antiquitÉ tardive - tome 23 - 2015 _ isidore de sÉville et son temps.pdf

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    ANTIQUITÉ TARDIVE

    Antigüedad Tardía – Late AntiquitySpätantike – Tarda Antichità

    Revue internationale d’histoire et d’archéologie (IVe-VIIIe s.) publiée par l’Association pour l’Antiquité Tardive

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    La revue internationale Antiquité Tardive (sigle : AnTard)est éditée dans les langues scientifiques usuelles par les Éditions Brepols

    sous le patronage de l’« Association pour l’Antiquité Tardive »

    Brepols Publishers – Begijnhof 67, B-2300 TurnhoutTél. +32 14 44 80 35 – Fax +32 14 42 89 19 – e-mail

    Site Web : www.brepols.net

     Association pour l’Antiquité Tardive : c/o Bibliothèque d’Histoire des Religions de l’Université de Paris IVMaison de la Recherche – 28 rue Serpente – F-75006 Paris

    – tél : 33/1/53 10 58 77 / fax : 33/1/53 10 58 76 – Site Web : www.antiquite-tardive.com.

    Secrétariat de rédaction de la Revue : F. Dugast – CNRS, UMR 8167 – 27 rue Paul Bert – F-94200 Ivry-s/Seinee-mail :

    Envoi des comptes rendus : S. Janniard Envoi des ouvrages pour compte rendu à l’Association.

    – Toute correspondance commerciale (commandes, abonnementsautres que ceux des membres de l’Association) est à adresser aux éditions Brepols –

    – Ne pas envoyer manuscrits et livres pour comptes rendus à l’éditeur –

      * * *

    Fondateurs de la Revue : Noël Duval , professeur à l’Université Paris-Sorbonne, président ; Paul-Albert Février, professeur à l’Université de Provence, président du Comité éditorial († 1991) ;

     Jean-Charles Picard , professeur à l’Université Paris-Ouest, secrétaire († 1992).

    COMITÉ ÉDITORIAL

    Président  : François BaratteDirecteur  : Jean-Pierre Caillet 

    Comité de rédaction : Fabienne Dugast, CNRS, UMR Orient & Méditerranée, Secrétaire de rédaction ; Sylvain Janniard,Université François-Rabelais de Tours, Responsable des comptes rendus.

    Conseillers scientifques  : Gisella Cantino Wataghin  ; Jean-Michel Carrié  ; Simon Corcoran  ; Jutta Dresken-Weiland ; Denis Feissel ; Hervé Inglebert ; Gisela Ripoll ; Jean-Pierre Sodini.

    Comité de lecture : M. Bonifay, P. Chevalier, E. Destefanis, A.S. Esmonde Cleary, B. Flusin, A. Giardina, G. Greatrex,M. Heijmans, H. Hellenkemper, P. Maraval, P. Périn, St. Ratti, P. Reynolds, J.-M. Salamito, J.-M. Spieser,

     J. Terrier, P. Van Ossel, I. Velázquez Soriano, V. Zarini.

    CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’ASSOCIATION POUR L’ANTIQUITÉ TARDIVE (2011)

    Président  : F. Baratte, professeur d’archéologie de l’Antiquité tardive, Université Paris-Sorbonne.Vice-présidente  : G. Cantino Wataghin, professoressa di Archeologia Cristiana e Medievale, Università delPiemonte Orientale, Vercelli.Secrétaire : Th. Rechniewski.Trésorier  : M. Heijmans, ingénieur de recherches au CNRS, Centre Camille Jullian (Aix-en-Provence).Membres : J.-P. Caillet, professeur d’histoire de l’art du Moyen Âge, Université Paris Ouest-Nanterre ; J.-M. Carrié,directeur d’études, École des Hautes Études en Sciences Sociales, Paris ; E. Destefanis, docente all’Università delPiemonte Orientale, Vercelli ; J. Dresken-Weiland, Priv. Doz., Université de Göttingen ; A. S. Esmonde Cleary,professor, Department of Archaeology, University of Birmingham ; S. Janniard, maître de conférence à l’Uni-versité François-Rabelais, Tours ; M. Jurković, professeur à l’Université de Zagreb ; G. Ripoll, profesora titularde arqueología, Universitat de Barcelona ; J. Terrier, archéologue cantonal, Genève.

    L’adhésion de 25 € à l’Association donne droit à un Bulletin annuel et à une réduction de 20% sur la Revueainsi que sur les autres publications de Brepols / paiement possible pour trois années : 55 € ;

    cotisation « familiale » (couple, par personne) ou étudiant : 15 €.

    La souscription à la Revue n’est pas comprise dans la cotisation.La souscription 2011 à la Revue papier est de 67 € ; avec l’ édition électronique , 94 €,

     payable par chèque au nom de l’Association à adresser au trésorier.– Ne pas envoyer d’argent, le paiement se fait à réception de la facture de Brepols –

    If you pay directly in France with a foreign cheque or Eurocheque (better to avoid), add 8 € for charges.If you pay in your country, please send the subscription to your national correspondant:

    – Canada (33 $) : G. Greatrex, Ottawa. – Deutschland : J. Dresken-Weiland, Regensburg.– España : G. Ripoll Lopez, Barcelona. – Italia : G. Cantino Wataghin, Torino.

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    ANTIQUITÉ TARDIVE

    Antigüedad Tardía – Late AntiquitySpätantike – Tarda Antichità

    Revue internationale d’histoire et d’archéologie (IVe-VIIIe s.) publiée par l’Association pour l’Antiquité Tardive

    Tome 23 - 2015

    ISIDORE DE SÉVILLEET SON TEMPS

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     AA = Archäologischer Anzeiger  AA.SS.  = Acta Sanctorum AAAd = Antichità altoadriatiche AE = L’Anné épigraphique AEArq = Archivo español de Arqueología AJA = American Journal of Archaeology AnBoll = Analecta Bollandiana ANRW   = Aufstieg und Niedergang der Römischen Welt  AntAfr   = Antiquités africaines Ath. Mitt . = Mitteilungen des deutschen archäologischen Instituts,

     Athenische AbteilungBAR = British Archaeological ReportsBCH   = Bulletin de correspondance helléniqueBCTH   = Bulletin archéologique du Comité des Travaux histo-

    riques et scientifiquesBÉFAR = Bibliothèque des écoles françaises d’Athènes et

    de RomeBJ   = Bonner Jahrbücher des Rheinischen Landes-

    museums in Bonn

    BM   = Bulletin MonumentalBMGS  = Byzantine and Modern Greek StudiesByzSlav  = ByzantinoslavicaBSNAF   = Bulletin de la Société nationale des antiquaires de

    FranceBSS  = Bibliotheca SanctorumByz. = Byzantion. Revue internationale des études byzantinesByzZ  = Byzantinische Zeitschrift C&M   = Classica et MediaevaliaCA  = Cahiers archéologiquesCCSG = Corpus Christianorum. Series graecaCCSL = Corpus Christianorum. Series latinaCÉFR = Collection de l’École française de Rome CIAC   = Congresso internazionale di Archeologia CristianaCIG  = Corpus Inscriptionum GraecarumCIL  = Corpus Inscriptionum LatinarumCJ   = Codex IustinianusCMGR  = Colloque de la mosaïque grecque et romaineCorsiRav  = Corsi di cultura sull’Arte Bizantina e RavennateCPL  = Clavis patrum latinorumCRAI   = Comptes rendus de l’Académie des Inscriptions et

    Belles LettresCSCO = Corpus scriptorum christianorum orientaliumCSEL = Corpus scriptorum ecclesiasticorum latinorumCTh  = Codex TheodosianusCUF = Collection des Universités de France (Association

