2007-4-15

22
« MAINTENIR L’UNITE DU SPORT » JEAN-FRANÇOIS LAMOUR, avant de quitter son ministère, réaffirme la nécessité du service public en matière de sport. PROLONGATIONS ENTRETIEN Date : mardi 10 avril 2007. 17 h 40. Lieu : Paris. Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative. Durée : 1 h 15. Présents : Claude Droussent (directeur des rédactions du groupe L’Équipe), Michel Dalloni (directeur de la rédaction de L’Équipe), Pascal Rondeau (photographe), Pierre Callewaert (journaliste de L’Équipe), Sophie Guillon et Arnaud Beuron, membres du cabinet du ministre. Consommations : café, eau minérale, jus d’orange. Cinq ans au service du sport LE SAMEDI 12 MAI, au Stade de France, Jean-François Lamour assistera à la finale de la Coupe de France entre deux présidents de la République. L’ancien et le nou- veau. Ce sera sa dernière sortie officielle de ministre. C’était aussi sa première, le 11 mai 2002. Des sifflets avaient couvert la Marseil- laise. Entre ces deux finales, Jean- François Lamour a tenu pendant cinq ans le poste de ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative. Dans cet entretien, il revient sur les temps forts de son mandat. D’une voix calme, sauf quand il évoque la violence dans les football pro et amateur, dont il a reçu les patrons, Frédéric Thiriez et Jean-Pierre Escalettes, le matin même. Un ton plus enthousiaste quand il parle des Français qui se sont illustrés récemment. Le double champion olympique de sabre « ne se refait pas », comme il dit, et vibre tou- jours pour le sport. «On a de beaux champions, de belles per- sonnalités, souligne-t-il. C’est une vraie fierté. Virginie Dedieu, qui revient. Brian Joubert, je lui dis chapeau, je ne pensais pas, après Turin, qu’il allait s’en sortir comme ça. Le jeune Teddy Riner… Notre modèle sportif permet de générer des champions de cette qualité- là. » Ce modèle français unique, il le défend encore avant de se tourner vers une probable succession de Dick Pound à la tête de l’Agence mondiale antidopage (AMA), dont il est vice-président. Une façon de poursuivre un combat marqué en avril 2006 par la loi sur la lutte anti- dopage et la santé des sportifs, une loi qui porte son nom. Il évoque ses déceptions. En juillet 2005, à Singapour, la candidature de Paris à l’organisation des Jeux Olympiques de 2012 était rejetée au profit de Londres. Il appelait aussitôt au « rebond » un monde sportif déçu. Aujourd’hui, il se dit favorable aux Jeux de la Jeunesse, imaginés par Jacques Rogge, le président du Comité international olympique (CIO), après avoir sou- tenu l’idée des Jeux de France mêlant jeunes et champions, lan- cée par L’Équipe le 26 mai 2006, que la densité des calendriers nationaux et internationaux ne permet pas de mettre en œuvre. Il parle clairement d’une autre déconvenue, quand, l’an dernier, la Commission européenne l’a contraint d’accepter l’introduction en Bourse des clubs de football. Mais la fin de son mandat fut mar- quée par une bonne nouvelle : la rénovation de l’INSEP, un projet qui lui tenait à cœur pour donner à l’élite les moyens matériels de ses ambitions. Le dimanche 13 mai prochain, Jean-François Lamour se déplace- ra à l’AMA, à Montréal, au Cana- da. « À mon retour, indique-t-il avec le sourire, quand je descen- drai de l’avion, je ne serai plus ministre. J’irai serrer la main de mon successeur. » – P. Ca. « POURQUOI AIMEZ-VOUS le sport ? – Parce que c’est ma vie. C’est ce qui m’a construit. Plus que les études. À égalité avec mon éducation familiale. Ça m’a permis d’éviter des chausse- trapes, de me remettre en question, de surmonter des douleurs, des décep- tions, des moments de lassitude. Le travail que vous avez décou- vert en 2002 ressemblait-il à ce que vous imaginiez ? – En étant conseiller de Jacques Chirac, j’avais déjà imaginé l’action d’un gou- vernement. Ma feuille de route, ç’a été les états généraux du sport (en 2002), et je pense qu’une grande partie a été réalisée. Bien ou mal, ce n’est pas à moi d’en juger. La première question que je me suis posée : “ C’est quoi le service public en matière de sport ? ” Je réaf- firme la nécessité d’un service public porté par l’État. Cela inclut l’aménage- ment du territoire, la formation des éducateurs, l’accompagnement des fédérations et la proximité avec les clubs de base. Être certain que les mesures que nous prenons améliorent la qualité de prestation dans un club local, c’est difficile. On a senti avec les autorités du football, notamment profession- nel, des rapports tendus… – Oui, bien sûr. Et aussi avec la Fédéra- tion française de football, sur l’obliga- tion de rappeler ce qu’est le football : un sport populaire, mais qui doit respecter les règles, sinon il n’est plus capable de porter ses valeurs. Avez-vous eu l’impression que certaines de vos décisions n’étaient pas applicables concrè- tement ou que la situation échap- pait au contrôle du pouvoir public – notamment sur le foot- ball ? – Le foot est vraiment à part. Et malgré les positions fortes, comme celle de Michel Platini – et je pense être sur la même ligne –, il y a tropisme naturel du football vers le business. D’ailleurs reconnu par l’Union européenne comme un simple business. Avez-vous le sentiment que le football respecte votre principe d’unité du sport français ? – Dans les textes oui, parce que c’est la loi. Mais c’est de plus en plus difficile du fait de cette pression permanente des enjeux financiers. Avez-vous subi ces pressions ? – Amicales, oui. Par exemple sur l’entrée en Bourse des clubs. J’ai sou- haité prendre mon temps pour répondre à la Commission européenne et faire œuvre de pédagogie. L’issue était difficilement parable. Il fallait trouver un compromis qui exprime à la fois que le sport n’est pas une activité économique comme une autre et que les gens qui achèteraient une action d’un club français sachent bien ce qu’ils faisaient en l’achetant. Le modèle sportif français est-il durable ? – Il doit être durable. La délégation de service public n’existe pratiquement nulle part ailleurs. C’est cette capacité à déléguer une partie des compétences de l’État auprès des fédérations et de les aider. C’est impératif qu’il soit durable. C’est le service public. Exemple, l’athlétisme. J’ai reçu Sté- phane Diagana qui veut monter sa ligue nationale d’athlétisme (en partenariat avec Lagardère). On va l’aider à la créer. On va même en quelque sorte la finan- cer, l’aide approchera des 500 000 euros. C’est une évolution vers le haut niveau, le spectacle, le sport busi- ness. En quoi cela est-il du service public ? – Parce que ce spectacle reste sous l’autorité de la fédération. Les flux que cette ligue pourraient générer profite- ront à la Fédération française. C’est le cas de Roland- Garros. Le tournoi irrigue les ligues et les comités dépar- tementaux. Il faut maintenir cette unité du sport français qui s’applique dans une fédé- ration. Mais ce n’est pas n’importe quoi, pas du business pur. C’est aussi pour cela qu’on a un double projet pour les athlètes, la for- mation et le très haut niveau. Quelle réa- lisation mar- quera votre exercice de ministre ? – La rénova- tion de l’INSEP. C’est un peu un sym- bole. On ne peut pas demander à des fédérations de faire des efforts en matière de préparation de nos athlètes, sur ce double projet, ni à des athlètes de consacrer leur temps à se préparer et à faire des études et ne pas leur offrir les meilleures conditions. Des fédérations riches peuvent se débrouiller par elles- mêmes. Pour celles qui n’ont pas les moyens, l’INSEP est indispensable. C’est pour ça que j’injecte 138 millions d’euros dans la rénovation. Votre regret, alors ? – Ce qui reste ouvert, c’est de mettre un contenu éducatif dans la pratique sportive. Il faut encore rappro- cher le sport à l’école du sport en club. Sur ce point, je regrette beaucoup qu’on n’ait pas eu Paris 2012. Une grande fête, un objectif commun : ça nous aurait permis de les rapprocher... Il faut aussi que le sport représente un débouché pour ces jeunes qui s’engouffrent dans la filière STAPS (professeurs d’EPS) avec peu de chances de trouver un métier qui soit digne de la formation qu’ils ont reçue. Ils sont 10 000 par année et il y a entre 400 et 1 000 postes ouverts. Ce n’est pas vivable. La France aura-t-elle un jour les Jeux ? – Pour 2016, on sait que c’est mort. 2020, ça sera très aléatoire. Et pour 2024, il faut tout repenser. Le Stade de France aura son âge (26 ans). Les équi- pements sportifs, on les aura, mais il faudra les repenser : seront-ils à Paris, ou ailleurs ?… Aura-t-on les hommes ? – C’est l’enseignement à tirer de Singa- pour. Il nous fallait un type disponible à 100 %. Sebastian Coe (patron des Jeux de Londres) l’a fait et pas nous, parce que nous avions tous des fonc- tions et des métiers à côté. La deuxième raison : notre manque de présence dans les fédérations internationales, les réseaux de marketing ou de droits télé. Les solutions sont-elles enclen- chées ? – Si on évoque 2024, il faut pousser des gens qui ont autour de quarante ans, capables de porter à la fois la candida- ture et l’organisation. J’essaie de les motiver. Il y a Tony Estanguet (double champion olympique de canoë), Jean-Chris- tophe Rolland (cham- pion olympique d’avi- ron), Stéphane Diagana. Il faut qu’ils se sentent investis. C’est un long appren- tissage. Même si je n’y étais pas favorable, je trouve aussi qu’il faut généraliser la rémuné- ration des présidents de fédé. Qu’ils soient disponibles pour gérer leurs fédés, avoir un pied dans le CNOSF et dans les fédérations internationales. Pour le modèle français qui repose plutôt sur le béné- volat, ce serait une vraie mutation… – Oui et ça ne peut venir que d’un acte volon- taire et d’une remise en question du mouve- ment sportif. Et il faut des moyens – qui existent, comme le Centre national de développement du sport (1). Un des mots d’ordre qui a suivi l’échec de Paris était de “ rebon- dir”. Qu’en est-il de l’esprit de cette candidature qui devait per- durer ? – Quand on dit “ rebond ”, il y a aussi l’idée de redresser la tête. Comment exprimer notre fierté à Londres puis- qu’on n’a pas eu ces Jeux ? C’est dans la préparation de nos équipes de France, et je me suis focalisé des- sus, par la mise en place de la Pré- paration olym- pique et para- lympique (POP) sous l’autorité du ministère, avec son budget qui dépasse le milliard d’euros (dont environ 750 millions pour le sport). Quelle serait une bonne “ revanche ” à Londres ? – J’ai clairement annon- cé une cinquantaine de médailles. D’abord, quarante à Pékin, puis cinquante à Londres. On peut avoir des regrets quand on commence à mesu- rer que le budget présenté par Londres était une plaisanterie ? – Ce n’est pas un pro- blème. Il se passe à Londres ce qui s’est pas- sé à Athènes. Entre le dossier de candidature et la réalité, il n’y a pas deux pages équiva- lentes. Londres fera les Jeux, ça leur coûtera ce qu’il faudra. Ç’aurait été le cas de Paris ? – Sincèrement, non. Parce que Paris avait déjà une bonne partie des équipements spor- tifs. Mais quand on annonce le chiffrage en 2005, il est évident que le coût des équipe- ments en 2010 ou 2011 est plus élevé. Dans l’idée de rebond, L’Équipe avait proposé de lancer les Jeux de France, une initiative que vous aviez soutenue (2). Pour aller plus loin, le président du CIO a évo- qué, lui, des Jeux de la Jeunesse. Qu’en pensez-vous ? – Les Jeux de France auraient été diffi- ciles à organiser. Mêler les jeunes et l’élite était une bonne idée, mais la sur- charge des calendriers ne permet pas de la concrétiser. Mais imaginer quelque chose pour la jeunesse reste une priorité. Voir que Jacques Rogge (président du CIO) est sur une ligne similaire me va bien. Même si son annonce pour 2010 paraît difficile à tenir, mais j’espère que ç’aura lieu. C’est capital de réaffirmer qu’à cet âge- là, dans les petites catégories, le fait de partager, de défendre ses chances, de se mesurer à d’autres est important. Votre pre- mier entretien de ministre dans L’Équipe, en maai 2002, suivait votre première sor- tie publique au Stade de France où des sifflets avaient accueilli la Marseillaise . Le titre était : « Lutter contre l’incivi- lité ». Quels progrès ont été faits en cinq ans ? – Le dossier est ouvert… Quand on met de côté le respect des règles, de l’arbitre, des joueurs, des sup- porters entre eux, on ouvre la porte à la banali- sation de la vio- lence. Si on accepte que tout ça fait partie du jeu, il ne faut pas s’étonner de le voir ensuite devant les caméras de télé ou sur les terrains amateurs. Pour être même un peu cynique, je trouve bizarre que le sport dit le plus populaire, qui est une activité économique rentable, ne soit pas plus protégé. Frédéric Thiriez et Jean-Pierre Escalettes (respectivement président de la Ligue et président la Fédération) ont tous les outils. Les arbitres, j’en ai fait des agents de ser- vice public. Si on les agresse, même ver- balement, ils peuvent se défendre. Mince ! Utilisez tout ça ! On a fait appel au sport comme un pansement de dernière minute à certains malaises de société. Comment le perce- vez-vous ? – Penser que pratiquer un sport règle ces pro- blèmes, c’est un contresens. Le sport peut être un remède s’il est bien encadré. Il ne faut pas considérer qu’il suffit d’adhérer à un club et de jouer au foot ou au rugby. Il faut un supplément d’éducation. Pour que ça porte ses fruits, il faut que le bénévole soit formé. N’est-ce pas paradoxal de demander au sport de faire de la proximité alors qu’on demande à la police de ne pas en faire ? – Si c’est pour devenir ami avec des délinquants, je ne vois pas l’intérêt de la police de proximité. Alors que le rôle d’un éducateur, c’est justement d’être le plus proche des aspirations du jeune. Quand j’ai créé le “ Parcours animation sport ”, on a recruté 2 500 jeunes, on leur a trouvé leur premier job, dans le club où ils ont fait leurs premières armes. C’est le rôle du ministère, un rôle de proximité, de maintenir un lien per- manent avec l’association. Le privé est-il un complément à votre action ou une menace ? – Il est complémentaire et nécessaire. Il permet de se remettre en question, d’innover, de réagir. Mais les gens du privé ne le font pas pour la gloire, mais par intérêt. Il y aura toujours besoin d’un service public, porté par les collec- tivités locales ou par l’État. J’en parlais avec Stéphane Diagana, qui s’étonnait de me voir faire appel aux partenaires privés pour l’INSEP (3) : il fait exacte- ment pareil en créant sa ligue. C’est la même recherche de l’excellence avec des partenaires. Le sport doit-il garder son ministère propre ou être intégré à une entité plus vaste ? – Être adossé à un ministère puissant ne me choque pas. La proposition de Nico- las Sarkozy de rapprocher le Sport de la Santé n’est pas une mauvaise idée. La Santé apporterait un certain nombre de compétences. Et ce ne serait pas la dis- parition du ministère des Sports. Comment avez-vous basculé vers cet intérêt pour la lutte anti- dopage ? – En 2002, la France avait été à l’origine de l’Agence mondiale antidopage, mais était absente du conseil de fonda- tion. Il fallait revenir dans le peloton de tête. L’antidopage me passionne et j’en ai une bonne connaissance. Être à l’AMA en tant que vice-président – et peut-être président au mois de novembre – me permet de rester dans le sport, en bénévole, un ou deux jours par mois. Vous avez l’air aujourd’hui apai- sé. On vous a connu plus bouillon- nant comme sportif. Que reste-t- il en vous du champion ? – Ce que j’ai appris auprès de mes maîtres d’armes : la persévérance et la remise en cause permanente. Ne rien lâcher, ne pas être pétri de certitudes, tout reprendre à chaque saison. C’est ce que dit Lucas à Manaudou. Ministre, avez-vous retrouvé des sensations ou des émotions comparables à celles d’un cham- pion ? – Non, le sport c’est unique. Il faut les garder bien en tête, ces souvenirs… La compétition en elle-même, ce moment très particulier où on est sur le terrain, quand on va gagner ou perdre, mon- ter sur le podium, ce moment avec les entraîneurs, les membres de l’équipe, ce moment-là me manque. » Entretien réalisé par CLAUDE DROUSSENT, MICHEL DALLONI et PIERRE CALLEWAERT (1) Le Centre national de développe- ment du sport (CNDS) a remplacé en 2006 le Fonds national pour le déve- loppement du sport (FNDS) et a pour objet de financer les projets sportifs sur le territoire. Il est financé notam- ment par une partie des revenus de la Française des Jeux. (2) Les Jeux de France, idée lancée par L’Équipe le 26 mai 2006, avaient pour but de rassembler l’élite des jeunes sportifs. Le 19 mars 2007, Jacques Rogge confirmait dans L’Équipe son intention d’organiser les Jeux olym- piques de la Jeunesse dès 2010. (3) Signé à la fin de 2006, un partena- riat public-privé entre le ministère de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative concède à des entreprises privées une partie de la rénovation de l’INSEP puis la gestion de certains ser- vices, pour un investissement total de l’État de 138 millions d’euros. (Photos Pascal Rondeau et Jean-Louis Fel) '' Pour être un peu cynique, je trouve bizarre que le sport dit le plus populaire, qui est une activité économique rentable, ne soit pas plus protégé '' '' Ce qui reste ouvert, c’est de mettre un contenu éducatif dans la pratique sportive. Sur ce point, je regrette beaucoup qu’on n’ait pas eu Paris 2012 '' Jean-François LAMOUR 51 ans. Né le 2 février 1956 à Paris. Ministre de la Jeunesse, des Sports et de la Vie associative (depuis 2004). Conseiller technique chargé de la jeu- nesse et des sports au cabinet du maire de Paris (1993-1995) ; conseil- ler technique pour la jeunesse et les sports à la présidence de la Répu- blique (1995-2002) ; ministre des Sports (2002-2004). Vice-président de l’Agence mondiale antidopage (depuis 2006). Double champion olympique de sabre (1984, 1988). Champion du monde (1987). Membre fondateur du projet olym- pique Paris 2012 (2003). DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 17

Upload: api-3714824

Post on 07-Jun-2015

1.233 views

Category:

Documents


46 download

TRANSCRIPT

Noir Jaune

Bleu Rouge17

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

« MAINTENIR L’UNITE DU SPORT »JEAN-FRANÇOIS LAMOUR, avant de quitter son ministère, réaffirme la nécessité du service public en matière de sport.

PR

OL

ON

GA

TIO

NS

EN

TR

ET

IEN

� Date : mardi 10 avril 2007. 17 h 40.� Lieu : Paris. Ministère des Sports, de la Jeunesse et de la Vie associative.� Durée : 1 h 15.� Présents : Claude Droussent (directeur des rédactions du groupe L’Équipe), Michel Dalloni (directeurde la rédaction de L’Équipe), Pascal Rondeau (photographe), Pierre Callewaert (journaliste de L’Équipe),Sophie Guillon et Arnaud Beuron, membres du cabinet du ministre.� Consommations : café, eau minérale, jus d’orange.

Cinq ansau service du sportLE SAMEDI 12 MAI, au Stade deFrance, Jean-François Lamourassistera à la finale de la Coupe deFrance entre deux présidents de laRépublique. L’ancien et le nou-veau. Ce sera sa dernière sortieofficielle de ministre. C’était aussisa première, le 11 mai 2002. Dessifflets avaient couvert la Marseil-laise. Entre ces deux finales, Jean-François Lamour a tenu pendantcinq ans le poste de ministre de laJeunesse, des Sports et de la Vieassociative.Dans cet entretien, il revient sur lestemps forts de son mandat. D’unevoix calme, sauf quand il évoque laviolence dans les football pro etamateur, dont il a reçu les patrons,Frédéric Thiriez et Jean-PierreEscalettes, le matin même. Un tonplus enthousiaste quand il parledes Français qui se sont illustrésrécemment. Le double championolympique de sabre « ne se refaitpas », comme il dit, et vibre tou-jours pour le sport. « On a debeaux champions, de belles per-sonnalités, souligne-t-il. C’est unevraie fierté. Virginie Dedieu, quirevient. Brian Joubert, je lui dischapeau, je ne pensais pas, aprèsTurin, qu’il allait s’en sortir commeça. Le jeune Teddy Riner… Notremodèle sportif permet de générerdes champions de cette qualité-là. »Ce modèle français unique, il ledéfend encore avant de se tournervers une probable succession deDick Pound à la tête de l’Agencemondiale antidopage (AMA), dontil est vice-président. Une façon de

poursuivre un combat marqué enavril 2006 par la loi sur la lutte anti-dopage et la santé des sportifs,une loi qui porte son nom.

Il évoque ses déceptions. En juillet2005, à Singapour, la candidaturede Paris à l’organisation des JeuxOlympiques de 2012 était rejetéeau profit de Londres. Il appelaitaussitôt au « rebond » un mondesportif déçu. Aujourd’hui, il se ditfavorable aux Jeux de la Jeunesse,imaginés par Jacques Rogge, leprésident du Comité internationalolympique (CIO), après avoir sou-tenu l’idée des Jeux de Francemêlant jeunes et champions, lan-cée par L’Équipe le 26 mai 2006,que la densité des calendriersnationaux et internationaux nepermet pas de mettre en œuvre. Ilparle clairement d’une autredéconvenue, quand, l’an dernier,la Commission européenne l’acontraint d’accepter l’introductionen Bourse des clubs de football.

Mais la fin de son mandat fut mar-quée par une bonne nouvelle : larénovation de l’INSEP, un projetqui lui tenait à cœur pour donner àl’élite les moyens matériels de sesambitions.

Le dimanche 13 mai prochain,Jean-François Lamour se déplace-ra à l’AMA, à Montréal, au Cana-da. « À mon retour, indique-t-ilavec le sourire, quand je descen-drai de l’avion, je ne serai plusministre. J’irai serrer la main demon successeur. » – P. Ca.

« POURQUOI AIMEZ-VOUS lesport ?– Parce que c’est ma vie. C’est ce quim’a construit. Plus que les études. Àégalité avec mon éducation familiale.Ça m’a permis d’éviter des chausse-trapes, de me remettre en question, desurmonter des douleurs, des décep-tions, des moments de lassitude.– Le travail que vous avez décou-vert en 2002 ressemblait-il à ceque vous imaginiez ?– En étant conseiller de Jacques Chirac,j’avais déjà imaginé l’action d’un gou-vernement. Ma feuille de route, ç’a étéles états généraux du sport (en 2002),et je pense qu’une grande partie a étéréalisée. Bien ou mal, ce n’est pas à moid’en juger. La première question que jeme suis posée : “ C’est quoi le servicepublic en matière de sport ? ” Je réaf-firme la nécessité d’un service publicporté par l’État. Cela inclut l’aménage-ment du territoire, la formation deséducateurs, l’accompagnement desfédérations et la proximité avec lesclubs de base. Être certain que lesmesures que nous prenons améliorentla qualité de prestation dans un clublocal, c’est difficile.– On a senti avec les autorités dufootball, notamment profession-nel, des rapports tendus…– Oui, bien sûr. Et aussi avec la Fédéra-tion française de football, sur l’obliga-tionde rappeler ce qu’est le football : unsport populaire, mais qui doit respecterles règles, sinon il n’est plus capable deporter ses valeurs.– Avez-vous eu l’impression quecertaines de vos décisionsn’étaient pas applicables concrè-tement ouque la situation échap-pait au contrôle du pouvoirpublic – notamment sur le foot-ball ?– Le foot est vraiment à part. Et malgréles positions fortes, comme celle deMichel Platini – et je pense être sur lamême ligne –, il y a tropisme naturel dufootball vers le business. D’ailleursreconnu par l’Union européennecomme un simple business.– Avez-vous le sentiment que lefootball respecte votre principed’unité du sport français ?– Dans les textes oui, parce que c’est laloi. Mais c’est de plus en plus difficile dufait de cette pression permanente desenjeux financiers.– Avez-vous subi ces pressions ?– Amicales, oui. Par exemple surl’entrée en Bourse des clubs. J’ai sou-haité prendre mon temps pourrépondre à la Commission européenneet faire œuvre de pédagogie. L’issueétait difficilement parable. Il fallaittrouver un compromis qui exprime à lafois que le sport n’est pas une activitééconomique comme une autre et queles gens qui achèteraient une actiond’un club français sachent bien ce qu’ilsfaisaient en l’achetant.– Le modèle sportif français est-ildurable ?– Il doit être durable. La délégation deservice public n’existe pratiquementnulle part ailleurs. C’est cette capacité àdéléguer une partie des compétencesde l’État auprès des fédérations et deles aider. C’est impératif qu’il soitdurable. C’est le service public.Exemple, l’athlétisme. J’ai reçu Sté-phane Diagana qui veut monter sa liguenationale d’athlétisme (en partenariatavec Lagardère).Onva l’aider à la créer.On va même en quelque sorte la finan-

c e r , l ’ a i d e a p p r o c h e r a d e s500 000 euros.– C’est une évolution vers le hautniveau, le spectacle, le sport busi-ness. En quoi cela est-il du servicepublic ?– Parce que ce spectacle reste sousl’autorité de la fédération. Les flux quecette ligue pourraient générer profite-ront à la Fédération française. C’est lecas de Roland-G a r r o s . L etournoi irrigueles ligues et lescomités dépar-tementaux. Ilfaut maintenircette unité dusport françaisqui s’appliquedans une fédé-ration. Mais cen ’ e s t p a sn ’ i m p o r t equoi, pas dubusiness pur.C ’ e s t a u s s ip o u r c e l aqu ’on a undouble projetp o u r l e sathlètes, la for-mation et let r è s h a u tniveau.– Quelle réa-lisation mar-quera votreexercice deministre ?– La rénova-tion de l’INSEP. C’est un peu un sym-bole. On ne peut pas demander à desfédérations de faire des efforts enmatière de préparation de nos athlètes,sur ce double projet, ni à des athlètes deconsacrer leur temps à se préparer et àfaire des études et ne pas leur offrir lesmeilleures conditions. Des fédérationsriches peuvent se débrouiller par elles-mêmes. Pour celles qui n’ont pas lesmoyens, l’INSEP est indispensable.C’est pour ça que j’injecte 138 millionsd’euros dans la rénovation.– Votre regret, alors ?– Ce qui reste ouvert, c’est de mettre uncontenu éducatif dans la pratiquesportive. Il faut encore rappro-cher le sport à l’école du sport enclub. Sur ce point, je regrettebeaucoup qu’on n’ait pas euParis 2012. Une grande fête, unobjectif commun : ça nous auraitpermis de les rapprocher... Il fautaussi que le sport représente undébouché pour ces jeunes quis’engouffrent dans la filière STAPS(professeurs d’EPS) avec peu dechances de trouver un métier qui soitdigne de la formation qu’ils ont reçue.Ils sont 10 000 par année et il y a entre400 et 1 000 postes ouverts. Ce n’estpas vivable.– La France aura-t-elle un jour lesJeux ?– Pour 2016, on sait que c’est mort.2020, ça sera très aléatoire. Et pour2024, il faut tout repenser. Le Stade deFrance aura son âge (26 ans). Les équi-pements sportifs, on les aura, mais ilfaudra les repenser : seront-ils à Paris,ou ailleurs ?…– Aura-t-on les hommes ?– C’est l’enseignement à tirer de Singa-pour. Il nous fallait un type disponible à100 %. Sebastian Coe (patron desJeux de Londres) l’a fait et pas nous,parce que nous avions tous des fonc-

tions et des métiers à côté. La deuxièmeraison : notre manque de présence dansles fédérations internationales, lesréseaux de marketing ou de droits télé.– Les solutions sont-elles enclen-chées ?– Si on évoque 2024, il faut pousser desgens qui ont autour de quarante ans,capables de porter à la fois la candida-ture et l’organisation. J’essaie de les

motiver. Il y a TonyEstanguet (doublechampion olympiquede canoë), Jean-Chris-tophe Rolland (cham-pion olympique d’avi-r o n ) , S t é p h a n eDiagana. Il faut qu’ilsse sentent investis.C’est un long appren-tissage. Même si je n’yétais pas favorable, jetrouve aussi qu’il fautgénéraliser la rémuné-ration des présidentsde fédé. Qu’ils soientdisponibles pour gérerleurs fédés, avoir unpied dans le CNOSF etdans les fédérationsinternationales.– Pour le modèlefrançais qui reposeplutôt sur le béné-volat, ce serait unevraie mutation…– Oui et ça ne peut venirque d’un acte volon-taire et d’une remise enquestion du mouve-

ment sportif. Et il faut des moyens – quiexistent, comme le Centre national dedéveloppement du sport (1).– Un des mots d’ordre qui a suivil’échec de Paris était de “ rebon-dir”. Qu’en est-il de l’esprit decette candidature qui devait per-durer ?– Quand on dit “ rebond ”, il y a aussil’idée de redresser la tête. Commentexprimer notre fierté à Londres puis-

qu’on n’a pas eu ces Jeux ? C’estdans la préparation de nos

équipes de France, et jeme suis focalisé des-

sus, par la mise enplace de la Pré-

paration olym-pique et para-

l y m p i q u e(POP) sous

l’autorité

du ministère, avec sonbudget qui dépasse lemilliard d’euros (dontenviron 750 millionspour le sport).– Quelle serait unebonne “ revanche ”à Londres ?– J’ai clairement annon-cé une cinquantaine demédailles. D’abord,quarante à Pékin, puiscinquante à Londres.– On peut avoir desregrets quand oncommence à mesu-rer que le budgetp r é s e n t é p a rLondres était uneplaisanterie ?– Ce n’est pas un pro-blème. Il se passe àLondres ce qui s’est pas-sé à Athènes. Entre ledossier de candidatureet la réalité, il n’y a pasdeux pages équiva-lentes. Londres fera lesJeux, ça leur coûtera cequ’il faudra.– Ç’aurait été le casde Paris ?– Sincèrement, non.Parce que Paris avaitdéjà une bonne partiedes équipements spor-tifs. Mais quand onannonce le chiffrageen 2005, il est évidentque le coût des équipe-ments en 2010 ou 2011 est plus élevé.– Dans l’idée de rebond, L’Équipeavait proposé de lancer les Jeuxde France, une initiative que vousaviez soutenue (2). Pour aller plusloin, le président du CIO a évo-qué, lui, des Jeux de la Jeunesse.Qu’en pensez-vous ?– Les Jeux de France auraient été diffi-ciles à organiser. Mêler les jeunes etl’élite était une bonne idée, mais la sur-charge des calendriers ne permet pas

de la concrétiser. Mais imaginerquelque chose pour la jeunesse resteune priorité. Voir que Jacques Rogge(président du CIO) est sur une lignesimilaire me va bien. Même si sonannonce pour 2010 paraît difficile àtenir, mais j’espère que ç’aura lieu.C’est capital de réaffirmer qu’à cet âge-là, dans les petites catégories, le fait departager, de défendre ses chances, de

se mesurer àd ’ a u t r e s e s timportant.– Votre pre-mier entretiende ministredans L’Équipe,en maai 2002,suivait votrepremière sor-tie publiqueau Stade deFrance où dess i f f l e t sa v a i e n tac c u e i l l i l aMarseillaise.Le titre était :« L u t t e rcontre l’incivi-lité ». Quelsprogrès ontété faits encinq ans ?– Le dossier estouvert… Quandon met de côté ler e s p e c t d e sr è g l e s , d el ’ a rb i t r e , d esjoueurs, des sup-por te rs ent reeux, on ouvre laporte à la banali-sation de la vio-l e n c e . S i o naccepte que toutça fait partie dujeu, il ne faut pass’étonner de lev o i r e n s u i t e

devant les caméras de télé ou sur lesterrains amateurs. Pour être même unpeu cynique, je trouve bizarre que lesport dit le plus populaire, qui est uneactivité économique rentable, ne soitpas plus protégé. Frédéric Thiriez etJean-Pierre Escalettes (respectivementprésident de la Ligue et président laFédération) ont tous les outils. Lesarbitres, j’en ai fait des agents de ser-vice public. Si on les agresse, même ver-balement, ils peuvent se défendre.Mince ! Utilisez tout ça !– On a fait appel au sport commeun pansement de dernièreminute à certains malaises de

société. Comment le perce-vez-vous ?

– Penser que pratiquer unsport règle ces pro-

blèmes, c’est uncontresens. Le

sport peut

être un remède s’il est bien encadré. Ilne faut pas considérer qu’il suffitd’adhérer à un club et de jouer au footou au rugby. Il faut un supplémentd’éducation. Pour que ça porte sesfruits, il faut que le bénévole soit formé.– N’est-ce pas paradoxal dedemander au sport de faire de laproximité alors qu’on demande àla police de ne pas en faire ?– Si c’est pour devenir ami avec desdélinquants, je ne vois pas l’intérêt de lapolice de proximité. Alors que le rôled’un éducateur, c’est justement d’êtrele plus proche des aspirations du jeune.Quand j’ai créé le “ Parcours animationsport ”, on a recruté 2 500 jeunes, onleur a trouvé leur premier job, dans leclub où ils ont fait leurs premièresarmes. C’est le rôle du ministère, un rôlede proximité, de maintenir un lien per-manent avec l’association.– Le privé est-il un complément àvotre action ou une menace ?– Il est complémentaire et nécessaire. Ilpermet de se remettre en question,d’innover, de réagir. Mais les gens duprivé ne le font pas pour la gloire, maispar intérêt. Il y aura toujours besoind’un service public, porté par les collec-tivités locales ou par l’État. J’en parlaisavec Stéphane Diagana, qui s’étonnaitde me voir faire appel aux partenairesprivés pour l’INSEP (3) : il fait exacte-ment pareil en créant sa ligue. C’est lamême recherche de l’excellence avecdes partenaires.– Le sport doit-il garder sonministère propre ou être intégréà une entité plus vaste ?–Être adossé à un ministère puissant neme choque pas. La proposition de Nico-las Sarkozy de rapprocher le Sport de laSanté n’est pas une mauvaise idée. LaSanté apporterait un certain nombre decompétences. Et ce ne serait pas la dis-parition du ministère des Sports.– Comment avez-vous basculévers cet intérêt pour la lutte anti-dopage ?– En 2002, la France avait été à l’originede l’Agence mondiale antidopage,mais était absente du conseil de fonda-tion. Il fallait revenir dans le peloton detête. L’antidopage me passionne et j’enai une bonne connaissance. Être àl’AMA en tant que vice-président – etpeut-être président au mois denovembre– me permetde rester dans lesport, en bénévole, un ou deux jours parmois.– Vousavez l’air aujourd’hui apai-sé. On vous a connu plus bouillon-nant comme sportif. Que reste-t-il en vous du champion ?– Ce que j’ai appris auprès de mesmaîtres d’armes : la persévérance et laremise en cause permanente. Ne rienlâcher, ne pas être pétri de certitudes,tout reprendre à chaque saison. C’est ceque dit Lucas à Manaudou.– Ministre, avez-vous retrouvédes sensations ou des émotionscomparables à celles d’un cham-pion ?– Non, le sport c’est unique. Il faut lesgarder bien en tête, ces souvenirs… Lacompétition en elle-même, ce momenttrès particulier où on est sur le terrain,

quand on va gagner ou perdre, mon-ter sur le podium, ce moment avec

les entraîneurs, les membres del’équipe, ce moment-là memanque. »

Entretien réalisé parCLAUDE DROUSSENT,

MICHEL DALLONIet PIERRE CALLEWAERT

(1) Le Centre national de développe-ment du sport (CNDS) a remplacé en2006 le Fonds national pour le déve-loppement du sport (FNDS) et a pourobjet de financer les projets sportifssur le territoire. Il est financé notam-ment par une partie des revenus de laFrançaise des Jeux.(2) Les Jeux de France, idée lancée parL’Équipe le 26 mai 2006, avaient pourbut de rassembler l’élite des jeunessportifs. Le 19 mars 2007, JacquesRogge confirmait dans L’Équipe sonintention d’organiser les Jeux olym-piques de la Jeunesse dès 2010.(3) Signé à la fin de 2006, un partena-riat public-privé entre le ministère dela Jeunesse, des Sports et de la Vieassociative concède à des entreprisesprivéesune partie de la rénovation del’INSEPpuis la gestionde certains ser-vices, pour un investissement total del’État de 138 millions d’euros.

(Photos Pascal Rondeau et Jean-Louis Fel)

''Pour être un peu cynique, je trouvebizarre que le sport ditle plus populaire, qui est une activitééconomique rentable,ne soit pas plus protégé ''

''Ce qui resteouvert, c’estde mettre uncontenuéducatif dansla pratiquesportive. Surce point, jeregrettebeaucoupqu’on n’ait paseu Paris 2012 ''

� �Jean-François LAMOUR

� 51 ans. Né le 2 février 1956 à Paris.� Ministre de la Jeunesse, des Sports et

de la Vie associative (depuis 2004).� Conseiller technique chargé de la jeu-

nesse et des sports au cabinet dumaire de Paris (1993-1995) ; conseil-ler technique pour la jeunesse et lessports à la présidence de la Répu-blique (1995-2002) ; ministre desSports (2002-2004).

� Vice-président de l’Agence mondialeantidopage (depuis 2006).

� Double champion olympique de sabre(1984, 1988). Champion du monde(1987).

� Membre fondateur du projet olym-pique Paris 2012 (2003).

DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 17

Noir Jaune

Bleu Rouge1

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

*62e ANNÉE - No 19 282 1,00 � France métropolitaine Dimanche 15 avril 2007 www.lequipe.fr

LE QUOTIDIEN DU SPORT ET DE L’AUTOMOBILE

AUTOMOBILE

RUGBY

NO

SPAG

ES

PROLONGATIONS

LAMOUR,

TCHMIL,

HAMILTON :

NOS INVITÉS

DU DIMANCHE(Pages 17 à 19)

POUR L’AMOUR D’UNE REINE

FOOTBALL

Pavés, poussière et lutte acharnée... C’est pour ces images fortes que le public viendra, toujours aussi nombreux, suivre cette nouvelle édition quasi estivale de Paris-Roubaix. (Photo Richard Martin)

MASSA EN POLE

À BAHREÏN(Pages 21 et 22)

TOULOUSE. – Vainqueur d’Auxerre (2-0), Toulouse (avec ici Elmander et Emana – à droite –,un des buteurs du soir) s’installe à la deuxième place de la L 1 et empêche Lyon, qui reçoitSedan (21 heures), d’être champion dès ce soir. Lille a inscrit les deux autres buts de cettetriste soirée face à Sochaux (2-0) et se replace. Quatre buts en huit matches,un drôle de record. (Photo Jérôme prévost)

TOULOUSE ET LILLE

ÉCHAPPENT À LA MISÈRE(Pages 8 à 12)

TOULOUSE-CLERMONT,

ATTENTION AUX CHOCS(Pages 14 et 15)

L’ÉQUIPE dimanche, lundi : ALLEMAGNE, 2,20 � ; ANTILLES, LA RÉUNION, 1,5 � ; AUTRICHE, 2,3 � ; BELGIQUE, 1,6 � ; ESPAGNE, 2,1 � ; GRÈCE, 2,2 � ; ITALIE, 1,9 � ; LUXEMBOURG, 1,6 � ; PAYS-BAS, 2 � ; PORTUGAL CONT., 2 �.

Les

All

Blac

ks,l

afe

uille

defo

ugèr

ear

gent

éeet

ALL

BLA

CK

S® s

ont

des

mar

ques

dép

osée

s du

NZ

RU.

*Bâ

tis à

l’ide

ntiq

ue Built the same way*

Nouveau StralisHommage à l’excellence

www.stralis.iveco.com

3:HIKKSC=ZUVUUY:?a@o@l@f@a;T 00825 - 415 - F: 1,00 E

La 105e édition de Paris-Roubaix,sous la chaleur et dans la pousssière,s’annonce très ouverte sur 259,5 km dont52,7 de pavés. Si Fabian Cancellara, vainqueurl’an passé, est favori de la reine des classiques,les prétendants à la victoire sont légion.(Pages 3 à 6, et notre éditorial, page 2)

Noir Jaune

Bleu Rouge2

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

MARATHON 08.25Marathon de Paris. France 3 185 min

MARATHON 08.30Marathon de Paris. Eurosport 165 min

AUTO MOTO 09.55Au sommaire : « Le retour de Peugeot au Mans. »

TF 1 50 min

TÉLÉFOOT 10.50TF 1 65 min

HOCKEY SUR GLACE 11.00Championnat du monde Division I. Groupe A. France-Estonie. À Qiqihar (CHN).

Sport + 135 minRediff. à 21 h

FORMULE 1 13.30Championnat du monde 2007. 3e manche. Grand Prix de Bahreïn. La course. À Sakhir.

TF 1 110 minRediff. à 17 h 30 Eurosport

CYCLISME 13.40Paris-Roubaix. France 2 250 min

CYCLISME 14.00Paris-Roubaix. Eurosport 210 min

Rediff. demain à 13 h 15

BASKET 14.50Pro A. 29e journée. Le Havre - ASVEL.

TPS Star 112 min

FOOTBALL 14.55Championnat d’Italie. 32e journée. AS Rome - Sampdoria Gênes.

Canal + Sport 120 min

RUGBY 15.00Top 14. 22e journée. Toulouse-Clermont.

Canal + 120 minRediff. demain à 10 h 45 Canal+ Sport

FOOTBALL 16.45Championnat d’Allemagne. 29e journée. Borussia Dortmund - Werder Brême.

TPS Star 135 min

FOOTBALL 16.55Championnat d’Allemagne. 29e journée. Bayern Munich - Bayer Leverkusen.

TPS Foot 125 minRediff. mardi à 14 h

FOOTBALL 17.00Coupe d’Angleterre. Demi-finales. Blackburn-Chelsea.

Sport + 120 minRediff. demain à 9 h 15

STADE 2 17.55Invité : Roger Federer. France 2 65 min

FOOTBALL 18.00Ligue 1. 32e journée. Nice - Saint-Étienne.

Canal + Sport 120 min

FOOTBALL 19.00Championnat d’Espagne. 30e journée. FC Barcelone - Real Majorque.

Sport + 120 min

TENNIS 19.00WTA.Tournoi de Charleston (USA). Finale.

Eurosport 105 minRediff. demain à 18 h 30

HOCKEY SUR GLACE 19.00NHL. Play-offs. 1er tour. 3e match. Detroit Red Wings - Calgary Flames.

NASN 150 minRediff. demain à 9 h

FOOTBALL 20.55Championnat d’Espagne. 30e journée. Valence - FC Séville.

Canal + Sport 120 min

FOOTBALL 21.00Ligue 1. 32e journée. Lyon-Sedan.

Canal + 115 minRediff. à 22 h 55 Canal+ Sport

TENNIS 21.00ATP.Tournoi de Valence (ESP). Finale.

Eurosport 75 minRediff. mardi à 11 h 45

BASKET 22.00NBA. Dallas Mavericks - San Antonio Spurs.

Sport + 105 min

L’ÉQUIPE DU DIMANCHE 22.55Canal + 70 min

À voir.

Intéressant.

À ne pas rater

Les cases bleues correspondent retransmissions en direct.

aux

ON EN PARLE AUJOURD ,HUI DANS « » LES QUESTIONS

Pilotes

Constructeurs

TOTA

L

deChampionnats du mond2007 (après 2 GP)

rdAujour ’hui :ahreGP Ba ïn

1.2.3.4.5.

7.

9.

1.2.3.4.5.6.

Räikkönen 16ALONSO 18

Hamilton 14Heidfeld 10Fisichella 7Massa 7Trulli 2

Kovalainen 1Rosberg 2

Schumacher 1

McLaren-Mercedes 32Ferrari 23BMW-Sauber 10Renault 8

Williams -Toyota 2Toyota 3

avec

RennesRennes

NantesNantes

Brest

Auxerre

Besançoon

CherbourgLe Havreee

ParisParislAthlA h éétisme (marathon)i

Amiens

Lille

2615

2312

2112

1712

1513

1713

1710

2310

2414

2311

2412

2113

2312

2310

2414

1614

1714

Tours

LyonnLyonnFoot (L 1),(L 1)Foot (L 1) rereççeçeçoitit Sedanço

2313

1610

trrasbourgSt

1914

1710

Bordeauxx

Perpignan

MonntpellierMarrseille

NiceeeNicceiceFoot (L 1L 1),L 1),)),F (L 1)))reççeçoit it it Saiint-ço ÉÉÉ etienneetienneÉtÉt

Grenoblenoble

Clermont-Ferrand

Rodezez

Biarritziarritz ToulouseToulousseToulous(Top 14), Rugby ((TRugby ((TR b (

reçeç ermontCleoit Cço

2011

2111

2012

1612AjAjaccioAj

mpiCompiCoC èègnegneCyclisme (Paris-Roubaix),clisme (Paris-RouuC li (P iCCy dédé ttpartép

LA PAGE DEUX

LA TÉLÉVISION

L’ÉDITO

LA MÉTÉO

Le tournoi de tennis deMonte-Carlo doit-il garder sonstatut de Masters Series ?

Pour voter, connectez-vous surwww.lequipe.fr entre 6 heures et22 heures ou envoyez OUI ou NON parSMS au 61008 (0,34 euro + coût de1 SMS).

� À 6 h 30 : La Grande Édition week-end.

� À 12 heures : Un jour avec… l’équipe deMontceau-les-Mines.

� À 19 heures : La Grande Édition week-end, avec les analyses de Jean-François Ber-nard et Patrick Tambay.

� À partir de 11 heures : Les tournois deMonte-Carlo et Charleston, en direct.� À 15 h 10 : Toulouse-Clermont (Top 14),en direct commenté.� À partir de 18 heures : Nice - Saint-Étienne suivi de Lyon-Sedan (Ligue 1), endirect commenté.

Les promesses de PeugeotAUTO. En plaçant hier ses deux voitures en première ligne des 1 000 Kilomètresde Monza, premièremanche du Championnat Le Mans Series, Peugeot a prouvé lacompétitivitéde ses 908 HDi. Reste maintenant au constructeur français à démon-trer leur fiabilité en course pour son retour en endurance. (Page21)

L’ÉQUIPE TV6. La Grande Édition WE. 12. Un jouravec… l’équipe de Montceau-les-Mines(rediff. à 14. et 16.). 12.30 Édition duweek-end avec, jusqu’à 17., la Page Foot.19. La Grande Édition Week-end.

INFOSPORT6. Le journal en continu.

LE COIN DES RADIOSFrance Info. À .8 et à .38 de chaque heure,chronique sportive. 7.23 France Inter.Sportifs du dimanche. 8.07 France Inter.Sports. 8.42 Europe 1. Sports. 10. RMC.Larqué foot dimanche. 12. RMC. Motors.13. RMC. IntégraleF1. 15. RMC. IntégraleSport.18. RMC. Intégrale Foot.19.15France Inter. Journal des sports. 19.30RTL En direct de L’Équipe. 20. RMC. Lar-qué foot. 20.30 RTL. RTL Foot. 21. RMC.Intégrale Foot. 23. RMC. After Foot.

Les Bleus rêvent du QuébecHOCKEY SUR GLACE. S’ils veulent connaître les joies d’un Championnat dumonde disputé dans la Belle Province en 2008, les Français doivent d’abord sesortir d’un Championnat du monde de seconde série disputé dans une invraisem-blable contrée, à Qiqihar, en Chine. « Les joueurs sont dans de bonnes conditionset la préparation a été idéale pour atteindre notre objectif », assure l’entraîneurdes l’escouade tricolore, Dave Henderson. (Page16)

3ATH LÉ T IS M E. C o r e c o r d m a nd’Europe du marathon (2 h 6’36’’),Benoît Zwierzchiewski (ci-contre) n’apas fini une course sur la distancedepuis trois ans. Le Français s’élanceraaujourd’hui à Rotterdam pour démon-trer qu’il lui reste encore un avenirsportif. Malgré les blessures et lessoupçons nés d’une enquête sur untrafic présumé de produits stupéfiants,à la suite de laquelle il bénéficia finale-ment d’un non-lieu. Pour être des pro-chains Championnats du monde (du25 août au 2 septembre), il devra pas-ser sous les 2 h 11’’, minimum fédéral. (Page7)

(Photos Jean-Marc Pochat et Alain de Martignac)

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Lyon 66 30 20 6 4 54 23 +312. Toulouse 52 32 15 7 10 38 33 +53. Lens 50 32 13 11 8 43 34 +94. Sochaux 47 32 12 11 9 37 37 05. Marseille 46 32 13 7 12 40 32 +86. Lille 46 32 12 10 10 39 33 +67. Bordeaux 46 31 13 7 11 31 30 +18. Saint-Étienne 45 31 13 6 12 48 41 +79. Rennes 44 31 11 11 9 26 24 +2

10. Lorient 44 32 11 11 10 28 30 -211. Le Mans 43 32 10 13 9 38 37 +112. Auxerre 43 32 10 13 9 34 37 -313. Monaco 41 32 10 11 11 35 31 +414. Valenciennes 38 32 10 8 14 31 40 -915. Nancy 37 31 9 10 12 26 35 -916. Paris-SG 35 32 8 11 13 31 38 -717. Nice 33 31 7 12 12 27 32 -518. Troyes 32 32 7 11 14 29 45 -1619. Sedan 30 31 6 12 13 38 48 -1020. Nantes 30 32 6 12 14 26 39 -13

Arsenal vers la Ligue des championsFOOTBALL. Les Gunners ont souffert contre Bolton, mais ils ont assuré l’essentiel(2-1) : une victoire qui repousse leur adversaire du jour à 5 points et les rapprochede la qualification pour la Ligue des champions. Au sortir de sa plus mauvaise sériedepuis six ans (un point en quatre matches), le club respire. « Parfois, cela fait dubien de flirter avec l’enfer », observe son entraîneur, Arsène Wenger. (Page13)

I, du côté de San Remo ouS de Waregem, le retour desclassiques annonce toujourscelui du printemps, à en croire

la météo du jour et l’évolutionclimatique des prochainssiècles, Paris-Roubaix va doncdésormais nous signifierla venue de l’été.Pour s’en tenir seulement à lacourse, il faut peut-être s’enréjouir plus que s’en émouvoir,car le légendaire cocktailde l’épreuve ne tient passeulement à l’ajout de pluie etde terre à betteraves dans unshaker où les pavés tiennent lerôle essentiel des glaçons : pourparler franchement, on estmême ravi à l’idée de dégusterle cru 2007 cul sec, à la santéde Paris-Roubaix.Il ne faut pas oublier, en effet,que le mythe a connu quelquesdéboires pas si anciens.D’abord, quand les gens duNord, un peu agacés de vivremême une seule fois par an enenfer, ont entrepris de noyerleur désappointement dans lebitume. Heureusement, avant lamenace de réchauffement de laplanète, on prit là-basconscience de la valeurpatrimoniale des vestiges, qu’ilssoient nichés dans l’architectureindustrielle ou perdus dans leschamps.Avant même que les pavéssoient ainsi sauvés et mêmerestaurés, il avait fallu

également surmonter la ten-dance des grands coureurs com-plets à bouder une course jugéetrop archaïque, trop dure ou

trop dangereuse. De fait,Bernard Hinault reste ledernier vainqueur du Tourde France à avoir, en 1981,inscrit son nom au palmarèsroubaisien. Mais si « le Blai-

reau » eut parfois la dent dureà propos de l’épreuve, en grandchampion, il prit tout de mêmesoin de la gagner.

Les spécialistes, heureusement,n’ont pas ménagé leurs effortsdepuis pour donner à cette vic-toire un éclat qu’elle leur rendbien. Et si la conjonction del’homme le plus fort et del’équipe la plus forte a pu quel-quefois, avec Johan Museeuwou Tom Boonen, donnerl’impression d’un scénario écrità l’avance, on se réjouit de voircette année l’étoffe des hérosenvahir à nouveau le génériquede départ.

Avec le nom du vainqueur restetout de même une inconnue quiremplace avantageusement lafin de l’aléa météorologique :notre SNCF, qui bat des recordscontre la montre et se targuede faire arriver ses voyageurs àl’heure, a confirmé que sesconvois de marchandises, eux,roulaient toujours à la bonnefranquette, surtout le dimanche.Pourvu, tout de même, queParis-Roubaix ne se gagne pasau train.

ClassementPts J. G. N. P. p. c. B.— — — — — — — —

1. Stade Français . 75 22 16 1 5 600 378 92. Clermont . 69 21 15 0 6 612 368 93. Perpignan. 65 22 14 1 7 422 336 74. Toulouse . 63 21 13 2 6 463 359 75. Biarritz..... 62 22 13 1 8 443 301 86. Bourgoin.. 51 22 10 1 11 459 394 97. Montauban. 48 22 9 2 11 413 411 88. Agen........ 42 22 9 0 13 343 408 69. Albi .......... 41 22 9 1 12 265 407 3

10. Castres.... 40 22 7 1 14 460 497 1011. Bayonne.. 40 22 9 0 13 381 567 412. Brive........ 39 22 8 1 13 328 447 513. Narbonne . 39 22 8 0 14 479 628 714. Montpellier . 37 22 7 1 14 359 526 7

22e JOURNÉE. – VENDREDI : Biarritz-Agen,17-7. HIER : Bourgoin-Castres, 32-19 ;Bayonne-Narbonne, 16-8 ; Albi - Stade Fran-çais, 16-21 ; Montauban-Perpignan, 12-29 ;Brive-Montpellier, 25-16. AUJOURD’HUI :Toulouse-Clermont (15 h 10, Canal +).

Ça se complique pour CastresRUGBY. Les Castrais ont réalisé une sacrée mauvaise opération en 22e journée duTop 14. Battus à Bourgoin (19-32), les hommes de Laurent Seigne voient revenirBayonne et Brive, respectivement vainqueurs de Narbonne (16-8) et de Montpel-lier (25-16). Le choc, dans deux semaines, entre Castres (10e) et Brive (12e) vaudracher. (Page14)

Auch en Top 14RUGBY. Avec 17 points d’avance sur lepremier poursuivant à l’aube de cette27e journée, le sacre d’Auch était annon-cé. Il garde une belle saveur pour les Ger-sois, vainqueurs de Tarbes (31-0), mêmesi Henry Broncan, l’entraîneur, en par-tance pour Agen, confiait son amertume.

(Page 15)

Paris en leader

VOLLEY-BALL. Face àson dauphin cannois(3-1), hier, Paris s’estoctroyé définitivement lapremière place de la sai-son régulière et l’avan-tage du terrain en play-offs.(Page 13)

Dix ans après Frédéric Guesdon,un Français gagnera-t-ilParis-Roubaix ?

OUI....................................................... 15 %NON ..................................................... 81 %Ne se prononcent pas ......................... 4 %(nombre de votants : 17 937)Selon le résultat de vos votessur www.lequipe.fr et par SMS.

ClassementPts J. G. P.— — — —

1. Paris 60 25 23 22. Cannes 55 25 19 63. Poitiers 52 25 17 84. Toulouse 49 25 17 85. Tours 39 25 12 136. Montpellier 37 25 13 127. Tourcoing 37 25 11 148. Sète 36 25 13 129. Beauvais 35 25 11 1410. Rennes 31 25 9 1611. Asnières 27 25 9 1612. Saint-Brieuc 24 25 8 1713. Avignon 22 25 7 1814. Nice 21 25 6 19

25e JOURNÉE. – HIER : Paris-Cannes, 3-1 ;Tourcoing-Sète, 3-0 ; Saint-Brieuc - Beauvais,2-3 ; Montpellier-Rennes, 3-1 ; Nice-Toulouse,2-3 ; Poitiers-Asnières, 3-0 ; Avignon-Tours,3-1.

32e JOURNÉE. – HIER : Bordeaux - Paris-SG : 0-0 ; Le Mans - Rennes : 0-0 ; Lille-Sochaux : 2-0 ; Lorient-Monaco : 0-0 ;Nantes-Lens : 0-0 ; Toulouse-Auxerre : 2-0 ;Troyes-Nancy : 0-0 ; Valenciennes-Marseille :0-0. Aujourd’hui, 18 heures : Nice - Saint-Étienne (Canal + Sport) ; 21 heures : Lyon-Sedan (Canal +).

À SUIVRE

VOLLEY (Pro A)

FOOTBALL (Ligue 1) RUGBY (Top 14)

AUTOMOBILE (F 1)

BULLETIN D’ABONNEMENT OUI, je m'abonne à FRANCE FOOTBALL pour 13 semaines (mardi + vendredi) au tarif de 27 €. Je joins mon règlement par chèque ou mandat à l'ordre de FRANCE FOOTBALL.

NOM.................................................................................... PRÉNOM..........................................................

ADRESSE......................................................................................................................................................

CODE POSTAL VILLE................................................................................................

TÉL.................................................................... E-MAIL..............................................................................

Glissez ce bulletin et votre règlement dans une enveloppe non affranchie adressée à :FRANCE FOOTBALL - Libre Réponse 9650 - 75482 PARIS cedex 10.

ANEQ RCS Nanterre B 332 978 485

OFFRE SPÉCIALE D’ABONNEMENT À

POUR VOUS 27 € SEULEMENTPRIX TOTAL DES NOS 46,10 €**Prix de vente au numéro. Cette offre est valable uniquement pour les nouveaux abonnés, en France métropolitaine, jusqu’au 30 juin 2007. Conformément à la législation en vigueur, vous disposez d’un droit

d’accès et de rectification pour toute information vous concernant.

FRANCE FOOTBALL (MARDI + VENDREDI)13 SEMAINES SOIT 26 NUMÉROS

PLUS DE

41%DE REMISE

TABLEAU DE BORD CYCLISME

PAGE 2 DIMANCHE 15 AVRIL 2007

DU JOUR

D’HIER

À DÉGUSTERCUL SEC

Le blues de Monte-CarloTENNIS. Rafael Nadal (ci-contre)arrive à Monte-Carlo en tenant dutitre patraque d’un tournoi mal enpoint. L’horizon du Masters Seriesmonégasque est assombri par unprojet de l’Association des tennis-men professionnels (ATP) qui pré-voit de le rétrograder en 2009.L’Espagnol, lui, diminué par unedouleur chronique aux pieds, n’aplus joué en compétition depuisson quart de finale perdu à Miamicontre Novak Djokovic. Sept desdix meilleurs joueurs du mondesont cependantà l’affiche, dontunRoger Federer qui reste sur deuxdéfaites en deux tournois. (Page7)

Noir Jaune

Bleu Rouge3

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

Lesfavorisis

CCancellara.

Boonen, Ballan, Hoste.

Pozzato, Flecha, Gusev,Burghardt, Van Petegem,O’ yGrady.

CYCLISME PARIS - ROUBAIX

Il était dix-neuf heures, jeudi soir, quand Fabian Can-cellara nous a rejoints au bar du Park Hôtel, non loindelagaredeCourtrai, où l’équipeCSCdeBjarneRiisal’habitude d’établir son camp de base pendant lesclassiques. Dans l’après-midi, le Suisse, véritableSpartacusdes tempsmodernes, étaitallé reconnaîtrele nouveau secteur d’Orchies au cœur de cet « Enferdu Nord » qu’il avait survolé l’an dernier de toute sapuissance, avant de prendre le large au carrefour del’Arbre, à 17 kilomètres de Roubaix. « Mais ce n’estque dans les deux cents derniers mètres, sur le vélo-drome, que jem’étais relâché, remarque-t-il. Jem’ensouviens très bien. J’ai respiré très fort et je me suisdit : ça yest, t’as gagné,mais le tour depiste qui avaitprécédé, je l’ai complètement oublié. »En revanche, il n’a toujours pas digéré la polémique àl’arrivée de la course. Ses poursuivants, Hoste, VanPetegem et Gusev, avaient été déclassés pour avoirfranchiunpassageà niveauferméà dixkilomètresdubut. Un an plus tard, cet incident continue de leconsumer. Il en tireunélément demotivation supplé-mentaire,une sorte de rage froide qui promet bien duplaisir à ses rivaux, cet après-midi du côté d’Aren-berg,oùtous les regardsconvergerontversce rouleurde haut rang, incontournable favori d’une coursefranche et généreuse. À son image.

COURTRAI – (BEL)de notre envoyé spécial

« POURQUOI ce long relaisdimanche dernier, dans le Tourdes Flandres ? Pour impression-ner vos adversaires ?– Je me suis laissé prendre par l’enthou-siasme, par l’envie de montrer quej’avais de bonnes jambes. Mais c’étaitune erreur. Alain Gallopin m’a d’ailleursconseillé d’être plus calme et plus rusédimanche. Cela dit, avec d’autres cou-reurs que Devolder à mes côtés, aussimotivés que je l’étais, on serait allésplus loin, jusqu’au Grammont. Alors, leRonde aurait pu prendre une autre tour-nure.– Sur la plan de la condition, où enêtes-vous ?– Physiquement, un peu moins bien quel’an dernier, mais, mentalement, je suisplus fort. J’ai appris à positiver, àm’auto-stimuler. Quand tout le mondesouffre sur les pavés, je souffre moinsque les autres parce que je me persuadeque les pavés sont mes alliés. C’estgrâce à euxque je peux gagner, même sic’est dur. L’an dernier, certains on crume voir sourire sur les images du direct,

à cinq kilomètres de Roubaix, mais enréalité j’avais des crampes, j’étais sur le42 dents (sur sonpetit plateau)et je hur-lais de douleur. D’ailleurs, je m’entendscrier sur la bande-son.– Dans ces moments-là, à quoipense-t-on ?– À finir, finir, et rien d’autre. DansParis-Roubaix, chaque mètre que tu faisest un mètre de passé.– Le secret, s’il y en a un ?– Courir devant pour prendre moins depoussière par temps sec ou éviter leschutes s’il se met à pleuvoir. Plus quedans aucune autre course, c’est uneobligation, il faut courir devant, tracersa propre route et ne jamais subir.Sinon, tu as perdu.–Vousêtes d’accord pourdirequelatranchéed’Arenberg est lehautlieu stratégique de la course ?– Il faut le passer devant, mais le nou-veau secteur (baptisé Marc-Madiot,numéro 13)que j’ai reconnu jeudi, entreBeuvry et Orchies, est pire qu’Arenberg.Il n’a que trois étoiles, mais il y a dusable, de très mauvaises portions. J’aidû développer une énergie bestialepour en sortir.– Qui sera votre rival ?

– Il y en a tellement : Ballan, Tom (Boo-nen), Hoste, Van Petegem…– Il n’est pas un peu vieux, VanPetegem ?– Peut-être un peu, oui, mais il est tou-jours là !– Pozzato ?– Il manque de concentration, deconviction. Il n’a jamais rien fait de biendans cette course. Ballan, lui, sera làmais ne peut pas gagner. Quant à Boo-nen, je le vois toujours comme un cham-pion, mais ce n’est pas sa meilleure sai-son.

« J’aimerais gagnerseul en partantde plus loin »

– Il s’impose dans des semi-clas-siques, à Harelbeke, à Waregem,mais au Ronde, à San Remo, il n’ajamais été en situation….– Les Belges voudraient le voir gagnertoutes les courses, mais ça n’est paspossible. Je sais que ça le rend nerveux.Tom n’est pas une machine. À vingt-sixans, il a quasiment gagné autant decourses que Bettini qui, lui, a trente-deux ans. Il est encore jeune et, à sonâge, on apprend tous les jours. Je sors

moi-même d’une période délicate. L’andernier, j’ai gagné Paris-Roubaix, je mesuis marié, j’ai eu un enfant (une petiteSophie, âgée de cinq mois) et j’ai rem-porté le Championnat du monde ducontre-la-montre à Salzbourg. En sixmois, j’ai eu beaucoup d’émotions. Unpeu trop, même. Cet hiver, je me sentaisépuisé, vidé.– Et maintenant ?– Je suis serein.– Si l’on vous écoute, vous neredoutez personne…– C’est vrai, je suis mon seul rival. Et jen’ai qu’une peur, celle de me tromper.Quand je me sens bien, j’ai tendance àme disperser, à trop en faire d’autantque je rêve d’une victoire encore pluséclatante, débarrassée des polémiquesde l’an dernier. Mais je suis optimiste.Ballan a gagné le Ronde, Burghardt,Gand-Wevelgem. Ils n’étaient pas for-cément les plus forts. Il faut examinerles circonstances. Au Grammont, unfavori est peut-être resté coincé derrièresans qu’on en fasse état, alors qu’il étaitcapable d’être devant. Quant à Bur-ghardt, i l a pris tout de suite50 secondes alors qu’à l’arrière, en

poursuite, on se relayait comme desfous. Franchement, ça m’étonne…– Il aurait profité des motos ?Chaque année, elles faussent unpeu la course…– Il y en a toujours, mais, en mêmetemps, ça fait partie du jeu. L’homme detête est toujours avantagé, porté par lepublic, les motos de presse, les caméraset par le ballet des voitures de l’organi-sation. J’en ai fait l’expérience et j’aime-rais la revivre. Tu es là, seul en tête, tuviens de lâcher Boonen, tu sens que toutle monde te regarde. C’est assez gri-sant. Tout cela t’aide à te sublimer, maisc’est la course et, sur le fond, qu’il y aitdes motos, des voitures, ça ne gêne pasvraiment. En revanche, j’ai lu qu’il yavait huit passages à niveau sur le par-cours de Paris-Roubaix et qu’il faudradorénavant en tenir compte. Quelqu’unà l’UCI aurait dit : « Il y avait les pavés,maintenant il y a aussi les trains. » Cen’est pas la même chose. Un train est unélément extérieur, comme un arbremort en travers de la route. L’an dernier,sans l’incident du train, j’aurais quandmême gagné, et c’est pour ça que j’aivécu toute cette histoire comme uneforme d’injustice

– Vous en avez conçu un réelmalaise ?– Toutes les polémiques qui ont suivi,qu’on le veuille ou non, ont jeté un voilesur ma victoire, même si Boonen, grandseigneur, a déclaré que j’étais le plusfort et qu’il n’y avait rien à regretter.Quand Mattan, il y a deux ans, se faufilederrière une voiture sous la flammerouge pour lâcher Flecha dans le final deGand-Wevelgem, c’est pire, et dans cecas, d’accord, tout devient discutable.Mais moi, je n’étais pas responsable etc’est pour ça que je rêve d’une victoireencore plus éclatante. J’aimeraisgagner seul, en partant de plus loin. Jesais que ça sera difficile. Dans le pelo-ton, personne ne veut arriver avec Boo-nen, de peur d’être battu au sprint, etpersonne ne voudra me laisser partir.– Parce qu’il y a finalement deuxCancellera, le routier et le spécia-liste du chronomètre, l’un pas-sant le relais à l’autre…– C’est cela : je me métamorphose touten roulant. Je me dédouble. Mes rivauxme craignent pour ça. Ils savent que s’ilsme laissent du champ, ils risquentensuite de ne plus me revoir. »

PHILIPPE BRUNEL

LES CLÉS DE LA COURSE

Revanche à chaudCancellara et Boonen retrouvent Ballan, vainqueur des « Flandres », sur des pavésqui sentent la poussière.COMPIÈGNE –de notre envoyé spécial

TANT PIS POUR L’IMAGE D’ÉPINAL quiaccole volontiers la boue aux pavés du Nord.C’est un Paris-Roubaix de poussière quis’annonce.Les conditionsprévues sont quasi esti-vales, avec 25 degrés au moins pour aujourd’hui.Contrairement aux idées reçues, la course n’enest que plus dure lorsque le pavé est sec carl’engagement athlétique est souvent plus total.Ce sont 52,7 km de pavés – répartis en vingt-huitsecteurs dont un nouveau (no 13, de Beuvry àOrchies) – qui sont au menu. Parmi les plus diffi-ciles : Quiévy (no 27), Arenberg (no 18), Mons-en-Pévèle (no 10) dans un crescendo jusqu’au carre-four de l’Arbre (no 4), à 15 kilomètres duvélodrome.LES SPÉCIALISTES. – Il est déjà loin le temps oùles champions du Tour de France engageaientleur prestige sur les pavés du Nord pour meublerleur palmarès. Ce défi, Fausto Coppi, LouisonBobet, Eddy Merckx, bien sûr, l’ont tous relevé,comme Bernard Hinault, dernier vainqueur duTour à s’être imposé à Roubaix, en 1981. Progres-sivement, les pavés sont devenus une spécialité,mais c’est le lot des classiques en général. Aucunfavori présumé du prochain Tour de France n’est

au départ ce matin à Compiègne, et cela ne sur-prend plus personne. Heureusement, le cercle desspécialistes n’est pas trop restreint cette année. Ilréunit notamment les quatre derniers vainqueursà Roubaix, Fabian Cancellara (2006), Tom Boo-nen (2005), Magnus Backstedt (2004) et PeterVan Petegem (2003), tous conscients qu’Alessan-dro Ballan, vainqueur dimanche dernier dans lesFlandres, peut fort bien être des leurs.BALLAN POUR UN BIS. – Son succès dimanchedernier à Meerbeke a installé Alessandro Ballan,à vingt-sept ans, parmi les grands coureurs declassiques actuels. L’Italien possède aussi uneréférence dans Paris-Roubaix, dont il fut troi-sième l’an dernier, il est vrai après déclassementde Hoste, Van Petegem et Gusev sur l’épisode dupassage à niveau « grillé ». Les vainqueurs duRonde sont assez nombreux à avoir épinglé aussiRoubaix à leur palmarès. Cependant, l’Italien deLampre est en lice pour un doublé qui reste assezrare au cours de la même année. Tom Boonen(2005) et Peter Van Petegem (2003) l’ont réalisé,mais ce n’était plus arrivé depuis Roger De Vlae-minck (1977), qui demeure le recordman absoludes victoires (4) à Roubaix.BOONEN DOUBLEMENT MOTIVÉ. – DiminuéauTour des Flandres (12e) par une chute survenueen début de course dont il relativise la portée,

Tom Boonen (lire ci-contre) espère une revancheà chaud. Il puise aujourd’hui une double motiva-tion puisque l’an dernier il a subi un semi-échec àRoubaix en dépit d’une deuxième place due audéclassement de Hoste, Van Petegem et Gusev. Ilavait accusé ce jour-là une certaine baisse de ren-dement et c’est pour tenter d’éviter cette décom-pression qu’il justifie un début de saison plus pru-dent, notamment sur Paris-Nice où il n’a pasgagné d’étape. Son potentiel ne peut être mis endoute aprèsses succès àKuurne, dansÀTravers laFlandre et Harelbeke. Mais c’est dans les clas-siques majeures qu’il met en jeu sa réputation.QUICK STEP NEW-LOOK. – Huit fois victo-rieuse à Roubaix depuis 1995, l’équipe managéepar Patrick Lefévère a été contrariée aux Flandrespar divers incidents. Cretskens et Hulsmans,indisponibles, sont remplacés parTosatto et Wey-landt. En plus de Boonen, seuls De Jongh etVan Impe avaient couru Paris-Roubaix pour QuickStep l’an dernier.Recrue de choix, Peter Van Pete-gem a été vite sorti du jeu aux Flandres après unechute, mais demeure un fameux passeur depavés. Et une alternative à Boonen.CANCELLARA PLEIN POT. – Il ne risquait pasde gagner le Tour des Flandres où il s’est décou-vert exagérément (53e). Le Suisse a néanmoinsfait très forte impression sur certaines séquences.

