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ARMÉE DE L’AIR

Défilé du 14 juillet 2011

Dossier de presse

Contact presse : Département médias - Sirpa air 01 45 52 90 79 [email protected]

2 - Contact presse : 01 45 52 90 79 - [email protected] - www.defense.gouv.fr/air -

L’armée de l’airdans l’appareil de Défense

Pour assurer au quotidien la défense et la sécurité des Français et respecter nos engagements internationaux, l’armée de l’air est engagée dans chacune des cinq fonctions stratégiques du Livre blanc :

l Dissuasion nucléaire : Grâce aux forces aériennes stratégiques et au couple Mirage 2000N/ASMP (air-sol de moyenne portée), progressivement remplacé, depuis 2010, par le Rafale et l’ASMP-A, la composante aéroportée garantit en permanence à la France la capacité unique en Europe d’engager, de manière visible et réversible, un armement nucléaire à plusieurs milliers de kilomètres dans des délais brefs.

l Connaissance et anticipation : Le niveau de menace pesant au-dessus de notre territoire est évalué en permanence depuis le centre d’opérations de Lyon, y compris dans l’espace, grâce au système GRAVES.

l Prévention : Luttant contre les trafics de tous types, immigration clandestine, narcotrafics ou piraterie, les avions de combat, de transport et les hélicoptères de l’armée de l’air sont également pré-positionnés sous toutes les latitudes (Guyane, Nouvelle-Calédonie, Sénégal, Tchad, Gabon, Djibouti, Émirats arabes unis, etc.).

l Projection de forces et de puissance, sur l’ensemble du spectre capacitaire permis par la troisième dimension. Crise huma-nitaire, lutte contre le terrorisme : 3 700 aviateurs opèrent sur 15 théâtres d’opérations, depuis 12 pays. Notre armée de l’air a démontré sa capacité à intervenir en premier, de façon autonome, à plusieurs milliers de kilomètres, depuis ses bases aériennes métropolitaines.

l Protection du territoire : Plus de 1 000 aviateurs veillent 7 jours sur 7, 24 heures sur 24, afin de détecter, identifier et si besoin assister chacun des 15 000 aéronefs qui survolent chaque jour la France. Ils garantissent également la liberté d’action des autorités de l’État et la protection des installations essentielles pour notre pays. Sollicités lors de catastrophes naturelles ou industrielles afin de secourir les populations en difficulté ou soutenir le dispositif de santé publique, les aviateurs participent également à la mise en œuvre du plan Vigipirate et à la lutte contre les feux de forêt.

L’armée de l’air dispose de 234 avions de combat (Rafale, Mirage 2000, Mirage F1 CR), 87 avions de transport (C 160 Transall, C 130 Hercules, Casa CN235, Airbus 340 et 310), 80 hélicoptères (Fennec, Caracal, Cougar, Super Puma et Puma), 20 avions de support aux opérations (C 135 FR et KC 135R, E-3F, C160G), 4 drones Harfang.

L’armée de l’air est aujourd’hui composée de 59 000 femmes et hommes, dont 7 300 civils. Elle est l’armée la plus féminisée : un aviateur sur cinq est une femme.

Libye, l’armée de l’air engagée

Depuis le 19 mars 2011, la France est engagée dans l’opération Harmattan, menée au-dessus de la Libye. L’armée de l’air réalise alors entre quinze et vingt missions par jour.

Point de situation du 7 juillet 2011Depuis le 30 juin 2011, le dispositif militaire français assure environ 35 sorties par jour, dont près de la moitié sont des missions de frappe au sol. Ces chiffres représentent près de 25 % des sorties de l’Otan et un tiers des sorties d’attaque au sol. Entre le 30 juin 2011 et le 7 juillet 2011, la France a réalisé près de 249 sorties : 114 sor-ties d’attaques au sol (Rafale de l’armée de l’air, Mirage 2000 D, Mirage 2000 N et Mirage F1 CR / Rafale Marine et Super-Etendard modernisé) ; 52 sorties de reconnaissance (Rafale de l’armée de l’air, Mirage F1 CR et Rafale Marine / Reco NG) ; 22 sorties de défense aérienne (Mirage 2000-5 depuis la base aérienne de Souda, en Grèce, en coopération avec le Qatar) ; 15 sorties de contrôle aérien (E-3F et E2C Hawkeye) ; 25 sorties de ravi-taillement (C135 et Rafale Marine) ; 21 sorties du groupement aéromobile.


L’année des outre-mer français

Les forces de souveraineté

Stationnés dans les départements et collectivités d’outre-mer, les 8 300 militaires composant les forces de souveraineté ont pour mission d’assurer la protection du territoire et de la population outre-mer et d’assurer le maintien de la souveraineté de l’État français dans la zone économique exclusive. Les forces de souveraineté constituent des points d’appuis pour lancer ou conduire des actions éloignées de la métropole (opération Séisme Haïti 2010 depuis les Antilles). Les forces de souveraineté assurent par ailleurs des missions spécifiques liées à leur environnement (intervention en cas de catastrophe naturelle, lutte contre les trafics, sécurité du centre spatial guyanais, etc.) et représentent un réservoir de capacités supplémentaires et complémentaires des autres moyens de l’État hors métropole.

Interarmées, les forces de souveraineté comptent environ 8 300 militaires répartis sur trois théâtres :l Le théâtre Caraïbes qui comprend les forces armées en Guyane (FAG – 2 000 militaires) et les Forces armées aux Antilles (FAA l 1 700 militaires), stationnées en Martinique et en Guadeloupe ;l Le théâtre Pacifique avec les forces armées en Polynésie française (FAPF – 1 500 militaires) et les forces armées en Nouvelle-

Calédonie (FANC – 1 600 militaires) ;l Le théâtre océan Indien avec les forces armées en zone sud de l’océan Indien (FAZSOI – 1 500 militaires) à La Réunion-Mayotte

qui ont en charge la surveillance des Terres australes et antarctiques françaises (TAAF).

L’année des outre-mer français

Dix ans après l’adoption à l’unanimité au Sénat, le 10 mai 2001, de la loi tendant à la reconnaissance de la traite et de l’esclavage en tant que « crime contre l’humanité », le gouvernement français a décrété que l’année 2011 serait celle des « outre-mer fran-çais ». Le ministère de la Défense et des anciens combattants s’est associé à cette année d’exception pour rappeler l’apport de ces territoires à l’histoire de notre pays et mettre en lumière les missions de souveraineté qui lui incombent. Partenaire important de cette année des outre-mer, le ministère de la Défense, dont la vocation culturelle est renforcée depuis 2009, se met, par le truchement de ses opérateurs culturels et mémoriels (DMPA, ECPAD, ONAC, Musée de l’armée, etc.), au service d’une opération culturelle interministérielle.


LE DÉFILÉ AÉRIEN

LE DÉFILÉ À PIED L’outre-mer à l’honneur

LE DÉFILÉ MOTORISÉ

À LA RENCONTRE DES FRANCILIENS

ANNEXES

Les coulisses du défilé aérien ...............................................................................................................................................................................5Ouverture ..............................................................................................................................................................................................................................................6Intervention .......................................................................................................................................................................................................................................6Ravitaillement en vol/projection de puissance .............................................................................................................................7Protection ............................................................................................................................................................................................................................................7Dissuasion ...........................................................................................................................................................................................................................................8École multinationale de l’armée de l’air ..................................................................................................................................................8Projection .............................................................................................................................................................................................................................................9Écoles de l’armée de l’air ...........................................................................................................................................................................................10Représentation ...........................................................................................................................................................................................................................11Défilé d’hélicoptères ..........................................................................................................................................................................................................11

La Guyane ..........................................................................................................................................................................................................................................12La Réunion ........................................................................................................................................................................................................................................13Pacifique ..............................................................................................................................................................................................................................................14Écoles d’officiers.....................................................................................................................................................................................................................15École de formation des sous-officiers ....................................................................................................................................................16Base aérienne 107 .................................................................................................................................................................................................................17Centre d’expériences aériennes militaires ........................................................................................................................................18Module commandement des forces aériennes ..........................................................................................................................19

Escadron de défense sol-air ..................................................................................................................................................................................20

Les Franciliens et les Parisiens accueillent leurs soldats ..........................................................................................21

Biographies des autorités défilant en tête ........................................................................................................................................22

Sommaire


À Paris, le défilé aérien du 14 juillet commence à 10 h 30. Il est dirigé par le général Patrick Charaix, commandant en second de la défense aérienne et des opérations aériennes, et général adjoint « territoire national ».

Le défilé aérien se déroule en deux temps.

OuvertureEn ouverture, les neuf Alphajet de la Patrouille de France survolent les Champs-Élysées, suivis de 84 aéronefs, dont 50 avions de l’armée de l’air.

ClôtureAprès le passage des troupes au sol, le défilé des hélicoptères, dont 5 de l’armée de l’air, clôture la cérémonie.

Le défilé aérien présente les différentes missions de l’armée de l’air.

Un dispositif particulierde sûreté aérienne

Eu égard au caractère sensible de l’événement, l’armée de l’air renforce localement et tem-porairement la posture permanente de sûreté (PPS) et met en place un dispositif particulier de sûreté aérienne (DPSA), sur ordre du Premier ministre. Le DPSA du 14 juillet vise notamment à protéger les hautes autorités, qui lors du défi-lé, sont à découvert sur la place de la Concorde. Le ciel de Paris intra-muros fait partie des rares « zones P », c’est-à-dire totalement interdites à tout aéronef civil jusqu’à 6 500 pieds d’altitude (deux kilomètres). Outre cet espace interdit, l’armée de l’air instaure également des zones réglementées dites temporaires. L’une d’entre elles est érigée jusqu’à 50 kilomètres à la pé-riphérie de la capitale. Une autre s’étend quasi-ment jusqu’à la ville de Rouen pour protéger le circuit d’attente des aéronefs du défilé aérien. Ces restrictions sont publiées à l’avance à l’at-tention des usagers de l’espace aérien. Tous les avions, qui souhaiteraient traverser ces zones, doivent être accrédités et posséder un code d’identification qui s’affiche, en temps réel, sur les écrans des contrôleurs aériens, surveillant la zone.

LE DÉFILÉ AÉRIEN Les coulisses


L’armée de l’air est engagée et se tient prête à intervenir sur un large panel d’opérations, qui s’étend de la crise humanitaire à la lutte contre le terrorisme.3 978 aviateurs sont engagés dans des missions opérationnelles. À partir de douze pays répartis à travers le monde, ils concourent en particulier à la mise en œuvre d’une trentaine d’aéronefs : avions de chasse, ravitailleurs, avions de transport tactique, hélicoptères et drones.

1 RafaleEscadron de chasse 1/7 « Provence »de Saint-Dizier

1 Mirage 2000 RDYEscadron de chasse 1/2 « Cigogne »de Dijon

1 Mirage 2000 DEscadron de chasse 2/3 « Champagne »de Nancy

AlphajetBase aérienne (BA) 701 Salon-de-Provence

La PAF partenaire de la Fondation Thierry LatranDepuis le 5 mai 2011, la Patrouille de France

(PAF) soutient officiellement la Fondation Thierry Latran. Elle met ainsi son image et sa notoriété au service de la Fondation Thierry Latran. Celle-ci œuvre au profit de la recherche contre la sclérose latérale amyotrophique (SLA), aussi appelée « maladie de Charcot ». Maladie neurologique progressive, la SLA est causée par la dégé-nérescence des motoneurones. Aucun traitement ne permet, actuellement, de la soigner. La PAF est en lien avec la Fondation depuis sa participation, en 2008, à l’émission Fort Boyard. Dans cette démarche de générosité, elle soutient depuis deux ans une autre association : « Mécénat chirurgie cardiaque ».