    Guillaume Budé)DACL  = Dictionnaire d’Archéologie chrétienne et de LiturgieDam. Mitt . = Damaszener Mitteilungen des deutschen archäologis-

    chen InstitutsDessau  = H. Dessau, Inscriptiones latinae selectae, Berlin,1892-1916

    DHGE  = Dictionnaire d’histoire et de géographie ecclésias-tiques, Paris

    Dig. = DigestaDOP  = Dumbarton Oaks PapersEAA  = Enciclopedia dell’Arte antica classica e orientaleEAM   = Enciclopedia dell’Arte medievale

    EPRO = Études préliminaires aux religions orientalesdans l’Empire romain

    FIRA  = Fontes Iuris Romani Anteiustiniani, 2e éd. Florence,1940-1943

    ICVR  = Inscriptiones christianae urbis Romae septimo saeculo

    antiquioresIG  = Inscriptiones graecaeIGLS  = Inscriptions grecques et latines de la SyrieILAlg  = Inscriptions latines de l’AlgérieILCV   = E. Diehl, Inscriptiones latinae christianae veteres,

    Berlin / Dublin / Zurich, 1925-1967 JAChr   = Jahrbuch für Antike und Christentum JDAI   = Jahrbuch des deutschen archäologischen Instituts JÖAI   = Jahreshefte des österreichischen archäologischen

    Instituts JRA  = Journal of Roman Archaeology JRS  = The  Journal of Roman StudiesKair. Mitt . = Mitteilungen des deutschen archäologischen Instituts

    (Abteilung Kairo)LIMC   = Lexicon Iconographicum Mythologiae Classicae

    MAMA  = Monumenta Asiae Minoris AntiquaMÉFRA  = Mélanges de l’École française de Rome. AntiquitéMGH AA  = Monumenta Germaniae Historica.  Auctores

     AntiquissimiMonuments Piot  = Monuments et mémoires publiés par l’Académie des

    Inscriptions et Belles Lettres (Fondation Piot)ND  = Notitia DignitatumNov. Iust . = Novellae IustinianiPBSR  = Papers of the British School at RomePG = Patrologiae cursus completus, series graecaPL = Patrologiae cursus completus, series latinaPLRE  = Prosopography of the Later Roman EmpirePO  = Patrologia orientalisRA  = Revue ArchéologiqueRAC   = Rivista di archeologia cristiana

    RAChr   = Reallexikon für Antike und ChristentumRbK   = Reallexikon zur byzantinischen Kunst RE  = Real-Encyclopädie der klassichen Altertums-

    wissenschaft RÉA  = Revue des études anciennesRÉAug  = Revue des études augustiniennesRÉByz  = Revue des études byzantinesRÉG  = Revue des études grecquesRIC   = Roman Imperial CoinageRIDA  = Revue internationale des droits de l’antiquité Röm. Mitt . = Mitteilungen des deutschen archäologischen Instituts,

    Römische AbteilungRömQ  = Römische Quartalschrift für christliche Altertums-kunde

    und für KirchengeschichteSB  = Sammelbuch griechischer Urkunden aus Ägypten.

    SC = Sources chrétiennesSettimane CISAM  = Settimane del Centro italiano di studi sull’alto

    medioevoSHA  = Scriptores Historiae AugustaeT&Mbyz = Travaux et mémoires du Centre de recherches

    d’histoire et civilisation de Byzance (Collège deFrance)

    ZPE  = Zeitschrift für Papyrologie und EpigraphikZRG  = Zeitschrift für Rechtsgeschichte

    PRINCIPALES ABRÉVIATIONS*

    * Pour les titres moins courants, éviter les abréviations ou donner la liste des abréviations propres à l’article.

    Pour les abréviations d’usage en papyrologie, voir J. F. Oates, R. S. Bagnall, W. H. Willis, K. A. Worp, Checlist of editions of greek and latin papyri,ostraca and tablets, BASP Suppl. 7, Atlanta, 4 e éd., 1992, continuée sur : http://scriptorium.lib.duke.edu/papyrus/texts/clist.html.

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     ANTIQUITÉ TARDIVE – TOME 23ISIDORE DE SÉVILLE ET SON TEMPS

    Éditorial .................................................................................................................................................................................................

    In memoriam : Jean-Pierre Callu (1929-2014) (F. Chausson) ..............................................................................................................

    In memoriam : Claude Lepelley (1934-2015) (H. Inglebert, C. Goddard) ..........................................................................................

    Isidore de Séville et son temps

    I. Velázquez, G. Ripoll, Isidoro de Sevilla y su época. A modo de introducción

    1 – Isidore, ses œuvres et la culture de son temps –

    C. Codoñer, La lengua de Isidoro .....................................................................................................................................................Isidore’s language

     J. Elfassi, Connaître la bibliothèque pour connaître les sources : Isidore de Séville .............................................................To know the library in order to know the sources: Isidore of Seville

    I. Velázquez, Revisiones de autor y de copistas en las obras de Isidoro de Sevilla. A propósito de la Historia Gothorum .............. Authorial and spurious revisions in the works of Isidore of Seville: remarks concerning the Historia Gothorum

    S. Rus Rufino, Unidad y paz en el reino visigodo. Dos aspectos del pensamiento político de Isidoro de Sevilla ............Unity and peace in the Visigothic Kingdom. Two aspects of the political concepts of Isidore of Seville

    M. Mülke, „Isidorische Renaissance“ – oder: Über die Anbahnung einer Wiedergeburt ................................. ...................“Isidorian Renaissance” – or About the planning of a rebirth

    H. Inglebert, Isidore de Séville en son monde : lieux, peuples, époques ............................ .................................. ..................Isidore of Seville in his world: places, people, eras

    2 – Isidore et les acteurs sociaux contemporains –

    G. Kampers, Isidor von Sevilla und das Königtum ......................................................................................................................

    Isidore of Seville and the kingshipW. Pohl, P. Dörler, Isidore and the  gens Gothorum  .......................................................................................................................

    Isidore et la gens Gothorum

    P. Barata Dias, L’idéal monastique, les moines et les monastères du monde wisigothique selon Isidore de Séville .....The monastic ideal, monks and monasteries in the Visigothic world according to Isidore of Seville

    F. J. Andrés Santos, Derecho y jurisprudencia en las fuentes de Isidoro de Sevilla ............................... ..............................Law and jurisprudence in the legal sources of Isidore of Seville

    3 – La culture matérielle dans l’Hispanie d’Isidore –

    P. Reynolds, Material culture and the economy in the age of Saint Isidore of Seville (6th and 7th centuries) ...............Culture matérielle et économie à l’époque de saint Isidore de Séville ( VI e-VII e siècles)

     J. Arce, Isidoro y el paisaje rural contemporáneo (s. VII) ...........................................................................................................Isidore and the contemporary landscape

    A. Arbeiter, Die Sakralarchitektur Hispaniens im „Reich von Toledo“ aus der Sicht der aktuellen Forschung ..............The sacred architecture of Spain in the “reign of Toledo” in the light of current research

    E. Carrero, D. Rico, La organización del espacio litúrgico hispánico entre los siglos VI y XI ................................ .............The organisation of Hispanic liturgical space between the 6th and 11th centuries

    3 – L’héritage d’Isidore –

    E. Falque, En torno a la figura de Isidoro en el s. XIII: Lucas de Tuy .............................. ................................. ........................Concerning Isidore’s figure in the 13th century: Lucas of Tuy

    L. F. Gallardo, Los Godos en la memoria histórica castellana del medievo .............................. ................................. .............The memory of the Gothic past and Hispanic history in the Middle Ages

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    Varia

    A. Stefan, Caius Valerius Diocles. Le premier nom d’empereur de Dioclétien et la reconnaissance de son autorité enÉgypte. À propos de P. Oxy. XLII 3055 et AE 1973, 540 ............................. ................................. ...............................Caius Valerius Diocles. Diocletian’s first imperial name and the recognition of his authority in Egypt. AboutP. OXY. XLII 3055 and AE 1973, 540