Le pavé plat de Roubaix lui convient encore mieuxque le « saute-moutons » des monts. Championdu monde du chrono, Cancellara possède cettepuissance qui lui permet de survoler le pavé (50 àl’heure à Arenberg jeudi, en reconnaissance). Àforce, ça fait très mal à ses adversaires et le vain-queur sortant à Roubaix est encore l’un desgrands favoris. Même s’il n’aime pas trop la cha-leur, le pavé sec lui permet de donner sa pleinemesure.ILS TOURNENT AUTOUR. – Si Filippo Pozzatopeut s’ajouter aux grands favoris, la compagniedesoutsiders est bien fournie. Leif Hoste, trois foisdeuxième aux Flandres (!), arrivé en deuxièmeposition également sur le vélodrome l’an dernieravant déclassement, espère enfin être payé enretour. Juan-Antonio Flecha tourne « autour »(3e en 2005, 4e en 2006) et rêve d’être le premierEspagnol vainqueur à Roubaix. George Hincapie(bris du pivot de fourche l’an dernier, épaule cas-sée cette année) est le grand absent, mais Disco-very peut miser aussi bien sur le Russe Gusev etattention auLituanien Vaitkus. Dernier vainqueurfrançais, Frédéric Guesdon fête les dix ans de savictoire et se régale sur le pavé sec. Si le matchCancellara-Boonen tient a priori la vedette, Paris-Roubaix est loin de se résumer à un duel au soleil.

PHILIPPE BOUVET

« La poussièrepeut provoquerun beau cirque »TOM BOONEN, bien remis de son échecdans le Tour des Flandres, veut resterprudent.COMPIÈGNE –de notre envoyé spécial

« ÊTES-VOUS REMIS du Tour desFlandres et de votre chute ?– Je me sens très bien, je ne ressensplus aucune douleur. J’ai entendu lescritiques sur mon compte après le Tourdes Flandres, même au sein de mapropre équipe. Je n’ai pas le sentimentd’avoir été mauvais dimanche dernier,ce sont seulement les circonstances dela course qui ne m’ont pas été favo-rables. Mon poignet m’a fait souffrir,mais il y avait moyen de gagner malgrétout. Ce sont tout simplement les plusforts qui étaient devant. Mais pourParis-Roubaix, c’est une autre histoirequi commence.– Ce sera pour vous unerevanche ?– Je ne prends jamais le départ d’unecourse dans cet état d’esprit. Paris-Roubaix est tellement spécial qu’on ne

peut rien prévoir. Quand j’ai réalisé ledoublé avec le Tour des Flandresen 2005, je n’avais pas perçu l’impor-t a n c e d e m a p e r f o r m a n c e .Aujourd’hui, quand je vois à quel pointces deux courses sont difficiles àgagner, je comprends mieux tout cequi s’était écrit sur moi. Mais le fait dene pas avoir gagné le Ronde cetteannée peut être un avantage. J’aimoins subi la décompression qui suitune telle victoire à une semaine deParis-Roubaix. C’est certainementplus simple de rester concentré.– Que faut-il pour gagner à Rou-baix ?– Avant tout de la chance et, ensuite,de la force. Mais avec la poussière quel’on va avoir sur le parcours, on peutconnaître d’autres problèmes. On auradu mal à respirer et il faudra donc boirebeaucoup. Mais la difficulté viendraaussi de la visibilité. On arrivera surcertains secteurs pavés à l’aveuglette,

ce qui peut provoquer un beau cirque.On ne sait jamais comment cettecourse évolue. Cette année, tout peutcommencer très tôt, car la moyennesera très élevée.– Votre équipe est-elle suffisam-ment aguerrie ?– Attention ! Tout le monde nousvoyaitvainqueurs du Tour desFlandreset l’équipe a réalisé son plus mauvaisrésultat. On sera déjà contents d’avoirun coureur pour la victoire, deux, ceserait un miracle. Je compte beaucoupsur Peter Van Petegem, qui est faitpour cette course. Je me souviendraitoujours de lui me doublant alors quej’étais échappé avec Hincapie en 2003.Jamais je n’ai vuquelqu’un rouler aussivite sur les pavés. L’an dernier, j’ailâché prise à quinze kilomètres duvélodrome et j’étais seul. Avec Peter àmes côtés, tout peut changer. »

PHILIPPE LE GARS

« Je suismon seuladversaire »

FABIAN CANCELLARArêve de rééditer son exploitde l’an dernier. Mais de plusbelle manière encore.

(Pho

toBe

rnar

dPa

pon)

DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 3

Noir Jaune

Bleu Rouge4

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

(11 h 28, selon l’horairemédian calculé à 40 km/h)

(12 h 26)

km 25

km 144

km 239

km 219,5

km 253,5

km 244

km 119,5

km 184

km 75

km 50

(15 h 50)

(17 h 3)

(16 h 48)h 48)h 48)

(13 h 27)

km 163(15 h 5)

(15 h 53)

(12 heures)

pPhoto Bernard Papon

ui TVur France 2

à partir de 13 h 40et sur Eurosport à 14 heures.

,5 km

33

11 300 m (Espace Charles-Crupelandt)RoubaixRoubaix 300 m (Espace Charles-Crupelandt)

22 Hem 1 400 mHem 1 400 m

55 évèle 1 800 mCamphin-en-PCamphin-en-Pévèle 1 800 m

1010 évèle 3 000 mMons-en-PMons-en-Pévèle 3 000 m

1717 — Hélesmes 1 600 mWallersWallers — Hélesmes 1 600 m

1818

211

2222

2323

’Arenberg 2 400 mTrouTrouéée de d’Arenberg 2 400 m

naing — Maing 2 500 mQuQuéérréénaing — Maing 2 500 m

Verchain-Maugré — Quérénaing 1 600 mVerchain-Maugré — Quérénaing 1 600 m

Capelle-sur-Écaillon — Le Buat 1 700 m

Capelle-sur-Écaillon — Le Buat 1 700 m

6661 100 mBourghelles - WannehainBourghelles - Wannehain 1 100 m

1 300 mCysoing - Bourghelles Cysoing - Bourghelles 1 300 m

GrusonGruson 1 100 m 1 100 m

444

77

’Carrefour de lCarrefour de l’ArbreArbre 2 100 m2 100 m

88888 Pont-ThibautPont-Thibaut 1 400 m1 400 m

99999 érignies - Pont-à-Marcq MMérignies - Pont-à-Marcq 700 m700 m

11111111

11313

Auchy-lez-Orchies - BersAuchy-lez-Orchies - Bersééee 1 200 m1 200 m

11212 Orchies Orchies 1 700 m1 700 m

êt Beuvry-la-ForBeuvry-la-Forêt 1 400 m1 400 m

11414 ères Tilloy - Sars-et-RosiTilloy - Sars-et-Rosières 2 400 m2 400 m

11511515 Warlaing - Brillon Warlaing - Brillon 2 400 m2 400 m

199 2 500 mHaveluyHaveluy 2 500 m

200 Écaillon Monchaux-sur-Monchaux-sur-Écaillon 1 600 m1 600 m

244 Vertain 1 900 mVertainVertain 1 900 m

255 Saint-Python Saint-Python 1 500 m1 500 m

288 Troisvilles Troisvilles 2 200 m2 200 m

266 3 700 mQuiQuiéévyvy 3 700 m

27 1 800 mVieslyViesly 1 800 m

11611616 Hornaing - Wandignies Hornaing - Wandignies 3 700 m3 700 m

Templeuve Moulin-de-VertainTempleuve Moulin-de-Vertain 500 m500 m

Templeuve LTempleuve L’É’Épinettepinette 200 m200 m

1

2379

L’an dernier

1993 Duclos-Lassa1994 Tchmil (BEL)1995 Ballerini (ITA)1996 Museeuw (BEL)1997 Guesdon1998 Ballerini (ITA)1999 Tafi (ITA)2000 Museeuw (BEL)2001 Knaven (HOL)2002 Museeuw (BEL)2003 Van Petegem (BEL)2004 Backstedt (SUE)2005 Boonen (BEL)2006 Cancellara (SUI)2006 Cancellara (SUI)

Les derniers vainLes derniers vain

Belgique 51

France 30

Italie 11

Pays-Bas 5Irlande 2

Suisse 2

Allemagne 1Luxembourg 1

Russie 1Suède 1

Les victoires par nationsLes victoires par nations

Les trente victoires FranLes trente victoires FranççaisesaisesGarin (1897, 1898)Champion (1899)Bouhours (1900)Lesna (1901, 1902)Aucouturier (1903, 1904)Trousselier (1905)Cornet (1906)Passerieu (1907)Lapize (1909, 1910, 1911)Crupelandt (1912, 1914)H. Pélissier (1919, 1921)

Leducq (1928)Speicher (1936)Maye (1945)A. Mahé (1949)Forestier (1955)L. Bobet (1956)Hinault (1981)M. Madiot (1985, 1991)Duclos-Lassalle (1992, 1993)Guesdon (1997)

Cancellara (SUI, CSC),les 259 km en 6 h 7’54” (moy. : 42,240 km/h)Boonen (BEL, Quick Step), à 1’49”Ballan (ITA, Lampre), m.t.Guesdon (Française des Jeux), à 6’31”Mengin (Fdj), à 6’44”.

Rassemblement des coureursPlace du PalaisPlace du Palais àà CompiCompièègne degne de9 h 20 à 10 h 40, départ fictif à10 h 50. Départ réel lancé à Clairoix,à 11 heures, à 4 km du lieu derassemblement.

* On dédénombre 105 vainqueurs pour én104 éditions disputéd étées puisque, en 1949,éeAndréré Mahé é (FRA) et Serse Coppi (ITA)é furent dédéclaréc éré qs ex aequo.és

ROUBAIX (arrivée)ROUBAIX (arrivée)

éLa nouveautLa nouveauté

La mLa mééttééoo

VALENCIENNESVALENCIENNES

Hem

Vélodrome

Troisvilles

Quérénaing

Verchain-Maugré

Maing

Haveluy

QuiQ évy

Solesmes

gHornaing

Orchies

GrusonG

Wannehain

Templeuve

Camphin-en-Pévèle

rage total)

Pont-à-Marcq

Beuvry-la-Forêt

Warlaing

VALENCIENNES

Cysoing

Les arrivées sont jugées sur le vélodromede Roubaix (entrée gratuite), où les coureurseffectuent la distance depuis l’entrée jusqu’à laligne d’arrivée (300 m) plus un tour de pistecomplet (500 m). Les coureurs sont attendusentre 17 h 10 et 17 h 50 selon la moyenne réalisée.

C’est le total des pavés, répartis en 28 secteurs. C’est au mètre près la même chose que l’an dernier, puisque les 1 400 mètres retirés à la portion entre Auchy-lez-Orchies etBersée sont compensés par un nouveau secteur, d’une longueur équivalente, entre Beuvry-la-Forêt et Orchies.

Note de difficulté des secteurs pavésde la course.

Elle est dé e64 par letenue depuis 196Né aiest vraerlandais Peter Post. Il qu'à cette é t,xalementpoque, paradoxle parcours é sent plustait nettemecarrossable. L’ n Fabianan dernier,Cancellara avait triomphé à a lamoyenne de 42,240 km/h.

45,129 km/hMoyenne recordMoyenne recordMoyenne recordMoyenne record

km 98

(13 h 52)

52,7 km

ésSecteurs pavSecteurs pavés

COMPICOMPIÈÈGNEGNE (d(déépart)part)

Un seul nouveau secteur pavé fait son apparition sur ce 105e Paris-Roubaix.Ces 1 400 mètres, placés entre Beuvry-la-Forêt et Orchies (secteur n˚ 13), ont été choisis dans l’objectif affiché d’animer un peu la dizaine de kilomètres goudronnés qui pouvaient favoriser les regroupements avant Orchies. La moitié de cette portion, baptisée « pavé Marc-Madiot » en l’honneur du double vainqueur de l’épreuve, a même été spécialement pavée pour la course.Le secteur n˚ 11 entre Auchy-lez-Orchies et Bersée a, lui, été réduit de 2 600 à 1 200 mètres, une partie de cette portion étant devenue « impraticable », selon les organisateurs.

Le ciel sera dégagé et ensoleillétoute la journée. Un léger ventde nord-est soufflera sur la finde parcours. Les températures seront douces, jusqu'à 25˚ C dans l'après-midi.

res

k (BEL)1975, 1977].

ctoires,0, 2002],EL) [1996, 2000980],[1978, 1979, 191973],) [1968, 1970, 1

EL , 1965],L) [1961, 1962[ 935],[1931, 1934, 199, 1910, 1911).

2510

Bohain-en-Vermandoiss

Saint-Quentin

Ham

Guiscard

Noyon

km 198,5

HorairesHorairesssde passde passsasaaaaagggggggegeggggaaaaaaagaggegegggegeee

4242km/hkm/h

4040404040404040km/hkm/h

3838km/hkm/hk /hk /h

KK lomlomKilKilKKKK lomlomKilKilKK èèèèèèèètragestragestrtr))OISE (60)OISE (60)( )( )

))AISNE (02)AISNE (02)))

))NORD (59)NORD (59)( )( )

ààparcourirparcourir parcourusparcourus

))SOMME (80)SOMME (80)( )( )

Départements traversés Zones pavées

COMPICOMPIÈÈGNE (place du Palais) GNE (place du Palais) (p )(p ) ddéépart fictifpart fictifpp 10.5010.50,,259,5259,5 ,,0,00,0 ex N.32ex N.3222 COMPICOMPIÈÈGNE-CLAIROIXGNE-CLAIROIX ddéépppart rpart rééelel 11.0011.00

256,5256,5 3,03,0 LONGUEIL-ANNELLONGUEIL-ANNEL 11.0411.04 11.0511.05 11.0511.05254,0254,0254,0254,0 5,55,55,55,5 THOUROTTE (ex N.32 D.932)THOUROTTE (ex N.32 D.932)THOUROTTE (ex N.32-D.932)THOUROTTE (ex N.32-D.932) 11.0811.0811.0811.08 11.0811.0811.0811.08 11.0911.0911.0911.09249,5249,5 10,010,0 RIBRIBÉÉÉÉCOURTCOURT 11.1411.14 11.1511.15 11.1611.16245,0245,0245,0245,0 ,5,514,514,5 N.32N.32N.32N.32 CHIRY-OURSCAMPCHIRY-OURSCAMPCHIRY-OURSCAMPCHIRY-OURSCAMP 2211.2111.21 222211.2211.22 11.2311.2311.2311.23241,0241,0 18,518,5 NOYON (N.32-D.145e-D.932)NOYON (N.32-D.145e-D.932) 11.2611.26 11.2811.28 11.2911.29231,0231,0231,0231,0 28,528,528,528,5 GUISCARDGUISCARDGUISCARDGUISCARD 11 4111 4111.4111.41 11 4311 4311.4311.43 11 4511 4511.4511.45224,5224,5 35,035,0 GOLANCOURTGOLANCOURT 11.5011.50 11.5311.53 11.5511.55

220,0220,0220,0220,0 39,539,539,539,5 HAM (D.932 D.930)HAM (D.932 D.930)HAM (D.932-D.930)HAM (D.932-D.930) 11.5611.5611.5611.56 11.5911.5911.5911.59 12.0212.0212.0212.02

208,5208,5208,5208,5 51,051,051,051,0 ROUPYROUPYROUPYROUPY 12 1312 1312.1312.13 12 1712 1712.1712.17 12 2112 2112.2112.21202,5202,5 57,057,0 SAINT-QUENTIN (D.930-D.8)SAINT-QUENTIN (D.930-D.8) 12.2112.21 12.2612.26 12.3012.30193,0193,0193,0193,0 66,566,566,566,5 D.8D.8D.8D.8 LESDINSLESDINSLESDINSLESDINS 12.3512.3512.3512.35 12.4012.4012.4012.40 12.4512.4512.4512.45190,5190,5 69,069,0 Bellecour (REMAUCOURT)Bellecour (REMAUCOURT) 12.3912.39 12.4412.44 12.4912.49185,0185,0185,0185,0 74,574,574,574,5 FRESNOY-LE-GRANDFRESNOY-LE-GRANDFRESNOY-LE-GRANDFRESNOY-LE-GRAND 12.4612.4612.4612.46 12.5212.5212.5212.52 12.5812.5812.5812.58179,0179,0 80,580,5 BOHAIN-EN-VERMANDOISBOHAIN-EN-VERMANDOIS 12.5512.55 13.0113.01 13.0713.07

173,5173,5173,5173,5 86,086,086,086,0 D.21D.21D.21D.21 BUSIGNY (D.21 D.98c)BUSIGNY (D.21 D.98c)BUSIGNY (D.21-D.98c)BUSIGNY (D.21-D.98c) 13.0313.0313.0313.03 13.0913.0913.0913.09 13.1613.1613.1613.16167,0167,0 92,592,5 D.98cD.98c BERTRY (D.98c-D.98) (PN nBERTRY (D.98c-D.98) (PN n˚̊ 77 Grandes Lignes)77 Grandes Lignes) 13.1213.12 13.1913.19 13.2613.26163,5163,5163,5163,5 96,096,096,096,0 D.98D.98D.98D.98 TROISVILLES (D.98-VO) Carrefour D.98-VOTROISVILLES (D.98-VO) Carrefour D.98-VOTROISVILLES (D.98-VO) Carrefour D.98-VOTROISVILLES (D.98-VO) Carrefour D.98-VO àààà gauche gauchegauchegauche 13.1713.1713.1713.17 13.2413.2413.2413.24 13.3213.3213.3213.32161,5161,5 98,098,0 VOVO DDéébut du secteur pavbut du secteur pavéé de Troisvilles de Troisvilles àà Inchy Inchyà à (28) (28)y y 13.2013.20 13.2713.27 13.3513.35159,5159,5159,5159,5 100,0100,0100,0100,0 Fin de secteur 2Fin de secteur 2Fin de secteur 2Fin de secteur 2 200 m 200 m 200 m200 m 13.2313.2313.2313.23 13.3013.3013.3013.30 13.3813.3813.3813.38159,0159,0 100,5100,5 INCHY(V.5-D.134)INCHY(V.5-D.134) 13.2413.24 13.3113.31 13.3913.39156,0156,0156,0156,0 103,5103,5103,5103,5 D.134D.134D.134D.134 VIESLY (D.134-VO)VIESLY (D.134-VO)VIESLY (D.134-VO)VIESLY (D.134-VO) 13.2813.2813.2813.28 13.3513.3513.3513.35 13.4313.4313.4313.43155,0155,0 104,5104,5 VOVO DDéébut du secteur pavbut du secteur pavéé de Viesly de Viesly àà Qui Quiéévy (27)vy (27) 13.2913.29 13.3713.37 13.4513.45153,5153,5153,5153,5 106,0106,0106,0106,0 de secteude secteuFin de secteur 1Fin de secteur 1 800 m 800 m 800 m 800 m 13.3113.3113.3113.31 13.3913.3913.3913.39 13.4713.4713.4713.47153,0153,0 106,5106,5 QUIQUIÉÉVY (VO-D.113b)VY (VO-D.113b) 13.3213.32 13.4013.40 13.4813.48152,5152,5152,5152,5 107,0107,0107,0107,0 D.113bD.113bD.113bD.113b DDDDéééébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéééé de Qui de Qui de Qui de Quiéééé yyvyvy àààà St-Python (26) St-Python (26) St-Python (26) St-Python (26) 13.3313.3313.3313.33 13.4113.4113.4113.41 13.4913.4913.4913.49149,0149,0 110,5110,5 D.134D.134 Fin de secteur 3Fin de secteur 3 700 m 700 m 13.3813.38 13.4613.46 13.5413.54

DDDDéééébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéééé de St-Python (25) de St-Python (25) de St-Python (25) de St-Python (25)146,0146,0 113,5113,5 VOVO Fin de secteur 1Fin de secteur 1 500 m 500 m 13.4213.42 13.5013.50 13.5913.59

SAINT-PYTHON (D.942-D.113d)SAINT-PYTHON (D.942-D.113d)SAINT-PYTHON (D.942-D.113d)SAINT-PYTHON (D.942-D.113d)145,0145,0 114,5114,5 D.113dD.113d SOLESMES (D.113d-D.113-D.942-D.109)SOLESMES (D.113d-D.113-D.942-D.109) 13.4413.44 13.5213.52 14.0114.01141,0141,0141,0141,0 118,5118,5118,5118,5 D 109D 109D.109D.109 VERTAIN (D.109 -VO)VERTAIN (D.109 -VO)VERTAIN (D.109 -VO)VERTAIN (D.109 -VO) 13 4913 4913.4913.49 13 5813 5813.5813.58 14 0714 0714.0714.07

DDéébut du secteur pavbut du secteur pavéé de Vertain de Vertain àà St-Martin (24) St-Martin (24)138,0138,0138,0138,0 121,5121,5121,5121,5 VOVOVOVO F d 1F d 1Fin de secteur 1Fin de secteur 1 900900900 m 900 m 13 5413 5413.5413.54 14 0214 0214.0214.02 14 1214 1214.1214.12136,5136,5 123,0123,0 SAINT-MARTIN-SUR-SAINT-MARTIN-SUR-ÉÉCAILLONCAILLON 13.5613.56 14.0514.05 14.1414.14135,5135,5135,5135,5 124,0124,0124,0124,0 BERMERAIN (VO-D.85)BERMERAIN (VO-D.85)BERMERAIN (VO-D.85)BERMERAIN (VO-D.85) 13.5713.5713.5713.57 14.0614.0614.0614.06 14.1614.1614.1614.16134,5134,5 125,0125,0 D.85D.85 CAPELLE-SUR-CAPELLE-SUR-ÉÉÉÉCAILLON (D.85-D.109)CAILLON (D.85-D.109) 13.5913.59 14.0814.08 14.1714.17133,0133,0133,0133,0 126,5126,5126,5126,5 VOVOVOVO DDDDéééébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéééé du Buat (23) du Buat (23)du Buat (23)du Buat (23) 14.0114.0114.0114.01 14.1014.1014.1014.10 14.2014.2014.2014.20132,5132,5 127,0127,0 Hameau du BuatHameau du Buat 14.0114.01 14.1114.11 14.2114.21131,5131,5131,5131,5 128,0128,0128,0128,0 Fin de secteur 1Fin de secteur 1Fin de secteur 1Fin de secteur 1 700 m 700 m 700 m700 m 14.0314.0314.0314.03 14.1214.1214.1214.12 14.2214.2214.2214.22128,5128,5 131,0131,0 BERMERAIN (D.BERMERAIN (D. 114-D.114-D. 85)85) 14.0714.07 14.1714.17 14.2714.27126,5126,5126,5126,5 133,0133,0133,0133,0 D.85D.85D.85D.85 VENDEGIES-SUR-VENDEGIES-SUR-VENDEGIES-SUR-VENDEGIES-SUR-ÉÉÉÉCAILLON (D.85-D.958-D.40)CAILLON (D.85-D.958-D.40)CAILLON (D.85-D.958-D.40)CAILLON (D.85-D.958-D.40) 14.1014.1014.1014.10 14.2014.2014.2014.20 14.3014.3014.3014.30124,5124,5 135,0135,0 D.40D.40 SOMMAINGSOMMAING 14.1314.13 14.2314.23 14.3314.33123,5123,5123,5123,5 136,0136,0136,0136,0 VERCHAIN-MAUGRVERCHAIN-MAUGRVERCHAIN-MAUGRVERCHAIN-MAUGRÉÉÉÉ (D.40-VO) (D.40-VO)(D.40-VO)(D.40-VO) 14.1414.1414.1414.14 14.2414.2414.2414.24 14.3514.3514.3514.35121,0121,0 138,5138,5 VOVO DDéébut du secteur de Verchainbut du secteur de Verchain àà Qu Quéérréénaing (22)naing (22) 14.1814.18 14.2814.28 14.3914.39119,5119,5119,5119,5 140,0140,0140,0140,0 QUQUQUQUÉÉÉÉRRRRÉÉÉÉNAING (VO-D.958-D.59)NAING (VO-D.958-D.59)NAING (VO-D.958-D.59)NAING (VO-D.958-D.59) 14.2014.2014.2014.20 14.3014.3014.3014.30 14.4114.4114.4114.41

Fin de secteur 1Fin de secteur 1 600 m600 m118,0118,0118,0118,0 141,5141,5141,5141,5 D.59D.59D.59D.59 DDDDéééébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéééé de Qu de Qude Qude Quéééérrrréééénaingnaingnaingnaing àààà Maing (21) Maing (21)Maing (21)Maing (21) 14.2214.2214.2214.22 14.3214.3214.3214.32 14.4314.4314.4314.43116,0116,0 143,5143,5 MAING (D.59-D.88)MAING (D.59-D.88) 14.2514.25 14.3514.35 14.4714.47

Fin de secteur 2Fin de secteur 2Fin de secteur 2Fin de secteur 2 500 m500 m500 m500 mCarrefour D.59-D.88Carrefour D.59-D.88 àà gauche gauche

115,0115,0115,0115,0 144,5144,5144,5144,5 D.88D.88D.88D.88 DDDDéééébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéééé de Maing de Maingde Maingde Maing àààà Monchaux (20) Monchaux (20)Monchaux (20)Monchaux (20) 14.2614.2614.2614.26 14.3714.3714.3714.37 14.4814.4814.4814.48113,5113,5 146,0146,0 Fin de secteur 1Fin de secteur 1 600 m 600 m 14.2914.29 14.3914.39 14.5114.51

MONCHAUX SURMONCHAUX SURMONCHAUX-SUR-MONCHAUX-SUR-ÉÉÉÉCAILLON (D.88 VO)CAILLON (D.88 VO)CAILLON (D.88-VO)CAILLON (D.88-VO)THIANT (prTHIANT (prèès de)s de)

108,0108,0108,0108,0 151,5151,5151,5151,5 D.40D.40D.40D.40 DENAINDENAINDENAINDENAIN 14.3614.3614.3614.36 14.4714.4714.4714.47 14.5914.5914.5914.59105,0105,0 154,5154,5 HAVELUY (D.40-D.440-VO)HAVELUY (D.40-D.440-VO) 14.4114.41 14.5214.52 15.0415.04103,5103,5103,5103,5 156,0156,0156,0156,0 VOVOVOVO DDDDéééébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéééé d'Haveluy d'Haveluyd'Haveluyd'Haveluy àààà Wallers (19) Wallers (19)Wallers (19)Wallers (19) 14.4314.4314.4314.43 14.5414.5414.5414.54 15.0615.0615.0615.06102,5102,5 157,0157,0 WALLERS (VO-D.13-VO)WALLERS (VO-D.13-VO) 14.4414.44 14.5614.56 15.0815.08101,0101,0101,0101,0 158,5158,5158,5158,5 Fin de secteur 2Fin de secteur 2Fin de secteur 2Fin de secteur 2 500 m 500 m 500 m500 m 14.4614.4614.4614.46 14.5814.5814.5814.58 15.1015.1015.1015.1096,596,5 163,0163,0 VOVO ArenbergArenberg 14.5314.53 15.0515.05 15.1715.1795,595,595,595,5 164,0164,0164,0164,0 D.313D.313D.313D.313 PassagePassagePassagePassage àààà niveau n niveau nniveau nniveau n˚̊ 142 Grandes Lignes 142 Grandes Lignes 142 Grandes Lignes142 Grandes Lignes 14.5414.5414.5414.54 15.0615.0615.0615.06 15.1915.1915.1915.19

DDéébut du secteur pavbut du secteur pavéé de la Trou de la Trouéée d'Arenberg (18)e d'Arenberg (18)93,093,093,093,0 166,5166,5166,5166,5 VOVOVOVO Fin de secteur 2Fin de secteur 2Fin de secteur 2Fin de secteur 2 400 m 400 m 400 m400 m 14.5814.5814.5814.58 15.1015.1015.1015.10 15.2315.2315.2315.2391,091,0 168,5168,5 D.40D.40 WALLERS (D.40-VO) (PN nWALLERS (D.40-VO) (PN n˚̊ 138 Grandes Lignes) 138 Grandes Lignes) 15.0115.01 15.1315.13 15.2615.2689,089,089,089,0 170,5170,5170,5170,5 VOVOVOVO DDDDéééébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéééé de Wallers de Wallersde Wallersde Wallers àààà HHHHéééélesmes (17)lesmes (17)lesmes (17)lesmes (17) 15.0415.0415.0415.04 15.1615.1615.1615.16 15.2915.2915.2915.2987,587,5 172,0172,0 Fin de secteur 1Fin de secteur 1 600 m 600 m 15.0615.06 15.1815.18 15.3215.32

HHHHÉÉÉÉLESMES (D.955 VO)LESMES (D.955 VO)LESMES (D.955-VO)LESMES (D.955-VO)84,084,0 175,5175,5 VOVO HORNAING (VO-D.81-D.343)HORNAING (VO-D.81-D.343) 15.1115.11 15.2315.23 15.3715.3782,582,582,582,5 177,0177,0177,0177,0 D.343D.343D.343D.343 DDDDéééébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéééé de Hornaing de Hornaingde Hornaingde Hornaing àààà Wandignies (16) Wandignies (16)Wandignies (16)Wandignies (16) 15.1315.1315.1315.13 15.2615.2615.2615.26 15.3915.3915.3915.3981,581,5 178,0178,0 ERRE (D.343-D.130)ERRE (D.343-D.130) 15.1415.14 15.2715.27 15.4115.4178,578,578,578,5 181,0181,0181,0181,0 D.130D.130D.130D.130 Fin de secteur 3Fin de secteur 3Fin de secteur 3Fin de secteur 3 700 m 700 m 700 m700 m 15.1915.1915.1915.19 15.3215.3215.3215.32 15.4615.4615.4615.46

WANDIGNIES-HAMAGE (D.130-VO-D.81)WANDIGNIES-HAMAGE (D.130-VO-D.81)WARLAINGWARLAINGWARLAINGWARLAING

75,075,0 184,5184,5 DDéébut du secteur pavbut du secteur pavéé de Warlaing de Warlaing àà Brillon (15) Brillon (15) 15.2415.24 15.3715.37 15.5115.5172,572,572,572,5 187,0187,0187,0187,0 Fin de secteur 2Fin de secteur 2Fin de secteur 2Fin de secteur 2 400 m 400 m 400 m400 m 15.2715.2715.2715.27 15.4115.4115.4115.41 15.5515.5515.5515.55

BRILLON (D.81-D.35)BRILLON (D.81-D.35)TILLOY LEZ MARCHIENNES (D.35 D.158b)TILLOY LEZ MARCHIENNES (D.35 D.158b)TILLOY-LEZ-MARCHIENNES (D.35-D.158b)TILLOY-LEZ-MARCHIENNES (D.35-D.158b)

71,571,5 188,0188,0 D.158bD.158b DDéébut du secteur de Tilloybut du secteur de Tilloy àà Sars-et-Rosi Sars-et-Rosièères (14)res (14) 15.2915.29 15.4215.42 15.5715.5769,069,069,069,0 190,5190,5190,5190,5 VOVOVOVO Fin de secteur 2Fin de secteur 2Fin de secteur 2Fin de secteur 2 400 m 400 m 400 m400 m 15.3215.3215.3215.32 15.4615.4615.4615.46 16.0116.0116.0116.01

SARS-ET-ROSISARS-ET-ROSIÈÈRES (VO-D.158-D.953)RES (VO-D.158-D.953)66,566,566,566,5 193,0193,0193,0193,0 D.953D.953D.953D.953 BEUVRY LA FORBEUVRY LA FORBEUVRY-LA-FORBEUVRY-LA-FORÊÊÊÊÊÊT (D.953 D.126 VO)T (D.953 D.126 VO)T (D.953-D.126-VO)T (D.953-D.126-VO) 15.3615.3615.3615.36 15.5015.5015.5015.50 16.0516.0516.0516.0565,065,0 194,5194,5 VOVO DDéébut du secteur pavbut du secteur pavéé de Beuvry de Beuvry àà Orchies (13) Orchies (13) 15.3815.38 15.5215.52 16.0716.0763,563,563,563,5 196,0196,0196,0196,0 VOVOVOVO Fin de secteur 1Fin de secteur 1Fin de secteur 1Fin de secteur 1 400 m 400 m 400 m400 m 15.4015.4015.4015.40 15.5415.5415.5415.54 16.0916.0916.0916.0963,063,0 196,5196,5 D.953D.953 ORCHIES (D.953-D.938-VO)ORCHIES (D.953-D.938-VO) 15.4115.41 15.5515.55 16.1016.1060,060,060,060,0 199,5199,5199,5199,5 VOVOVOVO DDDDéébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéé d'Orchies (12) d'Orchies (12) d'Orchies (12) d'Orchies (12) 15 4515 4515.4515.45 15 5915 5915.5915.59 16 1516 1516.1516.1559,059,0 200,5200,5 Carrefour Chemin des PriCarrefour Chemin des Prièères-Chemin des Abattoirsres-Chemin des Abattoirs 15.4615.46 16.0116.01 16.1716.1758,058,058,058,0 201,5201,5201,5201,5 Fi d 1Fi d 1Fin de secteur 1Fin de secteur 1 700700700 m 700 m 15 4815 4815.4815.48 16 0216 0216.0216.02 16 1816 1816.1816.1856,556,5 203,0203,0 AUCHY-LEZ-ORCHIES (VO-D.549-VO)AUCHY-LEZ-ORCHIES (VO-D.549-VO) 15.5015.50 16.0516.05 16.2116.2154,054,054,054,0 205,5205,5205,5205,5 DDéééébut du secteu pabut du secteu pabut du secteur pavbut du secteur pavéééé d'Auchy d'Auchy d'Auchy d'Auchy àààà e se s Bers Berséééée (11)e (11)e (11)e (11) 15.5415.5415.5415.54 16.0816.0816.0816.08 16.2416.2416.2416.2452,552,5 207,0207,0 Fin de secteur 1Fin de secteur 1 200 m 200 m 15.5615.56 16.1116.11 16.2716.27

Wattines (BERSWattines (BERSWattines (BERSWattines (BERSÉÉÉÉEEEE51,551,5 208,0208,0 CAPELLE-EN-PCAPELLE-EN-PÉÉÉÉVVÈÈLELE 15.5715.57 16.1216.12 16.2816.2848,548,548,548,5 211,0211,0211,0211,0 DDDDéééébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéééé de Mons en P de Mons en Pde Mons-en-Pde Mons-en-Péééévvvvèèèèle (10)le (10)le (10)le (10) 16.0116.0116.0116.01 16.1716.1716.1716.17 16.3316.3316.3316.3347,547,5 212,0212,0 MONS-EN-PMONS-EN-PÉÉÉÉVVÈÈÈÈLE (PrLE (Prèès de)s de) 16.0316.03 16.1816.18 16.3516.3545,545,545,545,5 214,0214,0214,0214,0 Fin de secteur 3Fin de secteur 3Fin de secteur 3Fin de secteur 3 000 m 000 m 000 m000 m 16.0616.0616.0616.06 16.2116.2116.2116.21 16.3816.3816.3816.3844,544,5 215,0215,0 D.120D.120 MMÉÉRIGNIES (D.120-VO) RIGNIES (D.120-VO) 16.0716.07 16.2316.23 16.3916.3942,542,542,542,5 217,0217,0217,0217,0 VOVOVOVO DDDDéééébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéééé de M de Mde Mde Méééérignies (9)rignies (9)rignies (9)rignies (9) 16.1016.1016.1016.10 16.2616.2616.2616.26 16.4316.4316.4316.43

Fin de secteur 700 mFin de secteur 700 m41,041,041,041,0 218,5218,5218,5218,5 D.54cD.54cD.54cD.54c PONTPONTPONT-PONT-ÀÀÀÀ MARCQ (D.54c D.549 D.917)MARCQ (D.54c D.549 D.917)-MARCQ (D.54c-D.549-D.917)-MARCQ (D.54c-D.549-D.917) 16.1216.1216.1216.12 16.2816.2816.2816.28 16.4516.4516.4516.4539,539,5 220,0220,0 D.917D.917 Pont-Thibaut (Commune d'Ennevelin)Pont-Thibaut (Commune d'Ennevelin) 16.1416.14 16.3016.30 16.4716.47

DDDDéééébut du secteur de Pont Thibautbut du secteur de Pont Thibautbut du secteur de Pont-Thibautbut du secteur de Pont-Thibaut àààà Ennevelin (8) Ennevelin (8)Ennevelin (8)Ennevelin (8)38,038,0 221,5221,5 VOVO Fin de secteur 1Fin de secteur 1 400 m 400 m 16.1616.16 16.3216.32 16.5016.5037,537,537,537,5 222,0222,0222,0222,0 ENNEVELIN (VO D.128 C.11 D.145)ENNEVELIN (VO D.128 C.11 D.145)ENNEVELIN (VO-D.128-C.11-D.145)ENNEVELIN (VO-D.128-C.11-D.145) 16.1716.1716.1716.17 16.3316.3316.3316.33 16.5116.5116.5116.5134,534,5 225,0225,0 D.145D.145 TEMPLEUVE (D.145-VO-D.19-VO)TEMPLEUVE (D.145-VO-D.19-VO) 16.2116.21 16.3816.38 16.5516.55

DDDDéébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéé de Templeuve (L' de Templeuve (L' de Templeuve (L' de Templeuve (L'ÉÉÉÉpinette)(7)pinette)(7)pinette)(7)pinette)(7)Fin de secteur 200 mFin de secteur 200 m

33,533,533,533,5 226,0226,0226,0226,0 VOVOVOVO DDDDéééébut de secteur pavbut de secteur pavbut de secteur pavbut de secteur pavéééé du Moulin de Vertain du Moulin de Vertain du Moulin de Vertaindu Moulin de Vertain 16.2316.2316.2316.23 16.3916.3916.3916.39 16.5716.5716.5716.5733,033,0 226,5226,5 Fin de secteur 500 m (7)Fin de secteur 500 m (7) 16.2416.24 16.4016.40 16.5816.58

WachemyWachemyWachemyWachemy31,031,0 228,5228,5 D.94D.94 LOUVIL (D.94-D.94a) LOUVIL (D.94-D.94a) 16.2616.26 16.4316.43 17.0117.0129,029,029,029,0 230,5230,5230,5230,5 D.94aD.94aD.94aD.94a CYSOING (D.94a-D.90-D.955-VO)( PN nCYSOING (D.94a-D.90-D.955-VO)( PN nCYSOING (D.94a-D.90-D.955-VO)( PN nCYSOING (D.94a-D.90-D.955-VO)( PN n˚̊ 131)131)131)131) 16.2916.2916.2916.29 16.4616.4616.4616.46 17.0417.0417.0417.0427,027,0 232,5232,5 VOVO DDéébut du secteur pavbut du secteur pavéé de Cysoing de Cysoing àà Bourghelles (6) Bourghelles (6) 16.3216.32 16.4916.49 17.0717.0725,525,525,525,5 234,0234,0234,0234,0 Fin de secteur 1Fin de secteur 1Fin de secteur 1Fin de secteur 1 300 m 300 m 300 m300 m 16.3416.3416.3416.34 16.5116.5116.5116.51 17.0917.0917.0917.09

BOURGHELLES (VO-D.93-VO)BOURGHELLES (VO-D.93-VO)24,524,524,524,5 235,0235,0235,0235,0 DDDDéééébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéééé de Bourghelles de Bourghelles de Bourghelles de Bourghelles àààà Wannehain Wannehain Wannehain Wannehain 16.3616.3616.3616.36 16.5316.5316.5316.53 17 1117 1117.1117.1123,523,5 236,0236,0 Fin de secteur 1Fin de secteur 1 100 m (6)100 m (6) 16.3716.37 16.5416.54 17.1317.1323,023,023,023,0 236,5236,5236,5236,5 D 93D 93D.93D.93 WANNEHAINWANNEHAINWANNEHAINWANNEHAIN 16 3816 3816.3816.38 16 5516 5516.5516.55 17 1317 1317.1317.1320,020,0 239,5239,5 CAMPHIN-EN-PCAMPHIN-EN-PÉÉVVÈÈLE (D.93-VO)LE (D.93-VO) 16.4216.42 16.5916.59 17.1817.18

DDDDéébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéé de Camphin-en-P de Camphin-en-P de Camphin-en-P de Camphin-en-Péévvèèle (5)le (5)le (5)le (5)18,018,0 241,5241,5 Fin de secteur 1Fin de secteur 1 800 m 800 m 16.4516.45 17.0217.02 17.2117.2117,017,017,017,0 242,5242,5242,5242,5 DDDDéééébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéééé du Carrefour de l'Arbre (4) du Carrefour de l'Arbre (4)du Carrefour de l'Arbre (4)du Carrefour de l'Arbre (4) 16.4616.4616.4616.46 17.0417.0417.0417.04 17.2317.2317.2317.23

Fin de secteur 2Fin de secteur 2 100 m100 m15,015,015,015,0 244,5244,5244,5244,5 DDDDéééébut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavbut du secteur pavéééé de Gruson (3) de Gruson (3)de Gruson (3)de Gruson (3) 16.4916.4916.4916.49 17.0717.0717.0717.07 17.2617.2617.2617.2614,014,0 245,5245,5 GRUSONGRUSON 16.5116.51 17.0817.08 17.2817.28

Fin de secteur 1Fin de secteur 1Fin de secteur 1Fin de secteur 1 100 m100 m100 m100 m12,012,0 247,5247,5 D.92 CHD.92 CHÉÉRENG (D.92-D.941-VO)RENG (D.92-D.941-VO) 16.5416.54 17.1117.11 17.3117.318,58,58,58,5 251,0251,0251,0251,0 Robigueux (VO-D.64)Robigueux (VO-D.64)Robigueux (VO-D.64)Robigueux (VO-D.64) 16.5916.5916.5916.59 17.1717.1717.1717.17 17.3617.3617.3617.36

DDéébut du secteur pavbut du secteur pavéé de Hem (2) de Hem (2)7,07,07,07,0 252,5252,5252,5252,5 D.64D.64D.64D.64 Fin de secteur 1Fin de secteur 1Fin de secteur 1Fin de secteur 1 400 m 400 m 400 m400 m 17.0117.0117.0117.01 17.1917.1917.1917.19 17.3917.3917.3917.396,06,0 253,5253,5 HEM (D.64-D.952-D.700-D.952)HEM (D.64-D.952-D.700-D.952) 17.0217.02 17.2017.20 17.4017.402,52,52,52,5 257,0257,0257,0257,0 D.952D.952D.952D.952 ROUBAIX (Avenue Alfred Motte)ROUBAIX (Avenue Alfred Motte)ROUBAIX (Avenue Alfred-Motte)ROUBAIX (Avenue Alfred-Motte) 17.0717.0717.0717.07 17.2617.2617.2617.26 17.4617.4617.4617.461,51,5 258,0258,0 Secteur pavSecteur pavéé "Espace C. Crupelandt" 300 m "Espace C. Crupelandt" 300 m 17.0917.09 17.2717.27 17.4717.471,01,0 258,5258,5 ROUBAIX (EntrROUBAIX (Entr(( éée du Ve du Véélodrome)lodrome))) 17.0917.09 17.2817.28 17.4817.480,00,0 259,5259,5 ((ROUBAIX (VROUBAIX (Véé ))lodrome)lodrome) 17.1117.11 17.2917.29 17.5017.50

CYCLISME PARIS - ROUBAIX

Dans la grande traditionLa tranchée d’Arenberg sera la principale attraction d’un parcours comportant comme l’an dernier 52,7 kilomètres de pavés.

Les 187 engagésCSC (DAN)Directeur sportif :Alain GALLOPIN1 Cancellara (SUI)2 Breschel3 Johansen4 Klostergaard5 Ljungqvist (SUE)6 Michaelsen7 O’Grady (AUS)8 Roberts (AUS)

QUICK STEP - INNERGETIC (BEL)Directeur sportif :Wilfried PEETERS11 Boonen12 De Jongh (HOL)13 Rosseler14 Steegmans15 Tossato (ITA)16 Van Impe17 Van Petegem18 Weylandt

LAMPRE-FONDITAL (ITA)Directeur sportif :Guido BONTEMPI21 Ballan22 Baldato23 Bennati24 Corioni25 Fornaciari26 Franzoi27 Mori28 Righi

RABOBANK (HOL)Directeur sportif :Adri VAN HOUWELINGEN31 Flecha (ESP)32 Boven33 De Groot34 Flens35 Horillo (ESP)36 Kozontchuk (RUS)37 Van Bon38 Van Heeswijk

FRANÇAISE DES JEUX (FRA)Directeur sportif :Marc MADIOT41 Guesdon42 Auger43 Seb.Chavanel44 Gilbert (BEL)45 Gudsell (NZL)46 Marichal (BEL)47 Mengin48 Mourey

T-MOBILE (ALL)Directeur sportif :Tristan HOFFMAN51 Burghardt52 Bauman53 Bernucci (ITA)54 Eisel (AUT)55 B. Grabsch56 Hammond (GBR)57 Klier58 Knaven (HOL)

PREDICTOR-LOTTO (BEL)Directeur sportif :Hendrik REDANT61 Hoste62 Leukemans63 Roesems64 Sentjens65 Steels66 Van Avermaet67 Van Summeren68 Vansevenant

COFIDIS (FRA)Directeur sportif :Alain DELOEUIL71 Nuyens (BEL)72 De Weert (BEL)73 Duclos-Lassalle74 Elijzen (HOL)75 Heijboer (HOL)76 Minard77 Scheirlinckx (BEL)78 Valentin

MILRAM (ITA)Directeur sportif :Gianluigi STANGA81 Cortinovis83 R. Grabsch (ALL)84 Lancaster (AUS)85 Müller (ALL)86 Sabatini88 Terpstra (HOL)90 Sieberg (ALL)

SKIL-SHIMANO (HOL)Directeur sportif :Rudi KEMNA91 Bacquet92 Den Bakker93 Goesinnen94 Lhotellerie95 Müller (ALL)96 Timmer97 Tjallingii98 Vierhouten

BOUYGUES TÉLÉCOM (FRA)Directeur sportif :Dominique ARNOULD101 Claude102 Flickinger103 Gene104 Labbe105 Martias106 Pichot107 Pütsep (EST)108 Renier

DISCOVERY CHANNEL (USA)Directeur sportif :Dirk DE MOL111 Gusev (RUS)112 Beppu (JAP)113 Bileka (UKR)114 Cruz115 Cummings (GBR)116 Devolder (BEL)117 Vaitkus (LIT)118 White (AUS)

LIQUIGAS (ITA)Directeur sportif :Stefano ZANATTA121 Backstedt (SUE)

� HUSHOVD UN PEU JUSTE. – L’équipe Crédit Agricole compte toujours surThor Hushovd, même si le Norvégien se sent « un peu juste » alors qu’il a éprouvédumal à récupérer de lagrippe intestinalequi l’a contraintà renoncer àMilan - SanRemo. Depuis, il a abandonné à Harelbeke, a accompli la distance au Tour desFlandres et s’est classé onzième sur les 200 kilomètres de Gand-Wevelgem.

� BOUYGUES COMPTE SUR RENIER ET LABBE. – La reconnaissance despavés aeu lieuen deux tempspour l’équipeBouygues Telecom. Elleavait accompliles huit derniers secteurs jeudi, et a vu la première partie jusqu’à Arenberg vendre-di midi. « Il est clair que l’on n’a pas de vrai leader, a convenu le directeur sportif,Dominique Arnould. On espère qu’il y aura une échappée matinale et les garssavent qu’il faut essayer de la prendre, mais l’on compte tout demême sur FranckRenier et Arnaud Labbe pour le final. »

� MICHAELSEN, DERNIÈRE ! – Lars Michaelsen (CSC) mettra un terme à salongue carrière cet après-midi à l’issue de la course. Le Danois, 38 ans, sera unexcellent allié pour Fabian Cancellara, puisqu’il s’est souvent distingué sur lespavés du Nord (5e en 2005 et en 2002, 10e en 1999).

122 Albasini (SUI)123 Da Dalto124 Kuschynski (BLR)125 Petito126 Pozzato127 Vanotti128 Willems (BEL)

CAISSE D’ÉPARGNE (ESP)Directeur sportif :José Luis JAIMERENA131 Brard132 Berthou133 Erviti134 Garcia Acosta135 N. Portal137 Rojas

AGRITUBEL (FRA)Directeur sportif :Emmanuel HUBERT141 Balciunas (LIT)142 Baranauskas (LIT)143 Berges144 Coutouly145 Dekkers (HOL)146 Gaztanaga (ESP)147 Ravard148 Sinner

GEROLSTEINER (ALL)Directeur sportif :Hans-Michael HOLCZER151 T. Fothen152 Gatto (ITA)153 Haussler154 Kopp155 Krauss156 Stamsnijder (HOL)157 Westphal158 Wrolich (AUT)

CRÉDIT AGRICOLE (FRA)Directeur sportif :Serge BEUCHERIE161 Hushovd (NOR)162 Bodrogi (HON)163 Bonnet164 Dean (NZL)165 Engoulvent166 Furlan (ITA)167 Hinault168 Laurent

AG2R PRÉVOYANCE (FRA)Directeur sportif :Vincent LAVENU171 Elmiger (SUI)172 Mandri (EST)173 Mangel174 Nazon175 Poulhies176 Riblon177 Rousseau178 Usov (BLR)

SAUNIER DUVAL - PRODIR (ESP)Directeur sportif :Pietro ALGERI181 Ventoso182 Alarcon183 Belohvosciks (LET)184 Del Nero185 Duran186 A. Gomez188 Pagliarini (BRE)

EUSKALTEL (ESP)Directeur sportif :Xavier CARBAYEDA191 Aranaga192 K. Fernandez193 Iriondo194 Irizar195 Lafuente197 A. Perez198 Uribarri

LANDBOUWKREDIET (BEL)Directeur sportif :Gérard BULENS201 Boucher202 Amorison203 De Wilde204 Gabriel205 Kuyckx206 Meirhaeghe207 Neyrinck208 Van Mechelen

ASTANA (SUI)Directeur sportif :Mario KUMMER211 De Kort (HOL)212 Haselbacher (AUT)213 Joachim (LUX)214 Kemps (AUS)215 Kolessov (KAZ)216 Mikhailov (RUS)217 Rast218 Schär

TEAM WIESENHOFF (ALL)Directeur sportif :Raphaël SCHWEDA221 Wesemann (SUI)222 Gajek223 Giling (HOL)224 Ludewig225 Odebrecht226 Pollack227 Radochla228 Wagner

CHOCOLAT JACQUES (BEL)Directeur sportif :Walter PLANCKAERT231 Eeckhout232 Caethoven233 D’Hollander234 Ghyllebert235 Hovelynck236 Lisabeth237 Vanheule238 Verbist

PAGE 4 DIMANCHE 15 AVRIL 2007

Noir Jaune

Bleu Rouge5

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

Pour la Région Nord - Pas de Calais, soutenir Paris - Roubaix,

c’est montrer ses visages, ses atouts, ses couleurs …

C’est la chance d’affi rmer, au nom de ses quatre millions d’habitants :

« LE NORD - PAS DE CALAIS, C’EST D’ENFER ! »

Phot

os :

F. L

o Pr

esti

- V.V

anbe

rkel

- P.

Dup

uich

- P.

Mor

es -

Régi

on N

ord

- Pas

de

Cal

ais

SOUS LES PAVES LEGENDAIRES …UNE TERRE DE PASSION

ET D’INNOVATION !

DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 5

Noir Jaune

Bleu Rouge6

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

Un duelserré

Pts1.2.3.4.5.6.7.

9.

11.

13.14.

16.

18.

BOONEN (BEL, Quick Step)Cancellara (SUI, CSC)Hoste (BEL, Predictor-Lotto)Ballan (ITA, Lampre)Van Petegem (BEL, Quick Step)Wesemann (SUI, Wiesenhof)Gusev (RUS, Discovery Channel)Burghardt (ALL, T-Mobile)Guesdon (Française des Jeux)Backstedt (SUE, Liquigas)Flecha (ESP, Rabobank)Hammond (GBR, T-Mobile)Michaelsen (DAN, CSC)Hushovd (NOR, Crédit Agricole)Van Bon (HOL, Rabobank)Pozzato (ITA, Liquigas)O’Grady (AUS, CSC)Franzoi (ITA, Lampre)Devolder (BEL, Discovery Channel)Meirhaeghe (BEL, Landbouwkrediet)

97934428241099886653322111

CYCLISME PARIS-ROUBAIX

Sur le haut du pavéTrois illustres anciens vainqueurs de l’épreuve dressent le portrait-robot du coureur type de Paris-Roubaix.COMPIÈGNE –de notre envoyé spécial

ELLE EST LA PLUS DÉCRIÉE desclassiques et suscite chaque année, quelsque soient le temps et le lauréat du jour,des sentiments controversés d’amour et

� TOUR DU PAYS BASQUE (Pro Tour [ESP], 9-14 avril). – 6e et dernière étape, Oiartzun-Oiartzun (c.l.m. ind.) : 1. S. Sanchez (ESP, Euskaltel), les 14 km en 21’36’’ (moy. :38,889 km/h) ; 2. Contador (ESP, Discovery Channel), à 2’’ ; 3. Cobo (ESP, Saunier Duval), à 4’’ ;4. Cunego (ITA, Lampre), à 14’’ ; 5. Valverde (ESP, Caisse d’Epargne), à 22’’ ; 6. Vicioso (ESP,Relax-Gam), à 40’’ ; 7. Gomez Marchante (ESP, Sdv), à 41’’ ; 8. E. Martinez (ESP, Dsc), à 47’’ ; 9.Rebellin (ITA, Gerolsteiner), m.t. ; 10. Evans (AUS, Predictor-Lotto), à 55’’ ; … 39. Mazet (Asta-na), à 2’18’’ ; 47. Goubert (AG2R Prévoyance), à 2’38’’. – 93 partants, 91 classés.Classement final : 1. Cobo (ESP, Saunier Duval), en 21 h 56’38’’ ; 2. Vicioso (ESP, Relax Gam), à37’’ ; 3. S. Sanchez (ESP, Euskaltel), à 1’16’’ ; 4. Cunego (ITA, Lampre), à 2’26’’ ; 5. Valverde(ESP, Caisse d’Epargne), à 2’42’’ ; 6. Rebellin (ITA, Gerolsteiner), à 2’50’’ ; 7. Valjavec (SLV, Lam),à 2’57’’ ; 8. F. Schleck (LUX, CSC), à 3’13’’ ; 9. Rodriguez (ESP, Gce), à 3’21’’ ; 10. Gil (ESP, Sdv),à 3’41’’ ; … 12. Gomez Marchante (ESP, Sdv), à 5’27’’ ; 14. Contador (ESP, Discovery Channel),à 6’7’’ ; 22. Lövkvist (SUE, Française des Jeux), à 11’49’’ ; 35. Vasseur (Quick Step), à 32’11’’ ;37. Dupont (AG2R Prévoyance), à 32’28’’ ; 40. Goubert (A2r), à 34’25’’ ; 55. Pineau (BouyguesTelecom), à 48’52’’ ; 56. Voigt (ALL, CSC), à 49’ ; 61. Charteau (Crédit Agricole), à 52’4’’ ; 75.Sprick (Btl), à 1 h 3’36’’ ; 76. Poilvet (CA), à 1 h 3’51’’ ; 87. Roy (Française des Jeux), à1 h 28’8’’ ; 89. Mazet (Astana), à 1 h 34’55’’.Surprenant vainqueur de la première étape, Juan Jose Cobo (Saunier Duval) a confirmé en s’adju-geant, à vingt-six ans, le classement final d’une épreuve d’une incroyable difficulté (35 ascensionsrépertoriées) disputée de surcroît dans des conditions dantesques. Les coureurs espagnols se sontencore une fois taillé la part du lion (9 dans les 14 premiers) tandis que les candidats aux Arden-naises (Valverde, Contador, Cunego, Rebellin, Sanchez…) ont montré qu’ils étaient prêts.Pro Tour : 1. Freire (ESP, Rab), 77 pts ; 2. Rebellin (ITA, Gst), 62 ; 3. Contador (ESP, Dsc), 58 ;4. Cobo (ESP, Sdv), 57 ; … 35. Mengin (Fdj), 15.

Boonennuméro 1

JUSQU’AU BOUT, la lutte a été âpre.Invités à classer les cinq meilleurs pas-seurs de pavés du peloton 2007 (*), lesdirecteurs sportifs des vingt-quatreéquipes présentes ce matin à Com-piègne, au départ de Paris-Roubaix,ont fait montre d’une belle unanimité.Tom Boonen (Quick Step), lauréat en2005, et Fabian Cancellara (CSC),vainqueur sortant, ont été les seuls àrecevoir les suffrages de tous les tech-niciens. Et c’est le Belge qui est finale-ment sorti vainqueur de ce duel ausommet, devançant son rival suisse dequatre petits points.Loin derrière ces deux monstres, leFlahute Leif Hoste (Predictor-Lotto),malheureux jusqu’ici dans sa quêtedes classiques (trois fois deuxième duTour des Flandres, deuxième l’an der-nier à Roubaix avant d’être déclassésuite à l’incident du train), complète lepodium (44 points, 16 citations).Parmi les vingt coureurs cités (quiappartiennent à douze équipes diffé-rentes), un seul Français, FrédéricGuesdon (neuvième avec six cita-tions), dernier de nos représentants às’être imposés sur le vélodrome deRoubaix. C’était il y a dix ans…(*) 5 points pour le 1er, 4 pour le 2e,3 pour le 3e, 2 pour le 4e et 1 pour le 5e.

Hoste sans complexesLe Belge, deuxième du Tour des Flandres dimanche dernier, tire profit de sa rivalité avec les Quick Step de Boonen.COMPIÈGNE –de notre envoyé spécial

PAS FACILE, pour un leader belge, de ne pasporter la tunique Quick Step, l’une des plus glo-rieuses du cyclisme national. Mais Leif Hoste faitface. Le coureur de Predictor-Lotto préfère mêmesa situation à celle de Tom Boonen, qui possède,selon lui, trop de coleaders autour de lui pour lesclassiques. Dimanche dernier, au Tour desFlandres, il a été tout près d’apporter la preuveque, sur ces courses flandriennes, il valait mieuxparfois ne compter que sur soi. Il s’en est mêmefallu d’un rien pour qu’il décroche, tout seul, lavictoire à Meerbeke, le rêve de sa vie. « Si, dansune équipe, certains essayent de tirer la couver-ture à eux, il y a danger », explique-t-il sans citerles rivaux de Quick Step.Les propos de Peter Van Petegem avant le Tourdes Flandres, annonçant que la Quick Step sable-

rait le champagne le dimanche soir, ont étémoyennement goûtés chez les Predictor-Lotto,surtout venant d’un ancien de l’équipe qui arejoint la concurrence cet hiver. « Je ne pense pasquec’était uneattaquepersonnelle, confie Hoste.Maismoi, je préfère ne pasm’occuper des autres.Beaucoupont sous-estimé notre équipe. On vientdeprouverqu’on était aussi forts que les autres. »Les dirigeants de Predictor-Lotto ne se plaignentpasde cette rivalité avec les géants de Quick Step,ils jouent même parfaitement ce rôle de petitestructure depuis 2005 quand Omega-Pharma(maison mère de Davitamon et Predictor) a divor-cé de Quick Step avec laquelle ils étaient associésdeux ans durant. « La première année de notreséparation a peut-être été difficile, on ne pouvaitpas s’empêcher de comparer, admet Filip Demyt-tenaere, l’un des responsables d’Omega Pharma.Mais on a vite compris que cette rivalité étaitsaineetqu’ellenous apportait plusdepublicité. »

Les Predictor, dont le budget est deux fois infé-rieur à celui de Quick Step, ont fait alors le choixde la jeunesse, laissant partir cet hiver chez lesrivaux Van Petegem (dont le salaire a permisl’embauche de cinq jeunes coureurs) et, surtout,Steegmans, pour qui ils avaient imaginé un rôlede leader auprès de Hoste. Ce dernier, de retourd’une aventure chez Discovery Channel, s’estdonc retrouvé patron unique de l’équipe.Blessé lors de Tirreno-Adriatico, il avait laissé pla-ner quelques doutes ces dernières semaines.Mais, au matin du Ronde, Hoste a annoncé à sescoéquipiers qu’il se sentait prêt. « Toute l’équipea compris ce qu’il y avait à faire, explique MarcSergeant, le directeur sportif. On est habitués àtravailler pour un seul homme :McEwen en juilletsur le Tour, Hoste sur les classiques flamandes.Après sa chute, on l’a laissé tranquille. Il a reprisconfiance, il savait que toute l’équipe faisait blocderrière lui. »

Requinqué après sa deuxième place au Ronde, leBelge, vingt-neuf ans, s’est blindé pour décrocherune victoire à Roubaix qui clouerait le bec à ceuxqui ne jurent que par la Quick Step. En tout cas, leFlamand ne craint rien. La poussière, qui risque deperturber la course ?« Je préfère la poussière à laboue, au moins on est maître de son destin. Avecla boue, il suffit de quelqu’un qui tombedevant etc’est fini. » Tom Boonen et les autres adver-saires ? « Je n’ai peur de personne. Cancellarasemble très fort mais je ne veux pasm’occuper delui. »Quelle tactique pour gagner à Roubaix ?« Iln’yenaqu’une : savoir attendre leplus longtempspossible. Ça paraît simple, mais c’est la chose lamoins facile à réaliser. »Très discret, presque taciturne, Hoste n’en dirapas davantage. À mille lieues du prolixe Boonen,qui fait le bonheur des médias belges. Mais il s’enmoque. Là aussi, il veut marquer sa différence.

PHILIPPE LE GARS

� TOUR D’ALENTEJO (2.1 [POR], 11-15avril). – 4e étape, Redondo-Portalegre :1. Pires (POR, LA MSS), les 186,1 km en4 h 45’43’’ (moy. : 39,081) ; 2. Petrov (BUL,Benfica), à 1’’ ; 3. Edo (ESP, Vitoria), m.t. ;… 26. Pereiro (ESP, Caisse d’Epargne), à1’50’’. – 122 partants, 120 classés.Classement général : 1. Vazquez (ESP,Andalucia), en 14 h 3’56’’ ; 2. Cardenas (COL,Barloworld), à 9’’ ; 3. Lloret (ESP, Fuerte-ventura), à 14’’ ; 4. Vital (POR, Madeinox), à25’’; 5. Karpets (RUS, Caisse d’Epargne), à26’’ ; … 24. Pereiro (ESP, Gce), à 3’19’’ ; 82.Perget (Gce), à 21’20’’ ; 90. S. Portal (Gce),à 24’12’’.AUJOURD’HUI. – 5e et dernière étape :Evora-Evora (186,3 km).

� TOUR DE DRENTHE (1.1 [HOL], 14 avril).– 1. Maaskant (HOL, Rabobank Continental),les 209,3 km en 4 h 51’18’’ (moy. :43,110 km/h) ; 2. Jorgensen (DAN, TeamDesigna Kokken), à 29’’ ; 3. Solari (ITA, LPR) ;4. Van Schalen (HOL, Ubbink Syntec) ; 5. Vander Wal (HOL, Fondas), t.m.t.

RÉSULTATS

de rejet. « C’est une cochonnerie decourse », avait clamé Bernard Hinault, àl’époque où le Breton pesait de tout sonpoids sur le cyclisme mondial. C’était autournant des années 80. Depuis, lecyclisme s’est modernisé mais Paris-Rou-baix n’a pas changé.

Ce soir, lorsqu’ils gagneront les douches,leur machine à la main, aux abords duvélodrome, la plupart des coureurs, exté-nués, maudiront le sort, la chute, la crevai-son qui les aura meurtris, sortis du jeu,condamnés sans appel et sans ménage-ment.

« Paris-Roubaix est une course vraimentparticulière. Quand un champion la gagneune fois, il peut s’estimer chanceux. Plusd’une fois, il est béni des dieux », avait unjour joliment résumé Walter Godefroot,vainqueur en 1969 et désormais conseillerde l’équipe Astana.

Oui, chaque année, le sort de la grandeclassique du Nord paraît se nouer dans unrapport étroit, délictueux, avec une sourdefatalité.Et pourtant, Paris-Roubaix laisse moinsd’emprise au hasard qu’on se plaît à le direet ne se donne, réflexion faite, qu’à ceux

qui, en plus de qualités techniques etphysiques spécifiques, la désirentâprement.Trois anciens vainqueurs, Bernard Hinault(1981), Marc Madiot (1985 et 1991) etGilbert Duclos-Lassalle (1992 et 1993), endécryptent ici les codes et les humeurs, au

gré de leurs souvenirs, pour nous la resti-tuer dans toute sa vérité.

Dans sa grandeur. Et cet étrange dialogue,parfois mystique, qu’elle entretient, sur lehaut du pavé, avec ses officiants.

PHILIPPE BRUNEL

Bernard HINAULT(1981)

« Comme un combat »« J’AI SOUVENT DIT que je détestais Paris-Roubaix,mais ce n’est pas aussi clair. J’avais surtout la hantised’une mauvaise chute à la Museeuw qui serait venuecompromettre ma présence dans le Tour. Puis, en 1980,j’ai fini quatrième. Et là, j’ai compris que je n’étais pasforcément inférieur à Demeyer, Moser, De Vlaeminck etd’autres prétendus spécialistes qu’on disait mieux adap-tés aux pavés que moi. J’avais d’ailleurs remporté uneétape du Tour sur les pavés, à Lille, devant Kuiper, dansdes conditions dantesques.Quand j’étais en forme, rien ne me rebutait. Je passais lespavés sur un mode agressif, en force, avec une habiletéentretenue dans les cyclo-cross. Mais si je l’ai gagnée,c’est pour un ensemble de paramètres. J’aimais que leschoses me résistent. Dans l’adversité, je parvenais à mesublimer comme je l’avais démontré en remportant unLiège-Bastogne-Liège sous une tourmente de neige (en

1980). Et puis, l’année de ma victoire à Roubaix, jem’étais préparé à la dure pendant tout l’hiver pour hono-rer mon titre de champion du monde, ce qui fait que pourla première fois, j’étais en condition, alors je l’ai abordéecomme un combat, et j’ai tout connu : sept chutes et cre-vaisons. Pour éviter une moto, je me suis retrouvé à pied,dans un labour, le vélo sur l’épaule mais tout me souriait,j’avais la grâce, la chance d’avoir toujours un équipierpour me dépanner.Sur les pavés, j’étais si fort que j’avais l’impression que lesautres n’avançaient plus. Je suis d’ailleurs rentré avec cesentiment sur le vélodrome, où j’ai battu au sprint DeVlaeminck et Moser, qui n’étaient pas des manchots.Après l’arrivée, on s’est aperçu que ma chambre à airdépassait du boyau. J’avais dû rouler sur un tesson debouteille en roulant sur la pelouse, vers le podium. »– Ph. Br.

