L'Adrar (et surtout Atar), est le coeur politique de la Mauritanie. L'ile-de-France par rapport à la France, le lieu à partir duquel la République Islamique de Mauritanie s'est peu à peu constituée. Pierre Messmer

ADRAR INFO N° 15 du 20 Juin 2010 Prix 200 UM

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Ain Savra : Le cri de Cœur Aidez les femmes enceintes et les personnes malades des localités difficiles d'accés et éliognées de la commune de Savra à regagner

rapidement les centres de santé d'Atar. Envoyez d'urgenc une ambulance!

Dr Jacqueline Zuinghedeau La dent de la panthére

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Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Récepissé 50/2009 du 20/05/2009 Directeur publication : Ely Salem Khayar

pouvoir éviter de dépenser est autant de gagné

Edito :Tout le monde en Mauritanie s’accorde à dire que l’enseignement dans notre pays est malade. Des journées, voire des semaines de réflexions sont prévues en fin juillet pour tenter de trouver le médicament miracle qui guérirait partiellement ou totalement (pourquoi pas) notre système éducatif.En effet pas moins de cinq reformes de l’enseignement intervenues depuis l’existence du pays n’ont pu donner le résultat attendu. Durant la période coloniale, l'école mauritanienne intégrait le régime dit de l'A.O.F. mis en place en 1945. La 1ere réforme introduite en 1959 visait quant à elle, l'introduction de l'arabe .Celle de 1967 inaugure le bilinguisme franco-arabe. Celle de 1973 introduisait deux filières: une, dite des bilingues et l’autre des arabisants. La 4eme réforme en 1979, instituait 3 véhicules linguistiques (poulaar, Soninké, wolof) en plus de l’arabe considérée langue unitaire enseignée à tous les petits Mauritaniens avec cette particularité : que seuls les élèves négro-africains pouvaient choisir une filière ou l'autre. La dernière reforme de 1999 qui répond aux exigences de la «mondialisation» (politique de la Banque mondiale et du FMI), se caractérise par le retour au bilinguisme, (du français en réalité).Aujourd’hui force est de constater, en visitant les écoles que : les infrastructures et équipements restent très en déca des attentes ; Le manque des enseignants est partout lisible ; le niveau des enseignants et élèves est très bas ; Les budgets de fonctionnement sont dérisoires. Au plan sociopolitique, les réclamations ethniques et nationalistes tonnent toujours.Cependant tout n'est pas tout aussi sombre.Le systeme éducatif a enregitré des résultats positif :-L'effort de démocratisation de l'enseignement par l’importance accordée aux couches défavorisées, jadis exclues. - La progression de la scolarisation des filles.-L’ efforts fourni pour la préservation de l'identité culturelle .Dans ce numéro, nous consacrons plusieurs pages à l’enseignement au travers des journées pédagogiques et distribution des prix organisés à la fin de l’année scolaire. La rédaction.

Encourager les filles, c’est garantir les générations :Le Wali de l’Adrar et le PDG de BNM gratifient les meilleures au collège Lalla Maria Feliciangel d’Atar page 4

Enseignement fondamental : l’école de Zira El Hamra, un exemple type. P.5

Un des plus grands champs de bifaces au monde : El Beyyed P.2

Communication

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Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Récepissé 50/2009 du 20/05/2009 Directeur publication : Ely Salem Khayar

Un des plus grands champs de bifaces au monde : El BeyyedPar Thierry Rebours et Françoise Hébert

La Mauritanie est riche en vestiges préhistoriques, mais l’insuffisance des recherches ainsi que le pillage des sites compliquent la connaissance de la région, en particulier pour le Paléolithique, dont la plupart des séquences trouvées au Sahara sont présentes en Mauritanie.

La région d’El Beyyed et le nord de Ouadane sont connues depuis longtemps pour leur richesse en outillages en pierre,

galets aménagés ou bifaces. Bien que l’on puisse envisager la présence de l’homme en

Mauritanie au moins vers 700 000 ans avant notre ère, comme en témoigne la présence de nombreux bifaces acheuléens.

Ces bifaces acheuléens (700 000 à 100 000 ans B.P), taillés suivant la technique de débitage levallois. Nous en avons observés dans le plus grand champ de taille au monde à El Beyyed.Ces bifaces lancéolés, une industrie élaborée, sont l’œuvre d’Homo ergaster/erectus, une civilisation de chasseurs-cueilleurs qui a inventé l’usage du feu. Le biface et le hachereau sont les principaux instruments, l’un à pointe, l’autre à tranchant, ils sont symétriques, ce qui dénote un grand progrès intellectuel. D’autres types d’outils existent : racloir denticulé, couteau, percuteur… L’Acheuléen existe partout en Mauritanie où existent des gisements de matière première : quartzite, quartz, silex…

ASSOCIATION GEO PALEO ARCHEO DE HOULGATMairie de Houlgate14510 Houlgate. StAubin sur Mer le 9 juin 2010

