Aria 10 2ème air de Colas «Diggi Daggi»plage 18 durée 1'34'' pages de partition 55 à 59

Présentation Incantation de Colas

T ravail pédagogique proposé -Tempo-Rythme-Expression corporelle-Jeux avec les mots, les onomatopées, les sonorités, les timbres-Air à chanter

Repères Du ressenti à l'analyse0' à 0'18''

mesures 1 à 9

Introduction orchestrale

Que ressentez vous à l’écoute de l’introduction musicale ? (Nous entrons dans une atmosphère inquiétante).Noter le nombre important d’instruments.Instant mouvementé dû à un accompagnement de notes répétées et d’accords accentués qui s’installent sur la pulsation.

0'17''mesure 9 3 accords annoncent l’incantation de Colas

0'18'' à 0'59''mesures 10 à 31

mesures 10 à 19

Première partie

Colas débute son incantation.- Son texte, incompréhensible, accentue l’ambiance de mystère.- Il débute par la répétition de 2 syllabes suivies d’un silence. «dig-gi (silence) dag-gi (silence) schur-ry (silence)»- Les instruments (les cordes) accompagnent le chant alternativement dans l’aigu et le grave par des petites phrases descendantes de 5 notes.

mesures 20 à 31

Peu à peu, le chant de Colas monte dans les aigus.Parallèlement, l’intensité de l’ensemble augmente dans un crescendo qui accentue le caractère incantatoire de la séance de magie.

La pulsation est régulière marquées par des séries de noires.Colas répète deux fois les mots suivants «fatto matto quid pro quo». Le débit semble se ralentir, alors que les cordes jouent plus de notes en gammes montantes et descendantes et semblent accélérer. Colas affirme ainsi son pouvoir.

On peut lire le texte de Colas. «Harum, larum, quid pro quo», ont une consonance latine comme les noms savants de l’époque.«Besti, basti saron froh» pourrait signifier (Bastien, Bastienne seront heureux)

1'00'' à 1'34''

mesures 32 à 48

Deuxième partie

La deuxième partie est plus rythmique ;Les mêmes paroles magiques, répétées mais dites plus rapidement (passage à la croche), marquent la fin de l’incantation et affirment très nettement la puissance du sorcier.Les deux dernières notes du chant («pro quo») n’admettent pas de réplique. Les 3 accords finaux de l’orchestre le confirment.