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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES 24 Avril 2010 : 95ème anniversaire du génocide arménien de 1915 perpétré par le gouvernement Jeune-Turc 95 ans de déni : ça suffit ! --------------------------------------------------------------- ---- VEILLE MEDIA Jeudi 3 juin 2010 Retrouvez les news sur : http://www.collectifvan.org SOMMAIRE Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigilance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une revue de presse des informations parues dans la presse francophone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide arménien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons également de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains articles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la recevoir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

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A LA MEMOIRE DES 1 500 000 VICTIMES ARMENIENNES24 Avril 2010 : 95ème anniversaire du génocide arménien de 1915

perpétré par le gouvernement Jeune-Turc95 ans de déni : ça suffit !

-------------------------------------------------------------------

VEILLE MEDIA

Jeudi 3 juin 2010

Retrouvez les news sur :http://www.collectifvan.org

SOMMAIRE

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN [Vigi-lance Arménienne contre le Négationnisme] vous propose une re-vue de presse des informations parues dans la presse franco-phone, sur les thèmes concernant la Turquie, le génocide armé-nien, la Shoah, le génocide des Tutsi, le Darfour, le négationnisme, l'Union européenne, Chypre, etc... Nous vous suggérons égale-ment de prendre le temps de lire ou de relire les informations et traductions mises en ligne dans notre rubrique http://www.collec-tifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1. Par ailleurs, certains ar-ticles en anglais, allemand, turc, etc, ne sont disponibles que dans la newsletter Word que nous générons chaque jour. Pour la rece-voir, abonnez-vous à la Veille-Média : c'est gratuit ! Vous recevrez le document du lundi au vendredi dans votre boîte email. Bonne lecture.

Le PM turc a annulé son voyage en Argentine Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le journaliste arméno-américain Harut Sassounian revient dans son dernier éditorial, sur l’annulation de la visite du PM turc Erdogan en Argentine. Le Premier ministre turc, accompa-gné de sept ministres et de 300 hommes d'affaires, devait inaugurer, fin mai, un « nouveau » buste de Kemal Atatürk dans un parc important de Buenos Aires. Mais les responsables de la capitale argentine ont découvert

qu'il n'y avait, en fait, jamais eu de buste d'Atatürk à « remplacer » dans ce parc. La délégation turque comptait utiliser un socle dédié à un militant égyptien des droits de l'homme, pour y placer, sans autorisation, le buste de Mustafa Kemal. D’une part, ce stratagème n’a pas plu en haut-lieu et, d’autre part, l’importante communauté arménienne s’est émue de la visite d'Erdogan, qui dirige en Turquie, un gouvernement négationniste sur la question du génocide arménien. Au final, le Premier ministre turc a donc été forcé d'annuler son voyage en Argentine. Le Collectif VAN vous pro-pose la traduction de la chronique hebdomadaire de Harut Sassounian, éditée par The California Courier, en date du 3 juin 2010.

Revue de la presse turque 03.06.2010 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 3 juin mai publiée sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négationnistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Communiqué : Forum économique international en Artsakh Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous invite à lire cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et cultu-relle du Haut-Karabagh mise à notre disposition par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France. "Du 25 au 28 juin prochain, sous le haut patronage du président de la République du Haut-Karabagh Bako Sahakian, se déroulera à Stepanakert le forum économique Bridgein-ternational BRIDGE ARTSAKH, organisé conjointement par l'Union des In-dustriels et Entrepreneurs d'Arménie et le Centre de soutien à l'intégration international, en partenariat avec le Fonds d'Investissement d'Artsakh."

Presse arménienne : Revue du 2 juin 2010 Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse du 2 juin 2010 parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie. "La rencontre Sarkissian-Medvedev à Rostov-sur-le-Don où le chef de l’Etat arménien s’est rendu à l’invitation de son homo-logue russe pour assister au concours hippique du Prix du Président de la fédération de Russie constitue le principal sujet d’actualité. Les deux chefs d’Etat ont discuté, d’après les communiqués officiels, des questions rela-tives au partenariat stratégique arméno-russe et à la coopération écono-mique et ont échangé des idées sur des questions régionales et internatio-nales."

Turquie : il y a blocus et blocus... Info Collectif VAN - www.collectifvan.org – Il nous paraît opportun de re-layer ici un texte émanant de l'Observatoire Arménien, paru le 23 avril 2010 et plus que jamais d'actualité, puisqu'il traite notamment du blocus

que la Turquie impose depuis 1993 à la petite République d'Arménie. Rap-pelons qu'auparavant, lors du tremblement de terre de décembre 88 qui avait dévasté le Nord de l'Arménie (encore soviétique à l'époque), la Tur-quie avait même refusé de laisser passer les convois humanitaires qui af-fluaient du monde entier pour venir au secours des 100 000 victimes ar-méniennes. Voici l'appel de l'Observatoire Arménien : "Concernant, le blo-cus unilatéral décidé par la Turquie contre la République d’Arménie, pour le conflit du Haut Karabakh qui ne concerne pas Ankara, nous notons la complaisance de la Communauté internationale à cet égard depuis presque vingt ans.

Haut-Karabakh : Le président Ilham Aliev donne le ton Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous invite à lire la traduction d'un article en anglais du journal turc Today’s Zaman parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocra-tie le 30 mai 2010. "Le 27 mai, le Président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, et son épouse, Mehriban Alieva, ont assisté à la cérémonie marquant le 28 mai - Fête de la République - au Palais de Buta. Dans son discours, le chef de l’Etat a abordé le problème du Karabakh, l’appelant "un problème ma-jeur que nous devons résoudre"."

Gaza : nouveau crime Les événements qui viennent de se dérouler au large de Gaza illustrent la spirale meurtrière dans laquelle se sont enfermés les gouvernements et l’armée israéliens. Un an après la guerre menée contre les habitants de ce territoire, le blocus se poursuit avec l’aide du régime égyptien et favorise le Hamas qui contrôle l’économie des tunnels.

Turquie: les députés demandent le réexamen des liens avec Israël Le Parlement turc a demandé mercredi au gouvernement le réexamen des liens politiques, militaires et économiques du pays avec Israël.

Accueil des passagers de la flottille en Turquie Tous les militants étrangers de la flottille pour Gaza arraisonnée par l'ar-mée israélienne sont sortis de prison. Des centaines de pacifistes issus de la flottille contre laquelle la marine israélienne a donné l'assaut lundi sont arrivés jeudi en Turquie , où des milliers de personnes leur ont réservé un accueil triomphal.

La Turquie, championne de la cause palestinienne, soigne son lea-dership au Proche-Orient La "flottille de la liberté", qui transportait environ 10 000 tonnes d'aide hu-manitaire et de matériaux de construction, avait d'abord un but politique : tenter de forcer le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza depuis 2007. Les activistes embarqués à bord des six bateaux étaient originaires de 42 pays, mais la majorité d'entre eux étaient des citoyens turcs, mobili-

sés par l'IHH, une ONG islamiste aux discours radicaux, proche du Hamas. L'opération a été largement pilotée par la Turquie.

Turquie : une autonomie pour les Kurdes ? Comme chaque printemps en Turquie, les affrontements entre les guérille-ros du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et l'armée turque ont re-pris. Débutée en 1984, le bilan de la guerre est coûteux (45 000 victimes et un coût de 100 millions de dollars). La capture du chef du PKK, Abdullah Öcalan, en février 1999 a décapité le parti, mais celui-ci a trouvé un nou-veau vivier de combattants dans une génération de jeunes Kurdes heurtés par l'absence d'investissements à l'est du pays et par les brimades dont sont l'objet les formations politiques kurdes.

Des députés azéris en Israël pour faire pression contre la recon-naissance du génocide Les membres du groupe inter-parlementaire Azerbaidjan-Israël se sont ren-dus à Tel-Aviv le 4 mai. « Les parlementaires azéris ont fait leur possible pendant leur visite en Israël pour empêcher la Knesset d’adopter la résolu-tion sur le génocide arménien » a déclaré le député du Majlis Milli Yevda Abramov.

La Turquie entre modernité et résurgence identitaire À cheval sur l’Europe, l’Asie centrale et le Moyen-Orient, la Turquie, qui est à un tournant de son histoire, s’interroge. Adhésion à l’UE, démocratie, question kurde, devoir mémoriel (massacres d’Arméniens de 1915), poids de l’armée et laïcité sont au cœur des débats.

Les membres de la flottille accueillis en héros en Turquie Des centaines de militants issus de la flottille contre laquelle la marine is-raélienne a donné l'assaut lundi sont arrivés jeudi en Turquie, où des mil-liers de personnes leur ont réservé un accueil triomphal.

Une « flambée » de racisme et d'antisémitisme Présenté lundi 31 mai, le rapport 2009 de la Commission nationale consul-tative des droits de l’homme fait apparaître une évolution préoccupante, liée en partie à la crise. Pour la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), l’année 2009 se sera caractérisée par une vé-ritable « flambée » des actes racistes et xénophobes.

Erdogan au Chili après avoir annulé sa visite en Argentine Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche au Chili en provenance du Brésil après avoir annulé une visite officielle en Argen-tine, a-t-on indiqué de source officielle.

L'info vue par la TRT (2) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-

dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La Turquie continue d'apporter l'attaque israélienne contre la flottille, à l'ordre du jour international".

L'Holodomor, un génocide En adoptant à l'unanimité, mercredi, le projet de loi 390, les députés de l'Assemblée nationale du Québec ont reconnu de fait la grande famine ukrainienne de 1932-1933 comme étant un génocide.

Incursion de l'armée iranienne au Kurdistan irakien L'armée iranienne mène depuis lundi une incursion à l'intérieur du Kurdis-tan irakien, à la suite d'accrochages avec des indépendantistes kurdes ira-niens au cours des derniers jours, a affirmé mardi une source au sein des services de sécurité à l'AFP.

La crise israélo-turque redore l'image d'Ankara chez les Arabes La crise entre Israël et la Turquie au sujet de l'abordage sanglant lundi par la marine israélienne du navire amiral turc de la flottille d'aide à Gaza a re-haussé le prestige d'Ankara au sein du monde arabe.

Israël continue à expulser, réactions au raid meurtrie Israël a poursuivi mardi l'expulsion des militants pro-palestiniens de la flot-tille humanitaire internationale au lendemain du "fiasco" du raid meurtrier contre un ferry turc qui a déclenché la colère d'Ankara et de nouvelles et vives dénonciations internationales.

Rencontre Poutine-Erdoğan le 8 juin à Istanbul Le premier ministre russe Vladimir Poutine se rendra le 8 juin à Istanbul sur l'invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan à participer au 3e Sommet de la Conférence pour l'interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA), rapporte mercredi le service de presse du gou-vernement.

Les maronites de Chypre mettent tous leurs espoirs dans la visite du pape Au café de Kormakitis, village maronite sur la côte nord de Chypre, les der-niers membres d'une communauté en voie d'extinction discutent pour une fois d'une grande nouvelle: Benoît XVI arrive vendredi dans l'île, pour la première visite d'un pape à Chypre.

Israël-Turquie : des relations au plus bas L'assaut de l'armée israélienne sur une flottille d'aide humanitaire desti-née à Gaza, dont le navire amiral était composé en majorité de citoyens turcs, a donné un brusque coup d'arrêt dans les relations entre la Turquie

et l'État hébreu. Des relations longtemps privilégiées, mais qui n'ont cessé de se dégrader depuis fin 2008 et les opérations israéliennes à Gaza.

Ankara a tourné le dos à Bruxelles La situation extrêmement complexe provoquée par le catastrophique ’as-saut israélien contre la flottille d’activistes pro-palestiniens se dirigeant vers Gaza n'a pas pour seul épicentre les initiatives disproportionnées et aberrantes d’un gouvernement israélien de droite très combatif. Au cœur du problème - historique plutôt que politique à court terme - se trouve également le pays le plus vaste et le plus puissant du Moyen-Orient, la Tur-quie.

Visite officielle du chef kurde irakien Barzani à Ankara: première en 6 ans Le président de la région irakienne autonome du Kurdistan, Massoud Bar-zani, devait effectuer à partir de mercredi sa première visite officielle en Turquie depuis 2004, a indiqué un communiqué officiel.

La Turquie tente de maîtriser son indignation contre Israël Après avoir réagi avec une extrême virulence à l'abordage par la marine israélienne de la flottille internationale d'aide à Gaza parrainée par des ONG turques, le gouvernement d'Ankara semble vouloir calmer un peu les choses.

Points chauds Le juge antiterroriste Marc Trévidic « aura accès à ce qu’il veut voir au Rwanda », a déclaré le président Paul Kagame, en marge du sommet Afrique-France, à Nice. Le magistrat français avait désigné, fin avril, une commission d’experts avec laquelle il doit se rendre prochainement au Rwanda pour tenter d’éclaircir les circonstances du crash de l’avion de Ju-vénal Habyarimana.

Flottille : l'Onu approuve une enquête internationale Après l'assaut meurtrier d'Israël contre la flottille, le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a approuvé la mise en place d'une "mission d'enquête". Les Etats-Unis se sont prononcés contre. Le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a adopté mercredi 2 juin une résolution approuvant la mise en place d'une "mission d'enquête internationale" sur l'intervention militaire israélienne contre une flottille pro-palestinienne pour Gaza.

La Turquie pense à poursuivre Israël Le ministère turc de la Justice réfléchit à l'opportunité de lancer des pour-suites judiciaires contre Israël après son raid meurtrier contre une flottille internationale d'aide pro-palestinienne.

Ce médecin soupçonné d'être un «boucher» du Rwanda

Sosthène Munyemana, arrêté le 20 janvier dernier près de Bordeaux, sau-ra jeudi s'il est extradé à Kigali pour y être jugé. Il est accusé d'avoir acti-vement participé au génocide de 1994 contre les Tutsis.

Le pape bénit un buste de Pie XII Le pape Benoît XVI a béni aujourd'hui un buste en bronze de son prédéces-seur controversé Pie XII, très critiqué pour avoir gardé le silence face à la Shoah pendant la Seconde Guerre mondiale, a rapporté l'agence de presse italienne Ansa.

IHH, une ONG islamiste turque, au centre de la flottille attaquée par Israël L'organisation humanitaire turque de tendance islamiste IHH a joué un rôle clé dans l'organisation de la flottille pro-palestinienne, ayant même acquis spécifiquement un ferry et un cargo pour l'expédition de Gaza.

La Turquie pourrait voir sa note souveraine relevée par Moody's L'agence de notation financière Moody's a annoncé vendredi qu'elle pour-rait relever la note de la Turquie, actuellement en catégorie spéculative, en cas de vote par le parlement de nouvelles mesures de discipline budgé-taire.

La justice sur la piste d'un présumé génocidaire rwandais à Mayotte Une enquête judiciaire a été ouverte à Mayotte à l'encontre d'Octavien Ngenzi, ancien notable rwandais suspecté d'avoir participé au massacre de centaines de Tutsis en 1994 et d'avoir trouvé refuge sur l'île française, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Ban Ki-moon taquine le cuir pour les victimes de guerre Ban Ki-moon a chaussé ses crampons pour la bonne cause. Le secrétaire général de l’ONU a participé dimanche dernier à un match de football en Ouganda, près de Kampala, aux côtés du président ougandais Yoweri Mu-seveni.

Erdogan fustige Israël pour un "massacre sanglant" Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s'en est vivement pris à Is-raël mardi pour son opération militaire contre une flottille pro-palesti-nienne d'aide à Gaza, exhortant la communauté internationale à "punir" l'Etat hébreu.

Gaza/ONU: Obama "responsable" de l'impunité d'Israël Le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, a jugé "décevante" mardi la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'assaut israélien contre la flot-tille internationale pour Gaza, accusant les Etats-Unis d'être "respon-sables" de l'impunité de l'Etat hébreu.

Génocide rwandais : décision le 9 juin pour le médecin menacé d'extradition La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles rendra sa déci-sion le 9 juin concernant la demande d'extradition par le Rwanda du mé-decin rwandais Eugène Rwamucyo, soupçonné d'être impliqué dans le gé-nocide des Tutsis en 1994.

Barzani effectue une visite en Turquie, la première en six ans Diplomatie Le président du Kurdistan irakien doit s'entretenir avec Gül, Er-dogan et Davutoglu. Le président de la région irakienne autonome du Kur-distan, Massoud Barzani, est arrivé hier en Turquie pour une visite officielle de cinq jours afin de s'entretenir notamment des questions de sécurité avec les dirigeants turcs, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

Les plaies du génocide ont du mal à cicatriser Seize ans après les massacres ethniques qui ont fait des centaines de mil-liers de victimes, la réconciliation entre Hutus et Tutsis semble précaire. A l’université, les étudiants ont du mal à oublier le passé.

Israël et la Turquie, la fin d'une époque Ce qui s'est passé cette semaine au large de Gaza confirme un revirement majeur au Proche-Orient : la fin de la relation privilégiée entre Israël et la Turquie. C'est un moment-clé. Il marque l'aboutissement d'une évolution amorcée il y a quelques années : Ankara prend ses distances à l'égard de son vieil allié, pour se rapprocher du monde arabe.

Chypre : La « grande attente » suscitée par le voyage de Benoît XVI La remise de l'Instrument de travail du synode pour le Moyen Orient aux Eglises d'Orient sera le « clou » du voyage apostolique de Benoît XVI à Chypre (vendredi 4 - dimanche 6 juin), a fait observer le porte-parole du Saint-Siège, le P. Federico Lombardi qui a présenté le voyage à la presse mardi matin. Radio Vatican présente une synthèse de l'intervention du P. Lombardi.

France: délibéré au 15 juin à Bordeaux pour un Rwandais réclamé par Kigali Le tribunal de Bordeaux (sud-ouest) a mis jeudi en délibéré au 15 juin son arrêt concernant la demande d'extradition de Kigali à l'encontre d'un mé-decin rwandais accusé d'avoir participé au génocide de 1994.

Gül: "La Turquie ne pardonnera jamais" Les liens de la Turquie avec Israël "ne seront plus jamais les mêmes" après le raid meurtrier de l'armée israélienne contre un convoi international d'aide à Gaza, a affirmé aujourd'hui le chef de l'Etat turc Abdullah Gül.

Turquie: Un vicaire apostolique catholique tué à l'arme blanche Mgr Luigi Padovese, vicaire apostolique d'Anatolie et président de la confé-rence épiscopale turque (CET), a été tué jeudi dans une attaque à l'arme blanche dans sa maison d'Iskenderun (bien Iskenderun), dans le sud de la Turquie, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

L'info vue par la TRT (4) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Le rôle ac-tif joué par la Turquie dans sa région, a des effets positifs sur le processus d'adhésion à l'Union européenne, a-t-on indiqué".

Les juifs de Turquie s'inquiètent des conséquences éventuelles de la crise Les juifs de Turquie s'inquiètent des conséquences éventuelles sur leur communauté de la grave crise entre Israël et la Turquie, a déclaré mercre-di à l'AFP Ivo Molinas, rédacteur en chef de l'hebdomadaire Shalom publié à Istanbul.

L’affaire de la flottille conforte la position de la Turquie sur la scène internationale Israël a annoncé, mardi 1er juin au soir, que les 650 passagers de la flot-tille qu’elle a arraisonnée lundi, seraient libérés dans les deux prochains jours. Cette décision devrait contribuer à réduire la tension qui était à son comble, hier encore en Turquie, et éviter une épreuve de force entre les deux pays à propos la libération de ces prisonniers dont une grande majo-rité est turque (près de 380).

Israël risque de perdre "son seul ami dans la région" Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équi-valent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP). "Indigné, Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu'"Is-raël ne devait pas mettre à l'épreuve la patience de la Turquie"."

Le Parlement turc exige des mesures "efficaces" contre Israël Le Parlement turc a réclamé mercredi à l'unanimité des mesures "effi-caces" contre Israël, après le raid israélien meurtrier contre le convoi mari-time d'aide à Gaza.

L'info vue par la TRT (3) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-

dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "La réaction de la communauté internationale et tout particulièrement le trafic diplo-matique sur la ligne Ankara-Washington ont beaucoup joué dans l'extradi-tion des citoyens turcs placés en garde-à-vue par Israël".

L'info vue par la TRT (1) Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévision & Ra-dio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas commentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négationnistes envers le génocide ar-ménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve. "Abdullah Gül a déclaré pendant la réception des membres du Conseil d'administra-tion du cercle des journalistes de Kayseri, qu'ils n'acceptaient pas que l'Etat hébreu relâche par groupe les citoyens turcs".

INFOS COLLECTIF VAN

Le PM turc a annulé son voyage en ArgentineInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le journaliste arméno-américain Harut Sassounian revient dans son dernier éditorial, sur l’annulation de la visite du PM turc Erdogan en Argentine. Le Pre-mier ministre turc, accompagné de sept ministres et de 300 hommes d'affaires, devait inaugurer, fin mai, un « nouveau » buste de Kemal Atatürk dans un parc important de Buenos Aires. Mais les responsables de la capitale argentine ont découvert qu'il n'y avait, en fait, jamais eu de buste d'Atatürk à « remplacer » dans ce parc. La délégation turque comptait utiliser un socle dé-dié à un militant égyptien des droits de l'homme, pour y placer, sans autorisation, le buste de Mustafa Kemal. D’une part, ce stra-tagème n’a pas plu en haut-lieu et, d’autre part, l’importante communauté arménienne s’est émue de la visite d'Erdogan, qui dirige en Turquie, un gouvernement négationniste sur la question du génocide arménien. Au final, le Premier ministre turc a donc été forcé d'annuler son voyage en Argentine. Le Collectif VAN vous propose la traduction de la chronique hebdomadaire de Ha-rut Sassounian, éditée par The California Courier, en date du 3 juin 2010.

L’annulation de la visite d’Erdogan en Argentine est le prix que paie la Turquie pour le génocide

De Harut Sassounian Édité par The California Courier Editorial de Sassounian du 3 juin 2010

Non contente de ses politiques néo-ottomanes de domination régionale, la Turquie a décidé d'étendre son influence partout, aux quatre coins du globe. En faisant des percées dans le monde islamique, en prétendant sympathi-ser avec la souffrance des Palestiniens, la Turquie s’est aliéné Israël, son associé politique et militaire de longue date, et ses alliés de l'OTAN.

Encouragé par sa récente visite très médiatisée en Iran avec le Président du Brésil et inquiet de contrer la reconnaissance croissante du génocide arménien par des pays sud-américains, le Premier ministre Erdogan s'est embarqué la semaine dernière pour son premier voyage en Argentine, au Brésil et au Chili.

Pour préparer cette visite, l'ambassadeur de la Turquie en Argentine avait travaillé diligemment avec des responsables locaux afin de permettre à Er-dogan, accompagné de sept ministres et de 300 hommes d'affaires, d’inaugurer l'installation du buste de Kemal Atatürk dans un parc impor-tant de Buenos Aires.

En réponse aux efforts de lobbying de l'ambassadeur turc, la communauté arménienne locale a lancé une contre-attaque, insérant des annonces payantes dans deux journaux importants du pays et demandant aux res-ponsables de la ville de Buenos Aires de ne pas rendre hommage à Atatürk, l'accusant d’avoir poursuivi le génocide initié par le régime Jeune-Turc. Les Arméniens se sont également opposés à la visite d'Erdogan, l'ac-cusant d'être à la tête d'un gouvernement négationniste.

Les responsables de Buenos Aires ont répondu positivement aux préoccu-pations arméniennes, en raison des liens cordiaux qu’ils entretiennent de-puis longtemps avec la communauté locale. De plus, ces dernières an-nées, le gouvernement de la ville a publié deux manuels sur le génocide arménien, qui sont utilisés dans les écoles de la ville. Le plus important, c’est que ces livres incluent des références au rôle d'Atatürk dans la pour-suite des activités de génocide de ses prédécesseurs.

En fin de compte, ce qui a causé l'écroulement du plan turc, c’est que l’on a découvert que l'ambassadeur de la Turquie avait essayé de tromper les responsables de la Ville de Buenos Aires. Il avait faussement prétendu qu'il demandait simplement la permission de remplacer le buste d'Atatürk, qui, soi-disant, manquait depuis plusieurs années. L'ambassadeur avait de-mandé que les fonctionnaires de la ville prennent une décision rapide,

pour que l’inauguration du buste d'Atatürk ait lieu pendant la visite du Pre-mier ministre turc en Argentine le 31 mai.

Après examen des demandes de l'ambassadeur turc, les responsables de Buenos Aires ont découvert qu'il n'y avait jamais eu de buste d'Atatürk dans ce parc. Le buste manquant était en réalité celui d'un militant égyp-tien des droits de l'homme, bien connu. La grande communauté arabe de l'Argentine fut extrêmement mécontente d’apprendre que l'ambassadeur turc, usant de faux prétextes, essayait de remplacer le buste manquant de leur héros bien-aimé par celui d'Atatürk.

L’envoyé turc a intentionnellement déformé les faits, sachant parfaitement que les officiels de la ville ne consentiraient pas à passer une loi permet-tant l'installation du buste d'Atatürk. L'ambassadeur a essayé de les duper en demandant un permis pour simplement remplacer le buste "man-quant".

Quand Erdogan a découvert qu'il n'y aurait pas d'installation du buste d'Atatürk, il a demandé à la Présidente de l'Argentine, Cristina Kirchner, de passer outre la décision des responsables de la ville. Cependant, Kirchner a expliqué qu'elle n’était pas autorisée à prendre une telle mesure, car Buenos Aires possède un gouvernement autonome et toute tentative de s'immiscer dans des questions locales violerait la constitution démocra-tique de l'Argentine.

En dépit du fait qu'Erdogan soit un islamiste et non un admirateur d’Atatürk, il n'avait d’autre choix que de défendre "l'honneur" du fondateur révéré et héros national de la Turquie. Sinon, en rentrant en Turquie, le Pre-mier ministre aurait subi les attaques sévères des nationalistes turcs et des militaires puissants. Des sondages récents montrent que pour la pre-mière fois depuis son arrivée au pouvoir, son parti (AKP), est légèrement passé derrière le Parti Kémaliste de l'opposition (CHP), qui pourrait créer des ennuis au Premier ministre lors des élections parlementaires de l'an prochain.

Dans ces circonstances, Erdogan a été forcé d'annuler son voyage très médiatisé en Argentine, après la visite du Brésil. Sans surprise, le minis-tère turc des Affaires étrangères a accusé avec colère la communauté ar-ménienne d'Argentine d’avoir saboté la visite critique du Premier ministre.

C'est la première fois que le Premier ministre de la Turquie est forcé d'an-nuler un voyage à l’étranger en raison de la vigilance d'une communauté arménienne. Il faut féliciter les Arméniens argentins pour leur militantisme efficace. Les communautés arméniennes dans le monde entier devraient suivre leur exemple en prenant des mesures légalement appropriées vi-sant à causer l'annulation de visites d’officiels turcs, l'annulation de

contrats militaires et commerciaux et pour perturber les relations diploma-tiques avec la Turquie, y compris le rappel de ses ambassadeurs.

On devrait constamment rappeler aux dirigeants de la Turquie les énormes crimes commis par leurs prédécesseurs. Tant que le gouvernement turc ne reconnaîtra pas le génocide arménien et n’effectuera pas les dédommage-ments appropriés, on devrait lui faire payer un lourd prix politique et éco-nomique pour les années à venir !

©Traduction de l’anglais C.Gardon pour le Collectif Van – 3 juin 2010 – 08:00 - www.collectifvan.org

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44319

Lire l’article original dans la Rubrique en anglais

Turquie : il y a blocus et blocus...Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Il nous paraît opportun de relayer ici un texte émanant de l'Observatoire Arménien, paru le 23 avril 2010 et plus que jamais d'actualité, puisqu'il traite no-tamment du blocus que la Turquie impose depuis 1993 à la petite République d'Arménie. Rappelons qu'auparavant, lors du tremble-ment de terre de décembre 88 qui avait dévasté le Nord de l'Ar-ménie (encore soviétique à l'époque), la Turquie avait même refu-sé de laisser passer les convois humanitaires qui affluaient du monde entier pour venir au secours des 100 000 victimes armé-niennes. Voici l'appel de l'Observatoire Arménien : "Concernant, le blocus unilatéral décidé par la Turquie contre la République d’Ar-ménie, pour le conflit du Haut Karabakh qui ne concerne pas An-kara, nous notons la complaisance de la Communauté internatio-nale à cet égard depuis presque vingt ans. Nous rappelons que ce blocus constitue une violation flagrante du droit international. Il constitue un acte de guerre. Seul le Conseil de Sécurité de l’ONU peut autoriser un blocus à l’encontre d’un Etat souverain agressif. Or, la République d’Arménie n’a commis aucun acte d’agression à l’encontre de la Turquie. Aussi, les soussignés demandent aux au-torités françaises ainsi qu’aux partis politiques et à leurs respon-sables, de dénoncer solennellement ce blocus de l’Arménie comme contraire aux objectifs de la paix et d’un dialogue arméno-turc crédible.

Ils demandent au Président Nicolas Sarkozy et au premier mi-nistre, François Fillon, d’engager une procédure de condamnation de ce blocus au Conseil de Sécurité de l’ONU."

Arménie Ouverte, Turquie Fermée Le Président de la République d’Arménie vient de confirmer sa décision de poursuivre le processus d’ouverture du pays vers la Turquie. Il réaffirme ainsi son objectif de donner des bases solides à la paix et à la prospérité régionale dans le respect des peuples.

Pour concrétiser ce choix politique, la République d’Arménie a fait des concessions hors du commun, à la limite de l’acceptable : reconnaissance de la frontière arméno-turque issue d’un crime contre l’Humanité, mise en place d’une commission d’historiens portant sur le génocide des Armé-niens de Turquie, inclusion du blocus unilatéral de la frontière par la Tur-quie comme point de discussion.

Face à cette réelle volonté d’ouvrir des perspectives d’avenir positives pour la région, la Turquie n’a eu de cesse de poser des conditions préa-lables à la ratification des protocoles par le parlement turc, exigeant la ré-solution du conflit du Haut Karabagh qui ne concerne pas les relations bila-térales avec la Turquie mais la République d’Azerbaïdjan.

Cette attitude d’obstruction des dirigeants turcs a amené le Président Serge Sarkissian à geler la ratification arménienne jusqu’à ce que la Tur-quie adopte une attitude responsable.

Les Arméniens de France qui ont manifesté en 2009 leur désaccord sur les ambigüités de ces protocoles et non sur l’objectif global de détente poli-tique et de paix accueillent avec satisfaction les propos des responsables de la République d’Arménie.

Concernant le génocide des Arméniens de Turquie, les soussignés af-firment leur totale opposition à la constitution d’une commission arméno-turque d’historiens. La nature de génocide des massacres d’Arméniens du début du 20ème siècle a été établie par nombre d’historiens dans le monde, y compris d’origine turque. Il est désormais reconnu comme un fait indéniable par un nombre majoritaire d’Etats et de parlements dans le monde démocratique. Il n’entre pas dans nos valeurs de confier à des tiers le soin d’élaborer une vérité historique, ni d’élaborer une historiographie d’Etat, résultat d’objectifs politiques propres aux régimes totalitaires.

En maintenant le mensonge sur le crime de 1915, la Turquie ne peut convaincre de la sincérité de sa politique de paix et de réconciliation avec

l’Arménie. La Turquie ne fait que s’isoler davantage et se crisper sur un na-tionalisme d’un autre âge. Elle ne pourra indéfiniment pervertir certains Etats qui la suivent dans leur négation du génocide commis.

Comme tout génocide, comme celui des Juifs d’Europe ou des Tutsis du Rwanda, le génocide des Arméniens de Turquie par son ampleur, sa vio-lence, sa déshumanisation tant du bourreau que de la victime pose à l’Hu-manité un questionnement majeur sur la nature humaine et le sens du sa-cré. Par ses caractéristiques, le génocide relève du sacré, et devient de ce fait intemporel. Les génocides avérés sont au-dessus de la politique.

Ce pourquoi, face à la négation turque, et à cause d’elle, les soussignés at-tendent une reconnaissance formelle du génocide des Arméniens de Tur-quie par Israël, l’Allemagne et les Etats-Unis. Ils relèvent que ce génocide a précédé celui perpétré par les nazis. Tout comme la négation d’Etat par la Turquie précède la négation d’Etat de l’Holocauste par le président Ah-madinejad. Que la négation turque gagne, qu’en sera-t-il demain ? Nous attendons de la Communauté juive de France qu’elle continue à soutenir les Arméniens de France dans leur combat et qu’elle fasse pression sur Is-raël pour qu’il quitte le cercle aujourd’hui restreint de la négation.

Israël ne peut rester dans cette indignité.

L’Allemagne, par son courage politique à l’issue de la deuxième guerre mondiale, ne peut rester muette et doit également se prononcer.

Enfin, les Etats-Unis comme puissance influente sur la Turquie et sur le monde, ne peuvent continuer à jouer leur jeu cynique d’instrumentalisa-tion politique de ce crime contre l’Humanité.

Il est au final primordial que la Turquie rejoigne le concert des nations dé-mocratiques en assumant ouvertement et dignement cette page de son passé. La reconnaissance de ce crime par Ankara est inéluctable, et il est encore temps de la faire dans des conditions qui loin d’humilier ce pays et ce peuple, les grandiraient au contraire.

Concernant, le blocus unilatéral décidé par la Turquie contre la République d’Arménie, pour le conflit du Haut Karabakh qui ne concerne pas Ankara, nous notons la complaisance de la Communauté internationale à cet égard depuis presque vingt ans.

Nous rappelons que ce blocus constitue une violation flagrante du droit in-ternational. Il constitue un acte de guerre. Seul le Conseil de Sécurité de l’ONU peut autoriser un blocus à l’encontre d’un Etat souverain agressif. Or, la République d’Arménie n’a commis aucun acte d’agression à l’en-contre de la Turquie.

Aussi, les soussignés demandent aux autorités françaises ainsi qu’aux par-tis politiques et à leurs responsables, de dénoncer solennellement ce blo-cus de l’Arménie comme contraire aux objectifs de la paix et d’un dialogue arméno-turc crédible.

Ils demandent au Président Nicolas Sarkozy et au premier ministre, Fran-çois Fillon, d’engager une procédure de condamnation de ce blocus au Conseil de Sécurité de l’ONU.

Le Président du Sénat français doit également inscrire au vote des séna-teurs la proposition de loi portant pénalisation de la négation du génocide des Arméniens sur le territoire de la République Française, conformément à la reconnaissance de ce génocide par la loi française de 2001 et au prin-cipe d’égalité républicaine des citoyens français eu égard à la négation des génocides.

Les soussignés affirment qu’aucune paix, ni prospérité ne pourront naitre dans cette région sans poursuite de la vérité et de la justice ni courage po-litique de la part des autorités turques et occidentales. La République d’Ar-ménie et les Arméniens de la Diaspora doivent être soutenus dans leurs droits légitimes et leur recherche de la paix.

Paris le 23 avril 2010, Liste de signataires d’Arménie ouverte, Turquie fermée.

Robert Aydabirian [email protected] Michel NOIR- Ancien Ministre, Ancien Maire de Lyon, fils de déporté-résis-tant Anna BARSEGHIAN -artiste Alain MARCEROU-VP délégué du Collège Samuel Moorat de Sèvres Antoine BAGDIKIAN-Pt de l’Association Nationale des Anciens Combattants et Résistants Arméniens Richard ABDALIAN- cadre dirigeant Frédéric BOURGADE- journaliste Mihran AMTABLIAN-directeur de recherche à l’Observatoire Arménien Philippe KALFAYAN-Juriste, Ancien Secrétaire General de la FIDH Elie BENHAROUCHE Conseil Gérard GUERGUERIAN- avocat à la cour Saro TONTIAN-Chancelier de la PRELATURE ARMENIENNE du Liban Sarkis SHAHINIAN -Pt de l'Association Suisse-Arménie (ASA) Stefan KRISTENSEN –philosophe, université de Genève Dr Jean-Claude KOUYOUMDJIAN-Maître de conférences des universités Perrine DOMMANGE- Haut fonctionnaire

Michel TANCREZ- représentant du Fonds arménien de France en Artsakh Stéphane KOJAYAN-Pt Amicale des Arméniens de Toulouse Midi-Pyrénées Olivier MOURADIAN -économiste, Jean-Luc PERRON-cadre supérieur Dr Clara KOUYOUMDJIAN Michel DAVOUDIAN- chef d’entreprise Rose-Marie FRANGULIAN-LEPRIOL-avocate à la cour Vahé MURADIAN- architecte Laurence TERZAN, Médecin Francis MELEMEDJIAN -cadre dirigeant Arek, Aram, Mireille & Ara SULUKDJIAN, Claudine TSOBANIAN Gerard KARAGOSIAN-informaticien Haroutioune KHATCHADOURIAN -ingénieur Michel KEVORKIAN – ingénieur TP, Armine KEVORKIAN - professeure d'Arménien, Razmig KONYALIAN-expert hydraulicien Georges GARIBIAN –chef d’entreprise Roger PIRANIAN- Fondateur de Musicarménie. Schanth VOSGUERITCHIAN- Chef Comptable Denise et Simon ACHARIAN-pharmacienne et cadre Christiane KULHANDJIAN Virginie MOURADIAN- étudiante Jeannot KUPELIAN Vanig AYDABIRIAN- ingénieure territorial Sévak AMTABLIAN-Ingénieur Marie-Reine HAIRABIAN

Lire aussi :

La Turquie et le blocus arménien

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44197

http://www.keghart.com/Arm%C3%A9nie_Ouverte

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44355

Haut-Karabakh : Le président Ilham Aliev donne le ton

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous in-vite à lire la traduction d'un article en anglais du journal turc To-day’s Zaman parue sur le site de la Fédération Euro-Arménienne pour la Justice et la Démocratie le 30 mai 2010.