    E. Rizos, Remarks on the logistics and infrastructure of the  Annona Militaris  in Eastern Mediterranean and Aegeanareas ..................................................................................................................................................................................Remarques sur la logistique et l’infrastructure de l’ Annona Militaris en Méditerranée orientale et en Égée

    M. Silver, Loans from Lords in the growth of the colonate ........................................................................................................Les emprunts des propriétaires terriens et l’expansion du Colonat 

    P. Diarte Blasco, J. M. Gurti i Esparraguera, La percepción del espacio en el urbanismo tardoantiguo: característicasevolutivas en el ejemplo hispano .................................................................................................................................Perception of space in Late Antique urban planning: evolutional characteristics of the Hispanic case study

    R. Barroso Cabrera, J. Carrobles Santos, J. Morín de Pablos, I. Sánchez Ramos, El paisaje urbano de Toledo en laantigüedad tardía ...........................................................................................................................................................Toletum urban landscape in Late Antiquity

    G. A. E. Felle, Esporre la Scrittura. L’uso di testi biblici in epigrafi d’ambito pubblico fra Tarda Antichità e prima etàbizantina (secoli IV-VIII) ............................. ................................. ................................. ................................. ..............Displaying the Holy Scripture. The epigraphic use of Biblical texts in public contexts between Late Antiquity and EarlyByzantium (4th-8th c. CE)

    E. Noce, «Quasi et ipsi nunc lapident iustos et occident prophetas»: reflexiones críticas respecto de la motivaciónhistórica del sermo XIII de Cromacio de Aquileia .....................................................................................................“Quasi et ipsi nunc lapident iustos et occident prophetas”: critical reflections on the historical motivation forChromatius of Aquileia’s sermo XIII

    M. V. Escribano Paño, Simulación, abjuración y delación de Maniqueos en África: el testimonio de Augustín .............Simulation, abjuration and denunciation of Manicheans in Africa: the testimony of Augustine

    G. D. Dunn, Zosimus‘ Synod of Rome in September 417 and his Letter to Western Bishops (Cum aduersus) .....................Le Synode de Rome de Zosime en septembre 417 et sa lettre aux évêques d’Occident ( Cum aduersus )

    Chronique

    L.G. Khrushkova, Notes on a new publication on the religious architecture of Caucasus in the 7th century .................... À propos d’une publication récente sur l’architecture religieuse caucasienne du VII e siècle

    Bulletin critique

    Histoire et archéologie de l’Antiquité tardive

    P. BROWN, Through the Eye of a Needle  (Richard Westall) ; C. KELLY  (dir.), Theodosius II . Rethinking the RomanEmpire in Late Antiquity (Sylvain Destephen) ; A. D. LEE, From Rome to Byzantium AD  363 to 565 (Sylvain Janniard) ;A. PERROT (dir.), Les chrétiens et l’hellénisme (Camille Gerzaguet) ; I. WOOD, The Modern Origins of the Early Middle Ages   (Agnès Graceffa) ................................................................................................................................................

    Régions

    C. BALMELLE et al., Carthage, colline de l’Odéon (Nicolas Lamare) ; R. BOCKMANN, Capital continuous (François Baratte) ;N. GAUTHIER, E. MARIN, F. PRÉVOT (dir.), Salona IV. Inscriptions de Salone chrétienne IV e-VII e  siècles (Marc Heijmans) ;A. G. LÓPEZ, Shenoute of Atripe and the uses of poverty (Christel Freu) ; P. THONEMANN (dir.), Roman Phrygia (SylvainDestephen) ......................................................................................................................................................................................

    Philologie et sources

    AMPHILOQUE D’ICONIUM, Homélies. Tome I . Homélies 1-5, AMPHILOQUE D’ICONIUM, Homélies. Tome II. Homélies 6-10 (SylvainDestephen) ; I. BOCHET (dir.), Augustin philo sophe et prédicateur  (Pierre Descotes) ; J. CHAMEROY, Les fouilles de lacathédrale de Rouen, 1985-1993. Tome  1, Le numéraire antique (Vincent Drost) ; C. CORBO, Constitutio Antoniniana (Antonino Metro) ; EUNAPE DE SARDES, Vies des philosophes et des sophistes  (François Paschoud) ...........................

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    Comité de rédaction de la Revue et Conseil d’administration de l’Association pour l’Antiquité tardive  .............................................Principales abréviations de la Revue  .....................................................................................................................................................Publications reçues en 2015 ..........................................................................................................................................................................................Instructions aux auteurs  .......................................................................................................................................................................Recommendations to authors  ................................................................................................................................................................Volumes de la Bibliothèque de l’Antiquité Tardive   ...............................................................................................................................

    Couverture : Isidore de Séville (à gauche) avec d’autres ecclésiastiques.Codex Albeldensis, fol. 161r ; fin du IX e siècle(Biblioteca del Real Monasterio de San Lorenzo de El Escorial, Esc. d.I.2)©Patrimonio Nacional, Madrid.

    © 2015 Brepols Publishers n.v., Turnhout, Belgium All rights reserved. No part of this publication may be reproduced,

     stored in a retrieval system, or transmitted, in any form or by any means,electronic, mechanical, photocopying, recording, or otherwise,

    without the prior permission of the publisher.

    D/2015/0095/242ISBN 978-2-503-56582-8

    Printed in the E.U. on acid-free paper

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     AnTard , 23, 2015

    ÉDITORIAL

    Après un numéro focalisé sur l’une des grandes gures de l’Église aux temps de l’érection de lafoi nouvelle en religio licita, il nous est apparu opportun d’effectuer un radical déplacement versl’aval de notre champ chronologique. La personnalité du grand évêque de Séville se recommandaitalors à l’attention par bien des motifs : le rappel en sera fait plus précisément dans l’introductionmême à ce dossier. Contentons-nous donc ici de rappeler brièvement qu’il s’agissait d’abord, parl’activité que déploya Isidore dans le cadre de ses fonctions épiscopales ainsi que par l’étroitessede ses rapports avec la monarchie wisigothique désormais fermement implantée dans la Péninsule,d’une excellente occasion de revenir sur la nature des liens entre Église et État après quelquetrois siècles de collusion ; mais cela, cette fois, avec les spécicités d’une relation entre un clergéd’ascendance hispano-romaine et une dynastie « barbare » (certes déjà fort acculturée, en cesdécennies, et au moment d’opérer le passage crucial de l’arianisme à l’orthodoxie). On se trouvaitd’autre part confronté au contexte d’un royaume fraîchement affranchi de l’empiètement byzantinconsécutif à la reconquête justinienne, mais néanmoins toujours perméable aux apports culturelset artistiques de l’Orient méditerranéen désormais dépositaire de la tradition classique. Enn, sil’on élargit la perspective au-delà des bornes de l’Antiquité tardive, Isidore se présentait comme

    l’un des grands « passeurs » de l’héritage gréco-latin – et naturellement paléochrétien – auxtemps médiévaux : soulignons qu’en plein cœur de ceux-ci en effet, et en raison de son caractèreproprement encyclopédique, l’œuvre littéraire du Sévillan lui valut d’être considéré comme l’unedes auctoritates majeures en termes de savoir.

    Nous nous sommes efforcés de ne négliger aucun des aspects ainsi impliqués. La productiontextuelle d’Isidore est donc envisagée dans ses diverses branches, mais l’engagement direct duprélat dans la politique religieuse n’est pas moins pris en compte ; avec par ailleurs le souci decontextualiser tout cela par l’évocation des principaux traits du cadre le plus concret – lesmonuments bien entendu, mais aussi le vaste domaine de tout ce qui relève la culture matérielle –déterminant alors le faciès de la Péninsule. Dans la mesure où elles conjuguaient idéalement lesapproches philologique, historique et archéologique, Isabel Velázquez et Gisela Ripoll étaienttoutes désignées pour coordonner efcacement un tel dossier.