Chaque année, lors de la traditionnelle cérémonie du 14 juillet, la Patrouille de France (PAF) force l’admiration des spectateurs et des militaires eux-mêmes.En formation « Big Nine », les neuf Alphajet de la PAF ouvrent le défilé aérien à 10 heures 30 en effectuant un passage avec les fumigènes bleu-blanc-rouge dans l’axe de l’Arc de Triomphe. Aux manettes, des pilotes de chasse de l’armée de l’air qui évoluent à 2-3 mètres les uns des autres à des vi-

tesses comprises entre 300 et 900 km/h.Cette prestigieuse formation est la vitrine du savoir-faire de l’armée de l’air. Après plus d’un demi-siècle d’existence (créée en 1953), son leader est le commandant Tranchon.

OUVERTURE H1 : 10 h 30

INTERVENTION H1 + 40’’

Libye : la première mission aérienneQuelques heures après avoir réalisé une mission de reconnaissance de nouvelle génération (Reco NG) avec des avions de chasse Rafale au-dessus de la Libye, les deux premiers pilo-tes français à avoir survolé le territoire reviennent sur une journée pas comme les autres.

Pouvez-vous nous dire quelques mots sur la mission que vous venez de réaliser ?Capitaine F : Nous avons réalisé une mission de reconnaissance d’objectifs sur la côte li-byenne autour de Benghazi. Au total, la mission aura nécessité près de sept heures de vol et plusieurs ravitaillements en vol.

En quoi consiste une mission de reconnaissance NG ?Lieutenant-colonel T : Notre pod de reconnaissance NG réalise des prises de vues de jour

comme de nuit, à haute, moyenne et très basse altitude grâce à des capteurs optiques performants. Les capteurs optiques sont placés dans une nacelle intégrée sous le Rafale et tournent à 180 degrés. Chaque mission de recon-naissance associe des pilotes, des officiers « renseignement » et des interprétateurs « image ». Des objectifs, en ter-mes de renseignement, sont fixés au préalable et traduits par des spécialistes en objectifs concrets sur la zone.

Capitaine F : Les officiers « renseignement » et les interprètes « image » participent à la préparation de la mission afin que le pilote puisse adapter la prise de vue, pour que la résolution de nos clichés corresponde à ce qui est demandé. Ensemble, ils préparent les détails de chaque prise de vue toute la nuit. Ils nous ont briefés ce matin, lorsque nous sommes arrivés à l’escadron.


La protection du territoire national, qui doit être garantie en toutes circons-tance, est une mission essentielle pour l’armée de l’air. C’est dans ce cadre que les forces aériennes sont chargées, en permanence, de la surveillance et du contrôle des espaces aériens.La fonction « protection » se traduit par l’action des aviateurs sur l’ensemble du territoire métropolitain et d’outre-mer : détection et intervention, assistance aux aéronefs et aux navires, lutte conte la piraterie…

La France doit être en mesure de projeter 1 500 hommes à 8 000 kilomètres en cinq jours.L’armée de l’air remplira 100 % du contrat quand elle réceptionnera les 50 A400M (avions de transport polyvalents), complétés par une flotte de MRT (avions mixtes de ravitaillement en vol et de transport, remplaçant les C135).

PROTECTION H1 + 2’10’’

RAVITAILLEMENT EN VOLPROJECTION DE PUISSANCES H1 + 1’40’’

1 E3F Escadron de détection et de contrôle aéroportés 36 « Berry »d’Avord

1 Mirage 2000 RDYEscadron de chasse 1/2 « Cigognes »de Dijon

2 RafaleEscadron de chasse 1/91 « Gascogne »de Saint-Dizier

1 C135Groupe de ravitaillement en vol2/91 « Bretagne » d’Istres

1 RafaleEscadron de chasse1/7 « Provence » de Saint-Dizier

2 Mirage F1CREscadron de chasse 2/33 « Savoie »de Mont-de-Marsan

Djibouti : Un E-3F participe à la lutte contre la piraterieEn novembre 2010, un E-3F de l’armée de l’air a apporté son soutien à l’opé-ration Atalante menée dans le Golfe d’Aden. L’E-3F s’est intégré dans le dis-positif aéromaritime, mis en place de-puis le 10 décembre 2008, par l’Union européenne (UE), pour protéger les voies maritimes. Il a mis à la disposition de l’UE ses capacités de détection aérienne et

maritime ainsi que de transmission de données. Il a également servi de relais de communication entre les avi-ons de patrouille maritime, les bâtiments de surface et les centres de commandement idoines. La présence de l’avion radar E-3F de l’armée de l’air a été un atout pour assurer la protection du trafic maritime au large de la corne de l’Afrique. Il assure aujourd’hui des missions de service public comme l’aide à la recherche en mer et la lutte contre le narcotrafic.

L’indispensable C 135Depuis le début de l’opération Harmattan, le 19 mars 2011, le groupement de ravitaillement en vol « Bretagne », de la base aérienne 125 d’Istres alimente en carburant les aéronefs en vol qui opèrent dans le ciel libyen. Une manœuvre délicate que les tankers exécutent plusieurs fois par jour. « Le Boeing C135 permet aux aéronefs qui opèrent au-dessus de la Libye d’augmenter notablement leur temps de travail sur la zone contribuant ainsi au bon déroulement de l’opération Harmattan », explique un opéra-teur de ravitaillement en vol, communément appelé boomer.


Formation européenne. Le programme de formation européenne franco-belge (Advanced Jet Training School – AJeTS) est né de la volonté des deux pays de mutualiser avions, zones d’entraînement et compétences pour un coût moindre et une efficacité optimale. Depuis septembre 2004, les avions-école (Alphajet modernisés) sont utilisés pour la formation au standard Otan des futurs pilotes de chasse. Les pilotes belges suivent ainsi, à Tours (école de l’aviation de chasse – EAC) et à Cazaux (école de transition opérationnelle – ETO), les différentes phases de la formation du pilote de chasse militaire.

Élèves chasseurs. À l’école de l’aviation de chasse de Tours, les élèves reçoivent leur brevet de pilote. Puis, ils suivent une formation à Cazaux pour passer la phase de transformation opérationnelle. Ils s’initient sur Alphajet à leur métier de pilote de chasse : tir air-air et air-sol, la voltige, la navigation

en basse altitude, etc.

L’école de transition opérationnelle. L’école de transition opé-rationnelle (ETO) de Cazaux est l’ultime étape de formation des pilotes de chasse, avant leur affectation dans les unités de combat. Depuis l’été 2004, elle accueille un détachement de la composante aérienne belge avec ses Alphajet modernisés.

La dissuasion nucléaire est la garantie fondamentale de la survie de la France. Elle repose sur la certitude, pour tout adversaire potentiel, des risques que pourrait entraîner une agression contre la France ou contre ses intérêts vitaux. Elle est l’instrument d’une véritable autonomie politique et stratégique.La composante aéroportée repose sur un trio : le missile ASMP-A, les avions de combat de l’armée de l‘air (Mirage 2000N et Rafale au stan-dard F3) ainsi que les ravitailleurs C135. Ces mêmes appareils sont éga-lement utilisés pour exécuter des missions conventionnelles.

ÉCOLE MULTINATIONALE DE L’ARMÉE DE L’AIR H1 + 3’10’’

DISSUASION H1 + 2’40’’

2 Alphajet belgesETO de Cazaux

3 Alphajet EAC de Tours

1 C135Groupe de ravitaillement en vol2/91 « Bretagne » d’Istres

1 RafaleEscadron de chasse 1/91 « Gascogne » de Saint-Dizier

4 Mirage 2000 NEscadron de chasse 3/4 « Limousin »d’Istres

Pour la première fois, un officier belge à la tête de l’ETO de CazauxDepuis le 3 septembre 2010, un officier belge, le lieutenant-colonel Guy Jacquemin, a pris les commandes de l’école de transition opéra-tionnelle (ETO) de Cazaux. L’école forme en moyenne une soixantaine de stagiaires chaque année, sur des avions-école Alphajet français et Alphajet belges modernisés. « L’armée de l’air française a pris la déci-sion de moderniser une vingtaine de ses Alphajet. En avril-mai 2011, on espère basculer complètement vers une formation homogène sur les Alphajet modernisés », annonce le lieutenant-colonel Jacquemin.

Libye : quatre Mirage 2000N déployés sur la baseaérienne de Souda, en CrèteLe 6 mai 2011, quatre Mirage 2000 N K2 ont été déployés à Souda, au nord-ouest de la Crète, pour renforcer le dispositif déjà en place. Le détachement aérien français est passé de 80 militaires à 210, depuis le 18 avril. En plus des quatre Mirage 2000 N K2 français, six Mirage 2000 D ont rejoint précédemment les Mirage 2000-5 français et les Mirage 2000-5 EDA qatariens déjà présents sur la base depuis la fin du mois de mars.


Le transport sur tous les frontsSur tous les théâtres d’opérations, les équipages de transport intervien-nent en tant qu’échelons précurseurs. Premiers arrivés et derniers à par-tir, ils partagent leurs missions entre la logistique et le transport tactique. À Orléans, les avions de transport C160 Transall n’échappent pas à cette règle. Adaptés pour atterrir et décoller sur des pistes sommaires, ils peu-vent larguer jusqu’à 60 parachutistes ou 8 tonnes de matériel.

l Opération Harmattan au-dessus de la Libye :Les bases d’Évreux et d’Or-léans ont été impliquées depuis le début de l’opération Harmat-tan, le 19 mars 2011. Les esca-drons de transport ont agi en support de toute projection des forces. Indispensables pour cette opération, les C130 Her-cules, C160 Transall et CN 235 Casa ont acheminé, de jour comme de nuit, les hommes, le fret et les munitions vers les dé-tachements. Ainsi, sur les treize premiers jours de l’opération, 45 missions aériennes ont per-mis de convoyer près de 520 passagers et 330 tonnes de fret, ce qui représente plus de 280 heures de vol.

l Opération Licorne en Côte d’Ivoire :Le 18 avril 2011, les forces françaises de l’opération Licorne ont remis aux autorités du pays le contrôle de l’aéroport international d’Abidjan. Depuis le 3 avril, la cellule de coordination « Air » a coordonné, aux côtés des contrô-leurs aériens ivoiriens, l’action des équipes venues en renfort pour assurer la continuité des services de circulation aérienne au profit des avions militaires et civils. Par ailleurs, dans la nuit du 2 au 3 avril, deux compagnies et des éléments de commandement ont été projetés à Abidjan par des C160 Tran-sall et C130 Hercules. De plus, des Fennec, en place à Abidjan, ont fourni un précieux soutien à l’opération Licorne.

2 CasaEscadron de transport 1/62 de Creil

H1 + 4’40’’

3 C160 TransallEscadrille d’instruction des équipages 1/34 d’ÉvreuxEscadron de transport 1/61 d’OrléansEscadron de transport 1/64 d’Évreux

PROJECTION H1 + 4’10’’

Le Casa intervientà HaïtiDès le lendemain du violent trem-blement de terre qui a frappé Haïti, le 12 janvier 2010,

l’armée de l’air a déployé de nombreux moyens pour porter assistance aux ressortissants français et à la population locale. Trois Casa de la base aérienne de Martinique ont ache-miné des pompiers, du personnel de la sécurité civile ainsi que des hommes du Samu et des forces de l’ordre. L’avion de transport tactique est particulièrement adapté pour atterrir sur des terrains sommaires. Le pré-positionnement de l’armée de l’air dans les Antilles françaises a offert une capacité de réactivité indéniable.