30 mai 2010

***

Traduction Gérard Merdjanian - Commentaires du site de la Fédération Euro-Arménienne :

Discours conforme à la politique azerbaïdjanaise, aussi bien dans la forme que dans le fond. Prononcé dans le cadre de la fête nationale du 28 Mai, (comme en Arménie), le président Aliev se devait de réconforter son audi-toire en positivant au maximum, tout en dénigrant l’Arménie et les Armé-niens du Karabakh.

La sourdine a été mise sur le côté martial et belliqueux des déclarations habituelles. Face aux organisations internationales, il est préférable de pa-raître plutôt qu’être.

Il n’en reste pas moins qu’il manque, involontairement sans doute, un pa-ragraphe à ce tableau idyllique azerbaidjanais, celui qui concerne le droit à l’autodétermination des peuples, réitérés maintes fois par les mêmes orga-nisations internationales.

Comme dirait Jean-Marie : C’est un détail de l’histoire ... des principes de Madrid.

***

Le 27 mai, le Président de l’Azerbaïdjan, Ilham Aliev, et son épouse, Mehri-ban Alieva, ont assisté à la cérémonie marquant le 28 mai - Fête de la Ré-publique - au Palais de Buta. Dans son discours, le chef de l’Etat a abordé le problème du Karabakh, l’appelant "un problème majeur que nous de-vons résoudre".

*

(…)

"En outre, l’occupation d’une partie de nos territoires à la suite de la poli-tique d’agression des séparatistes arméniens contre l’Azerbaïdjan - qui avait commencé plusieurs années avant la chute de l’Union soviétique – a

mis le pays dans une situation très critique.

Nous avons travaillé sans relâche à cet égard. Nous avons montré une po-sition de principe depuis le début des négociations, et nous n’avons pas reculé depuis. Elle est basée sur les normes juridiques internationales, des Résolutions et des décisions des organisations internationales, et nous avons exploité toutes nos possibilités pour assurer la restauration de l’inté-grité territoriale de l’Azerbaïdjan. La position de l’autre partie est basée sur leurs illusions, qui, bien entendu, ne peuvent pas servir de base pour le règlement du conflit. Ce qui renforce notre position sont les Résolutions du Conseil de Sécurité des Nations unies et d’autres organisations internatio-nales. Ce conflit doit être résolu sur la base de l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan. Tous les territoires occupés de l’Azerbaïdjan doivent être li-bérés. Les personnes déplacées d’Azerbaïdjan doivent retourner dans leur foyer d’origine, y compris dans le Haut-Karabakh. En ce qui concerne le Haut-Karabakh, les communautés arménienne et azerbaïdjanaise doivent vivre ensemble, sur la base d’un statut d’autonomie élevé, mais dans un seul Etat azerbaïdjanais. Il s’agit d’une position de principe, et elle est ba-sée sur les normes juridiques internationales et les principes acceptés par la communauté internationale.

Comme vous le savez, récemment l’Organisation de la Conférence isla-mique a adopté des Résolutions très positives et fortes sur le conflit du Haut-Karabakh. Elles appuient pleinement les positions de l’Azerbaïdjan, et soutiennent la justice. Il y a une semaine, le Parlement européen a adopté une résolution faisant référence aux normes juridiques internationales et décrivant l’Arménie comme un Etat agresseur. Elle indique clairement qu’il est inacceptable de violer les frontières d’un Etat par la force, et qu’il est tout aussi inacceptable de se réconcilier sur un statut quo. Elle déclare que cette situation de ni paix ni guerre ne peut pas durer, que les terres de l’Azerbaïdjan doit être libérées de l’occupation. Et c’est ce qui rend notre position forte et montre une fois encore que la communauté internationale - à la fois le monde musulman et l’Union européenne - partage une posi-tion unique, une position juste.

Nous savons très bien que ces Résolutions et ces mesures politiques ont mis l’Arménie dans une grande anxiété, la propagande des Arméniens en a pris un coup et leurs réactions hystériques en sont une preuve vivante. Si il en était pas ainsi, les autorités arméniennes n’aurait pas fait ces com-mentaires stupides et sans fondements sur la Résolution du Parlement eu-ropéen. Ils disent que cette résolution est contraire aux principes de Ma-drid. Au contraire, il répond tout à fait aux principes de Madrid et aux normes du droit international. Et cela prouve que l’Arménie est vraiment très hystérique et doit faire quelque chose de concret pour sortir de cette situation.

L’appréciation de la communauté internationale sur les illégales et préten-dues élections, tenues par le régime séparatiste dans le Haut-Karabakh, prouve une fois encore que la communauté internationale n’acceptera ja-mais le séparatisme et ni ne reconnaîtra l’indépendance du Haut-Kara-bakh.

Les coprésidents du groupe de Minsk, l’Union européenne, l’Organisation de la Conférence islamique, les pays voisins, le Conseil de l’Europe, bref toute la communauté internationale a condamné les prétendues élections et a réaffirmé son soutien à l’intégrité territoriale de l’Azerbaïdjan.

Dans ces circonstances, l’Azerbaïdjan continuera sur sa position de prin-cipe. Car elle est fondée sur les normes juridiques internationales et nous ne reviendrons jamais là-dessus.

Les processus en cours dans la région montrent une fois de plus qu’il ne peut y avoir de coopération régionale avec la participation de l’Arménie sans une résolution du conflit entre nos deux pays sur le Haut-Karabakh."

Nul doute que le conflit du Haut-Karabakh restera une priorité de notre po-litique. Nous mettons tous nos efforts pour trouver une solution juste et ra-pide, basée sur les normes internationales, sur la libération de nos terres des envahisseurs et sur la restauration de l’intégrité territoriale de l’Azer-baïdjan."

(…)

Avant de conclure, le chef de l’Etat a souligné que la position de principe de la Turquie sur l’ouverture des frontières a déjoué les plans de l’Arménie à dissocier la question du Karabakh.

*

Extrait de Today.az

http://eafjd.eu/spip.php?breve2500

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44285

Revue de la presse turque 03.06.2010

Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous propose la revue de la presse turque du 3 juin publiée sur la TRT (Télévision & Radio de Turquie). Cette revue de presse n'est pas commentée de notre part. Elle peut contenir des propos négation-nistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Nous vous présentons la revue de la presse turque du jeudi 03 juin 2010

Posted 03.06.2010 07:55:16 UTC Updated 03.06.2010 07:55:16 UTC

Nous vous présentons une vue générale de la presse turque d’aujourd’hui.

Le quotidien Zaman rapporte que sur l’ultimatum du ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu pour la libération des citoyens turcs sous les 24 heures, que les blessés et les humanitaires bénévoles détenus ont été transférés de la prison à l’aéroport.

La nouvelle fait part que les humanitaires bénévoles pris en garde à vue alors qu’ils se trouvaient dans les eaux internationales, sont revenus au pays et que deux citoyens turcs blessés ont été obligés d’être laissé sous le contrôle des docteurs turcs vu la gravité de leur état en Israël.

Il est aussi relaté qu’Ankara poursuit ses démarches afin d’assurer la constitution d’une commission d’enquête internationale pour mener une investigation sur l’assaut meurtrier lancé aux bateaux d’aide transportant des femmes, personnes âgées et un enfant d’un an.

Milliyet titre “Manifestation avec le drapeau turc des juifs” son article évo-quant l’animosité et la condamnation d’Israël par le monde entier.

Le quotidien informe qu’une foule s’est rassemblée devant le Consulat gé-néral d’Israël à New York, parmi laquelle ont aussi pris part des juifs, pour protester l’attaque israélienne à la flottille d’aide destinée à Gaza.

Zaman aussi prend en main les manifestations contre Israël en particulier celle tenue devant le bâtiment de l’Ambassade à Londres et signale que les drapeaux de la Palestine et de Turquie ont été arborés. Il est indiqué que les juifs ont également participé à la manifestation devant le bâtiment de la présidence du conseil.

Une seconde manifestation contre Israël a eu lieu suite à l’assaut aux ba-teaux d’aide civils dans les eaux internationales dans la capitale autri-

chienne Vienne, écrit Sabah.

L’article note que près de 5.000 personnes se sont rassemblées devant l’Ambassade d’Israël à Vienne pour lancer des slogans “Terroriste Israël”, “Assassin d’enfant Israël”.

La tournée en Amérique Latine du premier ministre Recep Tayyip Erdoğan est prise en main par le quotidien Yeni Şafak, qui en rapporte les grandes lignes dans son article titré “Les Turcs vont reconstruire la Chili détruite par un séisme”.

Il y est noté que le ministre d’Etat Zafer Çağlayan a attiré l’attention qu’une nouvelle urbanisation était nécessaire au Chili suite à la déflagra-tion ou destruction de nombreux bâtiments lors du séisme survenu quelques mois auparavant.

Les entrepreneurs en bâtiment turcs vont s’impliquer pour la construction de 300.000 habitats, indique la nouvelle.

Prenant en main un autre sujet, Sabah désigne le dirigeant chypriote grec Demetris Christofias d’être le responsable de l’échec de la question chy-priote, qui aurait été très proche d’une solution en 2004.

Sabah fait référence en la matière au reportage réalisé avec Alvaro de Soto, qui était le représentant des Nations Unies à cette époque.

Star informe que les ministres des Affaires étrangères des pays membres de l’UE et des pays balkaniques se sont réunis lors d’un Sommet tenu à Sarajevo.

“L’avenir pour la sécurité, la stabilité, et l’intégration des pays balkaniques occidentaux à l’UE a été discuté avec les représentants de la Turquie, Rus-sie et des Etats-Unis, est-il noté.

Selon le même quotidien dans la déclaration finale publiée suite à la Conférence “UE-Balkans occidentaux”, à laquelle la Turquie avait été re-présenté par le ministre d’Etat et négociateur en chef Egemen Bağış, l’UE a attesté de sa fidélité à son engagement envers les Balkans occidentaux, il y a dix ans auparavant, se portant sur la perspective d’adhésion, ainsi que la haute importance des Balkans occidentaux pour la stabilité et le dé-veloppement de la région,

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=47637e7c-9bac-442c-85cc-edc499d38306

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44346

Communiqué : Forum économique international en ArtsakhInfo Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous in-vite à lire cette newsletter bimensuelle sur l'actualité politique, économique et culturelle du Haut-Karabagh mise à notre disposi-tion par la Représentation de la République du Haut-Karabagh en France.

Du 25 au 28 juin prochain, sous le haut patronage du président de la Répu-blique du Haut-Karabagh Bako Sahakian, se déroulera à Stepanakert le fo-rum économique Bridgeinternational BRIDGE ARTSAKH, organisé conjoin-tement par l'Union des Industriels et Entrepreneurs d'Arménie et le Centre de soutien à l'intégration international, en partenariat avec le Fonds d'In-vestissement d'Artsakh.

Ce forum, appelé à devenir une tradition, réunira au Haut-Karabagh des représentants des pouvoirs publics et des chefs d'entreprises spécialisées dans différents secteurs de l'économie, pour évoquer les problèmes écono-miques actuels, définir les voies de développement futur, échanger des opinions, connaître les perspectives d'évolution régionale et les politiques d'investissement et pour mettre en place des relations de partenariat nou-velles.

Les principaux thèmes du forum sont

* Le potentiel économique de l'Artsakh * Le rôle des associations d'entrepreneurs dans le développement écono-mique de la région * Les technologies innovantes dans la construction moderne * Les particularités du système de transport en période d'après-crise * La recherche d'une meilleure efficacité des hautes technologies dans l'entrepreneuriat * Le rôle des institutions financières dans le développement économique * Les perspectives d'un développement durable dans le complexe agro-in-dustriel * Les affaires et l'instruction : les voies d'une coopération efficace * La formation de l'industrie du tourisme comme facteur essentiel de déve-loppement économique

Dans le cadre du forum, les 26 et 27 juin se tiendra le salon « ARTSAKH EXPO 2010 », qui permettra aux producteurs et aux prestataires de ser-vices d’Artsakh et d’Arménie et, plus généralement, aux participants du forum d’exposer leurs produits et services, de présenter leurs entreprises, sur des stands mis à leur disposition.

Pour consulter en ligne le Programme du forum économique international BRIDGE ARTSAKH http://www.haut-karabagh.com/content_files/Program-meBridgeArstakh.pdfet le Formulaire de demande de participation (Formu-laire d'inscription) http://www.haut-karabagh.com/content_files/Demande_de_participation.pdf, veuillez vous reporter aux liens suivants.

Programme

http://www.haut-karabagh.com/content_files/ProgrammeBridgeArstakh.pdf

Formulaire d'inscription http://www.haut-karabagh.com/content_files/De-mande_de_participation.pdf (Le formulaire de demande de participation dûment rempli doit être envoyé à la REPRÉSENTATION DE LA RÉPUBLIQUE DU HAUT-KARABAGH EN FRANCE au 10, rue Degas; 75016 Paris)

http://www.haut-karabagh.com/newsletter/2010-05-17/149/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44241

Presse arménienne : Revue du 2 juin 2010Info Collectif VAN - www.collectifvan.org - Le Collectif VAN vous présente cette Revue de Presse du 2 juin 2010 parue sur le site de l'Ambassade de France en Arménie.

Revue de la presse arménienne du 2 juin

Arménie-Russie

La rencontre Sarkissian-Medvedev à Rostov-sur-le-Don où le chef de l’Etat arménien s’est rendu à l’invitation de son homologue russe pour assister au concours hippique du Prix du Président de la fédération de Russie

constitue le principal sujet d’actualité. Les deux chefs d’Etat ont discuté, d’après les communiqués officiels, des questions relatives au partenariat stratégique arméno-russe et à la coopération économique et ont échangé des idées sur des questions régionales et internationales. Le chef de l'Etat russe a dit à son homologue arménien son intention de lui faire part des résultats de ses rencontres avec les participants au sommet Russie-UE, no-tamment en matière de règlement turco arménien. « J’ai entrepris plu-sieurs voyages importants [à l’étranger] au cours desquels- je ne vous le cacherai pas- nous avons également discuté de la situation du règlement turco-arménien et d’autres questions », a-t-il expliqué. Le Président armé-nien, quant à lui, a hautement apprécié les réunions de travail avec le Pré-sident russe. Un accord a été obtenu sur la visite du Président Medvedev en Arménie au mois d’août.

Haykakan Jamanak et Jamanak relèvent que le Président Medvedev n’a pas assisté au concours hippique pour lequel il avait invité le Président ar-ménien. Celui-ci s’y est trouvé en compagnie des « Présidents » d’Abkha-zie et d’Ossétie du Sud… Ce traitement sur un pied d’égalité du Président arménien et des leaders des républiques non reconnues est révélateur, se-lon les commentateurs, de l’attitude « méprisante » de la Russie envers les autorités arméniennes.

« Dmitri Medvedev se rendra en Arménie en août »- Azg « Dmitri Medvedev se rendra en Arménie en août 2010 : les Présidents d’Arménie et de Russie se sont rencontrés à Rostovsur- le-Don »- Hayasta-ni Hanrapetoutioun « Humiliation à Rostov-sur-le-Don »- Jamanak

Affaires intérieures

Les quotidiens se mobilisent autour de l’arrestation de la journaliste de Haykakan Jamanak Ani Guevorguian (cf. la revue du 1.06), accusée d’avoir « agressé un policier » lors de l’accrochage sur la place de la Liberté le 31 mai entre partisans d’opposition et policiers. La directrice du quotidien Anna Hakobian a dénoncé hier l’arrestation de sa correspondante comme un acte de « vengeance personnelle » de la part du chef de la Police qui lui en voudrait pour certaines de ses publications. Elle a notamment lié l’ar-restation à un récent article dans lequel la journaliste a ridiculisé un clip de promotion de la police diffusé sur les chaînes de télévision, en accusant la police arménienne d’avoir copié un clip similaire de la police géorgienne. A. Hakobian a en outre déclaré que si le chef de la police se lançait dans une attaque contre le quotidien, en utilisant des mesures illicites comme la terreur, l’arrestation… etc, les méthodes de lutte du journal resteront légi-times, à savoir la « plume ».

Les principales associations arméniennes de médias dont le Comité de protection de la liberté d’expression, le Club de la presse d’Erevan, « Transparency international »…etc ont réclamé la libération immédiate de la journaliste, considérant douteux qu’une jeune femme de 23 ans puisse avoir recours à la force contre un policier… « De telles méthodes violentes contre des journalistes sont inadmissibles pour des sociétés démocra-tiques », estiment-elles.

Haykakan Jamanak relève que d’après des témoins, la journaliste a été elle-même victime de violence de la part de policiers. La députée du parti « Héritage » Zarouhie Postandjian qui lui a rendu visite dans le centre pé-nitentiaire fait état de vêtements déchirés qui témoignent, d’après elle, de violences perpétrées à l’encontre de la jeune correspondante. Haykakan Jamanak rappelle qu’en vertu de la législation arménienne, 72 heures après l’arrestation [expirant demain] les organes judiciaires doivent soit in-culper la journaliste, soit la libérer.

Rappelons que deux autres jeunes, dont le frère de la journaliste Ani Ghe-vorguian, ont été arrêtés le même jour.

Hayots Achkhar, Azg, Hayastani Hanrapetoutioun et Aravot rendent compte de la conférence de presse du dachnak Vahan Hovhannissian qui a notamment attiré l’attention sur les dangers, jusque-là ignorés, que com-porte la récente résolution 2216 du Parlement européen. L’auteur de la ré-solution, l’élu bulgare Kirilov, prône ouvertement le remplacement de la coprésidence française du Groupe de Minsk par un mandat de l’UE, ce qui est susceptible, selon lui, de remettre en question l’équilibre du Groupe de Minsk. « Si ce remplacement se produit, il y aura toujours des députés à l’instar de Kirilov qui exigeront la coprésidence allemande, espagnole ou britannique du Groupe de Minsk… Un autre jour ils pourront exiger le rem-placement de la Russie par un autre pays de la CEI », poursuit M. Hovhan-nissian. Il invite la diplomatie arménienne à prendre au plus sérieux cette question et à ne pas permettre à ce que la coprésidence française soit remplacée par un autre mandat.

Turquie/Israël

La presse arménienne suit la crise turco-israélienne. Si Azg s’étonne de ce qu’Erdogan évoque la « conscience » et le « droit international », choses qu’il oublie, selon le quotidien, lorsqu’il se livre au négationnisme du géno-cide arménien, Haykakan Jamanak s’interroge sur les profits que la partie arménienne pourrait éventuellement retirer de cette détérioration. D’après le rédacteur en chef Nikol Pachinian, il faut s’attendre à un prochain ravi-vage de la question de la reconnaissance du génocide arménien en Israël, même s’il est peu probable, d’après lui, que ce dernier finisse par le recon-

naître. La question du génocide devient ainsi un outil de pression entre les mains des Etats-Unis comme d’Israël, et il devient trop désagréable pour les Arméniens de constater que la question de « Mets Yeghern » [appella-tion arménienne du génocide] se transforme en monnaie d’échange dans les relations de divers pays.

Rédaction : Merie Hakobian

Hayastani Hanrapetoutioun- quotidien, journal officiel, tirage-6000 exem-plaires ; Hayots Achkhar- quotidien proche du gouvernement, tirage 3500 exemplaires ; Azg- quotidien proche du gouvernement, tirage- 3000 exem-plaires ; Haykakan Jamanak- quotidien proche de l’opposition, tirage-7810 exemplaires ; Aravot- quotidien proche de l’opposition, tirage 2718 exem-plaires ; Jamanak- quotidien proche de l’opposition, tirage 3200 exem-plaires ; Golos Arménii- trihebdomadaire en langue russe proche du gou-vernement, tirage- 3425 exemplaires ; Novoyé Vrémiatrihebdomadaire en langue russe proche du gouvernement, tirage- 5 000 exemplaires ; 168 Jam- trihebdomadaire proche de l’opposition, tirage- 5000 exemplaires ; Chorrord Ishkhanoutioun- trihebdomadaire proche de l’opposition, tirage-5300 exemplaires ; Respoublika Arméniabihebdomadaire, journal officiel en langue russe, tirage- 1500 exemplaires

http://www.ambafrance-am.org/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=44348GENOCIDE ARMENIEN

Des députés azéris en Israël pour faire pression contre la reconnaissance du génocide

jeudi3 juin 2010, par Stéphane/armenews

Les membres du groupe inter-parlementaire Azerbaidjan-Israël se sont rendus à Tel-Aviv le 4 mai.

« Les parlementaires azéris ont fait leur possible pendant leur visite en Is-raël pour empêcher la Knesset d’adopter la résolution sur le génocide ar-ménien » a déclaré le député du Majlis Milli Yevda Abramov.

Les députés azéris ont discuté du développement des relations bilatérales dans différentes sphères dont le niveau parlementaire a dit Yevda Abramov mais la question principale à l’ordre du jour était la question du génocide.

Il a dit que les députés azéris ont essayé de persuader les parlementaires israéliens que la discussion et la reconnaissance du génocide arménien « n’est pas dans les intérêts nationaux d’Israël ».

« Tel-Aviv comprend bien que la reconnaissance du génocide arménien par Israël endommagera les relations entre Israël et l’Azerbaïdjan » a dit Yevda Abramov qui représente la communauté Juive d’Azerbaïdjan.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61534

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44341

ISRAEL/GAZA

Les juifs de Turquie s'inquiètent des conséquences éventuelles de la crise

Les juifs de Turquie s'inquiètent des conséquences éventuelles sur leur communauté de la grave crise entre Israël et la Turquie, a déclaré mercredi à l'AFP Ivo Molinas, rédacteur en chef de l'hebdomadaire Shalom publié à Istanbul.

"Nous sommes inquiets bien sûr, parce que ça tourne très facilement à l'antisémitisme", a déclaré M. Molinas, dont la communauté compte environ 20.000 personnes en Turquie.

"La rhétorique employée par le Premier ministre était très radicale", a-t-il observé. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a eu mardi, pour le deuxième jour consécutif, des mots très durs contre Israël, suite à l'opération meurtrière israélienne contre une flottille pro-palestinienne d'aide à Gaza.

Il a demandé que l'Etat hébreu soit "absolument puni" pour son "opération inhumaine", au cours de laquelle neuf passagers ont été tués, à bord du ferry turc Mavi Marmara qui faisait partie de l'expédition.

Plus de 20.000 personnes ont manifesté contre l'Etat hébreu, brûlant des drapeaux israéliens, en particulier à Istanbul, et la Turquie a rappelé son ambassadeur en Israël.

"Mais le Premier ministre a aussi dit hier qu'il était contre l'antisémitisme. Il le dit à chaque crise mais il l'a répété hier. Et lui-même, et les leaders de l'opposition, nous ont dit que tout cela n'avait rien à voir avec les juifs de Turquie", a ajouté M. Molinas, dont l'hebdomadaire tire à 5.000

exemplaires.

Le président de la communauté juive, Sami Herman, a déclaré qu'il ne souhaitait pas pour le moment parler à la presse. (AFP, 2 juin 2010)

http://www.info-turk.be/382.htm#juifs

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44357

L’affaire de la flottille conforte la position de la Turquie sur la scène internationale

mercredi 2 juin 2010

Israël a annoncé, mardi 1er juin au soir, que les 650 passagers de la flot-tille qu’elle a arraisonnée lundi, seraient libérés dans les deux prochains jours. Cette décision devrait contribuer à réduire la tension qui était à son comble, hier encore en Turquie, et éviter une épreuve de force entre les deux pays à propos la libération de ces prisonniers dont une grande ma-jorité est turque (près de 380). Ainsi, est-on déjà entré ce matin dans une phase où l’on s’attache à dresser un bilan de la crise survenue depuis le 31 mai dernier, et l’on observe que beaucoup de commentaires se concen-trent actuellement sur le devenir des relations turco-israéliennes.

Pourtant, ne faut-il pas d’emblée donner plus d’ampleur à l’analyse ? Car n’est-ce pas plutôt la rivalité turco-israélienne au Moyen-Orient que cette affaire a mis en lumière ? Rappelons, en effet, que cet épisode dramatique a pris place dans un contexte international particulièrement lourd, qui avait vu la Turquie jouer dans la cour des grands au côté du Brésil sur le dossier nucléaire iranien, et l’accord tripartite, signé le 17 mai, mettre les Occidentaux dans l’embarras en contrariant leur stratégie. Rappelons aussi qu’au cours de la semaine qui a précédé l’affaire de la flottille, les pays signataires du TNP (y compris les Etats-Unis) ont voté une résolution prônant la dénucléarisation du Moyen-Orient et la soumission d’Israël aux règles de la non-prolifération nucléaire. Depuis un certain temps déjà la Turquie n’a cessé en outre de dénoncer le double standard qui s’appli-querait à Israël en matière nucléaire ainsi que le paradoxe qui veut que les pays, suspectant l’Iran de chercher à se doter de l’arme atomique, soient ceux qui possèdent déjà une telle arme. Force est de reconnaître que, ces derniers jours, elle a trouvé encore des arguments pour dénoncer le «deux poids deux mesures» dont seraient victimes les Etats n’appartenant pas

au cercle fermé des grandes puissances, et qu’elle va pouvoir faire prospérer ce capital en jouant, tant sur sa position de puissance régionale, que sur ses relations avec le monde occidental, pour accélérer sa montée en puissance sur la scène internationale.

En effet, en arraisonnant une flottille humanitaire dans les eaux interna-tionales, au cours d’un assaut qui a fait 9 victimes dont 4 Turcs, Israël a en fait confirmé, sous le regard des médias, le comportement faisant fi du droit international que le gouvernement turc dénonce sans arrêt, et à pro-pos duquel il demande de plus en plus souvent des comptes aux pays oc-cidentaux. Cela amène certains observateurs à évoquer le piège dans lequel serait tombé Tel-Aviv. Quoiqu’il en soit, au cours des trois derniers jours, la Turquie a eu tout loisir d’accroître sa présence sur la scène inter-nationale. C’est notamment son texte qui a servi de base au Conseil de sécurité pour condamner l’action israélienne et réclamer une enquête, et ce, après des débats où, jouissant de son statut de victime, elle a pu tenir un rôle de tout premier plan. Mais la portée de ce processus va beaucoup plus loin encore, car la Turquie n’est pas qu’une puissance régionale émer-gente (comme peuvent l’être l’Arabie Saoudite, l’Egypte ou même le Brésil), elle est aussi statutairement une alliée des Occidentaux, membre de l’OTAN et de multiples instances européennes, elle est enfin engagée militairement au Liban et en Afghanistan. Dans un tel contexte, le gou-vernement turc a pu faire sentir aux Occidentaux qu’il attendait cette fois de leur part autre chose que des critiques polies ou des regrets attristés. Et, force est de constater que, même les Etats-Unis, qui ont cherché à modérer la colère turque au Conseil de Sécurité dans un premier temps, en viennent aujourd’hui à des positions moins édulcorées à l’égard d’Is-raël. Encore un faux pas de l’Etat hébreu, et Ankara se retrouvera en posi-tion de demander à Washington de choisir au Moyen-Orient entre son allié israélien et son allié turc.

Comment expliquer les erreurs commises par le gouvernement israélien ? Sur le plan militaire d’abord l’opération a certes toutes les apparences d’un «fiasco». En fait, les militaires israéliens pensaient avoir affaire à des humanitaires un peu plus barbus, ils disent aujourd’hui avoir été confron-tés à des terroristes. En réalité, il semble surtout qu’ils aient été cueillis à froid par… des Turcs. Ceux qui ont vécu un certain temps en Turquie savent que lorsqu’on cherche les Turcs, on les trouve ! Les supporters d’un club britannique de football venus disputer une coupe d’Europe, il y a quelques années à Istanbul, avaient pu le mesurer à leurs dépends. Lorsque des hooligans ont commencé, dans le quartier de Taksim, à casser des vitrines et à saccager des cafés, les propriétaires des com-merces concernés et les habitants du quartier n’ont pas attendu la police pour se défendre. Bilan de la soirée : 2 morts… chez les Anglais. Les com-mandos de marine israélien auraient du savoir qu’on n’arraisonne pas un navire turc (même humanitaire) comme on intercepte un navire

océanographique de Green Peace. En montrant les images de l’abordage du navire «Mavi Marmara», loin de convaincre qu’elle avait eu affaire à des terroristes, l’armée israélienne a surtout permis de comprendre com-ment son incapacité à maîtriser un arraisonnement qu’elle avait pourtant elle-même décidé et préparé, a tourné au drame que l’on connaît.

Mais, au-delà de cet échec opérationnel abondamment analysé et dénoncé par la plus grande partie de la presse israélienne, il reste que cet assaut a été l’expression d’une ligne politique de fond : celle qui prône le blocus de Gaza à tout prix et la volonté de montrer qu’Israël restera maître chez lui. Nombre de journaux israéliens se désolent, ces deux derniers jours, de la dégradation de l’image d’Israël sur la scène interna-tionale. Mais il est probable que le gouvernement de Benyamin Netanya-hou, déjà très isolé et blasé à cet égard, n’a fait que peu de cas de cette image, lorsqu’il a décidé d’intervenir contre la flottille par la force. Dans un contexte où même les Etats-Unis sont très critiques à son égard, il a pris le parti d’une ligne dure quoiqu’il advienne et quelles qu’en soient les con-séquences. Une telle attitude se nourrit certes de la patience que les Occi-dentaux ont souvent manifestée jusqu’à présent à l’égard d’Israël. Mais, cette tendance n’est peut-être plus aussi établie qu’elle a pu l’être jadis. Confrontée à la question nucléaire iranienne, aux conflits irakien et afghan, aux risques de déstabilisation du Pakistan, Washington a beau-coup à perdre à voir s’éloigner son allié turc, et l’on remarque qu’on cours des dernières heures, malgré le froid causé par l’accord tripartite du 17 mai, les responsables américains (Barack Obama, Hillary Clinton) et turcs (Recep Tayyip Erdoğan, Ahmet Davutoğlu) se sont à nouveau beaucoup parlés au téléphone. JM

Publié par OVIPOT à l'adresse 14:19

http://ovipot.blogspot.com/2010/06/laffaire-de-la-flottille-conforte-la.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44358

Israël risque de perdre "son seul ami dans la région"

Le Collectif VAN relaye ici les articles du journal franco-turc Zaman (équivalent du Today's Zaman en langue anglaise, diffusé en Turquie). Attention : ces articles ne sont pas commentés de notre part. Il s'agit pour l'essentiel de traductions des versions turque et anglaise du Zaman, journal proche du parti au pouvoir (AKP).

Indigné, Recep Tayyip Erdogan a déclaré qu'"Israël ne devait pas mettre à l'épreuve la patience de la Turquie". Pour le Premier ministre, l'Etat hébreu est en train de perdre son seul ami dans la région. Isolé et critiqué de toutes parts, Israël va peut-être devoir céder et lever le blocus sur la bande de Gaza.

Depuis la crise chypriote de 1974, c'est la première fois que des civils turcs se font attaquer et tuer par une armée étrangère, qui plus est sur des eaux internationales. L'acte a une portée sans précédent et représente un tournant décisif dans les relations entre les deux pays. Cette audace israélienne marque pour la Turquie le pas de trop qui témoigne plus généralement de la catastrophique gestion israélienne de la question palestinienne. L'assaut militaire sur la flottille de militants pacifistes a un bilan très lourd pour l'Etat hébreu, qui a multiplié ces derniers mois les incidents diplomatiques. Critiqué de toutes parts, et notamment par sa propre presse qui utilise des termes durs pour qualifier l'attaque, Israël risque de payer cher cette nouvelle marque d'arrogance. La question est maintenant de savoir combien de temps le blocus, de plus en plus dénoncé, tiendra encore.

Les demandes de levée du blocus se multiplient

Alors que le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a demandé la mise en place d'une "mission d'enquête internationale" sur l'intervention militaire israélienne ayant fait neuf morts, l'Etat hébreu subit de plus en plus de pression pour changer de politique, en mettant notamment fin au blocus de la bande de Gaza. "Si les Israéliens avaient entendu mon appel et celui de la communauté internationale en levant le blocus de Gaza, ce tragique incident n’aurait pas eu lieu" a déclaré le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon. Le Conseil de sécurité et le quartet en charge du Proche-Orient demandent la fin de ce blocus. Si la politique officielle américaine l'approuve, de nombreux responsables aux Etats-Unis qualifient le blocus de "non soutenable".

C'est, par exemple, la position de Martin Indyk, ancien ambassadeur américain dans la région, qui pense que les intérêts mêmes d'Israël passent par la levée du blocus. Herman Van Rompuy, président du Conseil européen, a estimé pour sa part que ces neuf décès étaient "inexplicables". La déclaration commune adoptée par la Russie et l'Union européenne réclame quant à elle "l'ouverture immédiate des points de passage à la circulation de l'aide humanitaire, des marchandises et des personnes en provenance et à destination de Gaza". La Turquie, particulièrement concernée par l'affaire et principal allié d'Israël dans la région, accepte de renouer le dialogue avec Israël à condition que le

blocus soit tout simplement levé. Ankara, qui a annulé trois exercices militaires conjoint et a rappelé son ambassadeur en poste en Israël, remet ainsi la balle dans le camp israélien. La résolution pour une "mission d'enquête internationale" demandée par le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a été approuvée par 32 des 47 membres du Conseil, tandis que trois pays se sont prononcés contre, dont les Etats-Unis. La France et le Royaume Uni se sont abstenus. Une session extraordinaire du Conseil sur le raid israélien avait été convoquée mardi sur l'initiative du représentant palestinien, du Soudan, et du Pakistan au nom de la Ligue arabe et de l'Organisation de la conférence islamique (OCI).

La défaite d'Israël, isolé et critiqué de toutes parts

Le raid meurtrier de la marine israélienne, qui a un effet calamiteux pour l'image d'Israël, accroît son isolement diplomatique et porte un nouveau coup à un processus de paix qui peinait à démarrer, selon des analystes. "Nous sommes en train de devenir les pestiférés du monde entier avec cette opération", a déploré à la radio le plus célèbre intellectuel israélien, Amos Oz. "Ce n'est pas seulement une question d'image, c'est un désastre moral pour Israël. Ce blocus qui a été imposé à Gaza après l'enlèvement de Gilad Shalit (ndlr : soldat israélien capturé par le Hamas en 2006) n'a absolument servi à rien", a jugé l'écrivain de gauche. "On ne peut pas infliger un siège à un million et demi de Gazaouis parce qu'un groupe (palestinien) a enlevé un soldat israélien", a insisté Amos Oz.

"Du point de vue israélien, c'est le pire scénario qui s'est produit", a estimé de son côté l'ancien chargé d'affaires israélien à Ankara, Alon Liel. "Toutes les explications fournies par Israël sur le comportement des passagers (de la flottille) ne justifieront pas aux yeux du monde entier le fait que des civils aient été tués dans une confrontation avec une armée régulière, ces civils résistant bien entendu à l'abordage", relève pour sa part l'orientaliste Moshe Maoz. Ce professeur de l'Université hébraïque à Jérusalem considère lui aussi que le "Hamas est sorti grandi" de la tragédie qui a fait neuf morts civils. "En fin de compte, il faudra bien qu'Israël lève le blocus de la bande de Gaza et négocie avec le Hamas qui accepte le principe d'une trêve prolongée", souligne-t-il.

Israël risque de perdre son seul ami dans la région

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a affirmé qu'Israël pourrait "perdre" l'amitié de son pays, en raison de son attaque militaire sanglante de la flottille humanitaire. M. Erdogan, qui ne tarit pas de critiques contre l'Etat hébreu depuis l'assaut donné lundi, a parlé mardi soir avec le président américain Barack Obama au téléphone de cet incident qui a provoqué une crise inédite dans les relations turco-israéliennes. "Israël est menacé de perdre son seul ami dans la région qui a le plus contribué à la

paix régionale", a dit M. Erdogan au président américain, selon ses services de presse. M. Erdogan a affirmé qu'Israël occupera au Proche-Orient une place qui "dépendra de ses actions futures", souligne le texte. Selon l'agence Anatolie, le ministère turc de la Justice réfléchit à l'opportunité de lancer des poursuites judiciaires contre Israël après le raid qui a fait neuf morts dont quatre Turcs.

Le ministère doit aussi se prononcer sur la question de savoir si une enquête sera lancée par les procureurs turcs. A la suite de la décision mardi soir d'Israël d'expulser tous les activistes de l'expédition, l'Etat turc a affrété trois avions de la Turkish Airlines qui devaient rapatrier mercredi après-midi quelque 350 activistes turcs détenus en Israël. Mardi, M. Erdogan s'en était vivement pris à Israël pour son assaut militaire qu'il a qualifié de "massacre sanglant", exhortant la communauté internationale à "punir" l'Etat hébreu. Les relations entre la Turquie et Israël sont au plus bas après le raid et Ankara a dénoncé un acte de "terrorisme d'Etat". Selon les médias, M. Erdogan a réuni mercredi à 08H00 GMT un conseil de plusieurs ministres et de responsables militaires pour discuter d'éventuelles représailles contre Israël.