    Indépendamment de la mise au point de l’articulation de ce thème, sont advenues des propo-

    sitions d’autres spécialistes du milieu hispanique de l’époque. Nous avons cru bon de les retenirpour notre section de varia, où elles offrent ponctuellement d’utiles éclairages complémentaires,en particulier quant au devenir du paysage urbain. S’y agrège dans une certaine mesure, pourun aspect bien spécique et en déplaçant alors la perspective vers d’autres milieux, une étudede l’épigraphie à teneur biblique dans l’espace public. Sinon, et comme il se devait, nous avonsaccueilli plusieurs autres contributions, à caractère plus purement historique. On trouvera doncune mise au point sur l’onomastique de Dioclétien, riche d’implications politiques et idéologiquesau moment du conit avec Carin pour l’accession au pouvoir suprême ; puis un article, faisantd’ailleurs largement appel aux témoignages archéologiques, sur les infrastructures de l’Annonemilitaire en Orient ; puis un autre, consacré à l’évolution du colonat. On découvrira ensuite troiscontributions relatives à des problèmes d’histoire religieuse, traitant respectivement de l’attitude

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     ÉDITORIAL   AnTard , 23, 201510

    envers les Juifs dans un sermon de Chromace d’Aquilée, du problème de la dénonciation desManichéens chez Augustin, et de questions d’autorité juridictionnelle dans l’Église d’Occident surfond de contestation du Pélagianisme.

    Comme on le constatera encore, l’amplitude habituelle de nos horizons géographiques nousa induit à inclure une Chronique consacrée à la présentation critique d’un tout récent ouvragesur l’architecture religieuse subcaucasienne ; faisant suite, à peu d’intervalle, à un article

    monographique de fond et au compte-rendu très développé d’un autre livre abordant ce mêmesujet, cela devrait permettre de mieux diffuser la connaissance des réalisations aux conns dumonde protobyzantin – réalisations tout à fait remarquables en elles-mêmes, et fort susceptiblesde faciliter la compréhension du devenir de l’architecture de l’Empire en propre.

    Comme à l’ordinaire, une assez copieuse série de recensions constitue le troisième volet de cenuméro. Rappelons bien, à nouveau, l’extrême importance que nous attachons à cette section qui,dans une optique pluridisciplinaire, contribue pour bonne part à ériger notre revue en organeincontournable pour l’approche érudite de la période.

    Ainsi, encore, que l’usage s’en est instauré, nous terminerons cet éditorial par quelques motssur l’état de notre Bibliothèque. Nous annoncions, l’an dernier, l’imminente sortie de l’ouvrage deBrigitte Boissavit-Camus sur le baptistère de Poitiers et de celui de Yumi Narasawa sur les autelsdu Sud de la Gaule. Ces deux volumes sont en effet venus enrichir notre collection au début de2015 ; et s’y est ajoutée, tout dernièrement, la monographie – non moins attendue – du complexedit « des thermes des lutteurs » à Saint-Romain-en-Gal, coordonnée par Jean-Luc Prisset. Aprèsles ouvrages consacrés aux monuments emblématiques de Grenoble, de Marseille et de Fréjus, lepoids de la contribution d’Antiquité tardive à l’archéologie de la Gaule tardo-antique apparaîtplus que notable. Nous poursuivrons naturellement dans cette voie ; mais sans négliger pourautant, bien entendu, les autres champs dans le cadre de notre période d’élection. Les mois quiviennent, avec l’aboutissement prochain de quelques autres projets, ne devraient pas manquerd’en apporter confirmation.

     Jean-Pierre Caillet 

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     AnTard , 23 , 2015, p . 11- 29

    DOI 10.1484/J.AT.5.109364

    IN MEMORIAM 

     Jean-Pierre

    Callu(1929-2014)

     Jean-Pierre Callu est décédé brutalement à Donville-les-Bains, dans une Normandie qui lui était si chère, le29 août 2014, dans sa quatre-vingt-cinquième année. Ilétait né à Paris le 23 octobre 1929, dans le 12 e arron-dissement : son père Henri était ingénieur ; songrand-père maternel, le peintre animalier et voyageurEdouard-Paul Mérite, a contribué à imprégner la familled’une atmosphère artistique. La mort soudaine de samère Suzanne en 1939 fut très cruellement ressentieet lui donna très tôt le sens des responsabilités en tantqu’aîné de la fratrie. Il a pu raconter que, dès l’enfance,l’observation de monnaies romaines (où un Gallien futnaïvement pris pour un Hérode barbu) lui donna le

    goût, non pas de l’argent, mais de cet objet métalliquesi curieux et beau qui intrigua ses jeunes années.Après des études au Collège de l’Oratoire Saint-

    Michel-de-Picpus à Paris, il intégra l’École NormaleSupérieure en 1951 et passa avec succès l’agrégation delettres classiques en 1954. En 1956 il devint élève diplôméde l’EPHE (maison qui eut toujours sa prédilection et oùl’enseignement de Jean Lafaurie fut déterminant). Dèsses premiers pas dans le monde de la recherche, sousl’inuence d’un William Seston qui l’aimait beaucoup(comme le rappela un jour C. Nicolet), il s’orienta vers

    l’Antiquité tardive, tenant un juste équilibre entre lalangue et la littérature latines et la numismatique.

    De 1957 à 1959 il fut membre de l’École françaisede Rome. Le séjour au Palais Farnèse renforça l’amitié,toujours étroite, avec Claude Nicolet et Jean Favier.C’est également au Palais Farnèse qu’il rencontra (avantde l’épouser le 14 septembre 1960) Florence Turiaf,chartiste et lle de Jude Turiaf, membre de l’Académienationale de médecine, de qui il eut deux lles, Cécile etAgnès. Par ce mariage (qui le faisait tenir à la Martiniquepour laquelle il eut toujours beaucoup d’intérêt), il seretrouva époux et père de chartistes : il a souvent dit,parfois dans des circonstances publiques, qu’il auraitaimé être chartiste. Il manifestait un goût très vif pourles traditions médiévales, s’efforçant à plus d’une reprised’en démêler l’écheveau, aussi bien par le recours à lamatérialité codicologique de la transmission que par lelon culturel de références remaniées, réarticulées etresémantisées. Son admiration pour l’École nationaledes Chartes était aiguë et il regrettait d’avoir été autodi-

    dacte dans ce domaine.À sa sortie de l’École de Rome, il fut assistant de latinaux facultés des lettres de Strasbourg (1959), de Paris(1960-1963), puis à l’Université de Haute-Bretagne àRennes (1963-1969) où il fut ensuite maître de confé-rences (1969). L’année 1969 marque un point d’orgue :c’est la soutenance de la thèse sur la politique monétairedes empereurs de 238 à 311, dont un signe avant-coureur avait été la publication en 1960 du mémoire del’EPHE sur Genio populi ainsi qu’en 1965 le catalogue demonnaies de Thamusida. La thèse fut aussitôt publiéeet cette même année il devint professeur à Rennes(1970-1972) où il fut directeur de département, puis

    exerça à l’Université Paris X-Nanterre (1972-1988),avant d’être élu à l’Université Paris IV-Sorbonne (1988-1998). Depuis 1981, il était titulaire d’une directiond’études à l’EPHE (IVe  section) d’histoire et de litté-rature du Bas-Empire où il entretenait ses auditeursd’histoire monétaire et d’histoire culturelle, préparantses grandes éditions et une série d’articles magistraux.

