arrasactu n°271

ww

w.a

rras

.fr

Le magazine des Arrageois N°271 - Décembre 2012

ArrasActu

Quelle année !

Rétrospective 2012 :

Un village de rêve

Le Festival du Film sur la carte

de France du cinéma

2 Puisqu’on vous le dit

Les avocats en leur maison Une « Maison des avocats » a été inaugurée le 25 octobre au 2 place des Etats d’Artois. Il s’agit, à l’angle de la rue Delansorne, non loin du Palais de Justice, du bâtiment historique de l’ancienne banque Eugène Grillot dont une enseigne rappelle encore le souvenir. Une partie de l’immeuble était déjà occu-pée depuis 1984 par l’Ordre des Avocats qui a finalement racheté le bâtiment au Conseil Général pour 130 000 euros sur les fonds propres de sa caisse professionnelle. Désormais, dans des pièces du rez-de-chaussée rénovées, le public pourra solliciter des conseils de procédure en rencontrant gratuitement des avocats lors de permanences. Renseignements : 03 21 23 71 88.

Les Trophées de la Jeunesse, le 10 décembreLa Jeune Chambre Economique, une assemblée citoyenne qui regroupe une quinzaine de membres de 18 à 40 ans, remettra le 10 décembre à la Cita-delle ses deuxièmes « Trophées de la Jeunesse ». Un appel à candidatures a été lancé auprès de jeunes de 10 à 35 ans sur des projets conçus pour amé-liorer le vivre ensemble dans la cité. Six catégories sont ouvertes : économie, environnement, citoyenneté, sport, culture et solidarité internationale. Un prix du public sera également décerné. L’an dernier, c’est, par exemple, la société de vélos-taxis Cycloville sur Arras qui avait été récompensée et son créateur, Vincent Rombouts, disait : « Ce trophée m’a permis des rencontres dans le milieu économique local qui m’ont aidé à développer ma petite entreprise ».

La Croix-Rouge et l’illettrisme La Croix Rouge d’Arras a mis en place en direction des adultes une activité de lutte contre l’illettrisme. Une quinzaine de bénévoles sont à la disposition des personnes intéressées, deux fois une heure par semaine pour une formation individuelle. Renseignements : 03 21 71 14 47. [email protected].

La collecte des déchets passe au SMAV Au 1er janvier 2013, la collecte des déchets ména-gers va être transférée de la Communauté Urbaine au SMAV, Syndicat Mixte Artois Valorisation qui, créé en 2002, assurait déjà leur traitement pour la CUA et les trois autres intercommunalités du territoire. Concrètement, et notamment pour les Arrageois, rien ne change. Les 99 agents du service sont mis à disposition du SMAV qui rachète aussi pour 5 mil-lions d’euros matériel et camions. Ce transfert de compétence va permettre à la CUA une économie annuelle de 510 000 euros qui rentreront dans le budget général. Cette économie permettra de ne pas augmenter la taxe pour le contribuable, a pré-cisé le président de la CUA, Philippe Rapeneau en présentant cette évolution. De la collecte au traite-ment, le SMAV devient ainsi l’unique interlocuteur en matière de déchets et le Point Infos déchets, 17 bd de Strasbourg, continue de répondre à toutes les questions sur place ou au 0 800 62 10 62.

Des salariés font don de leur prime Une équipe de travaux d’ingénierie d’ERDF a re-versé à l’association Aphase le montant de la prime obtenue collectivement à la suite d’un challenge interne de productivité. La remise d’un chèque de 2 000 euros a eu lieu le 25 octobre dans les locaux du Centre Hospitalier : depuis 1988, l’association Aphase a pour but d’améliorer, par l’achat de jeux et de cadeaux, le quotidien des enfants malades et de soutenir leurs familles. Ce geste de salariés d’ERDF est un exemple en faveur d’une association qui contribue à améliorer l’accueil et l’environne-ment au sein du service néo-natalité du CHA.

Arras et ses carrosses en gare du Nord Pour venir en carrosse à Arras, comme Charles X en 1827, il fallait 18 h 08. En train, cela se fait en 1 h 10. L’argument était affiché en no-vembre sur 16 bâches suspendues dans le hall de la gare du Nord. Il s’agissait d’inciter à une journée arrageoise à l’occasion de « Roulez car-rosses ! », première exposition du partenariat avec le château de Versailles qui a déjà attiré plus de 135 000 visiteurs.

Décembre 2012

3Edito

Arras Actu

Frédéric LETURQUEMaire d’Arras,

Vice-président de la CUA

Sommaire

L’année 2012 s’achève donc avec les fêtes qui arrivent et lorsqu’on la considérera dans l’histoire de ce début de 21e, on pourra dire qu’elle aura marqué d’une pierre blanche l’évolution de la ville. 2012 a marqué la première étape de notre collaboration avec le château de Versailles qui est un succès pour le rayonnement régional d’Arras. L’exposition a déjà atteint les 160 000 visiteurs après huit mois. C’est en 2012 aussi que le Val de Scarpe sera entré dans son accomplissement avec l’ouverture du centre Aquare-na, la création d’un nouveau jardin et le réaménagement des berges qui vous emmènent en promenade. Dans bien d’autres domaines, 2012 aura été pour Arras une belle année. Toutes les bases de notre action mu-nicipale pour un véritable projet de ville ont été posées. Avec vous, dans toutes les instances de concertation elles aussi mises en place, nous allons désormais poursuivre le chemin dans la direction balisée. Le dossier de ce dernier numéro de l’année est d’ailleurs consacré à une rétrospective de ce qu’ont été ces douze mois dans votre vie d’Arrageois. On ne peut qu’être heu-reux de voir tout ce que nous avons vécu. 2013 arrive et annonce elle aussi de nouveaux grands moments. Des travaux en cours déboucheront sur l’ou-verture de nouveaux équipements. D’autres vont com-mencer. Oui, plus que jamais, nous sommes heureux de vivre à Arras. Bonnes fêtes de fin d’année à tous.

Une année exaltante !12

13

20

23

25

26

Forum des associations : un coup de chapeau au bénévolat

Trois œuvres du musée prêtées au Louvre-Lens

Sport : la Ville à l’écoute des clubs

Semaine des droits de l’enfant : une plaque et des animations

Arras prépare la commémoration du centenaire de la Grande Guerre

Nos amis anglais reçus officiellement pour les vingt ans du jumelage Arras Ipswich

19 La Légion d’Honneur pour Jean-Pierre Defontaine

ARRASACTUALITÉS

N° 271Décembre

2012

Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Anthony Blondeau • Directeur de la ré-daction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier - Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie du Détroit - 62720 Rinxent - La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. • Distribution : La Poste • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : Catherine Petit & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • http : //www.arras.fr • Courriel : [email protected]

Décembre 2012Arras Actu

Le jardin des Rosati, devenu un équipement phare pour les loisirs des enfants du quartier Saint-Michel et la promenade de ses habitants.

La Nuit du Commerce est une institution arra-geoise. Tous les commerçants se sont retrouvés cette année au Royal Palace pour une grande soirée festive.

Les jouteurs ont une fois de plus aligné les coupes en 2012. Le Maire est allé les féliciter.

ARRASEN IMAGESPHOTOS JULIEN MELLIN - PHILIPPE FRUTIER

1

2

3

1

3

2


Le Salon des Saveurs accueillait cette année la Martinique dont le rhum est une spé-cialité marquante !

Devenir vampire, c’était l’un des secrets de l’atelier de maquillage de cinéma monté à l’intention des jeunes dans le cadre du festival du film.

Pour le 20e anniversaire de l’Université d’Artois, quatre professeurs venus de Timisoara (Roumanie), de Nankin (Chine), de Southamp-ton (Angleterre), et le metteur en scène belge Alain Platel ont été faits docteurs Honoris Causa.

L’auteur du Petit Spirou, Janry, a fait regretter aux enfants de l’école Anatole-France de devoir effacer leur tableau !

4

4

5

6

7

4 5

6

7

6 Arras Film Festival

Arras sur la carte de France du cinéma

Costa-Gavras, l’inventeur du film politique

Passé de 3 000 entrées à l’origine à plus de 30 000 aujourd’hui, le Festival du Film, orga-nisé par Eric Miot et Nadia Paschetto avec leur association « Plan Séquence », a fait en treize ans une place à Arras dans le milieu du cinéma. Avec plus de cent films à l’affiche dont neuf en compétition, des inédits européens qui font son image de marque, il recevait cette année Costa-Gavras, Laurent Cantet, Hiam Abbass ou Jean-Pierre Darroussin.

«Un film doit donner de l’énergie pour se battre », disait le tout jeune comédien Félix Moati, qui est bien le fils de son

père, en discutant du film dont il est la vedette « Télé Gaucho ». « Toute œuvre est forcément engagée puisqu’elle a un rapport au monde dans lequel on vit ».Costa-Gavras, réalisateur de Z et de l’Aveu, n’en aurait pas disconvenu : « Je vous dois ma conscience politique et citoyenne », lui avouait un spectateur à l’issue de l’avant-première de son nouveau film, « Le capital », critique d’une société où l’on prend de plus en plus aux pauvres pour donner aux riches.

« Dites-vous bien que si vous êtes dérangé par un film, c’est fait exprès », lui répondait le ci-néaste qui a inventé un genre dans le cinéma français : « Avant Z, le film politique n’existait pas, et c’est la première fois que des directeurs voyaient le public applaudir sur le générique de fin » ! « Mais, je ne revendique pas avoir créé une école. Je ne veux pas que l’on me mette sur des rails où je ne veux pas être », ajoutait Costa-Gavras en reconnaissant à son tour que le métier de cinéaste, c’est d’abord « de racon-ter des histoires avec des images »... « On n’est pas là, disait-il, pour vous pousser à la rébellion. Après, c’est votre responsabilité ».

Costa-Gavras s’avoue mal à l’aise dans le ci-néma français d’aujourd’hui : « Les films, dit-il, sont devenus des produits dans un monde de l’instantané. Un film ne dispose que d’une se-maine pour s’affirmer en salle. Le succès de Z est venu du bouche à oreille cinq semaines après sa sortie. Aujourd’hui, ce ne serait plus possible. Il aurait disparu de l’affiche ».Et c’est de là peut-être que vient le peu d’in-térêt du cinéaste à voir ses œuvres éditées en DVD : « Avant, une copie pesait 30 kg. Main-tenant, mes vingt films peuvent tenir dans ma poche. Le cinéma y perd quelque chose de mythique »...

Le Festival est aussi l’occasion de donner à un nouveau public le goût de voir des films en salle.

Décembre 2012

7Arras Film Festival

Arras Actu

Arras sur la carte de France du cinéma

GABIN aimait à le répéter, pour faire un bon film, il faut d’abord une bonne histoire ! De là viendra le plaisir ou

non du spectateur car, comme le remarquait à son tour, Michel Leclerc, le réalisateur de « Télé Gaucho », film d’ouverture de la 13e

édition du festival arrageois, « trop de volon-tarisme du metteur en scène à faire passer des idées, ça peut lasser ».Et c’est peut-être par là que pèche la pro-duction actuelle dont la sélection du festival ne pouvait être autrement que le reflet, d’au-tant plus que la présence, en invité d’hon-neur, de Costa-Gavras, cinéaste engagé s’il en est, portait à montrer des films préoc-cupés de débats de société. L’histoire alors passe au second plan et, effectivement, le spectateur se lasse. Les avant-premières, comme les découvertes européennes, ou les œuvres en compétition, relevaient ainsi cette année d’un cinéma que l’on pourrait dire, dans la foulée du salon du livre, de

critique sociale. « Mais si l’on veut aborder un thème, il faut d’abord avoir une histoire qui tienne », reconnaissait néanmoins Serge Toubiana, qui est quand-même le directeur de la Cinémathèque Française. Et c’est ainsi que le plaisir est parfois au rendez-vous et il y avait heureusement le jury du public et

celui des jeunes pour préférer des films qui ont, certes, quelque chose à dire, mais dans une structure narrative solide. « Je préfère vous prévenir dans ce film, il ne se passe rien », avait averti Jean-Pierre Darroussin en présentant à la salle « Rendez-vous à Kiruna »...

Une histoire, des idées…

… et surtout des images

L'AVeU ARRAGeoiS ! « En fait, je ne me souvenais plus bien, mais c'est ici, sur cette pe-tite place que l'on a tourné les dernières scènes de L'Aveu, et non sur la Grand’Place, comme je l'imaginais », se rend sou-dain compte Costa-Gavras en remontant de l'Hôtel de l'Uni-vers au village du Festival. Et il raconte : « Nous devions initia-lement tourner à Prague, mais les événements politiques ont fait que ce n'était plus possible. Notre contact, le Ministre de la Culture, avait été jeté en pri-son ». Des repérages ont alors lieu en France dans des villes où l'architecture peut faire penser à la minéralité de l'Est. On pense un temps à Strasbourg, mais c'est finalement Lille et Tour-coing qui seront choisi.Pourtant, pour la longue sé-quence finale où le tortion-naire rencontre sa victime, Yves Montand, et lui dit « qu'est-ce que vous faites là ! », il fallait sortir de l'austérité des pierres pour donner à l'image plus de lumière, comme une rédemp-tion. Arras n'est pas loin et sera choisi : « parce qu'ici, c'est vrai, la pierre est plus lumineuse », constate de nouveau Costa-Ga-vras.Et c'est ainsi que la Place des Héros est transposée dans un pays de l'Est dans l'Aveu, en 1970. Costa-Gavras reviendrait-il tourner à Arras ? En le ren-contrant, Frédéric Leturque lui a dit que certains bâtiments ou hangars de la citadelle se ver-raient bien transformer en stu-dios dans un environnement spacieux et proche du centre. Lorsque l'on sait que les tour-nages à Paris deviennent de plus en plus difficiles à organiser...

Costas Gavras a raconté à Frédéric Leturque comment il avait été amené à tourner Place des Héros les dernières scènes de « L’Aveu » (voir articleci-contre).

8 Arras Film Festival

Deux tournages programmés en 2013

Arras, décor de cinémadéjà se dérouler l’intrigue à Arras, « Pas son genre » de Philippe Vilain (Grasset), et le best-seller de Xavier Delacourt, « La liste de mes envies », la petite mercière gagnante de l’eu-romillion. Mais la porte s’ouvre : « jusqu’à maintenant, les cinéastes nous demandaient Lille ou le littoral, disait Vincent Leclercq, le directeur général du CRRAV. Ils vont découvrir toutes les richesses des possibilités de l’Arrageois ».Cette signature, comme le disait Eric Miot, délégué général du festi-val, « est dans la continuité de nos objectifs ». Faire d’Arras une capitale du cinéma. Le CRRAV accompagne la Région depuis vingt-cinq ans pour le tournage de films en coproduction. Et le Nord-Pas-de-Calais est déjà le troisième territoire français où se tourne des films après Paris-Ile-de-France et Rhône-Alpes. L’accueil

ARRAS accueillera en 2013 le tournage de deux films, et ce pourrait être le début d’une

habitude ! Dans le cadre du festival, la Communauté Urbaine a en effet signé une convention avec le CR-

RAV, Centre Régional de Ressources Audiovisuelles, où elle s’engage à faciliter l’accueil et l’organisation de tournages.En 2013, ce sera l’adaptation de deux romans dont l’auteur faisait

Les responsables du CRRAV ont signé une convention avec Philippe Rapeneau : Arras est source de nombreux décors de films.