Transport : pièce maîtresse de l’opération Harmattan

Jeudi 31 mars 2011, le général Paloméros, chef d’état-major de l’armée de l’air, a salué la force d’engagement du transport aérien tactique au sein du dispositif de l’opération Harmattan, menée au-dessus de la Libye : « Les escadrons de transport « Béarn » et « Anjou », piè-ces maîtresses de la mission, ont su se montrer réactifs dès le premier jour d’engagement ».


ÉCOLES DE L’ARMÉE DE L’AIR H1 + 5’40’’

L’armée de l’air recrute et forme des pilotes de chasse, de transport, d’hé-licoptère ainsi que des navigateurs officiers de systèmes d’arme au sein de ses écoles de spécialisation. Ces dernières utilisent des Xingu, des Grob 120 ou encore des Epsilon.

Spécialisation « Transport ». Utilisé au sein des forces aériennes comme avion de formation et d’entraînement, le Xingu équipe aujourd’hui l’école de l’aviation de transport d’Avord. Cette école forme les pilotes de transport de l’armée de l’air, de la marine ainsi que des stagiaires étrangers belges. Cet appareil bimoteur est l’avion des débuts de tous les futurs pilotes de transport militaire, futurs pilotes d’A400 M.

Un avion d’entraînement. Depuis mars 2007, la formation de base des pi-lotes de l’armée de l’air et de la Marine nationale est réalisée sur le Grob 120 au sein de l’école de pilotage de l’armée de l’air, implantée sur la base aé-rienne de Cognac. L’école accueille des stagiaires étrangers du cours spé-cial de l’école de l’air (Salon-de-Provence), ainsi que des officiers pilotes qatari. Pionnière en ce domaine, l’armée de l’air a choisi d’externaliser la mise en œuvre et la maintenance de sa flotte de 18 appareils.

« Une petite guêpe ». L’Epsilon sert à la pré-sélection et à la formation de plusieurs milliers de pilotes de chasse, à raison d’environ 150 élèves par an au, sein de l’école de pilotage de l’armée de l’air, à Cognac.

3 Grob École de pilotage de Cognac

2 EpsilonÉcole de pilotage de Cognac

H1 + 6’10’’

5 XinguÉcole d’aviation de transport d’Avord

Le programme A400 M poursuit son cheminLa flotte de transport tactique actuelle se compose de 49 Transall C160, 14 Hercules C130 et 19 Casa.Le programme A400 M.La France a prévu l’acquisition de 50 A400 M sur une production de lancement au total de 180 (dont 10 options). Ces appareils sont destinés à remplacer le Transall C 160, entré en service à la fin des années soixante. L’A 400M permettra de maintenir au plus haut niveau la réactivité des armées françaises et de soutenir des actions qui, le plus souvent, s’inscrivent dans la durée.

L’A400 M couvre un très large éventail de missions :• aérotransport logistique de passagers, de matériels,• aérotransport tactique vers ou à partir de terrains sommaires,• aérolargage de 116 parachutistes ou de matériels,• évacuation sanitaire,• opérations spéciales,• ravitaillement en vol.

Une revue de programme, conduite au premier trimestre 2009 par l’OCCAR et les pays participants, a confirmé la faisabilité technique de l’avion. Dans ce cadre, un avenant a été signé entre l’OCCAR et Airbus Military SL le 7 avril 2011.

Première livraison, fin 2013.Le premier vol de l’appareil s’est déroulé à Séville, le 11 décembre 2009. Le certificat de type de l’appa-reil devrait être délivré au mois de décembre 2011 et la première livraison, interviendra en mars 2013 pour l’armée de l’air, au sein de l’escadron de transport 1/61 « Touraine » d’Orléans.

Les voilures tournantes. L’hélicoptère est l’un des rares appareils à être ca-pable, en vol stationnaire, d’intervenir sur des lieux peu accessibles. En dé-coule une mission principale, celle de l’évacuation et du sauvetage. Équipé d’une civière, de blocs médicaux et de treuils lorsqu’il s’agit de procéder à l’évacuation de blessés, l’appareil sait aussi être un outil de combat.

Symbole de l’excellence aéronautique, la prestigieuse équipe de voltige contri-bue au rayonnement de l’armée de l’air en France et à l’étranger. Elle participe chaque année à de nombreux meetings aériens et à des compétitions interna-tionales. Au début du mois de septembre 2008, l’équipe de voltige, implantée sur la base aérienne de Salon-de-Provence, se dote d’Extra 330 SC (mono-place) et de LC (biplace). Ce nouvel avion succède au Cap 323, retiré du service en 2005. L’Extra 330 est un modèle idéal pour la voltige. À la fois puissant et léger, ce petit avion à hélice est certifié pour subir des accélérations positives et négatives jusqu’à 10 g. Son rapport poids/puissance et son équilibrage lui permettent de rester contrôlable à toutes les vitesses.

3 FennecEscadron d’hélicoptères 5/67 - 0/341 - 3/67 Metz - Villacoublay - Istres

1 Super pumaEscadron d’hélicoptères 1/44 - Solenzara

1 CaracalEscadron d’hélicoptères 1/67 - Cazaux

3 Extra 330 SCÉquipe de présentation de Salon-de-Provence

DÉFILÉ D’HÉLICOPTÈRES H2 : 11h30 (+ 35’’)

REPRÉSENTATION H1 + 6’40’’

Un Super Puma évacue un marin du « Montcalm »Mercredi 18 mai 2011, un équipage de Super Puma de l’escadron d’hélicoptères (EH) 1/44 « Solenzara », de la base aérienne éponyme, a réalisé une mission d’évacuation sanitaire (Évasan) sur une frégate de la Marine nationale, à 120 nautiques au large de la Corse. À 15 h 50, le centre des opérations de l’escadron reçoit un appel du centre régional opérationnel de surveillance et de sauvetage de Méditerranée à Ajaccio, après accord du centre national des opérations aériennes, pour mener l’évacuation sanitaire d’un marin de la frégate de lutte anti-sous-marine « Montcalm » de retour de mission pour l’opération Harmattan, menée au-dessus de la Libye. « Après avoir consulté l’équipe médicale, nous avons installé un réservoir en plus pour bénéficier d’une autonomie supplémentaire de 45 minutes. Le Super Puma AS332 a ainsi pu réaliser l’Évasan sans aucun ravitaillement », détaille le capitaine Dorian Demangeat, copilote pour la mission.

Remise du trophée « Renaud Écalle »aux championnats de France de voltige

Du lundi 27 juin au samedi 2 juillet 2011, les championnats de France « Élite » de voltige se sont déroulés sur l’aérodrome de Dijon Darois. Pendant toute la semaine, les équipes de démonstration se sont succédé dans le ciel dijonnais. L’armée de l’air était représentée par l’équipe de voltige menée par les capitaines François Le Vot, Pierre Varloteaux et François Rallet.À l’issue de la compétition, le trophée « Renaud Écalle» a été remis au vainqueur, le capitaine François Le Vot. Le prix a été sculpté par Milko Stack pour rendre hommage au capitaine Renaud Écalle, an-cien pilote de chasse sur mirage F1 et champion du monde de voltige en 2009, disparu tragiquement avec sa femme et leurs deux enfants en octobre 2010. Ce prix a été réalisé à l’initiative de l’équipe de voltige de l’armée de l’air soutenue par de nombreux contributeurs et amis de Renaud Écalle. Il sera remis en jeu, chaque année, lors de ces championnats de France de voltige.Le capitaine Pierre Varloteaux a remporté, quant à lui, la troisième place, précédé à quelques points près par Nicolas Ivanoff, un très grand pilote revenu dans la compétition cette année.


Autorité défilant en tête : Colonel Benoît Garcia, commandant de la base aérienne 367

Le personnel défilant : 37 aviateurs

La mission principale de l’armée de l’air en Guyane est d’assurer la défense aérienne du centre spatial guyanais d’où sont lancées les fusées Ariane et prochainement Soyouz et Vega. À ce titre, le com-mandant de la base aérienne est directement su-bordonné au Premier ministre pour l’ensemble du territoire de la Guyane.La mission quotidienne la plus prenante de la base aérienne est d’assurer l’aéromobilité et le soutien logistique des forces armées et de la gendarmerie lors de l’opération Harpie de lutte contre l’orpaillage illégal.Les moyens de la base aérienne 367 participent aus-si à l’action de l’État en mer par des missions d’appui et de renseignement aérien. Les hélicoptères et le Twin-Otter, qui est un avion rustique particulièrement adapté aux pistes courtes et sommaires, mènent également au profit des populations isolées des mis-sions de service public, telles que des évacuations sanitaires ou l’acheminement de la Poste.La base aérienne 367 accueille et soutient régu-lièrement des avions de combat, des Boeing ravi-tailleurs en vol et des Boeing E-3F lorsqu’ils sont déployés en Guyane, soit lors de l’entraînement à la mission de défense aérienne (exercice Urubu), soit lors d’opérations réelles de renforcement du dispo-sitif habituel de protection (opération Bubo).

Les contrôleurs et opérateurs du centre de contrôle militaire assurent la surveillance de l’espace aérien 24H/24H. Ils mettent en œuvre un radar Centaure, implanté sur le site du centre spatial de Kourou, dont les informations sont mises à la disposition du centre de contrôle régional civil en application du protocole de coordination.

Deux Puma et Fennec de l’escadron d’hélicoptères sont en alerte permanente, en mesure de répondre à une demande d’évacuation sanitaire, de sauve-tage ou de sûreté aérienne.

LA GUYANE Base aérienne 367

Questions augénéral Bernard Metz,

commandant supérieur des forces

aux Antilles-GuyaneSamedi 2 juillet 2011, une cérémonie de passation de commandement s’est déroulée, sur la base aérienne 367 de Rochambeau, en Guyane. Présidée par le général Bernard Metz, commandant su-périeur des forces armées en Guyane, la cérémonie a officialisé la prise de com-mandement de la base aérienne 367 par le colonel Benoît Garcia.

Vous avez fait reconnaître le colonel Benoît Garcia comme commandant de la base aérienne de Rochambeau et votre haute autorité de défense aérienne. Quel sentiment cela vous fait-il en qualité d’Arpète*, de recevoir un adjoint qui provient du même re-crutement ?Avoir sous mes ordres, à un très haut niveau de responsabilité, un camarade qui a connu pratiquement le même parcours que moi est un moment de grand bon-heur et de joie. Cela arrive rarement au cours d’une carrière. Nous sommes tous les deux sortis du même cocon : l’école de Saintes où nous sommes entrés à un an d’intervalle. Nous avons partagé des choses mémorables. Je me rends bien compte que nombre de nos camarades sont heureux de nous voir occuper de telles fonctions, car à travers nous, c’est l’ensemble de la famille Arpète qui est à l’honneur. D’ailleurs j’ai été très touché par les marques de sympathie et d’encou-ragement que j’ai reçues à l’occasion de cet événement de la part de nombreux anciens camarades, y compris par l’association des anciens élèves de l’école de Saintes.