Marc MADIOT(1985, 1991)

« Comme un pilote de rallye »« JE NE SAIS PAS si je dois êtreconsidéré comme un spécialiste deParis-Roubaix, mais je me sentais enréelle symbiose avec l’âme de cettecourse et j’ai tout de suite comprisque celui qui n’aime pas les pavés,qui se rétracte devant eux, ne lespassera jamais. C’est une premièrerègle. Il faut en avoir envie. Si le cou-reur ne fantasme pas au départ deCompiègne, s’il n’est pas sensible auclimat ambiant, à l’histoire de cettecourse, il n’a rien à faire là.Paris-Roubaix c’est d’abord un objetde fantasme. Après, c’est une affairede technique : il faut être ni trop légerni trop lourd, et très habile sur son

vélo, ce que j’étais devenu grâce à lapratique du cyclo-cross. Sur les tron-çons pavés, je pensais à économisermon matériel avant de m’économi-ser moi-même. Je crois à cettelégende qui veut que le spécialiste,lui, ne crève jamais aux momentsforts de la course. Et s’il crève, c’esten dehors des points stratégiques. Jecrois à cette loi-là.Le coureur concentré possède en faitun sixième sens, une sorte d’instinctde conservation que n’ont pas lesautres, et sait prévenir la chute à laseconde près. Moi, j’évitais de resterdans la roue d’un coureur crotté quej’avais vu tomber plusieurs fois, ou

qui s’en tirait toujours en catas-trophe. Je préférais me caler derrièredes dossards propres.

Ensuite, bien sûr, il faut adapter sonstyle à la nature du terrain, rouler à laforce des reins, en épousant lespavés avec les hanches, de façon àsoulager sa bicyclette. Le coureurtype de Paris-Roubaix est comme unpilote de rallye dans son baquet : ildoit avoir le cul sensible, pour amor-tir les chocs. Après, la qualité athlé-tique, bien sûr, rentre en jeu. Maisquoi qu’il en soit, il faut beaucoupaimer Paris-Roubaix pour lagagner. » – Ph. Br.

Gilbert DUCLOS-LASSALLE(1992, 1993)

« Une carrière pour comprendre »« JE ME SUIS MIS à aimer Paris-Roubaix après ma deu-xième place derrière Moser en 1980 mais il m’a fallubeaucoup de persévérance pour la gagner car, dans cettecourse, tu apprends tout à tes dépens. J’ai dû compteravec les chutes, un guidon brisé, avec des fautes tac-tiques, des erreurs de jeunesse. J’ai longtemps été tropimpulsif mais j’analysais mes fautes, année après année,conscient que la réussite ici se forge dans l’humilité, au fildes échecs et des remises en cause.Je me souviens qu’à l’approche de la course j’allais recon-naître chaque tronçon en amont, pour repérer les lieux,une maison blanche à gauche, une ferme à droite. Jesavais qu’avant Arenberg il y avait une petite église, çame permettait de remonter en tête au tout derniermoment et de préserver tout mon influx pour le final.

En 1993, j’avais enfin compris comment la gagner. Cetteannée-là, Ballerini m’a fait rouler à bloc au carrefour del’Arbre mais je suis resté un bon mètre derrière lui. Jesavais qu’il n’attendait qu’une chose, que je me cale danssa roue. Ensuite, il m’aurait fait manger tous les trous ens’écartant devant moi au tout dernier moment. Je ne suispas tombé dans le panneau mais j’avais l’expérience.Paris-Roubaix n’avait plus de secret pour moi. J’avais misquatorze ans, toute une carrière, pour la comprendre,mais ce temps m’avait été nécessaire pour évacuer manervosité et la domestiquer. J’étais devenu ce qu’onappelle un spécialiste et, cette année-là, rien n’aurait pum’empêcher de la gagner une seconde fois, pas mêmeune crevaison. » – Ph. Br.

TRANCHÉE D’ARENBERG. –Vainqueur en 2005, TomBoonen (ici, cette semaine,en reconnaissance) est, pourles techniciens du peloton,le meilleur passeur depavés actuel.(Photo Bernard Papon)

Ce soir, 19h30 >> 20h30

« RTL en direct de L’Équipe »

PAGE 6 DIMANCHE 15 AVRIL 2007

Noir Jaune

Bleu Rouge7

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

1/16SISIMMPP SSEEMMMMLE HLE HHOMHOM

FEDE 1)I, ERER (SUIqquaalififiéiéBjöörk 0), 40Ekman (SUEYOUZHNY (RUS, 17)Y (RUS 17)YOUZ Y (RUS 17)ZHNYY (RUSFERRER (ESP, 16)Benneteau (42)Tursunov (RUS, 23)DJOKOVIC (SER, 7)GONZALEZ (CHL, 5)Acasuso (ARG, 37)Volandri (ITA, 53)FERRERO (ESP, 21)GASQUET (15)Hrbaty (SLQ, 25)Stepanek (RTC, 26)LJUBICIC (CRO, 8)ROBREDO (ESP, 6)Clément (50)Becker (ALL, 44)BERDYCH (RTC, 14)BAGHDATIS (CHY, 18)Melzer (AUT, 28)Söderling (SUE, 30)DAVYDENKO (RUS, 4)MURRAY (GBR, 11)Mayer (ALL, 41)qualifiéNALBANDIAN (ARG, 12)NIEMINEN (FIN, 20)Vliegen (BEL, 51)Chela (ARG, 22)NADAL (ESP, 2)

11

13131312

64

1611

75

1014

38

915

2

ebyebalifiquaq ééié

9)g-taik (CDS, 4 )ungyue HyLeeLMoya (ESP, 34)Moya (ESP, 34)M (ESMSimon (39)Balleret (MCO, 237, w.c.)Gaudio (ARG, 43)byebyeAndreev (RUS, 233)Massu (CHL, 55)Henman (GBR, 48)Verdasco (ESP, 35)qualifiéMonfils (45)byebyeSerra (65, w.c.)T. Johansson (SUE, 73, w.c.)Almagro (ESP, 31)Mirnyi (BLR, 54)qualifiéO. Rochus (BEL, 38)byebyeGicquel (47)qualifiéqualifiéSafin (RUS, 27)Mathieu (56, w.c.)Verkerk (HOL, 1039)bye

FEDERER

DJOKOVICGONZALEZ

LJUBICICROBREDO

DAVYDENKOMURRAY

NADAL

De s tournois Super 9, appelés MastersSeries depuis 2000, seuls trois vainqueurs de Monte-Carlo (sur 17 éditions !) n’ont jamais disputé la finale de Roland-Garros. Andreï Chesnokov(vainqueur en 1990, demi-finalisteà Roland-Garros, en 1989). Marcelo Rios(vainqueur en 1997, quart-finalisteà Roland-Garros en 1998 et 1999). Cédric Pioline(vainqueur en 2000 et demi-finalisteà Roland-Garros en 1998).

33333//// 771717/1/1/11

AUJOURD’HUI. – Départ à 11 heures.Principaux engagés. HOMMES : Zwierz-chiewski, Munyutu ; W. Kipsang, W. Onsare,C. Kibiwott, J. Chelanga, R. Rop, P. Mukutu,J. Muindi, S. Bushendich (KEN). FEMMES :Ominami (JAP) ; Biktimirova (RUS) ; Sobans-ka (POL).

CHARLESTON (WTA Tour, terre battue)

Golovin joue la prudenceFatiguée, la Française a abandonné au bout d’un set en quarts de finale contre Dinara Safina.

CHARLESTON – (USA)de notre envoyé spécial

IL N’Y A PAS DE QUOI s’alarmer. Vendredi soir, deretour vers le club-house, Jérôme Bianchi, l’un desdeux kinés de l’équipe de France de Fed Cup, analy-sait sereinement l’abandon de Tatiana Golovin, quivenait de jouer, sans le terminer, son neuvièmematch en dix jours, en quarts de finale face à DinaraSafina : « Après tous les efforts qu’elle a fournis,Tatiana a mal un peu partout. Avant le match, àl’entraînement, elle s’est légèrement déplacé le bas-sin. Je l’ai remis en place, mais à 5-3 pour Safina, ellea glissé et s’est fait un peu mal à la cheville droite. Ilétait donc plus sage d’abandonner, elle l’a compristoute seule.Maintenant, il fautqu’elle se reposedeuxou trois jours puis elle pourra reprendre l’entraîne-

ment. » « Je savais en entrant sur le court que moncorps ne répondrait pas normalement, qu’il ressen-tait une grande fatigue, confirma la Française, quiavait gagné le premier tournoi de sa carrière lasemaine dernière à Amelia Island. J’ai quand mêmevoulu jouer et ce qui s’est passé sur un set n’était passi mal car Dinara a vraiment super bien joué et moi,j’ai lâché tous mes coups. Ça a donné quelqueséchanges spectaculaires mais, à partir de 4-2, j’aisenti que je ne pourrais pas aller beaucoup plus loin.Je n’aime pas abandonner comme je n’aime pas quemonadversaire abandonnemais je nevoulais pas ris-quer d’aggraver le mal. »Heureusement pour les spectateurs, l’unique set futd’un très bon niveau et dura tout de même cinq-quante-deux minutes avec, entre autres, un jeu fara-mineux long de 22 points et douze minutes, ponctué

de 16 coups gagnants tous plus époustouflants lesuns que les autres... Hier matin, Golovin a pris le pre-mier avion pour rentrer chez elle à Miami, où elledevait passer une journée histoire de défaire etrefaire ses bagages avant de rejoindre l’équipe deFrance demain. Après sa parenthèse américaine,l’attend en effet une rencontre de Fed Cup contre leJapon qu’elle disputera avec le costume de leader enl’absenced’Amélie Mauresmo, le week-endprochainà Limoges.

ALAIN DEFLASSIEUX

Dotation : 1 340 000 $ Quarts de finale : Safina (RUS) b.Golovin, 6-3, ab. ; Zvonareva (RUS) b. Krajicek (HOL), 6-1, 7-5.Demi-finales : Jankovic (SER) b. V. Williams (USA) 3-6, 6-3,7-6 (7-5). Safina (RUS) b. Zvonareva (RUS) 6-3, 0-1, ab.

MARATHON DE PARIS

« Paris, mix de tous les marathons »JOËL LAINÉ, directeur général du Marathon de Paris dont le départ sera donné ce matin (8 h 45),positionne son épreuve dans le concert international.« QU’EST-CE QUI attend les 35 000 coureursce matin dans les rue de Paris ?– Nous aurons ce matin soixante-dix groupes d’ani-mation pour faire vivre cette 31e édition. Mais c’estvrai qu’à Londres, Chicago, New York ou Berlin, il y ades réflexes culturels qui n’existent pas ici, où lesgensne sortent pasavant10 heures du matin.Cepen-dant, les mentalités évoluent ; il y a quinze ans,c’était l’indifférence totale. On recevait même dessacs de courrier à la Mairie de Paris avec des insultespour les coureurs. Il est évident que si nous passionsdans les XVIIIe, XIXe et XXe arrondissements,l’engouement populaire serait plus important. Maisce serait une catastrophe pour les performancessportives.

– Pourquoi Paris n’a pas intégré le “Big 5”qui regroupe les cinq marathons “majeurs”de Londres, Boston, Berlin, Chicago et NewYork ?– Nous avons refusé parce que cela ne représentaitaucun intérêt pour nous. C’est une pâle copie de laGolden League en athlétisme, avec un côté un peutrop mercantile. Il aurait fallu verser 200 000 dollars(147 935 euros) pour les prix à remettre aux athlètessans avoir l’argent ensuite pour inviter les meilleurs.Notre budget pour le plateau élite est de600 000 euros, c’est loin des 4 millions d’euros dontdispose Londres. 4 millions d’euros, c’est l’équivalentdenotre budget global.De toute façon, si on avaitdesmillions d’euros supplémentaires à investir, je ne les

mettrais pas sur le haut niveau mais sur les servicesaux coureurs : plus de kinés à l’arrivée, plus d’écransgéants…

– Où situez-vous Paris dans le concert mon-dial actuel ?– Paris est un mix de tous les marathons. Ensuite,tout dépend des critères retenus. Si l’on parle de labeauté du parcours, tout le monde est unanime pourdire que Paris est en tête. Pour le chrono, Chicago etBerlin sont devant. En termes de densité du plateau,Londres est en pole. Si l’on ne retient que l’ambiance,New York demeure mythique. Mais, pour moi, lesdeux tops au plan mondial sont Londres et NewYork. » – H. G.

RÉSULTATS

� VALENCE (ESP, ATP, terre battue,353 450 �, 9-15 avril). – Demi-finales :Almagro (ESP) b. Ventura (ESP), 6-7 (6-8),6-4, 6-4 ; Starace (ITA) b. Navarro Pastor(ESP), 6-7 (2-7), 6-0, 7-5.

� HOUSTON (USA, ATP, terre battue,416 000 $, 9-15 avril). – Quarts definale : Karlovic (CRO) b. Haas (ALL), 7-6(9-7), 6-4 ; Zabaleta (ARG) b. Melzer(AUT), 6-1, 6-2 ; Blake (USA) b. Monaco(ARG), 7-6 (7-5), 1-6, 7-6 (7-0). Demi-finale : Karlovic (CRO) b. Montanes (ESP),7-6 (7-5), 6-2.

� CHIASSO (SUI, ATP Challenger, terrebattue, 21 250 �, 9-15 avril).– Quart definale : Berrer (ALL) b. Patience, 6-3, 4-6,6-3.

� MEXICO (MEX, ATP Challenger, dur,25 000 $, 9-15 avril). – Quart de finale :Tsonga b. Wilson (USA), 4-6, 6-3, 6-1.Demi-finale : Tsonga b. Garcia (CHL),6-1, 6-1.

TENNIS MONTE-CARLO (Masters Series ATP, terre battue)

Menaces sur le RocherLe tournoi pourrait perdre son statut. Federer et Nadal doivent confirmer le leur après quelques contretemps.Pour la première fois deson histoire, le tournoi deMonte-Carlo commencedès le dimanche. Pour lapremière fois aussi, sonprestige se trouvemenacé par le projet deréformes envisagées parl’ATP à l’horizon 2009.Mais les meilleursjoueurs du mondehonorent une nouvellefois en nombre lerendez-vous monégasqueafin de lancer pour debon la saison sur terrebattue européenne.

MONTE-CARLO –de notre envoyé spécial

TOUT VA BIEN. La vente des billetsbat son plein. Federer et Nadal sont làet s’entraînent d’arrache-pied. Septdes dix meilleurs joueurs du mondesont à l’affiche. Il y a une bonne bras-sée de Français (tous les meilleurs saufGrosjean, qui fait l’impasse, et Santo-ro, qui n’a pas eu de wild-card) pourfaire vibrer la corde hexagonale. Maiscette belle santé ne sera peut-être passuffisante pour éviter au prestigieuxrendez-vous monégasque d’êtredégradé en 2009. Parmi les réformesde l’ATP prévues à cette échéancepourrevivifier le circuit pro figure la rétro-gradation du tournoi qui perdrait sonstatut de Masters Series, la dotationfinancière étant nettement réduite.

Les Monégasques, ainsi que le tournoide Hambourg, seraient priés de fairede laplace à ungrand tournoi mixtesur

terre battue à Madrid au printemps. LaPrincipauté a déjà mis le problèmedevant la justice américaine (puisquel’ATPest domiciliée aux États-Unis) surla base des lois antitrust. « Il y a bienentrave à la concurrence puisqu’onnous empêche de faire valoir nosatouts, expliquait hier Zeljko Franulo-vic, l’ancien champion yougoslavedevenu directeur du tournoi. Lesjoueurs, le public et les sponsors sontlà. Qu’est-ce qu’on peut faire demieux ? » Monte-Carlo n’a que ledéfaut de se trouver sur la route desgrands travaux du nouveau patron del’ATP, Étienne de Villiers. Cet anciencadre dirigeant de Disney n’est pas làpour faire le mickey ; d’ailleurs, le plande 2009 ne fait pas rire tout le monde.C’est ce qui donne espoir à Zeljko Fra-nulovic : « Je suis optimiste parce quenous ne sommes pas les seuls mécon-tents. Il y a beaucoup d’autres tournoiseuropéens qui vont souffrir. » Il y aaussi les joueurs qui se sont plaintsd’avoir été tenus à l’écart de ces pro-jets. Au tournoi de Miami, Nadal etRobredo étaient en pointe dans cettefronde, à laquelle s’était associé Fede-rer. L’occasion serait belle en terreeuropéenne de réaffirmer cette volon-té de préserver l’héritage tennistiquedu Vieux Continent.

Gasquet à la relance ?

Mais ça n’est pas à l’ordre du jour :« Notreobjectif, c’estde réussirunbontournoi », conclut Zeljko Franulovic. Ila les deux ingrédients suffisants pour yarriver : du Nadal et du Federer. Lesdeux finalistes de l’an dernier sont dela partie, sans doute très motivés aprèsquelques agacements récents. Pourl’Espagnol, tenant du titre, l’incerti-tude réside à nouveau dans ses piedschroniquement douloureux. Le numé-ro 2 mondial n’a plus joué depuis sadéfaite en quarts à Miami contre Djo-

kovic, faisant notamment l’impassesur la Coupe Davis. Hier, son entraîne-ment face à son jeune compatrioteBartolome Salva-Vidal ne laissaitparaître aucune gêne. Tant mieux, carl’enjeu n’est pas mince pour celui quiest invaincu sur terre battue depuisdeux ans. Le Majorquin transporte une

série de 62 victoires sur cette surface(record absolu de l’ère open) qui doitcommencer à faire lourd sur le paletot.Il ne peut se permettre de traîner despieds. Son tirage n’est pas mons-trueux, même si Safin ou Mathieupourraient le titiller dès son deuxièmematch. L’horizon paraît plus encombré

pour Federer, qui a hérité du quart leplus dense avec Djokovic, Gaudio, Fer-rer et Youzhny. Mais le numéro 1 mon-dial n’a rien négligé pour entamer aumieux la route qui pourrait le mener, àRoland-Garros, vers un Grand Chelemcalendaire. Il est arrivé le premier, mer-credi, et au contraire de l’an dernier,

avec son entraîneur Tony Roche. Sonassiduité à l’entraînement est élo-quente : son menu quotidien est dequatre heures.Après avoir échoué dans ses tournoisd’Indian Wells et de Miami (défaitescontre Cañas), il ne peut se permettreune fâcheuse passe de trois. « Ces

deux défaites ont assurément un peuentamé ma confiance », confiait-ilrécemment lors du lancement dutimbre-poste suisse à son effigie.Autre joueur en reconquête : RichardGasquet. Il y a deux ans, lors de sa der-nière visite en Principauté, le numéro 1français, avait créé la surprise en élimi-

QUALIFICATIONS. – Premier tour : Guez b.Di Mauro (ITA), 6-4, 4-6, 6-3 ; Luzzi (ITA) b.Llodra, 6-2, 6-4 ; Kunitsyn (RUS) b. Roger-Vasselin, 6-3, 3-6, 6-3 ; Haehnel b. Hernan-dez (ESP), 6-4, 7-6 (7-5) ; Pavel (ROU) b.Eysseric, 6-3, 6-2.

AUJOURD’HUI. – Court central (à partir de11 heures) : un match de qualifications suivide Balleret (MCO) - Benneteau ; Nieminen(FIN) - Safin (RUS), Clément-Serra. Courtdes Princes (à partir de 11 heures) : troismatches de qualification suivis de Lee Hyung-taik (CDS) - Björkman (SUE).

nant Federer en quarts. Cette fois, lesdeux hommes ne pourront s’affronterqu’en demi-finale. On ne voit aucunobstacle rédhibitoire à ces retrou-vailles puisque les têtes de série de sonquart de tableau sont Ljubicic, Ferreroet Gonzalez. Le protégé d’Éric Debli-cker avait quitté la récente rencontrede Coupe Davis avec une défaiteamère contre Youzhny et un forfaitpour son deuxième simple. Si le pieddouloureux évoqué pour cette absten-tion est rentré dans le rang, on attendqu’il profite du prestige du tournoipour se relancer. Quoi qu’en penseÉtienne de Villiers, Monte-Carlo resteun monument.

PASCAL COVILLE

� PAS DE RECORD POUR SANTO-RO. – À trente-quatre ans, Fabrice San-toro s’apprêtait à établir un nouveaurecord de participations en simple autournoi de Monte-Carlo (17 !), mais sonclassement au moment des inscriptions(57e) était à peine insuffisant (Mirnyi,dernier entrant, 55e…) pour intégrerdirectement le tableau du tournoi… « Jem’attendais à recevoir une wild-cardpuisque, il y aunmois et demi, un journa-liste m’avait interviewé pendant unedemi-heure pour le compte du pro-gramme officiel du tournoi, me deman-dant ce que ça me faisait, dix-septMonte-Carlo… » Finalement, l’inter-view est bien dans le programme officiel,mais Santoro, pas invité en simple (ledirecteur du tournoi, Zeljko Franulovic,n’a pas souhaité commenter les choix ducomité au sujet des wild-cards attribuéesà Balleret, Mathieu, Serra et T. Johans-son), ne disputera que le double en Prin-cipauté.

CONGRÈS DE L’AEA

Le processus est lancéL’Association européenne d’athlétisme a actéle principe de Championnats continentauxtoutes les années paires.

CANNES –de notre envoyé spécial

AVIS DE GRAND calme sur Cannes.Sous l’œil de Lamine Diack, le prési-dent de l’IAAF, la Fédération interna-tionale, le Congrès de l’Associationeuropéenne d’athlétisme (AEA) a bai-gné hier dans une rare concorde queles élections du conseil n’ont pas trou-blée. L’effet du premier vote électro-nique peut-être. Le scrutin a pourtantdégagé sept sortants (sur dix-sept).Dans ce contexte, Jonathan Edwards aété (bien) élu et la France« amaintenuses positions », jugeait le président dela Fédération (FFA), Bernard Amsalem.Avec Jean Gracia, le directeur généralde la FFA, au comité développementet, surtout, Philippe Lamblin reconduitau conseil de l’AEA mais battu sèche-ment pour les deux postes de vice-pré-sidents. « C’était mission impos-sib le » , re la t iv i sa i t Amsalem.Hans-Jörg Wirz, lui, souriait franche-ment : après huit années de prési-dence, le Congrès a prolongé son bailde quatre ans, d’un élan général. Iln’avait pas d’adversaire.Le Suisse n’avait pas que sa réélectionà fêter. L’unanimisme n’a en effet pasflanché à l’heure de se prononcer surdeux propositions phares (voirL’Équipe du 31 mars) : le changementd’intitulé de la Coupe d’Europe (deve-nant Championnat d’Europe paréquipes), ce qui induit sa refonte d’ici à2009 (44 voix pour ; 6 contre) et, sur-tout, la tenue de Championnatsd’Europe toutes les années paires, soiten saison olympique – sur cinq jours,sans le hors-stade – à partir de 2012(47 voix pour ; 3 contre). L’adoption dunouveau rythme reste néanmoins sou-mise à un accord avec les partenairesfinanciers et, surtout, les télévisions.Ce qui n’est pas gagné, les audiencesdéclinantes incitant jusqu’ici l’Eurovi-

sion à négocier les droits à la baisse.« Cen’est pas à cent pour cent la réali-té, a cependant estimé le président. Sion continuait sur le modèle de cesvingt dernières années, on n’était pasen position de force.Mais, par ce vote,on a montré notre dynamisme. Onintroduit un élément nouveau dans ladiscussion. » Le processus est donclancé, et si Wirz dit que « le chemin estlong », son équipe n’a aucune inten-tion de ne pas en voir le bout.

Même la France, assez réservée sur cessujets, a voté en faveur des deux pro-jets. « Nous sommes favorables auxévolutions des compétitions, à larecherche de cohérence du calendrier,a expliqué Amsalem. Plusieurs de nosréticences ont été prises en compte,mêmesi on reste dubitatifs sur certainspoints. Le travail de concertation doitse poursuivre. »Wirz n’a pas manquéd’approuver bien sûr. Sans déblayerles interrogations. Il a assuré que « lacommission des athlètes était unani-mement favorable », parlé « exposi-tion » de l’athlé continental, repoussél’idéedeChampionnats au rabais« carils seront un élément de la restructura-tion du calendrier » (en gros, les mee-tings européens qualifieraient à l’Euroqui servirait de sélection pour les JO),évité d’entrer dans les détails quifâchent comme ces concours de lafuture ex-Coupe d’Europe (lancers etsauts horizontaux) transformés enface-à-face censés renforcer « la forcementale ». « C’est une idée de basemais on a plusieurs solutions... » Detoutes façons, sa religion est faite :« Wemove orwe lose », a-t-il résumé.Bouger ou décliner. En revanche, pourintégrer « aumoins trois femmes dansle conseil de dix-septmembres », il esturgent d’attendre. La propositiondanoise a été rejetée.

JEAN-DENIS COQUARD

ATHLÉTISME MARATHON DE ROTTERDAM

�« Z » pour une fin de sérieBenoît Zwierzchiewski, corecordman d’Europe du marathon, doit prouver aujourd’hui qu’il a retrouvésa valeur sportive.

ROTTERDAM – (HOL)de notre envoyée spéciale

LES CHIFFRES RESTENT, mais letemps passe. Voilà quatre ans qu’unbeau jour d’avril, sur le macadam pari-sien, Benoît Zwierzchiewski a égalé lerecord d’Europe du marathon(2 h 6’36’’). Depuis, il y a eu une joliesixième place à Londres, en 2004(2h 9’35’’). Des blessures et des chutessurtout, à New York en 2004 ou lorsdes derniers Championnats d’Europe àGöteborg, en 2006. Une garde à vue,en octobre 2005, dans le cadre d’uneenquête sur un trafic présumé de pro-duits stupéfiants. Des analyses ontdécelé des traces de méthyltestosté-rone, un stéroïde anabolisant dans sespoils (voir L’Équipedu 6 octobre 2006),mais « Z » a bénéficié, fin mars, d’unnon-lieu (*) et n’encourt aucune sanc-tion sportive.Mais quatre ans ont passé depuis sonheure de gloire et le Français de trenteans n’est plus une star. Jugé trop cher,certains grands marathons lui ont fer-

mé leurs portes. Ici, à Rotterdam, où ila décidé de courir, le jour même où alieu à Paris le marathon qui lui portachance jadis, c’est l’armada kényanedes Rodgers Rop, Jimmy Muindi ouCharles Kibiwott qui a la faveur despronostics. Même si son chrono de2003 est le meilleurs de tous les enga-gés.

Un 10 km routeprometteur

Ce matin, Benoît Zwierzchiewski (quine souhaite pas s’exprimer dans lescolonnes de L’Équipe) courra sansdoute, de toute façon, moins après lesautres qu’après le temps. Le temps quipasse, le temps qui reste surtout. Rot-terdam est sa seule occasion de brilleravant l’annonce, au plus tard le 2 mai,de la sélection française pour lesChampionnats du monde d’Osaka(25 août-2 septembre). La DTN, échau-dée par la sélection sans résultat deGöteborg, a prévenu : « Z » n’auradroit à aucun traitement de faveur,

« comme tout athlète qui a disparupendant plusieurs années du hautniveau », précise Franck Chevallier. Etla fenêtre temporelle, du 1er janvier2006 au 20 avril 2007, ne lui laisserapas de deuxième chance sur cette dis-tance. S’il veut être du rendez-vousmondial, il lui faudra donc passeraujourd’hui sous les 2 h 11’’, minimafixés par la Fédération française. Àmoins qu’il ne choisisse de se rabattresur le 10 000 m mais, là, ses 28’30’’80,qui datent de 1995 quand il étaitjunior, sont loin des 27’49’’ requis pouraller au Japon. Sur marathon, le Fran-çais le plus rapide de tous les temps adéjà couru cinq fois sous les 2 h 11’depuis 1998. L’objectif n’est pas inat-teignable, donc. D’autant que le Mar-seillais est, selon son entourage, enbonne forme. Il a battu son record per-sonnel sur 10 km à Leucate le 25 marsdernier, en 28’25’’, devançant à cetteoccasion de cinquante neuf secondesson compatriote David Ramard, enga-gé ce matin à Paris avec l’intention de

passer sous les 2 h 10’. Zwierzchiewskia aussi remporté, à la mi-février, lesemi-marathon de Cannes dans untemps, plus modeste, de 1 h 4’50’’.Reste à transformer ces signes en per-formance, à leur faire passer le cap dumarathon. Une nouvelle chute, unnouvel abandon, et la carrière du Fran-çais s’enliserait un peu plus. Une per-formance, et elle pourrait renaître. ÀRotterdam, ce matin, le tracé est rou-lant et le soleil doit briller. À « Z » d’enprofiter.

CLÉMENTINE BLONDET

(*) Mounir Yemmouni et Rachid Che-kemani entendus dans le cadre de lamême affaire ont également obtenuun non-lieu du tribunal de Rouen.

� ÇA BOURGEONNE AUX MT. SACRELAYS. – Petit à petit, lesAméricains font leur nid. Les athlètesUS n’ont pu faire leurs premièresarmes du printemps à Austin lasemaine passée. Aujourd’hui, àWalnut (Californie), ils devraient êtrenombreux à fouler la piste du HilmerLodge Stadium. Parmi eux, WallaceSpearmon et Allyson Felix setesteront sur des distancesinhabituelles (100 m et 400 m). Onsuivra aussi les prestations deDwight Phillips (longueur), TobyStevenson (perche), Torri Edwards(200 m) ou du Français Julien Kapek(triple saut). Tyson Gay devrait, lui,se contenter d’un relais 4 × 100 m,comme Leonard Scott, membre duquatuor HSI. Hier, Shalane Flanagana battu le record des États-Unis du5 000 m en 14’44’’80.

� TADESSE À L’ASSAUT DUCHRONO SUR SEMI. – ZersenayTadesse, le tombeur de KenenisaBekele lors des derniers Mondiauxde cross, s’attaque aujourd’hui àCaceres en Espagne au record dumonde du semi-marathon (58’35’’)établi par le Kényan Samuel Wanjiru,le 17 mars à La Haye. Si ce recordest haut perché, il n’est pas hors deportée de l’Érythréen qui a déjàcouvert la distance en 59’05’’ etpossède de solides références sur10 000 m (26’37’’25). Uneinterrogation subsiste : aura-t-ilrécupéré de son effort dans lafournaise kényane de Mombasa ?

� CHALLENGE IAAF DE LAMARCHE. – La Bélarusse Rita Turavaet l’Italien Ivano Brugnetti ontremporté, sur 20 km marche, latroisième étape portugaise duchallenge IAAF, hier à Rio Maior. En1 h 28’1’’, la championne d’Europe

Barber en catiminiDe retour à Los Angeles depuis le 4 avril, Eunice Barber a profité du JackieJoyner-Kersee Invitational, un rendez-vous universitaire, pour tâter de lacompétition hier. Sur la piste du Drake Stadium, celle-la même où elles’entraîne quotidiennement, la double championne du monde (heptathlon1999, longueur 2003) a visiblement eu du mal à trouver ses marques sur100 m haies face à une faible opposition. Une faute à mi-course a brisé sonélan mais ne l’a pas empêchée de l’emporter en 13’’57 (vent noncommuniqué). Un temps éloigné de son meilleur niveau dans une disciplineoù, de surcroît, elle espère surprendre cette saison. Après cette rentréemitigée, la Française a préféré renoncer au concours de hauteur où elle étaitengagée.

devance la Norvégienne KjerstiPlatzer et l’Allemande MelanieSeeger. Le champion olympiques’impose, lui, en 1 h 20’21’’, devantl’Australien Luke Adams et leNorvégien Erik Tysse.

� BOLDON ENTRAÎNEUR DEL’ARABIE SAOUDITE. – LeTrinidadien Ato Boldon, quadruplemédaillé olympique et champion dumonde sur 200 m en 1997, a étéengagé par la Fédération saouditepour s’occuper de ses sprinteurs envue des Jeux Olympiques 2008 àPékin. « Il y a des choses que je doisfaire maintenant. C’est mon premierpas pour devenir un grandentraîneur d’athlétisme », a-t-ilaffirmé au journal Jamaica Gleaner.Boldon avait démissionné de sonposte de sénateur au Parlement deTrinité-et-Tobago en début desemaine. Il rejoindra son ancienentraîneur, l’Américain John Smith,en charge de l’équipe d’ArabieSaoudite quand il ne s’occupe pas deses athlètes en Californie.

� PLUIE DE DOLLARS SUR LEMARATHON DE DUBAÏ. – Lesorganisateurs du Marathon de Dubaïont annoncé que l’homme ou lafemme qui battront le record dumonde chez eux en 2008 recevra1 million de dollars (740 000 euros)en plus des 250 000 dollars(185 000 euros) promis auxvainqueurs. Jusqu’à présent, lemarathon le mieux doté pour sonvainqueur était celui de Chicago, auxÉtats-Unis, avec 125 000 dollars. Entermes de dotation, le Marathon deDubaï, créé il y a dix ans, dépassedonc désormais largement les cinqgrandes courses habituelles : NewYork, Boston, Chicago, Londres etBerlin.

MONTE-CARLO. – Tony Roche supervise l’entraînement d’un Roger Federer qui ne ménage pas sa peine, depuis mercredi. L’Australienn’était jamais arrivé aussi tôt sur la tournée de terre battue européenne de son joueur… (Photo Mao)

DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 7

Noir Jaune

Bleu Rouge8

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

FOOTBALL LIGUE 1 (32e journée)

Quatre buts seulement ont été marqués lors des huit matches d'hier. Il reste évidemment deux rencontres cet après-midi mais le record du plus petit nombre de buts marqués lors d'une journée de Championnat de France est en danger. Il remonte à vingt ans : la 8e journée s's éétait terminta t te éée avec neuf buts inscrits.e a ec eu buts sc ts44

mammmmmRRRaaa ép ,pp., 7p 7pppp., 7pcccaappppccap

JuriiettiJuriietti,4,54,5,54,5

ususuPlanuPlannuuu55,5,5

ggMarangeange44

equeequeHenrriqHenrriqqqu66

MicouM udMicouM ud5 chevilllecDarc ech

5,55,55,5

Jusssiê4

FaubeF ert4,55

M bMavvuba6,,56 5

FernaF ando44

uereandrLaLandrr auaeaeee777

henRoth,55,

ehnalze lRooz,55,

andArmaandArma,,55,5,

T aorTraSSSS. TT éé66666

CClé entme66

auFra,54,

LuyindL dulaL i dL d lLuyiLLuyi55555

Dianianéé4 54,5

E. Ciss. Cissécap., 5,5ap., 5cap 5 5ap 5

MulumbuMulu u6666

ezartheBaaaartheaBBBB5,55 55,5

Signorinognorin5,55 5

erreerrePiePieerer55

CubilierubilieCubilierubilie5

Saaïaï udouïd5,55 5

Zaïïaïriïr55

ttoCCettoettto,5., 6,caap..

Da RochaRocDa RochaRoc5,5

PaayetPaayet66,5

DialloDDialloD alloallo6

onieronPi iPi ironi444

ennItannn jejdjdn jdd66666666

oulibC balyCoulibC balyAAd. AAd 7

ltonHilHH6

amosRaamosRa6

Se KeitaSe KSe. KeitaSe. K, ,p ,, 5,5cap.,

emonDe ntemonDe nt6

ousinCo niCouCoCou4 54,555

MonterrubMont bio66

sevacBis csevacBis c4,54

K iKKovacevicKovac c55,555 5

ArunaAArunaAArunAArun5,5

ezoucheooooucheoDDoDDo777

EbondobondoEbondobondo77777

baggArrribbabbagé6p., 6caapp

Mathieuathieu77

Batlles66

DieuzeieuzeDieuzeieuze6

Fabinhoabinh5,55 5

EmaanaEmaana6,556,55 rlmandelEl erEl

7

grgrCoongCoonggg éééé66

MansM sarMansM saréé5,55,

nninirrSooorrrri4,54 54,,55555,5

agnaSa5555

rJaurrJaurèèss53,5

PedrettiPedre55

Kahlenbergahlen5

aaeNiculN la3,53 5,5

MartinM nartinM nBB.BB. MB,53,

maasThomF. T m5,555 5

AAkaléé4 54cap., 4,5ap., 4,

nJeleenJele5

boulKabboulKabKKKK54,54,

Nice Arbitre : M. Kalt

18 : 00Stade du Ray En direct sur Canal + Sport

Prix des places : 12, 17, 22, 30 et 45

1ssslorislorisLLLllorisLlLLLLL

2VarrraultV lt

13donaddonadAbardA doAbardA doon

ap.p.capcap

5tKaanttéé

19ououVahirua hirua Vahiruahirua o

Ederson (10)rson ( )10)(10)12

KonB. KKB K éé u ouulion (Bel (7)(( ))

23DiakitDiaki é

14BalmontBalmBalmontBalm

6ÉÉÉÉÉÉÉchouuafnichouuafni

8slandLas ess

25ppApampamp

Saint-Étienne

16otonJanJaJaa ototonana otan

23gungaIlu g

6raraCamaCamaCZZ. ar. Z

4gnonHogH

27blSab éap.ca

19drinLanddrinLand

8Ilan

9mmismmisGomB GomB. om

11rnis oDer ournis oDer ou

( ))nz (2Hein 0)( )

24errinPe n

14P. FeindouP. Fe uno

eaunetennnnnetennPPeeennn6,56 5,

Mo TraorTraoMo. TraorTrao éé,5,55,5,

MateerMateer6

zhezzhezFlachFlaachhhp , ,p , ,55,5capp., cap.,

udouudouOuaaddOuaaddd555,55

Rippertppert55,555 5

J iJeovanioeovan66

PaauwePaauwPaauwePaauw5

sssliHassH sliHH liassli4 54,54

vidaanavidaSavidan4,5

RoudR etRoudR et5,5

oaaCarraCCarraa sossaaas6,56 56,55555555

eyeBe., 5cap. 5

rigueodr ezrigueodr ezJ RoJ. Roo55

barubbarubZZZu55,55

agisPa4,54 5

anaCaanaCa notnon téééé

Naasri55,555 5

Ribbé yry6

woTaiwwoTaiw,5,55,555,55,5

NiangNiangNiangNiang6

aou daou dMaoulidaoulid44,5

ylvaSSSSylvaSySS66

Chh lChhalméééé66666

iidisridT lTavvlaar6,56 56

zmitzzmitzmSchhmSchhmmmi66666

Makounakou5,55 5

BodmerodmeBodmerodme5,55,5

Bastosastos6

irallasMirallasMMMM sMi66

ueueFauvergueverguFauverguverguue5

Tafforeauoreaucap., 66

A. Keita. Keit5,5

trtrehehRichhhe555555

DagaanoDDagDag55555

chotPic555

iT sicTos555555

auPitaauPita,p., 6cap.

BirsaBBirsaB4,5

illonotiillonotPPoo,54,

NNNNN’’DawDDawD55555

uerciaQueQQuer4 554,55

El-Bounadi-Bou i33

ianiZi4,54

cheoocccRRRooo,6,55666,56,6666

onLouvviio55

aBaassa55,555 5

O. ThomasO homas5,55 55 55 55 5

RomaricomarRomaricomar4 54,5

Coutadeurutade4,5

Sessegnonsseg55

Bonnartnnartcap., 4,5p., 4,5

Douillarduillar4,5

angourIs. BangoIs. Ba urI BB angoura444

rafiteG erafiteG eafiteeafite4

niniplpplppPouppupppp6666666666666

manEdmmanEdm55555

orneBoBnotnon ono ééé

FatyFFaty. FJJJ.J55

SorlinSorlinSorlinSorlin4

ThomertomerThomertomer3,5

aaUtakaU ka3,53 55

Briandriand5,5

ÉÉ Didot. D t.,5,5cap 5 5cap 5

MbiaM55

C ey ouC eyBr. CheyrouChey5,5

RRRRRééééééé ou. Rioo666

alchaalchaMaarMaarchrcch6p., 6caapp

anianiCCiaCCiaaa66

MorelMorel5,55 5

AbrielAbrie6

loEwolloEwol66

JalletJJallet66666

gnaccignGiiGiign5 55,555

MansourinsourMansourinsour6

SaSaïïïaïïaïfififiïfïfïf5 55,55

Le PenPen6

amaammRommmmmm6,56 556,55555555

Dos SantoDos S osDos SantoDos S os55

ivarollivarolBBB55

ufrCuufrCu éé44

eriemMe m5

lasilPl4

LekoL o55rgassargaVaarga

44ivetGivGG

6p., 6apcca

MenezMenezMM5,5

Y. TourY. ToY. TourY. To éé4

mCrome CromCLLee e 4,54 5444,54

eyPaissleP i leyeey6666

EnnzaYamissimissiYamissimissi

55 5555,55,5DDanicDDanic

4M t idit idiMatuidiatuidi

55

Y. LachuerLachuY. LachuerLachu4

AmmzineAmmzine3

Ni tNNivetNcap.,ccapcn notnon té

B bbBarbbosa44444

iassiassB KouB uaB. KouB uaa5,,5,

igliotttiiGiGi5,55 55

rGrré inininrrgooorrrri55

nierrenPuyuygrr666

hatkhDDiaak é, 6p., 6caapca

drAnd é uuiz LLuSilvaSSilS

55. GavanonB. vanonGavanonB vanon

5

NNNN’’GGuéééémo66

BrissonBrisson55

Kim5,,5

CChrétient55,555 5

getSauggetSaug,5,55,555,55,5

nnortunFo né4,54 54,5

HIER

BORDEAUX 0-0 PARIS-SGLE MANS 0-0 RENNESLILLE 2-0 SOCHAUXFauvergue (49e)Mirallas (66e)

LORIENT 0-0 MONACONANTES 0-0 LENSTOULOUSE 2-0 AUXERREEmana (7e)Mansaré (30e)

TROYES 0-0 NANCYVALENCIENNES 0-0 MARSEILLE

AUJOURD'HUI18 HEURES

NICE SAINT-ÉTIENNE21 HEURES

LYON SEDAN

Lens cède la placeTOTAL DOMICILE EXTERIEUR

CLASSEMENT Pts MATCHES BUTS MATCHES BUTS MATCHES BUTS

J. G. N. P. p. c. diff. J. G. N. P. p. c. J. G. N. P. p. c.

1. Lyon 66 30 20 6 4 54 23 +31 14 8 5 1 23 12 16 12 1 3 31 11

2. Toulouse 52 32 15 7 10 38 33 +5 16 9 4 3 22 12 16 6 3 7 16 21

3. Lens 50 32 13 11 8 43 34 +9 16 7 7 2 24 16 16 6 4 6 19 18

4. Sochaux 47 32 12 11 9 37 37 0 15 7 5 3 19 15 17 5 6 6 18 22

5. Marseille 46 32 13 7 12 40 32 +8 15 10 2 3 26 12 17 3 5 9 14 20

6. Lille 46 32 12 10 10 39 33 +6 16 8 4 4 23 13 16 4 6 6 16 20

7. Bordeaux 46 31 13 7 11 31 30 +1 16 10 3 3 21 11 15 3 4 8 10 19

8. Saint-Étienne 45 31 13 6 12 48 41 +7 16 10 0 6 28 19 15 3 6 6 20 22

9. Rennes 44 31 11 11 9 26 24 +2 16 8 5 3 17 12 15 3 6 6 9 12

10. Lorient 44 32 11 11 10 28 30 -2 16 7 5 4 15 11 16 4 6 6 13 19

11. Le Mans 43 32 10 13 9 38 37 +1 17 7 8 2 23 16 15 3 5 7 15 21

12. Auxerre 43 32 10 13 9 34 37 -3 16 8 6 2 17 12 16 2 7 7 17 25

13. Monaco 41 32 10 11 11 35 31 +4 15 6 5 4 19 15 17 4 6 7 16 16

14. Valenciennes 38 32 10 8 14 31 40 -9 16 6 7 3 14 11 16 4 1 11 17 29

15. Nancy 37 31 9 10 12 26 35 -9 16 9 2 5 17 17 15 0 8 7 9 18

16. Paris-SG 35 32 8 11 13 31 38 -7 16 5 4 7 17 21 16 3 7 6 14 17

17. Nice 33 31 7 12 12 27 32 -5 15 6 6 3 21 15 16 1 6 9 6 17

18. Troyes 32 32 7 11 14 29 45 -16 16 6 6 4 21 19 16 1 5 10 8 26

19. Sedan 30 31 6 12 13 38 48 -10 16 3 8 5 18 19 15 3 4 8 20 29

20. Nantes 30 32 6 12 14 26 39 -13 17 4 8 5 15 21 15 2 4 9 11 18

BUTEURS1. Savidan (Valenciennes), 13 buts.2. Is. Bangoura (Le Mans) ; Aruna (Lens), 11 buts.4. Fred (Lyon) ; Niang (Marseille) ; Pauleta (Paris-SG) ; B. Gomis (Saint-Étienne),10 buts.8. Akalé (Auxerre) ; Grafite (Le Mans) ; Se. Keita (Lens) ; Piquionne (Saint-Étienne, 6, puisMonaco, 3) ; Ilan (Saint-Étienne) ; Gigliotti (Troyes), 9 buts.14. Bodmer (Lille) ; Juninho (Lyon) ; Pagis (Marseille) ; Feindouno (Saint-Étienne) ; Pujol(Sedan) ; Alvaro Santos, Ziani (Sochaux) ; Elmander (Toulouse), 8 buts.22. Jelen (Auxerre) ; Darcheville (Bordeaux) ; Jussiê (Lens, 6, puis Bordeaux, 1) ; Gignac,Saïfi (Lorient) ; Malouda (Lyon) ; B. Koné (Nice) ; Utaka (Rennes) ; Job (Sedan) ; Emana(+ 1) (Toulouse), 7 buts.32. A. Keita (Lille) ; Koller (Monaco) ; Ederson (Nice) ; Briand (Rennes), 6 buts.36. Micoud (Bordeaux) ; Odemwingie (Lille) ; Wiltord (Lyon) ; Y. Touré (Monaco) ; B.Gavanon (Nancy) ; Diané (Paris-SG) ; Boutabout (Sedan) ; Nivet (Troyes) ; Roudet (Valen-ciennes), 5 buts.

PASSEURS1. Y. Lachuer (Troyes), 8 passes.2. Monterrubio (Rennes, 4, puis Lens, 3) ; Piquionne (Saint-Étienne, 6 ; puis Monaco, 1) ;Ilan (Saint-Étienne), 7 passes.5. Gignac (Lorient) ; Juninho (Lyon) ; Niang (Marseille) ; Gakpé (Monaco) ; B. Gavanon(Nancy) ; Feindouno (Saint-Étienne) ; Elmander (+1) (Toulouse), 6 passes.12. Akalé (Auxerre) ; Briand (Rennes) ; Ziani (Sochaux) ; Dufresne (Valenciennes), 5passes.16. Be. Cheyrou(Auxerre) ; Romaric (Le Mans) ; Aruna, Demont, Jemaa (Lens) ; A. Keita(Lille) ; Makoun (Lille) ; Källström, Malouda (Lyon) ; Nasri, Ribéry (Marseille) ; Y. Touré(Monaco) ; Curbelo (Nancy) ; Rothen (Paris-SG) ; Dernis, Landrin (Saint-Étienne) ; Pujol,Lachor (Sedan) ; Birsa, Isabey (Sochaux) ; Danic (Troyes), 4 passes.

PROCHAINES JOURNÉESMATCHES EN RETARD(30e journée)

MERCREDI 18 AVRIL

19 HEURESBordeaux - Nancy (Foot +)Lyon - Rennes (Foot +)

33e JOURNÉESAMEDI 21 AVRIL

17 H 10Paris-SG - Nantes (Canal +)

20 HEURESSedan - NiceLens - Le MansMonaco - LilleSochaux - LorientRennes - ToulouseMarseille - TroyesNancy - Valenciennes(Ces sept matches sur Foot +)

34e JOURNÉE (*)SAMEDI 28

ET DIMANCHE 29 AVRIL

Lille - NancyLyon - Le MansTroyes - SedanNice - AuxerreBordeaux - LensNantes - RennesMarseille - SochauxToulouse - Paris-SGValenciennes - MonacoLorient - Saint-Étienne(*) Les matches décalés et télévisés res-tent à fixer.

DIMANCHE 22 AVRIL

18 HEURESAuxerre - Lyon (Canal + Sport)

21 H 05Saint-Étienne - Bordeaux (Canal +)

AGENDA

DEMAIN

� LIGUE2 (32e journée,match déca-lé)

20 H 30Brest - Le Havre (Eurosport)

MARDI 17 AVRIL

� COUPE DE FRANCE (demi-finale)21 HEURES

Montceau-les-Mines (CFA) - Sochaux, àGueugnon (Eurosport)

MERCREDI 18 AVRIL

BORDEAUX - PARIS-SG : 0-0

������Temps doux. Pelouse bosselée. 31 872 spectateurs. Arbitre : M. Duhamel.

Remplacements. – 67e : Darcheville parCHAMAKH ; 72e : Micoud par WENDEL ; 78e :Jussiê par CAVENAGHI.Non utilisés : Valverde (g.), Enakarhire,Smicer, Alonso. Entraîneur : Ricardo.

AUCUN CARTON

Remplacements. – 66e : Frau par C. RODRI-GUEZ ; 79e : Luyindula par PAULETA ; 82e :Diané par CHANTÔME.Non utilisés : Alonzo (g.), B. Mendy, Kalou,Gallardo.Entraîneur : P. Le Guen.

NANTES - LENS : 0-0

������Temps doux. Pelouse correcte. 33 193 spectateurs. Arbitre : M. Moulin.

Remplacements. – 61e : Pieroni par KESE-RÜ ; 71e : Zaïri par ROSSI ; 78e : Saïdou parDIMITRIJEVIC.Non utilisés : Heurtebis (g.), Savinaud, Guil-lon, Vainqueur.Entraîneurs : M. Der Zakarian et J. N’Doram.

LES CARTONS4 AVERTISSEMENTS. – Nantes : Signorino (90e + 1, antijeu) ; Lens : Demont (71e, antijeu),Cousin (73e, tacle dangereux sur Keserü), Ad. Coulibaly (85e, charge sur Diallo).

Remplacements. – 46e : Bisevac par CAR-RIÈRE (note : 6) ; 69e : Monterrubio parJEMAA ; 75e : Cousin par BOUKARI.Non utilisés : Chabbert (g.), Barul, Tixier,Si. Keita.Entraîneur : F. Gillot.

TOULOUSE - AUXERRE : 2-0 (2-0)

������Temps frais. Pelouse médiocre. 23 219 spectateurs. Arbitre : M. Fautrel.

Remplacements. – 74e : Batlles par SIRIEIX ;78e : Mansaré par BERGOUGNOUX ; 87e :Elmander par FORT.Non utilisés : Benvegnu (g.), W. Cherfa, Dao,Bonnet.Entraîneur : É. Baup.

LES BUTS1-0 : EMANA (7e). – Sur une passe en profondeur de Batlles, côté droit, Kaboul manque soninterception, ce qui profite à Emana. Le milieu toulousain, au coin droit de la surface, trompe Sorind’une demi-volée croisée du droit.2-0 : MANSARÉ (30e, passe d’Elmander). – Elmander, lancé en contre côté droit, fixe Jaurèspuis repique vers le centre. Dans la surface, il passe en revue quatre défenseurs avant de glisser àMansaré qui marque, aux six mètres, d’un puissant intérieur du gauche.

LES CARTONS2 AVERTISSEMENTS. – Toulouse : B. Martin (63e, accrochage sur Elmander) ; Auxerre : Mathieu(78e, gain de temps).

Remplacements. – 69e : Jelen par MATHISet Niculae par Mou. N’DIAYE.Non utilisés : Basso (g.), Lejeune, Radet,Genest.Entraîneur : J. Fernandez.

Les cinq derniers matches : N. N. P. N. N.Remplaçants : Letizi (g.) (16), Bellion (7) ouB. Koné (12), Ederson (10) ou Vahirua (19),So. Camara (9), Larbi (22), Scotto (20), Vei-gneau (3).Entraîneur : F. Antonetti.Absents : Moreau (épaule), M. Traoré, Fau-connier, Gace, I. Touré (choix de l’entraîneur).Suspendus : Fanni, Rool.

Koné et Edersondans le groupe

Comme prévu, Koné et Ederson figurent dansle groupe de dix-huit communiqué à l’issued’un entraînement livré, hier, à huis clos auRay. – Ja. G.

Les cinq derniers matches : P. P. G. P. G.Remplaçants : Viviani (g.) (1), Perquis (5),Diatta (13), Hautcœur (17), Sall (26), Guarin(10), Heinz (20) ou Dernis (11).Entraîneur : I. Hasek.Absent : Moussilou (dos).Suspendu : Dabo.

Sans MoussilouL’absence de Moussilou, victime de douleursdorsales, a été confirmée par Hasek à l’issuede l’ultime entraînement, hier. Elle est com-pensée par le retour d’Ilan, qui devrait débuterla rencontre. Dans le groupe, Sall remplacenumériquement Dabo, suspendu, tandis quePerrin pourrait être titularisé au poste de laté-ral droit. L’interrogation concerne le couloirgauche où Dernis et Heinz, voire Guarin, sonten concurrence. – J.-Y. D.

VALENCIENNES - MARSEILLE : 0-0

������Temps estival. Pelouse en bon état. 16 398 spectateurs. Arbitre : M. Poulat.

Remplacements. – 67e : Hassli parHADDAD ; 76e : M. Traoré par DOSSEVI ; 81e :Paauwe par BRATU.Non utilisés : Grondin (g.), Liron, Saez,Doumeng.Entraîneur : A. Kombouaré.

LES CARTONS4 AVERTISSEMENTS. – Valenciennes : Mater (62e, antijeu), Haddad (90e + 4, charge irrégulièresur Ribéry) ; Marseille : Beye (11e, accrochage sur Roudet), Mbami (63e, antijeu).

Remplacements. – 18e : Cana par MBAMI(note : 5,5) ; 55e : Maoulida par D. CISSÉ ;76e : Pagis par VALBUENA.Non utilisés : Hamel (g.), Cesar, Olembe,Arrache.Entraîneur : A. Émon.

LILLE - SOCHAUX : 2-0 (0-0)

������Temps très agréable. Pelouse en bon état. 15 454 spectateurs. Arbitre : M. Biton.

Remplacements. – 68e : Fauvergue parDUMONT ; 82e : Mirallas par DEBUCHY ; 85e :Bastos par OBRANIAK.Non utilisés : Malicki (g.), Franquart, Odem-wingie, Youla.Entraîneur : C. Puel.

LES BUTS1-0 : FAUVERGUE (49e). – Suite à une frappe contrée de Tafforeau, le ballon arrive sur El-Bou-nadi, dans ses seize mètres, qui glisse et manque son dégagement. Seul au point de penalty, Fau-vergue récupère, crochète Richert et tacle du gauche pour marquer malgré le retour de Tosic.2-0 : MIRALLAS (66e, passe de Bodmer). – Après un premier relais avec Mirallas, Bodmerlance son attaquant dans le dos d’El-Bounadi. Le Belge résiste à Potillon, s’avance jusqu’aux sixmètres et trompe Richert d’une puissante frappe du gauche à mi-hauteur.

LES CARTONS3 AVERTISSEMENTS. – Lille : Bastos (45e, tirage de maillot sur Ziani), Schmitz (90e + 1, tacle irré-gulier sur Grax) ; Sochaux : Quercia (59e, tacle irrégulier sur Chalmé).

Remplacements. – 64e : Dagano par GRAX ;70e : Ziani par LE TALLEC.Non utilisés : J. Gavanon (g.), Bréchet, J.Leroy, F. Diawara, Isabey.Entraîneur : A. Perrin.

LE MANS - RENNES : 0-0

������Temps lourd. Pelouse en bon état. 12 683 spectateurs. Arbitre : M. Cailleux.

Remplacements. - 66e : Douillard par FAN-CHONE ; 74e : O. Thomas par CALVÉ ; 81e :Sessegnon par LUCAU.Non utilisés : Ferrand (g.), Fischer,Ib. Camara, Loriot.Entraîneur : F. Hantz.

LES CARTONS5 AVERTISSEMENTS. – Le Mans : Is. Bangoura (20e, semelle sur J. Faty), Louvion (90e + 3,altercation avec Briand) ; Rennes : Mbia (42e, mauvais geste sur Romaric), Edman (82e, antijeu),Briand (90e + 3, altercation avec Louvion).

Remplacements. – 40e : Borne par DANZÉ(note : 5) ; 64e : Thomert par MOREIRA ; 77e :Utaka par MARVEAUX.Non utilisés : Revault (g.), Sow.Entraîneur : P. Dréossi.

LORIENT - MONACO : 0-0 (0-0)

������Temps doux. Pelouse correcte. 14 213 spectateurs. Arbitre : M. Ennjimi.

Remplacements. – 66e : Mansouri parNAMOUCHI ; 79e : Le Pen par BARRY ; 83e :Saïfi par BOURHANI.Non utilisés : Cappone (g.), Boutruche, Med-jani, Taïder.Entraîneur : C. Gourcuff.

LES CARTONS3 avertissements. – Lorient : Morel (28e, semelle sur Menez) ; Monaco : Cufré (31e, semelle surLe Pen), Menez (36e, semelle sur Le Pen).

Remplacements. – 77e : Vargas par BAKARet Plasil par GAKPÉ.Non utilisés : Ruffier (g.), Modesto, Gerard,M. Martin, Kallon.Entraîneur : L. Banide.

TROYES - NANCY : 0 - 0

������Beau temps. Pelouse correcte. 18 246 spectateurs. Arbitre : M. Jaffredo.

Remplacements. – 22e : Nivet par LACOURT(note : 3,5) ; 71e : Gigliotti par Ib. BANGOU-RA ; 82e : Lacourt par GUILLAUME.Non utilisés : Westberg (g.), Berkak, Dallet.Entraîneur : J.-M. Furlan.

LES CARTONS2 AVERTISSEMENTS. – Troyes : Amzine (54e, tirage de maillot sur André Luiz Silva) ; Nancy :Diakhaté (43e, tacle irrégulier sur Gigliotti).

Remplacements. – 59e : Fortuné par CUR-BELO ; 71e : N’Guémo par DUCHEMIN ; 86e :Kim par DIA.Non utilisés : Lapeyre (g.), Biancalani,Berenguer, Hadji. Entraîneur : P. Correa.

Lyon sacré mercredi ?COMPTE TENU de la victoire de Toulouse, hier, face à Auxerre (2-0), l’OL ne peutmathématiquement pas obtenir son sixième titre de champion de France ce soir.En revanche, s’il bat Sedanà Gerland et s’impose de nouveau à domicile, mercredi,contre Rennes (match en retard de la 30e journée), il sera sacré.

EN DIRECT DES VESTIAIRESNANTES - LENS (0-0)

Der Zakarian :« J’y crois fermement »� Michel DER ZAKARIAN (co-entraîneur de Nantes) :« J’y crois fermement, j’ycrois fermement ! Je suis sûr quemes joueurs vont se battre jusqu’au bout. Tout lemonde s’est fait accrocher au classement, il faut gagner à Paris pour recoller.ContreLens, il y a eupeud’occasions depart et d’autre. Il nous amanquédepasserencore plus sur les côtés, nous n’avons pas assez insisté. »� Francis GILLOT (entraîneur de Lens) : « Le nul est logique. Ce n’est pas unemauvaise opération. On aurait pu gagner cematch sur un contre. On en a eumaisnous avons été maladroits dans la dernière passe. Nous ne sommes plus deu-xièmes mais le classement qui compte c’est celui après la 38e journée. » – J.-L. G.

LILLE - SOCHAUX (2-0)� Claude PUEL (entraîneur de Lille) : « C’est bien d’être enfin récompensés.C’est unebonnechose aussi de retrouver petit à petit tout notreeffectif. Est-ce quenous sommes dans une nouvelle dynamique ? Nous verrons par la suite, mais cesoir nous avons retrouvé un fil conducteur et c’est intéressant. Il faut maintenantconfirmer, comme toujours, à commencer par notre prochain match à Monaco.Nousverronsavant les trois derniersmatchesoùnousnous situons avantdeparlerà nouveau d’Europe. »� Alain PERRIN (entraîneur de Sochaux) : « Les Lillois ont bien débuté la ren-contre et nous ontmis plusieurs fois en difficulté. Je pensais que sur la durée nouspourrions placer un contre. Nous leur avons malheureusement offert le premierbut. Finalement, Lille s’estmontré supérieur dans la détermination et dans la qua-lité. J’ai cherché d’autres solutions offensives, mais sans résultat. Actuellement,dansceChampionnat, il est difficilepour tout lemondedeprendredespoints. Toutest très serré. » – M. Bo.

VALENCIENNES - MARSEILLE (0-0)� Antoine KOMBOUARÉ (entraîneur de Valenciennes) : « C’est un très, trèsbonpoint de pris. On a parfois été endifficulté,mêmeà la limite.Mais on amontrédu cœur et on n’a pas lâché. L’important est de ne pas avoir pris de but et decontinuer à progresser. Maintenant, ce n’est pas parce qu’on a affronté les groscalibres et qu’on s’en est bien sortis qu’il faut considérer que tout est acquis. Il fautencore aller chercher des points. »� Albert EMON (entraîneur de Marseille) : « En début de saison, j’aurais ditqu’on a pris un bon point. Mais, en fin de saison, je dis plutôt qu’on aurait dû enprendredeux de plus.Malgré tout, on a produit du jeu et on a eudes occasions.Onn’a pas su cadrer, c’est tout. Au classement, ce n’est qu’un point, mais il resteencore desmatches et les autres équipes vont perdre des points aussi. En tout cas,il valait mieux lancer une semaine de grande compétition (la Coupe de France,mercredi) avec un match comme celui-là. » – D. F.

LE MANS - RENNES (0-0)� Frédéric HANTZ (Le Mans) :« Nous avonsmal démarré cette rencontre. Heu-reusement, après, nous avons fait ce qu’il fallait pour inverser la tendance ennouscréant notamment beaucoup d’occasions, contrairement à Rennes qui n’en a euque deux. Maintenant, il nous reste six matches pour essayer de revenir dans leshuit premiers. »� Pierre DREOSSI (Rennes) : « Nous avons très bien entamé cette rencontre etje regrette que nous n’ayons pas su exploiter une de nos occasions. Ensuite, celafut un peu plus difficile pour nous. Nous allons jouer Lyon mercredi pour notrematch en retard, mais je préfère me concentrer sur le suivant contre Toulouse.Celui-là décidera si nous pouvons avoir quelques ambitions dans ce Champion-nat. » – J.-Ph. C.

LORIENT-MONACO (0-0)� Christian GOURCUFF (entraîneur de Lorient) : « Je suis très content de laprestationdemonéquipe. Il est seulementunpeudommagequenousn’ayons pasmarqué car pour le public, la fête aurait été complète. Nous avons complètementmaîtrisé notre secondemi-temps et nous avonsmontré une belle image. Il faut unpeu plus de justesse dans nos actions offensives. On va terminer la saison en cher-chant à se faire plaisir mais sur ce qu’on a montré face à une bonne équipe deMonaco, ça laisse augurer encore quelques belles soirées. »� Laurent BANIDE (entraîneur de Monaco) : « C’est un point intéressant. On amanquédepercussion offensivementmais je suis satisfait du contenu. Notre série(huit matches sans défaite)nouspermetd’avancer. Romanous a sauvé labaraquecomme souvent. » – R. R.

TROYES - NANCY (0-0)� Jean-Marc FURLAN (entraîneur de Troyes) : « Dans le contexte actuel, cesontdeuxpointsdeperdus. Je crois qu’ona rarement vuunmatchaussi terne ici. Jesuis déçu parce qu’on veut toujours gagner mais les garçons ne sont pas desmachines, ils dépensent beaucoup d’énergie pour compenser leur manque depuissance. Nancy est aussi expert dans l’art de faire déjouer l’adversaire. Sa spé-cialité c’est la défense. Inquiets, on l’est toujours, qu’on soit premier, dixième ouquinzième…Mais je ne suis pas plus inquiet qu’il y a onze mois et pas moins quedans douze. Cela fait vingt-deuxmois qu’on joue lemaintien (le club est monté enL1 en 2005), c’est vrai que cela commence àmeprendre la tête,mais je suis là pourprendre des coups et protéger mes joueurs. »� Paul FISCHER (entraîneur adjoint de Nancy) : « Il y avait une grosse pression,une grosse tension, on l’a senti déjà dans le vestiaire. Onmaintient l’écart de cinqpoints avec Troyes et derrière ça n’a pas gagné non plus. C’était important pournous, de nous relancer, de prendre ce point qui nous fait du bien. Onn’a pas été endanger, on ne les a pas mis en danger non plus, il faut bien le reconnaître, maisl’important était de ne pas perdre. Il y a des tournants et c’était peut-être un tour-nant. En tout cas pour nous et pour le maintien, c’était très important. » – L. D.

� COUPE DE FRANCE (demi-finale)21 HEURES

Marseille-Nantes (France 2)� LIGUE 1 (30e journée, matches enretard)

19 HEURESBordeaux-Nancy (Foot +)Lyon-Rennes (Foot +)

VENDREDI 20 AVRIL

� LIGUE 2 (33e journée)20 HEURES

AC Ajaccio (11) - Brest (18)Châteauroux (7) - Niort (15)

Créteil (17) - Caen (2)Grenoble (8) - Libourne-Saint-Seurin (13)Gueugnon (12) - Istres (19)Guingamp (14) - Dijon (10)Le Havre (5) - Bastia (6)Tours (20) - Montpellier (16)

20 H 30Amiens (4) - Metz (1)

� NATIONAL (33e journée, matchesavancés)Voir page 11

SAMEDI 21 AVRIL

� LIGUE 1 (33e journée)

Voir ci-dessus� NATIONAL (33e journée, suite)Voir page 11

DIMANCHE 22 AVRIL

� LIGUE 1 (33e journée, matchesdécalés)Voir ci-dessus

LUNDI 23 AVRIL

� LIGUE2 (33e journée,match déca-lé)

20 H 30Strasbourg (3)-Reims (9)

PAGE 8 DIMANCHE 15 AVRIL 2007

Noir Jaune

Bleu Rouge9

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

FOOTBALL LIGUE 1 (32e journée)

Des échauffouréesprès de NungesserÀ VALENCIENNES, on craignait cem a t c h , q u a t o r z e a n s a p r è s« l’affaire ». Pour le retour de l’OM àNungesser, la préfecture avait optépour un dispositif très sécuritaire avec300 policiers et gendarmes. Celan’empêcha pas des incidents en débutd’après-midi entre des supporters del’OM et des CRS. D’après certainstémoins, les Marseillais, venus en bus,auraient été tenus à l’écart dans unparking et auraient voulu sortir decette zone étouffante. Certains seseraient alors retrouvés en ville etauraient provoqué des incidentsd’après Francis Decourrière, le prési-dent valenciennois. Une autre versionfait état de policiers très nerveux quiauraient fermement répondu à cesincursions hors zone en s’en prenantphysiquement à ces supporters… Entout cas, des jets de pierre d’un côté etde grenades lacrymogènes de l’autrelaissèrent entrevoir le pire. La tension,palpable, retomba au fil des minutes.Les supporters de l’OM purent ensuiteretrouver leur tribune, pas bien loin decelle des Nordistes… – D. F. et H. P.