Les exploitants l’attendent ! le film de clôture avec Valérie Lemer-cier. Mais, comme beaucoup de ses collègues autour d’elle, non pour « Le capital » de Costa Gavras, « manque de rythme et histoire bien moins ha-letante qu’un Wall Street »

AVEC les Journées des Profes-sionnels, l’Arras Film Festival est devenu aussi le carrefour

régional où les exploitants, les direc-teurs de salle du Nord-Pas-de-Ca-lais, se rencontrent une fois par an. « C’est aussi l’occasion d’avoir en face de soi les distributeurs qu’on a à longueur d’année au téléphone pour discuter de la carrière d’un film », dit par exemple Chrystelle Mocquet, di-rectrice de deux salles à Templeuve et de deux autres à Hazebrouck où elle ouvrira bientôt sur la place un complexe de quatre salles.Arras est ainsi terre de rencontres du cinéma. « On a le privilège de voir

quelques films en avant-premières et de décider si on les programmera ou non ». Pour Chrystelle, ce sera oui pour « Télé Gaucho », le film d’ou-verture, pour « La Parade », une dé-couverte, et « Main dans la main »,

Chrystelle Mocquet, porte-paroledes exploitants qui se retrouvent à Arras.

Décembre 2012

9Arras Film Festival

Arras Actu

Hiam Abbass, l’internationaleLa présence de Hiam Abbass pour une « le-çon d’actrice » a confirmé la dimension inter-nationale du festival arrageois. Palestinienne de naissance, de nationalité israélienne, habitant Paris depuis vingt ans, l’actrice des « Citronniers » et de « La source des femmes » était venue présenter « Héritage », son premier film en tant que réalisatrice.Le lendemain, elle devait atterrir à Tel Aviv, et, au regard de l’actualité, ne savait pas « comment ça allait se passer ». « L’im-

portant, disait-elle, en ces temps tragiques, c’est d’être humain. Je n’ai plus envie de souffrance ». Avec elle, qui se définit comme « palestinienne d’Israël », on parle de nou-veau engagement : « C’est d’être conscient de ce qui se passe autour de soi ». Hiam Abbass, qui a joué dans Babel et dans le Munich de Spielberg, voudrait que puisse cohabiter sur une terre, comme sur un pla-teau de cinéma, « des gens qui pensent différemment ».

d’une production a aussi des retom-bées économiques, rappelait Philippe Rapeneau, conseiller régional et pré-sident de la Communauté Urbaine, signataire de la convention. D’autant plus que dans la citadelle on peut recréer entièrement une ville pour un décor d’époque !Arras devient donc « Film Friendly », ville amie du cinéma, comme douze autres villes en Nord-Pas-de-Calais. « Nous recevons jusqu’à 250 sol-licitations par an, dit-on au CRRAV, il s’agit d’être réactif et imaginatif ». On se souvient de ce petit corbillard traversant cahin-caha la Grand’Place dans « Laisse allez, c’est une valse » de Georges Lautner, souvenir, avec « L’Aveu », de trop rares tournages à Arras. Et s’il se transformait en carrosse pour faire entrer la ville en majesté dans l’univers féerique du cinéma...

Le pALMARèS « Teddy Bear », le film danois de Mads Matthiesen a rem-porté l’Atlas d’or, la palme de l’Arras Film Festival décernée par un jury présidé par To-nie Marshall, la réalisatrice de « Vénus beauté institut ». Ce film a également été distingué par le jury de la presse. L’At-las d’argent va à « Little Black Spiders », film belge de Patrice Toye. « My beautiful country », film allemand de Michaela Ka-zele reçoit le prix du Public qui a donné une appréciation sur le film qu’il venait de voir à la sortie de chaque séance de la compétition. Enfin le prix « Re-gard Jeunes », jury d’élèves en audiovisuel, revient à « Either Way », film islandais.

« Va à Arras, c’est bien ! »« Son festival du film a inscrit Arras en dix ans sur la carte du cinéma en France ». Cette petite réflexion, lancée entre deux grandes analyses, par Serge Toubiana, qui voit les choses de son fauteuil parisien d’ancien directeur des Cahiers du Cinéma et d’actuel directeur de la Cinémathèque, avait de quoi autoriser un petit élan de fierté de la part des créateurs de ce qui est devenu l’Arras Film Festival, Eric Miot et Nadia Paschetto. Le constat est loin

d’être anodin. Le festival fait exister Arras dans le milieu du cinéma. Producteurs et distributeurs connaissent maintenant la haute tenue de la manifestation arrageoise et lui accordent volontiers des avant-pre-mières. Réalisateurs et acteurs ne se font plus (trop) prier pour venir. De retour à la maison, ce qu’ils disent dans la profession de l’accueil et de la qualité du festival ar-rageois convainc d’autres vedettes à venir l’année prochaine...

grand voisin lillois, il peut prétendre avant le 24 décembre, dépasser le score des 250 000 vi-siteurs atteint l’an dernier. « Nous avons voulu cette année entièrement reconfigurer l’es-pace », affirmait lors de l’inauguration Chris-tophe Serieys, directeur de l’Office de Tourisme. Et c’est une indéniable réussite. Ce village de Noël a réussi le challenge d’être plus dense et plus spacieux à la fois. De nou-velles entrées latérales permettent une meilleure circulation des flux de visiteurs et, surtout, une irrigation des chalands du marché vers la ville : il suffisait de voir la foule sortant de la Grand’Place pour se promener dans les rues du centre ville le premier dimanche d’ouverture. Cette volonté

IL a bien changé le marché de Noël depuis l’époque où, il y a vingt-quatre ans, il était organisé par un groupe d’étudiants en ac-tion commerciale du lycée Guy-Mollet. Tout

en reconnaissant les mérites de ces initiateurs qui ont, en quelque sorte, inventé l’événement, force est de reconnaître que son arrivée dans le giron de l’Office du Tourisme lui a donné une dimension qui atteint aujourd’hui une ampleur régionale.Comme sa nouvelle dénomination l’annonce ce n’est d’ailleurs plus seulement un marché de Noël, mais un véritable village de fête. Cette année, il s’est encore agrandi et diversifié, et, avec même quelques chalets de plus que son

Devenu un véritable village de fête, le marché de Noël, dans sa nouvelle formule 2012, est aussi un centre d’attraction pour amener la foule en ville dans des rues commerçantes valori-sées par leurs vitrines et de nouvelles décorations lumineuses.

Le marché de Noël, moteur d’animation commerciale

Noël dans toute la ville

Le marché de Noël, moteur d’animation commerciale

Noël dans toute la villed’une fête qui envahisse toute la ville se concré-tise aussi par des décentralisations des anima-tions du marché dans le cœur de ville. « Nous voulons donner aux gens l’envie de poursuivre leur visite à l’extérieur du village de Noël en al-lant découvrir les vitrines des commerçants », précisait le directeur de l’Office.

Avec dix-neuf nouveaux exposants, encore ja-mais venus à Arras, le marché en tant que tel, le plus grand de la région en superficie, joue aussi la carte des produits français, et même locaux, comme ces jouets en carton recyclé fabriqués à Rivière. Décidément, devenu village, le marché de Noël à Arras en 2012, est à un tournant !

Plus de 80 chalets,19 nouveaux exposants


12 Actualités

Forum des Associations

Appel aux bénévoles

Les voyages d’aînés autrement

Un arrêt au stand des Groupes Scientifiques d’Arras.

ainsi repartis en sachant désormais à quoi ils pourraient passer leur temps libre à Arras. « Culture et Liberté » avait pour sa part organisé une table ronde sur le béné-volat avec des questions essentielles à résoudre pour la survie associative : comment le susciter, mais surtout le pérenniser ?

LES nouveaux arrivants, mais aussi beaucoup d’Arrageois de longue date, ne connaissent pas toutes

les possibilités qui leur sont offertes quant aux activités culturelles, sportives, en un mot de loisirs, qu’ils pourraient pratiquer dans leur ville. D’où la nais-sance, il y a vingt-sept ans déjà, du Fo-rum des Associations qui s’est imposé comme un carrefour indispensable de rencontres et d’informations.L’édition 2012, le 2 décembre salle des Tisserands et des Orfèvres, s’est d’ailleurs affirmée comme un nou-veau succès de fréquentation. Le Fo-rum se doublait aussi cette année de la présence d’une autre manifestation conjointe, la Fête du bénévolat, qu’or-ganise depuis l’année dernière l’as-sociation « Culture et Liberté » et qui trouvait tout à fait sa place dans ces mêmes lieux car tous les responsables savent bien que leur association ne saurait vivre sans le dévouement et la disponibilité des bénévoles.

Plus d’une cinquantaine de stands présentaient ainsi les activités les plus diverses, les plus courantes comme les plus originales. « Et il est toujours étonnant, disait David Malbrancq, le nouveau président du Forum des As-sociations, de constater que le tissu associatif est si méconnu alors qu’il est si riche ». Beaucoup de visiteurs sont

Ville, avec notamment les caisses de retraite. Les séjours seniors s’appuieront donc désormais sur le salon du Tourisme organisé à l’Atria du 1er au 3 février et pour lequel tous les retraités recevront une invitation pour un « temps fort » qui leur sera réservé le 3 avec une présentation de voyages à l’auditorium de 15 h à 17 h. Un bulletin sera remis à chaque parti-cipant pour faire le choix des des-tinations par ordre de préférence. Un voyage sur l’une des destina-tions retenues sera alors organisé par Arras Intergénérations.

La traditionnelle après-midi ré-créative offerte au Casino aux aînés pour leur présenter chaque année les voyages mis en place pour eux par la Ville a été l’oc-casion le 2 décembre de leur annoncer que, précisément... ces séjours allaient être organi-sés autrement ! « On a constaté une baisse de fréquentation », devait expliquer Nicole Canlers, conseillère municipale déléguée aux Personnes Agées. Les retrai-tés ont en effet de plus en plus la possibilité de voyager en de-hors de ce qui est proposé par la

Décembre 2012

13Actualités

Arras Actu

Inauguré le 4 décembre

Le Louvre-Lens via Arras

qui table sur une fréquentation annuelle de 600 000 visiteurs, élargisse son aura à la capitale des Atrébates. « Il faut capter cette population afin qu’elle vienne en même temps à Arras plutôt que d’aller à Lille », af-firme Christophe Serieys, directeur de l’Of-fice de Tourisme, qui, avec l’aval de Lens, a mutualisé des actions avec ses homologues de Douai et Béthune. C’est sur l’information et l’accueil que l’accent doit être mis. Les vendredis, samedis et dimanches, les per-sonnels des trois structures sillonneront en triporteurs les sorties de Lens et tiendront un kiosque à la gare pour convaincre les touristes du Louvre d’en profiter pour venir découvrir les richesses patrimoniales de la future métropole.Arras a été le premier office a mettre au point un package de visites labellisé par

Le Musée d’Arras a prêté trois œuvres, un bas-relief et deux tableaux pour l’une des premières exposition du Musée qui fait la une de l’actualité culturelle.

COUVERTURES épaisses et gestes délicats, une équipe spécialisée s’active en cette matinée du 6 novembre à décrocher de la ga-

lerie médiévale du Musée un bas-relief du 15e siècle pour le placer dans une caisse de bois taillée à sa mesure. En pierre de Tournai, ce monument funéraire de la fa-mille Walois, la plus puissante dynastie dans la tapisserie d’Arras pendant cent cinquante ans, pèse 500 kg ! Il a été retrouvé dans les fouilles de l’ancien cimetière Saint-Ni-caise et est arrivé à l’abbaye Saint-Vaast en 1840. Accompagnée de deux petites toiles, elles plus faciles à manipuler, une « vanité » italienne du 17e, et un paysage de l’école de Barbizon, la sculpture sera présentée jusqu’en octobre 2013 dans le cadre d’une des premières expositions temporaires du Louvre-Lens, « Le temps à l’œuvre ».

Ce prêt est le premier acte officiel et visible d’une jonction Arras-Lens pour l’événement Louvre. Hormis la légitime fierté d’avoir été sollicité par le Musée des musées pour l’ex-position de trois œuvres, Arras a tout mis en œuvre afin que l’ouverture du Louvre-Lens,

Une équipe spécialisée a déplacé avec beaucoup de précautions ce bas-relief du XVe siècle.

le Louvre où figure évidemment « Roulez carrosses ! ». Dix guides arrageois ont été formés par Louvre-Lens afin d’accompagner les groupes dans les deux musées. « Il faut raisonner à l’échelle du territoire », ajoute dans ce sens Marc Desramaut, conseiller municipal délégué au Tourisme. « Dans les salons touristiques européens, en Angle-terre ou en Allemagne, Arras et Lens, vu de loin, c’est la même chose. C’est l’Artois qui devient destination », confirme Christophe Serieys. La desserte TER est déjà satisfai-sante. Pourquoi ne pas imaginer aussi une navette avec les taxis ? Toutes les initiatives qui pourront faciliter l’accueil et les transports seront les bienvenues. Et les commerçants du cœur de ville se sont dits prêts à accueillir une déferlante avec chacun la volonté et les moyens qui sont les siens.

Créer une synergiequi profite

au tourisme arrageois

UN ChèqUeDe 300 eURoS

Daniel Guérin, le président de Ra-

vera, organisateur de la tradition-

nelle exposition de véhicules an-

ciens, a remis un chèque de 300

euros à Denise Bocquillet sur les

bénéfices des entrées en remer-

ciement de l’aide logistique qu’ap-

porte la Ville par le prêt de maté-

riel. Cette somme sera attribuée à

l’épicerie sociale, le Petit Marché

de Colucci. Quant au prochain sa-

lon de l’automobile ancienne, il

aura lieu le 17 mars à Artois-Expo.

NoUVeLLe éTApe DU ReCeNSeMeNTDU 17 JANVieR AU 23 féVRieR

Depuis 2004, le recensement se déroule par étapes sur un quota annuel de population tiré au sort par l’Insee dans les fichiers administratifs. 1784 foyers seront concernés en 2013 par les opérations qui se dérouleront du 17 janvier au 23 février. Les habitants qui seront visités par l’un des onze agents recenseurs accrédités par le Maire recevront au préa-lable un courrier d’information. Il leur est demandé de recevoir courtoisement l’agent qui les aidera à remplir le ques-tionnaire où ne sont posées que des questions d’ordre général pour connaître l’évolution sociale de la population et son cadre de vie. Le recensement per-met ainsi aux municipalités d’anticiper sur les besoins en équipements locaux, de la crèche à la maison de retraite. Si vous souhaitez en savoir plus sur l’utilité de cette opération : www.le-recensement-et-moi.fr.