COMMUNIQUE DE PRESSEIl y a une agitation inhabituelle à la Maison de l’Eau à Villerville. Pour la première fois, Michel et Françoise Tassigny, illustres membres de l’association Géo Paléo Archéo de Houlgate (AGPAH), ont fait une étonnante découverte sur la plage des falaises des Roches Noires entre Trouville-sur-Mer et Villerville. Deux imposants fragments d’un os fossile d’un reptile marin, le premier ramassé le 25 mai et le second le 5 juin en présence de la Présidente Françoise Hébert et du paléontologue Thierry Rebours de

l’AGPAH. Ces fragments s’assemblent parfaitement en un seul os. Cet os correspondant à l’humérus d’un pliosaure est visible à la Maison de l’Eau.La couche dans laquelle étaient conservés les fragments osseux contient de nombreuses huîtres Deltoideum delta qui caractérisent les marnes de l’Oxfordien supérieur (- 156 millions d’années) de la côte Fleurie. Ces Argiles brunes de Cricquebœuf du Jurassique supérieur sont pauvres en ammonites mais les restes de bois fossiles sont relativement communs

tout comme les restes de vertébrés : dents de poissons, ossements de reptiles.La Maison de l’Eau est principalement axée sur l’écologie des eaux douces et expose une magnifique collection de coquillages du monde entier, ainsi qu’un ensemble de fossiles illustrant la richesse paléontologique des falaises des Roches Noires La présidente Hébert Françoise our tout renseignementsMonsieur et Madame

Tassigny Maison de l’eau de VillervilleTEL :

023181 13 81 Madame Hébert Rebours 34 Rue

Emile Zola14750 St Aubin sur MerTel 02 31 43

La communication à l'hôpital … Cela s'est produit dans un CHU Bonjour ! C'est la réception ? J'aimerais parler avec quelqu'un à propos d'un patient qui se trouve chez vous. J'aurais souhaité connaître son état de santé, Savoir s'il va mieux ou si son problème s'est aggravé. 'Quel est le nom du patient ? Il s'appelle ALLAL et il est à la chambre 302. Un instant je vous prie, je vous passe l'infirmière. Après une longue attente : - Bonjour, ici Fatma l'infirmière de service..Que puis-je pour vous ? J'aimerais connaître l'état du patient ALLAL de la

chambre 302. - Un instant je vais essayer de trouver le médecin de garde. Après une plus longue attente : - Ici Le Dr. Taïbi, le médecin de garde ; je vous écoute. - Bonjour Docteur, je voudrais savoir quel est l'état de Monsieur ALLAL, Qui se trouve chez vous depuis 3 semaines à la chambre 302. - Un instant, je vais consulter le dossier du patient. Après encore une autre attente : - Huuuummm, Le voici : Il a bien mangé aujourd'hui, sa pression artérielle Et son pouls sont stables, IL

réagit bien aux médicaments prescrits Et normalement on va lui enlever le monitoring cardiaque demain. si tout continue comme ça encore 48 heures, son médecin signera sa sortie d'ici le week-end. - Aaahhh ! Ce sont des nouvelles merveilleuses ! Je suis fou de joie. Merci. Par votre façon de parler je suppose que vous devez être quelqu'un de très proche, certainement de la famille ? - Non, Monsieur ! Je suis ALLAL moi-même

A la UNE 3

E Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Recepssié 50/09 du 20/05/2009 Directeur de publication : Ely salem Khayar

ZOUERATE: LANCEMENT OFFICIEL DE L'APPEL D'OFFRES RELATIF A LA RÉHABILITIONS DES ÉCOLES 1,9,12 ET 16 DE LA VILLE DE ZOUERATE LE 19/04/2010 PAR L'AMBASSADE DES USA EN MAURITANIE.

Le Maire écrit au Wali.

JE VOUS ANNONCE UNE BONNE NOUVELLE QUI VA RÉJOUIR NOS PETITS ÉCOLIERS ET LEURS PARENTS.IL S'AGIT DU LANCEMENT OFFICIEL DE L'APPEL D'OFFRES RELATIF A LA RÉHABILITIONS DES ÉCOLES 1,9,12

ET 16 DE LA VILLE DE ZOUERATE LE 19/04/2010 PAR L'AMBASSADE DES

USA EN MAURITANIE. UN FINANCEMENT ESTIME ENTRE 250 000 A 500 000 US$ (68 387 500 A 136 775 000 UM). 4/ LA DATE LIMITE POUR CET AO EST LE 20/05/2010. N.B : CET AO VIENT COMPLETER LES REHABILITATIONS MAJEURES ET ACTIONS MENEES PAR LES PARTENAIRES DE LA COMMUNE ET DEJA REALISEES :- EN 2009 : 1/ LA FINITION DES RETOUCHES,EQUIPEMENT EN TABLES BANCS ET OUVERTURE DE L'ECOLE 14 LE 05/01/2009,2/ REHABILITATION TOTALE DE L'ECOLE 3 ET PARTIELLE DE L'ECOLE 2 POUR UN MONTANT DE 8 600 000 UM SUITE A UN FINANCEMENT DU PDU(BANQUE

