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Conférence générale Vingt-cinquième session, Paris 1989 25 c 25 C/78 7 juillet 1989 Original: français Point 45 de I’ordre du jour provisoire RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’INSTITUT INTERNATIONAL DE PLANIFICATION DE L’EDUCATION SUR LES ACTIVITES DE L’INSTITUT (1988 - 1989) RESUh4E En application de 1’Article IV des Statuts de l’Institut international de planification de l’éducation, le Conseil d’administration de l’Institut prksente son rapport d’activités A la Confbence g&&ale. Ce rapport rend compte de maniibe d&aill& des programmes de formation et de recherchede l’Institut dans le domaine de la planification et de l’administration de l’éducation, de son programme de diffusion et des moyens institutionnels et financiers dont l’Institut disposepour la mise en oeuwe de ses activités.

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Conférence générale Vingt-cinquième session, Paris 1989 25 c

25 C/78 7 juillet 1989 Original: français

Point 45 de I’ordre du jour provisoire

RAPPORT DU CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’INSTITUT INTERNATIONAL DE PLANIFICATION DE L’EDUCATION

SUR LES ACTIVITES DE L’INSTITUT (1988 - 1989)

RESUh4E

En application de 1’Article IV des Statuts de l’Institut international de planification de l’éducation, le Conseil d’administration de l’Institut prksente son rapport d’activités A la Confbence g&&ale. Ce rapport rend compte de maniibe d&aill& des programmes de formation et de recherche de l’Institut dans le domaine de la planification et de l’administration de l’éducation, de son programme de diffusion et des moyens institutionnels et financiers dont l’Institut dispose pour la mise en oeuwe de ses activités.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78, Page i

Table des matières

Section 1 : Introduction par le Président ..................

Section II : Le Conseil d’Administration ..................

Section III : Achèvement du quatrième Plan à moyen terme (1984-89) .......

Section IV : Activités de formation .................... 1. Le programme annuel de formation .................

(i) Les trois sessions tenues entre 1988 et 1989 (ii) Les participants et le financement de leurs voyages et-de leur’stage’à * * *

Paris ........................ 2. Programmes de formation spécialisée de courte durée ..........

(i) « Formation des formateurs » ................. (ii) Cours intensifs (iii) Stages d’orientation’ : : : : : : : : : : : : : : : : : : : : (iv) Ateliers et séminaires spécialisés ................ (v) Célébration du 25ème Anniversaire de I’IIPE ........... (vi) Coopération interagences .................. (vii) Séminaires mensuels sur la planification stratégique ........

3. Programmes individualisés .................... (i) Chercheurs-résidents .................... (ii) Chercheurs-visiteurs .................... (iii) Chercheurs-visiteurs associés ................. (iv) Stagiaires-visiteurs ..................... [v))VEiteps occasionnels vi roues ............................................

Section V : Activités de recherche .................... THEME 1 : Les implications pour la planification de l’éducation des

politiques de développement technologique ............ Sous-thème (a) : L’expérience des pays qui ont mis en oeuvre des

politiques technologiques fondées essentiellement sur l’importation de technologie ................

Sous-thème (b) : L’expérience des pays qui ont mis en oeuvre une politique partielle de promotion technologique locale ......

Sous-thème (c) : L’expérience des pays qui ont mis en oeuvre des politiques locales de développement technologique qui déterminent l‘essentiel de l’orientation des changements techniques internes ...................

Sous-thème (d) : Changements techniques dans l’agriculture et système éducatifs et de formation .................

THEME II : La diversification des activités éducatives et les problèmes que pose à la planification de l’éducation leur articulation dans la perspective du développement ................

Sous-thème (a) : La diversification en vue du développement de l’éducation de base ...................

Sous-thème (1~) : La diversification en vue du développement rural et industriel .......................

THEME III : Le rôle de la planification de l’éducation dans le processus de prise de décisions et de leur mise en oeuvre ...........

Sous-thème (a) : Analyse du processus de planification ......... Sous-thème (b) : Analyse du processus d’allocation des ressources ..... Sous-thème (c) : Analyse de la base d’information et évaluation des

techniques pour la planification et l’administration de l’éducation . .

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Page ii, 25 Ci78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIP!?

Sous-thème (d) : « Acteurs » de la planification : fonctions, carrière et formation . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Section VI : Diffusion . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Section VII : Préparation du cinquième Plan à moyen terme de I’IIPE . . . . 1. Le programme de formation . . . . . . . . . . . . . . . .

(i) Le cours annuel . . _ . . . . . . . . . . . . . . . . (ii) Renouvellement/enrichissement des sujets de cours offerts pour des

programmes de formation de courte durée . . . . . . . 2. Le programme de recherche . . . . . . . . . . . . . . . .

Section VIII : Les moyens institutionnels et financiers des activités de l’Institut . 1. Coopération . . . . . . . . . . . . . .

(i) Avec les Commissions nationales . . . . . (ii) Avec les Etats membres . . . . . . . (iii) Collège des consultants . . . . . . .

2. Centre de Documentation . . . . . . . . 3. Ressources financières et dépenses . . . . . 4. Mouvements de personnel . . . . . . . .

(i) Départs . . . . . . . . . . . . . (ii) A rrivées . . . . . . . . . . . . .

Annexes . . . . . .

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Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 CY78, Page 1

Section 1 : Introduction par le Président

1. J’ai l’honneur de présenter à la 25ème Session de la Conférence Générale le treizième rapport du Conseil d’Administration sur les activités de l’Institut international de planifica- tion de l’éducation. La période biennale 1988-89 qu’il recouvre correspond à la dernière phase du Plan à moyen terme 1984-89. Les deux années qui font l’objet de ce rapport ont été marquées par le souci de l’Institut d’atteindre les objectifs du Plan en dépit des grandes difficultés que la réduction des ressources a entraînées. Je voudrais signaler deux autres évènements qui ont marqué le biennium : la célébration du 25ème Anniversaire de l’Institut et la préparation de son cinquième Plan à moyen terme.

2. L’Institut, fidèle au mandat tracé par la Conférence Générale a poursuivi avec succès son oeuvre de formation des cadres et des responsables de systèmes et programmes d’éducation dans les Etats membres et ce, en parfaite exécution de la partie du Grand Programme IV du Programme et Budget de 1’Unesco lui incombant.

3. C’est ainsi qu’il a maintenu la durée pleine d’une session annuelle de neuf mois du Programme approfondi tenu régulièrement à Paris depuis 1965166. L’ensemble des 840 parti- cipants qui ont suivi ce cours depuis la première session jouent, selon les fonctions qu’ils occupent, un rôle déterminant dans l’évolution de l’éducation dans toutes les régions du monde. Le programme, les méthodes et les structures du cours sont en constante adaptation pour tenir compte de l’évolution de la réalité éducative. Le travail préparatoire demandé aux stagiaires avant leur venue à Paris a fait l’objet d’un effort particulier de la part de l’Institut qui s’est traduit par la mise au point de matériel d’enseignement autodidactique; des nouveaux modules de formation sont proposés; et une place plus importante est réservée aux travaux en groupe et au travail individuel appuyé par l’informatique. L’Institut est bien connu, dans toutes les parties du monde, pour ses activités de formation et il en est fier.

4. Toujours en matière de formation, l’Institut a gardé la priorité aux activités nationales de formation de planificateurs et administrateurs de l’éducation, notamment en développant ses activités de formation des formateurs. En privilégiant cette approche, l’Institut réussit progressivement à démultiplier son impact et à assurer une diffusion plus systématique de son expérience à l’ensemble de la collectivité de praticiens et chercheurs. Enfin, le nombre de cours intensifs et d’ateliers a été maintenu au même niveau en dépit des difficultés de financement et deux thèmes nouveaux ont été offerts au cours du biennium : sur l’éducation, l’emploi et le travail, et sur l’utilisation de la micro-informatique dans la constitution et l’uti- lisation des bases de données dans la planification et l’administration de l’éducation.

5. Par ailleurs, dans les domaines de la recherche qui recouvrent certains aspects des Grands Programmes II, IV et V de l’unesco, l’Institut s’est efforcé de terminer la majorité des études entreprises et d’en diffuser les résultats notamment dans le cadre de séminaires de recherches et de ses activités de formation. Pour les trois thèmes’ plus de 35 projets de recherche, dans environ 25 pays, répartis dans l’ensemble des régions, sont actuellement dans la phase finale de leur mise en oeuvre et, pour plusieurs d’entre eux, déjà achevés. En dressant le bilan des résultats et de la mise en oeuvre des projets dans le cadre des trois thèmes de recherche sus-mentionnés, le Conseil d’Administration a soulevé un certain nombre de questions en rapport avec certains sous-thèmes (en particulier pour ce qui est des Thèmes 1 et II) ce qui a conduit soit à les abandonner soit à les modifier. Ceci représente une forme de gaspillage qui sera évitée à l’avenir.

1 Les effets sur la planification de l’éducation (a) des différents niveaux et formes de technologie-locale ou importée; (b) de la croissante diversification des activités éducatives -formelles et nonformelles; et (c) des agents et processus de prise de décision.

Page 2, 25 Cl78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

6. L’Institut a célébré en 1988 son 25ème Anniversaire en organisant notamment un Atelier international sur les perspectives de la planification de l’éducation. Cette manifestation qui a réuni pendant cinq jours à Paris, quelque quatre-vingt dix spécialistes de toutes les régions du monde a permis de faire un bilan des questions majeures qui affectent les systèmes d’édu- cation dans les pays en développement dans un contexte marqué par l’austérité et les ajuste- ments des politiques économiques et financières. Elle a aussi été l’occasion de larges échanges de vues sur les perspectives de la planification de l’éducation dans les différentes régions. Les contributions écrites préparées ainsi que le rapport de l’Atelier international font l’cbjet d’une série de publications dont quelques-unes sont déjà disponibles.

7. Une autre activité importante a marqué le biennium; celle de la préparation du cinquième Plan à moyen terme de l’Institut basé sur le nouveau Plan à moyen terme de 1’Unesco tant dans ses objectifs que dans ses perspectives. Ainsi, le cinquième Plan met l’ac- cent notamment sur les deux grandes priorités que 1 a communauté internationale a rete- nues : la promotion du droit à l’éducation pour tous et la valorisation des ressources humaines.

8. Par son action depuis sa création par l’Unesco, 1’IIPE a gagné la confiance de la commu- nauté professionnelle internationale et des Etats membres parmi lesquels un certain nombre apportent leur soutien financier constant et indéfectible depuis longtemps : la République fédérale d’Allemagne, le Canada, le Danemark, la Finlande, l’Inde, l’Irlande, la Norvège, la Suède et la Suisse. Qu’ils en soient remerciés, ainsi que tous les autres Etats qui voudront bien commencer à s’associer à cet effort, et aussi le Gouvernement français qui, au départ, a fourni le siège et l’équipement de I’IIPE et sur lequel nous plaçons de grands espoirs quant au renforcement de son appui. Que le PNUD et l’Unicef soient aussi remerciés pour la confiance qu’ils témoignent à l’Institut et l’aide qu’ils lui apportent dans l’exécution de son programme.

9. Il s’agit aussi du biennium au cours duquel le Directeur de l’Institut, qui a pris ses fonc- tions en 1988, a pu, grâce à un personnel dévoué, mener à bien la suite des activités passées et les nouvelles activités suggérées par le Plan à moyen terme de I’Unesco. A ce stade, j’ai- merais faire état de la vive reconnaissance exprimée par le Conseil à Sylvain Lourié pour les services signalés qu’il a rendus à l’institut et aux Etats membres pendant six ans, ce que vous, à la Conférence générale, avez pu apprécier à l’occasion de trois de vos sessions. Je voudrais saisir cette occasion pour féliciter le Directeur et le personnel de l’Institut pour le dévoue- ment et l’acharnement au travail dont ils ont fait preuve. Je voudrais aussi féliciter le Directeur Général et ses collègues qui ont toujours répondu favorablement à chaque fois que l’Institut a sollicité leur aide.

10. Le Conseil d’Administration participe avec dévouement, compétence et intérêt au déve- loppement des activités de 1’IIPE en examinant dans le détail ses programmes et en procé- dant à des discussions fructueuses avec le personnel à chaque session du Conseil. Mes collègues du Conseil et moi-même considérons ces échanges constants comme un réel privi- lège et un avantage mutuel et sommes les témoins permanents de la vie d’une institution qui, discrètement mais en profondeur, démontre la qualité de l’oeuvre de l’Organisation en réponse aux besoins réels des Etats membres et que je suis heureux de vous présenter.

Malcolm S. Adiseshiah

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 Cl78, Page 3

Section II : Le Conseil d’Administration

11. Le Conseil d’Administration a maintenu en 1987 et 1988 les Groupes de travail établis pour la première fois en 1980 dans le but de suivre la recherche. Lors de la session du Conseil de décembre 1987, les Groupes de travail ont examiné les rapports suivants : « Développements technologiques et politique éducative : le cas de l’industrie minière en Zambie » et « Le financement et l’allocation des ressources à l’éducation : le cas de la Colombie ». Lors de la session de 1988, ils ont examiné de manière systématique les rapports suivants : « Les développements technologiques dans l’industrie de la micro-électronique et leurs conséquences sur la planification de l’éducation dans la République de Corée », « Le fonctionnement et les effets du programme d’alphabétisation au Kenya », « La diversification de l’éducation de base au Niger », « Le système d’information et la planification de l’éduca- tion en France )) et « Les mécanismes d’allocation des ressources dans des domaines de pointe sélectionnés de l’enseignement supérieur en Inde ».

12. En décembre 1986, le Conseil d’Administration a élu un nouveau membre M. Isao Amagi (Japon), Conseiller auprès du Ministre de l’Education, des Sciences et de la Culture, qui a remplacé M. Sippanonda Ketudat qui est démissionnaire. En décembre 1987, le Conseil d’Administration a élu deux autres nouveaux membres : M. Mohamed Dowidar (Egypte), Président du Département des Sciences économiques de la Faculté de Droit de l’Université d’Alexandrie qui a remplacé M. Mohamed Rasheed et M. Kabiru Kinyanjui (Kenya), Directeur de l’Institut d’Etudes du Développement à Nairobi qui a remplacé M. Georges Ngango démissionnaire; un autre membre, M. Victor Urquidi (Mexique), Professeur au (’ Colègio de Mexico », a été réélu pour un second et dernier mandat consé- cutif. La même année, deux autres nouveaux membres ont été désignés pour participer aux travaux du Conseil : Dr. Charles Boelen (Belgique), Médecin Chef, chargé de la Planification, de la Méthodologie et de 1’Evaluation de l’éducation, Division du développe- ment des personnels de santé, à l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) et le Dr. Essam Montasser (Egypte), Directeur de l’Institut africain de développement économique et de planification de Dakar. La liste complète des membres du Conseil d’Administration au 30 juin 1989 figure à I’Annexe X

13. Le Conseil s’est réuni deux fois au cours du biennium 1988-89 : la première fois les 5. 6 et 7 décembre 1988. Sa réunion de 1989 est prévue pour les 4, 5 et 6 décembre, peu après la clôture de la Conférence Générale. Au cours du biennium, le Comité Exécutif s’est réuni deux fois : la première réunion s’est tenue les 5 et 6 avril 1988 et la seconde les 22 et 23 juin 1989. Le Comité des Candidatures s’est aussi réuni deux fois au cours de cette période, la première fois le 5 décembre 1988, la seconde réunion se tiendra le 4 décembre 1989. Enfin, les Groupes de travail se sont réunis d’abord le 4 décembre 1988 et une autre réunion est prévue pour le 3 décembre 1989.

14. Lors des réunions du Conseil, en séances tant plénières que de Comités et de Groupes de travail, les membres du Conseil ont examiné en détail les résultats du travail de l’Institut, proposé des conseils d’ordre général et formulé des suggestions spécifiques relatives à la mise en application des programmes de formation et de recherche, aux activités de publica- tion et à la gestion et à l’administration de l’Institut. Ils ont aussi examiné et approuvé le cinquième Plan à moyen terme de l’Institut qui couvre la période 1990-95. Le Conseil a accordé une attention toute particulière à la situation financière de l’Institut dont les ressources - comme celles de I’Unesco en général - ont considérablement diminué. En dépit des difficultés financières, le Conseil est convaincu que les capacités de 1’IIPE n’en seront pas altérées et qu’il sera en mesure de mener à bien son nouveau Plan à moyen terme et de continuer ainsi à apporter sa contribution aux domaines pour lesquels il est compétent.

Page 4, 25 Cl78 Rapport du Conseil d’administration de 1’IIPE

15. En passant en revue la mise en oeuvre du programme, le Conseil a exprimé son inquié- tude et son souci devant l’effectif réduit du personnel de l’Institut par rapport aux tâches à accomplir. Le personnel est surmené - ce qui n’est ni dans l’intérêt des individus concernés ni dans celui de l’Institut. Il importe que le maximum soit fait pour accroître les ressources humaines et financières de l’Institut afin de pouvoir répondre aux besoins et aux exigences croissantes des Etats Membres.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 (378, Page 5

Section III : Achèvement du quatrième Plan à moyen terme (1984-89)

16. Le quatrième Plan de l’Institut (1984-89) reflète la problématique et les grands objectifs du Plan à moyen terme de 1’Unesco. En adoptant cette approche, l’Institut, dans le cadre normal de ses compétences et de ses activités, contribuera à la mise en oeuvre des Grands Programmes de 1’Unesco et plus particulièrement le Grand Programme II : Education pour tous, le Grand Programme IV Formulation et mise en application des politiques éducatives et le Grand Programme V : Education, formation et société. Au cours de cette période du plan, l’Institut s’est donc efforcé de donner la priorité à deux aspects essentiels de la situa- tion de l’éducation dans le monde : l’inégalité d’accès à l’éducation et l’inadaptation des systèmes éducatifs face aux exigences collectives et aux aspirations individuelles, dans une époque de rareté relative des ressources. En même temps, il a cherché à améliorer la perti- nence et augmenter l’efficacité de la planification de l’éducation.

17. Soucieux de renforcer la capacité des Etats membres et de contribuer au développement institutionnel, l’Institut a coopéré étroitement avec les équipes nationales au cours du bien- nium écoulé, qui correspond à la dernière partie de son quatrième Plan à moyen terme. En dépit de la réduction des ressources, les programmes de formation qui correspondent le plus directement aux attentes des Etats membres se sont poursuivis avec des innovations notables. Les programmes de formation des formateurs ont contribué à développer des activités natio- nales de formation et les cours spécialisés de courte durée se sont diversifiés.

18. En ce qui concerne la recherche, les travaux se sont poursuivis dans les trois thèmes retenus par le Plan à moyen terme : les implications pour la planification de l’éducation des politiques de développement technologique, la diversification des activités éducatives et le rôle de la planification de l’éducation dans le processus de prise de décisions et de leur mise en oeuvre. Au cours de cette dernière partie du Plan, les efforts se sont concentrés sur l’achèvement des études déjà engagées de manière que les résultats et les conclusions de ces études puissent être rapidement utilisés dans les différents programmes de formation de l’Institut. Cependant, comme cela a été le cas pour les précédents Plans à Moyen Terme, quelques études ne seront terminées qu’au cours de la première année du plan suivant. D‘autre part, l’atelier organisé à l’occasion du 25e Anniversaire a donné lieu à une série de publications qui n’étaient pas prévues dans le Quatrième Plan à Moyen Terme.

19. En outre, dès 1989, qui constitue la charnière entre le quatrième et le cinquième Plan, de nouvelles activités ont été lancées pour déterminer précisément les orientations et les options qui seront retenues dans le futur Plan, en particulier dans le domaine de l’éducation de base, du développement des ressources humaines et du financement et gestion de l’éduca- tion. Ces orientations et options s’inspirent à la fois des résultats des travaux engagés durant le quatrième Plan et des priorités du nouveau Plan à moyen terme de 1’Unesco.

20. En matière de publications, l’Institut a publié au cours des deux dernières années une trentaine de titres nouveaux tout en s’efforçant d’assurer une plus large diffusion par une meilleure communication avec les institutions et les personnes intéressées, notamment dans les pays en voie de développement.

21. On trouvera ci-après une présentation détaillée des activités de formation, de recherche et de diffusion au cours de la dernière partie du Plan. Pour des raisons de commodité, ces trois domaines sont présentés successivement. Dans la réalité ils sont étroitement liés. Par les recherches, l’Institut garde un contact régulier avec les problèmes réels du terrain, avec les tendances de la politique éducative et avec l’évolution des pratiques de la planification de l’éducation. L’Institut est ainsi en mesure de mieux apprécier les besoins des pays et d’ada- pter constamment ses programmes de formation. En même temps, ceux-ci constituent le meilleur véhicule pour diffuser les résultats et les conclusions des programmes de recherche.

Page 6, 25 Cl78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

Section IV : Activités de formation

22. La formation constitue une des responsabilités fondamentales de I’IIPE qui, par son intermédiaire, aide directement les Etats membres, principalement les pays en développe- ment, à préparer et à valoriser leurs personnels qualifiés afin d’améliorer la planification et l’administration de leurs systèmes et services éducatifs.

23. La formation dispensée par I’IIPE est orientée vers l’action. Elle est axée sur les expé- riences et les problèmes réels tels qu’ils sont observés dans la pratique de la planification et de l’administration de l’éducation dans les divers contextes nationaux ainsi que sur les connaissances que 1’IIPE a acquises par ses travaux de recherche.

24. En raison de sa situation internationale et dans les limites de son mandat et de ses ressources, l’Institut accomplit des tâches de formation dont il est directement responsable, ainsi que des activités de soutien à d’autres programmes de formation. Les participants sont choisis en tenant compte de leur niveau de formation et de leur expérience antérieure, tout en donnant la priorité à ceux qui occupent ou sont appelés à occuper des postes-clé dans leurs systèmes éducatifs, à ceux qui sont destinés à faire carrière dans ces fonctions et à ceux qui sont appelés à jouer ultérieurement un rôle multiplicateur en assumant à leur tour des fonctions de formation dans leur pays.

25. Au travers de ses activités régulières de formation - le programme annuel de formation de longue durée, les cours de spécialisation de courte durée et les programmes individualisés de formation - l’Institut a contribué à former des cadres techniques dans la grande majorité des Etats membres de 1’Unesco et à renforcer un vaste réseau de coopération compose des sortants de I’IIPE et des institutions spécialisées auxquels ils offrent leurs services.

26. Un aperçu statistique de l’ensemble des activités de formation depuis 1980 montre sa variété et son étendue (voir Tableau 1, paragraphe 27) :

27. Tableau 1. Aperçu statistique des programmes de formation de 1'IIPE. 1980-1909 ----------,-~------------------------------------------------------

PROGRAMME 1980 1981 1982 1983 1984 1985 1986 1987 1988 1989

1.

2.

3.

4.

5.

6.

PROGRAMME ANNUEL DE FORMATION (1) Nbrk! de participants Nbre. total de semaines de présence

EXPERTS-VISITEURS Nbre de participants Nbre total de smeaines de présence

FORMATION DES FORMATEURS Nbre de programmes Nbre de participants Nbre total de semaines de présence

COURS INTENSIFS Nbte de cours Nbre de participants Nbre total de semaines de présence

STAGES D'ORIENTATION Nbre de stages Nbre de participants Nbre total de semaines de présence

ATELIERS ET SEMINAIRES Nbre de séminaires et ateliers Nbre de participants Nbre total de semaines de présence

46 41 1 610 1 435

29 311

a 5 . 3 3 3 268 160 133 132 141 581 316 344 231 322.5

10 370 351

33 208

42 44 1 470 1 540

25 21 207.5 72

a 11 6 186 380 254 174.5 340.5 226

. 51 1 989

43 47 1 677 1 833

20 32 93.5 191

1 1 32 22

128 31

2 2 68 81

167 192

38 1 482

45 211

22 188

1 25 50

3 125 529

4 3 3 3 101 64 103 79

97.5 79 140 100

33 44 1 254 1 672

27 l?(2) 107.5 76.5

3 3 j73(3j 510(3) 401 587

3 2t.3) 100 30(3) 208 90(3)

1 2 14 20 42 47

* 2 -(4)

Nbre total de participants 713 420 580 451 338 227 285 289 347 : 615 Nbre total de sem. de présence 2 853 2 193.5 2 362 2 069 2 620 2 144.5 2 387 2 349 2 012.5 2 472.5(3),(4)

(1) Sous cette rubrique, les années se rapportent aux années académiques, ex. pour 1980 les chiffres correspondent à l'année académique 1979/80.

(2) Les chiffres couvrent la période janvier-fin mai 1989 uniquement.

(3) Inclus le programme de formation des formateurs au Ghana comprenant qu=trc atelier6 successifs pour 110 diqtricts.