Elmander a encore fait fortTOULOUSE

DOUCHEZ (7) : deux arrêts de classe en premièrepériode (21e et 23e) et un autre déterminant dansles pieds de Kahlenberg (55e). Il a rassuré sonéquipe.EBONDO (7) : il est en train de prendre une autredimension. Dans tous les domaines.ARRIBAGÉ (6) : fiable et vigilant, hormis unmoment de flottement à la 55e minute.CONGRÉ (6) : il est pourbeaucoup dans la soliditéde la défense toulousaine (aucun but encaissé entrois matches).MATHIEU (7) : de l’envie, du jus et des initiatives.DIEUZE (6) : son début de match a été très utile.FABINHO (5,5) : il compense son manque devitesse par son intelligence de jeu.BATLLES (6) : à l’origine du premier but toulou-

Les gardiens au rendez-vousVALENCIENNES

PENNETEAU (6,5) : du très bon tra-vail,notamment sur une sortiedélicatedans les pieds de Nasri (17e).Mo. TRAORÉ (5,5) : des percées inté-ressantes, rarement pris à défaut.FLACHEZ (5,5) : présent quand il lefallait.OUADDOU (5,5) : rassurant dans lesmoments chauds.RIPPERT(5,5) :assez tranquille face àMaoulida, il aurait pu peser davantageoffensivement.MATER (6) : il a été à l’origine desprincipaux mouvements de VA. Sonengagement aurait mérité mieux.JEOVANIO (6) : il est allé au charbonface à Ribéry et s’en est bien sorti.PAAUWE (5) : un jeu discret maispropre.ROUDET (5,5) : il a bien animé soncouloir gauche avant la pause. Discretensuite.

HASSLI (4,5) : souvent lent dans sesdémarrages et un brin maladroit (25e).SAVIDAN (4,5) : n’a pas marqué, etce n’est pas faute d’avoir eu defranches occasions (45e + 1 et 80e).

MARSEILLECARRASSO (6, 5) : sérieux au sol etdominateur dans les airs.BEYE (5) : un début très délicat pourson retour. Plus à l’aise ensuite.ZUBAR (5, 5) : pas toujours à sonavantage devant la vivacité adverse.Mais solide dans les duels et bagarreurjusqu’au bout.J. RODRIGUEZ (5) : moins maître deson sujet que d’habitude.TAIWO (5, 5) : alterna le bon et lemoins bon. Mais ses longs change-ments de direction apportèrent dessolutions.CANA (non noté) : rapidement bles-sé au genou et remplacé (18e) par

MBAMI (5, 5), qui eut un rôle impor-tant à la récupération. Mais trop aban-donné à son sort en deuxième périodeet des relais peu précis.RIBÉRY (6) : baissa de pied au fil desminutes. Mais un vrai apport dans lesmoments forts de l’OM.NASRI (5,5) : plus en vue commerécupérateur que comme créateur.Trop lent dans ses transmissions, endépit de vraies différences créées balleau pied.MAOULIDA (4,5) : ne prit que troprarement l’avantage sur ses défen-seurs. Remplacé par D. CISSÉ (55e).NIANG (6) : ses provocations ennuyè-rent la défense valenciennoise. Mais ilmanqua de justesse dans le derniergeste.PAGIS (4,5) : deux énormes occa-sions ratées ternissent un travail tech-nique parfois intéressant.

DAVID FIOUX et H. P.

Le roc CoulibalyNANTES

BARTHEZ (5,5) : seules interventions, deux sorties auxpoings qui ont soulagé sa défense en première mi-temps.CUBILIER (5) : il n’a pas eu la tâche aisée face à Monterru-bio. Beaucoup d’efforts pour aider ses attaquants.CETTO (6,5) : souvent intraitable, des interventions déter-minantes. Il a aussi les mains baladeuses.PIERRE(5) :de retourde blessure, il a livré unmatchcorrect.SIGNORINO (5,5) : le geste défensif juste et quelquesapports offensifs.SAÏDOU (5,5) : conservation du ballon, belle activité. Rem-placé par DIMITRIJEVIC (78e).DA ROCHA (5,5) : grosse dépense d’énergie. N’a jamaisrenoncé.ZAÏRI (5) : une demi-volée bien partie, mais contrée par Hil-ton (38e). Du jus. Pas trop à l’aise pour défendre. Remplacépar ROSSI (71e).PAYET (6,5) : une grosse frappe qui a frôlé la lucarne (3e).Vif sur son flanc gauche. Un poison pour l’adversaire.DIALLO (6) : très remuant dans l’axe et sur les côtés.PIERONI (4) : jamais dangereux. Remplacé par KESERÜ(61e).

LENSITANDJE (6) : il n’a jamais été pris en défaut.BISEVAC (4,5) : il a semblé parfois lent et mal placé. Rem-placé à la mi-temps par CARRIÈRE (6), sur le banc au coupd’envoi pour la première fois en L 1 depuis six mois. Sonentrée a permis à Lens de tenir le ballon.Ad. COULIBALY (7) : solide, fort dans le jeu aérien, et denombreuses courses pour couper les trajectoires.HILTON (6) : sobre et efficace.RAMOS (6) : de retour (cheville douloureuse), il a bien tenusa place, même s’il s’est fait contrer une fois.KOVACEVIC (5,5) : travailleur de l’ombre.Se. KEITA (5,5) : il est monté en puissance au fil du match.DEMONT (6) : accrocheur, il n’est jamais facile à jouer pourl’adversaire. Redescendu arrière droit en seconde période.MONTERRUBIO (6) : dommage pour Lens que ses coups depied arrêtés ou centres n’aient pas trouvé preneurs. Rempla-cé par JEMAA (69e).ARUNA (5,5) : diminué (jambe droite) et serré de près, ils’est bien battu mais ses dribbles ne sont plus aussi tran-chants qu’autrefois.COUSIN (4,5) : il a couru, mais a eu peu de ballons et les apresque tous perdus. Remplacé par BOUKARI (75e).– J.-L. G.

TOULOUSE. – À l’imagedu Suédois JohanElmander, qui débordeici Baptiste Martin,Toulouse, meilleureéquipe des matchesretour (avec six pointsde mieux que Monaco),fonce vers la Ligue deschampions.(Photo Jérôme Prévost)

ILS ONT DIT

Baup : « C’estencore trop tôt… »� Élie BAUP (entraîneur de Toulouse) :« On a fait preuve de vertus qu’on met enavant depuis un certain moment, comme lecourage ou la solidarité, et les joueurs ont étérécompensés. Je pense notamment à JérémyMathieu (frappé par un deuil)qui a abandon-né sa famille pour jouer cematch. Cela a tenuà rien face à une équipe d’Auxerre bien enplace, très costaude et habituée à jouer enCoupe d’Europe. Nicolas Douchez a fait unesuperbeprestation. Il est encore trop tôt pourparlerde l’Europe, il reste encore18points enjeu. Il faut attendre les deux dernières jour-nées. Depuis 2007, on tourne à un bonrythme de 2 points par match, c’est très éle-vé, je ne sais pas jusqu’à quand on pourratenir. »� Jean F ERNANDEZ ( en t ra îneu rd’Auxerre) :« Ona essayé de faire lemeilleurmatch possible, mais nous sommes tombéssurunebonneéquipe, bienorganisée. Lepre-mier but arrive un peu tôt dans le match, ons’est ensuite montrés fébriles. Il nous a man-qué l’agressivité dans le bon sens du termeen défense, comme sur le second but toulou-sain, mais aussi en attaque. Le maintien estpresque assuré ; maintenant, on va essayerde réaliser la meilleure fin de saison pos-sible. » – N. S.

VALENCIENNES - MARSEILLE : 0-0

l’OM toujours en courseMalgré son match nul, Marseille profite du surplace de ses rivauxpour rester au contact de Lens.VALENCIENNES –de notre envoyé spécial

DANS LA COURSE à éliminationindirecte vers la Ligue des champions,Marseille garde des atouts au chaud.Bien sûr, Toulouse s’offre sa semainede printemps en altitude et Saint-Étienne, aujourd’hui, peut repousserl’OM encore un peu plus loin du cadre.Mais ce retard sur la troisième placepourrait s’amenuiser si Marseille réus-sit un doublé au Vélodrome contreTroyes et Sochaux lors des deux pro-chaines journées. Les semaines à venirdevraient livrer des secrets et éclairerl’avenir de l’OM dans cette fin deChampionnat. Valenciennes s’extirpe,lui, d’une grosse série (Lille, Lyon, Mar-seille) avec cinq points qui allumentplus encore les feux de l’espoir.Antoine Kombouaré promenait unsourire de satisfaction dans les cou-

loirs dustade : ce nul lui ouvre des pers-pectives et souligne le travail de fondpratiqué dans le Nord.D’un côté comme de l’autre, on pourrapester contre les occasions ratées, leschances évanouies, mais ce résultatcolle finalement parfaitement à la phy-sionomie de cette rencontre. Les butsen moins.Dansun contexte spécial, quatorze ansaprès l’affaire VA-OM, Marseille aconfirmé son regain de forme.L’équipe phocéenne, avec Cissé sur lebanc, s’est procuré de nombreusesoccasions en première période maisPagis ou Nasri furent trop inefficacespour lui offrir une avance substantielle(9e, 17e, 30e).

Kombouaré :« Un très bon point »

Cette première mi-temps fut uncondensé intéressant de l’OM version

Emon : vif, porté vers l’avant, techni-quement remarquable. Mais avec sesfaiblesses en prime. Hassli ou Savidaneurent ainsi des occasions (25e, 45e).En deuxième période, les lacunesolympiennes s’exposèrent avecnotamment un unique récupérateur aumilieu (Mbami). Emon choisitd’alignerles attaquants (Cissé, Valbuena) alorsque l’entrée d’un Olembe aurait peut-être soulagé son milieu. Cette optionpermettait à Valenciennes de tenterson va-tout sur les contres : Komboua-ré injectait du sang neuf avec deshommes susceptibles de prendre devitesse un axe marseillais assez lourd.Sans succès. « On a fait du jeu, notaitAlbert Emon.On a eu des occasions etsi on les avait transformées en pre-mière mi-temps, ça nous aurait évitéde mettre Valenciennes en confiance.En début de saison, ça aurait été unbonpoint, làon vavoir…Onamanqué

de réalisme. Mais une belle semaines’annonce avec la réception de Nantesen Coupe de France mercredi et deTroyes. »Valenciennes a d’autres soucis. Mêmes’ils diminuent de journée en journéeau fil des points grappillés… « C’estun très bon point de pris contre unebonne équipe,disait Kombouaré. Si onm’avait dit qu’on récolterait cinqpoints après la série contre Lille, LyonetMarseille, j’aurais signé de suite. Oncontinue de progresser et on va cher-cher les points pour se maintenir. » Àchacun ses rêves. Marseille croit tou-jours à la Ligue des champions alorsque la Coupe de France s’avance dèsmercredi. L’OM a encore du choix…

HERVÉ PENOT

NANTES - LENS : 0-0

Un printempsvraiment pourriLens a perdu sa deuxième place, Nantes est toujours dernier : l’ambianceétait morose à la Beaujoire.NANTES –de notre envoyé spécial

AVANT LA RENCONTRE, Nantes etLens restaient, chacun, sur troisdéfaites consécutives. La mauvaisesérie s’est arrêtée, mais personne nesongeait, hier soir, à s’en réjouir. Aucontraire.Côté lensois, à force de nepasgagner,ce qui devait arriver est arrivé : le RCLn’est plus deuxième. Toulouse, qui luiest passé devant, se rendra à Bollaertle 5 mai prochain. Mais l’inquiétudeest ailleurs : le Racing n’a pas gagnéun seul de ses cinq derniers matches,et il ne marque plus.Nantes, lui, est en loques : il lui fau-drait trois ou quatre victoires lors dessix dernières journées pour s’en sortiralors qu’il n’a gagné que six ren-contres seulement en trente-deuxmatches…Comment s’en sortir lorsqu’on a étérelégable à 25 reprises, série encours ?

Barthez :« Y a rien à dire »

C’était largement assez pour rencon-trer des visages fermés, voire graves,des deux côtés, après le coup de siffletfinal. Une lueur d’espoir à peine per-ceptible chez les Nantais quand DerZakarian, le co-entraîneur nantais,assurait : « J’y crois fermement, jesuis sûr que les joueurs se battrontjusqu’au bout. » Une anxiété mon-tante dans le camp lensois. « Je suisinquiet au niveau du jeu, disait Cou-sin.Nousavons perduunpeudenotrecollectif. A-t-on la peur au ventre ? Ilfaut qu’on en parle entre nous. »Les esprits semblaient errer dans lescouloirs de la Beaujoire déserté parBarthez qui s’était contenté d’un« ya

rien à dire » devant la caméra. ÀNantes, on tentait de parler de ce quiva bien (« on a montré que l’on pou-vait rivaliser avec n’importe quelleéquipe », estimait Signorino), quandtout va mal. À Lens, c’est une pénibleimpression de « déjà vu » qui planait.Cela fait quatre années de suite que leRacing ne parvient pas à marquer unbut à la Beaujoire, mais cela resteanecdotique face à ses faiblessesdans le jeu et l’efficacité. Lors de sessept derniers matches à l’extérieur(toutes compétitions confondues),Lens n’a inscrit qu’un seul but, à Mar-seille (1-0), un penalty d’Aruna, quiest diminué et fait ce qu’il peut.

La première mi-temps a été pauvre enjeu et la soirée en occasions de but.« Le nul est logique, constatait Gillot,l’entraîneur lensois. Nous n’étionspas en jambes en première période. »Observation relayée par Der Zaka-rian : « C’était très fermé en premièremi-temps, on a trop joué dans l’axe, iln’y avait pas de jeu des deux côtés. »La seconde période a été plus alerte,heureusement. Après la pause, Gillota fait entrer Carrière pour retrouverdela maîtrise. Effectivement, le RCL a eule ballon plus souvent. Mais il n’en arien fait. « On s’est créé quelquesoccasions dans les vingt dernièresminutes, notait son coach.Mais nous

avons été assez maladroits dans ladernière passe. »

Nantes, quant à lui, a cherché à entre-prendre. Mais en vain, par mala-dresse ou par manque de sérénité, oules deux à la fois. Ce sont deuxéquipes qui doutent, et une quisouffre, qui se sont quittées dos à dos.

Si Nantes s’en sort, le Franco-Armé-nien Michel Der Zakarian, issu d’unefamille religieuse, pourra aller brûlerun cierge à Etchmiadzine, lieu saintaux portes d’Erevan, la ville natale del’entraîneur du FCNA.

JEAN-LUC GATELLIER

TOULOUSE - AUXERRE : 2-0

Toulouse comme un grandLes Toulousains se retrouvent seuls deuxièmes après avoir parfaitement contrôlé des Auxerrois trop timides.Cinq points d’avance surSochaux, quatrième :Toulouse a fait uneexcellente opération hieren vue de la qualificationpour la Ligue deschampions. Cela relèved’une certaine logiquepour la seule équipe queLyon n’a pas réussi àbattre, ni à l’aller ni auretour. Et cela retardeainsi le sixième titre desLyonnais.

1-0 : Emana (7e)2-0 : Mansaré (30e)

TOULOUSE –de notre envoyé spécial

À LA VEILLE d’un Stade Toulou-sain - Clermont, match au sommetde la 22e journée du Top 14, qui rem-plira le Stadium cet après-midi, leTFC a eu droit à une standing ovationau moment de prendre congé de ses22 000 supporters. Il est trop tôtpour évoquer une passation de pou-voirs comme il serait déplacé de pré-tendre que le football est en train dereprendre la main face au rugby.Mais il est incontestable que les foot-balleurs toulousains ont marqué despoints importants, hier soir, envenant à bout d’une équiped’Auxerre « trop timide dans leszones de vérité », de l’aveu même deson entraîneur, Jean Fernandez.« On a réussi à de nouveau faireaimer le foot aux Toulousains »,s’est réjoui Dominique Arribagé.À six journées de la fin, le ToulouseFC, avec 52 points à son compteur eten suivant à la lettre un parcours dechampion (27 points pris en 13 jour-nées), est seul deuxième de la L 1. Etil est en passe de se qualifier directe-ment pour la Ligue des champions. Àplus d’un titre, la perspective peutparaître incongrue et prêter à sou-rire, mais elle est la conséquenced’une incontournable réalité. À euxseuls, les Toulousains ont inscrit lamoitié des buts à mettre au crédit decette 32e journée et des huit matchesprogrammés, hier. M. Fautrel,l’arbitre de la rencontre, en a mêmerefusé deux autres aux Toulousains(17e et 65e minutes). Ces décisionsne sautaient pas aux yeux sur lemoment mais les ralentis ont fini pardétecter une position de hors-jeud’Elmander puis une poussette deDieuze.Il n’empêche, à la mi-temps, alorsque les scores nuls et désespérémentvierges illuminaient les deux écransgéants du Stadium, les Toulousainsavaient déjà trouvé à deux reprises lechemin des filets auxerrois. La pre-mière fois, dès la 7e minute, YounesKaboul avait donné un sérieux coupde main à Achille Emana en prolon-geant plutôt qu’en dégageant une

ouverture de Batlles. Emana avaitalors ouvert le score d’une frappe dedemi-volée croisée du pied droit. Ilavait très tôt placé Toulouse dans lesmeilleures dispositions possibles.« Cette équipe de Toulouse dégagede la force, elle est puissante et ellepossède de bonnes individualités. »

L’avertissementd’Arribagé

Le compliment de Jean Fernandezprit toute sa pertinence une ving-taine de minutes plus tard lorsqueElmander se lança dans unincroyable raid sur le côté droit de ladéfense auxerroise, contournantcinq joueurs avant de délivrer sasixième passe décisive de la saisonen Championnat. Un cadeau queMansaré ne laissa pas échapper. Aubout d’une demi-heure de jeu, le

choc des deux meilleures équipes dela phase retour était donc plié oupresque.Invaincu depuis le 3 février (défaite àMonaco, 1-2, 23e j.), Auxerre entamala deuxième période avec davantagede conviction et de suite dans sesidées offensives. Mais, à la55e minute, un impeccable NicolasDouchez gagna son face-à-face avecKahlenberg et repoussa la reprise dumilieu de terrain auxerrois.Si dimanche, à Sedan, le succès deToulouse (2-0) avait été celui del’attentisme austère et du réalisme àla petite semaine, ce quinzième suc-cès de la saison fut donc l’aboutisse-ment d’une soirée parfaitement maî-trisée et d’un scénario habilementconstruit. Dans sagestion des événe-ments et de la tournure de la ren-contre, le TFC a démontré qu’il avait

franchi un palier. Au point de se sen-tir pousser des ailes européennes ?« Nous ne nous sommes pas affoléset on a su rester fidèles à notre orga-nisation », a admis Élie Baup, dubout des lèvres. « C’est vrai, on sesentait costauds et on n’a pas perdule fil », s’est félicité Nicolas Douchezqui a aussitôt précisé « que l’impor-tant étaitde continuer àavancer, pasde se focaliser sur notre position auclassement ».

Dominique Arribagé a été le seul àrompre avec la modestie ambianteen lançant un avertissement auxadversaires directs de Toulouse.« Au niveau de l’effectif, ils noussont supérieurs mais maintenant ilva falloir qu’ils viennent nous cher-cher… »

ÉRIC CHAMPEL

sain (7e) et un travail défensif très altruiste.EMANA (6,5) : son but de la 7e minute a été unmoment clef.MANSARÉ (5,5) : plus présent offensivement etdéfensivement que lors de ses dernières sorties.Son but de la 30e minute en témoigne.ELMANDER (7) : il a réussi un grand numéroavant d’offrir le deuxième but à Mansaré (30e). Sasixième passe décisive.

AUXERRE

SORIN (4,5) : trop tôt trahi par sa défense pourprétendre s’illustrer.JAURÈS (3,5) : il a souvent été pris de court et devitesse.B. MARTIN (3,5) : trop juste dans son placementet ses interventions.

KABOUL (4,5) : il est beaucoup monté et s’estmultiplié pour se racheter de sa bourde de la7eminute.SAGNA (5) : quelques montées mais sans réeldanger pour les Toulousains.F. THOMAS (5,5) : en première période, il aessayé de remettre son équipe dans le bon sens.PEDRETTI (5) : des choses intéressantes maistrop loin des zones de vérité.KAHLENBERG (5) : il a perdu un duel importantface à Douchez (55e).JELEN (5) : un joli coup de patte en fin de mi-temps et un autre à la 55e minute. Il s’est bougé.AKALÉ (4,5) : il avait le potentiel technique pourapporter le danger. Mais il s’est éteint à petit feu.NICULAE (3,5) : il a cherché à jouer en déviationsans aucune conviction. – E. C.

DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 9

Noir Jaune

Bleu Rouge10

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

JEAN-CLAUDE DARCHEVILLE, sevré de ballons, regrette le manque d’ambition bordelais.Et critique certains choix de son entraîneur.

« J’ai dumal à saisir… »« Ê TES-VOUS DÉÇU de neprendre qu’un point ce soir ?– Evidemment ! C’est un résultat trèsdécevant, à l’image du match. On nepeut qu’être déçus : après la victoire enCoupe de la Ligue, nous avions annon-cé notre ambition de jouer la deuxièmeplace et de ne pas nous satisfaire de laqualification pour la Coupe de l’UEFA.Ce soir, le contenu et le résultat étaienttrop pauvres pour penser à cette deu-xième place. Pourtant, notre nul àAuxerre (0-0), il y a une semaine,conjugué aux résultats des autreséquipes, nous avait mis en positionfavorable. Contre Nancy, il faudragagner absolument.

Mavuba tientson rang

BORDEAUXRAMÉ (7) : présent sur « la » sortie dumatch (68e). Comme d’habitude.JURIETTI (4,5) : pas vraiment à sonaise.HENRIQUE (6) : solide devantMulumbu (21e), il a pris des initiativestout en restant costaud derrière.PLANUS (5,5) : il a multiplié les inter-ceptions, luiqui joue plutôt sur sonpla-cement. Limite sur Pauleta (82e).MARANGE (4) : une premièrepériode pauvre techniquement. S’estamélioré en cessant de jouer long.Mais Frau et Diané l’ont bousculé.FAUBERT (4,5) : une heure pour rien,des centres pour personne, peu deduels gagnés, un replacement défail-lant. Plus disponible sur la fin.FERNANDO (4) : il ne s’était pasentraîné de la semaine et ça s’est vu.Une activité désordonnée, des motsavec Micoud, bref, décevant.

FOOTBALL LIGUE 1 (32e journée) BORDEAUX - PARIS-SG : 0-0

A Paris, le bon pointEn arrachant logiquement le nul, le PSG poursuit sa marche vers le maintien, alors que Bordeaux n’avance pas.BORDEAUX –de notre envoyé spécial

IL Y A DES SOURIRES, quelquesmotifs de satisfaction, mais aussicomme une pointe de regret. Cematch nul obtenu hier à Bordeauxpermet au PSG de poursuivre larécolte de son incessant travail pourle maintien. Il ne lui offre aucune cer-titude, sinon celle de ne pas être relé-gable à l’issue de cette 32e journéequel que soit le résultat de ses concur-rents, mais il confirme ses progrèsdans le jeu et la volonté de ses joueursde s’enfuir de cette zone rouge qui neles lâche pas si facilement.Certains se demandaient tout demême si, avec un tout petit peu plusd’ambition offensive, ils n’auraientpaseu les moyens de prendre plus queun point à Bordeaux. « Avec le recul,on se dit qu’on aurait peut-être pu enramener trois, concède Amara Diané.Maisonnevapasnonplus cracher surce résultat. Et puis, les conditionsn’étaient pas faciles. Je pense que lesdeux équipes ont souffert de la cha-leur et de l’état de la pelouse. »Toutefois, ce n’est pas une bosse surle terrain qui a empêché l’attaquantivoirien d’ouvrir le score sur unsuperbe service de Cissé, en secondepériode, mais sans doute un brin deprécipitation et un arrêt de classe deRamé (68e). « Mon pied a trébuché »,regrettait-il. En ajoutant la frappetrop molle de Pauleta (85e), onobtient la somme des occasions pari-siennes. Mais Bordeaux ne s’en estpas procuré beaucoup plus. Un exté-rieur écrasé de Micoud (4e), un ballonenlevé par Clément à l’entrée de las u r f a c e , t o u j o u r s d e v a n tMicoud (55e), ou un tir de Faubertbien recouvert par Landreau (80e).Pour un prétendant à la Ligue deschampions, c’est peu.Après les nuls à Sedan (1-1) et àAuxerre (0-0), le vainqueur de laCoupe de la Ligue carbure au rythmede un point par match qui, finale-

ment, illustre assez bien son niveaudu moment. Les manques de compa-cité entre les lignes, d’initiatives indi-viduelles, d’idées dans la construc-tion et de génie dans le dernier gesterendaient, hier, l’équipe de Ricardopeu menaçante. De leur côté, les Pari-siens se sont montrés rigoureux dansle replacement et ont bien bloqué lesespaces. Et si le spectateur – a fortiorile téléspectateur – s’est ennuyéferme, Paul Le Guen louait « l’espritd’initiatives et la volonté » de ses« joueurs ».

Le Guen :« Il nous en fautencore sept »

L’entraîneur parisien reconnaissaitégalement que, des trois derniersmatches, celui d’hier avait été lemieux maîtrisé par son équipe, mêmesi celle-ci s’était imposée à Lens (2-1)et face au Mans (2-1) : « On a biennégocié les petits passages à vide.Contre Bordeaux, on en a forcément.Mais on est restés bien organisés jus-qu’à la fin. » Rothen approuve :« Même s’il y a un petit sentiment defrustration parce qu’il y avait sansdoute la place pour gagner, on a faitun match très costaud. »Avec sept points pris sur les trois der-nières rencontres, le PSG cultive unedynamique qui pourrait l’éloignerassez vite des sièges éjectables de laL 1. « Mais ce point ne suffit pas, pré-cise Le Guen. Il nous en faut encoresept. » Le prochain rendez-vous,contre Nantes, samedi prochain auParc, revêt donc un caractère décisif,voire dramatique. Jusqu’à présent,contre ses concurrents directs, Parisn’a pas toujours brillé. Défaites àSedan (0-2) et contre Valenciennes(1-2), nuls à Valenciennes (0-0),Nantes (1-1), Troyes (1-1) et contreNice (0-0) : le bilan n’est pas flatteur.Mais, à ces époques, Paris ne déga-geait pas non plus la même sérénité.

DAMIEN DEGORRE (avec G. D.)

MAVUBA (6,5) : égal à lui-même, tra-vailleur, et sur 90 minutes, ce quin’était pas le cas de tout le monde.MICOUD (5) : cinq minutes allé-chantes avec une frappe (2e) et unereprise manquée (4e), puis plus rienjusqu’à ce centre (61e) pour ponctuerun léger mieux.JUSSIÊ (4) : s’est épuisé à libérer uncouloir que personne n’a pris. Il a finien marchant. Une bonne ouverturepour Micoud (4e). Remplacé parCAVENAGHI pour douze minutes àdeux attaquants.DARCHEVILLE (5,5) : difficile d’êtreà la fois au centre et à la réception !Privé de soutien, il a essayé d’animerl’attaque.

PARIS-SG

LANDREAU (7) : un énième sans-faute du gardien parisien, remar-quable aux 56e, 77e et 80e minutes.

Roma a assuréMieux organisés et plus détermi-nés, les Lorientais n’ont pourtantpas réussi à faire la différence. Cen’est pas faute d’avoir essayé.GIGNAC a fait preuve d’un culotcertain, mais il a raté une balle debut en or (47e). Sa relation avecSAÏFI fut moins fluide que d’habi-tude. Cela n’a pas empêchél’Algérien de peser et de tenterdes gestes osés, notamment unciseau audacieux (14e). Les deuxduettistes lorientais n’ont pas à seplaindre. Ils ont été correctementalimentés.En plus de ceux de LE PEN, leurfournisseur le plus assidu, ils ontbénéficié de plusieurs centres

d’un MANSOURI libéré. Dansl’entrejeu, ABRIEL et EWOLOont fait le métier, comme souvent.Derrière, MOREL et JALLET,compte tenu de la passivité deleurs vis-à-vis monégasques,auraient pu se montrer plus ambi-tieux offensivement.Dans l’axe, CIANI et MARCHALont maîtrisé la situation. RIOU,lui, a sans doute passé sa soirée laplus tranquille en L 1. ROMA nepeut pas en dire autant. Très sûr,le gardien de l’ASM a réussi plu-sieurs arrêts déterminants. Pastoujours très bien positionnée, sadéfense, à l’image d’un CUFRÉdéfaillant, ne l’a pas toujours pro-

tégé comme il fallait, hormis unGIVETcombatif. Au mil ieu,MERIEM a surnagé,LEKOa rem-pli son contrat sans en rajouter.

En revanche, YAYA TOURÉ n’estjamais parvenu à imposer sa puis-sance, PLASIL n’a pas existé, pasplus que VARGAS, seul enpointe. Seul MENEZ, à une oudeux reprises, a tenté de briser latorpeur dans laquelle était plon-gée son équipe. Banide a faitentrer le jeune BAKAR dans ledernier quart d’heure, mais celui-ci n’a jamais eu l’occasion de bril-ler pour sa première en L 1. – R. R.

Gigliotti s’est démenéCôté nancéien, N’GUEMO ten-ta d’animer le jeu de son équipe,grâce à sa qualité technique et àses prises de risques. L’interna-tional camerounais fut aussi unprécieux défenseur dans la moi-tié de terrain adverse, harcelantla relance troyenne et le duoMATUIDI-AMZINE. Hormissur quelques accélérations deKIM, la défense de Troyes futcependant assez tranquille, cequi permit à ENZA-YAMISSId’apporter parfois un plus offen-sif, côté gauche. PAISLEYs’opposa, lui, avec lucidité à Kimsur le contre nancéien le plus

dangereux (61e). L’arrière-gardelorraine fut plus sollicitée quecelle de l’ESTAC mais le duoDIAKHATÉ-PUYGRENIERcontrôla les attaquants auboisavec autorité et le Sénégalaiseffectua aussi un sauvetageimportant devant GIGLIOTTI(55e). Remuant mais esseulé, cedernier eut le mérite de nejamais se décourager et de pro-poser à ses partenaires desdécrochages et des appels dansle dos de la défense nancéienne.Il souffrit quand même dans lecombat face aux athlétiquesdéfenseurs adverses. Derrière

lui, les transmissions et les déca-lages furent trop rares, leserreurs techniques trop nom-breuses pour qu’il se trouve uneseule fois en position de mar-quer. GRÉGORINI, comme LECROM, n’eut d’ailleurs aucunarrêt à effectuer. Avec la sortieprécoce de NIVET (22e), Furlanlança LACOURT, qui resta trèsd i sc re t . MATUIDI t entad’apporter son soutien offensifmais ni lui, ni LACHUER, niDANIC, qui ne prit jamais ledessus sur CHRÉTIEN, neréussirent à peser vraiment surla rencontre. – L. D.

Roche a écœuré BriandAu cours d’une rencontre quin’aura jamais atteint de véri-tables sommets techniques, lesManceaux mirent près de vingt-cinq minutes avant de se réveil-ler. Heureusement pour eux,durant cette période, leur gar-dien Rodolphe ROCHE fit unsans-faute. Par trois fois, ils’interposa devant Briand etévita à son équipe une grossedésillusion. Avec le gardien duMans, on citera également ledéfenseur monténégrin BASA,toujours bien placé, même sil’entente avec LOUVION a par-fois laissé à désirer. Olivier

THOMAS se montra, pour sapart, très offensif et créa sou-vent le surnombre devant dansson couloir droit. Quant àROMARIC et COUTADEUR,ils n’eurent pas, dans l’axe, leurrendement habituel. Ni IsmaëlBANGOURA, le deuxièmemeilleur buteur de Ligue 1 (onzebuts), qui ne se procura pas uneseule occasion. GRAFITE, lui,en eut trois mais les manquatoutes.À Rennes, qui avait pourtantbien entamé la rencontre avantde baisser nettement derythme, on retiendra surtout la

p e r f o r m a n c e d e J i m m yBRIAND. Trois occasionsnettes en vingt-cinq minutes,grâce à une vitesse de courseépoustouflante. Trois occasionsratées ou plutôt bien stoppéespar le gardien manceau. Sinon,ses partenaires d’attaque UTA-KA et THOMERT passèrentcomplètement inaperçus. Enfait, seuls DIDOT et, à un degrémoindre, Bruno CHEYROUjouèrent à leur niveau. On note-ra également la bonne presta-tion du gardien Simon POU-PLIN, auteur de beaux arrêts.– J.-Ph. C.

– Le jeu bordelais n’a pas étéconvaincant...–Je n’aipasd’explication. Onauraitputrouver la solution, mais il fallaitcontrôler la situation. O.K., Paris res-tait sur deux victoires. Mais leur der-nier succès au Parc n’était pas non plus… (Il s’interrompt.)Ce sont eux qui ontla meilleure occasion du match ! Il y ades choses que j’ai du mal à saisir…– Vous pensez que l’équipe amanqué d’ambition ?– On a fait des efforts, mais de façondésordonnée. Pourtant, on savaitl’importance de ce match. Pour mar-quer, il faut produire du jeu.–Votresortie duterrainvousa-t-elle frustré ?

– Dans ma tête, il restait vingt-cinqminutes, je pensais tout faire pouravoir deux points de plus. La meilleuresolution, c’était de jouer à deuxdevant. Si j’étais trop seul ? Vous avezvu le match, vous pouvez juger… Lecoach a fait son choix mais, à un cer-tain moment, je crois qu’il faut se don-ner les moyens. On a fait deux nuls 0-0,on va dire que c’est la faute des atta-quants. Mais il faut arrêter. C’est lafaute à qui ? Je suis énervé donc je nesais pas. Le plus frustrant aujourd’hui,c’est qu’on a failli collectivement. Il n’ya pas un joueur au-dessus du lot. Leseul point positif, c’est qu’on a réussi àobtenir le nul. À domicile, c’est loind’être suffisant…» – L. L.

� RICARDO (entraîneur de Bor-deaux): « Je suis déçu de notre pre-mière mi-temps. Ensuite, on a maîtri-sé, on a imposé notre jeu même si lameilleure occasion a été pour Paris encontre.Nousn’avonspasmarqué,biensûr, mais le problème n’est pas d’ali-gner un ou deux attaquants.

Il faut produire du jeu et nous l’avonsfait, pendant dix minutes, avant quel’équipe ne perde tous ses repères enraisond’ungrand déchet technique. Leproblème vient de la qualité de jeu aumilieu de terrain. On l’a eu contreAuxerre (0-0), pas ce soir. Je n’ai pasd’explication, mais je ne peux pas êtresatisfait. » – L. L.

MULUMBU (6) : au fil des matches, ilprend de l’assurance au poste de laté-ral droit, malgré quelques soucis avecDarcheville.

ROZEHNAL (5,5) : son entente avecson voisin chauve s’améliore à chaquesortie.

S. TRAORÉ (6) : encore un matchsolide. Maître des airs et agressif ausol.

ARMAND (5,5) : des interventionsprécieuses et intelligentes, mais unepetite frayeur lorsqu’il remit en jeuFaubert (80e).

FRAU (4,5) : nerveux, il a râlé et raté.Une belle occasion stoppée in extremiset de manière douteuse par Henrique(29e).

E. CISSÉ (5,5) : décevant face auMans, il a été meilleur malgré uneentame délicate. À fini fort, à l’imagede cette grosse percée (68e).CLÉMENT (6) : peut-être le meilleurParisien. Il a joué simple et juste, cha-pardant beaucoup de ballons.ROTHEN (5,5) : quelques approxima-tions inhabituelles n’ont pas noircil’impression d’ensemble.DIANE (4,5) : il a eu la plus grosseoccasion du match (68e). Mais le ter-rain et Ramé l’ont arrêté là.LUYINDULA (5) : touché à la chevillevendredi, il a finalement tenu sa place.Toujours à l’aise dos au but, maisaucune occasion avant de céder saplace à PAULETA (79e).

GUILLAUME DUFYet LAWRENCE LEENHARDT

LE MANS - RENNES : 0-0

Le Mans n’a plus peurLa rencontre fut triste mais, avec ce nouveau point, lesSarthois considèrent comme acquis leur maintien en L 1.

LE MANS –de notre envoyé spécial

SANS ÂME ETSANS PASSION. Voilà ainsi résuméle pauvre spectacle offert par les Manceaux et lesRennais aux 12 683 spectateurs frustrés du stadeLéon-Bollée. Un match triste, sans réel engagementde la part de joueurs qui se contentèrent, tout au longdes quatre-vingt-dix minutes, d’assurer le strict mini-mum.On acoutume de dire que l’enjeu tue souvent lejeu, mais hier soir, d’enjeu, il n’y avait pas. Alors oui,on s’est ennuyé dans la Sarthe. Pourtant, les vingtpremières minutes des Bretons pouvaient laisserpenser que le scénario serait différent. Trois bellesoccasions de Jimmy Briand (1re, 16e et 25e), toutesbien contrôlées par le gardien manceau, RodolpheRoche, donnèrent quelques illusions aux joueurs deDréossi, mais la triste réalité reprit vite le dessus. « Sion avait réussi à concrétiser au moins une occasion,on aurait pu ensuite fermer le jeu, soupirait PierreDréossi. Là se situe le gros regret de cette rencontreavec les blessures qui sont venues perturber notreorganisation. »Après avoir regardé leurs adversaires jouer pendantune bonne demi-heure, les Manceaux décidèrentenfin d’entrer dans la partie. Un tir de Romaric (26e),puis deux belles occasions gâchées par Grafite (27e et34e), relevèrent quelques minutes le niveau de jeu decette rencontre qui ressemblait par moments à unbon match de Ligue 2. En seconde période, un nou-

veau tir de Martin Douillard sur le petit filet (49e), uncoup franc non cadré de Romaric (56e) et surtout unetête de James Fanchone au ras du poteau de SimonPouplin permirent au Mans de mener... au nombred’occasions.Mais franchement, ce que l’on a surtout retenu, c’estle manque de convictiondes joueurs de laSarthe. Fré-déric Hantz tentait bien d’expliquer que sa formation« aurait mérité de l’emporter », mais la maladresselatente de ses attaquants ne permit pas de débloquerla situation. « C’est vrai, reprenait l’entraîneur man-ceau, on a manqué de lucidité dans la zone de fini-tion. Mais je suis quand même satisfait de la presta-tion de mes joueurs, car on sortait de deux matchestrès difficiles, contre Auxerre (2-2) et le Paris-SG(1-2), qui avaient laissé des traces. Mais nous avonstenu la distance et surtout, avec quarante-troispoints, le club est sûr de rester en Ligue 1. Tout lemonde ne peut pas déjà en dire autant. C’est uneinformation importante qui va permettre à nos diri-geants de préparer la saison prochaine. Maintenant,il nous reste encore six rencontres et notre objectifsera d’obtenir plus depoints que lors du dernier exer-cice.Nousenavionseu cinquante-deux. Il va falloir seconcentrer là-dessus pour finir la saison dans debonnes conditions. »Voilà au moins un bon moyen pour garder tout sonpetit monde sous pression. Ce qui n’était peut-êtrepas le cas hier soir.

JEAN-PHILIPPE COINTOT

LORIENT - MONACO : 0-0

Un parfum de vacancesFace à des Monégasques assez passifs, les Lorientaisn’ont pas su concrétiser leur domination.

LORIENT –de notre correspondant permanent

UN PARFUM GUÈRE enivrant a flotté sur Lorient,hier. Peu de percussion, pas assez de rythme, desespaces et du déchet technique… Au Moustoir, çasentait le match amical. Ou plus sûrement la fin desaison. Pouvait-on vraiment attendre une productionplus transcendante ? Les Lorientais, qui ont déjàréussi leur saison, et les Monégasques, qui vont bien-tôt rater définitivement la leur, n’ont plus grand-chose à craindre ou à espérer d’ici à la fin mai.Monaco a pourtant signé un huitième match d’affiléesans défaite. Mais deux victoires et six nuls ne per-mettent guère d’avancer. « Pour l’Europe, il faut êtreréaliste, a reconnu le capitaine de l’ASM, Gaël Givet.À part gagner les six derniers matches… Un nul àLorient est un bon résultat. En fait, il aurait fallu unevictoire contre Troyes, samedi dernier, chez nous. Onva essayer de finir le mieux possible, de grappillerquelques places. Il nous faut encore quelques pointspour être certains de nous maintenir. »Les Lorientais n’ont même plus ce problème-là àgérer. Eux aussiont une série à entretenir.Hier, ils ontquitté le terrain sans perdre pour la sixième foisd’affilée.« C’est un bon match nul, a estimé André-PierreGignacsans donner l’impressionde vraimenty croire.Nous avons 44 points, nous restons sur six matchessans défaite, il faut aller chercher un résultat à

Sochaux la semaine prochaine. » Pour rêverd’Europe ? À Lorient, il y a ceux qui n’y croient pas etceux qui ne trouvent pas cela très raisonnable. « Il vasurtout falloir chercher à prendre du plaisir. On pensesurtout à finir la saison et à partir en vacances »,admettait ainsi Jérémy Morel.Amoindris, les Monégasques ont parfois donnél’impression, hier, de ne penser qu’aux séances debronzage qui les attendent. À part sur deux tirs loin-tains mais imprécis de Meriem (23e, 29e), ils ne sontjamais parvenus à s’approcher du but de Riou en pre-mière période. Leur organisation, assez brouillonne,offrit la possibilité à certains de se cacher.Après une entame tonique, les Lorientais ne résistè-rent pas au ronron azuréen. Dommage car Gignac(13e et 25e) et Saïfi, d’un ciseau audacieux, avaientlancé la rencontre sur des bases intéressantes. LesMerlus se reprirent dès le retour des vestiaires. Ilsoccupaient mieux les espaces, utilisaient plus fré-quemment les couloirs. Mais ils peinaient, aussi, àconclure. Gignac gâchait un ballon en or de Le Pen(47e), Saïfi tentait un autre geste spectaculaire maisRoma ne se laissait pas berner par sa talonnade à laMadjer (51e), pas plus que par sa tête vicieuse (62e)ou par le tir tendu d’Abriel (52e). En toute fin dematch, Menez inquiéta Riou à deux reprises. Mais sesessais manquèrent de précision (76e) et de détermi-nation (80e). Comme ce match sans véritable enjeu,finalement.

RAPHAËL RAYMOND

TROYES - NANCY : 0-0

Troyes passe à côtéL’ESTAC a perdu l’occasion de sortir de la zone rougeet de revenir à deux points de Nancy.

TROYES –de notre envoyé spécial

LA TENSION ÉTAIT bien là. Celle d’un match quicompte double, à quelques journées de la fin. Mais ila manqué de tout, sur le plan technique, pour quecette rencontre devienne autre chose qu’un longcombat âpre et fermé. Troyes avait pourtant l’occa-sion de revenir à deux points de Nancy et sans doutede s’extraire de la zone des relégables. Mais leshommes de Jean-Marc Furlan, fébriles, maladroits,n’ont jamais ressemblé à une équipe qui vit dansl’urgence, celle de son maintien. Leur seule satisfac-tion de la soirée réside dans le surplace du bas detableau, avant que Nice et Sedan ne jouentaujourd’hui. Mais l’occasion était belle, hier soir, et iln’y en aura plus beaucoup. « En ce moment onsouffre de carences offensives, avant c’était défensif,il y a toujours quelque chosequi ne vapas, reconnais-sait Yann Lachuer. On a buté sur une équipe trèsdéfensive qui nous a empêchés de développer notrejeu. Quand on est mal classé et qu’on ne gagne pas,c’est sûr qu’on loupe le coche mais on n’est pas dis-tancés mathématiquement.»Les Aubois sont tombés en effet sur une équipe deNancy qui avait retrouvé quelques-unes de ses ver-tus. L’ASNL n’a toujours gagné qu’un match cetteannée, contre Toulouse (2-1, 23e journée), mais lepoint obtenu hier avait des allures de victoire pour lesLorrains. Il n’y avait qu’à voir les poings serrés de

Pablo Correa au coup de sifflet final et les accoladesde ses joueurs pour mesurer ce que les Nancéiensavaient, à leurs yeux, remporté. Pour la première foisdepuis quatre mois (Nancy - Marseille, 2-0, le 16décembre), ils n’ont pas pris de but. Ce match nul leurpermet surtout de maintenir la distance avec leuradversaire du soir et de laisser échapper un peu depression après trois défaites de suite. « Ce n’estqu’un nulmais en cemoment… soufflait l’attaquantGaston Curbelo. Bien sûr que cela nous rassure. »

Hier, l’organisation et l’agressivité des Lorrains ontsuffi à annihiler les intentions de Troyes, trop vitediminué (18e) par la blessure de Benjamin Nivet (unelésion musculaire qui devrait le tenir écarté des ter-rains plusieurs jours). Ensuite, l’ESTAC s’approcha dubut de Grégorini à quelques reprises – un coup francdeDanic (44e) et unetentative de Lacourt (66e) – maismontra beaucoup trop de lacunes techniques pourdéstabiliser le bloc nancéien.« Dans le jeu on n’a pasété extraordinaires mais on ne venait pas cherchercela, avouait Paul Fischer, l’adjoint de Correa. Ons’est rendu compte que quand on avait la maîtrise dujeu,onnegagnait pas. Là c’est presqueundenosplusmauvaismatches de 2007mais on prend un point. Lefoot est ce qu’il est mais la vérité n’est pas forcémentdans le jeu, surtout quand on a besoin de points. » Ilen manque encore quelques-unsà Nancy, mais beau-coup plus à Troyes.

LIONEL DANGOUMAU

BORDEAUX. – Jean-Claude Darcheville (à g.) n’avait pasoublié les gestes du buteur, mais lorsqu’il a réussi àles tenter, le ballon était déjà dans les bras de MickaëlLandreau (au sol). L’attaquant bordelais a laissé entendrequ’il s’était senti un peu seul. « La meilleure solution,c’était de jouer à deux devant… » (Photo Nicolas Luttiau)

PAGE 10 DIMANCHE 15 AVRIL 2007

Noir Jaune

Bleu Rouge11

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

FOOTBALL LIGUE 1 (32e journée) COUPE DE FRANCE (demi-finales) – MONTCEAU-LES-MINES - SOCHAUX (mardi)

En double mixteMontceau, le Petit Poucet de la Coupe, est dirigé par deux coaches,dont l’un reste joueur. Mode d’emploi d’une organisation gagnante.MONTCEAU-LES-MINES –de notre envoyé spécial

FORCÉMENT, le vestiaire del’entraîneur était trop petit. Et pourcause : à Montceau-les-Mines (CFA),demi-finaliste inattendu de la Coupede France, ils sont deux. Alors, Yan-nick Chandioux (31 ans) et LionelLarge (37 ans) ont investi celui réser-vé aux soins puis, il y a un an et demi,celui des arbitres. « Pour toute révo-lution, on a rajouté un secondcasier », glisse le premier.Ce duo a été formé par l’intrépideJean-Pierre Bailly, lors de son acces-sion à la présidence, en avril 2003.Chandioux, défenseur central, arri-vait de Gueugnon, où il a passédouze ans. Et Large, au club depuistou jour s , par tagea i t sa v ied’employé municipal entre un mi-temps comme entraîneur de laréserve et l’autre comme professeurde golf. Les deux hommes se sontd’ailleurs rencontrés sur un green.« Yo (Lionel) m’a même donné descours », sourit Chandioux. « J’ai vuque ce n’était pas un bourricot »,précise Large.Chandioux, le placide, et Large, lechambreur, n’ont donc pas hésitéavant d’accepter la proposition deleur président. « Entraîner à deuxdoublait nos chances », estimeLarge. Cela compliquait aussi leur

mission. Car, en plus d’entraîner,quand il ne s’occupe pas du marke-ting et de la communication du club,Chandioux continue à jouer. Là oùd’autres servent de relais sur le ter-rain à leur entraîneur, lui remplit lesdeux rôles à la fois. « Si tu as l’esprittordu, tu as tendance à te faire jouer.Si tu es torturé, tu te pénalises »,observe Large. « Même si onexplique notre mode de fonctionne-ment aux joueurs lorsqu’ils signentau club, c’est vrai que cela me metune pression supplémentaire,acquiesce Chandioux. J’ai moins ledroit de me rater vis-à-vis des autresjoueurs. Désormais, je me sens plusentraîneur que joueur. »

Large :« On se complète »

Large y voit un gros avantage :« Yannick prend la température surle terrain et dans le groupe. Moi,j’analyse depuis le banc, d’où je nepeux pas tout voir. Du coup, c’estimportant d’avoir quelqu’un qui res-sente la chaleur, l’état du terrain etdes joueurs à l’intérieur même dujeu. On se complète. » La répartitiondes rôles se fait donc très simple-ment : les deux hommes préparent etdirigent les entraînements ensembleet Large dirige davantage pendantles matches, quand Chandioux joue.

À la mi-temps, pendant que lesecond récupère, le premier secharge de la causerie. Mais chacunanalyse le match en fonction de sonpoint de vue. Et de leur confrontationjaillit la prise de décision.Parfois, l’absence de coupures dansun match les empêche de se parler.Large peut alors décider seul d’unchangement. « Il arrive que l’unsente plus les choses que l’autre »,justifie-t-il. « Si nous n’avons pastoujours été d’accord sur les choix del’autre, on ne s’est jamais disputéspour autant, ajoute Chandioux. Enfait, la grosse difficulté, au toutdébut, consistait à prouver que notreduo pouvait fonctionner. »C’est le cas. Montceau est montédeux fois en quatre ans, passant dela DH au CFA. Cela vaut à Large,auteur d’une honorable carrière delatéral gauche en D 3, le surnom de« Guy Roux montcellien ». Chan-dioux n’en prend pas ombrage. Il tireaussi bénéfice de leur réussite. Mar-di, pour le grand rendez-vous face àSochaux, il se cantonnera toutefois àson rôle d’entraîneur. Après avoir étéblessé lors des deux tours précé-dents, il cédera sa place pour lademi-finale. Large lui fera volontiersune petite place à ses côtés. Sur lebanc, et pas très loin des joueurs.

BERNARD LIONS

� D 1 F EMMES ( matches enretard). – AUJOURD’HUI, 15 heures :Paris-SG (7) - Juvisy (3) (13e journée) ;Soyaux (4) - Compiègne (9) (16e journée).

SUISSE (27e journée)HIER

FCBâle -Saint-Gall ............................. 3-3Lucerne-Thoune ................................ 1-2YoungBoysBerne-Aarau .................. 1-1

AUJOURD’HUI

Grasshopper Zurich - SchaffhouseFC Sion - FC ZurichClassement : 1. FC Zurich, 52 pts ; 2. FC Bâle,51 ; 3. Saint-Gall, 46 ; 4. Young Boys Berne, 45 ;5. Grasshopper Zurich, 43 ; 6. Sion, 41 ;7. Lucerne, 28 ; 8. Thoune, 24 ; 9. Aarau, 20 ;10. Schaffhouse, 17.

� ÉCOSSE (Coupe, demi-finales). –HIER : Saint Johnstone (D 2)- CELTICGLASGOW, 1-2. AUJOURD’HUI : Hibernian -Dunfermline.En capitales, le club qualifié. La finale auralieu le samedi 26 mai à Glasgow (HampdenPark).

� ITALIE (SERIE B, 34e journée). –HIER, Lecce - Juventus Turin : 1-3. Buts. –LECCE : Polenghi (15e) ; JUVENTUSTURIN : Marchionni (11e), Zalayeta (47e),Camoranesi (64e).La Juventus Turin, pénalisée de 9 points,est 1re (sur 22) de la Serie Bavec65points,soit 9 pointsd’avancesurNaples (3e) et 15sur Plaisance, 7e (sachant que les 1re et2e places permettent l’accession directe àla Serie A et que les 3e, 4e, 5e et 6e sontsynonymes de barrages pour la montée).La Juve jouera sonmatch de la 22e journée(reportée en raison des graves incidentssurvenus le 2 avril lors de Catane -Palerme (1-2) en Serie A), mardi, contreRimini.

En cas d’égalité de points, les équipes sont départagées par la différence de buts particulière.À la suite de l’affaire des matches truqués, la Fiorentina compte 15 points de pénalité, la Reggina11, l’AC Milan 8 et la Lazio Rome 3. Par ailleurs, Sienne a été sanctionné par la commission dediscipline de la Ligue italienne de 1 point de pénalité en raison d’un retard dans le paiementd’impôts.À la suite des graves incidents ayant eu lieu le 2 février, lors de Catane-Palerme (1-2), dont lerésultat a été entériné, les neuf autres matches de la 22e journée se joueront mercredi 18 avril.

ITALIE (32e journée)

AUJOURD’HUI

Torino - Atalanta BergameParme - CataneAscoli - Lazio RomeMessine - AC MilanLivourne - RegginaAS Rome - Sampdoria Gênes(15 heures, Canal + Sport)Fiorentina - Sienne (15 heures, Sport +)Inter Milan - Palerme

MATCHES EN RETARD (22e journée). –Mercredi 18 avril : Empoli - Atalanta Ber-game, Livourne - Cagliari, Lazio Rome - ChievoVérone, Parme - Fiorentina, Reggina - Mes-sine, Ascoli - AC Milan, Inter Milan - AS Rome,Udinese - Sampdoria Gênes, Sienne - Torino.PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 21 etdimanche 22 avril : Catane - Ascoli, ACMilan - Cagliari, Lazio Rome - Fiorentina,Sienne - Inter Milan, Chievo Vérone - Livourne,Sampdoria Gênes - Messine, Palerme - Parme,Atalanta Bergame - AS Rome, Empoli - Torino,Reggina - Udinese.

PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi20 avril, 20 heures : Laval - Clermont,Yzeure - Angers ; samedi 21 avril,17 heures : Paris FC - Pau, Martigues -Châtellerault ; 19 h 30 : Vannes - Raon-l’Étape ; 2 0heures : Nîmes - Cannes, Sète- Entente SSG, Cherbourg - Romorantin,Toulon - Louhans-Cuiseaux, Beauvais -Boulogne-sur-Mer.

ALLEMAGNE (29e journée)

VENDREDI

M'GLADBACH 0-1 HAMBOURGGuerrero (90e)

HIER

BIELEFELD 2-4 EINTR. FRANCFORTKucera (28e) Amanatidis (10e, 46e s.

p.)Eigler (82e) Vasovski (33e)

Heller (90e)

COTTBUS 3-2 WOLFSBURGRadu (20e) Boakye (65e)V. Munteanu (56e) Makiadi (90e)Kioyo (57e)

NUREMBERG 1-0 AIX-LA-CHAPELLEPagenburg (12e)

MAYENCE 0-3 SCHALKE 04Kuranyi (10e)

Asamoah (35e)Lincoln (71e)

VfB STUTTGART 2-1 HANOVREHilbert (2e) Cherundolo (61e)Streller (74e)

BOCHUM 1-3 HERTHA BERLINGekas (2e) C. Gimenez (57e)

Gilberto (65e)Ede (90e)

AUJOURD'HUI

BOR. DORTMUND WERDER BRÊME(17 heures, TPS Star)

BAYERN MUNICH LEVERKUSEN(17 heures, TPS Foot)

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.

1. Schalke 04 ....... 59 29 18 5 6 47 27 +202. VfB Stuttgart .... 55 29 16 7 6 51 34 +173. Werder Brême ... 54 28 16 6 6 62 33 +294. Bayern Munich ... 50 28 15 5 8 43 32 +115. Nuremberg ........... 44 29 10 14 5 39 26 +136. Leverkusen .......... 42 28 12 6 10 44 40 +47. Cottbus .................. 38 29 10 8 11 35 39 -48. Hertha Berlin ..... 38 29 10 8 11 41 46 -59. Hambourg ...... 35 29 7 14 8 33 31 +2

10. Wolfsburg ...... 35 29 8 11 10 32 35 -311. Hanovre .......... 35 29 9 8 12 35 43 -812. Eintr. Francfort ..... 34 29 7 13 9 39 50 -1113. Bochum ......... 33 29 9 6 14 37 46 -914. Aix-la-Chapelle ..... 33 29 9 6 14 43 53 -1015. Bor. Dortmund ...... 32 28 8 8 12 33 39 -616. Bielefeld ......... 30 29 7 9 13 35 41 -617. Mayence ........ 30 29 7 9 13 26 46 -2018. M'Gladbach ... 25 29 6 7 16 22 36 -14

PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi20 avril : Werder Brême - Aix-la-Chapelle ;samedi 21 avril : Eintr. Francfort - Bochum,Wolfsburg - Bielefeld, Hertha Berlin - Bor.Dortmund, Leverkusen - Nuremberg,Schalke 04 - Cottbus, VfB Stuttgart - BayernMunich ; dimanche 22 avril : Hanovre -M’Gladbach, Hambourg - Mayence.

En cas d’égalité de points, les équipessont départagées par la différence de butsparticulière.

Mirallas, l’atout fraîcheurLILLE

SYLVA (6) : hormis une hésitation sur un corner relâ-ché dans les pieds de Pitau (65e), il fut des plus rassu-rants.CHALMÉ (6) : grosse première mi-temps, avantd’assurer l’étanchéité de son couloir.TAVLARIDIS (6,5) : rentrée énergique. Solide etconcentré.SCHMITZ (6) : pas de souci majeur mais faillit mar-quer contre son camp (76e).TAFFOREAU(6) : à l’image de Chalmé, il boucla soncouloir avec autorité.MAKOUN (5,5) :en manque de rythme, il compensapar son coup d’œil à la récupération. Toujours aussiutile.BODMER (5,5) : première mi-temps très difficileavant de monter en régime, comme sur son serviceparfait pour Mirallas (66e).

NATIONAL (32e journée)

VENDREDI

Boulogne-sur-Mer-Yzeure .......... 0-0

HIER

EntenteSSG-Laval ....................... 1-3Clermont-Beauvais ...................... 2-0Cannes-Vannes ........................... 0-3Angers-Martigues........................ 0-1Raon-l’Étape- Toulon.................... 2-3Louhans-Cuiseaux-Sète .............. 3-2Châtellerault-ParisFC ................. 0-0Pau-Cherbourg ............................ 0-1Romorantin-Nîmes ...................... 1-2

Pts J. G. N. P. p. c. Diff.— — — — — — — —

1. Clermont .......... 66 32 19 9 4 62 37 +252. Boulogne ......... 62 32 18 8 6 52 32 +203. Angers............... 60 32 17 9 6 47 28 +194. Laval .................. 59 32 17 8 7 49 29 +205. Nîmes ................ 52 32 14 10 8 42 32 +106. Louhans-C. ...... 52 32 16 4 12 42 40 +27. Paris FC ........... 50 32 13 11 8 37 27 +108. Sète ................... 50 32 14 8 10 42 39 +39. Beauvais .......... 47 32 14 5 13 43 39 +4

10. Toulon .............. 36 32 9 9 14 34 38 -411. Cannes ............. 36 32 10 9 13 37 43 -612. Pau .................... 36 32 8 12 12 39 46 -713. Romorantin ..... 36 32 9 9 14 33 49 -1614. Vannes ............. 35 32 11 5 16 34 45 -1115. Entente SSG ... 35 32 8 11 13 35 38 -316. Raon-l'Étape ... 33 32 7 12 13 33 37 -417. Martigues ........ 31 32 6 13 13 17 28 -1118. Cherbourg ....... 31 32 7 10 15 29 45 -1619. Châtellerault ... 28 32 6 13 13 27 38 -1120. Yzeure .............. 24 32 5 9 18 37 61 -24

CFA (28e journée)

GROUPE AHIER

Schiltigheim-Dunkerque .................. 2-2Épernay- SochauxB ........................... 2-1Calais-Besançon ............................... 0-0Compiègne-Vesoul ........................... 2-1Saint-Quentin-MetzB ........................ 1-1Épinal- Lesquin .................................. 1-2

AUJOURD’HUI

Lens B - Mulhouse (15 heures)Lille B - Levallois (15 heures)Nancy B - Strasbourg B (15 heures)

Classement : 1. Calais, 82 pts ; 2. Besançon,77 ; 3. Lille B, 74 ; 4. Dunkerque, 70 ; 5. Metz B,70 ; 6. Compiègne, 68 ; 7. Lesquin, 66 ; 8. Épi-nal, 66 ; 9. Sochaux B, 64 ; 10. Vesoul, 63 ;11. Nancy B, 60 ; 12. Lens B, 60 ; 13. Mulhouse,60 ; 14. Saint-Quentin, 58 ; 15. Épernay, 56 ;16. Strasbourg B, 54 ; 17. Schiltigheim, 52 ; 18.Levallois, 44.

GROUPE BVENDREDI

Montceau-les-Mines-NiceB ............. 2-1

HIER

Endoume-Fréjus ................................ 1-6MontpellierB - CABastia .................... 1-1Gap-GFCOAjaccio ............................ 1-1Saint-Priest-Cassis-Carnoux ............. 1-0CroixdeSavoie -Arles ........................ 2-1JuraSud-LyonB ................................. 1-1

AUJOURD’HUI

Saint-Étienne B - Le Pontet (15 heures)Monaco B - Agde (15 heures)

Classement : 1. Croix de Savoie, 76 pts ;2. Arles, 75 ; 3. Gap, 74 ; 4. Fréjus, 73 ; 5. Mona-co B, 71 ; 6. Montpellier B, 71 ; 7. Lyon B, 70 ;8. Jura Sud, 70 ; 9. Saint-Priest, 68 ; 10. GFCOAjaccio, 67 ; 11. Cassis-Carnoux, 66 ; 12. Mont-ceau, 65 ; 13. CA Bastia, 62 ; 14. Nice B, 59 ;15. Saint-Étienne B, 57 ; 16. Le Pontet, 55 ;17. Agde, 54 ; 18. Endoume, 38.

GROUPE CHIER

Luzenac -Aurillac ............................... 2-2Montluçon-Brive ............................... 1-0LesHerbiers -Orléans ......................... 1-0Saint-Georges-les-Ancizes-Balma .... 0-1Albi -NantesB .................................... 3-1Rodez-StadeBordelais ...................... 3-2

AUJOURD’HUI

Bordeaux B - Toulouse B (15 heures)Le Mans B - Moulins (15 heures)Anglet - Bayonne (15 h 30)

Classement : 1. Rodez, 87 pts ; 2. Albi, 73 ;3. Orléans, 71 ; 4. Moulins, 69 ; 5. Bayonne, 69 ;6. Le Mans B, 66 ; 7. Anglet, 66 ; 8. Nantes B,66 ; 9. Aurillac, 66 ; 10. Bordeaux B, 64 ;11. Stade Bordelais, 64 ; 12. Toulouse B, 63 ;13. Montluçon, 61 ; 14. Saint-Georges-les-Ancizes, 60 ; 15. Luzenac, 59 ; 16. Balma, 58 ;17. Les Herbiers, 57 ; 18. Brive, 41.

GROUPE DHIER

GuingampB -Concarneau ................. 1-0Bois-Guillaume-Plabennec ............... 2-1ASVitré - Sénart-Moissy ..................... 1-0RedStar -Villemomble ....................... 1-0Pontivy-Poissy .................................. 3-2Rouen-Quevilly ................................. 2-0

AUJOURD’HUI

Auxerre B - Rennes B (15 heures)Sainte-Geneviève-des-Bois - Dieppe(15 heures)Paris-SG B - Pacy-sur-Eure (15 heures)

Classement : 1. Rennes B, 76 pts ; 2. Bois-Guillaume, 75 ; 3. Villemomble, 75 ; 4.Auxerre B, 70 ; 5. Guingamp B, 70 ; 6. Rouen,70 ; 7. Sénart-Moissy, 68 ; 8. Pacy-sur-Eure,67 ; 9. Red Star, 65 ; 10. Sainte-Geneviève-des-Bois, 65 ; 11. Poissy, 64 ; 12. Quevilly, 61 ;13. Pontivy, 60 ; 14. AS Vitré, 59 ; 15. Plaben-nec, 59 ; 16. Dieppe, 53 ; 17. Paris-SG B, 52 ;18. Concarneau, 46.

HIER

CAGLIARI 0-0 EMPOLI

UDINESE 2-1 CHIEVO VÉRONEIaquinta (34e) Pellissier (10e)Di Natale (74e)

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.- - - - - - - -

1. Inter Milan ....... 80 30 25 5 0 63 23 +402. AS Rome ........... 62 30 18 8 4 58 23 +353. Lazio Rome ...... 55 30 17 7 6 52 24 +284. Palerme ............ 48 31 13 9 9 44 37 +75. AC Milan ........... 47 30 15 10 5 42 26 +166. Empoli ............... 46 31 12 10 9 33 31 +27. Fiorentina ......... 41 30 16 8 6 51 26 +258. Sampdoria ........ 39 30 10 9 11 37 36 +19. Udinese ............. 39 31 10 9 12 40 44 -4

10. Atalanta Bergame .... 36 30 8 12 10 43 42 +111. Cagliari ........... 34 31 7 13 11 26 33 -712. Livourne .......... 32 30 7 11 12 31 45 -1413. Torino .............. 32 30 8 8 14 24 40 -1614. Catane ............ 32 31 8 8 15 37 60 -2315. Sienne ............. 31 30 6 14 10 27 34 -716. Chievo Vérone ........ 28 31 6 10 15 33 43 -1017. Reggina .......... 26 30 9 10 11 38 41 -318. Parme ............. 25 30 5 10 15 25 48 -2319. Messine .......... 24 30 5 9 16 28 49 -2120. Ascoli .............. 19 30 3 10 17 22 49 -27

BELGIQUE(29e journée)

VENDREDI

CercleBruges -Anderlecht ................. 0-1HIER

StandardLiège -Mons ........................ 1-0Lierse -Saint-Trond ............................. 0-0Genk-Westerlo .................................. 3-1Lokeren-Mouscron ............................ 1-1FCBrussels -Roulers ........................... 6-2Zulte-Waregem-GB Anvers ............... 0-2

AUJOURD’HUI

La Gantoise - BeverenCharleroi - FC Bruges

Classement : 1. Anderlecht, 65 pts ; 2. Genk,63 ; 3. Standard Liège, 56 ; 4. La Gantoise, 50 ;5. Charleroi, 47 ; 6. FC Bruges, 46 ;7. GB Anvers, 41 ; 8. Westerlo, 40 ; 9. Roulers,35 ; 10. Mons, 34 ; 11. Cercle Bruges, 34 ;12. Zulte-Waregem, 33 ; 13. Mouscron, 32 ;14. FC Brussels, 31 ; 15. Saint-Trond, 29 ;16. Lokeren, 28 ; 17. Beveren, 23 ; 18. Lierse,18.

PAYS-BAS(32e journée)

VENDREDI

SpartaRotterdam-Utrecht ................ 1-1AjaxAmsterdam-NACBreda ............ 2-0

HIER

PSVEindhoven-Twente ..................... 2-0ADOLaHaye-Roda JC ........................ 0-2Exc.Rotterdam- Waalwijk ................. 0-3

AUJOURD’HUI

Groningue - NEC NimègueWillem II - HeerenveenAZ Alkmaar - Vitesse ArnhemHeracles Almelo - Feyenoord

Classement : 1. PSV Eindhoven, 71 pts ; 2. AjaxAmsterdam, 69 ; 3. AZ Alkmaar, 66 ; 4. Twente,62 ; 5. Feyenoord, 52 ; 6. Heerenveen, 49 ;7. Roda JC, 48 ; 8. Groningue, 45 ; 9. Utrecht,44 ; 10. NAC Breda, 43 ; 11. NEC Nimègue, 40 ;12. Vitesse Arnhen, 37 ; 13. Sparta Rotterdam,34 ; 14. Willem II, 30 ; 15. Exc. Rotterdam, 27 ;16. Waalwijk, 26 ; 17. Heracles Almelo, 26 ;18. ADO La Haye, 17.

CFA 2 (24e journée)

GROUPE AHIER

ReimsB -Roye .................................... 1-1Noisy-le-Sec-Marck ........................... 2-1Saint-Omer- Laon .............................. 1-2Arras -Armentières ............................ 3-1Cambrai-Wasquehal ......................... 0-1CréteilB -ReimsSte-Anne ................. 0-1

AUJOURD’HUI

Feignies - Valenciennes B (15 heures)Taissy - Sedan B (15 heures)

Classement : 1. Valenciennes B, 71 pts ; 2.Wasquehal, 62 ; 3. Arras, 62 ; 4. Créteil B, 61 ;5. Roye, 61 ; 6. Marck, 59 ; 7. Armentières, 57 ;8. Sedan B, 57 ; 9. Feignies, 57 ; 10. Reims B,55 ; 11. Noisy-le-Sec, 54 ; 12. Taissy, 51 ; 13.Cambrai, 48 ; 14. Saint-Omer, 47 ; 15. ReimsSte-Anne, 46 ; 16. Laon, 45.