MONDIALE),3/ L'ACQUISITION DE 150 TABLES BANCS PAR LA SNIM POUR LA COMMUNE POUR UN MONTANT DE 4 000 000 UM.- EN 2010 : 1/ CONSTRUCTION DE 8 CLASSES NEUVES ,REHABILITATIONS MAJEURES ET EQUIPEMENT DES ECOLES 5 ET 8 POUR UN MONTANT DE 48 000 000 UM SUITE A UN FINANCEMENT DU PDU(BANQUE MONDIALE), TRAVAUX ENTAMES EN JANVIER ET QUI DOIVENT S'ACHEVER EN MAI PROCHAIN,2/ REHABILITATIONS MAJEURES ET EQUIPEMENT DES ECOLES 2,4,6 ET TRAVAUX COMPLEMENTAIRES MINEURS DES ECOLES 5, 8 POUR UN MONTANT DE 31 000 000 UM SUITE A UN FINANCEMENT MIXTE DE LA BANQUE ALLEMANDE KFW(90 %) ET LA COMMUNE DE ZOUERATE(10%), TRAVAUX ENTAMES EN FEVRIER ET QUI DOIVENT S'ACHEVER EN MAI PROCHAIN,3/ LA SNIM A ACCORDE UNE AIDE A LA COMMUNE D'ENVIRON 19 655 000 UM SOUS FORME D'EQUIPEMENTS(420 TABLES BANCS,MATERIEL DE BUREAU,

MATERIEL PEDAGOGIQUE,...), DE CONSTRUCTION ET REHABILITATION : RECEPTION EN COURS DES EQUIPEMENTS ET PROGRAMMATION DES TRAVAUX A DEFINIR ...EN ATTENDANT L'ORGANISATION DE FESTIVITES OFFICIELLES DE RECEPTION, JE PROFITE DE CE COURRIER POUR REMERCIER TOUS NOS PARTENAIRES FINANCIERS(AMPASSADE USA,SNIM, PDU, KFW, FONDATION SNIM), NOTRE MOD L'AMEXTIPE ET TOUTES LES ENTREPRISES QUI SE SONT INVESTIS POUR REHABILITER ET EQUIPER CES INFRASTRUCTURES EDUCATIVES. NOTRE CONSEIL DEPUIS SA PRISE DE FONCTION S'EST BEAUCOUP INVESTI DANS LE DOMAINE DE L'EDUCATION QUI CONSTITUE LA BASE DU DEVELEPOMMENT. LA BATAILLE EST LOIN D'ETRE GAGNEE MAIS L'EDUCATION N'A PAS DE PRIX.SINCERES SALUTATIONS. YACOUB OULD SALEM VALL, MAIRE DE LA COMMUNE DE ZOUERATE

Enseignement fondamental : Les élèves de Toueyzekt et Terwen récompensés.

Comme d’habitude, la fin de l’année scolaire est marquée par la distribution de prix aux meilleurs élèves. Des cérémonies sont organisées pour la circonstance.

Au cours de ces rencontres, les parents d’élèves, les enseignant et les responsables de l’éducation se retrouvent pour partager et évaluer les prestations de

l’année qui vient de s’écouler. A Toueyzekt comme à Terwen, le directeur régional DREN et l’inspecteur départemental de l’enseignement IDEN, entourés des inspecteurs et conseillers pédagogiques de circonscriptions, des directeurs de lycées, collèges et écoles primaires ainsi que les chefs de services régionaux et cadres locaux, ont assisté au milieu d’un grand public à des sketchs, chants, exposés et poésies réalisés par les élèves des différentes classes.

Pour récompenser les efforts de ces jeunes talents des prix sont décernés aux 1er, 2eme et 3eme de chaque classe. D’autres prix ont également récompensés les élèves qui se sont distingués par : le meilleur comportement, la meilleure écriture et la meilleure créativité. SEKY

Révision du passé simple: Dieu ordonna à David de guetter... et David Guetta; Dieu ordonna à Hélène de S'égarer... Hélène Ségara; Dieu ordonna à Thierry d'en rire... et Thierry Henry; Dieu ordonna a Bruce de lire ... et Bruce Lee; Dieu ordonna au coca de coller... et le Coca-Cola;Dieu ordonna à Mouss de taffer... et Mous tafa; Dieu ordonna à Carla de bronzer et Carla Bruni !

Panorama 4

Venez en aide aux populations de Ain Savra : Envoyez d'urgence une ambulance pour le transport des femmes enceintes et personnes malades vers la ville.

Edité à l'imprimerie nationale Nouakchott Recepssié 50/09 du 20/05/2009 Directeur de publication : Ely salem Khayar

Encourager les filles, c’est garantir les générations :Le Wali de l’Adrar et le PDG de BNM gratifient les meilleures au collège Lalla Maria Feliciangel d’Atar

Une importante cérémonie a lieu le 8 juin dernier au collège Lalla Maria Feliciangel des jeunes filles d’Atar. Dans la cour de cet établissement des tentes ont été dressées puis tapissées de moquettes multicolores, matelas et chaises. Les autorités administratives, municipales et militaires représentées par leurs plus hauts responsables, le directeur régional, chefs de service de la DREN / IPEN, le corps professoral des lycées d’Atar et Toueyzekt, les cadres du secteur public et privé dont le directeur de la BNM d’Atar, chefs services régionaux, directeurs d’école, les parents d’élèves et un public nombreux y ont pris place.Le directeur du collège, un vrai

bosseur

Sous le slogan : « Encourager les filles c’est garantir les génération » les activités de la cérémonie commencèrent.