Le MARChé AfRiCAiN De RobeSpieRRe Les élèves du lycée Robespierre poursuivent leur action humanitaire en faveur du Burkina Faso. Comme chaque année à la veille des fêtes, ils ont organisé à l’Hôtel de Ville, les 1er et 2 décembre, un marché africain. De nombreux Arrageois ont ainsi pris l’habitude de venir y trouver des cadeaux de Noël insolites et exotiques issus de l’artisanat des villages avec lesquels l’éta-blissement est en relation : objets de bois, de bronze, bijoux et tissus. Les bénéfices de cette sixième édi-tion permettront de nouvelles actions de solidarité.

LA CiTADeLLe eNTièReMeNT CLASSée

La Citadelle est désormais classée

dans son intégralité à l’inventaire

des Monuments Historiques par le

Ministère de la Culture suite à une

proposition de la Commission na-

tionale. La Halle aux Allées, sur le

terrain du Gouverneur, et la caserne

Schramm sont ainsi donc également

concernées. La Ministre reconnaît

dans ce classement « la place du

site dans l’architecture militaire du

XVIIe siècle et son importance en tant

qu’ouvrage exemplaire de la for-

tification bastionnée de Vauban ».

DeS ChATS De ToUT poiL !160 éleveurs venus de toute la France ont participé au Salon du Chat le dimanche 25 novembre à Artois-Expo envahi par les miaulements de plus de 500 minous qui essayaient de séduire un maître dans l’affluence de plus de 2 400 visiteurs. Les simples curieux ont pu aussi admirer, parmi une trentaine de races représentées, des espèces rares comme des chats mandarins, de magnifiques persans, des angoras, le Maine-Coon, lilli-putien, le Singapura, gargan-tuesque, ou un étonnant chat dépourvu de poils (notre photo).

Arras Actu

14 Clin d’œil

Décembre 2012


2012 a été une année importante pour Arras. De l’événe-ment « Roulez carrosses ! » à l’inau-guration d’Aquarena de grands moments se sont succédés pour marquer durablement l’avenir de la ville. De grands dossiers ont aussi été ouverts pour placer la ville sur les rails de ses ambitions, de la réus-site éducative à l’organisation spor-tive ou culturelle. Feuilletons, en se préparant aux fêtes, l’éphéméride de cette année si riche. Et jetons un premier coup d’œil sur 2013, déjà prometteuse.

Le dossier

2012, une année éclatante


??????Une année à marquer d’une pierre blanche

Elu par le Conseil Municipal le 14 no-vembre 2011 au fauteuil majoral, Fré-déric Leturque présentait pour la pre-

mière fois ses vœux aux habitants en tant que maire d’Arras. « Il faudra, disait-il pour définir son mandat, concilier ambition et raison ». Avec, outre la poursuite de l’évolution de la ville par de nouveaux aménagements, deux priorités sociales : la réussite éducative et la lutte contre les solitudes.

• Arras est confirmée au rang de 4e Fleur, plus haute distinction na-tionale des Villes Fleuries qu’elle avait obtenue pour la première fois en 2004. • François Fillon, alors Premier Ministre, accueilli par Philippe Rape-neau aux Ateliers Protégés de la Région d’Arras, reconnaît que cette structure a été précurseur en France pour l’emploi des handicapés.

Les Conseils Consultatifs de Quartier, instance de concertation avec les ha-bitants, ont présenté leurs réflexions

sur le premier dossier qui leur a été soumis, l’aménagement de la citadelle. Ils la veulent ouverte à tous. Les faits ont mon-tré depuis que ce chemin était pris.

• Avec 2 500 salariés, le Centre Hospitalier d’Arras est confirmé comme le premier employeur arrageois. • Un nouvel accueil jeunes a été inauguré aux Hochettes, 59, rue Georges-Auphelle. Les jeunes du quartier l’ont aménagé eux-mêmes avec leurs animateurs.

JANVieRLe 17 mars avait lieu l’inauguration de l’exposition « Roulez carrosses ! », première étape d’un partenariat de

dix ans avec le Château de Versailles. Une autre raison de venir visiter Arras : plus de 100 000 visiteurs ont connu depuis lors l’Abbaye Saint-Vaast.

• Arras était déjà à la une de l’actualité avec l’émission « Des Racines et des Ailes » le 7 mars sur France 3.

On salue l’école Raoul-François qui est allée chercher à Paris, lors d’une cérémonie au parc des Expositions de

la Porte de Versailles, son diplôme d’école européenne, seule école élémentaire de France à avoir obtenu cette année ce la-bel décerné par l’agence Europe Education Formation France. Une distinction qui va complètement dans le sens de la po-litique municipale encourageant les efforts des enseignants pour la réussite éducative.

• Les berges de la Scarpe sont rénovées pour rendre plus agréable la promenade. Des plantations permettent aussi une restauration éco-logique du cours d’eau. • Versailles au Musée, mais aussi dans les boves. Manière de fêter royalement le dixième anniversaire de l’animation annuelle de l’Office de Tourisme, le « Jardin des boves ».• Le club de rugby féminin accède en Fédérale 1.

La chasse aux œufs a fêté ses dix ans le lundi de Pâques. Des centaines d’enfants se sont précipités sur les

pelouses des Grandes Prairies.

• Depuis le 9 mai, Journée de l’Europe, des colonnes bleues célè-brent rond-point de Tchécoslovaquie, la mémoire de Vaclav Havel, l’ancien président qui a conforté la Paix à son pays. • Une nouvelle exposition a été inaugurée Cité Nature. Elle nous pro-pose une « traversée de l’Afrique », géographique et historique et se poursuivra jusqu’en juin 2013. • Le 20 mai, les basketteuses d’Arras Pays d’Artois remportent la Coupe de France contre Bourges à Bercy (64-58).

féVRieR

MARS

AVRiL

MAi


Une première Nuit des Arts Martiaux a rempli le 23 juin la salle Tételin. Avec pas moins de treize clubs spécialisés

Arras est aussi le temple des sports de combat.

• Une charte de développement a été signée le 18 juin avec l’en-semble des représentants des commerçants pour les associer à l’évolution de la ville et mieux tenir compte de leurs ambitions et besoins. • Un nouvel accueil des tout-petits a été inauguré le 27 juin aux Grandes Prairies. Un bâtiment sur 400 m2 en ossature bois que les enfants ont voulu baptiser « La maison des contes ». • L’événement du mois, c’est l’ouverture d’Aquarena, le centre Aqua-ludique du Val de Scarpe dont il faut découvrir toutes les attractions.

C’est la rentrée, et les vacances sco-laires ont, comme chaque année, été mises à profit pour faire des travaux

dans les écoles. 21 chantiers ont ainsi été menés.

• Le bilan touristique est plus que positif avec une augmentation de 47% de la fréquentation par rapport à 2011. • Le nom de Nando de Colo, champion du monde de basket qui a rejoint les San Antonio Spurs pour les championnats NBA, est donné à la salle Zola où il a débuté.

Le premier fes-tival de contes et spectacles

pour la petite enfance, « Tiot Loupiot », avec le pôle culturel du Pharos à la mé-diathèque Verlaine, a rassemblé parents et enfants dans la découverte de la lec-ture et l’ouverture à l’imaginaire.

• La première Nuit du Blues, le 20 octobre au Casino avec Paul Personne en vedette, est un succès qui encourage à sa reconduite.

Le carrosse de Veilhan sera dans la cour de l’Abbaye Saint-Vaast jusqu’au 17 mars 2013. Une création contem-

poraine qui offre une raison supplémentaire de visiter les tré-sors de Versailles.

• Le Centre Hospitalier se spécialise dans le traitement de l’AVC en télé-médecine pour le bassin Artois-Ternois, soit 300 000 habitants. En 2011, l’Hôpital d’Arras avait traité en urgence 400 AVC. • L’USAO a présenté ses différentes activités sportives lors d’une jour-née portes ouvertes : ce premier forum a ainsi montré qu’elle avait 1 300 adhérents à qui elle proposait 25 activités. • La Tour Verlaine a installé son Conseil de maison, instance à travers laquelle les habitants pourront prendre en mains l’organisation sociale de l’immeuble.

Le Main Square a ouvert l’été à la citadelle. Trois jours, deux scènes, Simple Minds et Pearl Jam, Shaka

Ponk, Brigitte, mais aussi des révélations locales comme « La Moustache de Martin Pimpin », groupe sélectionné lors d’un tremplin organisé avec « Le Pharos ».

• « Arras on the beach » envahit la Grand’Place et accueillera jusqu’au 12 août des milliers d’Arrageois et de touristes et plus de 3 000 enfants. • La capitainerie des jouteurs a été inaugurée le 13 juillet, à l’occasion du deux-centième anniversaire de la plus ancienne société sportive arrageoise. Le bâtiment marque aussi le point de départ embléma-tique de l’entrée du quartier Méaulens dans une nouvelle époque.

C’est la fête des Grandes Prairies le 15 août et, cette année, on a laissé place sur la grande scène aux talents locaux.

• La Fête de l’Andouillette, le 26 août, marque toujours la rentrée. Carrosses de Versailles oblige, à travers différentes animations de théâtre de rue, on s’installe cette année à la table du Roy !

JUiN

JUiLLeT

AoûT

SepTeMbRe

oCTobRe

NoVeMbRe

• Quant aux footballeuses, elles atteignent la première division et terminent première de leur groupe.• Le Festival du court-métrage, où des enfants des écoles ont réalisé leurs propres films avec le soutien du Pôle Culturel-Le Pharos et de la médiathèque Verlaine, confirme pour sa troisième édition son succès et attire désormais des professionnels.


UN ASCeNSeURAU pARkiNGGRAND’pLACe L’essentiel des travaux de réaménagement du parking souterrain de la Grand’Place consisteront en la création d’un ascenseur pour en fa-ciliter l’accès à tous, et en particulier aux personnes à mobilité réduite. Il s’agira d’une cabine translucide, spacieuse, qui s’intégrera à l’architecture historique. En même temps que son installation, les escaliers seront élargis. Conçus à 70 centimètres de largeur dans les années 70, ils passeront à 1 m 40 et seront construits à côté des existants mainte-nus en fonction le temps des travaux.L’ascenseur se trouvera dans l’axe de la rue de la Taillerie afin d’être vu de la place des Héros et d’inciter ainsi à l’utilisation du par-king par un cheminement naturel.Le parking en lui-même sera remis en peinture et l’éclairage intensifié pour augmenter le sentiment de sécurité. Rappelons que les trois niveaux de ce parking de 695 places sont déjà pla-cés en permanence sous vi-déo-surveillance.Enfin des toilettes mo-dernes, elles aussi sur-veillées, seront créées et accessibles à tous.

Fermé mi-décembre, le Casino sera l’un des grands chantiers de 2013 et va connaître son renouveau. Sa dernière réhabilitation datait de 1982 et l’équipement avait besoin de moder-nité pour continuer à accueillir des spectacles d’envergure et prétendre à de nouvelles am-bitions. Les sièges vont être changés, mais la salle, parterre et balcon, continuera d’ac-cueillir un millier de personnes, une jauge à « dimension humaine » qui fait que le Casino est particulièrement appréciée des tourneurs pour des spectacles de théâtre ou de variétés « à la parisienne ». L’accessibilité des han-

dicapés sera réalisée, mais c’est aussi côté coulisses et plateau que sera réalisé l’essen-tiel des travaux pour permettre la venue de plus grosses productions à la machinerie plus importante. Une entrée, des bureaux, et une petite salle seront créées côté rue de la Wat-telette. Des espaces encore inutilisés vont être révélés comme la salle en sous-sol qui fait toute la superficie de la salle principale et dont les murs de béton ne demandent qu’à être aménagés. Modulable, elle pourra accueillir des concerts avec des spectateurs assis ou debout.

Le nouveau Pharos sera quant à lui inauguré au printemps. La salle et la scène ont été entièrement recomposés avec une entrée inversée, désormais face au collège Péguy. Un parvis ludique et arborisé sera créé où des spectacles de plein air pourront se dé-rouler. Des salles, une dizaine au total après redistribution des locaux à l’étage, accueille-ront associations et ateliers créatifs. La salle

a été descendue pour être au niveau de la rue et pourra contenir, avec toujours un sys-tème de gradins amovibles, 190 personnes assises ou 500 debout. Une partie tech-nique a été créée. Les travaux seront ter-minés en mai et le pôle culturel s’emparera alors de ce nouvel équipement pour une programmation qui jusqu’alors se poursuivra hors-les-murs.

14 courts de tennis seront bientôt dispo-nibles aux Grandes Prairies, constituant ainsi un nouveau pôle attractif. Une nou-velle halle de cinq courts intérieurs est en construction à côté de l’existant. Cette nouvelle salle amènera à huit le nombre de courts couverts. Six courts extérieurs neufs vont être créés en remplacement des quatre actuels. Au sein d’un seul et

même site pourront ainsi se côtoyer loisir et compétition. L’inauguration de cet équi-pement est prévu pour septembre 2013. Le RCA tennis espère se voir ainsi recon-naître pôle départemental. Pour Annie Lob-bedez, adjointe aux Sports, il s’agit aussi de contribuer à une politique du sport pour tous dans le cadre du projet de réussite éducative.

et en 2013

La réfection du Casino

Le printemps du Pharos

Un pôle de tennis aux Grandes Prairies

Décembre 2012

19Portrait

Arras Actu

Jean-Pierre Defontaine chevalier de la Légion d’honneur

Le laboureur de terrainDéputé honoraire, Jean-Pierre Defontaine a été fait chevalier de la Légion d'honneur le 10 novembre des mains de Roland Huguet, ancien président du Conseil Général, et en présence d'un aréopage de personnalités de tous bords où l'on reconnaissait la volonté de rassembler qui a guidé toute la carrière du récipiendaire.

MULTiCARTeS ! Natif de Mametz, près d’Aire-sur-la-Lys, on peut dire de l’an-cien commercial de l’entreprise arrageoise Witrant qu’il aura été un multicartes de la politique ! Six mandats de député, de 1978 à 1986 et de 1988 à 2007 ; conseiller régional de 1978 (on disait alors l’établissement public régional et un député y entrait de droit) à 1998. Maire d’Hénin-sur-Cojeul de 1983 à 1995 (et la deuxième fois sans même s’être présenté !), tou-jours conseiller général du can-ton d’Avesnes-le-Comte depuis 2004. Jean-Pierre Defontaine est aussi au RC Lens depuis quarante ans. Il en est devenu président en juin 1976. Il est toujours président de l’Association RCL.