Le Parlement turc demande une résolution de l'ONU sanctionnant Israël

Le gouvernement pourrait décider notamment d'exclure les firmes israéliennes des appels d'offres publics, affirment les télévisions. Depuis la signature en 1996 d'un accord de coopération militaire qui avait scellé le partenariat "stratégique" turco-israélien, les entreprises israéliennes ont décroché plusieurs contrats lucratifs d'équipement de l'armée turque. Les échanges commerciaux bilatéraux ont atteint 2,6 milliards de dollars en 2009. Israël a par ailleurs décidé de rapatrier les familles de son personnel diplomatique à Ankara pour des raisons de sécurité. Des manifestations sont organisées depuis lundi devant les missions diplomatiques israéliennes en Turquie.

Le Parlement turc a pour sa part enjoint le gouvernement à "revoir nos liens politiques, militaires et économiques avec Israël et de prendre les mesures efficaces nécessaires." "La Turquie doit utiliser les moyens légaux nationaux et internationaux à disposition contre Israël", ajoute-t-il, dans une déclaration adoptée à l'unanimité. Le Parlement demande aussi la création d'une commission internationale indépendante pour enquêter sur le raid israélien. "Le gouvernement israélien doit s'excuser officiellement pour cette attaque, s'assurer que ceux qui l'ont perpétrée seront traduits en justice et punis, et payer des compensations aux victimes de cette attaque", poursuit la déclaration. Le Parlement turc demande aussi au Conseil de sécurité des Nations unies "d'adopter dans les plus brefs délais une résolution condamnant Israël et comprenant des sanctions".

Un passager français : "Il n'y avait aucune arme à bord"

Un Français, ayant participé à la flottille pour Gaza et expulsé mardi par les autorités israéliennes, a démenti la présence d'armes à bord des bateaux, lors d'une conférence de presse à Paris. "Il n'y avait ni arme, ni bâton ni fourchette", a affirmé Youssef Benderbal, membre du Comité de bienfaisance et de secours aux Palestiniens (CBSP), qui a choisi de signer un document présenté par les autorités israéliennes et se faire expulser parce que "je me voyais plus utile en France qu'entre les mains des Israéliens".

Les personnes qui ont refusé de signer le document contenant des renseignements personnels ont été placées en détention. "Nous ne sommes pas sur le registre de la provocation; le CBSP n'a jamais voulu engager un bras de fer avec Israël", a souligné Youssef Benderbal qui n'était pas présent sur le navire turc où a eu lieu l'assaut, mais sur l'un des cinq autres navires du convoi arraisonné par la marine israélienne. C'est pour discréditer le convoi que les Israéliens ont évoqué la présence des armes, a-t-il accusé en soulignant que si des passagers du bateau avaient pu brandir des couteaux cela s'expliquait par la panique et la brutalité de l'intervention des commandos israéliens. "Il fallait laisser passer les bateaux et les inspecter au port; on aurait vu qu'il n'y avait pas d'armes", a-t-il ajouté en observant que les organisateurs ne s'attendaient pas à une intervention israélienne dans les eaux internationales.

Le CBSP organise des missions tous les six mois vers Gaza et compte quelques 70.000 donateurs en France, ont indiqué ses responsables. Selon Youssef Benderbal, les organisateurs de la flottille humanitaire avaient décidé de se regrouper avant le départ final. Les Israéliens nous ont demandé de "faire demi-tour" mais "c'était inacceptable pour nous", a-t-il raconté. "ç’a été le seul contact" avant l'assaut, a-t-il ajouté. "Il était 04h00, je me suis réveillé et je suis allé sur le pont.

J'ai vu un hélicoptère puis des zodiacs allant à toute allure. Un soldat cagoulé et armé est monté à bord. Il nous demandait de nous asseoir en hurlant", a-t-il raconté. "On avait pour consigne de dialoguer avec les Israéliens et de protéger la cabine du capitaine avec nos corps. Le soldat a asséné un coup à la mâchoire d'un passager et lui a collé son arme à la gorge". Après leur arrestation, les humanitaires ont été séparés. "On a pris nos empreintes digitales, nous avons été passés au scanner et fouillés au corps", a-t-il dit. Neuf Français, selon le gouvernement, ont participé à la flottille pour Gaza.

03.06.2010

http://fr.zaman.com.tr/fr/newsDetail_getNewsById.action;.node1?

newsId=4116

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44352

Le Parlement turc exige des mesures "efficaces" contre Israël

Le Parlement turc a réclamé mercredi à l'unanimité des mesures "efficaces" contre Israël, après le raid israélien meurtrier contre le convoi maritime d'aide à Gaza.

Le Parlement "demande au gouvernement turc de revoir nos liens politiques, militaires et économiques avec Israël et de prendre les mesures efficaces nécessaires", selon une déclaration adoptée à l'unanimité.

"La Turquie doit utiliser les moyens légaux nationaux et internationaux à disposition contre Israël".

La déclaration demande aussi la création d'une commission internationale indépendante pour enquêter sur le raid israélien, qui constitue une "violation flagrante du droit international et de la charte des Nations unies".

"Le gouvernement israélien doit s'excuser officiellement pour cette attaque, s'assurer que ceux qui l'ont perpétrée seront traduits en justice et punis, et payer des compensations aux victimes de cette attaque", poursuit la déclaration.

Le Parlement demande aussi au Conseil de sécurité des Nations unies "d'adopter dans les plus brefs délais une résolution condamnant Israël et comprenant des sanctions".

Par ailleurs, la Commission des droits de l'homme du Parlement a décidé d'envoyer une délégation en Israël pour enquêter sur cet incident meurtrier, selon l'agence Anatolie.

http://www.info-turk.be/382.htm#exige

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44353

L'info vue par la TRT (3)

Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévi-sion & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas com-mentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négation-nistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Les réactions de la communauté internationale

Le trafic diplomatique sur la ligne Ankara-Washington ont beaucoup joué dans l'extradition des citoyens turcs

Posted 02.06.2010 19:23:27 UTC Updated 02.06.2010 19:23:27 UTC

La réaction de la communauté internationale et tout particulièrement le trafic diplomatique sur la ligne Ankara-Washington ont beaucoup joué dans l'extradition des citoyens turcs placés en garde-à-vue par Israël.

Le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu qui a contacté son homologue américaine Mme Clinton à Washington a souligné que la feuille de route de la Turquie avec Israël serait façonnée selon la conduite de ce pays.

Les fortes réactions des organisations internationales comme l'ONU et l'OTAN et des pays d'Europe dont les citoyens étaient à bord des navires, ont poussé Israël à faire marche arrière.

Un des entretiens les plus critiques en la matière a eu lieu à Washington.

Après le communiqué du Conseil de sécurité de l'ONU condamnant Israël, le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoğlu est passé à Washing-ton pour s'entretenir avec Hillary Clinton pendant 2 heures et quart.

"Passez immédiatement à l'acte car si nos citoyens ne regagnent pas le pays en 24 heures, nous réviserons toute nos relations et nos sanctions sont claires" a-t-il été dit à l'administration américaine.

Précisant clairement attendre "une excuse officielle d'Israël" M. Davutoğlu a demandé à Mme Clinton l'appui de l'administration américaine à l'étab-lissement d'une commission internationale d'enquête, en réponse à quoi Mme Clinton a dit appuyer la menée de cette enquête par Israël.

"Ce n'est absolument pas une enquête devant être menée par Israël. Le

crime a été commis dans les eaux internationales et c'est du ressort des autorités internationales. Que tous nos citoyens soient rassurés. La République de Turquie est capable de protéger ses citoyens où que ce soit dans le monde. Elle l'a toujours montré et elle le montrera toujours. Que personne ne tente de tester le sérieux de la Turquie à cette issue" a relevé M. Davutoğlu.

A son retour en Turquie, le chef de la diplomatie turque M. Davutoğlu a déclaré que les contacts seraient menés pour l'établissement d'une com-mission d'enquête indépendante et qu'il contacterait le secrétaire général de l'ONU dans ce contexte.

De nombreux pays notamment la France font appel à l'entame d'une "en-quête internationale concluante" sur l'attaque.

"Le responsable de l'incident doit être sanctionné, une enquête doit être lancée d'urgence" a dit le ministre français des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=603f3508-5524-406f-91fd-8897a49cf258&title=Les%20r%C3%A9actions%20de%20la%20communaut%C3%A9%20internationale

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44350

Gaza : nouveau crimeLundi 31 mai 2010 1 31 /05 /2010 22:04

Les événements qui viennent de se dérouler au large de Gaza illustrent la spirale meurtrière dans laquelle se sont enfermés les gouvernements et l’armée israéliens.

Un an après la guerre menée contre les habitants de ce territoire, le blocus se poursuit avec l’aide du régime égyptien et favorise le Hamas qui contrôle l’économie des tunnels.

L’attaque meurtrière contre les bateaux est une manifestation supplémen-taire du sentiment d’impunité de la hiérarchie militaire et de la démesure de ses opérations.

C’est ce qu’avait déjà montré le rapport Gladstone à propos de la guerre de Gaza.

La responsabilité du trio dirigeant Netanyahou-Barak-Liebermann est di-rectement engagée (voir nos articles précédent Israël: le triomphe de Pou-tine? Gaza: appel aux consciences ).

Israël est rongée, gangrenée, par l’occupation des territoires palestiniens et la colonisation qui la conduit vers une situation catastrophique.

Les citoyens arabes d’Israël sont marginalisés et subissent une discrimina-tion croissante.

Seule une paix juste, passant par le retrait des territoires palestiniens oc-cupés, permet d’envisager un avenir qui ne soit pas celui de la violence perpétuelle et de l’escalade guerrière.

MEMORIAL 98

http://memorial98.over-blog.com/article-gaza-nouveau-crime-51433615.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44345

Turquie: les députés demandent le réexamen des liens avec Israël02/06/10 15:11

ANKARA (AP) — Le Parlement turc a demandé mercredi au gouvernement le réexamen des liens politiques, militaires et économiques du pays avec Israël.

Dans une déclaration approuvée à main levée, les députés ont également estimé qu'Israël devait présenter des excuses officielles pour l'assaut de lundi contre la flottille pour Gaza, qui a fait neuf morts, verser des com-pensations aux familles des victimes et poursuivre les responsables en jus-tice.

"Cette attaque est une violation ouverte des règles des Nations unies et du droit international", a affirmé le vice-président du Parlement, Guldal Mumcu, en lisant une déclaration. "La Turquie devrait rechercher la justice contre Israël via les autorités nationales et internationales légales." AP

lma/v342

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100602.FAP3005/tur-quie-les-deputes-demandent-le-reexamen-des-liens-avec-israel.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44343

Accueil des passagers de la flottille en TurquieTous les militants étrangers de la flottille pour Gaza arraisonnée par l'ar-mée israélienne sont sortis de prison

Des centaines de pacifistes issus de la flottille contre laquelle la marine is-raélienne a donné l'assaut lundi sont arrivés jeudi en Turquie , où des mil-liers de personnes leur ont réservé un accueil triomphal.

Les avions en provenance de Turquie transportaient aussi les cercueils des neuf personnes tuées pendant l'assaut israélien.

Plus de 10.000 personnes se sont rassemblées mercredi soir à Istanbul pour fêter en héros les militants turcs . Beaucoup de ceux venus attendre le retour des militants brandissaient des drapeaux palestiniens et cla-maient "Israël meurtrier", tandis qu'un groupe brûlaient un drapeau is-raélien. "Nous avons été apeurés, effrayés, enlevés et attaqués avec des navires de guerre pendant que nous apportions de l'aide au peuple dans le besoin de Gaza", a dit Mustafa Ahmet, un citoyen britannique d'origine turque, en descendant d'avion.

Au moment de l'assaut, 682 personnes se trouvaient à bord des six bateaux de la flottille.

Le cabinet de sécurité israélien a annoncé mercredi avoir libéré tous les étrangers à bord des bateaux d'aide humanitaire. Les dernières expulsions étaient prévues pour jeudi, selon la radio militaire israélienne.

Des Koweitiens libérés témoignent

Selon les des Koweitiens qui se trouvaient sur la flottille mercredi : "les commandos israéliens ont commencé à tirer sans sommation. Ils ont tué plusieurs volontaires avant même de débarquer sur le bateau", a raconté aux journalistes l'avocat Moubarak al-Moutawa, qui se trouvait à bord du bateau turc Mavi Marmara, le plus grand des six navires de l'expédition. "Je vous assure qu'aucun des volontaires n'avait d'arme à feu. Nous

n'avions d'autres armes que des ustensiles de cuisine et les volontaires n'ont engagé aucune résistance", a-t-il ajouté à son arrivée à l'aéroport.

Reuters rapporte aussi le témoignage d'un militant Malaisien expulsé vers Amman, qui parle d'une attaque "sans préavis". "Ils ont tiré à la fois des balles en caoutchouc et des balles réelles. Il y a eu d'emblée cinq morts, après quoi nous nous sommes rendus", a raconté Norazma Abduallah.

"C'était une attaque totalement barbare. Ils ont recouru à des armes légitimes ou non: des balles en caoutchouc, des balles réelles, des grenades assourdissantes et des grenades lacrymogènes. Ils ont aussi manié la matraque lors de l'abordage pour prendre le contrôle du bateau", a-t-il dit.

La rupture avec la Turquie

Le drame a plongé l'Etat hébreu dans une grave crise diplomatique, en particulier avec la Turquie. Ankara a menacé de "revoir entièrement" ses relations avec Israël si ses citoyens détenus après le raid n'étaient pas libérés avant mercredi soir.

Israël a commencé à rapatrier les familles de son personnel diplomatique à Ankara, a indiqué mercredi matin la radio publique israélienne. La Turquie avait rappelé la veille son ambassadeur à Tel-Aviv. Israël a de-mandé à ses ressortissants de ne plus se rendre en Turquie.

"Je condamne de la manière la plus forte ce massacre sanglant", a déclaré le premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. "Cette attaque insolente et irresponsable qui piétine toute vertu humaine doit absolument être punie", a-t-il ajouté.

Lors d'une conversation téléphonique avec M. Erdogan, le président améri-cain Barack Obama a "exprimé ses sincères condoléances pour les vies perdues et les blessés résultant de l'opération militaire israélienne".

Le Nicaragua a suspendu mardi ses relations diplomatiques avec Israël en réplique au raid meurtrier, réaffirmé son soutien "inconditionnel à la lutte menée par le peuple palestinien" et exigé la levée du blocus de la bande de Gaza.

Un nouveau navire s'approche de Gaza Un autre bateau est en route pour Gaza. Parti d'Irlande le bateau "Rachel Corrie" (nom d’une Américaine tuée dans la bande de Gaza en 2003 par l'armée israélienne) a appareillé lundi de Malte avec quinze militants à son bord, dont l’Irlandaise Maired Corrigan-Maguire, lauréate du prix Nobel de

la paix en 1976. Ce bateau transporte 1 200 tonnes de matériel médical, de chaises roulantes, de fournitures scolaires et de ciment.

Or Israël a réaffirmé qu'il entendait maintenir le blocus de Gaza alors que le "Rachel Corrie" devrait arriver en début de semaine prochaine.

Le blocus de Gaza par Israël doit être "levé immédiatement", a déclaré mercredi le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon. Ce blocus est "con-tre-productif, intenable et immoral", a-t-il ajouté.

http://info.france3.fr/monde/accueil-des-passagers-de-la-flotille-en-turquie-63312772.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44342

La Turquie, championne de la cause palestinienne, soigne son leadership au Proche-OrientLEMONDE pour Le Monde.fr | 02.06.10 | 20h42

Istanbul, correspondance

La "flottille de la liberté", qui transportait environ 10 000 tonnes d'aide hu-manitaire et de matériaux de construction, avait d'abord un but politique : tenter de forcer le blocus imposé par Israël à la bande de Gaza depuis 2007. Les activistes embarqués à bord des six bateaux étaient originaires de 42 pays, mais la majorité d'entre eux étaient des citoyens turcs, mobil-isés par l'IHH, une ONG islamiste aux discours radicaux, proche du Hamas. L'opération a été largement pilotée par la Turquie.

Le convoi vers Gaza a recueilli d'importants soutiens politiques, notam-ment de la part du parti islamo-conservateur au pouvoir, l'AKP. Ankara a facilité l'expédition, les formalités douanières et le transit par la partie nord de Chypre, qu'elle contrôle. Avant le départ des navires, le premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, a déclaré que "la levée de l'embargo sur Gaza figurait en haut des priorités du gouvernement turc".

EQUILIBRE DES ALLIANCES

Plusieurs députés de l'AKP, dont le président de la commission des affaires étrangères au Parlement, Murat Mercan, devaient même prendre place à bord du Mavi Marmara, l'un des navires de la flottille, mais y ont finale-

ment renoncé à la dernière minute.

Depuis trois jours, du Caire à Sanaa, les manifestations anti-israéliennes se couvrent de drapeaux turcs. Les "héros" du Mavi Marmara sont fêtés sur la place Taksim d'Istanbul. Les neuf "martyrs" sont acclamés. "La Turquie a obtenu ce qu'elle voulait", estime l'éditorialiste Mehmet Ali Bi-rand. "Grâce à cet incident, l'équilibre des alliances va changer au Moyen-Orient", poursuit-il.

A la faveur de cette médiatique flottille, la Turquie a pris la tête de la fronde contre l'Etat hébreu et s'est imposée comme la championne de la cause palestinienne, supplantant les puissances arabes et l'Iran. Le re-tournement est spectaculaire pour Ankara, qui était jusqu'ici le plus fidèle allié d'Israël et des Etats-Unis au Proche-Orient.

Mais depuis deux ans, le divorce est dans l'air. A l'origine, l'opération "Plomb durci", menée par Tsahal à Gaza en décembre 2008, a été ressen-tie comme un affront personnel par M. Erdogan. Une semaine avant le début de ces bombardements, la Turquie avait en effet reçu le premier ministre Ehoud Olmert à Ankara, sans que celui-ci l'informe des projets d'attaque. Une humiliation pour les "néo-ottomans" de l'AKP.

"PAS D'ARME NUCLÉAIRE"

Dès lors, le premier ministre turc a multiplié les déclarations fracassantes contre Israël, qualifiant les opérations de "crime contre l'humanité". Au Fo-rum économique de Davos, en janvier 2009, il s'en est pris violemment à Shimon Pérès et a claqué la porte.

En avril, au cours d'une visite en France, il a estimé qu'Israël était "la men-ace la plus sérieuse pour la paix dans la région". Et depuis deux mois, cri-tiqué pour son indulgence vis-à-vis du programme nucléaire iranien, il répète à chaque occasion qu'Israël, également soupçonné de détenir l'arme atomique, doit être soumis au même régime que l'Iran.

"Nous ne voulons pas d'arme nucléaire dans notre région", martèle le min-istre des affaires étrangères, Ahmet Davutoglu. Sous la pression turque, l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) a évoqué la question pour la première fois en mai. Tout en s'opposant à Israël, la Turquie s'est également rapprochée de la Syrie et a accueilli les dirigeants du Hamas.

M. Davutoglu, le stratège du gouvernement turc, connaît trop bien les ressorts de la diplomatie régionale pour avoir été entraîné malgré lui dans cette spirale. Mercredi 2 juin, il a estimé qu'après le temps de la colère, celui de l'apaisement était venu et que si les activistes turcs étaient libérés rapidement et que le blocus de Gaza était levé, les relations rede-

viendraient normales.

Mais le Parlement a déjà réclamé une révision profonde des liens avec Is-raël, et un gel de la coopération, notamment militaire. La veille, M. Erdo-gan avait lancé devant ses députés qu'il fallait "faire payer Israël par tous les moyens".

A moyen terme, cette crise permet au gouvernement turc de renforcer sa popularité. En Turquie où des élections législatives l'attendent dans un an. Dans tout le Proche-Orient où M. Erdogan, le nouveau sultan, est déjà comparé à Nasser. Ankara s'impose tranquillement comme la nouvelle puissance régionale, à la porte d'une Europe qui brille par son silence. M. Erdogan espère désormais parvenir à faire plier Israël et à faire lever le blocus contre Gaza.

Guillaume Perrier

http://www.lemonde.fr/proche-orient/article/2010/06/02/la-turquie-champi-onne-de-la-cause-palestinienne-soigne-son-leadership-au-proche-orient_1366869_3218.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44318

Les membres de la flottille accueillis en héros en Tur-quiepar Alexandra Hudson

ISTANBUL (Reuters) - Des centaines de militants issus de la flottille contre laquelle la marine israélienne a donné l'assaut lundi sont arrivés jeudi en Turquie, où des milliers de personnes leur ont réservé un accueil triom-phal.

Trois avions turcs en provenance de Tel-Aviv ont atterri à l'aéroport d'Istan-bul au petit matin, transportant également à leur bord de simples cercueils de bois où reposent les neuf militants pro-palestiniens tués dans l'incident.

Les blessés ont été rapatriés à bord de vols médicaux jusqu'à l'aéroport militaire d'Ankara.

Beaucoup de ceux venus attendre le retour des militants brandissaient des

drapeaux palestiniens et clamaient "Israël meurtrier", tandis qu'un groupe brûlaient un drapeau israélien. Des heures auparavant, une manifestation dans le centre d'Istanbul avait réuni des milliers de personnes.

"Nous avons été apeurés, effrayés, enlevés et attaqués avec des navires de guerre pendant que nous apportions de l'aide au peuple dans le besoin de Gaza", a dit Mustafa Ahmet, un citoyen britannique d'origine turque, en descendant d'avion.

La marine israélienne a donné l'assaut lundi matin sur la flottille de six na-vires qui transportaient du matériel et de l'aide humanitaire à destination de la bande de Gaza.

Les autorités israéliennes ont affirmé que les soldats avaient été attaqués dès leur abordage sur le "navire-amiral" du convoi, le Mavi Marmara, et avaient dû se servir de leurs armes pour sauver leur vie.

BILAN CONTESTÉ

A leur descente d'avion à l'aéroport Atatürk d'Istanbul, des militants ont le-vé les bras en signe de défi, mais rapidement, beaucoup d'entre eux ont été submergés par l'émotion et se sont mis à pleurer.

La majorité des 466 passagers des trois avions étaient des Turcs, mais on y trouvait des Britanniques, des Norvégiens, des Néerlandais et des Espa-gnols. Le convoi à destination de Gaza était organisé et soutenu par des organisations turques.

Plusieurs militants ont suggéré que le bilan était supérieur aux neuf morts annoncés officiellement par Israël et ont accusé les autorités de l'Etat juif d'avoir dissimulé des corps et détruit des preuves.

"Les soldats ont abattu un médecin qui voulait se rendre et ont jeté des corps sans vie dans la mer. Nous ne savons toujours pas ce qui leur est ar-rivé", a déclaré Bulent Yildirim, président de la Fondation pour les droits et libertés humaines et le secours humanitaire (IHH), ONG pro-palestinienne basée à Istanbul, organisatrice de cette flottille.

Les commandos israéliens ont obligé les occupants des navires à s'age-nouiller avec les mains dans le dos après avoir pris le contrôle de la flot-tille, tandis que des hélicoptères larguaient de l'eau froide sur eux, a-t-il ajouté.

Kevin Ovenden, un Britannique, a dit avoir vu un homme recevoir une balle en pleine tête après avoir pointé son appareil photographique sur les soldats israéliens.

La mort de ressortissants turcs a provoqué la colère du gouvernement d'Ankara. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a rappelé son ambas-sadeur et a souhaité que les actes d'Israël soient punis.

Mercredi soir, son homologue israélien Benjamin Netanyahu a justifié l'in-tervention des forces armées, affirmant que des "membres d'un groupe extrémiste qui soutiennent une organisation terroriste appelée Hamas" se trouvaient à bord des navires.

Alexandra Hudson, Grégory Blachier pour le service français

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100603.REU0618/les-membres-de-la-flottille-accueillis-en-heros-en-turquie.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44339

L'info vue par la TRT (2)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévi-sion & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas com-mentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négation-nistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Le vice-président du Parlement partage sa réaction à Belgrad Il a pris part à la 36ème Réunion de l'Assemblée des parlementaires de la coopération économique pour la Mer Noire

Posted 02.06.2010 20:29:43 UTC Updated 02.06.2010 20:29:43 UTC

La Turquie continue d'apporter l'attaque israélienne contre la flottille, à l'ordre du jour international.

Lors de la 36ème Réunion de l'Assemblée des parlementaires de la coopération économique pour la Mer Noire tenue dans la capitale serbe Belgrad, la Turquie a partagé sa réaction sur ce sujet aux pays membres.

Une décision condamnant Israël devrait être prise dans la réunion avec

l'initiative de la Turquie.

Le président du Parlement Mehmet Ali Şahin avait renoncé à se rendre à Belgrad en raison de l'assaut d'Israël contre le convoi pour Gaza. Il a été remplacé par le vice-président du Parlement Nevzat Pakdil, qui y représente la Turquie.

Nevzat Pakdil a déclaré que l'attaque israélienne contre la flottille pour Gaza représentait une violation du droit international et des droits de l'homme, dans le discours prononcé à la réunion.

M. Pakdil a indiqué que l'attaque engendre un dommage irréparable à la paix et stabilité régionales.

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=b13f74ac-e1d9-4b3b-a2e6-f3d97e7884f6

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44336

La crise israélo-turque redore l'image d'Ankara chez les ArabesPar Reuters, publié le 02/06/2010 à 19:16

La crise entre Israël et la Turquie au sujet de l'abordage sanglant lundi par la marine israélienne du navire amiral turc de la flottille d'aide à Gaza a re-haussé le prestige d'Ankara au sein du monde arabe.

Du Caire à Koweït, les couleurs nationales turques - un croissant et une étoile blancs sur fond rouge - sont brandies bien haut par les manifestants protestant contre l'opération israélienne qui s'est soldée par la mort de neuf militants pro-palestiniens, dont au moins quatre Turcs.

La réaction du gouvernement turc de Tayyip Erdogan a été cinglante: rap-pel de l'ambassadeur en Israël, annulation de manoeuvres militaires com-munes, dénonciation d'un "terrorisme d'Etat" et dépôt d'un texte virulent au Conseil de sécurité de l'Onu.

Cette prompte riposte contraste avec la timidité des réactions des quelques pays arabes qui entretiennent des relations diplomatiques avec Israël, dont l'Egypte, souvent mise en cause pour sa complicité dans la mise en oeuvre du blocus mis en place par l'Etat juif autour de la bande de Gaza.

Sa position "entre deux chaises" a poussé Le Caire à rouvrir, exception-nellement, mais pour une durée indéterminée, son point de passage frontalier avec Gaza, à Rafah, après y avoir été invité instamment par le chef du Hamas, Khaled Méchaal.

"Il est indubitable que la popularité du gouvernement turc s'accroît au niveau de la rue arabe", note Khaled al Dakhil, un écrivain et analyste saoudien en vue. "C'est une conséquence naturelle au vu de l'impuissance des gouvernements arabes."

"ÇA SUFFIT!" DIT ERDOGAN

Membre de l'Otan et principal allié régional musulman d'Israël, avec lequel elle entretenait jusqu'à présent des liens militaires privilégiés, la Turquie a prévenu mercredi qu'elle ne normaliserait ses rapports avec l'Etat juif que si celui-ci lève le blocus de Gaza.

Au Caire, ces jours derniers, des manifestants ont apporté leur soutien à cette attitude de fermeté de la Turquie tout en critiquant ce qu'ils consid-èrent comme la connivence de leur propre pays avec Israël dans le blocus, lui reprochant de brader la cause palestinienne à Gaza.

"Les Turcs ont plus fait pour montrer que ce blocus doit être levé que les gens assis ici derrière leurs bureaux", s'est étranglé un manifestant, Madiha Kurkur, en désignant du doigt l'immeuble du ministère des Affaires étrangères.

Déjà populaire pour s'être fait le champion de la cause palestinienne en dépit de ses relations avec Israël, Erdogan a encore amélioré son image parmi le monde arabe en exigeant que l'Etat d'Israël soit "puni" pour une opération de piraterie en haute mer contre des civils innocents.

Le Conseil de sécurité des Nations unies, sous la pression des Etats-Unis, n'a adopté mardi qu'une déclaration tiède condamnant les "actes" ayant conduit à des pertes en vies humaines, les assaillants israéliens ayant soutenu avoir tiré "en état de légitime défense".

"Le moment est venu pour la communauté internationale de dire '"ça suf-fit'", a martelé mardi Erdogan dans un discours devant le Parlement turc retransmis par les chaîne satellitaires arabes, dont Al Djazira, dans tout le monde arabe.

UN "TRIANGLE" RÉGIONAL DÉTERMINANT

Erdogan avait séduit les médias arabes l'an dernier en claquant la porte

du Forum de Davos après avoir été empêché de poursuivre, en présence du président israélien Shimon Peres, une violente diatribe contre l'inter-vention dévastatrice de Tsahal contre le Hamas dans la bande de Gaza.

Pour la Turquie, également admirée par les Arabes pour sa démocratie et son économie plus solides que dans la plupart de leurs propres pays, cette bonne image est un atout dans ses efforts pour retrouver une influence ré-gionale un siècle après la chute de l'Empire ottoman.

Alors que les perspectives de son adhésion à l'Union européenne s'enlisent durablement, Ankara a entrepris d'approfondir ses liens avec ses princi-paux voisins musulmans, dont la Syrie et l'Iran, deux pays pas particulière-ment bien disposés envers Israël.

La crise entre la Turquie et l'Etat juif qui s'est exacerbée cette semaine conforte le point de vue des analystes arabes qui considèrent qu'Ankara entend se positionner en puissance incontournable face à Israël et l'Iran dans une région où les pays arabes se distinguent par leur faiblesse.

"Ce triangle est celui qui déterminera le sort de la région", estime Hassem Abdel Kadir, un responsable du mouvement palestinien Fatah basé à Ra-mallah.

C'est dans le cadre de cette stratégie, pour l'analyste politique libanais As'as Abou Khalil, que la Turquie est en train d'utiliser la crise de Gaza pour se gagner la sympathie de l'opinion arabe.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/la-crise-israelo-turque-redore-l-image-d-ankara-chez-les-arabes_896762.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44334

Israël continue à expulser, réactions au raid meurtrieIsraël a poursuivi mardi l'expulsion des militants pro-palestiniens de la flot-tille humanitaire internationale au lendemain du "fiasco" du raid meurtrier contre un ferry turc qui a déclenché la colère d'Ankara et de nouvelles et vives dénonciations internationales.

Les Etats-Unis ont appuyé la condamnation par l'ONU des "actes ayant conduit à la tragédie", tout en s'abstenant de critiquer explicitement Is-raël.

La chef de la diplomatie américaine, Hillary Clinton, a toutefois jugé que la situation à Gaza, où cinq Palestiniens ont été tués mardi par l'armée is-raélienne, était "inacceptable" et ne pouvait "pas durer".

Le président égyptien, Hosni Moubarak, a ordonné l'ouverture du terminal de Rafah avec Gaza, seul point de passage non contrôlé par Israël, pour l'acheminement de l'aide humanitaire et le passage des malades.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a réclamé une enquête "impartiale" sur l'assaut israélien, qui a coûté la vie à neuf civils, condamnant les violences et appelant à libérer les six navires de la flottille et les centaines de pas-sagers détenus en Israël.

Le drame a plongé Israël dans une grave crise diplomatique, en particulier avec la Turquie, jadis son allié stratégique, dont au moins quatre ressortis-sants sont morts dans l'assaut et environ 380 autres sont détenus dans une prison israélienne.

Israël a commencé à rapatrier les familles de son personnel diplomatique à Ankara, a indiqué mercredi matin la radio publique israélienne.

Ankara avait rappelé la veille son ambassadeur à Tel-Aviv. Israël a appelé ses ressortissants à ne plus aller en Turquie.

"Je condamne de la manière la plus forte ce massacre sanglant", a fulminé le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan. "Cette attaque insolente et irresponsable qui piétine toute vertu humaine doit absolument être punie", a-t-il lancé.

Lors d'une conversation téléphonique avec M. Erdogan, le président améri-cain Barack Obama a "exprimé ses sincères condoléances pour les vies perdues et les blessés résultant de l'opération militaire israélienne".

Le Nicaragua a suspendu mardi ses relations diplomatiques avec Israël en réplique au raid meurtrier, réaffirmé son soutien "inconditionnel à la lutte menée par le peuple palestinien" et exigé la levée du blocus de la bande de Gaza.

Tous les ressortissants étrangers vont être expulsés, a fait savoir mardi soir le bureau du Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Un premier contingent d'une cinquantaine de Turcs a quitté la prison de Beersheva (sud) dans la nuit de mardi à mercredi pour être expulsé.

Israël a déjà fait partir lundi et mardi plusieurs dizaines de militants sur les 682 personnes de 42 pays qui se trouvaient à bord des six bateaux qui

voulaient "briser le blocus israélien de Gaza".

Plus de 120 ressortissants de pays arabes devaient être expulsés vers la Jordanie, a précisé mardi soir la police de l'immigration.

Tous les autres militants ont été emmenés à la prison de Beersheva (sud d'Israël), où des juges de l'immigration s'occuperont des démarches pour leur expulsion dans les prochains jours.

Selon la radio militaire israélienne, les dernières expulsions auront lieu jeudi.

Par ailleurs, 48 ressortissants de pays étrangers ont été hospitalisés en Is-raël, selon la radio israélienne. Six soldats israéliens, blessés au cours de l'assaut, sont toujours à l'hôpital.

Le Premier ministre israélien, qui a dû renoncer à une rencontre aux Etats-Unis avec le président américain Barack Obama, a présidé dans la soirée une réunion de son cabinet restreint à Jérusalem. Elle se poursuivra mer-credi.

Lundi avant l'aube, des commandos de marine israéliens ont lancé dans les eaux internationales un raid contre la flottille internationale achemi-nant les militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide --une initiative qualifiée de "fiasco" et de "stupidité" par les médias israéliens.

De violents affrontements se sont déroulés à bord du ferry turc Mavi Mar-mara, le plus grand des six navires, qui transportait 600 personnes.

Israël, qui avait averti qu'il ne permettrait pas l'arrivée de la flottille à Gaza, a accusé les militants d'avoir "déclenché les violences" en attaquant les soldats avec des couteaux et des barres de fer. Les organisateurs du convoi ont eux affirmé que les commandos avaient ouvert le feu sans jus-tification.

Israël veut contrôler l'aide humanitaire pour la bande de Gaza --soumise à un blocus israélien strict depuis 2007-- disant craindre un transfert clan-destin d'armes pour le mouvement islamiste palestinien Hamas, au pou-voir dans ce territoire et considéré par l'Etat hébreu comme un groupe ter-roriste.

Le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, a accusé les Etats-Unis d'être "responsables" de l'impunité de l'Etat hébreu.

Selon un porte-parole militaire israélien, une partie du chargement d'aide transporté par la flottille a été transférée par voie terrestre vers la bande

de Gaza, et une autre doit y être acheminée mardi.

Les Palestiniens et les Arabes d'Israël ont manifesté ou observé un mouve-ment de grève pour protester contre le raid.

Les responsables de la flottille ont annoncé que deux autres navires, l'un au large de l'Italie et l'autre en réparation, faisaient route vers Gaza. Mais selon une des organisatrices, Greta Berlin, ils n'arriveront pas avant plusieurs jours.

Israël a averti qu'il ne permettrait pas à de nouveaux bateaux d'arriver à Gaza et d'approvisionner "ce qui est devenu une base terroriste qui men-ace le coeur d'Israël". (AFP, 1 juin 2010)

http://www.info-turk.be/382.htm#continue

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44309

Israël-Turquie : des relations au plus basPublié le 02/06/2010 à 17:28 Le Point.fr

Pauline de Saint Remy

L'assaut de l'armée israélienne sur une flottille d'aide humanitaire des-tinée à Gaza, dont le navire amiral était composé en majorité de citoyens turcs, a donné un brusque coup d'arrêt dans les relations entre la Turquie et l'État hébreu. Des relations longtemps privilégiées, mais qui n'ont cessé de se dégrader depuis fin 2008 et les opérations israéliennes à Gaza.

Les faits. Le Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, a qualifié l'as-saut de "massacre sanglant", avant de dénoncer un "acte de terrorisme d'État". Dans une conversation téléphonique avec Barack Obama, il a déclaré ensuite qu'Israël était en passe de "perdre" son ami turc, "son seul ami dans la région". Les quelque 20.000 juifs résidant en Turquie ont déjà manifesté des signes d'inquiétude, alors que l'ambassadeur turc en Israël a été rappelé. Autre signe de forte tension, les familles du personnel diplo-matique israélien à Ankara ont, elles aussi, été rapatriées. Après la colère, les menaces : le ministère de la Justice turc a annoncé mercredi qu'il réfléchissait à lancer des poursuites judiciaires contre Israël. Le chef de la diplomatie turc, Ahmet Davutoglu, a déclaré de son côté : "La Turquie reverra ses relations avec Israël si ses citoyens détenus après le raid meurtrier (...) ne sont pas libérés d'ici mercredi soir."

