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Programme du 5 septembre au 9 octobre 2018 Le Meilleur de la Quinzaine des réalisateurs : 5 avant-premières ! Amin : rencontre avec Philippe Faucon Cycle Mamoru Hosoda / Ciné Goûter japonais Rencontres autour du documentaire : Le Grand Bal + Soirée Périphérie Caniba : séance unique en présence de Bertrand Bonello l 104 Av. Jean Lolive, 93500 Pantin // 3 salles Art & Essai, Labels Recherche, Patrimoine et Jeune Public // www.cine104.com l Rafiki De Wanuri Kahiu

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Programme du 5 septembre au 9 octobre 2018Le Meilleur de la Quinzaine des réalisateurs : 5 avant-premières !

Amin : rencontre avec Philippe FauconCycle Mamoru Hosoda / Ciné Goûter japonais

Rencontres autour du documentaire : Le Grand Bal + Soirée PériphérieCaniba : séance unique en présence de Bertrand Bonello

l 104 Av. Jean Lolive, 93500 Pantin // 3 salles Art & Essai, Labels Recherche, Patrimoine et Jeune Public // www.cine104.com l

Rafiki De Wanuri Kahiu

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L’équipe du Ciné 104 : Direction : Anne Huet / Programmation : Arlène Groffe Éducation à l’image : Émilie Desruelle / Administration :

Laurence Cangina, Graziella Pinault / Accueil et Caisse : Marie-Jeanne Caprasse, Julien Cunillera, Mehdi Dayeg, Sébastien Fages, Théodore Sanchez Responsable Technique : Patrice

Lacanal Projection :Marie-Pierre Lagarrigue, Moïse Sanchez

Les horaires des films du mois

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Préventes : Vous pouvez acheter vos billets pour les soirées débat (et les autres films) six jours avant la séance, dans la limite de la moitié de la capacité de la salle. // Tel : 01.83.74.58.75 // www.cine104.com

Film 10 mn après la séance. Prix des places : Tarif plein : 6 € - Tarif réduit : 4 € (- 26 ans, allocataires des minimas sociaux, demandeurs d’emploi, retraités, porteurs d’un handicap (+1 place gratuite pour l’accompagnateur), familles nombreuses et groupes (+ de 10 personnes) - Abonnés : 5 € (renseignements à la caisse pour les abonnements) - Dimanche matin + mardi à partir de 20h : tarif unique 3,5 €

Du 12 au 18 septembre 2018 Mercredi 12 Jeudi 13 Vendredi 14 Samedi 15 Dimanche 16 Lundi 17 Mardi 18

Shéhérazade (1h49) 16h40 20h45 18h15 14h15/20h45 14h00 14h30/20h45 18h00 v

Ciné classic : Scènes de la vie conjugale (2h43, VO) 17h00 18h00 v

1, 2, 3 Léon (45 mn) d 16h20 16h00 11h15/16h30 v

Avant Première : Hôtel Écho / D’ici là

Avant Première : Amin (1h31)

Mademoiselle de Joncquières (1h49) 14h00/20h30 20h30 20h45 16h40/20h50 11h00/16h15/18h30 14h15/16h30/18h45 18h15/20h30 Guy (1h41) 14h15 18h00 14h30/18h45 14h15/16h10 14h00/16h00/20h50 18h10 v

Burning (2h28, VO) 20h00 20h30 20h15 17h45 17h00 20h10

Okko et les fantômes (1h35, VF)h 14h30 18h15 14h00/16h30 11h10/14h10

Soirée-rencontre : Caniba (1h30, VO)

Avant Première : Les Confins du monde (1h43)

Paul Sanchez est revenu ! (1h51) 16h30 18h30 18h15 21h00 v

Du 3 au 9 octobre 2018 Mercredi 3 Jeudi 4 Vendredi 5 Samedi 6 Dimanche 7 Lundi 8 Mardi 9

Amin (1h31) 14h15/20h30 20h30 20h15 15h30/18h15/21h00 14h00/17h00/18h50 14h30/16h30/18h30/20h45 18h15

Les Frères sisters (1h57, VO) 16h00/20h15 18h15 16h15/20h30 11h00/16h15 14h00/16h15/20h20 20h15

Ciné Classic : Ingmar Bergman, une année dans une vie (1h56) 20h45 16h30 18h20 20h30

La Traversée du temps (1h38, VF) i 14h30 18h00 14h30 11h10 v

I feel good (1h43) 14h00 20h15 20h30 14h00/18/30/20h45 14h15/18h30 14h15/16h20/18h45/20h45 18h00/20h30 v

Rafiki (1h22, VO) 16h45/20h45 18h30/20h45 17h30/19h15 14h30/19h00 18h30 v

4, 5, 6 Mélie pain d’épices (51 mn) d 16h15 14h15/16h45 11h15/15h50 v

Du 19 au 25 septembre 2018 Mercredi 19 Jeudi 20 Vendredi 21 Samedi 22 Dimanche 23 Lundi 24 Mardi 25

Photo de famille (1h38) 16h30/20h30 14h00/18h15 11h10/18h45 14h00/16h00 20h30 v

De Chaque instant (1h45) 17h00 18h30 18h40 14h30 18h15

Okko et les fantômes (1h35, VF) 14h30 16h30 11h15/16h45 v

Avant Première : Carmen Y Lola (1h43, VO)

Avant Première : Braquer Poitiers (59 mn)

Avant Première : En Liberté (1h47)

Mademoiselle de Joncquières (1h49) 14h15/20h15 20h45 20h30 16h00/20h15 14h00/16h15/18h30 14h15/16h30/18h45/21h00 18h20 v Burning (2h28, VO) 20h15 16h15 14h15 20h30 v

Sofia (1h20, VO) 16h45/20h45 20h45 14h30/19h00/20h45 17h00 16h45/20h50 18h45 v

Les enfants loups : Ame et Yuki (1h57, VF) g 14h30 14h15 11h00 18h00 v

Avant Première : Miraï, ma petite sœur (1h38, VF) f

Avant Première : Le Grand Bal (1h39)

Du 26 sept. au 2 oct. 2018 Mercredi 26 Jeudi 27 Vendredi 28 Samedi 29 Dimanche 30 Lundi 1er Mardi 2

De Chaque instant (1h45) 20h15 15h45 14h30 14h15 v

Leave no trace (1h48, VO) 16h45 18h30 18h00 18h15 20h15 18h00/20h15 v

Ciné classic : Le Septième sceau (1h37, VO) 18h15 20h30 v

Summer Wars (1h54, VF)j 14h30 18h00 16h30 11h00/15h45 18h30 v

I feel good (1h43) 14h00/20h30 20h30 18h15/20h30 14h15/16h20/20h30 11h10/18h10 14h00/16h15/20h45 20h45 Première année (1h32) 16h30 20h15 18h30/20h45 14h15/18h00 14h30/16h45/20h30 18h30 v

Rafiki (1h22, VO) 16h15/20h45 20h45 20h45 14h00/18h45/20h15 14h00/16h30 16h30/18h45 18h15

Ecran Libre (1h38)