UNE tape sur l’épaule à la descente d’un train gare du Nord, en juin 1973, et pour Jean-Pierre Defon-

taine, c’est destination République. « Tu voudrais pas devenir député ? », lance au directeur commercial en travaux publics un certain Daniel Percheron... La veille, le RC Lens ga-gnait 6-0 le match retour en coupe d’Europe contre l’Azio Rome et le charisme du futur président du club n’avait pas échappé au patron des socialistes. Il faudra quand-même que Robert Fabre, leader du MRG allié du PS, se déplace pour insister. Jean-Pierre Defontaine est élu pour

la première fois le 19 mai 1978. Et pendant 29 ans on le verra arpenter sa circonscription de longues fiches de bristol blanc dans la poche inté-rieure de la veste alignant les rendez-vous et résumant les sollicitations. « Le laboureur du terrain » défendra là-haut de nombreux dossiers et causes agricoles. « Il faut rester basique sur les problèmes et toujours se dire, demain, c’est école ». Comprendre demain j’apprendrais encore et il faut être à l’heure. Chaque lundi matin, le dé-puté relevait le compteur d’une voiture qu’il conduisait lui-même. Le 4 février 2007, jour de ses 70 ans, il annonce sa décision : « six mandats, c’est

bien ». Un million de kilomètres ! Et vo-gue les souvenirs. En 1993, la gauche ne retrouve plus que 54 députés sur 227. L’Arrageois est de ceux-là et l’accolade, cette fois, vient de Fran-çois Mitterrand : « Vous franchissez remarquablement les législatives, lui dit le Président de la République. Vous avez compris que pour être élu, il faut toutes les voix des siens et un peu des autres ». Jean-Pierre Defontaine continue sans nostalgie de fréquenter l’Assemblée Nationale. Chez les huis-siers, la plaisanterie est devenue fami-lière : « Je suis venu repérer les lieux », lance-t-il dans les couloirs !

Claude Marneffe

Jean-Pierre Defontaine a reçu avec émotion et fierté sa décoration.


20 Sport

Commission extramunicipale sur le sport

Une politique à long terme

Autour d’Annie Lobbedez, adjointe au Sport, des échanges fructueux sur la vie des clubs.

il ne faut pas en gagner ». Et le so-ciologue William Nuytens terminait sur une mise en garde : il faut fidéliser la pratique populaire. Sinon on assistera, au gré des modes et des envies, à un consumérisme au péril de la survie des clubs...

LES dirigeants arrageois, conviés par Annie Lobbedez, adjointe aux sports, le 14 novembre salle

Tételin à un état des lieux qui deviendra annuel, ont lancé un unanime « coco-rico » exprimé par le docteur Thomas, responsable du centre médico-spor-tif : « Nous sommes accrédités au haut-niveau grâce aux résultats des clubs de la ville ». Arras encourage en effet la pratique et la performance car « le sport est facteur d’intégration et de mixité sociale », comme disait André Lefebvre, président des clubs corporatifs.La Ville satisfait au maximum les « changements de normes imposées par les fédérations qui coûtent cher aux municipalités »... Mais elle ac-corde la meilleure place au sport pour les scolaires, ajoutait Evelyne Beau-mont, adjointe à l’Education. Quant aux sponsors, ils doivent aider les clubs « à mieux gérer leurs besoins ». Avec son œil de chef d’entreprise, Didier

Bouttemy a permis une économie de 60 000 euros à l’Arras Football dont il est vice-président. Nathalie Petit, pré-sidente du RCA Natation soulignait un paradoxe : « On est une association, on ne devrait pas parler d’argent, mais comme on n’est pas une entreprise,

Le tournoi Giraudon veut s’élargirDes tournois de dix minutes ouverts à toutes les jeunes équipes de foot de la Communauté Urbaine afin de discerner certaines passes et coups de pieds pro-metteurs, c’est le but et l’esprit du chal-lenge Jean-Paul Giraudon dont la dixième édition s’est déroulée les 30 et 31 octobre dans la salle qui, à l’Atria, porte aussi le nom de l’ancien élu municipal. Arras Foot-ball s’est distingué avec les 8-9 ans en gagnant les deux premières places de la catégorie tandis que l’ASPTT prenait la troisième. Devant la manière dont le chal-lenge Giraudon s’est inscrit dans le temps, on envisage pour l’édition 2013 d’élargir le tournoi à d’autres sports.


Des résultats nationaux

Le cercle s’escrime !

La salle Laura Flessel vit pleinement trois soirs par semaine avec l’entraînement du cercle arrageois.

Cinq équipes sont inscrites en championnat national. Deux cadets, Pierre Lourdelle et Jean-Guislain Lemaître, ont par-ticipé à la coupe du Monde le 24 novembre à Chalons-en-Champagne.Le Cercle d’escrime d’Arras a été désigné comme le deu-xième meilleur club de France par la Fédération en 2008. Une carte de visite que l’on doit au président pour sa ges-tion, mais aussi au maître d’armes, Eric Guilluy, qui fait trans-pirer sous le masque ! Avec de plus en plus de féminines et de jeunes, le cercle a « l’ambition de se développer sans mettre en péril les acquis ». Et, avec une cotisation annuelle de 180 euros tout compris, pour s’ouvrir à tous les publics, on propose, veste, pantalon, sous-cuirasse et lame, la loca-tion de l’équipement.

POUR Benjamin Vasseur, 19 ans, c’est la toute pre-mière fois. Mais l’expérience correspond à l’idée qu’il se faisait de ce sport « où l’on découvre une techni-

cité, un esprit de combat sans violence, une éthique » dit Gilles Perche, le président du Cercle d’Escrime d’Arras. L’es-prit chevaleresque est resté. Issue de l’entraînement militaire des années 20, la pratique s’est constituée en association sportive en 1958. On s’entraînait sur cinq pistes au premier étage de la halle des Sports jusqu’en 2009 où fut créée, derrière l’Hippodrome, une salle dédiée, de 15 pistes, inau-gurée par Laura Flessel. La championne olympique revien-dra peut-être en 2014 encourager les championnats de France juniors que le club postule d’organiser.Les Arrageois, il est vrai, ont depuis 2004 « des résultats exceptionnels pour un petit club », avec au moins une mé-daille en championnat de France chaque année dans l’une des cinq catégories, de minime à vétéran, cinq en 2010.

Chronique sportiveFootballPour les deux formations arrageoises, les fé-minines, qui évoluent en première division, et les garçons, qui jouent en CFA2, les premiers mois de compétition sont encourageants. Les filles de René Devienne pointent à la sixième place du classement après trois belles vic-toires contre Toulouse, Issy-les-Moulineaux et Rodez. Les équipières de Laury Dacqui-gny ont vite compris ce que l’on attendait d’elles et elles tiennent parfaitement la route. Le maintien, objectif du club, est donc tout à fait réalisable. Du côté des garçons, la place en milieu de tableau est un bon résultat dans un championnat difficile. De plus, les joueurs de Reynald Dabrowski sont qualifiés pour le huitième tour de la coupe de France et af-fronteront Angers, club professionnel de Li-gue 2. Une belle affiche prévue le samedi 8 décembre à 18 h au stade Degouve.

Basket-ball – RugbyPour les féminines d’Arras pays d’Artois basket, le début de saison est très difficile. En quatorze matches disputés, entre cham-pionnat et Euroligue, les filles de Thibaut Petit n’ont connu les joies de la victoire qu’à deux reprises. Avec un manque cruel d’efficacité, les Arrageoises ne parviennent pas à franchir un cap actuellement et pointent à l’avant-dernière place du championnat de Ligue. Il va vite falloir se ressaisir, même si l’Euroligue pompe effectivement beaucoup d’énergie pour une équipe pas épargnée par les bles-sures depuis le début de saison.Les garçons du Rugby-club arrageois ont connu un début de saison en demi-teinte. Toujours battu à l’extérieur, le RCA peine aussi parfois à domicile. Mais les dernières semaines, avec deux victoires à Grimaldi, ont montré un net regain de forme des hommes

du trio Konieczny – Nogent – Saleille. Pour les filles, l’apprentissage de la Fédérale 1 est difficile. Les Arrageoises ne déméritent pas, loin de là, mais elles tombent sur des forma-tions qui ont beaucoup plus de métier. Malgré cela, les dernières sorties ont montré qu’Arras pouvait obtenir son maintien à ce niveau.

Handball - Water-PoloLes Racingmen du handball n’ont toujours pas trouvé leur rythme de croisière en cham-pionnat, malgré un beau parcours en coupe de France qui leur a permis d’atteindre les trente-deuxièmes de finale. Les joueurs de Clément Rollet devront mettre les bouchées doubles pour redresser la situation. Du côté du water-polo, le début de saison s’est soldé par quatre défaites. Avec un effectif jeune, les Arrageois attendent des jours meilleurs, surtout que leurs dernières prestations sont encourageantes.

Décembre 2012

22 Jeunesse

Arras Actu

Nouveau lieu et nouvelle activité pour Nénuphar

Ces bébés qui s’envolent...

L’espace parole résidence Soleil est ouvert le lundi de 14 h à 16 h ; Bébévoles, le mardi mêmes heures. Contact : 06 44 78 53 13.

joie, c’est de les épauler dans la guéri-son, mais nous voulons aussi remettre la maladie et le deuil au cœur de la vie comme dans les villages d’autrefois », dit le docteur Decherf, saluée par Fré-déric Leturque comme « une militante de l’humain ».

DEPUIS 2003, plus de 4 000 personnes ont trouvé goût à la vie malgré la maladie grâce

à l’association Nénuphar créée par le docteur Christine Decherf « pour dé-velopper une présence et une écoute auprès des patients en soins palliatifs et de leur famille ». Avec aujourd’hui plus d’une trentaine de bénévoles, l’association a soutenu en 2011 plus de 200 personnes dans ses locaux de l’hôpital privé des Bonnettes. Elle disposera bientôt d’un accueil au centre hospitalier. Et, le 30 octobre, Nénuphar inaugurait résidence Soleil, rue du Rivage, un nouvel espace de parole pour accompagner patients et familles dès l’annonce d’une pathologie cancéreuse. « Nous souhaitons aussi des lieux discrets et en dehors du mi-lieu hospitalier », disait Christine Decherf. Résidence Soleil est en même temps

né « Bébévoles », un nouvel aspect de Nénuphar où trois bénévoles accompa-gnent le deuil périnatal en tricotant no-tamment de petits nids d’anges, layette et doudous, pour faire exister l’enfant en l’habillant. « Notre priorité est que les malades gardent toujours espoir. Notre

A Saint-Michel

parents et enfants

Des rencontres qui sont pourles parents l’occasion d’apprendre à jouer avec leurs enfants.

du Coin Familial. Avec le jeune illustrateur Thibault Debarge, formé à Saint-Luc à Tournai, les enfants créeront eux-mêmes histoires et images dans un album. Depuis février 2012, une action culturelle, proposée dans le cadre du programme de réussite éducative avec l’association Artdooki, favorise les rencontres entre les parents ayant des enfants dans toutes les écoles maternelles et primaires du centre ville. Evelyne Beaumont, adjointe à l’Education, et Claude Féret, adjoint à la Cohésion sociale, suivent l’évolution d’animations que la Ville soutient financièrement : des ateliers d’éveil musi-cal ont permis à trente-cinq familles de participer à l’enregis-trement d’un CD de comptines et de chants du monde.

AU cœur des bâtiments Saint-Michel, en marge de la petite galerie commerciale, la Maison des Parents dé-veloppe activités et initiatives appelées à contribuer au

ciment social qui aura toute sa place dans le renouveau pro-grammé du quartier. Le 29 octobre, les familles étaient ainsi appelées à se retrouver pour une rencontre autour du livre, du conte et de l’expression graphique. La compagnie locale des Fileuses Paresseuses a présenté quelques saynètes d’intro-duction à l’imaginaire de la littérature enfantine afin de susciter le déclic de l’envie de lire chez des enfants qui n’ont pas tou-jours chez eux des albums qui traînent. La médiathèque était d’ailleurs venue sensibiliser les familles à l’emprunt, possible en permanence dans cette structure. Cette journée marquait le point de départ de nouveaux projets pour la « Maison des Parents » créée en 2005 sous l’égide


23Jeunesse

A l’occasion de la Semaine des Droits de l’Enfant

Une plaque dévoilée

Un premier scoop à 15 ans

Le dessinateur Janry, Evelyne Beaumont, adjointe à l’éducation, Alexandre Malfait, adjoint à la Jeunesse, ont dévoilé la plaque.

Anatole-France. Les enfants, qui ont entre 9 et 12 ans, avaient lu la BD et participent à un atelier lors du « midi-loisirs » animé par le service Education. Les questions ne se sont pas fait at-tendre. « Dessiner, disait Janry, la ma-gie des traits qui se composent pour finalement donner une image, pour les enfants, c’est une fascination »...

LA Semaine des Droits de l’En-fant se conjuguait cette année avec la Semaine de la Solidarité

Internationale dont le ministre d’origine arrageoise Pascal Canfin est venu inaugurer les manifestations au lycée Robespierre.Entourés d’une classe de l’école Raoul-François, Alexandre Malfait, adjoint à la Jeunesse, et Evelyne Beaumont, ad-jointe à l’Education, ont pour leur part dévoilé le même jour, le 20 novembre, une plaque à l’entrée de la ville, route de Cambrai, rappelant qu’Arras s’était vu décerner par l’Unicef, représenté sur place par Guillemette Tison, pré-sidente départementale, le label « Ville amie des enfants ». « Pour nous, c’est la reconnaissance que dans notre projet de ville, l’enfant tient une place prépondérante. Nous pensons à ce que toutes nos réalisations lui soient adaptées », disait Alexandre Malfait, en rappelant la démarche première de cette ville, amie des enfants : d’abord

tout mettre en œuvre pour qu’ils réus-sissent à l’école.Cette journée était aussi placée sous le parrainage du dessinateur de BD Janry, l’auteur du « Petit Spirou ». Venu spécialement de Bruxelles, invité par le service jeunesse de la Ville, il a passé une heure avec de petits lecteurs de la classe de Nicolas Limousin à l’école

ron, Ministre des Sports, de la Jeunesse, de l’Education Po-pulaire et de la Vie Associative. « On a l’a vu arriver au collège où l’on était basé, avec une cohorte de journalistes sur ses pas. On s’est dit pourquoi pas nous ! ». L’audace et l’imprévu ont fonctionné. Tom Février, qui conserve comme un viatique son « papier » dans l’étui de sa guitare, pourra dire s’il devient réellement journaliste dans le futur comme il le souhaite, qu’il a réalisé son premier scoop à 15 ans, et non des moindres !