La fin d'une longue période de coopération ? Le rapprochement des deux États s'est fait notamment à partir du début des années 1990, et partic-ulièrement après les accords d'Oslo, en 1993, avec pour point culminant la signature de 2 accords de coopération militaire en 1996. "À l'époque, la région vivait toujours dans la perspective d'un processus de paix, et l'ad-ministration Clinton exerçait une pression pour le rapprochement entre Is-raël et la Turquie, qui sont deux de ses piliers traditionnels dans la région", explique Didier Billion, chercheur à l'Institut des relations internationales et stratégiques (Iris). Un rapprochement qui était donc dans l'intérêt de tous, selon lui : "Israël était isolé et cherchait des alliances, les Turcs étaient dans une phase compliquée de leurs relations avec l'UE et cher-chaient également des points d'appui." La coopération entre les deux pays fut donc militaire, économique et surtout diplomatique. La Turquie ex-erçait jusqu'à récemment un rôle important de médiateur, notamment avec la Syrie. Si les opérations israéliennes sur Gaza, fin 2008, marquèrent un tournant évident dans la relation des deux pays, la tension était déjà là.

Des signes annonciateurs. Plusieurs incidents diplomatiques ont émaillé les relations entre les deux pays ces dernières années. Entre autres, des déclarations du Premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, qui est au pouvoir depuis mars 2003, très sévères à l'égard d'Israël, ont contribué à la montée en puissance de la tension. Mais les Turcs ne sont pas en reste : le 17 mai dernier, la signature d'un accord sur le nucléaire entre la Turquie, le Brésil et l'Iran a été qualifiée "d'imposture" par le Premier min-istre, Benyamin Netanyahou. Quelques mois plus tôt, en janvier 2010, le vice-ministre israélien des Affaires étrangères, Danny Ayalon, a été à l'origine d'une querelle diplomatique qui s'est soldée par l'envoi d'une let-tre d'excuse au Premier ministre turc. On lui reprochait d'avoir humilié l'ambassadeur turc en Israël. Enfin, plus spectaculaire, le coup d'éclat du Premier ministre turc, Erdogan, à Davos, qui avait claqué la porte du som-met, face à un Shimon Pérès médusé, ce qui lui avait valu d'être accueilli en héros dans son pays et encensé dans le reste du monde musulman

Le rôle d'Erdogan et les ambitions diplomatiques de la Turquie. Le réchauffement des relations, depuis quelques années, entre la Turquie et les pays arabes ou musulmans dans la région, notamment la Syrie, a été un premier facteur de tension entre les deux alliés. "Depuis 2003, la Turquie a multiplié les initiatives dans la région, et on ne peut que con-stater que la dégradation de ses relations avec Israël a été concomitante", constate Didier Billion. "Mais les critiques envers l'État israélien ne datent pas seulement de l'arrivée au pouvoir du Premier ministre actuel, Recep Tayyip Erdogan, contrairement à ce que l'on pourrait croire, ajoute-t-il. Les anciens gouvernements qui ne prônaient pas un islam politique étaient aussi capables de montrer leur solidarité envers la Palestine." D'autre part,

le pays est porté par une opinion publique largement pro-palestinienne. "En fait, la Turquie fait de la politique, tout simplement : elle veut se faire reconnaître comme une puissance émergente dans la région. Et la ques-tion palestinienne est au coeur de cette démarche. Et, pour cela, elle dé-ploie un plan structuré, réfléchi."

Les États-Unis continueront à jouer sur les deux tableaux. Alliés his-toriques des deux pays, les États-Unis ne devraient pas avoir à choisir en-tre l'un ou l'autre pays, selon Didier Billion. "Obama sait pertinemment que la Turquie est un appui nécessaire pour les États-Unis dans la région. D'ailleurs, la situation est tendue, mais je pense qu'il n'y aura pas de véri-table rupture diplomatique entre Israël et la Turquie. Les accords militaires seront sans doute vidés de leur substance, mais pas dénoncés publique-ment."

http://www.lepoint.fr/actualites-monde/2010-06-02/flottille-pour-gaza-in-terceptee-israel-turquie-des-relations-au-plus-bas/924/0/462097

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44310

La Turquie tente de maîtriser son indignation contre IsraëlPar Reuters, publié le 02/06/2010 à 15:57

Après avoir réagi avec une extrême virulence à l'abordage par la marine israélienne de la flottille internationale d'aide à Gaza parrainée par des ONG turques, le gouvernement d'Ankara semble vouloir calmer un peu les choses.

"Il est temps que l'apaisement succède à la colère", a assuré mercredi le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu à son retour d'une visite aux Etats-Unis, où il a rencontré la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et s'est plaint de la tiédeur du soutien américain.

Des manifestations anti-israéliennes se déroulent depuis trois jours devant les missions israéliennes à Istanbul et Ankara. Mais Davutoglu a invité la population a "éviter un comportement à fleur de peau". "La sécurité des diplomates, des touristes israéliens ainsi que des Juifs turcs est l'honneur de notre nation", a-t-il souligné.

Ankara, qui entretient des relations diplomatiques et des liens militaires

étroits avec Israël, a rappelé son ambassadeur à Tel Aviv, annulé des ma-noeuvres militaire communes et dénoncé un acte de "terrorisme d'Etat" après l'abordage violent du navire amiral turc de la flottille, qui a fait neuf morts.

Parmi ceux-ci, a confirmé Davutoglu, figurent au moins trois Turcs et une quatrième personne porteuse d'une carte de crédit turque. Israël n'a pas fait connaître la nationalité et l'identité des victimes, ni celle des centaines de militants pro-palestiniens appréhendés lundi à bord du convoi mar-itime.

ULTIMATUM POUR LA LIBÉRATION DES TURCS

"L'avenir des relations avec Israël dépendra de l'attitude de l'Etat juif. Je ne vois pas de raison de ne pas normaliser les relations, mais une fois que le blocus de Gaza sera levé et que nos citoyens seront libérés", a dit le chef de la diplomatie turque.

La Turquie a dépêché en Israël un appareil de transport militaire pour rap-atrier ses centaines de compatriotes aux mains d'Israël. "J'ai dit à Mme Clinton au téléphone que nous réviserons nos relations avec Israël si nos citoyens ne sont pas libérés dans les 24 heures, c'est-à-dire avant ce soir", a précisé Davutoglu.

La Turquie a soumis lundi soir au Conseil de sécurité un texte sévère pour Israël, mais, après d'âpres tractations, il a été édulcoré par les Etats-Unis, qui n'ont pas voulu stigmatiser leur principal allié au Proche-Orient.

La déclaration non contraignante adoptée mardi à l'aube se contente de condamner "les actes" qui ont conduit des pertes en vies humaines à bord du Mavi Marmarade et à exiger une enquête, non pas indépendante de l'Etat juif, mais juste "rapide, impartiale, crédible et transparente".

Davutoglu a réagi mardi en précisant qu'Ankara attendait des Etats-Unis une condamnation sans équivoque de l'opération israélienne. "Nous atten-dons une solidarité totale avec nous. Cela ne doit pas revenir à un choix entre la Turquie et Israël. Cela doit être un choix entre le bien et le mal", a-t-il souligné.

"ÉTAT VOYOU"

Dans la soirée, Barack Obama s'est entretenu au téléphone avec le Pre-mier ministre turc Recep Tayyip Erdogan pour lui présenter ses con-doléances pour la mort de civils turcs et lui confirmer que Washington ex-igeait une enquête crédible sur cette "tragédie".

Le président américain en a profité pour "souligner l'importance de trouver de meilleurs moyens d'apporter une assistance humanitaire au peuple de Gaza sans diminuer la sécurité d'Israël", a précisé la Maison blanche.

Le coup de téléphone d'Obama a Erdogan n'a apparemment pas suffi à calmer l'indignation turque.

Davutoglu a insisté mercredi sur la nécessité d'"une enquête minutieuse de l'Onu sur les agissements de l'Etat voyou israélien". "Que peut-on at-tendre d'une enquête menée par un Etat au statut criminel? C'est sur les agissements d'Israël qu'il faut enquêter."

La dégradation des relations entre Israël et la Turquie, qui remonte à l'of-fensive dévastatrice de Tsahal à Gaza à l'hiver 2008-09, complique consid-érablement la diplomatie régionale américaine, notamment vis-à-vis de l'Iran.

Mais la position en pointe prise par Erdogan vis-à-vis de la cause palestini-enne, qui s'inscrit dans un effort pour renforcer l'influence régionale de la Turquie, lui vaut une popularité accrue, notamment sur le plan intérieur, à un peu plus d'un an des élections législatives.

http://www.lexpress.fr/actualites/2/la-turquie-tente-de-maitriser-son-indig-nation-contre-israel_896690.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44308

Flottille : l'Onu approuve une enquête internationale02/06/10 16:39

Après l'assaut meurtrier d'Israël contre la flottille, le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a approuvé la mise en place d'une "mission d'enquête". Les Etats-Unis se sont prononcés contre.

Le Conseil des droits de l'homme de l'Onu a adopté mercredi 2 juin une ré-solution approuvant la mise en place d'une "mission d'enquête interna-tionale" sur l'intervention militaire israélienne contre une flottille pro-palestinienne pour Gaza.

La résolution décidant "d'envoyer une mission internationale pour en-quêter sur des violations des lois internationales" a été approuvée par 32 des 47 membres du Conseil tandis que trois pays se sont prononcés con-

tre, dont les Etats-Unis. La France et le Royaume Uni se sont abstenus.

Une session extraordinaire du Conseil sur le raid israélien avait été convo-quée mardi sur l'initiative du représentant palestinien, du Soudan, du Pak-istan au nom de la Ligue arabe et de l'Organisation de la conférence is-lamique (OCI).

Dissensions entre pays occidentaux et arabes

Les débats animés de ces deux derniers jours ont fait apparaître des dis-sensions entre pays occidentaux et arabes sur la nature d'une enquête, approuvée sur le principe par la majorité des pays du Conseil.

Du côté de l'Union europeenne, "on a estimé qu'il fallait s'en tenir à la dé-cision du Conseil de sécurité de l'ONU à New York qui a demandé mardi le lancement sans retard une enquête impartiale, crédible et transparente conforme aux critères internationaux", a expliqué à l'AFP un diplomate oc-cidental.

"La différence est le caractère international ou non du mécanisme", a-t-il poursuivi.

"La résolution crée une mission internationale avant de donner la possibil-ité à un gouvernement responsable d'enquêter lui-même sur cet incident et en conséquence risque de politiser encore plus une situation sensible et fragile", a ainsi mis en garde l'ambassadrice américaine Eileen Donahoe avant le vote.

Pas de consensus

La résolution adoptée mercredi prévoit également que les membres chargée de l'enquête soient désignés par le président du Conseil des droits de l'homme où le rapport de force est notoirement en faveur des pays musulmans.

La France a regretté au final qu'un consensus n'ait pas pu aboutir comme à New-York.

"Nous aurions souhaité que le Conseil des droits de l'homme, comme le Conseil de sécurité puisse se prononcer de façon unanime dans de telle circonstances", a souligné l'ambassadeur français Jean-Baptiste Mattéi.

Mais, selon une source diplomatique occidentale, "certains groupes savent que le rapport de force est en leur faveur et en ont profité".

Condamnation unanime

En revanche, les pays ont unanimement condamné l'abordage israélien lundi dans les eaux internationales, d'une flottille internationale trans-portant à Gaza des militants pro-palestiniens et des tonnes d'aide.

Ils ont également appelé à la levée du blocus contre la bande de Gaza im-posé par Israël depuis 2007.

L'ambassadeur israélien, présent lors de la session du Conseil des droits de l'homme, a défendu l'attitude de son pays. "Je voudrais rappeler au Conseil que la bande de Gaza est de facto contrôlée par le groupe terror-iste du Hamas", a expliqué Aharon Leshno Yaar.

"Cette flottille, soit disant d'aide humanitaire, était politique et provoca-trice par nature", a-t-il assuré, insistant: "la menace sur la sécurité israéli-enne est constante et réelle".

Colère de la communauté internationale

Depuis l'assaut lancé lundi par des commandos de marine israéliens con-tre une flottille internationale acheminant des militants pro-palestiniens et du matériel vers Gaza, la colère de la communauté internationale envers l'Etat hébreu ne faiblit pas.

Le chef de la diplomatie turque Ahmet Davutoglu vient d' indiquer avoir exprimé cette mise en garde à la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clin-ton lors d'une rencontre mardi à Washington. "J'ai exprimé notre détermi-nation absolue sur la question suivante: si nos citoyens ne sont pas relâchés en l'espace de 24 heures, autrement dit avant ce soir, nous allons revoir entièrement nos relations avec Israël", a-t-il dit devant la presse. "Je lui ai demandé d'intervenir", a ajouté le ministre.

Abbas accuse de "terrorisme d'Etat"

Directement concerné par l'affaire, le président de l'Autorité Palestinienne, Mahmoud Abbas, a qualifié mercredi 2 juin le raid de "terrorisme d'Etat", en ouverture d'une conférence. "Notre peuple a été exposé au terrorisme d'Etat lorsqu'Israël a attaqué le convoi de la liberté. Le monde entier avec le peuple palestinien font face à ce terrorisme", a-t-il lancé.

Le président a également annoncé qu'il allait demander à Barack Obama de prendre "des décisions courageuses pour changer la face" du Proche-Orient lors de leur rencontre la semaine prochaine. "Mon message à

Obama pendant notre rencontre à Washington la semaine prochaine sera que nous avons besoin de décisions courageuses pour changer la face de la région", a-t-il affirmé.

Crise diplomatique avec la Turquie

L'assaut de la flottille a d'ores et déjà des conséquences sur les relations internationales.

Jadis alliés stratégiques, la Turquie et Israël sont au bord de la rupture. En effet, la flottille est partie de Turquie et de nombreux ressortissants se trouvaient à bord des pays arraisonnés. Ce mercredi, le ministre turc de la Justice a indiqué qu'il réfléchissait à l'opportunité de lancer des poursuites judiciaires contre Israël. Les autorités examinent le code pénal du pays et le droit international en vue de mettre au point une action contre Israël.

Un peu plus tôt, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a signifié lors d'un appel téléphonique au président Barack Obama, que l'Etat hébreu est en passe de "perdre son seul ami" dans la région. "Israël est menacé de perdre son seul ami dans la région qui a le plus contribué à la paix régionale", a affirmé le Premier ministre au président américain. Et d'ajouter qu'Israël occupera au Proche-Orient que une place "dépendra de ses actions futures".

Parallèlement, la radio publique israélienne a indiqué que le pays a com-mencé à rapatrier les familles de son personnel diplomatique à Ankara. Selon une source anonyme interrogée par la radio, cette mesure concerne une cinquantaine de personnes liées au personnel du consulat et de l'am-bassade. Les autorités craignent des violences envers ces familles. Mardi, Recep Tayyip Erdogan s'en était vivement pris à Israël, qualifiant l'opéra-tion militaire de "massacre sanglant" et d'acte de "terrorisme d'Etat".

Enquête de l'Onu

Par ailleurs, le Conseil des droits de l'Homme de l'Onu a repris les débats destinées à mettre en place une résolution réclamant une enquête sur l'in-tervention militaire. Convoqués à l'appel de la Ligue arabe et de l'Organisation de la con-férence islamique (OCI), les 47 membres du Conseil avaient entamé mardi ces discussions. La majorité des pays sont parvenus à un accord sur les grandes lignes du texte, préparé par le Pakistan, le Soudan et le représen-tant palestinien et qui reprend la demande d'enquête du Conseil de sécu-rité de l'Onu. Les pays occidentaux souhaitent garantir les modalités de cette enquête pour la rendre "conforme aux critères internationaux".

"Nous savons qu'il s'agit d'une ligne rouge pour Israël qui n'acceptera pas d'enquête internationale", a expliqué un diplomate.

"Israël n'avait pas le droit"

Outre la Turquie, le Nicaragua a suspendu ses relations diplomatiques avec Israël en réponse au raid meurtrier. "Le Nicaragua suspend immédi-atement ses relations diplomatiques avec le gouvernement d'Israël", in-dique le texte lu par la porte-parole du président sandiniste Daniel Ortega, Rosario Murillo, sur les ondes de Radio Ya. Dans ce communiqué, le gouvernement nicaraguayen, proche de la gauche radicale, "insiste sur l'illégalité de l'attaque contre la mission hu-manitaire en violation flagrante de la législation internationale et des droits de l'Homme". Le pays a également réaffirmé son soutien "incondi-tionnel à la lutte menée par le peuple palestinien" et a exigé la levée du blocus dans la bande de Gaza. Dans la région, le Venezuela et la Bolivie avaient rompu en janvier 2009 leurs relations avec l'Etat hébreu. Cuba, l'avait fait dès 1973.

De son côté, le président brésilien Lula a affirmé qu'"Israël n'avait pas le droit" d'attaquer dans les eaux internationales. "D'après nos renseigne-ments, l'attaque s'est produite dans les eaux internationales. Ainsi, Israël n'avait pas le droit de faire ce qu'il a fait", a affirmé. Lula a tout de même plaidé pour le dialogue, soulignant que "ce ne sont pas les armes qui vont garantir la paix".

Plutôt discret depuis le début de l'affaire, le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a demandé à Israël une enquête "impartiale et complète". "La dynamique des faits devra faire l'objet d'une enquête complète et im-partiale comme l'ont déjà demandé l'Union européenne et les Nations Unies", a souligné Silvio Berlusconi.

Le président du Conseil italien, qui se targue souvent d'être l'un des plus proches alliés d'Israël, s'est dit "profondément préoccupé par les événe-ments a exprimé "ses condoléances aux familles" des victimes. Il a égale-ment plaidé pour qu'Israël envoie un "signal pour la solution de la situation humanitaire à Gaza".

Manifestations de soutien aux Palestiniens

Outre les condamnations de l'assaut et les tensions dans les relations diplomatiques, de nombreux pays du monde entier ont connu des mani-festations pro-palestiniennes. Dernières en date : Tunis et Athènes.

Mardi soir, près de 2.000 manifestants se sont rassemblés dans le centre de la capitale tunisienne pour exprimer leur colère. "Les Tunisiens dans leur diversité d'opinion sont avec le peuple palestinien et dénoncent le comportement arriéré et barbare des autorités israéliennes", a expliqué le chef du Mouvement Ettajdid (ex-communiste), Ahmed Brahim.

"Nous refusons l'agression et soutenons le droit de la justice", pouvait-on lire sur les banderoles. Arborant des drapeaux palestiniens et des keffiehs, symbole de la résistance palestinienne, d'autres ont exprimé leur colère avec des banderoles en arabe et en français : "Gaza, Gaza, emblème de dignité", "Mort à Israël" ou "Stop aux crimes contre l'humanité". D'autres manifestants portaient des drapeaux turcs, saluant la position d'Ankara qui a vivement critiqué Israël pour son opération militaire et exhorté la communauté internationale à "punir" l'Etat hébreu.

"Je dénonce ce crime inqualifiable et je salue les militants de la liberté et de la dignité réunis à bord des bateaux de la flottille humanitaire", a in-diqué à l'AFP la présidente du Parti démocratique progressiste (PDP, oppo-sition légale), Maya Jribi. Elle a appelé également le gouvernement tunisien "à ce que jour ne soit pas l'exception mais la règle à suivre pour permettre aux Tunisiens d'exprimer leur soutien au peuple palestinien en toute occasion". La Tunisie a condamné "l'agression" de l'armée israéli-enne et appelé à l'intervention "immédiate" de la communauté interna-tionale.

A Athènes, quelque 5.000 personnes ont défilé dans le centre jusqu'à l'am-bassade d'Israël sous le slogan "la liberté aux Palestiniens". La manifesta-tion était organisée par le Front de lutte syndicale (PAME), proche du Parti communiste grec (KKE). La secrétaire générale du KKE, Aleka Papariga, a dénoncé "la tragédie dans la région d'Israël provoquée par l'Etat d'Israël" et appelé "les peuples à la contre-attaque".

Par ailleurs, plutôt silencieux depuis le début de l'affaire, les Etats-Unis ont insisté mardi sur la nécessité de relancer la paix au Proche-Orient, tout en évitant de condamner directement Israël.

(Nouvelobs.com avec AFP)

http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100602.OBS4879/flot-tille-l-onu-approuve-une-enquete-internationale.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44306

La Turquie pense à poursuivre IsraëlAFP 02/06/2010 | Mise à jour : 17:35

Le ministère turc de la Justice réfléchit à l'opportunité de lancer des pour-suites judiciaires contre Israël après son raid meurtrier contre une flottille internationale d'aide pro-palestinienne.

Les autorités examinent le code pénal turc et le droit international pour déterminer l'action à entreprendre contre l'agression israélienne;

Le ministère doit aussi se prononcer sur la question de savoir si une en-quête sera lancée par les procureurs turcs. La démarche coïncide avec les plaintes déposées par des ONG et des par-ticuliers pour que soient jugés les dirigeants israéliens et les militaires ayant pris part à l'abordage de la flottille d'aide à Gaza, parrainée par une ONG turque.

Une plainte déposée aujourd'hui par l'association islamiste des droits de l'Homme Mazlum-Der auprès du parquet d'Istanbul réclame que les dirigeants Israéliens, dont le président Shimon Peres, le Premier ministre Benjamin Netanyahu et le chef d'état-major Gabi Ashkenazi, soient in-culpés et jugés de meurtre, torture et prise d'otages notamment.

Un article du code pénal turc permet aux tribunaux turcs de juger les crimes commis dans les eaux internationales mais les procureurs ont le choix d'accepter ou de rejeter ces plaintes.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/02/97001-20100602FIL-WWW00568-la-turquie-pense-a-poursuivre-israel.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44311

IHH, une ONG islamiste turque, au centre de la flot-tille attaquée par IsraëlL'organisation humanitaire turque de tendance islamiste IHH a joué un rôle clé dans l'organisation de la flottille pro-palestinienne, ayant même acquis spécifiquement un ferry et un cargo pour l'expédition de Gaza.

Cette ONG dirigée par Bülent Yildirim jouit d'un certain soutien politique en

Turquie, mais elle est interdite de toute activité sur le sol israélien. Elle a pour but de mener des opérations dans des régions sinistrées pour sauver des vies et empêcher les violations des droits de l'homme.

L'organisation opère dans les pays arabes et musulmans comme l'Irak, la Palestine, la Bosnie, l'Afhganistan, la Jordanie, le Liban, le Pakistan, le Soudan et la Somalie.

L'IHH ("Insani yardim vakfi", ou "Fondation d'assistance humanitaire"), a déjà été impliquée dans l'envoi d'aide à l'administration du Hamas dans la bande de Gaza, victime du blocus israélien.

Le 9 décembre 2009, un convoi d'aide est parti d'Europe pour Gaza par voie terrestre via la Turquie. IHH a fait un don d'environ 80 véhicules au convoi pour transporter l'aide via la Syrie, la Jordanie et l'Egypte.

L'IHH a décidé de collaborer avec plusieurs organisations pro-palestini-ennes européennes et des militants pro-palestiniens de divers pays pour expédier la flottille vers Gaza, et a obtenu le soutien de la presse islamiste et pro-gouvernementale turque.

En présentant à Istanbul, siège de l'organisation, les buts de la flottille et de la campagne, M. Yildirim avait expliqué que son organisation avait ac-quis grâce à des dons un ferry battant pavillon turc, le Mavi Marmara -- sur lequel ont fait irruption les commandos israéliens lundi à l'aube --, et un cargo.

Son représentant en Cisjordanie, Izzet Sahin, a été expulsé vers Istanbul, le 17 mai, après avoir été détenu durant trois semaines.

L'IHH finance des projets de reconstruction à Gaza.

En un an, l'IHH aurait dépensé des dizaines de millions d'euros en faveur de la cause palestinienne. Pendant l'opération israélienne "Plomb durci", la fondation islamiste avait organisé en janvier 2009 une collecte de fonds en Turquie avec l'aide des municipalités dirigées par le parti islamo-conserva-teur au pouvoir, l'AKP.

La fondation, créée en 1992 pour aider les musulmans bosniaques lors de la guerre de Bosnie, est soupçonnée par plusieurs pays occidentaux et Is-raël d'entretenir des liens avec des réseaux djihadistes. (AFP, 1 juin 2010)

http://www.info-turk.be/382.htm#IHH

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44314

Erdogan fustige Israël pour un "massacre sanglant"Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan s'en est vivement pris à Is-raël mardi pour son opération militaire contre une flottille pro-palestini-enne d'aide à Gaza, exhortant la communauté internationale à "punir" l'Etat hébreu.

"Je condamne de la manière la plus forte ce massacre sanglant" commis par Israël, a-t-il dit au groupe parlementaire du Parti de la justice et développement (AKP, parti au pouvoir, issu de la mouvance islamiste), de-mandant que ce pays soit "absolument puni" pour son "opération inhu-maine".

Selon l'armée israélienne, neuf passagers ont été tués et sept soldats blessés, dont six hospitalisés, lors des violences à bord du ferry turc Mavi Marmara, le plus grand des six bateaux qui transportait 600 personnes. Selon un diplomate turc, au moins quatre des tués sont turcs.

L'agence Anatolie, qui cite l'ambassade de Turquie à Tel Aviv, a rapporté que 368 militants turcs étaient détenus dans une prison israélienne. Dix-neuf sont rentrés en Turquie, selon l'agence.

"Cette attaque insolente et irresponsable, qui piétine toute vertu humaine, doit absolument être punie", a dit M. Erdogan sous les ovations des députés.

Lors d'un discours très dur contre l'Etat hébreu, M. Erdogan a averti qu'"Is-raël ne devait pas mettre à l'épreuve la patience de la Turquie". "L'amitié de la Turquie est précieuse, mais son inimitié est d'autant plus violente".

Les relations entre la Turquie et Israël, jadis alliés stratégiques depuis la signature d'un accord de coopération militaire en 1996, sont tombées au plus bas après le raid. Ankara a dénoncé lundi un acte de "terrorisme d'Etat" et rappelé son ambassadeur en Israël.

Avant sa pluie de critiques contre l'Etat hébreu, M. Erdogan a tenu une réunion avec le chef des services de renseignements et ses conseillers militaires.

M. Erdogan, qui accusé l'administration israélienne de mener une "poli-tique mensongère" et "insolente", a appelé la communauté internationale à enquêter sur cet incident.

Et dans un autre appel international, M. Erdogan qui dirige un gouverne-

ment islamo-conservateur, proche traditionnellement de la cause pales-tinienne, a demandé que l'on dise "non" aux agissements de cet Etat qui "dynamite la paix régionale".

Le gouvernement turc a provoqué l'ire d'Israël en tissant d'étroites rela-tions avec le groupe palestinien radical Hamas et en accueillant ses dirigeants à Ankara. Et d'une manière plus générale, en renouant dans le cadre d'une diplomatie tous azimuts, avec des pays comme l'Iran et la Syrie, en conflit avec l'Etat hébreu.

"Il faut pouvoir dire +ça suffit" aux agressions d'Israël", a affirmé le Pre-mier ministre.

"Il n'y a plus moyen de fermer les yeux sur les injustices commises par Is-raël (...) l'administration (israélienne) doit en payer le prix", a aussi dit M. Erdogan, appelant à mots couvert les Etats-Unis à ne pas devenir "com-plices" des agissements israéliens.

De nombreuse manifestations ont été organisées depuis lundi matin à travers la Turquie, pays à écrasante majorité musulmane, en particulier à Istanbul et Ankara, devant les représentations diplomatiques israéliennes.

La presse turque était unanime mardi à dénoncer l'assaut israélien, affir-mant qu'il avait mis en péril les rapports turco-israéliens. Pour le journal d'expression anglaise Turkish Daily News, l'abordage plante "le dernier clou dans le cercueil" de la coopération bilatérale.

http://www.info-turk.be/382.htm#fustige

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44304

Gaza/ONU: Obama "responsable" de l'impunité d'Is-raëlSANAA - Le chef du Hamas en exil, Khaled Mechaal, a jugé "décevante" mardi la réunion du Conseil de sécurité de l'ONU sur l'assaut israélien con-tre la flottille internationale pour Gaza, accusant les Etats-Unis d'être "re-sponsables" de l'impunité de l'Etat hébreu.

"La décision du Conseil de sécurité est décevante. Elle n'est pas à la hau-teur du crime" de l'armée israélienne, a déclaré M. Mechaal à Sanaa, ajoutant que "l'administration Obama est responsable du fait qu'Israël en soit sorti impuni".

Le chef du mouvement islamiste Hamas s'est exprimé après un entretien avec le président yéménite Ali Abdallah Saleh.

Le Conseil de sécurité a demandé mardi une "enquête impartiale, crédible et transparente conforme aux critères internationaux" sur l'intervention militaire israélienne lundi contre la flottille pro-palestinienne en route pour Gaza, soumise à un strict blocus israélien.

Selon des diplomates, les Etats-Unis, traditionnels protecteurs d'Israël à l'ONU, ont bataillé ferme avec la Turquie, rédactrice du texte, pendant les discussions pour éviter une déclaration plus dure à l'égard de l'Etat hébreu.

Lors d'une conférence de presse en début de soirée à Sanaa, M. Mechaal a exhorté M. Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev à prendre "une décision historique en brisant le blocus imposé à Gaza", et appelé l'Occident à reconsidérer sa politique au Proche-Orient.

"Si Israël a constitué un jour un investissement rentable, il est devenu au-jourd'hui pour vous un fardeau aux plans moral, politique et de la sécu-rité", a-t-il dit.

"Israël est aujourd'hui un danger pour ses alliés autant que pour les pays de la région car Israël se rebelle contre tout le monde", a-t-il ajouté.

Il a aussi déclaré que l'ouverture du terminal égyptien de Rafah avec la bande de Gaza, marquerait "une véritable riposte au crime israélien".

Au Caire, le président Hosni Moubarak a ordonné mardi l'ouverture de ce terminal, le seul point de passage non contrôlé par Israël, pour l'achemine-ment de l'aide humanitaire vers Gaza et le passage des malades.

Tout en remerciant M. Moubarak pour cette mesure, il a estimé qu'elle était "partielle" et "insuffisante", exhortant le président égyptien à "pren-dre une décision courageuse en réponse au crime sioniste pour une ouver-ture totale et durable du terminal de Rafah".

M. Mechaal s'est en outre dit disposé, sous conditions, à une réconciliation entre le Hamas, qui contrôle la bande de Gaza depuis son coup de force de juin 2007, et le Fatah du président palestinien Mahmoud Abbas dont l'autorité est limitée à la Cisjordanie.

"Face au crime israélien, nous devons prendre rapidement l'initiative d'une véritable réconciliation qui repose sur notre droit à la résistance et un vrai partenariat dans la prise de décision politique, la sécurité et le contrôle

des élections en Cisjordanie", a-t-il dit.

Une réconciliation suppose aussi "un gel de la comédie des négociations (de paix) directes et indirectes, utilisées par Israël pour couvrir ses crimes", a encore dit le chef du Hamas.

(©AFP / 01 juin 2010 17h55)

http://www.romandie.com/infos/news2/100601155525.xh1vc8uw.asp

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44322

L'info vue par la TRT (1)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévi-sion & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas com-mentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négation-nistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Abdullah Gül évalue la tension avec Israël "Israël subira fortement les dommages de cette situation" a dit M. Gül

Posted 02.06.2010 20:40:09 UTC Updated 02.06.2010 20:40:09 UTC

Le président de la République Abdullah Gül a fait aux journalistes arrivés à Kayseri une évaluation sur la tension avec Israël.

"Israël subira fortement les dommages de cette situation" a dit M. Gül.

Abdullah Gül a déclaré pendant la réception des membres du Conseil d'ad-ministration du cercle des journalistes de Kayseri, qu'ils n'acceptaient pas que l'Etat hébreu relâche par groupe les citoyens turcs. "Nous avions ex-igé qu'ils envoient la totalité des citoyens turcs dans les plus brefs délais" a-t-il témoigné.

"Israël se nuit à elle même. Cela ne s'arrêtera pas là. Israël subira forte-ment les dommages de cette situation" a dit le chef d'Etat.

Précisant que la Turquie est un grand pays, M. Gül a martelé que le plus

grand obstacle qui entrave la Turquie est le terrorisme.

Rappelant les funérailles des martyrs tombés dans les actes terroristes, le Président de la République a déclaré: "Ce n'est pas chose facile d'endurer ces souffrances. Ces actes et les martyrs de ces actes terroristes touchent profondément chaque personne".

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=9b5a1d4f-84dc-4eab-9832-f30cfe757257

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44320

Gül: "La Turquie ne pardonnera jamais"AFP

03/06/2010 | Mise à jour : 13:30

Les liens de la Turquie avec Israël "ne seront plus jamais les mêmes" après le raid meurtrier de l'armée israélienne contre un convoi interna-tional d'aide à Gaza, a affirmé aujourd'hui le chef de l'Etat turc Abdullah Gül.

"A partir de maintenant, les relations ne seront plus jamais les mêmes", a-t-il dit devant la presse lors d'une visite dans la ville de Corum, dans le nord de la Turquie. Ses déclarations étaient rapportées par les chaînes de télévision.

M. Gül a estimé que l'assaut des militaires israéliens lundi contre la flottille à destination de Gaza, avait engendré des "séquelles irréparables" dans les rapports bilatéraux.

"Israël a commis l'une des plus graves erreurs de son Histoire", a encore dit le président turc, soulignant que "la Turquie ne pardonnera jamais" cette agression qui a coûté la vie à huit Turcs et un Américain d'origine turc, selon les autorités turques. "Cette affaire sera suivie. Il n'est pas question de la faire oublier ou de l'occulter", a ajouté M. Gül.

Depuis l’attaque de la flottille, les relations entre la Turquie et Israël sont au plus bas. Les autorités turques ont dénoncé un acte de "terrorisme d’Etat". L'ambassadeur turc à Tel Aviv a été rappelé.

Les liens des deux pays, partenaires militaires depuis une quinzaine d’an-nées, s'étaient déjà nettement dégradés depuis les opérations israéliennes à Gaza fin 2008, critiqués avec virulence par les dirigeants turcs.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/03/97001-20100603FILWWW00549-gl-la-turquie-ne-pardonnera-jamais.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44362

Israël et la Turquie, la fin d'une époque

Chronique par Alain Frachon

LEMONDE | 03.06.10 | 13h57 • Mis à jour le 03.06.10 | 13h57

Ce qui s'est passé cette semaine au large de Gaza confirme un revirement majeur au Proche-Orient : la fin de la relation privilégiée entre Israël et la Turquie. C'est un moment-clé. Il marque l'aboutissement d'une évolution amorcée il y a quelques années : Ankara prend ses distances à l'égard de son vieil allié, pour se rapprocher du monde arabe.

Afin de devenir une puissance régionale, politique et économique, la Turquie s'émancipe de sa diplomatie traditionnelle. Elle n'est plus seule-ment ce membre sage de l'OTAN, proche des Etats-Unis, candidat à l'en-trée dans l'Union européenne et signataire d'un accord stratégique avec l'Etat juif. Elle aspire à un profil diplomatique plus complexe - celui d'une de ces puissances émergentes qui, comme le Brésil, l'Indonésie ou l'Afrique du Sud, sont en passe de changer les rapports de force interna-tionaux.

Dans l'opinion arabe, la Turquie sort grandie de l'abordage par des com-mandos israéliens, le 31 mai, d'une flottille humanitaire qui voulait forcer le blocus du territoire palestinien de Gaza. Les corps de neuf militants tués lors de l'assaut sont arrivés jeudi à Istanbul, ainsi que des blessés.

L'initiative de cette opération "Libérez Gaza" a été le fait d'une ONG turque, IHH, qui ne cache pas que son objectif était au moins autant poli-tique - marquer un point contre Israël - qu'humanitaire - apporter de l'aide au million et demi de Palestiniens de Gaza. Plus important, cette ONG n'a pu passer à l'action qu'avec le feu vert implicite du gouvernement turc.

Ankara a rappelé son ambassadeur en Israël ; la Turquie a évoqué une possible rupture des relations diplomatiques. Le premier ministre Recep Tayyip Erdogan, qui dirige le parti islamo-conservateur AKP, a, sans trop d'égards pour la réalité des faits, accusé les Israéliens d'avoir "massacré des innocents de sang-froid".

Rien n'est jamais définitif entre les Etats, mais les relations israélo-turques ne seront plus ce qu'elles furent longtemps. Pour les Israéliens, c'est un bouleversement, la fin d'une époque où Ankara était leur allié principal dans le monde musulman. Face à l'hostilité de leurs voisins immédiats, les fondateurs d'Israël se sont appuyés sur les deux pays musulmans non arabes de la région : l'Iran et la Turquie. La révolution islamique de 1979 a mis fin à la relation avec Téhéran. Mais avec la Turquie, les liens se sont resserrés, jusqu'à la signature d'un accord de coopération stratégique en 1996.

La dégradation s'est faite lentement, provoquée par l'absence d'avancée dans la négociation israélo-palestinienne et par le cours nouveau d'une politique étrangère turque qui, progressivement, portait la marque de l'AKP et s'affranchissait de ses lignes traditionnelles.

C'est une diplomatie qui privilégie le bon voisinage avec les voisins immé-diats de la Turquie : amélioration des relations avec la Grèce et l'Arménie, avec l'Iran et avec le monde arabe. C'est aussi "une diplomatie du busi-ness", dit une spécialiste de la Turquie, Arianne Bourzon : "M. Erdogan ne voyage jamais sans une cohorte d'hommes d'affaires", VRP d'une économie turque plus dynamique que jamais.