Mon voisin Totoro (1h27, VF)d 14h30 14h30 11h15/16h15 v

20h15 + rencontre

Du 5 au 11 septembre 2018 Mercredi 5 Jeudi 6 Vendredi 7 Samedi 8 Dimanche 9 Lundi 10 Mardi 11

Le Monde est à toi (1h34) 16h30 18h20/20h15 16h00/20h15 16h00/18h00 16h30 20h45 v

Shéhérazade (1h49) 16h15/20h30 18h30/20h45 14h15/20h45 14h00/16h15/18h30 16h45/20h30 18h00

Ultra Rêve (1h22) 20h45 18h40 18h15 18h30 18h15 v

Ciné classic : Scènes de la vie conjugale (2h43, VO) 20h15

Mon voisin Totoro (1h27, VF) d 14h30 14h30 11h00/16h30

Guy (1h41) 14h15/20h15 20h15 20h30 14h00/18h00/20h30 11h00/14h00 14h00/20h15 18h30

Le Poirier sauvage (3h08, VO) 20h00 16h30 14h30 20h00 v

Paul Sanchez est revenu ! (1h51) 16h45 20h30 18h30 14h15

Hapiness Road (1h51, VO) l 14h30 16h15 10h45/14h15 18h00 v

Avant-Première 20h15 Avant-Première 20h15

Avant-Première 20h15 14h30 + goûter japonais

20h15+Rencontre Avant-Première 20h30

Avant-Première 20h30

20h15 + Rencontre

20h15 + rencontre

19h15 + présentation

Ciné classic : Le Septième sceau (1h37, VO) 20h45

c d e : film pour enfants à partir de 3, 4, 5...ans : film visible par des ados à partir de 13, 14, 15 ans v : dernière séance du film

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: film précédé d’un programme

de courts-métrages Quartier Libre. Plus d’info : www.cinequartierlibre.com

18h30+Présentation

GuyD’Alex Lutz. France. 2018. Couleur. 1h41. Avec Alex Lutz, Tom Dingler, Pascale Arbillot, Brigitte Roüan, Dani Festival de Cannes 2018 / Semaine de la critique

Gauthier, un jeune journaliste, apprend par sa mère qu’il serait le fils illégitime de Guy Jamet, un artiste de variété française ayant eu son heure de gloire entre les années 60 et 80. Celui-ci est justement en train de sortir un album de reprises et de faire une tournée. Gauthier décide de le suivre, caméra au poing, dans sa vie quotidienne et ses concerts de province, pour en faire un portrait documentaire. Guy est ludique, touchant, bourré d’hu-mour et de tendresse, plein de bienveil-lance et de poésie aussi. Un formidable bijou qui emporte tout sur son passage, cohérent, intelligent, piquant, désarmant. Ne passez surtout pas à côté d’un magni-fique moment de cinéma, c’est un bonheur à ne pas manquer ! Tout le talent d’Alex Lutz en 1H41 et un répertoire original. Bluffant. Mondociné

Le Poirier sauvage

De Nuri Bilge Ceylan. Allemagne, Bulgarie, France. 2018. Couleur. VO. 3h08. Avec Doru Demirkol, Murat Cemcir, Bennu YıldırımlarFestival de Cannes 2018 / Compétition offi-ciellePassionné de littérature, Sinan a toujours voulu être écrivain. De retour dans son village natal d’Anatolie, il met toute son énergie à trouver l’argent nécessaire pour être publié, mais les dettes de son père finissent par le rattraper…Après sa Palme d’or, Winter Sleep, Nuri Bilge Ceylan compose une nouvelle fresque familiale grandiose dans les impressionnants paysages turcs. Récit du retour dans son village natal d’un jeune homme fraîchement diplômé qui déchante face à son avenir, le film sonde sub-tilement notre époque en même temps qu’il livre une réflexion atemporelle sur les rapports entre générations.

Ultra RêveProgramme de 3 courts métrages. France. Couleur. 1h22. Avec Lucas Domejean, Nicolas Mias, Pablo Cobo, Marylou Mayniel, Sarah-Megan Allouch AFTER SCHOOL KNIFE FIGHT de Caroline Poggi et Jonathan Vinel. 21 mnLaetitia, Roca, Nico et Naël se retrouvent au terrain vague pour leur ultime répétition. Leur groupe n’existera bientôt plus car Laëtitia va partir loin pour ses études. C’est l’histoire de ces jeunes adultes qui n’ont pas envie de se dire au revoir.LES ÎLES de Yann Gonzalez. 23 mn : Des personnages traversent un dédale érotique et amoureux avec le désir pour seul guide.ULTRA PULPE de Bertrand Mandico. 38 mn : Station balnéaire abandonnée? Fin de tournage d’un fil fantastique sur la fin d’un monde. Deux femmes, membres de l’équipe de cinéma, l’une actrice, l’autre réalisatrice, Apocalypse et Joy, sont sur le point de mettre fin à leur relation amoureuse.Trois courts-métrages, reliés entre eux par la proximité de l’univers des cinéastes, voilà l’aventure que nous propose Ultra Rêve. Et ces films sont ceux de cinéastes que l’on aime au Ciné 104, Bertrand Mandico, qui est venu vous parler de ses Garçons sauvages en mars, et Yann Gonzalez qui a cloturé en beauté notre saison avec Un couteau dans le cœur. Quand à Caroline Poggi et Jonathan Vinel leurs films ont été montrés à Côté court, et ils préparent un long dont vous entendrez bientôt parler !

Paul Sanchez est revenu !De Patricia Mazuy. France. 2018. Couleur. 1h51. Avec Laurent Lafitte, Zita Hanrot, Philippe Girard, Idir Chender, Anthony Paliotti Paul Sanchez, criminel disparu depuis dix ans, a été aperçu à la gare des Arcs sur Argens. A la gendarmerie, on n’y croit pas, sauf peut-être la jeune Marion... Patricia Mazuy est de retour avec un film hybride qui ne choisit jamais son camp : Paul Sanchez est revenu utilise la fascination pour le fait divers pour créer un film de genres, à la fois comédie, polar, western et chronique sociale. Au cœur du dispo-sitif un drame qui rappelle celle de Xavier Dupont de Ligonnès, une unité de lieux, et des personnages drôles et troublants. Si Laurent Lafitte excelle, une fois de plus, en campant un personnage ambigu dont on ne sait jamais s’il est fou, ironique,

machiavélique ou mythomane, Zita Hanrot incarne, face à lui et avec une énergie comique qu’on lui connaissait peu, une gen-darme (trop) intrépide. Paul Sanchez est revenu est un film sur le questionnement, le doute, sur l’entre-deux, qui n’a qu’une certitude : la force du cinéma. FrenchMania