(4) A la date de ce rapport, prévus pour fin 1989.

les détails relatifs au nombre de participants aux ateliers du Kenya et du Niger, ne sont pas disponibles.

l En 1988 1'IIPE a organisé un Atelier international sur le théme "Vers une planification stratégique de l'éducation" et a convoqué la réunion du Groupe international de travail sur l'éducation (paragraphes 94 a 96).

Page 8, 25 C/78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

1. Le programme annuel de formation

28. Depuis 1965, l’Institut a reçu chaque année un groupe important de spécialistes de la planification et de l’administration de l’éducation. (planificateurs, administrateurs, conseil- lers, formateurs, chercheurs, etc.) provenant de toutes les régions de 1’Unesco pour suivre une formation d’une durée de huit mois à Paris.

29. La présence, chaque année, à l’Institut, d’environ 40 spécialistes venant de différentes régions du monde, représente un apport considérable de connaissances, d’expériences et la possibilité d’un travail en commun, d’analyse, de réflexion et d’élaboration de projets. En outre, le caractère international et multiculturel du cours annuel représente une expérience unique au monde d’interaction et d’enrichissement mutuel, d’une communauté de travail regroupant des spécialistes qui se préparent à mieux assumer leurs responsabilités dans des pays aux caractéristiques, besoins et objectifs différents.

30. L’orientation principale du cours annuel n’est ni théorique ni normative; elle a plutôt un caractère pragmatique. A partir de l’analyse et de la comparaison d’expériences réelles, l’étude et la mise en pratique de méthodes d’analyse rigoureuses et de solutions de problèmes sont approfondies, dans le cadre de conditions aussi proches que possible des situations réelles dans lesquelles les participants devront opérer, que ce soit dans des bureaux ou sur le terrain; ils bénéficient de l’appui de conseillers-enseignants expérimentés qui utilisent des matériels de formation en grande partie tirés de leurs propres travaux de recherche au sein de 1’IIPE.

31. Il convient de signaler l’effort énorme que représente l’annonce à grande échelle du cours, le choix attentif des participants et l’obtention des ressources financières (bourses) nécessaires pour couvrir les dépenses de voyage et de séjour à Paris. A cet égard, l’Institut bénéficie de la coopération inestimable des Ministères de l’Education, des Commissions nationales de l’Unesco, des institutions spécialisées avec lesquelles l’Institut entretient des relations de travail, des anciens stagiaires de I’IIPE, des Représentants-résidents du PNUD, des représentants des agences de financement, de coopération et des agences de projets sur le terrain, etc.

32. Les indications ci-dessus expliquent pourquoi l’organisation et le déroulement du cours annuel représentent tous les ans presque le quart des activités de l’Institut auquel s’ajoute la contribution de ceux qui collaborent avec l’Institut pour des aspects spécialisés du cours annuel : les fonctionnaires du Secrétariat de l’unesco, les consultants de I’IIPE, les chercheurs-visiteurs, les spécialistes des Etats membres avec lesquels l’Institut coopère à des travaux de recherche ou à des activités de formation, etc.

(i) Les trois sessions tenues entre 1988 et 1989

33. Vu que le cours annuel couvre la période allant de septembre à mai, le biennium 1988-89 du présent rapport correspond à trois sessions du cours : 1987/88, 1988/89, et 1989190.

34. Pendant toute la période correspondant au présent rapport, la même structure générale du cours annuel en deux phases a été fondamentalement maintenue : une phase d’études dans le pays d’origine et une phase de formation à Paris.

35. La phase d’étude dans le pays débute en août lorsque les candidats admis reçoivent les matériels d’information, d’autoformation et d’orientation pour la préparation de leur voyage à Paris et la présentation de la situation de l’éducation dans leur pays dans le cadre du cours annuel.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 Cl78, Page 9

36. La phase de formation à Paris se déroule d’octobre à mai de l’année suivante et comporte :

. une période d’orientation initiale;

. un tronc commun, qui donne à tous les participants une vision d’ensemble du cycle général de planification de, l’éducation, de ses processus et de ses techniques;

. des unités et des séminaires spécialisés parmi lesquels les participants font un choix, ce qui leur permet d’approfondir leurs connaissances dans des aspects et des techniques de la planification et de l’administration de l’éducation, selon leurs intérêts propres;

. des visites d’études, pour appliquer sur le terrain les techniques d’analyse, de discus- sion et de préparation de rapports. L’une de ces visites se déroule dans une des acadé- mies en France et l’autre dans un autre Etat membre de 1’Unesco;

. un travail spécialisé, individuel ou en groupe, pour préparer un mémoire de fin de stage, sur un thème, un problème ou un projet présentant un intérêt pour le pays d’ori- gine du participant.

37. Grâce aux exercices continus d’évaluation des différentes phases et de l’ensemble du cours annuel, les modifications et les améliorations de la structure, du contenu, des méthodes et des matériels d’enseignement sont préparées et introduites chaque année en tenant compte de l’évolution de l’état de la question en matière de planification et d’admi- nistration de l’éducation dans le monde, et des résultats des recherches principalement celles conduites par I’IIPE.

38. Nous présentons ci-dessous, sous forme résumée, les particularités de chacune des trois sessions du cours annuel couvertes par le présent rapport :

(a) Programme de formation 1987/88

39.

.

.

.

.

.

.

Au cours de cette session on peut citer les innovations suivantes :

la révision et le développement des directives plus précises relatives à la présentation du pays d’origine, de son système éducatif et des relations entre éducation et société. Ces directives guident le travail de compilation et d’analyse de l’information, qui cons- titue l’activité centrale de la phase d’études dans le pays;

la révision du contenu des douze modules de matériels didactiques envoyés par I’IIPE aux candidats admis, sur les concepts et les techniques de base pour la planification de l’éducation;

l’inclusion, dans les matériels d’études envoyés aux candidats admis, de quatre annexes sur la démographie, l’économie, les mathématiques et les statistiques;

l’organisation de cours de mise à niveau en statistique et en économie, durant la période d’orientation initiale du cours à Paris;

l’introduction d’une nouvelle unité spécialisée intitulée « Introduction à la micro- informatique >);

d’autre part, les stagiaires ont effectué, à titre exceptionnel, trois visites d’études : en Espagne, à l’Académie de Bourgogne en France, et en République démocratique alle- mande. En outre, sur le chemin du retour dans leurs pays respectifs, ils se sont arrêtés, en fonction de groupes régionaux dans les Bureaux régionaux de 1’Unesco à Amman, Bangkok, Bucarest, Dakar et Santiago.

Page 10, 25 Cl78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

(b) Programme de formation 1988/89

40. Les progrès principaux enregistrés pour le cours 1988189 ont été les suivants :

. une révision des matériels didactiques sur les techniques quantitatives utilisés en plani- fication de l’éducation destinée à les rendre mieux adaptés aux besoins de l’autoforma- tion. Cette révision a été réalisée en coopération avec l’Institut de technologie éducative de l’Université ouverte du Royaume Uni;

. des réaménagements dans les contenus et dans les méthodes en vue d’une meilleure articulation entre les trois unités introductives du tronc commun : « Education et société », <c Education et développement économique et social », « Planification de l’éducation »;

. . une révision des unités spécialisées afin que leur contenu soit plus complet (c’est-à- dire qu’elles couvrent le cycle général de la planification) et qu’elles utilisent des maté- riels et des méthodes d’enseignement qui associent de façon plus satisfaisante les exercices ouverts et de simulation. L’unité « Identification, préparation et évaluation des projets d’éducation » a été révisée et met plus l’accent sur les questions de poli- tiques et de choix. On a commencé à expérimenter une nouvelle unité sur la (t Planification de l’éducation de base et l’alphabétisation “;

. les visites d’études se sont déroulées à l’Académie de Rouen en France et en URSS.

(c) Programme de formation 1989/90

41. A la lumière des évaluations des années précédentes, le dessein du cours 1989190 a fait l’objet de la réflexion approfondie de l’ensemble du personnel de l’Institut au cours du deuxième semestre de 1988. Ceci a permis d’entamer un processus continu de réaménage- ments progressifs qui durera plusieurs années. Pour la session 1989/90, les innovations prin- cipales sont les suivantes :

. le tronc commun du cours annuel a été restructuré en modules fondamentaux de formation, qui couvrent de façon articulée tout le cycle de planification de l’éducation: le développement du tronc commun permet d’utiliser des méthodes et des matériels d’enseignement plus conformes à la nature ouverte des processus de planification et d’administration de l’éducation. Au cours de la session 1989190, quatre modules seront donc offerts : « Diagnostic », « Elaboration de politiques », « Formulation du plan » et <c Mise en oeuvre de politiques et de plans ‘5, auxquels s’ajoutent deux unités tech- niques : « Systèmes d’information » et (c Analyse et contrôle de qualité N;

. le nombre d’unités spécialisées qui seront offertes aux participants .de la session 1989190 a été limité à quatre pour accorder progressivement à ces unités plus de temps et un traitement plus approfondi et complet afin que chacune d’entre elles couvre mieux les différentes étapes du cycle général de la planification de l’éducation. Ces unités sont les suivantes : <c Planification de l’éducation de base, carte scolaire et microplanification », « Analyse des coûts et méthodes de financement », « Préparation et exécution de projets éducatifs >j et << Education, emploi et marché du travail »;

. une série de séminaires spécialisés de courte durée seront introduits dans le programme pour mettre les participants au contact des expériences récentes liées aux nouveaux développements ou au traitement de nouveaux problèmes de la planification et de l’administration de l’éducation, en ayant recours, pour ce faire, aux résultats de recherches et de publications récentes et à l’intervention de spécialistes de renom en visite ou invités à Paris:

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78, Page 11

. les voyages d’études de la promotion 19891190 se dérouleront en Alsace (en France) et en Turquie.

(ii) Les participants et le$nancement de leurs voyages et de leur stage à Paris

42. La vue d’ensemble des participants et de leur financement montre la situation relative de la période biennale écoulée par rapport aux fluctuations passées (voir Tableau 2, para- graphe 45).

(a) Participants

43. Au cours des cinq dernières années, la moyenne des participants au cours annuel a été de 41 personnes. Quarante semble être le chiffre adéquat pour garantir des conditions de travail et d’études satisfaisantes à I’IIPE, compte tenu des installations d’accueil et des possi- bilités d’encadrement dont dispose l’Institut. Néanmoins, au cours du processus de sélec- tion, on admet environ 50.candidats car, lorsque le Comité de sélection prend ses décisions, de nombreux candidats ne sont pas encore assurés de pouvoir disposer d’une source de financement de leur bourse.

44. Le Comité procède à une sélection rigoureuse de candidats qui répondent aux exigences établies dans l’annonce officielle du cours, et parallèlement, un équilibre approprié dans la représentation des candidats provenant de toutes les régions de 1’Unesco en fonction des besoins de formation ressentis par tous les Etats membres. En moyenne, 50 % des partici- pants viennent de la région Afrique: par contre, l’Amérique latine et les Etats arabes sont en général sous-représentés, en grande partie en raison de la difficulté de trouver des candidats disposant d’un financement et connaissant suffisamment l’anglais ou le français, qui sont les langues de travail de I’IIPE.

45. Tableau 2. vue d'ensemble du Programme Annuel de Formation de 1 'IIPE (1982/83 - 1988/89.'

1982/83 1983/84 1984185 1985/86 1986/87 19a7/aa 1988/89

NO. % NO. % NO. % NO. % NO. % NO. % NO. %

Nombre total des participants dont originaires :

d'Afrique d'Asie des Etats arabes d'Amérique latine et

Caraibes d'Europe et Amérique

du Nord 'des pays moins développés' 'Participation féminine'

Sources de financement des Bourses de stages

PNUD UNESCO (Prog. de participa-

tion et régulier) UNESCO (Bourses spéciales

du Directeur général) BIRD Nationales' Agences d'aide bilatérale Moyens personnels et

autres sources

44 100

17 39 11 25

5 11

6 14

5 11 32

17 39

5 11

1 2 1 2

10 23 7 16

3 7

51 100

20 39 15 29

6 12

a 16

4 27

20

2

21 16 23 14

4

43 100

23 53 10 23

2 6

7 16

1 2 30

10 24

5 11

10 24 5 11 3 7 a 18

2 5

47 100 38 100

23 49 20 51 15 32 9 23

4 a 4 10

5 11 5 13

1 3 30 15

9 19 9 23

12 25 8 20

6 13 1 3 4 9 6 15 4 9 3 a 2 4 1 3

10' 21 11** 26

33

19 6 3

4

(13) (1.7)

9

4

2 7 3 1

,***

100 44

58 20 18 13

9 4

12 4

3 3 39 Il61 36 (6)

27 11

12 7

6 21 9

9 5 3 6

100

45 30

9

9

7 36 14

25

16

20 11 14

21 6"" 14

l Dont 8 bourses offertes par le Fonds de 1'OPEP pour le développement international.

l *

Dont 7 bourses offertes par le Fonds de 1'OPEP pour le développement International.' l ** Dont 2 bourses offertes par le Fonds de 1'OPEP pour le développement International.

**** Dont 1 bourse offerte par le Fonds de 1'OPEP pour le développement international.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 (378, Page 13

(b) Financement

46. Pour ce qui est des bourses qui couvrent les frais de voyage et de séjour à Paris et les autres dépenses personnelles (l’Institut ne faisant payer ni les cours ni les services fournis), celles-ci sont assurées principalement par les gouvernements eux-mêmes, dans la majorité des cas par le biais de projets financés par le PNUD ou la Banque Mondiale. Les difficultés budgétaires que connaît I’Unesco ont, ces dernières années, créé une certaine diminution des bourses financées, surtout au titre du Programme régulier de 1’Unesco. En revanche, un nombre croissant de bourses sont financées par le Programme de participation. D’autres organismes du système des Nations Unies, des Banques et des Agences régionales de déve- loppement et des Agences de coopération bilatérale, etc. constituent d’autres sources de financement, lesquelles étant assez irrégulières rendent le recrutement des stagiaires plus difficile.

2. Programmes de formation spécialisée de courte durée

47. Les programmes de formation spécialisée de courte durée comprennent : (i) la forma- tion des formateurs, (ii) les cours intensifs, (iii) les cours d’orientation, et (iv) les ateliers et séminaires spécialisés. Le programme de formation des formateurs a fait l’objet de nombreuses activités en Afrique, en Asie, en Amérique latine, et dans les Etats arabes. Les cours intensifs se sont diversifiés et ont couvert de nouveaux domaines, notamment les rela- tions entre l’éducation et l’emploi, et l’utilisation de la micro-informatique dans la gestion et la planification de l’éducation. En outre, par des cours d’orientation, l’Institut a contribué à la formation des responsables de programmes de coopération bilatérale en matière de déve- loppement de l’éducation. Enfin, I’IIPE a continué à développer avec succès son programme de séminaires mensuels de haut niveau.

(i) « Formation des formateurs »

48. Depuis 1985, l’Institut a expérimenté différentes- formules de formation des formateurs en cherchant comment combiner au mieux, selon les pays, formation générale et spécialisée en planification de l’éducation, méthodes d’éducation des adultes, préparation de matériels didactiques, études de besoins de formation, conception et organisation de programmes de formation. Les enseignements tirés de ces expériences ont amené l’Institut à concentrer ses efforts sur des pays ayant un programme cohérent et soutenu de formation lié à l’améliora- tion de leur processus de planification sans négliger pour autant son appui aux Bureaux régionaux de l’unesco, dans leur effort de promotion de la formation des formateurs au niveau régional.

(a) Appui aux programmes nationaux de formation

l Afrique

- Bénin, Guinée, République Centrafricaine et Sénégal

49. En liaison avec les cours de formation des formateurs organisés par l’Institut en 1985 et 1986, les équipes nationales du Bénin, de la Guinée, de la République Centrafricaine et du Sénégal ont organisé en 1988 des activités de formation en microplanification et carte scolaire, pour leur personnel travaillant au niveau régional. L’Institut s’est associé à ces acti- vités de formation, en fournissant un appui méthodologique par correspondance en particu- lier lors de la préparation de ces différents cours nationaux, et plus spécialement lors de la finalisation des matériaux d’enseignement.

Page 14, 25 Cl78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

- Ghana

50. Dans le cadre du projet PNUD/Unesco GHA/85/006 sur le renforcement de la planifica- tion de l’éducation, l’Institut a mis en oeuvre, en coopération avec le Ministère de 1’Education et de la Culture du Ghana, un programme de formation en planification de l’éducation. Ce programme s’adresse aux cadres travaillant tant au niveau central qu’à celui du district.

51. Compte tenu du nombre élevé de personnes à former au niveau des districts (une centaine de districts, deux personnes par district), une équipe nationale de formateurs a été constituée qui jouera un rôle central dans ce programme. La contribution de l’Institut se limite à la préparation du matériel d’enseignement et à la fourniture d’un appui à l’équipe nationale.

52. Un séminaire d’orientation a tout d’abord été organisé, qui a eu lieu les 28 et 29 juin 1988. Il avait pour objet de présenter aux cadres supérieurs des différentes divisions du Ministère de 1’Education et de la Culture, et du « Ghana Education Service », et aux dix Directeurs régionaux de l’éducation (au total 45 participants), les compckantes du projet, les décisions prises par le Gouvernement pour renforcer la planification et l’administration de l’éducation, et la stratégie de formation envisagée pour accompagner le projet.

53. Par la suite, trois programmes de formation ont eu lieu portant respectivement sur la collecte et l’analyse des données, sur l’analyse des coûts et la préparation du budget et sur les méthodes d’évaluation de l’éducation. Pour chacun de ces programmes, on a organisé un cours de recyclage à l’intention des professionnels travaillant au niveau central et quatre ateliers régionaux pour couvrir l’ensemble des districts du Ghana.

l Asie

- Indonésie

54. En Indonésie, un vaste programme visant à renforcer les capacités de planification et de gestion de l’éducation au niveau des provinces et des districts a été lancé en 1988 avec le financement du PNUD. Ce programme prévoit la formation des personnels des provinces et des districts dans différents domaines : planification régionale et microplanification, gestion de l’éducation et préparation de projets, analyse des coûts et allocation des ressources, plani- fication en vue de l’amélioration de la qualité de l’éducation, traitement et analyse des données. Il prévoit aussi la préparation de manuels et de matériels didactiques dans ces domaines et l’évaluation de l’efficacité de la formation dans l’amélioration de l’exécution du plan et de la gestion de l’éducation.

55. A la demande du Ministère de l’Education, avec les fonds provenant du projet PNUD/Unesco, l’Institut a pris en charge la formation des formateurs nationaux dans l’ana- lyse des coûts et l’allocation des ressources.

56. Dans une première étape, une équipe de six formateurs nationaux est venue à l’Institut en janvier-février 1988, afin de suivre l’unité spécialisée sur les coûts et le financement de l’éducation, dans le cadre du programme annuel de formation. Cette participation a été suivie d’une formation spécifique plus personnalisée et plus adaptée à la situation de l’Indonésie. Le responsable de ce programme s’est ensuite rendu en Indonésie, en décembre 1988, afin de préciser les objectifs, élaborer le programme et préparer les documents didac- tiques des cours à mettre en oeuvre pour les spécialistes travaillant au niveau des provinces et des districts. Ce travail a été mené en étroite coopération avec le responsable du projet PNUD et avec les formateurs nationaux. Il a permis notamment la mise au point d’un nouveau modèle de projection de la masse salariale des enseignants basé sur des informa- tions nouvelles concernant leur promotion effective. Les formateurs nationaux ont ensuite

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 Cl78, Page 15

traduit les documents didactiques dans la langue nationale et ont mené à bien trois cours au niveau provincial en mars et avril 1989.

(b) Coopération avec les Bureaux régionaux de 1’Unesco

l Amérique latine

57. La mise au point de ce programme a été effectuée conjointement par le Bureau régional d’éducation pour l’Amérique latine et les Caraïibes (OREALC) et par I’IIPE, avec une coopération méthodologique et un apport financier de l’Institut du développement écono- mique de la Banque Mondiale. Elle s’est dkroulée en trois étapes :

58. A l’occasion d’une réunion à l’Université de Campinas (Sao Paulo), I’OREALC a rassemblé les institutions intéressées par la formation des formateurs en planification et administration de l’éducation, et qui faisaient partie du Réseau régional pour la formation, l’innovation et la recherche dans les domaines de la planification et de l’administration de l’éducation de base et des programmes d’alphabétisation (REPLAD). Les résultats d’une étude sur l’offre et la demande de formation en planification de l’éducation dans différents pays d’Amérique latine (Argentine, Brésil, Chili, Colombie, Costa Rica, Mexique, Venezuela), ont été examinés au cours de cette réunion. L’OREALC a par ailleurs présenté le Projet régional d’échange et de coopération en vue de la formation des formateurs en planification et administration de l’éducation en Amérique latine et aux Caraïbes.

59. Comme suite à cette réunion, en coopération avec l’Espagne, deux ateliers de formation ont été organisés conjointement par I’OREALC et 1’IIPE.

60. Le premier, qui s’est déroulé à Madrid du 11 au 22 avril 1988, a rassemblé les équipes nationales de formateurs de pays ayant clairement manifesté leur intérêt pour la formation de leur personnel .l La première partie de l’atelier a porté sur la crise économique et sociale en Amérique latine et ses conséquences sur l’éducation. La deuxième partie a permis de proposer un premier curriculum pour les programmes régionaux et nationaux dè formation des formateurs.

61. Le deuxième atelier a eu lieu à Santiago du 29 août au 3 septembre 1988 avec les mêmes participants que le premier. Il a permis la mise au point finale du curriculum du programme régional de formation des formateurs et l’évaluation de la bibliographie existante en vue de la préparation de matériels didactiques pour les participants de ce programme. Il a été décidé d’organiser chaque année un séminaire-atelier régional de haut niveau, des cours nationaux et des échanges de formateurs entre institutions, avec I’OREALC et I’IIPE.

62. L’IIPE est intervenu dans le premier séminaire-atelier régional, qui s’est déroulé à Santiago du 2 mai au 9 juin 1989, en assurant la partie consacrée aux méthodes et techniques de planification (microplanification, analyse des coûts et programmation budgétaire) et en intervenant dans les séances consacrées aux scénarios sur le développement de l’éducation. Les matériels didactiques concernant la microplanification ont été basés sur des études réali- sées récemment au Brésil et au Honduras; pour l’analyse des coûts et la programmation budgétaire, une étude a été menée au Mexique par la Direction générale de la programma- tion (Secretaria de Education Ptiblica). La contribution de l’Institut a aussi comporté une étude sur les besoins de formation en planification et administration de l’éducation, réalisée en coopération avec l’Université de Monterrey, dans cinq Etats du Mexique. Cette étude a servi de référence sur la méthodologie d’estimation des besoins de formation.

1 Argentine, Brésil, Chili. Colombie. Costa Rica, Mexique, Venezuela.

Page 16, 25 C/78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

l Etats arabes

63. Suite au travail exploratoire entamé dès 1987 en coopération avec I’IIPE, le Bureau régional d’éducation pour les Etats arabes (UNEDBAS) a lancé en 1988 une enquête par questionnaire auprès de tous les Etats de la région afin d’identifier les « besoins » et « l’offre » en matière de formation en planification et administration de l’éducation. L’objectif en est de mettre au point un programme de formation à même de répondre aux besoins identifiés. L’IIPE contribue actuellement avec I’UNEDBAS à la préparation de ce programme.

64. A la demande du Ministère de 1’Education nationale de la Jordanie, un cours sur la microplanification et la carte scolaire a été organisé à Amman en juin 1989, en coopération avec I’UNEDBAS. L’objectif de ce cours était de former quelque 30 participants nationaux aux techniques de la carte scolaire pour la mise en oeuvre de la politique de restructuration de l’enseignement fondamental prise par le Gouvernement jordanien. Des représentants d’autres pays de la région machrek (Arabie Saoudite, République arabe du Yémen, Egypte, Iraq, Soudan, Syrie) y ont participé. L’accent a été mis sur la formation de cadres nationaux à même d’organiser plus tard des activités de formation à l’intention de leur personnel travaillant au niveau régional.

(ii) Cours intensifs

65. Ces cours, or.2anisés en coopération étroite avec des équipes nationales de formation, permettent de préparer ces dernières à prendre en charge l’ensemble des activités de suivi de la formation dans leurs pays respectifs. La préparation et l’encadrement de ces cours exigent une participation active du personnel de l’Institut. En dépit du nombre limité des effectifs de programme, cinq cours intensifs ont pu être organisés.

66. Il faut noter au cours du biennium 1988-89 la diversification des thèmes abordés, comme le montrent les nouveaux cours offerts sur la micro-informatique, et sur l’éducation et l’emploi.

(a) Suivi du cours intensif sur la microplanification et la carte scolaire au Mozambique

67. Suite au premier cours intensif sur la microplanification et la carte scolaire pour les pays lusophones d’Afrique, qui avait eu lieu en 1987, un deuxième cours a été organisé à Maputo du 23 mai au 4 juin 1988.