    La Société nationale des Antiquaires de France luiétait chère et il en assura la présidence en 1992. Il futélu le 10 février 1995 membre ordinaire de l’Académiedes Inscriptions et Belles-Lettres, au fauteuil de Pierre

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    FRANÇOIS CHAUSSON   AnTard , 23, 201512

    Marot et fut président de l’Académie en 2004. En 2007 ilentra dans le conseil scientique de l’École française deRome. Auparavant, en 1997, il avait été le représentantfrançais au Comité des Experts pour le choix de la facecommunautaire de l’euro ; il était aussi membre de laCommission de la Médaille à la Monnaie de Paris.

    Au-delà de la chronologie académique et adminis-trative qui, pour celui qui sait la lire, implique destâches multiples et un lourd travail au service de lacommunauté, il faut en venir à l’œuvre, qu’il consi-dérait être l’essentiel. En apparence amphibologique etorientée vers l’histoire monétaire et l’histoire culturelleet politique, elle est en réalité profondément unitaire ets’était développée au l des lectures et des rencontres (lesnoms de W. Seston, J. Lafaurie, H.-G. Paum, P. Salama,S. Mazzarino, P. Bastien, L. Cracco Ruggini, A. Giardina, J.-N. Barrandon, C. Brenot, X. Loriot, étant souventdésignés par lui comme ceux de maîtres ou de complicesd’élection). J.-P. Callu estimait que tout historiendevait choisir un domaine d’expertise technique (lanumismatique et la codicologie furent les siens) ande pouvoir entretenir un rapport concret et spécialiséavec la documentation, et il enjoignait ses étudiants depratiquer un tel choix en suivant leur pente.

    Cette œuvre, il en a xé le tableau six mois avant samort, en mettant à jour sa bibliographie le 25 février2014 (la version qui en est présentée ci-après a étécorrigée et mise à jour pour les publications encoresous presse à cette date-là). Il est aisé de la présenter àpartir des répartitions internes qu’il a ménagées et de

    ce qu’il en disait.Dans cette riche bibliographie, se détachent trois grossescatégories. On commencera par mentionner la troisièmesection, qui est abondante, non pour la commenter, maispour lui donner sa place : il s’agit des comptes-rendus ourecensions d’ouvrages que cet infatigable lecteur a lus etdécrits tout au long de sa vie. Il y tenait, précisant un jourque ces comptes-rendus permettaient de savoir ce qu’ilavait lu en même temps qu’il rédigeait tel ou tel article, nonpas pour prévenir un quelconque regard de la postérité,mais pour se relier honnêtement à des prédécesseurs et àdes courants d’idées dont il se nourrissait constamment ;dans une certaine mesure, ces comptes-rendus sont la

    doublure ou le faul de son travail d’écriture. Restent lesdeux blocs de sa bibliographie plus créative. Le premier estcelui des études en numismatique et histoire économique,qui, dans le domaine des articles, est continu de 1959 (sonarticle de membre de l’École française de Rome) à 2015 : iln’a jamais cessé de travailler dans ce domaine, s’informantde la bibliographie et des trouvailles (comme l’indiquentles copieux comptes-rendus) et produisant jusque vers1990 une série de livres ou de gros mémoires. Si son histoiremonétaire était particulièrement technicienne et si sathèse majeure, qui a durablement inuencé les études en

    la matière, repose sur les données chiffrées qui lui étaientchères, il a toujours eu le souci de replacer la monnaiedans le contexte de la société où elle émergeait, traquantles allusions au fait monétaire dans les recoins les plusinattendus pour les numismates (papyrus, textes patris-tiques) pour dépasser l’objet et l’approche quantitative

    ou métallique et élaborer aussi un monde de représen-tations de la monnaie, proche de l’histoire culturelle (onsongera à son important article sur le commerce extérieurde l’Empire romain). Son propos a été de faire dialoguer lamonnaie avec d’autres types de documents, dans le sillagede la voie parallèlement frayée par Lellia Cracco Rugginià qui le liait une profonde amitié admirative. Dans cedomaine-là il avait le goût de la synthèse et la recherchaitcomme moyen de faire progresser un état de la question(il disait avoir été étonné que, juste avant la soutenancede sa thèse, H.-G. Paum lui ait déclaré qu’il était « troptôt pour la synthèse », car J.-P. Callu la considérait commenécessaire).

    Le second volet de cette bibliographie est l’histoirepolitique et culturelle. Si déjà celle-ci n’était pasabsente de l’histoire monétaire des années 1960, ellen’éclot vraiment qu’avec la thèse complémentaire surSymmaque (noyau de la future édition) qui donnera lieuà la parution du premier volume de Symmaque en 1972.Alors que Symmaque était souvent victime de préjugésparticulièrement myopes et d’une lecture réductrice eterronée, J.-P. Callu a montré tout l’intérêt de l’œuvre,dans la lignée d’Otto Seeck dont il était un grandadmirateur (outre ceux de son maître William Seston,

    les travaux de Santo Mazzarino, d’Andreas Alföldi etde Werner Hardtke constituaient trois autres pierresangulaires). Les volumes de Symmaque parus dans laCollection des Universités de France (1972, 1982, 1995,2002, 2009) jalonnent avec une belle régularité cettevie de travail et témoignent d’une afnité particulièreavec le sénateur tardo-antique adepte de la mesureet de l’équilibre (Gerbert d’Aurillac en 1993 et JuliusValère en 2010 enrichissent cette série éditoriale). Lavirtuosité élégante de sa traduction épouse la rotunditas symmachienne, langue nouvelle et novatrice selonlui, musicale aussi pour celui qui, dans son séminaire,compara le style des Variae  de Cassiodore une fois à

    Huysmans, une autre fois aux derniers quatuors deBeethoven. Jean-Pierre Callu disait de Symmaquequ’il était « un des meilleurs artisans de la prose d’artau Bas-Empire » : tout le portait vers cette écritureéconome, resserrée, dense et eurie, où les idées sontplus nombreuses que les mots. Son point de vue étaitque, si l’on voulait durer, il fallait produire une édition :on peut gager qu’à ce seul titre il a déjà gagné le parid’une durée à venir.

    De Symmaque il est naturellement venu à l’Histoire  Auguste. Il fait commencer lui-même sa bibliographie

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    dans le domaine de l’histoire politique et culturelleen 1974, avec l’article si souvent cité sur les préfec-tures de Nicomaque Flavien senior. Cette production– menée en marge d’une importante activité enhistoire monétaire, ne l’oublions pas – porta réguliè-rement sur les Nicomaques et les Symmaques dans les

    années 1970-1980, aussi parce qu’on l’invitait à parlerde ce sujet ; mais elle émerge tardivement par rapportà l’histoire monétaire.

    On ne sera pas surpris que sa première participationaux colloques de Bonn, en 1982/83, se soit faite autourde l’apparition du texte de l’Histoire  Auguste  dans lemilieu des Symmaques de la seconde moitié du Ve iècle.C’était reprendre le travail depuis le point où l’avaitporté Werner Hardtke. Cette étude constitue le premier jalon d’une série sur les traditions médiévales et rinas-cimentales de l’Histoire  Auguste, qui correspondait à ungoût profond pour les méandres de la transmission.

    Mais cette première étude est déjà accompagnéed’une autre, contemporaine, sur les supplices, oùafeurent jeux littéraires et réexion sur l’imaginaire– mot qu’il aimait, à la suite des travaux de GilbertDurand. Désormais, Jean-Pierre Callu est engagé dans sontravail d’édition de l’Histoire  Auguste et il est passionnéaussi bien par la sédimentation rédactionnelle que par laquestion de l’établissement du texte (tout comme il avaittravaillé sur la tradition de Symmaque et les manuscritsperdus de celui-ci). Les années 1980 sont placées sous lesigne du destin du texte, de ses avatars et des canauxde sa transmission. À partir des années 1990, l’imagi-naire est au centre de ses préoccupations, ainsi que les

    métamorphoses des gures (comme celle de Constantinet d’Hélène, ce qui prégure ses travaux des années 2000autour d’Alexandre qui déjà l’occupait dans les années1990), tandis que le commentaire des premières Vies antonines lui inspire une belle étude sur Lucius Vérus (ilaccordait une grande importance à la chronologie et à laprosopographie bien menée, disant un jour de GinetteDi Vita-Evrard qu’elle faisait partie des personnes quiempêchent de dire des bêtises, tandis qu’il ne mesuraitpas son admiration à l’égard de Michel Christol).