Elève en seconde au lycée Robespierre, Tom Février est l’un des élus du Conseil Munici-pal Jeunes qui s’investit le plus dans sa fonction. Avec deux collègues, il a représenté Arras parmi 750 délégués au congrès de l’ANACEJ, association natio-nale des conseils d’enfants et de jeunes, les 29 et 30 octobre à Lille. L’Arrageois a même fait partie de l’équipe restreinte qui a rédigé le journal Solidar, pu-blié à 600 exemplaires pendant deux jours et c’est ainsi qu’il a pu interviewer Valérie Fourney-


24 Culture

20 ans de carrière fêtés au Théâtre

Dominique A...bsolu CHANTEUR aussi marginal et écouté

qu’un Thiéfaine ou un Gérard Manset , Dominique A, avant un « Musicorama »

parisien où les duos allaient se succéder pour le célébrer, a fêté le 24 novembre au Théâtre d’Arras ses vingt ans de carrière. La voix est charnue, corpulente. L’artiste est planté sur scène comme pourrait l’être un homme de la terre dans le sillon qu’il a tracé. Il y a chez Dominique A quelque chose de lunaire et de tellurique dans son rapport avec la vie. « L’en-vie, a-t-il écrit, est une bouteille vide qu’il faut remplir d’eau glacée ». Les textes ont cette ampleur à la fois philosophique et poétique. « Ah, j’en ai écrit, hein, des belles chansons », s’amusera-t-il au cours d’une prestation qui se terminera par deux rappels, de six titres la pre-mières, de quatre autres ensuite. Comme s’il aurait aimé rester encore et encore avec ce public qui remplissait du parterre aux balcons la salle à l’italienne. Quinquagénaires nostalgiques ou lycéens expansifs, ils connaissent tout autant son répertoire. Et tous s’enthousiasment de la musique qui a aussi cette solidité, cette rigu-eur, cette exigence en même temps que cette liberté où se résument les fondations qui ont construit le personnage. Dominique A, effecti-vement, aime entendre les cris de la vie qui le réveillent, mais préfère peut-être l’oiseau qui a le courage de chanter dans le vent glacé...

Claude Marneffe

Un festival d’Opéras, opérettes « Opéra opérette » a l’ambition de devenir un véritable festival de l’art lyrique et a donc inau-guré cette nouvelle formule, désormais sur trois jours, du 23 au 25 novembre au Casino. Les deux Lions Club, Arras-Beffroi et Arras-en-Artois, ont créé l’événement, et leurs deux présidents respectifs pour cette saison, Didier Morel et Pierre-Emmanuel Fort, pouvaient af-ficher la satisfaction d’avoir ramené dans les fauteuils un public qui aimera toujours opéra

et opérette et d’être aussi allé chercher de nouvelles générations pour perpétuer le suc-cès du genre. L’idée s’est en effet montrée efficace de faire assister un public de lycéens aux répétitions d’extraits du Cosi fan tutte de Mozart. Pendant trois jours, le public a ap-plaudi une manière de rétrospective des plus grands airs du lyrique, classiques ou plus lé-gers, et les applaudissements ont montré qu’il était aux anges !

pATRiCk DeVReSSe, pARfUM De feMMeS En même temps qu’il inaugurait,

avec une autre exposition, « L’Etre

Lieu », nouvel espace culturel du

centre scolaire Gambetta-Carnot,

le prolifique photographe arra-

geois Patrick Devresse a célébré

en images, salle Robespierre, les

20 ans du Centre d’Information

sur les Droits des Femmes et

des Familles. Le CIDFF conseille

les femmes pour favoriser leur

autonomie sociale et profession-

nelle. Le photographe a réalisé

une série en noir et blanc pour

« Dire les femmes ». Non pas des

portraits, peu de visages, mais

des effluves féminins qui imprè-

gnent l’inconscient et que l’on

peut peut-être appeler fantasmes.

Des plis et des déliés, genou,

cheville, jusqu’au talon aiguille qui

grimpe l’escalier et appelle à la

rescousse Truffaut ou la Lola de Jacques Demy.


Cinq temps forts entre 2014 et 2018

La mobilisation

DIFFéRENTES manifestations d’en-vergure, patriotiques, artistiques et culturelles, s’échelonneront en cinq

temps forts, de 2014 à 2018, pour célébrer le centenaire de la Grande Guerre. « Arras, la ville la plus détruite, doit être acteur majeur de la mémoire et tenir pendant cette période de commémorations nationales, sa place et son rang », a annoncé Frédéric Leturque à la veille des cérémonies du 11 novembre.Marc Desramaut, conseiller municipal délé-gué au Tourisme, pilotera ce programme qui impliquera des partenaires comme l’Office de Tourisme, le Musée, la Médiathèque, le Conservatoire et le service archéologique de

Le centenaire de la Grande Guerre sera commémoré pendant quatre ans. Il sera même fait appel aux archives familiales.

Le 11 novembre des enfants La commémoration du 11 novembre à Ar-ras prend depuis plusieurs années une di-mension pédagogique avec la participation d’enfants des écoles aux différentes étapes du recueillement. Des élèves des écoles Paul-Bert, La Fontaine et Molière étaient cette fois concernés. Une préparation a lieu auparavant en classe où les maîtres expli-quent comment a été terrible cette Grande

Guerre 14-18 qui a fait souffrir Arras dans sa chair et ses pierres. Au pied du monu-ment aux Morts, avant le dépôt de gerbes et que ne résonnent les hymnes, les élèves, avant de chanter en choeur la Marseillaise, lisent textes et poèmes qu’ils ont choisis et étudiés. L’émotion prend un sens. Pour eux, il ne s’agit plus d’une cérémonie formelle, mais d’ un moment d’histoire partagé.

LeS SAiSoNSDe LA MéMoiRe De 2013 à 2015, le cente-

naire permettra d’évoquer en

cinq « saisons » cette Grande

Guerre qui a marqué l’histoire

de la ville. Première étape,

de septembre 2013 à août

2014, l’avant-guerre et la Belle

Epoque à Arras à travers des

photos de Joseph Quentin.

De septembre 2014 à août

2015, Arras, ville martyre ; de

septembre 2015 à août 2016,

les femmes dans la guerre :

elles ont fait vivre le foyer

tandis que l’homme était au

feu. De septembre 2016 à août

2017, Arras au croisement des

cultures : la Guerre a amené

des soldats alliés de toutes

nationalités. De septembre

2017 a août 2018 : un nouveau

départ pour la ville avec la

reconstruction. Pour toutes

ses expositions, photos et

documents pourront aussi être

prêtés par les habitants. Une

commande publique clôturera

ces quatre années de mémoire

pour l’édification d’un monu-

ment, création contemporaine

dédiée à la Paix qui devrait

trouver sa place au Val de Scarpe.

25Culture

la Ville. « Nous voulons nous démarquer de ce qui sera fait ailleurs en nous intéressant de plus près à la vie des gens et à la souffrance des sol-dats pendant cette guerre », affirmait pour sa part Yves Delrue, conseiller municipal délégué aux Af-faires Patriotiques, en insistant sur le fait qu’avec l’Education Nationale, cet objectif de mémoire allait aussi en direction des enfants.Par ailleurs, et pour rester dans ce contexte de l’Histoire et la guerre, le château de Versailles, dans le cadre de sa présence arrageoise, pré-pare à travers ses collections, une exposition exceptionnelle de grands tableaux illustrant les grandes batailles de France de Clovis à Clémen-ceau.

20 ans de carrière fêtés au Théâtre

Dominique A...bsolu


26 Echanges Internationaux

Entre Arras et Herten, de jeunes Européenselles ont séjourné à Herten, notre jumelle alle-mande, du 5 au 7 décembre.La formule du « quizz » européen a aussi été transposée chez nos amis et les jeunes ga-gnants d’Herten viendront à Arras du 12 au 14 décembre découvrir le marché de Noël. 48 lycéens de Robespierre et Guy-Mollet ont par ailleurs passé une semaine à Herten et 52 jeunes Allemands sont accueillis du 11 au 18 décembre chez leurs correspondants des collèges Curie, Diderot et Mitterrand. Les échanges européens à Arras ne sont pas simplement un paraphe au bas d’un parche-min, mais une réalité concrète qui renforce la conscience d’une appartenance à l’Union.

Accueillis par l’Hymne à la Joie de Beethoven, devenu l’hymne européen, vingt-trois équipes de jeunes collégiens et lycéens ont participé le 14 novembre salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville à la 14e édition du concours « Questions pour un jeune Européen ».Ce jeu, comme préfère l’appeler Christian Jailloux, l’un de ses initiateurs dans le cadre de l’association « Maison de l’Europe », a pour but d’éveiller de manière ludique une appar-tenance européenne dans les jeunes géné-rations. Les participants s’étaient cette année élargis et ce sont quatre jeunes filles du foyer d’accueil Benoît-Labre que l’on a vu avec plaisir remporter l’épreuve. En récompense,

Les vingt ans du jumelage Arras-Ipswich

La charte renouvelée

Encadrés des anciens maires Léon Fatous et Jean-Marie Vanlerenberghe, Frédéric Leturque et Mary Blake ont paraphé la nouvelle charte de jumelage.

conviés. Le premier se souvenait de l’origine du jumelage, le 11 novembre 1992. Le second avait vécu le dixième anniversaire. Les parchemins furent signés et un jeune trompettiste de dix ans, Simon Eudes, interpréta les hymnes avec Richard Citerne, chef de la musique des jouteurs. Toute l’assistance, par ses applaudissements, se montrait détermi-née à ce que persistent vivement les liens entre Ipswich et Arras, enrichisse-ment permanent pour les deux villes.

DES invités particuliers ont parti-cipé le 30 novembre à l’inau-guration du marché de Noël.

Conduite par le Maire de la ville, Mary Blake, il s’agissait d’une délégation an-glaise venue d’Ipswich célébrer à cette occasion le vingtième anniversaire du jumelage avec Arras. Le lendemain, une cérémonie à l’Hôtel de Ville devait d’ailleurs présider à la reconduction of-ficielle de la charte, de nouveau signée par les deux villes.En vingt ans, le jumelage Arras-Ipswich s’est avéré fort dynamique en multipliant les échanges franco-britanniques, no-tamment dans les domaines sportifs et culturels, et surtout entre les scolaires. Des élèves du collège Curie, et leurs professeurs, qui avaient monté un pro-jet autour des Jeux Olympiques étaient d’ailleurs présents. Ils s’étaient rendus à Ipswich avec une délégation arrageoise voir passer la flamme chez notre jumelle et confirmer déjà l’alliance côté britan-nique. « Un jumelage, c’est connaître une autre culture et une autre langue, et cela participe à la construction européenne

qui est l’avenir de nos territoires », disait, avec Hélène Lefebvre, adjointe aux Re-lations Internationales, Frédéric Leturque lors du renouvellement de la signature, en présence des représentants des as-sociations Arras-Ipswich et Ipswich-Ar-ras, moteurs des échanges, et de l’Union Franco-Britannique.Symbolisant la continuité du jumelage et de l’engagement, les anciens maires d’Arras, Léon Fatous et Jean-Marie Vanlerenberghe avaient également été

Reconquérir la place d’Ipswich ! de Ville. 2013 verra aussi la réorganisation de la place d’Ipswich avec de nouveaux bancs, de nouveaux emplacements de sta-tionnement, mais surtout un éclairage plus fort, car le souci de la sécurité guide aussi toutes les actions municipales. « Il faut reca-drer les activités nocturnes avec notamment une présence policière jusqu’à la fermeture des bars », disait déjà le Maire alors que ne s’était pas encore produite la terrible agres-sion qui a coûté une vie place des Héros.

« Les grands travaux sont importants. Prendre soin de la ville, c’est prendre soin de vous », disait le Maire en ouvrant le 15 novembre dans une salle des Fêtes comble la réunion des habitants du cœur de ville et des places. Les travaux continueront donc dans la limite du raisonnable budgétaire. Un espace vert, qui prendra le nom de Pierre Paquet, le reconstructeur du Beffroi, sera aménagé, avec des jeux pour enfants, dans l’actuel parking de la cour arrière de l’Hôtel

QuartiersNos

Résidence baudimont - pierre bolle

Centre Ville boulevards - Centre Ville places

Résidence de l’europe - Goudemand - Saint-Michel

hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès

Cheminots - Les blancs Monts - Les hautes fontaines

Résidence Saint fiacre - Les hochettes - Méaulens

bd de la Liberté - Mont Saint Vaast

Résidence Saint-pol - Rietz Saint-Sauveur

Ronville/Reaumur/Griffiths/Devillers - Saint-Gery.

QuartiersNos

Résidence baudimont - pierre bolle

Centre Ville boulevards - Centre Ville places

Résidence de l’europe - Goudemand - Saint-Michel

hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès

Cheminots - Les blancs Monts - Les hautes fontaines

Résidence Saint fiacre - Les hochettes - Méaulens

bd de la Liberté - Mont Saint Vaast

Résidence Saint-pol - Rietz Saint-Sauveur

Ronville/Reaumur/Griffiths/Devillers - Saint-Gery.

Les réunions de quartiers

Jean-Jaurès rénové

Un responsable d’ICF est venu expliquer les travaux qui sont menés sur le quartier.

choses ». « Globalement, ajoutait Claude Féret, adjoint à la Cohésion Sociale, une reprise en mains a per-mis que les choses s’améliorent au niveau propreté et sécurité ». Les in-tervenants dans la salle se déclaraient par ailleurs « favorables à retrouver une organisation de proximité qui im-plique les habitants, comme autrefois les régies de quartier ».

Avec Baudimont et Saint-Michel - Goudemand, Jean-Jaurès - Cheminots est l’un des trois

quartiers prioritaires pour le renou-veau de l’habitat. C’est une préoccu-pation qui est constamment apparue en filigrane des interventions lors de la réunion du 8 novembre au centre social Jean-Jaurès. Il aurait été plus coûteux de réhabiliter certains loge-ments d’après-guerre qui ont donc été démolis, et seront bientôt recons-truits, rue Stephenson et Denis-Papin.C’est en fait une grande opération de renouvellement urbain que mène le bailleur social lensois ICF : 28 loge-ments déjà abattus, 43 en construc-tion début 2013, 47 maisons en brique retapées, 6 en ossature bois construites rue Florimond Roger, 95 des « petites maisons vertes », les moins anciennes, « revitalisées de l’extérieur ».Au total, l’opération aboutira à un parc renouvelé de 205 habitations

au lieu de 190 actuellement. Et cela, « en restant dans l’esprit cité », a pré-cisé le prestataire invité par le Maire à s’exprimer. Frédéric Leturque a aussi insisté sur la nécessité pour le bailleur de veiller à l’entretien permanent de son patrimoine. « Je me bats, disait-il, pour trouver des dispositifs financiers de renouvellement urbain, mais en-tretenir, c’est déjà faire avancer les



Moriarty inviteI l s ava ient enthous iasmé le théât re le 9

octobre avec leur musique amér ica ine des années 30. Les Mor iar ty rev iennent avec

cet te fo is la miss ion de composer une af f iche d’ inv i tés se lon une formule « car te b lanche ». I l s vont donc nous fa i re décou-

vr i r de jeunes ar t is tes méconnus comme la pop pola i re Thea Hje lmeland, venue

de Norvège. Don Cava l i , t r io acoust ique contrebasse et gu i tare, lu i auss i s ty le o ld

t ime, lu i succédera pour in terpréter en avant-première son nouvel a lbum, Tempe-

ramenta l , qu i sor t en janv ier. Enf in, l ’anglo-su isse Mark Kel ly appor tera son soul reggae, vo ix magnét ique et percuss ions endiab lées.