Est-ce la preuve de la possibilité offerte par l’armée de l’air en termes de promotion interne ? Existe-t-il d’autres exemples de réussite des Arpètes au niveau de l’armée de l’air ?Bien sûr, nous sommes une preuve parmi d’autres que l’armée de l’air peut être un ascenseur social extraordinaire, qu’elle donne toutes les chances à tous ceux qui s’investissent sans réserve dans leur métier et leurs missions. C’est aussi la preuve que j’ai eu, au cours de mes premières années au sein de l’armée de l’air, un encadrement de tout premier ordre, des personnes qui ont su me donner le goût de l’effort et de la passion de la chose aéronautique et le sens des res-ponsabilités. Je voudrais, au passage, saluer l’action exemplaire de l’aumônier de l’époque, le père Juhel – il a su donner de la profondeur aux réflexions que nous menions ensemble. Cela étant, la réussite des anciens arpètes ne se résume pas aux quelques uns qui ont atteint de hauts postes de responsabilité car elle comprend aussi tous ceux qui ont fait de belles carrières de sous-officiers, qui ont participé à des missions importantes et ont su donner du sens à leurs parcours professionnels et par-delà à leur vie.* Élève de l’école d’enseignement technique de l’armée de l’air de Saintes


Autorité défilant en tête : Colonel Claude Beaudoin, commandant de la base aérienne


Composante des forces armées dans la zone sud de l’océan Indien, la base aérienne 181 assure des missions de :

- souveraineté : transporte et ravitaille les militaires et les fonctionnaires en poste sur les îles éparses, faisant ainsi valoir la souveraineté nationale sur les îles éparses.

- coopération : entretient des relations militaires so-lides et durables avec les pays d’Afrique australe.

- intervention : protège les ressortissants français lors d’une crise et assure, si nécessaire, un enga-gement militaire dans la zone sud de l’océan In-dien.

- service public : complète les capacités aériennes ou les actions au sol des services spécialisés de l’État en cas de catastrophe naturelle, par le se-cours aux personnes et la lutte contre les fléaux.

- assistance humanitaire : apporte le secours de l’État à des pays voisins frappés par une catastro-phe naturelle.

Pour remplir ses missions, la base aérienne 181 dispose de l’escadron de transport outre-mer 50 « Réunion ».

LA RÉUNION Base aérienne 181

Le major général de

l’armée de l’air en visite sur la base aérienne

de Saint-Denis de la Réunion

Le lundi 7 mars 2011, le major général de l’armée de l’air (MGAA), le général Joël Martel, s’est rendu sur la base aérienne 181 de Saint-Denis de la Réunion, située à 10 000 km de la métropole.À cette occasion, le général Martel a évoqué « l’importance de se rendre sur le terrain, qui est la raison d’être de nos états-majors pour rencontrer, échanger et partager les réflexions pour mieux appréhender les réalités ». Et d’ajouter, « la réor-ganisation des éléments « air » de l’île de la Réunion s’inscrit dans un mouvement plus global de réorganisation de l’ensemble des forces françaises de souveraineté. Cela s’articule autour de trois points d’appui que sont la Guyane, La Réunion et la Nouvelle-Calédonie ». Le nouveau dispositif est recentré sur les missions mili-taires tout en conservant la capacité d’intervenir en soutien de l’action de l’État dans les situations d’urgence. « La dissolution de la base et sa réorganisation en détachement « air », à l’été 2012, ne signifie pas l’abandon des missions. Cette réorganisation est d’autant plus sensible qu’elle s’accompagne d’une profonde transformation de nos armées. La Réunion a d’ailleurs été précurseur dans ce domaine comme Base de Défense pilote pour l’outre mer, dès janvier 2010 ».



La mission de la base aérienne 190 est de fournir aux unités qu’elle abrite, l’escadron de transport outre-mer (ETOM) 82 « Maine », la Flottille 25 F de l’aéronau-tique navale et le service interarmées de transit aérien (SITRA) les moyens de répondre aux sollicitations du commandant supérieur des forces armées en Polyné-sie française. L’ETOM 82, doté de deux hélicoptères AS 332 Super Puma et AS 355 Fennec de deux avi-ons de transport tactique CN 235-200 Casa, et la Flo-tille 25 F qui est équipée de trois Gardian (deux autres sont stationnés en Nouvelle-Calédonie) sont en effet engagés en permanence dans des missions de sou-veraineté, de présence dans le Pacifique, de sécurité, de soutien de l’action de l’État et de développement du territoire, de surveillance des anciens sites d’expé-rimentation nucléaire et, en cas de crise, de projection de force et de secours d’urgence. Leur activité se tra-duit par des vols de présence, de surveillance et d’ob-servation, d’aérotransport, de liaison, de recherche et sauvetage (Search and Rescue - SAR), de secours en mer (SECMAR) ou en montagne, d’évacuation sani-taire (EVASAN) ou de rapatriement sanitaire (RAPA-SAN). Ces unités ont également des activités liées à l’instruction et au maintien en condition opérationnelle de leurs équipages.

PACIFIqUE Base aérienne 190, Tahiti

Témoignagesde deux polynésiens

qui vont défilerCaporal-chef Julien Kaiha

« J’ai déjà défilé en 2004 et c’est toujours une fierté de représenter la Polynésie Française. Cet-te année, j’ai le plaisir de me retrouver avec des collègues de mon origine. Je me suis préparé à ce défilé comme un Polynésien : avec le sourire. Mon poste en transit aérien me permet de tra-vailler sur tous types d’avions et de beaucoup voyager. »

Sergent-chef Angélique Takosi« C’est la première fois que je défile et je suis particulièrement heureuse de faire ce défilé car je représente l’armée de l’air et mon île. Engagée en 1996 en tant que volontaire féminine, je suis désormais sous-officier. Mon arrivée en métro-pole m’a permis de mûrir et de m’ouvrir. »

Une base aérienne voit le jour en Nouvelle-CalédonieLe 23 août 2011 aura lieu la cérémonie de création de la base aérienne 186 « Lieutenant Paul Klein » en Nouvelle-Calédonie. Même si les aviateurs sont présents sur le territoire depuis plusieurs années, l’ensemble des missions en Nouvelle-Calédonie sera désormais réalisé par la base aérienne 186.La décision de créer une base aérienne dans le Pacifique « a été prise par le chef d’état-major des armées, dans le cadre de la réorga-nisation de l’ensemble des forces de souveraineté qui découle à la fois du Livre blanc et de la transformation des armées ». Ainsi, pour le théâtre Pacifique, qui compte les forces armées en Polynésie et en Nouvelle-Calédonie, une nouvelle répartition des capacités est mise en place.Alors qu’une base est créée en Nouvelle-Calédonie, la base aérienne de Polynésie sera fermée en 2012. Le dispositif de l’armée de l’air dans le Pacifique sera donc recentré sur la Nouvelle-Calédonie, sur le site de Tontouta. Dès cet été, 230 personnes dépendront directement de la base, dont 180 aviateurs.


La première promotion de l’École de l’air prend, en 1935, est baptisée du nom du capitaine Guynemer et adopte sa devise : « Faire face ». C’est toujours, aujourd’hui, la devise des Écoles d’officiers de l’armée de l’air.

Les Écoles d’officiers de l’armée de l’air assurent la formation initiale et continue des officiers de l’air (pilotes et navigateurs), des officiers systèmes aéronautiques (maintenance aéronauti-que et SIC), des officiers des bases (contrôleurs aériens, ren-seignement, infrastructure, administration, commandos, dé-fense sol-air et des officiers commissaires).

Si le cours de l’École de l’air continue de recruter des jeunes élèves officiers issus des classes préparatoires et sanctionne leur formation initiale par un diplôme d’ingénieur reconnu par la commission des titres d’ingénieurs (CTI), une diversification des cursus et des recrutements est recherchée.

Un concours titre permet déjà à des candidats titulaires d’un master ou diplôme équivalent de niveau bac+5 d’intégrer l’École de l’air.

Six places ont été offertes, en 2010, lors d’un nouveau concours d’accès à l’École de l’air, option sciences politiques. Les étu-diants titulaires d’une licence et les étudiants ayant validé leur troisième année dans un des IEP de France peuvent se porter candidats. Principalement destinés à servir dans le corps des officiers des bases de l’air pour des cursus d’officiers « rensei-gnement », commandos ou orientés vers les relations interna-tionales, les élèves qui intègrent cette filière suivent le même cursus de trois années que leurs camarades issus des classes préparatoires, aux enseignements académiques près.Leur formation spécifique, organisée en partena-riat avec l’IEP d’Aix en Provence et sanctionnée par le diplôme de cet établissement valant grade de master, aborde essentiellement les domaines des relations internationales, du service public, du management, du management de l’information stratégique, de la méthodologie et de la culture générale.

En septembre 2011, un concours d’entrée sera ouvert aux titulaires d’une licence scientifique. Les candidats admis suivront le cursus d’ingénieur de l’École de l’air. Cette voie permettra d’intégrer des candidats issus d’une plus grande diversité que celle des seules classes préparatoires, tout com-me la voie sciences politiques.

Par ailleurs, s’agissant du recrutement interne (cours de l’école militaire de l’air), les élèves officiers bé-néficient maintenant de deux années d’études. Ces nouveaux cursus plus personnalisés et tous diplô-mant, ouverts aux élèves officiers étrangers, leur

permettent d’obtenir une des six licences établies en partena-riat avec les trois universités d’Aix-Marseille et, à partir de 2011 pour ceux qui en auront le niveau, un master.Les plus jeunes pourront, moyennant vérification de leur ni-veau scientifique, intégrer le cours d’ingénieur de l’École de l’air. Ces nouveaux cursus valorisent l’ascension sociale des élèves officiers issus du personnel non-officier par concours interne en offrant d’autres parcours diplômant que le seul par-cours ingénieur.

Les commissaires de l’air sont recrutés sur concours niveau licence et leur cours est sanctionné par un master de droit et d’administration de la défense.

Les cours d’officiers sous contrat sont limités à une formation militaire et aéronautique, ces derniers étant recrutés avec un niveau universitaire déjà acquis et correspondant à leur futur emploi.

Durée de la formation- cours de l’École de l’air : 3 ans.- cours de l’école militaire de l’air : 2 ans.- cours des commissaires de l’air : 2 ans.- cours spécial de formation des officiers (officiers sous contrat) : de 4 semaines à 4 mois.

Enfin, un cours international associant formation spécialisée et formation académique sanctionnée par une licence est en cours de développement pour des élèves officiers provenant de pays anglophones.

Devise : « Faire face »

Autorité défilant en tête : colonel Éric Maïni,commandant le Groupement des formations initiales des officiers

Effectif défilant : 165 personnes

ÉCOLES D’OFFICIERS Salon-de-Provence

Élève officier Jean-Joël Joyeux, de la spécialité « contrôleur aérien »« Cela fait six ans que j’ai intégré l’ar-mée de l’air, d’abord comme sous-officier, puis comme officier. C’est la première fois que je défile sur les Champs-Élysées. Je ressens beaucoup de joie et de fierté, ainsi qu’une cer-taine appréhension. Il s’agit d’être à la hauteur et de se préparer correctement lors des répétitions programmées. De

plus, cette année, le défilé est placé sous le signe de l’outre-mer. Étant origi-naire de Guadeloupe, je ressens davantage de fierté. Cela renforce mon sentiment d’appartenance à la nation, même si je viens d’une île distante de 7 000 km de la métropole. En Guadeloupe, toute ma famille est prévenue. Elle suivra le défilé avec encore plus d’attention que d’habitude ».


L’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air (EF-SOAA) intègre chaque année environ mille jeunes hommes et femmes, en provenance du monde civil, dont elle assure la formation militaire initiale et la formation professionnelle. L’EF-SOAA a aussi pour mission l’instruction professionnelle et mi-litaire de niveau supérieur au titre de la formation continue des cadres de l’armée de l’air.