GROUPE BHIER

Pont-de-Roide-Dijon B ...................... 3-0Selongey-Saint-Dié ........................... 2-0Vauban-Strasbourg-Colmar ............. 1-2Belfort- Algrange ............................... 5-0Illzach- Jarville ................................... 3-1Pontarlier -Haguenau ........................ 1-0

AUJOURD’HUI

Troyes B - Amnéville (15 heures)Besançon B - La Chapelle-St-Luc(15 heures)

Classement : 1. Selongey, 75 pts ; 2. Troyes B,74 ; 3. Belfort, 72 ; 4. Colmar, 65 ; 5. Vauban-Strasbourg, 62 ; 6. Dijon B, 59 ; 7. Amnéville,58 ; 8. Saint-Dié, 54 ; 9. Illzach, 53 ; 10. Besan-çon B, 49 ; 11. Jarville, 49 ; 12. Pont-de-Roide,49 ; 13. Haguenau, 44 ; 14. La Chapelle-St-Luc,44 ; 15. Algrange, 44 ; 16. Pontarlier, 43.

GROUPE CHIER

Manosque-Corte ............................... 5-0Chalon-sur-S.-NîmesB ...................... 1-1Imphy-Decize-AC AjaccioB .............. 3-1Montélimar- Villefranche-sur-S. ........ 1-2Échirolles-GueugnonB ...................... 0-1Andrézieux-ClermontB ..................... 2-1Bourg-Peronnas-Porto-Vecchio ........ 0-0

AUJOURD’HUI

Chasselay Mts d’Or - Grenoble B(15 heures)

Classement : 1. Gueugnon B, 71 pts ; 2. André-zieux, 70 ; 3. Nîmes B, 65 ; 4. Manosque, 65 ; 5.Grenoble B, 64 ; 6. Villefranche-sur S., 56 ; 7.Bourg-Péronnas, 56 ; 8. Corte, 54 ; 9. Echi-rolles, 54 ; 10. AC Ajaccio, 52 ; 11. Imphy-Decize, 50 ; 12. Clermont B, 49 ; 13. Montéli-mar, 48 ; 14. Chasselay Mts d'or, 47 ; 15.Chalon-sur-S, 47 ; 16. Porto-Vecchio, 44.

GROUPE DHIER

Borgo-Draguignan ............................ 0-0BastiaB -MarseilleB .......................... 0-1EFBastia -Menton ............................. 0-0Saint-Raphaël- Saint-Chinian ............ 2-0Marignane-L’Île-Rousse .................... 1-0ASMinguettes-ConsolatMarseille ... 0-1Lyon-la-Duchère-Rhône-Vallées ....... 3-0

AUJOURD’HUI

La Valette - Hyères (15 heures)

Classement : 1. Hyères, 72 pts ; 2. Marignane,70 ; 3. Bastia B, 67 ; 4. Lyon-la-Duchère, 64 ; 5.L'Île-Rousse, 63 ; 6. Saint-Raphaël, 61 ; 7.Consolat-Marseille, 61 ; 8. Marseille B, 58 ; 9.Menton, 57 ; 10. Saint-Chinian, 51 ; 11. AS Min-guettes, 50 ; 12. EF Bastia, 49 ; 13. Draguignan,48 ; 14. Borgo, 47 ; 15. Rhône-Vallées, 45 ; 16.La Valette-du-Var, 42.

GROUPE EHIER

Cugnaux - Lib.-St-SeurinB ................. 2-1Fontenay-le-C.- Tarbes ...................... 2-2Cognac-NiortB ................................. 2-3FCBas.Arcachon-Luçon .................... 1-0ToulouseFont. -Carcassonne ............ 2-2Mont-de-Marsan- LesSablesd’O. ..... 1-2Limoges-Blagnac .............................. 1-2

AUJOURD’HUI

Aurillac B - Agen (15 heures)

Classement : 1. Niort B, 68 pts ; 2. Fontenay-le-C., 66 ; 3. Les Sables d'O., 63 ; 4. Libourne-St-Seurin B, 61 ; 5. Luçon, 60 ; 6. Tarbes, 60 ; 7.Blagnac, 60 ; 8. FC Bas. Arcachon, 59 ; 9. Mont-de-Marsan, 58 ; 10. Carcassonne, 57 ; 11. Tou-louse Font., 54 ; 12. Agen, 50 ; 13. Cugnaux,50 ; 14. Cognac, 48 ; 15. Limoges, 45 ; 16. Auril-lac B, 39.

GROUPE FHIER

ChâteaurouxB-Dreux ........................ 4-2Sens -AngersB ................................... 2-0ArménienneIssy -Thouars ................. 2-1RacingCF92-AuxerreC ..................... 2-0St-Pryvé-St-Hil. -Viry-Châtillon .......... 3-2Avoine-Beaumont-Blois .................... 3-1Vierzon-ChâtelleraultB ..................... 0-0

AUJOURD’HUI

Orléans B - Carquefou (15 heures)

Classement : 1. Racing CF 92, 74 pts ; 2. Châ-teauroux B, 69 ; 3. Arménienne Issy, 64 ; 4. Car-quefou, 61 ; 5. Viry-Châtillon, 60 ; 6. Angers B,57 ; 7. St-Pryvé-St-Hil., 56 ; 8. Dreux, 55 ; 9.Châtellerault B, 53 ; 10. Auxerre C, 52 ; 11.Blois, 51 ; 12. Avoine-Beaumont, 51 ; 13.Thouars, 51 ; 14. Orléans B, 49 ; 15. Sens, 48 ;16. Vierzon, 45.

GROUPE GHIER

LorientB -Saint-Brieuc ....................... 3-1Changé-LaVitréenne ........................ 1-1LePoiré-sur-Vie-Châteaubriant ........ 1-1BrestB- LaRoche-sur-Yon ................. 2-0Alençon-LavalB ................................ 0-1Lamballe- Locminé ............................ 0-2Mayenne-Avranches ......................... 1-1Saint-Lô- LaMontagnarde ................ 3-0

Classement : 1. Saint-Lô, 70 pts ; 2. Le Poiré-sur-Vie, 68 ; 3. Laval B, 65 ; 4. La Vitréenne, 64 ;5. Avranches, 61 ; 6. Brest B, 60 ; 7. Changé,59 ; 8. Alençon, 57 ; 9. Lorient B, 56 ; 10. Saint-Brieuc, 56 ; 11. Châteaubriant, 53 ; 12. LaRoche-sur-Yon, 50 ; 13. Mayenne, 49 ; 14. LaMontagnarde, 49 ; 15. Locminé, 40 ; 16. Lam-balle, 36.

GROUPE HHIER

AmiensB- Ivry .................................... 2-0Dives- Oissel ....................................... 2-2Évreux- AmiensAC ............................ 0-0CherbourgB-LeHavreB ..................... 1-1Abbeville-EntenteSSGB .................... 0-2Mantes-Mondeville .......................... 0-3

AUJOURD’HUI

Ouistreham - Les Lilas (15 heures)Quevilly B - Caen B (15 heures)

Classement : 1. Le Havre B, 72 pts ; 2. Caen B,72 ; 3. Ivry, 62 ; 4. Mantes, 61 ; 5. Dives, 60 ; 6.Entente SSG B, 59 ; 7. Abbeville, 59 ; 8. AmiensB, 58 ; 9. Les Lilas, 57 ; 10. Oissel, 55 ; 11.Évreux, 51 ; 12. Amiens AC, 51 ; 13. Mondeville,51 ; 14. Cherbourg B, 44 ; 15. Ouistreham, 39 ;16. Quevilly B, 38.

PORTUGAL(25e journée)

VENDREDI

SportingPortugal -MaritimoFunchal. 4-0HIER

Belenenses-E. Amadora..................... 3-0Acad.Coimbra -FCPorto.................... n.p.

AUJOURD’HUI

V. Setubal - Beira-MarNacional Madère - AvesNaval - Paços FerreiraBoavista - U. Leiria

DEMAIN

Benfica-BragaClassement : 1. FC Porto, 56 pts ; 2. SportingPortugal, 55 ; 3. Benfica, 53 ; 4. Belenenses,43 ; 5. Braga, 38 ; 6. Paços Ferreira, 35 ;7. Nacional Madère, 32 ; 8. U. Leiria, 31 ;9. Naval, 30 ; 10. Maritimo Funchal, 30 ; 11.Boavista, 28 ; 12. E. Amadora, 25 ; 13. Acad.Coimbra, 22 ; 14. V. Setubal, 19 ; 15. Aves, 16 ;16. Beira-Mar, 16.

ESPAGNE (30e journée)

BUTEURS. – 1. Totti (AS Rome), 18 buts .2. Toni (Fiorentina), 16 buts . 3. Ibrahimovic(Inter Milan) ; C. Lucarelli (Livourne) ; Bianchi(Reggina), 15 buts . 6. Rocchi (Lazio Rome),14 buts. 7. Mutu (Fiorentina) ; Iaquinta(Udinese), 13 buts ...

BUTEURS. – 1. Gekas (Bochum), 17 buts.2. Makaay (Bayern Munich) ; Frei (Bor. Dort-mund) ; Kuranyi (Schalke 04) ; M. Gomez(VfB Stuttgart), 13 buts...

PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 21 avril :Real Sociedad - Atletico Madrid, Real Madrid -Valence CF ; dimanche 22 avril : Esp. Barce-lone - Betis Séville, Levante - Getafe,Villarreal - FC Barcelone, Majorque - Tarra-gone, Saragosse - Celta Vigo, La Corogne -Osasuna, Rec. Huelva - Santander, FC Séville -Athl. Bilbao.

AUJOURD’HUI

Athletico Madrid - LevanteGetafe - VillarrealTarragone - SaragosseCelta Vigo - La CorogneOsasuna - Rec. HuelvaAthletic Bilbao - Espanyol BarceloneFC Barcelone - Majorque(19 heures, Sport +)Valence CF - FC Séville(21 heures, Canal + Sport)

En cas d’égalité de points, les équipes sontdépartagées par la différence de buts particu-lière.

LILLE - SOCHAUX : 2-0

Lille repart de l’avantFace à des Sochaliens décevants, mais toujours 4e, le LOSC a mis finà une série de trois défaites.1-0 : Fauvergue (49e)2-0 : Mirallas (66e)

VILLENEUVE-D’ASCQ –de notre envoyé spécial

EN VOYANT 50 % des buts inscritshier soir en Ligue 1 en huit ren-contres, soit tout de même deux, leStadium Nord n’a pas boudé sonplaisir, en même temps que le LOSC,vainqueur de son premier matchdepuis le 3 mars (4-0 face à Troyes,27e journée). Même si les joueurs deClaude Puel ont aussi bénéficié dumatch très moyen de Sochaux, quiconserve néanmoins sa quatrièmeplace au classement en attendant lerésultat de Saint-Étienne à Nice cesoir, difficile de faire la fine bouchetant Lille restait sur une série inquié-tante (trois revers d’affilée) conju-guée à une certain relâchement psy-chologique. Hier, on vit souvent uneéquipe nordiste appliquée, géné-reuse, pas toujours très lucidedevant le but, ce n’est pas nouveau,mais également bien plus équilibréeavec les retours de Tafforeau, Bod-mer et Makoun, tous absents à Mar-seille (1-4) le week-end dernier.Grâce à ce succès fort logique, Lilleremonte à la sixième place et gardeen ligne de mire le podium, ce qui estpresque inespéré après le long« passage à vide » des Dogues,comme le rappelle Kevin Mirallas. Lejeune attaquant belge, préféré àOdemwingie en pointe, a réussi unmatch assez complet, mais d’abordun joli but en relais avec Bodmer(66e). Quelques minutes plus tôt, unegrosse bourde du Sochalien El-Bou-nadi dans sa surface avait permis àFauvergue de donner un premieravantage à Lille. Ce fut suffisant pours’assurer un succès que les hommesd’Alain Perrin ne parurent jamaiscapables de contester. « Le LOSCnous a été supérieur dans la motiva-tion, la détermination, la qualité,reconnaissait le coach doubiste,beau joueur. Mais perdre ici ne

A. KEITA (5,5) : une énorme occasion loupée (9e), etdes choix pas toujours collectifs. Une fin de matchtonique.BASTOS (6) : bonne première demi-heure et centresintéressants. Baissa de pied ensuite. Remplacé parOBRANIAK (85e).FAUVERGUE (5) : longtemps maladroit, jusqu’à unbut opportuniste. Remplacé par DUMONT (68e).MIRALLAS (6) : de la fraîcheur, de l’activité, et sur-tout un but précieux. Son premier en L1 cette saison.Remplacé par DEBUCHY (82e).

SOCHAUXRICHERT (5) : pas en cause sur les buts lillois. Peud’arrêts par ailleurs.PICHOT (5) : des soucis face à Bastos et un apportoffensif limité.N’DAW (5) : plus gêné par la vivacité de Mirallas quepar le jeu de tête de Fauvergue.

POTILLON (4,5) : une copie assez inégale, et deserreurs de placement.TOSIC (5) : il maîtrisa plutôt bien Keita et tenta de semontrer offensivement.EL-BOUNADI (3) : milieu défensif, puis stoppeurdroit en deuxième période. Une glissade fataleentraîna le but de Fauvergue.PITAU (6) : toujours aussi précieux par son volumede jeu. Une reprise de près au-dessus (65e).ZIANI (4,5) : sur un côté puis dans l’axe, il fut loin deson meilleur niveau. Remplacé par LE TALLEC (70e).BIRSA (4,5) : match discret malgré de nombreusespermutations.DAGANO (5) : beau duel tout en puissance avecTavlaridis. Reprise ratée, seul devant Sylva (38e).Remplacé par GRAX (64e).QUERCIA (4,5) : très peu de ballons avant le repos,et pas beaucoup plus ensuite… – S. K.

m’inquiète pas autant que notremauvaise série à domicile qu’il fau-dra rapidement corriger. » Mêmehommage de Teddy Richert :« Lille ainscrit un but chanceux, mais onaurait déjà pu être menés à la mi-temps. On a senti une grosse diffé-rence de vitesse et de puissanceentre les Lillois et nous. »

Sylva vigilantdevant… Schmitz

Tout de suite dangereux (énormeoccasion de Keita, 9e), le LOSC n’estplus la même équipe avec Bodmer et

Makoun, même si les deux piliers del’entrejeu nordiste, à court derythme, ont parfois peiné. Avec Bas-tos, intéressant hier, et Keita, parfoisenfermé dans ses dribbles et mala-droit face au but, les atouts offensifssur les côtés sont aussi là. Si les atta-quants lillois continuent à marquer,la fin de saison des Dogues peut êtrevue avec optimisme. « Onaenfin étérécompensés, note Claude Puel. Onva voir si on va pouvoir enchaînermais on ne va pas parler de Couped’Europe ce soir, ni d’autre chose.Mais on n’est pas résignés ou fata-

listes comme j’ai pu le lire. On veutsimplement continuer à prendre duplaisir. » Et des points, bien sûr.Malgré une réorganisation tactiqueà la reprise avec un passage à unedéfense à cinq, Sochaux n’a jamaisréussi à vraiment inquiéter Sylva,dont l’arrêt le plus notable fut effec-tué sur une tête de… Schmitz (76e).« J’ai cherché d’autres solutionsoffensives après notre match contreNice (1-1), visiblement ce n’est pasce soir que j’ai trouvé », glissaitAlain Perrin, qui doit maintenant setourner vers la demi-finale de Coupe

de France contre Montceau-les-Mines mardi à Gueugnon. Si les Lion-ceaux n’affichent pas davantage derépondant et d’imagination offen-sive, ils pourraient connaître unenouvelle soirée difficile. Mais peut-être pas autant que celle vécue hierpar les diffuseurs du Championnatde France, qui ont sans doute battuces dernières heures le record mon-dial de ralentis par but inscrit. Il fautbien meubler…

STÉPHANE KOHLER(avec M. Bo.)

LILLE. – Six semainesque les Lillois

n’avaient plus étéà pareille fête

en Championnat.Keita, Chalméet Fauvergue

(de gauche à droite)partagent la joie

de Kevin Mirallas,auteur du break hier

contre Sochaux.(Photo Philippe

Huguen/AFP)

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.

1. FC Barcelone ... 56 29 16 8 5 59 27 +322. FC Séville ......... 55 29 16 7 6 48 24 +243. Real Madrid ..... 54 30 16 6 8 42 27 +154. Valence CF ....... 50 29 15 5 9 40 29 +115. Saragosse ......... 50 29 14 8 7 43 29 +146. Atletico Madrid ... 47 29 13 8 8 34 24 +107. Santander ....... 47 30 12 11 7 37 35 +28. Rec. Huelva ... 45 29 13 6 10 40 38 +29. Esp. Barcelone ...... 41 29 10 11 8 32 31 +1

10. Getafe ............. 39 29 10 9 10 25 23 +211. La Corogne .... 39 29 10 9 10 22 30 -812. Villarreal ......... 38 29 10 8 11 29 36 -713. Majorque ........ 36 29 10 6 13 31 40 -914. Osasuna .......... 35 29 10 5 14 34 35 -115. Betis Séville ... 33 30 7 12 11 29 36 -716. Athletic Bilbao 29 29 7 8 14 32 45 -1317. Levante ........... 29 29 6 11 12 24 39 -1518. Celta Vigo ....... 27 29 6 9 14 30 44 -1419. Real Sociedad 24 30 5 9 16 21 37 -1620. Tarragone ....... 21 29 5 6 18 29 52 -23

HIER

SANTANDER 2-1 REAL MADRIDGaray (73e s. p., 90e s.p.)

Raul (33e)

BETIS SÉVILLE 0-1 REAL SOCIEDADGarrido (33e)

BUTEURS. – 1. D. Milito (Saragosse) ; Kanouté (FC Séville), 19 buts . 3. Ronaldinho (FC Barce-lone), 17 buts . 4. Van Nistelrooy (Real Madrid), 15 buts . 5. Villa (Valence CF), 12 buts ...

DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 11

Noir Jaune

Bleu Rouge12

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

Lyon Arbitre : M. Coué

21 : 00Stade de Gerland En direct sur Canal +

1etoupettoupeoupeooooupeoCCCCoCooCCCo

2CClerc

ciillacSqquiSqui29

isisCCrCCrri3

28ToulaT alanT l lTTT

18ArfaBen ArfaBen

22WiltorrdWiltorrdWWWWWi

20AbbidalAbbid l

21goTiaggoTiag

8JuninhouninJuninhouninh

.cap

10MaloudaMalo

Sedan

1RegReegnaegnaaegnaa tltltltuluu tltlau

3hiaYahAAl. YY

12rertrrertrSSaSSaarS

23Boutabouttabou

28Puujol

27MauriM ice-

BelaayBelaay

14JobJJobJ

2Ducourtiouxcourt xD i

.ap.capcaap.

15LachorLacho

18AmalfitanomalfitAmalfitanomalfit

8OuadO dahOuadO dah

Prix des places : de 15 à 60

FOOTBALL LIGUE 1 (32e journée)

SAINT-ÉTIENNE

Les jeunes,une vieille recetteAvec Gomis, Perrin ou Dabo, suspendu aujourd’hui, l’ASSE misede nouveau sur les produits de son centre de formation.CONSÉQUENCE de son expulsion samedi dernier, face àNantes (2-1), Mouhamadou Dabo ne sera pas sur la pelousedu stade du Ray cet après-midi. Le nouvel internationalEspoirs a pourtant, depuis plusieurs journées, gagné saplace de titulaire sur le flanc droit de la défense stéphanoise,renvoyant sur le banc l’expérimenté Lamine Diatta, dont lesperformances en dents de scie commençaient à agacer lepublic de Geoffroy-Guichard, au moins autant que ses anté-cédents lyonnais.Malgrécette absence, ils seront cinq joueurs aucoup d’envoià être passés par le centre de formation de Saint-Étienne. SiJanot, Camara et Sablé incarnent la génération précédente,les jeunes Verts ont réussi cette année une entrée fracas-sante dans le monde professionnel. Loïc Perrin, après huitmois d’arrêt en raison d’une entorse d’un genou, est redeve-nu un titulaire indiscutable, le baromètre de l’équipe d’IvanHasek. Devant, c’est Bafetimbi Gomis qui explose au grandjour depuis le départ de Frédéric Piquionne. Utilisé avec par-cimonie durant la première partie de saison, il avait surtoutprofité des Coupes pour se montrer (un doublé face à Sète,4-1, un but splendide contre Marseille, 4-1). Titularisé aucôté d’Ilan depuis le début des matches retour, Gomis pointe

aujourd’hui à la quatrième place du classement des buteursavec dix réalisations.Pionnière en matière de formation, la maison verte sembleaujourd’hui renouer avec ses racines, au grand plaisir d’IvanHasek :« Le club ne peut pas se permettre d’acheter tous sesjoueurs, il doit obligatoirement en former. Aujourd’hui, letravail effectué ici avec les jeunes est très intéressant. Et il yen a d’autres qui vont suivre. » L’entraîneur pense notam-ment à Benalouane ou à Faye (qui viennent tous deux designer leur premier contrat professionnel) et à ceux qui ontété prêtés pour jouer et progresser : Losilla à Cannes (N), Sarrà Grenoble (L 2), Houri et Vincent à Raon-l’Étape (N).Jérémie Janot, qui a fait toutes ses classes ici, veut mettre enlumièrecesentraîneurs qui œuvrent auquotidien :« La réus-site du centre de formation, c’est la récompense pour deshommes de l’ombre dont on nemet pas souvent le travail enavant comme Gérard Fernandez, Christian Lariépe untemps, Georges Aubert qui fut le directeur du centre. » Untravail qui, selon lui, n’a pas fini de porter ses fruits : « Saint-Étienne ne pourra jamais recruter de joueurs à 15 ou 20mil-lions d’euros. Alors, j’espère qu’elle pourra en former etqu’un jour on vendra Gomis ce prix-là. » – J.-Y. D.

LYON - SEDAN

GÉRARD HOULLIER, l’entraîneur de Lyon, regrette la conduitede Fred, exclu du groupe pour un retard à l’entraînement.

« Ce n’est pas le club Med, ici ! »LYON –de notre envoyé spécial

SILENCIEUX LA VEILLE, Gérard Houllier a attendu sa confé-rence de presse d’avant match, hier, pour commenter la mise àl’écart de Fred pour la rencontre face à Sedan, à la suite d’unretard à l’entraînement, jeudi matin. Avec calme mais ferme-té, l’entraîneur de l’OL a rappelé l’attaquant brésilien à cer-tainsdevoirs :« L’ambiance est bonne,a-t-il tenu à affirmer enpréambule, mais le comportement d’un ou deux joueurs nel’arrange pas. Je lis la presse tous les jours, et tous les jours, oupresque, quelqu’un a quelque chose à dire. On n’avait pasl’habitude de ça. Cela ne facilite pas le travail, mais celui-ci endevientencorepluspassionnant. (…) Fred, il l’a joué facile. Il avu que Baros était suspendu, que Benzema était blessé...Mais, moi, je préfère perdre avec des mecs qui se comportentenprofessionnels. Enplus, j’ai le luxe depouvoirmepermettreça.Si on laissepasser cegenredechoses, çadevient ingérable.La ponctualité, dans un groupe, c’est une règle de vie élémen-taire. » Houllier a alors rappelé que le comportement de Fredn’était pas lié à ses décisions mais à celles de la direction duclub.

Le tacle à « l’école » Ricardo…« Je ne peux pas en dire plus, mais ce n’est pas lié à moi. Ceque je n’admets pas, c’est qu’il fasse payer à l’équipe ses étatsd’âme. On peut avoir des griefs vis-à-vis de son club, mais onn’a pas le droit de le faire payer aux autres. C’est un manquede respect pour ceux qui jouent. Et puis comment peut-on direque je ne l’ai pas soutenu ? J’ai juste fait un échange Carew-Baros en janvier. Mais les gros matches, c’est lui qui les ajoués.Cen’estpas le clubMed, ici !Onnepeutpas faire ceque

l’on veut sous prétexte qu’ona gagné le titre. Arriver en retardsans le regretter, en lunettes de soleil et avec un chapeau…»En chapeau de cow-boy pour être précis.Fred est fâché contre ses dirigeants pour leur prétendumanque de reconnaissance, sportive mais aussi financière. Ill’a fait savoir de manière spectaculaire. Conformément aurèglement intérieur instauré par Houllier, il a donc été exclu dugroupe pour une semaine. Cette sanction s’arrêtera-t-elle cesoir, après trois jours de mise à l’écart, ou jeudi, au lendemaindu match en retard de Lyon contre Rennes ? « Je n’ai pasencore pris de décision », affirme le coach. Il lui a aussi étédemandé si cette fermeté était un moyen de préparer la saison2007-2008. « Bien sûr », a-t-il répondu, laissant à nouveauentendre qu’il sera toujours l’entraîneur lyonnais l’été pro-chain. Il n’en dira pas plus. Les déclarations de Jean-MichelAulas, vendredi, dans L’Équipe, où le président lyonnais affir-mait qu’Houllier resterait ? « On ne parle pas de ça ici, je neparle que du match, a lancé le technicien. Jusqu’à la fin de lasaison, je ne dirai plus rien sur ce sujet. »Houllier a parlé de Sedan, oui, mais quand même répondu àquelques questions concernant le bilan de la saison lyonnaise.Il l’a défendu bien sûr et reparlé de la finale de la Coupe deLigue perdue face à Bordeaux (0-1), le 31 mars, et du « coa-ching gagnant » de Ricardo. La formule employée après larencontre dans certains commentaires lui a visiblement« beaucoup » plu : « On a le devoir de faire du spectacle, parrapport aux sponsors, aux gens qui payent. Si vous voulezjouer la finalede laCoupede la Ligue commeBordeaux l’a fait,ne prenez pas Gérard Houllier comme entraîneur ! Cela nem’amuse pas. Nous, cette finale, on l’a jouée. Coachinggagnant ? Il a fait entrer un défenseur. »

SÉBASTIEN TARRAGO

SEDAN

Belhadjdevra patienterFatigué, le défenseur de Sedan sera ménagé ce soircontre Lyon… qu’il rejoindra la saison prochaine.NADIR BELHADJ fera-t-il sesdébuts ce soir à Gerland ? Le défen-seur, recruté l’hiver dernier parLyon avant d’être aussitôt prêté auclub ardennais jusqu’au terme duChampionnat, ira s’asseoir sur lebanc de touche pendant que sescoéquipiers pénétreront sur lapelouse pour en découdre avec sesfuturs partenaires. Les deux clubsauraient pu se mettre d’accord,comme cela se fait de plus en plus,pour qu’une clause dans soncontrat lui permette de ne pas évo-luer contre son équipe de demain.Mais « nous n’avons pas exigé declause particulière, explique Ber-nard Lacombe, le conseiller spécialdu président lyonnais Jean-MichelAulas, qui suit l’international algé-rien depuis trois ans. C’est la pre-mière fois que nous nous trouvonsconfrontés à ce genre de situation,que l’OL affronte un joueur déjàsous contrat chez nous. Si Sedanavait demandé un tel arrangement,

peut-être que nous l’aurions accep-té, mais ce n’est pas le cas. »Cela n’aura pas été nécessaire. JoséPasqualetti, l’entraîneur sedanais,a décidé hier de laisser son défen-seur, ménagé durant toute lasemaine, au repos. Belhadj avouaitlui-même traverser en ce momentune période délicate : « Le week-end dernier, face à Toulouse (0-2),je n’ai pas été bon. J’ai dû me repo-ser pour remettre la machine enroute. »

« L’impressionde jouerpour deux clubs »

C’est donc depuis le banc qu’ildécouvrira son futur stade et sesfuturs coéquipiers : « Je ne lesconnais pas, à part Benzema unpeu. » Et s’il lui faut entrer en coursde jeu ? « Je vais peut-être traver-ser une période bizarre au débutmais, franchement, je nemeprendspas la tête avec tout ça. Je vais jouer

libéré. En fait, je vais avoir l’impres-sion de jouer pour deux clubs. Cettesituation ne m’embête pas. Jepense à Sedan, aux sept matchesqui nous restent à disputer et auchallenge que nous nous sommesfixé, c’est-à-dire le maintien. Moi,mon Championnat, c’est Sedan,Troyes, Nice, Valenciennes ouLorient. »

Quel que soit le résultat ce soir,l’international algérien changerabientôt de catégorie, quittant unclub qui bataille pour le maintienpour le presque sextuple championde France. « Lyon, c’est du bonus.C’est une grosse formation où il n’ya que des stars, une équipe impres-sionnante qui va me permettre deprogresser. Je vais là-bas pourça ! » Pour ça, ce sera en juin pro-chain, au moment de fêter sesvingt-cinq ans, au moment de sadeuxième visite à Gerland.

JEAN-PHILIPPE COINTOT

Il y a une semaine,l’équipe lyonnaise,Grégory Coupet et

Sylvain Wiltord en tête,avait évolué

à Valenciennes sansencaisser ni inscrire

le moindre but (0-0).Ce soir, en l’absencede Fred, écarté pour

son retard jeudià l’entraînement, l’ancienjoueur d’Arsenal pourrait

évoluer au posted’avant-centre.

(Photo Didier Fèvre)

Les cinq derniers matches : N. G. N. G. N.Remplaçants : Vercoutre (g.) (25), Réveil-lère (12), Müller (4) ou Berthod (23), FabioSantos (26), Källström (6), Govou (14), Bettiol(31).Entraîneur : G. Houllier.Absents : Benzema (cuisse), Fred et A. Diarra(sanction interne), Caçapa (choix de l’entraî-neur).Suspendu : Baros.

Avec Juninho« Je peux juste vous dire que Coupet joueradans les buts et Juninho sera capitaine. »Gérard Houllier n’a pas dévoilé grand-chose deses intentions avant de diriger, hier après-midi, une séance à huis clos sans mise enplace, à l’issue de laquelle une liste de19 joueurs a été communiquée. Avec Bettiol,sans Caçapa. Et sans doute avec Sylvain Wil-tord pour attaquant de pointe, en l’absence deFred, Baros et Benzema. – C. C.

Les cinq derniers matches : G. N. N. G. P.Remplaçants : Trévisan (g.) (16), Mokaké(10), A. Cissé (25), Badiane (19), Belhadj(21), Noro (20), Jau (7).Entraîneur : J. Pasqualetti.Absents : Le Moigne (genou), Marin, Abdou,Thicot, Bastien, Henaini, Babikian (choix del’entraîneur).Suspendus : aucun.

La rentrée de RegnaultPasqualetti apporte deux changements dansson onze de base. Regnault, enquiquiné pardes blessures au genou puis au pouce,retrouve son statut de titulaire dans le but oùon ne l’avait plus vu depuis le 3 février.Émoussé lors des trois derniers matches, Bel-hadj débutera sur le banc. Le néo-Lyonnaislaisse sa place à Maurice-Belay. – P. R.

NICE - SAINT-ÉTIENNE

L’insaisissable M. AntonettiMalgré une image troublée par ses différents coups de sang, l’entraîneur niçois fait l’unanimitépar son travail et son perfectionnisme.NICE –de notre envoyé spécial

« J’AIME LES CLUBS à forte identité.Ceux qui ont une histoire et qui sontenracinés dans le paysage local. » Cefurent les premiers mots de FrédéricAntonetti en arrivant à Nice en juin2005. Et l’essentiel de son parcours vadans le sens de ses paroles. Il y a bienl’escapade à Osaka entre juillet 1998et juin 1999.« Une belle expérience »,dit-il. Mais tout le reste est marqué dusceaude la tradition. Bastia entre 1994et 1998 puis entre 1999 et 2001, Saint-Étienne entre 2001 et 2004 et Nicedepuis 2005 après une année sabba-tique. Des clubs qui l’ont marqué. Desclubs qu’il a marqués. Ainsi le témoi-gnage de « Bafé » Gomis, vingt et unans, et celuide Ederson,vingt et un ansaussi, sont édifiants.« Il m’a fait beau-coupprogresser. Il peut êtrecaractérieletpéter unplomb. Il a été duravecmoi.À l’époque, je grinçais des dents. Maison peut compter sur lui. Je ne le remer-

cierai jamais assez de m’avoir mis lepied à l’étrier », dit le Stéphanois.« C’est l’entraîneur qui m’a donné machance en L 1 et qui m’a le plus appor-té. Ça ne s’oublie pas. C’est vrai qu’ilcrie, qu’il gesticule et qu’il peut êtredur. J’ai parfois souffert, mais il le faitpour aider le joueur à aller plus haut »,répond le Niçois dans un étonnantcopier-coller.

En quelques lignes sont résumés deuxdes traits de caractère du techniciencorse de quarante-cinq ans. D’unepart, le travail de formation. Dans legroupe vert qui débarque aujourd’huiau Ray, il y a plusieurs joueurs qu’il alancés ou relancés (Janot, Camara,Hognon, Ilunga, Perrin, Sablé, Gomis).D’autre part, son côté sanguin qui luifait parfois dépasser les bornes.

Les images de ses coups de sang ontété montrées en boucle : altercationavec Correa l’an passé, explosioncontre Vahirua traité de différents

noms d’oiseaux l’autre jour à Lorient.« Ça, c’est Fred », sourit Jean-MarieDe Zerbi, son adjoint. Débauché parAntonetti de l’entreprise familiale en1992, le petit prodige du Bastia euro-péen de 1978, quarante-sept ansaujourd’hui, est celui qui connaît lemieux le coach niçois. « On était aulycée ensemble, lâche-t-il, et il a tou-jours été comme ça. Quelqu’un d’hon-nête et de direct. Il ne peut pas penserquelque chose sans le dire. Et parfoisçapète. J’essaie de le calmermais c’estcompliqué. Il m’arrive même d’êtrerabroué quand je tente d’arrondir lesangles. »

Janot : « S’il a besoinde moi, il a justeà m’appeler »

Pour autant, De Zerbi ne renonceraitpour rien au monde à l’attelage qu’ilconstitue avec son ami, pas plus queNicolas Dyon, le préparateur physique,trente et un ans. Celui-ci l’a déjà prou-vé. Quand Antonetti, poussé vers la

sortie par Bernard Caiazzo, a quittéSaint-Étienne sur un titre de championde L 2 et malgré la fronde des suppor-ters qui exigeaient qu’il reste, Dyon aété sollicité par Élie Baup. L’ASSE luiproposait cinq ans de contrat mais il apréféré pointer au chômage par fidéli-té. Jérémie Janot, le gardien stépha-nois, est dans le même registre.« Antonetti est très exigeant, il montevite en régime et il lui est arrivé de merentrer dedans. Mais c’est quelqu’unde loyal qui dit les choses en face. Aveclui, on sait où on va et je lui serai tou-jours reconnaissant dem’avoir sorti duplacard. Il a été le seul à croire en moiet je lui dois d’être en L 1. S’il a besoindemoi, il a juste àm’appeler et je serailà. »

Ce sont ces caractéristiques-là qui ontconvaincu les dirigeants niçois del’embaucher il y a deux ans. Des troisou quatre techniciens rencontrés, ilétait celui qui correspondait le mieux àce que le Gym voulait, quelqu’un

capable de s’engager sur le long termeet de les aider à construire. « Une ren-contre nous a suffi, dit Roger Ricort.C’est un bosseur et un perfectionniste,un des cinq meilleurs entraîneurs deL 1. » « En le prenant, on ne s’est pastrompés, estime le président MauriceCohen. Ses débordements ne megênent pas. C’est un passionné et jepréfère ça à des gens plus calmesmaismoins sincères. Pour nous, c’estl’homme de la situation. » Et quidevrait le rester un moment. S’il laisseparfois affleurer son agacement de« ne pas voir tout le monde tirer danslemême sens », s’il se souvient« avoirété un entraîneur viré pendant deuxjours en janvier », et si le club s’engagedans la direction qu’il souhaite (chan-gement au niveau du CFA, du médical,structuration de la cellule recrutemententre autres), il poursuivra sa mission.Convaincu qu’il cueillera les fruits deson travail.

JEAN-PIERRE RIVAIS

A deux pas du sacreLes résultats d’hier rendent impossible, pour l’OL, un 6e titre dès ce soir. Mais s’il bat Sedan puis Rennes, mercredi, il sera champion.LYON –de notre envoyé spécialpermanent

HIER SOIR, les joueurs lyonnais ontsans doute suivi avec une attentionplus prononcée que d’ordinaire lesrésultats de la Ligue 1. En particulierceux de Bordeaux, Toulouse et Lens.Si aucune de ces trois équipes n’avaitgagné, lors de cette 32e journée, l’OLaurait, en effet, pu être assuré de sonsixième titre de champion de Franced’affilée dès ce soir. À condition debattre Sedan. La victoire face auxArdennais n’a pas, pour autant, perdudu sens. Pour les Lyonnais, la situa-tion est même encore plus claire cematin qu’elle ne l’était vingt-quatreheures plus tôt. Leur destin est désor-mais entre leurs mains : s’ils gagnentce soir, face à Sedan, et mercredi,contre Rennes (match en retard de la30e journée), ils seront sacrés.Ce nouveau titre leur est promisdepuis déjà belle lurette, mais lesjoueurs de l’OL semblent de plus enplus pressés de pouvoir le fêter pourde bon. « Le plus tôt sera le mieux »,confirme Sébastien Squillaci. L’ancienMonégasque est d’autant plus impa-tient que, pour lui, comme pour leSuédois Kim Kallström et l’ex-NantaisJérémy Toulalan, il s’agira d’un toutpremier titre. « Je suis venu à Lyonpour gagner des trophées, poursuit ledéfenseur international. Nous avionsrapidement creusé l’écart avec nospoursuivants. Il faut que ça serve àquelque chose aujourd’hui. J’espèredonc que le titre sera mathématique-ment acquis à Lyon dès cettesemaine. »

Tiago déçupar la concurrence

Quoi de mieux effectivement quel’ivresse d’une fête, même program-mée, pour atténuer la déception desoccasions manquées en Coupe de laLigue et en Ligue des champions etdissiper les tensions des derniersjours (voir ci-dessous) ? « Ona connuquelques échecs ces derniers temps,note le milieu portugais Tiago. Il estdonc normal que ce soit un peu plustendu dans le g roupe. Maisl’ambiance redeviendra joyeuse dèsque le titre sera officiellement gagné.À la trêve, nous comptions déjàquinze points d’avance. Et c’est peut-êtrebien cequi explique les difficultésque nous avons connues à la reprise,en janvier. Nous nous attendions toutde même à un Championnat plus ser-ré. On pensait que Bordeaux, Mar-seille, Lille ou même Paris lutteraientmieux et surtout plus longtemps. »

Gérard Houllier, lui, triche à peinelorsqu’il assure qu’il n’espérait rien despécial des matches d’hier soir. « Ona deux matches à jouer à domicile enl’espace de trois jours, rappellel’entraîneur. L’objectif est de lesgagner tous les deux sans s’occuperdu reste. Tout ceque jepeuxdire sur lesujet, c’est que plus vite on serachampion, plus grandes seront lasatisfaction et l’appréciation qu’onpourra en faire. Je persiste à penserque ce qu’a accompli l’équipe pour enarriver là est un véritable exploit. Oncompteplusdepoints que l’andernierà la même époque (en 2005-06, l’OLcomptait 65 points après trentematches, aujourd’hui 66) et ondétient lameilleure attaqueet lameil-leure défense. »L’entraîneur lyonnais, qui est revenuhier sur la mise à l’écart de Fred (voirci-dessous), assure que « la compéti-tivité et l’enthousiasme sont revenusmercredi, à l’entraînement, quand lapréparation du match contre Sedan avéritablement commencé ». Et il adéjà anticipé le risque de démobilisa-tion qui menace les futurs champions.« Nous devons impérativement avoirdeux objectifs. Le premier consiste àgagner le titre, le second à l’honorer,c’est-à-dire à finir le Championnatsans tache, de la façon la plus parfaitepossible, sans couper notre effort ninos habitudes de travail. »L’OL est, en tout cas, formel : les résul-tats d’hier soir n’ont pas coupé lesefforts de préparation d’une éven-tuelle fête. « Rien n’avait été prévu àl’issue du match contre Sedan »,assure Pierre Bideau, nouvel attachéde presse du club. Attendre, c’est sou-vent une excellente façon de décuplerle plaisir.

CLAUDE CHEVALLY

PAGE 12 DIMANCHE 15 AVRIL 2007

Noir Jaune

Bleu Rouge13

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

ClassementPts J. G. N. P. p. c. Diff.

1. Manchester U. ... 78 32 25 3 4 75 23 +522. Chelsea .......... 75 32 23 6 3 56 19 +373. Liverpool ........ 61 33 18 7 8 50 22 +284. Arsenal ........... 59 33 17 8 8 54 30 +245. Bolton ............. 54 34 16 6 12 41 42 -16. Everton ........... 51 33 13 12 8 44 29 +157. Portsmouth ... 49 34 13 10 11 43 38 +58. Reading .......... 48 34 14 6 14 45 41 +49. Tottenham ..... 48 32 14 6 12 44 45 -1

10. Aston Villa ..... 42 34 9 15 10 36 39 -311. Newcastle ...... 41 34 11 8 15 37 43 -612. Manchester C. ... 41 33 11 8 14 26 35 -913. Blackburn ...... 40 32 12 4 16 38 47 -914. Middlesbrough ... 39 33 10 9 14 37 42 -515. Fulham ........... 35 34 7 14 13 34 53 -1916. Wigan ............. 34 33 9 7 17 32 49 -1717. Sheffield U. ... 34 33 9 7 17 29 47 -1818. Charlton ......... 32 33 8 8 17 29 49 -2019. West Ham ..... 29 33 8 5 20 26 54 -2820. Watford .......... 23 33 4 11 18 24 53 -29

PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi 21 avril :Bolton-Reading, Charlton-Sheffield U., Ful-ham-Blackburn, Liverpool-Wigan, Tottenham-Arsenal, Watford - Manchester City, WestHam - Everton, Manchester U. - Middles-brough ; dimanche 22 avril : Aston Villa -Portsmouth, Newcastle-Chelsea.MATCHES EN RETARD. – Mardi 17 avril :Arsenal - Manchester C. (25e journée) ; Man-chester United - Sheffield U. (33e journée) ;mercredi 18 avril : Liverpool-Middlesbrough(33e journée), West Ham - Chelsea (33e jour-née) ; jeudi 10 mai : Tottenham-Blackburn(33e journée).

HIER

ARSENAL 2-1 BOLTONRosicky (31e) Anelka (11e)Fabregas (46e)

MANCHESTER C. 0-0 LIVERPOOL

MIDDLESBROUGH 1-3 ASTON VILLARochemback (13e) Gardner (45e)

Moore (70e)Petrov (77e)

PORTSMOUTH 2-1 NEWCASTLEBenjani (7e) Emre (69e s.p.)M. Taylor (59e)

READING 1-0 FULHAMS. Hunt (15e)

SHEFFIELD U. 3-0 WEST HAMTonge (39e)Jagielka (68e)Stead (78e)

AUJOURD'HUI

WIGAN TOTTENHAM(14 h 30, TPS Star)

EVERTON CHARLTONMERCREDI 18 AVRIL

BLACKBURN WATFORDMERCREDI 9 MAI

CHELSEA MANCHESTER U.

BUTEURS. – 1. Drogba (Chelsea), 18 buts ;2. C. Ronaldo (Manchester U.), 16 buts ;3. McCarthy (Blackburn), 13 buts ; 4. YakubuAyegbeni (Middlesbrough), 12 buts ;

ARSENAL - BOLTON : 2-1 (1-1)Beau temps. Pelouse en très bon état. Arbitre : M. Styles. 60 101 spectateurs.Buts. –ARSENAL : Rosicki (31e), Fabregas (46e). BOLTON : Anelka (10e). Avertissements. –Arsenal : Gallas (49e, tacle en retard sur Diouf), Lehmann (90e, gain de temps) ; Bol-ton :Diagne-Faye (35e, jeu dangereuxsur Ljungberg) ; Campo (68e, couppar-derrièresur Hleb et 82e, jeu dangereuxsur Rosicky) ; Hunt (71e, tacle par-derrièresur Rosicki).Expulsion. – Bolton : Campo (82e, deuxième avertissement).ARSENAL : Lehmann - Eboué, K. Touré, Gallas, Clichy - Hleb (Julio Baptista, 81e),Fabregas, Gilberto Silva (cap), Rosicky - Ljungberg (Diaby, 60e) - Adebayor.Entraîneur : A. Wenger.BOLTON : Jaaskelainen - Hunt, Meïte, Diagne-Faye, Gardner (Teymourian, 56e) - K.Davies,Nolan (cap) (D.Thompson,76e),Campo,Speed,Diouf (VazTe, 62e) -Anelka.Entraîneur : S. Allardyce.

Pour Thuram, Sarkozya un « discours raciste »Lilian Thuram a accusé le candidat de l’UMP à l’élection présidentielle, NicolasSarkozy, d’avoir « un discours raciste », dans une interview accordée auquotidien espagnol El Mundo, publiée hier. « Le discours de Sarkozy estraciste, et non pas quasi raciste. Mais les gens ne veulent pas le voir, moi jel’ai dit et redit, mais les gens ne le voient pas, a déclaré le défenseur del’équipe de France. Sarkozy veut créer un ministère de l’Immigration et del’Identité nationale. C’est dangereux. Il dit que l’immigration est un dangerpour l’identité française. Et l’identité est une chose multiple, nous en avonstous une. »

� POULIQUEN VA QUITTER GRENOBLE. – L’entraîneur du Grenoble Foot 38,Yvon Pouliquen, quittera le club isérois à la fin de la saison, tout comme ledirecteur sportif, Michel Rablat. « Dans le cadre de l’arrivée du nouveaumanager général Hidétaki Ubagaï, le club a décidé de ne pas reconduire leurscontrats », indique un communiqué du GF 38. Le nom de son successeur seraconnu fin avril. Pouliquen, quarante-trois ans, ancien entraîneur de Strasbourg(2000-2001), Lorient (2002-2003) et Guingamp (2004-2005), avait signé àGrenoble, actuel 8e de L 2, en juin 2006.

FOOTBALL ANGLETERRE (34e journée)

Arsenal ne fait que l’essentielLe club de Wenger se rapproche de la qualification pour la C 1. Mais, hier, il a souffert, comme souvent lors d’une saison décevante.

LONDRES –de notre envoyé spécial

AU SORTIR de sa plus mauvaiseséquence de résultats depuis six ans(un point en quatre matches), Arse-nal s’est rassuré. Voilà Bolton, tou-jours cinquième, repoussé à cinq lon-gueurs, avec un match de plus.L’équipe d’Arsène Wenger a donc(presque) assuré sa qualificationpour le troisième tour préliminairede la prochaine Ligue des cham-pions. Mathématiquement, elle n’aplus besoin que de 8 points dans lescinq rencontres qu’il lui reste mais unsuccès contre Manchester City, mar-di, en match en retard, pourrait déjàsuffire.Hier, Arsenal s’est encore fait peur –ou plutôt, le seul Anelka lui a faitpeur – et a encore beaucoup gâché,jusqu’au ridicule : sur un contre en finde match, Julio Baptista et Abou Dia-by se sont bousculés pour marquer letroisième but avant que le nouvelinternational français ne tire… sur legardien ! « Il y a longtemps que jen’avais pas vuquelque chose commeça sur un terrain », reconnutWenger.Chahuté par ses anciens adorateurs,qui ne comprennent pas commenton peut quitter Arsenal et revenir enAngleterre pour jouer à Bolton, Nico-las Anelka n’avait pourtant mis quedix minutes pour faire taire l’Emi-rates Stadium. Au milieu d’unedéfense léthargique, il poussa dansle but une remise de la tête de Nolanaprès un coup franc de Hunt (0-1,10e) pour sa onzième réalisation dela saison en Championnat.Le danger planait dès qu’il touchaitle ballon. Mais si, avec lui, Boltontient un grand joueur, s’il a aussi

quelques hommes de caractère(Diouf, Nolan, K. Davies, Meïté…),certaines de ses faiblesses interpel-lent gravement, comme ses latérauxet notamment, à droite, Nicky Hunt,lequel fit cadeau de l’égalisation àRosicki (1-1, 36e).Un but de Fabregas dès la reprisematérialisa logiquement l’écart deniveau entre les deux équipes (2-1,46e) pour chasser l’angoisse quimontait depuis quelque temps sur lenord de Londres. « Parfois, cela faitdu bien de flirter avec l’enfer, ditWenger.Onabien répondumentale-ment, on n’a pas paniqué quand Bol-ton a ouvert le score, on a bien jouéet on aurait dû gagner ce match plusnettement. »

Gallas pas biendans sa peau

Éternelle rengaine. Côté positif,Arsenal avait déjà été mené à septreprises cette saison à l’Emirates,mais c’est seulement la deuxièmefois qu’il a renversé la situation,après le succès sur Manchester Uni-ted (2-1). Cela ne lui épargnera passon autocritique. Ce sera sa deu-xième année de suite sans trophée etson classement n’a cessé de se dété-riorer depuis le titre des « invin-cibles » en 2004 : deuxième (à12 points de Chelsea) en 2005 ; qua-trième (à 24 points desmêmes Blues)en 2006 ; toujours quatrièmeaujourd’hui, à 19 points de Man-chester United qui a un match deplus à jouer.Des rumeurs ont fait état de tensionsdans le vestiaire, où la désinvolturede certains jeunes agace quelques-uns de leurs aînés, tel William Gallas,dont l’attitude montre clairementqu’il n’est pas bien dans sa peau.

Souvent les mains sur les hanches ouen train de remonter ses chaus-settes, la tête peut-être ailleurs, leFrançais s’est contenté, hier, d’uncorrect service minimum sans jamaisjouer avec la passion qui l’animait àChelsea.Il n’est cependant pas question queWenger lui accorde un bon de sortieen fin de saison. En revanche, unFrançais (Flamini) va partir à coupsûr, un autre (Aliadière) probable-

ment, et Arsenal a la volonté derégler les casde JensLehmann (en finde contrat) et de Julio Baptista (prêtépar le Real Madrid) avant la fin avril.« Le groupe est jeune, il a un énormepotentiel et une grosse marge deprogression, insiste Wenger. Il nesera renforcé que de un ou deuxjoueurs, maximum, la saison pro-chaine. » Le nom de Franck Ribéryserait toujours en tête de liste.

JEAN-MICHEL ROUET

� UN BLESSÉ DE PLUS À MANCHESTER. – Hier, lors de la demi-finale deCoupe d’Angleterre remportée par Manchester United face à Watford (4-1),Rio Ferdinand, l’arrière central de MU, est sorti, touché aux adducteurs. Ilpassera des examens aujourd’hui. Manchester, qui affrontera l’AC Milan endemi-finale de la C 1, est déjà privé de plusieurs défenseurs. Hier, c’est lelatéral Gabriel Heinze qui a glissé dans l’axe aux côtés de Sam Brown.

ANGLETERRE(Cup, demi-finales)

HIER

Watford-MANCHESTERUNITED ....... 1-4Buts. – WATFORD : Bouazza (26e) ; MANCHES-TER UNITED : Rooney (7e, 66e), C. Ronaldo(28e), Richardson (82e).

AUJOURD’HUI

Blackburn - Chelsea (17 heures, Sport +)La finale aura lieu samedi 19mai au stadede Wembley, à Londres.

HANDBALL COUPE DE LA LIGUE (quarts de finale)

PARIS-IVRY : 23-27

Ivry continueSubmergé par une équipe d’Ivry remaniée, Paris quittetristement la scène.

PARIS - IVRY : 23-27 (10-14)PARIS.– Gardiens : Annonay (12 arrêts dt0/1 pen.) ; Blazicko (4 arrêts dt0/1 pen.).Buteurs : K. Nyokas (0/1), Sorhaindo (3/4), Claire (5/5 dt 4/4 pen.), Diaw (2/9), Mon-gin (2/5), Di Salvo (1/3), Arive (5/8 dt 0/2 pen.), Lis (cap.,2/2), Maillard, Louis (0/2),Girault (3/8 dt 2/4 pen.), O. Nyokas. Entraîneur : T. Anti.IVRY. – Gardiens : Pocuca (11 arrêts dt 1/5 pen.) ; Chapon (12 arrêts dt 1/3 pen.).Buteurs : Sarni (0/2), Martinovic (7/16), Crépain (3/4), Mokrani (3/3), Abalo (1/1),Loupadière, Oskarsson (2/2 pen.), Magnin, Tuzolana (2/6), Hadjali (6/11), Guilbert(cap., 3/5), Petro. Entraîneur : S. Imbratta.

IL N’EST PAS SÛR que les Ivryensavaient prévu de rejoindre le derniercarré de la Coupe de la Ligue. Depuisleur victoire à Istres, il y a quinze jours,les confortant dans le fauteuil de lea-ders du Championnat de France, ilss’interrogeaient sur leurs priorités encette fin de saison. Sachant, parexemple, que les banlieusards courentaprès le titre depuis dix ans, on se dou-tait bien que le voyage vers Coubertinn’était pas pour eux une réelle préoc-cupation. On s’en rendait compted’entrée de jeu lorsque StéphaneImbratta laissait sur le banc Abalo,Oskarsson, Pocuca et qu’après seule-ment treize minutes, Mokrani et Tuzo-l a n a q u i t t a i e n t à l e u r t o u rle parquet.Seulement voilà, reposant sur sesjeunes Petro, Loupardière, Sarni ouencore Crépain, cet Ivry-là menait lavie dure aux Parisiens. Très sérieux etagressifs en défense, les partenairesde Fabrice Guilbert déroutaient totale-

ment leurs adversaires et Chapon,dans la cage, réalisait des prouesses(12 arrêts en première période).Il n’en fallait décidément pas plus pouranesthésier des Parisiens moribonds,maladroits en attaque et qui lâchaientprise face à l’enthousiasme de leursadversaires. « Mais je n’ai pas été sur-pris, remarquait Stéphane Imbratta.C’est dans la continuité de ce que nousréalisons depuis quelques semaines.C’est aussi la récompense du travail.Chez nous, on forme des jeunes et onleuroffre lapossibilité de s’exprimer. »Àl’image du jeune (18 ans) Cédric Lou-pardière,premier match à ce niveau et,surtout, de Guillaume Crépain. Joueurde poche, d’ordinaire demi centre, il ajoué sans gêne et sans contrainte auxpostes d’arrières droit et gauche. Savivacité, son intelligence ont littérale-ment stupéfié les Parisiens. « Àl’entraînement, précise le capitaineFabrice Guilbert, il nous met la misère.Il n’y a pas de raison qu’il n’en soit pas

capable face à d’autres adversaires. »Ivry adonc déroulé son jeu, en alignantAbalo seulement deux minutes et nefaisant entrer Oskarsson que pour tirerles penalties, mais la mayonnaise apris et les Val-de-Marnais ont large-mentmérité d’atteindre la phase finalequi se déroulera à Metz les 19 et20 mai. Pour Paris, coulé sans rémis-sion, la saison est vraiment triste. Lar-gué en Championnat, il ne lui resteplus qu’une demi-finale de Coupe– mais face à Montpellier – le 5 maipour espérer sauver sa saison. « Faut-il vraiment y croire ? », se lamenteJean-Claude Lemoult, le président. Jen’y crois plus vraiment. Ivry, mêmeavec ses réservistes, a été plus conqué-rant, plus convaincant que nous. Parceque le score, je vous l’assure, ne reflètepas la différence qui existait ce soirentre Paris et Ivry. »Ce simple constat sera, effectivement,difficile à oublier.

LAURENT MOISSET

RÉSULTATSQUARTS DE FINALE :Créteil - Chambéry........................................ 26-29Paris - Ivry ...................................................... 23-27Montpellier - Nîmes ...................................... 27-22Dunkerque - Tremblay-en-France ........... 33-32Les demi-finales et la finale, dont le tirage ausort est programmé le 17 avril à Metz, sedérouleront le week-end des 19 et 20 maià Metz.

CRÉTEIL - CHAMBÉRY : 26-29 (12-14)CRÉTEIL. – Gardiens : Arriubergé (5 arrêts dt 0/2 pen.) ; Lemonne (4 arrêts dt 1/2 pen.).Buteurs : G. Roche, Kervadec (cap., 1/1), Fritzson (8/9 dt 1/2 pen.), Atajevas (2/5), Bakekolo(0/1), Crépin, Rigault (4/8), Piriianu (3/5), Henry (5/7 dt 3/3 pen.), Kos (3/6).Entraîneur : M. Isakovic.CHAMBÉRY. – Gardiens : Stojinovic (4 arrêts dt 0/3 pen.) ; Dumoulin (3 arrêts dt 0/2 pen.).Buteurs : Ducreux, Delric (0/1), Nocar (5/5), Roiné (5/10), Ben. Gille, Moskalenko (2/3), N’Diaye(1/5), Stamate, Paty, Vuckovic (4/7 dt 1/1 pen.), Joli (8/11 dt 2/3 pen.), Richardson (4/5).Entraîneur : P. Gardent.

MONTPELLIER - NÎMES : 27-22 (15-12)MONTPELLIER. – Gardiens : Gérard ; Karaboué (22 arrêts dt 0/2 pen.). Buteurs : Krantz, Bur-det (cap., 4/6), Junillon (0/1), Tej (6/6), Accambray (2/2), Dole (2/4), Guigou (2/6), Honrubia(0/1), Juricek, Sobol, Bojinovic (7/11 dt 1/2 pen.), Hmam (4/5). Entraîneur : P. Canayer.NÎMES. – Gardiens : Idrissi ; Martini (12 arrêts dt 1/2 pen.). Buteurs : Balmossière (2/3),Michel (1/1), Malesevic (1/3), Saurina (3/11), Scaccianoce (0/1), Derbier (2/3 dt 0/1 pen.), Bas-neville (0/1), Detrez (4/6), Ventre, M’Gannem (cap., 7/16 dt 1/1 pen.), Boubaiou (1/1), Chevalier(1/3). Entraîneur : A. Portes.

� PERREUX VA ENTRAÎNER TREMBLAY. – L’entraîneur de Villeurbanne etancien international Thierry Perreux (44 ans) a signé un contrat de trois ansavec Tremblay-en-France à partir de la prochaine saison pour succéder àDavid Peneau. Perreux avait pourtant prolongé son contrat de trois ans audébut de l’actuelle saison, mais il a été libéré par son club, dont il était leresponsable technique depuis2000.� COUPE D’ALLEMAGNE: PHÉNOMENAL KARABATIC. – Dans le duel de lafuture finale de la Ligue des champions, Kiel a éliminé Flensburg-Handewitt(34-33) sur un but décisif de Linders en demi-finale de la Coupe d’Allemagnehier à Hambourg et s’est qualifié pour la finale (aujourd’hui 14 heures).Nicolas Karabatic a été une nouvelle fois phénoménal (13 buts), alors queThierry Omeyer était bien présent dans la cage. Tenant du titre, le Hambourgdes frères Gille, avec 3 buts de Guillaume et 2 buts de Bertrand, a lui étééliminé par Kronau-Ostringen (28-29).

DUNKERQUE - TREMBLAY-EN-FRANCE :33-32 (17-16)

DUNKERQUE. – Gardiens : Katschnig (11arrêts dt 0/4 pen.) ; Siffert (3 arrêts dt 0/2pen.). Buteurs : Martilly (4/7), Lamon (4/5),Goyheneix (1/1), Touati (2/6), Bosquet(11/14 dt 4/4 pen.), Vermersch (cap., 6/7), C.Bonin (1/2), Ben Aziza (4/12), Grocaut (0/1).Entraîneur : Y. Sylla.TREMBLAY-EN-FRANCE. – Gardiens : Mias(7 arrêts dt 0/1 pen.) ; Angelov (5 arrêts dt0/3 pen.). Buteurs : Ugolin (3/4), Zuzo (2/3),Ostertag (3/8), Stefanovic (9/10 dt 6/6), Prat(cap., 6/11), Loutoufi (3/6), Bouakaz (6/11).Entraîneur : D. Peneau.

DIVISION 1 FEMMES (19e journée). – VENDREDI : Besançon -Fleury-les-Aubrais, 30-31 ; Nîmes-Metz,27-22. HIER : Mios-Bègles, 28-29 ; Yutz - LeHavre, 22-26 ; Mérignac - Issy-les-Mouli-neaux, 31-28 ; Plan-de-Cuques - Dijon, 21-23.

PROCHAINE JOURNÉE. – Vendredi20 avril : 20 h 30, Fleury-les-Aubrais - Mios.Samedi 21 avril : 20 heures, Metz - Plan-de-Cuques ; 20 h 45, Bègles-Yutz. Dimanche22 avril : 16 heures, Le Havre - Mérignac ;Issy-les-Moulineaux - Nîmes ; Dijon-Besan-çon.

Classement : 1. Metz, 47 pts ; 2. Le Havre,46 pts ; 3. Mios, 43 pts ; 4. Dijon, 43 pts ; 5.Mérignac, 41 pts ; 6. Nîmes, 39 pts ; 7. Issy-les-Moulin., 39 pts ; 8. Bègles, 38 pts ; 9. Besançon,37 pts ; 10. Fleury-les-Aubrais, 33 pts ; 11. Yutz,27 pts ; 12. Plan-de-Cuques, 23 pts.

AVIGNON - TOURS : 3-1 (25-16 ; 20-25 ; 25-17 ; 25-19)500 spectateurs environ. Arbitres : MM. Troesch et Baklouti. Points marqués : 172 (95 + 77).Durée : 1 h 26’ (1er set : 22’ ; 2e : 23’; 3e : 21’; 4e : 20’).AVIGNON : 3 aces (Hietanen, Nommsalu, T. Lamoise) ; 11 contres (Lavallez, 3) ; 61 attaques(Hietanen, 20) ; 28 fautes (16 au service).Six de départ : Lavallez (7) ; Hietanen (22) ; Nommsalu (11) puis Aamuvuori ; Birau (7) ;T. Lamoise (20) puis Tournier (cap.) ; Vergoz (8) puis Thomas. Libero : Zimakijevic.Entraîneur : J. Amet.TOURS : 1 ace (De Kergret) ; 7 contres (Sloboda, 3) ; 41 attaques (Guemmadi, 13) ; 20 fautes(6 au service).Six de départ : De Kergret (cap., 2) ; Hardy-Dessources (7) puis M. Patin puis Saelens puisStancu (1) ; Boskan (8) ; Sloboda (5) ; Guemmadi (14) ; Frangolacci (12). Entraîneur : V. Basic.

MONTPELLIER - RENNES : 3-1 (25-23 ; 23-25 ; 25-12 ; 25-19)600 spectateurs environ. Arbitres : MM. Todorov et Marenc. Points marqués : 177 (98 + 79).Durée : 1 h 30’ (1er set : 24’ ; 2e : 25’; 3e : 19’; 4e : 22’).MONTPELLIER : 3 aces (Koskie, Dias, Schalk) ; 13 contres (Daquin, 6) ; 47 attaques (Dias, 17) ;18 fautes (10 au service).Six de départ : Koskie (1) puis S. Cès puis L. Geiler ; Daquin (cap., 12) ; Dias (20) ; Polgar (7) ;Schalk (13) ; Walter (10) puis Lavagne. Libero : Romann. Entraîneur : A. Josserand.RENNES : 4 aces (Strehlau, 2) ; 8 contres (Fuahea, 4) ; 49 attaques (Hudecek, 14) ; 35 fautes(21 au service).Six de départ : Godefroy (3) ; Strehlau (cap., 8) ; Tuia (14) puis Mihaylov (4) ; Nemec (8) ;Nganga (3) puis Fuahea (6) ; Hudecek (15). Libero : Esna. Entraîneur : B. Grebennikov.

NICE - TOULOUSE : 2-3 (25-23 ; 18-25 ; 25-22 ; 19-25 ; 13-15)400 spectateurs environ. Arbitres : MM. Huynh et Daragon. Points marqués : 210 (100 + 110).Durée : 1 h 59’ (1er set : 28’ ; 2e : 24’ ; 3e : 26’ ; 4e : 25’ ; 5e ; 16’).NICE : 0 ace ; 8 contres (Kapfer, Puljic, Rendic, 2) ; 67 attaques (Kapfer, 31) ; 29 fautes (12 auservice).Six de départ : Halilovic (2) ; Puljic (7) ; Kapfer (33) puis Atars ; Opota (20) ; Corda (10) puisP. Ragondet ; Rendic (3) puis Brifaud. Libero : Bessrour. Entraîneur : J.-M. Roche.TOULOUSE : 4 aces (Stanek, 2) ; 12 contres (Stanek, 5) ; 65 attaques (Stanek, 15) ; 25 fautes(15 au service).Six de départ : Boula (4) ; Slavev (9) puis Gendrey (4) ; Stanek (22) ; Bartik (17) ; Sapinart (3)puis Chedemail (cap., 8) ; Zhukov (14) puis Sapinart. Libero : Rafidison. Entraîneur : J. Smolka.

POITIERS - ASNIÈRES : 3-0 (25-23 ; 25-20 ; 25-19)1 976 spectateurs. Arbitres : MM. Deregnaucourt et Bernard. Points marqués : 137 (75 + 62).Durée : 1 h 5’ (1er set : 22’ ; 2e : 21’; 3e : 22’).POITIERS : 7 aces (Baranek, 4) ; 9 contres (Anderson, 3) ; 36 attaques (Anderson, 11) ;22 fautes (14 au service).Six de départ : Pujol (4) puis Jaumel ; Kieffer (cap., 7) ; Baranek (12) ; Samica (6) ; Ander-son (16) ; Youngberg (7). Libero : Lobato. Entraîneur : O. Lecat.ASNIÈRES : 0 ace ; 3 contres (Bazin, Senger, Juricic) ; 37 attaques (Rouzier, 12) ; 23 fautes (23au service).Six de départ : Bazin (2) puis Raicevic (1) ; J.-F. Pérez (3) puis Roure puis Senger (1) ; Rouzier(12) ; Bleuze (cap., 6) ; Juricic (9) ; Frontin (3) puis Traoré (3). Libero : G. Patin.Entraîneur : A. Patin.

SAINT-BRIEUC - BEAUVAIS : 2-3 (25-18 ; 17-25 ; 22-25 ; 25-20 ; 15-17)1 100 spectateurs environ. Arbitres : MM. Parville et Takaichvili. Points marqués : 209(104 + 105). Durée : 1 h 51’ (1er set : 24’ ; 2e : 20’; 3e : 23’; 4e : 26’; 5e : 18’).SAINT- BRIEUC : 5 aces (Anton, 2) ; 15 contres (Radovic, 5) ; 54 attaques (J.-P. Ndaki M’Boulet22), 23 fautes (10 au service).Six de départ : Anton (7) puis Evtoukhovitch ; Radovic (14) puis Poljic (1) ; J.-P. Ndaki-Mboulet(26) ; I. Knezevic (4) ; Bunford (10) ; Pesl (cap., 12). Libero Rossilol. Entraîneur : Djordjevic.BEAUVAIS : 3 aces (Hoho, Vasilev, Lica) ; 11 contres (Bencic, 4) ; 68 attaques (Lica, 22) ;30 fautes (17 au service).Six de départ : Jokanovic (3) puis Szczesniewski ; Hoho (14) ; Bencic (13) puis Quievreux ;Vasilev (17) ; Javurek (cap., 10) ; Lica (25). Libero : Anot. Entraîneur : A. Dardenne.

TOURCOING - SÈTE : 3-0 (25-22 ; 29-27 ; 28-26)400 spectateurs environ. Arbitres : MM. Horcholle et Leconte. Points marqués : 157 (82 + 75).Durée : 1 h 15’ (1er set : 25’ ; 2e : 30’; 3e : 20’).TOURCOING : 7 aces (Tolar, Maréchal, 2) ; 7 contres (Tolar, 3) ; 41 attaques (Maréchal, 13) ;27 fautes (10 au service). Six de départ : Weick (1) puis V. Montméat ; Tolar (11) ; Duhagon (5)puis L. Capet (cap., 4) ; Maréchal (17) puis Ateljevic (1) ; Songolo (4) ; Barca-Cysique (12). Libe-ro : Paulinho. Entraîneur : M. Franckowiak.SÈTE : 4 aces (Kust, 2) ; 6 contres (Escrig, 3) ; 37 attaques (Mistoco, 12) ; 27 fautes (15 auservice). Six de départ : Kust (5) puis Rivera (1) ; Escrig (8) ; E. Ragondet (11) ; Mistoco (13) ;P. Konecny (5) ; Marquet (cap., 5). Libero : Labadie. Entraîneur : P. Duflos.

PARIS - CANNES : 3-1

HIER

Paris -Cannes ................................. 3-1Tourcoing-Sète .............................. 3-0Saint-Brieuc-Beauvais.................... 2-3Montpellier -Rennes ....................... 3-1Nice-Toulouse ................................ 2-3Poitiers -Asnières ............................ 3-0Avignon-Tours ............................... 3-1Les quatre premiers en demi-finalescroisées, les deux derniers rétrogradésen Pro B. Le champion de France et levainqueur de la Coupe (Cannes) quali-fiés pour la Ligue des champions.