68. Après le premier cours, chacune des équipes provinciales du Mozambique avait réalisé une étude pilote de carte scolaire dans un district de sa province. Les objectifs du deuxième cours étaient donc essentiellement :

. de revoir et de renforcer les connaissances techniques et conceptuelles acquises pendant le premier cours, et mises en pratique lors de la réalisation des études pilotes d’application;

. de préparer l’organisation des cours provinciaux à l’intention des responsables de la planification au niveau des districts, qui devaient être animés par les équipes provin- ciales.

69. Les participants, au nombre de 32, comprenaient les directeurs des directions provin- ciales de la planification de l’éducation, les responsables de la carte scolaire dans ces mêmes directions, les responsables de la planification dans les différents districts pilotes, des techni- ciens faisant partie des services centraux de planification de l’éducation, et des représentants d’autres services du ministère.

70. Le cours a débouché sur la préparation d’un guide méthodologique, qui servira d’instrc- ment pédagogique principal pour l’animation des cours provinciaux.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78, Page 17

(b) Atelier régional sur l’utilisation de la micro-informatique dans les systèmes d’information de l’éducation

71. Cet atelier, organisé conjointement avec le Bureau régional principal de I’Unesco pour l’Asie et le Pacifique (PROUAP), a eu lieu à Bangkok du 22 juin au ler juillet 1988 et a réuni 23 participants responsables soit de la planification de l’éducation, soit de la gestion des systèmes d’information, provenant du Bangladesh, du Bhoutan, de la Birmanie, de la République populaire de Chine, de l’Inde, de l’Indonésie, de la République démocratique populaire Lao, de la Malaisie, du Népal, du Pakistan, des Philippines, de la République de Corée, du Sri Lanka, de la Thaïlande et du Viet Nam.

72. Il avait pour but de passer en revue les progrès récents dans le développement des systèmes d’information des pays participants et d’évaluer le rôle que peuvent jouer les micro-ordinateurs, notamment dans la décentralisation du traitement et de l’analyse des données.

73. Il a porté plus spécifiquement sur l’identification des besoins d’information au niveau régional, sur la nature des analyses qui pourraient être effectuées à ce niveau, sur les logi- ciels développés pour les micro-ordinateurs dans différents domaines de la planification de l’éducation, et sur l’organisation des flux d’information entre le niveau régional et le niveau central.

74. L’originalité de cet atelier est d’avoir donné aux pays participants l’occasion de présenter les applications qu’ils ont développées et de faire ainsi partager leurs expériences aux autres pays de la région.

(c) Cours intensif sur la carte scolaire au Burkina Faso

75. Faisant suite à la requête soumise par le Ministère de 1’Education nationale du Burkina Faso, l’Institut a organisé à Ouagadougou du 7 au 23 novembre 1988, en coopération avec le BREDA, un cours sous-régional sur la microplanification et la carte scolaire. Ce cours a regroupé 37 participants nationaux et 10 participants des pays suivants : Cameroun, Mali, Mauritanie, Niger et Tchad. L’accent y a été mis sur la formation de cadres nationaux susceptibles d’organiser et d’assumer plus tard la charge de programmes nationaux de forma- tion de planificateurs et d’administrateurs au niveau régional.

76. Certains pays qui ont participé à ce cours sous-régional ont manifesté leur volonté d’or- ganiser des activités de formation à l’intention des cadres travaillant au niveau des régions. Lorsque ces activités auront lieu, et à la demande des Etats membres, l’Institut apportera son appui aux équipes nationales déjà formées.

(d) Cours.intensif sur l’éducation et l’emploi au Botswana

77. Ce cours sur l’éducation, le travail et l’emploi a été organisé conjointement avec l’Université du Bostwana pour les Etats membres de la Conférence de coordination du déve- loppement des pays de l’Afrique du Sud (Angola, Botswana, Lesotho, Malawi, Mozambique, Swaziland, Tanzanie, Zambie ANC et SWAPO) pendant la période du 26 juin au 14 juillet 1989. Il a visé à former des participants aux différentes techniques utilisées pour le dévelop- pement des ressources humaines dans les contextes national ou régional et d’examiner les questions principales qui sont en jeu quand on utilise ces techniques. Les participants à ce cours comprenaient des fonctionnaires supérieurs des Ministères de Planification, de l’Education, de la Main-d’oeuvre et du Travail, ainsi que des chercheurs dans des universités et des commissions de planification ou des personnes responsables de la formation des plani- ficateurs de l’éducation aux niveaux national ou régional.

Page 18, 25 Cl78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

(e) Cours sur l’utilisation de la micro-informatique dans le traitement et l’analyse des données au niveau régional

78. Avec le développement rapide des micro-ordinateurs et la généralisation de leur utilisa- tion, la décentralisation du traitement et de l’analyse des données éducatives peut mainte- nant être envisagée. Dans cette perspective l’Institut se propose d’organiser, en novembre 1989, en coopération avec le Ministère de 1’Education des Philippines, un cours sur l’utilisa- tion du micro-ordinateur dans la planification et la gestion de l’éducation à l’intention des responsables de l’éducation au niveau régional. Il portera sur les besoins d’information spécifique à ce niveau et sur les applications qui peuvent être développées à partir des progi- ciels courants (gestion de base de données, tableurs, paquet d’analyse statistique) pour cons- tituer une base de données au niveau régional et pour utiliser cette base de données dans le suivi et le contrôle de gestion, dans la préparation et l’exécution du budget, dans la planifica- tion et l’établissement des priorités.

79. L’objet principal du cours n’est pas de présenter des applications toutes faites mais plutôt de montrer comment ces applications peuvent être modifiées pour tenir compte des besoins changeants et des modifications de méthodes et de procédures.

80. Une attention particulière sera donnée au développement des matériels d’enseignement qui doivent servir à la fois de support de cours et de documents de référence pour les travaux ultérieurs des participants.

(iii) Stages d’orientation

(a) Stage sur la méthodologie d’analyse et de planification des systèmes éducatifs : France

81. A la demande du Ministère de la Coopération et du Développement de la France, l’Institut a organisé du 5 au 23 septembre 1988 un stage sur la « Méthodologie d’analyse et de planification des systèmes éducatifs )> à l’intention des responsables de la coopération française en matière d’éducation en poste dans différents pays africains francophones, en Haïti et aux Seychelles.

82. L’objectif de ce stage était de renforcer la compétence des participants dans quatre domaines :

. identification et analyse des problèmes posés par le développement des systèmes éducatifs:

. conception, méthodes et outils de la planification de l’éducation;

. place des projets éducatifs au sein des plans nationaux;

. rôle et domaine prioritaire de la coopération en matière d’éducation.

83. Cette première tentative s’est révélée fructueuse et a reçu une évaluation très positive des participants. Un deuxième stage de même nature est prévu pour l’automne 1989.

(b) Stage sur la planification de l’éducation à l’intention des responsables de programme de coopération de NUFFIC

84. Cet stage similaire au précédent, a été organisé à l’Institut en mai 1989 à l’intention des responsables de programme de coopération du « Netherlands Universities Foundation for International Co-operation)j (NUFFIC). Il a porté en particulier sur :

. les approches et les modalités de la planification de l’éducation;

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 (378, Page 19

b le rôle de l’information dans le processus de la planification;

. la planification de l’enseignement technique et professionnel;

. l’identification, la préparation et l’évaluation des projets éducatifs;

. la gestion de l’éducation.

(iv) Ateliers et séminaires spécialisés

85. Dans le cadre de son programme de diffusion des résultats de ses recherches, l’Institut organise des séminaires et des ateliers spécialisés. Au cours du biennium, deux ateliers ont été organisés, l’un au Niger et l’autre au Kenya.

(a) Atelier sous-régional sur l’éducation de base en Afrique

86. L’IIPE organise au Niger, en septembre 1989, et en coopération avec le Bureau régional d’éducation pour l’Afrique (BREDA), un atelier sous-régional sur l’éducation de base en Afrique. Cet atelier fait suite à l’étude sur « La diversification de l’éducation de base au Niger ». Il réunira des responsables de l’éducation scolaire et extrascolaire du Niger, du Burkina Faso, de Guinée, du Mali, de Mauritanie et du Sénégal et des représentants d’agences d’aides opérant dans la région. L’objectif de l’atelier est de permettre un échange d’information au sujet d’expériences en cours concernant le développement de l’éducation de base en Afrique, les problèmes et difficultés rencontrés, les nouvelles stratégies à adopter dans ce domaine en termes de choix, de formulation de programmes nationaux et de leur mise en oeuvre. Il faut espérer que l’atelier contribuera à la préparation de la <Conférence mondiale sur l’éducation pour tous)> qui aura lieu en Thailande en mars 1990.

(b) Atelier sur l’étude « Effets du programme d’alphabétisation au Kenya »

87. Un atelier sera organisé au cours du deuxième semestre 1989, en coopération avec le Département d’éducation des adultes du Ministère de la Culture et des Services Sociaux et avec le Centre de recherches pour le développement international (CRDI), sur la base de l’étude sur les effets du programme d’alphabétisation au Kenya.

88. Son objet est :

. de discuter des résultats de la recherche et d’étudier les conclusions qui peuvent en être tirées pour l’organisation future des programmes d’alphabétisation;

. d’analyser l’approche et les méthodes de recherche qui ont été adoptées et d’examiner leur application possible dans d’autres pays de la région.

. 89. Les participants seront des spécialistes du Département d’éducation des adultes et d’autres organismes impliqués dans le secteur de l’alphabétisation, et des chercheurs intér- essés par ce domaine. Des spécialistes (administrateurs etiou chercheurs) d’autres pays de l’Afrique de l’Est prendront également part à cette activité.

(vj Célébration du 25ème Anniversaire de Z’IZPE

Atelier international sur l’avenir de la planification stratégique

90. Un atelier international a eu lieu du 28 novembre au 2 décembre 1988 à l’occasion du 25ème Anniversaire de l’Institut, qui a rassemblé 90 personnes, chercheurs et responsables de la politique ou de la planification de l’éducation, dans les pays en voie de développement et dans les pays industrialisés, ainsi que des représentants des principales agences d’aide au Tiers Monde en matière d’éducation.

Page 20, 25 Ci78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

91. L’objectif de l’atelier était d’examiner les grandes tendances qui ont marqué l’éducation et la planification de l’éducation dans les années récentes et de réfléchir au rôle de cette planification à l’avenir.

92. Une quarantaine de contributions avaient été préparées pour la réunion, certaines cons- tituant un état de la question sur un thème donné, d’autres faisant la synthèse d’expériences au niveau régional, d’autres enfin présentant des études de cas ou des notes d’information.

93. Les débats ont porté sur :

. la situation économique et sociale et ses conséquences sur les systèmes éducatifs;

. les tendances et les problèmes qui ont caractérisé l’éducation dans les années récentes dans les quatre domaines suivants : financement de l’éducation, éducation et emploi, qualité de l’éducation et administration de l’éducation; ces quatre domaines qui consti- tuent autant de contraintes et de défis à la planification délimitent aussi le champ de son action:

. les pratiques actuelles de la planification de l’éducation, ses apports, ses faiblesses et ses perspectives.

94. Dans l’environnement actuel, marqué par les difficultés sur le plan économique et I’in- certitude sur le plan technologique, l’éducation demeure une question d’actualité dans tous les pays. L’étendue et la gravité des problèmes ne sont certes pas partout les mêmes. Ainsi, dans certains pays, ce sont encore la couverture insuffisante de l’enseignement de base et les inégalités entre régions, sexe et groupes sociaux qui restent le problème majeur. Partout, néanmoins, les questions de qualité de l’enseignement, de préparation à l’emploi, de straté- gies de financement et de gestion sont pertinentes. L’amélioration de la qualité de l’ensei- gnement en particulier, condition du développement, est à des degrés divers une préoccupation universelle. Elle exige de nouvelles ressources mais tout autant une meilleure gestion des systèmes éducatifs. Plusieurs suggestions ont été faites qui portent sur la néces- sité de distribuer des matériels d’enseignement, de remobiliser le personnel enseignant, avec toutes les conséquences que cela peut comporter en termes de recyclage du personnel et parfois de revalorisation de ses rémunérations, ou d’accorder une plus grande attention au niveau des établissements, à la gestion et à l’autonomie institutionnelle.

95. Une majorité de participants se sont prononcés en faveur du renforcement de la planifi- cation. A un moment où les ressources financières sont rares, où un nombre croissant d’ins- titutions hors du système public, d’une part, et hors du système formel, d’autre part, dispensent une formation à un moment enfin où les inégalités sont flagrantes et certains systèmes éducatifs en crise, l’organisation et la coordination s’avèrent plus nécessaires que jamais. C’est à 1’Etat qu’il revient de définir la politique, quitte à déléguer la mise en oeuvre de cette politique à d’autres niveaux ou institutions. Quelle que soit l’importance du secteur privé et le degré de délégation de l’autorité à d’autres niveaux, la planification a un rôle d’orientation, de régulation, d’évaluation et de compensation à jouer. Encore faut-il qu’elle en ait les moyens. La planification doit donc commencer par se doter d’instruments appro- priés : d’une base d’information adéquate, d’instruments d’évaluation et de moyens de régu- lation directe ou indirecte par le biais de mesures d’incitation et du contrôle de l’accréditation.

96. Sur la base des débats de l’atelier, un rapport de synthèse a été préparé. Ce rapport ainsi que les principales contributions ont fait l’objet d’une publication à large diffusion et d’une série de documents spéciaux.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 Cl78, Page 21

(vi) Coopération interagences

Réunion plénière du Groupe international de4ravail sur l’éducation

97. L’Institut a continué à servir de Secrétariat au Comité directeur du Groupe international de travail sur l’éducation. L’objectif principal du GITE, créé en 1984 pour assurer le suivi des travaux du «Groupe de Bellagio» est d’offrir aux agences de développement multilatéral et bilatéral, un forum pour des échanges d’idées et le renforcement de leur coopération à des projets d’intérêt commun.

98. A ce titre et à la demande du Comité directeur, il a convoqué une réunion plénière du Groupe de travail qui s’est déroulée à l’Institut du 23 au 25 novembre 1988.

99. Le sujet principal des discussions a été le développement de l’éducation de base. La première journée a été consacrée à des sessions de « démonstration et d’explications » sur ce que les différentes agences font ou prévoient de faire dans le domaine de l’éducation; les deux jours suivants ont été consacrés à la discussion du thème de l’accélération du dévelop- pement de l’éducation de base et de ses conséquences pour la communauté des donateurs.

100. Les participants à la Réunion venaient de 18 agences multilatérales ou bilatérales et de quatre pays en développement dont deux Ministres de 1’Education et trois hauts fonction- naires de l’éducation.

(vii) Séminaires mensuels sur la planification stratégique

101. L’Institut organise tous les mois un séminaire d’une demi-journée sur la planification stratégique de l’éducation, comportant une présentation spécifique. Outre les spécialistes de l’IIPE, sont invités à ces séminaires des fonctionnaires du Secrétariat de 1’Unesco et des membres de la communauté professionnelle, résidant ou de passage à Paris, relevant d’orga- nisations internationales, régionales et nationales ou participant à titre personnel. Un total de dix réunions se sont tenues en 1988; dix sont prévues pour 1989 (voir Annexe Iv).

3. Programmes individualisés

102. L’IIPE offre des possibilités à des praticiens, des universitaires et des chercheurs qui peuvent apporter une contribution à l’expérience de l’Institut, de jouer un rôle soit dans le cadre de son programme général ou d’une de ses activités de recherche ou de formation; ces personnes peuvent aussi poursuivre des travaux sur un sujet qui leur est propre.

(i) Chercheurs-résidents

103. Grâce à une contribution spéciale offerte par un Etat membre (la Suède), I’IIPE a obtenu les moyens de rémunérer certains chercheurs visiteurs provenant de pays en dévelop- pement, en leur permettant de faire un séjour à l’Institut et de devenir ainsi des « chercheurs-résidents j).

104. Ce nouveau programme présente deux avantages majeurs :

. il permet de renforcer les capacités de planification de l’éducation de certains Etats membres en offrant à quelques-uns de leurs spécialistes l’occasion de se familiariser avec la recherche et l’expérience de formation de l’Institut;

. il permet à 1’IIPE de bénéficier de manière temporaire et souple d’aptitudes supplé- mentaires, puisque ces chercheurs-résidents contribuent directement à la conduite d’activités régulières de recherche et de formation.

Page 22, 25 Cl78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

105. La liste comportant les noms de huit chercheurs-résidents ainsi que la durée de leur séjour et les principaux domaines de leurs activités figure à 1’Annexe K

(ii) Chercheurs-visiteurs

106. L’ensemble des chercheurs-visiteurs ont bénéficié des services et de l’infrastructure de l’Institut, ainsi que des conseils de son personnel, pour approfondir divers aspects théo- riques, méthodologiques et pratiques de leurs travaux individuels, ceux-ci devant se conformer aux projets de recherche de l’Institut. Quelques-uns ont apporté une contribu- tion originale aux activités du programme annuel de formation ou des séminaires sur la planification stratégique.

107. Un total de 21 chercheurs, planificateurs et administrateurs venus de 13 pays différents on’t été reçus à l’Institut du ler juin 1987 au 31 mai 1989 pour une durée totale équivalant à 103,5 personnekemaines (voir Annexe Il).

(iii) Chercheurs-visiteurs associés

108. Pour compléter les préparatifs soit d’une recherche soit d’un cours de formation, un total de 8 chercheurs-visiteurs associés venant de 4 pays différents ont séjourné à l’Institut pendant 46 personnekemaines entre le ler juin 1987 et le 31 mai 1989 (voir Annexe II).

(iv) Stagiaires-visiteurs

109. La plupart des stagiaires-visiteurs ont suivi, soit des unités électives du programme annuel de formation, soit un programme de formation ad hoc; d’autres ont bénéficié d’entre- tiens suivis avec le personnel de l’Institut et de l’accès au Centre de Documentation pour développer leurs projets de recherches individuelles.

110. Un total de 20 stagiaires-visiteurs venus de 12 pays différents ont été reçus à l’Institut du ler juin 1987 au 31 mai 1989 pour une durée équivalant à 86,5 personnekemaines (voir Annexe II).

(v) Visiteurs occasionnels

111. Des spécialistes et chercheurs, qui souhaitent bénéficier des ressources du Centre de Documentation et de contacts avec le personnel de I’IIPE dans le cadre de leur projet indivi- duel d’étude, visitent régulièrement l’Institut. Entre le ler juin et le 31 mai 1989, 18 visi- teurs originaires de 13 pays différents ont séjourné à l’Institut pour une durée totale de 47,5 personneisemaines.

(vi) Groupes

112. Seize groupes ont visité l’Institut entre le ler juin 1987 et le 31 mai 1989, auxquels divers membres du personnel ont présenté les activités de formation et de recherche des activités et de recherche de I’IIPE (voir Annexe VI).

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78, Page 23

Section V : Activités de recherche

113. En 1988 et 1989, les activités de recherche ont naturellement porté sur les trois thèmes définis par le Plan à moyen terme 1984-1989. Peut-être convient-il de rappeler que le programme de recherches s’effectue, sous la responsabilité et la supervision de membres de l’Institut, par des équipes nationales. Le produit de ces travaux est alors « traduit » en maté- riaux pédagogiques d’une part et, d’autre part, en contribution à la réflexion en matière de comparaisons internationales quant à l’état de l’éducation et - par voie de conséquence - quant aux défis ainsi lancés au processus de planification.

114. Le programme de recherche de I’IIPE permet de mieux comprendre les déterminants, le potentiel et les limites du processus de la planification de l’éducation. Une plus grande compr$hension des implications pour la planification de l’éducation de politiques nationales de développement scientifique et technologique (Thème 1) et une conscience plus claire des problèmes que pose à la planification l’articulation des diverses activités éducatives scolaires et non scolaires (Thème II) contribuent à mieux cerner le rôle de la planification de l’éduca- tion dans les processus de prise de décisions et de leur mise en oeuvre (Thème III). Le Tableill 3 (paragraphe 115) donne une présentation schématique de la situation des diffé- rents projets de recherche.

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Page 24, 25 Cl78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

115. ‘I’hlll.I.3U 3. hCl’lVI’I’I!S I)l: REClIlill(:l II: I)I: I:lll’li DANS 1.1: CAI>RE DU PLAN A MOYEN TI’RMI: Iwl-H’J

I’rujcl dc rccl~crclIe statut

TIIEME I - LES IMPLlCATIONS 1’01JR LA I’LANII~ICATION DE L’EDUCATION DES I’OLl’l‘IOUES DE DEVELOl’l’l3vIISNT SCIEN1’II’IOUE ET TECtINOLOGIOUE

Sous-IhPme (a) : L’cxp+icncc rfcs pnys tpti 0111 tria cn ocrtwc rles polirigtres rcchologiques /orrdEcs cssrmicllernrnt sur I’iymrlntinft de In lcclmolo~ic - Chan~cmrnIs Icchniqucs CI lwliIiqlw tir kwmnIion : Ir cas dc l’industrie miniPrc en Znmhir - Structures fducalives cl dc fnrn~alion pour l’industrie p6lroliPre au Cameroun

1’ WA

Sous-II~&I~ (h) : I.‘c.rpirienrc drs pys q”i onI nti.r C)I ~cwrc ~/c.r polihptcs pnrriellcs de promotion frrhnolo~iqrrr locnlc - IJfvelnppcmenI de la rcchcrchc scicnIifiquc CI Iechnique CI politique d’éducation CI

dr kwmnlion en Indonfsic 1’ - I>fveloppcmcnl lrchnolo~iqnc rl lwlitiquc d’t%ucnlion cl de fnrmnlinn : le cas de

I’indlIstric inlurmnIiqur au IJrGl R1A - klucation CI dCvelnppcmenI Ircl~ncdo~ique : le cas de I’indusIric inlnrmalique au Mexique R - l’ranskwmations Icchnoln~iqucs el sysllnws Cducalils cl dc lormation en Alg&ie (2Pme phusc) R

________________________________________------------------~-------------------------------------------------------------------------------------~----- Strus-lh*me (c) : I.‘r.8pfrirrtrr fies 1wy.t qui ouf mis CII mvwrc h-s pf~liliqrtes lr~cnlr.~ rlr ~c’w/r~/~pcntcnf Irchwh~~iqw

qrri d&-nrlinotl I’rsrrttficl dr I’r~~irrtlnfiot~ des chnfrgetwrlL5 lcclu~iqucs infwnr.5 - Chan~cmenls lcchniqucs dans Irs ~nntvcllcs Icchnolngies dc l’information cl dc

l’cnsripncmcnl sup6ricur cn frnncc A - Le d6vrloppcmcnI dr In rcchrrclw scirntifiquc cl Icchniquc en R~lwhliquc d6mncratiquc

allcmnndr CI ses crrrt5 dans le dornainr dc la lormniion 1’ - IJCvcloppemcnI Icchnologiquc CI sys~~nw Cducaiil cn RÇpublique de Cnrfe 1’

Sous- Ih6mc (d) : L’rxpErirnCr rlcs p0v.r ori 10 ff*wloppwrrrlt n~ricolr roftshr m o6jccli/ wnjcur - Srruclurcs CducnIives CI chnn~cmcnIs tcchniqucs ngricolcs au Congo - Structures 6ducntives CI dPvc.lnplxmcnI agricole CI rural au Zirnl>ahwe “l:

TlIl;ME II _ l.A I~IVERSIlX:h’l’lON DES A(‘I’IVI’I’l3 RI>UCA’I’IVES ET LES PROlll.EMES OUE l’OSl< A I .A I’LANIIXX’I‘ION DE I .‘EDUCA’I’ICJN ILEUR AR’l’lCULATlON DANS LA PERSI’lXI’IVE DU DEVELOI’I’l~MEN’I‘

Sous-IhPmc (a) : LJI divwsijicnriot~ en PI~ du dEvc/opprrrro~f de I’fhcnriou « dc base * - IJihliographic sur I’CducnIirw klntniqlw - I~Inhlisccmcnl des liens enlrc I’Cducnliwl fornrcllc cl non k~rnlclle : le cas

du hlOlJRAL. IJrfsil - La divcrsification dc I’CducaIiw~ 4 dc hase * au Nipx - Les dkis du programme <I’nll~l~ah~tis~li<ln nu Kenya - Les cllcts du programme d’nll~hehfIisation cn ‘I’nnranic

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Sous-IhCmc (h) : 1-n rliwr.sificntion PII wtr rlrr rlE~~r/r~~q~cr~trrrr rrrr-nl CI irwlu.rfr-irl - te divrrsilicnIion du champ Ctltk-atil en Chine : ICI inslilulions de formnlinn

pnsI-sccnndnirc pour Iravaillcurs - I,es dCIerminanIs dc In divcrsification des acfivilfs Cducnlives en llongrie - Ides dékrminanls dc la divrrsificnlion du cluunp Cducalif en Arpsntine - lrs dCIcrminnnIs dc la tlivrrsilicaIicw du chnml> Cducnlil au Canada - Irs d&erminnnls dr In divcrsilïcnliw~ du chnml~ 6hcfilir en URSS - Irs dftcrminanls de la Iurcnnliwl prI~lrssiwncllc en Tunisie - EnsrigncmenI Icchniquc CI Icchnolo~irlnc dans des pays 3 niveaux de

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TIIEME Ill - LE ROLE DE I.A I’LANIIXXTION DE L’EDUCATION DANS LE PROCESSUS DE PRISE DE DECISIONS ET DL:. LEUR MISE EN OEUVRE

Sous-IhPmc (a) : hn/,vsr du pu~re.r.ws dc lu p/nrtificn/inrr - I’lanificaIion CI dCvelnplwmcnI dc I’fducnIiun au I’Cruu : une analyse de I’cxpZritncc

- I’crlilique Çducalivc eI lkmificnliw sl~allgiquc dc I’Cducalion en Ilongric - I’nliIiqne CducnIivc ec planificnliw~ s~rnltpirluc dc I’&ducnlion en üuinfe

________________________________________-------------- _________________-__-----------------------------~------------------~---------. Sous-Ihémc (b) : Anolysr tfrr proccssu.~ d’docnrim des ~cm~~~cc.~

- Ix processus d’allocaIinn rlcs rcsswrccs .I I’6ducaIion au Mexique - Ir prncessus d*allncnIinn des rcs51wrcrs aux univrrsilts en Inde (2Pmr phase) - In plnnificnlinn cl I’nllncntitrr~ dr rcswnrcrs 3 I’cr&gnemenl sup&icur en I’ologne - Etude compnralive sur Ir finnnccmcnl dc I’Ctlucnlion

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Sous-IhCmc (c) : Ann/,vsr ffc In hsc d’i~~~ormdrm cl édrwfiort des rcchriqncs pou la phificdon c/

I’ohittirlroriorf dc I’édrrcnrion - Le rtîle et I’ulilisation de I’inlnrmnIion dans la lkmificntion de I’Çducation en Malaisie WA - Organisation du sysI5me d’inkwmniiw au niveau cenlral et au niveau des RectoraIs

en Fronce WA - Le rt’llc eI l’utilisaIion dc I’inkwmation dans la planification de I’CducaIion : une étude de cas

sur le htinisI6rc de I’EducaIion de Tunisie A ____________.___________________________-.-----------------------------.-------------------------------------------------------.---------------------- Sous-IhPme (d) : I Acte~s n ffc In plnrrificnfion :/wtcriortv. corrifrc cl jnnrtntion

- Rfnin : Processus de planificntion dc I’fducaliun cl cnraclbrlsliques des . acleura L R

L - Inncemenl R = RCnlisnIion A = AcbCvemenI r - PuhliCe

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Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 (378, Page 25

THEME 1 : Les implications pour la planification de l’éducation des politiques de développement technologique

116. L’inégalité du niveau de développement scientifique et technologique entre pays est l’une des plus grandes inégalités du monde contemporain. Loin de s’atténuer, les disparités risquent de s’accentuer encore, en cette fin du 20ème siècle, du fait de l’accélération du changement technique résultant entre autres des nouvelles technologies de l’information, de l’introduction des biotechnologies, etc.