Théâtre, salle André-Reybaz, 20 h (durée 2 h). Entrée 8 e.

francesco Tristano, bach-Cage Francesco Tristano est un étonnant jeune pianiste luxembourgeois, vainqueur en 2004 du concours international d’Orléans. Il est aussi à l’aise dans les salles classiques que dans les clubs noctambules dé-bridés. A trente ans à peine, il oscille avec une joyeuse facilité entre la « grande musique » et la techno. Créateur du groupe Aufgang, il a aussi fondé un orchestre de chambre, The New Bach Players, et peut interpréter avec un doigté fulgurant les Partitas de Bach. Son style, c’est de réunir, dans une personnalité nourrie de toutes les cultures musicales, toutes les périodes. Sans limites. A Arras, il improvisera une « installation sonore » qui réunira à travers les siècles et les styles deux pionniers de la musique, Bach et John Cage !

Théâtre, salle des Concerts, 11 h (durée 1 h 30). Entrée : 21 e.

Jeudi 13 décembre

Dimanche 16 déc.

Mercredi 12 décembre

Mildiou, l’enfant du champ de patatesMise en scène et interprétation Gérard Potier, accordéon Gérard Baraton, par la compagnie Le Bazar Mythique. Tout public à partir de 8 ans.

Saison du Théâtre d’Arras, scène conventionnée musique et théâtre.

Salle à l’italienne, 18 h. Tarif : 8 e.

Les 18 et 19 décembre

patinoireComposition musicale en ukulélé et performance Patrick Léonard. Croisant le cirque et le théâtre, la danse et la musique, l’artiste canadien Patrick Léonard, dé-montre, entre gags et prouesses, toute l’étendue de son talent.

Saison du Théâtre d’Arras, scène conventionnée musique et théâtre.

Salle à l’italienne, 20 h. Tarif : 21 e.

Mercredi 19 décembre

euroleague Women basketArras Pays d’Artois / Lyon.

Halle des Sports Richard Tételin, 20 h.

Mercredi 16 janvier 2013

euroleague Women basketArras Pays d’Artois / Familia Schio.

Halle des Sports Richard Tételin, 20 h.

Du 26 au 28 décembre

Stage vacances paysage d’hiver Après une découverte des collec-tions permanentes sur le thème du paysage, réalisation d’une peinture sur toile représentant la nature en hiver. Avec Leïla Boukhelf et Laura Quaranta, plas-ticiennes.

Musée des Beaux-Arts d’Arras, de 10 h à 12 h pour les 6-9 ans, de 14 h à 16 h 30 pour les 10-13 ans.

Tarif : 15,30 Arrageois, 25,50 e extérieurs.

Sortirwww.arras.fr

Dimanche 16 déc.

où est Melchior ? Clin d’œil aux Rois Mages pour une visite guidée du

Musée, originale et familiale. Gaspard et Balthazar chercheront Melchior dans les collections du musée

et à travers les tableaux dans une promenade théâtralisée qui saura séduire les parents autant que

les enfants.

Musée des Beaux-Arts, 15 h. Entrée gratuite pour les moins de 18 ans.


Du 27 au 29 déc.

Meeting de natation C’est le t rad i t ionnel meet ing Landron qui réuni t des nageurs de toute la rég ion et

même de la France ent ière pour d’admi-rab les prouesses dans toutes les caté-gor ies. Cet événement spor t i f est auss i

un magni f ique show aquat ique grâce aux jeux de lumière qu i f lo t tent sur les bass ins. Ce meet ing peut a ins i se f réquenter à deux n iveaux, la per formance et le spectac le.

Piscine Desbin, toute la journée.

Mercredi 12 décembreDesmond et la créature du maraisSpectacle jeune public dès 4 ans.

Médiathèque Verlaine, 14 h 30. Accès libre et gratuit.

Mercredi, c’est musée ! …

Ateliers du mercredi.Musée des Beaux-Arts, de 10 h à

11 h 30 pour les 6-9 ans, de 14 h à 16 h pour les 10-13 ans.

Tarif : 6 e la séance (inscriptions : [email protected]).

Vendredi 14 décembreSoirée pyjama

Médiathèque Ronville, 19 h.Sur inscription. Nombre de places limité.

Vendredi 14 décembreMassaïs

Connaissance du MondeAtria Hôtel Mercure, 14 h 30 et 20 h 30.

Samedi 15 décembreConte de Noël

Foyer Pierre Bolle, 16 h. Accès libre et gratuit.

Samedi 15 décembreSt françois recevant les stigmates

Musée des beaux-Arts, 15 h.Tarif : entrée du Musée.

Samedi 15 décembreCafé bD « bulles d’air »

Bibliothèque Ronville, 15 h.Entrée gratuite.

Samedi 19 janvierCafé livres

Médiathèque du Palais Saint Vaast, de 15 h à 17 h. Entrée gratuite.

AGeNDAMusique, théât re, concer t , débat, expos i t ion, danse, brocante… notre sé lect ion du mois de décembre. Pour de p lus amples in for-mat ions www.arras.fr

Sortirwww.arras.fr

Grand concert de Nouvel Ande l’orchestre d’harmonie Le chef Maxime Lavoine a concocté un pro-

gramme inédi t pour ce grand concer t annuel qu i montre aux Arrageois les qua l i tés profess ion-

nel les de « leur » orchest re. La musique est une fête et les music iens vous entra înent à t ravers

quelques par t i t ions de tous âges, du c lass ique à la var ié té.

Théâtre d’Arras, 11 h. Entrée libre.

Dimanche 6 janvier

L’éternelle fiancée du docteur frankenstein

La t roupe lyonnaise de La Cordonner ie s ’é ta i t in téressée à Barbe Bleue et à

A l i Baba. E l le rev ient avec un aut re mythe, p lus fasc inant encore, ce lu i

de Frankenste in. L’ inquiétant docteur déc ide de redonner la v ie en secret à Anna Doray, une jeune chanteuse

d isparue dans un acc ident de la route. Le spectac le est conçu entre scène et

écran. Un f i lm muet montre un jeune chercheur fou dans son laborato i re,

fou i l lant la v ie post-mortem. Sur le p la teau, dans un invra isemblable capharnaüm, musi-c iens, bru i teurs, comédiens et chanteurs, fabr iquent en d i rect l ’un ivers du médecin en d ia-loguant avec le f i lm, le doublant en d i rect . Un c iné-spectac le p le in de fanta is ie qu i parodie

Tim Bur ton ou Buster Keaton.

Théâtre, sa l le à l ’ i ta l ienne, 20 h (durée 50 mn). Ent rée : 8 e.

Mercredi 9 janvier


Bloc NotesDécembre 2012 - Janvier 2013

AViS AUx LeCTeURS

Les pages blocs notes ne paraîs-sent plus qu’une fois tous les deux mois. Retrouver toutes ces informations sur le site de la ville

www.arras.fr

> DOCTEURS VÉTÉRINAIRESMme Dupont 10 rue Abel Bergaigne ……03 21 51 68 68M. Dupont-Minne 78 avenue Lobbedez ……03 21 71 19 64M. Fabri-Simonis 78 avenue W. Churchill ……03 21 71 16 40M. Lemal - MM Rasir-Vandewyncke 10 boulevard de la Liberté ……03 21 71 08 21M. Coronas 25 cours de Verdun ……03 21 71 33 48Mme Charlet 133 avenue John Kennedy ……03 21 71 02 15

> CHENIL avenue Jules Catoire ……03 21 55 46 10 Du lundi au samedi de 13 h 30 à 18 h.

> SPA rue Laennet - ZI Est - Tilloy-les-Mofflaines ……03 21 60 09 74

> CINEMOVIDA Grand’Place ……08 92 68 75 14 http://www.cinemovida.comRetrouvez dès le mardi matin les programmes sur www.arras.fr

> PLAN-SÉQUENCE JEUNE PUBLICGrand’Place ……03 21 15 54 39 http://www.arras.fr/jeunesse

Les films pour enfantsJason et les Argonautes (à partir de 7/8 ans) : 12 et 15 déc. à 14 h et 16 déc. à 11 h.10, 11, 12 Pougne le Hérisson (à partir de 2/3 ans) : 19 et 22 déc. à 14 h et 23 déc. à 11 h.Niko le petit renne 2 (à partir de 4 ans) : 26 et 29 déc. à 14 h et 30 déc. à 11 h.Coraline (à partir de 7/8 ans) : 2 et 5 janv. à 14 h et 6 janv. à 11 h.Le Magicien d’Oz (à partir de 7 ans) : 9 et 12 janv. à 14 h et 13 janv. à 11 h.Tarif unique : 3,80 euros

Littérature et CinémaQu’elle était verte ma vallée Mardi 11 décembre à 20 h.American Psycho Mardi 5 février à 20 h.Tarif : 4 euros - Tarif réduit : 3 euros** carte Plan-Séquence. étudiants de l’Université d’Artois : Le Service Culturel vous offre des places ! A retirer à la Maison de l’étudiant d’Arras.

ANiMAUxwww.arras. f r /v ie-munic ipa le/b loc-notes

CiNeMAwww.arras. f r /cu l ture

URGeNCeS

> SAMU ……15

> POMPIERS ……18

> POLICE ……17

> CENTRE ANTIPOISON ……0 825 81 28 22

> MEDECIN DE GARDE ……03 21 71 33 33

> SERVICE SECURITÉ CUA ……06 07 10 90 82

> POINT INFO STATIONNEMENTHôtel de Ville, place des Héros ……03 21 71 94 63Du mardi au vendredi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Le samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h.

> STATIONNEMENT JOURNALIERZone jaune (2 h maximum) 10 minutes : 0,20 euros - 2 heures : 2,40 euros.Zone verte (2 h maximum) montant minimum : 0,50 euros.

CiRCULeR À ARRASwww.arras. f r /c i rcu la t ion

> PARkING PALAIS SAINT-VAASTStationnement payant tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h, sauf dimanche et jours fériés. Tarifs : 1 heure : 1,30 euros. Abonnement mensuel : 44 euros.1 heure de parking offerte le samedi

> PARkING CENTRE EUROPÉEN ……03 21 71 57 38Ouvert du lundi au jeudi de 6 h à 0 h 15 ; le vendredi et le samedi de 6 h à 1 h, le dimanche et jours fériés de 6 h 45 à 0 h 15.

Tarifs : 1 heure : 1,10 euros. Forfait journalier 24 h : 10,50 euros.1 heure de parking offerte le samedi

> PARkING GRAND’PLACE SOUTERRAIN ……03 21 58 26 10 Ouvert du lundi au jeudi de 7 h à 20 h ; le ven dredi et le samedi de 7 h à 21 h, fermeture le dimanche et jours fériés.Tarifs : 1 heure : 1,10 euros. Forfait journalier 24 h : 10,50 euros.1 heure de parking offerte le samedi

Décembre 2012

31Bloc notes

Arras Actu

> MÉDIATHèQUE PALAIS SAINT-VAAST 20 rue Paul Doumer ……03 21 71 62 91 ……03 21 71 39 04 (Action culturelle) ……03 21 71 39 05 (Histoire locale fonds ancien)Section adultes et discothèqueMardi : 10 h - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 18 h 15 - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 10 h - 12 h* / 14 h - 18 h 15 - Samedi : 10 h - 12 h 15 / 14 h - 17 h.*discothèque fermée le vendredi matin.Section jeunesseMardi : 14 h - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 18 h 15 - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 14 h - 18 h 15 - Samedi : 10 h - 12 h 15 / 14 h - 17 h.Bibliothèque de documentation localeMercredi : 10 h - 12 h / 14 h-18 h 15 - Vendredi : 14 h - 18 h 15 - Samedi : 14 h - 17 h.

> MÉDIATHèQUE VERLAINEPôle Culturel - rue Charles Péguy ……03 21 23 43 03Mardi : 14 h - 18 h - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h - 20 h - Jeudi : 13 h 30 - 17 h - Vendredi : 10 h - 12 h / 14 h - 20 h - Samedi : 10 h - 12 h / 14 h - 17 h 30.

> MÉDIATHèQUE RONVILLECentre Torchy - rue du Docteur Baude ……03 21 07 18 39Mardi : 14 h 30 - 17 h 45 - Mercredi : 10 h - 12 h / 14 h 30 - 18 h 15 - Vendredi : 14 h 30 - 18 h 15 - Samedi : 10 h - 12 h 15 et 14 h à 17 h.

> MUSÉE DES BEAUx-ARTS22 rue Paul Doumer ……03 21 71 26 43Ouvert les lundi, mercredi, jeudi et vendredi de 11 h à 18 h. Les samedi et dimanche et jours fériés de 930 à 18 h. Fermé le mardi et 1er janvier, 1er novembre et 25 décembre. Tarif : 7 euros tarif plein, 4 euros tarif réduit.

> CONSERVATOIRE6, rue Beffara ……03 21 71 50 44Courriel : [email protected]étariat ouvert lundi, mardi et jeudi de 10 h 30 à 12 h et de 14 h à 18 h 30 ; mercredi de 9 h à 18 h 30 et vendredi de 14 h à 18 h 30. Samedi de 9 h à 13 h.

CULTURewww.arras. f r /cu l ture

> THEÂTRE7, Place du Théâtre ……03 21 71 66 16 (Billetterie) ……03 21 71 76 30 (Administration)Courriel : [email protected]

> CITÉ NATURE25, boulevard Schuman ……03 21 21 59 59Ouvert du mardi au vendredi de 9 h à 17 h. Le sa-medi et dimanche de 14 h à 18 h. Fermé les lundis et jours fériés.

> OFFICE CULTUREL61, Grand’Place ……03 21 15 09 19Courriel : [email protected]

> OFFICE DE TOURISMEHôtel de Ville, place des Héros ……03 21 51 26 95 ……03 21 48 39 63 (Réservations groupes)Courriel : [email protected] internet : http://www.ot-arras.fr Horaires d’été : du lundi au samedi de 9 h à 18 h 30. Dimanche de 10 h à 13 h et de 14 h 30 à 18 h 30.Horaire d’hiver (du 15 septembre au 31 mars) : lundi de 10 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Mardi au samedi de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h. Dimanche de 10 h à 12 h 30 et de 14 h 30 à 18 h 30.