PROCHAINE ET DERNIÈRE JOUR-N É E . – M A R D I 1 7 A V R I L(20 heures) : Tours-Paris ; Cannes-Tourcoing ; Sète - Saint-Brieuc ; Beau-vais-Montpellier ; Rennes-Nice ; Tou-louse-Poitiers ; Asnières - Avignon.

ClassementPts J. G. P.— — — —

1. Paris 60 25 23 22. Cannes 55 25 19 63. Poitiers 52 25 17 84. Toulouse 49 25 17 85. Tours 39 25 12 136. Tourcoing 37 25 11 147. Montpellier 37 25 13 128. Sète 36 25 13 129. Beauvais 35 25 11 1410. Rennes 31 25 9 1611. Asnières 27 25 9 1612. Saint-Brieuc 24 25 8 1713. Avignon 22 25 7 1814. Nice 21 25 6 19

PRO FÉMININE (23e journée). – DÉJÀ JOUÉ : Venelles - LeCannet, 0-3. HIER : Cannes - Mulhouse, 3-0(25-21 ; 25-16 ; 25-19) ; Saint-Raphaël -Istres, 0-3 (21-25 ; 20-25 ; 22-25) ; Villebon -Hainaut, 3-0 (25-21 ; 27-25 ; 26-24) ; MVSLa Rochette - Albi, 3-0 (25-20, 25-22,25-23) ; Vandœuvre - Béziers, 1-3 (9-25 ;18-25 ; 25-15 ; 22-25). Exempt : Stade Fran-çais.

PROCHAINE JOURNÉE. – MERCREDI18 AVRIL, 20 heures : Cannes - Béziers ;Venelles - Albi ; Saint-Raphaël - Mulhouse ;Villebon - Le Cannet ; Stade Français - Istres ;Vandœuvre - MVS La Rochette. Exempt : Hai-naut.

Classement : 1. Cannes, 66 ; 2. Albi, 56 ; 3.Mulhouse, 54 ; 4. Le Cannet, 52 ; 5. LaRochette, 51 ; 6. Béziers, 50 ; 7. Istres, 49 ; 8.Stade Français, 46 ; 9. Hainaut, 44 ; 10. Ville-bon, 36 ; 11. Venelles, 36 ; 12. Vandoeuvre,34 ; 13. Saint-Raphaël, 33.

VOLLEY-BALL PRO A (24e journée)

�Le patron, c’est Paris !Le club de la capitale a verrouillé la première place de la saison régulière grâce à sa victoiresur son dauphin cannois.LE MOINS que l’on puisse dire,c’est que Paris n’a pas fait dans ladentelle hier soir face à Cannes(3-1). Malgré une entame petit bras,le champion de France a jolimentexpédié les affaires courantes, assu-rant à une journée du terme de lasaison régulière la première place,celle qui assure l’avantage du ter-rain tout au long des play-offs àvenir…« Oui, enfin c’est bien joli determiner premier de la saison régu-lière mais si on perd en demi-finale,après on aura l’air malin ! pointait

l’entraîneur de la capitale, MauricioPaes, qui a soigné sa premièreannée comme coach n° 1 chez lesgarçons, en ne concédant, pourl’heure, que deux défaites. Je nepense plus qu’à ça aujourd’hui :réussir notre demie ! »

Alors, si Paris gomme les quelqueslacunes entrevues face à son dau-phin cannois – notamment son grosdéchet au service (24 points aban-donnés !) – et que son pivottchèque Jiri Novak reste toujoursaussi impérial sur les balles hautes

et brûlantes, on souhaite bien duplaisir à son futur adversaire… Sur-tout que, désormais, il s’est trouvéen son passeur Rafael Redwitz unvéritable leader de terrain. Dans latourmente du premier set, le Brési-lien a ainsi pris ses responsabilités,prouvant qu’il n’était pas qu’unshowman, parfois injustement sifflésur les autres parquets de Pro A. À16-21, le capitaine parisien sortitdeux contres gagnants, avant derebooster, par deux offrandesroyales, le moral de son compèreThiago Aranha, un peu déconte-nancé.La suite fut anecdotique. Étrange-ment, les Cannois ont sembléamorphes, se contentant de subir lejeu, s’agaçant de tout et de rien aulieu de réagir (25-23). « La sortie deJeoren Trommel (entorse) qui est unpeu notre baromètre nous a fait dumal, reconnaissait le libero interna-tional Jeff Exiga qui, comme le

Croate Roko Sikiric, a beaucoupsouffert face aux mises en jeu enrou-lées des Parisiens. J’avais dis depuislongtemps que la première placeétait un enjeu majeur. On n’y estpas, c’est vrai,mais cen’est pas la findu monde non plus. Cela ferait unebelle finale… » L’allusion a fait sou-rire son pote de l’équipe de France,Ludovic Castard. « Ouais, c’est uneidée, rétorqua le pointu de la capi-tale.Mais, sur cematch, on s’en sortbien. Si on perd le premier set, c’estterminé. Nous étions trop tendus.L’envie de trop bien faire peut-être. » En face, le récent vainqueurde la Coupe de France – déjà assuréde participer à la prochaine Liguedes champions – a, en tous cas,semblé un peu à côté de ses pompes,manquant singulièrement d’agres-sivité au service et de tranchant enattaque, à l’image de son habituelleterreur bulgare, Danail Milushev. Etsans une erreur manifeste d’un juge

de ligne sur un ace de Novak à23 partout dans la troisièmemanche, la note aurait pu êtreencore plus salée. « Il nous a man-qué la vitesse, lahargne. En fait, onaoublié de jouer. On était dans lebrouillard », résumait habilementLaurent Tillie, le coach azuréen. Fortheureusement, la brume se dissipeen général très rapidement sur laCôte d’Azur.

GUILLAUME DEGOULET

ARSENAL - BOLTON : 2-1

Nice reléguéNICE EST LA PREMIÈRE équipe officiellement reléguée en Pro B après sadéfaite à Toulouse (2-3). L’équipe azuréenne, qui compte 3 points de retardsur Saint-Brieuc, ne peut plus rejoindre les Bretons car elle possède deux vic-toires de moins à une journée de la fin. Saint-Brieuc et Avignon, séparés par2 points, se livreront à un duel à distance pour le maintien lors de la dernièrejournée. Saint-Brieuc sera à Sète alors qu’Avignon se rend à Asnières.

LONDRES. – 46e minute :Cesc Fabregas a marqué dèsle retour des vestiaires.L’ouverture du score parAnelka n’est plus qu’unmauvais souvenir. Arsenalrepousse Bolton à cinqlongueurs, loin de la C 1…(Photo Chris Young/AFP)

PARIS 3 CANNES 125-23 (25’) ; 25-22 (25’) ; 23-25 (25’) ; 25-22 (25’)Pts Att. Aces. Ctr.

Redwitz (p) (c) 6 2/4 1 3Vadeleux 7 4/7 1 2Castard 16 14/23 1 1Novak 17 15/26 1 1Aranha 15 14/24 - 1Van Der Veen 9 8/8 - 1Garcia (l) - - - -Thiriet (p) - - - -Château - - - -Lepetit - - - -

TOTAL 70 57/92 4 9Fautes : 38 dont 24 au service.Entraîneur : M. Paes

Pts Att. Aces Ctr.Le Marrec (p) (c) - - - -Hotulevs 13 8/15 2 3Milushev 13 12/28 - 1Trommel 1 1/2 - -O. Kunnari 11 9/23 2 -Grapentine 3 2/3 - 1Exiga (l) - - - -Takaniko (p) - - - -Hilaire - - - -Sikiric 8 7/15 - 1Schneider 5 3/4 - 2TOTAL 54 42/90 4 8Fautes : 28 dont 15 au service.Entraîneur : L. Tillie

Arbitres : MM. Gaupp et Pêcheux.Spectateurs : 1500En gras les six de départ, passeur (p), libero (l), capitaine (c).

DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 13

Noir Jaune

Bleu Rouge14

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

P 14nombre de

ui sépare lem em e a ua ur MMontpellier.r MMontpellieréépoque

rtie dutableau se tenait en quarantepoints.

RUGBY TOP 14 (22e journée)

PROCHAINES JOURNÉES23e JOURNÉE. – Vendredi 27 avril : Narbonne-Toulouse(20 h 30, en direct sur Canal + Sport). Samedi 28 avril : Perpi-gnan-Biarritz (15 h 10, en direct sur Canal +) ; Montpellier-Albi,Agen-Bayonne,Stade Français - Montauban, Clermont-Bourgoin(18 h 30) ; Castres-Brive (20 heures, en direct sur Canal + Sport).24e JOURNÉE. – Vendredi 4 et samedi 5 mai : Bourgoin-Narbonne, Brive-Clermont, Montauban-Montpellier, Perpignan-Agen, Toulouse-Bayonne, Albi-Castres, Biarritz - Stade Français.

RÈGLEMENT4 points pour une victoire, 2 pour unnul, 0 pour une défaite. Un point debonus pour chaque équipe qui inscritau moins 4 essais et/ou perd par7 points oumoins d’écart. Les quatrepremiers en demi-finales. Les 13e et14e relégués en Pro D 2.

ALBI - STADE FRANÇAIS : 16-21

Hernandez,la différence

ALBI - STADE FRANÇAIS : 16-21 (6-8)������

Stadium municipal. Temps doux. Pelouse excellente. 10 000 spectateurs environ.Arbitre : M. Rosich (Armagnac-Bigorre). ALBI : 1 E Stewart (71e) ; 3 B (12e, 17e, 56e),1 T, Hough. STADE FRANÇAIS : 2 E, Kayser (15e), Saubade (67e) ; 2 B (39e, 47e), 1 D(73e), 1 T (67e), Hernandez.Évolution du score : 3-0, 3-5, 6-5, 6-8, mi-temps, 6-11, 9-11, 9-18, 16-18, 16-21.ALBI:Stewart–MensahCooker,Senio(Manca,41e),Sanchou,Serre–(o)Hough,(m)Pagès (Boulogne, 71e) – Misse (Maréchal, 71e), Clément (cap.), Farani – Mela (Kre-sinski, 71e), Guicherd–Pulu (Gady,71e), Ladhuie (Ribes,74e),Correia. Entraîneurs :E. Béchu, D. Blach, Ph. Laurent.STADEFRANÇAIS:Corleto(Beauxis,77e)–Arias,Glas,Mi.Bergamasco,Saubade–(o) Hernandez, (m) Pichot (cap.) – Martin, Rabadan, Ma. Bergamasco – Viljoen(M. james, 47e), Marchois– Gomez (Montès,55e), Kayser (Blin, 61e), Weber (Hireche,77e). Entraîneurs : F. Galthié, F. Landreau.

ALBI –de notre envoyé spécial

UN HOMME A ÉCLABOUSSÉ detoute sa classe cette rencontre, ledemi d’ouverture Juan Martin Her-nandez, créant avec rien du toutl’essai décisif de Saubade (67e).L’Argentin a fait planer la menace enpermanence sur Albi qui paya une finde première période bien timorée, ceque regrettait son entraîneur Éric

Béchu : « Nous avons eu un jeu aupied stérile pendant tout le temps oùnous avons mené au score. » Aubout du compte les Tarnais ne serontpas malheureux de s’en sortir avec lepoint de bonus, grâce à une intercep-tion de Stewart qui les ramena àdeux points (71e). Mais Hernandezse chargea immédiatement de fairemonter l’écart à cinq points sur undrop tapé avec calme. – H. B.

MONTAUBAN - PERPIGNAN : 12-29

Perpignanà sa main

MONTAUBAN - PERPIGNAN : 12-29 (7-23)������

Stade Sapiac. Beau temps. Bonne pelouse. 8 500 spectateurs environ. Arbitre :M. Gauzère (Côte Basque). MONTAUBAN: 2 E, Jonnet (32e), Rolland (77e) ; 1 T, Mitu(32e). PERPIGNAN : 2 E, Vaki (7e), Grandclaude (14e) ; 4 B (2e, 21e, 40e,58e), 1 D (70e),2 T, N. Laharrague. Remplacement temporaire. – Perpignan : Goutta par PARKS(31e-33e). Cartons jaunes. – Montauban : Fauqué (39e, brutalité), Mitu (65e, brutali-té). Perpignan : Goutta (55e, faute technique).Évolution du score : 0-3, 0-10, 0-17,0-20, 7-20, 7-23 (mi-temps), 7-26, 7-29,12-29.MONTAUBAN: Jonnet (Audy, 66e) – Cech, Viard, Albert, Cassin (Etcheverria,64e) –(o) Fauqué (cap.), (m) Mitu–Diarra (Brignoni, 65e), Clarkin, Caballero – Vaïtanaki(Frost, 44e), Rolland–Blanco (Sa, 31e), Testa (Arganese, 58e), Henn (Blanco, 73e).Entraîneurs : L. Labit, L. Travers.PERPIGNAN : Porical – Manas, Grandclaude, Hume (Bomati, 75e), Naulu –(o) N. Laharrague(Edmonds,73e), (m) Durand (S.Dupuy,75e) – Goutta (cap.), Tonita,Vaki (Parks, 73e) – Hines, Alvarez – Kairelis (Bortolaso, 72e) – Mas, Konieck (Tincu,66e), Freshwater (Bozzi, 64e). Entraîneurs : Ph. Boher, F. Azéma.

MONTAUBAN –de notre correspondant

À L’ALLER, Perpignan s’était incliné(13-18) et cette défaite à Aimé-Giralavait attisé un peu plus la crise du vraifaux départ du président MarcelDagrenat. Hier à Sapiac, les Catalansont pris une superbe revanche sur lesTarn-et-Garonnais en dominant danstous les compartiments du jeu. Vaki(7e) et Grandclaude (14e) concluaient

dès le premier quart d’heure deuxbeaux mouvements d’ensemble.Montauban, qui restait sur un matchnul à Biarritz (9-9), ne réagira que demanière sporadique. Les deux essaisde Jonnet (32e) et de Rolland (77e) nepermettront jamais d’inverser la ten-dance. Avec cette victoire, Perpignanprend la troisième place et Montau-ban perd sa sixième place au profit deBourgoin. – R. B.

VENDREDI

BIARRITZ 17-7 AGENHIER

BOURGOIN 32-19 CASTRES

BAYONNE 16-8 NARBONNE

MONTAUBAN 12-29 PERPIGNAN

ALBI 16-21 STADE FRANÇAISBonus défensif

BRIVE 25-16 MONTPELLIERAUJOURD'HUI

15 h 10

TOULOUSE CLERMONTEn direct sur Canal +

TOTAL DOMICILE EXTERIEUR

CLASSEMENT Pts J. G. N. P. p. c. diff. B.o. B.d. J. G. N. P. p. c. B.o. B.d. J. G. N. P. p. c. B.o. B.d.

1 � Stade Français 75 22 16 1 5 600 378 +222 6 3 11 11 0 0 388 176 6 0 11 5 1 5 212 202 0 3

2 � Clermont 69 21 15 0 6 612 368 +244 6 3 11 11 0 0 405 131 5 0 10 4 0 6 207 237 1 3

3 Perpignan 65 22 14 1 7 422 336 +86 4 3 10 9 0 1 247 137 4 1 12 5 1 6 175 199 0 2

4 Toulouse 63 21 13 2 6 463 359 +104 4 3 10 8 0 2 255 143 3 2 11 5 2 4 208 216 1 1

5 � Biarritz 62 22 13 1 8 443 301 +142 3 5 11 9 1 1 283 114 3 1 11 4 0 7 160 187 0 4

6 Bourgoin 51 22 10 1 11 459 394 +65 4 5 11 9 1 1 312 150 4 1 11 1 0 10 147 244 0 4

7 Montauban 48 22 9 2 11 413 411 +2 1 7 11 6 1 4 222 196 1 3 11 3 1 7 191 215 0 4

8 � Agen 42 22 9 0 13 343 408 -65 1 5 11 9 0 2 210 143 1 2 11 0 0 11 133 265 0 3

9 � Albi 41 22 9 1 12 265 407 -142 0 3 11 7 1 3 168 149 0 1 11 2 0 9 97 258 0 2

10 � Castres 40 22 7 1 14 460 497 -37 3 7 11 7 0 4 296 202 3 2 11 0 1 10 164 295 0 5

11 Bayonne 40 22 9 0 13 381 567 -186 2 2 12 8 0 4 214 185 1 1 10 1 0 9 167 382 1 1

12 Brive 39 22 8 1 13 328 447 -119 0 5 11 6 1 4 185 175 0 2 11 2 0 9 143 272 0 3

13 Narbonne 39 22 8 0 14 479 628 -149 2 5 11 7 0 4 326 223 2 3 11 1 0 10 153 405 0 2

14 Montpellier 37 22 7 1 14 359 526 -167 2 5 11 7 1 3 232 160 2 2 11 0 0 11 127 366 0 3À suivre en direct sur www.lequipe.fr

BRIVE 25 - 16 MONTPELLIER(19-9)

������15 Leroux14 Sid 13 Fanolua12 Bonetti11 Bolavucu10 Petitjean 9 Péjoine8 Maleyrie7 Bonvoisin (cap.) 6 Azoulay 5 C. Van Rensburg 4 Van Zyl 3 Capdevielle2 Djoudi1 Toderasc

Entraîneurs :R. Crespy,J.-M. Soubira.

Stade Amédée-Domenech. Beau temps.Bonne pelouse. 9 500 spectateurs.Arbitre : M. Poite (Midi-Pyrénées).BRIVE : 1 E, Péjoine (18e) ; 5 B (8e, 26e,39e, 54e, 68e), 1 D (23e), 1 T, Petitjean.MONTPELLIER : 1 E, Lespinas (80e) ; 3 B,Todeschini (6e, 22e, 29e), 1 T, Bortolussi.Remplacements. – Brive. – 51e : Tode-rasc par HARBUT, Sid par HUFANGA ;54e : Maleyrie par CHOULY ; 58e : Bonvoi-sin par FORGUES ; 66e : Djoudi par CAM-PO ; 73e : Capdevielle par TODERASC ;75e : Péjoine par NEVEU ; 78e : Petitjeanpar ORQUERA. Montpellier. – 54e : Petitpar TOLEAFOA ; 58e : Buada par TOMAS,Todeschini par TRINH-DUC ; 60e : Oue-draogo par GALTIER ; 64e : Stoïca par LES-PINAS ; 69e : Diomandé par CAUDULLO,Baïocco par PETIT, Macurdy par BERT.Carton jaune. – Montpellier : Kuzbik(38e, brutalité).Évolution du score : 0-3, 3-3, 10-3,10-6, 13-6, 16-6, 16-9, 19-9 (mi-temps) ;22-9, 25-9, 25-16.

15 Bortolussi14 Sarraméa13 Taele12 Stoïca11 Kuzbik10 F. Todeschini9 Buada 8 Picamoles7 Vallée (cap.)6 Ouedraogo5 Hancke 4 Macurdy3 Baïocco2 Diomandé1 Petit

Entraîneurs :D. Nourault,A. Hyardet.

Sur fond rouge, les meilleurs joueurs du match.

BOURGOIN - CASTRES : 32-19(16-9)

������

Stade Pierre-Rajon. Temps ensoleillé. Bonnepelouse.7 500spectateursenviron.Arbitre :M.Bes-sot (Limousin).BOURGOIN:2E, Cabello(22e),Davis(61e) ; 6 B (5e, 8e, 22e, 44e, 57e, 73e), 2 T, Boyet.CASTRES : 1 E, Bias (65e) ; 3 B, Teulet (6e, 29e, 47e), 1D, McIntyre (18e) ; 1 T, Teulet. Cartons jaunes. –Bourgoin : Fèvre (32e, brutalité).Castres : Papé (32e,brutalité).Évolutionduscore:3-0,3-3,6-3,6-6,13-6,16-6,16-9 (mi-temps), 19-9, 19-12, 22-12, 29-12, 29-19,32-19.BOURGOIN : Denos–Nicolas, Boussès, Davis, A.Forest– (o) Boyet, (m) Prendergast (Mandon,77e)–Monzeglio (Petrilli, 57e), Jooste (Coux, 75e),Frier (cap.)–Fèvre (Del fava, 57e), Pierre–Sourgens(Cardinali, 41e), Cabello (Vigneaux, 64e), Khincha-gishvili. Entraîneurs : Ch. Urios, G. Tourlonias, G.Doorey.CASTRES : Boscus (Marticorena, 69e)–Milford,Kefu,Christophers(Peyras,62e),Carballo–(o)McIn-tyre, (m) Teulet–Bias, Tabacco (Puricelli, 52e), Vos-loo–Nallet (cap.), Papé (Capo ortega, 62e)–Attoub(Saayman, 54e), Terrain, Giorgadze. Entraîneurs :L. Seigne, U. Mola.

RÉSULTATS

� ANGLETERRE (21e journée). – VENDREDI : Sale -Bath, 25-23 ; Newcastle - Gloucester, 19-12.AUJOURD’HUI : Wasps - Northampton, London Irish -Worcester, Saracens - Harlequins. Mardi 24 avril : Bris-tol - Leicester.

� LIGUE CELTE. – VENDREDI : Connacht - Glasgow,23-40 ; Newport - Leinster, 22-23 ; Borders - Ulster,9-33. HIER : Cardiff - Édimbourg, 48-0 ; Munster - Lla-nelli, 20-0.

� SUPER 14 (11e journée). – VENDREDI : WellingtonHurricanes (NZL) - Cheetahs (AFS), 37-15. HIER : Wai-kato Chiefs (NZL) - Western Force (AUS), 64-36 ; OtagoHighlanders (NZL) - Canterbury Crusaders (NZL), 3-38 ;Auckland Blues (NZL) - Sharks (AFS), 25-32 ; Waratahs(AUS) - Queensland Reds (AUS), 26-13 ; Bulls (AFS) -Stormers (AFS), 49-12. Exempts : Brumbies (AUS),Lions (AFS).Classement (tous 10 matches) : 1. Crusaders, 37 pts ;2. Blues, 37 ; 3. Sharks, 34 ; 4. Chiefs, 27 ; 5. Bulls, 27 ;6. Brumbies, 27 ; 7. Force, 26 ; 8. Hurricanes, 23 ; 9.Highlanders, 22 ; 10. Lions, 21 ; 11. Stormers, 18 ;12. Cheetahs, 18 ; 13. Waratahs, 14 ; 14. Reds, 7.� COUPE ANGLO-GALLOISE (finale, à Twicken-ham). – AUJOURD’HUI : Leicester (ANG) - Ospreys(GAL), à 15 h 30 (heure française).

BOURGOIN - CASTRES : 32-19

�« Tout sauf rassuré »LIONEL NALLET, le deuxième-ligne international de Castres,appréhende de plus en plus la fin de saison après cettenouvelle défaite.

BOURGOIN –de notre correspondant

« QU’A-T-IL MANQUÉ à Castres pour rapporter despoints de Bourgoin ?– De l’agressivité et de l’intelligence. Quand on voit lenombre incalculable de fautes que l’on commet... Je suisdéçu du comportement de l’équipe. Après la défaite à domi-cile samedi dernier face à Toulouse (19-35), je pensais quel’on serait capables d’une réaction d’orgueil. Mais quand onne met pas ce qu’il faut, on ne peut pas espérer trouver dessolutions.– La fin de saison va être tendue jusqu’au boutpour vous ?– Elle va être compliquée mais, plus que le calendrier, c’estce qu’on fait sur le terrain qui m’inquiète. D’un point de vuecollectif, on n’existe pas. Après Bayonne, Toulouse et Bour-goin, dans notre situation, c’est terrible si on ne parvient pasà réagir.– Deux victoires à domicile (Brive, Montauban)peuvent cependant suffire à assurer le maintien ?– Si on continue à jouer comme ça, je ne sais pas où ça nousmènera. On va recevoir Brive qui, bien que battu, a su réagirà Paris (et hier soir vainqueur deMontpellier). Nous, actuel-lement, on n’en est pas capables. On jouera peut-être notredernier match (à Biarritz) “à la vie, à la mort”. Je suis toutsauf rassuré pour la suite. »

ÉRIC CLERT

LE POINT

Paris assure,Castres s’étouffe� PARIS DE JUSTESSE. – Le Stade Français est assuréde boucler cette 22e journée en tête du classementaprèssa victoire, hier, à Albi (16-21). Seule concession auxAlbigeois, le point de bonus défensif, important pourleur maintien dans le Top 14.� TOULOUSE SE PRÉPARE AU CHOC. – Quatrièmece matin après la victoire de Perpignan à Montauban(29-12), Toulouse accueille Clermont, solide deuxièmeet vainqueur à quatre reprises à l’extérieur cette saison.Le Stadium sera plein cet après-midi pour cette affiche,qui pourrait être une demi-finale du Top 14 dansquelques semaines.� CASTRES GLISSE ENCORE. – Lourdement battus àBourgoin (32-19), les hommes de Laurent Seigneconservent leur dixième place, mais l’écart avec les relé-gables se réduit dangereusement. Le prochain matchCastres-Brive vaudra cher.� BAYONNE ET BRIVE SE DONNENT DE L’AIR. –Relégables avant cette journée, les Basques (11es) et lesCorréziens (12es) sont repassés au-dessus du trait de larelégation.Narbonne et Montpellier, battus respectivement par cesdeux équipes, ferment la marche.

MARQUEURS RÉALISATEURS

� ANGLETERRE : WILKINSON ENCOREBLESSÉ, JAMBE FRACTURÉE POURTINDALL. – Le demi d’ouverture de l’équiped’Angleterre, Jonny Wilkinson, s’est denouveau blessé vendredi lors de la victoirede Newcastle contre Gloucester, durantlaquelle le centre Mike Tindall s’est fracturéla jambe. Tindall est d’ores et déjà forfaitpour la tournée de l’Angleterre en Afriquedu Sud fin mai. La participation deWilkinson, sorti à la 55e minute après avoirété touché aux côtes, est incertaine.

BAYONNE - NARBONNE : 16-8

Bayonne respireL’Aviron remonte à la 11e place tandis que Narbonne, privé de bonus, se retrouve relégable.

BAYONNE –de notre correspondant

BAYONNE l’a encore échappé bellehier.Mais les Ciel et Blanc ont affichéune envie débordante de disputerjusqu’au bout, cette saison encore,leur maintien en Top 14. Une lutterelancée avec le succès de Brive surMontpellier, désormais dernier duChampionnat qui a vu hier soir lesquatre derniers inverser leurs posi-tions au classement. « Ce ne sontplus des matches au couteau maisdes matches au rasoir », confiait

BAYONNE - NARBONNE : 16-8 (3-3)������

Stade Jean-Dauger.Tempscouvertet sec.Pelouseenparfait état.14 000spectateursenviron. Arbitre : M. Rebollal (Midi-Pyrénées).BAYONNE : 1 E, Héguy (41e) ; 3 B (23e,51e, 60e), 1 T, Dourthe. NARBONNE : 1 E, Tomiki (62e) ; 1 B, Ruiz (4e). Remplacementtemporaire. – Bayonne : Massabeau par GRATCHEV (17e-24e). Cartons jaunes. –Bayonne : Davies (18e, indiscipline). Narbonne : Springgay (27e, indiscipline).Évolution du score : 0-3, 3-3 (mi-temps), 10-3, 13-3, 16-3, 16-8.BAYONNE: Thiery – Berbérian, Dourthe(cap.), V. Inigo, Gerber– (o) Vermis (Fraser,60e), (m) Fernandez-Miranda (Rouet, 74e) – Massabeau, Davies, Bernad – Bergez(Tewhata, 39e), Linde – Lopresti (Iguiniz, 40e), Héguy, Coetzee (Usandisaga, 61e).Entraîneurs : X. Péméja, J.-F. Beltran, J.-P. Élissalde.NARBONNE: Bouquié – Nègre-Gauthier (Hunter, 67e), Benassis, Mazars, Candelon– (o) Ruiz (Rosalen, 52e), (m) Balue – Bisaro, Haare (cap.), Tomiki – Springgay (Eks-teen, 65e), Michaux – Hooper, Rofes (Algret, 55e), Mololo (Palomera, 60e). Entraî-neurs : P. Chadebech, R. Sonnes.

Jean-François Beltran, l’entraîneurde l’Aviron.À 3-3 à la pause, le match avait dumal à se débrider entre des Narbon-nais imprécis et des Bayonnais plustimorés que l’essai de Laurent Heguy(41e) et le 100 % de réussite deRichard Dourthe (11 points) libéra enseconde période. Malgré une réac-tion narbonnaise (essai de Tomiki àla 62e), les Audois manquaientl’occasion d’accrocher le bonusdéfensif. En plus de sa tentative detransformation, Cédric Rosalen, ledeuxième réalisateur du Top 14,

manqua une pénalité des 40 mètresface aux poteaux alors que la sirènevenait de retentir. « Je m’en veux,grinçait l’ouvreur narbonnais. Cepoint de perdu peut coûter trèscher. »Tout près, le vestiaire bayonnaisétait tout sourire. Jamais cette sai-son l’Aviron n’avait pointé aussihaut dans le classement. « C’est lematch que je craignais le plus, recon-naissait Xavier Péméja, on s’en sortcomme on peut grâce à la solidité denotreéquipeet denotrebuteur.Maiscomme toujours en pareil cas, il y a

quelque chose qui ne va pas : cettefois c’est le goal-average particulier,on aurait pu faire la différence face àNarbonne, on n’y est pas parve-nus. »Après Castres, c’estNarbonnequi en cas d’égalité devancera l’Avi-ron grâce aux points terrain. « Çanous oblige à aller faire un coup àl’extérieur » , lançait RichardDourthe la tête déjà tournée vers ledéplacement à Agen, dans quinzejours. Il ne restera alors que quatrejournées de Top 14 à disputer…

NICOLAS BRIDOUX

1. Rougerie (Clermont, notre photo),Candelon (Narbonne), 11 essais.3. Bidabé (Biarritz, + 1), Milford (Castres),8 essais.5. Tomiki (Narbonne, + 1), Arias (StadeFrançais), Saubade (Stade Français, + 1),Heymans (Toulouse), 6 essais.

1. B. James (Clermont), 313 points,2. Rosalen (Narbonne), 264 points,3. Teulet (Castres, + 11), 232 points,

4. Boyet (Bourgoin, + 22, notre photo), 213points,5. Skrela (Stade Français), 191 points.

BUTEURS (pourcentage de réussite)1. Teulet (Castres), 87,4 %(83/95)2. Boyet (Bourgoin),81,7 %(67/82)3. Rosalen (Narbonne),81,1 % (90/111)

BRIVE - MONTPELLIER : 25-16

Brive inverse la pressionBRIVE –de notre envoyé spécial

VOILÀ, BRIVE n’est plus dernier. Eten fin de compte, c’est bien l’essen-tiel. Comme ne manqua pas de ledéclarer tout de suite après le coup desifflet final Maxime Petitjean, auteurde 20 des 25 points des Brivistes,logiques vainqueurs de Montpellié-rains percutants pendant le premierquart d’heure, avant de se retrouversous la coupe d’une équipe corré-zienne vaillante, courageuse, appli-quée et disciplinée. « Pendant ce pre-mier quart d’heure, on n’a rien lâché,raconte le buteur de service, auteurd’un sans-faute dans ses tirs avec cinqbuts, une transformation et un drop.Et, en plus d’avoir gagné, on a empê-chéMontpellier deprendre lepointdebonus défensif. »C’est vrai que dans cette entame dematch, Brive fit face avec applicationet constance, évitant de se crispercomme il le fit trop souvent tout aulong de la saison. Et c’est peut-êtremême là qu’il gagna son match, nepermettant jamais à Montpellier deprendre le large après un premier butde Todeschini (6e). « Je crois mêmeque ce fut le tournant du match, sou-ligne Michel Macurdy, le deuxième-ligne héraultais. On ne franchit pas,on ne concrétise pas. Eux, à chaquefois qu’ils sont venus chez nous, ils

ont marqué. Et ils ont été eupho-riques. »Un but égalisateur de Petitjean (8e),un essai de Péjoine en contre (18e), ettrois autres buts (26e et 39e) et undrop (23e) de l’infatigable Petitjean,contre deux autres buts de Todeschini(22e et 29e) pour Montpellier, qui nedevait plus se remettre de cet écart.

Petitjean est grandCar, en deuxième période, Brivecontinua à mener sa barque sage-ment, en évitant de se mettre bête-ment à la faute, en alternant avec luci-dité la conservation de la balle, lespoints de rencontre au plus près et ledéplacement lointain de la balle avecle jeu au pied profond de MaximePetitjean. À dire vrai, les Brivistes nese créèrent pas beaucoup d’occa-sions. Juste deux de but concrétiséespar l’inévitable Petitjean (54e et 68e).Mais cela suffit à renvoyer dans lescordes Montpellier, agacé, indiscipli-né au possible, qui n’arriva jamais àmettre en place son jeu. Et voilà doncles hommes de Didier Nourault quipointent à la dernière place, avec unmatch terribleà jouer contre Albidansdeux semaines : « On ne peut pluscompter sur les autres maintenant »,avoue Macurdy. Brive, non plus, caravec sept équipes dans un mouchoir,il vaut mieux compter sur soi pourassurer le maintien.

« Je suis vraiment heureux que cetteéquipe soit allée chercher cette vic-toire avec son cœur,alors qu’elle étaitconstamment le dos au bord du préci-pice, jubile Patrick Sébastien, le prési-dent. En tout cas, si on doitmourir, onmourra la tête haute. Mais, mainte-nant, tout peut arriver. La pressionestsur Castres, notre prochain adver-saire. Après, il nous faudra battre,chez nous Clermont. »

FRANCIS DELTÉRAL

� BRIVE : MAGNE SI… Il est prati-quement acquis qu’Olivier Magne,qui a déjà porté les couleurs du clubde 1997 à 1999, sera briviste la sai-son prochaine. À une condition toutde même : que Brive se maintiennedans le Top 14. Les dirigeants corré-ziens l’ont approché et il a confirméqu’il aimerait terminer sa carrièredans le Top 14. – F. D.

En battant logiquement Montpellier, les Brivistesont réussi à se sortir de la zone rouge et laissentla dernière place aux Héraultais.

BRIVE. – En dépit de cetteaction un peu confuse, les

Brivistes de Nicolas Lerouxont affiché plus de

maîtrise que lesMontpelliérains de

Sébastien Buada (au sol).(Photo Marc Francotte)

PAGE 14 DIMANCHE 15 AVRIL 2007

Noir Jaune

Bleu Rouge15

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

RUGBY TOP 14 (22e journée) TOULOUSE - CLERMONT

En tenue de galaClermont, au complet, vient défier Toulouse sur ses terres. Peut-être un avant-goût de la fin de saison.TOULOUSE –de notre envoyé spécial

ÇA EN A LE GOÛT, les couleurs, leparfum, et jusqu’au cadre puisque leStadium affichera complet en cedimanche. Mais la demi-finale éven-tuelle qui pourrait opposer ces deuxéquipes n’aura lieu que dans huitsemaines. Aucune raison que cela nevienne gâcher le plaisir.La dernière fois que ces deux-là se sontcroisés, on venait juste de rentrer dansl’automne, le 30 septembre. Et Tou-louse entamait une longue période dedoutes, de souffrance, d’interroga-tions en encaissant un énorme 46-9,cinq essaisà zéro, qui avait fait parler àl’ombre des usines Michelin et sous lesarcades de la place du Capitole.Avec le recul, on se rend compte que

plus que le déclin des Toulousains,l’affaire annonçait la montée en puis-sance des Auvergnats, commençant àjustifier enfin les espoirs de tout unpeuple de supporters trop longtempsfrustré.Jusque-là, l’année de Clermont, meil-leure attaque du Championnat enpoints comme en nombre d’essais, aété celle des révélations. De celle d’unentraîneur au parcours atypique, VernCotter, passé par Rumilly et Lourdescomme joueur, puis Saint-Junien,avant de regagner sa Nouvelle-Zélande natale pour y entraîner Bay ofPlenty, puis les avants de Canterbury.Et amenant dans ses bagages un demid’ouverture nommé Brock James, aus-traliende naissance, lui aussi passéparla terre du long nuage blanc et Tara-naki en particulier, et qui se retrouve

aujourd’hui meilleur marqueur duChampionnat de France et élu à toutcoup « produit de l’année » par un juryde clients auvergnats. Mais aussi etpeut-être encore plus important, cellede la confirmation que les Clermontoisn’étaient pas éternellement condam-nés à être ces géants aux piedsd’argile, impressionnants sur la photode début de saison et décevants dès lesobjectifs photographiques rangés. Enalignant sa meilleure équipe possibledans un Stadium printanier, Vern Cot-ter vient chercher, sinon un résultat àtout prix, du moins l’assurance quecette fois, cette année, les choses ontvraiment changé.Toulouse, pour sa part, a accompli unlong chemin depuis ce funeste samedide septembre, qui le vit entrer dansune période grise, à la veille de son

centenaire. À une semaine de l’année2007, tout a changé. La victoire à Biar-ritz (21-16) l’a à nouveau placé dansune spirale positive et, depuis, les Tou-lousains n’ont perdu qu’une fois, àParis contre le Stade Français sur unemarge infime (20-22). La troupe rougeet noir retrouve petit à petit tous sessoldats d’élite, ses capitaines, maisaussi son jeu et la confiance en celui-ci.Elle avance depuis deux matches àcoups de cinq points, n’abandonnepersonne en route. Samedi dernier àCastres, c’est Fred Michalak qui larejoignait. Annoncé en balance avecDu Toit sur le banc, il pourrait retrouverson public, aujourd’hui, si un molletdouloureux le laisse tranquille. Cedimanche au Stadium, c’est FabienPelous, lui aussi prévu sur le banc, quidevrait effectuer son retour, et si elle

doit encore se passer de Florian Fritz(cheville) ou de Gareth Thomas (deuilfamilial) ce n’est que temporaire.Autant dire que, à nouveau, Toulouseapparaît comme l’ogre du Champion-nat, d’autant que son pack, si souventmontré du doigt ces dernières saisons,a rajouté, au fil des semaines, duciment et du sable dans ses liaisons.

Des duels au sommetAu-delà de l’enjeu, important pourToulouse qui effectuerait un grand pasvers une qualification certaine ens’imposant, les plus de trente millespectateurs seront bien entendu aussialléchés par la qualité des duels propo-sés. Par où commencer ? Celui desailiers qui opposera directement Auré-lien Rougerie et Cédric Heymans, avecVincent Clerc comme troisième lar-

ron ? Celui des demis de mêlée oùPierre Mignoni, le grand gagnant dudernier Tournoi, sera cette fois opposéà Jean-Baptiste Élissalde ? Celui descentres où les titulaires de la Coupe dumonde 2003, Yannick Jauzion et TonyMarsh, seront face-à-face ? Celui desarrières, où Clément Poitrenaudretrouvera Anthony Floch, resté à laporte de l’équipe de France pendant leTournoi ? « Tout peut se jouer sur unexploit individuel » , analysait Auré-lien Rougerie, en début de semaine.Ou sur un désir exacerbé de poursuivreune dynamique positive. Ou derevanche, forcément présent danscelui des Toulousains, qui n’ont à toutcoup pas oublié les 46 points encaissésà l’aller…

HENRI BRU

TOULOUSE 15 H 10 CLERMONTStadium Arbitre : M. Berdos (Île-de-France). (en direct sur Canal +)

15 Poitrenaud14 Clerc13 Jauzion12 Kunavore11 Heymans10 Dubois9 Elissalde8 Maka7 Dusautoir6 Bouilhou (cap.)5 Albacete4 Lamboley3 Hasan2 Servat1 Perugini

TOULOUSE. – Remplaçants : Bru,Human, Millo-Chluski, Pelous, Nyanga,Courrent, Michalak ou Du Toit.Entraîneurs : G. Novès, Ph. Rougé-Thomas, S. Laïrle.Derniers matches G G P G G

CLERMONT. – Remplaçants : Miguel,Zirakashvili, Cudmore, Longo, Troncon,Hesterhuizen, Nalaga.Entraîneurs : V. Cotter, J.-P. Laparra.Derniers matches G P G G G

15 Floch14 Rougerie (cap.)13 Baï12 Marsh11 Malzieu10 B. James9 Mignoni8 Vermeulen7 Audebert6 Broomhall5 Privat4 Jacquet3 Scelzo2 M. Ledesma1 Emmanuelli

PRO D 2 (27e journée)

DANS LES TRIBUNES du Stadium, Bernard Laporte,l’entraîneur de l’équipe de France, attardera souvent sonregard sur les ailes. Mais il ne sera pas fixé dans les couloirscar les trois ailiers, les Toulousains Vincent Clerc et CédricHeymans, et le Clermontois Aurélien Rougerie, candidats à laCoupe du monde, présents sur le même terrain, devraient

prendre des initiatives ailleurs que sur les ailes. Et celapourrait donner le tournis au coach des Bleus. Bien

que délocalisé au Stadium, Heymans et Clerc, àdomicile, sont censés être mieux lotis que Rou-gerie pour qui jouer les premiers rôles avecson club est assez inhabituel. Dans cetteconfrontation sur fond de qualificationpour les demi-finales, c’est le Clermon-tois qui aura le plus à gagner car iln’est plus apparu en équipede France depuis le deu-

xièmetest perducontre laNouvelle-Zélande (11-23)au Stadede France le 18 novembre. Avant d’être inscrit dans larubrique « joueurs non utilisés », une semaine plus tard faceà l’Argentine. C’est dire le crédit que Rougerie a perdu à

l ’automne. Suspendu pourl’entamedu Tournoi contre l’Ita-

lie, il n’a chaussé les cram-pons que face au pays de

Galles, comme rempla-çant. Et toujours « nonutilisé ». Convié « au

match de dupe » à Biar-ritz avec les Barbarians

contre l’Argentine, aupetit jeu des chaises

musicales, il nepart pas favori.

D’autant queChristophe

� �Vincent CLERC� Toulouse.� 25 ans, né le 7 mai 1981 à Échirolles.� 1,78 m ; 89 kg.

Ailier.� 20 sélections.� 50 points (10 essais).� Première sélection : France -

Afriquedu Sud (30-10), le 9 novembre2002 à Marseille.

� Dernière sélection : France -Écosse (46-19), le 17 mars 2007 auStade de France.Palmarès : Grand Chelem 2004 ;Tournoi des Six Nations 2007 ; Couped’Europe 2003 et 2005.

� �Aurélien ROUGERIE� Clermont� 26 ans, né le 26 septembre 1980 à

Beaumont� 1,94 m ; 103 kg� Ailier� 44 sélections� 95 points (19 essais)� Première sélection : France -

Af r i qu e d u S ud ( 2 0 -1 0 ) , l e10 novembre 2001 à Saint-Denis.

� Dernièresélection: France - Nou-velle-Zélande(11-23), le 18novembre2006 à Saint-Denis.

� Palmarès : Grand Chelem 2002 ;Tournoi des Six Nations 2006.

Essentiellement ailierdroit, il peut aussi jouer àgauche et rendre service àla mêlée. Une vitesse et

une aisance de course qui en font unjoueur disponible hors pair, et un bonfinisseur. Une capacité étonnante às’enrouler autour des défenseurspour rester debout et franchir laligne d’avantage. C’est un véri-table Zébulon prompt à se rele-ver quand il est au sol. Même s’ilmanque un peu de densité phy-sique, il est rarement dépasséen défense. Une belle assurancesur les réceptions de ballonsprofonds et une belle autoritédans la prise d’intervalle. Ilexploite judicieusement lesespaceset se coupe rarementdusoutien. – S. T.

C’est dans la dimen-sion physique qu’ilfaut chercher sesdéficiences, car face

aux ailiers de gros tonnage il souffrede la comparaison,surtout prèsde laligne. Parfois, il pèche dans le jeu aupied long qui manque de précision.Soucieux de répondre collective-ment, il n’use pas assez du petit jeuau pied. – S. T.

LES AVIS DE...

� Aurélien ROUGERIE : « Un peudans lemêmeregistrequeCédric,maispeut-être plus gaillard, plus puissantsur les appuis. Il est également trèsmobile et assez opportuniste. C’est untrès bon joueur. »

� Cédric HEYMANS : « Nous n’avons jamaisjoué l’un contre l’autre, excepté à l’entraînement.Et, si celanousarrivedimanche,c’est que l’undesdeuxsera K.-O. et qu’il faudra le sortir. Je connais bien l’homme, c’est legendre idéal. Ce qu’il a fait pendant le Tournoi a réveillé tout lemonde. Il a redistribué les cartes à l’aile. Il est puissant, va vite etdéfend très bien. Il a bien progressé dans son jeu au pied. Ils’affirme de plus en plus. »

Son coéquipier AlessandroTroncon l’a comparé au grandailier all black John Kirwan.Même allure de cheval sauvage,

mêmepuissance destructrice,avec cette capa-cité rare de pouvoir marquer sur des longuesdistances. Rougerie est capable de franchirdeux ou trois rideauxdéfensifs successifs et dedéstabiliser à lui seul une défense, en jouant àla fois sur la force et l’évitement. Par ses quali-tés athlétiques et son explosibilité, il peutintervenir sur toutes les zones et provoquer ledanger. Un coup de pied puissant, pas assezutilisé sur le plan défensif.

Peut-être n’est-ilpas assez concen-tré sur l’organisa-tion, et de ce fait il

ne fait pas toujours bien rejouerderrière lui. Hésitant dans lereplacement, il peut avoir desratés en défense sur l’hommeprès de la ligne de but. Son petitjeu au pied offensif et tactiqueest perfectible. Parfois quelquesinitiativeshasardeusesendésac-cord avec le rendement collectif.

LES AVIS DE... � Vincent CLERC : « C’est unjoueur très puissant. Cédric et moisommes plus des joueurs vivaces quiavons beaucoup d’activité sur le terrain.

D’une manière générale, je préfère jouer les gros gabarits, maisAuréliena aussi de très bons appuis. Il est donc très difficile à prendre.Je m’entends bien avec lui. Mais je ne l’affronte pas souvent. »� Cédric HEYMANS : « C’est le joueur moderne et complet. Aurélienpréfère jouer contre les grands gabarits que les petits pottioks (chevaux duPaysbasquede petite taille) commemoi.Maismoinonplus, je n’aimepas tropjouer lespottioks. Si ungars comme lui arrive lancé et t’imposeson quintal, ça faitmal. Enmêmetemps, je ne suis pas sûr qu’il y a aura beaucoup d’affrontement direct entre lui et moi. Car on vasouvent jouer dans la ligne et, là, je peux vous dire qu’il n’est pas drôle. Enfin, dans ces cas-là cen’est pas moi qui me le tape. »

(Photos Pierre Lahalleet Stéphane Mantey)

ClassementPts J. G. N. P. p. c. B.— — — — — — — —

1. Auch ............ 100 27 23 1 3 645 348 62. La Rochelle . 83 27 18 2 7 545 395 73. Dax .............. 83 27 17 0 10 665 454 154. Béziers ........ 78 27 17 1 9 612 462 85. Toulon ......... 78 27 17 0 10 563 480 106. Lyon ............. 69 27 14 1 12 489 426 117. Oyonnax ...... 66 27 14 2 11 455 493 68. Racing-M. 92 .. 57 27 11 0 16 523 559 139. Gaillac ......... 55 27 11 1 15 488 560 9

10. Grenoble...... 54 27 10 2 15 450 507 1011. Pau .............. 54 26 10 0 16 495 516 1412. Mt-de-Marsan . 54 27 11 1 15 461 582 813. Bord. Bègles .. 53 26 11 0 15 400 484 914. Tarbes ......... 48 27 10 0 17 459 600 815. Limoges ....... 40 27 8 0 19 523 714 816. Colomiers .... 36 27 7 1 19 435 628 6

HIER

Auch - Tarbes .......................... 31-0Dax -Lyon OU .......................... 43-3LaRochelle - Béziers .............. 27-19Toulon -Limoges ................... 33-20Grenoble -Mont-de-Marsan.. 18-13Racing-Métro92 - Colomiers . 23-20Oyonnax -Gaillac .................. 36-31Bonus : Dax, Oyonnax, Toulon,Mont-de-Marsan, Colomiers, Gail-lac.

AUJOURD’HUI

15 heuresStade Bordelais-Bègles - Pau

RÈGLEMENT. – 4 points pour une victoire, 2 pour un nul, 0 pour une défaite. Unpoint de bonus pour chaque équipe qui inscrira au moins 4 essais et/ou perdra par7 points oumoins. Le club classé 1er à l’issue de la phase préliminaire accède au Top14. Après des demi-finales entre les clubs classés de 2 à 5, le vainqueur de la finale(27mai) est aussi promuen Top14. Les équipes classées15e et 16e sont reléguéesenFédérale 1.

PROCHAINE JOURNÉE. – Samedi21 avril : Lyon OU - Grenoble, Colo-miers - Stade Bordelais-Bègles,Béziers - Auch, Limoges - Oyonnax,Pau - Mont-de-Marsan, Dax - Tarbes,La Rochelle - Toulon (18 h 30).Dimanche 22 avril : Gaillac - Racing-Métro 92 (15 heures).

GRENOBLE - MONT DE MARSAN : 18-13 (18-10)Stade Lesdiguières. Beau temps. Pelouse en bon état. 7 000 spectateurs environ. Arbitre : M. HadjBachir (Auvergne). GRENOBLE : 2 E, Cambres (17e), Derenalagui (29e) ; 2 B, Suarez (13e), Dut(39e), 1 T, Suarez (29e). MONT-DE-MARSAN : 1 E, Cazeaux (1re) ; 2 B (25e, 75e), 1 T, Arrayet.Carton jaune. – Mont-de-Marsan : Arrayet (38e, antijeu).Évolution du score : 0-7, 3-7, 8-7, 8-10, 15-10, 18-10 (mi-temps), 18-13 (75e).

LA ROCHELLE - BÉZIERS : 27-19 (12-10)Stade Marcel-Deflandre. Temps beau et doux. Pelouse moyenne. 9 500 spectateurs environ.Arbitre : M. Soulan (Midi-Pyrénées). LA ROCHELLE : 9 B, Boboul (21e, 31e, 32e, 39e, 44e, 48e, 56e,67e, 77e). BÉZIERS : 1 E, Ferrères (1re) ; 4 B (28e, 62e, 69e, 75e), 1 T, Vidal. Cartons jaunes. – Larochelle : Mohr (18e, brutalité), Fior (61e, antijeu). Béziers : Floréa (18e, brutalité), Viazzo (32e,antijeu).Evolution du score : 0-7, 3-7, 3-10, 6-10, 9-10, 12-10 (mi-temps), 15-10, 18-10, 21-10, 21-13,24-13, 24-16, 24-19, 27-19.

TOULON - LIMOGES : 33-20 (26-6)Stade Mayol. Temps doux. Bonne pelouse. 9 500 spectateurs environ. Arbitre : M. Dutreilh (Paysde Loire). TOULON : 5 E, Rossouw (1re), Curnier (7e, 33e), Domolaïlaï (21e), Labadze (77e) ; 4 T,Quesada (1re, 7e, 33e, 77e). LIMOGES : 2 E, Breuil (67e), Cazenavette (80e) ; 2 B (10e, 39e), 2 T,Tofan. Cartons jaunes. – Toulon : Chedal (5e, brutalité), Jagr (43e, obstruction), Labadze (62e,faute technique).Évolution du score : 7-0, 14-0, 14-3, 19-3, 26-3, 26-6 (mi-temps), 26-13, 33-13, 33-20.

OYONNAX - GAILLAC : 36-31 (12-16)Stade Charles-Mathon. Temps chaud. 3 200 spectateurs environ. Arbitre : M. Azoulay (CôteBasque). OYONNAX : 5 E, Missoup (18e), Jacquot (34e), Taukafa (44e), Martin (59e), Ollivier(69e) ; 1 B, Ricco (55e), 4 T, Ricco (34e, 44e, 59e), Saliès (69e). GAILLAC : 3 E, Estebanez (11e,79e), Bonvoisin (76e) ; 2 B, (2e, 50e), 2 D, (13e, 20e), Giry ; 2 T, Giry (11e), Estebanez (79e).Évolution du score : 0-3, 0-10, 0-13, 5-13, 5-16, 12-16 (mi-temps), 19-16, 19-19, 22-19, 29-19,36-19, 36-24, 36-31.

AUCH - TARBES : 31-0 (14-0)������

Stade Patrice-Brocas. Temps froid et pluvieux. Bonne pelouse. 7 500 spectateursenviron. Arbitre : M. Mené (Provence). AUCH : 3 E, Couzier (25e), Lagardère (73e),Lafitte (76e) ; 4B,Lagardère(10e,15e, 24e,53e), 2T(73e, 76e).Cartons jaunes.–Auch:Chauvet (18e, brutalité), Battut (33e, brutalité). Tarbes : Barrague (18e, brutalité),Troader (37e, antijeu), Torossian (entraîneur) (48e, contestation), Bria (68e, fautetechnique).Évolution du score : 3-0, 6-0, 9-0, 14-0 (mi-temps), 17-0, 24-0, 31-0.AUCH: Pesteil– Brana,Ricaud(Bosque,60e), Couzier,Bastide(cap.)– (o) Lagardère,(m)Salobert(Dutilh,60e)–Battut(Bontinck,70e),Chavet,Saint-Lary–Lafitte,Cholley(Tapasu, 48e) – Idieder (Bourrust, 48e), Bruere (Bortolucci, 48e), Montanella (Etche-verry, 70e). Entraîneurs : H. Broncan, G. Lacrampe et M. Miquel.TARBES : Cazenave – Rachkov, Caujolle, Delmotte (Fortassin, 44e), Daunivucu – (o)Carbonneau, (m) Lacrampe(Sudre, 66e) – Troader, Lasserre (cap.), Bernad (Giaccobi,60e) – Galloppa, Barrague – Bria (Laperne, 26e), Sisombath, Guatieri (Seux, 54e).Entraîneurs : F. Torossian et Carbonneau.

DAX - LYON OU : 43-3 (16-3)Stade Maurice-Boyau. Temps gris. Pelouse en bon état. 6 000 spectateurs environ. Arbitre :M. Matheu (Armagnac-Bigorre). DAX : 5 E, Deniau (28e), Alexandre (58e), O. August (65e), Lasa-gavibau (67e), Auelua (73e) ; 4 B (13e, 22e, 38e, 48e), 3 T (28e, 58e, 73e), Maillard. LYON OU : 1 B,Fourié (10e). Cartons jaunes. – Dax : Boyoud (8e, faute technique), Auelua (56e, nervosité). LyonOU : Fiard (8e, faute technique), Nauroy (43e, nervosité).Évolution du score : 0-3, 3-3, 6-3, 13-3, 16-3, 19-3 (mi-temps), 26-3, 31-3, 36-3, 43-3.

RACING-MÉTRO 92 - COLOMIERS : 23-20 (10-6)Stade Yves-du-Manoir. Temps chaud. Pelouse en bon état. 1 000 spectateurs environ. Arbitre :M. Dubes (Côte d’Argent). RACING-MÉTRO 92 : 2 E, Carroll (32e), Galopin (47e) ; 3 B, Pochelu(10e, 43e), Goosen (72e), 2 T, Pochelu (32e, 47e). COLOMIERS : 2 E, Denechaud (68e), Millot(79e) ; 2 B, (3e, 18e), 2 T, (68e, 79e), Wisniewski. Cartons jaunes. – Racing-Métro 92 : Cleda (77e,faute technique). Colomiers : Turini (78e, brutalité).Évolution du score : 0-3, 3-3, 3-6, 10-6 (mi-temps), 13-6, 20-6, 20-13, 23-13, 23-20.

AUCH - TARBES : 31-0

�Auch rit, Broncan grogneLe club gersois a fêté hier son accession en Top 14. Mais Henry Broncan, son entraîneur,en partance pour Agen, s’estimait « trahi ».

AUCH –de notre envoyé spécial

EN UN MATCH, Auch a remporté letitre de champion d’Armagnac-Bigorre, de champion de France de ProD 2 et un ticket pour le prochain Top14, avec à nouveau le rôle du Lillipu-tien faceaux autres Gulliver. Descendu

de l’élite en 2005, Auch n’aura mis quedeux ans à remonter. L’an prochain, lebudget devrait passer de 2,4 millions à3,5 ou 4 millions d’euros. Une forteprogression mais toujours une misèredans l’économie du Top 14.

Après un match « pourri » , selon lesmots du troisième ligne Battut, face auvoisin tarbais, les Gersois sont parve-

nus à leurs fins à trois journées de laclôture de la Pro D 2, épilogue d’unesaison exceptionnelle (seulement troisdéfaites, un nul). Pendant que le ves-tiaire résonnait de chansons pail-lardes, Henry Broncan, casquette vis-sée sur le crâne et verre de champagneen main, oscillait entre fierté et ran-cœur dans le couloir attenant. En effet,c’est avec Agen (si le SUA ne descendpas) que l’entraîneur gersois découvri-ra le Top 14, lui que l’on croyait lié àAuch comme une croix à une église.« C’estune joie énorme,qui fait autantdemal que de bien », glisse celui qui apassé ses neuf dernières saisons auclub. Car pour certains, Broncan a« trahi » Auch, attiré par l’argentd’Agen. Est-ce une trahison ? « Oui,c’en est une », reconnaît-il, minesévère. Mais il reprend : « Avant detrahir, j’ai été trahi. Et j’ai été trahilâchement et par-derrière. (silence).Quand j’aurai fini la saison, je parle-rai. » Que comprendre ? « Avant lecoup d’envoi, j’ai vu un haut person-nage se retourner et être épouvanté

quand il m’a vu et se mettre à courir.C’est triste. Je ne pardonnerai pas àcertains, confie l’ancien prof d’his-toire-géo. Car j’étais trop bien ici. Jen’aurais jamais pensé quitter le FCA.J’ai d’ailleurs recruté des joueurs, il y aunmois. Il y a des événements qui fontque je dois quitter le club. Ici, c’est mavie, c’est mon pays. Et l’aimer commeje l’aime, on est quelques-uns, mais onn’est pas nombreux. » Cette semaine,Laurent Lubrano, le directeur générald’Agen, lui a proposé de reprendre lesrênes du SUA. En pleine saison. « Iln’en est pas question. J’ai une tâche àremplir ici, poursuit-il (il reste troismatches à disputer à Auch). Je ne croispas au choc psychologique ou àl’entraîneur miracle. D’après ce quej’ai vu hier (vendredi, à Biarritz), Agendoit se sauver. »Hier soir, pendant queles Gersois fêtaient l’ascension auxsons des rythmes latinos, le titren’avait pas le même goût pour tous.

BENJAMIN MASSOT

L’autre match des ailiersLe choc d’aujourd’hui va mettre aux prises trois des quatre ailiers des Bleussusceptibles de disputer la prochaine Coupe du monde.

Dominici est déclaré partant certain par BernardLaporte, comme capitaine de cœur. C’est doncavec Clermont, deuxième du Top 14, qu’il doitfaire ses preuves. Et ça marche. Au grand bon-heur du grand blond. Meilleur marqueur avec11 essais avec le Narbonnais Julien Candelon, ilsera confronté à Cédric Heymans comme adver-saire direct. Mais c’est dans les prisesd’initiative loin de leurs couloirsrespectifs qu’ils seront tous lestrois jugés cet après-midi. EtVincent Clerc sera logé à lamême enseigne. Un seulbut toutefois, servir lecollectif. Au risque dedéplaire.

SERGETYNELSKI

� �Cédric HEYMANS� Toulouse� 28 ans, né le 20 juillet 1978 à Brive.� 1,80 m ; 96 kg.� Ailier.� 30 sélections.� 45 points (9 essais).� Première sélection : France - Ita-

lie (42-31), le 1er avril 2000 à Saint-Denis.

� Dernière sélection : France -Écosse (46-19), le 17 mars 2007 auStade de France.

� Palmarès : Grand Chelem 2004 ;Tournoi des Six Nations 2006 et2007 ; Coupe d’Europe 2003 et 2005.

Un tempérament defeu et des crochetsdéstabilisants en fontun redoutable atta-

quant d’homme à homme. Au StadeToulousain, il a trouvé un terreaufavorable à son épanouissementoffensif car il n’est pas qu’un simpleailier finisseur. Il est aussi un joueurqui sort souvent de son aile gauchepour dynamiser le cœur de l’attaque.Sur le terrain, son investissement esttotal et sa défense est plutôt désar-çonnante. Son pied gauche esténorme et il peut buter au-delà de laligne médiane. Et il est efficace dansle petit jeu au pied. Sa lecture du jeuest plutôt bien suivie, ce qui lui per-met des soutiens efficaces. – S. T.

Parfois, sa générosité le pousse à l’excès.En attaque, il peut se laisser griser parl’espace et se couper du soutien. Dans lereplacement, il se laisse parfois aspirer

par le porteur du ballon et crée ainsi des décalages dansla montée défensive. Mais cela lui arrive de moins enmoins. S’il a du déchet, c’est dans le jeu au pied défensiflong, où il ne trouve pas toujours les bons angles. – S. T.

LES AVIS DE... � Vincent CLERC : « Cédric dispose d’un excellent jeu au piedgauche. Il est très vivace, c’est un excellent finisseur. Cela fait cinq ansque l’on joue ensemble et j’adore cela. On se connaît bien. On se croisesouvent sur le terrain mais l’on n’a jamais joué l’un contre l’autre. »� AurélienROUGERIE:« Jem’enméfie.C’estun joueur trèsmobile,qui s’intercale pas mal dans la ligne. En plus, les Toulousains ont uncollectif derrièrequimet en valeur cela. Il est dangereuxpar ses appuis,rapide. Pas tropgênant par rapport àma taille car il n’est pas troppetit.Mais c’est le genre d’ailier que je n’aime pas trop affronter. »

DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 15

Noir Jaune

Bleu Rouge16

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRougeBOXE

Blain retrouve la FranceSTUTTGART –de notre envoyé spécial

PASSÉ PROFESSIONNEL en novembre2004avec le promoteurallemandDietmarPoszwa, Willy Blain n’a disputé aucun desescombatsen France. Pourtant, il devraitfigurer au programme de la réunion deMichel Acariès du 30 juin à Marseille ! Eneffet, le promoteur français a rencontréPoszwa, hier à Stuttgart, à l’occasion duChampionnat WBA des lourds entre leRusse Nikolai Valuev et l’Ouzbek RuslanChagaev, afin de se mettre d’accord surles débuts en France du champion dumonde amateurs 2003 des super-légers.Auparavant, Blain défendra sa ceintureinternationale face à l’Argentin PabloGodoy(14 victoires, dont8 avant la limite,1 nul, 3défaites), le 28avrilà Oberhausen,près de Düsseldorf.« Michel m’a également proposé d’orga-niser un Championnat du monde pourWilly d’ici à la fin de l’année en France,commente Poszwa, mais j’attends soncombat du 28 avril avant de donner maréponse. »Il semble peu probable que Blain, classé

en WBA et WBO, obtienne une chance pardérogationcontre le championWBA, Sou-leymane MBaye. En revanche, un défi autenantWBO, le ColombienRicardoTorres,apparaît très possible.

« Willy battrait aussi bien MBaye queTorres, affirme Poszwa. C’est un techni-cien exceptionnel. C’est vrai qu’il est alléau tapis dernièrement, mais il a une telleaisancesur le ringqu’il se déconcentre. Et,surtout, il a fait preuve d’un gros cœur, serelevant et gagnant. C’est face aux meil-leurs qu’il exprime toutes ses qualités, caril a tendance à semettre au niveau de sesadversaires. AuMondial amateurs 2003 àBangkok,où je l’ai découvert, il n’étaitpasdu tout favori contre le Russe Maletin,mais la réputation de son adversaire l’apoussé à exprimer toute sa classe. »

Poszwa connaît particulièrement bienMBaye, puisqu’il dirige l’UkrainienAndreas Kotelnik qui a fait match nul avecle champion WBA, le 10 mars dernier àLiverpool. « Andreas avait largementgagné, estime le promoteur allemand, etj’ai demandé à la WBA qu’elle exige unerevanche directe. » – A.-A. F.

AVIRON CHAMPIONNATS DE FRANCE – BATEAUX COURTS

Bagarre au sommetLes champions du monde du deux de couple, Hardy et Macquet, font figure d’outsiderspour la finale du skiff.

CAZAUBON –de notre envoyé spécial

LES CHAMPIONS DU MONDE neseront peut-être pas champions deFrance ! Sacrés l’an passé lors desMondiaux d’Eton en deux de couple,Jean-Baptiste Macquet et le championolympique Adrien Hardy ne sont eneffet pas les favoris du skiff.De fait, les six finalistes peuvent pré-tendre au succès aujourd’hui sur le lacde l’Uby (Gers). Sans que ce soit vrai-ment une surprise. « En débutd’année,onétait septàdire qu’onvou-lait gagner ici », se souvient CédricBerrest. In fine, mis à part Pierre-JeanPeltier, éliminé hier, tous les autrespeuvent prétendre s’imposer. Quandon voit qu’hier en demi-finales, desgarçons comme Adrien Hardy et Jean-Baptiste Macquet se sont inclinés, res-pectivement face à Cédric Berrest(22 ans, champion de France 2005) etJulien Bahain (20 ans), on se dit que lacouple française porte haut les pellestricolores. « Il existe aujourd’hui cheznous une émulation comparable à cequi existait chez les pointus à l’époquede Rolland et Andrieux (championsolympiques 2000), analyse AdrienHardy. Le fait que des gens réussissentfait passer un cap à tout le monde. Onse dit : “Moi aussi, je peux y arriver.” »Hardy n’a pas baissé les bras dans saquête d’un titre national qui le fuitdepuis 2004, mais il était hier un ton endessous. « J’aurais aimé être naturel-lement plus haut dans la hiérarchie,mais là, il va falloir forcer mon talent sije veux les inquiéter », reconnaît-ilsans peine.Jean-Baptiste Macquet paraissait poursa part éprouver quelques peinesaprès sa défaite contre Julien Bahain.« Ç’a dû aller très vite, je ne me suispas rendu compte, expliquait le cham-pion dumonde.En finale, il faudraallerplus vite. »Une nécessité, car Berrest (neveu duDTN) et Bahain ont vraiment fait forteimpression. Ils ne sont pas des incon-nus et ils sont deux des plus puissantsrameurs de l’Hexagone. Avec unrecord perso de 5’48’’00 sur les2 000 m virtuels, Berrest est le plusrapide sur l’ergomètre (machine àramer, communément appeléerameur), mais Bahain ne lui rend pas

grand-chose (5’51’’5). Depuis le débutdes épreuves, il enfonce le clou àchaque sortie. « Pour l’instant, touts’est déroulé comme prévu, estimeBahain. Dès la tête de rivière (contre-la-montre du premier jour où il s’estmontré le meilleur), j’ai voulumarquerle coup.Mais il faut se méfier du Jo quidort ! »Jo, c’est Jonathan Coeffic. Championde France surprise l’an passé, il saittoujours tirer son épingle du jeu dansune épreuve comme celle-ci où il estmonté sur le podium ces quatre der-nières années. Il partage le statutd’outsider avec Jean-David Bernard, ettous deux pourraient bien profiterde labagarre au sommet attendue entre leschampions du monde et leurs jeuneschallengers.

MARC VENTOUILLAC

PROGRAMMEAUJOURD’HUI.–Sur le lacde l’Uby,àCazaubon(Gers) : finalesàpartirde10heures.