Le Monde est à toiDe Romain Gavras. France. 2018. Couleur. 1h34. Avec Karim Leklou, Isabelle Adjani, Vincent Cassel, Oulaya Amamra, François Damiens, Philippe KaterineFrançois, petit dealer, a un rêve : devenir le distribu-teur officiel de Mr Freeze au Maghreb. Cette vie, qu’il convoite tant, vole en éclat quand il apprend que Dany, sa mère, a dépensé toutes ses économies. Poutine, le caïd lunatique de la cité propose à François un plan en Espagne pour se refaire. Mais quand tout son entou-rage : Lamya son amour de jeunesse, Henri un ancien beau-père à la ramasse tout juste sorti de prison, les deux jeunes Mohamed complotistes et sa mère chef d’un gang de femmes pickpockets, s’en mêle, rien ne va se passer comme prévu !Le Monde est à toi est une farce pop made in France, qui redonne pas mal de sang neuf à la comédie française. Hyper codé, truffé de clins d’œil (à Scarface, entre autres), le film cultive un humour accueillant volontiers le malaise et l’absurde. Pas vraiment de gags ici, mais des trognes, des situations vaseuses, de la férocité comme dans cette bonne comédie italienne d’antan. Au cœur d’ambiances clinquantes à souhait, Romain Gavras orchestre un défilé savoureux de pieds nickelés et de bras cassés. Sa satire débute dans une gigantesque cité de banlieue en arc de cercle (du vieux moderne des années 70), puis se poursuit sous le soleil éclatant d’Espagne, le long de la Costa Brava. On craint d’abord que cette histoire de revente d’une cargaison de cannabis ne tourne en rond, mais l’intrigue se révèle bien plus fournie que prévue, avec des retournements inattendus. Télérama

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Du 5 au 18 septembre

Du 5 au 18 septembre

Du 5 au 11 septembre

Du 5 au 11 septembre

Happiness Road De Hsin Yin Sung. Taïwan. 2018. 1h51Tchi vit aux USA où elle s’est installée, à la pour-suite du « rêve américain », après ses études à Taiwan. Sa grand-mère adorée vient de mou-rir et elle retourne dans sa ville natale où elle retrouve sa famille et son quartier Happiness Road. Tout se bouscule dans son esprit : ses souvenirs d’enfance, la petite et la grande his-toire de l’île, l’amertume de l’exil… Tchi finira-t-elle par trouver sa voie ?Happiness Road est un très beau premier film d’animation présenté au Festival d’Annecy 2018. Sa réalisatrice, Hsin Yin Sung, explore avec finesse la question de l’identité, aussi bien sur le plan familial que culturel. Loin des formats habituels de l’animation taïwa-naise, Hsin Yin Sung fait le choix d’une animation traditionnelle en dessins pour raconter cette histoire d’éman-cipation.

Du 5 au 11 septembre

Du 5 au 11 septembre

Quartier LibreQuartier libre propose des films d’avant-séances aux spectateurs des cinémas indépendants de la Seine-Saint-Denis. C’est un projet culturel inno-vant – au service des salles de proximité et des spectateurs – qui donne accès à une palette de films variés, inventifs et libres.

Semaine du 5 septembre :Poulet fuite (2’34)/ devant Le monde est à toiEstate / (7’25) / devant Paul Sanchez est revenu !

Semaine du 12 septembre :Le bruit du gris (3’) / devant Okko et les fantômesLa table (4’15) / devant Burning

Semaine du 19 septembreSymphonie bizarre (5’36) / devant SofiaLe loup boule (3’46) / devant Ame et Yuki

Semaine du 26 septembreHip & Hop / Août (2’) / avant I feel goodLe ring de Kouider (8’44) / devant Rafiki

Semaine du 3 octobreBump City (4’) / devant Les frères sistersUn homme de tête (1’04) / devant I feel good

ÉDITO

C’est la rentrée et l’occasion de reprendre ses bonnes habitudes au Ciné 104.

Terminé le farniente et les voyages pour ceux qui ont eu la chance de partir en vacances ou le léger ennui d’un Pantin désert, croulant de chaleur, pour ceux qui ont veillé sur notre ville ! Si vous voulez jouer les prolongations du dépaysement et des rencontres inédites, le Ciné 104 vous ouvre grand ses portes. Séances de rattrapage garanties avec tous les bons films de l’été que vous avez ratés (Le monde est à toi, Le Poirier sauvage, Paul San-chez est revenu…), suivis de l’ac-tualité de la rentrée (Mademoiselle de Joncquières, I feel good…). Vous prendrez même de l’avance avec une brassée d’avant-premières dans le cadre de notre tradition-nel rendez-vous de septembre : le meilleur de la quinzaine – section parallèle du Festival de Cannes. Nous vous proposons un mois de septembre en fanfare grâce à une quantité de rencontres et de débats qui satisferont tous les goûts : ne ratez pas la soirée autour du film Caniba qui a déjà beaucoup fait parler. Laurent Bonello, en dialoguant avec la

réalisatrice Verena Paravel, appor-tera son regard de cinéphile et de cinéaste travaillant également la question des limites de la repré-sentation. Ne manquez pas non plus, le détonnant Rafiky (en cou-verture), ou encore les reprises de films de Bergman pour profiter de leur réédition et d’un docu-mentaire inédit offrant un nouvel éclairage sur ce génie du 7e art qui aurait eu cent ans cette année. Il nous manque mais la relève est présente et d’autres cinéastes s’af-firment (Mouret, Faucon, Audiard) en creusant leurs sillons. Venez découvrir leurs derniers opus.

En voyageant cet été au travers des États-Unis pour la première fois, j’ai fait l’expérience inédite de reconnaître presque à chaque instant des paysages vus sur grand écran. Quel curieux va-et-vient entre l’imaginaire nourri par les films et le réel qui se déploie sous nos yeux. Le cinéma est le seul art qui nous permette d’avoir une représentation la plus fidèle pos-sible du monde. Je n’aurais pas regardé comme j’ai regardé si de grands cinéastes ne m’avaient pas donné à voir auparavant. Merci à eux et vive le cinéma !

Anne Huet, directrice du Ciné 104

ShéhérazadeDe Jean-Bernard Marlin. France. 2018. Couleur. 1h49. Avec Dylan Robert, Kenza Fortas, Idir Azougli, Lisa Amedjout, Sofia Bent Prix Jean Vigo du Meilleur Premier film 2018/ Cannes 2018 : Semaine de la critiqueZachary, 17 ans, sort de prison. Rejeté par sa mère, il traîne dans les quartiers populaires de Marseille. C’est là qu’il rencontre Shéhérazade... Jean-Bernard Marlin a réalisé ce premier long métrage à partir d’un travail documentaire qu’il a entrepris depuis quelques années dans le milieu de la prostitution des mineurs à Marseille, ville où il a grandi. S’inspirant d’un fait divers récent, il raconte l’histoire d’amour entre Zachary, 17 ans, et Shéhérazade, jeune prostituée rencontrée à sa sortie de prison. « J’ai nourri cette histoire de beaucoup de souvenirs, de moments, de rencontres et de sensations. Shéhérazade est une histoire d’amour sur la brèche, au jour le jour. Une éducation sentimentale contemporaine ». (Jean-Bernard Marlin)

Shéhérazade est sans nul doute l’une des plus belles révélations de ce festival de Cannes. Le film tord le cou à la tentation du pseudo-réalisme documentaire et à l’apitoiement pour raconter

une histoire d’amour fou entre deux jeunes adolescents. Marlin refuse de faire la distinction entre cinéma de genre et cinéma de poésie. Pour raconter cette rencontre passionnelle, il opte pour une stylisation virtuose arrachée à des conditions très précaires de tournage, entre ambiances nocturnes sous haute tension et comédiens non profes-sionnels formés à l’école de la rue et de la prison. (...) Les éclairs de violence, les humiliations subies par le couple d’amoureux alternent avec des instants de tendresse et d’intimité qui nous arrachent les larmes. Shéhérazade raconte la trajectoire d’une bête féroce qui trouve le chemin de la rédemption grâce à l’amour le plus pur d’un ange du trottoir. Shéhérazade irradie du feu intérieur de ses jeunes interprètes, sauvages et magnifiques. Olivier Père / Arte

