le désherbage chimique n’est pas la seule solution !...
Post on 12-Sep-2018
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Des solutions mécaniques telles que le passagede débroussailleuse ou de faucille régulièrementrégleront le problème de l’envahissement !L’utilisation de la débroussailleuse empêchel’installation des ronces et autres ligneux.
Enfin, pour les zones à proximité des points d’eauet le reste de votre cour ou jardin, la binette et lesarcloir font l’affaire. Sans oublier le désherbagethermique, à privilégier sur les jeunes pousses ; latechnique la plus accessible est l’utilisation del’eau de cuisson très chaude plutôt que son rejetà l’évier !
Charte « jardiner au naturel, ça coule de source !Conscients des problèmes causés par les produits phytosani-taires sur la santé humaine et sur l’environnement, les responsables de 15 jardineries situées dans les territoires du bassin versant de la Vilaine Amont et de lacommunauté d’agglomération de Vitré ont signé unecharte visant à favoriser les solutions sans pesticides.
Contactez les vendeurs, lisez les livrets, retirez les 9 jardifichesmises gratuitement à la disposition du public. Elles apportent desinformations utiles sur : les risques liés aux pesticides, commentdésherber les allées et terrasses, pailler les massifs et les légumes,entretenir les arbustes, les pelouses, favoriser la biodiversité au jardin et le travail des animaux auxiliaires, les produits de traitement bio…
Faut-il vraiment désherber pour entretenir ? La première question à se poser est de savoir si le désher-bage de la zone concernée est vraiment indispensable. Laprésence de végétation spontanée n’est pas forcementsynonyme de saleté ou de négligence. Le désherbage chi-mique des fossés, en plus de participer à la pollution de nos
eaux, favorise l’installation d’espèces résistantes qui coloniserontd’autant plus rapidement le fossé.Il faudra alors désherber toujours et encore !
Des solutions simples existent !Quand il est nécessaire, le désherbage peut se faire sans produit chimique. Contrairement au jardin ou au potager,il parait difficile d’envisager le paillage d’un fossé pour éviter la pousse des herbes indésirables. Par contre, l’utilisa-tion de plantes couvre sol est possible (Consoude rampante, Symphytum ibericum, plantes vivaces de rocailles...).Leur présence permettra d’empêcher la prolifération d’herbes folles tout en présentant un caractère esthétique.
Les fossés se désherbent très facilement à la débroussailleuse
La faucille :une valeursûre et peucoûteuse !
Le désherbage chimique n’est pas la seule solution !Le désherbage chimique n’est pas la seule solution !
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Pour un jardin équilibré
Paillage, compostage, récupération d’eau de pluie, haies diversifiées,
refuges à oiseaux... les techniques de jardinage au naturel sont effica-
ces, simples à mettre en œuvre et respectent les équilibres de la nature.
Pour un environnement préservé
En Bretagne, 80% des eaux destinées à la
consommation sont puisées en surface.
Elles sont donc particulièrement sensibles
à la pollution par les désherbants.
Pour un environnement sain
Directs ou différés dans le temps, les dangers
des pesticides sont réels. Réduire leur utilisa-
tion est aujourd’hui une priorité.
En signant la charte « Jardiner au naturel,
ça coule de source ! » votre magasin s’est
engagé à mieux vous conseiller sur les
techniques de jardinage au naturel et
à mettre en avant les solutions sans
pesticides.
Ce logo permet de repérer les produits et
matériels encouragés par la charte.
Cette charte a été créée sur l’agglomération rennaise et ses bassins d’alimentation
en eau. Elle est aujourd’hui reproduite sur différents territoires.
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Le compostage et larécupération des déchets verts
Composter c’est quoi ?
Composter consiste à laisser se décomposer naturel-
lement les déchets du jardin et de la cuisine, soit dans
un composteur, soit en tas, à l’air libre. En 6 mois à un
an, les vers de fumiers (ver rouge), les bactéries et les
micro-organismes du sol transformeront ces déchets
en compost, c’est-à-dire en engrais organique et en
amendement fertile, riche en humus.
Pourquoi composter ?Le compostage permet :
de disposer gratuitement d’un engrais complet et gratuit,
d’avoir une terre plus riche, plus facile à travailler et plus fertile,
de mieux retenir l’eau et les éléments fertilisants sur la terre.
Il permet en plus :de réduire d’1/3 la poubelle de déchets ménagers,
de sortir sa poubelle moins souvent et de limiter les odeurs,
d’éviter d’emmener une grande partie des déchets verts à la déchèterie.
Que peut-on composter ?
D’un point de vue général, tous les déchets d’origine végétale et qui n’ont pas été
traités, comme l’indique le tableau ci-dessous.OUI
NON
Les déchets du jardin : fleurs fanées, feuilles mortes, ton-
tes de pelouse en quantités modérées, déchets du potager,
tailles de haies broyées, herbes spontanées non grainées
Les déchets de la cuisine : épluchures de fruits et de
légumes, coquilles d’œufs, marcs de café et de thé, pain
rassis…Autres : fumiers d’animaux, cendres en petite quantité,
copeaux et sciure de bois non traités, serviettes en papier
(essuie-tout), paille, foin, litière pour animaux…
Les matériaux non dégradables :
plastiques, métaux, verre…
Les déchets pollués ou toxiques
Les papiers et cartons imprimés
Les sacs aspirateurs pleins
Les balayures de la maison
Les tailles de thuyas, chamaecera-
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A NOTER
Pesticides : que dit la réglementation ?
