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SANTÉ | NUTRITION MIEUX-ÊTRE | VIVRE VERT

SEPTEMBRE 2018 | VOL. 6 NO 49

UNE BELLE PEAU POUR LA RENTRÉE

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Développez un système immunitaire sain pour la rentrée scolaire et tout au long de l’année Dr. Formulated Organic Kids+ de Garden of Life est une préparation 3 en 1 pour le soutien digestif et le système immunitaire, spécialement conçu pour les enfants de quatre ans et plus. Il fournit 5 milliards UFC de 14 souches probiotiques différentes, mettant en évidence un assortiment complet de lactobacilles et de bifidobactéries. En outre, Organic Kids+ pour enfants contient 30 mg de vitamine C dérivée d’amla biologique, particulièrement indispensable aux enfants qui ne consomment pas une quantité suffisante de fruits et de légumes, 400 UI de vitamine D3 d’origine alimentaire, un régulateur important du système immunitaire, ainsi que des fibres prébiotiques.

Organic Kids+ est certifié biologique par USDA Organic, vérifié par le Projet sans OGM,

ce qui signifie que la culture des aliments qui composent le produit est exempte de pesticides toxiques, d’antibiotiques, d’hormones et de substances transgéniques. Il est également hypoallergénique, c’est-à-dire sans gluten, sans laitages et sans soya. Parmi les 14 souches différentes de probiotiques, on retrouve dans Organic Kids+ le Lactobacillus gasseri, une souche de probiotique qui s’est avérée en clinique pouvoir améliorer la fonction pulmonaire et réduire l’inflammation chez les enfants souffrant d’une maladie respiratoire allergique comme l’asthme et les allergies environnementales. Ce savoureux comprimé probiotique à croquer contient de la canneberge biologique dont on a démontré l’efficacité à aider à prévenir les affections gingivales et la formation de caries dentaires.

De plus, ce comprimé ne contient aucun sucre ajouté, stévia, ingrédient synthétique, ni saveur artificielle. Comme pour toutes les préparations en comprimés de Garden of Life, Organic Kids+ fait appel à la Technologie Clean TabletMC et est exempt d’agents liants, d’agent de remplissage et de fluidifiants artificiels tels que la méthylcellulose, le dioxyde de silicium, la gomme laque ou le stéarate de magnésium. Organic Kids+ est spécifiquement formulé pour aider à bâtir un microbiote sain et pour soutenir la santé digestive et immunitaire des enfants.

• 14 souches diverses de probiotiques, 5 milliards UFC pour la santé gastro-intestinale des enfants

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• Vérifié par le Projet sans OGM

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gardenoflife.com@gardenoflifecanada

SOMMAIRE

PRÉSIDENTENathalie Gélinas

RÉDACTRICE EN CHEFGeneviève Côté

CONCEPTION GRAPHIQUEProcréation graphique

RÉVISIONCôté rédaction

VENTES PUBLICITAIRESCatherine Brochu Nathalie Gélinas

IMPRIMEUR Solisco

DISTRIBUTIONMessageries Dynamiques

COLLABORATEURSNathalie Beaudoin Luce Bertrand Guylaine Campion Geneviève Côté Valérie Dalles Marie Dionne Marc-André Gagnon Anne-Marie Gobeil Françoise Ludivine Marc Nicole Renaud Véronique Robert Chan Tep Marie-Christine Trépanier Catherine Vaillancourt

LE MONDE AU NATUREL*

NOUS JOINDRE 65, boul. Ste-Madeleine, Trois-Rivières QC G8T 3K8 1 866 694-9050 | Télécopieur : 1 855 694-9045 www.mondenaturel.ca

© Tous droits réservés. Le contenu du magazine ne peut être reproduit sans autorisation.

Le magazine Le monde au naturel est publié neuf fois par année.

DÉPÔT LÉGAL Bibliothèque nationale du Québec, 2018 Bibliothèque nationale du Canada, 2018 ISSN 2561-7249 (imprimé) | ISSN 2561-7257 (en ligne)

Les opinions exprimées dans les articles ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur. Les informations fournies dans ce magazine ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.

Pour en savoir plus sur les auteurs, visitez notre page web : www.mondenaturel.ca/auteurs

*La marque Le Monde au Naturel est une marque déposée.

ACTUALITÉS8 Manger en famille pour la santé

physique et mentale des enfants

8 Contaminants : un risque pour les nourrissons

9 Les protéines végétales pour la santé de votre cœur

9 L’alcool déséquilibrerait le microbiote de la bouche

10 Du bicarbonate de soude pour réduire l’inflammation

10 Réduire ses apports caloriques pour ralentir le vieillissement cellulaire

SANTÉ12 Le stress et les huiles essentielles

16 Traitement des états nerveux par les plantes médicinales

18 Astuces naturelles pour contrer les brûlures d’estomac

20 La lavande contre les poux et les punaises de lit

22 Le cerveau se répare

26 Les huiles essentielles s’invitent en milieu hospitalier

30 Fatigue surrénalienne : des solutions naturelles

32 Prévenir et inverser la maladie d’Alzheimer en agissant sur le mode de vie

34 Stress ou dépression ?

SEPTEMBRE 2018

MIEUX-ÊTRE56 L’exercice physique et ses effets

59 Une belle peau pour la rentrée

60 Quand une porte se ferme, une plus belle s’ouvre

62 La chirologie : lire l’humain dans ses mains

65 L’apprentissage naturel (unschooling)

68 Prendre soin de son chakra du cœur

70 Le hygge : le nouvel art de vivre danois

72 5 Étapes pour (re)commencer l’entraînement pour de bon cet automne

NUTRITION38 Les cépages pour les vins rouges

42 Aliments et plantes pour vaincre le stress de la rentrée

45 Cuisiner avec les huiles essentielles

48 Maux de tête et migraines : surveillez votre alimentation

50 Cordial aux fleurs de sureau et d’hibiscus à l’eau de rose

52 Les légumes d’automne : une grande richesse dans notre assiette

VIVRE VERT76 Sylvothérapie : un bain de santé dans la forêt

78 Nouveau complexe agricole biologique à Victoriaville

Article coup de cœur

81 Billet d’humeur : À la course !

ÉDITORIALDans cette édition, votre magazine vous accompagne pour une rentrée sans stress ! Nos spécialistes vous livrent leurs petits secrets pour une rentrée zen.

Septembre, c’est le retour à la routine. La fin des vacances nous ramène vers la maison, vers un rythme plus régulier. Pour un retour tout en douceur, nous vous dévoilons les miracles antistress des huiles essentielles, des plantes médicinales et de l’homéopathie. Les bains de forêt et le hygge, ce secret danois pour vivre heureux, contribueront à vous apaiser durant cette période parfois bien (trop!) remplie. Aussi, on vous invite à vous arrêter, à prendre le temps de savourer un cordial de fleurs de sureau, et à réfléchir au surmenage. Ajoutez certains aliments à votre menu, et vous voilà fort bien armés contre les états nerveux.

Puisqu’avec la rentrée scolaire vient aussi le retour en force de la propagation de poux dans les écoles, on vous présente une arme naturelle très efficace pour se débarrasser d’eux et des punaises de lit. De plus, on vous invite à plonger dans l’univers de l’apprentissage naturel ou unschooling, un portrait de ces enfants pour qui l’apprentissage n’a lieu ni dans une classe ni dans un contexte d’école à la maison, phénomène en pleine croissance auquel les chercheurs d’ici et d’ailleurs s’intéressent de plus en plus.

Êtes-vous sujets à la migraine? Soyez au fait des déclencheurs grâce à notre article où vous apprendrez aussi quelques solutions pour l’éloigner. Et si vous cherchez un remède miracle pour améliorer l’humeur, réduire la fatigue, améliorer la qualité du sommeil et faciliter la digestion, vous le trouverez certainement dans l’exercice physique! Ça vous donne envie de vous (re)mettre en forme? Suivez nos 5 étapes pour (re)commencer l’entraînement pour de bon cet automne.

Si septembre vous rapproche de votre cuisinière, vous ne voudrez pas manquer nos trucs pour intégrer les huiles essentielles à vos repas et épater la galerie! Vous découvrez également dix légumes précieux à privilégier dans votre assiette. On vous présente aussi le plus grand complexe agricole au Canada dédié à la formation en agriculture biologique qui a été récemment inauguré à Victoriaville; de quoi former de plus en plus de spécialistes pour une alimentation plus saine. Une excellente nouvelle!

Pour terminer, cette édition de la rentrée vous permettra de découvrir des solutions naturelles aux calculs rénaux, aux brûlures d’estomac et à la fatigue surrénalienne. Pour d’autres soins au naturel, on vous invite à explorer comment prévenir et inverser la maladie d’Alzheimer, ce qui se passe quand les huiles essentielles s’invitent en milieu hospitalier et comment le cerveau se répare!

Sur ce, bonne lecture et bonne rentrée sans stress… et en santé!

Nathalie Gélinas Présidente

WOMENSENSEMD

WOMENSENSE.COM CANADIANWOMEN.ORG

de la vente de chaque format boni de WOMENSENSE seront versés à la FONDATION CANADIENNE DES FEMMES

Les fonds tirés de la vente des

produits WOMENSENSE servent au

soutien de plus de 100 programmes

communautaires qui aident les

femmes et les filles à se libérer

de la violence et de la pauvreté

et contribuent à leur redonner de

la confiance et des capacités

de leadership.

est fier d’aider FEMMES ET FILLES

partout au Canada

5$

6 | MONDENATUREL.CA | SEPTEMBRE 2018

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ACTUALITÉS

Par Marie-Christine Trépanier | Journaliste

CONTAMINANTS : UN RISQUE POUR LES NOURRISSONSUne étude internationale menée à l’Université de Montréal révèle que le bébé nourri au lait maternel pourrait être beaucoup plus exposé que sa mère à certains contaminants persistants tels que l’acide perfluorooctanoïque (APFO). La raison : une bioaccumulation du contaminant qui s’échelonne sur plusieurs années chez la mère et un transfert vers l’enfant lors de l’allaitement.

À la lumière de ces nouveaux travaux, il semble inconcevable pour les chercheurs, dont Marc-André Verner de l’École de santé publique, que les grandes agences de protection de la santé publique, aux États-Unis et au Canada, n’aient pas pris en considération l’exposition du nourrisson et du fœtus à l’APFO dans l’établissement des concentrations tolérables de ce produit auxquelles on peut être soumis quotidiennement. De plus, sa toxicité développementale est bien documentée.

« En aucun cas ces résultats ne doivent décourager les femmes d’allaiter leurs bébés », rassure le chercheur. « Ce que nous disons, c’est que les organismes de protection de la santé publique doivent considérer cette voie d’exposition dans l’établissement de valeurs d’exposition acceptables aux contaminants de ce type, comme au moment de déterminer la concentration maximale acceptable dans l’eau potable. Les valeurs actuelles sont beaucoup trop permissives », ajoute-t-il.

SOURCEUniversité de Montréal

MANGER EN FAMILLE POUR LA SANTÉ PHYSIQUE ET MENTALE DES ENFANTS Manger en famille aiderait les enfants à se sentir mieux physiquement et mentalement à long terme. C’est la conclusion de Marie-Josée Harbec, étudiante au doctorat en psychoéducation à l’Université de Montréal et sa superviseure Linda Pagani, et ce, après avoir suivi une cohorte d’enfants québécois nés entre 1997 et 1998.

Elles ont observé que plus l’environnement des repas partagés est sain à l’âge de 6 ans, plus on constate chez ces enfants une meilleure condition physique et une consommation moindre de boissons gazeuses à l’âge de 10 ans. De plus, ces enfants semblaient avoir de meilleures habiletés sociales, car ils rapportaient moins de comportements d’agressivité physique, d’opposition ou de délinquance à l’âge de 10 ans.

« La présence des parents pendant les repas permet probablement aux jeunes enfants d’expérimenter des manières d’interagir socialement, d’aborder des problèmes sociaux et des soucis du quotidien et d’observer de façon concrète des interactions prosociales dans un milieu familier et sécurisant sur le plan affectif. Le fait de faire l’expérience de formes positives de communication peut sans doute aider les enfants à communiquer plus facilement avec des personnes à l’extérieur de l’environnement familial », explique madame Pagani.

SOURCE Université de Montréal


ACTUALITÉS

L’ALCOOL DÉSÉQUILIBRERAIT LE MICROBIOTE DE LA BOUCHE Les gens qui consomment beaucoup d’alcool ont plus de bactéries nocives dans leur bouche que les non-buveurs, ce qui pourrait favoriser l’inflammation des gencives et les parodontites.

C’est la conclusion d’une étude parue dans la revue Microbiome et qui a été réalisée avec la participation de 1044 personnes en bonne santé âgées de 55 à 87 ans. Ces derniers devaient fournir des échantillons de salive et des informations sur leurs habitudes alimentaires.

Les chercheurs de l’Université de New York ont établi qu’une consommation modérée d’alcool se définissait par un maximum d’un verre quotidien pour les femmes et de deux verres par jour pour les hommes. Ainsi, les gens qui consommaient encore plus d’alcool étaient considérés comme étant de gros buveurs. Selon ces critères, 614 buveurs modérés, 160 gros buveurs et 270 non-buveurs d’alcool ont pris part à l’étude.

Les chercheurs ont analysé les bactéries présentes dans les échantillons de salive. Ils ont constaté que les gros buveurs avaient moins de lactobacilles que les non-buveurs. Il s’agit de bactéries connues pour réduire l’inflammation des gencives.

De plus, les personnes qui buvaient le plus d’alcool avaient davantage de bactéries (Actinomyces, Leptotrichia, Cardiobacterium, Neisseria) pouvant causer la maladie parodontale.

Les résultats de cette étude indiquent que la consommation d’alcool déséquilibre la composition du microbiote de la bouche. Pourquoi ? Il semblerait que les acides présents dans l’alcool rendraient l’environnement de la bouche hostile à certaines bactéries.

SOURCEwww.science-et-vie.com

LES PROTÉINES VÉGÉTALES POUR LA SANTÉ DE VOTRE CŒUR Selon une étude réalisée avec la participation de 130 000 Américains suivis sur une période de 25 à 30 ans, les protéines végétales sont liées à un plus faible taux de mortalité, notamment par maladie cardiovasculaire. La substitution des protéines animales par les protéines végétales présente, par exemple, des bienfaits sur la santé osseuse ou sur le risque cardiovasculaire.

Cette fois-ci, dans une nouvelle étude parue dans la revue International Journal of Epidemiology, des chercheurs se sont intéressés aux différentes sources de protéines végétales et animales et à leur impact sur la mortalité cardiovasculaire.

Plus de 81 000 personnes ont pris part à l’étude. On leur a demandé de répondre à un questionnaire alimentaire afin de déterminer leur consommation de protéines animales (viande rouge, viande transformée, volailles, fruits de mer, lait, fromage, yaourts, œufs) et de protéines végétales (céréales, soja, légumineuses, arachides, noix et graines, pommes de terre, fruits, légumes). Le suivi a duré une dizaine d’années.

Résultat : une augmentation de 18 g de la consommation de protéines animales élève légèrement le risque de mortalité cardiovasculaire. De leur côté, les protéines végétales n’ont aucun impact. En poussant leur analyse, les chercheurs ont découvert des associations plus fortes avec la mortalité cardiovasculaire selon la provenance des protéines. Ainsi, les personnes qui consomment des quantités élevées de protéines issues de la viande (viande rouge ou transformée) ont un risque cardiovasculaire accru de 60 % par rapport à celles qui en consomment le moins, alors que les personnes qui consomment beaucoup de protéines issues de noix et de graines ont un risque cardiovasculaire réduit de 40 %.

SOURCEwww.lanutrition.fr

SEPTEMBRE 2018 | MONDENATUREL.CA | 9

ACTUALITÉS

RÉDUIRE SES APPORTS CALORIQUES POUR RALENTIR LE VIEILLISSEMENT CELLULAIRE Réduire ses apports caloriques de 15 % pendant deux ans pourrait ralentir le vieillissement cellulaire et protéger l’organisme contre les maladies liées à l’âge. C’est la conclusion d’une étude américaine publiée dans la revue Cell Metabolism.

L’étude menée par des chercheurs de Pennington Biomedical Research à Bâton Rouge en Louisiane, révèle que consommer moins de calories peut diminuer le stress oxydatif systémique associé aux troubles neurologiques liés à l’âge comme les maladies d’Alzheimer et de Parkinson ou le développement des cancers, du diabète ou d’autres maladies chroniques.

Précisons que 53 individus sains, non obèses et âgés de 21 à 50 ans ont participé à l’étude. Une amélioration de l’humeur et de la qualité de vie chez les participants a été notée, et ce, sans effet secondaire du type « anémie », perte osseuse ou troubles menstruels.

Les auteurs de l’étude affirment qu’un métabolisme plus lent serait plus performant pour retarder le vieillissement et augmenter la longévité, même si d’autres facteurs biologiques, diététiques ou le rôle des antioxydants l’influencent.

SOURCERelaxnews

DU BICARBONATE DE SOUDE POUR RÉDUIRE L’INFLAMMATION Saviez-vous que le bicarbonate de soude serait un moyen efficace et peu coûteux pour lutter contre les maladies inflammatoires ?

Dans un premier temps, des essais cliniques ont démontré qu’une dose quotidienne de bicarbonate de soude peut aider à réduire l’acidité, mais aussi à ralentir la progression de maladies rénales. Les chercheurs ont voulu en savoir davantage. Dans un modèle de maladie rénale, ils ont observé une réduction des cellules pro-inflammatoires et une augmentation des cellules anti-inflammatoires, et ce, après la consommation de bicarbonate. La question : le bicarbonate peut-il aider, de façon générale, à réduire l’inflammation chez l’homme, particulièrement dans le cas des maladies auto-immunes ?

Dans une étude parue dans Journal of Immunology, des scientifiques ont donné à des étudiants en bonne santé du bicarbonate dans de l’eau afin de connaître l’effet sur l’inflammation. L’un des auteurs de l’étude, Paul O’Connor, physiologiste à l’Université Augusta, explique que le bicarbonate a induit une réponse anti-inflammatoire de l’organisme : « Le passage d’un profil inflammatoire à un profil anti-inflammatoire se produit partout. Nous l’avons vu dans les reins, nous l’avons vu dans la rate et maintenant nous le voyons dans le sang périphérique. »

Un peu de bicarbonate de soude pris quotidiennement pourrait donc aider à réduire l’inflammation.

SOURCEwww.lanutrition.fr


SANTÉ

SANTÉ

FORMULES RELAXANTESRien ne vous empêche de faire vos propres formules en créant un mélange de votre cru. En utilisant les HE proposées dans cet article, assurément votre mélange sera apaisant, relaxant et possiblement sédatif. Rendez-vous sur notre site web où je vous suggère cinq formules (aussi appelées synergies ou complexes) relaxantes, créées à partir des huiles mentionnées ci-haut.

Pour faire une formule d’HE, préparer un mélange, en parts égales ou non, des huiles choisies dans la liste suggérée. Vous pouvez préparer plus d’une formule si désiré. Utiliser une bouteille en verre sombre, avec compte-gouttes, pour conserver votre mélange. Notez que les HE d’agrumes ne devraient pas être utilisées pures sur la peau avant une exposition au soleil.

LE STRESS ET LES HUILES ESSENTIELLES Par Marie Dionne | Aromathérapeute et fondatrice de Vivia Aromathérapie | www.aromavivia.com

Le stress est un phénomène extrêmement répandu dans notre société actuelle. Il nuit à notre existence, au propre comme au figuré : il rend la vie désagréable et il rend malade. Presque tout le monde vit des périodes de stress, que ce soit un stress ponctuel, dû à un événement ou situation particulière, ou encore le stress chronique, plus présent dans la vie d’une personne. Bien sûr, face à une même situation, le niveau de stress varie énormément d’une personne à l’autre. Certaines personnes ne seront pas stressées par une situation donnée alors que d’autres réagiront à différents degrés.

Les huiles essentielles (HE) possèdent différentes propriétés qui leur sont conférées par les molécules qu’elles contiennent. Ces molécules sont présentes naturellement dans les plantes et se retrouvent donc dans leur huile essentielle.

HUILES ESSENTIELLES ANTISTRESSQuand on pense au stress, on pense à des HE qui ont des propriétés comme : apaisante, calmante, relaxante, sédative, anti-anxiété, etc.

Plusieurs HE possèdent ces propriétés. Parmi les plus connues, on retrouve :

Î Lavande vraie ou lavande officinale; Î Orange douce; Î Mandarine; Î Bergamote; Î Marjolaine à coquilles; Î Camomille romaine; Î Mélisse; Î Ylang-ylang; Î Rose; Î Néroli (fleur d’oranger).

Toutes ces HE ont la propriété de calmer, apaiser, relaxer et même aider à dormir, à différents degrés. Bien sûr, cette liste n’est pas exhaustive, il existe d’autres HE qui ont ces propriétés. On peut les utiliser seule ou faire un mélange de 2 (ou plus) HE.

SUITE À LA PAGE 15


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Les multivitamines U-CubesMC fournissent les bases essentielles d’un régime alimentaire bien équilibré. Elles aident à combler les lacunes nutritionnelles et fournissent un complément de nutriments primordiaux pour la croissance physique et mentale des enfants.

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SANTÉ

COMMENT LES UTILISER ?Ces formules deviennent vos bases et seront utilisées de plusieurs façons. On les utilise en massage, dans un bain, en diffusion, vaporisation et même inhalation. Vous pouvez utiliser plus d’une de ces méthodes dans la même journée, par exemple, prendre un bain aux HE le soir et ensuite les diffuser dans votre chambre, ou encore un bain et un massage, etc. Voici des façons concrètes d’en faire usage en situation de stress :

Inhalation Appliquer 2 gouttes au creux des mains ou sur les poignets, approcher les mains ou les poignets du visage, respirer lentement et profondément. À faire quelques fois par jour, au besoin. Ou encore, lors de la douche, mettre 3 gouttes du mélange choisi sur le plancher. Au contact de l’eau chaude de la douche, les HE se mélangeront aux vapeurs d’eau chaude, et seront donc entraînées vers le haut. Vous n’avez qu’à prendre de grandes respirations, doucement, et inhaler les effluves des HE.

Diffusion Mettre 5 à 8 gouttes dans votre diffuseur, 2 à 3 fois par jour, 30 minutes chaque fois. Si votre milieu de travail vous le permet, pourquoi ne pas apporter un petit diffuseur au bureau. Avant d’aller dormir, diffuser les huiles dans la chambre à coucher. Si vous n’avez pas de diffuseur, des produits à vaporiser contenant des huiles essentielles déjà mélangées et diluées sont disponibles sur le marché. Vous n’avez qu’à vaporiser le produit dans l’air ambiant.

Massage (avant de démarrer votre journée) Mélanger une part du mélange d’HE de votre choix à une part d’huile à massage ou huile végétale de votre choix. Puis prendre 3 ou 4 gouttes de ce mélange, et masser au plexus solaire avant de vous habiller. Bien faire pénétrer ce mélange sous la peau, car ce mélange est gras et pourrait laisser un cerne sur les vêtements.