Discours de l’implacable directeur du collège Sidi Mohamed Ould Mohamed Dit Nadhiry dans lequel il aborda la situation d’ensemble du collège qui regroupe 600 filles reparties dans huit salles de classes; Le déficit en salles de classe est si grand que pas moins de 80 filles se retrouvent en certains cours dans une même salle. Le directeur a fait un bilan des prestations pour l’année qui vient de s’achever dans laquelle a t-il dit, les professeurs, élèves et staff de

la direction ont donné le plus d’eux-mêmes. Ceci s’est traduit par les résultats obtenus. Au niveau des examens sur un national, le collège de jeunes filles d’Atar a décroché la plus haute note en mathématique Il occupe la 3éme place tant par le nombre des admises au brevet d’étude que par la moyenne générale des notes. Monsieur le directeur a estimé que pas moins de six salles de classes, une salle d’étude équipée de bibliothèque, matériel informatique doivent être rapidement construites pour combler les insuffisances actuelles. Par la suite les professeurs et élèves et parents d’élèves ont tour à tour pris la parole pour louer les efforts du directeur du collège, qui malgré, son handicap physique personnel, les multiples difficultés matérielles et organisationnelles de l’enseignement et l’environnement général peu propice, a pu imposer un style où la qualité du service et des prestations rendues, prime sur tout. Par la suite la distribution des prix, offerts depuis l’année dernière par le PDG de la BNM, commença. Des enveloppes contenant des dizaines de milliers d’Ouguiyas ont récompensé les 24 trois premiers de chacune des 8 classes ; Les quatre plus hautes moyennes générales ; Le meilleur comportement ; la meilleure créativité culturelle. Deux professeurs reçurent également des distinctions. Messieurs Mohamed Lemine Ould Trah (mathélmatiques) et Aliou Diop (Français).Le Wali reçoit dans son bureau les

quatre meilleures filles.

Le Wali de l’Adrar Monsieur Sall Seydou

qui a présidé cette cérémonie, très visiblement satisfait des résultats de ces jeunes filles, a aussitôt invité les quatre meilleures d’entre elles dans son bureau.

Après leur avoir exprimé ses félicitations en présence de ses adjoints , du Hakem d’Atar, du Maire , de la coordinatrices du ministère chargé des femmes et de l’enfance, du Directeur régional de l’enseignement, du directeur du collège de filles , du staff professoral et des médias locaux, Monsieur le Wali a remis des gratifications à : Hanane Mint Sidina classe 2S, moyenne générale 17, 84 ; Ramata Mint Ledib classe 3S moyenne générale :17,70 ; Khadijetou Mint Taleb classe 4S moyenne générale 17, 30 et Selma Mint Ely Ben Taleb classe 2S moyenne générale : 17,19. Le Wali à ces jeunes filles d’être la porte drapeau de la Mauritanie future et de persévérer dans les études. Les femmes qui constituent plus de la moitié de la population Mauritanienne dit-il bénéficient des privilèges et droits de représentativité dans les institutions de l’Etat qu’elles doivent combler. Il a par ailleurs indiqué que les Italiens vont construire au collège de jeunes fille Lalla Maria Feliciangel, une salle équipée en informatique, bibliothèque et autre matériel culturel. ESK

Coran: C'est Lui qui a fait descendre sur toi le Livre : il s'y trouve des versets sans équivoque, qui sont la base du Livre, et d'autres versets qui peuvent prêter à d'interprétations diverses. Les gens, donc, qui ont au coeur une inclinaison vers l'égarement, mettent l'accent sur les versets à équivoque, cherchant la dissension en essayant de leur trouver une interprétation, alors que nul n'en connaît l'interprétation, à part Dieu. Mais ceux qui sont bien enracinés dans la science disent : "Nous y croyons : tout est de la part de notre Seigneur !" Mais, seuls les doués d'intelligence s'en rappellent. Verset 7 Sourate 3

Citation: Si haut qu'on monte, on finit toujours par des cendres. Henri Rochefort

Citation: Enseigne aux autres la bonté, tu peux avoir besoin de leurs services. André Gide

Actualité Régionale

Envoyer d'urgence une ambulance à Ain Savra

Directeur de publication: Ely Salem KhayarConseillers de la redaction: M'Barek O.BeyroukMohamed Mahmoud O. TalebComité de redactionEly Salem KhayarKhalla Ely Salem Ely CherifAbdellahiO. BoukharyCorrespondantsNouakchott:: Ahmed O. Mohamed Tel.: 2421374Zouerate : Fall Mariem Tel.625 3211Nouadhibou: Mohamed Zoum Zoum Tel::6369820Saisie: Kettalla Mint Mehah

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Enseignement fondamental : l’école de Zira El Hamra, un exemple type

Localité semi rurale, Zira El Hamra (dune rouge) est située à 35 km au nord Est d’Atar. Quelques abris multiformes, tantôt rectangulaires (maisonnettes), triangulaires (tentes) ou rondelettes, (cases), se dressent, épars au grés des méandres de la Batha de Tawaz. L’enchevêtrement naturel des dunes, palmeraies, accidents du relief, dissimule ces petites habitations et les protége des aléas naturels. Des gens simples y vivent dignement de choses simples. Une ou deux chèvres par famille et quelques palmiers. Pas d’eau courante ni électricité. L’école compte trois salles et un petit local servant de bureau ; 4 enseignants dont le directeur d’école constituent le Staff d’encadrement des 84 élèves repartis en 6 divisions pédagogiques (1ere à 6eme). Lesquelles divisions sont regroupées deux à deux dans chacune des 3 salles de classe (CP1/2) ; CE1/2 ; CM1/2). Le manque de tables bancs conduit certains élèves à s’asseoir à même le sol. Pourtant l’école semble expirer un bien être culturel. Son emplacement isolé sur un vaste reg lui cède une vue panoramique. Dans sa cour se dresse majestueusement un mat portant le drapeau vert –jaune virevoltant la fierté nationale. Une plaque murale indique grossement en caractères arabe et Français le connaissement du lieu. A l’intérieur des fresques multicolores habillent joliment les murs. L’environnement immédiat est