> INSCRIPTIONS RESTAURATION SCOLAIREMairie d’ArrasService éducation - Rez-de-chausséeDu lundi au mercredi de 8 h à 12h et de 13 h à 17 h, le vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 16 h. Fermeture le jeudi et le dernier mercredi du mois.

Centre social Alfred Torchy Rue du Docteur Baude, cité GriffithsLe mardi de 9 h à 12 h, le mercredi de 8 h à 12 h et le jeudi de 9 h à 12 h et de 17 h à 18 h.

Maison de services Marie-Thérèse Lenoir Rue Charles PéguyLundi de 9 h à 12 h ; mercredi de 13 h 40 à 17 h et de vendredi de 13 h 30 à 17 h 30.Pour toute délivrance d’une carte personnalisée, se munir de la taxe d’habitation 2011.

> VENTE PAR CORRESPONDANCE DE CARTES DE RESTAURATIONPour cela, il suffit d’adresser votre demande en Mairie d’Arras - Service éducation - BP 70 913 - 62022 Arras Cedex, en joignant un chèque bancaire ou postal libellé au nom du Trésor Public et en indi-quant nom, prénom de l’enfant, école fréquentée, nom, prénom, adresse des parents et nombre de cartes désirées.

eDUCATioNJeUNeSSe

www.arras. f r /educat ion

www.arras. f r / jeunesse

> SERVICE JEUNESSE ……03 21 50 51 56

> AQS ……03 21 07 71 31

> AGAEM ……03 21 55 96 92

> CSAO ……03 21 59 41 37

> CENTRE SOCIAL NORD EST CENTRE ……03 21 58 15 00

> BASE DE LOISIRS DES GRANDES PRAIRIES ……03 21 51 52 05

> MAISON DES JEUNES DU COCLIPAS ……03 21 55 96 69 ou 06 68 86 87 63

> SOS VOIRIE - ECLAIRAGE PUBLIC ……03 21 50 50 23Courriel : [email protected]

> SERVICE DÉGRAFFITAGE ……03 21 50 50 65Courriel : [email protected]

> POINT INFO DECHETS

……0 800 62 10 62 (N° gratuit depuis un poste fixe)

Courriel : [email protected] Pour toutes questions relatives aux déchets et aux Dé-chets d’Activités de Soins à Risques Infectieux (DASRI).

> ESPACE INFO ENERGIE DE L’ARRAGEOIS ……0 800 62 62 62 (n° vert)Courriel : [email protected] neutre, gratuit et objectif sur les économies d’énergie.

> DÉCHèTERIES - Zone des 3 Fontaines, rue Kastler à St-Laurent-Blangy - Avenue de l’Hippodrome à Dainville- Rue des Ateliers à Achicourt- Rue Curie à MarœuilHoraires d’hiver (soit du dernier dimanche d’oc-tobre au dernier samedi de mars) Du lundi au sa-medi de 9 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 17 h 30. Dimanche de 9 h à 12 h 30. Horaires d’été (soit du dernier dimanche de mars au dernier samedi d’octobre) Du lundi au samedi de 9 h à 12 h 30 et 13 h 30 à 19 h. Dimanche de 9 h à 12 h 30. Fermeture les jours fériés. Accès fourgons, unique-ment à la déchèterie de St-Laurent-Blangy.

> RECyCLERIE « LE CERCLE DES OBJETS »Rue Henri Becquerelle - zone des Trois Fontaines - Saint-Laurent-Blangy ……03 21 71 80 13Le mercredi de 13 h 30 à 16 h 30 et le samedi de 9 h à 12 h.

eNViRoNNeMeNTwww.arras. f r /env i ronnement

ARRAS ViLLe pRopRe

Du Carrosse à la DiligenceQue la fête commence Mardi 22 janvier à 20 hTarif : 4 euros - Tarif réduit : 3 euros** adhérent Plan-Séquence ou sur présentation du ticket d’entrée à l’exposition « Roulez Carrosses ! »Le ticket cinéma de chaque séance donne droit à un tarif réduit pour la visite de l’exposition.www.plan-sequence.asso.fr


32 Bloc notes

> MÉDECIN DE GARDE ……03 21 71 33 33 En cas d’absence de votre médecin traitant (le soir, le week-end et les jours fériés), contactez le centre de réception et de régularisation des appels libéraux qui vous indiquera le médecin de garde de votre secteur géographique.

SANTéwww.arras. f r /v ie-munic ipa le/b loc-notes

> PHARMACIE DE GARDE ……0 825 74 20 30 www.servigardes.fr

> CENTRE HOSPITALIER D’ARRASBoulevard Besnier ……03 21 21 10 10

> HôPITAL PRIVÉ ARRAS LES BONNETTESZAC des Bonnettes - 2 rue du Docteur Fourgeois ……03 21 60 20 20

> CENTRE DE DÉPISTAGE ANONyME ET GRATUITSitué au niveau des Consultations Externes du CHABoulevard Besnier ……03 21 21 14 24 - Dépistage anonyme et gratuit (VIH-Hépatites)- Réponse aux demandes d’informations- Conseils en matière de préventionMercredi avec rendez-vous de de 15 h à 18 h 30 ; Vendredi sans et avec rendez-vous de 13 h 30 à 17 h 30.

> CENTRE DE SOINS SPÉCIALISÉ EN TOxICOMANIE Rue Auguste Dumand - Espace Louis Weiss ……03 21 21 10 51

> PRÉVENTION ALCOOLOGIE Rue Auguste Dumand - Espace Louis Weiss ……03 21 21 19 96

> PAS-DE-CALAIS ALzHEIMERCHA - Boulevard Besnier ……03 21 71 35 28Permanence téléphonique : Tous les jours (répon-deur). Permanence accueil : 1er et 3e samedi du mois de 9 h 30 à 12 h, à la Maison des Sociétés, rue Aristide Briand.

> CENTRE DE PLANIFICATION ET D’ÉDUCATION FAMILIALE - 14, boulevard Carnot ……03 21 24 40 30- CHA, boulevard Besnier ……03 21 21 17 60Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 18 h.

> POINT ECOUTE HENRI DARRAS 40 boulevard de Strasbourg ……03 21 23 00 21

> EPILEPSIE-FRANCE Permanence le 2e mardi de chaque mois, de 14 h à 17 h 30, à la Maison des Sociétés.

> RÉTINA FRANCE Contact : Nadine Gingembre au 06 76 49 73 03Informations pratiques et juridiques afin d’aider les personnes atteintes de déficience visuelle à mieux vivre leur handicap.

> DON SU SANG (EFS) Etablissement Français du Sang ……0820 802 222Site de prélèvement : rue du 19 mars 1962Dainville/Arras

> FÉDÉRATION NATIONALE DES ACCIDENTÉSDU TRAVAIL, DE LA VIE ET HANDICAPÉS Mercredi de 8 h 30 à 12 h Maison de Services – 5, avenue Jean JaurèsTél. 03 21 71 24 41

> MAIRIE D’ARRAS6, place Guy Mollet ……03 21 50 50 50http : //www.arras.fr Courriel : [email protected] lundi au vendredi, de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi). Le service de l’état Civil vous accueille du lundi au vendredi de 8 h à 12 h et de 13 h à 17 h (fermeture à 16 h le vendredi). Le samedi de 9 h à 12 h.Les demandes de passeport biométrique sont en-registrées à la Maison de services M.T. Lenoir (rue Charles-Péguy) du lundi au vendredi de 13 h 30 à 17 h 30, le mardi jusqu’à 19 h.

> CIMETIèRE D’ARRASOuvert du 1er octobre au 31 mars de 8 h à 18 h.Du 1er avril au 30 septembre de 7 h 30 à 19 h.

> HALTE-GARDERIE LÉON BLUMCentre social Léon Blum 39 avenue de l’Hippodrome ……03 21 71 60 96Lundi, mercredi de 13 h 45 à 18 h 15. Mardi, jeudi et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15.

> HALTE-GARDERIE MÉAULENSPrès de la Résidence Soleil ……03 21 71 07 75Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 18 h 15.

> HALTE-GARDERIE ALFRED TORCHyCentre social Alfred Torchy 29 bis, rue du Docteur Baude ……03 21 23 64 79 Lundi, mardi de 13 h 45 à 18 h 15. Mercredi, jeudi et vendredi de 7 h 45 à 18 h 15.

> HALTE-GARDERIE VERLAINE9 rue Racine ……03 21 23 36 98 Du lundi au vendredi de 7 h 45 à 12 h 15 et de 13 h 45 à 18 h 15.

> CRèCHE COLLECTIVE MAURICE LEROyRue des Bleuets ……03 21 23 46 45

> CRèCHE FAMILIALE CENTRE LÉON BLUMAvenue de l’Hippodrome ……03 21 71 44 08

> ATELIER PETITE ENFANCE ……03 21 23 64 79- Foyer Soleil, salle de gymnastique, le lundi de 9 h 30 à 11 h. - Halte-garderie Torchy, le mardi de 9 h 30 à 11 h. - Halte-garderie Blum, le lundi de 9 h 30 à 11 h.

> PETIT SQUARETour Cézanne les lundi, mardi et jeudi de 14 h 30 à 17 h 30.

> PLACE DES HÉROSMercredi matin

> PLACE MARC LANVINJeudi matin

> PLACE DES HÉROS - GRAND’PLACE PLACE DE LA VACQUERIESamedi matin

> PLACE VERLAINEDimanche matin

> HôTEL DE POLICE ……1718, boulevard de la Liberté B.P. 908Ouvert 7 jours / 7 et 24 h / 24

> POLICE MUNICIPALE ……03 21 23 70 70Palais Saint-Vaast

> SERVICE DES OBJETS TROUVÉS6,Place Guy Mollet ……03 21 50 69 36 Du lundi au jeudi de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, 16 h le vendredi.

LA MAiRieÀ VoTRe SeRViCe

www.arras. f r /v ie-munic ipa le/b loc-notes

peTiTe eNfANCewww.arras. f r /soc ia l

MARChéSwww.arras. f r /v ie-munic ipa le

poLiCewww.arras. f r /v ie-munic ipa le

> CONSULTATIONS D’ENFANTS PMILundi, de 8 h 30 à 11 h, à l’Espace Petite Enfance, Maison de Services M.T. Lenoir ; Mardi, de 13 h 30 à 16 h, à la Résidence Soleil, Grande Rue du Rivage ; Mercredi, les 1er et 3e du mois, de 8 h 30 à 11 h, à l’école Pierre Baudel, rue du Vercors ; Ven-dredi, de 8 h 30 à 11 h, au centre social Léon Blum, avenue de l’Hippodrome et les 1er et 3e du mois, de 13 h 30 à 15 h au centre social Jean Jaurès, avenue Jean Jaurès.

> RELAIS ASSISTANTES MATERNELLESRésidence Soleil, 4 rue du Rivage ……03 21 50 27 92Courriel : [email protected] sans RDV le vendredi de 9 h à 14 h au Foyer Soleil ; mardi semaine paire au centre social Léon Blum de 14 h à 17 h ; mardi semaine impaire à la Maison Pour Tous MT Lenoir de 14 h à 17 h ; jeudi semaine impaire à la Maison Pour Tous Jean Jaurès de 9 h à 12 h. Accueil sur RDV à tout autre moment.

Décembre 2012

33Bloc notes

Arras Actu

> CENTRE COMMUNAL D’ACTION SOCIALEMairie, 6 place Guy Mollet ……03 21 50 50 50

> ANNExES CCAS- Maison de services Jean Jaurès avenue Jean Jaurès ……03 21 55 27 63 Les mardis et jeudis de 8 h 15 à 11 h 45 et de 13 h 30 à 16 h 45 et le vendredi de 8 h 15 à 11 h 45.- Maison de Services Marie-Thérèse Lenoir rue Charles Péguy ……03 21 59 55 29Du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 16 h 45 (accueil public). Toute personne peut se présenter dans l’annexe de son quartier pour toutes demandes d’aide sociale lé-gale (RSA, APA, placement en maison de retraite…) et facultative (réduction cartes de cantine, cartes de bus, réductions pour les centres de loisirs…).

> PORTAGE DE REPAS à DOMICILEPour les personnes de plus de 60 ans : 7,65 euros.En s’inscrivant au 03 21 50 50 12.

> SERVICE DE MÉDIATION FAMILIALE UDAF6216 boulevard Carnot ……03 21 71 21 55Courriel : [email protected] lundi au vendredi.

> ENTRAIDE ET RESPONSABILITÉ1/2 rue Hoffbaüer, de 16 h à 17 h.Le 1er mercredi du mois pour les questions sociales ; le 2e mercredi du mois pour les problèmes relatifs aux aides à la santé et à la prévention ; le 3e mercredi du mois pour les problèmes de logement et le 4e

mercredi du mois, un « écrivain public » vous aide à rédiger vos courriers aux administrations, notamment en matière juridique.

> SOS AMITIÉBP 50511 - 62008 Arras Cedex ……03 21 71 01 [email protected]

> PIG HABITAT INDIGNE ET PRÉCARITÉ ÉNERGÉTIQUEPermanences de 14 h à 17 h en mairie d’Arras le troisième mardi de chaque mois.

SoCiALwww.arras. f r /soc ia l

SpoRTwww.arras. f r /spor t

> CENTRE MÉDICO-SPORTIF2 boulevard du Général de Gaulle ……03 21 23 35 86

> PISCINE ELIE DESBINRue Bocquet Flochel ……03 21 58 00 33

> PISCINE GEORGES DAULLÉ4 rue Rouault ……03 21 07 16 67

Avec l’ouverture d’Aquarena, les piscines Desbin et Daullé sont ouvertes en alternance.

Piscine DaulléFermeture hebdomadaire les mardi, samediet dimanche.Lundi de 12 h à 14 h et de 17 h 30 à 19 h 30Mercredi de 9 h 30 à 12 hJeudi de 17 h 30 à 19 h 30Vendredi de 12 h à 14 h.Aquagym : le lundi (petit bain) de 17 h 30 à 18 h 15.

> DÉLÉGUÉ DU DÉFENSEUR DES DROITSAlain RAMECOURT [email protected] PAD sur RDV au 03 21 73 85 62 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h les lundi 17 décembre ; 14 et 28 janvier ; 11 et 25 février. - Mairie, place Guy Mollet, sur RDV au 03 21 50 50 50 de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h les lundi 10 décembre ; 7 et 21 janvier ; 4 février et 4 mars.Jean CARNEL- Préfecture du Pas-de-Calais, rue Ferdinand Buisson Tél : 03 21 21 21 39. Courriel : [email protected]. Les 17 décembre - 14 et 28 janvier - 11 et 25 férvier - 11 mars de 9 h à 12 h et de 14 h à 16 h 30 - Maison de Services M.T. Lenoir, quartier Saint-Pol sur RDV au 03 21 59 55 29 les 10 déc. - 4 et 21 janvier - 4 et 18 février - 4 mars de 9 h à 12 h.