Massage expressPrendre quelques gouttes du mélange et masser au plexus solaire avant de vous habiller le matin. Bien faire pénétrer afin de ne pas tacher les vêtements.

Massage (juste avant d’aller dormir)Diluer 25 gouttes du mélange d’HE de votre choix dans 30 ml d’huile à massage (huile végétale de votre choix). Le soir, massez-vous doucement en commençant par les pieds et en remontant vers le cœur. Finissez par le torse, et remontez vers les épaules et la nuque.

Bain Mélanger 8 gouttes du mélange d’HE de votre choix dans 15 ml d’huile végétale ou de bain moussant neutre. Ne mettez jamais d’HE pures directement dans l’eau chaude du bain. Verser dans l’eau du bain pendant que vous remplissez la baignoire. À faire juste avant le coucher.

BIEN DORMIRDe plus, si vous êtes stressé, il est possible que votre sommeil en soit affecté et que vous fassiez de l’insomnie. Les HE mentionnées ici seront d’une aide précieuse. Favoriser les mélanges contenant de la lavande, la camomille et la marjolaine. Il est aussi recommandé de se mettre en contexte avant d’aller au lit, donc essayez d’éviter le bruit, les ambiances survoltées, les stimulants (caféine, alcool, etc.).

Plusieurs huiles essentielles ont la propriété de calmer, apaiser, relaxer et même aider à dormir, à différents degrés. Il y a des façons concrètes d’en faire usage en situation de stress : en massage, dans un bain, en diffusion, vaporisation et même inhalation.

Aussi, le lieu où vous dormez ne devrait servir qu’à cela. Donc si cela est possible pour vous, essayez d’éviter la télévision, la lecture, le travail, l’ordinateur, le cellulaire dans votre chambre à coucher. Avant de dormir, favoriser un éclairage tamisé et une musique relaxante. Le yoga et la méditation sont également des techniques qui aident à mieux gérer le stress et l’insomnie.

Tous ces facteurs devraient vous aider à gérer les symptômes du stress et même à mieux dormir ! Et bien sûr, je vous encourage à identifier la source de votre stress, et à voir si pouvez l’éliminer ou la modifier afin de minimiser votre degré de stress.

Et pourquoi ne pas faire vos propres sels de bain? Vous trouverez une recette facile à préparer sur notre site web! www.mondenaturel.ca/stressEtHE

*Les conseils donnés dans le cadre de cette chronique ne servent pas à poser un diagnostic sur votre état de santé ni remplacer un avis médical. Si vous prenez des médicaments, veuillez mentionner à votre médecin et pharmacien que vous prenez ou désirez prendre des huiles essentielles. Par excès de prudence, ne pas utiliser d’huiles essentielles pendant la grossesse ni l’allaitement ou si vous souffrez d’épilepsie. Ne jamais mettre d’huiles essentielles dans les yeux ni le conduit auditif. Les conseils prodigués dans cette chronique sont pour adultes et enfants 12 ans et plus. Demi-dose pour enfants de 2 à 11 ans.


http://mondenaturel.ca/stressEtHE

SANTÉ


TRAITEMENT DES ÉTATS NERVEUX PAR LES PLANTES MÉDICINALESPar Nathalie Beaudoin | Herboriste-thérapeute accréditée

Avoir un système nerveux en santé assure plusieurs bienfaits sur notre qualité de vie et notre bien-être. En effet, certaines plantes viennent prendre soin de notre système nerveux en régularisant le sommeil et l’insomnie, nourrir nos cellules nerveuses et contribuent même à la gestion du stress. Lorsque consommées par période régulière, soit quelques fois par semaine, pendant un minimum de un mois jusqu’à six mois, avec période d’arrêt selon la plante et notre constitution, leurs effets se feront sentir progressivement. Habituellement, ces plantes nutritives ne causent pas d’accoutumance et leurs bénéfices que nous en tirons seront perceptibles sur notre gestion du stress et manière d’être.

Pour de plus amples informations, consultez votre herboriste-thérapeute pour un accompagnement adapté à vos besoins.

Certaines plantes viennent assister notre système nerveux en régularisant le sommeil et l’insomnie, nourrir nos cellules nerveuses et contribuent même à la gestion du stress.

BIENFAITS DES PLANTES TONIQUES DU SYSTÈME NERVEUX

Î Aident à gérer l’agitation et l’anxiété; Î Contribuent à la gestion du stress; Î Assurent un sommeil adéquat et réparateur; Î Diminuent les périodes d’insomnie; Î Viennent nourrir le système nerveux; Î Ne causent généralement aucune accoutumance; Î Ne dépendent pas de la présence d’une substance en particulier dans notre sang.

EXEMPLES DE PLANTES TONIQUES DU SYSTÈME NERVEUX Ashwagandha (Withonia somnifera)Surnommé le ginseng indien, l’ashwagandha est une puissante plante adaptogène réputée pour être anti-inflammatoire et antioxydante. Riches en fer, les racines se révèlent utiles en cas d’anémie, d’amaigrissement, d’épuisement nerveux et de fatigue chronique. Tonique du système nerveux, elles agissent tel un régulateur sur le système immunitaire et endocrinien. Traite également les problèmes de sommeil et d’insomnie.

Avoine (Avena sativa)L’avoine est très nutritive. Ses parties aériennes vertes récoltées juste avant Ia floraison contiennent plusieurs minéraux et des vitamines. Bon tonique du système nerveux, cette plante travaille doucement et à long terme. Elle est tout indiquée pour les aînés, les jeunes enfants, les femmes enceintes et celles qui allaitent. En combinaison avec d’autres plantes, l’avoine est utilisée lors de traitements de l’épuisement, la dépression et la fatigue chronique. Elle offre aussi un soutien en période de sevrage.

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MEMORIA

Bétoine (Stachys betonica) (anc. officinalis)La bétoine est un tonique profond du système nerveux, possédant aussi des vertus stimulant l’appétit et favorisant le bon fonctionnement de l’estomac. Elle est utilisée en cas de dépression, d’étourdissement, maux de tête, nervosité, névralgie, perte de concentration et de mémoire.

Cataire (Nepeta cataria)Les parties aériennes de la cataire cueillies à la floraison facilitent la digestion et la sudation. Calmante, cette plante diminue la douleur et fait baisser la fièvre. Elle favorise l’expulsion des gaz et est recommandée en cas d’indigestion et de colique.

Mélisse (Melissa officinalis)Considérée par plusieurs herboristes comme la plante du lâcher-prise, les feuilles fraîches de mélisse (et mêmes celles séchées) prises en infusion sont efficaces contre plusieurs maux : angoisse, dépression, insomnie, sautes d’humeur, le stress, etc. Prise en externe, la teinture de feuilles fraîches a des propriétés antivirales contre l’herpès et le zona. Du côté digestif, elle favorise l’expulsion des gaz et contribue à prévenir ballonnements, coliques et nausées.

Scutellaire (Scutellaria lateriflora)Ce sont les parties aériennes fraîchement cueillies de la scutellaire (à privilégier en teinture) qui sont un puissant tonique nerveux, agissant comme un antispasmodique léger visant à traiter l’anxiété, la dépression, l’hypersensibilité, la tension musculaire (crampes et spasmes), les tics nerveux et l’insomnie.

Schisandra (Schisandra chinensis)La schisandra est une plante qu’on appelle aussi « baies aux cinq saveurs ». Elle est adaptogène, tonique nerveux, rénal et endocrinien. Elle régularise les sécrétions gastriques et même vaginales. Elle est astringente, protectrice du foie et tonifie les fonctions hépatiques.

Avant de commencer un traitement par les plantes, n’oubliez pas d’en parler avec votre professionnel de la santé et de consulter votre herboriste-thérapeute ou naturopathe agréé.

SOURCESL’Alchimiste en Herbes, Herboristerie Desjardins et Jonathan L. Raymond de Ayurvéda Révolution.

SANTÉ

ASTUCES NATURELLES POUR CONTRER LES BRÛLURES D’ESTOMACPar Nathalie Beaudoin Herboriste-thérapeute accréditée

Afin d’équilibrer le système gastro-intestinal, plusieurs méthodes naturelles et plantes médicinales peuvent apporter un soulagement efficace contre les brûlures de l’œsophage. L’alimentation saine, la gestion du stress, la pratique d’un sport au quotidien et les plantes médicinales font partie de ses recommandations.

APPROCHE CLASSIQUE ET APPROCHE NATURELLEL’approche classique pour soulager le reflux propose de prendre des antiacides, basée sur l’idée que l’estomac est hyperactif. Contrairement à cela, les suggestions de plantes médicinales de cet article misent sur le fait qu’un reflux peut être plutôt créé soit par une déficience du système gastro-intestinal, soit par un manque de sécrétions et de tonicité des muscles lisses ainsi que des sphincters digestifs.

Voici cinq plantes qui sauront calmer le système digestif en général, tout en soulageant les ulcérations au niveau de l’œsophage.

Le calendula (Calendula officinalis)Les fleurs de calendula, aussi appelé souci des jardins, sont utilisées en teinture dans l’alcool ou en tisane. Elles réduisent les dommages causés par l’acide chlorhydrique sur la muqueuse de l’œsophage. Ces mêmes fleurs, utilisées fraîches ou séchées, favorisent la régénérescence des cellules. On peut en boire une infusion tiède par petites gorgées ou prendre quelques gouttes de teinture dans un peu d’eau, deux fois par jour, entre les repas.

La camomille allemande (Matricaria recutita)Les fleurs de la camomille allemande sont utilisées depuis longtemps pour les problèmes de reflux. C’est une plante très efficace pour calmer les états de nervosité, tout en agissant comme plante anti-inflammatoire et digestive. Il est recommandé de boire une tisane de fleurs fraîchement séchées ou une dose de teinture de plante fraîche après chaque repas. Cette infusion doit se prendre en petite tasse (environ ¼ de tasse à la fois) afin de ne pas trop diluer les acides et autres sucs gastriques, qui peuvent déjà être très bas.

La guimauve (Althaea officinalis)La racine de guimauve est réputée pour créer un mucus artificiel qui recouvre les lésions de l’œsophage. Elle protège les muqueuses pour qu’elles aient le temps de se régénérer. Pour l’utiliser, il suffit d’infuser de la racine de guimauve en petits copeaux ou réduite en poudre dans un verre d’eau froide, en laissant infuser pendant quelques heures, en remuant de temps en temps (ou laisser infuser toute une nuit). On doit ensuite filtrer le mélange, où la partie plus aqueuse doit être récupérée avec une cuillère. On prend une gorgée de ce gel situé au-dessus de la poudre au cours de la journée, lorsque des brûlures se font ressentir.

Le plantain (Plantago lanceolata, P. major)Les plantains, soit commun ou lancéolé, sont riches en allantoïne, un composé réputé pour calmer l’inflammation et qui stimule la régénérescence cellulaire. Le plus simple est de prendre la plante fraîche entière (ou séchée) en infusion tiède, par petites gorgées, deux fois par jour, entre les repas.

La mélisse (Melissa officinalis)En cas de reflux, la mélisse est une plante qu’on utilise idéalement fraîche pour ses feuilles. Elle est à la fois anti-inflammatoire, digestive et calmante. L’infusion se prépare avec des feuilles fraîchement coupées si vous avez un plant dans votre jardin ou sinon, l’extrait liquide préparé à partir des feuilles fraîches peut être utilisé.

RECOMMANDATIONS SUPPLÉMENTAIRESLe reflux gastrique est un problème multifactoriel. Il requiert une vision globale pour arriver à une solution personnalisée. Les idées pour retrouver un équilibre sont diverses, comme introduire à son quotidien une alimentation saine et variée, boire du gel d’aloe vera et des infusions de plantes calmantes, prendre des probiotiques et éviter de consommer de l’alcool, du chocolat, du café, des épices et du tabac.

La pratique de la méditation, du yoga, d’un sport, la massothérapie, le jardinage, l’acupuncture : tous ces outils peuvent contribuer à diminuer la production de gaz, améliorer la digestion, diminuer le stress, et ainsi contribuer pour beaucoup à l’élimination des reflux gastriques.

SOURCESChristophe Bernard du blogue Althea Provence, Herboristerie Desjardins, Passeport Santé.


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SANTÉ

LA LAVANDE CONTRE LES POUX ET LES PUNAISES DE LIT Guylaine Campion | ND et journaliste

La lavande, c’est le rappel du doux parfum frais et délicat de la Provence. Mais cette plante révèle aussi de nombreuses vertus. Elle est purifiante, antiseptique, cicatrisante, régénératrice et apaisante pour le corps et l’esprit.

Dès le Moyen-Âge, on utilisait la lavande pour laver et désinfecter le linge. Puis, au 18e siècle, avec ses puissantes notes olfactives, elle a pris sa place dans la capitale mondiale des parfums, la ville de Grasse sur la Côte d’Azur. Son eau florale parfume le corps et procure une sensation de fraîcheur. On reconnaît aussi ses propriétés relaxantes qui favorisent le sommeil et la détente. Voilà pourquoi plusieurs aiment bien déposer quelques gouttes de son huile essentielle sur l’oreiller.

Mais saviez-vous que cette douce plante est aussi une fière combattante contre les poux et les punaises de lits ?

LES POUX Eh oui, avec la rentrée scolaire vient aussi le retour en force de la propagation de poux dans les écoles. Cependant, la lavande peut être une arme naturelle et très efficace pour se débarrasser de ces envahisseurs et prévenir leur apparition.

Pour les prévenirEn prévention, il suffit de vaporiser son eau florale ou une eau de linge à la lavande sur le lit, l’oreiller, les coussins, les peluches, les vêtements, les tuques, les chapeaux, les peignes et les brosses à cheveux. Puis, quelques gouttes d’huile essentielle de lavande vraie (Lavandula augustifolia) chaque matin derrière les oreilles de vos enfants éloigneront sans contredit les poux.

Pour les éliminerSi par malheur vos enfants reviennent à la maison avec des poux, vous pouvez mélanger quelques gouttes d’huile essentielle de lavande dans son shampooing. La lavande purifie le cuir chevelu et possède une action antiparasitaire.

En complément à la lavande, d’autres huiles essentielles peuvent être de bon recours. Par exemple, les huiles de géranium rosat et de cèdre ont une forte odeur qui éloigne les poux. De son côté, l’huile de théier (Melaleuca Alternifolia), communément appelée « tea tree oil » est un excellent antiseptique qui assainit le cuir chevelu. Pour sa part, l’huile de clou de girofle tue les poux grâce aux phénols toxiques qu’elle contient. En combinant ces huiles essentielles à celle de la lavande, on peut éliminer les poux plus rapidement et prévenir leur apparition.

Voici la recetteMélangez une goutte de chacune de ces huiles essentielles (sauf le clou de girofle si l’enfant a

moins de 5 ans). Puis, ajoutez deux gouttes (une goutte seulement si l’enfant a moins de 5 ans) de ce mélange d’huiles essentielles dans un peu de

shampooing doux. Utilisez ce mélange une journée sur deux, tout en frottant bien le cuir chevelu.

En complémentLes poux deviennent de plus en plus résistants aux produits vendus sur le marché, voilà pourquoi les bons « trucs de grand-mères » peuvent être excellents pour venir à bout de ces envahisseurs et agir sur différents plans.

Par exemple, pour asphyxier les poux, vous pouvez déposer quelques cuillerées à soupe d’huile de coco sur les cheveux. Vous laissez reposer durant une heure ou encore mieux, toute une nuit sous une serviette. Rincez et passez un peigne anti-poux. Vous pouvez répéter ce soin tous les deux ou trois jours si nécessaire.

Par ailleurs, aussi drôle que cela puisse paraître, la mayonnaise serait une bonne solution pour tuer les poux et leurs œufs, bien que son application ne soit pas très agréable ! Le truc est de masser le cuir chevelu avec de la mayonnaise, de recouvrir la tête d’un bonnet de douche et de laisser reposer pendant deux heures. Peignez, lavez et rincez les cheveux.

Saviez-vous que le vinaigre de cidre tue les poux et aide à dissoudre la substance qui colle les lentes aux cheveux, et ce, grâce à l’acide acétique qu’il contient ? Il est donc plus facile de déloger les lentes. Le vinaigre de cidre est donc tout indiqué pour rincer les cheveux après le soin à l’huile de coco ou le shampooing aux huiles essentielles. Donc, après avoir bien rincé les cheveux à l’eau, faites un deuxième rinçage avec une tasse de vinaigre de cidre (1/2 tasse pour un enfant de moins de 5 ans) dilué dans une tasse d’eau, pour ne pas irriter le cuir chevelu. Laissez reposer une heure sous une serviette chaude pour encore plus d’efficacité. Passez ensuite le peigne anti-poux.

Enfin, le bicarbonate de soude possède une action absorbante qui élimine l’espèce de colle qui retient les lentes aux cheveux. Il devient plus facile de décoller les lentes avec un peigne anti-poux. En fait, le bicarbonate de soude est tout indiqué si des petites larves résistent après avoir éliminé les poux. Vous n’avez qu’à dissoudre du bicarbonate de soude dans de l’eau chaude et y tremper votre peigne anti-poux.

Assainir l’environnementAprès avoir éliminé les poux, il faut bien assainir l’environnement de l’enfant afin que les vilains poux ne réapparaissent plus. Enfermez dans un sac de plastique hermétique tout ce qui touche à la tête de l’enfant : vêtements, tuques,


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chapeaux, draps, literie, peluches, etc. pendant une dizaine de jours. Puis, lavez à l’eau très chaude. Il faut aussi passer la balayeuse sur les tapis et épousseter les meubles. Vous pouvez également placer dans un sac de plastique brosses à cheveux et peignes au congélateur durant deux jours. Les poux détestent le froid !

LES PUNAISES DE LITLes punaises de lit sont de plus en plus présentes dans les grandes villes, et leur propagation est malheureusement très fréquente.

Outre son action efficace sur les poux, la lavande s’avère être une arme efficace pour éviter une infestation de punaises de lit. Tout comme pour les poux, les punaises détestent l’odeur de la lavande. Elles vont donc s’éloigner pour aller coloniser d’autres lieux. La lavande devient donc une solution préventive plus naturelle que les puissants insecticides chimiques vendus sur le marché.

En prévention, vous pouvez asperger régulièrement de l’eau de linge à la lavande votre matelas, sofa, fauteuils, coussins, pieds du lit, le contour du lit, base des bureaux et tables de chevet. Cela créera une barrière de protection que les punaises n’oseront pas franchir. Votre lit et vos meubles seront donc protégés.

Vous pouvez aussi mettre des sachets d’herbes de lavande aux quatre coins entre votre matelas et votre base de lit. Dans vos tiroirs, des mouchoirs parfumés d’huile essentielle de lavande vraie procureront un doux parfum tout en protégeant.

Si par malheur, vous avez été piqué par une punaise de lit, sachez que l’application d’une petite goutte d’huile essentielle de lavande vraie sur la piqûre vous soulagera.

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LE CERVEAU SE RÉPAREPar Nicole Renaud | ND. A. membre de l’ANAQ

Anxiété, dépression, bipolarité, désordre de la personnalité, dépendance, TOC, TDA, autisme, Asperger, dyslexie, difficulté d’apprentissage, Parkinson, Alzheimer, schizophrénie, démence, stress chronique, manque de concentration, peur, sautes d’humeur, insomnie, etc., tous ces troubles peuvent se régler en « réparant » notre cerveau.

J’ai connu le Dr Mark Hyman en lisant le livre « Ultra prévention » coécrit avec le Dr Mark Liponis, en 2006. Dr Hyman, il y a 20 ans, souffrait de graves problèmes de santé qu’aucune méthode médicale ne puisse résoudre. C’était au début de sa carrière médicale, et c’est en se tournant vers la médecine alternative fonctionnelle qu’il réussit en s’en sortir. Son problème ? Le cerveau. Il a ouvert le Cleveland Clinic’s Center, où il en est le directeur, afin d’aider les gens aux prises avec ce même problème.

Pour lui et bien d’autres médecins, chiropraticiens et autres chercheurs dans le domaine de la santé comme les docteurs Anne Hatheway, Arsalan Darmal, Dale Bredesen, David Perlmutter et plusieurs autres, le cerveau peut changer, se transformer, et les maladies en découlant peuvent se traiter en changeant ses habitudes de vie. Saviez-vous que la dégradation du cerveau peut commencer des décennies avant l’apparition de la maladie ?

Dès que vous commencez à avoir des pertes de mémoire ou que vous souffrez d’anxiété, déjà votre cerveau vous fait signe. Vous êtes irritable et le fait de manger du sucre, des céréales ou du café vous fait sentir mieux ? Posez-vous la question : pourquoi ?

LA DÉGRADATION DU CERVEAUDe mauvaises habitudes de vie peuvent être à la source d’une dégradation du cerveau.

LES FACTEURS DE RISQUEVous devez savoir en premier lieu que le stress est une cause des maladies dans 95 % des cas. En effet, le stress chronique augmente l’inflammation, l’anxiété, la dépression, les dommages à l’hippocampe et, par le fait même, diminue la mémoire, la concentration et la sérotonine, et interagit sur le fonctionnement de la glande thyroïde et la perte musculaire. En acceptant cette prémisse, vous accepterez également de faire des changements dans vos habitudes de vie.

Voici des facteurs qui influencent l’humeur :

Î L’alimentation; Î Le débalancement hormonal; Î Les intolérances alimentaires; Î Les toxines; Î La digestion; Î Les débalancements immunitaire et métabolique.

Le cerveau peut changer, se

transformer, et les maladies découlant de sa dégradation peuvent se traiter en changeant ses habitudes de vie.


Dr Hyman a découvert que ce qui n’allait pas chez lui provenait tout simplement du fonctionnement de son corps et non d’un virus ou d’une bactérie. C’est ainsi qu’il a pu améliorer tout ce qui affectait son cerveau. Comme chaque cerveau est différent, la méthode utilisée différera selon l’individu. Mais une chose est sûre, l’alimentation doit être de qualité afin que les neurotransmetteurs, ces messagers chimiques, puissent fonctionner adéquatement. On sait depuis peu que tout ce qui se passe dans l’intestin affecte notre cerveau. En effet, le microbiome (tout ce qui constitue notre flore intestinale), par le nerf vague, ce nerf qui parcourt tout notre organisme de la tête à l’abdomen, permet d’interférer dans le fonctionnement du cerveau.

Comme on le sait, ce que nous mangeons et buvons affecte nos bactéries : l’eau chlorée, le sucre, l’alcool, les fritures, et j’en passe, et même les antibiotiques; ils auront une influence sur la santé de nos bactéries. D’ailleurs, remarquez si vous êtes souvent de bonne humeur. Votre intestin est en santé ? Alors vous serez de bonne humeur.

Je vous ai déjà entretenu sur le fait que notre intestin contient plus de neurotransmetteurs – dopamine, norépinephrine, gaba, sérotonine – que notre cerveau. Afin de savoir si tout va bien de ce côté, permettez-vous de vérifier si 1) vous pouvez vaquer à vos occupations sans problème 2) vous vous sentez heureux, aimé 3) si vous savourez les moments de votre vie ou si par contre vous êtes anxieux, stressé, fatigué. Ainsi, vous saurez si votre intestin et votre cerveau sont en bonne connexion.