propre. Dans le bureau du directeur, un système solaire permet d’alimenter un ordinateur portable et une ampoule. Un casier pharmacie y est aménagé et contient les médicaments de première nécessité. Le cahier de visite de l’école indique les passages réguliers des conseiller pédagogique et inspecteur de circonscription, ce qui laisse supposer que l’inspection départementale IDEN et la direction régionale de l’enseignement DREN suivent convenablement cette école.

Dans le projet EDUCATION le ministère a prévu deux salles de classe, actuellement en cours de construction. C’est dire combien cette école n’a rien à envier aux autres écoles du pays. En fin de chaque année scolaire, une journée pédagogique est organisée. Un exercice cérémonial annuel au cours duquel le bilan des activités de l’école est exposé pour jugement. Encadrés par leurs maîtres, les élèves s’appliquent au travers des chants, sketchs, pièces théâtrales et lecture à prouver à l’assistance leur capacité d’assimiler ce qui leur a été

appris. Dans un français impeccable et un arabe éloquent, les enfants des différentes classes ont dénoncé tour à tour, l’insouciance des parents à l’endroit de l’enseignement, les lenteurs administratives, la gabegie, les mauvaises habitudes et divers maux sociaux dont l’oisiveté.

Ils ont exalté les bonnes valeurs sociales, la loyauté, le savoir et la créativité. Auparavant, le directeur de l’école a soulevé, dans son discours d’ouverture les problèmes posés dont le manque d’enseignants. Il a indiqué que malgré le très faible budget de fonctionnement annuel pour son établissement qui ne dépasse pas 21.000 Ouguiyas (un peu moins que 70 Euros), plusieurs actions positives sont réalisées. Les résultats de la prestation de jeunes élèves de Zira El Hamra dénotent du sérieux dont font preuve les maîtres et l’encadrement. ESK

Créée à Toueyzekt (15km au Nord Est d’Atar) en 1974 par 81 femmes cotisant chacune 200 Ouguiyas, la coopérative El Oukhoua-Sadaka tient toujours tête aux vicissitudes temporelles. Tout au long des années passées, à l’image des entreprises importantes, elle a connu des hauts et des bas. Son livre d’or comporte les signatures de centaines de VIP, intellectuels, diplomates, hommes d’affaires, personnalités religieuses et anciens chefs d’Etat. Grâce au sérieux de ses dirigeantes et membres, la qualité des articles qu’elle produit et le passage du pays par des périodes économiquement encourageantes, la

coopérative El Oukhoua a pu construire de vastes locaux en dur qui abritent, bureaux, ateliers de confection tapis, salle de couture, boutiques, hall d’exposition, épicerie, local machine à moudre les grains, teinture. Vers les années 80, ses produits circulaient dans plusieurs capitales occidentales et les touristes qui passaient en Mauritanie ne pouvaient repartir sans faire un détour à la coopérative de Toueyzekt. Aujourd’hui, les responsables de cette coopérative, tentent malgré le marasme économique et le recul des activités touristiques, de relancer la production de la coopérative en s’imaginant de nouvelles

Coopérative El Oukhoua – Sadaka : la plus ancienne coopérative du pays

Culture 6

"Conseil du medecin: Votre bébé pleure la nuit ? Donnez-lui un biberon d'eau sucré ou non. Il pleure parce qu'il a soif .

Sa soif calmée, il se réendormira et vous aussi "

Le syndicat national des enseignants section d'Atar, encourage ses membres

Les responsables syndicaux de la section d’Atar ont organisé le 28 Mai dernier –à l’occasion de la fin de l’année scolaire- une grande soirée culturelle. Devant une assistance nombreuse, constituée de responsables administratifs, professeurs, enseignants, cadres de la ville mais aussi de jeunes hommes et femmes, les organisateurs ont fourni plusieurs prestations sous forme de sketchs, dialogues poétiques, exposés humoristiques, créativité littéraire, discours expressifs etc.… Ils ont expliqué les objectifs de leur syndicat, le bilan des activités et les difficultés rencontrées. Malg

leurs moyens limités, les syndicalistes ont gratifié l’un des enseignants les plus prompts et les plus sérieux. Il s’agit du directeur de l’école I d’Atar Monsieur Mohamed Mahmoud Ould Sabar

Bienvenue au syndicat !

