrale.

VIDE GRENIERTous les ans deux vides greniers sont organisés et ont un succès croissant. Cette année, deux éléments forts, le nombre de visiteurs mais aussi celui des exposants a dépassé toutes nos attentes.

LOTONous organisons trois lotos en dehors de notre fête de quartier. Ils ont plusieurs objectifs : le rassemblement de personnes afin de leur faire passer une bonne soirée, et le financement d’autres activités de notre association.

BELOTEDeux fois par mois nous organisons des concours de belote qui ont les mêmes objectifs que nos lotos.

Fête de quartier et vin d’honneur

Carnaval 2010

Voyage de Toulouse

Grillade du 24 juillet

Les animations festives

Vide grenier

Galette 2010

Loto

Page 46: Brochure 80 ans

ans

44 chapitre 4 - Le comité aujourd’hui

le comité aujourd’hui

Les Echos de nos QuartiersDepuis la naissance du comité des quartiers du Monteil, plusieurs tentatives de création de journal ont été faites, mais la plus aboutie et la plus pérenne reste la version actuelle dont le premier numéro a vu le jour en mai 2003, sous le nom des Echos du Monteil. Rebaptisée Les Echos de Nos Quartiers en septembre 2008 pour permettre à la totalité des habitants de s’y reconnaître, sa vocation est, elle, toujours demeurée inchangée : faire office de trait d’union et améliorer la communication avec les habitants.Depuis la récente création du site internet, l’existence du journal ne se trouve pas remise en cause, d’abord car tout le monde ne bénéficie pas encore de l’outil informatique, mais surtout parce que les deux outils s’efforcent de n’être pas concurrents mais plutôt complémentaires.

Un nouveau site Internet pour le ComitéLe Comité de Quartier a lancé le 1er juin 2010 son nouveau site Internet. Le conseil d’administration a validé le projet mené par un groupe de travail depuis février.

Ce nouveau site entièrement refait vous propose toutes les informations de votre comité en temps réel : Actualités sur les activités, les animations, le comité, le Quartier mais aussi des reportages, des photos et la découverte du quartier. Ce site veut être interactif il permettra également aux visiteurs de réagir par le biais de commentaires ou de mail. Pour vous connecter : www.comite-monteil.frPour nous contacter par mail : [email protected]

Les manifestations culturelles

La communication

SORTIES CULTURELLESAfin de permettre à nos adhérents de pouvoir assister à des animations culturelles telles que théâtre, spectacle de variété, etc, nous effectuons un achat groupé de billets et organisons un covoiturage.

JOURNEE DU PATRIMOINEDepuis plusieurs années nous participons aux journées du patrimoine. La richesse de notre patrimoine sur le quartier nous permet de réaliser des expositions. Cette année 2010 avec un thème portant sur les grands hommes, nous avons exposé des œuvres de JER célèbre caricaturiste. (voir page 20)

FETE DE LA MUSIQUENotre participation à la fête de la musique remonte à plusieurs années, dans un premier temps avec des ensembles musicaux de notre quartier. Depuis 2008

c’est avec notre chorale « les Cigales du Monteil » que nous participons à cette manifestation qui se déroule en première partie aux abords de la salle du quartier, puis dans le hall de la mairie avec l’ensemble des chorales de Pessac.

VERNISSAGE DE L’ATELIER DE PEINTUREDepuis cinq ans notre atelier de peinture organise à la fin du mois de mai une exposition des tableaux réalisés tout au long de l’année avec un vernissage qui a lieu en présence des élus de notre ville. Depuis deux ans lors du vernissage nous associons nos peintres et nos choristes pour une manifestation culturelle double sur un thème commun.

Vernissage du 19 maiJournées du patrimoine Fête de la musique 2010

Les Echos Site internet

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Le comité des quartiers du Monteil fête ses 80 ans.

Longtemps avant de se constituer en comité de quartier il y a 80 ans, le Monteil est d’abord et avant tout une communauté humaine réunie sous forme d’un village, comme en attestent les cartes anciennes. Les idées de progrès s’y manifestent dès la Révolution où, avec les autres habitants de Pessac, elle soutient l’élection au Tiers-Etat d’André Daniel Laffon de Ladebat, défenseur des Droits de l’Homme et partisan de l’abolition de l’esclavage, vivant sur le domaine voisin de Bellevue, développé en « ferme expérimentale » par ses soins.