Dans le cadre de la mutualisation interarmées, l’école assure désormais la formation des spécialités aéronautiques et celle des métiers de l’image au profit des trois armées (Terre – Air – Marine). Elle assurait déjà depuis plus de 10 ans la formation des spécialités aéronautiques de la marine nationale. Depuis

septembre 2010, elle accueille également les formations ini-tiales des mécaniciens hélicoptères de l’armée de terre et des membres du service de l’aéronautique. L’EFSOAA est ainsi devenue le pôle de formation interarmées à la maintenance aéronautique.

726 personnes travaillent quotidiennement au sein de l’EF-SOAA et de la base aérienne 721 : 710 militaires, dont 118 femmes et 403 formateurs et instructeurs, 16 civils et 54 ré-servistes opérationnels, au profit de près de 5 900 élèves et stagiaires qui reçoivent chaque année une formation au sein de l’école.

Devise : « S’armer pour le futur »

Autorité défilant en tête :colonel Jean-Pierre Bouvet, commandant en second de l’École


ÉCOLE DE FORMATION DES SOUS-OFFICIERS Rochefort

Élève sous-officier Gwenaëlle Douarin, logisticienne« J’ai la chance d’avoir été choisie pour défiler le 14 juillet, à Paris. C’est une opportunité rare, qui ne se pré-sentera peut-être qu’une fois dans une carrière. Je suis donc prête à remplir mon rôle avec respect et rigueur. Je profiterai au maximum des entraînements organisés sur la base aérienne de Rochefort et à Paris, afin d’être opérationnelle le jour J.Nous allons défiler en des lieux où de grands hommes se sont succédé par le passé. Ce sera donc une grande fierté de représenter au mieux les couleurs de l’école de formation des sous-officiers de l’armée de l’air. »

Élève sous-officier Johan Martin, mécanicien avion« Je suis originaire d’une famille de militaires. Mon grand-père était un ancien combattant de la Seconde Guerre mondiale, résistant et déporté. Son parcours m’a donné envie de servir notre Drapeau. En 1974, mon père, alors en école des sous-officiers, a défilé sur les Champs-Élysées. C’est un honneur pour moi de marcher aujourd’hui sur ses pas. Je me suis engagé dans l’armée de l’air à l’âge de 21 ans. Après cinq années effectuées comme militaire technicien de l’air (MTA), j’ai réussi la « passerelle » pour accéder au statut de sous-officier. Défiler sur les Champs-Élysées est une grande fierté. Cela perpétue une longue tradition de service rendu à la Nation par les armées. Nos concitoyens constatent qu’au quotidien ils sont protégés par les hommes et les femmes des différentes armées. »


Ayant toujours eu vocation à accueillir de nombreuses enti-tés militaires, la base aérienne 107 est aujourd’hui le lieu de stationnement d’une quarantaine d’unités très diverses qui remplissent des missions de sécurité intérieure et de service public, telles que l’accueil et le transport des hautes autorités gouvernementales, la neutralisation et la destruction des ex-plosifs, l’évacuation sanitaire ou encore la police du ciel.

La base aérienne de Villacoublay accueille et soutient :-Le commandement de l’aviation légère de l’armée de terre, présent sur la base aérienne depuis 1969 ;-Le commandement des opérations spéciales ;-Le groupe interarmées hélicoptères, arrivé à Villacoublay en 2006, qui assure, entre autres, le transport en opérations spé-ciales du GIGN et du RAID ;-L’escadron de transport, d’entraînement et de calibration (ETEC), chargé de l’accueil et du transport des plus hautes autorités gouvernementales ; il assure également le transport aérosanitaire lors des missions humanitaires de soutien mé-dicalisé et intervient pour évacuer les militaires blessés en opérations extérieures ;-L’escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis », garant de l’ac-complissement des mesures actives de sûreté aérienne, plus connues sous le nom de police du ciel ;

-Le centre multimodal des transports, chargé de la gestion et de la coordination des transports logistiques pour l’ensemble des opérations extérieures ;-Le centre interarmées de l’administration des opérations, qui s’occupe du soutien administratif et financier des élé-ments déployés sur les théâtres d’opérations ou au sein des DOM-COM ;-De nombreux états-majors de l’armée de l’air et des armées.

Garant de l’accomplissement des mesures actives de sûreté aérienne, l’escadron d’hélicoptères 3/67 « Parisis », stationné à Villacoublay, est notamment chargé d’intervenir sur des aé-ronefs lents qui s’avéreraient hostiles et menaçants. Cette in-tervention est réalisée sur déclenchement d’alerte au départ de Villacoublay ou lors d’un déploiement particulier de sûreté aérienne, à l’instar de celui mis en œuvre pour le 14 juillet, à Paris.

À noter -La base aérienne fête cette année ses 75 ans.-Cette année, l’escadron de transport d’entraînement et de calibration (ETEC) a apporté un soutien sanitaire au Japon à la suite du séisme dévastateur du 11 mars 2011.

Autorité défilant en tête : colonel Bertrand Sansu, commandant de la base

Effectif défilant : 135 personnes (Villacoublay et Mont-de-Marsan)

BASE AÉRIENNE 107 Villacoublay

Major Laurent Briet,chef des mécaniciens d’équipage sur Super Puma

« J’ai été choisi pour porter le drapeau de tradition de la base aérienne 107 de Villacoublay pour le défilé du 14 juillet 2011. C’est pour moi un véritable honneur ! Cela me remplit de fierté sur le plan militaire comme sur le plan familial. Pour la petite histoire, je suis un cousin éloigné du parrain de la base, le sous-lieutenant Dorme, héros de l’aviation de la Grande guerre. Depuis mon engagement, le 4 janvier 1981 comme Arpète à Saintes, j’ai à cœur de faire honneur à mon illustre ancêtre. En 1990, j’ai réussi le concours de mécanicien d’équipage. En 2004, après un passage en Polynésie française, j’ai rejoint l’escadron de transport d’entraînement et de calibration, à Villacoublay. Au cours de ma carrière, j’ai reçu par trois fois la médaille pour acte de courage et de dévouement. »


Le centre d’expériences aériennes militaires (CEAM) est char-gé de préparer la mise en service opérationnel des nouveaux systèmes d’arme et systèmes d’information opérationnels de l’armée de l’air. Ses missions sont :- De conseiller l’état-major de l’armée de l’air lors des travaux de développement des futurs matériels et d’assurer le suivi de ces travaux ;

- D’expérimenter les matériels sur un plan opérationnel, de dé-finir les méthodes d’emploi et de maintenance, de préparer le support initial des systèmes, d’élaborer la documentation correspondante (guide d’emploi opérationnel, guide de main-tenance) et de procéder, le cas échéant, à des travaux de mise au point opérationnelle de ces matériels ;

- D’assurer la formation opérationnelle et technique initiale des unités appelées à utiliser ces nouveaux matériels ainsi que la formation avancée dans certains domaines spécifiques ;

- De concevoir certains outils ou certaines capacités adaptati-ves, non fournis dans le cadre des programmes d’armement, ou issus du retour d’expérience opérationnelle ;

- De soutenir les forces aériennes en opérations, notamment en matière de guerre électronique, de liaisons de données tactiques et d’armement ;

- De participer aux missions de soutien export des matériels de l’armée de l’air.

Au titre de ses missions, le centre d’expériences aériennes militaires est sollicité pour toutes les opérations extérieures : expérimentation et soutien pour la mise en service de nouvel-les capacités sur le théâtre, réalisation de travaux dits « urgent opérations » et soutien direct des forces sous forme de renfort et d’expertise technique et opérationnelle.

Devise : « Satisfaire au mieux et au plus tôt le juste besoin des forces »

Autorité défilant en tête : Colonel Louis Péna, directeurdes expérimentations du CEAM

Effectif défilant : 135 personnes (Villacoublay et Mont-de-Marsan)

CENTRE D’EXPÉRIENCESAÉRIENNES MILITAIRES Mont-de-Marsan

Colonel Louis Péna, directeur des expérimentations du CEAM« C’est la première fois depuis sa création, en 1933, que le CEAM participe au défilé du 14 juillet, à Paris. Au total, 135 personnes dont 37 femmes et du personnel d’origine outre-mer de l’unité défileront ensemble. Nous avons déjà réalisé trois répétitions à Mont-de-Marsan dans les Landes sur notre base d’accueil. L’ensemble des participants de mon unité est fier et très honoré de défiler sur les Champs-Élysées. Le CEAM est assez méconnu, c’est la raison pour laquelle nous nous sommes portés volon-taires pour le défilé du 14 juillet. C’est pour nous, une façon originale d’expliquer notre fonction et de mettre en avant notre statut de militaire. Aujourd’hui, les activités du CEAM s’étendent à l’ensemble des matériels liés à l’activité aéronautique de l’armée de l’air ».

À noter

Pour l’opération Harmattan, le centre d’expériences aé-riennes militaires a contribué et contribue toujours à l’effort global :

- Soutien des forces pour la liaison 16 ;- Soutien des forces pour la guerre électronique de tous les porteurs, y compris l’armée de terre et la marine natio-nale ;

- Expertise pour la préparation de mission des missiles de croisière ;

- Expérimentation de la bombe « inerte » (BDU 22) et rédac-tion du guide d’utilisation ;

- Expérimentation des performances du pod laser Damo-clès sous Rafale ;

- Analyse des tirs réalisés, expertise technique et opération-nelle air-sol auprès des forces ;

- Transformation des pilotes de Caracal sur le porte-avions Charles de Gaulle ;

- Participation active des contrôleurs dans l’E-3F et des pilotes dans les missions au-dessus du territoire libyen, avec tirs à la clé ;

- Présence d’un expert «Rafale» auprès du général posi-tionné au sein du centre de coordination des opérations aériennes n° 5 de l’Otan en Italie ;

- Participation des officiers «renseignement» et interpréta-teurs «image» à Solenzara.


Le détachement du CFA (commandant des forces aériennes), composé de sections de ses différentes unités, défile derrière le drapeau de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » (qui assure la mobilité et la protection des commandos pendant les opérations). L’ensemble du personnel est placé sous le com-mandement du colonel Philippe Tannou, commandant la bri-gade aérienne des forces de sécurité et d’intervention.

Le commandement des forces aériennes, situé à Metz, re-groupe l’ensemble des unités de combat de l’armée de l’air et assure leur mise en condition opérationnelle. Il comprend plus de 15 000 personnes et s’articule autour d’un état-major et de quatre brigades spécialisées dans le contrôle de l’espace, les forces de protection, de sécurité et d’intervention, les avions de transport tactique et stratégique ainsi que les hélicoptères et la chasse. L’état-major du CFA dispose également d’un bu-reau des forces spéciales qui assure la mise à disposition des unités « forces spéciales Air » au profit du commandement des opérations spéciales (COS).

Le CFA est représenté dans trois domaines du combat aérien :

L’engagement des forces spécialesL’escadron de transport 3/61 « Poitou » d’Orléans et le com-mando parachutiste de l’air (CPA n° 10) sont aptes à mettre en œuvre tous les modes d’action nécessaires à l’engagement des forces et aux appuis conditionnant l’emploi de la puissan-ce aérienne (vols à très haute ou très basse altitude de jour comme de nuit, et sous jumelle de vision nocturne ; l’infiltration

et l’exfiltration de commandos et parachutistes de l’air).L’engagement de la puissance aérienneL’escadron de chasse 1/3 « Navarre », comme les autres esca-drons de la base de Nancy, met en œuvre les Mirage 2000D et délivre, de jour comme de nuit, par tous les temps, un large panel d’armement conventionnel (bombes guidées laser ou sur coordonnées et missiles de croisière) avec une extrême pré-cision nécessitant sur certains théâtres la présence du CPA n° 20 spécialisé dans l’appui aérien (désignation d’objectifs et guidage laser).