Bienvenues au syndicat national des enseignantsLà où on défend vos droits tout en pensant aux apprenantsBienvenue là où on associe courage, rigueur et efficacitéPour que les enseignants puissent vivre dans la dignitéDignité qui avait tendance à disparaître devant l’opinion publiqueTant le métier d’instituteur a souffert le martyr A cause de la place rétrograde que nous ont donné les politiquesL’avènement de ce syndicat me donne espoir et sourireAvec lui je n’ai plus peur des décisions arbitraires de l’hiérarchieCar je suis et certain qu’il ne laissera pas faire cette anarchieViens donc avec nous, c’est la main dans la mainQue nous mènerons ce combat pour des meilleurs lendemainsCe combat a, tout simplement un seul et unique butC’est celui de donner à l’instituteur sa place des débutsN’oublions pas que c’est grâce à lui que sont formés les élitesPourquoi donc ne pas lui donne ce qu’il mériteBienvenue dans ce rendez vous des cultures et de métissageLà où il n’y’ pas de distinction de race mais seul où importe le messageMessage qui veut que nous ayons coûte que coûte nos droitsMais il ne faut pas oublier que nous avons devoir avant les droitsTelle est la devise de syndicat Viens, je t’invite là bas. Cheikh Tijane M'Bodj

Journée pédagogique à Ain Smacide : Une fête populaire

De toutes les manifestations scolaires de fin d’année, il est sorti un constat évident : Plus on s’éloigne du centre ville, plus les parents d’élèves accordent de l’importance à l’école et à l’instituteur.

L’un des exemples est l’école de Ain Smacide. Cette localité de la périphérie de Tawaz à environ 40 km au NE d’Atar , marque la frontière avec les interminables dunes de Ouarane qui s’étalent jusqu’au Mali. Elle est –géographiquement et socialement parlant- le deuxième point d’équilibre qui tient avec Ain Ehel Taya 40Km au SE d’Atar, le socle de la ville d’Atar. L’une en amont lui draine les eaux de pluie, l’autre en aval lui sert de grenier céréalier. Dans l’école de Ain Smacide,

deux classes sont construites en 1991 par les populations locales sur un reg plat. 27 petits élèves dont 20 filles y viennent des palmeraies voisines chaque matin pour y suivre des cours.

L’instituteur, directeur de cette école est aussi secrétaire général de la section du syndicat national des enseignants à Atar. A l’occasion de la fin de l’année scolaire, à l’instar des autres écoles, les parents d’élèves et le directeur ont décidé d’organiser une journée pédagogique. Le but non avoué est de prouver aux autorités et responsables de l’enseignement que cette localité mérite plus d’attention et que le directeur syndicaliste, fournit des efforts de titan pour contribuer efficacement au développement de l’enseignement, malgré

les énormes difficultés de tout ordre. Aussi des tentes bien ombragées sont dressées , des banderoles sont bien affichées, des enfants sont habillés aux couleurs nationales .Les courses de chameaux ,d’ânes ,les tombolas,sketchs, kermesses, danses et chants ont constitué, en plus de la distribution des prix aux meilleurs élèves les principales activités de la journée. Les parents d’élèves : pères, mères, sœurs, grands parents étaient nombreux .Ils ont tout préparé à partir de leurs moyens modestes. Ils ont encouragé leurs enfants au travers des you you et applaudissements. Leur disponibilité à servir l’école n’a d’égale que leur collaboration sincère avec le directeur d’école. Le directeur régional DREN et l’inspecteur départemental de l’enseignement IDEN ont écouté attentivement les doléances des populations et du directeur. KYSE

Ain Savra: Envoyer ambulance pour transporter femmes

enceintes et personnes malades vers la ville

Souvenir d'Atar 7

Pindare, oui, ce médicament devenu si obsolète que les nouveaux thérapeutes en ignorent même le nom, faisait merveille au temps de ma jeunesse. C’était un hydrolysat de divers microbes qui, injecté par voie intramusculaire, déclenchait une violente réaction immunitaire contre toutes ces infections dues aux bactéries qui se terminent en « coque ». Les résultats du traitement, une piqûre tous les trois jours, renouvelée trois fois, étaient spectaculaires. Malheureusement il avait deux effets secondaires très désagréables que notre époque douillette ne supporterait plus : un point d’inoculation extrêmement douloureux et une fièvre provoquée impressionnante. Ainsi, dans nos temps modernes, exit le propidon. En Afrique, dans les années quarante- huit, il y a plus d’un demi- siècle, je l’utilisais assez fréquemment avec d’excellents résultats. Toutefois, je prenais la précaution de prévenir mon patient des bons et mauvais cotés du traitement et lui demandais son accord préalable. J’ai pu ainsi enrayer panaris et phlegmons, nombre de salpingites et orchites, et bien d’autres infections multiples et diverses. Mon plus beau coup est le sujet de cette histoire.Boutilimit, Mauritanie, 1947. De mon dispensaire, petit chef d’œuvre du génie militaire- parpaings de ciment et tôles ondulées- bien en vue sur notre superbe dune, aussi esthétique au l’aurait été une grosse verrue noire sur le nez de Cléopâtre, je vois monter péniblement un homme jeune. Accroché à son bâton qu’il plante profondément dans le sable à chaque pas, il claudique péniblement vers moi, accompagné de sa famille. Le blessé arrive enfin, épuisé, les traits douloureux. Il s’assied à même le sol découvre sa jambe droite et me présente son pied. J’avais déjà vu es chevilles énormes, oédématiées, mais ce que j’ai là, sous les yeux, jamais ! De multiples boursouflures dures mais non infectées entourent la base du tibia comme