117. L’objectif des recherches entreprises sur ce thème n’est certes pas de procéder à l’ana- lyse économique et sociale des politiques technologiques nationales, mais de déceler si ces politiques ont des conséquences sur le développement des systèmes éducatifs, en termes quantitatifs (évolution des effectifs), de structure et de contenu. Les études entreprises ont, entre autres, cherché à mesurer l’impact des politiques technologiques sur l’emploi, les qualifications requises et les modes d’acquisition de ces qualifications (y compris la forma- tion dans les entreprises).

Sous-thème (a) : L’expérience des pays qui ont mis en oeuvre des politiques technolo- giques fondées essentiellement sur l’importation de technologie

Changements techniques et politiques de formation : le cas de l’industrie minière en Zambie

118. Basée sur une analyse des pratiques de recrutement et des stratégies de formation de l’entreprise minière en Zambie et des réponses apportées par le système éducatif national, cette étude cherche à déterminer dans quelle mesure la politique suivie dans l’industrie minière influence le développement, la structure et le contenu du système éducatif mais aussi comment certains des choix technologiques faits, sont et ont été conditionnés par le nombre et la qualité des sortants de ce même système. Cette étude, réalisée au cours du précédent biennium avec une équipe de l’université de Zambie, a été publiée en 1989.

119. Elle montre clairement que clans un secteur comme celui des mines, où la technologie est apparemment stable et principalement importée, des innovations importantes peuvent avoir lieu qui sont développées localement. Le défi principal que le système éducatif zanbien a dû relever est celui de former en très grand nombre une main-d’oeuvre qualifiée permettant à l’entreprise de nationaliser son personnel à tous les niveaux. L’entreprise elle- même a contribué très largement à cet effort de formation. Elle joue un rôle complémen- taire, assurant la formation spécialisée de son personnel, mais parfois aussi un rôle de substitution (finançant sa propre école secondaire, par exemple, ou envoyant ses meilleures recrues à l’étranger). Pour qu’un cadre soit véritablement opérationnel, il doit avoir reçu une formation spécialisée dans l’entreprise et acquis une expérience suffisante. C’est la durée de cette formation qui explique entre autres - mais peut-être pas uniquement - la relative lenteur du processus de nationalisation des cadres dans les postes clefs sur le plan technologique.

Structures éducatives et de formation pour l’industrie pétrolière au Cameroun

120. Cette recherche a pour objectif d’analyser les effets de la politique du développement économique eL technologique de l’industrie pétrolière suivie par le Cameroun sur : (i) l’em- ploi et les qualifications de la main-d’oeuvre, (ii) les politiques de recrutement et de forma- tion adoptées par les entreprises du secteur, et (iii) le système éducatif. Elle permet d’identifier les implications de ces différents développements et de ces différentes politiques sur la planification de l’éducation. Le projet a été lancé en septembre 1986, en coopération avec l’Institut des sciences humaines du Ministère de l’Enseignement supérieur du Cameroun. La collecte et le traitement des données ont été achevés. Il est prévu que la version finale sera disponible à la fin de 1989.

Page 26, 25 Cl78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

121. L’étude montre que l’industrie pétrolière satisfait ses besoins en personnel qualifié au moyen de ses propres programmes de formation, à la fois dans le pays et à l’étranger. Cependant, l’absence de liaison entre le secteur éducatif et l?industrie pétrolière a eu un effet de blocage sur l’insertion des sortants de l’école dans les programmes de formation organisés par l’industrie pétrolière. Bien que le Cameroun soit allé très loin dans la nationa- lisation de son personnel de formation, il dépend encore largement de la formation étran- gère pour ce qui est du contenu, de la structure et des méthodes. De même, le pays a beaucoup à faire pour mettre en place une base de recherche /développement de l’industrie. La coopération entre l’industrie et l’enseignement supérieur n’a pas encore été explicitement introduite dans la politique de développement industriel et éducatif de ce secteur.

Sous-thème (b) : L’expérience des pays qui ont mis en oeuvre une politique partielle de promotion technologique locale

Développement de la recherche scientifique et politique d’éducation et de formation en Indonésie

122. Cette recherche s’appuie sur une enquête auprès d’entreprises, d’institutions de forma- tion et de travailleurs. La recherche a pour objectif d’identifier les effets de la politique économique et technologique suivie par l’Indonésie dans le domaine de la micro- électronique pour les télécommunications sur l’emploi et les qualifications, les politiques de recrutement et de formation des entreprises et les réactions du système éducatif. Cette étude a été lancée en septembre 1985 en commun avec une équipe du Ministère de I’Education, au sein du Bureau de recherche et de développement de l’éducation et de la culture (Balitbang Dikbud).

123. Durant l’année 1988, les données manquantes ont pu être recueillies et la première version de l’étude a été examinée de façon approfondie avec l’équipe nationale. La version finale est actuellement sous presse.

124. Les plus importantes implications politiques découlant de l’étude sont les suivantes :

. L’accent mis sur la nécessité d’une coordination des politiques nationales éducatives et industrielles afin de relier l’éducation - actuellement de nature fragmentaire - et l’industrie aux secteurs public/privé. 11 en est résulté une incapacité du secteur public à participer pleinement à la recherche et au développement, à la mise à jour du curri- culum, au recrutement d’un personnel hautement qualifié, etc.;

. Le secteur éducatif a participé à l’expansion de l’industrie grâce à un accroissement rapide de la diversité des cours et du nombre des étudiants et à l’ouverture d’écoles polytechniques pour former des techniciens de niveau moyen. A partir de 1985, les universités ont assumé un rôle de formation des formateurs mais n’ont pas été capables de produire, en nombre suffisant, du personnel de haut niveau pour la recherche, le développement et l’étude. Dans ce domaine, les divers rôles des universités publiques et privées, qui ont mené respectivement des recherches appliquées ou théoriques, ont constitué un obstacle à l’augmentation de la production d’un nombre plus important d’aptitudes pour l’industrie puisque c’est en particulier le secteur éducatif privé qui a connu la plus grande expansion;

l La conclusion majeure est la suivante : la formation d’un réseau comprenant un certain type d’enseignement local et de liaison industrielle (dont un exemple possible est donné dans l’étude) résolverait le problème de l’isolement du secteur privé, promouvrait la recherche et le développement, procurerait davantage de possibilités de formation pratique et stimulerait l’expansion de l’éducation comme de l’industrie dans les domaines de la télécommunication et de l’électronique.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 Cl78, Page 27

Développement technologique et politique d’éducation et de formation : le cas de l’industrie informatique au Brésil

125. Ce projet s’efforce d’examiner quelles sont les conséquences, sur les politiques d’éduca- tion, de formation et de recherche scientifique, de la mise en oeuvre d’une politique couvrant la conception, la production et l’utilisation de matériel informatique et micro- électronique dans l’industrie. L’étude, qui est menée par une équipe de l’Université de Campinas avec l’appui du Centre de recherches pour le développement international (CRDI) du Canada, analyse les besoins en main-d’oeuvre qualifiée qui découlent de cette politique informatique locale, la nature des qualifications requises pour concevoir, produire, utiliser et entretenir le matériel informatique, et le mode d’acquisition de ces qualifications.

126. Deux enquêtes ont été menées, l’une auprès d’entreprises produisant et utilisant du matériel informatique et micro-électronique, l’autre auprès de diverses universités et institu- tions de formation. Le rapport de cette étude qui a permis le développement d’une capacité de recherche locale est en cours de préparation.

Education et développement technologique : le cas de l’industrie informatique au Mexique

127. La politique du Mexique en matière d’informatique met l’accent sur l’implantation d’entreprises multinationales afin de favoriser l’incorporation des technologies les plus récentes et l’exportation, tout en encourageant le développement de la recherche au niveau local. L’étude entreprise analyse les conséquences de cette politique sur les besoins en main-d’oeuvre qualifiée aux différents niveaux, et sur les demandes adressées aux différentes institutions du système éducatif.

128. Menée par une équipe de recherche du « Colegio de Mexico », l’étude est basée sur deux enquêtes aupres d’entreprises, produisant et utilisant du matériel informatique, et auprès d’institutions de formation. Le rapport de l’étude est à un stade avancé de prépara- tion.

Transformations technologiques et systèmes éducatif et de formation en Algérie (2ème phase)

129. Cette recherche a été lancée en novembre 1986 avec le Centre de recherches en économie appliquée pour le développement (CREAD), Alger. La première phase a été consacrée à l’examen approfondi de la mise en oeuvre de l’option scientifique et technique dans le système éducatif et de formation en Algérie. Le projet de rapport de la Phase 1 de l’étude sera achevé en 1989.

130. La Phase 2 a été lancée en juillet 1988 et se propose d’analyser (i) le développement de l’industrie pétrochimique en Algérie, (ii) le rôle qu’ont joué les différentes institutions dans ce développement, (iii) son influence sur la structure de l’emploi et les qualifications de la population active utilisée par l’industrie, et (iv) ses conséquences pour la planification de l’éducation. L’étude sera achevée en 1990.

Sous-thème (c) : L’expérience des pays qui ont mis en oeuvre des politiques locales de développement technologique qui déterminent 1 ‘essentiel de 1 ‘orientation des changements techniques internes

Changement techniques dans les nouvelles technologies de l’information et l’enseignement supérieur en France

131. Cette recherche lancée en 1986 a pour objectif d’analyser les relations entre entreprises et établissements d’enseignement supérieur, en matière de formation et de recherche, en vue du développement du processus d’apprentissage dans le domaine des nouvelles technologies de l’information et en particulier celui des circuits intégrés, des logiciels et des automatismes

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dans .la Zone industrielle et de recherche scientifique et technique (ZIRST) de Grenoble (Meylan) et celle de Nice (Sophia-Antipolis). L’étude a été menée en coopération avec une équipe de l’Institut de recherche sur l’économie de la production, de l’Université de Grenoble et a fait l’objet d’un rapport produit en 1988.

Le développement de la recherche scientifique et technique en République démocratique alle- mande et ses effets dans le domaine de la formation

132. Cette étude examine, dans le contexte des transformations structurelles de l’économie de la République démocratique allemande, le développement de la recherche scientifique et technique et de son potentiel humain ainsi que les conséquences de ce développement sur la formation. L’étude, menée en coopération avec l’Institut de recherche sur l’enseignement supérieur de Berlin et achevée au cours du précédent biennium, a été publiée en 1988.

Développement technologique et système éducatif en République de Corée

133. L’objectif de cette recherche était d’analyser les conséquences pour la planification de l’éducation et de .la formation de la politique de développement du secteur de la micro- électronique et de ses applications en République de Corée. Cette étude, lancée en 1985 en coopération avec le « Korean Educational Development lnstitute » (KEDI), a été terminée en 1988. Une version en langue coréenne du rapport de recherche a été publiée par le KEDI; la version en langue anglaise est sous presse.

Sous-thème (d) : Changements techniques dans l’agriculture et système éducatifs et de formation

Structures éducatives et changements techniques agricoles au Congo

134. Cette étude a été menée par I’IIPE en collaboration avec des chercheurs du Laboratoire d’analyse et de recherche économiques et sociales (LARES) de l’Université Marien Ngouabi et de l’Institut de développement rural (IDR) du Congo. Le rapport de l’étude analyse les choix fondamentaux de la politique agricole congolaise depuis l’Indépendance, notamment en matière d’innovations technologiques et d’organisation sociale du travail et présente un examen des divers programmes d’éducation scolaires et extrascolaires liés à la production agricole, et du rôle relativement limité que certains d’entre eux semblent avoir joué dans le développement agricole du pays. Ce rapport a été achevé en 1989.

Structures éducatives et développement agricole et rural au Zimbabwe

135. Dans le cadre de sa politique de développement rural et agricole, le Gouvernement a accordé depuis l’Indépendance en 1980 une grande priorité à la petite exploitation agricole. L’expérience accumulée depuis lors semble indiquer que les résultats de cette politique sont positifs puisque la production agricole commerciale s’est considérablement développée, notamment celle provenant des petites exploitations.

136. L’objectif de cette étude, lancée en 1989 grâce à une subvention de la République fédé- rale d’Allemagne et qui est menée par une équipe de l’Université de Zimbabwe, consiste à étudier les instruments de cette politique agricole et notamment le rôle joué par la recherche, l’éducation et la formation professionnelle. Elle analyse en particulier l’articula- tion qui existe dans ce pays entre la recherche, la vulgarisation agricole et la production, et étudie le mode de formation du personnel à ces différents niveaux. L’étude cherche aussi à mesurer l’impact de l’éducation et la formation des producteurs sur l’introduction d’innova- tions dans l’agriculture traditionnelle.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78, Page 29

THEME II : La diversification des activités éducatives et les problèmes que pose à la planification de l’éducation leur articulation dans la perspective du développement

137. Les recherches menées sur ce thème ont pour objet, d’une part, de mieux comprendre les déterminants du processus de diversification des activités d’éducation qui répondent à des besoins de formation toujours croissants et plus variés, et, d’autre part, d’identifier les formes que prend le champ diversifié de l’éducation dans des contextes de développement différents.

138. Deux domaines ont été plus particulièrement abordés : la diversification des activités éducatives face au droit fondamental à l’éducation de base, recouvrant à la fois l’universali- sation de l’enseignement primaire des enfants et l’alphabétisation pour les jeunes et les adultes, et l’ensemble des activités de formation répondant à des besoins de modernisation du monde rural et industriel.

139. Dans toutes ces études, une importance spéciale est accordée au rôle de la planification et plus particulièrement aux implications de l’élargissement du champ éducatif sur le déve- loppement d’une base d’information adéquate.

Sous-thème (a) : La diversification en vue du développement de l’éducation de base

Etablissement des liens entre l’éducation formelle et non formelle : le cas du MOBRAL, Brésil

140. Cette étude, entreprise avec le concours de l’ex-Mouvement brésilien pour l’alphabéti- sation (MOBRAL), analyse l’expérience du Brésil dans l’articulation entre divers programmes formels et non formels d’éducation de base. Plus spécifiquement, elle décrit dans le contexte général de la politique d’enseignement de base au Brésil les divers programmes du MOBRAL, les différentes formes de coordination de ces programmes entre eux et avec le système d’éducation formelle, et les difficultés et les obstacles se dressant sur la voie d’une réelle articulation. L’étude, après d’ultimes mises au point, sera publiée en 1989.

La diversifkation de l’éducation de base au Niger

141. Lancée en 1986, grâce à un appui spécial des autorités helvétiques, et terminée en 1988, cette étude avait pour objet d’examiner les modalités nouvelles d’expansion de l’éducation de base au Niger qui dépassent la simple extension du réseau scolaire primaire et qui englo- bent à la fois les programmes d’alphabétisation et les écoles coraniques. Il résulte de l’étude que les trois formes éducatives par lesquelles la population dans son ensemble peut accéder à une certaine forme d’alphabétisation se développent d’une façon indépendante l’une de l’autre et font face actuellement à une crise qui affecte leur crédibilité et leur développe- ment : une désaffection de plus en plus prononcée pour l’école primaire, une marginalisa- tion des programmes d’alphabétisation et une faible représentativité des écoles coraniques. L’étude a fait l’objet d’un rapport qui a été achevé en 1989.

142. L’étude fera également l’objet d’un atelier sous-régional sur l’éducation de base qui aura lieu au Niger, en septembre 1989 (voir paragraphe 86).

Les effets du programme d’alphabétisation au Kenya

143. Cette étude entreprise en coopération avec le Département d’éducation des adultes du Ministère de la Culture et des Services Sociaux a pour objectif d’examiner dans quelle mesure les participants au programme national d’alphabétisation ont assimilé les connais- sances qu’ils étaient supposés avoir acquises et dans quelle mesure ils les appliquent dans la vie quotidienne. L’étude est basée sur une collecte de données auprès d’un échantillon de

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personnes alphabétisées au cours des dernières années et vivant dans cinq communautés locales contrastées.

144. La préparation d’un rapport provisoire a été terminée en 1988. Des analyses supplé- mentaires de données ont été effectuées par la suite et le rapport définitif a été achevé, qui devra être discuté lors d’un atelier de recherche prévu pour le deuxième semestre de 1989 (voir paragraphes 87-89).

Les effets du programme d’alphabétisation en Tanzanie

145. En juin 1988, une étude a été lancée en Tanzanie grâce à des fonds spéciaux fournis par l’Agence suédoise d’aide au développement international (ASDI). Elle est similaire dans ses buts et méthodes à celle effectuée au Kenya. Elle accordera une attention particulière aux problèmes spécifiques des femmes.

346. L’équipe nationale est composée de chercheurs appartenant à différentes institutions de recherche et d’un spécialiste du Département d’éducation des adultes du Ministère de I’Education.

147. La recherche doit se dérouler en deux phases. Au cours de la Phase 1, l’on procède à des études de cas détaillées sur chacune des quatre collectivités locales sélectionnées pour l’étude alors que la Phase 2 est consacrée à l’analyse quantitative des effets de l’alphabétisa- tion sur les élèves adultes. Il est prévu qu’un premier rapport de cette recherche sera dispo- nible en 1990.

Sous-thème (b) : La diversification en vue du développement rural et industriel

Les déterminants de la diversification du champ éducatif

148. Faisant suite à l’étude menée sur ce sujet en Hongrie en 1985, qui a permis de fixer un cadre conceptuel et des outils méthodologiques aux fins de comparaisons internationales, deux autres études ont été entreprises en 1987 en Argentine et au Canada, et une troisième a été lancée en Union soviétique en 1988. Leur objectif est de déterminer. dans une perspec- tive historique, l’ampleur du processus de diversification du champ éducatif, l’importance des différents facteurs qui marquent ce processus et le rôle qu’y joue la planification.

(a) Argentine

149. Au cours de son séjour à l’Institut comme chercheur-résident, entre janvier et mai 1988, le chercheur national responsable du projet, qui est un membre du (< Centro de Estudios de Poblacion » (CENEP). a terminé la première rédaction de l’étude. Celle-ci a été révisée par la suite et le rapport final a été publié en 1989.

(b) Canada

150. En raison de la diversité des situations selon les provinces, l’étude porte sur la seule province du Québec. Elle a été entreprise en coopération avec l’Institut canadien d’éduca- tion des adultes (ICEA) et le Ministère de la Main-d’oeuvre et de la Sécurité du revenu de la Province du Québec. Un premier rapport de l’étude était prêt en 1988. L’étude a été révisée et est sous presse.

(c) URSS

151. A la suite des discussions avec le Ministère de 1’Education et les représentants d’orga- nismes responsables des programmes d’éducation non-formelle, une équipe de recherche a été formée en 1988, composée d’un représentant du Comité d’Etat d’URSS pour l’enseigne-

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78, Page 31

ment public et d’un représentant de la société « Znaniye » de la Fédération russe. L’étude est en cours et un premier rapport devrait être prêt pour la fin de 1989.

Les déterminants de la formation professionnelle en Tunisie

152. En vue d’élaborer un modèle de recherche sur les conséquences économiques et sociales de la formation professionnelle qui tienne compte du contexte dans lequel s’insère cette formation, une étude expérimentale a été lancée en Tunisie. L’étude cherche à mesurer les effets de diverses actions de formation entreprises et à identifier les variables qui influent sur ces effets et donc les relativisent. Six centres de formation professionnelle dans quatre villes tunisiennes ont été retenus pour cette étude empirique qui comprend une étude de suivi d’un échantillon de formés, des entretiens avec des directeurs de centres de forma- tion et des formateurs, et enfin l’interview de chefs d’entreprises potentiellement utilisateurs de cette formation. La collecte des données est en cours. L’étude est menée par une équipe de chercheurs de l’Université de Sfax d’une part, et de l’Université d’Aix-Marseille II et du Laboratoire d’études sur la sociologie du travail du Centre‘national de la recherche scienti- fique (C.N.R.S.) en France, d’autre part.

Enseignement technique et technologique dans les pays à niveaux de développement socio- économique différenciés

153. L’étude porte sur les nouvelles tendances de l’enseignement technique et technologique dans des pays se situant à différents niveaux de développement économique, scientifique, technologique et culturel. Basée sur des monographies nationales, elle fera la synthèse des changements intervenus dans l’organisation, la spécialisation et le poids relatif des enseigne- ments techniques secondaires. et post-secondaires. Cette étude a été lancée en 1989 et modifiée en fonction des orientations du cinquième Plan à moyen terme.

THEME III : Le rôle de la planification de l’éducation dans le processus de prise de décisions et de leur mise en oeuvre

154. Les études entreprises dans le cadre du Thème 111 portent sur le processus de planifica- tion et sur l’influence qu’il peut avoir sur la prise de décisions aux différents niveaux de l’ad- ministration. Elles se regroupent autour de quatre sous-thèmes.

155. On se place tout d’abord dans une perspective historique pour étudier dans un pays particulier la manière dont le concept et l’approche de la planification ont évolué, leurs effets sur la structure de planification et le rôle réel que la planification a joué dans le déve- loppement des systèmes éducatifs.

156. Le deuxième sous-thème concerne plus spécifiquement le processus budgétaire et les décisions d’allocation des ressources qui conditionnent finalement la mise en oeuvre de ces plans.

157. Le troisième a trait au rôle de l’information, aux sources d’où elle provient, à la façon dont elle est présentée et effectivement utilisée dans l’élaboration des politiques éducatives, et au suivi de l’exécution de ces politiques.

158. Dans le cadre du quatrième sous-thème, de caractère plus concret, on s’efforce enfin d’analyser les structures de planification, les fonctions qui y sont remplies, et le profil de ceux qui y participent, de manière à déduire les besoins de formation.