Votre intestin permet la synthétisation des vitamines, l’assimilation des aliments, la régulation des hormones, l’excrétion des toxines, la production de composés chimiques afin de vous aider à demeurer en santé. Par conséquent, comme l’alimentation joue un grand rôle dans cet équilibre, il faudra donc éviter :

Î La malbouffe et les repas préparés, les mauvais gras comme la friture, les huiles végétales, le sucre et l’eau chlorée.

Une alimentation mal équilibrée fait diminuer le zinc et la vitamine D entre autres. Ces nutriments sont nécessaires au bon fonctionnement du système immunitaire. Vous pouvez avoir une analyse sanguine tout à fait normale dans ses valeurs, mais dans les cellules, il en va autrement. N’oubliez pas ceci :

« Avant que vous soyez malade, des signes apparaissent comme quoi quelque chose ne va pas dans votre organisme ».

Voici quelques signes avant-coureurs :

Î Réactions lentes à penser; Î Plus de temps à résoudre un problème; Î Pertes de mémoire.

LES ALIMENTS PRO-INFLAMMATOIRESLe sucre ralentit les échanges dans le cerveau, provoque l’inflammation et rend les gens furieux et en colère plus rapidement. Il affecte le taux de dopamine et de sérotonine. Plus on mange du sucre et plus on en veut; cela s’explique par le fait que nous tentons d’équilibrer ces neurotransmetteurs, qui vont, nous croyons, nous permettre d’être de bonne humeur.

Le fructose est plus sucrant que le sucrose. Une consommation élevée en sucre est pire pour votre cerveau. Quand vous lisez une étiquette sur un produit, éliminez celui qui contient des « ose ». Par exemple, il y a neuf cuillerées à thé de sucre dans un verre de jus d’orange. Préférez donc les fruits.

Parmi les aliments pro-inflammatoires, notons également le soya, le lait, le maïs et le gluten, et pour certains, les œufs.

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Trois réactions se déclenchent face à ces aliments et affectent le cerveau

1 L’inflammation;

2 Le déséquilibre des neurotransmetteurs;

3 L’augmentation des excitotoxines comme le glutamate et l’aspartame qui « tueraient » les cellules du cerveau;

4 L’augmentation de l’histamine.

En plus d’une alimentation inappropriée, les métaux lourds et la pollution ont un impact sur notre cerveau. Sachez que 2,5 milliards de livres de produits chimiques toxiques sont libérés dans la nature chaque année. Nous y goûtons et les sentons.

L’inflammation vient du fait que les mitochondries, responsables de l’énergie dans nos cellules, ne peuvent plus en produire assez. C’est pourquoi il faut augmenter leur pouvoir. L’exercice régulier, la marche ou autre activité que vous aimez, une bonne alimentation, les antioxydants et les suppléments alimentaires vont renverser le vieillissement des cellules et aider le cerveau à mieux fonctionner.

LA RÉPARATION DU CERVEAULe cerveau peut se réparer; les maladies en découlant peuvent se traiter en changeant ses habitudes de vie.

DIÈTE ANTI-INFLAMMATOIRE POUR LE CERVEAULes composés phytochimiques retrouvés dans une diète anti-inflammatoire permettent d’augmenter l’oxygène au cerveau. Afin de préserver la santé de celui-ci et de le réparer, voici l’alimentation qui serait conseillée :

Î Une diète pauvre en hydrates de carbone : en effet, les gens mangent trop de féculents, de pain, des pommes de terre, des céréales, au détriment des autres bons aliments. Il est prouvé qu’une diète élevée en hydrates de carbone augmente de 86 % le risque de démence. Certains vont adopter la diète paléo tandis que d’autres vont opter pour la diète cétogène. Il est important aussi de choisir les aliments qui n’augmentent pas l’insuline.

Î Les bonnes protéines : les viandes fumées, les viandes contenant des antibiotiques, les viandes transformées, ne sont pas conseillées. Préférez les viandes biologiques, le bœuf nourri à l’herbe, les œufs de poules en liberté. Les protéines sont importantes pour le rendement efficace du cerveau. On suggère 30 g de protéines par repas et plus de 40 g pour les personnes qui s’entraînent. Si vous considérez ne pas manger assez de protéines, ajoutez les acides aminés en poudre qui vont aider les neurotransmetteurs à mieux véhiculer leurs messages. Le livre de Marie-Soleil Noreau, naturopathe agréée, vous guidera à ce sujet ainsi que sur les fibres à ingérer chaque jour.

Î Aucun produit laitier : les produits laitiers sont traités et ne conviennent pas aux humains. Ils contiennent une hormone naturelle appelée IGF1, semblable à l’insuline, qui stimule le métabolisme du glucose; cette hormone est impliquée dans certains cancers.

Î Aucun gluten : selon les recherches de madame Jacqueline Lagacé et le Dr Jean Seignalet, le gluten, comme il se retrouve un peu partout dans l’alimentation, agit comme une colle dans l’intestin, empêchant une bonne assimilation des nutriments. Il causerait donc, par le fait même, de l’inflammation.

Î Le sucre : pour tout ce qui a été énuméré précédemment.

Î La prise de bleuets sauvages tous les jours, riches en antioxydants sera un atout.

Î La DHA, contenue dans l’huile de poisson et les algues.

Î Les fruits et légumes de toutes les couleurs puisque les pigments aident à soigner le cerveau. Je vous suggère l’extrait de baies sureau et la baie d’argousier, entre autres, ainsi que les pousses de brocoli, le kale, le collard, le chou, le navet, le rutabaga, le bok choy, le chou chinois, la roquette, le radis, le cresson, etc.

Î Les bons gras favorisent un bon fonctionnement du cerveau : les noix, les graines oléagineuses, les huiles vierges comme l’huile d’olive, de coco, d’avocat, l’avocat, les œufs pour la choline qu’ils contiennent (pas pour tous).

Une alimentation pauvre en vitamines et minéraux, les toxines environnementales comme les plastiques, les pesticides, les aliments transformés, les OGM, les poissons d’élevage, le mercure, tous ces éléments épuisent notre cerveau. Il faut augmenter et stimuler les mitochondries dans la cellule, dont la fonction principale est de fournir l’énergie, afin de leur permettre d’accomplir leur travail.

SUPPLÉMENTATION Î Le CoQ10 combiné au PQQ (pyrroloquinoline quinone) augmente l’énergie dans les cellules du cerveau et améliore la mémoire, augmente le flot sanguin cérébral et limite les dommages dus au sucre.

Î Le magnésium L-thréonate pénètre dans le cerveau et augmente la densité des synapses dont la communication intercellulaire est si importante.

Î La L-carnitine traverse la barrière hématoencéphalique et permet d’équilibrer la dopamine. Elle améliore ainsi la mémoire, l’attention et le comportement. Elle joue un rôle crucial dans le transport des acides gras essentiels à l’intérieur des mitochondries.

Î L’acide lipoïque est un des antioxydants les plus puissants pour neutraliser les radicaux libres.

Î La NAC (N-acétyl-cystéine) est un acide aminé qui neutralise les radicaux libres en augmentant la production de glutathion.

Î D’autres suppléments comme le zinc et le sélénium devront être ajoutés pour certaines gens en déficit de ces minéraux ainsi qu’un complexe B.

Pour ce qui est des métaux lourds comme le mercure et le plomb, un supplément de DMSA accompagné de 2,5 g de fibres, 2 fois par jour, le NAC et la vitamine C peuvent replacer la fonction enzymatique et éliminer les métaux lourds.

SANTÉ


Selon les dernières recherches, 10 % des gens de 65 ans, 25 % des gens de 75 ans et 50 % des gens de 85 ans développeront la démence ou la maladie d’Alzheimer au cours de leur vie. Il est vrai que les gènes jouent un rôle important dans la maladie, mais pas crucial, puisque ceux-ci ne comptent que pour 5 à 10 % des risques des maladies tandis que 90 % à 95 % dépendent des habitudes de vie. Oui, on peut changer l’expression de nos gènes avec une alimentation appropriée. Les nouvelles recherches tentent de démontrer l’évidence qu’une résistance à l’insuline accroît les dommages au cerveau, et un risque accru à la maladie d’Alzheimer et de diabète. Plus vous mangez de sucre et moins votre cerveau travaille efficacement. Un autre fait, on s’est aperçu que plus votre pression artérielle est élevée et plus votre cerveau rapetisse.

Un autre risque d’inflammation du cerveau est l’intestin hyperperméable. Les bactéries peuvent donc traverser la barrière hématoencéphalique et causer des dommages au cerveau. Cette inflammation deviendrait chronique et serait pro-Alzheimer.

Les plaques amyloïdes, se retrouvant entre les neurones, sont responsables de certaines pathologies. Ces plaques sont comme un amidon qui se déposerait dans le foie, les reins, la rate et autres tissus causant la mutation génétique. Les plaques se forment afin de protéger le cerveau contre les virus et les bactéries.

Vérifiez votre taux d’homocystéine. Il doit être obligatoirement bas. Optimisez la prise de vitamine B et le fonctionnement de la glande thyroïde.

Les 7 facteurs à considérer pour une mémoire optimale :

1 Une saine alimentation;

2 L’exercice afin de balancer les hormones;

3 La gérance du stress;

4 Un bon sommeil;

5 De bonnes relations interpersonnelles;

6 Un intestin en santé;

7 Les bons suppléments.

Une autre étude tend à démontrer que plus le cholestérol est bas et plus le risque de démence est élevé. En effet, le cholestérol est important non seulement pour le cerveau, mais aussi pour la fabrication des hormones. C’est l’oxydation qu’il faut éviter. C’est pour cette raison qu’il faut diminuer les sucres au minimum.

Consultez votre praticien de la santé avant d’entreprendre une démarche.

SOURCES Carper, Jean, 2001. Les aliments miracles pour votre cerveau. Québec : Éditions de l’hommeHyman, Mark, 2009. The Ultra Mind Solution : fix your broken brain. New York : Hyman EnterprisesKharrazian Datis, 2013. Why Isn’t My Brain Working. Elephant Press

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LES HUILES ESSENTIELLES S’INVITENT EN MILIEU HOSPITALIER Par Guylaine Campion | ND et journaliste

Au cœur des Essences - Lorsque les huiles essentielles s’invitent en milieu hospitalier : voilà le titre d’un livre fort intéressant ayant vu le jour il y a quelques mois et relatant l’histoire tout à fait spéciale de l’infirmière française Catherine Maranzana. On y découvre le parcours exceptionnel de cette infirmière qui a entrepris d’entrer l’aromathérapie dans les structures médicales des Hôpitaux civils de Colmar dans la région de l’Alsace en France, et ce, sur des bases scientifiques et sous le contrôle des autorités médicales hospitalières et universitaires.

Ce livre est rempli de nombreux témoignages et d’exemples pratiques qui touchent le cœur de tous les adeptes d’aromathérapie. Tant le grand public que les professionnels de la santé naturelle peuvent y trouver des informations très utiles et fort pertinentes, sans compter les professionnels du monde médical intéressés par les méthodes dites « complémentaires ».

Aujourd’hui, son initiative peu commune dans le monde médical a permis la mise en œuvre d’un guide référentiel Aromathérapie scientifique : préconisations pour la pratique clinique, l’enseignement et la recherche, réalisé par un groupe d’experts et destiné aux professionnels de la santé en milieu hospitalier et médico-social. En d’autres mots, ce guide très bien documenté permet l’utilisation des huiles essentielles de concert avec la médecine allopathique, dans tous les hôpitaux de la France.

UNE RENCONTRE DÉTERMINANTE POUR L’AUTEURE SONIA BLONDEAU Ce livre tout à fait unique a été écrit sous la plume de Sonia Blondeau, comptable professionnelle agréée originaire de Québec, qui a occupé des postes supérieurs pendant plus de 25 ans. Mais en 2012, sa vie a basculé après une chute en vélo lors d’un entraînement pour un triathlon. Une blessure majeure l’immobilise pendant plusieurs mois. Après deux années de traitements médicaux et la prise de plusieurs médicaments, ses douleurs deviennent chroniques. En 2014, elle laisse son travail, vend sa maison et décide de parcourir le monde afin de trouver des solutions à travers les médecines complémentaires.

« D’abord, je suis partie dans une clinique de gestion de la douleur en Allemagne », nous explique-t-elle. « On m’a soignée avec la médecine allopathique, mais aussi avec une médecine complémentaire. Et j’ai commencé à voir des résultats si bien qu’au printemps 2015, j’ai pu recommencer à nager. Je me suis donc intéressée aux plantes médicinales et très vite aux huiles essentielles, et je me suis inscrite dans une école d’aromathérapie aux États-Unis. J’ai été fascinée par la science moléculaire derrière les plantes et les huiles essentielles.

SUITE À LA PAGE 29

« Avec patience et détermination, Catherine

Maranzana a été en mesure d’établir une passerelle entre

le monde de la médecine allopathique et celui de

l’aromathérapie. Elle a su démontrer comment on pouvait

utiliser l’une avec l’autre afin d’offrir un meilleur bien-être aux

patients. » - Sonia Blondeau


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L’ÉLABORATION D’UN GUIDE RÉFÉRENTIEL Catherine Maranzana a participé à l’élaboration d’un guide référentiel rédigé par une équipe d’experts (chercheurs, médecins, pharmaciens, infirmières, etc.), à l’intention des soignants qui désirent utiliser les huiles essentielles en complément à la médecine allopathique. Ce guide est disponible gratuitement depuis le mois de juin dernier.

« Avec patience et détermination, Catherine Maranzana a été en mesure d’établir une passerelle entre le monde de la médecine allopathique et celui de l’aromathérapie. Elle a su démontrer comment on pouvait utiliser l’une avec l’autre afin d’offrir un meilleur bien-être aux patients », nous dit l’auteure.

Dans ce guide, le groupe d’experts a conclu qu’il peut être fort utile de combiner les huiles essentielles à la médecine allopathique, notamment pour éviter d’augmenter des doses de médicaments et limiter les risques d’effets secondaires dans l’escalade thérapeutique. « La molécule unique qui est utilisée pour synthétiser un médicament afin d’imiter les effets thérapeutiques d’une molécule d’une plante ne fait pas partie d’une harmonie originelle, contrairement aux huiles essentielles qui elles demeurent dans leur entièreté, qu’on appelle quintessence », nous précise Sonia. « C’est pourquoi avec les huiles essentielles utilisées sainement, les effets secondaires sont quasi inexistants. La complexité harmonieuse des molécules en est la cause ».

INFORMER ET INSTAURER CETTE PRATIQUE EN AMÉRIQUE DU NORD Pour Sonia Blondeau, plus question de retourner à sa profession de comptable. Une nouvelle mission l’attend. À travers des conférences et appuyée par son livre et le guide référentiel français, elle veut informer le personnel médical et le grand public du mariage gagnant des huiles essentielles et de la médecine allopathique. D’ailleurs, Catherine Maranzana doit venir au Québec cet automne pour donner des conférences avec elle. Elle souhaite également que son livre soit traduit en anglais et faire des conférences aux États-Unis.

Tout ce cheminement, Sonia Blondeau n’aurait pu le faire si elle n’avait pas été gravement blessée en 2012, signe que la vie nous réserve parfois de belles surprises et prend des moyens inattendus pour nous montrer notre nouveau chemin. « Mon but maintenant est d’aider d’autres personnes qui souffrent et accroître la crédibilité dont l’aromathérapie a besoin », explique-t-elle. « Les plantes sont un trésor que la nature nous offre généreusement. On prend soin des plantes et elles nous soignent en retour. Il faut comprendre que l’on fait UN avec la Nature », conclut-elle.

SANTÉ

Une fois certifiée en aromathérapie, je suis partie à la recherche d’une trentaine d’experts qui œuvraient dans le milieu médical et paramédical à travers le monde. J’ai voyagé pendant 30 mois dans une dizaine de pays. Au fil de mes rencontres, j’ai fait la formidable découverte de Catherine Maranzana, en juillet 2016. »

Émue par l’histoire de cette infirmière et sa passion, elle décide de consacrer un livre sur son œuvre et tout son chemin parcouru.

UNE INFIRMIÈRE À LA FOIS HUMBLE ET AUDACIEUSE Écrit sous la forme d’un récit, ce livre relate d’abord les origines de Catherine Maranzana, élevée par son arrière-grand-père qui lui a enseigné l’amour de la nature et des plantes jusqu’à ce qu’elle accède à un poste d’infirmière hospitalière auprès de patients cancéreux dans une unité d’hématologie.

L’auteure nous raconte comment cette femme s’est battue avec ardeur et détermination pour obtenir le droit d’introduire des traitements issus de l’aromathérapie et soulager les malades, en complément de la thérapie médicale conventionnelle. « C’est une femme qui a un amour passionné pour ses patients », dit-elle. « Elle est généreuse, douce, gentille, d’une grande humilité et déterminée à trouver des solutions. Elle est extraordinaire pour transmettre son message. Elle m’a beaucoup inspirée ».

Catherine Maranzana comprenait qu’il y avait des moyens alternatifs pour aider ses patients. Par exemple, lorsqu’ils revenaient d’un traitement de chimiothérapie, elle savait qu’elle pouvait soulager leurs nausées, leurs vomissements avec les huiles essentielles.

Au fil du temps, elle a continué à trouver des solutions devant des cas difficiles, là où la médecine allopathique n’en avait parfois plus. Par exemple, le cas d’un adolescent qui, lors d’une intervention chirurgicale, risquait une nécrose des tissus des extrémités. Avec l’application sur les mains et les pieds d’un mélange d’huiles essentielles, elle a réussi à stimuler de nouveau la circulation dans son système sanguin pour irriguer ses extrémités et ainsi éviter le pire.

Puis, lors d’atelier-mémoire au département de gérontologie, elle a réussi, grâce à l’odeur d’huiles essentielles, à raviver d’anciens souvenirs chez des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer.

De fil en aiguille, elle a établi des protocoles et travaillé en étroite collaboration avec les médecins qui lui ont fait confiance. Elle a formé plusieurs centaines de soignants, et d’autres hôpitaux et institutions en France se sont intéressés à son travail.


SANTÉ

QUELLES SONT LES CAUSES DE LA FATIGUE SURRÉNALIENNE ?La fatigue surrénalienne se traduit par le fait que les glandes surrénales ne peuvent plus faire face à l’énorme quantité de stress quotidien que plusieurs personnes ressentent jour après jour. Plusieurs raisons pourraient être la cause de la fatigue surrénalienne : la mort d’un être cher, un divorce, une opération chirurgicale, l’exposition aux toxines environnementales, la pollution, des difficultés financières, un sentiment d’impuissance au travail, de mauvaises relations, un traumatisme émotionnel, le manque de sommeil, une mauvaise alimentation ou le manque d’exercice.

Quand les glandes surrénales arrêtent de produire les hormones efficacement, les fonctions du corps sont affectées et l’énergie diminue.

Les symptômes sont : Î Fatigue au lever et difficulté à se réveiller; Î Diminution de la libido; Î Dépression; Î Faiblesse musculaire; Î Mauvaise concentration; Î Perte osseuse; Î Inflammation; Î Augmentation des allergies; Î Difficulté à dormir; Î Irritabilité; Î Fatigue; Î Envies de sucre; Î Chute des cheveux; Î Gain de poids; Î Tension musculaire.

DES SOLUTIONS NATURELLES POUR TRAITER LA FATIGUE SURRÉNALIENNESi vous ressentez l’un ou l’autre de ces symptômes, rassurez-vous : il y a plusieurs moyens naturels pour traiter et soutenir vos glandes surrénales.

FATIGUE SURRÉNALIENNE : DES SOLUTIONS NATURELLES Par Guylaine Campion | ND et journaliste

Beaucoup de personnes peuvent faire face à la fatigue des glandes surrénales à un moment ou l’autre de leur vie. En effet, le stress chronique et un style de vie inapproprié peuvent affecter la capacité du corps à récupérer, que ce soit sur les plans physique, mental ou émotionnel.

Parmi les symptômes de l’insuffisance surrénalienne, on retrouve, notamment, une sensation de toujours être fatigué et dépassé par les événements.

LE RÔLE DES GLANDES SURRÉNALESLes glandes surrénales sont deux organes situés au-dessus des reins qui font partie du système endocrinien et qui ont la taille d’un pouce. Elles sont impliquées dans la production de plusieurs hormones qui commandent les fonctions de l’organisme et dont plusieurs sont essentielles à la vie. Les glandes surrénales travaillent en étroite collaboration avec l’hypothalamus et l’hypophyse. Elles ont la responsabilité d’équilibrer les hormones telles que le cortisol, l’aldostérone ou l’adrénaline.

Les glandes surrénales jouent un rôle très important dans la réponse au stress. Comment ? Notre cerveau enregistre une menace (physique, mentale ou émotionnelle). Des hormones sont alors sécrétées pour nous aider à réagir en envoyant rapidement du sang au cerveau, au cœur et aux muscles. Ensuite, les pupilles se dilatent, le pouls s’accélère. Puis, lorsque la menace disparaît, le corps revient à la normale.

Ce mécanisme était tout à fait approprié pour nos ancêtres, car leur survie en dépendait. Le problème est qu’aujourd’hui, avec notre mode de vie survolté, notre organisme est constamment en état d’alerte à répondre à toutes sortes de situations stressantes, par exemple, être en retard pour aller chercher les enfants à la garderie ou ne pas avoir le temps de remettre un travail important.

Quand les glandes surrénales arrêtent de produire les hormones

efficacement, les fonctions du corps sont affectées et l’énergie diminue.


SANTÉ

Î Essayez d’éviter les situations stressantes au travail et dans votre vie familiale et personnelle autant que cela puisse être possible;

Î Mangez vos trois repas par jour à heures fixes; Î Faites de l’exercice; Î Éloignez de votre vie les gens négatifs et toxiques, entourez-vous de personnes positives et bienveillantes;

Î Accordez-vous un moment dans la journée juste pour vous, soyez gentils et bons avec vous-même;

Î Si vous vivez une situation traumatisante, n’hésitez pas à demander de l’aide.

Le rééquilibre des fonctions surrénaliennes peut prendre un peu de temps. Soyez patients avec vos pauvres glandes surrénales qui souffrent d’épuisement depuis des mois, voire des années !

QU’EN EST-IL DE LA MALADIE D’ADDISON ?La maladie d’Addison se caractérise par la destruction des deux glandes surrénales, provoquant ainsi un déficit des hormones qu’elles produisent : le cortisol et l’aldostérone. La cause de la maladie est souvent auto-immune, mais rarement, elle peut être infectieuse.

Les symptômes de la maladie d’Addison sont : une grande fatigue chronique (physique et psychique), des troubles gastro-intestinaux (douleurs abdominales, diarrhée, vomissements, hypoglycémie, anorexie et amaigrissement), des vertiges, hypotension artérielle pouvant causer des étourdissements, pertes de connaissance, problèmes de concentration, irritabilité et dépression.