    On connaît ses travaux de Quellenforschung  desannées 1990-200 autour de l’Histoire  Auguste  où il necesse de percer les arcanes de la transmission de textes

    et de thèmes, à travers les canaux les plus concretscomme les bibliothèques privées. Mais, au-delà desaspects textuels et imaginaires, la pierre angulairede ses études sur l’Histoire  Auguste  reste son éditionde 1992, en particulier la stupéante introduction.La construction est aussi audacieuse que logique etsurprend d’un bout à l’autre, tant elle déroute leshabitudes de pensée (mais s’il y a habitude de pensée,il n’y a plus de pensée). Jean-Pierre Callu y déploie unenesse d’analyse qui va fort loin dans l’empathie avecl’auteur de cette énigmatique collection de biographies

    impériales. Il épouse la démarche rédactionnelle de cetauteur, qu’il décompose en quatre moments (plutôtpeut-être qu’éditions) dont il dépeint les caractéris-tiques, établissant des morphologies qui peuvent servirde clef herméneutique pour comprendre la genèse del’œuvre. Cette introduction, admirablement écrite,

    fascine malgré ses difcultés et il est toujours fécondd’établir, devant l’Histoire  Auguste, son chevalet auprèsdu point de vue qu’il avait choisi d’adopter.

     Jean-Pierre Callu a toujours cherché à s’effacerderrière son travail qui n’était pas un prétexte pourparler de lui-même. Loin d’être un adepte de l’auto-citation, à mille lieues de la gestion perpétuelle d’unemême idée déclinée cent fois, il haïssait la répétition,prônait le renouvellement, et incitait toujours sesélèves à explorer de nouveaux domaines comme il l’alui-même fait. Il étonnait toujours et sa conversationétait stimulante car on ne savait jamais ce qu’il allaitdire et quelle serait sa réaction : avec lui l’insécuritése doublait d’un déploiement de facettes, même sices cristaux pouvaient parfois paraître cassants tantils étaient aigus. Homme d’une profonde bonté (qu’ilcachait, comme il cachait tous ses sentiments, se taillantainsi une injuste réputation de froideur ou de distance),il n’avait pas de temps à perdre avec la méchancetéqu’il considérait comme une misère. Il préférait à lapolémique le débat qu’il disait n’être jamais clos etrestait ouvert à la discussion, à la conversation  commeil disait. Son œuvre doit être lue en clef évolutive, etson Histoire Auguste  s’enrichissait progressivement de

    ses lectures et se modiait alchimiquement avec lui,selon les angles et détours de son immense curiosité,troublant la conception étroite de ceux qui auraientvoulu le ger dans une doxa dont il n’avait que faire.

    Bien qu’il fût un maître intimidant, il était d’une grandeattention pour ses élèves et d’un entier dévouement. S’ildéplorait pour eux de ne pas être un homme d’inuencedans le cercle universitaire, il travaillait sans relâche àaméliorer leurs travaux (il pouvait rendre à un étudiantau bout de quatre jours un manuscrit de 70 pages en ayantrevu minutieusement jusqu’à l’accentuation grecque delongs extraits de textes). Lorsque l’auteur de ces lignespréparait ses premiers articles, il l’appela à la vigilance

    et à la concision en lui demandant : « Qu’est-ce qu’il va y avoir dans votre article qui n’existe pas encore et quevous estimez devoir exister ? » ; il fallait alors lui répondreen une phrase, la seconde phrase étant interrompue dèsle premier mot. Face à des tentatives de reconstitutionsprosopographiques, il lui donna deux précieux conseils :« Une bonne solution est une solution simple » (prônantainsi un salutaire principe d’économie) et « Plus ce quevous reconstituerez ressemblera à ce que l’on connaîtdéjà, plus cela aura de chances d’être vrai ». Il était, danssa conversation, très direct sans être brutal ; il aimait

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    aller droit au fait et il anticipait toujours ce que l’inter-locuteur allait dire an de pousser plus loin l’échange. Ilne pratiquait pas le compliment, préférant insister surles défauts à corriger encore. Profondément humain etbienveillant, aimant la discrétion anglaise à propos delaquelle il invoquait une citation de Madame de Staël (leXIXe siècle était une de ses grandes passions intellectuelles,son étude sur Thomas Couture en témoigne, et on ajouteraque Napoléon III était son grand homme), il ne se conaitguère et ne fendait l’armure que pour parler de sa famillequi était son sujet le plus sensible. C’est dans ses discoursde circonstance (présidence de la Société Nationale desAntiquaires de France, remise d’épée d’académicien) quele lecteur retrouvera le plus l’homme.

     Jean-Pierre Callu avait dit à l’auteur de ces lignesque ses confrères, à l’Académie des Inscriptions et BellesLettres, ne travaillaient plus guère au-delà des 85 ans etqu’il envisageait de cesser son activité par la force deschoses une fois qu’il aurait atteint cet âge-là. Mais ilétait visible que cet inlassable travailleur n’y croyait pas

    lui-même (ce n’était pas la première fois qu’il tenait despropos analogues). Le nombre de travaux qu’il a laisséssous presse à son décès est l’illustration de ce l continuque seule la mort a interrompu, lui ôtant des mains laplume qu’il avait tenu à faire gurer sur son épée d’aca-démicien comme symbole de sa militia en ce monde.

    François Chausson

    BIBLIOGRAPHIE DE JEAN-PIERRE CALLU

    I - Ouvrages

     Histoire monétaire

    Genio Populi Romani  (295-316). Contribution à unehistoire numismatique de la Tétrarchie (Bibliothèque

    de l’École pratique des Hautes études [BEPHE],314), Paris, 1960, 134 p.

    La politique monétaire des Empereurs romains de 238 à 311(BÉFAR, 214), Paris, 1969, 562 p.

    Monnaies de fouilles du Sud-Est de la Gaule ( VI e  s. av.  JC-VI 

    e  s. ap.  JC) : Glanum, Marseille, Novem Craris (avecCl. Brenot) (Cahiers du Centre d’Antiquité Tardiveet du Haut Moyen Âge, 3), Nanterre, 1978, 112 p.

    Monnaies antiques (1966-1971). Fouilles d’Apamée en Syrie,VIII, 1, Bruxelles, 1979, 39 p.

    Inventaires des trésors de bronze constantiniens (313-348) (Numismatique romaine. Essais, recherches et

    documents, 20), Wetteren, 1981, 68 p.L’or monnayé  I. Purication et altérations de Rome à

    Byzance  (Cahiers Ernest Babelon, 2), Paris, 1985(ouvrage collectif, particulièrement p. 79-111) – cf.aussi CRAI , 1982, p. 203-223.

    L’or monnayé  II. La dispersion des aurei en Gaule romaine sous l’Empire (avec  X. Loriot) (Cahiers ErnestBabelon, 3), Juan-les-Pins, 1990, 591 p.

    La monnaie de l’Antiquité tardive (Munera, 29), Bari,2010, 510 p.

     Archéologie

     Thamusida I (MÉFR, Suppl. 2), Paris, 1965 (ouvragecollectif, particulièrement p. 235-277).

     Histoire culturelle, éditions

     Symmaque, Lettres, Livres I-II (Collection desUniversités de France), Paris, 1972, 239 p. (enpartie doubles).