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Sous-thème (a) : Analyse du processus de planification

Planification et développement de l’éducation au Pérou : Une analyse de l’expérience de 1948 à 1985

159. Cette étude d’un caractère essentiellement rétrospectif porte sur l’évolution des pratiques de la planification et leur rôle dans la formulation et la mise en oeuvre des poli- tiques éducatives au Pérou à travers l’analyse globale, au niveau national, des « acteurs » et des moments « clés » dans l’évolution de la pratique de la planification de l’éducation (forte- ment institutionnalisée au Pérou depuis 1958). Les principaux enjeux et facteurs (socio- politiques, économico-financiers, technico-éducatifs) qui ont influencé la planification de l’éducation pendant cette période, ont été étudiés à la fois du point de vue de la formulation des politiques éducatives et de celui de leur mise en oeuvre et de leur suivi. Cette étude a été menée au Pérou en coopération avec l’Institut de recherche sur le développement de l’éducation (CIPE). Le rapport a été mis au point en 1988 et sera publié en 1989.

Politique éducative et planification stratégique de l’éducation

160. Ce projet, commencé en 1986, avait comme objectif principal d’analyser - dans deux pays et dans une perspective historique - les rapports entre les politiques éducatives et la planification de l’éducation, et la manière dont le processus de la planification a évolué.

161. La première étude de cas porte sur la Hongrie. Trois périodes ont été identifiées (1948-60, 1960-70 et 1970-88) au cours desquelles des changements importants se sont produits en ce qui concerne la relation entre prise de décisions en matière de politique éducative et planification de l’éducation. L’étude sera achevée en 1989.

162. La deuxième étude, sur la Guinée, a été lancée en 1987. Elle couvre l’évolution de la politique éducative et de la planification depuis l’Indépendance et tente de cerner les liens entre la stratégie du développement, notamment en éducation, et le processus de planifica- tion de l’éducation et de la formation. L’étude sera achevée en 1989.

Sous-thème (b) : Analyse du processus d’allocation des ressources

Le processus d’allocation des ressources aux universités en Inde (2ème phase)

163. Cette recherche, dont la première phase a été lancée et achevée en 1985 et dont la deuxième phase a été lancée en 1986, vise à décrire et à analyser le processus d’allocation des ressources aux établissements d’enseignement supérieur en Inde, afin de repérer les différents niveaux de négociation et de décision et de déterminer dans quelle mesure ces différents processus affectent la manière dont les universités assument leur rôle dans ce pays, compte tenu des priorités nationales. Elle devrait en particulier permettre de comprendre les mécanismes de répartition institutionnelle des responsabilités et le degré de cohérence entre les objectifs visés et les ressources allouées. Cinq programmes prioritaires ont été retenus : l’agriculture, la biotechnologie, l’électronique, les sciences de l’environnement, les études régionales. Cette recherche est conduite en coopération avec l’Institut national de planification et d’administration de l’éducation (NIEPA) et l’c< University Grants Commission » (UGC), New Delhi. La version finale de l’étude sera achevée en 1989.

La planification et l’allocation des ressources à l’enseignement supérieur en Pologne

164. Cette étude vise à analyser l’évolution de la planification de l’enseignement supérieur en Pologne depuis le début des années 60. La première partie du travail porte sur les diver- gences entre prévisions et réalisations et sur leurs déterminants.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 (378, Page 33

165. Dans une deuxième partie, on examine plus particulièrement les défis que posent à l’enseignement supérieur les changements profonds d’ordre économique, sociologique et démographique qui se produisent au sein de la société polonaise. Différentes options sont présentées et discutées à cette occasion. La version préliminaire de l’étude préparée par l’équipe nationale a été terminée en juin 1988. Il est prévu d’achever la version définitive en 1989.

Etude comparative sur le financement de l’éducation

166. On a cherché dans cette étude à procéder à une analyse plus fine des problèmes de financement de l’éducation et des marges de manoeuvre à court/moyen terme, à partir d’un échantillon de pays2 présentant des structures d’éducation et des mécanismes de financement distincts. On a retenu, en particulier, un petit nombre de pays à financement décentralisé, faisant appel à des mécanismes fiscaux intergouvernementaux différents, et quelques pays à financement mixte, public et privé. L’objet de l’étude était triple :

. comparer différents modes d’allocation interne, d’utilisation et de gestion des ressources financières et réelles;

. analyser les marges de manoeuvre à court et moyen terme;

. étudier les options et les conditions de leur mise en oeuvre dans différents contextes socio-économiques.

167. La version finale de l’étude est en cours de préparation.

Sous-thème (c) : Analyse de la base d’information et évaluation des techniques pour la planification et l’administration de l’éducation

Information et prise de décisions : le rôle et l’utilisation de l’information dans la planifica- tion de l’éducation en Malaisie

168. Cette étude commencée fin 1987 a été entreprise en coopération avec une équipe de la Division de la planification et de la recherche du Ministère de I’Education de la Malaisie. Elle se propose d’analyser le processus de planification de l’éducation, et notamment le rôle des différentes Commissions spécialisées (Commission du financement de l’éducation, Commission de la planification de l’éducation, Commission nationale de la planification du développement), d’une part, et les relations entre le niveau central et le niveau des Etats, d’autre part.

169. Elle s’efforce d’identifier les différentes sources d’information (aussi bien intérieures qu’extérieures au Ministère) et de préciser la façon dont l’information est analysée et communiquée à l’intérieur des structures du Ministère et des différents niveaux de l’adminis- tration, ainsi que la manière dont l’information est effectivement utilisée pour la formulation des politiques éducatives, la préparation technique et les négociations qui ont lieu au cours de l’élaboration du plan, les arbitrages et décisions budgétaires et le suivi de l’exécution du plan.

170. Elle se base à la fois sur des interviews structurés conduits auprès d’un échantillon de membres des Commissions spécialisées et de responsables de la planification et de l’adminis- tration au niveau fédéral, des Etats et des districts, et sur l’étude documentaire des rapports et des comptes-rendus de réunions des Commissions précitées.

2 Amérique LatineBrésil, Colombie. Mexique Afrique: Congo, Côte-d’Ivoire, Maurice, Nigéria, Togo, Zambie Asie Inde, Indonésie, Thaïlande.

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171. Une première version de l’étude a été présentée par l’équipe nationale de recherche au début de 1989. Des travaux complémentaires ont été demandés pour mettre au point la version définitive.

Etude sur l’organisation du système d’information au niveau central et au niveau des recto- rats en France

172. Cette étude, de nature monographique, a démarré en 1988 en coopération avec la Divisicn de l’évaluation et de la prospective du Ministère de 1’Education nationale de France. Elle a pour objet d’analyser l’expérience française dans l’organisation du système d’information au niveau central et au niveau des rectorats. Elle porte en particulier sur les instruments d’aide à la gestion et d’aide à la décision qui ont été développés, sur la nature des informations utilisées pour l’allocation des ressources, sur les méthodes d’évaluation qui ont été mises au point et, d’une façon générale, sur l’utilisation de l’information pour la gestion et la planification de l’éducation. Elle montre comment l’évolution graduelle de la conception de la planification de l’éducation a influé sur l’organisation et les activités du système d’information. La version finale de l’étude doit être disponible en 1989.

Le rôle et l’utilisation de l’information dans la planification de l’éducation : une étude de cas sur le Ministère de I’Education de Tunisie

173. Cette étude a été entreprise en coopération avec la Division de la Planification, des statistiques et de l’informatique du Ministère de 1’Education de la Tunisie. Elle se propose d’analyser l’organisation de la planification de l’éducation en mettant l’accent en particulier sur le rôle des différentes divisions du Ministère et sur les relations entre le niveau central et les directions régionales, d’étudier la façon dont l’information est utilisée pour la prépara- tion du Plan et pour le suivi de sa mise en oeuvre et, enfin d’identifier les incidences de l’in- troduction de l’informatique dans le Ministère et sa contribution à l’amélioration du système d’information.

174. Les résultats de l’étude ont été examinés en détail avec l’équipe nationale. La version finale du rapport est maintenant disponible.

Sous-thème (d) : « Acteurs » de la planification : fonctions, carrière et formation

Bénin : Processus de planification de l’éducation et caractéristiques des « acteurs » de la planification

175. Cette étude poursuit deux objectifs intimement liés entre eux :

. analyser le processus de planification-de l’éducation, ses « acteurs », les structures dans lesquelles il se déroule, les fonctions et les produits de la planification;

l analyser les caractéristiques des personnels de la planification de l’éducation (forma- tion et expérience professionnelle, fonctions, attitudes et motivations, besoins de formation).

176. La méthode poursuivie a consisté, dans un premier temps, à sonder les personnels des deux Ministères de l’Education, sur la base de questionnaires préétablis et testés. Dans un deuxième temps, se sont tenus des entretiens approfondis aussi bien avec des dirigeants qu’avec des agents des administrations de l’éducation aux niveaux national et régional. L’étude est menée conjointement par une équipe des deux Ministères de 1’Education et I’IIPE. Sa mise au point définitive est prévue pour fin 19891début 1990.

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Section VI : Diffusion

177. Le troisième élément du mandat de l’Institut est constitué par la diffusion de nouveaux concepts, techniques et méthodes, en matière de planification de l’éducation, aux personnes et. institutions intéressées dans les différents Etats membres.

178. Le programme des publications et documents de l’Institut offre le moyen d’action au service de cette diffusion. Au cours des années, l’Institut a publié plus de 530 ouvrages, comprenant essentiellement des rapports de recherche individuels et des études de cas, mais aussi des rapports de séminaires et de cours intensifs de formation.

179. L’Institut s’efforce de tenir compte des besoins des différentes catégories du public auquel s’adressent ses publications et ses documents. Ses lecteurs sont constitués d’une part, de décideurs, planificateurs et administrateurs, et de chercheurs, spécialistes de la formation et enseignants et, d’autre part, sous l’effet de l’évolution et de l’expansion constante des disciplines à l’intérieur des sciences sociales, de spécialistes et praticiens appartenant aux multiples branches de ces sciences.

180. Le programme de diffusion a pour objectif d’informer cette « clientèle >b de l’évolution des idées, concepts, pratiques et techniques de la planification et de l’administration de l’éducation et de faire en sorte que les praticiens soient tenus au courant des importants travaux de recherche effectués dans leurs domaines, et des résultats d’expériences nationales significatives ayant pour thème la planification et l’administration de l’éducation. Réciproquement, chercheurs et formateurs, peuvent - grâce aux publications de l’institut - suivre l’évolution de la praxis au moyen des études de cas reflétant une observation empi- rique des réalités concrètes de l’éducation.

181. Avant d’être publié par l’Institut, tout ouvrage est soumis à un processus d’évaluation et de révision. Pour ce qui est des études de cas, ce processus comprend souvent un atelier national - composé de hauts fonctionnaires du gouvernement, de chercheurs et de scienti- fiques - qui procède à l’étude du manuscrit dont le texte est ultérieurement révisé de façon très approfondie afin de prendre en compte toutes les recommandations de l’atelier.

182. Pour ce qui est des nouveautés, huit publications et douze documents ont été publiés au cours du biennium ou sont actuellement en cours de parution. En outre, conformément à un accord signé avec un éditeur de Djakarta, une version indonésienne de cinq fascicules de la collection « Principes de la planification de l’éducation )’ a été publiée en 1988 (la liste complète des titres figure à 1’Annexe WI).

183. Dans la collection « Principes de la planification de l’éducation », deux nouveaux manuscrits ont été retenus pour la publication et un troisième est en bonne voie de finalisa- tion. Malheureusement, un certain nombre de manuscrits commandités à des auteurs exté- rieurs ne verront jamais le jour : soit qu’ils n’avaient pas le niveau requis, soit que leurs auteurs aient renoncé à leurs contrats sans soumettre de manuscrit. Il en résulte que le nombre de nouveaux titres est inférieur à celui qui avait été prévu.

184. Des progrès considérables ont été réalisés au cours des mois écoulés pour la mise en place de la base de données de l’Institut, « EDUPLAN », qui comporte maintenant des informations sur des Ministères, des institutions de formation et de recherche et sur les anciens participants aux activités de formation de l’Institut - programme annuel de forma- tion, programme d’experts-visiteurs et cours intensifs de formation. Un répertoire de ces participants, totalisant quelque 2.700 personnes, est sous presse. La base de données propre- ment dite s’avère déjà un outil très utile pour assurer une meilleure diffusion des publica- tions et documents de l’Institut.

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185. En septembre 1989, l’Institut réunira, à l’occasion d’une table ronde, un petit nombre de spécialistes pour étudier la question des prêts aux étudiants de l’enseignement supérieur. Cette rencontre sera la première d’une série expérimentale de réunions sur des problèmes d’actualité relatifs au développement et à la planification de l’éducation; le compte-rendu de la réunion sera publié dans les plus brefs délais.

186. L’apport de l’Institut à la préparation de l’Année internationale de l’alphabétisation et à la Conférence mondiale sur l’éducation pour tous se traduira par la publication d’un certain nombre d’études de cas ayant trait aux programmes d’alphabétisation des adultes au Brésil, au Kenya et en Tanzanie. En collaboration avec le PNUD, l’Institut préparera égale- ment une monographie sur la détermination des priorités éducatives qui pourrait être une contribution à la Conférence mondiale.

187. Enfin, dans le but d’améliorer la diffusion des publications et documents de l’Institut, un projet pilote a été lancé en 1989 dans six Etats membres de 1’Unesco en Afrique. Ce projet se propose d’examiner dans le détail les problèmes qui se posent pour ce qui est de la disponibilité des travaux de I’IIPE dans les pays concernés et désignera des institutions (p.ex. unités de planification) susceptibles d’être dépositaires de collections de publications et documents de I’IIPE. Ces collections devront être disponibles en permanence et tenues à jour.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 078, Page 37

Section VII : Préparation ~l,s;‘,p uième Plan à moyen terme 53

188. Tirant les conclusions des travaux du précédent Plan à moyen terme ainsi que des débats de l’Atelier du 25ème Anniversaire, ainsi que du projet de Plan à Moyen-Terme de l’Unesco, I’IIPE a élaboré son cinquième Plan à moyen terme.3 Ce faisant, il a engagé un certain nombre d’activités préliminaires qui ont été menées en 1988-89.

1. Le programme de formation

(i) Le cours annuel

189. Au vu des résultats des évaluations par modules (aux cours des différentes phases du programme annuel) et des évaluations finales faites par les stagiaires, ainsi que de la réflexion permanente du personnel sur l’actualisation et le renouvellement de certains éléments du programme, l’Institut a, en 1988 et 1989, réfléchi sur le contenu, les méthodes, l’organisation et le calendrier du cours. A titre illustratif :

. s’agissant des contenus, l’objectif est de donner plus de place aux questions de qualité de l’éducation, de l’évaluation des performances scolaires, de l’amélioration de l’effica- cité de l’administration, de l’introduction des techniques de gestion institutionnelle, des questions d’actualité, etc.;

. s’agissant des méthodes, il faudra accroître la place des séances-débats, des jeux de simulation sur les décisions en matière d’éducation. et mettre plus d’accent sur la participation active des stagiaires dans le déroulement du programme et utiliser de nouvelles technologies d’enseignement sans affecter lourdement les coûts du cours annuel:

. s’agissant de l’organisation et du calendrier, l’expérience récente qui intègre utilisations du matériel d’autoformation avant l’arrivée des stagiaires, séances introductives et cours de mise à niveau, matières optionnelles, préparation des mémoires, avec des visites d’études des systèmes et des problèmes d’éducation dans quelques pays est très positive et mérite d’être renforcée.

(ii) Renouvellementlenrichissement des sujets de cours offerts pour des programmes db formation de courte durée

190. L’Institut a :

. identifié, après évaluation des résultats des travaux de recherche entrepris dans le cadre du quatrième Plan, des sujets susceptibles de faire l’objet de cours intensifs, ou d’ateliers de formation/d’information/de sensibilisation;

. poursuivi - en cherchant à en adapter les modalités - ses interventions dans des programmes de formation des formateurs en faisant plus largement appel au cofinance- ment:

. testé et développé - grâce à l’expérience acquise par l’Institut - deux sujets de cours intensifs, l’un sur « l’utilisation de la micro-informatique dans la gestion et la planifica’ tion de l’éducation », notamment aux niveaux régional et institutionnel, l’autre sur « le

3 Voir résumé des éléments du cinquième Plan à moyen terme, Annexe VIII.

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développement, la gestion et l’utilisation de bases de données » dans la planification de l’éducation.

2. Le programme de recherche

191. L’Institut a engagé un certain nombre d’activités de préparation :

. d’« états de la question » sur (i) la planification de la distribution des manuels scolaires et matériels didactiques, (ii) systèmes d’information dans la planification pour améliorer la qualité de l’éducation, (iii) les instruments de régulation des flux dans la planification et la gestion de l’éducation, et (iv) les conséquences de la privatisation de l’éducation sur la planification et la gestion;

. de termes de référence de projets de recherche sur (i) le financement de l’édwation, (ii) l’administration et la gestion des institutions d’enseignement supérieur, (iii) le développement des ressources humaines et la formation scientifique et technique dans l’enseignement secondaire;

. de travaux sectoriels ou sous-sectoriels en coopération avec des équipes nationales (notamment en Indonésie et au Mexique).

192. En outre, en coopération avec la Division des programmes mondiaux et interrégionaux du PNUD et avec l’Unicef, l’Institut a développé au cours de 1988 un projet de recherche sur l’amélioration des services de l’éducation de base.

193. Ce projet a pour but général de contribuer à l’élaboration d’une base de données destinée à faciliter la formulation de stratégies opérationnelles pour améliorer la qualité des services de l’éducation de base dans les pays en voie de développement et de permettre le suivi effectif de leur mise en oeuvre.

194. Il est prévu qu’au cours de la phase préparatoire de ce projet, quatre études de cas nationales seront réalisées, portant essentiellement sur l’éducation primaire. Au cours du premier semestre de 1989, trois missions de lancement ont ete effectuees en Chine, en Inde et en Guinee. Une quatrième étude sera mise en oeuvre dans un pays d’Amérique latine. Ce projet contribuera à certaines des activités de suivi de la «Conférence sur l’Éducation pour tous)* qui aura lieu en Thailande en mars 1990.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78, Page 39

Section VIII : Les moyens institutionnels et financiers des actwités de l’Institut

195. Les trois activités de l’Institut (formation, recherche, diffusion) ne pourraient se maté- rialiser sans d’indispensables moyens d’appui.

196. Ainsi, pour animer le réseau des anciens stagiaires, pour assurer les échanges intellec- tuels avec la communauté professionnelle et pour articuler l’action de l’Institut avec les autorités d’Etats membres intéressés par son rayonnement, I’IIPE maintient une coopération constante avec de nombreuses Commissions nationales et des institutions nationales et inter- nationales, tant gouvernementales que non gouvernementales.

197. Par ailleurs, aucune activité de recherche, de formation ou de rédaction ne serait concevable sans un Centre de Documentation disponible non seulement aux cadres profes- sionels et aux stagiaires de l’Institut mais à l’ensemble de la communauté des praticiens et chercheurs en résidence ou en mission à Paris.

1. Coopération

(i) Avec les Commissions nationales

198. Les Secrétaires généraux des Commissions nationales invités chaque année à I’Unesco sont toujours accueillis une demi-journée à I’IIPE pour des échanges sur les activités en cours à l’Institut et les travaux les plus récents existant dans le domaine de la planification de l’éducation. Plus particulièrement, les Secrétaires généraux des Commissions nationales de l’Albanie, de l’Angola, d’Antigua-et-Barbuda, des Antilles néerlandaises, de l’Argentine, de Belize, du Bhoutan, du Burkina Faso, du Burundi, de la Guinée-Bissau, du Honduras, de l’Islande, de la Jordanie, du Kenya, du Libéria, de Madagascar;de la Malaisie, du Maroc, de Maurice, de la Mauritanie, de la Mongolie, du Niger, du Nigéria, de l’Ouganda, de la Papouasie-Nouvelle-Guinée, des Philippines, du Portugal, du Salvador, de Sao Tomé-et-Principe, des Seychelles, de la Somalie, du Soudan, du Swaziland, du Togo, de l’Uruguay, du Viet Nam, de la Yougoslavie et du Zimbabwe ont eu des rapports privilégiés avec I’IIPE en 1988 et 1989.

199. La Commission française pour l’Unesc0 continue sans faille à apporter son précieux concours à l’Institut dans l’accueil des stagiaires et la gestion de leurs bourses, dans l’organi- sation du voyage d’études en France et des séminaires d’orientation et d’évaluation organisés respectivement au début et à la fin du programme annuel de formation.

(ii) Avec les Etats membres

200. La liste des organismes ou réunions à l’invitation desquels I’IIPE a assuré une repré- sentation se trouve à 1’Annexe IX.

(iii) Collège des consultants

201. Tout comme lors des biennia précédents, les Consultants ont apporté de précieuses contributions aux programmes de formation et de recherche de l’Institut ainsi que l’évalua- tion des manuscrits. La liste des Consultants pour 1988 et 1989 figure dans 1’Annexe XI.

Page 40, 25 Cl78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

2. Centre de Documentation

202. Au cours des années 1988 et 1989, le fonds du Centre de Documentation s’est accru de près de 2.500 nouveaux titres (dons, échanges, acquisitions commerciales), ce qui porte son volume à environ 35.000 titres. Le Centre a consacré la majeure partie de ses efforts à iden- tifier et à acquérir ou obtenir des ouvrages, des documents et des périodiques traitant des trois grands thèmes de recherche de I’IIPE. Le nombre d’articles sélectionnés et indexés dans les périodiques reçus s’élève à environ un millier,

203. Le Centre de Documentation consent le prêt d’ouvrages, de documents et de pério- diques aux membres du personnel, aux stagiaires et aux experts-visiteurs. Il a géré environ 2.800 prêts au cours des deux années écoulées. Au cours de la même période, le Centre a accueilli plus de 300 nouveaux utilisateurs extérieurs (experts, spécialistes, étudiants et cher- cheurs en planification de l’éducation). Il reçoit, en moyenne, 75 visites d’utilisateurs par mois.

204. Au cours des années 1988 et 1989, le Centre a poursuivi la publication de son « Bulletin de documentation sur la planification de l’éducation » (semestriel), et a’ cherché à rendre sa diffusion plus systématique auprès des institutions et organismes intéressés, en utilisant - entre autres - la base de données EDUPLAN.

205. La base de données informatisées IIEPDOC, sous-base de CDSISIS de l’Unesco, qui contient l’ensemble des travaux disponibles et/ou épuisés publiés par l’Institut depuis sa création, compte plus de 900 entrées. Chaque publication existe désormais sous forme de microfiche, et grâce à une subvention généreusement consentie par la Fondation Leventis, le Centre de Documentation a pu réaliser un « Catalogue des microfiches des publications et documents de I’IIPE ».

206. Par ailleurs, la base des données IIEPDOC est à présent disponible sur disquette - et de ce fait accessible à partir d’un micro-ordinateur disposant du logiciel Micro-Isis.

207. A l’issue de la période concernée, le Centre de Documentation a débuté l’informatisa- tion - sur micro-ordinateur - de la gestion de ses acquisitions d’ouvrages, de documents, de rapports de séminaires, etc., en développant un module approprié à partir du logiciel Micro-Isis.

3. Ressources financières et dépenses

208. Dans les paragraphes suivants, la comparaison des recettes et des dépenses a été effec- tuée en francs français, qui est la monnaie utilisée pour 95 % des dépenses de l’Institut. Cette procédure est nécessaire car le dollar utilisé dans les comptes de I’IIPE, à l’encontre de ceux du Secrétariat de l’Unesco, est un dollar courant et non constant. Donc, les diffé- rences enregistrées d’une période budgétaire à une autre dans cette monnaie ne représentent pas uniquement les augmentations ou les diminutions de recettes ou de dépenses réelles mais reflètent aussi les fluctuations du dollar. Ainsi, le taux moyen de $EU1 a été de 6,00 FF pour 1988-89, de 6,15 FF pour 1986-87 et de 8,75 FF pour 1984-85. Les recettes de I’IIPE figurent au Tableau 4 (paragraphe 214) et les dépenses au Tableau 5 (paragraphe 215).

209. Les recettes de l’Institut au cours du biennium 1988-89 n’ont pas suffi à couvrir les engagements pris conformément au budget approuvé. Bien que, de par la décision du Conseil d’Administration, les réserves accumulées dans le cadre du Compte Spécial pour la promotion de la recherche et de la formation dans les pays en développement sont restées inchangées, un retrait a été effectué sur les autres fonds de réserve de I’IIPE.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78, Page 41

210. A l’exception encourageante du biennium de 1986-87, les retraits sur le fonds de réserve constituent une pratique qui a été utilïsée pour la première fois au cours du bien- nium 1977-78. Les réserves, à l’exception de celles du Compte Spécial, représenteront, au 31 décembre 1989, quelque $EU687.000, soit 27 % des coûts annuels de personnel. Lors de sa session de décembre 1988, le Conseil a jugé la situation suffisamment grave pour créer un Comité ad hoc pour aider le Directeur dans sa recherche de contributions volontaires supplémentaires.