> MÉDIATIONS FAMILIALES UDAFUnion Départementale des Associations FamilialesTrois journées par mois pour faits de violence in-tra-familiale auteur-victime et le 2e jeudi de chaque mois au matin. Prise de RDV au PAD ou au 03 21 71 21 55.

> CIDFF D’ARRASCentre d’information sur les Droits des Femmes et des FamillesPermancences tous les mardis et jeudis de 13 h 30 à 16 h 30 et les 2e et 4e vendredis du mois de 13 h 30 à 16 h 30 avec prise de rendez-vous au PAD.

> A.V.I.J.62Aide aux Victimes et Information Judiciaire ……03 21 71 62 00http : //www.avij-62.fr [email protected] Accueil gratuit du lundi au vendredi au PAD.- Les 1er et 3e lundis de 14 h à 17 h au sein de la Maison des habitants les Platanes - Le 2e lundi de 14 h à 17 h au sein du CCAS Léon Blum - Le 4e lundi de 14 h à 17 h au sein de la Maison des Services Thérèse Lenoir.Ces permanences sont sur RDV au 03 21 71 62 00.

……03 21 73 85 62 Place des Écrins à Saint-Nicolas-lez-Arras (ligne bus n° 3)Vous pourrez être accueilli, écouté, informé et orienté gratuitement vers des interlocuteurs privilégiés

que sont les avocats, notaires, huissiers, conciliateurs de justice, l’Aide aux Victimes (AVIJ 62) …

> UNPIUnion de la Propriété ImmobilièrePermanences les 12 décembre, 16 janvier, 13 février et 13 mars 2013 de 14 h 30 à 16 h 30.

> ADIL Agence Départementale pour l’Information sur le LogementUniquement sur rendez-vous avec prise de RDV au PADLes 12 et 21 décembre ; 4, 9 et 18 janvier ; 1er, 13 et 15 février ; 8, 13 et 22 mars 2013 de 9 h à 12 h.

> ADFIAssociation pour la Défense des Familles et de l’Individu (Sectes)Permanence 1er lundi de chaque mois de 14 h à 15 h 30.

> CHAMBRE DÉPARTEMENTALE DES HUISSIERS …… 03 21 71 32 01 Permanence au 1 rue du Collège à Arras, le mardi de 10 h à 12 h et de 15 h à 17 h.

> CHAMBRE DÉPARTEMENTALE DES NOTAIRES …… N° vert 0800 33 56 87 (appel gratuit). Permanence téléphonique le mardi de 14 h à 18 h.Permanences les jeudi 20 décembre ; 17 janvier, 21 février et 21 mars 2013 de 13 h 30 à 16 h 30 au PAD.

> ORDRE DES AVOCATS Permanences gratuites des avocats au PAD les 17 dé-cembre ; 7 et 21 janvier, 4 et 18 février, 4 et 18 mars de 9 h à 12 h. Le nombre de consultations est limité à 15, le 1er lundi du mois et à 30, le 3e lundi du mois (2 avocats présents). Les numéros d’ordre sont à retirer impérativement à partir de 8 heures.

> CONCILIATEURS DE JUSTICE - Au PAD, Michel GRENIER, tous les mercredis à partir de 17 h, sur RDV ; Pierre VALLIN, tous les lundis et mercredis après-midi sur RDV et Virginie HUBAU sur RDV.

poiNT D’ACCèS AU DRoiT (pAD)

Piscine DesbinFermeture hebdomadaire le lundi.Mardi de 12 h à 14 h et de 17 h 30 à 19 h 30Mercredi de 14 h 30 à 18 hJeudi de 12 h à 14 hVendredi de 17 h 30 à 19 h 30Samedi de 8 h 30 à 12 hDimanche de 9 h 30 à 12 h 30.Aquagym : le mardi (petit bain) de 17 h 45 à 18 h 30.

> TENNISBase de Loisirs des Grandes Prairies ……03 21 23 28 68


34 Permanences des élus

Jeannine [email protected] public et exécution budgétaireSur RDV le mardi matin et le jeudi toute la jour-

née en mairie. & 03 21 50 51 82.

Dominique [email protected] associative et relations avec les associa-tions culturelles

Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Denise [email protected] humaines, coopération décentra-lisée et relations internationales - Conseillère

Générale - Conseillère déléguée de la CUAPermanences de 10 h à 12 h, les 19 décembre au local des aînés de l’Hippodrome ; 9 janvier à la Résidence Soleil ; 16 janvier au Foyer Pierre Bolle. & 03 21 50 51 85.

Annie [email protected] et équipements sportifsSur RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mairie

& 03 21 50 51 82.

Thierry [email protected] public, police municipaleSur RDV en mairie le mercredi de 10 h 30

à 12 h & 03 21 50 51 82.

Thérèse [email protected] Verts et cadre de vieSur RDV en mairie le mercredi de 14 h à 17 h

& 03 21 50 51 82. Alexandre [email protected] Jeunesse, coordination avec l’universitéSur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Evelyne [email protected] Education, caisse des écoles, restauration scolaireSur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

François-Xavier [email protected] Finances, modernisation des services municipaux Conseiller délégué de la CUA


Claude [email protected], renouvellement urbain, emploi, cohé-sion sociale, démocratie de proximité Vice-Prési-

dent de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité Permanence les mercredi 19 décembre et 16 janvier de 9 h 30 à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Nadine [email protected] Fêtes, commerces, gestion des sallesmunicipales, protocole et communication


Philippe [email protected] Développement démocratie participative, suivi et gestion des conseils de quartier

Sur RDV le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Jacques [email protected] municipal, Vice-Président de la CUA chargé de l’emploi et de l’insertion.Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Jean-François [email protected] municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports

Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Michaël [email protected] municipal aux musiques actuelles et pratiques culturelles émergentes

Vice-président de la CUA chargé de la Promotion de la Santé Permanence de 14 h à 16 h le jeudi 20 décembre à la Maison de services et de Proximité, rue Péguy. & 03 21 50 51 82.

Zohra OUAGUEF - [email protected] de proximité et politique de la villeSur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Marylène [email protected] réglementaireSur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Danièle [email protected] - Conseillère déléguée de la CUASur RDV en mairie le mardi matin.

& 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 82 (pour tout autre problème).

Nathalie [email protected] étudiantePermanence le mercredi 16 janvier de 10 h à

12 h en mairie. & 03 21 50 51 85.

Claire [email protected] EnfancePermanence les mercredi 12 décembre et 16

janvier de 10 h 30 à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Marc [email protected] et animation « Cœur de Ville »Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Nicole [email protected] sociale et solidarité, personnes âgées, personnes handicapées, santé

Permanence le mercredi 9 janvier de 10 h à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.

Hugues [email protected] juridiques et assurance, patrimoine Conseiller délégué de la CUA


Claudette [email protected]és des fêtes et comités d’habitantsSur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Jean-Marie [email protected]énateurSur RDV en mairie & 03 21 21 87 76.

Philippe [email protected], développement économique, patrimoine, constructions durables

Président de la CUA - Conseiller RégionalPermanence les 11 décembre, de 14 h 30 à 16 h et 10 janvier de 10 h à 12 h à la Citadelle. & 03 21 21 87 36.

ADJoiNTSViCe-pRéSiDeNTS De LA CUA

Yves [email protected] municipal aux affaires patriotiques, Vice-Président de la CUA

Sans RDV le mercredi de 10 h à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 85.

CoNSeiLLeRS De LA MAJoRiTéHélène [email protected] Civil, élections, jumelage et relations européennes


Permanences et coordonnées sur www.arras.fr

Jean-Marc [email protected] Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur RDV.

& 06 77 20 11 81.

Laure OLIVIER, Suzy LESNIEWSkI é[email protected] RDV à l’Hôtel de Ville, bureau 22. & 06 85 92 66 30.

François DESMAZIè[email protected]

Véronique [email protected]

Pascale [email protected]

CoNSeiLLeRS De L’oppoSiTioN

Colette VILETTE, Françoise DUFORETS, Ber-trand LOUCHART, Jean-Pierre FERRI, Ber-trand ALEXANDRE, karine BOISSOUArras en Mieux - [email protected] / [email protected] / [email protected] / [email protected] / [email protected] à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur RDV. & 03 21 21 60 15.

Martine [email protected] de quartiers Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Matthieu [email protected] et Patrimoine CulturelSur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mairie.

& 03 21 50 51 82.

Frédéric LETURQUE [email protected] d’Arras,Vice-Président de la CUA Permanences de 9 h à 11 h 30, les 6 déc. et 8 janvier en

mairie et 20 déc. à la Maison de Services Jean Jaurès. Contact : 03 21 50 51 82 ou 06 08 74 89 75.

Décembre 2012

35Tribune

Arras Actu

Rayonnement de la ville et tranquillité publique, l’essence du « vivre ensemble »Vous en êtes tous témoins depuis plusieurs années, notre ville d’Arras est en constante évolution. Nous travaillons chaque jour pour faire d’Arras une ville agréable à vivre et à visiter.

L’attractivité de la ville est grandissante et les premiers chiffres de fréquentation du Village de Noël confirment cette tendance, comme les 160 000 visiteurs en huit mois de l’exposition Roulez Carrosses ! au Musée des Beaux-Arts, ou encore le succès de la dernière édition du Festival du Film d’Arras.

Oui, nous voulons faire d’Arras une cité de plus en plus attractive, une ville où il fait bon vivre, où l’on aime travailler et que l’on aime visiter, une ville où l’on vit, où l’on vient et on revient.

Mais ce développement de l’attractivité arrageoise ne peut se faire au détriment de la tran-quillité de la ville, de son caractère paisible qui en fait aujourd’hui son atout.

Ce sont des enjeux forts, des ambitions affirmées auxquels nous devons répondre avec l’ensemble des partenaires avec lesquels nous travaillons chaque jour.

La récente agression survenue Place des Héros nous montre que ne sommes malheureu-sement pas à l’abri de tels évènements dramatiques mais la tranquillité publique reste plus que jamais une priorité quotidienne de l’équipe municipale et ses partenaires.

Rayonnement de la ville et tranquillité publique ne sont pas antinomiques, c’est même l’essence du « vivre ensemble ». Nous sommes tous concernés par ces enjeux et c’est ensemble que nous porterons les ambitions pour notre ville.

Tous les membres de la majorité municipale vous souhaitent de joyeuses fêtes de fin d’an-née !

Une politique d’un autre âge…À l’heure de l’élargissement de la CUA, au moment où les communes désignent leurs nouveaux conseillers communautaires, une réflexion sur la représentation des femmes au sein de la dite institution s’impose. La parité est en effet loin d’être respectée à la CUA.

Commençons par les vice-présidences de la communauté urbaine : sur les 21 VP, 17 sont des hommes, et la première des 4 femmes VP, occupe seulement la 6ème vice-présidence. Concernant les conseillers communautaires délégués le constat n’est pas plus réjouissant : sur 17 délégués au total, 3 seulement sont des femmes.

Cela est-il normal ? Devons-nous en rester là ?

Nous connaissons les excuses : « vous avez raison mais il y a peu de femmes présentes dans ce conseil, la plupart des communes n’envoie qu’un délégué, c’est souvent le maire, et à la CUA comme partout en France la plupart de ces maires sont des hommes. Nous avons donc plus d’hommes pouvant occuper ces postes que de femmes »…

Voici comment avec un peu de bonne volonté, nous pourrions surmonter ces obstacles. Premièrement, sur les 73 délégués communautaires, 21 sont des femmes. Autrement dit il y a 30 « petits » % de femmes déléguées à la CUA. C’est un premier problème à régler : les communes doivent faire des efforts : on ne doit plus voir de délégations exclusivement masculines chez les communes envoyant plus d’un délégué communautaire. Premier point donc qui doit être l’affaire de toutes les communes : envoyer des délégations paritaires dès lors que l’on envoie plus d’un délégué.

Mais ce n’est pas tout : alors que les femmes représentent 30 % de l’assemblée, elles ne représentent que 18% de l’exécutif ! C’est la responsabilité du président de la CUA de composer un bureau qui ne sous-représente pas les femmes : il y a un gros travail à faire en matière de parité au sein de l’exécutif ! Il est temps de rompre dans l’arrageois avec la IIIème République !

Enfin, la désignation des élus communautaires au suffrage universel direct serait également une façon de répondre à ce problème, tout en œuvrant à la légitimité démocratique de l’institution !

Les élues Europe Ecologie - Les VertsLaure Olivier et Suzy Lesniewski

Arrêtez de faire de l’esbroufe avec la CitadelleAllons soyons lucide : la méthode de nos élus est maintenant connue. Quand ils sont plutôt mauvais sur un sujet, un projet, un équipement alors on déclenche de la communication pour faire diversion et ceci pour masquer son échec.

Regardez Cité Nature, un gouffre financier pour nos contribuables. Une espèce de musée qui n’attire personne. Alors on trouve prétexte pour organiser nombre de rencontres, de ma-nifestations, de rassemblements pour tenter de masquer le poids d’un tel équipement. On y a aménagé un jardin, des vignes. Mais les travaux de cité nature, les expositions, ce qui est le plus couteux en investissement et en fonctionnement chaque année, on évite d’en parler.

Et la Citadelle ; empressement de J-M VANLERENBERGHE pour récupérer le site pour quelques millions d’euros (investis d’ailleurs dans Aquarena) et quelle ambition pour ce site remarquable lorsqu’Arras joue la carte du tourisme, s’appuyant sur son patrimoine ??

Alors on communique énormément encore une fois ; ici une entreprise, ici des ruches, ici un accrobranche, ici quelques logements, ici un affineur de fromages, ici des services de la C.U.A mais en définitive, des journées portes ouvertes, des réunions avec les habitants, mais aucun projet d’envergure pas loin du Louvre.

Ne devions-nous pas avoir un projet ambitieux pour notre Citadelle avec un enjeu ex-ceptionnel pour Arras ? Un projet attractif pour des milliers de visiteurs qui contribue au rayonnement extérieur de notre ville ?

Plutôt qu’y pratiquer la vente à la découpe des m² de plancher et une politique de fourre-tout urbain. Non décidément, il y avait d’abord une autre méthode avec des choix beaucoup plus judicieux pour un site exceptionnel qui sombre dans une banalité affligeante.

Nous aurons l’occasion de revenir en 2013 sur ces opportunités manquées pour notre ville.

En attendant, nous vous souhaitons malgré les temps parfois difficiles pour nombre d’entre nous, de profiter de ces fêtes de fin d’année pour retrouver des moments de réconfort.

Arras en Mieux

Cette tribune ne nous est pas parvenuedans les délais impartis

pour l’impression du magazine.

LA MAJoRiTé MUNiCipALe

LeS VeRTS / L’éChAppée beLLe

Le GRoUpe « ARRAS eN MieUx »

Le fRoNT NATioNAL

arrasactu n°271

Documents