Certaines personnes peuvent voir apparaître une pigmentation brunâtre de certaines parties de la peau. Le diagnostic de cette maladie est souvent tardif étant donné que les symptômes sont variables d’une personne à l’autre et évoluent lentement. Dans de rares cas, les symptômes peuvent aussi évoluer rapidement vers une insuffisance surrénale aiguë ce qui devient une urgence médicale.

Près de 80 % des cas de la maladie d’Addison ont pour origine une maladie auto-immune. Le système immunitaire produit des anticorps qui attaquent et détruisent progressivement le cortex surrénalien. Cependant, au milieu du 19e siècle, la tuberculose était la principale cause de cette maladie. De plus, d’autres virus et infections bactériennes peuvent aussi en être la cause. Enfin, il existe d’autres causes encore plus rares telles qu’une tumeur dans les glandes surrénales, leur ablation ou une anomalie génétique.

Autrefois, cette maladie, souvent causée par la tuberculose, était grave et mortelle, mais à partir du milieu du 20e siècle, on a commencé à utiliser la cortisone comme anti-inflammatoire. Le traitement consiste à administrer des hormones de substitution à celles que les glandes surrénales ne sont plus capables de produire.

Les informations fournies dans cet article ne peuvent remplacer des conseils médicaux, un diagnostic ou un traitement.

Nous vous suggérons un programme en trois étapes :

1 Une alimentation saine;

2 Des suggestions de plantes, suppléments et vitamines;

3 Des trucs pour éliminer le stress de votre esprit et retrouver votre équilibre.

Étape 1 : les aliments à éliminer et les bons choix alimentaires Dans un premier temps, il faut d’abord éliminer tous les aliments qui mettent à l’épreuve vos glandes surrénales :

Î La caféine; Î Le sucre et les édulcorants; Î Les aliments transformés; Î Les huiles raffinées.

Puis, introduisez dans votre alimentation des aliments-amis des surrénales :

Î Crucifères (chou-fleur, choux de Bruxelles, brocoli, etc.); Î Avocat; Î Noix de coco; Î Poissons gras; Î Noix et amandes; Î Graines de chia et de lin; Î Algues.

Riches en nutriments, ces aliments ont une faible teneur en sucre et contiennent des fibres et de bons gras.

Étape 2 : des plantes et suppléments en soutien Des plantes et suppléments peuvent vous aider à renforcer vos surrénales.

Parmi les plantes, l’ashwagandha est une plante indienne utilisée depuis plus de 3000 ans en médecine ayurvédique. Fortifiante, cette plante adaptogène agit comme antistress. Aussi, très apprécié en médecine chinoise, le schizandra renforce l’activité de l’organisme et élimine le stress. Également, utilisé depuis des millénaires, le ginseng est un puissant tonique à action rapide qui protège l’organisme contre les ravages du stress. Enfin, le basilic sacré est un tonique des corticosurrénales.

Parmi les suppléments, les oméga-3, le magnésium, et les vitamines B5, B12, C et D peuvent être de bons recours. Par ailleurs, n’hésitez pas à consommer des aliments qui en contiennent. Cela ne fera qu’améliorer le bon fonctionnement de vos surrénales.

Étape 3 : des trucs pour réduire le stressIl est important de prendre soin de votre corps et de votre esprit et de mettre toutes les chances de votre côté afin d’optimiser votre fonction surrénalienne. Voici quelques trucs :

Î Faites une sieste quand vous vous sentez fatigués, si cela est possible;

Î Dormez de 8 à 10 heures par nuit; Î Couchez-vous toujours à la même heure afin de maintenir un cycle de sommeil régulier;

Î Riez, amusez-vous et mettez de la joie dans votre vie tous les jours;


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PRÉVENIR ET INVERSER LA MALADIE D’ALZHEIMER EN AGISSANT SUR LE MODE DE VIEPar Guylaine Campion | ND et journaliste

Devant la recrudescence de l’Alzheimer dans notre société, plusieurs craignent d’être un jour frappés par cette terrible maladie. Mais voilà qu’après 30 ans de recherche, le Dr Dale Bredesen, neuroscientifique et neurologue aux États-Unis, est porteur d’espoir. Il a mis au point un protocole inédit que l’on retrouve dans son livre La fin d’Alzheimer, un protocole pouvant inverser, avec études à l’appui, les symptômes de la maladie d’Alzheimer.

Le protocole thérapeutique ReCODE est le premier programme qui prévient et inverse le déclin cognitif. Ce protocole permet d’identifier pour chaque individu les facteurs aggravant la maladie soit : l’alimentation, l’activité physique, le stress, les carences en nutriments et les déficits hormonaux.

UN PROTOCOLE RÉVÉLATEUR Le programme ReCODE mis au point par le Dr Bredesen et son équipe a été appliqué à des patients souffrant d’Alzheimer. Ce protocole personnalisé a apporté des améliorations nettes chez la moitié des patients après trois à six mois, cependant, il doit être poursuivi à vie sous peine de retour des symptômes.

Déjà, le Dr Bredesen et son équipe ont aidé des centaines de personnes qui ne pouvaient plus mener une vie normale. Désormais, ces gens ont pu retourner au travail grâce à ce protocole. La maladie serait donc réversible si on intervient sur les plans de l’alimentation, de l’activité physique et de la relaxation.

Ce protocole apporte un éclairage nouveau sur la nature de cette maladie et permet du même coup de la prévenir. Plus ce protocole est donné rapidement après le diagnostic, plus il est efficace.

UNE APPROCHE DIFFÉRENTE Jusqu’à présent, les chercheurs se sont penchés sur l’hypothèse voulant que la maladie d’Alzheimer soit causée par une accumulation dans le cerveau de plaques bêta-amyloïdes, empêchant les neurones de fonctionner normalement. En effet, le cerveau d’une personne atteinte de la maladie d’Alzheimer montre une augmentation pathologique de plaques bêta-amyloïdes. Donc, le but des thérapies était d’enlever ces plaques avec l’aide de médicaments, mais sans grand succès. En effet, s’ils peuvent brièvement améliorer les symptômes, ils ne retarderaient pas la progression de la maladie.

Cependant, grâce à un récent travail du neurologue-neuroscientifique Rui Tanzi à Harvard et d’autres, nous apprenons que les plaques bêta-amyloïdes reflètent la façon dont le cerveau se protège d’une infection. Il existe plusieurs explications à la présence d’infections dans le cerveau en vieillissant. D’abord, la barrière hématoencéphalique peut se dégrader avec l’âge. Puis, la santé intestinale peut aussi influencer le cerveau. En effet, en cas d’hyperperméabilité de la paroi intestinale, des agents pathogènes peuvent pénétrer dans le sang, puis dans le cerveau.

De son côté, l’équipe du Dr Bredesen a démontré qu’il existe au moins trois formes différentes de la maladie d’Alzheimer et que chacune nécessite une approche différente. De plus, ils ont découvert qu’il existe au moins 36 facteurs contribuant à cette maladie complexe.


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QUELLES SONT LES VRAIES CAUSES DE LA MALADIE D’ALZHEIMER ? Bien que les plaques bêta-amyloïdes soient très présentes dans la maladie d’Alzheimer, le Dr Dale Bredesen affirme que sa cause primaire comprend trois facteurs qui prédisposent l’accumulation de ces plaques. Il s’agit premièrement de l’inflammation qui peut être due à des intolérances alimentaires et des infections chroniques; deuxièmement, des substances toxiques telles que des métaux lourds et des toxines; et enfin, des carences en nutriments, hormones et autres composés indispensables au fonctionnement du cerveau.

Dans la maladie d’Alzheimer, le cerveau perd de sa plasticité et sa capacité à faire de nouvelles connexions, il rétrécit. Selon le Dr Bredesen, ces trois facteurs dérangent l’équilibre neuro-plastique du cerveau. En temps normal, le cerveau crée en permanence de nouvelles connexions, mais en supprime d’autres. Ce processus doit être équilibré. Dans la maladie d’Alzheimer, le processus de suppression devient incontrôlable et le cerveau perd de sa plasticité.

QU’EST-CE QUE LE PROTOCOLE RECODE ?Le protocole ReCODE mis au point par l’équipe du Dr Dale Bredesen cible, selon le patient, plusieurs des 36 facteurs qui contribuent à l’apparition et l’aggravation de la maladie d’Alzheimer. Ce protocole comprend des changements alimentaires, de l’exercice physique, des pratiques corps-esprit et des suppléments.

Étant donné que chaque personne est différente, des tests et des analyses sont présentés dans le livre afin d’identifier le type de maladie d’Alzheimer en cause. Puis, un protocole personnalisé est élaboré.

Voici un exemple d’un programme thérapeutique destiné à une patiente qui perd son chemin pour rentrer chez elle :

Î Élimination du sucre, du gluten et des aliments ultra-transformés;

Î Augmentation de la consommation de fruits et de légumes;

Î Pratique du yoga et de la méditation afin de réduire le stress; Î Durée de sommeil de 7 à 8 heures par nuit; Î Amélioration de l’hygiène buccale; Î Reprise d’un traitement hormonal substitutif qui avait été arrêté; Î Jeûne de 12 heures minimum entre le repas du soir et le déjeuner du lendemain ainsi qu’un intervalle de 3 heures entre le souper et le coucher;

Î Exercice physique 4 à 6 fois par semaine; Î Prise de certaines vitamines, acides gras et autres substances.

Le Dr Dale Bredesen explique qu’il n’existe pas de médicament unique capable d’arrêter ou de ralentir la maladie d’Alzheimer. Comme il s’agit d’une maladie complexe qui fait intervenir plusieurs facteurs, la solution doit être multiple et combiner différentes stratégies d’où la mise au point de son protocole ReCODE. Soulignons qu’en six ans d’utilisation de ce protocole, plus de 2000 personnes

ont suivi le traitement du Dr Bredesen. Selon lui, « pour les malades dont la maladie vient d’être déclarée ou peu avancée, les symptômes s’inversent à coup sûr, avec un succès proche de 100 %. Pour les stades plus avancés, c’est plus difficile. En moyenne, le taux de succès en ce qui concerne l’inversion des symptômes est supérieur à 50 % ».

Il n’existe pas de médicament unique capable d’arrêter ou de ralentir la maladie d’Alzheimer. Il s’agit d’une maladie complexe qui fait intervenir plusieurs facteurs. La solution doit donc être multiple et combiner différentes stratégies comprenant des changements alimentaires, de l’exercice physique, des pratiques corps-esprit et des suppléments.

D’AUTRES RECOMMANDATIONS POUR PRÉVENIR LA MALADIE Parallèlement aux travaux du Dr Dale Bredesen, ajoutons que le Physicians Committee for Responsible Medicine (PRCM) a publié des recommandations pour prévenir la maladie d’Alzheimer. Sept principes réduisant le risque ont été présentés lors de l’International Conference on Nutrition and the Brain qui a eu lieu à Washington en juillet 2013.

Les voici : Î Limiter les acides gras trans; Î Manger surtout des fruits, des légumes et des céréales; Î Consommer 30 g de noix ou de céréales complètes par jour pour leur richesse en vitamine E, un antioxydant associé à un risque réduit de la maladie d’Alzheimer;

Î Veiller à consommer suffisamment d’aliments riches en vitamine B12 quotidiennement;

Î Éviter les compléments multivitaminés contenant du fer et du cuivre, sauf en cas de prescription médicale, car ces métaux augmenteraient le stress oxydatif;

Î Éviter les aliments qui ont été en contact avec des ustensiles de cuisine en aluminium, même si le rôle de l’aluminium dans la maladie demeure controversé. L’aluminium pourrait se révéler toxique pour les cellules nerveuses;

Î Faire l’équivalent de 40 minutes de marche 3 fois par semaine.

À ces principes, nous pouvons ajouter une supplémentation en vitamine D et en oméga-3 que l’on trouve notamment dans les huiles de poisson. En effet, il y a quelques années, des études ont confirmé le rôle joué par la vitamine D et les oméga-3 dans l’élimination des plaques bêta-amyloïdes.


STRESS OU DÉPRESSION ?Par Françoise Marc | Homéopathe www.homeo-ludivine.com

Les deux peuvent être indépendants, le premier peut conduire au suivant, ou les deux peuvent coexister.

LE STRESSEn quoi l’homéopathie peut-elle vous aider ? Très largement en ce qui concerne le stress.

Le stress, selon Hans Selye, médecin canado-autrichien et le premier à avoir fait des recherches sur le sujet, est un mécanisme d’adaptation. Donc, en ce sens, il est positif... du moins dans ses premières manifestations.

Réponse à des situations classiques de la vie courante, dues à l’environnement social ou familial, le stress est une réaction à toutes sortes de peurs ou d’agressions qui rendent nerveux et parfois agressif. La fuite ou la force décuplée devant une agression de rue ou au travail en est un des aspects les plus positifs.

De multiples événements peuvent nous stresser, et nous allons voir quelques remèdes homéopathiques typiques pouvant vous aider retrouver un peu de calme, de tolérance et de philosophie. En effet, il est plus facile et plus rapide de modérer nos réactions que de changer la société.

Le stress nous vient donc de l’extérieur et nous crée des pensées désagréables concernant notre futur. Comment vais-je faire pour passer au travers sans y laisser de plumes ?

EXEMPLES :

1 Frustration au travail, chicanes entre collègues, jalousies, supérieur autoritaire ou injuste, puis-je me rebeller ? Évidemment non, car je risque de perdre mon travail ou encore d’aggraver mon cas ou de créer des réactions adverses encore plus intenses.

REMÈDE : STAPHYSAGRIA.

À prendre de préférence un jour de congé, car ce remède débloque la peur de manifester notre droit. Chez certaines personnes, il suggère les mots diplomatiques pour dire ce qu’on a à dire sans blesser; pour d’autres, il peut provoquer une explosion de mécontentement qu’il vaut mieux se permettre dans notre environnement personnel quitte à avertir la famille auparavant.

Toute frustration, autrement dit, toute situation injuste qu’on ne peut ou ne veut éclaircir, tout ce qu’on garde sur le cœur ou l’estomac, la sensation d’être pris dans une toile d’araignée qui nous empêche de nous exprimer, que cette situation soit amicale, familiale ou autre, relève de ce remède. C’est donc un très grand remède actuel.

2 Face à une agression, je n’ai pas pu me retenir, j’ai piqué une colère peut-être bien disproportionnée, mais au lieu de me sentir soulagé, je me sens mal, j’en ai mal au ventre. Je n’aime pas me mettre en colère.

REMÈDE : COLOCYNTHIS.

3 Dans la même situation, je me suis mis en colère, mais c’est ma nature. Et ensuite, je me sens soulagé. Je suis leader et n’aime pas qu’on me donne des ordres. J’aime bien avoir raison. Je ne déteste pas être débordé de travail et ai l’impression que je suis assez fort pour dominer toute situation. Résultat : quand c’est trop, je m’emporte.

REMÈDE : NUX VOMICA.

4 Je suis à la fois femme au foyer, professionnelle de qualité, amante dévouée, et j’aime bien que tout dans mon environnement soit parfait. Aucun problème : j’ai les capacités nécessaires pour pouvoir mener de front toutes ces vies. La maison est bien tenue, propre et rangée, mes enfants ont de bonnes notes, partent tous les matins bien habillés pour la saison et le ventre bien rempli d’un bon déjeuner équilibré.

Mes clients ou mes employeurs n’ont rien à me reprocher, je livre un travail parfait, je suis méticuleuse et précise. Mon bureau est un exemple d’harmonie visuelle. Livres et tableaux, tout est aligné. Ouf, mon corps est entrain de craquer de toutes sortes de douleurs. En fait, il dit « C’est assez ! Arrête de chercher la perfection, tu n’auras pas plus d’admiration pour autant. Tout le monde t’aimera même si tu as quelques faiblesses. »

REMÈDE : ARSENICUM ALBUM.

5 Oui, je suis un peu comme Arsenicum Album, mais mon gros problème, c’est le temps. Tout ce que je veux faire demanderait des journées de 48 heures. Aussi, j’ai toujours peur d’être en retard, je cours, je m’éparpille, je ne sais plus où sont les priorités, je bâtis des scénarios catastrophes. Du coup, je sens des envies de sucre pour me remonter, car je suis fatiguée.

REMÈDE : ARGENTUM NITRICUM.

6 J’ai un peu les symptômes d’Argentum Nitricum, mais en plus je tremble quand je suis stressé, je deviens facilement nerveux quand je dois faire quelque chose ou me présenter en public, car je suis plutôt timide, je peux bégayer sous le coup de l’émotion, et j’ai rarement soif.

REMÈDE : GELSEMIUM.

7 Et un dernier remède qui donne de très bons résultats lorsque vous avez la sensation de vivre sous la domination émotionnelle d’une autre personne. Vous vous en rendez compte, faites des choses pour lui plaire tout en étant conscient qu’on abuse de vous ou que vous vous faites manipuler. Ce qui ne veut pas dire que l’intention de l’autre existe, mais c’est ainsi que vous le ressentez.

ESSAYEZ : PHOSPHORIC ACIDUM.


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LA DÉPRESSIONPour la dépression profonde qui s’accompagne de tristesse et parfois de l’envie de laisser ce monde où il devient difficile de survivre. La chimie du cerveau est en dysfonctionnement, et plus rien n’est rationnel.

En quoi l’homéopathie peut-elle vous aider ? L’homéopathie ne peut fonctionner qu’après une consultation avec un homéopathe, car elle survient lorsqu’un événement vient réveiller un choc conscient ou non, mais déjà existant dans notre histoire. Il remonte presque toujours à notre enfance : un abandon, un rejet, une peur physique intense, la peur de mourir, un deuil, un sentiment de dévalorisation relié en général à notre vie familiale. Il faut retrouver cet événement et donner le remède homéopathique correspondant. C’est un travail à faire entre le malade et le thérapeute.

Le stress, selon Hans Selye, médecin canado-autrichien et le premier à avoir fait des recherches sur le sujet, est un mécanisme d’adaptation. Donc, en ce sens, il est positif; du moins dans ses premières manifestations.

Dans certains cas, vous pourriez décider de prendre pour un temps le plus court possible un antidépresseur et entreprendre une thérapie. Là aussi, l’homéopathie peut être d’un grand secours pour parallèlement dénouer les nœuds de votre passé.

Je vous signale aussi une découverte québécoise : avec notre ADN, une société de recherche a mis au point un système facile à utiliser. En étudiant votre ADN dans un peu de salive, on vous dira quel remède peut vous aider sans que vous en payiez des effets secondaires; autrement dit, quel remède vous pourrez supporter, car il est en accord avec votre ADN. C’est assez récent, et j’en ai vu des résultats intéressants. Le test peut se faire en allant directement dans un laboratoire d’analyses avec ou sans prescription. Le même test est valable pour tous les remèdes : antibiotiques, anti-inflammatoires, etc.


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LES CÉPAGES POUR LES VINS ROUGESPar Marc-André Gagnon www.vinquebec.com

Dans l’article précédent, je vous ai parlé des cépages à vin blanc. Aujourd’hui, il sera question des cépages à vin rouge. Ça tombe bien, c’est encore la saison des BBQ. On aime bien prendre un bon rouge avec les grillades.

Les Québécois achètent beaucoup plus souvent des vins rouges que des blancs. Les vins rouges accaparent 66 % des ventes de vin au Québec contre 30 % pour les blancs. La Société des alcools du Québec offre 5800 rouges aujourd’hui à son répertoire contre 2300 blancs et 200 rosés. La variété des vins rouges est énorme. Il y a les vins rouges légers, les corsés, les tanniques, les fruités, les rouges de garde, les secs et les moins secs.

La vinification des vins rouges est différente de celle des blancs. Alors que pour les blancs, on évite le contact avec la peau des raisins; pour les rouges, on la souhaite et on la prolonge même. C’est la couleur de la peau des raisins qui donne la couleur rouge. La pulpe des raisins étant en général peu colorante, c’est la peau qui va donner les teintes de rouge au vin. On aura alors des vins rouges framboise, cerise, rubis, pourpre, violet, grenat, tuilé et marron.

Les grappes sont cueillies à maturité. Les raisins sont laissés à macérer, pulpe et peau, pendant un certain nombre de jours, plus ou moins long selon la couleur et l’extraction désirée. Ça peut aller de quelques jours pour avoir un vin léger à 30 jours si on désire avoir un vin plus charpenté. Plus la macération sera longue, plus le vin sera coloré et tannique. Les tanins sont ainsi extraits de la pellicule des raisins.

La couleur et la tannicité des vins dépendent aussi des cépages utilisés. Je rappelle ici que « cépage » veut dire « sorte de raisins », comme on a des sortes de pommes : Macintosh, Cortland, etc. Il y a plusieurs centaines de cépages à vin rouge dans le monde. Toutefois, une dizaine d’entre eux accaparent une grande partie du vignoble mondial.

Vous connaissez sûrement le cabernet sauvignon, le grand cépage de Bordeaux. Il donne des vins bien tanniques et charpentés. Il est aussi bien répandu dans le Nouveau Monde. Il est cultivé sur 341 000 hectares dans le monde.

Le deuxième cépage rouge le plus répandu est le merlot. Il donne des vins veloutés à Bordeaux, en Californie et dans un grand nombre de pays. Il est souvent assemblé avec le cabernet sauvignon.

Le tempranillo est le troisième cépage en importance. C’est le cépage emblématique de l’Espagne. Il est surtout concentré en Espagne où il donne de beaux vins dans les appellations Rioja et Castille.

La syrah, cépage très aromatique et épicé, est cultivée dans le Rhône et en Australie où on la nomme souvent shiraz.

Le grenache, en Espagne et dans le Rhône. C’est le cépage des Châteauneuf-du-pape. Il donne des vins corsés à forte teneur en alcool.

Le pinot noir est un cépage particulier. Il est rarement assemblé avec d’autres cépages rouges. C’est le grand cépage de Bourgogne. Il a la peau mince et donne des vins peu colorés. Il est difficile à cultiver et ne s’adapte pas à tous les terroirs. Il donne des saveurs de petits fruits rouges. Il peut produire des vins très raffinés.

Le gamay fait des vins très fruités, particulièrement dans le Beaujolais.

Le sangiovese est le cépage réputé du Chianti. C’est aussi le cépage le plus répandu en Italie. Il produit des vins de garde, souvent acides aux belles saveurs de cerise.

Le nebbiolo est le grand cépage du Piémont en Italie où il est à l’origine des barolos tanniques et de longue garde.

Le cabernet franc est utilisé dans le Bordelais souvent assemblé avec le cabernet sauvignon. C’est aussi le cépage des rouges de la Loire où il produit des vins charpentés à Chinon et à Saumur-Champigny.

Voilà pour les cépages les plus répandus et les plus populaires. Il ne faut pas s’en tenir là, car on peut trouver de très beaux vins faits de cépages plus rares et plus originaux. Mentionnons le malbec de Cahors et d’Argentine; le carignan du Languedoc; le mourvèdre (monastrell) d’Espagne et de Bandol et le zinfandel de Californie.