Du 5 au 18 septembre

Dès

12 ans

Carmen Y LolaDe Arantxa Echevarría. Espagne. 2018. Couleur. VO. 1h43. Avec Rosy Rodriguez, Zaira Morales, Borja Moreno Festival de Cannes 2018 / Quinzaine des réalisateursCarmen vit dans une communauté gitane de la banlieue de Madrid. Comme toutes les femmes qu’elle a rencontrées dans la communauté, elle est destinée à reproduire un schéma qui se répète de génération en génération : se marier et élever autant d’enfants que possible, jusqu’au jour où elle rencontre Lola. Cette dernière, gitane également, rêve d’aller à l’uni-versité, fait des graffitis d’oiseaux et aime les filles. Carmen développe rapidement une complicité avec Lola et elles découvrent un monde qui, inévitablement, les conduit à être rejetées par leurs familles.

Les Confins du mondeUn film de Guillaume Nicloux. France. 2018. Couleur. 1h43. Avec Gaspard Ulliel , Guillaume Gouix, Lang-Khê Tran, Gérard Depardieu Festival de Cannes 2018 / Quinzaine des réalisateursIndochine, 1945. Robert Tassen, jeune militaire français, est le seul survivant d’un massacre dans lequel son frère a péri sous ses yeux. Aveuglé par sa vengeance, Robert s’engage dans une quête solitaire et secrète à la recherche des assassins. Mais sa rencontre avec Maï, une jeune Indochinoise, va bouleverser ses croyances.

Présentation par Sylvie Pialat (productrice Les Films du Worso)

Le Meilleur de la QuinzaineLe Groupement National des Cinémas de Recherche et la Quinzaine des Réalisateurs présentent la 9ème édition de la manifestation «Le Meilleur de la Quinzaine des Réalisateurs» du 12 au 25 septembre 2018.Durant 14 jours, plus d’une quarantaine de salles de cinéma en France, adhérentes au GNCR, proposent un choix de films que la Quinzaine des Réalisateurs a mis en avant lors du Festival de Cannes 2018. Ces salles organisent des avant-premières, des rencontres et des débats autour de ces films. Elles vous invitent à venir découvrir des oeuvres d’auteurs, singulières, inventives et parfois dérangeantes. Le Ciné 104 participe chaque année à cette reprise en vous proposant des avants-premières et des rencontres. Venez découvrir les films qui feront du bruit, avant tout le monde !

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En LibertéDe Pierre Salvadori. France. 2018. Couleur. 1h47. Avec Adèle Haenel, Pio Marmai, Audrey Tautou, Damien Bonnard Festival de Cannes 2018 / Quinzaine des réalisateursYvonne jeune inspectrice de police, découvre que son mari, le capitaine Santi, héros local tombé au combat, n’était pas le flic courageux et intègre qu’elle croyait mais un véritable ripou. Déterminée à réparer les torts com-mis par ce dernier, elle va croiser le chemin d’Antoine injustement incarcéré par Santi pendant huit longues années. Une rencontre inattendue et folle qui va dynamiter leurs vies à tous les deux. En introduction de cette avant-première, Anne Huet, directrice du Ciné 104, viendra vous présenter les rendez-vous et les temps fort de la saison 2018/19 de votre cinéma.

Miraï, ma petite sœur

De Mamoru Hosoda. Japon. 2018. 1h38Kun est un petit garçon à l’enfance heureuse. Tout va pour le mieux jusqu’à l’arrivée de Miraï, sa petite sœur. Jaloux de ce bébé qui mono-polise l’attention de ses parents, il se replie peu à peu sur lui-même. Au fond de son jardin, où il se réfugie souvent, se trouve un arbre généalo-ma-gique. Il lui permettra de rencontrer tour à tour : sa mère petite fille, son arrière-grand-père dans sa trépidante jeunesse et sa petite sœur adolescente !

AminDe Philippe Faucon. France. 2018. Couleur. 1h31. Avec Moustapha Mbengue, Emmanuelle Devos, Fantine Har-duin, Loubna Abidar, Marème N’Diaye Amin est venu du Sénégal pour travailler en France, il y a neuf ans. Il a laissé au pays sa femme Aïcha et leurs trois enfants. En France, Amin n’a d’autre vie que son travail, d’autres amis que les hommes qui résident au foyer... Le film sera programmé en sortie nationale à partir du 3 octobre. Voir aussi P. 11

Avant-PremièreVend 14 sept

à 20h15

Le Septième sceauD’Ingmar Bergman. Suède. 1956. 1h37. noir et blanc. VO. Avec : Max von Sydow, Gunnar Björns-trand, Bengt Ekerot, Nils Poppe, Bibi Andersson, Inga GilDe retour de croisade, un chevalier rencontre la mort sur son chemin. Pour retarder l’échéance fatidique et prolonger sa quête spirituelle, il lui propose une partie d’échecs. Celle-ci ponctuera de nombreuses rencontres : une troupe de saltimbanques qui partage avec le chevalier un moment de bonheur, une sor-cière qu’on emmène au bûcher, une horde de dévots fanatiques, la peste, la faim et la mort…« L’imagerie du Septième Sceau a pour origines les sou-venirs d’enfance d’Ingmar Bergman, qui accompagnait son père allant prêcher à la campagne ; il était fasciné par les fresques d’église. De ces souvenirs il fit une sorte de road movie qui se déplaçait librement, dans le temps et l’espace. Le Septième Sceau est une fable médiévale, somptueuse méditation tournée dans des conditions draconiennes pour un budget de misère, qui conjugue des angoisses très contemporaines et une imagerie d’un symbolisme percutant. » N.T. Binh, Ingmar Bergman, le magicien du Nord, Gallimard, 1993

Ciné Classic : Ingmar BergmanLes cycles Ciné Classic s’articulent autour d’un cinéaste. Chaque film est proposé pendant deux semaines. Le lundi à la séance de 18h, Anne Huet, la directrice du Ciné 104 vous présentera les films choisis en donnant des repères histo-riques et esthétiques. En septembre Ingmar Bergman est à l’honneur, avec deux films du cinéaste suédois qui aurait eu cent ans cette année. Nous avons choisi le Sep-tième sceau (1957), année de point de départ du documentaire de Jane Magnusson qui accom-pagne ce cycle, pour faire ensuite un bond dans le temps avec Scène de la vie conjugale (1972). Deux œuvres très différentes qui vous seront pré-sentées afin de rendre hommage à l’un des plus grands cinéastes de tous les temps.