CHAMPIONNATS DE FRANCE (Cazaubon,13-15 avril). – Demi-finales (les trois pre-miers en finale). HOMMES. Skiff. I : 1. Ber-rest, 7’2’’51 ; 2. Hardy, 7’6’’04 ; 3. Bernard,7’8’’02 ; 4. Blin, 7’8’’67. II : 1. Bahain, 7’3’’09 ;2. Macquet, 7’5’’35 ; 3. Coeffic, 7’6’’18 ; … 5.Peltier, 7’18’’83. Deux sans barreur. I : 1.Chardin-Rondeau, 6’40’’66 ; 2. Lang-Lente,6’41’’54 ; 3. Pierson-Valla, 6’42’’88. II : 1. Dor.Mortelette-Despres, 6’36’’72 ; 2. Cadot-Peron,6’38’’59 ; 3. Jacquiot-Lagarde, 6’39’’94.Poids légers. Skiff. I : 1. Di Girolamo,7’7’’03 ; 2. Goisset, 7’7’’46 ; 3. Pollez, 7’10’’47.II : 1. Fr. Dufour, 7’5’’12 ; 2. Moreau, 7’7’’71 ;3. Menet, 7’8’’28 ; … 6. Pornin, 7’13’’43.Deux sans barreur. I : 1. Bette-Solforosi,

GOLF

� JACQUELIN : LE JOUR SANS. – En tête de l’Open de Chine à mi-parcours, RaphaëlJacquelin a vécu une journée cauchemardesque, hier, lors du troisième tour. Auteur dequatre bogeys pour aucun birdie, le Français a rendu une carte de 75, soit 8 coups de plusque la veille…Désormais4e à 3 coups du leader, l’AutrichienMarkusBrier, il a sansdouteperdu tout espoir de victoire finale.OPEN DE CHINE (Shanghai Silport Golf Club, circuit européen hommes, 1 477 533 �,12-15 avril). – Troisième tour (par 213) : 1. Brier (AUT) 207 (72 + 68 + 67) ; 2. Hend (AUS) 208(71 + 67 + 70) ; 3. McLardy (AFS) 209 (72 + 70 + 67) ; 4. Sterne (AFS) 210 (70 + 71 + 69),McDowell (ILN) 210 (70 + 70 + 70) et Jacquelin 210 (68 + 67 + 75) ; … 8. Lucquin 212(73 + 68 + 71) ; 41. Havret 218 (73 + 71 + 74).� VERIZON HERITAGE (Caroline du Sud, Hilton Head, Harbour Town Golf Links, circuit américainhommes, 3 989 340�, 12-15 avril). – Deuxième tour (par 142) : 1. Els (AFS) 130 (65 + 65) ; 2.Kelly (USA) 133 (63 + 70) ; 3. Funk (USA) 134 (67 + 67) et Leaney (AUS) 134 (66 + 68) ; 5. Na(USA) 135 (67 + 68) et O’Hair (USA) 135 (69 + 66) ; etc.� GINN OPEN (Floride, Reunion Resort & Club, circuit américain femmes, 1 920 862 �,12-15 avril). – Deuxième tour (par 144) : 1. Davies (ANG) 132 (66 + 66) et Ochoa (MEX) 132(66 + 66) ; 3. Gulbis (USA) 135 (69 + 66) ; 4. Kim Mi-hyun (CDS) 137 (68 + 69) ; 5. Castrale (USA)139 (70 + 69), Lincicome (USA) 139 (67 + 72), Pak Se-ri (CDS) 139 (69 + 70) et Pettersen (NOR)139 (70 + 69). N’ont pas franchi le cut : Icher 148 (76 + 72) et Meunier-Lebouc 156 (76-80).

SKI DE VITESSE

� NOUVEAUREPORT.– Décalée une première fois en raison d’un vent trop violent, lafinale du Mondial Pro de kilomètre lancé, qui devait avoir lieu hier sur la piste d’Arc 2000,a été reportée à aujourd’hui pour les mêmes raisons.

NATATION

� CHAMPIONNATS D’ALLEMAGNE (Berlin,11-15 avril). – HOMMES. 100 m dos. 1. Drie-sen, 55’’01 ; 2. Meeuw, 56’’67. 50 m brasse :1. Feldwehr, 27’’90. 50 m papillon : 1. Rup-prath, 23’’46 (nouveau record d’Allemagne) ;2. Wenzel, 24’’08. 200 m 4 nages : 1. Kaspro-wicz, 2’00’’47 (nouveau record d’Allemagne) ;2. Wojt, 2’02’’15 ; 3. Thiele, 2’03’’37. FEMMES.100 m : 1. Steffen, 53’’57 ; 2. Schreiber,54’’73 ; 3. Samulski, 55’’19. 50 m brasse :1. Schäfer, 31’’40 … 5. Poewe, 32’’23. 50 mpap i l l o n : 1 . S am u l s k i , 2 6 ’ ’ 7 8 ;2. Buschschulte, 26’’80.BASE-BALL

� CHAMPIONNAT DE FRANCE (3e jour-née). – AUJOURD’HUI : Rouen-Montpellier ;PUC-Toulouse ; Savigny - La Guerche ; SaintLô - Senart.CLASSEMENT : 1. Rouen, Savigny, Sénart4 victoires - 0 défaite ; 4. Toulouse 3-0 ;5. Montpellier 0-3, 6. La Guerche, Saint-Lô ,PUC 0-4.

Jean-Baptiste Macquet (à gauche) et Adrien Hardy, champions du monde l’an dernier, avaientle sourire. Aujourd’hui, ils ne sont pas sûrs d’être champions de France. (Photo Patrick Boutroux)

SQUASH

� OPEN DU QATAR : SHABANA ÉLI-MINÉ. – Le numéro un mondial ne s’estvisiblement pas remis de sa défaite enfinale de l’open du Koweit. Hier, à Doha, ils’est fait éliminé en 46 minutes au deu-xième tour par l’Anglais Peter Barker(18e mondial) (11-7, 11-8, 2-11,11-8).Autre éliminé de taille, l’AustralienRicketts (6e), battu en cinq jeux (3-11,11-8, 10-12, 11-4, 11-7) par l’Égyptien El-Hindi (14e). Chez les femmes en revancheaucune surprise : les huit premières mon-diales se retrouvent toutes en quarts definale.

MOTO (SUPERBIKE)

Bayliss en poleÀ VALENCE, sur son circuit fétiche détrempé par la pluie, Troy Bayliss a décroché lasuperpole lors desessaisde la 4e épreuvedu Championnatdu mondesuperbike.Le cham-piondumonde en titrea devancéRuben Xaus, l’ex-piloteTech3enMotoGP,et s’élanceradonc en position de pointe aujourd’hui lors de la première des deux manches. La mau-vaise opération de la journée fut réalisée par Max Biaggi, qui dut se contenter d’unmodeste 12e chrono et partira en milieu de grille. Déception aussi pour Régis Laconi,crédité seulement du 15e temps sur un circuit où il avait signé en 1999 son unique succèsen GP 500. En catégorie Supersport, le meilleur temps a été obtenu par le Turc Sofuoglu,actuel leaderduChampionnatet coéquipierde SébastienCharpentier, toujoursconvales-cent. Fabine Foret s’est qualifié en 6e position. – P.-H. P.� MOTOCROSS: ESSAIS À L’EAU.– Les fortes pluies qui se sont abattues sur la Cata-logneont contraint les organisateursà annulerhier les essaisduGP d’Espagne,deuxièmeépreuve du Championnat du monde de motocross. Une dure journée s’annonce doncaujourd’hui pour les pilotes, qui n’auront que peu de répit entre les qualifications repor-tées à ce matin et le départ des deux manches. – P. H.� MOTOGP : LOCATELLI, RETOUR AU MUGELLO. – Grièvement blessé sur chuteaux essais du GP d’Espagne, RobertoLocatelli a annoncé qu’il comptait faire son retour àla compétition lors du GP d’Italie le 3 juin prochain. Le pilote italien (32 ans), qui avait étémaintenu en coma artificiel après son accident et souffre toujours d’une jambe fracturée,est sorti de l’hôpital où il avait été opéré de nombreuses blessures au visage. – P.-H. P.

« Enfin passer ce niveau »LAURENT MEUNIER, capitaine de l’équipe de France, estimeque les Bleus ont les moyens de se qualifier pour le groupe A.« COMMENT SENTEZ-VOUS l’équipe de Franceavant de débuter le Championnat du monde ?– Encemoment, je la sens trèsbien,assez sereine.On a bientravaillé dans la continuité des saisons précédentes. Lesjoueurs commencent à bien se connaître. Les jeunes pous-sent et tout le monde doit progresser pour garder sa place.Et, en plus, on n’a pas trop de blessés.– Est-ce que vous pouvez franchir le palier surlequel vous butez depuis trois ans ?– L’an dernier, contre l’Allemagne, il y avait une énorme dif-férence de niveau. Les autres fois, on a échoué pour desdétails, mais ils étaient significatifs du travail à fournir. Avec

plus de joueurs à l’étranger et un Championnat plus compé-titif, on a plus l’habitude de disputer des matches de hautniveau. On va peut-être réussir à enfin passer ce niveau.– Une qualification viendrait aussi couronner unebelle saison du hockey français…– C’est vrai qu’il y a une dynamique dans le hockey français.Le Championnat progresse chaque année. On est sur debonnes bases, les équipes sont structurées, la Fédération aréussi à créer un événement avec la Coupe de France, toutcela est très positif. Mais c’est à nous de tirer tout ça vers lehaut. On est encore plus motivés pour monter dans legroupe A. » – M. Ba.

LE PROGRAMMEAUJOURD’HUI : Chine - Kazakhstan ; Estonie - France ; Pays-Bas - Pologne.DEMAIN : France - Pays-Bas (11 heure française). MERCREDI : France - Pologne(14 h30heure française).JEUDI :France - Chine (14h 30heure française).SAMEDI:Kazakhstan - France (14 h 30 heure française).

� SANS BORDELEAU. – Alors que le staff de l’équipe de France comptait sur lui,Sébastien Bordeleau, l’attaquant français de Berne, battu en finale du Champion-nat de Suisse par Davos, a dû renoncer au Championnat du monde. Victime d’unefracture au pied il y a quelques semaines, Bordeleau souffrait encore de sa bles-sure. Il a été remplacé par Anthoine Lussier.� PLUS DE NUL. – Contrairement aux saisons précédentes, il n’y aura pas dematch nul lors de ce Championnat du monde. La victoire dans le temps réglemen-taire vaudra 3 points, une victoire après prolongation ou les tirs au but en vaudradeux, une défaite après prolongation un et une défaite dans le temps réglemen-taire aucun.� EN DIRECT SUR SPORT PLUS. – Les matches de l’équipe de France seronttous retransmis sur Sport + en direct, excepté le dernier, contre le Kazakhstan,prévu en différé à 21 h 15, un horaire à confirmer.

AUJOURD’HUI17 HEURES

(11 h, heure française)À QIQIHAR

(en direct sur Sport +)FRANCE. – Gardiens : 30 Lhenry(Esbjerg DAN), 29 Ferhi (Grenoble).Défenseurs : 27 Amar (Grenoble) ;17 Barin (Villard), 3 V. Bachet(Amiens), 25 Besch (Rouen), 26 Bon-nard (Grenoble), 5 Pousset (Morzine),6 Quessandier (Rouen). Atta-quants : 15 Bellemare (LeksandSUE), 19 Coqueux (Esbjerg DAN), 14Desrosiers (Rouen),28Gras (Amiens),12Hecquefeuille(Grenoble),8Lussier(Lausanne SUI), 11 F. Rozenthal(Amiens), 16 Masson (Chamonix), 10Meunier (Genève SUI), 18 L. Tardif Jr(Villard), 7 Y. Treille (Bâle/SUI), 20S. Treille (Grenoble), 13 Zwikel (Mor-zine).Entraîneurs : D. Henderson etP. Pousse.

� MICKAËL PÉREZ À GRENOBLE. –Après Damien Fleury, c’est MickaëlPérez qui intègre l’effectif grenobloispour l’exercice 2007-2008. Le jeuneattaquant de vingt-trois ans (1,75 m,70 kg) rejoint l’Isère après avoireffectué les deux dernières saisons àBriançon. Demi-finaliste avec lesDiables Rouges, Pérez a réalisé unebelle saison, auteur de 27 points(15 buts, 12 assistances) en25 matches durant la saisonrégulière, et 9 points (5 buts,4 assistances) en 8 matches deplay-offs. – E. Fu.� NHL (play-offs, premier tour,résultats de vendredi). – Nashville- San Jose, 5-2 ; Vancouver-Dallas,0-2 ; Anaheim-Minnesota, 3-2.

ESTONIE - FRANCE

Le capitaine LaurentMeunier, ici face à l’Italie,et les Bleus vont tenterde remonter parmiles ténors en terminantpremiers du MondialDivision 1 - groupe Aen Chine(Photo Marc Francotte)

HOCKEY SUR GLACE CHAMPIONNAT DU MONDE DIVISION 1

Une occasion à saisirAbsente de l’élite mondiale depuis 2004, l’équipe de France a une belle opportunité de mettre fin à trois ans de purgatoire.CERTAINES CABANES au Canadapeuvent valoir les plus beaux châteauxen Espagne. À l’heure d’entamer leChampionnat du monde de Division 1,faux ami pour désigner le deuxièmeniveau mondial, l’équipe de Franceaperçoit une lumière presque éblouis-santeaubout du tunnel. L’an prochain,le Mondial, le vrai, se déroulera auQuébec, et la perspective de renoueravec le plus haut niveau sur les terresde Cristobal Huet, où le hockey est roiet les Français bienvenus, est plusqu’alléchante. « Ce Championnataura un parfum particulier, c’est sûr,explique Pierre Pousse, entraîneuradjoint de l’équipe de France. Ce n’estpas notre motivation principale maisc’est un gros plus. »En comparaison de cet horizon lumi-neux, le purgatoire à traverser res-semble à ces épreuves improbablesque doivent vaincre tous les héros desfilms de série B pour atteindre le para-dis. La Fédération internationale (IIHF)draguant le marché chinois et ses…1 000 licenciés (!), c’est à Qiqihar, auxconfins de la Chine et à quelques enca-blures des frontières russe et mongole,que les Français vont jouer une partieimportante de leur avenir. Loin del’effervescence amiénoise de la saisondernière, quand la création de la nou-velle fédération avait un peu occultél’objectif sportif des Bleus. « ÀAmiens, c’était très bien mais onn’était pas assez dans notre bulle. Ons’était un peu dispersés, se souvientPierre Pousse. Là, si on arrive à seconcentrer sur notre objectif… » Etl’objectif est aujourd’hui très clair etassumé.

Pousse : « Il fautqu’on monte »

Alors qu’elle dispute son sixièmeChampionnat du monde B en sept ans,entrecoupés par une seule saison sanssaveur dans le groupe A en 2004,l’équipede Franceveutmonterpour nepas croupir dans les oubliettes. Lecontexte semble très favorable. Mêmesi les Bleus devront se passer de deuxde leurs meilleurs joueurs, le gardienCristobal Huet et l’attaquant Sébas-tien Bordeleau, blessés, on est loin del’hécatombe qui avait frappé le groupel’an dernier, lorsque les forfaitss’étaient empilés. « Les joueurs sontdans de bonnes conditions et la prépa-ration a été idéale pour atteindre notreobjectif, estime Dave Henderson,l’entraîneur principal des Bleus. Jepense qu’on a l’équipe pour le faire.Les résultats vont peut-être me faire

mentir mais on a tout mis de notrecôté. On est mieux lotis que les deuxannées précédentes. »Façonnédepuis trois ans par le tandemHenderson-Pousse, le groupe, quicomporte sept joueurs nés en 1984 etaprès, semble effectivement arriver àmaturité. Les deux dernières saisonsont laissé un goût amer aux Bleus,jamais très loin mais toujours battusdans les matches décisifs, aussi bienlors des Championnats du monde quepour la qualification olympique.« Nousavons échoué trois fois de suited’un chouia, mais ce n’est pas parhasard, estime Pierre Pousse. Onn’était pas prêts. Aujourd’hui, tout lemonde a progressé et on a un bon mixentre jeunesse et expérience. C’est lemoment. » Cette année, l’équipe deFrance ne trouvera pas non plus sur saroute un ogre comme l’Allemagne dela saison dernière, égarée dans legroupe B et injouable lors du match dela montée (0-5). Entre le physique desPolonais et la technique des Kazakhsqui descendent du groupe A, le pro-gramme des Bleus n’est pas de toutrepos. Mais il est jouable. « On a battutoutes les équipes qui sont là mais on atoujours souffert, souligne Dave Hen-derson. Tout adversaire peut nousposer des problèmes si on ne travaillepas et si on n’est pas disciplinés. Si onne fait pas ça, on tombe dans nos tra-vers, on ne fait pas les choses à fond,on est laxistes et on perd. »L’affrontement face à l’Estonie, cematin (11 heures en France), pourraitillustrer ce principe. Largement vain-queurs des Baltes en 2003 (6-0), lesBleus s’étaient égarés lors du Cham-pionnat du monde 2005, concédant unmatch (3-3) qui avait coûté cher aumoment du décompte final. Ce genrede faux pas d’entrée ferait mauvaiseffet. Alors que le hockey français sortd’une saison pleine de promesses avecune Ligue Magnus palpitante, unefinale de la Coupe de France réussie àBercy et la présence de Cristobal Huetau All-Star Game NHL, tout sembleréuni pour que ce sport décolle. Il nemanque plus qu’une locomotive qui nepeut être que l’équipe de France.« Dans les années 80-90, l’équipe deFrance était l’arbre qui cachait la forêt,souligne Pierre Pousse. Maintenant,c’est un peu le contraire : tout lehockey français a progressé. On sentqu’il faut qu’on monte. » L’occasionest effectivement trop belle de mettrefin à toute une série de rendez-vousmanqués.

MATTHIEU BARBEROUSSE

RUGBY À XIII � SUPER LEAGUE (10e journée). – VEN-DREDI : Salford - Hull FC,18-35 ; St Helens -Dragons Catalans, 53-10. HIER : HarlequinsRL - Wakefield, 22-22. AUJOURD’HUI : Brad-ford - Hull KR, Huddersfield - Wigan, Warring-ton - Leeds (16 heures).� COUPE DE FRANCE (demi-finales). –AUJOURD’HUI : Villefranche-de-Rouergue-Cahors - Carcassonne (15 heures, à Albi) ;Pia-Lézignan (16 heures, à Limoux).� CHAMPIONNAT DE FRANCE ÉLITE (15e

journée, match en retard). – HIER : Lyon-Villeurbanne - Villeneuve-sur-Lot, 16-56.WATER-POLO

� EURO LIGUE : GROUPE B (5e journée).– Le Pirée (GRE) - Dubrovnik (CRO), 13-13 ;Marseille - Barcelone (ESP), 14-13.Classement : 1. Dubrovnik , 13 pts ; 2. Mar-seille, 9 ; 3. Le Pirée, 7 ; 4. Barcelone, 0.Les deux premiers sont qualifiés pour lesquarts de finale.PROCHAINE JOURNEE : le 28 avril.

BADMINTON

� VELO HOLLAND OPEN (InternationalSeries, Wateringen [HOL], 11-15 avril). –HOMMES. Quart de finales. Simple. YunYoung-wu (CHN) - Kehlhoffner, 2-1. Double :Adcock- Middletin (ANG) - Lefort-Kehlhoff-ner, 3-0.FEMMES. Quart de finales. Simple : Rah-mawati - Vignes 2-0. Double. Eymard-Rahmawati - Brett-Day (ANG) 2-0. Demi-finales. Simple : Griga (UKR) - Rahmawati,2-1. Double : Eymard-Rahmawati - Wall-work-Rayappan (ANG), 2-0.DOUBLE MIXTE : Lindley-Rayappan (ANG) -Maunoury-Chanteur, 2-0

PENTATHLON MODERNE

� BERROU CINQUIÈME.– Belle perfor-mance du Français Jean Berrou, qui a ter-miné, hier, à la cinquième place del’épreuve de Coupe du monde à Millfield,en Angleterre.« C’est unepetite faiblesseau tir qui lui coûte le podium, explique leDTN, Claude Guiguet. Mais il est jeune eton compte beaucoup sur lui à l’avenir. »Avec deux autres Français en finale, CyrilViala et Cédric Pla, la journée a été fruc-

tueuse. « Et ils auraient pu aussi êtremieux classés, souligne Guiguet, s’ilsn’avaientpas fait de contre-performancesen escrime. »COUPE DU MONDE (Millfield [ANG],12-15 avril). – Finale Hommes : 1. Balogh(Hon), 5 592 pts ; 2. Kirpulyanskyy (UKR),5564 ; 3. Krungolcas (LIT), 5 556. … 5. Ber-rou, 5 536 ; 24. Viala, 5 128 ; 25. Pla, 5 084.AUJOURD’HUI : finale F.

ESCRIME

� JUNIORS:TOUJOURSPASDE MÉDAILLES.–« C’estune journéeàoublier, essaiedeplaisanterPatrickPicot.Oncomptaitsur lessabreurspourramenerdesmédailles,maisils ont tous été à côté du sujet et ont tiré à l’envers. » En huitièmes de finale, le sabreurWilain est battu par l’Italien Pellegrini (15-13), Lamboley ne résiste pas à l’AllemandBeisheim(15-10), futur championdu monde. Quantà Régent, il ne peut dépasser le stadedes trente-deuxièmes.Chez les filles, la bonne surprisevient de l’épéiste Julie Mestre, quiéchoue en quarts après un joli parcours. – D. C.CHAMPIONNATS DU MONDE CADETS-JUNIORS, (Belek [TUR], 9-18 avril). – Sabre masculin :1. Beishem (ALL), 2. Young-jun Park (CDS), 3. Beaudry (CAN) … 13. Wilain, 15. Lamboley, 33.Régent. Épée féminine : 1. Samulsson (SUE), 2. Muroni (ITA), 3. Bergdahl (SUE)… 6. Mestres,23. De Leotard, 35. Grumier.AUJOURD’HUI : fleuret féminin, épée masculine.

TENNIS DE TABLE

� PLUSDEFRANÇAISAUBRÉSIL. – Après l’éliminationau premier tour de l’OpenduBrésilde Dany Lo (no 188), de Loïc Bobillier (no 184) et de VincentBaubet (no 447), hier cefut le tour d’Adrien Mattenet et d’Abdel-Kader Salifou de sortir du tournoi. Le doubletricolore Bobillier-Mattenet a connu le même sort face à la paire suédoise Lundqvist-Gerell.OPEN DU BRESIL (Belo Horizonte,12-15 avril). – Simple HOMMES. Deuxième tour : Salifou(no 391) - Tang Peng (HKG, no 54), 1-4 ; Mattenet (no 311) - Rosskopf (ALL, no 42), 3-4. Double :Bobillier/Mattenet - Lundqvist/Gerell (SUE), 0-4

FOOT US

� NFL EUROPE : BON DÉBUT DE GARDENT. – Philippe Gardent a bien débuté sasaison en étant très présent (4 tackles) lors de la victoire des Centurions à Hambourg.1e journée : HIER : Hambourg (ALL)- Cologne (ALL) 18-24, 18-24 ; Francfort (ALL)- Amsterdam(HOL) 30-14, Dusseldorf (ALL)- Berlin (ALL) 3-15� CHAMPIONNAT DE FRANCE. – 7e journée : Poule A : HIER : Spartiates d’Amiens - Flash de laCourneuve 21-22. AUJOURD’HUI : Couguars der Saint-Ouen - Templiers d’Elancourt. Poule B :AUJOURD’HUI : Black Panthers de Thonon - Molosses d’Asnières, Argonautes d’Aix - Servals deClermont.

6’41’’23 ; 2. Larminay-Moutton, 6’47’’61 ;3. Agostini-Rolland, 6’50’’23. II : 1. Pouge-Til-liet, 6’44’’85 ; 2. Raineau-De Wilde, 6’45’’77 ;3. Despres-Marty, 6’53’’20.FEMMES. Skiff. I : 1. Balmary, 7’40’’06 ; 2.Delas, 7’48’’64 ; 3. Buniet, 7’52’’32. II : 1. Pas-cal, 7’54’’43 ; 2. Dechand, 7’59’’12 ; 3.Gabriel, 8’0’’92. Deux sans barreuse. I : 1.Galy-Le Nepvou, 7’31’’33 ; 2. Laffez-Rubaud,7’32’’50 ; 3. Rossit-Pegaz Fiornet, 7’39’’31. II :1. Dufour-Grandpierre, 7’43’’12 ; 2. Lévêque-Salmin, 7’47’’09 ; 3. Chassagne-Marchiset,7’49’’62. Poids légers. Skiff. I : 1. Dorfman,8’0’’03 ; 2. Ribeil, 8’4’’38 ; 3. Vince, 8’6’’74.II : 1. Touminet, 8’4’’76 ; 2. Simon, 8’5’’25 ; 3.Collet, 8’10’’86.

RÉSULTATS

PAGE 16 DIMANCHE 15 AVRIL 2007

Noir Jaune

Bleu Rouge18

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

PR

OL

ON

GA

TIO

NS

RE

PO

RT

AG

E

� Marat SAFIN (joueur russe de Coupe Davis) :« Quand j’ai su que j’allais affronter Mathieupour le simple décisif, cela a renforcé maconfiance. Je ne voyais pas comment son jeupourrait me gêner et comment je pourrais perdrece match. J’étais tranquille dans ma tête. »

� Asafa POWELL (recordman du monde du100 m) : « Je ne courrai jamais le 400 m dans lesgrandes compétitions. Ce n’est vraiment pasmon truc, je suis incapable de gérer ça. C’est tropde souffrance pour moi. »

� Jean-Denys CHOULET (entraîneur des bas-ketteurs de Roanne) : « C’est en jouant desmatches comme ce Roanne-Nancy (91-80) qu’onpeut faire remonter le basket en France, pas enjouant des matches à 50 ou 60 points. »

� Jérémie JANOT (gardien de Saint-Étienne) :« L’andernier, on adit qu’il n’y avait pas assez debuts en L 1. On a tout évoqué sauf la compétencedesgardiens. Je n’ai pas trouvé ça normal. PrenezItandje, Richert, Bracigliano, Pouplin oun’importe quel gardien de France. À chaque résu-mé de match, vous verrez des arrêts de très hautniveau. »

� Teddy RINER (champion d’Europe de judodes + 100 kg) :« Elle est petite,mamédaille d’or.Je pensais qu’elle serait plus grosse ! Elle estpetite, mais elle représente beaucoup. »

� Patrice ÉVRA (défenseur de ManchesterUnited) : « En France, je sentais les gars crispésaprès une défaite. Pas àManchester qui possèdecette culture de passer d’un mauvais match à unbon match. Je n’avais jamais connu ça. »

� Tatiana GOLOVIN (vainqueur du tournoid’Amelia Island) : « Le jour où Amélie Mauresmoprendra sa retraite, ilme resteraquelques annéesà passer sur le circuit. Et là, j’espère bien que LoïcCourteau sera disponible. »

� Youri DJORKAEFF (président de l’UGADécines, club de foot d’Honneur régional) : « J’aiaccepté la présidence parce que je veux boosterce club. On vise le CFA d’ici à cinq ans, avec unbudget de200 000euros lapremière année. Si onne le boucle pas, je mettrai la main au porte-feuille. Ce ne sera pas la première fois… »

� Zach JOHNSON (vainqueur du Mastersd’Augusta de golf) : « Pour ce qui est d’avoirbataillé, c’est sûr que j’ai bataillé plus que TigerWoods. Mais, vous savez, me comparer àl’athlète leplus phénoménal que legolf ait jamaisconnu, c’est sans doute s’égarer. Je suis juste unmec normal. »

� Felipe MASSA (pilote Ferrari) : « Après lesdeux premiers Grands Prix de F 1, j’ai l’impres-sion qu’il me manque un petit quelque chose. »

Propos lus ou entendusdans L’Équipe, L’Équipe Magazineet sur L’Équipe TV, du 9 au 14 avril.

TCHMIL, LE MINISTRESeul vainqueur de Paris-Roubaix originaire d’un pays de l’Est, Andreï Tchmil est aujourd’hui chargé des sports en Moldavie.

Andreï Tchmil, Russede naissance,Belge de véloet de passeport,Moldavede cœur, consulte les résultats de cyclisme sur son ordinateur. Désormais,c’est son seul lien avec le vélo, qu’il a quitté sur un palmarès de Flandrien(Paris-Roubaix, Tour des Flandres). En septembre dernier, Vladimir Voro-nine, président de la République, lui a proposé le poste de ministre desSports dans son gouvernement. Tchmil– maintenantCimili, en moldave –,en rêvait. Il a accepté.

CHISINAU – (MOL)de notre envoyé spécial

LE DÉCOR A CHANGÉ. Loin de Mous-cron ou des rives du lac de Garde, sesdeux pied-à-terre du temps de sa car-rière cycliste, Andreï Tchmil a choisi,depuis septembre dernier, des bureauxsombres et décrépis, au design encoresous influence soviétique. À Chisinau,capitale de la Moldavie, ancienne répu-blique de l’URSS à peine plus grandeque la Belgique, coincée entre la Rou-manie et l’Ukraine, l’ancien champion aaccepté la proposition du président dela République, Vladimir Voronine,d’occuper un poste dans son gouverne-ment.Tous les mercredis, Tchmil défend doncles intérêts du sport moldave à la tabledu Conseil des ministres, avec la mêmehargne et la même ferveur qui l’avaientpoussé au carrefour de l’Arbre pouraller gagner Paris-Roubaix en 1994. LePrésident n’a pas été regardant. Il s’estseulement souvenu que le coureur avait

longtemps été le porte-drapeau de laMoldavie, même s’il avait quitté le paysà la fin des années 1990 pour tenter sachance en Occident, en Italie puis enBelgique. Il n’a pas fait cas non plus deson passeport belge, encore moins desa méconnaissance du moldave (unelangue très proche du roumain). Deuxlangues sont en effet utilisées dans lepays, le roumain et le russe, donc deuxalphabets différents. Ainsi, officielle-ment, en Moldavie, Andreï Tchmils’appelle désormais Andrei Cimili.Aujourd’hui, à Chisinau (anciennementKichinev), l’heure est à la reconstruc-tion et au développement. Le paysoccupe le triste premier rang des pluspauvres d’Europe. Andreï Tchmil n’ajamais caché son attachement à cetteterre, celle de ses grands-parents, etquand le Président lui a demandé del’aider, il n’a pas hésité une seconde. Lafierté était trop grande. « Je ne mevoyais pas rester au volant d’une voi-ture de directeur sportif à attendre

qu’un demes coureurs gagne pour pas-ser à la télé. Il y a tellement de chosesplus importantes à faire pour aider lesgens. »De son bureau, Tchmil peut voirl’arrière-cour du palais présidentiel etles allées et venues du chef de l’État. Ilaime ce côté officiel et ce protocole quile faisaient rêver lorsqu’il était gamindu temps de Leonid Brejnev, qui fut iciun temps le premier secrétaire du particommuniste de Moldavie (au début desannées 1950) avant d’occuper les plushautes fonctionsde l’URSS.Le seul lien qui ler a c c r o c h eencore à l’actua-lité cycliste, c’estcet ordinateurportable bran-ché sur Internet,au coin de sonbureau installéau bout d’uneimmense piècevide, sous le por-trait officiel duPrésident et du drapeau national. « Jevais régulièrement sur les sites deL’Équipe et de la Gazzetta dello Sportpour voir les résultats. » Ce jour-là, àquelques jours du Tour des Flandres, oùil fut le premier coureur de l’Est às’imposer (en 2000), le programme du

ministre Tchmil est chargé. Il doit toutd’abord faire accepter devant ses collè-gues du gouvernement la ratificationde la convention de l’UNESCO contre ledopage. Quelques instants plus tard, ila rendez-vous avec les responsables dela Fédération d’haltérophilie, la plustouchée par le dopage, pour signer aveceux un contrat d’engagement de résul-tats. « C’est un principe simple,explique-t-il.On accorde un salaire fixeavec des primes indexées sur les

médailles auxChampionnatsdu monde etd ’ E u r o p e . »C’est la premièrefé dé r a t i o n às’engager ainsiavec le tout nou-veau ministre,qui n’a pas man-qué d’ajouterune clause aucontrat : « Toutsalaire et verse-ment de primes

sera effectué, mais après les résultatsdu contrôle antidopage. »Mais ce nou-veau système ne plaît pas à tout lemonde. À midi, Tchmil déjeune avec leprésident de la Fédération de boxe,Vasily Kirtoka, convaincu que la Molda-vie n’est pas encore prête à franchir le

pas. « L’arrivée d’Andreï à ce poste estintéressante, car il a l’expérience dusystème soviétique mais aussi du pro-fessionnalisme. Il n’est pas là parcequ’il a passé des dizaines d’annéesdans les bureaux de l’administration.Mais son problème, c’est qu’il réagitencore trop comme un coureur cycliste.Ce systèmedeprimesn’est pas faitpourtous les sports, on doit être indulgentavecun sportif qui peutavoir uneannéesans. » Le débat n’en finit pas et, aprèsplusieurs verres de cognac moldave, lesarguments se multiplient à n’en plusfinir.Tchmil est à l’écoute, mais ne veut sur-tout pas perdre de temps. Son pin’s offi-ciel aux couleurs de la Moldavie – remisà chaque membre du gouvernementpar le Président – soigneusement épin-glé à la boutonnière lui ouvre bien plusde portes qu’avant. Il sait aussi qu’il n’apas le droit à l’erreur. Un retard dequelques minutes, l’autre jour, lorsd’une réunion interministérielle alorsqu’il s’était trompé d’étage dansl’immense palais, lui a valu un rappel àl’ordre du Président. « Vous m’avezmanqué de respect ! », lui a-t-il sèche-ment asséné devant tous ses collègues.Tchmil sait qu’il n’a pas choisi la facilité.« Avec une victoire, le cyclisme appor-tait toujours une satisfaction ; c’était lerésultat de tout un travail. À ce poste de

ministre, il n’y a rien de palpable. Lelong terme peut parfois être désespé-rant. » La vingtaine de collaborateursqu’il a lui-même engagés forment unevéritable équipe, soudée autour dupatron. Elle va du chauffeur et garde ducorps, Alexandre Kazaku, alias Sacha,ancien capitaine du KGB, le pistoletbien serré à la ceinture, jusqu’à l’anciensecrétaire général de la Fédération decyclisme, Alexandre Barciuc, qui aaccepté de diviser par trois son salairepour suivre Tchmil dans l’aventure.« Ce qui est bien avec Andreï, expli-quait plus tôt le président de la Fédéra-tion de boxe, c’est qu’on est sûr qu’iln’est pas là pour se faire de l’argent surnotre dos. Car, de l’argent, il n’y en apas ici. »Le ministre affirme gagner trois centseuros seulement par mois, mais rentretous les week-ends chez lui en Italie. Safemme Helena vient souvent à Chisinaupour superviser les travaux de l’appar-tement qu’ils viennent d’acheter enface du grand parc de la capitale, oùsonmari va courir une à deux fois parsemaine, sous les yeux du buste deLénine rapatrié après l’indépendancedu pays. « Sadécision de revenir ici m’asurprise, avoue-t-elle un peu triste-ment. Alors que tous les gens de l’Estrêvent de s’installer en Occident, monmari lui a préféré faire marche arrière.

Mais il a toujours cru en ce qu’il fait,c’était sa force quand il courait, ça l’estencore aujourd’hui. »

Dans un pays longtemps miné par lacorruption, Tchmil essaye de faire leménage, même si parfois, il doit faireface à de drôles de situations. Commecet intrigant président de la puissanteFédération des échecs, âgé de plus dequatre-vingts ans, mais fort de grossesprotections en haut lieu, qui fait le siègede son cabinet pour le convaincre de nepas le mettre à la retraite. Ou commecette liste officielle de tous les sportifsmoldaves qu’il a dû instaurer pour évi-ter des convois de pseudo handballeursou de gymnastes qui passaient la fron-tière clandestinement en se faisant pas-ser pour des sportifs de haut niveau.Avec le temps, il oublie sa vie decycliste. Sauf l’autre nuit, où il s’estréveillé en sursaut, persuadé qu’ildevait courir Paris-Roubaix le lende-main. « J’ai paniqué, car je n’étais pasentraîné ! » , sourit-il comme hanté pardes anciens réflexes. Après la chute del’URSS en 1991, il se plaignait de neplus avoir de patrie. Il a retrouvéaujourd’hui la fierté d’appartenir à unpays qu’il veut amener à de nouveauxsuccès. Même si ces défis seront plusdurs que dans le cyclisme…

PHILIPPE LE GARS

En 1994, Andreï Tchmil(au centre) remporteParis-Roubaix encostaud, après avoirporté son attaquedécisive au carrefourde l’Arbre.(Photo Denys Clément)

Échappé dans les dixderniers kilomètres,

Andreï Tchmil résisteau retour du peloton

pour s’adjuger le Tourdes Flandres 2000, à

trente-sept ans.(Photo Bernard Papon)

En octobre 2000,Andreï Tchmil (aupremier plan) échoue,sous le maillot belge,lors du Championnatdu monde sur route dePlouay dont il était legrand favori.(Photo Denys Clément)

EEccoouutteezz aauussssii RRiirree && CChhaannssoonnss ssuurr :: wwwwww..rriirreeeettcchhaannssoonnss..ffrrListe des fréquences au 08 92 68 52 52 (0,34€ la minute)

Après 65 ans d’absence

il revient !

LOCATIONS : FNAC - CARREFOUR 0 892 68 36 22* www.fnac.com et points de vente habituels

THEATRE : 01 42 46 79 79 - www.theatredugymnase.com

AU THEATRE DU GYMNASE MARIE BELLDirection Jacques Bertin

DU 24 AU 28 AVRIL à 21h00

LES PRODUCTIONS DU CHICON ET EN VEUX TU-EN VOILÀ PRODUCTIONS PRÉSENTENT

* 0,

34 E

UR

/MIN

- 2

-102

045

- C

on

ce

ptio

n :

Sec

on

d S

ou

ffle

- P

ho

tog

rap

he

: C

ath

erin

e C

ab

rol

Lumières : Philippe Hatte - Décors : Sylvie Lesgourgues & Vallée - Musique : Erling PrévostSpectacle d'après “Les Pensées” de Daniel Prévost aux Éditions le Cherche Midi Editeur

Mise en scène Søren PRÉVOST

ILS ONT DIT

Vainqueur à Roubaix en 1994, Andreï Tchmil est aujourd’hui ministre des Sports de Moldavie, la terre de ses grands-parents, un des pays les plus pauvres d’Europe. Ici, à Chisinau, la capitale, son chauffeur et garde du corps, Sacha,ancien capitaine du KGB, veille sur lui. (Photo Fred Mons)

PAGE 18 DIMANCHE 15 AVRIL 2007

''Je ne me voyaispas au volantd’une voiture dedirecteur sportif àattendre qu’un demes coureursgagne pour passerà la télé ''

Noir Jaune

Bleu Rouge19

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

PR

OL

ON

GA

TIO

NS

PO

RT

TR

AIT

Toute la semaine, commentez nos chroniques vidéos.

SUR

www.lequipe.fr

EN PREMIERE LIGNEL’histoire de LEWIS HAMILTON, premier pilote noir en Formule 1, est celle d’un gamin talentueux et volontaire.Révélation du début du Championnat du monde de Formule 1 avecdeux podiums pour ses deux premières courses, l’Anglais LewisHamilton a hissé sa McLaren sur la première ligne du Grand Prix deBahreïn.À vingt-deux ans, le jeune prodige, chaperonné par lepatrondel’écurie,RonDennis, jouedavantagesur soncoup devolantquesursa couleur de peau pour tracer son sillon sur les circuits.

SAKHIR – (BRN)de notre envoyé spécial

IL ÉTAIT UNE FOIS un monsieurHamilton, venu de la Grenade pours’installer en Angleterre. C’était il y abien longtemps. Devenu cheminot auLondon Subway, il avait voulu le meil-leur pour sa famille. Son fils, Anthony,rentra, lui, au British Railway, et réussitmême à créer sa propre compagnie deconsultants. Un jour de 1984, del’autre côté de l’Atlantique, Carl Lewisentamait sa moisson dorée demédailles lors des Jeux de Los Angeles.Un joli nom pour prénommer l’enfantque son épouse allait mettre au mondesix mois plus tard…Il est une fois, dix ans plus tard, un petitgarçon, Lewis, fils et petit-fils des pré-cédents, qui regardait la télévisionavec son père et qui deviendra le pre-mier pilote noir à prendre le départd’un Grand Prix. Ce jour-là, undimanche après-midi de 1993, la For-mule 1 était au centre des préoccupa-tions familiales. Comme chaque week-end de GrandPrix. Quoi dep lu s no rm a lp o u r u n efamille anglaisel o r s q u e c eGrand Prix sed é r o u l e àDonington, surle sol national ?Et que, de sur-croît, le hérosen est l’idoled’Anthony, etdonc de son fils,Lewis, alors âgéde huit ans.« Ce jour-là, jeme suis dit :c’est ce que jeveux faire ! »Ayrton Senna pilotait alors une McLa-ren, la voiture que conduit aujourd’huiHamilton, casqué d’or et de quelquesliserés verts. En hommage au pilotebrésilien, mort en course à Imola,moins d’un an après ce Grand Prix deDonington en Grande-Bretagne ?« LorsqueLewis adébuté, tempère sonpère, nous avons voulu un casquevoyant. Nous sommes partis sur lejaune, qui est une couleur primaire ; ony a ajouté des liserés vert et bleu. Cen’était pas volontaire. Mais peut-êtrequ’inconsciemment… » « Il fut sansdoute le meilleur pilote de tous lestemps, ajoute Lewis. Il avait unemanière incroyable d’appréhender lacourse, de se consacrer à la qualifica-tion, de soigner son pilotage. J’auraisvoulu le rencontrer, mais je suis arrivétrop tard ! »Près de treize ans après le décès dupilote brésilien (1er mai 1994), le contede fées s’est réalisé pour le petit gamin,idole de ce début d’année 2007. Noncontent de réaliser ses rêves et de grim-per dans une F 1, il l’a fait de brillantemanière. Dans la voiture, ce bébéMcLaren a tout de suite montré ce qu’ilvalait et a vite cessé d’être le premierpilote de couleur en Grand Prix pourdevenir un débutant talentueux.En Australie, pour son premier GrandPrix, Lewis dévoile ses talents dedépassement. Dès le départ, il se paiele luxe de doubler son coéquipier,double champion du monde. Aprèsavoir roulé quarante tours durantdevant Fernando Alonso, il finit sur lepodium. Un exploit que, sur les trentedernières années, seul Jacques Ville-neuve (en 1996) avait réalisé avant lui.Pour sa deuxième course, à Sepang enMalaisie, la semaine dernière, il révèleses capacités de résistance en refusant

À Loïc, qui n’est plus làDIMANCHE 8 AVRIL : « Comment Renault a-t-il pu laisser partirFernando Alonso ? » (Victor Chamal) ; « Ne cherchez pas : Renaultvamettre aumoins un an avant de redevenir compétitif » (Antoine) ;« L’ère Renault est terminée, place à McLaren ! » (Philippot). LeGrand Prix de Malaisie n’a pas compensé Melbourne, selon vos réac-tions sur www.lequipe.fr. Fernando Alonso vainqueur à Sepang,Giancarlo Fisichella sixième et Heikki Kovalainen huitième à plus deune minute, on aime la franchise de Pat Symonds, le directeur del’ingénierie, le lendemain dans L’Équipe : « Aucun ingénieur deRenault ne vous dira que le problème tient aux seuls pneuma-tiques ! »MARDI 10 : la patience n’est pas davantage le propre des amoureuxdu jeu que celui du monde du foot. Et Djibril Cissé ne recueille pasplusde mansuétude chez nos internautes qu’au Vélodrome.« Cisséales attitudes d’une star, mais il n’est pas un grand joueur » ou « ÇaprouvequemêmeàMarseille, on aimed’abord les grands joueurs » ;« Son jeu est trop stéréotypé, lesdéfenses de Ligue 1 le connaissent parcœur » (Pierrick Le Floch). En faveur deCissé, les arguments ne manquent pour-tant pas : son âge (25 ans), ses deux blessures, son passé de meilleurbuteur de L 1… Non, Djibril Cissé à l’OM, en L 1, ça n’a pas l’air demarcher.MERCREDI 11 : la veille, Philippe Bouin est monté au filet, dansL’Équipe, à travers une chronique interpellant Richard Gasquet.« On lui conseillera de jeter sa casquette à la poubelle, de hausser lapointedesonmentonet de cesserdedemander aux ramasseursde luiredonner la balle avec laquelle il vient de marquer un point. » Ledébat s’est enclenché. De « C’est ridicule, en quoi une casquette por-tée à l’envers pose problème ? » (Mimi) à « Richard Gasquet est sur-protégé. Vous avez raison, il ne pourra jamais accéder au top sansesprit de combat, sans émotion… » (François Raffin). Mais tous serejoignent : « l’année Gasquet » qu’on entrevoyait n’a toujours pascommencé.JEUDI 12 : « Le grand deuil », titre L’Équipe en page 10. LoïcLeferme, trente-six ans, est décédé au large de Villefranche-sur-Mer, lors d’un entraînement. La rubrique Plongée n’apparaît pas sou-vent dans lescolonnes de notre quotidien. C’était un sujet de plaisan-terie avec Loïc Leferme, homme à part, tellement « raisonnable »dans l’univers irrationnel des profondeurs. Champion issu d’une dis-cipline confidentielle mais personnalité d’un exceptionnel charisme,il s’était taillé sa place au milieu de nombreux champions français,liens forts tissés lors des rassemblements des Étoiles du sport. Tony

Estanguet, Catherine Destivelle, Laurent Blanc, Marie-Jo Pérec, Pas-cal Gentil, Guy Forget, Ladji Doucouré, Thomas Levet, Stéphane Dia-gana, Fabrice Guy et tant d’autres : si vous avez la chance de les croi-ser, laissez-les vous parler de Loïc Leferme et de son humilité, sonpanache, son esprit d’équipe, sa soif de partage. Loïc qui n’estplus là.VENDREDI 13 : Thomas Castaignède tient chronique, toujours per-tinente, dans les colonnes du Guardian, à Londres. Cette semaine,enfin un peu de bon sens au-dessus des invectives liées au boycot-tage par les clubs français et anglais de l’édition 2007-2008 de laCoupe d’Europe de rugby. « Aux Saracens comme ailleurs, sinous n’accrochons pas notre ticket pour les play-offs, nous ne sau-rons plus pourquoi nous jouerons les derniers matches, sans qualifi-cation pour l’Europe en jeu. (...) À nous, joueurs, vont manquer deuxéléments : l’expériencede laprochaineCouped’Europeet, surtout, lajustification de tous les efforts accomplis jusqu’à cemois d’avril pournous qualifier pour cette compétition. (...) Le rugby pro en est au

même stade que l’Amérique lorsqu’ellefut découverte par Christophe Colomb,un nouveau monde riche de fabuleusesopportunités, mais un monde à

construire. (...) Les calendriers doivent être révolutionnés, les Cham-pionnats de chaque nation reformatés. » Thomas Castaignède, futurgrand sage du rugby européen.SAMEDI 14 : avant-veille de premières régates de la Coupe Louis-Vuitton, à Valence. Areva Challenge panse le débarquement de der-nière minute de son tacticien Thierry Péponnet. Ces dernièresannées, Péponnet a été, aux côtés de Stéphane Kandler, l’un de ceuxqui, par leur acharnement, ont assuré une présence française sur lavraie ligne de départ de la Coupe de l’America 2007. Les résultatsdécevants des premiers « actes » l’ont poussé à terre. C’est (de nou-veau) curieusement parti entre le Graal de la voile et la France.

CLAUDE DROUSSENT

Ça bouge à Dax

Timbre ovaleFiliale de La Poste basée àBoulazac (Dordogne) – dontles basketteurs font desmiracles en Pro B –,Phil�poste imprime de trèsbeaux timbres. À l’occasionde la Coupe du monde derugby 2007, elle en sortiraun, de forme ovale bienentendu.

BERNARD DOLET

Don qui choqueAvec sa gueule de cow-boy, Don Imus aurait pu faire du cinéma. Mais ilest homme de radio (sur la station états-unienne WFAN), propose desémissions à succès et... se ramasse parfois. Ainsi vient-il de déraper encommentant un match de basket féminin américain. Ayant balancé contreles joueuses noires de l’équipe universitaire des Rutgers des propossexistes, inspirés des chansons des rappeurs noirs, il a suscité le courrouxd’auditeurs, d’annonceurs et de ses patrons. Après avoir décidé de lemettre à pied deux semaines, ces derniers ont finalement licencié Imus,qui avait présenté des excuses publiques (acceptées par lesbasketteuses) : « Je voulais simplement être drôle et ça ne l’était pas. »L’affaire ouvre un vaste débat aux États-Unis quant au sexisme des Noirsdans leur propre communauté.

L’US Dax de Jean-Louis Bérot et Gilbert Ponteins ne se contente pas de brilleren Pro D 2 de rugby. Elle organise pour les enfants des écoles un concours« journalistes de sport en herbe » afin d’encourager l’écriture et monte desopérations « nettoyages de stade » pour que les jeunes soient concernés parl’environnement. Par ailleurs, elle songe à la construction d’un stade de10 000 places assises. L’amusant, c’est que l’actuel stade de Dax (ville demoins de 20 000 habitants) avait attiré 22 362 spectateurs payants pour Agen- Mont-de-Marsan, en quarts du Championnat de France 1971, ou encore22 247 pour Béziers-Pau, l’un des quarts de 1972 !

ŒillèresCommentateur hippique, Stéphane Costes,quand il officie à Auteuil, règle mal sesjumelles. Quand les chevaux virent dans ceque l’on appelle « le tournant d’Auteuil », ildit qu’ils passent « devant le Parc desPrinces » alors qu’ils sont en réalité à300 mètres du mini-stade Georges-Hébert,derrière lequel se situent un grand lycée, lestade Jean-Bouin et enfin le Parc ! Si, unjour, les chevaux le prenaient au mot, ceserait panique dans le secteur !

avec brio de céder sa place à la Ferraride Massa. Et en terminant une nou-velle fois sur le podium. Ce qui n’avaitété réalisé qu’une seule fois, par PeterArundell (en 1964). « Je n’ai pasencore commis de faute, mais on enfait tous en emmenant la voiture à seslimites, analyse déjà Lewis en vieuxsage. Quand on est à cent pour cent àl’intérieur de ces monoplaces, l’erreurest inévitable. L’idée est de les limiterau maximum et d’apprendre à vivreavec lorsque cela arrivera. J’ai déjàdeux podiums, mais je suis encore undébutant. J’ai encore beaucoup àapprendre. »Le débutant apprend très vite. Cetaprès-midi, il s’élancera pour la pre-mière fois de la première ligne. Devantla Ferrari de Räikkönen et la McLarend’Alonso. Un vrai conte de fées donc,sauf que la fée qui, d’un coup debaguette, a placé Lewis sur orbite n’apas grand-chose à voir avec une magi-cienne, mais tout, en revanche, avec laF 1. Ron Dennis, patron de McLaren,était idéalement placé pour l’installer

dans le baquet d’une deses monoplaces.Leur première rencontreeut lieu en 1995, à Gros-venor House, un presti-gieux hôtel de Londres,lors de la remise des prixde fin d’année d’Autos-port, magazine britan-nique de sport automo-bile. « J’avais dix ans,raconte Lewis. Je ne merendais pas compte dece que je faisais. Je suisallé le voir. Je venais deremporter le titre dechampion d’Angleterrede kart pour lui deman-der son numéro de télé-phone. Ilm’a donné ren-d e z - v o u s l ’ a n n é e

suivante, pour voir si j’avais gagné. »Ce que le petit Anglais fit. Depuis, RonD e n n i s n e l ’ a p l u s q u i t t é .« Aujourd’hui, il est un second pèrepourmoi, confirme le pilote McLaren. Ila toujours cru en moi. » Jusqu’à lepousser à ne pas évoquer sa couleur depeau pour continuer à avancer dans lahiérarchie du sport auto.« Il a toujoursinsisté pour que je ne fasse pas cas demes origines. Pour lui, l’important atoujours été que je gagne. Pas que jesois noir. » Pas de victoire et l’aidebénie s’arrêtait. Une mauvaise allusionet le châtiment était similaire. Undébat sur sa couleur de peau rapide-ment évacué et qu’aujourd’hui, BernieEcclestone, le patron de la F1, résumeainsi : « Ce qui arrive avec lui est bienpour la F 1.Nonpasparce qu’il est noir,mais avant tout parce qu’il est sacré-ment fort ! »Alors, Lewis Hamilton se concentra surce qu’il savait faire : conduire, auvolant de toutes les monoplaces qu’onlui mit dans les mains. Champion deFormule Renault britannique, l’Anglaisgrimpe en F 3 Euroseries. Avec facilité.« Vous pensez que les choses sontfaciles, mais croyez-moi, ce fut dur,très dur, modère son père. Il lui a fallufaire des sacrifices. Cela fait quatorzeans qu’il consacre sa vie à la courseautomobile. D’ailleurs, aujourd’hui, laplupart de ses amis sont dans cemilieu. Mais c’était le seul moyen d’yarriver. »Dans sa monoplace, le gentil garçon setransforme en ogre dévorant tous lestrophées sur son passage. Débarquéen GP 2, antichambre de la F 1, lemonstre continue de faire peur, surtoutlors de dépassements très osés.« Lewis n’est sans doutepas le pilote leplus rapide, analyse Frédéric Vasseur,

son ancien directeur d’écurie en F 3 eten GP 2. Mais il a une confianceénorme quand il est dans la voiture ;uneconfiancequi lui permetde réaliserdes trucs de fou… » Comme lors de ceGrand Prix de Turquie où, suite à uneerreur d’appréciation, il sombra dansles bas-fonds du classement (16e)avant de remonter le peloton jusqu’à la2e place.« Et puis, poursuit Vasseur, il sait seremettre en cause. Quand il quitte lebaquet, il cherche ses erreurs et faitprogresser l’équipe. Pour les mécanos,c’est une crème à vivre. » L’an dernier,il sort de piste dans son premier tour dequalification sur le Hungaroring. Ilrentre, abattu au paddock de GP 2.« Mais dès que les mécanos sont reve-nus,poursuit son patron de l’époque, ils’est excusé auprès des gars d’avoir

salopé leur boulot. Et s’est remis autravail. »Car une fois descendu de voiture, lemonstre avide de victoires se trans-forme en prince charmant. Toujours lesourire aux lèvres, le garçon se fait pré-venant. Parfois même attachant. « Il aété très bien élevé, juge Vasseur. Justeaprès son podium d’Australie, il m’aappelé pour que je remercie de sa parttoute son équipe deGP2. J’ai trouvé çavraiment bien ! »Lewis fait bien les choses. Et pas seule-ment au volant. Il a un frère, Nicolas,atteint d’un handicap de motricité.Sans que cela ne se sache, LewisHamilton s’est battu, l’an dernier, afinde pouvoir l’emmener faire un tour deFormule 3 biplace. En vain. Mais lepetit frère eut tout de même un bap-tême en voiture de tourisme en DTM.

L’an dernier, Nicolas était, commetoute la famille, sur tous les week-endsdeGP 2.Et a fait sapremière apparitionen F 1 ici à Bahreïn. « Incontestable-ment, cela doit l’aider à garder lespieds sur terre,analyse Vasseur.Mêmesi ta voiture a des problèmes, qu’elle atrop de sous-virage, ce n’est rien face àla maladie… » « L’important, c’est lafamille, confirme Anthony Hamilton,qui a grandement contribué à l’éduca-tion de son fils après son divorce,lorsque Lewis avait deux ans. C’estd’ailleurs la raison pour laquelle on esttoujours là sur les circuits. Lewis abesoin de cette présence. D’ailleurs,lorsqu’on rentre en Angleterre, il n’estplus le pilote McLaren dont tout lemonde parle. Il n’est que Lewis, legrand frère de Nicolas. » Au volant, ilredevient Hamilton, celui dont le nom

déjà impressionne. Au soir du GrandPrix de Malaisie, Ron Dennis se félici-tait : « La manière dont il a résisté àMassa est très professionnelle ; il amontré aux autres pilotes ce qu’il peutfaire et ce qu’il deviendra, combien ilpeut être engagé dans ce qu’il entre-prend. Il s’est hissé à un niveau de per-formance que l’on n’attend pas forcé-ment d’un garçon qui dispute sespremières courses en F 1. »

Lewis sera une fois, au moins, vain-queur d’un Grand Prix. En attendantmieux et en rêvant à ce Championnatque ses illustres prédécesseurs britan-niques (Nigel Mansell et Damon Hill)lui promettent déjà.

FRÉDÉRIC FERRET

� �Lewis HAMILTON� (Grande-Bretagne)� 22 ans, né le 7 janvier 1985

à Stevenage (ANG).� 1,74 m ; 68 kg.� Karting. – Cadet : champion

d’Angleterre (1995). ICA : championd’Italie (1999). Formule A : championd’Europe et vainqueur de la Coupe dumonde (2000).Monoplace. – Formule Renault bri-tannique : 3e (2002) ; 1er, 10 victoires(2003). F 3 Euroseries : 5e (2004) ; 1er,15 victoires (2005). GP 2 : 1er, 5 vic-toires (2006).F 1. Débuts chez McLaren Mercedes(2007). – GP d’Australie : 3e. GP deMalaisie: 2e.

(Pho

toRi

char

dDr

ew/A

P)

(Pho

toL’

Équi

pe)

NOUVELLES DU MONDE

LE D�BLOG-NOTES

''Il a été trèsbien élevé.Juste aprèsson podium,il m’a appelépour remercierson équipede GP 2 ! ''(Frédéric Vasseur,son directeur d’écurieen F 3 et en GP 2)

DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 19

Noir Jaune

Bleu Rouge20

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

BASKET PRO A (29e journée) GRAVELINES - LE MANS : 60-71

PRO B (29e journée)

LIGUE FÉMININE – TOURNOI DE LA FÉDÉRATION

Fondateur : Jacques GODDET

Direction, administration, rédaction, ventes et publici-té commerciale : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9.Tél. : 01-40-93-20-20

SAS INTRA-PRESSECapital : 2 167 240 �. Durée : 99 ans.Principal associé : S.A. Éditions P. AMAURY.Président : Marie-Odile AMAURY.

S.N.C. L’EQUIPECapital : 50 000 �. Durée : 99 ans du 26 juillet 1985.Siège social : 4, rue Rouget-de-Lisle, 92793 Issy-les-Moulineaux Cedex 9. Gérant : Christophe CHENUT.Principal associé : SAS INTRA-PRESSE.

Directeur général,Directeur de la publication : Christophe CHENUT

Directeur des rédactions : Claude DROUSSENTDirecteur de la rédaction du quotidien : Michel DALLONIVENTE : Tél : 01-40-93-20-05Allemagne, 2,20 � ; Andorre, 1,25 � ; Antilles, la Réu-nion, 1,50 � ; Autriche, 2,30 � ; Belgique, 1,60 � ;Canada, 2,95 CAD ; Côte d’Ivoire, 1 600 CFA ; Dane-mark, 16 DKK ; Espagne, 2,10 � ; États-Unis, 2,80 $ ;Gabon, 1 600 CFA ; Grande-Bretagne, 1,40 £ ; Grèce,2,20 � ; Italie, 1,90 � ; Luxembourg, 1,60 � ; Maroc, 10MAD ; Pays-Bas, 2 � ; Portugal, 2 � ; Polynésie,460 CFP ; Sénégal, 1 600 CFA ; Suisse, 2,40 FS ; Tunisie,1,80 DIN.

ABONNEMENTS : Tél. : 01-55-56-70-60.22, rue René Boulanger, 75472 Paris Cedex 10.France métropolitaine, lundi à samedi, 6 mois :154,50 � ; 1 an : 309 �.Lundi à dimanche, 6 mois : 179,10 � ; 1 an : 358,20 �.ÉTRANGER : nous consulter.Modifications : joindre dernière bande.

Publicité commerciale :MANCHETTE SPORTS, Tél. : 01-40-93-24-99.

Petites annonces : 25, av. Michelet,93408 St-Ouen Cedex. Tél. : 01-40-10-52-15.Commission paritaireno 1207I82523 ISSN 0153-1069

LU

Tirage du samedi 14 avril 2007 : 471 809 exemplaires

NBA EXPRESS Torontogrimpe toujours

LES RÉSULTATST o r o n t o - D e t r o i t ,87-84 ; New Jersey -New York, 100-86 ;Atlanta-Washington,

8 5 - 9 8 ; B o s t o n - M i l w a u k e e ,102-104 ; Minnesota - San Antonio,91-110 ; New Orleans/OklahomaCity - Denver, 105-107 ; Miami-Indiana, 100-96 ; Chicago-Char-lotte, 100-81 ; Dallas- Utah, 89-104 ;Sac r amento - G olden Sta te ,108-125 ; LA Clippers - Portland,107-89 ; Phoenix - LA Lakers, 93-85.

LE FAIT DU JOURÀ force d’enchaîner lesper formances , lesToronto Raptors ne secontentent plus du res-

pect de leurs adversaires : ils ont désor-mais gagné leur place dans les hau-teurs de la Conférence Est. Latroisième, pour être précis, après unformidable retour devant Detroit, ven-dredi soir. Limités à 34 % aux tirs pen-dant trois quart-temps et menés 68-58dans leur salle, les Raptors ont profitéde la mise au repos des stars des Pis-tons dans la dernière période pourfaire céder le leader de l’Est.Un cadeausur lequel se sont précipités Chris Bosh(18 pts, 16 rbds) et ses coéquipiers. Enplus d’avoir décroché le premier titrede division de son histoire, le clubcanadien n’a désormais plus besoinque d’une victoire dans ses trois der-niers matches, ou d’un revers de Mia-mi, pour s’assurer de l’avantage du ter-rain au premier tour, une autrepremière dans l’histoire de la fran-chise.

Les huit premiers qualifiés pour les play-offs. Les trois derniers sont relégués enPro B.

PROCHAINE JOURNÉE. – Mardi 17 avril(20 heures) : Roanne - Cholet, Bourg -Gravelines, Pau-Orthez - Nancy, Orléans -Le Havre, Hyères-Toulon - Chalon, Paris -Dijon, Reims - Strasbourg. (20 h 30) :Besançon - Le Mans (Sport +). Mercredi18 avril (20 heures) : ASVEL - Clermont.

Quatre en EuroligueÀ l’heure où les quatre premiers de LFB s’affrontaient à Nevers, le petit monde du basketféminin a fait le point sur sa situation.

NEVERS –de notre envoyée spéciale

EUROLIGUE : UNE PLACE DE PLUS. – Ildevrait y avoir 24 clubs engagés pour la pro-chaine Euroligue. Cette décision, qui doitencore être entérinée par le bureau central dela FIBA dans quinze jours, ouvre une place deplus pour la France. La répartition suivra lerèglement prévu : une place pour le championde France, une place pour le premier de saisonrégulière (Valenciennes), une place pour levainqueur du tournoi de la Fédération.Ensuite sont prétendants le finaliste du Cham-pionnat, puis le deuxième de saison régulièresuivant qu’une équipe cumule un ou plusieurstitres.LE DANGER RUSSE. – Cet élargissement

n’est pas innocent. « Il n’est pas certain quecela corresponde à une grande objectivitésportive, mais plutôt à des pressions venuesde l’Est »,a commenté le président de la Fédé-ration, Yvan Mainini, conscient de la dangero-sité de l’impérialisme russe. Avec quatre clubsqualifiés, et des budgets sans fond, la Russie apris le contrôle de l’Euroligue. « Mais on aobtenu toutdemêmeune règle imposantqu’iln’yait pasplusdedeuxclubsdumêmepaysauFinal Four », a précisé le président de la LFB,Jean-Pierre Siutat.LAWSON REVIENT. – Edwige Lawson, lameneuse de Samara, a fait savoir qu’elle étaitprête à revenir en équipe de France. « Elle aune grande motivation et il est acquis qu’ellene partira pas en WNBA pour se préparer dumieux possible », a précisé Jacky Commères.

Le nouvel entraîneur des Bleus annoncerapour l’Euro (du 24 septembre au 7 octobre)une présélection de dix-huit joueuses fin avril.Le groupe sera ensuite réduit à quinze à la mi-août, puis à douze fin août, c’est-à-dire laconfiguration définitive jusqu’au France-Grèce du 24 septembre, premier match del’Euro.DEUX DESCENTES EN 2007-2008. – LaLigue féminine réfléchit à un nouveauconceptpour relancer l’intérêt des playoffs, afin d’évi-ter le « dégraissage » pratiqué par certainsclubs (Tarbes, Montpellier cette saison) allé-geant leur effectif en playoffs, et a annoncéqu’il y aurait deux descentes la saison pro-chaine.

LILIANE TRÉVISAN

LES FRANÇAISSan Antonio a conti-nué son petit bon-homme de chemin ens’imposant aisément à

Minneapolis pour sa 6e victoire d’affi-lée. Après avoir concédé deux fautesdans les 104 premières secondes,TonyPARKER s’estassis pour le restede la soirée, afin de souffler un peu. Saseule action du jour ? Vider une bou-teille d’eau sur son coéquipier Francis-co Elson en quittant le terrain… Yak-houba DIAWARA (4 min, 1 rbd)profite un peu du grand froid régnantentre JR Smith et l’entraîneur GeorgeKarl pour grappiller quelques minutesdepuis deux matches. Cinquième vic-toire en six matches pour les Warriorsde Mickaël PIETRUS (11 pts, 5 ftesen 11 min), dominateurs à Sacramen-to. Deuxième titularisation de la jeunecarrière de Ronny TURIAF (10 pts,6 rbds, 1 p.d., 2 int., 2 ctres, 28 min), etsa première de l’année, à l’occasion duchoc contre les Suns de Boris DIAW(8 pts, 17 min) qui, lui, n’est plus dansle cinq. La dégringolade des Lakerscontinue cependant, avec une hui-tième défaite en dix matches.

LES NEWSLes Hornets ont ditadieu à Oklahoma Cityet aux play-offs ens’ inc linant devant

Denver. La franchise doit retourner àplein temps à New Orleans la saisonprochaine…. Les Nuggets ont rempor-té une 8e victoire de rang derrière ladéfense de Marcus Camby, auteur de15 points, 11 rebonds et 9 contres…

� RIMAC À PARIS. – En chute libre ces derniers temps et pas encore assuré dumaintien, Paris a fait signer l’arrière croate Slaven Rimac (1,95 m, 32 ans) pour lescinq matches restants comme joker médical de Robert Sarovic. Ancien internatio-nal, ce scoreur a porté le maillot de nombreux clubs (Cibona Zagreb, Bursa, Bada-lona, Milan, AEK Athènes) et a disputé cette saison l’Eurocoupe avec le club ukrai-nien de Mariupol qu’il a quitté récemment. Il devrait débuter mardi face à Dijon àCoubertin.

LES AUTRES MATCHES

LE HAVRE - ASVEL

Le Havreenchaîne

AUJOURD’HUI,15 HEURES, DOCKSOCÉANE (TPS Star)

Arbitres : Castano, Bissang, Betton.LE HAVRE : 4. Cox (1,95 m, USA) ;5. Causeur (1,90 m) ; 7. B. Cissé(1,88 m) ; 8. Gay (2,01 m, USA) ;10. Curti (1,80 m) ; 11. A. Traoré(2,05 m) ; 12. Stanley (1,93 m, USA) ;13. Tucker (1,95 m, USA) ; 14. Duport(2,10 m) ; 15. Miller (2 m, SVG).Entraîneur : C. Monschau.ASVEL : 5. A. Sy (2,02 m), 6. Greene(2,04m,USA) ;8. Troutman(2,01m) ;9. Jeanneau (1,85 m) ; 12. Larranaga(1,95m, IRL) ;13.Masingue(2,05m) ;14. Diakite (2,08 m) ; 17. Blanchard(2,01 m, USA) ; 18. Barrett (1,97 m,JAM-CAN) ; 20. Sangaré (1,93 m).Entraîneur : Y. Baratet.

LE HAVRE VA DEVOIR disputer àson corps défendant deux matchesimportants en trois jours dans saquête des play-offs : cet après-midiface à l’ASVEL et mardi à Orléans. Leclub normand se présente avec JoahTucker, grippé cette semaine maisopérationnel, et Ali Traoré, qui a bienréintégré le groupe le match à Reims ily a huit jours. Arrivés dès hier auHavre au complet, les Villeurbannaisespèrent bien corriger le tir par rap-port à leur expédition manquée demercredi en Coupe à Strasbourg, où,de l’avis général, Masingue et lessiens sont retombés dans leurs tra-vers d’il y a quelques semaines. –P. Gob. et C. C.