Au Québec, on utilise aussi quelques-uns de ces cépages, mais à cause des conditions climatiques de notre pays, les vignerons d’ici utilisent plus souvent des cépages hybrides, entre autres : frontenac, maréchal foch, saint-croix et baco noir. Notons aussi que très souvent, les producteurs assemblent plusieurs de ces cépages dans un même vin afin d’adoucir certains traits ou de donner plus de complexité au vin.

Pour en connaître plus sur ces cépages, rien de mieux que de goûter quelques vins. Voici donc des suggestions de bons vins rouges biologiques.


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L’auteur de cette chronique, Marc-André Gagnon est journaliste depuis plus de 40 ans. Il est maintenant journaliste indépendant (depuis 2004) et spécialisé dans le domaine du vin. Il anime le site internet Vin Québec qui est le magazine internet du vin le plus consulté au Québec. (vinquebec.com) Vous pouvez le contacter à cette adresse : [email protected].

Beau Bonhomme 2016Un beau vin rouge espagnol biologique. Très aromatique, il s’ouvre sur le fruit, les épices et

une note végétale qui rappellent le laurier et la sauge. Les mêmes saveurs reviennent en bouche. C’est d’un fruité fin, peu tannique. La texture est lisse donnant un vin coulant, légèrement velouté

et facile à boire. Finale fruitée et rappelant la sauge. Un très bon rapport qualité/prix.

Capsule à vis. Cépage monastrell (appelé mourvèdre en France). Appellation Jumilla. Province de Murcia. Bodegas Juan Gil. Alc. 14,5 %. Sucre 9,2 g/l.

13284313 | Prix : 14,20 $

Moraza 2016Un vin rouge aromatique de la Rioja aux notes de fruits chauds. Un vin léger, coulant à la texture

lisse. C’est suave et juteux. Fruité et épicé. Saveur de cerise, de thé et de figue. Non boisé. 100 % tempranillo en vendanges manuelles. Macération carbonique partielle et fermentation en cuve de

béton. Bouchon aggloméré. Servir à 14 degrés sur des plats légers. Alc. 13 % Sucre 1,3 g/l.

12473825 | Prix : 18,80 $

Parès Balta P, Mas Petit 2015Ce grand domaine familial, qui s’est fait connaître au Québec par son mousseux, a maintenant 9 vins sur les rayons de la SAQ en plus d’une dizaine d’autres en commandes privées auprès de l’agence Trialto. Celui-ci est le moins cher de la série. C’est d’un fruité croquant sur des

notes d’épices fines. Les tanins sont ronds. Le vin est gouleyant et d’une belle présence en bouche. Servir légèrement rafraîchi.

Cabernet sauvignon et grenache. Levures indigènes. Appellation Penedès. Alc. 13,5 % Sucre 4,4 g/l.

13557828 | Prix : 16,50 $


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ALIMENTS ET PLANTES POUR VAINCRE LE STRESS DE LA RENTRÉEPar Guylaine Campion | ND et journaliste

Après un été où vacances et relaxation étaient au rendez-vous, le mois de septembre nous transporte dans un tout autre rythme de vie. La rentrée scolaire, la préparation des lunchs, la mise sur pied de nouveaux de projets sans oublier les terribles bouchons de circulation peuvent être synonymes de stress et d’anxiété.

Voici donc quelques aliments et plantes qui vous aideront à lutter contre ce « stress automnal ».

GARE AU SURPLUS DE STRESS !Avoir un bon stress est une réaction naturelle de l’organisme face à certains événements de la vie. Par exemple, le stress de préparer un souper d’anniversaire peut être bénéfique, car il peut accroître la vitesse d’exécution. Mais un surplus de stress qui se répète constamment peut être dévastateur pour la santé. L’anxiété, l’irritabilité, l’insomnie et les problèmes de mémoire et de concentration peuvent alors apparaître.

De plus, le stress peut être responsable de nombreux problèmes physiques comme des douleurs musculaires, des maux de ventre et des troubles cardiaques. En un mot : le stress « épuise » !

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DES ALIMENTS À AJOUTER DANS NOTRE ASSIETTED’abord, pour mieux faire face au stress et avoir un meilleur équilibre nerveux, on choisit des aliments riches en tyrosine. En effet, la tyrosine est un acide aminé qui augmente les niveaux de dopamine dans le cerveau apportant vigilance, motivation et bon moral. Les aliments riches en tyrosine sont : les avocats, les bananes, les amandes et les graines de citrouille.

Et puis, on opte pour des aliments qui sont de bonnes sources de vitamines du groupe B. Pourquoi ? Parce qu’elles stimulent la production de dopamine et aident à contrer la fatigue physique et nerveuse. On ajoute des céréales complètes, des grains entiers, des noix, des légumes secs, de la levure de bière et des abats à notre alimentation.

Puis, pour améliorer l’humeur, on consomme des aliments riches en tryptophane, un acide aminé précurseur de la sérotonine, « l’hormone du bonheur ». On opte pour le quinoa, le riz brun, les légumineuses, la dinde, le poulet, les œufs, les bananes, les dattes, les graines de citrouille, les amandes et les noix de cajou.

Le stress peut être responsable de nombreux problèmes physiques comme des douleurs musculaires, des maux de ventre et des troubles cardiaques. En un mot : le stress « épuise » !

Afin d’augmenter notre résistance au stress, lutter plus facilement contre l’irritabilité, réduire la fatigue, régulariser l’équilibre nerveux et agir sur les palpitations et les tremblements, on mise sur les aliments qui contiennent beaucoup de magnésium. Noix, noisettes, amandes, graines de lin, dattes, légumineuses et chocolat noir sont de bon secours.

Ensuite, pour maintenir notre cerveau en bonne forme en toute circonstance, réduire la production de cortisol et stabiliser les émotions, il ne faut pas oublier les incontournables oméga-3. Ils sont essentiels pour la fonction cérébrale. On retrouve les oméga-3 dans les poissons gras, les noix, les graines de lin et de chia et l’huile de canola.

Il est important de bannir le sucre et les aliments transformés à indice glycémique élevé qui provoquent une augmentation rapide de la glycémie. Après quelques heures, le taux de sucre diminue dans le sang et une baisse de moral peut apparaître. On se sent fatigués, épuisés, nerveux. Par surcroît, une diminution de la glycémie peut faire augmenter les hormones de stress comme le cortisol, affectant négativement l’humeur. Un pic d’insuline nous plonge dans un état d’hypoglycémie, puis nous incite à manger à nouveau des aliments sucrés pour avoir plus d’énergie, et le cercle vicieux se poursuit...

QUELQUES PLANTES AMIES DU SYSTÈME NERVEUX Les plantes sont merveilleuses pour nous aider à mieux gérer le stress. Elles agissent efficacement procurant calme et sérénité même dans les moments de stress intense.

Parmi celles-ci, la rhodiole, une plante adaptogène qui stimule le système nerveux, soulage la fatigue et la déprime automnale et améliore l’humeur. En fait, la rhodiole a la capacité d’aider le corps à lutter contre le stress chronique en modulant l’activité des glandes surrénales.

Pour sa part, le ginseng donne un bon coup de pouce aux facultés physiques et intellectuelles, diminue la fatigue et fortifie les défenses naturelles.

D’autre part, la passiflore et la camomille sont les plantes idéales pour combattre le stress. Avec le temps froid qui arrive, une chaude tisane peut remplacer le café de l’après-midi. Elle ajoutera une touche de calme et de sérénité avant de quitter votre lieu de travail et vous plonger dans la congestion routière.

QUELQUES BONS TRUCS À AJOUTER À NOTRE ROUTINE AUTOMNALE Pratiquer un sport ou tout simplement faire de la marche en plein air est une bonne façon de combattre le stress de la rentrée. En bougeant, on libère des endorphines et l’on revient à la maison avec les idées plus claires et de la bonne humeur. En plus, l’activité physique facilite le sommeil. Que ce soit, la natation, le yoga ou le tai-chi, l’important est de choisir une activité qui vous plaît et qui vous procure de la détente.

Ajoutez-y également du temps pour développer votre créativité. Le dessin, la peinture, la musique, le chant, l’écriture sont autant de disciplines qui vous permettront de chasser le stress et vous accorder de bons moments juste pour vous.

En terminant, si vous êtes sur le bord de la crise de nerfs, n’oubliez pas de prendre le temps de vous arrêter et de respirer par le ventre. Fermez les yeux et concentrez-vous sur votre respiration. Visualisez que vous marchez calmement dans la forêt et que vous respirez le doux parfum des sapins ou bien que vous déambulez sur la plage en écoutant le bruit des vagues.

Bonne rentrée en toute sérénité !



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CUISINER AVEC LES HUILES ESSENTIELLESPar Marie-Christine Trépanier | Journaliste

Dans un récent numéro, il a été question de l’utilisation des eaux florales en cuisine. Cette fois-ci, nous vous proposons un article sur l’art de cuisiner avec les huiles essentielles.

Les huiles essentielles, on les adore ! Que ce soit pour parfumer, se dorloter ou se soigner, elles ont de multiples utilisations. Mais tout comme les eaux florales, elles peuvent aussi rehausser la saveur d’un plat.

COMMENT CHOISIR UNE HUILE ESSENTIELLE ? Les huiles essentielles doivent être d’excellente qualité, 100 % pures, naturelles et biologiques. Afin de choisir la bonne huile essentielle, il est important de bien lire l’étiquette. La plante est désignée à la fois par son appellation (ex. : menthe, thym, etc.) et par son titre botanique en latin (ex. : mentha piperita, thymus vulgaris, etc.). N’oubliez pas que certaines plantes donnent des essences aux vertus et aux parfums différents selon les espèces.

Par ailleurs, tout comme pour les eaux florales, les flacons doivent être opaques. Leurs bouchons doivent se fermer hermétiquement, car les huiles essentielles sont volatiles. Assurez-vous que les flacons d’huiles essentielles sont munis d’un embout compte-gouttes. Rangez-les à l’abri de la lumière et de la chaleur.

Les huiles essentielles, on les adore ! Que ce soit pour parfumer, se dorloter ou se soigner, elles ont de multiples utilisations. Mais tout comme les eaux florales, elles peuvent aussi rehausser la saveur d’un plat.

COMMENT UTILISER UNE HUILE ESSENTIELLE DANS LA CUISINE ?D’abord, il est capital de ne jamais faire cuire une huile essentielle, car elle perd son parfum et ses vertus à la chaleur. N’augmentez pas les doses étant donné que les huiles essentielles sont des produits très concentrés. Elles peuvent parfois être dangereuses si elles sont absorbées en trop grande quantité. Allez-y avec des doses très faibles. Laissez d’abord tomber une goutte dans une cuillère à soupe afin d’avoir un dosage parfait. On commence par une seule goutte.

Enfin, évitez de cuisiner des plats avec des huiles essentielles aux jeunes enfants et aux femmes enceintes. Même si les doses utilisées en cuisine sont beaucoup plus faibles que des doses thérapeutiques, mieux vaut être prudents.

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Nous vous présentons quelques exemples d’huiles essentielles parmi les préférées utilisées en cuisine ainsi que leurs particularités :

CITRON Le citron est un incontournable en cuisine et l’huile essentielle de citron que l’on tire de l’écorce dégage un parfum frais. Elle est très facile à utiliser. Ses vertus sont nombreuses : elle est bactéricide, améliore la digestion, combat la fatigue et facilite l’élimination des déchets. Elle est très polyvalente s’associant autant aux plats salés que sucrés. Elle convient aux viandes, poissons, légumes et fruits. Elle est un ingrédient de base dans la cuisine aux huiles essentielles.

MANDARINE L’huile essentielle de mandarine est un antistress. Bien entendu, elle est délicieuse dans la préparation des desserts, mais aussi dans les plats de poulet, canard et poisson blanc.

MENTHE VERTE ET MENTHE POIVRÉE Les huiles essentielles de menthe verte (Mentha spicata) et de menthe poivrée (Mentha piperita) sont les deux seules variétés de menthe à utiliser en cuisine. On dit que la menthe est la reine des huiles essentielles en cuisine. Elle draine les toxines, facilite leur élimination, améliore la digestion. Elle s’adapte à tous les aliments : viandes, poissons, légumes, fruits.

ORANGE DOUCE L’huile d’orange douce (Citrus sinensis) fait aussi partie des préférées tant pour ses vertus que sa facilité d’utilisation. Elle est idéale pour faire ses premiers pas dans la cuisine avec les huiles essentielles. Elle chasse le stress et prépare au sommeil. Elle s’intègre bien aux plats de légumes, aux sauces, sans oublier les desserts !

ROMARIN L’huile essentielle de romarin possède une saveur fleurie. En cuisine, choisissez le romarin à verbénone (Rosmarinus officilanis verbenoniferum) ou le romarin à cinéole (Rosmarinus officilanis cineoliferum). Leurs saveurs étant très puissantes, il faut limiter le dosage au minimum. L’huile essentielle de romarin se marie très bien aux saveurs de tomates, d’aubergines et de poivrons, mais aussi aux poissons, volailles et viandes.

THYM L’huile essentielle de thym est aussi populaire que son aromate et se fond très bien dans la cuisine méditerranéenne. Elle se mêle agréablement aux légumes, aux plats mijotés, aux volailles et aux poissons. Choisissez de préférence le thym à thujanol (Thymus officilanis thujanoliferum) ou le thym à linalol (Thymus officilanis linaloliferum).

Bon appétit !

SOURCE« Cuisinons avec les huiles essentielles », Marie Borrel, Éditions de La Martinière

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MAUX DE TÊTE ET MIGRAINES : SURVEILLEZ VOTRE ALIMENTATIONPar Guylaine Campion | ND et journaliste

Si vous souffrez de terribles migraines ou de maux de tête récurrents, il peut s’agir d’un problème au niveau du cou, de troubles de tension ou circulatoires. Cela peut être dû aussi au syndrome prémenstruel ou une fatigue oculaire, par exemple. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, les aliments que vous consommez peuvent également en être la cause. Quand il y a de la douleur, c’est que votre corps vous envoie un « appel à l’aide ». Votre corps veut vous dire qu’il y a quelque chose qui ne fonctionne pas bien.

Voici des « déclencheurs » de migraines ou de maux de tête sur le plan alimentaire et quelques solutions pour les éloigner.

UNE CARENCE EN ALIMENTS RICHES EN MAGNÉSIUMUn manque de magnésium est une cause fréquente de maux de tête et de migraines. Non seulement ce « minéral oublié » peut s’avérer efficace pour éloigner les migraines, mais il peut aussi aider à en réduire la douleur. Le magnésium est un minéral essentiel pour maintenir une bonne santé. Il est reconnu comme étant un excellent relaxant musculaire. D’ailleurs, il joue un rôle important dans le maintien de la charge électrique des cellules, plus particulièrement dans les nerfs et les muscles ainsi que dans la contraction et la relaxation musculaire.

Il faut dire que le magnésium chasse l’anxiété et améliore la qualité du sommeil, ce qui est très souhaitable quand on sait qu’il s’agit de « déclencheurs » bien connus des maux de tête et des migraines. Plusieurs aliments sont de bonnes sources de magnésium, entre autres les épinards, le chou, le brocoli, les algues, les noix, les graines de tournesol, les amandes, les lentilles, les avocats, la noix de coco, le cacao, les bananes et les fruits séchés. En suppléments, privilégiez les formes qui s’absorbent le mieux, soit le citrate et le bisglycinate, par exemple.


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TROP DE SEL Une forte consommation de sel est mauvaise pour la santé et peut augmenter la tension artérielle, notamment. En conséquence, elle peut causer des maux de tête. Même si on décide de ne plus saler les aliments à table, il n’en demeure pas moins que plusieurs aliments en contiennent. Outre son influence directe sur la tension artérielle, sur les risques de maladies cardiaques, d’accidents vasculaires et maladies rénales, un régime salé peut aussi augmenter les risques d’obésité, de calculs rénaux et occasionner de la rétention d’eau dans les tissus.

Le premier geste à poser est d’enlever la salière sur la table. Il n’est pas nécessaire d’ajouter constamment du sel dans notre assiette puisque déjà on retrouve du sodium dans les végétaux en quantité suffisante. On élimine les aliments transformés, charcuteries, conserves, produits congelés, emballés, préparés et prêts à emporter. Attention : les fromages et les pains sont aussi riches en sel. Mieux vaut opter pour les plats préparés à la maison et dont on connaît la composition.

Un problème au niveau du cou, des tensions, une mauvaise circulation sanguine, le syndrome prémenstruel ou une fatigue oculaire peuvent être la cause de maux de tête et migraines. Mais aussi étonnant que cela puisse paraître, les aliments que vous consommez peuvent également en être la cause.

LES VARIATIONS DE LA GLYCÉMIEParfois, la glycémie joue les « montagnes russes », et les migraineux le savent très bien ! Il y a de fortes possibilités de souffrir d’une attaque de migraine si on a la maladresse de « sauter un repas ». Ce sont les chutes brutales de sucre dans le sang qui en sont la cause, et ce sont les aliments trop sucrés à indice glycémique élevé qui provoquent ces chutes.

Les aliments à sucre « rapide » augmentent de manière brutale le sucre sanguin, forçant ainsi le pancréas à réagir tout aussi brutalement pour le faire baisser. Résultat : vous vous retrouvez en hypoglycémie. C’est la valse entre l’hyperglycémie et l’hypoglycémie ! La chute du sucre sanguin donne faim subitement et peut alors provoquer une migraine. On se jette sur un aliment sucré et la situation s’aggrave. C’est un cercle vicieux ! Quand les migraines se multiplient, il peut être bon d’éviter les féculents et les fruits très sucrés.

INTOLÉRANCES AU LACTOSE ET AU GLUTEN Les intolérances au lactose et au gluten peuvent provoquer de graves maux de tête. Il est donc intéressant de tenter l’expérience et d’arrêter les produits laitiers pendant quelques semaines pour voir le résultat, puis enlever le gluten. En réintroduisant par la suite soit les produits laitiers ou le gluten, vous verrez s’ils peuvent être la cause de vos migraines. Il existe une multitude de produits à votre marché d’alimentation naturelle sans lactose et sans gluten et de nos jours, il n’est pas difficile de les éliminer de notre alimentation s’ils s’avèrent nocifs pour notre santé.

LE GLUTAMATE MONOSODIQUE (MSG) ET L’ASPARTAMEAttention aux mets chinois qui contiennent du glutamate monosodique (MSG) qui peuvent causer de nombreux symptômes dont les maux de tête. Mais attention, le MSG peut se trouver aussi dans les produits industrialisés et dans les plats préparés surtout dans les soupes et les sauces. Attention aussi aux produits contenant de l’aspartame : un additif alimentaire qui se cache généralement derrière les produits allégés en sucre. Il s’agit d’un édulcorant controversé qui est soupçonné de favoriser le cancer.

L’ALCOOL ET AUTRES « DÉCLENCHEURS ALIMENTAIRES »Parmi les « déclencheurs » qui provoquent des maux de tête et migraines, il y a bien entendu l’alcool. En effet, pris en excès, l’alcool donne lieu à la fameuse « gueule de bois ». Les sulfites contenus dans le vin peuvent donner des maux de tête, tout comme les nitrites que l’on trouve dans les charcuteries. Par ailleurs, n’oubliez pas de vérifier votre taux de fer dans le sang puisqu’une carence peut donner des maux de tête. Les parfums et odeurs fortes peuvent aussi être des éléments déclencheurs tout comme l’odeur de cigarettes.

QUELQUES SUGGESTIONS NATURELLES Si vous avez un mal de tête ou une migraine, dès les premiers signes, vous pouvez appliquer quelques gouttes d’huile essentielle de menthe poivrée sur le front et les tempes. Du côté des plantes, la grande camomille prévient et diminue les crises. La passiflore apaise les céphalées de tension alors que le ginkgo biloba améliore la circulation cérébrale. L’ostéopathie et l’acupuncture sont d’autres avenues intéressantes à explorer. Pratiquer le yoga, la méditation, la relaxation.

En terminant, pensez à faire du sport ! Bouger est une excellente façon d’éloigner les maux de tête et les migraines, et en plus, il éloigne le stress et rééquilibre le sommeil. Il est sans effet secondaire si ce n’est de vous offrir une meilleure santé !


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CORDIAL AUX FLEURS DE SUREAU ET D’HIBISCUS À L’EAU DE ROSE Par Nathalie Beaudoin, herboriste-thérapeute et auteure

L’une des boissons les plus désaltérantes pour bien commencer la rentrée des classes est de savourer un cordial de fleurs de sureau. Combiné avec les fleurs d’hibiscus et le sublime parfum de l’eau de rose, ce pétillant aux notes florales délicates de fleurs de sureau, en fait une superbe boisson fraîche pour bien profiter des dernières journées chaudes et des belles couleurs de l’automne. Cocktail idéal en toute occasion et pour commencer à penser à la période du temps des Fêtes !

OÙ TROUVER LES PRODUITSLes fleurs d’hibiscus séchées, l’eau de rose et les boissons pétillantes non alcoolisées au sureau (de marque Green Bottle) se trouvent généralement dans les supermarchés, magasins d’aliments naturels ou dans les épiceries fines. C’est une eau gazeuse sucrée au goût floral et exotique qui rappelle celui du litchi. À découvrir ! À défaut, remplacez-la par du cidre mousseux sans alcool.

Les fleurs d’hibiscus au sirop sont en vente chez certains fleuristes ou directement sur le site internet www.wildhibiscus.com. Elles sont entièrement comestibles et leur goût rappelle celui de la framboise, la mûre noire et légèrement celui de la rhubarbe.

Une recette de cocktail simple, festive et romantique à souhait !

SOURCELivre Des fleurs dans votre assiette de Nathalie Beaudoin, publié aux éditions MultiMondes, 288 pages.

Matériel

1 coupe à vin ou flûte à champagne par personne, 1 fleur d’hibiscus dans le sirop par personne

Préparation

Temps de préparation : 10 min Réfrigération : 2 h

Rendement : environ 5 tasses

Recette sans gluten, sans lactose, sans noix et végétalienne

500 ml (2 tasses) d’eau bouillante

30 ml (2 c. à soupe) de fleurs d’hibiscus séchées

1 bouteille de 750 ml de pétillant de sureau du commerce

10 ml (2 c. à thé) d’eau de rose

1 Dans une casserole, faire infuser les pétales

d’hibiscus dans l’eau bouillie pendant 10 minutes. À l’aide d’une passoire, filtrer le liquide et laisser

refroidir dans un contenant en verre au réfrigérateur.

2 Dans un pichet, mélanger l’infusion d’hibiscus

refroidie, le pétillant de sureau et l’eau de rose. Réserver au réfrigérateur.

3 Verser dans des flûtes à champagne, des verres à

vin ou à martini en déposant une fleur d’hibiscus au sirop au fond de chaque verre. La fleur s’épanouira, et le cordial prendra une magnifique teinte rosée.


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LES LÉGUMES D’AUTOMNE : UNE GRANDE RICHESSE DANS NOTRE ASSIETTE Par Guylaine Campion | ND et journaliste

Avec l’arrivée de l’automne s’amène le plaisir de cuisiner les ragoûts, potages et soupes délicieuses, mais aussi celui de la récolte et d’un panier de légumes bien rempli qui regorgent de vitamines et de minéraux.