Scènes de la vie conjugalede Ingmar Bergman. Suède. 1972. Couleur. VO. 2h43. Avec Liv Ullmann, Erland Josephson, Gunnel Lindblom, Bibi AnderssonJohan et Marianne sont mariés depuis dix ans. Parents de deux petites filles, ils vivent heureux et forment un couple moderne. Johan est professeur et Marianne avocate spécialisée dans les divorces. Lors d’un dîner, ils assistent à la violente dispute de leurs meilleurs amis dont le couple est en crise. Cet évènement inattendu les trouble au point de remettre en question leur propre relation…Tourné pour la télévision en 6 épisodes de 50 minutes, il fut présenté en salle dans une version de 2h43.« C’est de toute évidence la beauté et la générosité de ce propos qui situe ce chef-d’œuvre au-dessus des considérations banales sur le couple. Dans ses Scènes de la vie conjugale, Bergman essaie de vaincre l’égocentrisme, en dévoilant ce qu’une communion des esprits peut contenir d’exaltant dans notre passage – souvent distrait – sur cette terre. Est-ce beaucoup dire que l’on y reconnaît ce que nous enseignent d’autres évangiles, et que ce rêve-là est l’un des plus beaux que charrie l’inconscient collectif de l’humanité ? » Henry Chapier, Le Quotidien de Paris, 22 janvier 1975

Ingmar Bergman, une année dans une vieDe Jane Magnusson. Suédois – 1h56.Le documenta i re retrace l’existence de Bergman pendant l’an-née 1957 au moment de la sortie des Fraises sauvages et du Septième Sceau. L’auteur avait déjà réalisé en 2013 : Trespassing Bergman avec Martin Scorsese, Woody Allen, Francis Coppola, Wes Ander-son.En 1957, à l’aube de ses quarante ans, Ingmar Bergman entre dans une période de productivité sans précédent. Cette année-là, il tourne pas moins de trois films, met en scène quatre pièces de théâtre et conjugue travail acharné avec vie de famille tumultueuse… À quoi pouvait res-sembler la vie de Bergman lors de cette année faste ? Une femme, deux amantes et six enfants. Comment a-t-il géré sa vie privée et quelle influence celle-ci a-t-elle eue sur son travail, et inversement ? Le film tente de percer le mystère du maître depuis son enfance jusqu’à la fin de sa vie, grâce à des témoignages et des documents inédits qui nous éclairent sur l’un des cinéastes les plus génial du siècle passé.

Votre rendez-vous avec les classiques le lundi à 18h

Avant-première et goûter japonais

Dim 23 sept. à 14h30

Avant-Première

Avant-Première

Sam 22 sept à 20h30

Ven 21 sept à 20h15

Avant-Première + Rencontre avec Philippe Faucon Mer 18 sept

à 20h15

PrésentationLun 10 sept

à 19h15

PrésentationLun 24 sept

à 18h30

Du 3 au 9 octobre

9

Mademoiselle de JoncquièresD’Emmanuel Mouret. France. 2018. Couleur. 1h49. Avec Cécile De France, Edouard Baer, Alice Isaaz, Natalia Dontcheva, Laure Calamy Madame de La Pommeraye, jeune veuve retirée du monde, cède à la cour du marquis des Arcis, libertin notoire. Après quelques années d’un bonheur sans faille, elle découvre que le marquis s’est lassé de leur union. Follement amoureuse et terriblement blessée, elle décide de se venger de lui avec la complicité de Mademoiselle de Joncquières et de sa mère... Après Caprice et Une autre vie, Emmanuel Mouret renoue avec le schéma du triangle amoureux qui lui est cher. Cette fois, il choisit d’adapter un épisode de Jacques le Fataliste de Diderot déjà adapté par Robert Bresson en 1945 sous le titre Les dames du bois de Boulogne et se lance dans l’aventure d’un film d’époque. Il en profite pour faire la part belle à des décors prestigieux et au langage littéraire joliment désuet du 18ème siècle servi par des comédiens piquants qui, pour notre plus grand plaisir, manient avec une habileté rare, démesure et délicate civilité. Prenant l’allure d’une énigme policière, le récit saute de découvertes en rebondissements sans jamais faiblir, nous tient en haleine de bout en bout jusqu’à cette fin inattendue et troublante qui fait de ce récit intemporel une gourmandise à la saveur acidulée dont on reprendrait bien une part.

CanibaDe Verena Paravel, Lucien Castaing-Taylor. France/Etats-Unis. 2018. Couleur. VO. 1h30. Documentaire. Interdit -18 ans En 1981, Issei Sagawa, alors étudiant à Paris, défraya la chronique après qu’il ait - littéralement - dévoré le corps d’une de ses camarades de la Sorbonne. Affaibli par la maladie, il habite désormais avec son frère, Jun, qui prend soin de lui. Verena Paravel et Lucien Cas-taing-Taylor, cinéastes et anthropologues, sont partis à leur rencontre.

BurningDe Lee Chang-Dong. Corée du Sud. 2018. Couleur. VO. 2h28. Avec Yoo Ah-In, Steven Yeun, Jeon Jong-seo Festival de Cannes 2018 / Sélection officielleLors d’une livraison, Jongsu, un jeune coursier, tombe par hasard sur Haemi, une jeune fille qui habitait auparavant son quartier. Elle lui demande de s’occuper de son chat pendant un voyage en Afrique. À son retour, Haemi lui présente Ben, un garçon mystérieux qu’elle a ren-contré là-bas. Un jour, Ben leur révèle un bien étrange passe-temps… Burning fait partie de ses films dont on devine au moment même où on les découvre qu’ils vont continuer de s’épanouir une fois la séance finie, qu’ils vont nous poursuivre, mûrir en nous, au moins plusieurs jours. C’est dire qu’il y a là du mystère, des angles morts. L a t r a m e paraît pour-tant transpa-rente. L’une des qualités p r e m i è r e s de Burning est d’être un thril ler qui n’en a pas du tout l’appa-rence. Télérama

Photo de famille De Cécilia Rouaud. France. 2018. Couleur. 1h38. Avec Vanessa Paradis, Camille Cot-tin, Pierre Deladonchamps, Jean-Pierre Bacri, Chantal Lauby Gabrielle, Elsa et Mao sont frères et sœurs, mais ne se côtoient pas. Surtout pas. La pre-mière est « statue » pour touristes, au grand dam de son fils ado. Elsa, elle, est en colère contre la terre entière et désespère de tom-ber enceinte. Et Mao, game designer de génie chroniquement dépressif, noie sa mélancolie dans l’alcool et la psychanalyse.

SofiaDe Meryem Benm’Barek. Couleur. VO. 1h20. Avec Maha Alemi, Lubna Azabal, Faouzi Bensaïdi, Sarah Perles, Hamza Khafif Festival de Cannes 2018 / Un certain regardSofia vit avec ses parents dans un modeste appartement de Casablanca. Alors qu’elle mange avec sa famille, elle est prise d’une violente douleur abdomi-nale. Son cousine Kenza, étudiante en médecine est liquéfiée : Sofia est sur le point d’accoucher. Prétextant que Sofia a trop mangé, les deux femmes foncent à l’hôpital. D’abord dubitatif, le personnel accepte d’hospitaliser Sofia sous réserve qu’elle fournisse son certificat de mariage avant le lendemain matin - à défaut ils devront alerter les autorités. Après l’accouchement de Sofia, elle et Kenza quittent immédiatement l’hôpital à la recherche du père de l’enfant, se lançant dans une quête nocturne désespérée.

