le cinéma allemand des années 1920. des réalisateurs de talent fritz lang friedrich murnau george...

Post on 03-Apr-2015

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Le cinéma allemand des années 1920

Des réalisateurs de talent

Fritz Lang

Friedrich Murnau

George W. Pabst

Quelques films de Fritz Lang

Le docteur Mabuse (1922) Die Niebelungen

(1924)M Le Maudit (1931)

Quelques films de Murnau

Le dernier des hommes (1924)

Nosferatu le vampire (1921)

Faust (1925)

Quelques films de Pabst

Loulou (1929)La tragédie de

la mine (1931)

L'opéra de quat'sous (1931)

et quelques autres encore...

Le Golem, Paul Wegener (1920)

Asphalt, Joe May (1929)

Berlin, symphonie d'une grande ville Walter Ruttmann (1927)

L'émergence d'un mouvement : le cinéma expressionniste allemand

Le film-repère : le cabinet du docteur Caligari,

Robert Wiene (1919)

Quelques éléments du cinéma expressionniste

-des personnages tourmentés ( tyrans, savants fous, criminels...)

- des décors stylisés, irréalistes-un fort contraste ombres/lumières

- le jeu outré des acteurs...

Des éléments qu'on retrouve dans plusieurs films allemands de la décennie...

Nosferatu, Friedrich Wilhelm

Murnau(1921)

Le cabinet des figures de cire,

Paul Leni (1924)

M le maudit, Fritz Lang (1931)

La Rue, Karl Grüne(1923)

Un cinéma prémonitoire du nazisme ?

(1947)

(1952)

Comment M. Le Maudit anticipe le régime nazi

« les historiens du cinéma , à la suite de S. Kracauer, ont vu dans le film une sorte de reflet de la société dans lequel, ici, les truands représentent les nazis et leur chef Schrenke serait le Führer.

Cette contre société (nazie) au cœur de la république de Weimar, transcrite sous la forme d’une contre-société (de truands) au sein de cette même société, voilà qui, dans le film de Fritz Lang, n’est pas du tout affecté d’un signe négatif. Dans le film, le gang est organisé de façon très hiérarchique, ses membres sont lucides, efficaces. A l’inverse, les représentants de l’Etat peuvent être intelligents mais ils ne sont pas aussi nets, ils n’inspirent pas une confiance absolue. Les premiers pourraient prendre la place des seconds, ils se ressemblent et le spectateur ne protesterait pas.

Ainsi ,dans M. ,le fait divers devient le prétexte, volontaire ou non, d’une analyse d’une société. Fritz Lang est sans doute le premier cinéaste qui ait su, grâce au fait divers, faire une analyse scientifique d’un cas de société. Il est ainsi le plus grand des cinéastes historiens »

(Marc Ferro, Cinéma et Histoire )

Séquence finale de M. Le Maudit : le meurtrier est jugé

par un tribunal de truands

Selon S. Kracauer, le cinéma allemand de l'époque est hanté par une « procession de tyrans »

La société allemande en attente d'un autre tyran?

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