L’automne, c’est aussi le bon moment pour acheter local et encourager les producteurs et maraîchers du Québec. Tout en protégeant l’environnement, on s’assure fraîcheur et qualité en consommant quotidiennement des produits de chez nous.

Avec l’arrivée de l’automne s’amène le plaisir de cuisiner les ragoûts, potages et soupes délicieuses, mais aussi celui de la récolte et d’un panier de légumes bien rempli qui regorgent de vitamines et de minéraux.

De nombreux légumes aux couleurs éclatantes et remplis d’antioxydants envahissent nos marchés. À l’heure de la récolte, voici donc dix légumes d’automne précieux à privilégier dans notre panier d’épicerie :

1 LE COLORÉ POIVRON Qu’il soit rouge, vert, orange ou jaune… le poivron a l’art de mettre de la couleur dans notre assiette. De plus, il peut être servi de multiples façons : cru, frit, rôti ou farci, peu importe, il est toujours savoureux ! Riche en vitamines A et C, il contient plusieurs antioxydants. Pas étonnant avec ses pigments aux couleurs éclatantes !

Saviez-vous que le mot « poivron » vient du mot « poivre » ? En effet, on dit que lorsque le médecin de Christophe-Colomb a découvert les petites baies rouges d’une variété de piment, il a cru qu’il s’agissait de poivre rouge. L’équipage était alors aux Indes, un pays reconnu pour ses épices. C’était, bien sûr, une erreur, mais le mot « poivre » est resté. Le terme « poivron » est apparu dans la langue française en 1785.

2 L’INCOMPARABLE CHOU FRISÉLe chou frisé, aussi connu sous le nom de « chou vert » ou « chou plume » ou « kale », est un légume exceptionnel qui procure à l’organisme une multitude de bienfaits. Dans son livre Se soigner par les légumes, les fruits et les céréales, le Dr Jean Valnet y consacre plus d’une trentaine de pages décrivant ses nombreux pouvoirs thérapeutiques. Puis, Hippocrate le surnommait le « légume aux mille vertus ». Par ailleurs, dans les temps anciens, les civilisations romaines et grecques considéraient le chou comme un aliment médicinal d’une très grande importance.

Riche en fibres, vitamines, minéraux et bêta-carotène, le chou joue un rôle primordial dans la prévention de certains cancers. En d’autres mots, les cellules cancéreuses le détestent, et ce, en raison de sa très grande variété de molécules phytochimiques. Le jus de chou est très efficace pour soulager les problèmes gastriques et ses propriétés cicatrisantes aident à traiter les colites ulcéreuses.

Par surcroît, le chou est un puissant dépuratif qui facilite l’élimination des déchets de l’organisme. En plus, il aide à renforcer le système immunitaire.

3 LES VERTUS ANTI-CANCER DU BROCOLITout comme le chou, le brocoli est reconnu pour être bénéfique dans la prévention de certains cancers (poumon, ovaires, prostate et reins). D’autre part, ses qualités nutritives pourraient aider à prévenir les maladies cardiovasculaires.

Fait intéressant : le brocoli contient deux fois plus de vitamine C qu’une orange, et il est riche en bêta-carotène, un précurseur de la vitamine A.

4 L’ÉNERGIE DE LA BETTERAVE La betterave fait partie des légumes racines. Elle est très nutritive et énergisante, notamment grâce à sa richesse en fer et en minéraux. La betterave a la capacité de nourrir les globules rouges. Du coup, on la recommande aux personnes souffrant d’anémie ou déminéralisées.

Riche en vitamines A, C et K et en bêta-carotène, la betterave possède des propriétés anticancéreuses. À noter que la betterave contient des composés phénoliques, dont les flavonoïdes qui lui octroient un pouvoir antioxydant supérieur. Enfin, peu calorique, elle est un bon stimulant du système digestif.


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5 L’INCONTOURNABLE AUBERGINE Avec ses tons violets, l’aubergine est une bonne source d’antioxydants, de manganèse, de cuivre et de vitamines B1 et B6. Selon le Dr Jean Valnet : « ses feuilles peuvent être utilisées en cataplasmes émollients contre les brûlures, les abcès, les dartres et les hémorroïdes ».

Très peu calorique, elle est un incontournable dans la préparation des ratatouilles et moussakas. De plus, sa purée est idéale dans les boîtes à lunch. Lavez soigneusement l’aubergine, mais ne la pelez pas, car l’essentiel de sa teneur en antioxydants et en vitamines se situe dans la peau.

6 LA SAVEUR DOUCE ET SUCRÉE DU PANAISQu’on le consomme cru ou cuit, le panais révèle une agréable saveur sucrée. Il s’agit d’un légume racine de la famille de la carotte qui est apprécié depuis des siècles. Considéré comme un légume d’hiver, il se consomme aussi bien cuit à l’eau que sous forme de soupe ou de purée.

Riche en vitamines du groupe B, en potassium et en magnésium, le panais renferme aussi des molécules actives qui joueraient un rôle dans la prévention du cancer. Sa richesse en fibres réduirait les risques de cancer du côlon.

7 LE RETOUR DU TOPINAMBOURLongtemps oublié, le topinambour est un tubercule qui effectue un retour dans nos assiettes. Ce « légume de guerre » que l’on redécouvre constitue une excellente source de vitamines du groupe B, de minéraux tels que le potassium, le phosphore et le magnésium et d’oligo-éléments comme le fer, le cuivre et le zinc. On dit qu’il est un « légume de guerre » puisque durant la Deuxième Guerre mondiale, le topinambour et le rutabaga étaient les deux seuls légumes laissés à la population par les Allemands.

Le topinambour aide à la digestion, l’absorption et la perte de poids. Faible en calories comparativement à la pomme de terre, il est un bon allié dans un régime minceur. De plus, ce légume racine possède un index glycémique modéré, et il aide à atteindre un niveau de satiété.

Sa récolte débute après les premiers gels de l’automne.

10 LE BÊTA-CAROTÈNE DE LA COURGELa courge est une plante potagère de la famille des cucurbitacées cultivée depuis des siècles par les peuples autochtones. Il existe une multitude de variétés de courges qui rivalisent par leurs couleurs et leurs formes. Que ce soit la courge musquée, spaghetti ou poivrée, elles méritent une place de choix dans notre assiette.

Fait intéressant, la courge contient une grande quantité de bêta-carotène, pouvant améliorer certaines fonctions du système immunitaire de même que de la lutéine et de la zéaxanthine, deux composés antioxydants qui protègent la macula et la rétine.

NAVET OU RUTABAGA ? 8 LE NAVETLe navet est un légume de la famille des crucifères de forme bulbeuse et à chair blanche. Il est facile à cuisiner et se marie très bien à plusieurs autres aliments. Comme de nombreux autres légumes, il est peu calorique et riche en antioxydants. Ces derniers, on le sait, protègent l’organisme contre le stress oxydatif et les signes de vieillissement. Le navet est une bonne source de potassium, de magnésium et de phosphore. Ses fibres facilitent le transit intestinal.

Le navet a été introduit en Amérique par Jacques Cartier en 1541. Avec la laitue et le chou, il est le premier légume du vieux monde à être cultivé en Nouvelle-France. Par la suite, les Amérindiens l’ont adopté.

9 LE RUTABAGAPour sa part, le rutabaga, proche du navet, serait issu d’un croisement avec un chou frisé. On confond souvent le navet et le rutabaga. Pourtant, il s’agit bel et bien de deux espèces différentes. En effet, la chair du navet est généralement blanche alors que celle du rutabaga est plutôt jaune bien que l’inverse soit parfois vrai. Cependant, on peut les différencier par leurs feuilles, celles du rutabaga sont lisses comme celles du chou, alors que celles du navet sont plus rugueuses. Le rutabaga contient de la vitamine B1, du phosphore et du manganèse.


MIEUX-ÊTRE

L’EXERCICE PHYSIQUE ET SES EFFETSPar Véronique Robert | Naturopathe Facebook : Naturo Aroma

La fin de l’été approche, cela signifie la fin des vacances. La rentrée des classes, mais aussi les changements comme un nouvel emploi, par exemple, peuvent être une grande source de stress. Et pour combattre ce dernier, l’exercice physique est tout indiqué. Il améliore l’état de l’organisme en général et surtout du système musculaire.

Son but premier est de dépenser le moins d’énergie possible dans la production du travail (reproduire un geste avec le moins d’efforts possible et avec plus d’efficacité, et agir d’une façon économique sur le plan énergétique). Il ne faut également pas oublier le repos après une dépense d’énergie, c’est très important pour que l’organisme récupère !

MIEUX-ÊTRE

EFFETS DE L’EXERCICE (tous les âges) Î Développement du muscle lui-même et augmentation du tonus musculaire;

Î Assouplissement des articulations et le développement de leurs ligaments;

Î Solidification des os et amélioration de la santé osseuse; Î Obtention de réflexes moteurs rapides et précis; Î Facilité et rapidité de la digestion; Î Élimination des substances indésirables qui stagnent dans les tissus;

Î Amélioration des systèmes respiratoire et cardiovasculaire; Î Réduction du risque de : mort précoce, maladie coronarienne, accident vasculaire cérébral (AVC), haute pression artérielle, diabète de type 2, syndrome métabolique, cancer du côlon, cancer du sein, fracture de la hanche, cancer du poumon, cancer de l’endomètre, maladie d’Alzheimer;

Î Prévention de l’obésité, réduction de l’obésité abdominale; Î Prévention des chutes; Î Amélioration des fonctions cognitives et diminution des symptômes de dépression, l’exercice physique aurait un effet antidépresseur;

Î Humeur positive, enthousiasme; Î Meilleure santé générale; Î Réduction de la fatigue; Î Amélioration de la qualité du sommeil dans le traitement de l’insomnie.


Pour réduire le stress, l’exercice physique est tout indiqué ! Il améliore l’état de l’organisme en général.

EXERCICE ET RELAXATIONIl existe quelques règles pour choisir un bon exercice qui amène à la relaxation.

Î Les exercices doivent être peu intenses. Les poids soulevés doivent se situer entre 20 et 25 % de la force maximale, et le rythme cardiaque maximum doit être de 110 à 115 pulsations par minute. Le but est de solliciter faiblement les muscles pour éviter la fatigue.

Î Les exercices doivent favoriser une meilleure respiration, par exemple une marche.

Î La séance d’exercice doit être courte. Une période de 10 ou 15 minutes est suffisante.

Î Les exercices doivent être agréables à faire. Î Les exercices doivent être pratiqués dans un environnement relaxant, car ce dernier ne doit pas stimuler l’organisme. À déconseiller : une séance d’exercice avec de la musique forte ou devant la télévision en même temps qu’un film d’action ou d’horreur.

Î Les exercices peuvent être suivis d’un bain chaud plutôt qu’une douche. Cette dernière a une action stimulante sur l’organisme. Si vous choisissez une douche, assurez-vous que l’eau ne soit ni trop chaude, ni trop froide, et elle ne doit pas être projetée avec une grande force. Un bain a une action calmante sur le corps.

Î Les exercices peuvent être exécutés peu avant le sommeil. Si la relaxation est durant le jour, ils devront précéder celle-ci.

SOURCESBenefits of Exercise for the Treatment of Depression link.springer.com/article/10.2165/00007256-199009060-00006

Physical activity yields feelings of excitement, enthusiasm www.eurekalert.org/pub_releases/2012-02/ps-pay020812.php

Exercise to Improve Sleep in Insomnia: Exploration of the Bidirectional Effects jcsm.aasm.org/viewabstract.aspx?pid=29078

https://link.springer.com/article/10.2165/00007256-199009060-00006

https://www.eurekalert.org/pub_releases/2012-02/ps-pay020812.php

http://jcsm.aasm.org/viewabstract.aspx?pid=29078

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UNE BELLE PEAU POUR LA RENTRÉEPar Catherine Vaillancourt | Artiste-maquilleuse professionnelle | Facebook : Catherine Vaillancourt Maquillage Professionnel

Après l’été, on aime garder notre teint rayonnant. Découvrez les étapes et produits pour nettoyer et protéger son visage au quotidien.

Pour aider sa peau à conserver son hâle le plus longtemps possible, optez pour un nettoyage en profondeur. Au cours de la journée, la pollution et les saletés s’accumulent sur notre peau. Donc, cette première étape est primordiale, que vous soyez maquillé ou non.

En ayant une peau bien entretenue, vous utiliserez moins de maquillage, laissant place à votre beauté naturelle.

Plusieurs produits s’offrent à vous, dont le lait démaquillant, le gel moussant, le savon en pain, les eaux micellaires, etc. Dans mon cas, j’opte pour une huile nettoyante démaquillante que je retire à l’aide d’une débarbouillette humide en fibres de bambou. L’huile nettoyante est adaptée pour tout type de peau et nourrit la peau tout en équilibrant le pH. Pour un nettoyage en profondeur, vous pouvez utiliser des éponges Konjac au quotidien. Celles-ci font une micro-exfoliation et ainsi délogent les saletés plus tenaces, souvent prises dans nos pores de peau. Si vous préférez, plusieurs choix d’exfoliants sont disponibles sur le marché, dont l’exfoliant mécanique (avec grains et souvent avec des perles de jojoba) ou chimique (aux enzymes de fruits) à utiliser une fois par semaine ou selon la recommandation du produit. Pour ma part, j’adore les exfoliants aux enzymes qu’on laisse quelques minutes sur la peau. Ils laissent une douceur et un éclat incomparables.

Ne négligez pas le masque. Celui-ci permet d’oxygéner votre peau et de favoriser la régénération cellulaire. Très populaire sur le marché, le masque au collagène est adapté pour tout type de peau et d’âge. Vous pouvez aussi optez pour un masque hydratant si votre peau est déshydratée, un masque purifiant pour une peau lipidique, un masque lissant ou tonifiant pour les peaux matures. Et pour une peau fragile et sensible avec des rougeurs, j’aime bien utiliser l’argile rose, que bien sûr, vous ne laissez pas sécher. Vous retrouverez un coup d’éclat assuré.

Après ces étapes, vous pouvez utiliser votre eau florale préférée suivie de votre soin adapté pour votre type de peau. Dans mon cas, le soir j’aime utiliser des huiles végétales telles que la rose, le jojoba ou le moringa, que je mélange avec mon sérum d’acide hyaluronique. Le matin, j’opte pour des huiles végétales telles que la carotte et l’argousier qui aident à prolonger mon hâle, et j’applique ensuite une crème hydratante à base d’acide hyaluronique.

Pour ce qui est de mon maquillage du moment, il est frais et léger. Je vous suggère simplement de rehausser vos pommettes avec un fard crème et structurer légèrement votre visage avec une poudre bronzante. Tracez un trait de crayon brun pour fournir vos cils et ouvrez votre regard avec votre mascara préféré. Ne négligez pas vos sourcils, ils sont la ligne directrice de votre maquillage. Sublimez vos lèvres avec un brillant à lèvres ou un rouge à lèvres hydratant.

Avec ces trucs de pro, votre peau sera fraîche et lumineuse, ce qui aidera à la tenue de votre maquillage. De plus, en ayant une peau bien entretenue, vous utiliserez moins de maquillage, laissant place à votre beauté naturelle.


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QUAND UNE PORTE SE FERME, UNE PLUS BELLE S’OUVREPar Luce Bertrand | Coach spirituelle www.lucebertrand.com

Tout le monde expérimente des refus, des ruptures ou des fins de non-recevoir à un moment ou à un autre dans sa vie. La plupart y réagissent avec peine, rage ou frustration. Tout est toujours une question de perception ! Bien sûr, ce n’est jamais très agréable de se faire dire non, pour l’ego du moins. Surtout quand on croit que la chose qu’on veut est essentielle à notre bien-être ou qu’on a absolument besoin de telle personne dans notre vie pour être heureux. Est-ce vrai ? Un « Cours en Miracles » nous enseigne à mettre en doute l’ego qui essaie toujours de nous vendre l’idée que le bonheur est à l’extérieur de nous. Dans les exemples qui vont suivre, on verra très clairement que lorsqu’une porte se ferme, une plus belle et souvent une plus grande va s’ouvrir.

Dans mon livre Quand les morceaux sont ensemble où il est largement fait état de mes expériences personnelles, j’en révèle plusieurs cas. Entre autres, celui où l’éditeur de mon précédent livre m’avait remis mon manuscrit en me disant qu’il manquait un lien. Croyez-le ou non, j’ai mis 15 ans à le trouver. Je ressortais sporadiquement mon texte, relisais les cinq premiers chapitres, et pour une raison ou une autre, je passais à autre chose. Puis, un jour que je n’y croyais presque plus, j’ai dit à une amie que je ne me voyais pas vraiment publier ce livre après autant d’années. Elle me répondit simplement : « Mais t’as juste à faire un lien ». Eurêka ! Je venais de comprendre que cette attente était absolument nécessaire parce qu’après 15 ans tous les morceaux du puzzle de ma vie s’étaient mis ensemble. Je pouvais donc partager avec mes lecteurs la compréhension qu’il n’y a pas de hasard, et que tout ce qu’on vit est synchronisé d’une manière parfaite pour apprendre ce qu’on est venu apprendre.

Une de mes clientes pleurait la perte de son mari dont l’attention, disons ça de cette manière, avait été détournée par sa jeune secrétaire. Je la voyais souffrir de cette rupture alors que je sentais très bien que cette issue ne recelait que du mieux pour elle. Je lui disais qu’elle n’avait même pas idée de ce qu’était un homme aimant, un homme attentionné pour sa femme (son père avait eu une maîtresse toute sa vie tout en cohabitant avec sa famille), et qu’elle pleurait un être dépourvu de toute tendresse à son égard n’ayant qu’un centre d’intérêt : son ego. Elle l’avait cependant bien choisi comme enseignant, car ELLE devait apprendre à SE choisir. Elle connut rapidement un autre homme très généreux à son endroit, et cette courte relation servit à lui donner le courage de divorcer. Puis, l’année suivante, elle se mettait en couple avec un retraité qui la traitait aux petits soins, s’assurait qu’elle avait un bon lunch de prêt chaque matin avant d’aller travailler et l’attendait chaque soir avec un repas digne d’un chef. Ils sont encore ensemble après 13 ans, et cet homme a aussi été un père plus avenant pour les enfants de cette femme que leur propre père.

Une amie était secrétaire de ministre avant de vivre un écrasement d’avion qui lui ferma les portes à cette carrière très enviable. Ne pouvant reprendre un travail à plein temps pendant très longtemps, elle décida de s’inscrire à l’université pour suivre quelques cours. Elle finit par devenir psychologue spécialisée pour aider les survivants d’accidents et autres. Cette nouvelle porte s’ouvrait sur sa véritable mission. « Quand on fait appel à l’Univers, il faut s’attendre aux surprises. Tout peut sembler aller mal, mais en réalité tout va bien ». Un collègue de cette même amie venait de se faire fermer la clôture au nez, l’obligeant à attendre une heure en ce beau vendredi à Québec avant le prochain avion pour Montréal. Il aperçut mon amie qui gravissait les dernières marches du monte-escalier de l’avion, et il lui cria : Johanne demande à l’hôtesse s’il n’y aurait pas une place pour moi ? L’hôtesse lui fit signe que non avant de fermer les portes de l’avion. Il pesta derrière la grille tout en regardant son espoir d’arriver en ville plus tôt s’envoler. Dix minutes plus tard, l’avion explosait en plein vol devant ses yeux ahuris ne laissant que sept survivants grièvement blessés. La plus belle porte qui s’ouvrait pour lui était celle d’apprécier la vie et d’accepter que les choses aient parfois de bonnes raisons de ne pas être ce qu’on voudrait qu’elles soient.

Ayez confiance que votre Plan est parfait, que vous êtes protégés, que les leçons que vous avez acceptées de passer vont vous être présentées et qu’elles ne le seraient pas si vous n’aviez pas la capacité de les réussir.

J’ai fait un jour une offre d’achat après sept ans d’attente pour une propriété qu’on mettait en vente et retirait du marché pour toutes sortes de raisons. Jusque-là, personne d’autre que moi n’y avait porté intérêt. Or, dans la même soirée, une autre offre est entrée venant d’une Française qui n’avait jamais mis les pieds au Québec, et ce fut la sienne qui fut acceptée. Le lendemain au téléphone, mon agent en bégayait tellement il s’attendait à ce que je sois extrêmement déçue, voire bouleversée. Mais devant l’aberration de la situation, je me dis automatiquement que j’avais été protégée. Je m’en suis détachée immédiatement et facilement en me disant qu’une plus belle et plus grande porte s’ouvrirait.

En somme, ayez confiance que votre Plan est parfait, que vous êtes protégés, que les leçons que vous avez accepté de passer vont vous être présentées, et qu’elles ne le seraient pas si vous n’aviez pas la capacité de les réussir.

DATES DES PROCHAINS COURS EN MIRACLES6 au 9 septembre et 1er au 4 novembre 2018Détails sur mon site : www.lucebertrand.comRéservation : 450 689-1149 | [email protected]


PRÉSENTATION DES MAINSNous avons deux mains. La main dominante est celle avec laquelle vous écrivez, l’autre est la non dominante. Si vous observez la paume de vos deux mains, vous pourrez constater qu’elles sont très différentes.

Tout d’abord, votre main non dominante exprime votre passé, votre inconscient, vos trois dernières vies (selon la tradition hindouiste), et votre main dominante exprime votre présent, vos progrès, vos réalisations et ce vers quoi vous évoluez. En principe, c’est dans la main dominante qu’on observe les progrès. Elle nous parle de notre croissance, celle qui se produit sur le plan conscient.

Ensuite, il y a des zones bombées sous chaque doigt (qu’on appelle des monts) et d’autres creuses. Il y a aussi des lignes, certaines sont très marquées et d’autres semblent plus légères. Cet ensemble représente notre univers personnel, notre univers individuel, ce qui fait de nous quelqu’un d’unique.

D’une part, ces monts représentent des planètes, et aussi le côté unique qu’est venue exprimer notre âme. À ce propos, dans l’espace, il y a des planètes, le Soleil, des univers différents. Nos mains suivent exactement ce même modèle. C’est pour cela que lors d’une consultation, le chirologue utilisera aussi l’astrologie védique pour valider ou confirmer la dominance d’un de vos traits de caractère.

LA CHIROLOGIE : LIRE L’HUMAIN DANS SES MAINSPar Valérie Dalles | Chirologue védique, coach en santé globale | www.valeriedalles.com

OUTIL DE TRANSFORMATION INTÉRIEURELa chirologie védique ou Hast Jyotish est une science ancestrale venant des textes des Védas, les sages hindous. C’est l’étude du comportement et du caractère humains par la lecture des lignes et des signes inscrits dans les deux mains. Elles nous parlent de nos vies passées, de notre présent et de ce vers quoi nous évoluons. Leur étude est une source immense pour apprendre à mieux se connaître. Hast veut dire « main » et Jyotish, « lumière ». Cela fait référence à l’influence de la lumière des planètes dans nos vies, révélée dans nos mains, montrant ainsi le lien entre la chirologie et l’astrologie.