De chaque instantDe Nicolas Philibert. France. 2018. Couleur. 1h45. Documentaire

Chaque année, elles sont des dizaines de mil-liers à se lancer dans les études qui leur permet-tront de devenir infirmières. Admises au sein d’un « Institut de Formation en Soins Infirmiers », elles vont partager leur temps entre cours théoriques, exercices pratiques et stages sur le terrain. Un parcours intense et difficile, au cours duquel elles devront acquérir un grand nombre de connaissances, maîtriser de nombreux gestes techniques et se préparer à endosser de lourdes responsabilités. Ce film retrace les hauts et les bas d’un apprentissage qui va les confronter très tôt, souvent très jeunes, à la fragilité humaine, à la souffrance, la maladie, et aux fêlures des âmes et des corps. En filmant ces apprenti(e)s infirmiers et infir-mières, le grand cinéaste documentariste Nico-las Philibert (Etre et avoir, Le Pays des sourd, La Maison de la Radio) s’est approché au plus près d’une profession bien connue de nous tous et en montre l’apprentissage. Drôle, émou-vant, plein d’espoir sans esquiver les difficultés auxquelles sont confrontées les élèves, ce film documentaire nous parle de nous, de notre humanité. Et c’est magnifique.Donner à entendre la parole de ces futurs soi-gnants, qui sont voués à rester dans l’ombre, montrer leur détermination, leur dignité, mais aussi leurs craintes, leurs doutes, leurs fragilités, est en soi une démarche politique. Nicolas Philibert

Braquer Poitiers de Claude Schmitz. une production Les films de l’autre cougar. 2018. 59 minThomas et Francis braquent Wilfrid, propriétaire d’un

ensemble de carwash. Contre toute attente, celui-ci se montre ravi de cette compagnie qui s’impose à lui, venant égayer sa vie solitaire.Ce film a bénéficié de l’Aide au film court, le dispositif de soutien à la création, à la production et à la diffusion du Département de la Seine-Saint-Denis Projection en partenariat avec Cinémas 93, en présence du réalisateur et

suivie d’un verre convivial

Le Grand Bal

De Laetitia Carton. France. 2018. Couleur. 1h39. Documentaire C’est l’histoire d’un bal. D’un grand bal. Chaque été, plus de deux mille personnes affluent de toute l’Europe dans un coin

de campagne française. Pendant 7 jours et 8 nuits, ils dansent encore et encore, perdent la notion du temps, bravent leurs fatigues et leurs corps. Ça tourne, ça rit, ça virevolte, ça pleure, ça chante. Et la vie pulse. Un grand moment d’émo-tion tout en mouvement et en musique. Avant Première proposée par l’association Documentaire sur Grand Écran, en présence de Karine Aulnette, chef opératrice du film, qui nous conduira au coeur du tournage.

Du 19 septembre au 2 octobre

Du 19 au 25 septembre

Du 12 au 25 septembre

Du 19 au 25 septembre

Du 12 au 25 septembre

Première annéeDe Thomas Lilti. France. 2018. Couleur. 1h32. Avec Vincent Lacoste, William Lebghil, Alexandre Blazy Antoine entame sa première année de méde-cine pour la troisième fois. Benjamin arrive directement du lycée, mais il réalise rapidement que cette année ne sera pas une promenade de santé. Les deux étudiants vont vivre dans un environnement compétitif violent, avec des journées de cours ardues et des nuits dédiées aux révisions plutôt qu’à la fête...

Rencontre avec la réalisatrice Véréna Paravel et le cinéaste

Bertrand Bonello

Avant-Première

Avant-Première

Cinéastes en résidencePour bien démarrer la rentrée, Périphé-rie a le plaisir de vous présen-ter en avant-première deux films accueillis cette année en montage dans le cadre de son dispositif d’aide à la création Cinéastes en résidence. D’ici làde Matthieu Dibelius. 2018 / 43’ / Spectre Productions Koffi conduit des per-sonnes « en situation de handicap et à mobilité réduite ». Calme et silencieux, il part chaque jour sillonner Paris dans son véhicule. Attentats, état d’urgence, manifestations, campagne électorale violente : rien ne semble pouvoir interrompre le temps suspendu de son vaisseau qui le tient à distance de l’agitation d’une capitale dans la tourmente. Hôtel Echod’Eléonor Gilbert. 2018 / 54’ / L’Atelier documentaire«Ne vois-tu rien venir ? Non je ne vois que le ciel qui rougeoie et le chemin qui poudroie...» Depuis une tour de guet en Ardèche, deux amies cherchent les fumées qui pointeront inexorablement. Mais ce guet est aussi l’histoire d’un guet intérieur. Que voit-on qu’on ne sait nommer ou déclarer ? Des souve-nirs pointent, des situations de violence domestique sont évoquées ; ça serait simple si on pouvait les repérer comme on repère une fumée qui commence juste à bruler la forêt.Entrée libre - Séance en présence des cinéastes

Jeudi 13 sept à 20h15

Jeudi 20 sept à 20h30

Mardi 25 septembre

à 20h15 Entrée Libre

Merc 12 sept à 20h15

Avant-Première

8

Du 26 septembre au 2 octobre

11

S T U D I O G H I B L I P R É S E N T E

U N f i l m D E H A Y A O M I Y A Z A K I

30ANS

UN CHEF -D’ŒUVREDE L’ANIMATION JAPONAISE

LE PARISIEN

RENCONTRE MAGIQUE ET INOUBLIABLEENTRE L’ENFANCE ET LA NATURE

TÉLÉRAMA

TOKUMA SHOTEN présente une production STUDIO GHIBLI un film de HAYAO MIYAZAKI « MON VOISIN TOTORO »productEur exécutif YASUYOSHI TOKUMA musique JOE HISAISHI histoire originale et scénario de HAYAO MIYAZAKI dirigé par HAYAO MIYAZAKI

© 1988 STUDIO GHIBLI

10

Les Frères SistersDe Jacques Audiard. Etats-Unis. 2018. Couleur. VO. 1h57. Avec Joaquin Phoenix, John C. Reilly, Jake Gyllenhaal, Riz Ahmed, Rutger Hauer Charlie et Elie Sisters évoluent dans un monde sauvage et hostile, ils ont du sang sur les mains : celui de criminels, celui d’innocents... Ils n’éprouvent aucun état d’âme à tuer. C’est leur métier. Charlie, le cadet, est né pour ça. Elie, lui, ne rêve que d’une vie normale. Ils sont engagés par le Commodore pour rechercher et tuer un homme.Jacques Audiard signe son retour sur grand écran. Après avoir suivi des réfugiés tamouls dans Deephan , palme d’or à Cannes en 2015, le cinéaste français s’exporte outre-Atlantique. Dans ce nouveau film, Les Frères Sis-ters, le réalisateur d’Un Prophète s’attaque au western. Et avec un casting 4 étoiles: Joaquin Phoenix, John C. Reilly, Jake Gyllenhaal et Riz Ahmed. À l’heure ou nous bouclons ce programme, nous n’avons pas pu le voir, mais sommes très impatients de le découvrir !