    Symmaque, Lettres,  Livres III-V (Collection desUniversités de France), Paris, 1982, 246 p. (enpartie doubles).

    Histoire Auguste, I, 1. Introduction générale, Vies d’Hadrien, Aelius, Antonin  (avec A. Gaden et O. Desbordes)(Collection des Universités de France), Paris, 1992,CXIV + 177 p.

    Symmaque, Lettres,  Livre VI-VIII (Collection desUniversités de France), Paris, 1995, XI + 200 p. (enpartie doubles).

    Symmaque, Lettres IX-X (Collection des Universitésde France), Paris, 2002, XXI + 153 p. (en partiedoubles).

    Symmaque, Discours et Rapports  (Collection desUniversités de France), Paris, 2009, LXVIII + 197 p.(en partie doubles).

    Culture profane et critique des sources de l’AntiquitéTardive (CÉFR, 361), Rome, 2006, 768 p.

    Gerbert d’Aurillac, Correspondance (avec P. Riché) (LesClassiques de l’Histoire de France au Moyen Âge,35-36), Paris, 1993, 2 tomes, LIII + XV + 721 p. ;2e

     tirage en un seul volume, 2008.

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     Julius Valère, Roman d’Alexandre  (Recherches sur lesrhétoriques religieuses, 12), Strasbourg, 2010, 385 p.

    II - Articles et communications

     Histoire monétaire et économie

    « Follis singularis. À propos d’une inscription de Ghirza(Tripolitaine) », dans MÉFR, 71, 1959, p. 321-337.

    « Les formules de vota à la n du IIIe s. », dans Bulletinde la Société française de numismatique, 16, 1961,p. 53-55.

    « À propos des médaillons de bronze au IVe s. », dansBulletin de la Société française de numismatique, 17,1962, p. 182-183.

    « Le dépôt monétaire du Pozzarello, Bolsena »  (avecF. Panvini-Rosati), dans MÉFR, 76, 1964, p. 51-90.

    « Les monnaies de compte et le monnayage du bronzeentre 253 et 295 », dans  Actes du 6e

     Congrès inter-

    national de numismatique (Rome, 1961), Rome, 1965,p. 363-376.

    « À propos des  papyri de Panopolis », dans  Bulletinde la Société française de numismatique, 20, 1965,p. 500-501.

    « Le trésor de Ngaous (Algérie) : “Neoantoniniani”de la Première Tétrarchie » (avec J. Yvon),dans R. Chevallier (dir.), Mélanges d’archéologieet d’histoire offerts à André Piganiol, Paris, 1966,p. 303-320.

    « À propos de  JRS, 56, 1966, p. 190-195 (= KetubotM 11.2) », dans Bulletin de la Société française denumismatique, 22, 1967, p. 135-136.

    « Remarques numismatiques. Les monnaies romainesd’Auguste à Anastase trouvées dans les fouillesd’Apamée de Syrie »,  dans  J. Balty,  Apamée deSyrie, Bilan des recherches archéologiques, 1966-1971,Bruxelles, 1972, p. 159-162.

    « Sozomène, V, 15 et la corporation des monétaires »,  dans Bulletin de la Société française de numismatique,27, 1972, p. 271-273.

    « Remarques sur JRS, 61, 1971, p. 171-177 (inscription

    d’Aphrodisias) », dans Bulletin de la Société françaisede numismatique, 27, 1972, p. 291-293.

    « Versions gréco-latines : “nummi follares” »,  dans Bulletin de la Société française de numismatique, 28,1973, p. 370-372.

    « Remarques sur le trésor de Thamusida III : les “DivoClaudio” en Afrique du Nord » (avec P. Salama),dans MÉFRA, 86, 1974, p. 532-540.

    « “Pietas Romana” : les monnaies de l’impératriceThéodora »,  dans Mélanges de philosophie, de

    littérature et d’histoire ancienne offerts à P. Boyancé(CÉFR, 22), Rome, 1974, p. 141-151.

    « Notules de numismatiques romaine », dans Bulletinde la Société française de numismatique, 29, 1974,p. 551-552.

    « Deux surfrappes postérieures à 318 » (avecCl. Brenot), dans ibidem, p. 670- 673.

    « Approches numismatiques de l’histoire du IIIe s. »,dans Aufstieg und Niedergang der römischen Welt, II,2, 1975, p. 594-613.

    « La fonction monétaire dans la société romaine sousl’Empire », dans  Actes du 5e

     

    Congrès internationald’Histoire économique (Léningrad, 1970), Moscou /Paris / La Haye, 1976, V, p. 197-235.

    « La circulation monétaire de 313 à 348 », dans Actes du8e Congrès international de numismatique (New York /Washington, 1973), Bâle, 1976, p. 227-242.

    « Réexions sur un cycle vicinal auIII

    s. de notre ère »,dans R. Chevalier,  Aiôn, le temps  chez les Romains,Paris, 1976, p. 209-220.

    « Non-destructive activation analysis using252 cf. neutron source of Constantian Coins ofAD 313-40 » (avec J.-N. Barrandon et Cl. Brenot),dans Archaeometry, 19, 1977, p. 173-186.

    « Minimi  constantiniens trouvés à Reims » (avec J.-P. Garnier), dans Numismatica e Antichità Classiche,Quaderni Ticinesi, 6, 1977, p. 201- 235.

    « Eléphants et cochons : sur une représentationmonétaire d’époque républicaine », dans L’Italie

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    « Le “centenarium” et l’enrichissement monétaire duBas Empire », dans Ktema, 3, 1978, p. 297-312.

    « Introduction à Sirmium VIII », dans Numismatique :trésors, lingots, imitations, monnaies de fouilles, Rome /Belgrade, 1978, p. 1-4.

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    FRANÇOIS CHAUSSON   AnTard , 23, 201516

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    « Monnaies de compte et monnaies réelles : l’ostracon 54de Douch », dans ZPE, 79, 1989, p. 73-79.

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    « Hypothèse sur le monogramme des contorniates »,dans Bulletin de la Société française de numismatique,49, 1994, p. 943-944.

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    « Transferts de peuples soumis, déplacementsd’itinéraires : deux notes d’Antiquité tardive »,dans V. Lica (dir.), Historiae Diuersitas. MélangesV. Iliescu, Galati, 2006, p. 111-128.

    « Sur les traces de Mickwitz :  d’Ouest à l’Est, letransfert de la richesse métallique (Ve-VIe s.) », dansM. Kajava (dir.),  Gunnar Mickwitz nella storiograaeuropea tra le due guerre (Atti del colloquio all’Insti-tutum Romanum Finlandiae, Rome, 2005), Rome, 2007,p. 107-118.

    « De Compiègne à Tébessa :  Eugène Albertini et latablette vandale II, 6, 494 », dans  Aouras, 5, 2009,p. 69-82.

    « Â nouveau sur le trésor de Constantine (348) »,  dans  Aouras, 7, 2012, p. 249-258.

    « Ostrogoths, Vandales, Lombards, à propos d’unlivre récent », dans Revue numismatique, 170, 2013,p. 651-657.

    « Les corpus numismatiques et l’historien », dansAutour de l’œuvre de Pierre Bastien. Monnayageimpérial romain (Table ronde, Lyon, 2013), dans Revuenumismatique, 171, 2014, p. 21-29.

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    « L’atypie de l’ensemble monétaire de Suk el Kedim :une hypothèse », dans  Il Grande Tesoro Monetaledi Misurata (Actes du colloque, Rome, avril 2012), àparaître.

     Histoire culturelle et politique

    « Les préfectures de Nicomaque Flavien »,  dansMélanges d’histoire ancienne offerts à W. Seston (Publications de la Sorbonne. Études, 9), Paris,1974, p. 73-80.