C’est un formidable outil pour se transformer. En effet, nos mains avec toutes leurs caractéristiques, nous parlent de nous, ici et maintenant, de ce que nous exprimons de notre potentiel. Et ce qui est formidable, c’est que nos lignes changent au fur et à mesure de notre évolution et de nos compréhensions.

Par exemple, je me souviens de cette personne qui n’arrivait pas à rencontrer un homme correspondant à ses attentes. À l’observation de ses mains, nous avons clairement découvert que son propre désengagement était dû à un côté trop méfiant. En prenant conscience de ça et avec quelques exercices, elle a rencontré la personne idéale pour son cheminement amoureux.

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D’autre part, c’est notre terrain de jeu personnel. Le mont sous l’index nous parle de notre supraconscient, c’est-à-dire les convictions acquises durant plusieurs vies ou, plus simplement, celles qui nous viennent de notre passé, de nos expériences.

Également, au travers de ces monts, on voit trois grandes lignes dites majeures :

1 La ligne de cœur, la plus haute qui traverse la main jusqu’à l’index;

2 La ligne de tête qui traverse le milieu de notre main;

3 La ligne de vie qui entoure largement le pouce.

Parce que nous sommes uniques, leur forme, leur consistance et leur longueur sont uniques à vous. Elles représentent votre inconscient.

En outre, nous pouvons apercevoir d’autres lignes, qui généralement montent du bas de la main vers le haut : ce sont nos lignes mineures. Elles parlent de notre capacité à exprimer nos talents inconscients dans le conscient, de la façon dont nous savons exprimer dans le moment présent nos forces et ce que nous sommes venus faire sur Terre. Ces lignes changent au fur et à mesure de notre propre évolution. On y retrouve la ligne de destinée, la ligne de Soleil, la ligne d’expression…

Enfin, nous avons aussi dans la main des signes, qu’on appelle signes de sagesse. Ils apparaissent au fur et à mesure que nous évoluons en conscience. Nous observerons, entre autres, l’anneau de vénus pour parler de vos talents, la ligne de vérité pour observer votre recherche de sagesse et bien d’autres encore.

Pour terminer, cette science vous permettra assurément de devenir maître de votre avenir, et vous fournira les éléments indispensables à votre transformation.

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Nos mains nous parlent! De nos vies passées, de notre présent, de ce vers quoi nous évoluons... Leur étude est une source immense pour apprendre à mieux se connaître.

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L’APPRENTISSAGE NATUREL (UNSCHOOLING)Par Geneviève Côté

Apprendre à lire, écrire, compter, et s’intéresser aux sciences, à la géographie et à l’histoire sans qu’on ne l’enseigne aux enfants ? C’est possible ? Oui ! C’est bel et bien ce qui se produit dans les familles soutenant l’apprentissage naturel ! Pour ces enfants, l’apprentissage ne se produit ni dans une classe ni dans un contexte d’école à la maison.

COMMENT ÇA FONCTIONNE ?Aussi appelé unschooling, l’apprentissage naturel est une approche positive qui s’appuie sur la confiance en l’enfant, ses ambitions internes, sa curiosité naturelle, son désir d’apprendre, son rythme plutôt que sur des facteurs externes, soit les récompenses, les menaces, les évaluations et l’imposition d’un enseignement de notions prédéterminées à des moments précis. Jean-Pierre Lepri, docteur en éducation et en sociologie, résume sommairement l’idée en ces mots : « Apprendre, c’est vivre… et inversement ».

C’EST LÉGAL ?Dans certains pays, des écoles libres suivent cette même approche. Au Québec, cela se fait dans un cadre d’apprentissage en famille. Dans ce contexte, c’est un droit protégé par le Code civil du Québec, la Déclaration universelle des droits de l’Homme et la Déclaration des droits de l’enfant des Nations unies.

Par ailleurs, selon la loi, le cheminement à la maison peut être bien différent du programme dispensé à l’école, pourvu qu’il fournit à l’enfant « des activités variées et stimulantes visant l’acquisition d’un ensemble de connaissances et de compétences » et les moyens de progresser.

RÔLE DES PARENTSPour le parent, l’apprentissage naturel, c’est laisser l’enfant faire ses propres expériences, mais c’est aussi l’accompagner, le guider, répondre à ses besoins dans le but de favoriser l’épanouissement de ses qualités uniques. Pour une famille soutenant l’apprentissage naturel, il n’y a pas d’heure ou de journée pour apprendre. Pour les enfants, les apprentissages surviennent partout et à tout moment à travers le jeu, le travail, les projets, les conversations.

Dans un tel contexte d’apprentissage, les parents sont très présents, impliqués de près dans le développement de l’enfant. L’avantage de cette méthode est que le parent n’a pas à devenir quelqu’un d’autre, soit un enseignant professionnel. L’enfant y voit l’adulte comme un mentor, un conseiller, un guide, un inspirateur. Les parents ont un rôle actif qui peut se manifester de différentes façons.

ImitationLes enfants imitent les adultes : ils gravitent autour, observent, participent aux tâches, à leurs activités quotidiennes, souhaitent en savoir plus et parfois s’impliquer. Citons en exemple la couture, la pratique d’un instrument de musique, la peinture, la lecture, la cuisine, le jardinage, les soins aux animaux domestiques, faire un budget, la construction et rénovation avec des outils, l’apprentissage d’une nouvelle langue, etc.

Environnement riche et stimulantLe parent s’efforce de fournir un environnement riche et stimulant pour l’enfant. Ce peut être pour approfondir des connaissances ou intérêts déjà présents chez lui, ou encore pour l’inviter à découvrir des sujets inconnus, à stimuler ses cinq sens, à relever de nouveaux défis. On connaît cette technique sous le nom de strewing chez nos voisins anglophones. Ce peut être par l’accès à du matériel, des lieux ou des personnes qu’on place intentionnellement sur le chemin de l’enfant dans le but d’enrichir son quotidien éducatif.

Du côté matériel, les objets laissés volontairement à la vue de l’enfant peuvent être de toutes sortes. Par exemple, une antiquité tout droit sortie du grenier, un album photo, un article de journal, un fruit tropical à la collation, etc. Le but : trouver quelque chose qu’il n’a jamais vu et piquer sa curiosité. Également, ne sont pas exclues l’utilisation de ressources prévues comme éducatives, tels des livres laissés à leur portée, des jeux de société, des cahiers, des outils de mesure et de précision, etc.

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Pour ces enfants, apprendre à lire, écrire, compter et s’intéresser aux sciences, à la géographie et à l’histoire ne se produit ni dans une classe, ni dans un contexte d’école à la maison.

UN PARCOURS DIFFÉRENTLe parcours de ces enfants est différent, certes, mais selon les parents, il est également des plus personnalisés, où leurs objectifs, besoins et rythme sont respectés. Par ailleurs, de plus en plus de chercheurs s’intéressent à l’apprentissage naturel au Québec et ailleurs.

En outre, il est intéressant de savoir que les grandes universités américaines, comme Harvard, vont même faire du démarchage pour cibler les parents qui font de l’apprentissage naturel. Ils souhaitent la venue de ces enfants dans leur établissement, car ils sont généralement motivés et créatifs.

En terminant, si vous souhaitez en savoir plus sur cette approche, voir des exemples réels de familles soutenant l’apprentissage naturel, consultez le mot-clic #30joursunschooling (un défi qui a lieu sur les réseaux sociaux en novembre tous les ans) sur Facebook et Instagram ou assistez aux conférences sur le sujet au Congrès de l’éducation à domicile (www.congresaqed.org) qui aura lieu à Montréal les 22 et 23 septembre prochains.

SOURCES- Association québécoise pour l’éducation à domicile (AQED)

www.aqed.qc.ca

- Gaudreau, Joelle. Le point de vue d’adultes ayant vécu l’expérience de la non-scolarisation (unschooling) au cours de leur enfance et/ou de leur adolescence : une approche phénoménologique, Mémoire pour la maîtrise en éducation et pédagogie, Université du Québec à Montréal, 2017.

- Lepri, Jean-Pierre. La fin de l’éducation ? Commencements…, France, 2012.

- Pardo, Thierry. Une éducation sans école, Québec, 2014.

- Autres sources sur demande

L’apprentissage naturel ne se fait pas seulement à la maison, il se produit partout. L’accès à des lieux (la bibliothèque, le centre communautaire, le centre commercial, les musées, la forêt, la ville, etc.) et les rencontres avec des personnes dans la communauté (le caissier, la pompière, le facteur, l’éboueur, etc.) sont des sources de renseignements et des pistes de questionnements.

Également, mentionnons la participation à des activités bénévoles ou entrepreneuriales permettant l’acquisition de connaissances et compétences variées : kiosque de limonade, tonte du gazon, entreprise d’un parent (travail sur une ferme, vente de créations artistiques, etc.), cuisine dans un centre d’hébergement, etc.

PAS DE MATIÈRES !Avec l’apprentissage naturel, les savoirs ne sont pas cloisonnés (par matières) et aucune discipline n’en supplante une autre. Le Programme de formation de l’école québécoise explique d’ailleurs que le développement de compétences en contexte interdisciplinaire est favorable à l’apprentissage.

AVANTAGES NOTÉS PAR LES FAMILLESLes familles adoptant l’apprentissage naturel notent plusieurs avantages à choisir cette approche :

Î Pas de bataille pour faire des devoirs ou des exercices; Î L’enfant voit davantage son parent comme un partenaire et non un adversaire. Le développement de la relation parent-enfant et le respect de part et d’autre sont à la base de cette approche;

Î Les enfants prennent tout le crédit et la fierté pour les apprentissages effectués. « J’ai appris à lire » plutôt que « Madame Brigitte [ou Maman !] m’a appris à lire ». Cela augmente leur confiance en eux;

Î Permettre aux enfants de poursuivre leurs rêves, leur curiosité et leurs intérêts est une excellente façon de favoriser le développement de leurs aptitudes en recherche, de l’esprit critique et de l’esprit d’analyse nécessaires pour trouver un emploi qui leur convienne une fois adultes;

Î Les enfants en viennent à très bien se connaître eux-mêmes; Î Favorise la créativité et la pensée divergente, les enfants n’étant pas incités à effectuer jour après jour des exercices où une seule réponse est possible;

Î Les enfants ressentent une grande liberté et un grand pouvoir sur l’organisation de leur vie. Ils apprennent à prendre des décisions et à développer un esprit entrepreneurial, plutôt que de simplement suivre des instructions;

Î Pas de coupure, de différence entre l’apprentissage et la vie. Les enfants voient tous les moments comme des occasions d’apprentissage, plutôt que d’associer un temps, du matériel ou un endroit précis pour le faire;

Î Parce que les enfants choisissent le moment et le sujet de ce qu’ils apprennent, l’apprentissage est perçu comme quelque chose d’agréable.

Découvrez l’exemple du hanneton sur notre site web, une simple petite question qui mène à parcourir toutes les sphères d’apprentissages ! www.mondenaturel.ca/unschooling


https://www.aqed.qc.ca/

http://mondenaturel.ca/recettes-ete-fleuries

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PRENDRE SOIN DE SON CHAKRA DU CŒUR Par Marie-Christine Trépanier | Journaliste

Nous poursuivons notre série d’articles sur les chakras en portant notre attention, ce mois-ci, sur celui du cœur : le quatrième qui fait le lien entre les trois chakras inférieurs (base, sacré et plexus solaire) associés à la nature instinctive et les trois supérieurs (gorge, troisième œil et couronne) représentant la conscience supérieure.

Rappelez-vous que les chakras sont des centres énergétiques invisibles à l’œil nu, mais qui jouent un rôle très important dans le maintien de notre équilibre tant du point de vue physique qu’émotionnel. Possédant une fréquence vibratoire unique, il très important que nos sept chakras soient ouverts et bien équilibrés afin de pouvoir jouir d’un bien-être tant pour le corps que l’esprit.

Chaque chakra émet une vibration lumineuse et exerce une action sur le fonctionnement des organes selon l’endroit précis où il se situe sur le corps. Peu importe qu’il s’agisse d’une guérison émotionnelle ou dans un cadre physique, les traditions hindouistes nous rappellent qu’il est possible d’équilibrer nos chakras avec des aliments, des plantes, des huiles essentielles, des fleurs de Bach, des pierres et des cristaux.

Après vous avoir présenté les trois premiers chakras soit celui de la base, du sacré et du plexus solaire, nous allons maintenant découvrir le quatrième, celui du cœur. En sanskrit, on l’appelle anahata, ce qui signifie « non touché » ou « indemne ». Il est associé à l’amour de soi et des autres, l’amour inconditionnel, la chaleur des sentiments, la paix, la sympathie, l’indulgence, la confiance, la compassion la tolérance et le pardon.

VOICI QUELQUES-UNES DE SES CARACTÉRISTIQUES : Couleurs : vert et rose

Élément : air

Note de musique : fa

Mantra : YAM

Situation : à la hauteur du cœur, au milieu de la poitrine

Correspondance glandulaire : thymus

Organe sensoriel : toucher

Correspondances dans la nature : forêt, prés et champs

Planète : Jupiter

Principales notions : amour, humanité, compassion, affection, sentiment de sécurité

Secteurs d’influence dans l’organisme : cœur, poumons, circulation sanguine, sang, peau, mains, bras, cage thoracique, bronches

Symbole d’amour universel, le cœur est au centre du corps humain. Il fait référence au don de soi et à l’humilité. Étant donné que le chakra du cœur est en connexion avec le sens du toucher, les hindouistes croient qu’un geste peut engendrer une guérison.

SES PRINCIPALES NOTIONSLe chakra du cœur est le centre énergétique de l’amour. Il est donc associé aux rapports humains motivés par un désir de soutenir les autres. Un chakra du cœur bien équilibré permet d’éprouver de la compassion pour son prochain dans un esprit humanitaire. Une personne ayant un chakra du cœur épanoui sera capable de communiquer avec les autres du fond de son cœur, sans préjugés ni dissimulation. Elle a un esprit d’ouverture et de tolérance face aux idées et aux cultures des autres. Elle recherche des relations saines, chaleureuses et en toute confiance.

En contrepartie, une personne ayant un chakra du cœur déséquilibré fera preuve d’égoïsme, souffrira d’isolement, sera insensible aux souffrances d’autrui, pourra même ressentir de la haine, aura de la difficulté à faire confiance aux autres, présentera un déséquilibre entre la faculté de donner et de recevoir et aura une faible estime d’elle-même.


SES LIENS AVEC LA SANTÉ Le chakra du cœur est relié aux fonctions du cœur, des poumons et de la respiration. Une bonne circulation sanguine, un rythme cardiaque normal, un cœur solide et une respiration claire et profonde sont des signes d’un chakra du cœur en équilibre. À travers le thymus auquel il est relié, le chakra du cœur influe sur l’immunité. En conséquence, les allergies, une prédisposition aux infections et le cancer pourraient signaler, entre autres, une énergie déficiente au niveau du cœur.

De plus, les troubles cardiaques, une sensation d’étroitesse thoracique et des problèmes respiratoires seraient aussi des signes physiologiques probants d’un dysfonctionnement du chakra du cœur, tout comme des problèmes de peau, étant donné que celle-ci marque la frontière entre soi-même et les autres.

Le chakra du cœur est associé à l’amour de soi et des autres, l’amour inconditionnel, la chaleur des sentiments, la paix, la sympathie, l’indulgence, la confiance, la compassion la tolérance et le pardon.

COMMENT RÉÉQUILIBRER VOTRE CHAKRA DU CŒUR ? Sur le plan de l’alimentation, puisque l’une des couleurs associées au chakra du cœur est le vert, les aliments de cette couleur peuvent aider à le renforcer : le brocoli, les choux, les épinards et tous les autres légumes verts.

Portez des vêtements dans les tons de vert et de rose. De plus, entourez-vous de plantes vertes à la maison. Soyez rempli d’affection envers et tout ce qui vous entoure : votre famille, vos amis, votre entourage, vos animaux, vos fleurs, etc.

Par ailleurs, on peut recharger notre chakra du cœur en effectuant des promenades, en forêt, dans les bois, les prés, les champs et en observant toutes les beautés de la nature. On peut méditer avec l’élément « air » sous le vent.

Écoutez de la musique animée et lumineuse, par exemple, du Mozart, du Haydn et du Bach.

Parmi les fleurs de Bach, vous pouvez choisir : red chestnut (châtaigne rouge), chicory (chicorée) ou willow (saule).

Les huiles essentielles de rose, de jasmin et de vanille ont la capacité de stimuler le chakra du cœur et peuvent être utilisées dans votre diffuseur.

En lithothérapie, vous pouvez méditer avec des pierres et des cristaux de couleur verte ou rose que vous déposez sur votre cœur ou dans votre main, comme la tourmaline rose, l’émeraude ou le jaspe. À noter que le quartz rose est reconnu pour le travail extraordinaire qu’il accomplit pour l’estime de soi.

En terminant, nous vous suggérons quelques affirmations positives que vous pourrez répéter plusieurs fois par jour.

Î J’ouvre mon cœur afin de donner et recevoir de l’amour. Î Je m’aime tel que je suis. Î Grâce à ma force de compassion, je me relie à tous les êtres vivants. Î Je pardonne aux autres et je me pardonne.

Dans un prochain article, il sera question du cinquième chakra : celui de la gorge.


SOURCE Atlas des centres énergétiques, voie de la santé et de l’épanouissement, Kalashatra Govindra, Ed. Dangles.

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LE HYGGE : LE NOUVEL ART DE VIVRE DANOIS Par Marie-Christine Trépanier | Journaliste

Pourquoi le peuple danois est-il le plus heureux au monde, et ce, malgré le fait que la météo dans leur pays n’est pas vraiment clémente et qu’ils sont parmi les plus taxés ? Quel est leur secret ? C’est simple ! C’est le « hygge » ! Il s’agit de l’union de deux concepts, c’est-à-dire : créer une atmosphère chaleureuse et intime et partager les plaisirs de la vie tout en profitant du moment présent avec les êtres chers.

Le hygge (prononcez hou-ga) est donc un art de vivre typiquement danois, pas compliqué et tout à fait idéal avec le temps froid qui approche. En fait, si vous redoutez les tempêtes de neige et la noirceur de la saison froide, cette philosophie danoise pourrait bien vous réconcilier avec l’hiver !

Le livre du Hygge – mieux vivre – la méthode danoise est un très joli bouquin rempli d’illustrations qui donnent vraiment envie d’adopter cette méthode danoise du mieux vivre. Son auteur Meik Wiking est le président de l’Institut de recherche sur le bonheur à Copenhague.

QU’EST-CE QUE LE HYGGE ?Le hygge est un concept dont le nom provient d’un terme norvégien qui signifie « bien-être ». D’abord et avant tout, le hygge encourage à créer une atmosphère jolie et intime, et invite à goûter aux petits plaisirs de la vie avec les personnes que l’on aime. En somme, le hygge, ce sont les bougies, les boissons chaudes, les gourmandises, les amis, la famille. Il s’agit de privilégier un sentiment de confort, de chaleur, de convivialité. Pour les Danois, ce rituel est une priorité dans leurs vies.

Le hygge est typiquement associé aux mois froids de l’hiver des pays nordiques où le soleil se couche en fin d’après-midi.

Cette méthode danoise fait de plus en plus d’adeptes en Amérique du Nord. En fait, c’est une agréable façon d’éloigner les blues de l’hiver et la dépression saisonnière. En d’autres mots, mettre un peu de « hygge » dans votre vie pourrait vraiment vous aider à voir l’hiver sous un angle tout à fait plaisant. Avec la saison hivernale qui va bientôt se pointer le bout du nez, pourquoi ne pas déjà adopter cet art de vivre ?

MIEUX-ÊTRE


QUELS SONT LES INCONTOURNABLES DU HYGGE ?Les bougiesLa bougie est sans contredit l’élément-clé du hygge. En hiver, quand on se promène dans les rues danoises, toutes les fenêtres brillent sous le scintillement des bougies. Les Danois en allument des dizaines dans toutes les pièces de la maison et même au bureau et dans les écoles ! D’ailleurs, ils sont les plus grands consommateurs de bougies au monde. L’éclairage à la bougie procure une ambiance plus chaleureuse, plus douce et par conséquent, plus propice au bien-être.

Les boissons chaudesDans une proportion de 86 %, les Danois associent les boissons chaudes au hygge. Il peut s’agir de thé, de chocolat chaud ou de vin chaud mais ils préfèrent par-dessus tout le café ! D’ailleurs, dans les séries télévisées danoises, il n’est pas rare de voir un personnage avec un café à la main. Les Danois sont les quatrièmes plus grands buveurs de café au monde et en consomment environ 33 % de plus par personne que les Américains.

Les gâteauxIl est très « hygge » de faire ses gâteaux à la maison. C’est une activité qui se pratique seul, en famille ou avec les amis. L’odeur des gâteaux sortis du four est d’ailleurs un plaisir associé au hygge. Les Danois aiment bien s’autoriser des petites douceurs sans se soucier des calories et sans culpabilité.

Les vêtements confortablesÀ la maison, les Danois préfèrent un code vestimentaire décontracté, que ce soit une paire de chaussettes en laine, un chandail moelleux ou un pyjama.

Un décor soigné Les Danois adorent prendre soin de leur intérieur. Pour eux, vivre dans un décor soigné mène au bonheur. En décoration, ils utilisent souvent des matériaux naturels au style épuré.

Le hygge, ce sont les bougies, les boissons chaudes, les gourmandises, les amis, la famille. Il s’agit de privilégier un sentiment de confort, de chaleur, de convivialité. Pour les Danois, ce rituel est une priorité dans leurs vies.

MIEUX-ÊTRE

QUELS SONT LES PRINCIPES DE VIE DU HYGGE ?Le bonheur à la danoise est un mode de vie à la fois simple et inspirant. Voici donc quelques-uns des principes de vie prônés par cet art de vivre.

Rester au chaudLe hygge se passe à la maison, la vôtre ou celle d’une personne chère. Au Danemark, il est fréquent que des amis ou des membres de la famille arrivent à l’improviste pour une soirée « hygge » où l’on savoure un chocolat chaud et quelques petites gâteries. Le hygge encourage l’intimité.

Rechercher le confortPas besoin d’attendre le week-end pour créer une ambiance hygge. De petits gestes quotidiens peuvent rendre la vie plus « douillette », par exemple, poser un tapis doux et chaud au pied du lit ou bien se munir d’une couverture moelleuse sur le canapé pour s’y blottir avec un bon bouquin. Il s’agit de faire de votre maison un cocon douillet, chaleureux où il fait bon vivre.

Prendre vos repas en famillePrenez l’habitude de manger en famille tout au long de la semaine. L’important est de manger ensemble et en bonne compagnie. Si vous vivez seule, invitez souvent des amis. Pas besoin de préparer un plat gastronomique. On partage un bon repas dans l’harmonie et on discute de choses légères.

Sortir les jeux de sociétéLes jeux de société sont une bonne façon de s’amuser simplement loin des jeux électroniques, tout en renforçant les liens amicaux et familiaux. Ils peuvent aussi rappeler de bons souvenirs d’enfance. Alors pourquoi ne pas ressortir le jeu de Monopoly, le Yum ou le Skip-Bo ?