211. Les recettes globales de I’IIPE sont restées remarquablement stables entre 1986-87 et 1988-89 en dollars courants. En francs français, les recettes globales ont diminué de quelque FF.980.000 soit 2,5 %.

212. La subvention offerte par 1’Unesco en dollars courants enregistre un accroissement modeste de 1,3 %. En réalité, en francs français, la subvention a diminué-de FF. 1.859.671, soit 8,2 %.4

213. Pour ce qui est. des contributions volontaires des Etats membres, la situation est malheureusement la même. Alors qu’en dollars courants la diminution par rapport à la période 1986-87 est de 1,l %, elle est le triple en francs français (FF.507.168 soit 3,5 %). La raison principale de cette situation est l’arrêt de la contribution volontaire de la Belgique qui, après avoir assuré une contribution annuelle sans interruption depuis 1977, a cessé ses paiements à partir de 1988.

4 Subvention: 1986-87 = FF.72.721.415; 1988-89 = FF.20.861.744.

Page 42, 25 Cl78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

214. Tableau 4. Répartition des revenus de 1'IIPE par origine, 1979-1980 à 1988-1989 (en dollars courants des Etats-Unis)

____________________------------------------------------------------- -_-- ---------------------------------------------------------------------~---------------------------------

: 1979-l 980 Aug.(Dimin.) 1981-1983 2/3 de période période bien.. période biennale précédente triennale 1981-1983

__---_-__----------------------------------------------------------------------------------------------

$ 1. REVENUS ORDINAIRES --------------------

1. Contribution du prog.ordinaire de 1'Unesco

3.260.176 ----------

z z $ 5 $

2. Contributions volontaires --------------------------

Allemagne (Rép.féd.d') Banque Mondiale Belgique Canada Danemark Finlande Inde Irak Irlande Norvège Royaume-Uni Suède Suisse Venezuela

Total, Contributions volontaires

3. Recettes diverses ________---------------

Total, Revenus ordinaires

II. SOURCES EXTRABUDGETAIRES ------------------------

4. Contrats ------------

DSE GTZ CRDI OPEP Fonds Dév.:nt. ASDI Départ.Affaires étrang.Suisse UNICEF BMfUnesco Progr.Coopér. Fondation LEVENTIS

5. Financements spéciaux ------------------

DSE (Paris Sem., Oct. 83)

Total, Sources extrabudgétaires

47,4 36,2 4.453.599 59.2 2.969.066 ---------- ----------

1.212.078

143.010 36i.800 154.544

67.874

9.000 40.494

201.716 113.595 934.145

418.914 279.276 30.000 20.000

145.845 97.230 292.098 194.732 176.506 117.671 110.944 73.963

66.436 237.523

94.720 950.553

44.291 158.349

63.147 633.702

6,667 ---------- 10:000 ---------- ---------- 3.238.256 ----------

384.297

47,0 44,6 2.533.539 33,7 1.689.026 ---------- ----------

5th 41,El 504.190 6,7 336.132 ---------- ----------

100,o 40,3 7.491.336 99,5 4.994.224 6.802.729 ----------

16.021 10.681

21.189 14.126 ---------- ----------

37.210 0,5 24.807 ---------- ----------

----------

---------- III. COMPTE SPECIAL POUR LA PROMOTION

.DE LA RECHERCHE ET DE LA FORMATION DANS LES PAYS EN DEVELOPPEMENT

---------- GRAND TOTAL 6.882.729

:===z=====

---------- ---------- 100,o 39,9 7.528.546 100,o 5.019.031

---------- ---------_ ------_--- - - - __ - _ - - -

(a) Estimation

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 Cl78, Page 43

____________________------------------------------------------------------------------------------------

Aug . ( Dimin . ) 1984-1985 Aug.(Dimin.) 1986-1987 Aug.CDimin.1 1988-1989 Aug.(Dimin.) période bien. période 213 de -période période bien. période période bien. précédente biennale 1981-1983 biennale précédente biennale(a) précédente

______-_-______------------------------- -__------------------------------------------------------------- % $ x % $ % % t % %

-8,9 2.863.210 60,8 -3,6 3.444.640 5310 20,3 3.489.000 53,7 ___-_--___ ---------- ----------

66.583

69.264 157.637 103.882

19.845

28.958 34.393 36.500 236.947 268.216 310.000

657.917 94.697

--a------- -47,8 1.495.730

__-----___

-12,5 22.855 ----------

-27,4 4.381.795

1.035.144 985.500 308.020 350.500

-----:---- ----- ------ 3l,7 -11,4 2.333.686 35,9 56,0 2.307.500 35.5

_--------- ----------

0,5 -93,2 153.193 214 570,3 256.000 Q,O ---------- ----------

93,o -12,3 5.931.519 91,3 35,4 6.052.500 93,2 ----------

116.500 25.818

110.000

17.857

200.000 20.000

____---__-

N.A. 217.391

87.670 237.954 158.645 173.584

30.000

--^------- ----------

4.6 776,3 373.675 5.8 71.9 143.500 2.2 -61,6

200.000 172.500 242.500

10.000

26.772 14.204

47.512 25.012 30.000

1,3

-1,l

67.1

2.0

112.912 ----------

-27,l 4.712.098 ---------- ____--___-

2,4 N.A. 188.707 289 67,1 296.800 4,6 57.3 ---------- ----mm----

100,o -6,1 6.493.901 100,0 37,8 6.492.800 100,o 080 ====EI::=z :==I=I====

245. Tableau 5. D&penses de 1'IIPE par article budgétaire et par catégorie. 1979-1980 à 1988-1989 (en dollars courants \ des Etats-Unis)

Période biennale Période triennale 213 de Pé.iode biennale Pérlode biennale Période biennale Description 197% 1980 1981-1983 1981-1983 1984-1985 1986-1987 1988-1989(a)

-----------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------------

$ s $ s

2.307.916 38,a 2.567.000 39,3 1.321.207 22,2 1.200.400 18,4

295.239 5,o 318.900 a,9 144.476 2,4 124.000 1,9 700.155 11,8 1.006.700 15,4

_-------- --- ------ -w-v-------- ------

4.768.993 80,2 5.217.000 79,9 _----------- ___-_- ------------ ------

237.597 935.962

4,o 305.800 15,8 1.010.000

____-- --_---------

19,8 1.315.800 ------ me----------

100,0 6.532.800 1=11=z =====:==I=i:

4,6 15,5

s t s s

40,2 3.180.231 2.120.154 39.3 29,5 2.165.990 1.443.993 26,9

Il,7 -----_

81,4 ------

825.905 550.603 ------------ ------------

6.172.126 4.114.750

10,2 ------

76,4 -__--_

18,6 1.910.184 1.273.456 23,6 ------

23.6 _-----

100,o =111=1

7o,7 ll,o

18,3 ------

100,o 1=:::=

- $ : $

A. Par article budgétaire ------_-_-__--_-________

PROGRAMME

Formation 2.955.824 Recherche 2.166.201 Centre de Documentation Coopération extérieure Diffusion 862.348

____L_------

Total, Programme 5.984.373 -_-_--------

CONSE:L D’ADMIN. & ADM:N.GENERALE

Conseil d'administration Administration générale

Total, Conseil d'admin. & Administration générale

TOTAL

1 ) 1.371.283

---m------m-

1.371.283 ________-__-

7.355.656 z=::=::=====

8. Par catégorie de dépenses

--------------------_________

Coûts de personnel 4.260.615 Conseil d'admin. & admin.générale 685.663 Coûts de programme 2.409.378

____--------

TOTAL 7.355.656 ====z:===:==

(a) Estimation.

1.574.187 1.194.700

258.460 122.342 557.209

------_-__--

3.706.898

33,0 25,0

584 2,6

ll,7 _--_--

77,7

245.515 821.341

5,l 17,2

------

22,3 -----_

100,o ==:o==

18,6 ------

100,o

l.glo.184 1.273.456

-5---------- ----------_-

8.082.310 5.388.206 ==:::=+f=I:: ===I===I====

1.066.856 ---_------__

4.773.754 :11====1==;:

1.173.559 20,l

5.942.552 :=z=i===:z==

100,o =:;==z

65,4 10,6 24,0

57,9

32:: ----_-

100.0 ==1=::

5-717.652 3.811.768 888.683 592.455

1.475.975 983.983

3.382.094. 70,a 462.330 9,7 929.330 19,5

3.830.365 625.819

1.486.368 ._____------

5.942.552 --i.L- - - - --- - - -. -. - - - - -

64,5 4.271.100

10,5 693.300 25,0 1.568.400

______ ____-----_--

100,o 6.532.800 3::::= z==IEli:==:=

8.082.310 5.388.206 ===r:f:SI:I: :11=1=z=:==:

4.773.754 IIIIz:II:z=i

100,o ==z;=i

100,o

Rapport du Conseil d’administration de I’llPE 25 C/78, Page 45

216. On note un accroissement significatif de la rubrique « recettes diverses » qui recouvre des éléments tels que le remboursement de services, les ventes de publications et les profits et pertes consécutifs aux ajustements de change. Cet accroissement est surtout dû au remboursement des services et installations offerts par I’IIPE à d’autres organisations ou d’autres pays, particulièrement les services de consultants payés par I’IIPE au départ et remboursés ultérieurement.

217. Dans le domaine des contrats, des diminutions supplémentaires importantes ont été enregistrées tant en dollars courants qu’en francs français. Ces diminutions sont dues à l’arrêt des activités conjointes avec la Banque Mondiale, payées par le Programme de Coopération Banque Mondialeklnesco, qui ne se poursuit plus dans sa forme précédente.

218. Enfin une croissance réelle a été enregistrée grâce aux intérêts acquis par les réserves non-utilisé& et créditées au Compte Spécial pour la promotion de la recherche dans les pays en développement. Cet accroissement est dû à deux raisons : l’augmentation momentanée des réserves en 1986-87 et les possibilités d’investissements pendant 1988-89.

219. Les dépenses globales ont augmenté, en dollars constants, de 9,9 5% à partir du bien- nium 1986-87. En francs français, l’accroissement global a été de 7,3 %, soit juste un peu plus de 2.6 millions. Cet accroissement est attribué (i) aux Coûts de programme (3 % soit 0.3 millions) et est dû ?I l’Atelier international organisé à l‘occasion du 25ème Anniversaire de l’Institut, (ii) aux Coûts relatifs au Conseil et à 1’Administration (8 5% soit 0.3 millions), du au fait que le Comité Exécutif s’est réuni à deux reprises au cours du biennium et à I’aug- mentation des prix, particulièrement l’électricité, le gaz et les communications qui sont payés en francs français, et (iii) aux coûts de personnel (9 % soit 2,l millions de francs) en raison du dégel de trois postes - deux pour la recherche et la formation et un de secrétariat - et de la hausse en dollars des E.U. des salaires payés en francs français, en raison de la baisse du taux de change du dollar par rapport au franc.

220. Dans les dépenses de programme, la position relative des activités de formation a été ultérieurement renforcée conformément aux Résolutions approuvées par la Conférence Générale qui donnaient une priorité importante à la formation. Cette position relative de la formation a été la même que celle de la période 1981-83, l’une des plus élevées jamais enre- gistrées, et a été rendue possible grâce à l’accroissement du nombre des participants PLI

programme annuel dc formation et 5 d’autres cours de formation. L’augmentation des touts de diffusion est surtout la conséquence du remboursement de l’équipement d’imprimerie installe au cours du biennium précédent et le renforcement du personnel de l’unité des publications grâce à un transfert d’une autre unité.

4. Mouvements de personnel

221. Les changements de personnel suivants sont intervenus entre juillet 1987 et le ler juin 1989 :

(i) Départs

2 22. M. Abdellatif BENACHENHOU (République algérienne démocratique et populaire), Directeur-Adjoint, a été transféré au Secrétariat de 1’Unesco le ler juillet 1987. Le poste de Directeur-Adjoint a été supprimé.

223. M. Sylvain LOURIE (France) qui a pris ses nouvelles fonctions de Sous-Directeur général pour la Planification, le Budget et I’Evaluation au Secrétariat de 1’Unesco le 15 janvier 1988 tout en conservant ses responsabilités à la tête de I’IIPE jusqu’au 30 septembre 1988.

Page 46, 25 Cl78 Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

224. M. Jacques ZAHLES (Luxembourg), Dessinateur, a démissionné à la date du 15 mai 1989.

(ii) Arrivées

225. Mme Maria N. D’ANS (Pérou) a été nommée au Centre de Documentation après son transfert du Siège en date du 16 janvier 1989.

226. Melle Gabriele GOTTELMANN (République fédérale d’Allemagne) a été nommée Spécialiste du Programme le 30 août 1988.

227. M. Jacques HALLAK (France) a été nommé Directeur de I’IIPE à dater du ler octobre 1988.

228. La liste du personnel de I’IIPE à la date du 30 juin 1989 figure à 1’Annexe XII.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 1

I(a): I(b): Il(a): II(b): II(c): III: IV: V: VI: VII: VIII: IX: x: XI: XII:

ANNEXES

Stagiaires, Année Académique 198711988 Stagiaires, Année Académique 198811989 Experts-visiteurs (ler juin - 31 décembre 1987) Experts-visiteurs (ler janvier - 31 décembre 1988) Experts-visiteurs (Ier janvier - 31 mai 1989) Sources de financement des bourses des stagiaires de I’IIPE (Sessions 1987/1988 et 1988/1989) Séminaires mensuels sur la planification stratégique, 1988-89) Chercheurs-Résidents (ler juillet 1987 - 30 juin 1989) Liste des groupes reçus à l’Institut (ler novembre 1987 - 31 octobre 1988) Publications et documents de I’IIPE publiés en 1988 Resumé des principaux points du Cinquième Plan à Moyen Terme de I’IIPE 1990-95 Coopération Le Conseil d’Administration de I’IIPE (au 30 juin 1989) Collège des Consultants de I’IIPE (au 30 juin 1989) Personnel de I’IIPE (au 30 juin 1989)

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 3

ANNEXE I(a)

STAGIAIRES, ANNEE ACADEMIQUE 1987/1988

1. REGIOhr D’AFRIQUE

1. M. Baltasar ABAGA OBIANG (Guinée Equatoriale) Détaché à l’Unité de planification du Ministère de I’Education, Malabo

2. Mlle Matyam Jummai ABUBAKAR (Nigéria) Responsable des Statistiques, Ministère de I’Education, Yola, Etat du Gongola

3. M. Amavi AGBODJINOU (Togo) Directeur régional de la planification de l’éducation des plateaux ouest à Kpalimé, Lomo

4. M. Melaku AKLILU (Ethiopie) Chef, Division des Programmes d’Enseignement maternel et formel, Ministère de I’Education, Addis-Abéba

5. M. Titus R. BALEMESA (Ouganda) Chargé des projets de planification de l’éducation, Ministère de I’Education, Kampala

6. M. Bille BARRY (République de Guinée) Chef de la carte scolaire, Direction de la statistique et de la planification, Ministère de I’Education nationale, Conakry

7. Mme Adeye Munit BEFECADU (Ethiopie) Expert principal, Service des Relations extérieures, Ministère de I’Education, Addis-Abéba

8. M. Onyekwere Moses CHINKATA (Nigéria) Planificateur de l’éducation, Division de la Recherche et des Scolaires, Ministère de I’Education, Lagos

9. M. Mouhamadou El-Bachir DIA (Sénégal) Chef de Bureau des coûts et effectifs, Direction de la recherche et de la planification, Ministère de de I’Education nationale

10. M. Mamadou Yorodian DIAKITE (Mali) Démographe et chef de la section statistique à la direction nationale de planification et de l’équipement scolaire, Ministère de I’Education nationale, Bamako

11. Mlle Salomé Wanjiku GICHURAH (Kenya) Responsable (éducation) Analyse des Données, Ministère de I’Education, Nairobi

12. Mme Camilla HALDANE-LUTTERODT (Ghana) Directeur p.i. de la Recherche et de I’Enseingmenet scolaire, Ministère de I’Education et de la Culture, Accra

13. M. Evariste KEBEYA (Burundi) Responsable de la carte scolaire, Ministère de 1’Education nationale, Bujumbura

14. M. Yan Muhumgana MUWANA (Zaire) Chef du bureau de la collecte et analyse des données statistiques, Département de l’Enseignement supérieur et universitaire et de la recherche scientifique, Kinshasa

Page 4, 25 C/78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

15. Mme Priscilla M. OLEKAMBAINE (Tanzanie) Assistante du Responsable de I’Education, Ministère de I’Education, Dar-es-Salaam

16. Mme Salimata SANOU (Burkina Faso) Chargée d’études, Services statistiques et carte scolaire, Ministère de I’Education nationale, Ougadougou

17. M. Ould Abderrahmane TAH (Mauritanie) Chef de la division des études et de la planification, Ministère de I’Education nationale, Nouakchott

18. M. Maurice Hilbert TAIT (Guyane) Planificateur (Académie), Bureau du Vice Recteur, Université de Guyane, Georgetown

19. M. Innocent TULIKUNKIKO (Rwanda) Secrétaire d’administration, Ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, Kigali

II. ETATS ARABES

1. M. Abdulla AL-NABHANI (Oman) Chef du Département de Planification, Ministère de I’Education, Nizwa

2. M. Ahmed BOUZEKRINI (Algérie) Chef de service de la programmation et du suivi, Ministère de I’Education nationale, Wilaya de Blida

3. M. Own-Alla Mohamed MEKKI (Soudan) Adjoint au Directeur de la Section de planification de l’éducation, Ministère de IlEducation, Khartoum

III. REGION DE L’ASIE ET DU PACIFIQUE

1. M. Tupae Faanuualii ESERA (Samoa occidentales) Responsable principal des Examens et de la Recherche, Département de I’Education, Apia

2. Mme Chuamas HOMCHAN (Thailande) Chef de l’Unité d’inspection, Bureau provincial de l’Enseignement primaire, Ministère de I’Education, Bangkok

3. Mme Dwi KUNTARI (Indonésie) Responsable de la sub-division de la collecte et de l’analyse des données, Bureau régional d’Education et de Culture, Province de Nusa Tenggara Barat, Jakarta

4. M. Young-Gu KWON (République de Corée) Directeur adjoint, Division des Affaires Etrangères, Ministère de I’Education. Seoul

5. M. SIDDIQ MUJARI (Indonésie) Chef de la Section de Planification et de l’élaboration des programmes, Ministère de I’Education et de la Culture, Province du Kalimantan oriental, Jakarta

6. Mme Mufan WANG (Chine) Planificateur de I’Education, Commission nationale de I’Education, Beijing

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 5

IV. REGION DE L’AMERIQUE LATINE ET DES CARAIBES

1. M. Claudio Oliveira ARANTES (Brésil) Coordinateur pour les programmes techniques et financiers de la carte scolaire, Ministère de I’Education, Brasilia

2. Mlle Olga Margarita HERNANDEZ DE LEON (Guatemala) Technicienne en Planification, Unité sectorielle de planification, Ministère de I’Education, Guatemala

3. Mlle Leonides LIMA (Brésil) Responsable de la mise en oeuvre et du suivi du programme de I’éducation de base au Secrétariat de I’Education et Culture, Brasilia

4. M. Alieu SEASAY (Sierra Léone) Planificateur (Recherche), Ministère de I’Education, Freetown

V. REGION DE L’EUROPE

1. Mlle Maria Luisa ROBLES (Espagne) Chef du service de planification, Ministère de I’Education, Madrid

_--l--. --_- ._.--

Page 6, 25 C/78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

ANNEXE I(b)

STAGIAIRES, ANNEE ACADEMIQUE 1988/89

1. REGION D’AFRIQUE

1. M. Mathias Agbor ABANGMA (République unie du Cameroun) Spécialiste du Curriculum et de l’évaluation, IPAR (Institut de Pédagogie appliquée à vocation rurale), Buea.

2. M. Hussaini Aliyi ABDULLAHI (Nigéria) Agent à la division éducation, Division de la planification et du développement, Ministère fédéral de l’éducation, Lagos.

3. M. Emmanuel Komla AGAWU (Ghana) Adjoint au Responsable du projet Santé et réhabilitation éducative, Accra.

4. M. Charles AKOYO (Uganda) Agent a la division éducation, Division de la planification, Ministère de l’éducation, Entebbe.

5. M. Baffour Ohene ASARE-BEDIAKO (Ghana) Adjoint au Responsable du projet des réformes éducatives, Ministère de l’éducation et de la culture, Accra.

6. M. Jaffar Abbas ATTOUMANE (Comores) Chef de bureau des statistiques, de la carte scolaire et de la planification, Ministère de l’éducation nati- onale, Moroni.

7. M. Marcel Joseph DIOUF (Sénégal) Chef du Bureau de la recherche en éducation, Direction des études, des ressources humaines et de la planification (DERP), Ministère de l’éducation nationale, Dakar.

8. M. Emmaneul GAKUBA (Rwanda) Agent à la Division études, Direction de la planification, Ministère de l’enseignement primaire et secon- daire (MINEPRISEC), Kigali.

9. M. GB0 Yao (Cote d’ivoire) Sous-directeur des études, projet carte scolaire, Ministère de l’enseignement primaire, Abidjan.

10. M. Ibrahim Tom HATIBU (Tanzanie) Planificateur de l’éducation, Education primaire et formation continue, Ministère de l’éducation, Dar-es-Salaam.

11. Mlle Irène LAVAL (Guinée Bissau) Technicienne Carte scolaire, Ministère de l’éducation, culture et sports, Bissau.

12. M. Mamadou MAGASSOUBA (Mali) Chargé de la coopération et du personnel de formation, Division de la planification, Ministère de l’édu- cation nationale, Bamako.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 Ct78 (Annexes), Page 7

13. M. Pierre MBIANDA (Cameroun) Chef de bureau des associations des parents d’élèves au SAPPS/SG, Ministère de l’éducation nationale, Yaoundé.

14. M. Sophonie NGENDAKURIYO (Burundi) Conseiller à l’enseignement supérieur, Ministère de l’éducation nationale, Bujumbura.

15. M. Moïse NGIRUMPATSE (Rwanda) Chef du bureau contrôle et évaluation de la réforme scolaire, Ministère de l’enseignement primaire et secondaire, Kigali.

16. M. Dabeye NOMA (Niger) Chargé des études générales, Formation professionnelle, Ministère de l’éducation nationale, Niamey.

17. M. Michel Nobila OUEDRAOGO (Burkina Faso) Professeur-planificateur à la Direction des études et de la planification, Ministère de l’éducation natio- nale, Ouagadougou.

18. Mme Raymondine RAKOTONDRAZAKA (Madagascar) Assistant d’enseignement supérieur, responsable de la division statistique, Direction de la planification et statistique, Ministère de l’enseignement supérieur, Antananarivo.

19. M. Ould Ghoulam SIDI (Rép. Islamique de Mauritanie) Inspecteur d’enseignement en service à la Direction de la planification et de la coopération scolaire, Ministère de l’éducation nationale, Nouakchott.

20. M. Ousmane Nongo SOUMAH (République de Guinée) Chargé des coûts et du financement de l’éducation et du suivi des projets, Division de la planification, Ministère de l’éducation nationale, Conakry.

II. ETATS ARABES

1. M. Ahmed Mohamed AL-GHASHM (Yemen) Chef de la section planification et des finances, Unité de recherche, Centre de la recherche et du dével- oppement de l’éducation, Sana’a.

2. M. Salah AL-HARTHY (Oman) Directeur adjoint, Département de la planification de l’éducation, Ministère de l’éducation et de la jeunesse, Muscat.

3. M. Mohamed Abdul-Baky AL-KHATEEB (Yemen) Chef de la division carte scolaire, Projet de la carte scolaire, Centre de la recherche et du développe- ment de l’éducation. Sana’a.

4. M. El-Obaid EL.-EMAM (Soudan) Adjoint au Directeur de la planification de l’éducation, Ministère de l’éducation, Khartoum

III. REGIOfV DE L’ASIE ET DU PACIFIQUE

1. M. Hadi AZIZ-ZADEH (République islamique d’Iran) Directeur général, Bureau de l’éducation secondaire; Ministère de l’éducation, Téhéran.

Page 8, 25 C/78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

2. M. Rafiqul ISLAM (Bangladesh) Secrétaire adjoint pour la formulation des politiques de l’éducation, de l’administration et de la planifi- cation de l’éducation, Ministère de l’éducation, Dhaka.