En Irak, Ankara a su développer ses liens avec Bagdad et, plus important, avec la région autonome kurde irakienne. Les Turcs ont longtemps re-gardé celle-ci avec hostilité parce qu'elle abrite des combattants indépen-dantistes kurdes de Turquie et qu'elle peut leur servir de modèle. Mais, diplomatie conjuguée du business et du bon voisinage oblige, Ankara a ou-vert un consulat à Erbil, la grande ville du Kurdistan d'Irak. Avec la Syrie, les relations n'ont cessé de s'améliorer depuis que Damas n'appuie plus les indépendantistes kurdes turcs du PKK.

Au nom des bonnes relations retrouvées avec Damas, la Turquie a pu servir de médiateur pour patronner des négociations indirectes entre la Syrie et Israël. " Erdogan a vraiment cru qu'il pouvait jouer un rôle pour rapprocher ces deux pays", dit Arianne Bourzon. Fin 2008, l'opération "Plomb durci" menée par Tsahal dans la bande de Gaza marque le début des tensions entre Israël et la Turquie.

L'opinion et la majorité parlementaire turques ont été choquées par l'in-tensité des bombardements israéliens ; M. Erdogan n'a pas apprécié de

n'avoir pas été prévenu du déclenchement de l'opération au moment pré-cis où il tentait de relancer sa médiation entre Israël et la Syrie.

A l'adresse des Palestiniens, la Turquie s'est faite de plus en plus chaleureuse : "Erdogan parle de "nos frères palestiniens"". Depuis mai, dit Arianne Bourzon, "l'arabe est enseigné dans les lycées de Turquie", un pays "où on ne parlait plus cette langue"...

Les réminiscences de l'Empire ottoman dans la mémoire arabe peuvent-elles peser contre le rapprochement avec Ankara ? Apparemment, il n'en est rien. La Turquie d'aujourd'hui serait même en passe de devenir une sorte de "modèle" pour les Arabes. Menée en janvier par l'institut turc Te-sev (Turkish Economic and Social Foundation), une vaste étude d'opinion dans sept pays arabes donnait des résultats flatteurs pour la Turquie.

Avec 75 % d'opinions favorables, elle est le pays non arabe le plus appré-cié dans le monde arabe ; 63 % jugent qu'elle a réussi la bonne "combinai-son entre islam et démocratie" ; autant estiment que son adhésion à l'UE ne ferait que renforcer son aura au Proche-Orient.

Pour devenir l'un des acteurs-clés dans la région, la Turquie a rééquilibré sa relation avec les Etats-Unis. Avec l'AKP au pouvoir, elle s'est affranchie d'une manière de tutelle américaine. M. Erdogan entretient de bonnes re-lations avec l'Iran de Mahmoud Ahmadinejad ; il a exaspéré Washington en lançant avec Brasilia une médiation sur le nucléaire iranien. Il ne s'est pas opposé à l'entrée d'Israël à l'OCDE. Il tient une ligne délicate, com-plexe. Il veut tout à la fois être membre de l'OTAN, rester candidat à l'Eu-rope, asseoir sa stature de Grand du Proche-Orient, être en même temps proche de l'Iran et du monde arabe, sans rompre avec Israël. Cocktail riche et explosif.

Courriel : [email protected]. Alain Frachon Article paru dans l'édition du 04.06.10

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/06/03/israel-et-la-turquie-la-fin-d-une-epoque-par-alain-frachon_1367232_3232.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44365

La relation israélo-turque en péril

Article paru dans l'édition du 02.06.10

30 janvier 2009 Colère du premier ministre turc, Recep Tayyip Erdogan, à Davos, en Suisse, pendant un débat avec le président israélien, Shimon Pérès, après l'offensive israélienne contre Gaza.

11 octobre Exclusion de l'aviation israélienne d'exercices militaires organisés en Turquie.

11 janvier 2010 Convocation de l'ambassadeur de Turquie à Tel-Aviv par les autorités israéliennes, à la suite de la diffusion sur une chaîne de télévision privée turque d'une série jugée antisémite par Israël.

13 janvier Israël est contraint de présenter des excuses.

8 avril M. Erdogan attaque violemment Israël, qualifié de « principale menace pour la paix » au Proche-Orient.

17 mai Israël dénonce l' « imposture » de l'accord sur le nucléaire signé par la Turquie et le Brésil avec l'Iran.

http://www.lemonde.fr/web/recherche_breve/1,13-0,37-1125332,0.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44337

TURQUIE

Le virage de la Turquie

Publié le 03 juin 2010 à 06h00 | Mis à jour à 06h00

David Bensoussan

L'auteur est professeur à l'Université du Québec. Cyberpresse

La nouvelle donne au Moyen-Orient est le rôle agissant de la Turquie. Lorsque le nouveau parti islamiste présidé par Recep Tayyip Erdogan a remporté un vote électoral majoritaire, toutes les assurances de modéra-tion ont été données en vue de calmer les inquiétudes du monde occiden-tal.

Jusque-là, la Turquie avait vécu la laïcité complète depuis la fondation de l'État moderne de Turquie par Mustapha Kemal-Ataturk. Toutefois, un glissement lent mais permanent montre que le gouvernement actuel se distance de plus en plus de l'image de modération qu'il a voulu projeter à son arrivée au pouvoir.

D'une part, la Turquie a pris partie contre les États-Unis dans le dossier irakien. De l'autre, elle s'affiche de plus en plus ouvertement avec l'Iran jusqu'à tenter de lui donner caution dans l'épineux dossier nucléaire. En-fin, les médias officiels s'en prennent avec une violence inouïe à Israël jusqu'à en faire un ennemi déclaré et les docudrames télévisés ont recours à des falsifications grossières et des allégations de nature antisémite. La Turquie laïque et Israël avaient jusque là forgé une alliance solide. En s'at-taquant de la sorte à Israël, le gouvernement s'en prend indirectement aux laïcs qui ont eu d'excellentes relations avec ce pays.

Dans la flottille en route pour Gaza, se trouvaient bon nombre d'ex-trémistes turcs membres de l'association humanitaire à tendance is-lamiste, connue par son sigle IHH. Des armes et des explosifs avaient été découverts par les autorités turques en 1997. Dans une publication de l'In-stitut international de recherches au Danemark (International Studies Dan-ish Institute), cette organisation a été accusée de faire du recrutement pour le djihad en 2006. Selon l'expert de la lutte antiterroriste français Jean Louis-Bruguière, cette organisation n'est qu'une couverture pour la conscription de djihadistes pour Al-Qaeda.

En laissant une telle organisation s'impliquer aussi ouvertement, le gou-vernement turc devait être pertinemment conscient que la violence serait bel et bien présente dans les développements ultérieurs de la flottille en route pour Gaza.

Cette manipulation s'est faite au détriment d'Israël, des Palestiniens, des pacifistes convaincus d'agir pour une cause humanitaire et de la Turquie.

Pour Israël comme pour l'Égypte, le blocus de Gaza vient arrêter l'infiltra-tion d'armes meurtrières en provenance de l'Iran, tout comme cela a été fait au Liban. Israël se doit d'inspecter les convois humanitaires avant de les transmettre. En aucun cas, un pays ne peut permettre de laisser des organisations tirer impunément des roquettes sur des populations civiles, et des mesures s'imposent. Les médias en font des gorges chaudes...

Pour les Palestiniens, ils ont longtemps fait l'objet d'instrumentalisation de la part des dictateurs de la région, et le sont encore par l'Iran qui leur fait miroiter des solutions radicales. À Gaza, le Hamas joue le jeu de l'Iran qui fait tout pour torpiller tout accord de paix en perspective, politique qui n'a rien apporté aux Palestiniens au cours des dernières décennies. Or, l'in-

strumentalisation continue.

Pour les pacifistes convaincus d'agir pour une noble cause, ils ne s'at-tendaient sûrement pas à être l'otage d'extrémistes. Leur bonne volonté a été détournée à d'autres fins.

Pour la Turquie qui s'est vu fermer l'accès à l'Union européenne, l'emprise grandissante des islamistes ne laisse guère présager une coexistence har-monieuse. Les exemples de la dictature iranienne ou celui d'une Algérie en guerre civile ont de quoi faire réfléchir.

http://www.cyberpresse.ca/opinions/201006/02/01-4286236-le-virage-de-la-turquie.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44359

La Turquie entre modernité et résurgence identitaire

Article paru le 25 mai 2010

À cheval sur l’Europe, l’Asie centrale et le Moyen-Orient, la Turquie, qui est à un tournant de son histoire, s’interroge. Adhésion à l’UE, démocratie, question kurde, devoir mémoriel (massacres d’Arméniens de 1915), poids de l’armée et laïcité sont au cœur des débats.

Envoyé spécial.

Des tulipes. Jaunes, rouges, blanches. On ne voit que ça dans les parcs et jardins d’Istanbul. Pourquoi cette fleur ? Parce que c’est le symbole de l’Empire ottoman. Après plus de quatre-vingts ans de kémalisme, la Turquie semble renouer avec son passé. « Dans les milieux intellectuels comme dans les couches sociales défavorisées, une certaine forme de passéisme gagne du terrain. Et la nostalgie ottomane, qui a été occultée, revient en force, notamment sur la scène politique et culturelle », écrit Nedim Gürsel (1). Tant et si bien que le programme d’« Istanbul, capitale européenne de la culture 2010 » (470 projets artistiques et culturels) a fait en sorte de raviver cette nostalgie à travers des spectacles en sons et lumières, des expositions, la littérature, les arts, les concerts et la restauration des vestiges de l’ancienne capitale ottomane. Mais le passé hittite, romain et byzantin n’est pas oublié, non plus que la période contemporaine.

la culture est en train d’agoniser

Envers du décor ! « Capitale de la culture européenne ? », s’étonne Emre. « Jusque-là, on n’a rien vu. On ne peut pas dire que les 14 millions de Stambouliotes soient concernés », ajoute-t-il. « C’est superficiel ! C’est pour donner l’impression à l’Union européenne que la Turquie maintient le cap », estime Maya Arakon, professeur de relations internationales à l’université Yeditepe d’Istanbul. Selon elle, « la culture est en train d’agoniser. Faute d’investissements, le centre culturel Atatürk a fermé et on n’en a pas ouvert de nouveaux. Le plus vieux cinéma d’Istanbul, Emek, au plafond de style baroque, créé en 1923, situé dans un immeuble datant de 1860 sur l‘avenue Istiqlal en contrebas de la place Taksim, risque de disparaître ». L’immeuble va laisser place à un centre commercial en verre et béton ! Architectes et intellectuels se battent pour le sauver. « Fermer ce cinéma a un sens symbolique », ajoute-t-elle. « Rien n’est fait pour vraiment valoriser le patrimoine ancien », constate un artiste indépendant rencontré à Sultanahmet. « On est en train de faire du vieux Istanbul une cité touristique, tandis que le peuple est de plus en plus repoussé vers les lointaines banlieues. »

Symboles de la modernité mais aussi lieux de contestation politique, la place Taksim et l’avenue Istiqlal, immense voie piétonnière dans la partie européenne de la ville. Ici, dit-on, transitent deux millions de personnes par jour ! Ce samedi, autour du monument en hommage à Mustapha Kemal et à ses compagnons, des lycéens membres d’un parti d’extrême gauche exigent un accès plus démocratique à l’enseignement supérieur. Plus haut, autour d’un stand, une exposition de photos sur le dur métier des hommes du feu organisé par le syndicat des pompiers d’Istanbul dénonçant la sous-traitance du métier au profit d’entreprises privées. À proximité, des militants de l’AKP (Parti de la justice et du développement, issu de la mouvance islamiste) distribuent des roses aux femmes. En contrebas, de jeunes militants du Parti communiste de Turquie (PCK) distribuent des tracts dénonçant le « régime fasciste » turc ! Tous appellent à la mobilisation pour le 1er Mai : pour la première fois dans l’histoire de ce pays, syndicats et organisations de masse ont été autorisés à commémorer la Fête du travail. Les années précédentes, sur cette place, le 1er Mai était le théâtre de heurts violents entre manifestants et forces de police. Tout comme a été autorisée (pour la première fois) la commémoration des massacres de masse d’Arméniens de 1915 (voir l’Humanité du 26 avril). Est-ce à dire que la Turquie sous le gouvernement de l’AKP se démocratise ? « Non et oui », répond Fatih Polat, journaliste au quotidien Evrensel, organe de l’Emep (Parti du travail de Turquie, gauche marxiste). « Un des succès de l’AKP est d’avoir fait reculer le poids de l’armée dans la vie publique », explique-t-il. « Pour le reste, il y a beaucoup à dire. Par exemple, concernant la révision constitutionnelle, il est peu probable que l’article 1, qui parle de nation turque, ignorant

l’existence des minorités dont les Kurdes, soit modifié. Si ce gouvernement a autorisé la création d’une chaîne de télé en langue kurde (TRT 6), ce qui est une bonne chose, il n’en reste pas moins qu’il a demandé à Bruxelles d’interdire ROJ TV, basée en Belgique, sous prétexte qu’elle est proche du PKK (Parti du travail du Kurdistan, en lutte armée contre Ankara). Autres exemples : le maire de Sur (Kurdistan) ainsi que 1 200 membres du DTP (Parti pour une société démocratique, interdit avant de devenir BDP, Parti de la paix et de la démocratie) sont incarcérés. Deux de ses dirigeants, les députés Ahmet Türc et Aysel Thgluk, sont interdits de parole. La condamnation récente de Leila Zana en premier appel à trois ans de prison a choqué l’opinion et provoqué un fort mouvement de sympathie en sa faveur en Turquie », poursuit-il. Pour avoir déclaré au Parlement lors d’un débat retransmis par la télé publique turque qu’« une guerre se déroule en ce moment même en Turquie » à propos de la situation au Kurdistan, la députée kurde Sebahat Tuncel s’est fait violemment tancer par le président du Parlement et insulter par des députés du CHP (kémaliste) et du MHP (ultranationaliste).

une région sous tension extrême

Mais signe que la question kurde n’est plus taboue : la réaction de la pop star turque Hakan Peker, qui a interpellé publiquement lors d’un concert à Istanbul le Premier ministre, Recep Tayyip Erdogan, au sujet du Kurdistan. « On aurait dû régler le problème kurde il y a dix ans », s’inquiète Ebru Kus Sen, du comité d’organisation d’Istanbul capitale européenne de la culture. La jeune femme craint « que ce soit plus difficile aujourd’hui, tant les positions des uns et des autres se sont radicalisées ». En effet, pas un jour ne passe sans qu’un soldat turc ou des membres du PKK soient tués dans cette région sous tension extrême.

Quant à l’armée, qui se veut la gardienne des dogmes kémalistes dont la laïcité, et qui par trois fois a renversé des gouvernements, elle entretient des rapports crispés avec le gouvernement AKP. De fait, elle a usé de divers moyens pour le renverser  : il y a eu la proposition du gouvernement de levée de l’interdiction du port du foulard par les étudiantes à l’université avec à la clé une tentative d’interdiction de l’AKP par la Cour constitutionnelle sous prétexte d’atteinte à la laïcité, puis la tentative d’empêcher l’élection à la présidence turque d’Abdullah Gül en 2008, ce qui a provoqué des élections législatives anticipées remportées par ce même AKP en juillet de la même année… L’affaire Energekon en 2009-2010, du nom d’une organisation clandestine ultranationaliste regroupant des officiers supérieurs de l’armée à la retraite, démantelée après la découverte d’un plan de déstabilisation du pays : assassinats d’hommes politiques, de journalistes et d’intellectuels, attentats à la bombe, provocations d’incidents armés à la frontière turco-grecque, bombardement de mosquées islamistes ! Le tout visant à créer une

situation d’instabilité généralisée propice à une intervention militaire avec à la clé la proclamation de l’état d’urgence, la dissolution du gouvernement et du Parlement ! L’affaire, qui a fait grand bruit, est loin d’être terminée. Plusieurs dizaines d’officiers supérieurs à la retraite ont été interpellés. La « grande muette » se défend. « Nos soldats crient Allah Akbar quand ils combattent l’ennemi. Comment ose-t-on nous accuser de vouloir bombarder des mosquées », s’indigne l’un de ses responsables  ! « Mon sentiment est que l’armée ne s’est pas rendu compte que les temps ont changé, que la guerre froide est terminée et que rien ne peut plus être caché », assure Maya Arakon.

Pour l’heure, cette affaire Energekon semble servir le Premier ministre et son parti, l’AKP. Aussi, profitant que l’armée soit sur la défensive, ont-ils décidé d’enfoncer le clou. Le Parlement vient en effet d’adopter un projet de révision constitutionnelle qui sera soumis à un référendum. But de l’opération : réduire l’influence de l’armée et celle de ses relais kémalistes au sein des institutions étatiques. Sont visés le puissant Conseil supérieur de la magistrature (HSYK), qui nomme les magistrats et la Cour constitutionnelle, deux bastions kémalistes laïques en conflit ouvert avec l’AKP, dont ils ont tenté d’interdire l’activité. Au nom d’une « laïcité infiniment plus dure que la laïcité française » et d’une conception de la nation turque niant l’identité kurde (2), ces deux institutions sont derrière les interdictions d’activité des partis et des députés kurdes, du port du foulard par les étudiantes à l’université et dans les institutions publiques, les poursuites contre les intellectuels appelant à un travail de mémoire sur les massacres d’Arméniens. D’où, à travers cette révision constitutionnelle, la volonté de rendre plus difficile la dissolution des partis politiques par le HSYK et la Cour constitutionnelle. L’opposition laïque, qui soupçonne l’AKP d’avoir un « agenda caché », affirme que le but de cette révision constitutionnelle est d’islamiser en « douceur » la société turque.

Abderrahmane Dilipak, écrivain et journaliste au Valeit Daily News, membre de Human Rights Watch, ténor de l’islamisme turc, qui dénonce « la théocratie laïco-kémaliste », s’en félicite : il soutient la révision constitutionnelle. « La laïcité ? Je ne suis ni pour ni contre. C’est un prétexte pour empêcher la société d’avancer. On est dans un pays musulman où on ne peut pas pratiquer librement sa religion. On essaie de l’emprisonner dans les mosquées », affirme-t-il sans se démonter. La Turquie, pays émergent, membre du G20 mais aussi deuxième puissance militaire de l’Otan, qui a doublé son PIB en cinq ans, à cheval sur le Moyen-Orient, l’Asie centrale et l’Europe dont elle veut être membre, puissance régionale incontournable, est à un tournant de son histoire. La modernisation à l’occidentale imposée avec une main de fer par les kémalistes, qui n’est pas, selon Altan Golpak, « un projet de modernité », semble avoir atteint ses limites (3). Si une majorité de Turcs reste attachée à la laïcité, l’islam turc n’a pas encore tout à fait tranché en son sein le

vieux débat opposant les tenants d’une islamisation de la modernité et ceux qui prônent la sécularisation de la religion.

Hassane Zerrouky

http://www.humanite.fr/2010-05-25_International_La-Turquie-entre-modernite-et-resurgence-identitaire

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44340

Ankara a tourné le dos à Bruxelles

02 juin 2010 | La Stampa Turin

Enzo Bettiza

La situation extrêmement complexe provoquée par le catastrophique ’as-saut israélien contre la flottille d’activistes pro-palestiniens se dirigeant vers Gaza n'a pas pour seul épicentre les initiatives disproportionnées et aberrantes d’un gouvernement israélien de droite très combatif. Au cœur du problème - historique plutôt que politique à court terme - se trouve également le pays le plus vaste et le plus puissant du Moyen-Orient, la Turquie.

La plupart des bateaux de la flottille sont partis des côtes turques et de Chypre. L'expédition a été organisée et financée principalement par l‘ONG fondamentaliste turque "IHH". Le navire amiral [le Mavi Marmara], battait pavillon turc, la centaine d’activistes et les neuf victimes tuées par les commandos spéciaux israéliens étaient en grande majorité des Turcs.

Pour de nombreux analystes, après quasiment 60 ans d’alliances économiques, politiques et même militaires, cet assaut marque les prémices d’une guerre entre Israël et la Turquie. Il s'agit plutôt du point culminant, le plus visible et le plus choquant bien qu’indirect, de la courbe depuis longtemps descendante des relations entre Ankara et l’Etat d’Is-raël, son voisin, mais aussi avec l’Occident dans son ensemble. Nous sommes en train d’assister au détachement de la Turquie du monde atlan-tique, d'un pays de 80 millions d’habitants, qui, pendant des décennies, a été le bastion oriental de l’OTAN et dont l’armée est la deuxième [en terme d'effectifs] après celle des Etats-Unis. Le double jeu machiavélique d'Erdogan

La lente métamorphose et le retour à l’islam de la nation turque, tech-

niquement européanisée et laïcisée par Mustafa Kemal Atatürk après la Grande Guerre, a commencé en 1989 avec l’écroulement du communisme et la fin de la guerre froide. La dissolution des blocs rivaux a rouvert des perspectives à la fois inattendues et ancestrales à la pénétration hégé-monique d’Ankara dans le Caucase, en Azerbaïdjan, dans les républiques musulmanes d’ex-URSS.

Le rapprochement avec la Syrie et les liens d’abord prudents, puis évi-dents avec l’Iran, ont ensuite complété cette espèce d’évolution psy-chologique, politique et religieuse qui va d’une européanisation inachevée au renforcement des liens ataviques avec l’Asie. Le jeu, tout en restant prudent et dissimulé, est devenu plus serré avec l’arrivée au pouvoir, en 2002, du parti islamique modéré, Justice et développement (AKP), mené par l’habile et arrogant Recep Tayyip Erdogan et par son coéquipier Abdul-lah Gül, aujourd’hui respectivement chef du gouvernement et chef de l’Etat.

Erdogan a immédiatement entrepris de longs et difficiles pourparlers pour l’entrée de la Turquie dans l’Union européenne, que les Américains – con-trairement à de nombreux européens - voyaient d’un bon œil, car ils y trouvaient la garantie du maintien des liens avec l’OTAN. Mais ce fut aussi le coup d'envoi au marchandage des plus ambigus. On ne comprenait alors pas très bien où Erdogan et son parti voulaient conduire la Turquie post-moderne.

Tandis que les populations anatoliennes, souvent fanatisées, se laissaient fasciner par les sirènes plus ou moins fondamentalistes, le machiavélique Erdogan concédait à Bruxelles quelques engagements et de nombreuses promesse sur des questions de droits civils qui allaient à l’encontre de la tradition nationale et nationaliste : abolition de la peine de mort, suspen-sion du délit d’adultère, patte de velours avec les Kurdes, main tendue aux chrétiens arméniens bataillant pour la mémoire du génocide.

L'européanisme émasculé de la junte laïque

Erdogan et Gül, qui se présentaient en public accompagnés de leurs épouses rigoureusement voilées, donnaient l’impression non pas tant de désirer le rapprochement avec l’Europe que de se servir de l’Europe pour se débarrasser – en s’appuyant sur les clauses et les exigences eu-ropéennes – du pouvoir historique et parallèle des kémalistes présents depuis les années 1920 dans les institutions et dans la société turques.

Les commissaires et députés de Bruxelles, qui exportaient volontiers un moralisme démocratique excessif, avaient tendance à ne voir qu'une caste chez les militaires et les magistrats turcs qui, dans les années 1980, avaient brisé par des coups d’État des dérives parlementaires confuses et

insidieuses et institué des gouvernements militaires pour des durées tou-jours brèves et transitoires. Pour Erdogan, il était indispensable de frapper et de réduire avec une main de fer leur rôle de garant et de gardien de l’héritage laïque de Mustafa Kemal pour retourner et re-asiatiser, en par-tie, une Turquie qui deviendrait chef de file des pays musulmans de la ré-gion.

Il s’est souvent astucieusement servi des règles européennes pour émas-culer l’européanisme de la junte laïque. Ce n’est pas un hasard si, le 22 février dernier, il a fait arrêter plus de quarante dignitaires de l’armée, dont quatorze militaires de très haut rang. Il n’est dès lors pas étonnant qu’Erdogan se soit rallié aux activistes embarqués sur le navire amiral de la flottille pacifiste, condamnant l’attaque israélienne comme un "acte de piraterie" et comme du "terrorisme d’Etat".

http://www.presseurop.eu/fr/content/article/264481-ankara-tourne-le-dos-bruxelles

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44329

La Turquie pourrait voir sa note souveraine relevée par Moody's

vendredi 28 mai 2010 15h29

ISTANBUL 28 mai (Reuters) - L'agence de notation financière Moody's a annoncé vendredi qu'elle pourrait relever la note de la Turquie, actuelle-ment en catégorie spéculative, en cas de vote par le parlement de nou-velles mesures de discipline budgétaire.

En janvier, Moody's avait relevé la note de la Turquie à Ba2, soit deux crans au-dessous de la catégorie non spéculative assortie d'une perspec-tive stable.

En décembre, Fitch avait pour sa part relevé la note de la Turquie de deux crans, juste au-dessous de la catégorie non spéculative.

"La note pourrait être relevée si le parlement approuve le cadre légal pour mettre en oeuvre la législation fiscale proposée par le gouvernement", an-nonce Moody's.

Le parti AKP au pouvoir, qui dispose d'une confortable majorité au par-lement, a présenté cette semaine son projet de loi, qui pourrait être ap-prouvé avant le début des vacances parlementaires en juillet.

Les nouvelles règles, qui devraient entrer en vigueur à partir du budget 2011, aideront la Turquie à mettre un frein aux mesures de relance de ces dernières années et à la détérioration de la dette, estime Moody's dans un communiqué envoyé par courriel. Le gouvernement turc a en effet beau-coup dépensé pour atténuer les effets de la crise économique.

L'adoption du nouveau projet donnerait à la Turquie un cadrage en matière budgétaire maintenant que le pays n'est plus sous soumis aux programmes du Fonds monétaire international (FMI), ajoute Moody's.

L'agence précise que les relèvements de note ultérieurs dépendront no-tamment d'une réforme du marché du travail.

"Si un gouvernement fort et bien disposé envers les marchés est formé, et qu'il montre son engagement en matière de discipline budgétaire et de ré-formes structurelles, la Turquie pourrait obtenir une note en catégorie in-vestissement avant la fin 2011", estime Yarkin Cebeci, analyste chez JP Morgan.

Les prochaines élections législatives sont prévues pour juillet 2011.

(Selcuk Gokoluk et Ayla Jean Yackley, Danielle Rouquié pour le service français, édité par Marc Angrand)

© Thomson Reuters 2010 Tous droits réservés.

http://fr.reuters.com/article/frEuroRpt/idFRLDE64R1CH20100528

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44331

Turquie: Un vicaire apostolique catholique tué à l'arme blanche

(presse)

Mgr Luigi Padovese, vicaire apostolique d'Anatolie et président de la conférence épiscopale turque (CET), a été tué jeudi dans une attaque à l'arme blanche dans sa maison d'Iskenderun (bien Iskenderun), dans le sud de la Turquie, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

AFP - le 03 juin 2010, 14h49

Mgr Luigi Padovese, vicaire apostolique d'Anatolie et président de la conférence épiscopale turque (CET), a été tué jeudi dans une attaque à l'arme blanche dans sa maison d'Iskenderun (bien Iskenderun), dans le sud de la Turquie, a rapporté l'agence de presse Anatolie.

Selon la chaîne d'information NTV, le prélat catholique, âgé de 63 ans, a été attaqué par son chauffeur et a succombé à ses blessures à l'hôpital.

http://www.lematin.ch/flash-info/monde/turquie-vicaire-apostolique-catholique-tue-arme-blanche-presse

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44366

TURQUIE/UE

L'info vue par la TRT (4)Le Collectif VAN vous propose cet article publié sur la TRT (Télévi-sion & Radio de Turquie). Les articles de ce site ne sont pas com-mentés de notre part. Ils peuvent contenir des propos négation-nistes envers le génocide arménien ou d'autres informations à prendre sous toute réserve.

Un soutien est venu de l'UE à la Turquie

L'Union européenne a salué la Turquie pour sa politique extérieure active

Posted 02.06.2010 17:50:19 UTC Updated 02.06.2010 17:50:19 UTC

Le rôle actif joué par la Turquie dans sa région, a des effets positifs sur le processus d'adhésion à l'Union européenne, a-t-on indiqué.

En réponse à une question lui étant adressée lors de la conférence de presse journalière, la porte-parole de Stefan Füle, commissaire européen responsable de l'Élargissement et de la politique de voisinage à la com-mission de l'Union européenne, Angela Filote a déclaré que le rôle actif en-

dossé par la Turquie dans sa région, allait dans les sens des attentes de l'Union européenne pour l'adhésion.

" Nous apprécions énormément la politique de zéro problème avec les voisins du ministre des Affaires étrangères et encourageons ce genre d'ini-tiative " a déclaré Filote en rappelant qu'ils suivaient avec attention et de très près les relations de bon voisinage et la coopération régionale.

Précisant que Catherine Ashton, Haute représentante des Affaires étrangère de l'Union européenne, avait réalisé à quelques reprises des en-tretiens téléphoniques avec les ministres des Affaires étrangères turc et is-raélien à la suite de l'embuscade sanglant tenus par Israël contre la flot-tille humanitaire pour Gaza, Filote a précisé que cela ne signifiait pas que l'Union européenne allait faire la médiation entre les deux pays.

En réponse à une question portant sur Chypre, Filote qui a précisé qu'ils souhaitaient le soutien de la Turquie dans les négociations se poursuivant pour l'unification de l'île, a dit "nous avons des raisons pour croire que la Turquie ait réellement en train de le faire".

http://www.trtfrench.com/trtinternational/fr/newsDetail.aspx?HaberKodu=32f7694a-c481-4296-a010-ca5fa8268fad

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44360

TURQUIE/KURDISTAN

Accrochage dans le sud-est de la Turquie: Un soldat turc et deux activistes du PKK tués

Ankara, 2 juin (MAP)- Un soldat turc et deux activistes du parti des travailleurs du Kurdistan (PKK) ont été tués au cours d'un affrontement, survenu mercredi dans le sud-est de la Turquie, a-t-on annoncé de sources locales.

L'accrochage qui a également fait deux blessés dans les rangs de l'armée, a eu lieu dans la province d'Hakkari limitrophe des frontières irakiennes, quand une unité de l'armée en patrouille a riposté à des tirs de rebelles, selon un communiqué des services du gouverneur de la province.

L'affrontement intervient alors que la violence a monté d'un cran au cours des derniers jours entre les rebelles kurdes du PKK et les forces de sécurité turques.

Lundi, six soldats ont été tués et sept blessés par des tirs de roquettes du PKK contre une base navale, dans le sud de la Turquie, et samedi, cinq soldats et un supplétif de l'armée ont été tués par les rebelles lors d'une série d'attaques.

Depuis 1984, date de l'insurrection armée du PKK, plus de 45.000 personnes ont perdu la vie dans des affrontements entre les rebelles kurdes et les forces de sécurité en Turquie.

aufait/MAP

Dernière mise à jour : 02.06.2010 à 16:01

http://www.aufaitmaroc.com/actualites/monde/2010/6/2/accrochage-dans-le-sud-est-de-la-turquie-un-soldat-turc-et-deux-activistes-du-pkk-tues

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44356

Turquie : une autonomie pour les Kurdes ?

Point de vue par Philippe Boulanger LEMONDE.FR | 03.06.10 | 09h26

Comme chaque printemps en Turquie, les affrontements entre les guérilleros du PKK (Parti des travailleurs du Kurdistan) et l'armée turque ont repris. Débutée en 1984, le bilan de la guerre est coûteux (45 000 victimes et un coût de 100 millions de dollars). La capture du chef du PKK, Abdullah Öcalan, en février 1999 a décapité le parti, mais celui-ci a trouvé un nouveau vivier de combattants dans une génération de jeunes Kurdes heurtés par l'absence d'investissements à l'est du pays et par les brimades dont sont l'objet les formations politiques kurdes. Leurs candidats sont élus lors des différents scrutins, mais ils sont automatiquement soupçonnés d'accointances avec le PKK et d'arrière-pensée séparatiste. Ce pourrissement de la question kurde en Turquie est préoccupant.

UN STATU QUO INTENABLE

Pourtant, le contexte actuel paraît plus favorable qu'il y a dix ans à une solution au problème kurde. La Turquie connaît un véritable essor économique, sa population est jeune et bien formée, sa diplomatie est

active et ambitieuse. Surtout, l'"initiative démocratique" du gouvernement conduit par Recep Tayyip Erdogan vise à favoriser une résolution politique à ce conflit lancinant. Il a déjà été accordé le droit d'enseigner la langue kurde et de diffuser des programmes audiovisuels en kurde. Le volontarisme du premier ministre turc a rencontré, d'un côté, l'hostilité des nationalistes turcs et, de l'autre, l'incrédulité des cadres du PKK. La Turquie peut-elle néanmoins se satisfaire de la non-résolution de la question kurde ? Courageuse mais insuffisante, l'"initiative démocratique" minore la conscientisation des Kurdes, leur poids démographique, leur amertume liée aux années de paix non exploitées (1999-2004), les échanges culturels avec la diaspora kurde en Europe, l'attention portée à l'expérience autonomiste au Kurdistan irakien. "Les Kurdes n'existent pas, il n'y a que des Turcs des montagnes" : ce slogan nationaliste a vécu. Le PKK n'est que la manifestation martiale d'une identité kurde revendiquée de plus en plus ouvertement, mais qui, pour la majorité des Kurdes, ne mène pas au séparatisme. S'ils observent l'autonomie kurde irakienne avec intérêt, les Kurdes de Turquie aimeraient avant tout bénéficier de l'essor économique de la Turquie et ne plus être des citoyens de seconde zone.

Une solution négociée au problème kurde pourrait passer par une réforme de la Constitution turque autorisant la création d'une autonomie administrative dans des zones à majorité kurde (éducation bilingue, fiscalité locale), qui, loin de saper l'intégrité territoriale de la Turquie, viendrait au contraire la consolider : les frontières administratives désamorceraient les frontières ethniques, de plus en plus brûlantes, avivées par le nationalisme turc, exploitées par le militantisme kurde. Le statu quo est, à moyen terme, intenable pour les deux parties. Comme préalable, il faudrait, bien sûr, qu'Ankara accepte le principe d'une négociation avec des interlocuteurs kurdes, légitimes et émancipés du PKK. Compromis modique pour sortir d'un conflit déjà sanglant, qui n'a pas encore donné toute sa mesure.

Philippe Boulanger est essayiste.

http://www.lemonde.fr/opinions/article/2010/06/03/turquie-une-autonomie-pour-les-kurdes-par-philippe-boulanger_1366807_3232.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44347

Visite officielle du chef kurde irakien Barzani à Ankara: première en 6 ans

BAGDAD - Le président de la région irakienne autonome du Kurdistan, Massoud Barzani, devait effectuer à partir de mercredi sa première visite officielle en Turquie depuis 2004, a indiqué un communiqué officiel.

M. Barzani se rendra ensuite en France pour rencontrer le président Nico-las Sarkozy et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

"(Il) se rendra aujourd'hui en Turquie où il doit rencontrer le président Ab-dullah Gül, le Premier ministre (Recep Tayyip) Erdogan et le ministre des Affaires étrangères (Ahmet) Davutoglu", a indiqué le communiqué.

Cette visite, qui durera cinq jours, est la première de M. Barzani depuis avril 2004.

M. Barzani, également chef du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), dis-cutera avec les responsables turcs des "sujets de préoccupation mutuelle" notamment la sécurité frontalière.

Cette visite intervient quelques jours après la mort de six soldats turcs tués dans une attaque de rebelles kurdes contre une base navale dans le sud de la Turquie.

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), considéré comme une organisation terroriste par la Turquie et de nombreux pays, mène depuis 1984 une lutte armée pour la défense des droits des Kurdes de Turquie et possède de nombreuses bases arrière dans les montagnes du Kurdistan irakien.

Ankara évalue à environ 2.000 le nombre des rebelles du PKK retranchés en Irak.

Les combats entre les forces armées turques et les rebelles kurdes s'inten-sifient généralement avec l'arrivée des beaux jours. Après le dégel, les re-belles quittent leurs camps du nord de l'Irak, bombardés par les chasseurs turcs, pour pénétrer en Turquie par les massifs montagneux afin d'y or-ganiser des attaques.

(©AFP / 02 juin 2010 17h07)

http://www.romandie.com/ats/news/100602150755.1brg4zg7.asp

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44313

Barzani effectue une visite en Turquie, la première en six ans

03/06/2010

Diplomatie Le président du Kurdistan irakien doit s'entretenir avec Gül, Erdogan et Davutoglu.

Le président de la région irakienne autonome du Kurdistan, Massoud Barzani, est arrivé hier en Turquie pour une visite officielle de cinq jours afin de s'entretenir notamment des questions de sécurité avec les dirigeants turcs, a rapporté l'agence de presse Anatolie. M. Barzani, qui effectue son premier déplacement officiel en Turquie depuis 2004, doit s'entretenir aujourd'hui avec le ministre des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, précise l'agence. Une conférence de presse commune est prévue au terme de l'entretien, souligne Anatolie. Lors de sa visite, M. Barzani doit aussi être reçu par le président Abdullah Gül et le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan.