Accorder de l’importance aux petites choses de la vieDans la philosophie du hygge, le bonheur se récolte à petites doses et tous les jours. Le but est de privilégier plusieurs petits moments de joie plutôt que de se donner comme objectif un grand bonheur lointain et souvent difficile à atteindre. Ainsi, on cultive un sentiment de satisfaction et on fait preuve de gratitude envers la vie.

Vivre le moment présentOn profite du moment présent et on fait une chose à la fois et en douceur. On ralentit et on porte attention à tous nos sens dans chacune des expériences qui se présentent à nous. Par exemple, observer un feu de foyer, écouter une musique que l’on aime, sentir l’odeur d’un bonne soupe chaude ou goûter la saveur d’un bon chocolat chaud, etc. Les Danois s’autorisent des moments sans répondre au téléphone ni aux courriels. C’est donc un retour à l’authenticité et aux plaisirs des choses simples.

En conclusion, l’auteur Meik Wiking définit le manifeste du hygge en 10 mots : ambiance, présence, plaisir, égalité, gratitude, harmonie, confort, trêve, ensemble et refuge. Dix mots qui peuvent changer notre quotidien en toute simplicité mais avec une bonne dose de bonheur !


5 ÉTAPES POUR (RE)COMMENCER L’ENTRAÎNEMENT POUR DE BON CET AUTOMNE Par Anne-Marie Gobeil www.inabarbelleworld.com

Après la saison estivale, les vacances, les barbecues et les innombrables réunions en famille et entre amis, la rentrée scolaire fait souvent l’objet d’un retour à la routine. La vie reprend son cours normal, et la structure s’installe à nouveau dans nos vies, à notre soulagement (ou à notre désarroi). C’est pour ces raisons que cette période de l’année est aussi celle où beaucoup d’entre nous choisissent de mettre de l’ordre dans leur santé et leurs habitudes de vie.

Alors qu’il n’est jamais trop tôt ou trop tard pour commencer (ou recommencer) à bouger, une nouvelle habitude santé est plus nettement plus facile à instaurer quand notre emploi du temps est stable. Il n’en tient maintenant qu’à vous de saisir l’occasion, et de vous diriger vers la meilleure et plus en forme version de vous-même, une étape à la fois. Voici cinq façons de (re)commencer l’entraînement cet automne.

1 SAVOIR CHOISIR LE BON OBJECTIF POUR SOIJe dis constamment à mes clients en entraînement et en nutrition que la mise en forme, c’est un marathon, pas une course. C’est parce qu’être en forme, ça n’est pas quelque chose qu’on entreprend durant 3 mois. Il s’agit plutôt d’un investissement de temps et d’énergie qu’on est prêt à fournir durant toute une vie. Notre corps, on doit l’entretenir

MIEUX-ÊTRE

à long terme si on veut maximiser sa santé, sa vitalité et sa longévité. Être en forme ne devrait jamais venir avec une date butoir ou un sceau d’expiration; quand on souhaite se mettre (ou se remettre) à l’entraînement, il est plus qu’idéal de prendre son temps plutôt que de chercher à brûler les étapes.

Je recommande toujours aux gens qui en sont à leurs premiers pas avec l’entraînement de se familiariser avec la sélection de petits objectifs à court terme qui sont réalistes plutôt que de choisir des objectifs plus grands que nature. Dans un même ordre d’idées, je crois personnellement qu’il est important de miser sur des objectifs qui n’ont pas de lien avec notre poids. La raison ? La balance ne dit pas tout. Le poids perdu ou gagné n’indique pas s’il s’agit de gras ou de muscles. Autrement dit, la balance ne pourrait afficher qu’une perte de 1 lb alors qu’on aurait en réalité on aurait perdu 3 lb de gras et pris 2 lb de masse musculaire !

Comment déterminer ses objectifs ? Au lieu de se dire « Je veux avoir perdu 20 lb d’ici l’été », on pourrait choisir un but plus positif et significatif comme « Je veux réussir à courir 1 km sans m’arrêter d’ici 30 jours ».

2 AJOUTER UNE SAINE HABITUDE AU LIEU D’EN SUPPRIMER UNE MAUVAISEBeaucoup pourraient croire que pour une mise en forme efficace, il absolument couper le sucre, l’alcool, la malbouffe, les condiments et transformer ses soirées devant le téléviseur en croisade de sport au gym. Alors qu’il est évident que limiter sa consommation de malbouffe et bouger sur une base quotidienne favorise l’atteinte d’un corps en meilleure santé, il est vital de comprendre l’importance du renforcement positif dans l’équation. Pour réussir à maintenir de saines habitudes, l’accent doit être mis sur ce qui peut ajouter de la valeur à sa vie et non pas sur ce dont on doit se priver. Lorsqu’on commence par intégrer des gestes santé au lieu de supprimer des comportements nuisibles et qu’on réussit à maintenir une nouvelle bonne habitude, notre confiance monte en flèche et on limite les chances d’abandon.


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M.Sc. Nutrition, ND.A.

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Quand il est question d’entraînement, l’ajout de petites habitudes saines à notre quotidien qui auront un impact positif sur notre sentiment d’accomplissement offre de nombreuses options : faire des Jumping Jacks ou des Squats durant les pauses publicitaires à la télévision, prendre l’escalier plutôt que l’ascenseur au travail, se stationner plus loin à l’épicerie pour marcher davantage, se lever 10 minutes plus tôt pour aller courir ou marcher avec son chien, visiter le gym deux fois par semaine sur son heure de dîner ne sont que quelques exemples de gestes qui peuvent impacter positivement nos résultats.

3 BÂTIR SA ROUTINE D’ENTRAÎNEMENT AUTOUR DE SON HORAIRE, PAS LE CONTRAIREQuand on commence l’entraînement (que ce soit pour la toute première fois ou la dixième), il est essentiel de choisir un moment qui s’accorde avec notre emploi du temps quotidien pour s’entraîner. C’est un mythe de croire que l’entraînement est plus efficace à une période déterminée de la journée. Non, s’entraîner dès le réveil ne brûlera PAS davantage de calories que de s’entraîner plus tard dans la journée.

Encore une fois, afin de stratégiquement planifier son succès, il faut s’éviter de se saboter soi-même; le moment opportun qu’on choisira pour sa séance de sport doit rimer avec nos disponibilités et nos niveaux d’énergie.

On se lève tôt pour le travail ? Pourquoi ne pas en profiter un peu plus tôt pour transpirer à l’aube ? On a le luxe d’avoir une heure de dîner ? Bouger à l’heure du dîner est une excellente façon de raviver nos niveaux d’énergie et de concentration pour l’après-midi de travail à venir ! On ne veut pas se jeter dans le trafic en fin de journée ? Faire un arrêt au gym sur le chemin du retour nous permettra d’éviter l’heure de pointe et de marquer de solides points pour notre santé.

4 ÊTRE ORGANISÉ. TRÈS ORGANISÉ.Pour réussir à s’entraîner de façon assidue, on ne peut jamais compter uniquement sur la motivation. La motivation va et vient, au gré de nos humeurs. Elle peut apparaître et disparaître, parfois sans aucune raison apparente. La motivation n’est pas un gage de succès. Plutôt, c’est notre capacité à nous organiser afin de se donner toutes les chances ne PAS échouer qui doit être mise de l’avant.

Il existe une expression anglophone qui se traduit ainsi : « Si on échoue à être préparé, on se prépare à échouer. » Ces mots prennent énormément de sens dans un contexte d’habitudes saines à adopter. Cuisinier un lunch santé à apporter au travail, préparer son sac de sport pour le lendemain, marquer à son calendrier les jours et l’heure à laquelle on prévoit s’entraîner peut faire un monde de différence. Il faut traiter son entraînement comme un rendez-vous très important qu’on a avec soi-même. Au même titre qu’un rendez-vous médical, un dîner d’affaires ou un souper de famille, on n’annulerait pas sans raison valable. Il en va de même pour sa séance de sport.

5 CHOISIR UNE ACTIVITÉ PHYSIQUE QU’ON AIME FAIREIl est faux de penser qu’en se forçant à faire des exercices cardiovasculaires, on va avoir davantage de résultats qu’en faisant de la musculation, des arts martiaux ou du yoga. La vérité, c’est qu’il n’existe pas de méthode ou de discipline sportive plus efficaces qu’une autre; il existe uniquement le bon type d’activité physique selon les préférences et les intérêts de chaque individu. Quand on AIME ce qu’on fait, on est tout simplement davantage porté à continuer à le faire. De plus, quand on aime la façon dont on bouge, on y met plus d’effort, d’intensité et d’assiduité. L’approche à l’entraînement ne devrait pas être étroite; au contraire, l’heure est à l’exploration et à la découverte. Vous devriez être actif de la façon qui vous fait vibrer le plus.

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SYLVOTHÉRAPIE : UN BAIN DE SANTÉ DANS LA FORÊT Par Marie-Christine Trépanier | Journaliste

Avec la belle saison automnale qui arrive, que diriez-vous d’un « bain de forêt » ? Connue aussi sous le nom de « sylvothérapie » ou « shinrin-yoku », cette pratique traditionnelle venue tout droit du Japon est une « médecine préventive » qui prescrit, entre autres, des promenades en forêt et des câlins d’arbres ! Tout ça afin d’éveiller nos sens et reprendre contact avec notre moi profond.

En d’autres mots, l’art des bains de forêt consiste à se connecter à la nature par l’intermédiaire de nos cinq sens. La Nature nous invite, il ne tient qu’à nous d’accepter son invitation si généreuse !

L’art des bains de forêt consiste à se connecter à la nature par l’intermédiaire de nos cinq sens. La Nature nous invite, il ne tient qu’à nous d’accepter son invitation si généreuse !

LES EFFETS POSITIFS DU CONTACT AVEC LA FORÊTAuteur du livre Shinrin yoku : l’art et la science du bain de forêt, le Dr Qing Li a noté, lors de ses recherches scientifiques, de nombreux bienfaits à la pratique des bains de forêt. Médecin-immunologiste au département d’hygiène et de santé publique à l’Université de médecine de Tokyo, il dirige des travaux de recherche depuis plusieurs années.

Par exemple, il a noté un système immunitaire renforcé grâce aux phytoncides, des molécules produites par les arbres. En fait, en inspirant l’air de la forêt, on profite des vertus de ces molécules. Il a aussi constaté une réduction de la tension artérielle, une baisse du taux de glycémie, une amélioration de la concentration, de la mémoire et de la qualité du sommeil et aussi une meilleure santé cardiovasculaire et métabolique.

Par surcroît, respirer les phytoncides diminue le taux de cortisol, « l’hormone du stress ». Les bains de forêt chassent la dépression, réduisent l’anxiété et augmentent le niveau d’énergie.


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COMMENT PROFITER DES BIENFAITS DES BAINS DE FORÊTUn bain de forêt, c’est aller marcher lentement sans aucun but précis dans la nature durant quelques heures, sans cellulaire ni appareil-photo, et se laisser guider par son corps. C’est suivre le chemin que nous indique notre corps et se laisser imprégner par toute la beauté sylvestre.

Le bain de forêt n’est pas une randonnée, donc nul besoin de se presser et d’accélérer le pas. Au contraire, la marche lente vous permettra de garder tous vos sens en éveil.

Certains spécialistes de la sylvothérapie distinguent deux types de bains de forêt : le bain tonifiant dans les forêts de conifères et le bain relaxant au contact des arbres feuillus tels que le peuplier, le tremble ou le bouleau.

CHOISIR UN ARBRE ET LE SALUERLe bain de forêt, c’est faire « UN » avec les arbres pour se ressourcer. On choisit un arbre, on le salue, on se colle à son tronc, on lui fait un câlin, on l’observe, on écoute le bruit de l’écorce au toucher et on le respire ! C’est une belle occasion d’éveiller nos sens. La sylvothérapie, c’est se recueillir et s’apaiser au contact des arbres. Les arbres dégagent une belle énergie.

Par ailleurs, il est important d’activer nos cinq sens. Donc, on regarde la beauté des couleurs que nous offre la forêt et les rayons de soleil qui passent à travers les branches des arbres. On écoute le chant des oiseaux, le bruissement de la brise et les petits pas des écureuils dans les feuilles. On sent le parfum de la forêt. On goûte la fraîcheur de la forêt en inspirant profondément. On place nos mains sur le tronc d’un arbre. Puis, on ressent le calme et le bonheur que la forêt nous offre si généreusement. C’est notre sixième sens qui se manifeste, tout notre être étant désormais connecté à la nature. L’important, c’est d’être entièrement présent à la forêt.

On peut pratiquer les bains de forêt autant de fois par semaine que cela est possible pour nous. Mais déjà, une simple marche de deux heures sur une base hebdomadaire serait bénéfique. Voilà donc une activité peu coûteuse qui apporte un grand bien-être au corps et à l’esprit, et qui nous permet d’admirer toutes les beautés de la nature en cette belle saison automnale.

Le mois prochain, nous vous ferons découvrir la marche afghane, une autre belle activité de plein air qui allie méditation et mouvement.

NOUVEAU COMPLEXE AGRICOLE BIOLOGIQUE À VICTORIAVILLE Par Guylaine Campion | ND et journaliste

Au Québec, l’avenir de l’agriculture passe désormais par Victoriaville, alors qu’au début de l’été, la direction du Cégep a inauguré son Complexe agricole biologique, « une nouvelle infrastructure du savoir ». Construite derrière le Collège Clarétain, cette nouvelle infrastructure représente le plus grand complexe agricole au Canada dédié à l’agriculture biologique et un investissement de plus de 16 millions de dollars.

L’UNION ENTRE ÉDUCATION ET RECHERCHE AGRICOLE Ce complexe unique sert à la formation régulière et continue en agriculture biologique et aussi à la recherche. Tous les élèves du programme « Gestion et technologies d’entreprise agricole » profitent donc des nouvelles installations qu’offre ce Complexe. Trois profils sont proposés aux étudiants : productions animales, production légumière et production fruitière biologiques.

« Auparavant, par manque d’espace, on ne pouvait accueillir qu’une trentaine d’étudiants par année », nous explique Louis-Samuel Jacques, directeur par intérim du Complexe. « Il y a 2 ou 3 ans, il y avait un très fort engouement pour notre programme et on a dû refuser beaucoup d’étudiants. Cela n’avait aucun sens. Par la suite, on a rappelé les étudiants leur disant qu’on allait leur trouver une place.

En moins de 2 ans, on a construit le Complexe. Aujourd’hui, nous accueillons près de 200 étudiants. On peut dire que nous avons des installations à la fine pointe et qui répondent vraiment aux besoins du Québec. On veut former de plus en plus de producteurs agricoles et de gestionnaires d’entreprises qui s’y connaissent en culture biologique. »

DES INVESTISSEMENTS DE 16,7 M$ DANS CE PROJET Le Complexe agricole biologique est situé sur une terre de 55 hectares qui appartenait aux Pères Clarétains. D’une superficie de 47 000 pieds carrés, le bâtiment compte deux étages et trois blocs, dont quatre grandes serres totalisant 15 000 pieds carrés. Fait intéressant : le bois est prédominant tant à l’extérieur qu’à l’intérieur des installations, ce qui constitue une particularité de l’édifice. La fenestration est également importante. On peut donc dire que l’architecture du bâtiment reflète bien le domaine de l’agriculture et du biologique.

En fait, il s’agit du plus gros projet réalisé par le Cégep de Victoriaville au cours de ses 50 ans d’existence. Il héberge le Centre d’expertise de transfert en agriculture biologique et de proximité (CETAB+) qui travaille sur plus d’une vingtaine de projets de recherche, et aussi le Centre d’innovation social en agriculture (CISA).

Le Complexe a nécessité des investissements de 16,7 M$ dont 9,4 M$ proviennent du Ministère de l’Éducation et de l’Enseignement supérieur

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L’huile la plus fraîche, équitable et soucieuse de l’avenir

L’huile de noix de coco biologique d’Alpha est certifiée équitable Fair Dinkum. Elle est pressée à froid à partir de noix de coco fraîches par les habitants des îles Salomon dans leurs propres installations agricoles familiales. Le processus DMEMC fait appel à des dispositifs manuels de pression à froid permettant de produire de l’huile brute de noix de coco fraîches en aussi peu que deux heures ou moins.

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du Québec, 4,3 M$ du Fonds d’investissement stratégique du gouvernement fédéral, 1 M$ de la Fondation canadienne de l’innovation, 1 M$ de la contrepartie du MEES et 1 M$ du Cégep de Victoriaville et ses partenaires. La somme du projet comprend l’acquisition de la terre, la construction du Complexe et les équipements.

Au début de l’été, la direction du Cégep a inauguré son Complexe agricole biologique, « une nouvelle infrastructure du savoir », le plus grand complexe agricole au Canada dédié à l’agriculture biologique, un investissement de plus de 16 millions de dollars.

UN AVENIR FORT PROMETTEUR ET UN RAYONNEMENT SUR LE PLAN INTERNATIONAL Avec ce complexe agricole biologique, les étudiants du Cégep de Victoriaville ont accès à des installations haut-de-gamme pour parfaire leur apprentissage et leurs connaissances en matière d’agriculture biologique. De plus, ils ont accès à une expertise tant agricole que sur le plan de la gestion d’entreprise.

Par ailleurs, les experts en agriculture biologique ont tout l’espace nécessaire pour mener à bien leur recherche et le Complexe s’attend maintenant à un plus grand rayonnement international.

« Notre Complexe attire l’attention et cela crée un momentum », précise monsieur Jacques. « On va organiser des visites ponctuelles de différentes communautés d’enseignement, par exemple, ce qui va permettre un rayonnement dont pourra bénéficier le Cégep de Victoriaville, mais aussi notre région et le Québec. Cela va nous permettre d’exercer un leadership dans le développement de l’agriculture biologique tant localement, régionalement, mais aussi à l’échelle du Québec, du Canada et à l’international ».

« On va aussi organiser de plus en plus d’événements afin d’accueillir des chercheurs de d’autres pays », poursuit-il. « Récemment, nous avons reçu un chercheur français qui travaille dans le domaine du blé. Il a été vraiment très impressionné par nos installations. Nous avons partagé avec lui des connaissances sur le développement des semences de blé. On reçoit des agriculteurs, des chercheurs, des experts, des enseignants. Ce sont des gens passionnés et avec le Complexe, on va pouvoir accueillir des événements d’une plus grande envergure », conclut-il avec enthousiasme.

À LA COURSE !Par Chan Tep | Productrice, auteure, animatrice www.chantep.com

Je ne sais pas pour vous, mais septembre se résume dans mon cas à : courir, courir, courir ! La reprise de l’école des enfants, les devoirs, les leçons, les lunchs, les projets particuliers et les @&#$! objets recyclés à amasser pour les bricolages, les sorties accompagnées, l’implication bénévole, les activités parascolaires et sportives, le travail, les heures supplémentaires, les 5 à 7, le réseautage, satisfaire son employeur ou ses clients, les multiples rendez-vous à planifier puis les suivis, dentiste, médecin, orthophoniste, orthopédagogue, coiffeur, alouette !

À tout ça s’ajoutent les tâches ménagères, le budget à respecter, l’épicerie, les soupers, l’entretien de la maison, les changements d’huile et de pneus, la fermeture de la piscine sans oublier tout le temps perdu en transport, principalement lorsqu’on est en voiture et que le trafic nous guette à chaque coin de rue… (surtout à Montréal, le royaume du cône orange) ! Ah oui, c’est vrai, il faut aussi prendre soin de son couple, de ses amis et de soi-même par-dessus tout... ouf ! On court tous, les listes de tâches sont nos alliées, notamment pour les personnes qui sont nées dans la génération « sandwich », celle qui est de surcroît dans la décennie où tout est à construire : famille, maison, carrière, vie de couple…

Une de mes amies, l’auteure et conférencière Janie Duquette, spécialiste du leadership féminin, le mentionnait bien dans une de ses publications sur ses réseaux sociaux : « Les femmes sont toutes des PDG : aux commandes de votre vie professionnelle, familiale et personnelle, vous gérez 3 entreprises ! Vous avez énormément de pouvoir entre vos mains. » En résumé, elle nous rassure sur le fait qu’on est « ASSEZ » malgré le discours ambiant qui nous pousse à nous dépasser et en faire et à toujours en vouloir « PLUS ».

Les statistiques ne mentent pas : un parent sur cinq a de la difficulté à concilier le travail et la vie de famille selon une étude de l’Institut de la statistique du Québec. L’épuisement parental existe aussi, ce syndrome lié à un stress parental chronique où plusieurs parents se sentent complètement

vidés tant sur le plan affectif envers leur enfant que dans leur propre estime de soi où ils ne se reconnaissent plus en tant que parent, où ils ne sont plus bien dans leur vie familiale…

J’ai l’impression d’avancer en faisant tout, mais sans jamais trouver la sortie du tunnel pour me dire : « Ah oui, ouf, c’est vrai, j’y suis arrivée ! » Vous connaissez le Cult of Overwork, qu’on pourrait traduire en français par « culte du surmenage » ? C’est une façon d’exister, de vivre sa vie, en se basant sur le fait qu’on travaille plus que les autres. Vivre de cette manière accentue le perfectionnisme, ce qui nous donne ce sentiment de ne jamais être à la hauteur, de toujours devoir en faire plus.

« Oui, mais docteur, quand tout ça s’arrête donc ? »

La course à la performance fait que chez les 30-45 ans, la vie est comme une succession de défis que l’on tente d’accomplir dans le but de… d’être heureux, tout simplement ! Ou d’avoir l’impression d’avoir une emprise sur sa vie, d’avoir atteint ses objectifs de vie.

Le résultat de tout ça : on est juste complètement épuisés juste à y penser… pis on n’est même pas rendus au bout du chemin ! Comme la chanson de Christophe Mae, « Il est où le bonheur ? », il est où ? Mais il est là… On nous vend le présentéisme comme ce temps mythique qu’il faut prendre ici, là, maintenant… mais disons-nous les vraies choses : ce bonheur, il nous fuit une fois saisi, comme sable au vent finalement !

C’est aussi une fatigue de ne pas pouvoir tout faire, d’avoir autant de possibilités et de ne jamais se sentir à la hauteur de nos idéaux, de nos attentes. Trop de choix, c’est comme pas assez. À travers toute cette offre, mieux vaut choisir. Choisir ce que l’on fait de son temps, avec qui on le passe, comment on le vit, dans quels contexte (si possible) et milieu de vie ?

Choisir de dire NON est devenu un luxe dans nos vies surstimulées; renoncer est un acte de courage somme toute. Ne pas avoir peur de se décevoir, mais surtout se pardonner de nos incapacités me semble être la meilleure façon d’apprivoiser sa propre sagesse du temps. Car vivre constamment à la course finit par déséquilibrer nos vies.

Alors, aussi bien commencer à véritablement prendre ce temps qui nous reste à MIEUX le vivre. Un pas à la fois, et non… à la course !

Billet d’humeur


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