3. M. Muhammad Ajmal KHAN (Pakistan) Conseiller adjoint de l’éducation, Section de l’éducation primaire et non-formelle, Ministère de l’éduca- tion, Islamabad.

4. Mlle Nobuko KAYASHIMA Nobuko (Japon) Fonctionnaire chargée de la planification. JICA (Agence japonaise de la coopération internationale), Tokyo.

5. M. Yong Nam KIM (République démocratique populaire de Corée) Directeur adjoint, Bureau de l’administration, Université de technologie de Kim Chaek, Pyongyang.

6. M. LE HUU HANH (République socialiste du Viet Nam) Directeur du département de la planification et des finances, Ministère de l’éducation; Hanoï.

7. M. Jong Chol LI (République démocratique populaire de Corée) Inspecteur principal, Division de l’administration des écoles secondaires, Ministère de l’éducation géné- rale, Pyongyang.

8. M. Mohammacl MUNIR (Pakistan) Conseiller adjoint de l’éducation, Section de la planification et du développement, Ministère de I’éduca- tion, Islamabad.

9. Mme Hanum NASUTION (Indonésie) Conférencière en planification de l’éducation. Institut pour la formation des et de l’éducation (IKIP), Jakarta.

10. M. Jusuf SERU (Indonésie) Chef de sous-division, Administration et planification, Ministère de l’éducation et de la culture, Bureau de la province de Lampung.

11. Mme Rajana SRIVASTAVA (Inde) Expert associé, NIEPA (Institut national de la planification et administration de l’éducation), Delhi.

12. M. Jong Nam WOO (République de Corée) Chercheur, Division internationale, Ministère de l’éducation, Séoul.

13. M. Jiang ZHAO (Chine) Chef de section, Bureau de la planification de l’éducation, Commission d’état de l’éducation, Beijing.

IV. REGION DE L’AMERIQUE LATINE ET DES CARAIBES

1. M. Antonio Augusto de ALMEIDA NET0 (Brésil) Coordinateur de l’évaluation et du suivi des activités, CEDAT (Centre pour le développement et aide technique de l’éducation), Ministère de l’éducation. Brasilia.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 9

2. M. Henock LOUISSAINT (Haiti) Technicien attaché à la coordination de la planification et de la coopération externe, Direction de la planification, Ministère de l’éducation nationale, Port au Prince.

3. M. Ramon MORRISON FORTUNATO (République dominicaine) Directeur, Bureau de la planification, Faculté des sciences, Université autonome de Saint Domingue.

4. M. Vicente de Paula REIS E SILVA (Brésil) Technicien au niveau supérieur, Secrétariat de l’enseignement de base, Sous-secrétariat du développe- ment de l’éducation, Brasilia.

17. REGION DE L’EUROPE ET AMERIQUE DU NORD

1. M. Paul LITTLE (Canada) Directeur des services éducatifs de soutien et de la formation continue, Centre d’enseignement tech- nique d’Alberta, Edmonton.

2. Mme Seija Marjatta RAHIKAINEN (Finlande) Conférencière en politique sociale, Département des politiques sociales, Université d’Helsinki, Helsinki.

3. M. Michael STASOPOULOS (Chypre) Planificateur de l’éducation, Ministère de l’éducation, Larnaca.

__I_ ---. ..--.- ---- _-- -- ._ -._.-.

Page 10, 25 (378 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

1.

2.

3 _ .

4.

5.

6.

7.

ANNEXE II(a)

EXPERTS-VISITEURS

(ler juin - 31 décembre 1987)

A. CHERCHEURS-VISITEURS

M. Dik ALBERT1 (Pays Bas) Université de Groningen Institut de Science d’éducation Groningen

M. Ghassan AL-WAFI (Iraq) Directeur de Planification Ministère de I’Education Baghdad

M. Fode COUMARE (Mali) Chef de la Division de la Recherche

à la Direction de l’Enseignement supérieur

Ministère de I’Education Bamako

Dr. Dusan JARIC (Yugoslavie) Directeur-adjoint Collège d’économie NOV1 SAD

Dr. R. J. LEHMAN (Australie) Professeur d’éducation <<Northern Rivers College,)

d’éducation supérieur Lismore

Prof. David MONK (Etats-Unis) Administration de l’Enseignement Université de Corne11 New York

M. N’GOUANDJIKA (Rép. Centrafricaine) Secrétaire général Ministère de 1’Education et de la

Recherche scientifique Bangui

Durée du séjour (semaines)

8

5

2

5

Rapport du,Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 11

B. CHERCHEURS-VISITEURS ASSOCIÉS

1.

2.

1.

2.

Analyse et préparation des données de l’étude sur <<Les effets du programme d’alphabétisation au Kenya,)

M. Kilemi MWIRIA (Kenya) Maître de conférences Université de Kenyatta Nairobi

M. Gabriel RIGHA (Kenya) Planificateur, Département

d’éducation des adultes Nairobi

Préparation du rapport de l’étude sur <<La diversification de l’éducation de base au Niger,,

M. Laouali Lalam MOUSSA (Niger) Directeur de 1’Alphabétisation et de la Formation des adultes Ministère de l’éducation nationale Niamey

M. Kader GALY (Niger) Maître Assistant Université de Niamey Niamey

B. VISITEURS OCCASIONNELS

1. Mi Manuel JAVIER (Philippines) Codirecteur des Programmes Institut de Développement pour les

Administrateurs de I’Education Université Xavier Cagayan de Oro

2. Madame Young-Mi KIM (Venezuela) Faculté de lettres et d’éducation Université centrale du Venezuela Caracas

3. M. Kenneth MOREAU (Canada) Expert en Formation des cadres Projet PNUD <( Assistance à la

Planification nationale du développement économique et social >>

Cotonou

4. Prof. Francesc PEDRO (Espagne) Université nationale d’enseignement

à distance Département de la Théorie et de

1’Histoire de 1’Education Barcelone

Durée du séjour (semaines)

10

10

0.5

095

2,5

190

. ._-1_1--

Page 12,25 (378 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

5. M. Kishore SINGH (Inde) Consultant ESCAP, New Delhi

6. M. R.C.P. SINHA (Inde) « Registrar » Univqrsité Banaras Hindu (Etudes liées au transfert et

développement des technologies) Varanasi

2

2

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 13

ANNEXE II(b)

EXPERTS-VISITEURS

(ler janvier - 31 décembre 1988)

A. CHERCHEURS-VISITEURS

1.

2.

3.

4.

5.

6.

7.

M. Abdou1 Kader BA (Mali) Secrétaire général Ecole normale supérieure du Mali Ministère de I’Education nationale Bamako

M. Abdelkader BADOU (Maroc) Chef de la Division Carte scolaire Ministère de 1’Education Rabat

M. Fode COUMARE (Mali) Chef de la Division de la Recherche

à la Direction de l’Enseignement supérieur

Ministère de 1’Education Bamako

Dr. Robert Van HAARLEM (Pays-Bas) Responsable du programme, de l’élaboration

et de l’évaluation des cours de Maîtrise en Sciences

Université d’Agriculture de Wageningen Bureau international d’éducation

(Sciences de l’éducation et planification) Wageningen

M. Mostapha EL HDDIGUI (Maroc) Chef du Service de Planification

générale et régionale Ministère de I’Education Rabat

M. Dimitrios FOKAS (Hongrie) Assistant en Economie Département d’économie, travail et

d’éducation Université des Sciences économique Karl Marx Budapest

Prof. A.D.V de S. INDRARATNA (Sri Lanka) Directeur, Planification et Recerche I’qcUniversity Grants Commission” Ministère de l’éducation supérieur Colombo

Durée du séjour (semaines)

2,5

2.5

190

170

TO

190

Page 14, 25 (378 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

8.

9.

10.

M. Abdelkader MOUGHEL (Maroc) Directeur du Centre d’orientation et

de Planification de I’Education Ministère de IlEducation Rabat

Dr. Lawrence J. SAHA (Australie) Maître de conférences et

Chef de Département Université nationale d’Australie Canberra

M. Bani TOURE (Mali) Economiste Ecole Nationale d’Administration Bamako

B. CHERCHEURGVISITEURS ASSOCIÉS

Préparation des matériaux de formation pour le Cours sur le Microplanification et la Carte Scolaire qui a eu lieu au Mozambique du 23 mai au 4 juin 1988

1. M. Constancio Victor ADELINO (Mozambique) Technicien en planification Direction de la Planifiction Ministère de I’Education Maputo

2. M. Manuel A. M. REGO(Mozambique) Responsable de la carte scolaire Direction de la Planification Ministère de 1’Education Maputo

Préparation des matériaux de formation pour le Cours sur la Carte Scolaire qui a eu lieu au Burkina Faso du 7 au 23 novembre 1988

1. Mme C. OUEDRAOGO (Burkina Faso) Chargée d’études à la Direction des Etudes et de la Planification Ministère de l’éducation

2. Mme V. TIEMTORE (Burkina Faso) Chargée d’études à la Direction des Etudes et de la Planification Ministère de l’éducation

Durée du séjour (semaines)

14

21,o

0.5

4.0

430

5,o

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 15

C. STAGIAIRES-VISITEURS Durée du séjour (semaines)

1. M. Jorge ARROTEIA (Portugal) 1.0 Sous-Directeur général de

l’Enseignement supérieur Ministère de I’Education et

de la Culture Lisbonne

2. M. Kwaku ASAMOAH (Ghana) Directeur p.i. Administration Ministère de 1’Education et

de la Culture Accra

3. M. Joko S. BAGIONO (Indonésie) Formateur en gestion et

Consultant en Education Centre de développement de Gestion Ministère de I’Education et

de la Culture Djakarta

4. M. J. Marc CESAR (Haiti) Technicien à la Planification Ministère de I’Education nationale Port au Prince

5. Mme Yenny DAHLAN (Indonésie) Secrétaire, Bureau de recherche et

développement en éducation et culture Ministère de I’Education et

de la Culture Djakarta

6. M. Muchlis DASUKI (Indonésie) Chef de la Division du Trésor

du Bureau des Finances Ministère de I’Education et

de la Culture Djakarta

7. M. Soenardi DWIDJOSUASTRO (Indonésie) Coordinateur, Service de la Formation

des Maîtres et de l’Enseignement primaire

Ministère de I’Education et de la Culture

Djakarta

7.0

58

3,0

58

5.0

5s)

---~.- -_ -.- ---.- -1- -.--

Page 16, 25 CI78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

8.

9.

10.

11.

12.

13.

M. Firmin GINTING (Indonésie) Chef de la Sous-Division de la

Planification des Programmes Bureau de Planification Ministère de I’Education et

de la Culture Djakarta

Mlle Eleni GUINOU (Grèce) Assistante à l’Université

de Ioannina Ioannina

M. Amir HAMZAH (Indonésie) Chef de la Sous-Division de

l’Enseignement primaire et secondaire

Bureau de Planification Ministère de l’éducation et de la Culture Djakarta

M. Lassaad MOHAMED (Tunisie) Ingénieur agro-économiste Membre du Bureau de Planification

des formations agricoles Ministère de l’Agriculture Tunis

M. Moez ZOUARI (Tunisie) Ingénieur des Travaux de I’Etat Membre du Bureau de Planification

des formations agricoles Ministère de l’Agriculture Tunis

Mme Fatima Mohammad Ali ZUMRAWI (Soudan) Département des Langues modernes Université de Salford Salford

D. VISITEURS OCCASIONNELS

1. M. Edo Kodjo AGBOBLI (Togo) Directeur-Général de la

Planification de l’éducation Lomé

2. M. Anton W. ASPERL (Rép. Féd. d’Allemagne) Schwanthalerstrasse 25 Francfort

3 - . M. K.B. Yao BAGNABANA (Togo) Directeur-Général adjoint de la

Planification de l’éducation Lomé

Durée du séjour (semaines)

5,o

895

190

2,5

3,0

1.5

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 17

4.

5.

6.

7.

8.

9.

Dr. V. CHINAPAH (Ile Maurice) Directeur adjoint Professeur associé Institut international d’éducation Université de Stockholm Stockholm

Mme Cynthia COHEN (Namibie) St. Anthony% College Oxford

Prof. lgemar FAGERLIND (Suède) Directeur Institut international d’éducation Université de Stockholm Stockholm

Dr. F.J. HUNT (Australie) Centre d’Etudes australiennes Londres

M. M.S. MOHAMMAD (Iraq) Université de Salford Département de Politique et

d’Histoire contemporaine Salford

M. Fernando REIMERS (Venezuela) Projet Bridges Université de Harvard Cambridge Ma. 02138

10. Prof. TYMOWSKI (Pologne) Membre du Conseil scientifique IPNlS Varsovie

11. Dr. Marek WOSINSKI (Pologne) Professeur associé Université de Silésie Katowice

Durée du séjour (semaines)

2.0

12,o

395

290

1.0

0,5

3,0

390

Page 18.25 Ci78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

ANNEXE II(c)

EXPERTS-VISITEURS

(ler janvier - 31 mai 1989)

A. CHERCHEURS-VISITEURS

Dr. Yash P. AGGARWAL (Inde) Institut national de planification et

administration d’éducation (NIEPA) New Delhi

M. José Jackson CARNEIRO DE CARVALHO (Brésil) Professeur Université fédérale de Paraiba Campus universitaire Joao Pesoa, Paraiba

M. V. de Paulo CARVALHO MADEIRA (Brésil) Vice-Recteur chargé des études

approfondie et de la recherche Université fédérale de Paraiba Jnao Pessoa, Paraiba

Dr. Boris TRISTA PEREZ (Cuba) Centre des études pour la

perfectionnement de l’éducation supérieur

Université de la Havane Havane

B. STAGIAIRES-VISITEURS

M. Kossi AGBEMAPLE (Togo) Chef, Division de la carte scolaire Direction générale de la Planification

de l’éducation Ministère de 1’Education nationale Lome

Mme Malika BENACHOUR (Algérie) 7 quai de l’Oise 75019 Paris France

M. Joseph Marc CESAR (Haïti) Technicien Direction de la Planifiation Ministère de I’Education nationale Port-au-Prince

Durée du séjour (semaines)

190

183

20.5

470

7.5

4-o

10,o

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 19

4.

5.

6.

7.

M. Mourad EZZINE (Tunisie) Directeur de la Planification des

statistiques et de l’informatique Ministère de l’Enseignement supérieur Tunis

M. Holison GIFT (Trinité 8: Tobago) Directeur p.i. de la Planification

de l’éducation Ministère de I’Education St. Clah

M. Nyasso KUMASSI (Togo) Chef, Division du Financement de

l’éducation Direction générale de la Planification

de l’éducation Ministère de I’Education nationale Lome

M. Mocef YOUZBACHI (Tunisie) Sous-Directeur Ministère du Plan Tunis

C. VISITEURS OCCASIONNELS

1. M. Kokou DOH (Togo) Responsable de la Documentation Direction générale de la

Planification Ministère de I’Education nationale Lomé

Durée du séjour (semaines)

18

790

48

- . . -_ - -~ _-“- .__-- - . - -

- . - _ - . . _

Page 20, 25 C/78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

ANNEXE III

SOURCES DE FINANCEMENT DES BOURSES DES STAGIAIRES DE L’IIPE (Sessions 1987/1988 et 1988/1989)

1.

2.

3.

‘1.

5.

6.

7.

8.

9.

10.

11.

UNESCO (a) Pmq. d. PartfclpaL:On

Guinée équator:r1* Tballands

1.

PIUD Briril (2) Burundi

UNICEF 3. UNICEF CiGr Chine

BANOUB tlO:IDIALS Burkina Palo Kenya na11 Sénégal Sierra Liane Togo ZiIE

BANOUE AFRICAINE DE JEVELOPp%EWf Owrndr

IANPUE INTEnAflEnICdIf~E DE DEVELOPP%ENT lbyall*

CEE Ezoph (2)

USAID Îz&ir

COOP~IAIION FRANCAISE

OSE (Rép. fid. Allem~ndel -

12. FONDS GOUVERNEZfENiAUX OUGUI ESpLWe Rip. d, Cork

:b) Pr:;. Séqulier Ban;?adesh né:-qlique dominicaine Vl’C !hrn

2. PRO0 arijll :t: aurundi Ghana (2: HaIti Indonéoi* (21 aigir1a Rép. dés-x. pop. de Corée Auandr

‘J. SANOUE :??!:D:AL3 lurkina Faso Cameroun Comores zuinée

6. JA:IPUE AFBICAI:IE DE DEVE!.:?PC!!:: t,adasrsCar Ouganda

10. COOPERAT13N ‘RANCA:SE indc PakisLUI !2)

11. XE (Rip. féd. Al:..and*) ,mwl ;âtc d’:?oirc Xurnda

12. FONDS CCUVEINE>IE!IT.iUX Canada ilnlrnds IraIl Japon O!Z.tUl !lip. d. Zoré*

13. E 13. ONGS lip. dém. pop. de Cari*

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 21

ANNEXE IV

SEMINAIRES MENSUELS SUR LA PLANIFICATION STRATEGIQUE, 1988-89

1988

Recent Soviet educational reforrns par le Prof. A.P. Vladislavlev, Conseil d’Etat de Sociétés Scientifique et Technique, Moscou (10 décembre 1987)

La télématique et l’éducation par le Prof. X. Greffe, Laboratoire d’Economie Sociale, Université Paris 1 (6 janvier 1988)

A conceptual framework for education policy analysis par M. Wadi D. Haddad, Banque Mondiale, Washington (29 janvier 1988)

La problématique de la reconnaissance des acquis: son emergence, son importance et son actualité par Mme A.B. Barkatoolah, Formation Permanente, Université Paris VIII (23 février 1988)

Bringing people back in: socioiogical theories of education and implications for planning strategies par le Dr. Lawrence J. Saha, Australian National University, Canberra, Australie (25 mars 1988)

Organisational strategies for implementing the national education policy in lndia par le Dr. Satya Bhushan, National Institute for Educational Planning and Administration, New Delhi (3 mai 1988)

Education et société demain : à la recherche des vraies questions par Prof. Jacques Lesourne, Conservatoire National des Arts et Métiers, Paris (19 mai 1988)

The Round Table of European Industrialists and Education par M. Jan P. Paul, Round Table of European Industrialists, Bruxelles (17 juin 1988)

Stratégies de financement de l’éducation en période d’austérité par le Prof. J.-C. Eicher, Université de Bourgogne, France (7 septembre 1988)

Rôle des entreprises et rôle de I’Etat dans la formation initiale et continue : le point de vue de La CFDT par M. Tissier, CFDT, Paris (12 octobre 1988)

La politique éducative de L’Union Soviétique à l’heure de la perestroika par le Prof. G. Skorov, Lietuva, URSS (25 novembre 1988)

1989 (janvier - juin)

Institutional Development par M. Alain Tobelem, Département d’Amérique latine, Division des ressources humaines, Banque Mondiale, Washington (6 janvier 1989)

La création d’une université privée par M. Vu Trong Kinh, Membre du Comité des rela- tions internationales de l’université privée, Viet Nam (15 février 1989)

Evaluaticn and planning of higher education systems par M. Colin Power, Directeur-Général adjoint pour I’Education, Unesco (24 février 1989)

Evaluation universitaire en France par M. Thierry Malan, Inspecteur-Général, Ministère d’Education Nationale, France (16 mars 1989)

-_,-.. ..-- . -..

Page 22, 25 C/78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

Non-governmental efforts in implemenling the educational policy in India par M. A. K. Jalaluddin, Directeur p.i., N.C.E.R.T., New Delhi (18 avril 1989).

World Bank iending for education policy change par Richard Sack, Consultant en Education (11 mai 1989).

The Developmenf Scenario par Dr. M. S. Adiseshiah, Président, Institut d’études du développement de Madras, Inde (21 juin 1989).

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C178 (Annexes), Page 23

ANNEXE V

CHERCHEURS-RESIDENTS

(ler juillet 1987 - 30 juin 1989)

Nom et fonctions Domaine d’activités à I’IIPE

1. Komi DOUGNA (Togo) Ecole supérieure des

techniques de gestion Lomé

Education et emploi, Coûts et financement

de l’éducation

2. Mathias RWEHERA (Burundi) Bureau de Planification de l’éducation Ministère de I’Education nationale, Bujumbura

Micro-planification et base d’information

3. Mme Rosalind MUTUA (Kenya) Administration de l’éducation Directeur, Programme ACO Développement technologique Université Kenyatta et éducation Nairobi

4. Mme Salma ZOUARI-BOUATTOUR (Tunisie) Education et emploi Faculté des Sciences économiques

et de gestion Université de Sfax Sfax

5. Mme Maria Antonia GALLART Education et emploi (Argentine) Champ diversifié des Chercheur activités éducatives Directrice de l’étude << Education et emploi » Centra de Estudios de Poblacion, CENEP Buenos Aires

Durée du séjour

30 novembre 1986 - 15 octobre 1987

30 novembre 1986 - 31 décembre 1989

4 janvier 1987 - 17 juillet 1987

14 février 1987 - 14 août 1987

ler novembre 1987 - 30 avril 1988

6. Edirualdo DE MELLO (Brésil) Professeur, Faculté d’Education Département de Planification et d’Administration Université de Brasilia Brasilia

Administration de l’éducation Coûts et financement

1.5 janvier 1988 - 22 septembre 1988

Page 24, 25 C/78,(Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

7. Naduvilaparambil VARGHESE (Inde) Professeur, Institut national de planification de l’éducation et d’administration New Delhi

Enseignement supérieur et emploi

15 janvier 1988 - 16 juillet 1989

8. Sabah KNANl (Tunisie) Maîtrise en sciences économiques et sciences de l’éducation Paris

Planification de l’éducation et statistiques éducatives

18 janvier 1988 - 18 juillet 1988

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 25

ANNEXE VI

LISTE DES GROUPES RECUS A L’INSTITUT

(ler novembre 1987 - 31 octobre 1988)

Groupe de responsables de mouvements de jeunesse et d’étudiants et des écoles associées Jeudi, 3 septembre 1987

26 personnes

Groupe d’étudiants de la « Hochschule Luneburg » Luneburg (République fédérale d’Allemagne) Lundi 30 novembre 1987

10 personnes

Participants au Séminaire sur « Les institutions pédagogiques » de l’université de Heidelberg (République fédérale d’Allemagne) Jeudi 3 décembre 1987

30 personnes

Visite d’un groupe d’inspecteurs d’écoles marocains organisée par le Centre international d’études pédagogiques de Sèvres (France) Vendredi 24 février 1988

10 personnes

Participants au cours sur la planification de l’éducation, Institut d’éducation de l’Université de Londres (Royaume-Uni) Mercredi 30 mars 1988

3 1 personnes

Groupe d’étudiants camerounais de I’IREDU (Institut de recherche sur l’économie de l’éducation) Université de Dijon (France) Vendredi 15 avril -1988

Visite des étudiants en Education Comparée de l’université de Reading (Royaume-Uni) organisée par le Centre international d’études pédagogiques de Sèvres (France) Lundi 18 avril 1988

Visite des nouveaux Secrétaires des commissions nationales de 1’Unesco

Vendredi 20 mai 1988

Groupe d’étudiants d’un programme organisé par la DSE (Fondation allemande pour le développement international) Mannheim (République fédérale d’Allemagne) Vendredi 17 juin 1988

Visite de chefs de service et directeurs d’écoles professionnelles organisée par la DSE (Fondation allemande pour le développement international) Mannheim (République fédérale d’Allemagne) Lundi S Août 19%

Visite de responsables de mouvements de jeunesse et d’étudiants organisée par la Division de la Jeunesse, Unesco Mercredi 7 septembre 1988

8 personnes

8 personnes

20 personnes

4 personnes

15 personnes

20 personnes

Page 26, 25 Cl78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

Participants de la visite d’étude en Europe organisée pour des administrateurs thailandais par l’Institut du développement des administrateurs de l’éducation du Ministère de I’Education de Thailande, Bangkok (Thailande) Vendredi 21 octobre 1988

80 personnes

Groupe d’inspecteurs d’écoles Sénégalais Vendredi, 10 mars 1989

Groupe d’administrateurs scolaires et instituteurs, Université de Reading (Royaume Uni), organisé par le Centre international d’études pédagogiques de Sèvres Mardi, 28 mars 1989

Groupe d’étudiants du Département d’éducation international et comparée Lundi, 10 avril 1989

Visite des nouveaux Secrétaires des commissions nationales de I’Unesco Vendredi, 12 mai 1989.