AminDe Philippe Faucon. France. 2018. Couleur. 1h31. Avec Mous-tapha Mbengue, Emmanuelle Devos, Fantine Harduin, Loubna Abidar, Marème N’Diaye Amin est venu du Sénégal pour travailler en France, il y a neuf ans. Il a laissé au pays sa femme Aïcha et leurs trois enfants. En France, Amin n’a d’autre vie que son travail, d’autres amis que les hommes qui résident au foyer. Aïcha ne voit son mari qu’une à deux fois par an, pour une ou deux semaines, parfois un mois. Elle accepte cette situation comme une nécessité de fait : l’argent qu’Amin envoie au Sénégal fait vivre plusieurs personnes. Un jour, en France, Amin rencontre Gabrielle et une liaison se noue. Au début, Amin est très retenu. Il y a le problème de la langue, de la pudeur. Jusque-là, séparé de sa femme, il menait une vie consacrée au devoir et savait qu’il fallait rester vigilant.Amin est un film doux sur un sujet dur, sur l’exil de ceux qui viennent trimer en France pour faire subsister leur entourage resté au pays. Algériens, Marocains, Maliens, ou Sénégalais comme le héros discret de cette chronique tout en finesse d’une existence morcelée. De Samia à Fatima, ou La Désintégration, Philippe Faucon questionne depuis longtemps, en profondeur, sur le ton du drame ou de la chronique tendre, les différents aspects de l’immigration. Il étoffe ici son portrait d’Amin d’une forte galerie de personnages, en Afrique comme en France. De la solidarité à l’injustice, avec un détour saisissant par la tragédie il nous offre un magnifique voyage. Télérama

Écran Libre Hervé Le Roux

Proposées par l’Association Côté court, les séances Écran Libre sont dédiées à la création contempo-raine. Autour du documentaire de création, de films-essais, de vidéos d’artistes, d’œuvres audiovi-suelles, d’expérimentations cinématographiques, de films militants ou amateurs, Écran Libre est un rendez-vous mensuel avec les œuvres et leurs auteurs qui tente de mettre en lumière et en pers-pectives de nouvelles écritures, pour mettre au cœur de la salle les expériences de cinéma qui feront naître les formes de demain.Hervé Le Roux a disparu en juillet 2017. Ancien critique aux Cahiers du cinéma, c’était un homme d’une grande douceur, d’une gentillesse et d’un humour précis et doucement moqueur. Il avait réa-lisé quatre films dont, peut-être, une des œuvres les plus importantes du cinéma français de ces trente dernière années, Reprise, poème mélancolique et contribution fine à une meilleure connaissance de l’Histoire contemporaine. À quoi pense madame Manet (sur son canapé bleu) est son dernier film.À quoi pense madame Manet (sur son canapé bleu)D’ Hervé Le Roux. France. 2017. Couleur. 52mnPartir de l’image d’une femme, et essayer de s’ap-procher un peu de son secret, tout en traversant l’œuvre et la vie du peintre de la naissance de l’art moderne.Tarif Unique : 3,5 eurosEn présence de Dominique Païni (critique, théoricien, commis-saire d’exposition)

Jeu 27 sept. à 20h15

RafikiDe Wanuri Kahiu. Afrique du Sud, Allemagne. Couleur. VO. 1h22. Avec Samantha Mugatsia, Sheila Munyiva, Dennis Musyoka, Patricia Amira, Nini Wacera Kena et Ziki mènent deux vies bien différentes dans un lotissement de Nairobi. Kena travaille dans la boutique de son père et attend de com-mencer une école d’infirmière, tandis que Ziki, passionnée de danse, passe ses journées à traîner avec ses amis. Rafiki raconte une histoire d’amour entre deux jeunes filles. Cela pourrait sembler banal, ça ne l’est pas. Le Kenya est un pays encore profondément homophobe, l’homosexualité y étant considérée au mieux comme une maladie importée de l’Occident, au pire comme un crime à punir. Au-delà de l’émou-vante romance qu’il dépeint, Rafiki est un film important par sa portée politique.

I feel good De Benoit Delepine, Gustave Kervern. France. 2018. Couleur. 1h43. Avec Jean Dujardin, Yolande Moreau, Jean-Benoît Ugeux, Jana Bittnerova, Oleg Kupchik Monique dirige une communauté Emmaüs près de Pau. Après plu-sieurs années d’absence, elle voit débarquer son frère, Jacques, un bon à rien qui n’a qu’une obsession : trouver l’idée qui le rendra riche. Plus que des retrouvailles familiales, ce sont deux visions du monde qui s’affrontent. Pour leur nouveau film, les deux compères réalisateur de Mammouth et Louise Michel se sont arrétés dans une communauté Emmaüs du Sud-Ouest de la France, pour nous proposer de nouveau, à travers le portrait de deux doux dingues frères et sœurs, une radiographie acide de notre société contemporaine. Un infinie tendresse et un sens aigu de

l’absurde et du foutraque qui fait le sel de leur cinéma depuis toujours irriguent ce film.

Leave no traceDe Debra Granik. Etats-Unis. 2018. Couleur. VO. 1h48. Avec Ben Foster, Thomasin McKen-zie, Jeff Kober, Dale DickeyCannes 2018 : Quinzaine des réalisateursTom a 15 ans. Elle habite clan-destinement avec son père dans la forêt qui borde Portland, Ore-gon. Limitant au maximum leurs contacts avec le monde moderne, ils forment une famille atypique et fusionnelle. Expulsés soudai-nement de leur refuge, les deux solitaires se voient offrir un toit, une scolarité et un travail. Un film très touchant, au contact de la nature et des marginaux de l’Amé-rique contemporaine.

l'écran des enfantsYoupi, c’est la rentrée !Au 104, la rentrée est l’occa-sion de faire le plein de ciné en famille. La famille justement est un des thèmes explorés par Mamoru Hosoda au fil de ses films. Nous vous proposons une mini-rétrospective à l’occa-sion de la projection en avant-première de son dernier film Miraï ma petite sœur, présenté à Annecy en 2018. Cette séance unique sera suivie d’un goûter pour découvrir et déguster de délicieux Dorayaki faits maison !Comme toujours, nous n’ou-blions pas les tout-petits et nous leur proposons une mini-série en 4 épisodes de chez Folimage. Folimage est un studio d’ani-mation français, situé à Valence, petite fabrique d’histoires ani-mées et aussi centre de forma-tion pour de jeunes réalisateurs. Vous pourrez découvrir avec vos enfants en salle une de leurs pro-ductions réalisée par Pierre-Luc Granjon : la série des 4 saisons de Léon. Rendez-vous en sep-tembre, octobre, novembre et décembre pour suivre ses aven-tures. Emilie Desruelle, responsable jeune publicContact : 01 83 74 58 [email protected]

Mon voisin TotoroD’Hayao Miyazaki. Japon. 1988. 1h27Tatsuo emménage dans une maison à la campagne pour se rapprocher de son épouse Yasuko, hospitalisée sur une longue durée. Leurs deux filles, Satsuki et Mei, inspectent de fond en comble leur nouvelle maison et vont de décou-verte en découverte… Elles rencontreront bientôt les créatures fantastiques qui peuplent la demeure et les bois environnants : les totoros. O totoro (le gros), chu totoro (le moyen), chili totoro (le petit) ainsi que le Chat-Bus et les deux sœurs espiègles reviennent sur nos grands écrans… Disons-le carrément, au Ciné 104, c’est notre film préféré d’Hayao Miyazaki !