M. Barzani, également chef du Parti démocratique du Kurdistan (PDK), discutera avec les responsables turcs des « sujets de préoccupation mutuelle », notamment la sécurité frontalière, ont précisé ses services. Cette visite intervient quelques jours après la mort de six soldats turcs tués dans une attaque de rebelles kurdes contre une base navale dans le sud de la Turquie.

Le Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK, interdit), considéré comme une organisation terroriste par la Turquie et de nombreux pays, mène depuis 1984 une lutte armée contre les forces d'Ankara et possède des bases arrière dans les montagnes du Kurdistan irakien.

Ankara évalue à environ 2 000 le nombre des rebelles du PKK retranchés en Irak. Le conflit a fait environ 40 000 morts, principalement parmi les Kurdes.

Les combats entre les forces armées turques et les rebelles kurdes s'intensifient généralement avec l'arrivée des beaux jours.

Après le dégel, les rebelles quittent leurs camps du nord de l'Irak, bombardés par les chasseurs turcs, pour pénétrer en Turquie par les massifs montagneux afin d'y organiser des attaques. Les rebelles ont toutefois récemment revu leurs revendications à la baisse.

Ils réclament désormais des libertés culturelles et politiques plus grandes pour les quelque 14 millions de Kurdes de souche qui vivent en Turquie.

Depuis 2008, la Turquie s'est rapprochée du gouvernement autonome kurde d'Irak, accusé par Ankara dans le passé de tolérer, voire de soutenir le PKK, et a inauguré un consulat à Erbil, dans la zone kurde. De nombreuses entreprises turques travaillent au Kurdistan, et Ankara « pousse ialiste Semih Idiz, du journal turc Milliyet.

Barzani à lutter contre le PKK », rappelle l'éditor Au terme de sa visite en Turquie qui le mènera aussi à Istanbul, M. Barzani doit se rendre en France pour rencontrer le président Nicolas Sarkozy et le ministre des Affaires étrangères Bernard Kouchner.

http://www.lorientlejour.com/category/Moyen+Orient+et+Monde/article/659596/Barzani_effectue_une_visite__en_Turquie,_la_premiere_en_six_ans.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44321

IRAN/KURDISTAN

Incursion de l'armée iranienne au Kurdistan irakienL'armée iranienne mène depuis lundi une incursion à l'intérieur du Kurdis-tan irakien, à la suite d'accrochages avec des indépendantistes kurdes iraniens au cours des derniers jours, a affirmé mardi une source au sein des services de sécurité à l'AFP.

Selon cette source, des forces iraniennes ont pénétré lundi en fin de journée sur trois kilomètres de profondeur en territoire irakien, dans les montagnes de Qandil, dans l'est du pays.

Des accrochages opposent depuis plusieurs jours l'armée iranienne à des membres du PJAK, le "parti pour une vie libre au Kurdistan".

Le PJAK est un mouvement séparatiste kurde iranien qui opère à partir de bases établies dans les montagnes du Kurdistan irakien. (AFP, 1 juin 2010)

http://www.info-turk.be/382.htm#Incursion

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44312

TURQUIE/RUSSIE

Rencontre Poutine-Erdoğan le 8 juin à Istanbul

21:16 02/06/2010 © RIA Novosti. Алексей Никольский MOSCOU, 2 juin - RIA Novosti

Le premier ministre russe Vladimir Poutine se rendra le 8 juin à Istanbul sur l'invitation de son homologue turc Recep Tayyip Erdoğan à participer au 3e Sommet de la Conférence pour l'interaction et les mesures de confiance en Asie (CICA), rapporte mercredi le service de presse du gouvernement.

"M.Poutine a accepté l'invitation avec reconnaissance. Les deux chefs de gouvernement ont également convenu d'un entretien bilatéral dans le cadre de la prochaine visite de travail en Turquie du premier ministre russe", stipule le communiqué du service de presse.

Lors de cette conversation téléphonique, MM.Poutine et Erdoğan ont aussi abordé des questions relatives aux relations économiques bilatérales et des problèmes régionaux.

http://fr.rian.ru/world/20100602/186818529.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44333

TURQUIE/CHILI

Erdogan au Chili après avoir annulé sa visite en Argentine

jeudi3 juin 2010, par Stéphane/armenews

Le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan est arrivé dimanche au Chili en provenance du Brésil après avoir annulé une visite officielle en Argentine, a-t-on indiqué de source officielle.

Le chef du gouvernement turc était attendu en Argentine où il devait s’entretenir lundi avec la présidente Cristina Kirchner après sa visite officielle au Brésil.

Mais il avait décidé d’annuler cette visite en réponse à l’annulation d’une cérémonie d’inauguration d’un buste du fondateur de la république turque

Kemal Atatürk, à Buenos Aires, due "à une ingérence des cercles arméniens hostiles à la Turquie", avait expliqué Ankara.

L’Argentine abrite une importante communauté de descendants d’Arméniens qui avaient fui les massacres par l’armée turque en 1915. Elle est au nombre des pays qui ont qualifié ces massacres de génocide, une terminologie à laquelle s’oppose Ankara.

Au Chili, dernière étape de sa tournée en Amérique latine, M. Erdogan n’aura pas de rendez-vous officiel lundi et s’entretiendra mardi avec le président chilien Sebastian Pinera, a indiqué l’AFP une source de la présidence chilienne.

http://www.armenews.com/article.php3?id_article=61623

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44338

CHYPRE

Les maronites de Chypre mettent tous leurs espoirs dans la visite du pape02/06/10 16:17

KORMAKITIS, Chypre (AP) — Au café de Kormakitis, village maronite sur la côte nord de Chypre, les derniers membres d'une communauté en voie d'extinction discutent pour une fois d'une grande nouvelle: Benoît XVI ar-rive vendredi dans l'île, pour la première visite d'un pape à Chypre.

Kormakitis est le plus important des quatre villages -avec Asomatos, Agia Marina, Karpasia- qui constituaient autrefois le coeur florissant de la com-munauté maronite de l'île, membres de cette église catholique de rite oriental installée en plusieurs vagues migratoires à partir du VIIIe siècle depuis la Syrie, le Liban, la Palestine...

Mais en 1974, lorsque l'armée turque a occupé la partie nord de Chypre en réponse à un coup d'Etat pro-grec, provoquant la partition de facto de Chypre, la majorité de la communauté maronite a été chassée vers le Sud, avec la population grecque.

Aujourd'hui, Kormakitis ne compte plus que 130 habitants, la plupart de vieux retraités. Les derniers pourparlers n'ayant débouché sur aucune so-lution, ils craignent désormais de ne pas vivre assez longtemps pour voir Chypre et leur communauté réunifiée.

"Sans un règlement de la question chypriote, nous sommes perdus, à 100%", soupire Joseph Katsioloudis, 63 ans, ancien directeur d'école, assis au café avec son ami Ioannis Tsioutzoukis, 70 ans, paysan et chantre de la cathédrale Saint-Georges, où il dirige les chants de la liturgie maronite.

Dans la cathédrale, en face du café, la messe passe sans encombre du grec à l'arabe et à l'araméen, la langue que parlait Jésus-Christ. Cela, tout comme le dialecte spécifique aux maronites de Chypre, l'ACM (arabe chy-priote maronite), fortement influencé par l'araméen et parsemé également de turc, atteste des racines anciennes de la communauté.

"Nous sommes les gardiens de ces traditions de temps très anciens, nous voulons les conserver car c'est une richesse, une spiritualité, qui n'est pas que pour Chypre, mais pour le monde entier", explique l'archevêque maro-nite Youssef Soueif.

Les maronites de Chypre ont été pris en tenaille dans le conflit entre Chy-priotes-Grecs et Chypriotes-Turcs. L'exode maronite de 1974 a laissé les habitants de Kormakitis encore plus isolés, seule communauté chrétienne protégée dans ce Nord à majorité musulmane.

Sur toute l'île, les maronites ne sont plus que 6.000, et nombreux sont ceux qui se sont mariés au sein de la communauté orthodoxe-grecque, forte de 800.000 personnes. Une assimilation qui "débouchera sur notre disparition", soupire Joseph Katsioloudis.

Se marier hors de la communauté était autrefois impensable, mais c'est aujourd'hui le cas de quatre maronites sur cinq, explique Antonis Haji Roussos, représentant maronite au parlement chypriote, dont le propre fils est marié à une non-maronite.

Pour Haji Roussos, la clé de la survie et de la revitalisation des maronites de Chypre passe par le retour sur leurs terres ancestrales, et par le tou-risme: selon lui, des investisseurs maronites libanais sont prêts à s'y impli-quer pour développer les plages de Kormakitis et des autres villages.

Il rêve aussi de voir les Turcs autoriser, comme une nouvelle étape dans la détente, de jeunes maronites à s'installer dans les villages abandonnés au-jourd'hui aux mains de l'armée.

Lors de son voyage apostolique, Benoît XVI ne se rendra certes pas en Ré-publique turque de Chypre-Nord (RTCN, reconnue uniquement par Ankara). Mais Haji Roussos espère qu'il exhortera à un retrait de l'armée turque de deux villages maronites abandonnés par leur population et transformés en bases militaires.

Le gouvernement chypriote-grec, qui reconnaît un statut spécial aux maro-nites, fournit à cette minorité restée au Nord des retraites de 550 euros mensuels pour un couple, et de 350 euros pour une personne seule. Il fi-nance des enseignants d'ACM pour redonner vie à cette langue de tradi-tion orale, ainsi que des visites estivales, pour que les jeunes maronites du Sud ne perdent pas le contact avec leurs racines communautaires.

Depuis 2003 et la détente, de nombreux points de passage se sont ou-verts entre les deux parties de Chypre: aujourd'hui, les maronites de Kor-makitis n'auront aucun mal à se rendre côté sud pour voir le pape et assis-ter à la messe dans l'église maronite de Nicosie, un événement qui devrait attirer aussi de nombreux fidèles des églises chrétiennes de tout le Proche-Orient.

En attendant, tous les dimanches, la cathédrale Saint-Georges continue elle d'accueillir les habitant de Kormakitis, mais aussi les déplacés et leurs familles venant de l'autre côté de la Ligne verte. Elle vient d'inaugurer un sanctuaire adjacent pour y exposer des icônes anciennes. AP

Sur le Net: www.papalvisit.org.cy

nc/v/sb http://tempsreel.nouvelobs.com/actualite/monde/20100602.FAP3016/les-maronites-de-chypre-mettent-tous-leurs-espoirs-dans-la-visite-du-pape.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44332

Chypre : La « grande attente » suscitée par le voyage de Benoît XVI02-06-2010 Permalink: http://zenit.org/article-24627?l=french

Le P. Lombardi présente le voyage du pape

ROME, Mercredi 2 juin 2010 (ZENIT.org) - La remise de l'Instrument de tra-vail du synode pour le Moyen Orient aux Eglises d'Orient sera le « clou » du voyage apostolique de Benoît XVI à Chypre (vendredi 4 - dimanche 6 juin), a fait observer le porte-parole du Saint-Siège, le P. Federico Lom-bardi qui a présenté le voyage à la presse mardi matin. Radio Vatican présente une synthèse de l'intervention du P. Lombardi.

Le P. Lombardi a souligné la « grande attente » suscitée par le voyage du pape : c'est la première fois qu'un pape se rend dans l'île, et ce fut aussi la « première étape » du voyage de saint Paul.

Ce sera pour le pape sa 19e visite dans un pays en dehors de l'Italie et son 16e voyage apostolique depuis 2005. Le pape logera das le « no man's land » entre la République chypriote et les territoires occupés par la Turquie.

L'archevêque orthodoxe Chrysostomos de Chypre lui avait dit, lors de sa visite au Vatican en juin 2007 : « Nous vous voulons à nos côtés ». Les au-torités de l'Etat ont également invité le pape, ainsi, naturellement que la petite communauté catholique.

Pour le P. Lombardi, le climat s'annonce de « grande cordialité, à l'en-seigne de la paix et de l'œcuménisme ».

Pour les relations avec le pays, la communauté chypriote, le porte-parole du Saint-Siège a souligné un « petit symbole », un « message de paix » : « la bénédiction d'un olivier à son arrivée et avant de partir ».

Du point de vue pastoral, il a souligné l'aspect « paulinien », comme le voyage à Malte, et l'aspect « œcuménique », spécialement pour les rela-tions avec les Orthodoxes.

Quant à la petite communauté catholique, le P. Lombardi souligne qu'elle est « multi-culturelle », et le pape remettra l'Instrument de travail du syn-ode d'octobre prochain aux responsables des Eglises catholiques présentes dans l'Orient chrétien. C'est, dit-il « une des occasions impor-tantes de ce voyage ».

Le sommet de ces trois jours sera donc la messe de dimanche, 6 juin, à Nicosie, au Palais des Sports « Elefteria ».

Le document sera remis en quatre langues : anglais, français, italien et arabe aux membres du conseil pré-synodal composé des sept patriarches du Moyen Orient et des trois chefs des dicastères du Vatican spécialement impliqués dans la préparation (Unité des chrétiens, Eglises oritentales, Di-alogue interreligieux).

Le pape sera logé à la nonciature de Nicosie, qui se trouve sur la « ligne verte », la zone tampon sous le contrôle de l'ONU entre la République chypriote grecque et les territoires occupés par les troupes turques depuis 1974, soit un tiers de l'île : « Une situation complexe qui pèse lourdement sur la vie de l'île et sur la population divisée ».

Et c'est Mgr Joseph Soueif, archevêque de Chypre des Maronites, qui ac-cueillera le pape samedi matin au début de la rencontre avec la commu-nauté catholique, rappelle également Radio Vatican.

L'écrasante majorité des chrétiens de Chypre est orthodoxe, mais l'île compte aussi une petite communauté latine, ainsi que des Arméniens et surtout des Maronites, présents sur l'île depuis plusieurs siècles, ou émi-grés plus récemment.

Les Maronites vivaient pour la plupart dans les villages du Nord de l'île. Ils ont beaucoup souffert lors de l'invasion turque en 1974. La plupart ont dû abandonner leurs villages, et leurs églises ont été saccagées, indique la même source.

Anita S. Bourdin

http://zenit.org/article-24627?l=french

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44363

DROITS DE L’HOMME

Une « flambée » de racisme et d'antisémitisme31/05/2010 17:00

Présenté lundi 31 mai, le rapport 2009 de la Commission nationale consul-tative des droits de l’homme fait apparaître une évolution préoccupante, liée en partie à la crise

Pour la Commission nationale consultative des droits de l’homme (CNCDH), l’année 2009 se sera caractérisée par une véritable « flambée » des actes racistes et xénophobes. Cette instance, qui présentait lundi 31 mai des données collectées auprès de différents ministères, en recensait l’an dernier 1 026.

Parmi eux, 220 actes violents et 806 menaces ou tentatives d’intimidation. C’est beaucoup plus qu’en 2008 (467 actes recensés), une année déjà ca-ractérisée par un renversement de tendance, après une phase d’accalmie. Ce qui, en revanche, ne change pas, c’est que les Maghrébins restent les principales victimes de ce racisme. Ils subissent ainsi 33 % des violences et 29 % des menaces ou actes d’intimidation.

Pour Marc Leyenberger, rapporteur de la CNCDH, cette détérioration de la

situation est liée en partie à la crise sociale, « facteur catalyseur des phé-nomènes racistes ». Plus que jamais, on a tendance, dit-il, à « considérer l’étranger comme une menace pour sa place de travail ».

Le débat sur l’identité nationale a «vraisemblablement joué» Mais d’autres paramètres entrent en ligne de compte. Comme le souligne Marc Leyenberger, le débat sur l’identité nationale a, lui aussi, « vraisem-blablement joué », de même que les « dérives verbales» auxquelles se sont laissés aller certains politiques.

« Certains dossiers, comme le port du voile intégral, nécessiteraient des solutions locales, plutôt que de conduire le débat à l’échelon national, à coups de petites phrases dans les médias », fait valoir Martine Brousse, vice-présidente de la CNCDH, en référence à un avis rendu fin janvier par son institution. La commission s’y disait défavorable à une loi prohibant de manière générale et absolue le port de la burqa.

Selon la CNCDH, la détérioration du climat est aussi à mettre en rapport avec des événements internationaux. Parallèlement au racisme, l’antisé-mitisme a, lui aussi, beaucoup augmenté, en particulier en janvier 2009, après le déclenchement de l’offensive israélienne sur Gaza.

La violence antisémite a fait un bond de 77 % Avec 172 actions et 643 menaces, la violence antisémite a, sur l’ensemble de l’année dernière, fait un bond de 77 % par rapport à 2008. Et, comme le dit Martine Brousse, « la situation actuelle au Proche-Orient n’incite guère à l’optimisme ».

Ce regain de racisme et d’antisémitisme, auquel sont confrontés aussi d’autres pays d’Europe (Pays-Bas, Hongrie, etc.), est particulièrement per-ceptible sur la Toile. D’ailleurs, dans son rapport annuel, la CNCDH recom-mande de nouveau la création d’un observatoire pour traquer ces dérives sur l’Internet.

Ses recommandations seront-elles suivies d’effets ? Rien n’est moins sûr. D’après la loi, la CNCDH doit, lors de la Journée internationale contre le ra-cisme organisée tous les 21 mars, remettre son rapport en main propre au premier ministre. Cette année, c’est son directeur de cabinet qui s’est chargé de le récupérer, avec deux mois de retard…

Denis PEIRON

http://www.la-croix.com/Une--flambee--de-racisme-et-d-antisemitisme/ar-ticle/2427425/4076

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44344

OUGANDA/ONU

Ban Ki-moon taquine le cuir pour les victimes de guerrePar Claire, le 02 juin 2010 à 12h11

Ban Ki-moon a chaussé ses crampons pour la bonne cause. Le secrétaire général de l’ONU a participé dimanche dernier à un match de football en Ouganda, près de Kampala, aux côtés du président ougandais Yoweri Mu-seveni.

Baptisée « match de football de la journée des victimes de guerre », la rencontre avait été organisée pour sensibiliser l’opinion internationale au sort des populations lors des conflits armés.

Cette exhibition précédait d’ailleurs l’ouverture d’une conférence qui vise à tirer un premier bilan d’action de la Cour pénale internationale (CPI), de-puis son entrée en fonction en juillet 2002.

Avant l’ouverture des débats, une partie des conférenciers, dont Ban Ki-moon, a donc accepté de composer l’équipe « justice » pour ce match amical. Malgré les talents du secrétaire de l’ONU, c’est l’équipe « dignité », celle de Yoweri Museveni, qui a remporté la rencontre grâce à un but ins-crit par Abdallah Lasanusi, un rescapé du Darfour.

« En participant à ce match aujourd’hui, nous avons pu nous identifier avec nos frères et soeurs dont la vie a non seulement été affectée mais aussi malheureusement définie par la guerre et d’autres actes lâches de terrorisme ainsi que par les crimes contre l’humanité », a conclu le pré-sident ougandais.

Photo : World Economic Forum/Flickr

http://www.afriquefoot.fr/afrique/ban-ki-moon-taquine-le-cuir-pour-les-vic-times-de-guerre/927

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44305

RWANDA

Nota CVAN : Nous ne commentons pas les informations de la presse francophone que nous relayons sur notre site. Lorsqu'ils traitent du génocide des Tutsi, certains journalistes utilisent le terme simplificateur de "génocide rwandais". Or, l'expression "génocide rwandais" réhabilite le négationnisme et son double génocide (celui des Tutsi par les Hutu et des Hutu par les Tutsi). C'est aussi la thèse des autres négationnistes qui justifient le crime des Jeunes-Turcs contre le peuple arménien par des crimes d'Arméniens contre des Turcs. Le négationnisme se combat par la rigueur des mots d'histoire. Au lecteur d'avoir cet avertissement en mémoire, pour mieux analyser les articles de notre Revue de Presse. En revanche, nous remercions les journalistes qui mettent en pratique la rigueur nécessaire à ces thématiques sensibles.

Points chaudsArticle paru le 2 juin 2010

Paul Kagame assure que la justice française aura accès au Rwanda

Le juge antiterroriste Marc Trévidic « aura accès à ce qu’il veut voir au Rwanda », a déclaré le président Paul Kagame, en marge du sommet Afrique-France, à Nice. Le magistrat français avait désigné, fin avril, une commission d’experts avec laquelle il doit se rendre prochainement au Rwanda pour tenter d’éclaircir les circonstances du crash de l’avion de Ju-vénal Habyarimana. L’assassinat du président rwandais, en avril 1994, est considéré comme le signal déclencheur du génocide qui a fait plus de 800000 morts, essentiellement parmi les Tutsis.

La banque du Vatican soupçonnée de blanchiment d’argent

La justice italienne a ouvert une enquête sur les activités de l’Institut des œuvres religieuses (IOR), accusé d’être impliqué dans des opérations de blanchiment d’argent. L’IOR, qui gère les comptes des ordres religieux et des associations catholiques, bénéficie de l’extraterritorialité accordée à l’État pontifical. La banque du Saint-Siège aurait servi de paravent à des résidents italiens pour dissimuler différents délits, comme la fraude ou l’évasion fiscale. Dix autres banques italiennes, dont les plus grandes comme Intesa Sanpaolo et Unicredit, sont également dans le collimateur

des magistrats.

http://www.humanite.fr/2010-06-02_International_Points-chauds

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44315

Ce médecin soupçonné d'être un «boucher» du Rwanda

Par Flore Galaud

02/06/2010 | Mise à jour : 21:25

Sosthène Munyemana, arrêté le 20 janvier dernier près de Bordeaux, saura jeudi s'il est extradé à Kigali pour y être jugé. Il est accusé d'avoir activement participé au génocide de 1994 contre les Tutsis.

«Je ne suis pas inquiet, j'ai des documents qui prouvent que je suis inno-cent». C'est avec une certaine sérénité que Sosthène Munyemana attend le verdict de la justice française, qui décidera jeudi s'il doit être extradé à Kigali pour être jugé pour sa présumée participation au génocide rwandais, qui, entre avril et juillet 1994, fit près de 800.000 victimes.

Interpellé le 21 janvier à son domicile de Cestas, en Gironde, conformé-ment à un mandat d'arrêt international lancé par Kigali en 2006, Sosthène Munyemana a, depuis, été auditionné en qualité de témoin assisté (à mi-chemin entre le témoin et la mise en examen) et a retrouvé la liberté, dans l'attente de la décision française. Le médecin d'origine hutue, qui ex-erce depuis huit ans aux urgences de l'hôpital de Villeneuve-sur-Lot (Lot-et-Garonne), est accusé d'avoir exécuté trois personnes, prêté main forte à plusieurs assassinats et échafaudé un vaste plan d'extermination de Tut-sis au cours des tueries de 1994.

Ces charges lui ont valu d'être surnommé le «boucher de Tumba» par African Rights, l'une des premières organisations à avoir enquêté sur le massacre. Elle assure que le praticien était lors du génocide «l'un des prin-cipaux assassins de Tumba», commune située dans la préfecture de Butare, au sud du pays, où il travaillait en tant que gynécologue, dans un rapport rendu public sur Internet en mars 2006, qui compte de nombreux témoignages de Rwandais.

Des accusations trop vagues, selon la défense

Des accusations rejetées avec véhémence par Sosthène Munyemana, qui, depuis le début de l'instruction, se dit victime d'un complot, mettant no-tamment en doute la neutralité d'African Rights et assurant que les té-moignages récoltés pour servir le rapport ont été «monnayés». «African Rights est téléguidé par le pouvoir en place à Kigali, qui considère tous les intellectuels hutus comme des génocidaires», arguait-il au moment de son arrestation.

Autre point jouant en sa défaveur, selon le médecin : le réchauffement des relations franco-rwandaises en novembre dernier, après trois ans de rup-ture : «Je sais qu'il y a une reprise des relations entre Paris et Kigali et je soupçonne que des raisons politiques ne sont pas loin de ce qui se passe aujourd'hui. Mais je ne comprends pas pourquoi je devrais faire partie de ses tractations», explique celui qui assure non seulement ne pas avoir par-ticipé au massacre, mais avoir justement «pris des risques pour aider des Tutsis».

Jeudi, la chambre de l'instruction de la cour d'appel de Bordeaux examin-era non pas les charges qui pèsent aujourd'hui sur Sosthène Munyemana mais la légalité de la demande d'extradition formulée par Kigali. La justice française a déjà autorisé l'extradition de plusieurs Rwandais soupçonnés d'être impliqués dans le génocide vers le Tribunal pénal international (TPIR) d'Arusha. En revanche, elle s'est opposée à trois reprises à des ex-traditions vers Kigali, jugeant que le Rwanda n'était pas à même de garan-tir un «procès équitable» et l'accès à une justice indépendante. Le 21 jan-vier, devant la chambre de l'instruction, Sosthène Munyema a prévenu : «Si je suis extradé, Bernard Kouchner aura ma mort sur la conscience».

Réfugiés en France

Selon les organisations de défense des droits de l'Homme, une vingtaine de Rwandais impliqués dans les massacres de 1994 vivraient actuellement en France. Le dernier localisé en date se trouve à Mayotte : Octavien Ngenzi, un homme de 56 ans suspecté d'avoir participé aux meurtres d'au moins 1.200 personnes.

Outre Sosthène Munyemana, deux autres Rwandais, Eugène Rwamucyo et la veuve de l'ancien président rwandais assassiné en 1994, Agathe Habya-rimana, sont dans l'attente d'une décision de la justice française concer-nant leur extradition.

http://www.lefigaro.fr/international/2010/06/02/01003-20100602ARTFIG00573-un-medecin-soupconne-d-etre-le-boucher-de-

tumba.php

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La justice sur la piste d'un présumé génocidaire rwandais à Mayotte

(AFP) – Il y a 14 heures

PARIS — Une enquête judiciaire a été ouverte à Mayotte à l'encontre d'Octavien Ngenzi, ancien notable rwandais suspecté d'avoir participé au massacre de centaines de Tutsis en 1994 et d'avoir trouvé refuge sur l'île française, a-t-on appris mercredi de source judiciaire.

Marc Brisset-Foucault, procureur auprès du tribunal supérieur d'appel de Mamoudzou, a ordonné récemment l'ouverture d'une information judiciaire le visant nommément pour "crimes contre l'humanité", dont "participation à un génocide". Le dossier a été confié au juge d'instruction Guillaume Bourin.

Selon Le Parisien, une plainte visant cet ancien maire de la commune rwandaise de Kabarondo (est) et responsable local de l'ancien parti unique MNRD a été déposée au parquet de Mamoudzou au nom de plusieurs victimes tutsies et du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPRC).

Mais la plainte n'est pas encore arrivée au tribunal, indique-t-on de source judiciaire. Le procureur a décidé de lancer une enquête sur la base d'un signalement de la préfecture de Mayotte, elle-même alertée par l'Office français de protection des réfugiés et apatrides (OFPRA), auprès duquel Octavien Ngenzi avait déposé une demande d'asile, sous un faux nom.

Né en 1954, ce dernier a fait l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par Kigali en avril 2009.

La justice rwandaise le suspecte d'avoir lui-même dirigé et ordonné plusieurs massacres dans sa province de Kibungo, dont celui perpétré par les milices hutues dans l'église de Kabarondo, où près d'un millier de Tutsis ont trouvé la mort le 13 avril 2004.

Copyright © 2010 AFP.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5j6ftao2K1Ajy0jrRIfP-pgV84xNA

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Génocide rwandais : décision le 9 juin pour le médecin menacé d'extradition

(AFP) – Il y a 9 heures

VERSAILLES — La chambre de l'instruction de la cour d'appel de Versailles rendra sa décision le 9 juin concernant la demande d'extradition par le Rwanda du médecin rwandais Eugène Rwamucyo, soupçonné d'être im-pliqué dans le génocide des Tutsis en 1994.

L'avocat général Jacques Hossaert a requis un supplément d'information, s'interrogeant notamment sur le "caractère intangible de l'abolition de la peine de mort au Rwanda" en faisant référence à l'affaire Eichmann, con-damné à mort par Israël en 1961 en vertu d'une loi spéciale.

"Je suis médecin, je ne suis pas un assassin", a déclaré dans le box Eugène Rwamucyo, "Le Rwanda, qui est sur le chemin de la folie, a besoin de mé-diateurs et la justice française s'en occupe".

M. Rwamucyo est par ailleurs visé par une information judiciaire ouverte à Paris le 5 février 2008 pour génocide, crimes contre l'humanité et complic-ités après une plainte du Collectif des parties civiles pour le Rwanda (CPCR).

Ses trois avocats se sont relayés devant la cour pour demander aux juges de rendre un avis défavorable à cette demande d'extradition, ce qui met-trait un terme à cette procédure.

"Le 28 mai 2008, le TPIR (Tribunal pénal international pour le Rwanda, NDLR) a estimé que la justice rwandaise n'est pas indépendante et présente des risques de pression sur les juges et les témoins", a souligné Me Jean Flamme.

Me Philippe Meilhac a pour sa part dénoncé les conditions d'interpellation de M. Rwamucyo, qui a été arrêté le 26 mai lors d'une cérémonie d'ob-sèques à Sannois (Val-d'Oise) sur l'indication, selon son avocat, "d'une personne se présentant comme consultant auprès du TPIR".

Me Meilhac a également fustigé le contexte politique de la mise en oeuvre

de cette procèdure, quelques jours avant l'ouverture du sommet Afrique-France et à l'approche de l'élection présidentielle au Rwanda en juillet.

Ancien médecin à Maubeuge (Nord), Eugène Rwamucyo, né en 1959, est notamment accusé par Kigali d'avoir participé à des réunions de respons-ables génocidaires à Butare (sud du Rwanda) en 1994, dont l'une sous l'égide du Premier ministre de l'époque, Jean Kambanda, condamné à la perpétuité par le Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR).

Environ 800.000 Tutsis et Hutus modérés ont été tués, selon l'ONU, entre avril et juillet 1994 au cours du génocide rwandais.

La justice française a récemment rejeté trois demandes d'extradition vers le Rwanda de Rwandais soupçonnés par Kigali d'avoir pris part au géno-cide, arguant d'un manque de garanties accordées à la défense devant la justice rwandaise.

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http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5gzZUx05w4ubHHEXaEL-6qgyS2Y_A

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France: délibéré au 15 juin à Bordeaux pour un Rwandais réclamé par Kigali

(AFP) – Il y a 20 minutes

BORDEAUX — Le tribunal de Bordeaux (sud-ouest) a mis jeudi en délibéré au 15 juin son arrêt concernant la demande d'extradition de Kigali à l'encontre d'un médecin rwandais accusé d'avoir participé au génocide de 1994.

Elle rendra alors soit une décision favorable à l'extradition, soit elle décidera de surseoir à la demande car les magistrats attendent toujours un complément d'information sur la nature des charges pesant sur le Dr Sosthène Munyemana.

A ce jour, les autorités rwandaises n'ont pas répondu aux demandes de la justice française qui souhaite plus de précisions dans ce dossier, a déclaré jeudi le président de la cour d'appel de Bordeaux. Le mandat d'arrêt

n'indique pas précisément quels faits sont visés, a-t-il ajouté.

Le médecin exerce depuis huit ans dans un hôpital de Villeneuve-sur-Lot, une petite ville du sud-ouest de la France.

Plusieurs affaires concernant des Rwandais soupçonnés d'être impliqués dans le génocide de 1994 sont en cours en France.

Le 9 juin, la justice doit ainsi rendre sa décision concernant la demande d'extradition par le Rwanda d'un médecin rwandais, Eugène Rwamucyo, arrêté en France le 26 mai.

Une enquête judiciaire a été ouverte à Mayotte, île française de l'océan indien, à l'encontre d'Octavien Ngenzi, ancien notable rwandais faisant l'objet d'un mandat d'arrêt international lancé par Kigali.

Un autre génocidaire présumé, Pascal Simbikangwa, ancien chef des renseignements militaires de la présidence rwandaise, arrêté à Mayotte en octobre 2008, est actuellement incarcéré en région parisienne, où sont centralisées la quinzaine d'affaires à l'instruction liées au génocide rwandais.

La justice française, qui a récemment statué à trois reprises sur des demandes d'extradition de Rwandais soupçonnés par Kigali d'avoir pris part au génocide, s'y est à chaque fois opposée, arguant d'un manque de garanties accordées à la défense devant la justice rwandaise.

Environ 800.000 Tutsi et Hutu modérés ont été tués, selon l'ONU, entre avril et juillet 1994 au cours du génocide rwandais.

http://www.google.com/hostednews/afp/article/ALeqM5iSx1aizA1-xRvZEU7_BC57AyUW9Q

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Les plaies du génocide ont du mal à cicatriser

Seize ans après les massacres ethniques qui ont fait des centaines de milliers de victimes, la réconciliation entre Hutus et Tutsis semble précaire. A l’université, les étudiants ont du mal à oublier le passé.

The New York Times | Josh Kron | 03.06.2010

DE BUTARE Quand l’ami d’Eva Mutoni a rompu avec elle au bout de trois ans, elle a pris conscience qu’elle aurait dû le deviner. La mère d’Eva Mutoni, 25 ans, est tutsie. Son père est hutu. Cet ami, qu’elle avait rencontré à l’université nationale du Rwanda de Butare, était hutu, mais à cent pour cent.

“On se fréquentait depuis un an quand nous avons eu une grande conversation sur le fait que je sois métisse”, confie-t-elle. Le fait que la jeune fille se considère comme tutsie leur avait permis de surmonter cet écueil, mais, au fil des mois, la famille et certains amis de son fiancé ont de moins en moins accepté qu’il fréquente une fille issue de parents d’ethnie différente. “Il savait qu’il ne pourrait pas rester avec moi éternellement au Rwanda, dit-elle. Pour certains, je ne suis qu’une Hutue.”

Seize ans après le génocide, l’identité ethnique demeure un élément incontournable pour ces jeunes. Et si les universités représentent le grand espoir de coexistence, elles n’ont pour le moment réussi qu’à dissimuler les tensions. A l’approche de l’élection présidentielle du 9 août et alors que le pays se fait plus répressif, les campus sont tendus. Les étudiants se disent surveillés, et la loi qui vise à supprimer les divisions ethniques fait que les gens ont peur de parler ouvertement. Le génocide de 1994, où les escadrons de la mort hutus ont massacré des centaines de milliers de membres de la minorité tutsie et de Hutus modérés [plus de 1 million de personnes au total], n’est jamais bien loin. A l’université, Hutus et Tutsis vivent et étudient côte à côte. Beaucoup d’étudiants sont apparentés soit aux tueurs, soit aux victimes.

L’origine ethnique est en train de perdre de l’importance

Le gouvernement, dominé par les Tutsis, a cependant décrété dans le cadre de sa politique de réconciliation qu’il n’y avait ni Hutus ni Tutsis, mais uniquement des Rwandais unis et patriotes. Et la loi interdit d’affirmer le contraire. Du coup, les étudiants vivent dans un état étrange de silence imposé, et ne parlent jamais de la seule chose qu’ils ont sans cesse en tête : l’autre. Feliciano Nshiyimana, 26 ans, est étudiant en droit. Il est hutu. Il est d’une certaine manière l’illustration de l’entreprise de réconciliation du président Paul Kagame. Dans cette université surpeuplée où la concurrence est forte, les étudiants dorment à quatre par chambre et deux par lit. Feliciano Nshiyimana partage le sien avec un survivant tutsi du génocide. Installé dans sa chambre, l’ordinateur portable diffusant de la musique sur les genoux, au milieu d’articles de toilette, de polycopiés et de posters de l’équipe de football de Manchester United, Feliciano Nshiyimana confie que les conversations avec ses camarades de chambre sont délicates, mais qu’ils s’entendent bien en général. “L’origine ethnique est en train de perdre de l’importance, déclare-t-il. Mais si on a une

idéologie, on la cache.”

Si les étudiants nouent des relations en fonction de leurs centres d’intérêts, la vie sur le campus s’organise en fait de chaque côté des frontières linguistiques et les amitiés qui vont au-delà sont rares. Les “frontières linguistiques” s’apparentent à un code qui désigne les groupes ethniques. Les différences linguistiques ont beau ne pas être nettes et définitives, pour les étudiants, les “francophones” désignent les Hutus. Par opposition, les “anglophones” sont les Tutsis, et en particulier les réfugiés qui sont revenus d’Ouganda après 1994 et qui dirigent aujourd’hui le pays.