de gros galets qu’on aurait empilés autour d’un bâton. Elles remontent sur la jambe et recouvrent le coup de pied, mais laissent indemnes orteils et mollet. Pour énormes qu’ils soient, les dégâts sont nettement circonscrits. L’homme m’explique que sa cheville a pris cet aspect à la suite d’un accident survenu il y a quatre ans et me demande de l’aider. Après réflexion je lui propose une cure de propidon. Il accepte sans hésiter et je l’installe alors dans « une chambre de mon hôpital ».Hôpital ! Quelle prétention pour des cases en paille. René, qui en a eu l’idée, me les a fait monter par des prisonniers affectés aux travaux du poste. Elles sont mises à la disposition des malades accompagnés de leur famille pour le temps nécessaire à leur guérison. Il y en une bonne dizaine, largement espacées en cercle autour du dispensaire. Ces cases en paille, posées à même le sable, sont brûlées après usage, et aussitôt. Reconstruite plus loin. Peu chères mais au combien efficace, ce sont mes mesures de lutte contre les infections nosocomiales. Comme dans tous services hospitaliers, je fais visite le matin et contre-visite le soir, étant à la fois le grand patron, le chef de clinique, l’interne, l’externe, le stagiaire, voire l’infirmier et l’aide soignant. Le dossier médical tenu à jour est coincé dans la paille. Le patient choisit l’une d’elles et s’y installe avec sa famille, plus la chèvre pour fournir le lait. Je commence le traitement le soir même en recommandant de le faire boire à profusion eau et thé. Le traitement se déroule normalement et le neuvième jour, je contrôle le résultat. L’ensemble des boursouflures a légèrement régressé. Certes la cheville reste toujours de taille impressionnante, mais les résultats sont encourageants et surtout il souffre moins. Je lui donne congé pour six mois. Je verrais bien s’il revient. Au temps convenu il réapparaît : « je viens pour les piqûres » me dit-il. Je recommence la même série

d’injections. Cette fois la cheville a bien désenflé mais ce qui en reste est encore énorme et, surtout, le bourrelet qui recouvre le dessus du pied reste identique. La douleur a nettement diminué et il boite moins. Je lui donne un autre rendez- vous pour dans six mois." C’est moi ! » dit-il dés son retour avec un large sourire. Et il reprend, « à l’hôpital » ses habitudes pour neuf jours. Cette fois, en fin de traitement, l’effacement des bourrelets est spectaculaire. Même celui qui recouvrait le pied s’est complètement recroquevillé et découvre un trou au niveau de la pliure du pied, trou dont je ne pouvais soupçonner l’existence. J’emmène mon patient en plein soleil pour y voir clair et l’explore avec une sonde. Ce trou est parfaitement propre, de la taille d’un dé à coudre, et ses bords internes d’aspect nacré semblent bouger. Avec une pince, j’en saisis une extrémité, et j’extirpe, sans le moindre mal, une sorte de petit cône translucide. " La dent ! » s’exclame la famille qui est venue assister à l’examen. « La dent ? » demandai-je - « oui bien sur ! C’est la dent de la panthère ! »J’apprends alors que les vieilles panthères rhumatisantes, ne pouvant plus attraper leurs proies à la course, viennent roder autour des campements et croquent tout ce qui leur tombe sous la patte : agneaux, vieilles femmes ou petits enfants. Un conseil d’anciens se réunit alors pour désigner les quatre ou cinq jeunes hommes qui iront la tuer en combat singulier : sagaies et couteaux. Il n’est pas question, en effet, de tuer une panthère au fusil car elle abrite l’âme d’une extrême violence et il n’est pas rare de voir revenir les chasseurs le dos labouré ou le ventre arraché. Dans le cas qui nous intéresse l’homme avait été mordu au pied et la panthère avait de mourir y avait abandonné une canine branlante ! Le soir même l’homme est reparti après m’avoir dit merci. Tout a du rentrer dans l’ordre, car je ne l’ai jamais revu.

ça n'arrive qu'à moi: La dent de la panthére

Courrier des lecteurs

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Lwilaya de l’Adrar se situe au nord-est du pays ; elle constitue l’une des régions les plus touchées par la désertification (6km/an) et la médiocricité des pistes et même l’enclavement dans certains endroits (département d’Aoujeft,Mairie d’Ain savra dans le département de chinguitty) et des contraintes liées aux conditions climatiques difficiles, déficit : pluviométrique(-50%mm/an) et 45°à l’ombre en été .Au plan politique cette région est rentrée dans l’histoire précoloniale par un émirat très puissant et son protectorat couvrait jusqu’à le Sahara occidental à l’époque sous domination espagnoleAu cours de la période coloniale une farouche résistance s’est organisée autour de personnages mythiques comme Cheikh Maalainine, Sidi ould Moulay zein, l’Emir Sid’ahmed ould Ahmed ould Aida ,wajaha et beaucoups d’autres vaillants fils de cette région.Au cours de cette période coloniale, le général de gaule foula le sol en janvier 1957 et Pierre Messmer gouverneur affirma que l’Adrar est le cœur politique par lequel bat la Mauritanie et c’est aussi l’île de France pour les Français ;au plan stratégique ‘’quel beau paysage de guerre’’affirma un chef militaire français. la désignation du premier député de l’assemblée générale française et la création des premiers partis politiques et organisations révèlent l’éveil de cette population .En dehors de la résistance au colonialisme qui constituât un élément exogène à notre société la société Adraroise à été toujours civilisée et respectueuse des principes et fondements du’’Makhzen’’autrement dit l’état la preuve que l’un des ex-présidents est un fils de la région mais la majorité