Happiness RoadDe Hsin Yin Sung. Taïwan. 2018. 1h51Tchi vit aux USA où elle s’est installée, à la pour-suite du « rêve américain », après ses études à Taiwan. Sa grand-mère adorée vient de mou-rir et elle retourne dans sa ville natale où elle retrouve sa famille et son quartier Happiness Road. Tout se bouscule dans son esprit : ses sou-venirs d’enfance, la petite et la grande histoire de l’île, l’amertume de l’exil… Tchi finira-t-elle par trouver sa voie ?Happiness Road est un très beau premier film d’animation présenté au Festival d’Annecy 2018. Sa réalisatrice, Hsin Yin Sung, explore avec finesse la question de l’identité, aussi bien sur le plan familial que culturel. Loin des formats habituels de l’animation taïwanaise, Hsin Yin Sung fait le choix d’une animation traditionnelle en dessins pour raconter cette histoire d’émancipation.

Okko et les fantômesDe Kitaro Kosaka. Japon. 2018. 1h35Seki Oriko, dite Okko, est une petite fille formidable et pleine de vie. Après la perte tragique de ses parents dans un accident de voiture, Okko part vivre dans l’auberge tenue par sa grand-mère. Là, elle va faire la rencontre de drôles de fantômes et autres créatures mystérieuses, vivant incognito au milieu des résidents humains. Okko deviendra apprentie aubergiste et ce temps passé à prendre soin des autres va lui permettre de se guérir elle-même.Okko et les fantômes a été présenté en compétition au Festival d’Annecy 2018. L’animation plutôt classique porte un récit intimiste fort, qui raconte le deuil d’une petite fille et l’élan de l’enfance vers les autres et vers la vie.

Du 5 au 11 sept.Du 26 sept. au 2 oct

Du 5 au 11 sept.

Du 12 au 25 sept.

Dès4 ans

Dès

12 ans

Dès

8 ans

Du 26 septembre au 9 octobre

Du 26 septembre au 9 octobre

Du 26 septembre au 2 octobre

Du 3 au 16 octobre

Du 3 au 16 octobreAvant-Première + Rencontre avec

Philippe Faucon le mardi 18 sept à 20h15

Dès

16 ans

Focus Mamoru Hosoda

l'écran des enfants

12

1, 2, 3 Léon

France. 2007. 45 minL’hiver s’abat sur le royaume et l’ogre des montagnes enlève la belle princesse Mélie Pain d’Epice. Léon, un jeune ours adopté par un couple d’apiculteurs, fugue et tombe entre les mains de Boniface, le faiseur d’histoires. Léon sauvera-t-il la prin-cesse des griffes de l’ogre?La famille, l’adoption, la camaraderie, l’amour irriguent cette première aventure de Léon avec justesse et sans fausse naïveté. Assurément un film de cœur, réalisé par Pierre-Luc Granjon, 1, 2, 3 Léon est accom-pagné de trois films courts : Chez Madame la poule, La Bouche cousue et Sientje, trois regards, lucides et facétieux, posés sur le monde étrange des êtres vivants.

La Traversée du tempsDe Mamoru Hosoda. Japon. 2007. 1h38Makoto est une jeune lycéenne, un peu garçon manqué, pas trop inté-ressée par l’école et absolument pas concernée par le temps qui passe. Jusqu’au jour où elle reçoit un don particulier : celui de pouvoir traverser le temps. Améliorer ses notes, aider des idylles naissantes, manger à

répétition ses plats préférés, tout devient alors possible pour Makoto. Mais influer sur le cours des choses est un don parfois bien dangereux… Makoto va prendre la mesure de l’importance de faire des choix pour son avenir. Entre mélancolie et humour burlesque, le film propose un récit initiatique au rythme original qui travaille en profondeur la question du temps.

Les enfants loups Ame et YukiDe Mamoru Hosoda. Japon. 2012. 1h57Hana et ses deux enfants, Ame et Yuki, vivent discrètement dans un coin tranquille de la ville. Leur vie est simple et joyeuse, mais ils cachent un secret : leur père est un homme-loup. Quand celui-ci disparaît brutalement, Hana décide de quitter la ville pour élever ses enfants à l’abri des regards. Ils emménagent dans un village proche d’une forêt luxuriante et découvrent la vie sauvage. Les enfants vont grandir et devoir choisir leur voie, entre nature et civilisation.

Miraï, ma petite sœurDe Mamoru Hosoda. Japon. 2018. 1h38Kun est un petit garçon à l’enfance heureuse. Tout va pour le mieux jusqu’à l’arrivée de Miraï, sa petite sœur. Jaloux de ce bébé qui monopolise l’attention de ses parents, il se replie peu à peu sur lui-même. Au fond de son jardin, où il se réfugie souvent, se trouve un arbre généalo-ma-gique. Il lui permettra de rencontrer tour à tour : sa mère petite fille, son arrière-grand-père dans sa trépidante jeunesse et sa petite sœur adolescente ! Avec la finesse qui le caractérise, Hosoda dépeint le portrait d’une famille moderne où les liens se tissent dans le canevas des souvenirs et des rêves de chacun. Il manie les aller et retour entre le quotidien et l’imaginaire avec aisance, porte un regard sur l’enfance à la hauteur de son intelligence et propose une animation à la beauté simple. Le tout est plein d’humour et très tendre, un magnifique film à découvrir en famille.

Summer WarsDe Mamoru Hosoda. Japon. 2010. 1h54Bienvenue dans le monde de OZ : la plateforme communautaire d’internet. En se connectant depuis un ordinateur, des millions d’ava-tars alimentent le plus grand réseau social en ligne pour une nouvelle vie, hors des limites de la réalité. Kenji, un lycéen timide et surdoué en mathé-matiques, effectue un job d’été au service de la maintenance d’OZ. Au même moment, un virus attaque OZ, déclenchant catastrophe sur catas-trophe au niveau planétaire. Avec l’aide de tout le clan de Natsuki, la jeune fille dont il est amoureux, Kenji se lance dans une véritable croisade familiale pour sauver le monde virtuel et ses habitants.

4, 5, 6 Mélie Pain d’épices

France. 2009. 51 minAu royaume de Balthazar, les célébrations de la fête du printemps ont à peine com-mencé que la cité est menacée par une ter-rible épidémie. La princesse Mélie, désignée reine du carnaval, mène alors l’enquête en compagnie de Mélusine la hérissonne et découvre que l’eau de la cité a été empoi-sonnée…Mélie et Léon vont vivre de nouvelles aven-tures dans ce deuxième volet des 4 saisons de Léon. Le programme est précédé de trois court-métrages : La leçon de natation, Tôt ou Tard, Le Joyeux petit canard.

Avant-première et goûter japonais

Dim 23 sept. à 14h30

Dès4 ans

Dès6 ans

Dès9 ans

Du 19 au 25 sept.

Du 12 au 18 sept.

Du 3 au 9 oct.

Du 3 au 9 oct.Du 26 sept.au 2 oct.

Dès7 ans

Dès

10 ans

Dès4 ans