Pour maintenir la paix et conserver le pouvoir, le gouvernement a entrepris de dissimuler l’identité ethnique et de promouvoir le culte du nationalisme. L’endoctrinement commence à l’ingando, un camp de solidarité auquel la plupart des jeunes admis à l’université participent après le lycée. Ils y apprennent que les problèmes entre Tutsis et Hutus ont été créés par les colonisateurs belges et que les rebelles tutsis de Paul Kagame étaient un mouvement de libération nationale. Ils n’ont donc commis aucun crime contre l’humanité à grande échelle lorsqu’ils ont pris le pouvoir après le génocide. Chaque université compte des clubs de réconciliation. Lancés sur la recommandation du gouvernement dans le but officiel de lutter contre la haine interethnique, ceux-ci renforcent en fait la négation de l’identité ethnique. Sur les murs, des autocollants appellent à l’unité et mettent en garde contre les “appels à la division” et “l’idéologie du génocide”. Ces deux crimes à la définition vague ont fait leur apparition dans la législation à la suite, entre autres, de rapports officiels faisant état d’un fort degré de haine interethnique dans les établissements d’enseignement. Dans ce cadre, il est interdit d’“exciter le ressentiment”. Il suffit parfois d’insulter un étudiant ou de porter un tee-shirt avec le drapeau rwandais d’avant 1994 pour se faire arrêter…

Il est tout simplement trop tôt pour parler

D’après les étudiants, les universités grouillent d’espions. Dix étudiants au moins ont été arrêtés, en 2009, pour une série de dérapages verbaux et d’écrits provocateurs. Six ont été arrêtés, en mai 2010, pour avoir endommagé les vêtements d’un survivant du génocide. Un professeur d’une université de l’Est a même été condamné à cinq ans de prison le mois dernier pour avoir insulté Paul Kagame en cours. Il a été dénoncé à la police par un de ses étudiants. Les élections des représentants des étudiants de Butare n’ont plus lieu au suffrage direct depuis 2008. Les désignations ethniques codées – francophone et anglophone – avaient fait leur apparition pendant la campagne. Les responsables ont été démis de leurs fonctions et l’organe étudiant dissous. Une personne condamnée pour idéologie de génocide est aujourd’hui passible de prison et est exclue

définitivement de l’université, ce qui incite les étudiants à garder leurs opinions pour eux. Il est également interdit de dire que les rebelles tutsis ont tué des civils en 1994, sous peine d’incarcération. Une équipe des Nations unies a pourtant conclu que près de 45 000 personnes avaient été tuées par les rebelles. Mais, d’après la loi, les Tutsis sont les seuls à avoir été victimes d’un génocide.

Pour les étudiants, le discours officiel revient en quelque sorte à nier l’Histoire ou, pour reprendre les termes de Denise Kajeniri, jeune étudiante tutsie de 23 ans, à “faire semblant et à passer à autre chose”. Il est difficile de briser le mur du silence. Pour Alice Nishimwe, une Hutue de 23 ans, qui prépare son test d’admission à des études de commerce de 3e cycle à Kigali, il est peut-être tout simplement trop tôt pour parler. “Ce n’est qu’après avoir parlé de nos divisions que nous pourrons combler ce fossé, mais au niveau individuel seulement”, lance-t-elle. A l’échelle du pays, “peut-être que ma petite-fille verra ça…”

======== Arrestation

Peter Erlinder, avocat et professeur de droit américain, a été arrêté le 28 mai par la police rwandaise. Défenseur de l’opposante Victoire Ingabire, présidente des Forces démocratiques unifiées (FDU) et candidate à l’élection présidentielle du 9 août, il est accusé de nier la réalité du génocide des Tutsis de 1994. “Si le négationnisme n’est pas poursuivi dans son pays, il l’est chez nous. En venant ici, il le savait”, a déclaré Martin Ngoga, procureur général. Peter Erlinder, président de l’Association des avocats de la défense auprès du Tribunal pénal international pour le Rwanda (TPIR), participait à la défense de Victoire Ingabire, accusée elle aussi de nier le génocide. Le gouvernement américain a reproché aux autorités rwandaises de restreindre les libertés à l’approche du scrutin auquel se représentera Paul Kagame, le chef de l’Etat sortant.

http://www.courrierinternational.com/article/2010/06/03/les-plaies-du-genocide-ont-du-mal-a-cicatriser

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44367

SHOAH

Le pape bénit un buste de Pie XII

AFP 02/06/2010 | Mise à jour : 19:10

Le pape Benoît XVI a béni aujourd'hui un buste en bronze de son prédécesseur controversé Pie XII, très critiqué pour avoir gardé le silence face à la Shoah pendant la Seconde Guerre mondiale, a rapporté l'agence de presse italienne Ansa.

Le buste ornera le jardin d'un sanctuaire au nord de Rome, selon l'agence. Benoît XVI a aussi reçu au Vatican dans le cadre de son audience générale hebdomadaire Margherita Marchione, une nonne et historienne de 88 ans, considérée comme le principal biographe de Pie XII.

Margherita Marchione est résolument favorable à la béatification de Pie XII, qui suscite des critiques. Le pape a signé le 19 décembre 2009 un décret reconnaissant les "vertus héroïques" de Pie XII, le proclamant "vénérable", dernière étape avant la béatification, suscitant de nombreuses protestations des communautés juives dans le monde.

Pie XII est accusé, notamment par plusieurs responsables de la communauté juive, d'avoir gardé le silence alors que plus d'un millier de juifs de Rome étaient déportés, raflés le 16 octobre 1943 dans le ghetto situé à quelques encablures du Vatican, de l'autre côté du Tibre. Peu d'entre eux ont survénu aux camps de la mort.

L'Eglise catholique a toujours fait valoir que Pie XII, pape de 1939 à 1958, avait contribué au sauvetage de juifs en les faisant cacher dans des institutions religieuses. C'est ce que Benoît XVI a répété à l'occasion de sa première visite à la synagogue de Rome en janvier dernier, où il a déclaré que le Vatican avait aidé les juifs de façon "souvent cachée et discrète" pendant la Seconde Guerre mondiale.

http://www.lefigaro.fr/flash-actu/2010/06/02/97001-20100602FILWWW00608-le-pape-benit-un-buste-de-pie-xii.php

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44328

HOLODOMOR

L'Holodomor, un génocideMise à jour le mercredi 2 juin 2010 à 23 h 18

En adoptant à l'unanimité, mercredi, le projet de loi 390, les députés de l'Assemblée nationale du Québec ont reconnu de fait la grande famine ukrainienne de 1932-1933 comme étant un génocide.

Le texte prévoit en effet que le quatrième samedi du mois novembre de

chaque année sera désormais, au Québec, le « Jour commémoratif de la famine et du génocide ukrainiens », plus connu sous le nom de l'Holodomor.

La province reconnaît ainsi que des millions d'Ukrainiens ont péri à cette époque, « victimes de la famine provoquée délibérément par le régime so-viétique de Joseph Staline ».

Le Québec emboîte ainsi le pas de l'Alberta, de la Saskatchewan, du Mani-toba, de l'Ontario et du gouvernement canadien qui ont déjà adopté des lois similaires.

Le projet de loi 390 avait a été introduit en novembre dernier par Louise Beaudoin, députée de Rosemont.

Radio-Canada.ca avec Agence France Presse

http://www.radio-canada.ca/nouvelles/National/2010/06/02/004-loi-geno-cide-ukraine.shtml

http://www.collectifvan.org/article.php?r=4&id=44335

RUBRIQUE EN ANGLAIS

Cancellation of Erdogan’s Argentina TripIs the Price Turkey Pays for Genocide By Harut SassounianPublisher, The California CourierSassounian's column of June 3, 2010 Not satisfied with its neo-Ottoman policies of regional domination, Turkey has decided to extend its influence far and wide, to the four corners of the globe. While making inroads into the Islamic world by pretending to sympathize with Palestinian suffering, Turkey has alienated Israel, its long-standing political and military partner, and its NATO allies. Encouraged by his much publicized recent visit to Iran with Brazil’s President, and anxious to counter growing recognition of the Armenian Genocide by South American countries, Prime Minister Erdogan embarked last week on his first trip to Argentina, Brazil and Chile. In paving the way for that visit, Turkey’s Ambassador in Argentina had

worked diligently with local officials to allow Erdogan, accompanied by seven ministers and 300 businessmen, to inaugurate the installation of Kemal Ataturk’s bust in a major Buenos Aires park. In response to the Turkish Ambassador’s lobbying efforts, the local Armenian community launched a counter-attack, placing paid announcements in two major newspapers and asking Buenos Aires City officials not to honor Ataturk, blaming him for continuing the genocide initiated by the previous Young Turk regime. Armenians also objected to Erdogan’s visit, accusing him of heading a denialist government. Buenos Aires officials responded positively to Armenian concerns, because of long-standing cordial ties with the local community. Moreover, in recent years, the city government had published two textbooks on the Armenian Genocide, which are used in city schools. Importantly, these books include references to Ataturk’s role in continuing the genocidal activities of his predecessors. Ultimately, what caused the collapse of the Turkish scheme was the discovery that Turkey’s Ambassador had attempted to deceive Buenos Aires City officials. He had falsely claimed that he was merely requesting permission to replace Ataturk’s bust, which had been supposedly missing for several years. The Ambassador had asked for a prompt decision from city officials in order to have Ataturk’s bust unveiled during Prime Minster’s visit to Argentina on May 31. Upon review of the Turkish Ambassador’s demands, Buenos Aires officials discovered that there had never been a bust of Ataturk in that park. The missing bust actually was that of a well-known Egyptian human rights activist. Argentina’s large Arab community was extremely unhappy learning that the Turkish Ambassador, using false pretenses, was trying to replace their beloved hero’s missing bust with that of Ataturk. Turkey’s envoy must have intentionally misrepresented the facts, knowing full well that city officials would not agree to pass a law allowing the installation of Ataturk’s bust. The Ambassador tried to trick them by requesting a permit simply to replace the "missing" bust. When Erdogan found out that there would not be an installation of Ataturk’s bust, he asked Argentina’s President Cristina Kirchner to overrule city officials. However, Kirchner explained that she was not empowered to take such action, because Buenos Aires had an autonomous government and any attempt to interfere in local matters would violate Argentina’s democratic constitution. Despite the fact that Erdogan is an Islamist and not an Ataturk admirer, he

had no choice but to defend "the honor" of Turkey’s revered founder and national hero. Otherwise, the Prime Minister would have come under severe attack back home from Turkish nationalists and the powerful military. Recent polls show that his party (AKP), for the first time since coming to power, has fallen slightly behind the opposition Kemalist Party (CHP), which could spell trouble for the Prime Minister in next year’s parliamentary elections. Under these circumstances, Erdogan was forced to cancel his much-touted trip to Argentina, after visiting Brazil. Not surprisingly, the Turkish foreign ministry angrily denounced the Armenian community of Argentina for undermining Prime Minister’s critical visit. This is the first time that the Prime Minister of Turkey has been forced to cancel an overseas trip due to the vigilance of an Armenian community. Argentinean-Armenians must be commended for their effective activism. Armenian communities worldwide should follow their footsteps by taking legally appropriate actions to cause cancellation of visits by Turkish officials, annulment of military and commercial contracts, and disruption of diplomatic relations with Turkey, including the recall of its ambassadors. Turkey’s leaders should be constantly reminded of the massive crimes committed by their predecessors. As long as the Turkish government does not acknowledge the Armenian Genocide and make appropriate amends, it should be made to pay a heavy political and economic price for years to come!

 Another way for Anatolia

    I come here today as one who is proud of the Celtic blood that, through the Galatians,  runs in the veins of many Anatolians. Indeed it is the cul-tural diversity of Anatolia that has always been its glory. I bring with me the perspective of the small nations of Europe who are conscious that Genocidal Intent was a common frature of all colonial powers, whether British, Russian or Ottoman. The recent Genocide Recognition resolutions of the Basque and Catalonian parliaments, as well as the Recognition ac-corded in Wales and by the majority of UK Parliamrmt members from WAles, Scotland and Northern Ireland cannot be ignored by Turkey as these nations have no political interests in antagonizing Turkey but have long ethical democratic traditions     The issue of Reparations for the Genocide has a  sound base in  Natural Justice, and the whole issue of future Armenian-Turkish relations cannot be divorced from Reparations. Let us not forget though thr culpability of the former Great Powers, especially Britain, in legitimizing the award  to Tur-

key of her present borders as a prize for the succesful Genocide of her Ar-menian and Syriac/Assyrian population . Turkey's entry into the European Union will undoubtedly mean that the European Union assumes a great part of Turkey's liability for reparations. This offers the prospect of divert-ing part of the potential benefits of EU Membership into the "Great Idea" of the Restoration of "Turkish" Armenia (as well as of "Kurdish" Armenia.)  The denial of the 1915 Genocide by Turkey is contradicted by another of its positions namely the non-existance or disappearance of Turkish  Arme-nia. Restoration of Turkish Armenia may even help Turkey in its position of contending the claim that the Genocide was complete.     I propose that this is another possible path for Turkey, by which it may avoid a substantial transfer of land . We are talking not only about the Restoration of the Armenian and Syriac Cultural heritage of Western Arme-nia but also Restoration of a People to their proper identity. The two mil-lion  Armenians and Syriacs lost from Anatolia in 1915 can be recovered today if Turkey creates the right conditions for the "Crypto"-Armenians, and "Crypto" Assyrians to return to their true identities. It is still dan-grerous for this to happen in many parts of Tukey. To start with they must be allowed to state their identities as they wish in a future census eg Mus-lim Armenian , or Turkified Armenian or Kurdified Armenian. (and Kurdified Assyrian). The Armenian language must be offered in large areas of Van , Bitlis, Erzerum Sivas etc. Further a number of Armenian and Syriac Churches must be quickly restored. We witmess no quick developments in the restoration of Tasharon Church in Malatya. The restoration and reopen-ing of this Church in memory of Hrant would give encouragement for many to return to their true identities. Similarly the Syriac language must be taught and given official recognition.. I will never forget the kindness and love shown to me by Muslim Armenians and coming to Turkey for the first time has changed my life. Since Hrant's death, I have  shaken the hands of sympathetic ethnic Turks for the first time and  I believe that my "poi-soned blood" towards them (in  Hrant's words  ) has been cleaned.     It is recognized that this Return and Restoration will be a painful process for many,and not helped by the refusal of Christian Armnenians and Syri-acs to readily embrace their Muslim Armenian and Syriac brothers. There people must be enticed and loved back..  I find fault with the Artmenian Church in doing too little to help the emancipation of these people. I speak as one who felgayt the need to help the restotation of Armenia amd asked to be accepted into the Armenian Church in 1978, but had to wait pa-tiently for 26 years to be accepted in 2004. Of we try to help them today, perhaps their children will one day return.     For "pure" Turks and others who are half-, quarter- or one-eighth Arme-nian, what are they to do?  Was the cry " "Ermeni Hepimiz " only for Hrant's funeral? Or should we take it literally? We can all search for partial Armenian identity, whether by learning the language or by appreciating ther beauty of Christianity., the religion of forgiveness. There is a beauti-iful saying in Armenian " Tavotsanem " - (" I take your pain") , but one can-

not say it without being close to the soul of the recipient. By taking one of the above steps perhaps Armenians will allow us one day to say "Tavot-sanem"

Amended speech by Eilian Williams (representing the Werlsh Centre for In-ternational Affairs)

Mouradian: Ankara Conference Looks Beyond Genocide, Debates Reparations

By: Khatchig Mouradian

ANKARA, Turkey (A.W.)—On April 24, as genocide commemoration events were being held one after the other in different locations in Istanbul, a groundbreaking two-day conference on the Armenian Genocide began at the Princess Hotel in Ankara.

The conference, organized by the Ankara Freedom of Thought Initiative, was held under tight security measures. The hall was thoroughly searched on both mornings by policemen and security dogs; metal detectors were installed at the entrance of the hotel; and all members of the audience had to be cleared by the organizers before entering. Unlike the commemo-ration events in Istanbul, however, no counter-demonstrations were al-lowed to materialize.

The conference attracted around 200 attendees, mostly activists and intel-lectuals who support genocide recognition. Among the prominent names from Turkey were Ismail Besikci, Baskin Oran, Sevan Nishanian, Ragip Zarakolu, Temel Demirer, and Sait Cetinoglu.

Besikci was the first in Turkey to write books about the Kurds “at a time when others did not even dare to use the ‘K’ word,” as one Turkish scholar put it. Besikci spent years in Turkish prison for his writings. Oran is a pro-fessor of political science. He was one of the initiators of the apology cam-paign launched by Turkish intellectuals. Nishanian is a Turkish-Armenian scholar who has authored several books and also writes for Agos. Zarakolu is a publisher who has been at the forefront of the struggle for Armenian Genocide recognition in Turkey with the books he has published over the years. Demirer is an author who has been prosecuted for his daring writ-ings and speeches. Cetinoglu is a scholar and activist, and was one of the key organizers of the conference.

The foreign scholars and activists who were scheduled to speak were David Gaunt (genocide scholar, author of Massacres, Resistance, Protec-tors: Muslim-Christian Relations in Eastern Anatolia During World War I), Henry Theriault (professor of philosophy, Worcester State University), Khatchig Mouradian (doctoral student in Holocaust and genocide studies, Clark University; editor, the Armenian Weekly), Harry Parsekian (president of Friends of Hrant Dink in Boston), and Eilian Williams (writer and activist from Wales). All except for Gaunt spoke on the panel dealing with “The Ar-menian Issue: What is to be done and how?”

Reparations: Unjust or Indispensable?

That panel, which proved to be the most controversial, also featured Nis-hanian, Zarakolu, and Demirer, and turned out into a debate on repara-tions for the Armenian Genocide with all the panelists, as well as Oran and others from the audience, pitching in.

Mouradian spoke about the importance of reframing the discourse in Tur-key and dealing with the Armenian Genocide issue not only from the per-spective of democracy and freedom of speech, but also that of justice. He dealt with the concepts of apology and restitution.

Theriault, in turn, said, “Turkey must return or compensate for all expro-priated property.  It should return land and other wealth, including Arme-nian Church properties, when that wealth has been preserved.” He noted that Turkey should also compensate for (1) all destroyed property and wealth that is otherwise no longer accessible, (2) the interest that can be calculated on the original material losses, (3) slave labor, (4) the pain and suffering of those who died and all who survived, (5) the loss of 1.5 million people in general and as specific family and community members, and (6) the loss of cultural, religious, and educational institutions and opportuni-ties.

Nishanian categorically dismissed Theriault’s demands for reparations, considering them a dead-end, and noting that such an approach is unjust, unacceptable, and would open the door for further conflict. Demirer, in a brilliant intervention, provided a scathing response to Nishanian, arguing powerfully for reparations. Williams, too, spoke in support of reparations.

Armenian property and the historical context

The panel on “abandoned” Armenian properties also generated a lot of in-terest. It featured scholars and writers Asli Comu, Nevzat Onaran, Mehmet Palatel (whose MA dissertation is on the confiscation of Armenian prop-erty), and Cemil Ertem.

The panel on “Official ideological denial and extirpation from the Commit-tee of Union and Progress to Kemalism” featured scholars Osman Ozarslan and Tuma Celik, as well as Cetinoglu and Besikci.

The panel on the Armenian Genocide from a historical perspective fea-tured Adil Okay, Nahir Sayin, and Oran. Gaunt was scheduled to speak on this panel but could not attend.

The representatives of the organizations supporting the conference spoke at the last session.

Significance of the conference

It was the first time that a conference on the Armenian Genocide that did not host any genocide deniers was held in Ankara. Moreover, the confer-ence did not simply deal with the historical aspect of 1915. For the first time in Turkey, a substantial part of the proceedings was dedicated to top-ics such as confiscated Armenian property, reparations, and the chal-lenges of moving forward and confronting the past in Turkey.

http://www.armenianweekly.com/2010/04/28/ankara-conference/

RASSEMBLEMENTS-EXPOSITIONS-CONCERTS-SPECTACLES

Agenda - Diaspo'arts sur la péniche Anako : vernis-sage le 2 juinDu 1er au 11 juin 2010, l'exposition d'art contemporain arménien Diaspo'Arts vous attend sur la péniche Anako. 10 artistes y ex-posent leurs oeuvres. Le vernissage aura lieu le mercredi 2 juin à 19h. ATTENTION : le concert de la chanteuse kurde Helin, prévu le mar-di 1er juin après l'expo, est annulé.

- Paris - Péniche Anako. - Expo d'art contemporain arménien -

Avec les artistes :

- ADJAR - "peinture à l'huile figurative" - DILANIAN Ani "gravure" - BELLANGER Claude "peinture à l'huile figurative" - DEMIRDJIAN Vatché "sculptures, collage, œuvres numériques" - DIBASSAR "acrylique sur toile, figurative" - KEROVPYAN Maral "deux court-métrages" - KELEDJIAN Florent "photos"

- MARCARAM "acrylique collage technique mixte" - NISSOU Laurent "dessin noir et blanc" - SAMUELIAN Patrick "photos"

Ouverture tous les jours de 14h-18h sauf le mercredi 2 juin, 18-21h, le di-manche 6 juin, 15h-19h, et les mardi, mercredi 9, 10 juin, 12h-16h.

Vernissage le mercredi 2 juin à 19h.

[email protected]

Infos Pratiques La Péniche Anako est amarée à Paris, Bassin de la Villette Face au 61, quai de la Seine 75019 Paris Métro : Riquet, Stalingrad ou Jaurès.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43977

Agenda - 03/06: Concert - Lavach'Jeudi 3 juin à 20h30

Concert - Lavach'

C'est le nom du pain traditionnel arménien. Le groupe, constitué d'une franco-arménienne, d'un franco-congolais, d'un franco-mexicain et d'un franco-polonais, s'est formé en 1999 dans le quartier populaire de la Goutte d'Or http://www.lagouttedor.net/ et y a fait ses premiers pas.

Depuis, le groupe a tourné un peu partout en France et participé à de nombreux festivals; à partir 2006 le groupe a commencé à se produire avec succès à l'international.

Tarif plein 12 €, tarif réduit 8 €

www.lavach.com

http://lavach.com/

Agenda - 4 juin: présentation par leurs auteurs de 3 Bandes DessinéesVendredi 4 juin 2010 à 20h30 à la Maison de la Culture Arménienne de Décines 15, rue du 24 Avril 1915

Présentation par leurs auteurs de 3 bandes dessinées

"Anahid" "LE cahier à fleurs" "LA mémé d'Arménie"

La soirée sera clôturée par le verre de l'amitié.

entrée libre

organisée par les MCA de Villeurbanne et de Décines

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44294

Agenda - Parution du livre "Le Chant de rencontres " de V. BedanianL'UCFAF

Organise à l'occasion de la parution du dernier livre de M. A. Var-ténie Bedanian

"Le Chant de rencontres "

aux Editions L'Harmattan

une rencontre avec l'auteur

Jeudi 3 juin 2010, à 20h 30

Dans les locaux, 6, cité Wauxhall, 75010 Paris-M° République

Soirée animée par Anahid Samikyan, Rédactrice au journal Achkhar

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43915

Agenda - 5/06: Concert - Houri Dora Apartian - Jazz arménienSamedi 5 juin à 20h30

Concert - Houri Dora Apartian

Jazz arménien

HouriDora

Née à Alep, Syrie, d'une famille d'artistes et musiciens. Sa musique s'ins-pire du classique au jazz, de l'Orient jusqu'à Paris et la Suisse où elle s'est installée avec son mari, pianiste de jazz, Olivier Friedli. Ensemble ils ont fondé le groupe, "Hekiat", avec lequel elle continue de sillonner les festi-vals et salles de jazz.

Tarif plein 12 €, tarif réduit 8 €

http://www.hourydora.com/en/

Péniche Anako http://peniche.anako.com/

Bassin de la Villette

Face au 61 Quai de la Seine

75019 Paris

Métros, Riquet, Stalingrad ou Jaurès

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44103

Agenda - 05/06: Concert du Chœur Philharmonique de Marseille

Jeunesse arménienne de France

Samedi 5 juin 2010

Concert du Chœur Philharmonique de Marseille

Pour célébrer la clôture de la saison culturelle de la JAF

Au centre culturelle Varoujan Bozadjian

47 avenue de Toulon - Marseille 6e

Paf: 10 euros

Infos et réservations: 04 91 802 820

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43919

Agenda - 08/06: Les Mauvais joueursLES MAUVAIS JOUEURS

Mardi 8 juin 2010 à 20h en présence du réalisateur et du producteur 2004, 1h30, film français. Réalisation Frédéric Balekdjian Avec Pascal Elbé, Simon Abkarian, Isaac Sharry.

Paris, le quartier du Sentier. Noël approche et la vie de Vahé Kri-korian part à vau-l'eau.

La boutique de son père, avec qui il travaille, va bientôt fermer. Trop de dettes et d'impayés. Lu Ann, la femme qu'il aime, le quitte et il sent bien que les arnaques au bonneteau qu'il pratique avec Sahak et son frère To-ros ne vont pas le mener loin… Sélection officielle festival de Berlin 2005, Prix « Sang neuf » au Festival du film policier de Cognac en 2005.

http://www.armencine.com/ArmenCine.las

Agenda - 11/06: Concert - Anouch High Soul

Vendredi 11 à 20h30

Concert - Anouch High Soul

Véritable métissage où dialoguent la spiritualité de la musique tradition-nelle arménienne, la sensualité de la soul et les rythmes du jazz, la mu-sique d’Anouch High Soul, se situe à la croisée des chemins.

Là le verbe se fait chair, l’érotisme est spirituel, l’espace est le temps.

Voix de la grandeur d’âme et de l’âme arménienne, voyageuse et multidi-mensionnelle, en elle résonne l’écho d’un métissage du monde contempo-rain.

Véritable tissage de sons d’instruments de tradition arménienne, et de mo-dernité occidentale vers une quête holistique, cette musique des sens … musique d’essence, est un voyage au Coeur du lien humain.

Des couleurs d’Ambre aux réminiscences d’abricots et de grenades d’Ar-ménie, aux saveurs d’un Cuba épicé, par le parfum d’une rose de l’as-phalte New Yorkais, elle est la grâce et le feu d’une rencontre entre la pro-fondeur des racines et la liberté des ailes …

Tarif plein 12 €, tarif réduit 8 €

http://www.myspace.com/anouchhighsoul

http://anouch.canalblog.com/

Péniche Anako http://peniche.anako.com/Accueil.html

Bassin de la Villette

Face au 61 Quai de la Seine

75019 Paris

Métros, Riquet, Stalingrad ou Jaurès

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44104

Agenda - Michel Legrand en concert à Marseille

Samedi 26 juin 2010 à 17h00 – Auditorium du Pharo

Michel Legrand en concert à Marseille

Pour fêter ses 100 ans, l’Union Générale Arménienne de Bienfaisance de Marseille organise un concert exceptionnel de Michel Legrand avec, en ou-verture, le Chœur arménien Sahak-Mesrop.

Ce concert unique, ouvert à tous, réunira de nombreuses personnalités re-présentant les républiques française et arménienne ainsi que les respon-sables européens de l’Ugab.

A la fin du concert de Michel Legrand, Alain Terzian, Président de l’Acadé-mie des César, Président de l’Union des Producteurs de Films Français et Président d’Honneur de la soirée de Gala « 100 ans de l’UGAB » , remettra solenellement au nom de la communauté franco-arménienne, un « Toros d’Honneur » à l’un des plus grands compositeurs de sa génération.

Samedi 26 Juin à 17 h 00, Auditorium du Pharo – 58, Boulevard Charles Livon – 13007 Marseille

Réservations - Billets : Auchan, Virgin Mégastore, Cultura – 0892 390 100 – www.tickenet.fr http://www.tickenet.fr/ Fnac, Carrefour, Géant, Magasins U – 0892 683 622 – www.fnac.com http://www.fnac.com/promo/prehomes/prehome_ipad.asp?NID=0&RNID=0

Relations Presse : Richard Findykian - 06 09 20 73 86 - [email protected] http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/[email protected]

Une interview de Michel Legrand paraîtra dans La Provence le 14 Juin 2010.Elle sera diffusée sur Radio Dialogue ( 89.6 à Marseille - 101.9 Aix-en-Provence et Etang de Berre ) et sur la web-tv franco-arménienne : Ara-rat Tv ( www.ararat-tv.com http://www.ararat-tv.com/ )

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44093

Agenda - AVC-Inscrivez-vous maintenant au se-mestre d'été!L'Université Virtuelle Arménienne (AVC) de l’UGAB est heureuse d’annoncer l’ouverture de la période d’inscription pour le Se-mestre de l’Eté 2010.

Les cours d’arménien oriental et occidental, d’histoire et d’architecture ar-méniennes sont offerts en plusieurs langues (arménien oriental, arménien occidental, anglais, français, russe et espagnol).

Les cours du semestre de l'été 2010 commencent le lundi 21 juin et se ter-minent le 24 août.

Pour s’inscrire, aller sur le site de l’AVC www.avc-agbu.org http://www.avc-agbu.org/ , créer votre nom d’utilisateur (log-in) et remplir votre formulaire d'inscription.

Les inscriptions se terminent le 6 juin 2010.

Pour plus d’informations, merci de nous écrire à [email protected] http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/[email protected]

L’AVC offre une éducation arménienne n'importe où et n’importe quand.

Si vous ne souhaitez pas recevoir des notifications par e-mail, répondez à ce message avec ‘désabonnement’ ("Unsubscribe") dans le sujet.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44005

Agenda - Conteur de la mémoire arménienne ?Quoi de plus naturel en somme, lorsqu'on est un journaliste fran-çais d'origine arménienne, que de devenir un "Conteur de mé-moires"... Le site du Collectif VAN ne relaie d'ordinaire jamais les entreprises purement commerciales mais la démarche de Philippe Traversian, biographe et journaliste professionnel, rejoint un peu celle de tous ceux qui veulent garder vivante la mémoire armé-nienne...

Journaliste depuis trente ans, Philippe Traversian, 52 ans, s'est toujours in-téressé aux autres, à leurs passions, à leur talent, à leurs compétences, à leurs ambitions et objectifs dans leur vie professionnelle et privée. Aujour-d’hui, il accompagne ceux qui veulent laisser une trace à leurs descen-dants, par des interviews rewritées et mises en forme.

Ses origines arméniennes ont fortement marqué son enfance : "La famille est une valeur fondamentale dans notre culture et j’ai hérité de ces ra-

cines très profondes, le goût et le besoin de transmettre. J’écrirai, d’ailleurs, ma biographie dans quelques années, car mes enfants me la ré-clament. J’aime raconter, témoigner, apprendre, rencontrer, j’apprécie le contact, la découverte des autres et quel plus beau métier pour cela que celui de journaliste. Le goût pour l’information ne m’a pas quitté, mais l’envie d’aller vers les autres, de leur donner la parole et de les aider à transcrire le fil de leur vie, occupe désormais tout mon esprit."

Découvrez son site et ses prestations. Et n'oubliez pas de demander un devis !

Philippe Traversian est à votre service sur toute la région parisienne, ainsi que sur Clermont-Ferrand et Vichy.

http://www.conteur-de-memoires.fr/

http://collectifvan.org/article.php?r=5&id=43890

Vient de paraître :

Les mémoires d'Onnig Avédissian intitulées "Du ga-min d'Istanbul au fédaï d'Ourmia".Retrouvé en 2001, le manuscrit d’un militant révolutionnaire arménien fait revivre la Turquie du temps des pogroms et du génocide. Première publica-tion des jeunes éditions Thaddée. Depuis la mort d’Onnig Avédissian, en 1933, à l’âge de 51 ans, le manuscrit de ses mémoires se trouvait chez un de ses fils qui, sans l’avoir lu, le conservait en secret. On le croyait perdu. Il réapparut tardivement un jour de 2001. Le petit-fils d’Onnig, Jean-Jacques Avédissian – journaliste économique –, entreprit donc sa traduc-tion, plongeant dans le passé de la famille, qui se confond avec les années les plus brillantes et les plus sombres des Arméniens de Turquie.

Onnig Avédissian

Du gamin d’Istanbul

au fédaï d’Ourmia

THADDÉE

TRADUIT DE L’ARMÉNIEN

PAR JEAN-JACQUES AVÉDISSIAN

TIRAGE : 1 500 EX.

PRIX : 24,90 EUROS ; 310 P.

ISBN : 978-2-919131-00-6

SORTIE : 20 AVRIL

Les mémoires et l’almanach font l’objet d’excellentes et utiles annotations, enrichies par une chronologie précise.

Editions Thaddée, 66, rue d’Alésia,

75014 Paris.

www.editionsthaddee.com

mél : [email protected] http://www.editionsthaddee.com/

Plus d'infos :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=43615

Agenda - DA-connexion: Animation, rénovation, pré-vention à l'hygiène, projet photos/vidéoDA-connexion

Animation, rénovation, prévention à l'hygiène, projet photos/vidéo : rejoignez-nous !

La campagne d'été se déroulera les 3 dernières semaines d'août 2010.

Week-end d'intégration les 5-6 juin 2010 à Paris.

Inscriptions et informations :

www.da-connexion.org ; http://www.da-connexion.org/

[email protected] http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/[email protected]

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43756

Agenda - Abdullah frères. Photographes- Paris - jusqu'au 4 juillet 2010 au musée Nissim de Camondo- Le Constantinople des Camondo, les années 1860-1890. Photogra-phies d’Abdullah frères (actifs entre 1858 et 1899)

D’origine arménienne, les frères Abdullah, photographes attitrés des sul-tans Abdulaziz et Abdüllhamid II, se sont rendus célèbres dans tout l’Em-pire ottoman et jusqu’en Europe où leur participation aux Expositions uni-verselles de 1867 et 1878 a été très remarquée. Situé à Péra, leur studio était le passage obligé des touristes à la recherche de vues sur Constanti-nople.

Mais c’est avec le portrait en studio que les frères Abdullah ont acquis leur renommée. Ils ont notamment réalisé un portrait d’Abdulazziz qui leur a décerné en 1863 le titre de photographes officiels du sultan. Sous leur ob-jectif, se sont alors succédés les membres de la famille impériale et les di-gnitaires ottomans, les monarques et les princes européens en visite ainsi que des figures éminentes des différentes communautés de Constanti-nople, comme les Camondo.

Cet accrochage présente une vingtaine de vues de Constantinople prove-nant du fonds de la bibliothèque des Arts Décoratifs ainsi que plusieurs portraits de la famille Camondo conservés dans les archives du musée.

Il s’agit du premier volet de la présentation du fonds de photographies d’Abdullah frères qui sera suivi, à compter du 7 juillet prochain, d’un se-cond accrochage ayant pour thème l’architecture et la décoration inté-rieure des mosquées ainsi que le palais de Topkapi.

Musée Nissim de Camondo 63, rue de Monceau 75008 Paris

Tél. : 01 53 89 06 50 ou 06 40 (boîte vocale)

Métro : Villiers, Monceau Bus : 30, 94, 84

Parkings : Place P. Goubaux, Malesherbes, Avenue de Villiers

Seul le rez-de-chaussée est accessible aux personnes à mobilité réduite, l’accès aux étages se faisant sans ascenseur.

Voir également Jeudi 17 juin 2010, de 18h30 à 20h - Conférence - Catherine Pinguet - Les frères Abdullah, photographes officiels du Sultan - Musée des Arts décoratifs

http://www.diasporamag.com/agenda/iledefrance/0454b29d751173d10.htmlhttp://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43660

Agenda - Expositions/Sculptures et Peintures de Christelle&Michel BerberianOpen Galérie

Expositions

Christelle&Michel Berberian

Sculptures et Peintures

du 29 avril au 20 juin 2010

du jeudi au dimanche

de 15h à 19h

5 rue, Bourg Riant 30210 Vers-Pont du Gard

Accueil sur place du 28 avril au 18 septembre du jeudi au samedi inclus de 15 H à 19 H et en dehors de ces heures, sur simple appel au 09 61 28 48 66

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=43139

Agenda - AVC-Inscrivez-vous maintenant au se-mestre d'été!L'Université Virtuelle Arménienne (AVC) de l’UGAB est heureuse d’annoncer l’ouverture de la période d’inscription pour le Se-mestre de l’Eté 2010.

Les cours d’arménien oriental et occidental, d’histoire et d’architecture ar-méniennes sont offerts en plusieurs langues (arménien oriental, arménien occidental, anglais, français, russe et espagnol).

Les cours du semestre de l'été 2010 commencent le lundi 21 juin et se ter-minent le 24 août.

Pour s’inscrire, aller sur le site de l’AVC www.avc-agbu.org, créer votre nom d’utilisateur (log-in) et remplir votre formulaire d'inscription.

Les inscriptions se terminent le 6 juin 2010.

Pour plus d’informations, merci de nous écrire à [email protected]

L’AVC offre une éducation arménienne n'importe où et n’importe quand.

Si vous ne souhaitez pas recevoir des notifications par e-mail, répondez à ce message avec ‘désabonnement’ ("Unsubscribe") dans le sujet.

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44005

Agenda - Voyage d'étude en Arménie et au KarabaghFonds Arménien de France

Voyage d'étude en Arménie et au Karabagh

Été 2010 - Réservez vos dates au départ de

Paris : du 2 au 12 juillet

Marseille : du 3 au 12 juillet

Découvrez ou redécouvrez l’Arménie et le Karabagh en pleine évolution. Dans ces paysages que vous connaissez souvent en photos, le prochain voyage d’étude du Fonds Arménien de France vous permettra de connaître en profondeur ces villes et ces villages que vous aidez par vos dons.

A côté des divertissements traditionnels et des excursions touristiques, vous visiterez les chantiers en cours ou terminés, les écoles, les équipe-ments de santé et toutes les réalisations que vous avez permis de déve-lopper. Des familles d’agriculteurs, des maires ou des préfets de région vous expliqueront à qui et à quoi sert votre solidarité.

On aime mieux ce que l’on connaît mieux. Voici le programme détaillé de ce voyage qui pour la première fois aura comme point de départ Paris et Marseille.

Départ de Paris

Le vendredi 2 juillet - Retour à Paris le lundi 12 juillet 2010

11h : Rendez-vous à l’aéroport de Roissy CDG 2C, comptoir Armavia. Vol direct. Décollage Airbus à 13h15. Arrivée à Erévan à 21h, heure locale. Transfert à l’hôtel Europe.