écrasante à opté pour le changement constructif lors des élections 2009 avec l’actuel Président . cette région est signe de maturité civilisationnelle jusqu’à transformer certains produits qui ont été érigés en concept universel ‘’dihin Adrar’’’’,Temir Adrar’’’’,Hjar Adrar’’.Au plan social cette société est de dialogue de culture,cohabitation de cimetière(tirailleurs,français,musulman dont l’un des éminents émirs ) la population est aussi hybride de métis(tirailleurs noirs Africains ;haïtiens ;martiniquais et occidentaux) ces métis sont des fils dynamiques et bien aimés.Mais les politiques ‘’de dressage’’des périodes d’exception ont eu des conséquences néfastes sur le tissu social et des séquelles demeurent affectant ainsi le climat social c’est pourquoi à chaque échéance électorale ou implantation d’un parti des problèmes reviennent en surface.Au plan développement cette région a connu une effervescence au cours de plus de 2 décennies ; mais disproportionnelle plusieurs’’ investissements politiques’’ ont vu le jour(maisons,immeubles,goudron) surtout sur la rentrée sud de la moughataa centrale qui donne l’impression d’une ville prospère mais paradoxalement des quartiers pauvres(‘’ambassade’’,Hay kweiwa,el menssiya,ifriquiya,amariya,zone château d’eau,Adebay) donne un autre aspect des inégalités ;plusieurs Mairies rurales dont le seuil de pauvreté atteint 76%(Mairie d’aoujeft,de ain taya,choum et de Tawaz,d’ain savra, n’teyrguint ) situation qui révèle le grand contraste entre riches et pauvres et durant le régime du président Taya les actions de l’état étaient pour la plupart sur des critères électoraux et

démographiques aussi certains bureaux d’étude opposants farouches à Ould Taya ont désorienté les organisations internationales à intervenir dans cette région ;raison pour laquelle aucune représentation internationale ne s’y trouve actuellement et insignifiants les projets d’ONG à financements extérieurs.Tous ces facteurs ont pèse lourdement sur le niveau de vie des populations les plus démunies ;et durant cette période d’exception l’entité et le mythe de l’Adrar ont été confisqués par’’l’argent’’ et des inégalités se sont concrétisées notamment l’accès aux ressources publiques,aussi la notion d’état et le sacrifice national ne sont plus des critères d’appréciation des valeurs dans notre société.Tous ces facteurs interpellent l’état à revoir les critères et les politiques de développement en vue d’un développement harmonieux concret et durable.Cette région se trouve aujourd’hui à la recherche de sa place au niveau mythique national et ne sent aucunement responsable après que certains lui attribuent les revers d’une époque exceptionnelle dans laquelle plusieurs cadres nationaux ont été mouillés.Les populations les plus démunies payent en ce moment les pots cassés ; la ville abandonnée par les ‘’pèlerins politiques ‘’ et les’’ maisons politiques desertes’’ ;les recettes du secteur tourisme en recul ;plusieurs grandes boutiques fermées et des activités génératrices de revenu à l’agonie d’où un pouvoir d’achat des populations pauvres extrêmement déficient.Pour le réseau régional d’ONG(RONGA) en Ad le secrétaire général Hamoud ould Amardhaya = Tél/6382460/2046386

L’Adrar contre « Sables et Rochers »

Conseils: AIR CLIMATISÉ (A/C) dans l'autoNe mettez jamais en fonction l'air climatisé (A/C) au moment où vous entrez dans votre auto. Ouvrez les fenêtres et attendez quelques minutes avant de le faire. Voici pourquoi: Selon une recherche, le tableau de bord, les sièges et le rafraîchisseur d'air émettent du benzène, une toxine causant le cancer (carcinogène - prenez le temps d'observer la senteur du plastique chauffé dans votre auto). En plus de causer le cancer, le benzène empoisonne vos os, cause de l'anémie et réduit les globules blancs dans le sang. L'exposition prolongée causerait

aussi la leucémie, augmentant le risque de cancer. Peut même causer une fausse couche.Le niveau acceptable de benzène à l'intérieur est de 50 mg/pi.ca. Une auto stationnée à l'intérieur, avec les fenêtres fermées, peut contenir de 400 à 800 mg/pi.ca. de benzène. Si l'auto est stationnée à l'extérieur, au soleil, à une température de plus de 60°F, le niveau de benzène peut monter jusqu'à 2000-4000 mg, soit 40 fois le niveau acceptable... Les gens qui entrent dans leur auto sans ouvrir les fenêtres vont inévitablement respirer rapidement des quantités

excessives de la toxine. Le benzène est une toxine qui affecte les reins et le foie. Le pire, c'est qu'il est extrêmement difficile d'évacuer ce produit toxique. Alors, mes amis, avant d'entrer dans votre auto, s.v.p. ouvrez les fenêtres et les portes - donnez le temps à l'air intérieur de s'échapper et de se renouveler. Pensée: Lorsque quelqu'un partage avec vous quelque chose d'important dont vous pouvez bénéficier, vous avez une obligation morale de la partager avec d'autres (proverbe chinois).