ClassementPts J. G. P. p. c.— — — — — —

1. Nancy ..................... 50 29 21 8 2405 21112. Roanne ................... 49 29 20 9 2505 23503. Strasbourg ............ 49 30 19 11 2395 21644. Chalon .................... 48 29 19 10 2259 22485. Le Mans ................ 46 29 17 12 2117 20176. Pau ......................... 45 29 16 13 2336 2227

ASVEL ..................... 45 29 16 13 2278 2185Cholet ..................... 45 29 16 13 2049 2023Orléans .................. 45 29 16 13 2176 2191

10. Dijon ....................... 44 29 15 14 2232 221311. Le Havre ............... 43 28 15 13 2173 216712. Gravelines ............. 43 29 14 15 2214 216513. Clermont ............... 41 29 12 17 2001 1980

Paris ....................... 41 29 12 17 2108 228315. Besançon .............. 40 29 11 18 2356 242216. Hyères-Toulon .... 39 29 10 19 2203 241217. Bourg-en-Bresse .. 36 29 7 22 1923 227718. Reims ................ 34 29 5 24 1983 2278

VENDREDI

Chalon -Orléans ......................... 67-68HIER

Gravelines - LeMans ................... 60-71Clermont-Reims ........................ 84-53Dijon -Roanne ............................ 86-98Strasbourg-Bourg .................... 109-62Besançon-Pau-Orthez .... 103-100a.p.Nancy-Paris ............................. 105-75Cholet-Hyères-Toulon .............. 85-75

AUJOURD’HUI

15 HEURESLe Havre - ASVEL (TPS Star)

VENDREDI : Brest-Levallois, 79-75 ;Saint-Étienne- Mulhouse,64-61 ; Mau-rienne-Nantes, 8 4-79 ; Châlons-Limoges, 73-78 ; Angers-Évreux,89-88. HIER : Nanterre-Quimper,72-76 ; Rouen - Saint-Quentin, 66-59 ;Vichy-Poitiers, 103-62 ; Boulazac-Antibes, 85-76.Classement : 1. Vichy, 53 pts ; 2. Nan-terre, 49 pts ; 3. Levallois, 47 pts ; 4.Quimper, 47 pts ; 5. Brest, 45 pts ; 6.Rouen, 45 pts ; 7. Châlons, 45 pts ; 8.Limoges, 44 pts ; 9. Saint-Étienne,44 pts ; 10. Boulazac, 44 pts ; 11. Saint-Quentin, 44 pts ; 12. Aix-Maurienne,42 pts ; 13. Poitiers, 41 pts ; 14. Évreux,40 pts ; 15. Antibes, 39 pts ; 16. Mul-house, 38 pts ; 17. Nantes, 38 pts ; 18.Angers, 38 pts.

PROCHAINE JOURNÉE. – Mardi 17 avril(20 heures) : Levallois-Châlons ; Saint-Quentin - Boulazac ; Mulhouse-Angers ; Poi-tiers-Maurienne ; Vichy-Antibes ; Nantes-Brest ; Quimper-Rouen ; Évreux-Nanterre ;déjà joué : Limoges - Saint-Étienne, 95-71.

On prend les mêmesCE SERA DONC une sixième finale entreBourges et Valenciennes, avec une balancefavorable aux Nordistes (3 victoires) qui dis-puteront donc aujourd’hui leur douzièmefinale. Pas mal pour une équipe appelée àêtre très bientôt démembrée, puisqu’elle vaperdre son coach et trois joueusesmajeures, et qui n’a pas paru plus perturbéeque ça. Idem pour Bourges, qui a bien sur-monté l’absence de son pivot Sonja Kireta.Il reste que Montpellier d’une part, puis Vil-leneuve-d’Ascq de l’autre ont chèrementvendu leur peau. Les Héraultaises ont fait cequ’il fallait pour contraindre l’USVO à pui-serdans ses ressources. Revenues sur un tri-plé primé (59-57, 37e), elles ont livré unmatch plein, sans rien concéder ni enadresse ni au rebond, mais sont tombéessur une Kristi Harrower en état de grâce(27 pts à 57%), tueuse de match à elle toute

seule. À Villeneuve-d’Ascq, très juste enrotations, après un départ canon (2-12, 4e),il manqua la distance.

Avec six joueuses, les Nordistes, où KathyWambe, seule quarante minutes à la mène,perdit progressivement son feu et sa lucidi-té, n’ont pu résister au retour de Bourges,mieux vissé défensivement. Les Nordistescédaient définitivement dans les dernièresminutes (47-44,33e). Il reste que comme leconstatait leur coach, Abdou N’Diaye, cettejournée avait montré « que le basket fémi-nin a un autre visage. Au-delà de Bourges,Valenciennes, il y a des équipes qui saventjouer au basket. » – L. T.

VALENCIENNES - LATTES-MONTPELLIER : 62-59(17-13 ; 15-15 ; 17-16 ; 13-15)

VALENCIENNES : Godin (6), Harrower (27), Gruda(6), Hermouet, Grgin-Fonseca (6), Gomis (6), Bade(1), Tuvic (10). Entr. : L. BuffardLATTES-MONTPELLIER : Miller C. (9), Miller K. (6),Perotto, Basko (13), Jouandon (5), Dijon (4), Skrela(6), Reghaissia (3), Podkovalnikova (13). Entr. : J.Ruiz.

BOURGES - VILLENEUVE-D’ASCQ : 57-48(10-20 ; 21-10 ; 14-8 ; 12-10)

BOURGES : Maltsi (11), Melain (3), Miyem (9), Hall(3), Dumerc (13), Lepron (7), Ndongue (11). Entr. : P.Vincent.VILLENEUVE-D’ASCQ : Fombonne (3), Marcauskaite(7), Brown (10), Wambe (9), Sacko (13), Drljaca (6).Entr. : A. N’Diaye.

PROGRAMMEAUJOURD’HUI.–14heures: matchpour la3e place ; 16 h 30 : finale.

RÉSULTATSHIER. – Demi-finales : Valenciennes - Montpellier,62-59 ; Bourges - Villeneuve-d’Ascq, 57-48.

En bleu de chauffeQuand Le Mans défend comme ça, il retrouve ses valeurs. Les Nordistes ont été emportés en un quart-temps.GRAVELINES –de notre envoyé spécial

NOUS N’AVIONS PAS trop reconnu LeMans contre Pau. Nous l’avons retrouvé hiersoir à Gravelines alors qu’au départ l’œilgauche abîmé de Kenny Gregory (voir par ail-leurs) pouvait faire craindre pour le MSB unenouvelle soirée délicate. Elle ne le fut qu’ungros quart-temps, le premier, où le BCMs’appuya bien sur l’ancrage intérieur deNsonwu-Amadi. Mais au final (60-71), lesNordistes se sont un peu plus éloignés desplay-offs alors que leurs hôtes – seuls cin-quièmes hier – soir ont effectué une percéeprécieuse à défaut d’être décisive.En tout cas, après s’être ébroués au deu-xième quart pour revenir à hauteur, les Man-ceaux signèrent à l’attaque du second acteun récital défensif (10 pts concédés ; un 15-3en 7 minutes) sur lequel ils prirent leur envol(47-37, 27e)pour mener jusqu’au bout la ren-contre en majesté.« LeChampionnat est tel quehormis les troispremiers, chacun devra se battre pour assu-rer sa place. Qu’on s’appelle Pau ou LeMansc’est pareil. Alors, il faut relever les mancheset mettre les mains dans le cambouis. Et onl’a fait » , se pourléchait Vincent Collet aprèsla démonstration (71-60). Huit jours plus tôt,Le Mans avait abandonné 91 points àl’attaque paloise à Antarès, il en a concédé60 (contre ses 76,9 de moyenne) à celle deGravelines dans sa salle… Plus rien à voir eneffet.Le MSB a surtout retrouvé hier soir son« Ironman » (dixit Collet) Éric Campbell, dis-suasif, explosif et aérien, un Sandro Nicevic àun niveau d’implication sans communemesure avec ce qu’il avait montré huit joursplus tôt, même si l’adresse n’était pas au ren-dez-vous (encore que Frédéric Sarre put qua-lifier de « balles de match » deux réussitesclés du pivot manceau en fin de partie) et unYannick Bokolo dans les canons de ce que luiréclame son coach.

Quand Bokolo score…« J’avais chambré Sandro par rapport aurebond, expliquait Collet, ce soir, il a été trèsfort, et l’on ne peut rien espérer si l’on n’estpas combattant. Cela valait pour tout lemonde… »Quant à Bokolo, son coach rele-vait : « Contre Pau, il avait joué 32 minutesen prenant deux tirs. Bien trop peu. Il a indé-niablement progressédans la gestion,mais il

ILS ONT DIT� Germain CASTANO (Besançon) : « Cette victoire a un son particulier pournous, Pau arrivait avec des références. L’option de la zone a été payantemais rienn’est acquis pour le maintien. »

� Jacques MONCLAR (entr. Dijon) : « Je nem’abrite pas derrière la fatigue. Onn’a pas réussi à arrêter Spencer et on a précipité beaucoup de choses. »

� Jean-Denys CHOULET (entr. Roanne) : « Tout s’est passé comme on l’avaitprévu. On a eu l’euphorie dans le premier quart-temps. »

� Jean-Aimé TOUPANE (entr. Clermont) :« Je ne retiens qu’une chose, c’est lavictoire. On avait montré de la suffisance à Bourg, il fallait récupérer le coup. »

� Éric GIRARD (entr. Strasbourg) : « On avait demandé à ce que tout le mondesoitprofessionnel. Il ne fautpasqu’on s’arrêteparcequederrière, çapousse fort. »

� Jean-Luc MONSCHAU (entr. Nancy) : « On a effectué un gros travail d’usurederrière notre défense en première mi-temps. Tout le monde a pu participer. »

� ErmanKUNTER (entr. Cholet) :« L’essentiel était degagner, car il n’yaplusdematches faciles. »

� FrédéricWISCARD-GOETZ (Hyères-Toulon) :« C’estune trèsmauvaiseopé-ration pour nous en vue dumaintien. Nos mauvais choix en attaque ont bien aidéCholet. » – Avec nos correspondants.

doit être plus scoreur, plus agressif. Commeil a été ce soir… » La demande a donc étésatisfaiteau-delà des attentes (20 ptsà 7/9,5pds, 3 int., 2 rbds) mais Yannick Bokolo avaitla réuss i te pud ique : « Peut-ê t requ’aujourd’hui c’était moi,mais il fallait bienapporter de l’agressivité car Kenny Gregoryen apporte beaucoup et il fallait bien quecela vienned’autre part…Mais on s’est tousinvestis, il n’y avait pas que moi, les autresailiers ont essayé d’être agressifs aussi ; ça apayé », plaidait-il sans vraiment convaincretant sa performance avait éclaboussé lestrente dernières minutes du match. « Celafait longtemps qu’on m’attend à ce niveau,consentait-il tout de même. C’est à moi degarder une certaine constance, je ne sais passi j’en suis capable. J’essaie. »Les Gravelinois ont essayé aussi. Mais leurdynamique, déjà flageolante avant la pause,avait totalement disparu à la reprise. Frédé-ric Sarre relevait « une première mi-tempsdans l’esprit de ce qu’on voulait faire, et unedeuxième où l’on est statique, absent. Avecde l’agressivité, mais pas de la bonne, on ter-mine le troisième quart à zéro faute alorsqu’on se fait trouer de partout dans lesdrive… En attaque, on n’apporte aucunepercussion, aucun impact vers le cercle ».Gravelines aux deux visages, encore.

JEAN-LUC THOMAS

� GREGORY À L’ARRÊT. – L’ailier man-ceau Kenny Gregory n’a finalement pas parti-cipé au match à Gravelines. Présent au Sporti-ca, il est rentré au Mans avec les espoirs duMSB, victime d’une iridocyclite de l’œilgauche (inflammation de l’iris). L’affection lehandicapait depuis plusieurs jours déjà etnécessitera un arrêt de travail pour pouvoir luiprescrire le traitement le plus opportun, lequelcontient des corticoïdes. Le Mans effectue undécrassage ce matin à Gravelines, puis pren-dra directement la route de Besançon où iljouera mardi soir, à nouveau sans Gregory,sauf amélioration aussi spectaculairequ’improbable. – J.-L.T.

Incorrigible PauDe nouveau défaits à Besançon, les Béarnais restent en sursis.BESANÇON - PAU-ORTHEZ : 103-100 a.p. –L’Élan devra cravacher jusqu’au bout pour entrerdans le Top 8. Huit jours après une belle démonstra-tion au Mans, les Palois sont tombés de haut. Pour-tant admirablement lancé par une grosse défense,du jeu rapide et la doublette Sanders-Harrison (+18,22-40, 16e), Pau a déchanté après le repos, butantsur la zone de Besançon (69-67, 30e) et un Colsonune fois de plus explosif. La mauvaise gestion localede la dernière minute (6 points dilapidés) ne per-mettait finalement pas à Pau de saisir sa chance.Grâce à ce succès, le troisième d’affilée, Besançonressort de la zone de relégation.DIJON - ROANNE : 86-98. – Poussée par le duoSpencer-Salyers (25 pts sur 35 dans les 10 premièresminutes), la Chorale a trouvé l’euphorie nécessaireà son jeu. Spencer, inarrêtable (21 pts à la pause à11/14) a usé tous les défenseurs dijonnais, sansréussite pour ces derniers. Les pales espoirs de laJDA à la pause étaient vite éteints (50-67, 28e) et leviolent réveil de Dijon en fin de match (15-0 en 2minutes, de 62-86 à 77-86) ne faisait finalementque retarder le verdict.

CHOLET - HYÈRES-TOULON : 85-75. – Les play-offs restent d’actualité pour Cholet, bien calé dansle peloton des prétendants. Face à Hyères, lesjoueurs de Kunter ont cependant eu tendance às’endormir sur un écart qu’ils avaient creusé après lepremier quart temps (70-47, 33e). Les deux minutesde pagaille qui suivaient ce pic de forme sonnaientl’alarme dans les rangs de Cholet, une nouvelle foisbien aidé par l’étoile montante, Nando de Colo (24pts, 7 rbds et 8 f.p.). Pour le HTV, désormais relé-gable, le vent a complètement viré en seulementtrois semaines.CLERMONT - REIMS : 84-53. – C’est maintenantofficiel, Reims évoluera en Pro B la saison pro-chaine. À côté de la plaque hier (23 points marquésaprès 28 min !), les Rémois ont offert à Clermontune victoire tranquille et un maintien presque cer-tain (deux victoires d’avance sur Hyères-Toulon etune victoire de 17 pts au match aller). Le Stade n’apas eu à forcer son talent, amorçant sa balladegrâce à l’activité de Issa (4 contres dans le premierquart) et une défense toujours impeccable (30 % deréussite totale pour Reims).

STRASBOURG - BOURG : 109-62. – La semainepourrait s’avérer très bonne pour la SIG, tranquillevainqueur de Bourg et lancé à pleine vitessederrièreChalon avant le déplacement de mardi à Reims.Hier, les Alsaciens ont lancé les hostilités dans lestrois premières minutes (10-0), confortant cet avan-tage par un 6 sur 7 à trois points durant le deuxièmequart temps (40-20, 17e). Bourg, résigné, n’a pasexisté face à la belle homogénéité des Strasbour-geois (personne à plus de 24 minutes et six joueursau-dessus de 10 points).

NANCY - PARIS : 105-75. – Paris a tenu 15minutes à Gentilly (37,32) avant de céder devantl’efficacité de Samnick et la montée en puissance duSLUC. Le troisième quart temps magnifique de Nan-cy (34-17) parachevait un succès sans histoire quiaura permis un sage retour pour Julian. L’adresseretrouvée de Banks (17 pts) et la large participationdes troupes (9 joueurs à plus de 10 d’évaluation)sont autant de points positifs avant un périlleuxdéplacement à Pau mardi. – N. R. (avec nos corres-pondants).

GRAVELINES. – Steeve Essarta le sourire mais

le meneur de Gravelines estdébordé par un Yannick

Bokolo très percutant(20 points) au Sportica.

(Photo Mao)

STRASBOURG 109BOURG 62

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdDarrigand 22 1 0/5 0/3 1/2 0-1 3Marquis 20 18 7/9 - 4/6 5-2 -A. Sanders 24 10 4/8 - 2/3 2-4 -M. Smith 25 17 6/9 5/7 - 0-2 -Giffa 20 6 3/7 0/3 - 2-3 5Nissim 22 16 6/9 4/6 - 0-3 5Mccord 18 6 3/4 - - 1-2 3Eidson 19 17 7/9 3/4 - 3-5 6Bach 8 7 1/2 1/2 4/4 1-2 -Mädrich 22 11 2/3 0/1 7/12 3-0 1TOTAL 200 109 39/65 13/26 18/27 18-24 23

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdA. Owens 29 5 2/6 1/3 - 1-4 1Vauquois 3 - - - - - -Grgat 16 2 1/4 - - 1-0 2Chelle 27 13 5/9 3/5 - 2-0 -Diallo 3 0 0/1 0/1 - 0-1 -Bengaber 32 14 5/9 0/2 4/6 0-3 -Swift 32 11 4/10 3/6 - 1-0 2Sindjelic 26 9 4/10 1/4 - 2-4 -Mills 32 8 3/9 - 2/2 2-2 1TOTAL 200 62 24/58 8/21 6/8 10-14 6

109-62 (22-9, 29-19, 28-17, 30-17)Ecart.- STR : + 47 (score final).Spect. : 5 250. Arb. : Mateus, Guedin et Bansard.

DIJON 86ROANNE 98

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdN’Doye 32 8 4/10 0/3 - 1-3 7M’Baye 17 4 2/6 0/3 - - 1Lux 35 18 8/13 0/1 2/3 3-0 2Diabaté 13 6 2/5 1/3 1/2 0-2 2T. Johnson 19 22 9/14 4/7 - 2-1 2Natsvlishvili 24 11 5/10 - 1/3 5-3 1Sciarra 40 13 4/13 3/9 2/4 1-7 10Simon 20 4 1/4 - 2/2 1-0 -TOTAL 200 86 35/75 8/26 8/14 13-18 25

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdNiakaté 6 - - - - 0-1 3Marcario 3 1 - - 1/2 - -Harper 30 21 8/14 2/5 3/5 2-6 3Moerman 1 - - - - - -Soliman 6 3 1/1 - 1/2 0-3 -Spencer 34 35 15/21 4/9 1/4 0-3 6Pellin 30 6 3/5 0/2 - 2-4 6Mobley 17 4 2/5 0/2 - 0-3 1P. Badiane 34 7 3/3 - 1/2 4-3 1Salyers 39 21 9/16 3/7 0/2 1-4 5TOTAL 200 98 41/65 9/25 7/17 9-28 25

86-98 (24-35, 16-16, 13-20, 33-27)Ecart.- ROA : + 24 (34e et 36e).Spect. : 4 950. Arb. : Conderanne, Graffin et Karaquillo.

NANCY 105PARIS 75

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdBanks 29 17 7/10 3/6 0/2 0-4 3Piault 2 0 0/2 0/1 - 0-1 -Njoya 1 - - - - - -Julian 15 8 3/6 - 2/3 0-5 2Mcclintock 25 9 3/7 1/2 2/3 0-4 2Soliver 21 7 2/5 1/3 2/2 1-3 8Zianveni 18 9 4/9 1/2 0/2 4-5 1Salmon 11 2 1/3 0/1 - 1-2 -Samnick 16 15 5/7 1/2 4/6 1-0 -Hayes 19 11 3/6 3/5 2/3 0-3 -Kirksay 24 12 4/7 0/1 4/6 0-4 7Milisavljevic 19 15 4/7 1/2 6/6 - 5TOTAL 200 105 36/69 11/25 22/33 8-32 28

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdMatheus 32 8 4/9 - - 3-4 -T.J. Parker 16 10 4/7 2/2 - - -Stewart 26 10 5/9 0/1 - 1-7 5Mitchell 36 20 6/10 1/3 7/11 2-2 4Copeland 28 10 4/11 2/8 - 0-4 5S. Cissé 19 0 0/4 0/2 - 0-1 -Petrovic 32 12 4/15 2/6 2/4 2-8 2Joseph 11 5 2/3 - 1/2 1-1 1TOTAL 200 75 29/68 7/22 10/17 9-28 17

105-75 (24-24, 24-12, 34-17, 23-22)Ecarts.- NAN : + 38 (33e) ; PAR : + 4 (7e).Spect. : 4 650. Arb. : Vauthier, Koog et Antz.

CHOLET 85HYÈRES-TOULON 75

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdJ.K. Edwards 24 12 5/11 - 2/2 1-6 1De Colo 34 24 8/12 4/6 4/4 3-4 3Bardet 6 1 0/2 0/2 1/2 - -Beaubois 3 - - - - 0-1 1Dondon 5 - - - - - -Bilba 24 4 2/4 0/1 - - 3Jacobson 21 16 5/12 4/5 2/2 2-0 2Tchicamboud 29 5 1/9 1/5 2/4 0-3 6Gray 21 18 8/11 - 2/2 0-3 2Dobbins 33 5 2/8 - 1/2 5-11 3TOTAL 200 85 31/69 9/19 14/18 13-29 21

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdB. Brown 32 19 7/10 2/2 3/7 2-1 3Nedic 19 6 2/5 2/2 - 0-2 2Legname 13 4 1/4 1/2 1/2 1-0 1Milling 26 4 2/4 - 0/2 1-3 -Obasohan 28 11 4/12 1/6 2/2 0-7 -Nichols 33 15 5/9 1/3 4/5 2-2 4Whisby 20 5 1/4 - 3/3 1-5 1Thompson 29 11 4/11 2/6 1/2 1-1 6TOTAL 200 75 26/59 9/21 14/23 9-25 17

85-75 (22-21, 21-10, 19-12, 23-32).Ecarts.- CHO : + 23 (23e) ; HYÈ : + 6 (8e).Spect. : 4 500. Arb. : Gasperin, Roman et Boué.

GRAVELINES 60LE MANS 71

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdLe Pellec 1 - - - - - -P. Morlende 30 8 3/5 1/2 1/1 0-2 3Paulding 39 10 3/11 0/5 4/6 0-1 5Essart 20 0 0/3 0/2 - 1-2 3Nsonwu-Amadi 29 15 6/9 - 3/6 0-9 1Trepalovac 4 2 1/1 - - 0-4 -Schmitt 19 4 2/5 - - 1-4 2Brun 28 15 6/13 3/6 - 0-2 1Carroll 30 6 2/6 2/5 - 0-1 2TOTAL 200 60 23/53 6/20 8/13 2-25 17

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdBogavac 31 2 0/5 0/4 2/2 2-3 1Amagou 32 13 3/6 0/1 7/8 0-6 3Koffi 6 1 - - 1/4 1-0 -Batum 23 4 1/4 1/3 1/2 0-1 1Bokolo 34 20 7/9 1/2 5/6 0-2 5Nicevic 25 13 6/16 - 1/2 2-9 6Adjiwanou 12 0 0/2 - - - 1Campbell 37 18 9/12 0/1 - 1-7 1TOTAL 200 71 26/54 2/11 17-24 6-28 18

60-71 (23-17, 11-15, 10-23, 16-16).Ecarts.- GRA : + 7 (4e) ; MAN : + 11 (29e, 36e et scorefinal).Spect. : 2 200. Arb. : Radonjic, Julien et Laplace.

BESANÇON 103PAU-ORTHEZ 100

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdForehan-Kelly 12 6 2/5 1/3 1/2 0-1 -J. Ruzic 29 6 2/4 1/2 1/2 3-4 1T. Ruzic 39 9 3/7 2/3 1/2 1-11 -Labeyrie 8 7 2/3 1/2 2/2 0-1 1Colson 41 25 7/17 3/8 8/10 0-4 12Hoard 16 8 3/3 - 2/3 0-3 -Correa 3 - - - - 0-1 -C. Bradford 33 15 5/11 0/3 5/7 - 2Ford 41 27 10/14 1/2 6/9 3-2 1Eléléara 3 0 0/2 0/1 - 0-1 -TOTAL 225 103 34/66 9/24 26/37 7-28 17

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdFauthoux 3 0 0/1 0/1 - - -C.C. Harrison 39 16 5/9 4/6 2/2 1-2 5D’Almeida 11 0 0/3 0/1 - 0-1 1Greer 34 9 4/9 0/1 1/2 3-7 9Johnsen 15 2 1/8 0/5 - 1-3 -Ferchaud 26 15 6/10 3/7 - - 1Miles 30 11 5/11 1/4 0/1 1-1 10Mahinmi 12 5 1/1 - 3/4 1-0 -Wright 34 23 10/15 - 3/6 4-7 1M. Sanders 21 19 7/13 5/11 - 0-1 1TOTAL 225 100 39/80 13/36 9/15 11-22 28

103-100 a.p. (17-28, 22-22, 30-17, 16-18, 18-15)Ecarts.- BES : + 6 (40e) ; PAU : + 18 (16e).Spect. : 3 600. Arb. : Bichon, Lepercq et Mortz.

CLERMONT 84REIMS 53

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdL. Owens 24 4 1/3 0/1 2/4 1-2 7Hill 20 13 5/8 3/4 - 0-3 1Larrouquis 22 7 3/11 1/8 - 2-4 3Guichard 21 4 2/5 - - 1-2 -Toti 1 5 2/2 1/1 - - -M. Badiane 18 5 2/4 - 1/3 0-5 1Hairston 24 12 5/9 2/4 - 1-3 1Skinn 19 13 5/7 3/5 - 0-1 1Issa 18 11 5/5 - 1/2 2-5 1Bing 20 8 3/8 0/2 2/3 0-5 -Pene 13 2 1/4 0/2 - 0-1 3TOTAL 200 84 34/66 10/27 6/12 7-31 18

Min Pts Tirs 3pts Lf Ro-Rd PdCarr 28 16 6/17 0/4 4/4 1-1 2Gillet 17 0 0/4 0/3 - 0-1 2Mangin 2 - - - - - -M’Boli 5 - - - - - 1D. Diarra 14 6 2/4 - 2/2 0-3 -A. Mendy 28 2 1/8 0/4 - 1-3 1Andrieux 35 13 4/14 3/8 2/2 2-8 4Saounera 4 - - - - 0-1 1Niang 4 0 0/2 - - - -Schneiderman 36 15 4/5 1/2 6/7 2-3 1Lewin 27 1 0/2 - 1/2 2-1 -TOTAL 200 53 17/56 4/21 15/17 8-21 12

84-53 (24-13, 19-8, 21-7, 20-25).Ecarts.- CLE : + 40 (28e) ; REI : + 1 (4e).Spect. : 2 500. Arb. : Chambon, Périer et Jean.

PAGE 20 DIMANCHE 15 AVRIL 2007

Noir Jaune

Bleu Rouge21

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

Felipe Massa a obtenu la pole- position dans quatre des cinq derniers Grands Prix courus.

Japon et Brésil 2006 Malaisie et Bahreïn 2007

(En Australie, victime d’une panne de boîte de vitesses sur la Ferrari, il n’avait pas disputé la dernière séance de qualification)

4/544/544/54/5

AUTOMOBILE FORMULE 1 – GRAND PRIX DE BAHREÏN

� CHAMPCAR : POWER TOUJOURSDEVANT. – Déjà vainqueur de lapremière course, la semaine dernièreà Las Vegas, Will Power est le piloteen forme de ce début de saison.Meilleur temps de la premièreséance de qualifications, l’Australienest assuré de partir en premièreligne à Long Beach. SébastienBourdais et Simon Pagenaud,auteurs des 2e et 3e chronos, letalonnent. La deuxième séance dequalifications devait se tenir la nuitdernière (heure française).

Ferrari sur les bons railsPremier et troisième sur la grille de départ, Massa et Räikkönen seront du bon côté de la piste, là où l’adhérence est la meilleure.SAKHIR – (BRN)de notre envoyé spécial

ON POURRAIT PENSER que lepilote qui a signé la pole trouve lesommeil plus facilement que sesadversaires, le samedi soir. Pas sûrpourtant que ce fût le cas de FelipeMassa, la nuit dernière. Auteur àSakhir de sa deuxième pole d’affiléeet de la quatrième sur les cinq der-niers Grands Prix (Japon et Brésil2006, Malaisie et Bahreïn 2007), lepilote Ferrari a peut-être eu le som-meil perturbé par ses mauvais sou-

« Les moyens de nous battre »FERNANDO ALONSO, malgré sa quatrième position au départ,a bien l’ambition de terminer devant les Ferrari.

SAKHIR –de notre envoyé spécial

« AVEZ-VOUS CONNU des pro-blèmes avec le réglage de laMcLaren ?– Non. Aujourd’hui (hier),on a trou-vé la confiance pour aller aux limitesde la voiture, même si je n’ai pu rou-ler au maximum dans certainsvirages. Je crois sincèrement qu’il n’ya pas de problème. Le matin, avantles qualifications, je n’étais pas tota-lement à l’aise mais on a procédé àquelques changements. Lors de laQ 1, je n’étais pas très confortableavec les pneus durs. En Q2, la voitureest devenue nettement meilleure.J’en ai été un peu surpris et n’en aipas tiré le maximum. Et puis, en Q 3,tout s’est bien mis en place. Noussommes là. On a encore des efforts àfaire. On peut espérer que les Ferrariauront un peu moins d’essence quenous. C’est ce à quoi on se raccrochequand on se qualifie quatrième oucinquième.– Votre place sur la grille (qua-trième derrière Hamilton, soncoéquipier) s’explique-t-ellepar une stratégie différente ?– On verra. À chaque course, nous

avons les mêmes objectifs, mais jeveux remporter le titre. Après avoirgagné en Malaisie, je ne tiens pas,ici, à être contraint à l’abandon dès lepremier virage, ni au quatorzièmetour, ni n’importe quand, d’ailleurs...Il y a dix-sept épreuves à disputer etun Championnat à gagner. Il faudra,si possible, finir devant les Ferrari. Ceseront nos principaux adversaires.Pour la course, je crois que nousavons les moyens de nous battre. EnAustralie, ce ne fut pas possiblemais, en Malaisie, on y est arrivés.Ici, je crois que nous sommes assezproches pour recommencer. Ce seraune autre opportunité.

« Une bonneatmosphère »

– Est-ce, pour vous, un désa-vantage que de partir du mau-vais côté de la piste ?– On a eu la chance de partir desplaces “deux” et “quatre” lors desdeux Grands Prix précédents. EnAustralie, cela ne nous a pas aidés.En Malaisie, on n’a pas vu la diffé-rence. Ici, je n’en sais rien, mais enregardant la course de GP 2, lespilotes qui étaient à ces places-là nesemblent pas en avoir souffert.

J’espère qu’il en sera de même pournous et que nous arriverons enmême temps que les Ferrari au pre-mier virage.

– Comment vivez-vous le faitd’être ainsi concurrencé parLewis Hamilton ?

– J’ai déjà connu cela dans ma car-rière, lorsque mes coéquipiers m’ontpoussé vers mes limites. Spéciale-ment lors des débuts de Champion-nat. Jarno Trulli, en 2004 après deuxcourses, par exemple, était devantmoi avec 9 points d’avance. L’an der-nier, il m’est arrivé la même choselorsque Fisichella s’est imposé lorsdu premier Grand Prix. À l’issue destrois premiers rendez-vous de la sai-son, nous étions très proches l’un del’autre. Cette année, c’est la mêmechose. C’est un combat très serréavec mon coéquipier. Cela aidel’équipe à encore mieux travaillerafin de développer la voiture. Celaparticipe aussi à créer une bonneatmosphère car cette émulationnous permet de viser de bonsrésultats. »

FRÉDÉRIC FERRET

GP 2

Filippi, premier des redoublantsGP 2, AN 3. Pour la rentrée, les bonspoints ont été distribués à ceux qui fré-quentaient déjà la série, l’an dernier.Premier vainqueur de l’année, LucaFilippi a chanté avec bonheur le Fratellid’Italia sur son premier podium deGP 2 : lui qui, l’an dernier, n’avait pasfait mieux qu’une 4e place, signed’entrée une pole position et une vic-toire dans la grande course.« Je savaisque jepouvais le faire,observe le piloteSuperNova. J’ai travaillé dur toutl’hiver et je suis venudans cette équipecar je savais qu’elle était bonne. Cerésultat en est la preuve. »Auteur d’un bon départ, Filippi n’acommis aucune faute dans une courseoù il n’a jamais été inquiété. Derrièrelui, on retrouve un vieil habitué desbaquets, Timo Glock qui pilota une F 1d’Eddie Jordan, en 2004. Son coéqui-pier Andreas Zuber, dans sa troisièmeannée en GP 2, complète le podium.Un podium au pied duquel échoue lepremier débutant de la série : BrunoSenna, comblé par ce résultat. « Je neme sens même pas fatigué, confiait-il.Je pensais que ce serait plus dur. Pourune première course, franchementc’est pas mal, non ? Le départ a étéplutôt prudent : je ne voulais pas caler.Et puis, je ne voulais pas commettre defautes lors des premiers tours. Je

n’avais pas l’habitude de rouler avec lavoiture pleine d’essence. » Et l’arrêt-ravitaillement ? « Je me suis bienappliqué car je savais que les standsétaient très glissants et poussiéreux(1). Tout s’est bien passé mais quandj’ai voulu arracher un tear-off quiprotège ma visière, ils sont tousvenus avec ! »Si tous les participants n’avaient à seplaindreque dece seul problème, ilsenseraient ravis. À commencer par Nico-las Lapierre, seul Français engagé,cette année. Auteur d’un excellentdépart, il était 6e au premier virage,avant de partir à la faute. « Dans levirage13, la voiture a décroché, racon-

tait, déçu, le pilote DAMS. Quand j’aivoulu la rattraper, c’était trop tard. Ici,dèsqu’on sort, onglisse. »Rentré ravi-tailler dès ce premier tour, le Nivernaisest reparti à l’attaque pour finir à la 7e

place. De quoi redonner un peud’espoir pour la course de ce matin :« Je sais que j’ai une bonne voiture et,en partant en première ligne (2), jepeux gagner. Je le dois ! » Un signe :son coéquipier Nakajima a signé lemeilleur tour. – F. F.

(1)Les stands de GP 2 sont placés sur laseconde ligne droite de la piste et doncmoins empruntés que ceux des F 1.(2) La grille de la 2e course s’établit à par-tir du résultat inversé de la 1re course.

� A 1 GP : VERNAY À LA PEINE.– Peu à l’aise sur la piste deShanghai qu’il découvrait, le jeuneespoir tricolore Jean-Karl Vernay n’aobtenu que le 9e temps desqualifications, hier. « La mise aupoint de la voiture était bonne, maisj’ai commis des erreurs », a-t-ilreconnu. Devant, c’est le BritanniqueRobbie Kehr qui s’est adjugé la pole.L’Allemand Nico Hulkenberg, 4e surla grille, courra pour le titre,aujourd’hui.

� WORLD SERIES BY RENAULT :ALESHIN, PREMIÈRE. – Formé àl’école allemande, le jeune RusseMikhaïl Aleshin a remporté lapremière course de la saison àMonza, hier. Il a ainsi affirmé sesprétentions au titre, alors que soncoéquipier chez Carlin, l’AllemandSebastian Vettel, pilote d’essais F 1pour BMW, n’a terminé que 4e. LesFrançais ont connu des débutsdifficiles, avec la 16e place de JulienJousse, la 17e de Richard Philippe etl’abandon de Guillaume Moreau.

RÉSULTATSCourse 1 : 1. Filippi (ITA, SuperNova), les33 tours en 58’34’’676 ; 2. Glock (ALL, iSport),à 8’’162 ; 3. Zuber (EAU, iSport), à 11’’903 ; 4.Senna (BRE, Arden), à 16’’373 ; 5. Di Grassi(BRE, ART), à 18’’074 ; 6. Zaugg (RSA,Arden), à 39’’135 ; 7. Lapierre (DAMS), à39’’462 ; 8. Garcia (ESP, Durango), à 40’’122 ;etc. Meilleur tour : Nakajima (JAP, DAMS)1’43’’226.

Championnat 2007 (après 1 course) : 1.Filippi, 12 pts ; 2. Glock, 8 ; 3. Zuber, 6 ; 4.Senna, 5 ; 5. Di Grassi, 4 ; 6. Zaugg, 3 ; 7.Lapierre, 2 ; 8. Garcia et Nakajima, 1.

AUJOURD’HUI : 9 h 30, course 2 (23 tours).

SAKHIR. – Felipe Massa a obtenu une brillante pole-position, hier. Mais il devra particulièrement soigner son départ, aujourd’hui. Il a promis qu’il n’y fera pas de cadeauà Lewis Hamilton, au côté de la Ferrari en première ligne. (Photo Stéphane Mantey)

� BMW EN EMBUSCADE. – L’équipe allemande a confirmé, en qualifications,qu’elle était bien la troisième force du plateau, derrière Ferrari et McLaren. Maisavec ses deux voitures, cette fois, car Robert Kubica (6e) s’est classé juste derrièreson équipier Nick Heidfeld, 5e. « Les deux équipes qui nous devancent sont claire-ment plus rapides que nous, admet l’Allemand. Obtenir un meilleur classementque celui-là en course ne sera possible que si les Ferrari ou les McLaren se sontqualifiées avec peu d’essence ou s’il se passe quelque chose d’imprévu. »� SENTIMENTS PARTAGÉS CHEZ RENAULT. – La deuxième partie de laséance de qualifications, à l’issue de laquelle les dix pilotes les plus rapides vontchasser la pole, a été très disputée : moins de une seconde entre le 4e et le 13e.Fisichella passa le « cut » de justesse, au contraire de son équipier Kovalainen,puis décrocha la septième place sur la grille. « Après avoir travaillé très dur enessais, je crois que nous avons trouvé un bon équilibre pour la course et j’espèremarquer des points, déclara l’Italien. Ce n’était pas notre objectif en ouverture desaison mais nous devons faire de notre mieux dans les circonstances actuelles. »� WEBBER PLUS VERNI QUE COULTHARD. – Pour la troisième fois d’affilée,Mark Webber (8e) s’élancera dans le top 10, aujourd’hui, au contraire de l’autrepilote Red Bull, David Coulthard, qui a connu un problème de boîte de vitesses etqui partira depuis la dernière ligne. « Le septième rapport a disparu vers la fin demon premier tour rapide, explique le Britannique, dont le début de saison tourneaucauchemar.Nouspensions quec’était unepanne decapteur, doncnous l’avonschangé et je suis reparti. Mais j’ai alors perdu les cinquième, sixième et septièmevitesses, ce qui n’est pas l’idéal pour se qualifier ! »� TRULLI MIEUX QUE SCHUMACHER. – Jarno Trulli (9e) a fait mieux que sonéquipier Ralf Schumacher (14e), en qualifications. « J’ai des soucis pour régler lavoiture à ma convenance, justifie Ralf. J’ai perdu un temps précieux en essais àcause d’un changement de suspension arrière et cela a gâché ma qualif. »� TIR GROUPÉ DES WILLIAMS. – Nico Rosberg, qui a hissé sa Williams-Toyotadans le top 10, s’élancera aujourd’hui juste devant son équipier Alexander Wurz(11e). « En tenant compte de la stratégie, la course se présente bien pour nous,promet Rosberg. J’espère bien entrer dans les points. »� UNE SUPER AGURI DEVANT LES HONDA. – Comme en Australie, AnthonyDavidson a réussi à qualifier sa Super Aguri-Honda en Q 2, où il signa le 12e temps.Il fait donc mieux que les deux pilotes Honda, Barrichello et Button, respective-ment 15e et 16e.� LES TORO ROSSO-FERRARI HORS DU COUP. – L’écurie italienne n’a tou-jours pas réussi à sortir de la Q 1, cette saison. Tonio Liuzzi partira de la 18e place,devant Scott Speed. Les deux pilotes se disaient satisfaits de l’équilibre de la voi-ture mais regrettaient un manque de performance dû, selon eux, à l’arrivée tardivede la nouvelle voiture cette saison.

venirs malais et une nuit hantée parl’image de Lewis Hamilton, avec quiil partagera la première ligne, cetaprès-midi. Car, à Sepang, le nou-veau joyau de Sa Majesté, quatrièmesur la grille, avait pratiquement ridi-culisé le Brésilien, lui faisant l’inté-rieur au premier virage puis le pous-sant à la faute quelques tours plusloin. « Le Grand Prix de Malaisie estune déception pour moi, car j’étaisen pole et je savais que la voitureétait très performante. Mais je nesuis pas inquiet de savoir que Lewis

s e r a à me s c ô t é s d ema i n(aujourd’hui), assurait toutefoisMassa. C’est vrai qu’il a pris de bonsdéparts depuis le début de la saisonmais, s’il y est parvenu, c’est aussiparce que nous lui avons laissé unpeu d’espace. Maintenant, noussavons de quoi il est capable et nousne devons plus lui laisser la moindreplace. Au premier virage, je vaisdevoir être plus agressif que je ne l’aiété la semaine dernière. »

Troisième sur la grille après avoir étégêné par le trafic lors de ses deux

tours rapides, Kimi Räikkönen seraaux premières loges pour suivre leduel entre Massa et Hamilton.« Nous avons une bonne voiture enconfiguration course mais nousdevons encore nous améliorer enqualifications. On verra bien ce qu’ilva se passer. Cela va être serré entrenous et lesMcLaren. Cela va se jouersur beaucoup de détails, comme, parexemple, ce qui se passera au pre-mier virage. » Comme en Malaisie,où le doublé McLaren était pratique-ment assuré grâce à l’envol parfait

des Flèches d’argent et à la résis-tance de Hamilton dans les premierstours.

Massa : « J’ai besoind’un bon résultat »« Nous sommes satisfaits de notrerésultat d’ensemble sur cette qualifi-cation mais le souvenir de Sepangest encore frais dans nos mémoires.Donc, nous aborderons la courseavec encore plus d’humilité et dedétermination », insiste Jean Todt.Cette fois, les choses se présentent a

priori mieux pour les Rouges carHamilton comme Alonso, qualifié enquatrième position, partiront sur lecôté sale de la piste. « La pole abeaucoup plus d’importance ici qu’àSepang, où elle n’est pas décisive,indique Massa. Ici, être deuxième surla grille est très pénalisant car, àcause du sable, il est difficile de trou-ver du grip en dehors de la trajec-toire. »

S’il sort en tête du premier virage,Massa aura toutes les cartes en mainpour s’imposer avec une F 2007 très

à l’aise depuis le début du week-endet qui monopolise la première placede la grille depuis le début de la sai-son. « Le fait d’être en pole-positionprouve que la voiture est compéti-tive, même lorsque tout le mondeembarque une quantité d’essencesimilaire, soulignait le Brésilien, quifêtera ses vingt-six ans dans dixjours. Et, lors des essais libres, nousavons démontré que nous pouvionstenir un rythme élevé sur de longsrelais. Les deux premières courses dela saison ne se sont pas dérouléescomme je l’aurais voulu et j’espèreque la tendance va s’inverser surcelle-ci et qu’unnouveau Champion-nat commencera pour moi, ici. J’aivraiment besoin d’un bon résultat. »Massa, qui a remporté deux desquatre courses sur lesquelles il occu-pait la position de pointe sur la grille,jouera donc gros, aujourd’hui. Unevictoire et son début de saison

moyen sera oublié... Mais une nou-velle mauvaise prestation pourrait leplonger dans une spirale négative etlui gâcher quelques nuits encore,d’ici au prochain Grand Prix.

JÉRÔME BOURRET

MONZA. – Nicolas Minassian a offert hier sa première pole-position à la Peugeot 908 HDi. (Photo Pascal Huit/ Presse Sports)

LE MANS SERIES – 1 000 KM DE MONZA

MONZA – (ITA)de notre envoyé spécial

« UN GRAND BRAVO de la part deFrédéric Saint-Geours à toutel’équipe… » Quand il remisa son télé-phone, Michel Barge, en charge dePeugeot Sport, fit aussitôt connaître lasatisfaction de sa hiérarchie. Le direc-teurgénéralde Peugeot assisterad’ail-leurs, aujourd’hui, à lapremière coursedes 908 HDi. L’objectif, annoncé ven-dredi, consistait à les hisser en pre-mière ligne. En vingt minutes de quali-fication sous haute tension, NicolasMinassian et Stéphane Sarrazin,regroupés en 0’’177, plièrent fort joli-ment l’affaire avec un boulevardd’avance sur les prototypes à moteuressence, emmenés par l’étonnanteLola-Judd de l’équipe tchèque Cha-rouz.

En 1’34’’503, la pole arrachée par laPeugeot no 7 pulvérisait celles réali-sées ici par une Audi R 8 en 2004(1’38’’461) puis une Zytek 04 S en2005 (1’37’’938), l’épreuve n’ayantpas été courue l’an dernier. « Ce que

l’on vient de faire est sympa, il s’agitd’une grande satisfaction pour leteam, indiquait pourtant Minassian,mais l’intérêt, c’est la course. » Avecl’unique train de pneus alloué pour laqualif et qu’il faudra monter au départde ces 1 000 km de Monza, il avaitattaqué au maximum – « je voulaisêtre devant Stéphane » – tout ens’efforçant de ne pas trop en faire pouréviter de les détruire.

L’inconnuedes ravitaillements

Loin derrière, les Pescarolo-Judd etCourage-AER n’avaient pu lutter. « Lerèglement va trop en faveur du Diesel,regrettait une fois de plus Henri Pesca-rolo. Si on nous accordait 10 %de sur-face de brides d’admission en plus, onpourrait jouer devant, mais, là, il n’y arien à tenter. En course, on devraattendre les éventuels ennuis desautreset cen’est pasmaconceptiondusport automobile. Je voudrais gagneraprèsm’être battu, pas si nos rivauxnesont pas fiables. » Les 908 HDi leseront-elles ?

« Il fallait faire cette première ligne, ona réussi, mais, en course, à peu prèstout pourra nous empêcher d’aller aubout, y compris le problème le plusmineur, admet Bruno Famin, directeurtechnique de Peugeot Sport. Depuisvendredi,pourtant, àpart unproblème

de commande de boîte, on n’a pas ren-contré de soucis. On a pu bosser, c’estmotivant. » Cet après-midi, le combatse livrera aussi dans les stands. Avecune consommation de 2,9 litres autour, Pescarolo Sport, dont les protosont un réservoir d’essence de 90 litres,

a programmé cinq ravitaillements.Peugeot, hier soir, affirmait ne tou-jours pas savoir. Avec 81 litres degazole réglementairement embar-qués, soit 10 % de moins que levolume alloué aux Diesel en 2006 etdont bénéficia Audi aux 24 Heures duMans, les 908 seront peut-être, si ellestiennent la distance, contraintes ici àsix arrêts. « Pour le moment, nousn’avons jamais bossé la consomma-tion, justifie Bruno Famin. La voitureest loin d’être optimisée et l’établisse-ment d’une stratégie n’est pas évi-dent. » Qui donc s’arrêtera le pre-mier ?

DIDIER BRAILLONGrille de départ. – 1. Minassian-Gené (ESP,Peugeot 908 HDi), 1’34’’503 ; 2. Sarrazin-Lamy (POR, Peugeot 908 HDi), à 0’’177 ; 3. Cha-r o u z - M ü c k e ( R T C - A L L , C h a r o u zLolaB07/17-Judd), à 1’’684 ; 4. Collard-Boul-lion (Pescarolo 01-Judd), à 2’’846 ; 5. Cochet-Frei (SUI, Courage LC70-AER), à 3’’147 ;6. Gounon-Moreau (Courage LC70-AER), à3’’331 ; … 8. Primat-Tinseau (SUI, Pescarolo01-Judd), à 3’’966 ; … 20. Ortelli-Ayari (MCO,Saleen S7-R Oreca), à 10’’940 (1er LM GT1) ;etc. Départ à 13 heures (173 tours).

BATEAUX COUPE DE L’AMERICA

� CHOIX DES BATEAUX. – Les équipes challengers disposant de deux bateauxont révélé les voiliers qu’ils allaient utiliser, à partir de demain, lors du premierround robin de la Coupe Louis-Vuitton. Tous navigueront avec leurs derniers-nés,soitUSA-98 pour BMW Oracle,NZL-92 pour Team New Zealand, ITA-94pour LunaRossa, ITA-99 pour Mascalzone Latino et ESP-97 pour Desafio Español. Lors desultimes régates de l’Acte 13, la semaine dernière, Américains et Néo-Zélandaisavaient utilisé leurs précédents bateaux (USA-87 et NZL-84). Ce changementprouve qu’ils n’avaient aucune envie de dévoiler alors toutes leurs cartouches !

�Peugeot a mis le turboLes 908 HDi ont tenu l’objectif. Elles partiront en première ligne, mais la course propose beaucoup d’inconnues,en fiabilité comme en stratégie.

� TROPHÉE BPE : VERDICT AUJOURD’HUI. – Sauf rebondissement, lestenants de la route sud devraient voir leur option récompensée, en fin dejournée ou la nuit prochaine, à Marie-Galante. Le trio de tête du Trophée BPE,mené hier soir par Nicolas Troussel devant Thomas Rouxel et CharlesCaudrelier, ne se trouvait plus qu’à 200 milles du but environ et possédaitune bonne marge de sécurité sur leur poursuivante, Liz Warldley, pointée à 72milles du leader. Si rien n’était encore joué entre les trois navigateurs,Troussel, vainqueur de la Solitaire du Figaro 2006, plus au sud que sesadversaires directs, aura, quoi qu’il advienne, signé une belle remontée cesderniers jours. L’épilogue pourrait se jouer autour de l’île, même si JeanMaurel, directeur de course, indique que contrairement à la Guadeloupe il n’ya pas de nuage perturbateur du fait du faible relief de Marie-Galante.CLASSE FIGARO - TROPHÉE BPE (Belle-Île-en-Mer - Marie-Galante, départ le25 mars). – Positions hier à 18 h. : 1. Troussel (Financo), à 216,3 milles del’arrivée ; 2. Rouxel (Défi-Mousquetaires), à 7,4 milles du leader ; 3. Caudrelier(Bostik), à 15,3 m. ; 4. Wardley (NZL, Sojasun), à 72,7 m. ; 5. Emig (ST-Groupe),à 81,9 m. ; 6. Tripon (Gedimat), à 131,4 m. ; 7. Drouglazet (Luisina-Design), à136,1 m. ; 8. Treussart (Groupe-Celeos), à 137,3 m. ; 9. Morvan (Cercle-Vert), à141 m. ; 10. de Broc (Les Mousquetaires), à 144,2 m. ; etc.

� ROUTE DE L’ÉQUATEUR : DÉPART AUJOURD’HUI À MARSEILLE. – Huitéquipages embarqués à bord de monocoques Classe 40 pieds s’élancerontaujourd’hui à 15 heures dans la 2e édition de la Route de l’Équateur, entreMarseille et Pointe-Noire, au Congo Brazzaville (4 500 milles). Parmi lesengagés figurent notamment Florence Arthaud (Deep Blue), épaulée par LucPoupon, Philippe Monnet (Nouvelle Espérance-Matondo Congo), Anne Liardet(Le Petit-Nice Passedat) ou encore Patrice Carpentier (Centre d’accueil desmineurs de Mvoumvou). L’arrivée en Afrique est prévue aux alentours du10 mai. – D. P.

� VELUX 5 OCEANS : DÉPART DE LA 3e ÉTAPE RETARDÉ. – Les prévisionsde l’agence météorologique américaine (NOAA) annonçant des vents de 40 à55 nœuds avec des rafales à 60 nœuds au large de la Virginie ont contraintDavid Adams, le directeur de course de la Velux 5 Oceans, à retarder ledépart de la troisième et dernière étape, prévue aujourd’hui entre Norfolk etBilbao (4 600 milles). – D. P.

C’est ouvertC’EST PARTI ! Et en beauté. Hier soir,la vénérable horloge de la capitaineriedu port venait juste de sonner le coupde la demie de 9 heures que le ciels’embrasa. Valence aime les feuxd’artifice et c’est par un fort élégantballet pyrotechnique que débuta lacé rémon ie d ’ouve r ture de laXXXIIe Coupe de l’America. Devantune assistance venue très nombreuse,malgré une fraîcheur étonnante et uncrachin qui ne l’était pas moins, lesdouze équipes en lice embouquèrentsur leurs voiliers le chenal d’accès auPort America’s Cup. Aux locaux l’hon-neur, puisque le bateau espagnol fut lepremier à défiler sous les hourras. Un àun, les syndicats qui s’affronteront àpartir de demain dans le cadre de laCoupe Louis-Vuitton (éliminatoires dela Coupe de l’America) se prêtaientavec bonheur à ce sympathique défilé,des grappes de marins souriants étantalignées sur les ponts des voiliers.Charmeurs, tous ne l’étaient pas

puisque, tradition oblige, les Kiwisavaient convié d’impressionnantsguerriers maoris à offrir un spectacu-laire haka sur la plage avant de Team-New-Zealand.Les Suisses d’Alinghi clôturaient laparade. Détenteurs du trophée, ilsavaient pris bien soin d’embarquer lacoupe de l’America sur leur bateau. Ilne sera pas simple d’aller l’y cherchermais tel est l’enjeu des deux mois etdemi de compétition à venir. En atten-dant, les festivités continueront cesoir. Prada, principal commanditairede l’équipe italienne Luna Rossa, orga-nise une grande soirée dans le marchécouvert de Valence et les rumeurs de laville veulent que certaines célébrités –BradPitt, Demi Moore ou GeorgeCloo-ney – y prennent part ! Qu’ils y dan-sent ou non, ce bal des étoiles n’auraqu’un temps : demain, les chosessérieuses commencent. Rendez-voussur la Grande Bleue. À 14 h 15 tonnerale canon du départ ! – Ph. J.

DIMANCHE 15 AVRIL 2007 PAGE 21

Noir Jaune

Bleu Rouge22

Noir Jaune

Bleu Rouge

NoirJaune

BleuRouge

NoirJaune

BleuRouge

3/17Grand Prix de BahreïnCircuit de Sakhir5,412 km ; 57 tours (308,238 km)

AUJOURD’HUI

13 h 3013 h 30 (14 h 30, heure locale),(14 h 30 heure locale)départ du Grand Prix, en direct sur TF 1

BBahreïeïnïn

PODIUM 2006

G. FisichellaG Fi iichellaG Fi i h ll (Renault),(Renault)(R lt)1 h 241 ’17”736 (moy. : 218,957 km/h)

R. Barrichello (Ferrari), à 5”500F. Alonso (Renault), à 6”700

3 200

6 285

2 80

6e vitesse 320 km/h

6 3002 90

3 190

2 80

4 105

3 170

22 44 66 88 1010 1212 1414 1616 1818 2020 2222

11 33 55 77 99 1111 1313 1515 1717 1919 2121

Grille établie sous réserve d’ultimes changements avant le départ.

K. Räikkönen (FIN)FERRARI

1’33”131

N. Rosberg (ALL)WILLIAMS-Toyota1’34”399

J. Button (GBR)HONDA1’33”731

A. Davidson (GBR)SUPER AGURI -Honda

1’33”082

R. Kubica (POL)BMW-SAUBER1’33”710

H. Kovalainen (FIN)RENAULT1’32”935

F. Alonso (ESP)McLAREN-Mercedes1’33”192

L. Hamilton (GBR)McLAREN-Mercedes1’32”935

R. Barrichello (BRE)HONDA

1’33”624J. Trulli (ITA)TOYOTA

1’34”154

M. Webber(AUS)RED BULL-Renault1’34”106

A. Wurz (AUT)WILLIAMS-Toyota

1’32”915S. Speed (USA)TORO ROSSO-Ferrari

1’34”333

A. Sutil (ALL)SPYKER-Ferrari1’35”280

T. Sato (JAP)SUPER AGURI -Honda

1’33”984

C. Albers (HOL)SPYKER-Ferrari1’35”533

V. Liuzzi (ITA)TORO ROSSO-Ferrari1’34”024

D. Coulthard (GBR)RED BULL-Renault

1’35”341

R. Schumacher (ALL)TOYOTA1’33”294

N. Heidfeld (ALL)BMW-SAUBER

1’33”404F. Massa (BRE)FERRARI

1’32”652G. Fisichella (ITA)RENAULT

1’34”056

LA RUBRIQUE AUTOCONTINUE EN PAGE 21

LIRE AUSSI EN PAGE 19LE PORTRAIT

DE LEWIS HAMILTON

CHAMPIONNATS DU MONDE(après 2 GP)� PILOTES : 1. Alonso (ESP, McLaren-Mercedes), 18 pts ; 2. Räikkönen (FIN, Ferrari),16 ; 3. Hamilton (ANG, McLaren-Mercedes) 14 ; 4. Heidfeld (ALL, BMW Sauber) 10 ;5. Massa (BRE, Ferrari) 7 ; 6. Fisichella (ITA, Renault) 7 ; 7. Trulli (ITA, Toyota) 2 ; 8. Ros-berg (ALL, Williams) 2 ; 9. Kovalainen (FIN, Renault) 1 ; 10. Schumacher (ALL, Toyota) 1.� CONSTRUCTEURS : 1. McLaren-Mercedes, 32 pts ; 2. Ferrari, 23 ; 3. BMW Sauber,10 ; 4. Renault, 8 ; 5. Toyota, 3 ; 6. Williams,2.

RÉSULTATS� Essais libres : 1. Hamilton (ANG, McLa-ren-Mercedes), 1’32’’543 ; 2. Räikkönen (FIN,Ferrari), 1’32’’549 ; 3. Heidfeld (ALL, BMW),1’32’’652 ; 4. Kubica (POL, BMW), 1’32’’755 ;5. Davidson (GBR, Super Aguri - Honda),1’32’ ’900 ; 6. Massa (BRE, Ferrari) ,1’32’’950 ; 7. Alonso (ESP, McLaren Mer-cedes), 1’33’’235 ; 8. Webber (AUS, Red Bull-Renault), 1’33’’399 ; 9. Fisichella (ITA,Renault), 1’33’’602 ; 10. Kovalainen (FIN,Renault), 1’33’’605 ; 11. Rosberg (ALL, Wil-liams- Toyota), 1’33’’614 ; 12. Wurz (AUT,Williams-Toyota), 1’33’’658 ; 13. Liuzzi (ITA,Toro Rosso- Ferrari), 1’33’’700 ; 14. Trulli(ITA, Toyota), 1’33’’724 ; 15. Coulthard (GBR,Red Bull - Renault), 1’33’’826 ; 16. Button(GBR, Honda), 1’34’’023 ; 17. Sato (JPN,Super Aguri - Honda), 1’34’’082 ; 18. Barichel-lo (BRE, Honda), 1’34’’397 ; 19. Speed (USA,Toro Rosso-Ferrari), 1’34’’791 ; 20. Schuma-cher (ALL,Toyota), 1’35’’144 ; 21. Albers (HOL,Spyker-Ferrari), 1’35’’395 ; 22. Sutil (ALL,Spyker-Ferrari), 1’35’’436.

ILS ONT DIT

� Lewis HAMILTON (McLaren-Mercedes, 2e) : « J’ai eu lachance d’avoir été plus rapide que Fernando. Mais on a tousdes jours “avec” et des jours “sans”. Alonso est un doublechampion du monde et d’autres fois c’est lui qui sera devantmoi. (...) Être tropagressif, comme l’a dit Felipe (Massa),pour-rait se révéler négatif, voire dangereux. Il essaie de m’intimi-der, de jouer à un jeu d’esprit, mais je ne rentrerai pas dans cejeu-là ! Cela ne changera rien pour moi, au premier virage : jeme concentrerai et veillerai à ne pas faire d’erreur, à ne pashandicaper la course de Fernando ou la mienne. »

� Heikki KOVALAINEN (Renault, 12e) : « J’ai le sentimentque je pouvais difficilement faire mieux avec ma voiture. J’aifait mon maximum et j’ai poussé à la limite mais cela n’a passuffi pour entrer dans le top 10. Je me suis senti un peu endessous de Giancarlo depuis le début du week-end et cela aété le cas en qualifications. Bien entendu, je suis déçu maisnous savons que la lutte est très serrée en cemoment. Ce serauneautre course difficilemais, comme toujours, j’attaquerai àla limite, je serai agressif dès le départ pour essayer d’entrerdans les points. »

AUTOMOBILE FORMULE 1 – GRAND PRIX DE BAHREÏN Dimanche 15 avril 2007

Quatreà quatreLa saison est partie sur les chapeaux de roueentre les deux Ferrari et les deux McLaren.Nouvel épisode, aujourd’hui, à partir de 13 h 30.Pour la troisième fois dela saison, et pour ladeuxième fois grâce àFelipe Massa, Ferrariassied sa supériorité enqualifications. Reste queles McLaren-Mercedes– Hamilton, 2e et Alonso,4e, encadrantRäikkönen – accroissentleur menace.

SAKHIR – (BRN)de notre envoyée spéciale

DEUX FERRARI, deux McLaren-Mer-cedes, deux BMW… Et derrière, deséquipes éparpillées. Cette répartitiondes écuries sur la grille de Sakhirillustre parfaitement l’état des forcesen présence, au troisième Grand Prixde la saison. Ferrari, McLaren et leursquatre mousquetaires assurent lespectacle en tête. BMW, sensiblementen retrait, s’applique à suivre progres-sivement sa ligne ascendante. Lesautres, toutes les autres, aux prisesavec des problèmes plus ou moinsidentifiés, se trouvent à peu prèsréduites au même sort, celui de pâlesfigurantes. Encore se scindent-elles endeux camps : le groupe des

« moyennes » – Renault, Williams,Toyota, Red Bull – et celui des « décro-chées » – Honda, Super Aguri, ToroRosso,Spyker. Les secondes surnagentà grand peine, sans décoller du bas detableau. Les premières nourrissentencore l’espoir de redresser le cap aucours des prochains mois, mais ont faitle deuil de leurs illusions. Elles ne bril-leront pas en 2007. Le devant de lascène leur est fermé.

Réduite cette année au rôle de faire-valoir de ses anciennes rivales,Renault, double championne dumonde en titre, tombe de haut. La voicidésormais qui bataille avec Red Bull,Williams et Toyota. Toutes ces voi-tures, par leur inconstance, leurmanque de performance global, ou

leur fiabilité aléatoire, placent leurspilotes en situation inconfortable,contraints qu’ils sont d’aller chercherla limite – trop vite atteinte – avec unmatériel qui ne leur inspire aucuneconfiance. L’exercice, difficile, incer-tain, aboutit à cette dispersion deséquipiers, telle qu’on l’observe depuisle Grand Prix d’Australie. Sur le tracéde Sakhir, où les écarts au chrono-mètre sont infimes, les paires se sontd’autant plus disloquées. Fisichella 7e,mais Kovalainen 12e chez Renault.Pour Red Bull : Webber 8e, mais Coul-thard 21e, victime d’une panne deboîte de vitesses. Toyota ? Trulli 9e,mais Schumacher 14e, handicapé parune suspension arrière qu’il fallutchanger en fin de matinée. Idem chezSuper Aguri : Davidson 13e mais Sato17e. Des misères, rien que des misères,un chapelet de misères…Si les Williams n’ont pu s’immiscerensemble dans le top 10, au moinssont-elles restées soudées – Rosberg10e, Wurz 11e –, ce qui autorisait, hiersoir, l’état-major à un relatif opti-misme pour la course. La doubletteHonda est, elle aussi, demeurée une etindivisible, mais si loin… Barrichello15e, Button 16e. Pauvre Jenson quiconstate, impuissant, l’infidélité desmédias anglais qui le portaient hieraux nues et n’ont plus de louanges– justifiées certes – que pour LewisHamilton, désormais.Dans ce contexte épineux, GiancarloFisichella se révèle exemplaire, ainsiqu’il le fut si souvent dans le passé,alors qu’il se battait pour des écuriesde second ordre. Irréprochable bat-tant, depuis le début de la saison, ilporte Renault à bout de bras. Mais ilpeine à cacher sa tristesse. « Dès ladeuxième séance d’essais privés, cethiver, nous avons bien vu que la R 27n’était pas dans le coup, rappelle-t-il.Nous voulions cependant croire à noschances. J’espérais encore me battrepour leChampionnat. A présent, il faut

l’admettre : c’était totalement irréa-liste. Nous avons dumal à cerner l’ori-gine de nos soucis. Reste qu’à la base,je suis sûrqu’onamaladapté cettevoi-ture aux pneus Bridgestone. Nous sta-gnons à 1’’5 des Ferrari et des McLa-ren. Que pouvons-nous attendre audépart d’une course ? Entrer dans lespoints si tout va bien. »Dépité, Fisico n’en trouve pas moins leressort pour répliquer à Kimi Räikkö-nen, quand celui-ci, troisième en quali-fications, l’accuse de l’avoir gêné enpiste et d’avoir ruiné son tour.« Faux !

s’insurge Fisichella. D’abord, Kimin’était pas dans son tour rapidelorsque nous nous sommes retrouvésensemble : il venait de chausser despneus neufs. Moi, j’étais en train detourner pour brûler mon carburant. Jel’ai vu, j’ai ralenti… Mais il a levé lepied lui aussi, et je n’ai pas comprispourquoi. S’il n’est pas content, il n’aqu’à s’en prendre qu’à lui-même. »Il est vrai que le Finlandais de Ferrariest apparu vaguement bougon àl’issue de la séance. Dominé par FelipeMassa – trois pole-positions pour laScuderia en trois Grands Prix et…deux à l’actif du petit Brésilien –, ilchercha des excuses, n’en trouva pas,incrimina la piste encombrée et finitpar conclure qu’après tout, il n’avaitpas dit son dernier mot. N’est-ce pas àl’arrivée de la course que l’on juge laqualité des combattants ?Pour contrer les McLaren boys, quiavaient joliment blousé les Ferrari audépart de Sepang, Massa agite déjà lamenace d’une tactique agressive, esti-mant qu’il avait été trop gentil, troptendre, la semaine dernière en Malai-sie. Cette fois, suggère-t-il, il pourraitfermer la porte aux assaillants, à la

manière d’un certain Michael Schuma-cher, dont on se rappelle les plongeonsparfois outranciers sous le nez de sesadversaires… Lewis Hamilton – deu-xième sur la grille pour sa troisièmeparticipation en Grand Prix ! – refusede se laisser intimider. « Felipe veutme faire peur, c’est de bonne guerre,rétorque le jeune Anglais. Maisqu’importe ? À vouloir la jouer tropoffensive, il devrait faire attention. »Si tout à l’heure les deux Ferrarivenaient à faire obstruction aux deuxMcLaren-Mercedes pour s’envoler en

tête, peut-êt repourraient-ellesespérer ce doubléque leurs rivaleso n t e m p o c h éavant elles – en

Malaisie. Toutefois Fernando Alonso,4e hier en qualifications, rejetait hiercette hypothèse un peu rapide. « Nouspouvons très bien finir devant Ferrari,ici. » Pas à n’importe quel prix, celas’entend : « Je n’ai pas l’intention deperdre 10 points dans un accrochageau premier virage, ni plus tard d’ail-leurs. Je veux gagner le Championnatdumonde. » Il le dit et le répète à l’envidepuis quelque temps : il manque àprésent peu de chose aux McLarenpour prendre l’avantage sur les Ferrari.« Nous ne pouvions clairement pas lesbattre en Australie. Nous le pouvionsen Malaisie et nous l’avons fait. Nousle pouvons à Bahreïn et nous nousefforcerons d’y parvenir. » Et si c’étaitLewis Hamilton qui concrétisait cetteprophétie, il serait non seulement lepremier de l’histoire à monter trois foissur le podium lors de ses trois premiersGrands Prix, mais il aurait eu, en outre,cette progression extraordinaire : 3e,2e, et enfin – ou plutôt « déjà » – 1er.Pour l’heure, l’histoire reste encore àécrire. Et trois concurrents feront cequ’il faut pour en retarder le dénoue-ment : Massa, Räikkönen et Alonso…

ANNE GIUNTINI

Renault Champion du Monde 2005 et 2006.

. PRIORITÉ AU SPORT

3000 €* D’AVANTAGE CLIENT JUSQU’AU 31 MAI SUR MEGANE L’ÉQUIPE 1.5 DCI 105 CH

Avec Mégane L’Équipe, accédez à tout un monde de sports, avec de série : climatisation, régulateur limiteur de vitesse, radio CD avec lecture MP3, jantes alliage 16”, projecteurs antibrouillard, sellerie spécifique.

* Offre réservée aux particuliers, valable jusqu’au 31/05/2007 pour l’achat d’une Mégane berline L’Équipe 1.5 dCi 105 ch neuve. Exemple : pour l’achat d’une Mégane berline L’Équipe 1.5 dCi 105 ch neuve au prix client de 18 460 € incluant une remise de 2 090 € sur le tarif n° 2171 du 02/04/2007 + un avantage client de 910 € par rapport au prix de Mégane Authentique 1.5 dCi 105 ch (prix tarif de 20 450 € selon tarif n° 2171 du 02/04/2007) avec les options jantes alliage Tuxedo 16’’ : 600 €, projecteurs antibrouillard : 160 €, volant et pommeau de levier de vitesse cuir : 100 €, radio CD avec lecture MP3 : 150 €. Modèle présenté avec peinture métallisée en option : 450 €. Consommation cycle mixte (l/100 km) : 4,5. Emissions de CO2 (g/km) : 120. www.renault.fr

X 0

84

221_300_SPMGFOST_FUQ_561-v1.ind 1 4/04/07 9:13:48

SAKHIR. – Dans l’environnement si particulier du GP de Bahreïn, Fernando Alonso, 4e des qualifications sur la McLaren-Mercedes, hier, n’apas abdiqué tout espoir pour la course, aujourd’hui. Bien au contraire… (Photo Stéphane Mantey)

Fisichella porte Renaultà bout de bras. Mais il peineà cacher sa tristesse