9 personnes

10 personnes

20 personnes

23 persons

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 27

ANNEXE VII

PUBLICATIONS ET DOCUMENTS DE L’IIPE PUBLIES EN 1988

1. Publications

The diversification of ihe educational field in Hungary par Péter Inkei avec Gabor Koncz et Gabor Pocze (Publié par les Presses de l’llnesco)

Employment and career opportunities after gradualion: the Philippine experience par Adriano A. Arcelo et Bikas C. Sanyal (Publié par le Fund for Assistance to Private Education (FAPE)

Higher education and employment opportunities in Pakistan par Tahir Husain, Bikas C. Sanyal, Mohammad Hashim Abbasi et Shahrukh Rafi Khan (Publié par les Presses de I’Unesco et la National Book Foundation, Islamabad)

Stratégies d’innovations technologiques CI poliiiques éducatives en France, en République fédérale d’Allemagne et au Royaume-Uni (Sous presse) par G. Gottelmann (Publié par les Presses de I’Unesco)

Aduli education: a case study on thc Workers’ College in the People *s Republic of China par Yu BO et Xu Hong Yan (Publié par les P.resses de I’Unesco)

Reduccion de 10s deseq@ibrios regionales y planification de la educacion par Gabriel Carron et Ta-Ngoc Châu (Publié par les Presses de I’Unesco et CINTERPLAN, Caracas)

Education et développement : stratégies ei décisions en Amérique Centrale par Sylvain Lourié (Edition anglaise publiée par les Presses de I’Unesco et Trentham Books, Royaume-Uni)

Le futur de 1 ‘éducation et 1 ‘éducation du futur Publié sous la responsabilité de R.M. Avakov (Edition arabe publiée par l’Organisation arabe pour l’éducation, la culture et la science (ALECSO), Tunis

Principes de la planification de l’éducation

No. 37 La ré\)olution scientifique et lechnique dans les pays de I ‘Europe socialiste (Sous presse) par V. Topentcharov (Version française publiée par les Presses de I’Unesco)

No. 38 Educational planning in Asia (Sous presse) par Raja Roy Singh (Version anglaise publiée par les Presses de 1’Unesco)

Page 28, 25 C/78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

Versions en d’autres langues

No. 4

No. 8

No. 9

No. 25

No. 28

L’administrateur de l’éducation face à La planification par C. E. Beeby (Version indonésienne publiée par Bhartara Karya Aksatra, Djakarta)

Le rôle du conseiller en planification de l’enseignement par Adam Curle (Version indonésienne publiée par Bhartara Karya Aksatra, Djakarta)

Les aspects démographiques de la planification de 1 ‘enseignement par Ta-Ngoc Châu (Version indonésienne publiée par Bhartara Karya Aksatra, Djakarta)

Le planificateur et l’éducation permanente par Pierre Furter (Version indonésienne publiée par Bhartara Karya Aksatra, Djakarta)

Planification de 1 ‘éducation préscolaire dans les pays en développement par Alastair Heron Version indonésienne publiée par Bhartara Karya Aksatra, Djakarta

2. Documents

(a) Rapports de recherche de I’IIPE

No.67

No. 68

No.69

No. 70

No. 71

No. 72

No. 73

No. 74

Education and labour market : A survey of Indian cvidence par N. V. .Varghese

The information base for the planning of the diversified educational field par Roy Carr-Hi11

The dcvelopment of scientific and technological research in rhe German Democratic Republic and its implications for training par Werner Wolter avec Wolfgang Belke et Hans-Jürgen Schulz

Education et emploi des femmes au Portugal - une évolution contrastée par Françoise Caillods et Maria,Adelaide Rocha

Technological developments and educational policy: the case of the mining industry in Zambia par G. Mudenda et R. Bal-douille

Technological development in the micro-electronics industry and its implications for educational planning in thc Rcpublic of Korea par Bikas C. Sanyal et Hyun-Sook Yu

The diversificaton of the educational ficrd in Argentina par M. A. Gallart

The role of the educational system in technological developmenr of electronicslcommunications in Indonesia par Bikas C. Sanyal et Moegiadi

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 Cl78 (Annexes), Page 29

(b) Cahiers de I’IIPE

No. 76 Education-employment relations: a case study of organized sectors in India par N. V. Varghese

No. 77 Women, higher education and employment in the developing countries par Bikas C. Sanyal

(c) Divers

Rapport d’un Cours intensif de formation sur ‘Education, emploi et travail’, New Delhi, Inde, ler au 17 septembre 1987.

Rapport d’un cours intensif sous-régional de formation sur « La microplanification et la carte scolaire » , Ouagadougou, Burkina Faso, 7 au 23 novembre 1988.

Page 30, 25 Ci78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

ANNEXE VIII

RESUME DES PRINCIPAUX POINTS DU PLAN A MOYEN TERME DE I’IIPE 1990-95

Le Cinquième Plan à moyen terme de l’Institut reflète les grands objectifs du nouveau Plan à moyen terme de 1’Unesco - en particulier le Programme majeur 1 - et ceux de la Sème Décennie des Nations Unies pour le développement. II est aussi fondé sur l’expérience que l’Institut a accumulée et sur les résultats des activités déployées au cours du Plan 1984-89.

En dépit de la diversité des situations nationales et des problèmes auxquels sont confrontés les Etats membres en ce qui concerne leurs systèmes éducatifs, quelques questions-clé tendent à dominer la problématique du développement de l’éducation; elles sont liées par exemple à l’effet exercé par les facteurs démographiques sur la demande d’éducation, à celui des progrès scientifiques et technologiques sur les besoins d’apprentissage, aux effets du contexte actuel d’austérité sur la qualité et le développe- ment de l’éducation, particulièrement pour les pays en développement.

Dans cette perspective. l’Institut effectuera, dans le cadre de son Cinquième Plan à moyen terme, des études et des recherches qui couvriront cinq grands domaines:

(4

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(cl

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Ce>

Les expériences comparatives en planification de l’éducation : en examinant les principes de la planification, l’impact des réformes politiques et sociales et les situations des pays dans lesquels les systèmes éducatifs sont soit en expansion, soit stables soit en régression, I’IIPE entreprendra des études comparatives sur des expériences nationales pour analyser et examiner ces différentes questions.

L’organisation et la gestion des systèmes éducatifs : n’étant pas en mesure de couvrir dans son intégralité ce champ d’études vaste et inexploré, l’Institut concentrera son attention SLIP certains aspects et en particulier sur les réformes et les systèmes de gestion pour améliorer la qualité de l’éducation.

Les stratégies de financement : à la lumière de la crise actuelle du financement de l’éducation, les priorités de recherche de ce thème couvriront le processus d’allocation des ressources et les méthodes de gestion pour améliorer les performances du secteur public, la question du finance- ment public ou privé, et l’impact des politiques d’ajustement économique.

L’éducation de base : dans le cadre de ce thème, la recherche. conformément à la priorité accordée par I’Unesco à la réduction massive de l’analphabétisme et à la réalisation de l’enseigne- ment primaire universel, contribuera à établir des stratégies nationales pour- améliorer la qualité de l’éducation de base et à assurer le suivi efficace de la mise en oeuvre de ces stratégies.

Le développement des ressources humaines : l’Institut concentrera ses efforts sur les aspects de ce problème liés à la formation scientifique dans l’enseignement secondaire général, aux politiques et aux nouvelles tendances de l’enseignement technique et technologique; il s’attachera aussi à l’étude de l’amélioration des méthodes de la planification des ressources humaines.

En ce qui concerne la formation, les besoins diversifiés et en constante évolution des Etats membres dans ce domaine exigent de l’Institut qu’il remette à jour et adapte de manière constante ses modes d’ac- tion et les différents programmes qu’il offre. Bien que le Programme annuel de formation en planifica- tion et administration de 1’Education reste la pierre angulaire des activités de formation de I’IIPE, l’accent mis sur le programme de formation des formateurs sera maintenu avec pour objectif de servir un nombre toujours croissant de responsables de planification, particulièrement dans les pays en déve- loppement.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 31

Par son programme de diffusion, l’Institut s’efforcera de répondre à certaines des questions d’actualité relatives au développement futur de l’éducation. Pendant le déroulement du Plan, les publications de I’IIPE consisteront en des rapports sur l’«état de la question )) des manuels et des textes, et des <<notes d’orientation>). Des efforts accrus seront déployés pour atteindre une clientèle plus large et plus particu- lièrement pour faire en sorte que les personnes et les institutions des pays en développement reçoivent les publications et les documents de I’IIPE.

Dans l’établissement du programme de mise en oeuvre du Plan, et en raison des ressources limitées dont dispose I’IIPE, plusieurs phases opérationnelles ont été décidées. La Phase 1 qui couvrira environ deux ans, comportera plusieurs activités. Les phases suivantes se fonderont sur l’expérience acquise et pren- dront en considération les besoins changeants des Etats membres et, évidemment, les ressources dispo- nibles de l’Institut. L’Institut continuera, au moyen de son Cinquième Plan à moyen terme, à répondre aux besoins de formation, de recherche et de diffusion des Etats membres dans le domaine de la planifi- cation de l’éducation et d’agir comme centre de réflexion dans ce domaine.

Page 32, 25 U78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

ANNEXE IX COOPERATION

Liste des organismes ou réunions à l’invitation desquels I’IIPE a assuré une représentation (du ler juin 1987 au 31 mai 1989)

25-26 juin 1987, Rabat, Maroc Conférence sur « L’analyse coût-efficacité dans le secteur social » à l’occasion d’un cours de formation sur la préparation des programmes et des projets dans le secteur social, organisé par le Ministère du Plan du Maroc.

6-10 juillet 1987, Milan, Italie Réunion annuelle de l’Association internationale des écoles et instituts d’admi- nistration (AIEIA).

20-23 juiilet 1987, Eindhoven, Pays Bas Réunion annuelle du Conseil international de la préparation à l’enseignement (ICET) dont le thème central était : « Formation des enseignants pour le monde du travail : nouvelles exigences sociales, économiques et professionnelles pour le 21ème siècle ».

1-5 septembre 1987, Nouvelle Delhi, Inde NIEPA : Conférence sur « Les conséquences des politiques d’ajustement sur 1 ‘éducation ».

7-11 septembre 1987, Paris, France Colloque international sur « La planification coordonnée du développement de l’éducation scolaire e; cxtrascolaire >>, organisé. par I’Unesco.

10-11 septembre 1987, Dublin, Irlande Réunion des Agences d’aide européenne à l’éducation.

12-10 septembre 1987, Alma Mata, URSS Atelier régional de formation sur « Les interrelations entre les facteurs démographiques, technologiques et socio-culturels dans le processus de la plani- fication de l’éducation et de l’emploi >j.

16 septembre 1987, Montpellier, France Colloque international sur « L’enseignement supérieur face au défi de la crise économique », organisé par l’Association internationale de pédagogie universi- taire (AIPU).

20-24 octobre 1987, Rio de Janeiro, Brésil Séminaire à l’intention de responsables de haut niveau sur le thème « La plani- fication, le financement et la décentralisation de l’éducation au Brésil >), organisé par l’Institut du développement économique de la Banque Mondiale.

4 novembre 1987, Paris, France Réunion de travail sur « La formation des personnels et chercheurs africains dans le domaine des activités préscolaires >>, organisée par l’Unicef.

23-24 novembre 1987, Paris, France Réunion consultative en vue de la Quatrième Conférence des Ministres de 1’Education des Etats Membres de la Région Europe (MINEDEUROPE), organisée par I’Unesco.

. Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 33

30 nov.-2 déc. 1987, Sofia, Bulgarie Colloque international sur « Les rapports entre l’enseignement général, la formation professionnelle et l’éducation permanente dans l’enseignement supérieur », organisé par le Centre européen pour l’enseignement supérieur (CEPES).

9-12 décembre 1987, Berlin (Ouest) Conférence germano-africaine sur « Les approches nouvelles en matière de développement du personnel des universités », organisée conjointement par BMZ/GTZ/DSE/DAAD.

1-2 décembre 1987, Paris, France Colloque européen sur « L’enseignement technique face à l’échéance européenne de 1992 », organisé par l’Association française pour le développement de l’enseignement technique (AFDET).

13-17 février 1988, New York, E.U.A. Réunion consultative sur « L’enseignement de base >), organisée par l’Unicef.

2 mars 1988, Paris, France Table Ronde sur << L’enseignement supérieur et les responsabilités des femmes en ce qui concerne leurs carrières », organisée par 1’Unesco et la Féderation internationale des femmes universitaires.

13-16 mars 1988, Antigua, Guatemala Séminaire à l’intention des décideurs en matière de politiques de financement et de planification de l’éducation dans les pays latino-américains, organisé par l’Institut du &veloppement économique de la Banque Mondiale.

15-17 mars 1988, Londres, Royaume-Uni Conférence sur « Education et développement : partageons nos expériences », organisée par l’Institut d’Education de l’Université de Londres.

16-18 mars 1988, Paris, France Conférence intergouvernementale sur <<L’éducation et I’économie dans une société en mutation >>, organisée par I’OCDE.

29-30 mars 1988, Lyon-Ecully, France Forum sur « Les innovations pédagogiques dans les formations au manage- ment », organisé par le groupe Ecole Supérieure de Commerce de Lyon.

6-7 mai 1988, Hambourg, RFA Réunion consultative avec des ONGs sur les priorités de recherche et d’action qui pourraient être entreprises par I’Unesco au cours du Cinquième Plan à Moyen-Terme, organisée par l’Institut de I’Unesco pour I’Education.

16-18 mai 1988, As. Norvège Colloque sur « Education et production », organisé par l’Association nordique pour l’étude de l’éducation dans les pays en développement.

21-27 septembre 1988, Paris, France Quatrième Confèrence des Ministres de I’Education des Etats Membres de la Région Europe (MINEDEUROPE), organisée par 1’Unesco avec la coopération de la Commission économique des Nations Unies pour l’Europe.

Page 34, 25 C/78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

3-6 octobre 1988, Paris, France Unesco/ONG Conférence sur « L’enseignement supérieur : problèmes, défis - pour quel avenir? »

20 octobre 1988, Gif-sur-Yvette, France Sème Journée d’étude « Micro-informatique et documentation », organisée par l’Association française des documentalistes et bibliothécaires spécialisées (ADBS).

8 novembre 1988, Genève, Suisse 30ème Session du Conseil d’administration de l’Institut international des sciences sociales.

11-15 décembre 1988, Bangkok, Thailande Septième Conférence internationale sur « Nouveaux concepts de l’enseignement supérieur >>, organisée par le Conseil international de l’Université sans Murs.

12- 16 décembre 1988, Budapest, Hongrie Atelier technique européen sur <( L’harmonisation des plans de développement, de l’éducation et de la formation avec ceux du développement économique et social », organisé par 1’Unesco en coopération avec la Commission hongroise pour l’llnesco et l’Institut de planification économique, Budapest.

9-l 7 janvier 1989, Genève, Suisse 41ème Conférence internationale sur l’éducation organisée par le Bureau inter- national de l’éducation (BIE).

15-22 janvier 3389, Caracas, Venezuela Congrès international de l’éducation, organisé par le Ministère de I’Education du Venezuela.

16-l 7 février 1989, Paris, France . Seminaire sur << Les dimensions sociales de l’ajustement >), organisé par la BIRD.

6-9 mars 1989, Paris, France Groupe interrégional de réflexion sur « Les effets, dans les domaines de compétence de I’Unesco, des politiques et mesures d’ajustement financier et budgétaire entraînées par les difficultés économiques mondiales )p, organisé par I’Unesco.

18-29 mars 1989, Safat, Koweit Séminaire sur (< La mise en oeuvre, le suivi et l’évaluation des plans d’éducation PR, organisé par l’Unité régionale de coordination du Programme d’innovations éducatives pour le développement dans les Etats Arabes (EIPDAS) en coopération avec l’Institut Arabe de planification et la Commission nationale de Koweit pour 1’Unesco.

25-29 mars 1989, Nouvelle Delhi, Inde NIEPA : Conférence sur « Les problèmes et les perspectives de la planification de l’éducation 1).

30-31 mars 1989, Tokyo, Japon Colloque international sur <( L’université et la coopération internationale à l’ère pan-pacifique », organisé par l’Université Tokyo Keizai.

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 35

12-14 avril 1989, La Haye, Pays Bas Troisième Conférence des Agences d’aide européenne à l’éducation.

9-12 mai 1989, Paris, France Deuxième réunion du Groupe de travail sur le thesaurus du BIE et la partie éducation du thesaurus de 1’Unesco.

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Page 36, 25 Cl78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

ANNEXE X

LE CONSEIL D’ADMINISTRATION DE L’IIPE (au 30 juin 1989)

Date initiale élection ou désignation

Date d’expiration de l’actuel mandat

Président :

Malcolnz Adiseshiah (Inde), Président, Institut d’études du développement de Madras.

ler janvier 1981 31 décembre 1990

Membres désignés :

Aklilu Habte. Conseiller spécial, Ressources humaines, Bureau Régional pour l’Afrique:

2 décembre 1977 ler décembre 1989

Banque internationale pour la reconstruction et le développement.

Dr. Charles Boclen. ler avril 1988 31 mars 1991 Médecin Chef. Planification, Méthodologie et Evaluation de I’Education, Division du Développement des Personnels de Santé, Organisation Mondiale de la Santé

Dr. Essam h!ontasser. Directeur. Institut Africain dc développement économique et de planification. Dakar

19 juillet 1988 18 juillet 1991

Coran Ohlin Sous-secrétaire général. llureau de la recherche et de l’analyse des politiques en matière de développement, Deljartement des affaires économiques et sociales internationales. Nations Unies.

ler janvier 1985 31 décembre 1990

Membres élus :

Isao Amagi (Japon). Conseiller auprès du Ministre de l’éducation. des sciences. et de la culture, Ministère de l’éducation. des sciences. et de la culture, Tokyo

10 décembre 1987

Henri Bartoli (France). Professeur, Université de Paris 1. Panthéon-Sorbonne. Paris.

5 décembre 1985

Hellmut Becker (République fédérale d’Allemagne). 2 décembre 1981 Institut Max-Planck pour le développement de l’homme et de l’education, Berlin (Ouest), et Professeur honoraire. Université libre de Berlin (Ouest).

Mohamed Dowidar (Egypte), Professeur et Président du Département d’Economie. Faculté de Droit, Université d’Alexandrie

Kabiru Kinyanjui (Kenya). Directeur. Institut d’études du développement. Nairobi

Victor Urquidi (Mexique). Professeur-Chercheur, El Colegio de México

Alexandre P. Vladislavfe18 (URSS). Premier Secrétaire. Union des sociétés scientifiques et techniques de l’URSS, Moscou.

7 décembre 1988

7 décembre 1988

5 décembre 1984

5 décembre 198.5

7 décembre 1991

7 décembre 1989

7 décembre 1989

7 décembre 1997

7 décembre 1992

7 dEcembrc 1997

4 décembre 1989

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 37

ANNEXE XI

COLLEGE DES CONSULTANTS DE L’IIPE (au 30jnin 1989)

Mahmoud Abdel-Fadil (Egypte) Professeur d’économie, Université du Caire, Egypte

Jalil Ibrahim Al-Arrayed (Bahrein) Recteur, Institut universitaire de lettres, sciences et éducation, Manama. Bahrein

Ladislav Cerych (France) Directeur, Institut européen d’éducation et de politique sociale, Paris, France

Aimé Damiba (Burkina Faso) Bureau régional d’éducation pour l’Afrique (BREDA), Dakar, Sénégal

Jean-Claude Eicher (France) Directeur de l’Institut de recherche sur l’économie de l’éducation (IREDU). Université de Dijon. France

Dicter Ernst (République fédérale d’Allemagne) Responsable du projet ‘Transfert de technologie’, Hambourg, République fédérale d’Allemagne

Alberto Gutierrez-Renon (Espagne) Directeur. Ecole nationale de Tourisme Madrid. Espagne

Amilcar 0. I-ferrera (Brési I ) F>i-ofesseur. Université d’Etat de Campinas. Brésil

James Hough (Royaume-Uni) Doyen de la Faculté d’éducation et des humanités. Université de Loughborough, Royaume-Uni

Torsten Husén (Suède) Ancien Directeur7 Institut d’éducation internationale. Université de Stockholm, Suède

Michèle Jean (Canada) Sous-Ministre adjointe. Secteur de la formation professionnelle. Ministère de la main-d’oeuvre et de la sécurité du revenu. Montréal. Canada

Khoî Le Thành (France) Professeur de Sciences de l’éducation. Université de Paris V. France

Thierry Malan (France) Inspecteur général de l’administration de l’éducation nationale, Ministère de l’éducation nationale. France

Noel F. McGinn (Etats-Unis) Professeur. Institut des hautes études en éducation, Université de Harvard, Cambridge, Massachusetts. Etats-Unis

Page 38, 25 C/78 (Annexes) Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE

M.G.K. Menon (Inde) Membre de la Commission de la planification, Gouvernement de l’Inde, New Delhi, Inde

Moegiadi (Indonésie) Directeur, Bureau de la recherche et du développement éducatif et culturel, Ministère de l’éducation et de la culture. Djakarta. Indonésie

Jens Naumann (République fédérale d’Allemagne) Chercheur Principal. Institut Max-Planck pour le développement de l’homme et de l’éducation. Berlin (Ouest)

Nguyen Huu Dong(Viet Nam) Chef de la Section de développement sociale, Commission économique pour l’Amérique Latine et les Caraïbes.

Juan Prawda (Mexique) Directeur général de la Programmation, Secrétariat de I’Education publique Mexique

Jean-Louis Reiffers (France) Professeur. Faculté des Sciences Economiques, Université d’Aix-Marseille II. Aix-en-Provence. France

Erzesto Schiefelbein (Chili) Planificateur en éducation. Bureau régional d’éducation pour l’Amérique latine et la région des Caraibes (OREALC). Santiago de Chile, Chili

Jan Szczepanski (Pologne) Membre de l’Académie des sciences de Pologne. Varsovie. Pologne

Vladimir Topentcharov (Bulgarie) Professeur. Centre de mathématiques appliquées. Sofia, Bulgarie

Faycal Yachir (Algérie) Professeur, Institut des sciences économiques. Université d’Alger Algérie

E. Ayotunde Yoloye (Nigéria) Directeur, Institut d’Éducation, Université d’Ibadan. Nigéria

Rapport du Conseil d’administration de I’IIPE 25 C/78 (Annexes), Page 39

ANNEXE XII

PERSONNEL DE L’IIPE (au 30 juin 1989)

DIRECTION

Directeur : Jacques Hallak (France) Secrétaire-Assistante : Nadine Bender (Royaume-Uni)

PROGRAMME (FORMATION ET RECHERCHE)

Coordonnateur principal du programme : Ta-Ngoc Clzâu (Rép. soc. du Viet Nam) Secrétaire : Josette Birraux-L-marie (France)

Enseignantskhercheurs : Françoise Caillods (France) Gabrie! Carron (Belgique) Gabriele Gottelmann (Rép. féd. d’Allemagne) Habib H. Hajjar (Liban) Lars Mahlck (Suède) Carlos N. hlalpica Faustor (Pérou) Bikas Sanyal (Inde) Claude Tibi (France)

Secrétaires de programme : Isabel Aguado (France) Marie-Paule Boilève (France)( 1) Joyce Collins (Royaume-Uni) Susan Edwards (Royaume-Uni) Nadia Georges (France) Marietta MacLeod (Chili) Svlvie Munos (France) Brigitte Watrin (France)

PUBLICATIONS

Chef : John Hall (Royaume-Uni) Commis principeux : Marie-Françoise Auger (France)

Kay Brownrzgg (Royaume-Uni) Commis : Janeane fngram-Agabalyan (Royaume-Uni) (1)

Maquettiste : Jacques Zahles (Luxembourg) (1) Chef. atelier de reproduction : Emile Laforet (France)

Opérateur (machine) : André Blourdier (France) Commis : Jean Roux (France)

Chef. unité de composition/dactylographie : Opcratrice traitement de texte :

Paulirzr Harvey (Royaume-Uni) Anne-Marie Versirzr (France)

Opératrice traitement dc texte : Catherine O’Flafzerty (Irlande)

CENTRE DE DOCUMENTATION

Commis en chef (responsable du centre) : Françoise du Pouget (France) Commis principal de bibliothèque : Monique Gauwin-Derouard (France)

Commis de bibliothèque : Elizabeth Grunow (Rép. féd. d’Allemagne) Secrétaire : Susan Heyman (Royaume-Uni) (1)

Commisidactylographie : Marie N. D’Ans (Perou)

ADMINISTRATION

Coordonnateur de l’administration et des finances :

Administrateur-adjoint : Secrétaire :

Commis comptable principal : Commis (entretien) :

Réceptionnistesistandardistes :

Gardiens :

Ioannis Antortiades (Chypre) Antonio Sanchez-Orrico (Espagne) Ramona Kort~elmanzz (Philippines) Rosenda Rola (Philippines) Claude I,etourneur (France) Martine Devif (France) (3) Phi Linh Baneth (France) (3) José Lopes (Portugal) (2) Cecilia Lopes (Portugal) (2)

(1) A temps partiel (2) Titulaire d’un contrat de service à plein temps

(3) Titulaire d’un contrat de service à temps partiel