Le sauvetage au combat (RESCO)Ces interventions à hauts risques nécessitent de devoir sauver dans des délais extrêmement courts des équipages ou com-mandos isolés ou blessés derrière les lignes ennemies. Ces missions délicates et complexes sont dévolues aux équipages de l’escadron d’hélicoptères 1/67 « Pyrénées » de Cazaux et au CPA n° 30 de Bordeaux. Elles nécessitent aussi l’engage-ment des autres composantes du CFA et se déroulent de jour comme de nuit.

À noterDans l’unité défilante, 5 personnes seront décorées les 12 et 13 juillet par le chef d’état-major des armées :- Caporal-chef T. : Légion d’Honneur (CPA n°10)- Caporal-chef G. : Légion d’Honneur (CPA n°10)- Sergent M. : Croix de la valeur militaire (CPA n°10)- Sergent B. : Croix de la valeur militaire (CPA n°10)- Caporal-chef Antoine M. :Croix de la valeur militaire (CPA n°30)

Autorité défilant en tête : Colonel Philippe Tannou, commandant la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention


MODULE COMMANDEMENTDES FORCES AÉRIENNES

Afghanistan : des commandos spécialisés dans l’appui aérienDes commandos parachutistes de l’air (CPA) sont actuellement déployés en Afghanistan. Ils sont in-tégrés aux OMLT français (Operationnel Mentoring and Liaison Team - instructeurs français auprès de l’armée afghane). En zone hostile, l’équipe d’appui aérien de l’armée de l’air, appelée TACP (Tactical Air Control Party), est responsable de la gestion de la troisième dimension, de la coordination entre les aéronefs engagés et les troupes au contact. « En Afghanistan, nous avons pour mission d’observer les tirs ennemis et de guider les moyens aériens au profit des troupes au sol », souligne le sergent-chef D. Un autre commando ajoute que « sur ce théâtre, rien n’égale la puissance aérienne en termes de précision et de rapidité d’intervention ».


L’escadron de défense sol-air (EDSA) a pour missions :- D’assurer la défense anti-aérienne des bases à vocation nucléaire ;- D’assurer la défense anti-aérienne de toute zone ou point sensible en particulier des bases aériennes projetées ;

- De fournir à la force opérationnelle terrestre une protection des trou-pes interarmées sur théâtres d’opérations extérieures ;

- D’assurer la défense terminale anti-missile balistique de théâtre des sites importants en théâtres d’opérations extérieures.

En 2006, le chef d’état-major des armées a décidé l’« interarmisation » des moyens de défense sol-air en confiant tous les moyens de très courte portée à l’armée de terre et l’ensemble des moyens sol-air de courte et moyenne portée à l’armée de l’air.

Depuis septembre 2010, l’EDSA 4/950 de Luxeuil est la première uni-té opérationnelle française à mettre en œuvre le système sol-air de moyenne portée terrestre, également appelé Mamba (moyen anti-mis-sile balistique). De conception franco-italienne, le Mamba est le seul système européen capable de fournir une couverture anti-aérienne multi menaces et multidirectionnelle pouvant aller jusqu’à une distance de 100 kilomètres et une altitude de 20 000 mètres.

En 2012, l’unité recevra deux sections Crotale de nouvelle génération, systèmes d’arme sol-air de courte portée (11,5 kilomètres) en service dans l’armée de l’air depuis 1995, en provenance de l’EDSA de Saint-Dizier, dont une section clôture le dispositif.

Autorité défilant en tête : lieutenant-colonel Pascal Bourgis, commandant l’EDSA «Servance» à Luxeuil

Matériel défilant :2 véhicules légers tous terrains Peugeot de type 4 (VLTTP4)

2 véhicules tous terrains de reconnaissance Defender1 module d’engagement (ME)

1 module radar IFF (MRI)1 module génération électrique (MGE)

4 modules de lancement terrestre (MLT)2 modules de rechargement terrestre (MRT)

1 shelter atelier électronique (SAE)1 shelter atelier mécanique (SAM)

2 unités d’acquisition et de tir (UAT) Crotales NG de l’EDSA Saint-Dizier

ESCADRON DE DÉFENSE SOL-AIR Luxeuil

Sergent Gaëtan LuxEngagé en 2002 en tant que militaire technicien de l’air, le sergent Lux sert, de 2002 à 2008, en tant que fusilier-commando sur la base aérienne 901 de Drachenbronn. Pendant cette période, il est déployé au Kosovo (en 2004) et à Djibouti (en 2006). Pro-mu sous-officier en 2007, il intègre l’escadron de défense sol-air 4/950 l’année suivante. Depuis, le sergent Lux a passé avec succès ses qualifications de chef de pièce sur bitube et d’opérateur sur le module de lancement terrestre.


L’opération « Les Franciliens et les Parisiens accueillent leurs soldats » à un triple but :-permettre aux militaires de montrer leurs équipements,-donner aux Parisiens l’opportunité de découvrir leur armée et de dialoguer avec les soldats,-présenter dans nos stands nos interventions et nos activités de l’année écoulée.Elle se déroule sur 8 sites à Paris, dont les deux plus importants sont l’esplanade des Invalides (7e) et la place de la Nation (11e, 12e et 20e) et sur 3 sites en petite couronne.

De 14 heures à 18 heures, cinq sites pour rencontrer le personnel de l’armée de l’air

1 Esplanade des Invalides (7e)- Matériels exposés : des hélicoptères des trois armées et de la gendarmerie, ainsi que des véhicules de l’armée de terre et de l’armée de l’air.- un stand d’information sur la Mission Innovation : Pour la première fois cette année, les innovateurs du ministère de la Défense iront à la rencontre des Parisiens et des Franciliens sur l’Esplanade des Invalides, de 14 heures à 18 heures Ils disposeront de stands pour exposer leurs projets au grand public. Parmi eux, des aviateurs présenteront leurs innovations, comme l’adjudant Morvan, l’adjudant Valence, le caporal-chef Baldelli et leur

machine à insérer les rondelles sur câble de brin d’arrêt. Cette innovation apporte de réelles améliorations aux conditions d’atterrissages d’aéronefs, un gain de temps précieux et le perfectionnement de la sécurité et des conditions de travail.- stand de l’armée de l’air

2 Parc Montsouris (14e)Animation : aubade de la fanfare du 1er régiment de hussards parachutistes et membres de l’armée de l’air à 14 heures.

3 Place de la Nation (20e)Animation : aubade de la Musique de l’armée de l’air à 15 heures.

4 Port de Javel (15e)Animation : aubade de la Musique de l’armée de l’air à 17 heures.

5 Villeneuve-la-Garenne(avenue du Maréchal Leclerc)Unité présente sur le site : Centre d’expériences aériennes militaires de Mont-de-Marsan.Matériels exposés : 4 véhicules dont un missile sol-air (Crotale NG).

À LA RENCONTRE DES FRANCILIENS


ANNEXES Défilé aérien

Né le 28 mars 1970 à MarseilleMarié, trois enfants.Ecole de l’Air : promotion « Clément ADER » 1989.Pilote de chasse2 500 heures de vol dont 2 200 heures sur avions d’arme et 122missions de guerre N° 2.1993 Officier pilote puis commandant d’escadrille EC01.030 « Alsace »

(Mirage F1CT), BA132 Colmar2000 Officier rédacteur puis commandant de l’Equipe de marque

des Systèmes de Préparation et de Restitution de Missions, Centre d’Expérience Aérienne Militaire, BA118, Mont de Marsan

2005 Chef des opérations EC01.007 « Provence », BA 113 Saint Dizier2008 Commandant le Centre de Formation des Equipages Rafale 00.337, BA 113 Saint Dizier2010 Commandant de l’Escadron de Transformation Rafale 2/92 Aquitaine

Promotion1er décembre 2006 Lieutenant-colonel

Opérations1994 Opération Crécerelle, Istrana, Italie, pilote1995 Opération Crécerelle, Istrana, Italie, pilote1997 Opération Pélican, Bangui, RCA, pilote1998 Opération Epervier, N’Djamena, Tchad, commandant d’escadrille1999 Opération Epervier, N’Djamena, Tchad, commandant d’escadrille2007 Opération Epervier, N’Djamena, Tchad, Comtacair2008 Opération Serpentaire, Kandahar, Afghanistan, Commandant le détachement chasse.

DécorationsChevalier de la légion d’honneur, Croix de la valeur militaire avec étoile de bronze, Chevalier de l’ordre national du mérite, Médaille commémorative Ex-Yougoslavie et Afghanistan, Médaille d’outre mer agrafe « Tchad »,Médaille d’or de la défense nationale

Lcl Laurent ROYERCommandant l’Escadron de Transformation Rafale 02.092 Aquitaine

BA 113 Saint Dizier

Nom : TRANCHONPrénom : CédricGrade : CommandantÂge : 33 ansHeures de vol : 2 200Ancienneté : 2e année à la Patrouille de France.

Chef de patrouille depuis 2007 — Pilote de Mirage 2000 RDI au 2/12« Picardie » de 2003 à 2009 sur la base aérienne 103 de Cambrai.

Cdt Cédric TRANCHONLeader de la Patrouille de France



Né le 15 novembre 1975 à Saint NazaireMarié - 4 enfants

Breveté navigateur en 20002 500 heures de vol

1998 Entré en service en qualité d’EOPN2003 Sortie Ecole formation Navigant de Salon de Provence

Arrivé au GRV 02.0912009 Commandant d’avion C135

Participation à des opérations extérieuresEmirats arabes Unis 2010Tchad 2006, 2010Kirghizstan 200687 missions de guerre

Promotion1er août 2007 capitaine

DécorationsMédaille défense nationale échelon or, Médaille outre mer TCHAD, Médaille commémorative AFGHANISTAN, Médaille OTAN agrafe AFGHANISTAN

Cne Stéphane KONCEWIEZ Officier de Sécurité desVolsEscadron de Transformation Rafale 02.092 Aquitaine

BA 113 Saint Dizier

Cne Jérôme GLOTIN Navigateur C135 - Adjoint chef spécialité navigateur Groupe de ravitaillement en vol 02.091 «Bretagne» d’Istres

Né le 30 octobre 1969 à Caen Marié, deux enfantsORSA 1992

Pilote de chasse 3200 heures de vol 50 missions de Guerre

1995 -1998 Officier pilote à l’escadron 2/3 Champagne Nancy1998-2000 Moniteur en école à Cognac2000 -2003 Adjoint OSV Nancy2003-2007 Moniteur sur Mirage 2000 EC 2/5 «Ile de France» Orange2007 -2010 Pilote Rafale 1/7 Adjoint OSV puis OSV2010-2011 OSV + moniteur Rafale

Promotion 01/07/2004 Capitaine

Opérations2001 Istrana2002 Manas opération HERACLES - Afghanistan 2009 Kandahar

DécorationsMédaille commémorative Ex-Yougoslavie et Afghanistan, Médaille d’outre-mer agrafe « Moyen Orient », Mé-daille d’or de la défense nationale AA



Officier Sous Contrat, 42 ans marié 1 enfant, entré en service en novem-bre 1990, commandant de bord C160 transall à orléans puis E-3F à Avord.Actuellement leader pilote/TRE.Décoré à diverses reprises à l’échelon or et vermeil au cours des différents détachements effectués depuis 1994 au Rwanda/Tchad/Cente Afrique/Congo/Ex-Yougoslavie.Participe à de nombreux exercices internationaux aux Emirats arabes unis/Canada/Etats-Unis.Totalise 6 500 heures de vol dont 3 800 sur E-3F.