Départ de Marseille

Le samedi 3 juillet - Retour à Paris le lundi 12 juillet 2010

7h40 : Rendez-vous à l’aéroport de Marseille Marignane. Vol direct. Décol-lage Airbus à 9h40. Arrivée à Erévan à 17h, heure locale. Transfert à l’hôtel Europe.

Programme : départ de Paris

Samedi 03/07/10

9h30 - 10h : Petit déjeuner.

10h30 - 12h : Visite de la Cathédrale d’Etchmiadzin.

13h : Déjeuner.

14h30 - 16h : Visites du monument et du musée du génocide arménien.

Dîner et soirée libres à Erévan.

Programme commun

Dimanche 04/07/10

8h - 8h30 : Petit déjeuner.

8h30 : Départ pour la région du Tavush. Visite du monastère d’Haghartzin. Rencontre avec le préfet de région.

13h30 : Déjeuner. Visite du grand canal d’irrigation et du chantier de construction du centre communautaire du village d’Aknaghbyur, rencontre avec les agriculteurs du village de Ditavan.

Dîner et nuit au bord du Lac Sévan à l’hôtel «Dzapatar ».

Lundi 05/07/10

8h - 08h30 : Petit déjeuner.

8h30 : Départ pour le Karabagh.

13h : Déjeuner.

Visite du chantier de construction du centre hospitalier de cardiologie de Goris.

Dîner et nuit à l’hôtel « Armenia » de Stépanakert. Rencontre avec Michel Tancrez, représentant du Fonds Arménien au Karabagh.

Mardi 06/07/10

8h - 08h30 : Petit déjeuner.

8h30 : Départ pour la région de Martouni. Visite de l’école et de la maison de la culture de Chartar.

Le projet d’école maternelle de Ghuzé Chartar. Le réseau d’adduction d’eau de Sos.

13h : Déjeuner.

Visite de l’usine d’alcools de Garmir Shouga et du gymnase de Shékher. Retour à Stépanakert.

19h30 : Rencontre avec le Premier ministre du Karabagh. Dîner et soirée libres à Stépanakert.

Mercredi 07/07/10

8h - 08h30 : Petit déjeuner.

8h30 : Départ pour la région de Shahoumian. Visite de l’école de Drmbon. Le lac de Sarsang. Découverte du monastère de Dadivank.

13h : Déjeuner.

Retour à Stépanakert. Dîner et soirée libres à Stépanakert.

Jeudi 08/07/10

8h - 8h30 : Petit déjeuner.

9h - 10h : Découverte du centre d’activités pour les enfants de Stépana-kert ; visite de l’usine « Artsakh Fruits »; achats de souvenirs. Départ pour Erévan. Visite de Shoushi et du site de la future école d’apprentissage.

13h30 : Déjeuner. Visite du monastère de Noravank.

Dîner et soirée libres à Erévan.

Vendredi 09/07/10

09h - 09h30 : Petit déjeuner.

9h30 : Rencontre avec le directeur exécutif du Fonds Arménien « Hayastan ».

11h00 : Visite des bureaux d’« Orange-Arménie » et de l’école profession-nelle franco-arménienne de Erévan

13h30 : Déjeuner. Après-midi, dîner et soirée libres à Erévan.

Samedi 10/07/10

9h - 9h30 : Petit déjeuner.

9h30 : Départ pour le monastère de Tégher. Visite de la forteresse médié-vale d’Amberd.

13h : Déjeuner.

Dîner et soirée libre à Erévan.

Dimanche 11/07/10

9h30 - 10h : Petit déjeuner.

Visite de l’Institut des manuscrits anciens « Madénataran » et achats de souvenirs au marché du « Vernissage » (artisanat local). Après-midi libre (visite d’Etchmiadzin et du musée du génocide arménien pour le groupe départ de Marseille).

Soirée et dîner d’adieu à Erévan.

Lundi 12/07/10

8h45 : Départ

10h50 : Arrivée à l’aéroport

Roissy CDG 2C, heure locale.

Tarifs

Départ de Paris : Prix par personne en chambre double : 1 390 Euro *

Départ de Marseille : Prix par personne en chambre double : 1 320 Euro *

Supplément chambre individuelle : Départ de Paris : 260 Euro - Départ de Marseille : 234 Euro

Renseignements et réservations au 01 48 83 51 06 ou par mail in-fos@fondsarménien.org

Télécharger le programme http://www.fondsarmenien.org/voyage-2010

Crédits photographies : Fonds Armenien

http://www.fondsarmenien.org/voyage-2010http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=44037

Agenda - Génocide arménien : trois témoignages ex-ceptionnels chez Parenthèses

95 ans après le génocide arménien, les Éditions Parenthèses publient dans leur collection diasporales, les traductions de trois témoignages exceptionnels : "Journal de déportation" de Yervant Odian, récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan, préface de Krikor Beledian; "Jours de cendres à Istanbul" de Berdjouhi, récit traduit de l’arménien par Armen Barseghian ; "Les noces noires de Gulizar" de Arménouhie Kévonian, Traduit de l’arménien par Jacques Mouradian, préface de Chavarche Nartouni, présentations historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian.

Cette maison d'édition marseillaise, dirigée par Varoujan Arzoumanian, édite chaque année des titres de très grande qualité, tant rédactionnelle que graphique.

Vient de paraître :

Yervant Odian

Journal de déportation

Récit traduit de l’arménien par Léon Ketcheyan Préface de Krikor Beledian 16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index.

Éditions Parenthèses / collection diasporales

ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €

Berdjouhi

Jours de cendres à Istanbul

récit traduit de l’arménien par Armen Barseghian, 16,5 × 23 cm, 224 p., 2009 (1re édition : 2004).

ISBN 2-86364-122-0 / 18 €

Arménouhie Kévonian

Les noces noires de Gulizar

Traduit de l’arménien par Jacques Mouradian, préface de Chavarche Nar-touni, présentations historiques de Anahide Ter Minassian et Kéram Kévonian, photographies, carte, 16,5 × 23 cm, 192 p., 2005 (nlle édition 2009).

ISBN 2-86364-138-7 / 19 €

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42881

Agenda - "Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales"Le livre de l'écrivain Ahmet DERE "Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales" vient de paraître, au prix de 15€. Toute information sur les commandes et les modalités de paiement auprès de : [email protected] http://fr.mc239.mail.yahoo.com/mc/[email protected] . Livre expédié par colis postal, sous quelques jours.

Sommaire -- Préface -- Préambule

Première Partie -- LES KURDES

- Les Kurdes en Turquie - Les Kurdes en Irak * Le problème de Kirkouk - Les Kurdes en Iran - Les Kurdes en Syrie - Le Mouvement de la Liberté créé au Nord du Kurdistan - Le nouvel an kurde Newroz

Seconde Partie -- LA TURQUIE ET LA RÉALITÉ DE LA QUESTION KURDE

- Le nationalisme et le fondamentalisme se développent en Turquie - L'itinéraire politique de la Turquie vers l'UE et les Kurdes - Les gouvernements d’AKP face à la réalité kurde * La Présidence d’Abdullah Gül - Les élections municipales du 29 mars 2009

Troisième Partie -- LES KURDES EN EUROPE

- La question kurde, l’Europe et la Turquie - La naissance de la diaspora kurde en Europe * Les Kurdes au sein de la capitale européenne * Les relations des Kurdes avec les institutions politiques belges - Criminalisation des hommes politiques Kurdes en Europe par l’État turc

Quatrième Partie -- UNE SOLUTION DEVENUE INDISPENSABLE

- Un résumé concernant l’approche européenne de la question kurde - Les responsabilités directes des Européens vis-à-vis de la question kurde * Le Conseil de l’Europe et la Turquie - Le silence européen face aux aspirations des Kurdes - La nécessité du dialogue pour la paix - Le rôle du Parlement Européen face à la question kurde - Les conférences internationales au Parlement Européen * Points communs de toutes les résolutions finales * Au niveau des droits de l'homme et l’adhésion * L’aspect central de la question kurde * Des mesures pour établir la confiance - Le procès d’Abdullah Öcalan et l’Europe

Cinquième Partie -- LA VOLONTÉ DES KURDES EN FAVEUR DE LA PAIX

- Feuille de Route du KADEK - Déclaration du KKK et de nouveau un cessez-le-feu - Malgré toutes les approches négatives les cessez-le-feu ont continué * La position de l'État turc - Les Kurdes sont toujours victimes d’une sale guerre * Le système des protecteurs de village - La Turquie a voulu envahir le Kurdistan Irakien - Règlement pacifique de la question kurde en Turquie - Déclaration du KCK et du Kongra-Gel - Vers une solution démocratique à la question kurde - La possibilité de trouver une solution démocratique - Une nouvelle ère dans la recherche de solution à la question kurde - La conjoncture internationale force la Turquie - La Turquie est devenue le tombeau des partis politiques * Première opération contre le BDP

Sixième Partie -- LE PROCESSUS DES NÉGOCIATIONS ENTRE L’UE ET LA TURQUIE

- Le premier pas de la Turquie vers l’Europe - Les difficultés du processus - L’aventure européenne de la Turquie

* La question de Chypre - Les Rapports de la Commission européenne * Les rapports de la Commission européenne de 2007 et de 2008 - L’UE souhaite-t-elle la résolution de la question kurde ? * Hypocrisie dans l’approche de l’Union européenne - L’Approche des Kurdes face à l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne * La question kurde sur la table des négociations *La tâche du BDP dans le processus des négociations - Le vrai visage de la Turquie et les responsabilités de l’UE - De 2007 à 2009 le processus des négociations

Septième Partie -- LA POLITIQUE ALLEMANDE ET FRANCAISE FACE À LA RÉALITÉ KURDE

- La France et les Kurdes

- Remerciement

-- CHRONOLOGIE

-- Index des noms d’organisations

Vous pouvez voir plus d'informations sur le Blog : LE QUATRIEME LIVRE D'AHMET DERE http://farasinfr.blogspot.com/

Plus d'informations sur le livre:

"Les Kurdes, la Turquie et les Forces Internationales" http://www.collectifvan.org/article.php?r=0&id=42602

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42603

Agenda - "Arméniens, portrait d'un peuple" : le siteLe photographe Hratch Arbach vous invite à découvrir son nouveau site www.armenianportrait.com dédié à son projet qui consiste à photographier la diaspora arménienne dispersée dans le monde entier.

Ce site fait suite à son exposition intitulée ARMENIENS, PORTRAIT D’UN PEUPLE ayant eu lieu à Paris en 2007.

[email protected]

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=42261

Agenda - Publication en arménien de " Mémé d'Arménie " de Farid BoudjellalA l'occasion du 95e anniversaire du génocide arménien de 1915 SIGEST annonce la publication en arménien de :

" Mémé d'Arménie ", de Farid Boudjellal

*********************************** 1959. Un évènement inattendu va changer le cours de la vie de Petit Polio. L'arrivée inopinée de Mémé d'Arménie, une grand-mère chrétienne porteuse d'un douloureux secret. Blessures pour blessures, peur pour peur, ils vont tenter d'effacer les cicatrices d'un génocide... Mais le pourront-ils ? Une chose est sûre, chrétien, musulman, Mahmoud se mélange les racines ! ************************************

Parution prévue : 15 avril 2010. Vous pouvez souscrire dès maintenant: Editions SIGEST http://editions.sigest.net/page00010112.html#I0002afcb

Editions SIGEST 29 rue Etienne Dolet 94140 Alfortville Editions SIGEST http://editions.sigest.net/

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41194

Agenda - Parution: La cuisine arménienne illustrée - Les recettes de SerpouhieDanièle Agopian Broché

Paru le: 01/12/2009 Editeur : Danièle Agopian

ISBN : 978-2-7466-1584-7 EAN : 9782746615847 Nb. de pages : 200 pages Poids : 515 g Dimensions : 16,5cm x 22cm x 1,6cm

Prix Decitre : 25,18€ Prix éditeur : 26,50€ Expédié sous 8 à 14 jours

La cuisine évolue sans cesse au fil du temps : ses saveurs, ses modes de préparation... Pourtant, elle reste plus que jamais un vecteur de nos vraies valeurs : la tradition, l'Histoire, la découverte, et surtout le plaisir partagé.

La cuisine arménienne offre un raffinement, avec des ingrédients parfois délaissés. Sa préparation se conçoit comme un art, une toile cousue de gestes précis et minutieux pour un résultat qui ravit les plus gourmands. C'est une cuisine de fête, de réunions en famille ou entre amis, de repas typiques de Pâques accompagnés de mille couleurs.

Les noms des plats sont des poèmes, et leurs goûts des voyages. Serpou-hie Agopian, 82 ans, cuisinière avertie, continue aujourd'hui de régaler les papilles de ses convives, famille ou amis, de toutes ces recettes tradition-nelles, transmises de génération en génération, mais peu connues du grand public.

Danièle, sa fille, s'est lancée dans une aventure laborieuse et passion-nante : transmettre par l'image ce savoir-faire - encore oral, et qui fait par-tie de l'identité arménienne -, en permettant à ceux et celles qui ont vécu cette arménité, de mieux la connaître et de la reproduire ; à ceux et celles qui ne savent pas cuisiner d'apprendre ; à ceux et celles qui aimeraient connaître l'art culinaire arménien, de l'apprivoiser.

Ce recueil propose 35 recettes illustrées, toutes réalisées par Serpouhie. Les nombreuses photos - une douzaine par recette - détaillent pas à pas la réalisation de chaque plat, toujours commenté de conseils et d'astuces simples. L'hospitalité du peuple arménien se retrouve dans sa cuisine. Alors, bon voyage en Arménie... !

http://www.decitre.fr/livres/La-cuisine-armenienne-illustree.aspx/9782746615847

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=41807

Agenda - Parution du livre: "1895 Massacres d’Arméniens"1895 Massacres d’Arméniens

Alphonse Cillière, Consul de France à Trébizonde

Alphonse Cillière, Gérard Dédeyan, Claire Mouradian, Yves Ternon

Le récit terrible des violences qui se sont déroulées à Trébizonde en octobre 1895 à travers le puissant témoignage d’Alphonse Cillière.

Parution le 18 mars 2010

Contenu

Les massacres de masse d’Arméniens, en 1894-1896, (200 à 300 000 victimes) sous le règne du sultan rouge Abdul Hamid II, sont la première étape d’un processus génocidaire qui culmine en 1915.

Le Montpelliérain Alphonse Cillière, alors Consul de France à Trébizonde, y est le témoin des violences qui s’y déroulent en octobre 1895. Dans son récit du drame, ce grand connaisseur de l’Empire ottoman et ami du turcophile Pierre Loti, apporte un témoignage de premier ordre. Prenant parti pour les victimes, il décrit aussi l’attitude des hauts fonctionnaires turcs : l’un d’entre eux finit par sacrifier ses administrés à sa carrière ; l’autre compromet définitivement celle-ci par ses prises de position humanitaires.

Collection : Témoignage pour l’histoire 15 x 24 cm - 288 p - Prix 19,50 €

Biographies

Gérard DÉDEYAN est Professeur à l’Université de Montpellier III, historien de l’Arménie médiévale. Il prépare avec son collègue Carol Iancu la publication des Actes du Congrès international « Du génocide des Arméniens à la Shoah ».

Claire MOURADIAN, Directrice de recherche au Centre national de la Recherche scientifique, est historienne de l’Arménie contemporaine. Elle a publié la correspondance diplomatique (1894-1896) du Vice-Consul de France à Diarbékir, Gustave Meyrier.

Yves TERNON, Chirurgien, Docteur en Histoire, HDR, est spécialiste des

crimes nazis, de la Shoah et du génocide des Arméniens, ainsi que de l’étude comparative des génocides. Il vient de publier Guerres et génocides au xxe siècle.

http://collectifvan.org/article.php?r=0&id=41692

Agenda - Le slameur Nevchehirlian fait parler de luiL'aventure "Monde nouveau monde ancien" se poursuit, se multiplie même.

L'album, après avoir été sélectionné parmi les 10 albums francophones de l'année sur le site DEEZER, va être réédité.

NOUVEAU CLIP

La réédition de l'album est accompagnée de la sortie du clip de "L'homme troué", réalisé par Camille Clavel et tourné dans la belle lumière hivernale de Marseille.

Pour le visionner, c'est ici: Clip de "L'HOMME TROUE" http://nevchehirlian.over-blog.fr/

NEVCHEHIRLIAN ET LES ARTS DU CIRQUE

La Cie Cirquons Flex a craqué sur l'album&! nbsp;de Nevchehirlian et en a choisi 6 titres pour sa nouvelle création. Frédéric ira les jouer en live au "Leu Tempo Festival" à la Ravine de Saint Leu (Iles de la Réunion).

Afin de préparer tout cela, Frédéric a rejoint les Cirquons Flex en résidence à La Grainerie, fabrique des arts du cirque et de l'itinérance (http://www.la-grainerie.net/ ) à Balma du 8 au 19 février, puis à Verdun aux Transver-sales du 22 au 26 février.

NEVCHEHIRLIAN_PRÉVERT

"Le soleil brille pour tout le monde" (coproduction Internexterne/scène na-tionale Les Salins) Ce sont des poèmes mais aussi des lettres inédites de Jacques Prévert mis en musique par le groupe, pour un spectacle/concert dont la création aura lieu en avril au théâtre des Salins à M! artigues, avec 2 dates publiques les 20 et 21 avril.

Patrick Laffont sera le vidéaste de cette création qui a reçu l'aide du CNV. Nous vous en dirons plus bientôt.

TOURNÉE PRINTEMPS 2010

Avec plus de 70 dates, et de beaux moments dont les Primeurs de Massy, le MIDEM à Cannes, ou encore plus récemment à Thourotte, la tournée "Monde nouveau monde ancien" se poursuit.

Des festivals (Mythos, Amnésie International), un voyage en Slovénie, des premières parties: Goran Bregovic, Arthur H, Thee Silver Mt Zion, Babet, Besnard Lakes.

Voici les nouvelles dates :

23 mai Festival Druga Godba Ljubljana (Slovenie) 28 et 29 mai Médiathèque Bar le duc

Merci à tous ceux qui soutiennent de près ou de loin cette aventure, merci à tous les lieux et festivals qui nous ont accueillis, ou vont nous accueillir, merci aux webzines, fanzines, radios et autres média qui! nous ont prêté attention, merci à vous tous,

Retrouvez toutes les dates, les videos, les clips et autres infos, ici:

http://www.myspace.com/nevchehirlian

ou sur le blog personnel de Frédéric:

Clip de "L'HOMME TROUE" http://nevchehirlian.over-blog.fr/ CHRONIQUES ET INTERVIEW:

Monde nouveau, monde ancien de Nevchehirlian http://www.evene.fr/musique/cd-albums/nevchehirlian-monde-nouveau-monde-ancien-26111.php (4 étoiles)

Nevchehirlian - Monde nouveau monde ancien http://www.krinein.com/musique/nevchehirlian-monde-nouveau-monde-an-cien-9346.html

(coup de coeur)

Monde nouveau Monde ancien, le nouvel album de Nevchehirlian http://www.plurielles.fr/culture/livres-cd-dvd/monde-nouveau-monde-an-cien-le-nouvel-album-de-nevchehirlian-4450847-402.html

Vos appréciations http://www.concertandco.com/artiste/frederic-nevchehirlian/critique-concert-35565.htm

[Interview] Nevchehirlian http://www.desinvolt.fr/Interview-Nevchehirlian

ARCHIVES http://www.longueurdondes.com/2009/07/28/nevchehirlian-2/

Nevchehirlian, la voix est libre http://www.laprovence.com/article/spectacles/nevchehirlian-la-voix-est-libre

UP Radio http://www.upradio.fr/lepistonphone.html

Monde nouveau, Monde ancien || Nevchehirlian http://mygoodzik.blogspot.com/2009/05/nevcherhilian-monde-nouveau-monde.html

Nevchehirlian http://www.albumrock.net/critiquesalbums/nevchehirlian-monde-nouveau-monde-ancien-4130.html

Interview Nevchehirlian http://www.albumrock.net/lesdossiers/interview-nevchehirlian-138.html

Une pause s’impose http://www.anous.fr/marseille-aix/un-quartier/nevchehirlian-et-le-festival-gravitations/7761.html

Nevchehirlian en interview http://www.lemediateaseur.fr/2009/12/nevchehirlian-en-interview/ (coup de coeur week end)

Nevchehirlian "Monde Ancien, Monde Nouveau" http://loreilledemoscou.canalblog.com/archives/2009/07/18/14435830.html De l’identité nationale, par David Bobée, Frédéric Nevchehirlian et Eva Doumbia.

http://www.festivalier.net/article-28617239.html

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=40942

Agenda - Vient de paraître le "Journal de déporta-tion" de Yervant OdianUn écrivain au coeur de l'histoire. Le témoignage de référence sur le génocide arménien enfin disponible en traduction.

Vient de paraître :

Yervant Odian Journal de déportation

Récit traduit de l'arménien par Léon Ketcheyan Préface de Krikor Beledian 16,5 x 23 cm, 448 pages, présentations, cartes, biographies, index. Editions Parenthèses / collection diasporales

ISBN 978-2-86364-196-5 / 24 €

Dans toutes les librairies à partir du 25 février 2010.

---------------------- Editions Parenthèses 72, cours Julien — 13006 Marseille — France téléphone : [33] 0 495 081 820 télécopie : [33] 0 495 081 824 courriel : [email protected]

collection diasporales / littérature étrangère

Yervant Odian Journal de déportation

Septembre 1915, Istanbul. Un soir, on frappe à la porte : « Yervant Odian est-il là ? ». Dès lors, l’implacable organisation génocidaire turque va l’en-traîner sur les routes et dans les sinistres camps du désert syrien. Au sein des colonnes de déportés, il rejoint le destin de ses compatriotes armé-niens, bien que se considérant presque comme un « privilégié », en raison de son statut d’écrivain reconnu.

Immergé dans un quotidien de tortures, glacé d’horreur devant les situa-tions d’humiliation, les impitoyables persécutions que subissent les dépor-tés et, pour finir, les exécutions et l’extermination, un rare instinct de sur-vie préserve Yervant Odian. L’écrivain satirique et journaliste, survivant à ces « années maudites », ce cauchemar, revient à Istanbul en 1918 au terme d’un long voyage en enfer et retrouve sa table de rédacteur. Aussi-tôt, il s’attache à consigner ses souvenirs témoignant ainsi au nom de tous ces anonymes disparus, et il sera l’un des rares écrivains arméniens à s’y consacrer au lendemain du génocide. De ce travail de mémoire résulte un récit à la fois distancié, précis et dépouillé, pour surtout « être fidèle à la réalité, n’altérer en rien les faits, n’en exagérer aucun ». Une forme de « poétique de la simplicité ».

Yervant Odian (1869-1925), écrivain satirique arménien, est arrêté en août 1915 après la rafle des intellectuels marquant le début du génocide armé-nien ; il est déporté dans le désert syrien. Il survit par miracle, revient à Is-tanbul plus de trois ans plus tard et reprend ses activités de journaliste et d’écrivain pour le quotidien Jamanak dans lequel il publiera ses souvenirs de déportation. Son oeuvre protéi-forme, sa plume acérée et sa satire féroce lui confèrent une place singu-lière dans la littérature arménienne.

Contact presse : Marion Brun [email protected]

diffusion : Harmonia Mundi Belgique : La Caravelle Suisse : OLF Canada : Dimedia

http://www.collectifvan.org/article.php?r=5&id=40731

Agenda - QUAI N°5 revisite les classiques…Embarquement immédiat !

Si un train peut en cacher un autre, un compositeur peut aussi en cacher un autre !

QUAI N°5 relève le défi de mêler Bach à la musique brésilienne ou Mozart au style yiddish.

Quai n°5, chez Decca Sortie le 1er février 2010

C'est jubilatoire ! A découvrir sur leur site : http://www.quain5.com/

Et sur YouTube :

http://www.youtube.com/watch?v=lWPyTV-lnQE

http://www.youtube.com/watch?v=dMB8iZWJHg4

Plus d'informations sur Jean-Marc Phillips Varjabédian http://lontano-productions.com/2009/03/jean-marc-phillips-varjabedian-violon/

Agenda - Parution du livre de Sévane GaribianVient de paraître en France, Suisse et Belgique, le livre de Sévane Garibian, Docteure en Droit, publié par les éditions LGDJ-Schul-thess-Bruylant : "Le crime contre l’humanité au regard des prin-cipes fondateurs de l’Etat moderne - Naissance et consécration d’un concept" (version abrégée de sa thèse de doctorat).

Le crime contre l’humanité au regard des principes fondateurs de l’Etat moderne

Naissance et consécration d’un concept

Collection Genevoise

Schulthess Éditions Romandes

Sévane Garibian

Le concept de crime contre l’humanité est à la fois simple – il renvoie à des actions qui révoltent la conscience – et complexe – sa signification est empreinte d’inconstance. De nombreux travaux scientifiques témoignent de cette ambivalence, au travers de l’étude de la notion de crime contre l’humanité et de son régime juridique. Des travaux dont l’apport majeur est de répondre au « comment ».

Sévane Garibian propose quant à elle de répondre au « pourquoi », et de reconstruire l’histoire du concept à partir des sources primaires et de l’abondante doctrine préexistante en adoptant un nouvel angle de vue. Cette approche inédite exige de rendre visibles les facteurs juridiques commandant l’évolution du concept.

Pour ce faire, l’auteure s’appuie aussi sur les écrits dédiés plus générale-ment aux questions classiques et incontournables soulevées par l’interna-tionalisation du droit pénal et l’émergence d’un ordre pénal international, indissociable de celle du concept, et d’une actualité sans cesse renouve-lée.

Auteur: Sévane Garibian, Docteure en Droit

Coopération:

Bruylant, Bruxelles

L.G.D.J., Paris

Agenda - Eté et automne 2010: Le Trio Oshakan en tournée en FranceLe Trio Oshakan en tournée en France été et automne 2010

Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Tou-lon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise.

En tournée en France été et automne 2010

Oser l'émerveillement après Radio France 2006, le Festival de Toulon 2007, le Festival de Musique sacrée de Monaco 2008 et pour 2010 invité aux Rencontres de Musiques Anciennes du Thoronet et au Festival Baroque de Pontoise

Le Trio Oshakan

à la manière des miniaturistes, vous invite à un voyage musical entre Orient et Occident dans les jardins de Paradis d'Arménie du X e s., à Komitas puisant dans la poésie mystique et lyrique du moine et savant Grégoire de Narek, X e s chantant la grandeur de Dieu et le néant de l'homme...

de Grégoire d'Agtamar, XVI e s. décrivant avec tristesse l'instant ou son âme, comparée à un jardin, quittera ce monde...

de Naghash Hovnatan et Sayat Nova, trouvères arméniens du XVII et XVIII s. louant la beauté, l'amour et les plaisirs paradisiaque du jardin d'Eden...

de Komitas enfin, avec ses mélodies aux inflexions délcates et mrécises, grisant l'ame par la douceur, ses rythmes souples et vivant, dont l'oeuvre à contribué au renouveaude la musique arménienne nourrissant le sentiment national arménien dont elle est une des expressions les plus authentique et identitaire.

Contact: Roger Piranian

Tel: 06 85 90 24 09

Courriel: [email protected] SITES GENOCIDE ARMENIEN

Visitez nos liens

http://www.collectifvan.org/liens.php?r=7

QUELQUES INFORMATIONS SUR LE SITE DU COLLECTIF VAN

Rubrique Info Collectif VAN

Retrouvez toutes les traductions de la presse anglophone ou turcophone dans notre rubrique Info Collectif VAN http://www.collectifvan.org/rubrique.php?r=0&page=1

Le Collectif VAN met en ligne régulièrement des traductions de la presse

anglophone et turcophone. Oeuvres de militants, de sympathisants du Collectif VAN et de prestataires, ou émanant de sites externes (tel celui de la FEAJD), ces traductions visent à mettre à la disposition du plus grand nombre, les informations essentielles à la bonne compréhension de l'actualité.

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- nos informations ou communiqués de presse, ainsi que ceux de certaines organisations externes.

- le sommaire bi-quotidien de notre Revue de Presse du jour.

- la Revue de la presse turque en français (ni traduite ni commentée de notre part).

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Tout sur VAN Mieux connaître le Collectif VAN : rendez vous à la rubrique Tout sur VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=1&page=1Tout sur VAN : vous y trouverez également les courriers des lecteurs Les courriers des sympathisants du Collectif VAN nous font chaud au coeur et nous confortent dans la certitude que notre approche du combat que nous menons, est juste. Et comme ça fait toujours du bien de relire de temps en temps leurs encouragements et dans la mesure du possible, nous mettons en ligne les mails reçus, du plus récent au plus ancien (en ne gardant que les initiales des sympathisants) :

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=6137

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=2203

http://www.collectifvan.org/article.php?r=1&id=538

Salle de Presse Tous les articles de la presse française rendant compte des actions réalisées par le Collectif VAN sont en ligne dans la rubrique Salle de presse. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=2&page=1

Communiqués Les Communiqués du Collectif VAN se trouvent dans la

rubrique Communiqués. http://collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=9

Actions VAN Tous les articles présentant les actions organisées et réalisées par le Collectif VAN sont mis en ligne dans la rubrique Actions VAN. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=3&page=1

Agenda Les annonces parlant des événements culturels à venir (réunions publiques, manifestations, conférences, concerts, projections de films, expositions, parution d'ouvrages, etc.), sont mises en ligne dans la rubrique Agenda. http://collectifvan.org/rubrique.php?r=5&page=1

Photothèque De nombreux photos-reportages sont disponibles en ligne dans la rubrique Photothèque http://collectifvan.org/rubrique_photo.php?r=6

Veille-Media Toutes les Veilles-Media à télécharger sur : http://www.collectifvan.org/rubrique_veille.php?r=9&page=1

MEDIAS

------------------------------------------------------------------------------------------N’oubliez pas qu’en tant que téléspectateurs vous pouvez témoigner de votre satisfaction (et de votre mécontentement lorsque c’est le cas) auprès des media qui traitent l’information.Quelques adresses et tél.:

TF1 - 1, quai du point-du-jour 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 12 34 / 0803 809 810 — Fax : 01 41 41 28 40Internet : www.tf1.fr

France 2 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 98 74Internet : www.france2.frEmail : [email protected]

France 3 - 7, esplanade Henri-de-France 75907 Paris cedex 15Tel : 0825 033 333 Fax : 01 56 22 75 02Internet : www.france3.frEmail : [email protected]@france3.fr

Canal + - 85-89 quai André Citroën 75711 Paris cedex 15Tel : 01 44 25 10 00 Fax : 01 44 25 12 34Internet : www.cplus.fr

France 5 - 8, rue Marceau 92785 Issy-les-Moulineaux cedex 9Tel : 01 55 00 74 74 — Fax : 01 55 00 77 00Internet : http://www.france5.fr/Email : http://www.france5.fr/contact/Ecrivez à Alain Le Garrec, médiateur des programmes sur :http://www.france5.fr/contact/W00069/2/71909.cfm

Arte - 2a rue de la Fonderie 67080 Strasbourg cedexTel : 03 88 14 22 55 — Fax : 03 88 14 22 00Internet : www.arte-tv.comEmail : [email protected]

M6 - 89, av. Charles de Gaulle 92575 Neuilly/Seine cedexTel : 0825 06 66 66 - Fax : 01 41 92 66 10Internet : www.m6.frI-Télévision - 6 allée de la Deuxième DB 75015 ParisTel : 01 53 91 50 00— Fax : 01 53 91 50 01Internet : www.itelevision.fr

LCI - 54 av. de la Voie Lactée 92656 Boulogne cedexTel : 01 41 41 23 45— Fax : 01 41 41 38 50Internet : www.lci.frQuelques émissions radiosoù les auditeurs peuvent intervenir

Europe 1 www.europe1.frSemaine de 18h55 à 20h00Michel FieldChaque jour, du lundi au vendredi, de 18h55 à 20h00, Michel Field “accouche” en direct les auditeurs, sur un thème d’actualité. Sans se contenter du pour et du contre, il les fait dialoguer à plusieurs sur un même sujet. Ils se forgent ainsi eux-mêmes leur opinion comme lors d’un travail journalistique : croiser des sources puis se rendre compte que la vérité est souvent de l’ordre du compromis entre des idées tranchées. C’est aussi une façon de prendre chaque jour le pouls de l’opinion publique sur des sujets lourds et graves mais aussi légers et futiles comme en distille, chaque jour, l’actualité. Pour discuter avec Michel Field, il suffit d’appeler le 01 42 32 14 14 ou d’envoyer un courrier électronique sur www.Europe1.fr.Semaine de 10h30 à 12h00Jean-Marc MorandiniCoup de pied dans le PAF chaque matin : Jean-Marc Morandini nous dit tout sur le monde du petit écran au travers de reportages et d’enquêtes dans les coulisses de la télé. Egalement en studio chaque matin, une star du petit écran ou un patron de chaîne répondra aux questions de Jean-Marc Morandini et des auditeurs. A découvrir aussi, le zapping de la Télé de la veille et les commentaires des auditeurs qui donnent leurs coups de cœur et leurs coups de gueule sur le répondeur de l’émission au 01 42 32 42 32 ou en direct au 01 42 32 15 15.

RTL www.rtl.frSemaine de 13h00 à 14h00Pierre-Marie Christin Les auditeurs ont la paroleRendez-vous phare de l’information, le 12h30 accueille un nouveau présentateur. C’est en effet Pierre-Marie Christin qui succède à Christophe Hondelatte et Jérôme Godefroy aux commandes du journal de la mi-journée. Pierre-Marie Christin présente ensuite, de 13h00 à 14h00, “Les Auditeurs ont la Parole”. Réagissez à l'actualité par téléphone (32 10) ou sur internet. Entre 10H et 14H, une standardiste prend votre témoignage. Avant 10H et après14H, vous pouvez laisser vos message sur le répondeur, sans oublier de laisser vos coordonnées téléphoniques si vous voulez participer à l'émission. Chaque vendredi, cette heure d’expression prend une coloration week-end. Les loisirs sont à l’honneur avec la participation des journalistes spécialisés de la rédaction, ou d’intervenants extérieurs. Et, à la veille du week-end, Louis Bodin dialogue avec les auditeurs sur les phénomènes

météo de la semaine écoulée ou des deux jours de repos à venir.

France Inter www.radiofrance.frSemaine de 19h20 à 20h00Le téléphone sonneSi vous voulez poser une question, témoigner et/ou intervenir à l'antenne...- le téléphone 01.45.24.70.00 dès 17h- Internet, en utilisant le formulaire de la page "Pour intervenir".- le SMS+ pour réagir pendant l'émission, de 19h20 à 20h : sur votre téléphone mobile, saisir le code " TEL " suivi d'un espace, votre question puis valider et envoyer au 6 20 30. (0.35€ par message plus le prix du sms)Le lundi, mardi, jeudi et vendredi à 19h20, nous vous invitons à réagir sur un thème de l'actualité, à poser vos questions aux invités du téléphone sonne. Vous pouvez également, après la diffusion, réécouter l'émission dans son intégralitéLe répondeur « Là-bas si j’y suis » : 01 56 40 37 37 soit sur notre mail : [email protected] et nous donnerons suite !

RMC www.rmcinfo.frBOURDIN & Co Le 1er show radio d'infoDu lundi au vendredi de 6h à 10h.Découvrez une nouvelle façon de traiter l'info du matin avec "Bourdin & Co" ! Finis les journaux austères et redondants. Voilà enfin un espace de liberté où auditeurs, politiques et journalistes sont logés à la même enseigne. Jean-Jacques Bourdin agite, provoque, polémique, et vos réactions ne se font jamais attendre! Un ton débridé et sincère pour des échanges parfois musclés mais toujours respectueux. Pour intervenir : Appelez le 3216 (0,34€/min).

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L'association des auditeurs de France Culture

L'association des Auditeurs de France Culture (aafc), créée en 1984, rassemble les personnes qui veulent manifester leur intérêt pour cette chaîne de radio dont les émissions sont écoutées et appréciées au delà de nos frontières.

L'objet de l'association est de regrouper les auditeurs de France Culture pour favoriser des rencontres et coordonner les actions visant à :

- l'évolution de la chaîne dans le maintien de sa qualité ;

- la préservation de son identité et de sa spécificité ;

- l'amélioration de sa technique et de son confort d'écoute ;

- son ouverture aux différents aspects de la culture ;

- son rayonnement et développement de son influence ;

- sa pérennité.

L'Association se déclare attachée au caractère de service public de France Culture et ne saurait en aucun cas se substituer à lui. Elle se veut pluraliste et indépendante de tout engagement politique, confessionnel, syndical et philosophique.

Association des auditeurs de France Culture 83 boulevard Beaumarchais 75003 Paris Téléphone : 01 42 09 03 67 Courriel : [email protected]

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Collectif VANVigilance Arménienne contre le Négationnisme

Boîte vocale : 09 50 72 33 46 [email protected] - www.collectifvan.org

Collectif VAN - BP 2008392133 Issy-les-Moulineaux Cedex

Les Infos Collectif VAN sur :http://www.collectifvan.org/rubrique.php?page=1&r=0