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Pesticides : que dit la réglementation ?
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Les cours d’eau et fossés sont protégés par la loi Arrêté national de septembre 2007
Depuis le 1er janvier 2007, l’utilisation de produits phytosanitaires est inter-dite sur une distance minimum de 5 m des cours d’eau et points d’eaumarqués sur les cartes IGN. La zone de non traitement (ZNT) varie de 5 à 100m et plus, selon la nature du produit. Elle est précisée sur l’étiquette ; en l’ab-sence d’indication, chaque utilisateur doit respecter une ZNT de 5 m.
De plus, les traitements ne peuvent avoir lieu au-delà d’une vitesse devent de 20 km/h, ce qui se traduit visuellement par l’agitation de petitesbranches dans les arbres. L’objectif est d’éviter la dérive des produits vers despoints d’eau ou des surfaces imperméables facteurs de ruissellement.
Arrêtés départementaux « fossé »
En complément de l’arrêté ministériel sur les cours d’eau, un arrêté « fossé »interdit l’application des produits phytosanitaires sur le reste du réseauhydrographique, même a sec, comprenant fossés et points d’eau ainsi que surles avaloirs, caniveaux et bouches d’égout. Une distance de 1 mètre est est àrespecter (Ille-et-Vilaine : arrêté préfectoral d’avril 2005, Mayenne : arrêtépréfectoral de mars 2009).
Les produits homologués pour lesplantes aquatiques et semi-aquatiques ne peuvent plus êtreappliqués que par un applicateur agréé.
Ces dispositions sont valables pour tous les publics : agri-culteurs, collectivités, administrations et particuliers.
Les sanctions
Les personnes qui ne respectent pas la réglementation sontpassibles d’une peine allant jusqu’à 75 000 € d’amende et 2 ans d’emprisonnement (Code de l’environnement, articleL216-6).
1 g de matière active déverséesuffit à polluer 10 km de fossé !
Utiliser du désherbant à proximité
des cours d’eau et des fossés est une
pratique à risque pour la qualité de
notre ressource.
Traiter directement les fossés, même
à sec, équivaut à polluer directement
le réseau hydrographique.
Les pesticides figurent parmi les principaux polluants de l’eau en BretagneHerbicides, fongicides, insecticides, tous ces produits contiennent des matières actives qui contribuent à pol-luer l’eau de nos rivières. En Bretagne où l’essentiel de la ressource en eau est superficielle (peu de nappes sou-terraines), l’eau est particulièrement vulnérable à la pollution par les pesticides, transférés par ruissellementau cours de grosses pluies.
La norme eau potable estfixée à 0,1 µg/L (1µg=1 mil-lionième de g) par matièreactive, autant dire qu’ilfaut peu de produit pourpolluer l’eau.
La production d’eau potablesuppose des traitementspoussés afin de rendre l’eaupropre à la consommation !
Le désherbage chimique n’est pas la seule solution !
Pesticides : que dit la réglementation ?
Pesticides dans la rivière : Gare au glyphosate !
La reconquête de la qualité de l’eau est l’affaire de tous
Le bassin versant de Vilaine amont
A NOTER
EN QUELQUES CHIFFRES
Pesticides dans la rivière : Gare au glyphosate !
Le désherbage chimique n’est pas la seule solution !
Pesticides : que dit la réglementation ?
Pesticides dans la rivière : Gare au glyphosate !
La reconquête de la qualité de l’eau est l’affaire de tous
Le bassin versant de Vilaine amont
A NOTER
EN QUELQUES CHIFFRES
Evolution desconcentrationsen glyphosate etAMPA sur laVilaine àChâteaubourgCaptage pourl’alimentation eneau potable(source : SYMEVAL -SIBVVA)
En France, près de 90 % de la consommation de pesticides provient des usages
agricoles, mais c’est 50% de la pollution qui est d’origine non agricole.
Pourquoi cet écart ? Tout simplement parce que les collectivités et les particuliers traitent
souvent des surfaces imperméables (voieries, terrasses, allées…) et que les risques de
ruissellement en direction des fossés et ruisseaux sont accrus. C’est à tort qu’on juge les
agriculteurs seuls responsables des pollutions par les pesticides.
Taux de dépassement du seuil des 0,1 µg/L par substance sur la Vilaine à Châteaubourg (source : SYMEVAL)
Glyphosate et AMPA : 2 molécules trop fréquemment présentesSur le bassin versant, le glyphosate et son dérivé, l’AMPA, sont les principales molécules détectées sur les dif-férentes stations de suivi, avec l’isoproturon. Le glyphosate est un désherbant total utilisé entre autres par lesagriculteurs, mais c’est surtout le principal désherbant employé par les collectivités et les particuliers(exemple : le round up). Loin d’être biodégradable, le glyphosate donne naissance à l’AMPA, molécule de dégra-dation toxique, presque systématiquement détectée au-delà des 0,1 µg/L.
La présence de ces polluants oblige les collectivités à mettre en place des traitement coûteux pour produireune eau de bonne qualité.
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