Né le 6 avril 1976 à ColmarPacsé 1 enfant

Breveté pilote de transport en 19994 100 heures de vol

1997 Entré en service 1999 Pilote ET 01.062 CREIL – CN 2352005 Arrivé au GRV 02.0912010 Commandant d’avion C135

Participation à des opérations extérieuresEmirats arabes Unis 2010Tchad 2007Kirghizstan 2006-2007 2008-2009Côte d’Ivoire 2003101 missions de guerre

Promotion 1er octobre 2008 capitaine

Décorations Médaille défense nationale échelon or, Médaille outre mer TCHAD, Médaille outre-merCôte d’Ivoire, Médaille commémorative AFGHANISTAN, Médaille OTAN agrafe AFGHANISTAN

Cne Jean-Hughes ZELHER Pilote C135Section activité aérienne Groupe de ravitaillement en vol 02.091 «Bretagne» Istres

Cne Josselin LE HECHOPersonnel navigant sur E-3F, 36e EDCA d’Avord



Né le 31/10/1975 à Dinan (22)Pacsé et père de deux enfants

Promotion 2000 EMA Breveté NOSA combat en 2003

2003 Première affectation en unité opérationnelle l’Escadron de chasse 02.004 « Lafayette », Luxeuil01/2008 escadron de chasse 01.007 « Provence » Saint-Dizier09/2008 commandant de l’escadrille SPA 79 à l’Escadron de chasse 01.091 « Gascogne » Saint-Dizier

Opérations extérieures et exercices internationaux :2005 exercie Maple Flag Canada2007 Red Flag Alaska2008 TLP BelgiqueDepuis mars 2011 opération Harmattan

Commandant : 1er septembre 2010

Décorations :Défense nationale argent avec agrafes FAS

- Entré à l’Ecole de l’air en 1993, - breveté en 1997 à Tours.- Affecté à l’ER01.033 « Belfort » à Reims sur MF1CR de 1998 à 2005, - chef de la promotion 2005 de l’Ecole de l’air.- CID (collège interarmées de défense) en 2007, - affecté à l’EAC (école aviation de chasse) de Tours en 2008, - commande l’EAC depuis 1 an.

6 OPEX Arabie saoudite et Tchad,

marié 3 enfants.

Lcl Fabien DEYNESÉcole multinationale armée de l’air

Cdt Frédéric GOUPILPilote 1/91 «Gascogne» de Saint Dizier



Né le 25 octobre 1974 à Sainte Colombe (69)Marié, père de 1 fille et 2 garçonsPilote de transport tactique totalisant 3 000 heures de vol

Carrière1995 – 1998 Ecole de l’air1998 – 1999 Ecole de l’aviation de transport à Avord Brevet de pilote de transport en juillet 19991999 – 2003 Escadron de transport 02.064 « ANJOU » à Evreux Pilote de transport sur C160 Transall Qualification commandant de bord en février 2003

2003 – 2005 Centre d’instruction des équipages de transport 00.340 à Toulouse, Officier pilote instructeur2005 – 2007 Escadron de transport 01.064 « Béarn », chef de spécialité Pilote2007 – 2009 Direction des ressources humaines de l’armée de l’air à la section plans RH – Budget du Bureau

de la politique des ressources humaines.2009 – 2010 Stagiaire au Collège Interarmées de Défense2010 Escadrille d’instruction des équipages C160 01.340 Commandant de l’escadrille

Opérations extérieuresTCHAD : 2001 – 2002 – 2003BOSNIE : 2002REPUBLIQUE DEMOCRATIQUE DU CONGO : 2003COTE D’IVOIRE : 2006DOUCHANBE : 2011

Le lieutenant-colonel FLAMMIER totalise 3 000 heures de vol. Il est titulaire de la médaille Outre Mer, de la mé-daille de la défense nationale échelon or, de la médaille commémorative française, de la médaille de l’OTAN et de la médaille de l’Union Européenne.

Lcl Franck FLAMMIERPilote C160 Transall 1/34 d’Évreux



Né le 08 décembre 1972 à Boulogne Billancourt (92)Marié et père de deux enfantsPromotion 1992 de l’Ecole de l’airBreveté Pilote en 19963500 heures de vol

1996 Pilote sur C 160 Transall à l’Escadron de transport 03.061 « Poitou », Orléans.2002 Pilote sur CN 235 CASA et adjoint au chef des opérations à l’Escadron de transport Outre–mer 00.052 « Tontouta », Nouvelle Calédonie. 2004 Adjoint air du chef « Current ops », Commandement des Opérations Spéciales, Taverny puis Villacoublay

2007 Stagiaire au Collège interarmées de défense, Paris2008 Commandant en second de l’Escadron de transport 01.062 « Vercors », Creil2010 Commandant de l’Escadron de transport 01.062 « Vercors », Creil

Promotion : 01.09.2010 : Lieutenant-colonel

Décorations :Médaille de la Défense Nationale (or), Médaille de l’outre mer (agrafe Côte d’ivoire), Médaille de l’EU (agrafe RDC), Médaille de la sécurité de vols (bronze)

Séjours opérationnels et exercices majeurs :Côte d’Ivoire, République Démocratique du Congo (déc 2006), Gabon (nov-déc 1997, nov-déc 1999, oct-nov-déc 2006), Balkans, Canada (Goose Bay), République Démocratie de Djibouti

Entré à l’Ecole de l’air le 3 septembre 1998.Promotion Général HEURTAUX.

Macaronné transport en septembre 2002.Muté à l’Escadron de transport 01.061 TOURAINE sur C160 Transall.A participé à de nombreuses OPEX en Afrique et sur le théâtre afghan.En novembre 2004, était copilote de l’équipage qui a rouvert l’aéroport international d’Abidjan en effectuant un poser d’assaut au petit matin. Croix de la valeur militaire décernée pour cette opération (citation à l’ordre de l’Armée).Commandant de bord sur Transall en 2006.Depuis 2006, muté à l’Ecole de l’aviation de transport d’Avord. Aujourd’hui commandant de l’Escadrille de contrôle et de standardisation de l’EAT.Leader de la patrouille Revers.Totalise 3 100 heures de vol.

Cdt Arnaud KAUFFMANPilote Xingu EAT d’Avord

Lcl Fabrice VALATCommandant de l’escadron de transport 1/62 « Vercors »



Né le : 31 octobre 1972 à Rennes (35)Situation familiale : marié – 2 enfantsIncorporé dans l’armée de l’air le : 1er septembre 1992 à l’Ecole de l’air à Salon de ProvenceOfficier de l’air - Spécialité : 111080

lieutenant-colonel le 1er novembre 2008

Affectations et emplois successifs :1992 - 1995 : élève pilote sur la base aérienne 701 de Salon de Provence,1995 - 1996 : élève pilote sur la base aérienne 705 de Tours,1996 - 1997 : stagiaire sur la base aérienne 120 de Cazaux,1997 : officier navigant 3e escadrille sur la base aérienne 132 de Colmar,

1997 - 1998 : officier navigant 1re escadrille sur la base aérienne 132 de Colmar,1998 - 2001 : officier navigant 3e escadrille sur la base aérienne 132 de Colmar,2001 - 2003 : commandant le 3e escadrille sur la base aérienne 132 de Colmar,2003 - 2004 : commandant en second le 4e escadron d’instruction en vol sur la base aérienne 709 de Cognac,2004 - 2006 : commandant le 4e escadron d’instruction en vol sur la base aérienne 709 de Cognac,2006 - 2007 : adjoint à l’officier externalisation sur la base aérienne 709 de Cognac,2007 - 2008 : centre d’enseignement supérieur aérien 335 Paris – CID,2008 - 2009 : chef des opérations et directeur des études à l’EPAA sur la base aérienne 709 de Cognac,2009 - 2010 : commandant en second l’EPAA 00.315 sur la base aérienne 709 de Cognac.2010 : commandant de l’EPAA 00.315 sur la base aérienne 709.

Médailles1er janvier 1998 : médaille de la défense nationale bronze (agrafe FAC), 19 octobre 2000 : médaille d’outre-mer agrafe vermeil, 1er janvier 2001 : médaille de la défense nationale argent (agrafe FAC), 1er janvier 2001 : médaille de la défense nationale argent (agrafe MAE), 1er janvier 2004 : médaille de la défense nationale or. (agrafe FAC), 1er janvier 2004 : médaille de la défense nationale or. (agrafe MAE), 18 avril 2008 : chevalier de l’ordre national du mérite.

Lcl Joseph-Olivier BONNARDOTPilote Grob120



Pilote de chasse, commandant de l’Equipe de Voltige 3 000 heures de vol

1992 : entre dans l’Armée de l’Air. 1994 : breveté pilote de chasse. 1995 : pilote à l’Escadron de Chasse 2/12 Picardie à Cambrai sur Mirage 2000. 1997 : moniteur au 2° EIV à Salon-de-Provence sur Tucano. 1999 : pilote sur Mirage 2000 au 2/12 Picardie. 2002 : pilote-instructeur sur Mirage 2000 au 2/5 Ile-de-France à Orange. 2005 : présentateur du Mirage 2000. 2007 : commandant escadrille Mirage 2000 à Orange 2008 : intègre l’Equipe de Voltige

2009 : chef d’équipe de France aux WAC 2009 (World Aerobatic Championship) à Sliverstone (UK)

Né le 8 mai 1 968 à Sarcelles (Val d’Oise).Marié, deux enfants.

1988 : Rentre dans l’armée de l’air en tant que sous-officier infirmier1995 : Ecole militaire de l’air à Salon de Provence comme élève pilote

d’hélicoptère1 996 : Breveté pilote d’hélicoptères1999 : Détaché en Italie dans le cadre de l’opération « Trident »2000 : Chef du bureau des vols mouvements d’hélicoptères au CIEH à

Metz2001 : Chef pilotes de l’escadron d’hélicoptères 03.067 « PARISIS » à Villa-

coublay :2002 : Détaché en Côte d’ivoire dans le cadre de l’opération « Licorne »2003 : Etudes des Sciences politiques à Toulouse2006 : Adjoint au chef des opérations de l’escadron d’hélicoptères 03.067 « PARISIS » à Villacoublay.2007 : Admission au Collège interarmées de défense2008 : Commandant en second de l’escadron d’hélicoptères 03.067 « PARISIS » à Villacoublay :2009 : Commandant de l’escadron d’hélicoptères 03.067 « PARISIS » à Villacoublay

3 100 heures de vol dont 3 000 heures sur hélicoptères.Qualifications : Alouette III, Fennec, Ecureuil, Puma

Lcl Eric MELCHIORIPilote Fennec 3/67 de Villacoublay

Cne Fabrice CAMLITIPilote Extra 330 SC, EPAA



Né le 26 juillet 1971 à St-Avold (Moselle)Marié, 2 enfants

Promotion 1993 « Général Capillon » de l’Ecole de l’airBreveté pilote de chasse en 1997 et d’hélicoptère en 1999Pilote d’hélicoptère1 750 heures de vol dont 111 missions de guerre.