    « Les Constitutions  d’Aristote et leur fortune auBas-Empire (Symm., Ep, 3, 11) »,  dans  Revue desétudes latines, 53, 1975, p. 268-315.

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    FRANÇOIS CHAUSSON   AnTard , 23, 201518

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    « Impius Aeneas  : échos virgiliens du Bas-Empire,présence de Virgile », dans Caesarodunum, 13 bis,1978, p. 162-174.

    « Date et genèse du premier livre de Prudence contreSymmaque », dans Revue des études latines, 59, 1981,p. 235-259.

    « Une lecture philologique de l’Histoire Auguste », dans Revue des études latines, 61, 1983, p. 49-55.

    « Le “jardin des supplices” au Bas-Empire », dansCEFR, 79/1, Rome, 1982 = 1984, p. 313-359.

    « L’Histoire Auguste et l’historiographie médiévale » (avec O. Desbordes et C. Bertrand), dans Revued’histoire des textes, 14, 1984, p. 97-130.

    « Manus inermis : le phénomène bureaucratique et

    l’Histoire Auguste », dans  Numismatica e AntichitàClassiche, Quaderni Ticinesi, 13, 1984, p. 229-248.

    « La première diffusion de l’Histoire Auguste (VI-IXe s.) »,dans  Bonner Historia-Augusta Colloquium 1982/1983(Antiquitas), 1985, p. 89-129.

    « Symmachus Nicomachis liis : vouvoiement ou discoursfamilial ? », dans F. Paschoud (dir.), Colloque genevois

     sur Symmaque, Genève, 1984 = 1986, p. 17-40.

    « L’Histoire Auguste de Pétrarque », dans BonnerHistoria-Augusta Colloquium 1984/1985 (Antiquitas),1987, p. 81-115.

    « Le  De Bello Iudaïco  du Pseudo-Hégésippe : essai de

    datation », ibidem, p. 117-142.« Un “miroir des princes” : le “Basilikos” libanien de

    348 », dans Geriòn, 5, 1987, p. 133-152.

    « L’empire gaulois selon J. Drinkwater », dans  Journalof Roman Archeology, 2, 1989, p. 362-373.

    « Le  Quattrocento de l’Histoire Auguste »  (avecO. Desbordes), dans Revue d’histoire des textes,  19,1989, p. 253-275.

    « Tibulle : quelle émotion ? »,  dans Vita Latina,  117,1990, p. 7-17.

    « Gerbert et Symmaque », dans M. Sot (dir.), Mélanges

    P. Riché , Nanterre, 1990, p. 517-528.« Ortus Constantini : aspects historiques de la légende »,

    dans G. Bonamente, F. Fusco (dir.),  Costantino ilGrande dall’Antichità all’Umanesimo, Macerata, 1992,p. 253-282 = Bulletin de la Société des antiquaires deFrance, 1990, p. 321-322.

    « Verus avant Verus », dans Historiae Augustae ColloquiumParisinum (1990), Macerara, 1991, p. 101-122.

    « Propos sur l’imaginaire latin au Bas-Empire »,  dansQuaderni Urbinati di Cultura Classica, 35/2, 1990,

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    « Encore les scholies de Juvénal et l’Histoire Auguste », dans A. Foulon, M. Reydellet (dir.), Au miroir de laculture antique. Mélanges R. Marache, Rennes, 1992,p. 43-53.

    « La préface de l’Itinéraire d’Alexandre », dans L. Holtz, J.-C. Fredouille (dir.),  De Tertullien aux Mozarabes.Mélanges J. Fontaine, Paris, 1992, p. 429-444.

    « D’Evagre à l’Histoire Auguste », dans Historiae AugustaeColloquium Genevense (1991), Bari, 1994, p. 71-87.

    « Symmaque 390-398 : De publicis scribenda non suppetunt  », dans Bulletin des Antiquités luxembour- geoises, 23 = Caesarodunum, 28 bis, MélangesR. Chevallier , Luxembourg, 1994, p. 122-132.

    « De vita principum (Die sogenannte Historia Augusta) »(avec P. L. Schmidt), dans J. Fontaine, J.-D. Berger,

    P. L. Schmidt (dir.), Handbuch der lateinischenLiteratur der Antike, 6, Munich, § 639.2, à paraître.

    « Orose et les Gaulois », dans A. Giardina (dir.),Convegno per Santo Mazzarino (Rome, 1991), Rome,1998, p. 133-161 = Bulletin de la Société des antiquairesde France, 1994, p. 107-108.

    « Le commentaire de la Vie des Maximins parA. Lippold : réactions critiques », dans Historiae

     Augustae Colloquium Maceratense (1992), Bari, 1995,p. 119-138.

    « L’interrègne de Séverine »,  dans Orbis romanuschristianusque.  Mélanges N. Duval, Paris, 1995,p. 13-31.

    « À nouveau le savon d’Alexandre », dans Historia.Zeitschrift für Alte Geschichte, 44, 1995, p. 500-502.

    « Cités et provinces : des confusions toponymiques »,dans La n de la cité antique et le début de la citémédiévale (Actes du colloque, Nanterre, 1993), Bari,1996, p. 15-23.

    « Aurélius Victor et l’interrègne de 275 : problèmeshistoriques et textuels », dans Historiae AugustaeColloquium Barcinonense (1993), Bari, 1996,p. 131-145.

    « “Quellenforschung” et bibliothèques familiales »,

    dans Historiae Augustae Colloquium Bonnense (1994),Bari, 1997, p. 71-84.

    « Julius Valère, le Pseudo-Libanius et le tombeaud’Alexandre »,  dans Mélanges Ed. Frézouls, Ktèma,19, 1997, p. 269-284.

    « Les Romains de la décadence : regards duXIX

    e siècle français (1809-1874) », dans CRAI, 1997,p. 1143-1156.

    « Antioche la Grande : la cohérence des chiffres »,dans MEFRA, 109, 1997, p. 127-179.

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    « À la frange de l’histoire : cinq textes ou paratextes del’Antiquité tardive », dans Numismatica e Antichità

    Classiche, 26, 1997, p. 365-384.« Alexandre dans la littérature latine de l’Anti-

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    « En amont de l’Histoire Auguste (357-387) :  notes surquelques réexes politico-culturels de la générationde Symmaque », dans Historiae  Augustae ColloquiumGenevense (1998), Bari, 1999, p. 87-107.

    « Le souvenir d’Hadrien aux derniers tempsdu paganisme », dans  J. Charles-Gafot, 

    H. Lavagne (dir.),  Hadrien, les trésors d’une villaimpériale, Paris, 1999, p. 5-7.

    « Réalités, aspects idéologiques et religieux du pouvoirimpérial au IIIe siècle. Conclusions générales »,dans Cahiers du Centre G. Glotz, 11, 2000, p. 347-355.

    « Être romain après l’Empire (475-512) », dans A. Barzanò,C. Bearzot, F. Landucci, L. Prandi, G. Zecchini (dir.),

     Alle radici della casa comune europea,  3. Identità eValori, fattori di aggregazione e fattori di crisi nell’e-

     sperienza politica antica (Brescia, 1998), Rome, 2001,p. 283-297.

    « Écrire l’histoire à la n de l’Empire », dans Histoire et

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     colloquede la Villa Kérylos à Beaulieu-sur-mer, 2000) (Cahiersde la villa Kérylos, 11), Paris, 2001, p. 205-221.

    « Platon dans l’Histoire Auguste :  les ambiguïtés dela référence »,  dans  Historiae Augustae ColloquiumPerusinum (2001), Bari, 2002, p. 93-108.

    « Naissance de la dynastie constantinienne : letournant de 314-316 », dans Humana sapit. MélangesL. Cracco Ruggini  (Bibliothèque de l’Antiquitétardive, 3), Paris, 2002, p. 111-120.

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