La naissance du comité de quartier du Monteil est directe-ment liée à la modernité sociale et urbaine que représente l’implantation sur son territoire, aux abords de la voie fer-rée, de la cité-jardin que Frugès a commandée à Le Corbusier pour y loger ses ouvriers, les fameux « Quartiers Modernes ». Agréger des populations nouvelles, créer du lien entre tous les habitants et les réunir dans la défense d’un intérêt géné-ral local, tel est un des objectifs du comité, maintenant ainsi d’une certaine façon l’esprit d’un village solidaire.

Cette solidarité s’est aussi manifestée plus largement en participant, avec les autres quartiers, à la création, en 1936,

d’une fédération des syndicats et comités de quartiers de Pessac, elle-même liée aux associations similaires dans des communes voisines. C’est dire la conscience d’une interdépendance des quartiers au niveau communal pour coordonner, voire mutualiser, leurs actions mais aussi, et déjà, le sentiment d’appartenance à une communauté urbaine plus vaste, anticipant la création de la CUB.

Les quartiers du Monteil avec leur comité, aujourd’hui, en offrant de multiples activités qui génèrent des liens entre ses habitants et qui favorisent le vivre ensemble réel, en défendant les intérêts généraux de la population, informée, sensibilisée et consultée, notamment sur les divers réseaux (transports, voirie, assainissement, eau…) en liaison avec les autres quartiers au sein de leur Fédération, représentent l’application du « penser global, agir local » dans le cadre d’une vraie démocratie locale participative moderne.

Félicitations aux équipes de bénévoles du comité qui travaillent solidairement et bon anniversaire !

D. Leystineck (Président de la Fédération des syndicats et comités de quartiers de Pessac).

Fêter les 80 ans d’un Syndicat de quartier (il y a peu c’était les 100 ans de France), quand on y pense, est vraiment remarquable. Se dire que depuis tout ce temps des hommes et des femmes, bénévoles, œuvrent pour leur quartier, sans relâche, afin d’améliorer la vie de ses habitants, est une action à saluer. La ville de Pessac a toujours soutenu la vie locale et travaille au quotidien avec les Syndicats et Comités de quartier pour réfléchir ensemble à l’évolution de notre ville. Ce travail s’enrichit continuellement des réflexions des uns et des autres, avec le témoignage des habitants qui vivent sur le territoire. Les réalisations sont le fruit de ces concertations, avec leurs qualités et leurs imperfections.

Je rencontre régulièrement les habitants de nos quartiers, dans des réunions, lors d’événements, tout simplement dans la rue, et je suis toujours agréablement surpris de la qualité de nos rapports, de la teneur des propos échangés, qui montrent bien l’attachement des uns et des autres à garantir à Pessac une qualité de vie que beaucoup d’autres villes nous envient.

Le Comité des quartiers du Monteil est une association très active, il suffit de se rendre à l’Assemblée Générale pour

en mesurer l’audience. Le Président Jean-Claude Juzan et son équipe établissent des programmes où tout le monde à sa place, que ce soit pour se divertir ou pour réfléchir à l’aménagement du quartier, avec un enthousiasme jamais démenti.

Mais regarder l’avenir ne dispense pas de s’instruire du passé et je tiens à féliciter très sincèrement les personnes qui ont préparé les festivités des 80 ans pour le travail accompli, le nombre d’heures passées à rechercher des informations sur l’histoire du Monteil.

Comprendre le passé éclaire le présent et gageons que cette brochure accompagnera nos prochaines réflexions pour l’évolution du quartier.

Longue vie au Comité des quartiers du Monteil !

Jean-Jacques Benoît Maire de Pessac,Conseiller général,Vice-Président de la CUB

RemerciementsA tous les habitants des Quartiers du Monteil, à tous les adhérents du Comité, aux bénévoles qui œuvrent pour le Comité, aux commerçants, artisans et associations du quartier pour leur aide, à la fondation Le Corbusier, aux amis du vieux et beau Pessac, à la Ville de Pessac et ses élus, aux partenaires financiers : la municipalité, le Crédit Mutuel et à toutes les personnes qui ont apporté leur aide pour la réalisation de cette brochure.

le mot du Maire

le mot du Président de la Fédération

Conception & réalisation : Imprimerie Gautier - Pessac Imprimé sur papier issu de forêts gérées durablement.Crédit photos : la fondation Le Corbusier, la ville de Pessac, le comité des quartiers du Monteil.

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Comité de Défense et Fêtes des Quartiers du Monteil

13 rue Henry Frugès - 33600 PessacTél. : 05 57 26 91 56

[email protected]

L E M O N T E I L

PESSAC