1993 Formation pilote (Salon, Tours, Cazaux, Mont de Marsan, Tou-louse)

2000 Pilote à l’EHI 1/67 « Pyrénées » puis adjoint au chef division opérations- BA120 Cazaux

2004 Bureau RESCo, Chef section tactique instruction, Etat-major Opérationnel Air bureau A7 – BA921 Ta-verny

2007 Collège interarmées de défense, Paris2008 Chef de l’Escadrille Spéciale Hélicoptères, Escadron d’hélicoptères 01.067-BA120 Cazaux2009 Commandant en second de l’Escadron d’hélicoptères 01.067- BA120 Cazaux

Promotion1er décembre 2008 Lieutenant-colonel

DécorationsCroix de la valeur militaire avec étoile bronze, Croix du combattant, Médaille de l’Outre Mer agrafe vermeil « Ré-publique démocratique du Congo », Médaille d’argent de la défense nationale, Médaille commémorative fran-çaise agrafe « Afghanistan », Médaille OTAN agrafe « ISAF », Médaille UE agrafe « Artémis ».

Lcl Fabrice ALBRECHTCommandant en second l’EH 1-67 « Pyrénées »BA120 Cazaux


ANNEXES Défilé à pied

Né le 19 février 1965 à St Denis (93)Promotion 1989 «Ltt Guillaumet » de Ecole militaire de l’airNavigateur transport tactique6 300 heures (C 135, C160 et C 130 notamment) 415 missions de guerre

1992 Officier navigateur, Escadron de ravitaillement en vol 01.093 « Aunis » BA 125 Istres1998 EMSST Institut d’Etudes Politiques d’Aix en Provence2000 Détaché au Contrôle général des armées2002 Chargé de mission du directeur du CESA2003 Collège interarmées de défense, Paris2004 Adjoint chef opérations, commandant en second et commandant

de l’ET 03.061 Poitou, BA 123 Orléans (opérations spéciales)2007 Chef du bureau formation officiers, commandant en second et commandant du GFIO

Promotion : 01 09 2008

Opérations : Alysse (93, 94, 95,96, 98) Aconit (96, 97), Crécerelle et Trident : Commandant de bord,Aladin (98) : chef de détachement C 135 + M IV, Tchad (04, 06, 07), Côte d’Ivoire (04, 06, 07), Afganistan (04, 06,07) RDC (04), Liban (06, 07) : chef de détachement ou de mission, RDC Benga (2006) : commandant des moyens aériens interarmées et interalliés du COS RCA : Birao 1 : J 35 et Birao 2 : chef des éléments air

Décorations : Chevalier de la Légion d’Honneur, Chevalier de l’Ordre national du mérite, Croix de la valeur militaire (brigade aérienne), Médaille de l’aéronautique, Chevalier de l’ordre des palmes académiques, Médaille d’or de la défense nationale avec citation, Médaille commémorative Ex-Yougoslavie et Afghanistan, Médaille de l’Union européenne

Col Éric MAINICommandant du Groupement des formations initiales des officiers



Né le 16 Décembre 1957 à Dijon - Marié 1 enfantPromotion 1980 «Saint Hillier» de l’École de l’air

1978 Collège militaire d’Aix en Provence - Elève engagé1980 Promotion 1980 de l’École de l’air BA701 Salon de Provence - Eleve Officier de l’air puis Officier mécanicien1984 Chef de la section Équipement Groupe d’entretien et de réparartion des matériels aériens spécialisés GERMaS 15.005 BA 115 Orange1985 Officier adjoint technique, Escadron de chasse 02.005 «Ile de France» BA 115 Orange1986 Officier adjoint technique, Escadron de chasse 01.005 «Vendée»

BA 115 Orange1987 Chef des services techniques de l’Escadron de chasse 01.005 «Vendée» BA 115 Orange - Mirage F1 C, prelière transformation M2000 RDI de l’Armée de l’Air1989 Stagaire enseignement militaire supérieur scientifique et technique à l’école nationale supérieur d’électronique, électrotechnique, informatique et hydraulique (ENSEEIH) Toulouse1990 Chef de la section ATEC (ateliers de test des équipements complexes) Escadron des équipements généraux 10.330 CEAM BA 118 Mont de Marsan - Officier de marque ATEC Armement1993 Chef des services technique de l’Escadron de bombardement nucléaire 01.004 «Dauphiné» CFAS BA 116 Luxeuil1996 Chef de l’antenne de coordination technico-opérationnelle ACTO 10004 CFAS BA 116 Luxeuil - Expérimentation de l’Antenne de Coordination Technico-Opérationnelle des FAS1998 Commandant en second de l’Escadron de soutien technique spécialisé ESTS 15093 CFAS BA 125 Istres - Ravitailleur en vol Boeing C135 FR et KC135 R2000 Commandant de l’Escadron de soutein technique spécialisé ESTS 15093 CFAS BA 125 Istres - Ravitailleur en vol Boeing C135 et KC135 R2002 Officier division technique à l’Inspection de l’armée de l’air, IAA 90.510 BA 117 Paris2005 Directeur du centre d’identification des matériels de la Défense, CIMD, bureau national de codification français, Rennes (Bruz) - Représentant français au comité allié 135 de l’OTAN (AC/135)2007 Président du «Budget and Strategy planning Committee» de l’AC 135 de l’OTAN2008 Conseiller officiers mécaniciens, DRHAA/BGC Paris2009 Chef d’état-major des écoles de sous-officiers et militaires du rang, commandant en second de l’École de formation des sous-officiers de l’armée de l’air, Rochefort2010 Chef d’état-major des écoles de sous-officiers et militaires du rang, commandant en second de l’École de formation des sous-officiers de l’armée de l’air et commandant en second de la base aérienne 721, Rochefort

Détachement :1985 République de Centreafrique

Promotion :Colonel depuis le 1er février 2005

Décoration :Officier dans l’Ordre national du Mérite 2011Chevalier de la Légion d’Honneur 2002Médaille de bronze de la Défense Nationale, agrafe «Défense aérienne»

Col Jean-Pierre BOUVETChef d’état-major des écoles des sous-officiers et des militaires du rangde l’armée de l’air



Né le 16 mars 1966 à Vierzon (18)Marié, père de 2 enfants

Promotion 1986 « Général Dorance » de l’école de l’air

Breveté 2ème degré pilote d’hélicoptère en 19912600 heures de vol sur hélicoptères légers 18 missions de guerre

1991 Division instruction, Escadron d’Hélicoptère 03.067 PARISIS – BA 107 Villacoublay.1994 Moniteur division instruction sol – CIEH 00.341 Toulouse.

1996 Chef des pilotes sur Alouette III, Ecureuil F1 et Fennec – EH 03.067 Villacoublay.1998 Chef hélicoptère division Etudes et programmes – CFAP Villacoublay.2000 Collège interarmées de défense – Paris.2001 Commandant en second du CIEH 00.341 Toulouse.2003 Commandant du CIEH 00.341 Toulouse.2005 Commandant en second de la division Emploi, Inspection de l’armée de l’air – Paris.2007 Chef de la composante hélicoptères – CFA BA 128 Metz.2008 Chef de projet hélicoptères auprès du major général de l’armée de l’air – Paris.2009 Chargé de mission Air à l’état-major de monté en puissance de la DSAÉ.2010 Commandant de la Base aérienne 107 – Villacoublay.

Opérations : Entre 1992 et 2003 Détachement Fennec Libreville – Gabon, Abidjan – Côte d’Ivoire, Phnom Penh – Cambodge, détachement Cachemire – Inde. Décorations : Chevalier de la Légion d’Honneur Officier de l’Ordre national du mérite Médaille de bronze de la défense nationale Titre de reconnaissance de la nation

Col Bertrand SANSUCommandant de la Base aérienne 107 Villacoublay



Né le 10 juin 1966Marié, deux enfantsEcole de l’Air : promotion «Sous lieutenant de la Taille Trétinville», 1988Breveté Navigateur de combat à Tours en 19932400 heures de vol dont 180 heures en 54 missions de guerre

1994 Affecté à la 3ème Escadre de chasse, Nancy.1994 Affecté à la 1ère escadrille de l’Escadron de Chasse 03.003 «Ar dennes»1997 Commandant de la 3ème escadrille «BR 44» de l’Escadron de Chasse 03.003 «Ardennes»2000 Officier programme M2000N/D au sein du bureau des systèmes

d’armes de l’état-major de l’armée de l’air2003 Stagiaire au sein de la Escuela Superior de las Fuerzas Armadas (ESFAS), Madrid2004 Affecté au Centre d’Expériences Aériennes Militaires pour l’arrivée du Rafale Air, Mont-de-Marsan.2005 Affecté à l’Escadron de Chasse 01.007 « Provence ».2007 Commandant de l’Escadron de Chasse 01.007 « Provence ».2008 Affecté au centre d’expériences aériennes militaires de Mont de Marsan2010 Directeur des expérimentations du CEAM

Opérations extérieures :

1998 Opération Trident I, Italie1999 Opération Trident II, Italie2000 Opération Salamandre, Italie2007 Opération Serpentaire, Afghanistan (1ère OPEX Rafale Air)

Décorations :

- Chevalier de la Légion d’Honneur- Croix de guerre TOE avec étoile d’argent- Croix du Combattant- Médaille d’argent de la défense nationale- Médaille d’or de la défense nationale avec étoile de bronze- Médaille de reconnaissance de la nation- Médaille commémorative française avec agrafe «Ex-Yougoslavie» - Médaille de l’OTAN avec agrafe «Ex-Yougoslavie»- Médaille de l’OTAN avec agrafe «Kosovo»

Col Cédric Louis PÉNADirecteur des expérimentations du centre d’expériences aériennes militaires



Né le 12 mars 1956 à Dinan (Côtes-d’Armor). Marié et père de trois enfants

Ecole militaire de l’air, promotion 1981 Général Fleurquin (Salon de Pro-vence).

Officier fusilier commandoOfficier de sécurité nucléaire Brevet technique d’état-major en 2002

2009 Commandant la brigade aérienne des forces de sécurité et d’in tervention, Metz

2008 Commandant en second de la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention, Metz2006 Commandant en second de la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention, Dijon.2005 Chef d’état-major du Commandement des forces de protection et de sécurité de l’armée de l’air, Dijon.2003 Sous-chef opérations du Commandement des forces de protection et de sécurité de l’armée de l’air, Dijon.2002 Sous-chef études du Commandement des forces de protection et de sécurité de l’armée de l’air, Dijon.2000 Sous-chef prospective ressources humaines du Commandement des forces de protection et de sécurité de l’armée de l’air, Dijon.1997 Adjoint puis chef du bureau régional protection sécurité et sport, Villacoublay.1993 Commandant en second puis commandant du centre d’instruction des fusiliers commandos, Evreux.1990 Commandant de l’escadron de protection de Cazaux.1989 Commandant la section de sécurité nucléaire de Cazaux.1987 Commandant en second de l’escadron de protection de Luxeuil.1983 Officier de sécurité nucléaire, Luxeuil.1982 Officier d’encadrement au centre d’instruction des fusiliers commandos de Drachenbronn.

Col Philippe TANNOUCommandant la brigade aérienne des forces de sécurité et d’intervention

Engagé en 2002 en tant que sous-officier, le sergent Lebrun sert de 2003 à 2005 sur la Base aérienne de Dijon-Longvic comme mécanicien avion. En 2005, il intègre l’Ecole Militaire de l’Air et est promu lieute-nant 2 ans plus tard. Ayant rejoint l’EDSA 04950 en 2007, il est qualifié Officier de tir sur le système Mamba. Il occupe actuellement le poste de chef de division planification de l’unité.

Ltt François LEBRUNEscadron de défense sol-air

armÉe de l’air défilé du 14 juillet 2011€¦ · point de situation du 7 juillet 2011 depuis...

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