108ème année - sew

60
ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL/SECONDAIRE 3/2017 108 ème année Publication du Syndicat Éducation et Sciences dans l’OGBL Syndikat Erzéiung a Wëssenschaft am OGBL

Upload: others

Post on 18-Mar-2022

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL/SECONDAIRE

1SEWjournal

3/2017108ème année

Publication du Syndicat Éducation et Sciences dans l’OGBLSyndikat Erzéiung a Wëssenschaft am OGBL

2 SEWjournal2 SEWjournal2 SEWjournal2 SEWjournal

Rédaction: Direction syndicale du SEW/OGBL

Les articles signés ne reflètent pas nécessairement la position du syndicat.

Abonnement: 25 € par an

No 3/ 2017 - 108e année - Paraît jusqu’à 4 fois par an

Toute correspondance est à adresser au SEW/OGBL 1, rue Jean-Pierre Sauvage L-2514 Luxembourg

Tél. 26 09 69 1 Fax 26 09 69 69 courriel: [email protected]

www.sew.lu

Editrice responsable: Danièle Nieles

Imprimeur: Reka print, Ehlerange

Publication du Syndicat Education et Sciences dans l’OGBL Syndikat Erzéiung a Wëssenschaft am OGBL

Anciennement Journal des instituteurs

1, rue Jean-Pierre Sauvage L-2514 Luxembourg

ÉDITORIAL 3ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL 5ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL / SECONDAIRE 20ENSEIGNEMENT SECONDAIRE 23ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE 44EEGED 51FGIL 52

WP

Journal de bord2017-2018

ÉDITORIAL

3SEWjournal 3SEWjournal

Depuis le début de la législation actuelle, le ministre Meisch a annoncé toute une pléthore de mesures allant, pour la plupart, dans le sens d’une diversification du paysage éducatif.

Mais, sous la couverture d’une plus grande autonomie accordée aux établissements scolaires et au nom d’une population de plus en plus diversifiée à laquelle il faut répondre par une offre tout aussi diversifiée, le ministre Meisch ne participe en fait qu’au démontage, sournois mais efficace, de l’école publique et fait entrer, à pas de géant, la privatisation et la marchandisation dans l’espace éducatif.

Pour y arriver, le ministre Meisch est aidé par les « on-dit » sur l’image dégradée de l’école publique enrôlée dans une spirale d’échecs scolaires, de dégradation du niveau général des élèves, d’accroissement des inégalités, …, « on-dit » dispersés à rythme régulier aussi bien par le monde politique qu’économique et relayé par la plupart des médias, « on-dit » qui provoquent un sentiment d’incompréhension et de désapprobation des parents à l’égard de cette école publique et une attirance de plus en plus prononcée en faveur d’un enseignement privé fait sur mesure.

A l’avenir, si nous n’y prenons garde, d’une école à l’autre, nous serons exposés à une déréglementation de plus en plus poussée de l’enseignement tel que nous le connaissons aujourd’hui. Le risque est réel d’aboutir à un grand marché lucratif de l’éducation, dans lequel on s’orienterait non plus en fonction du lieu, mais plutôt en fonction des croyances, de l’idéologie, du statut social, de la nationalité, de la langue maternelle, … Bientôt, c’en sera fini de l’école publique, ouverte à toutes et à tous, qu’importe le statut social, l’origine, la croyance, … remplacée qu’elle sera par des écoles qui, au cas par cas, répondront mieux à tel ou tel besoin, à telle ou telle vision de la société.

A quand les premières écoles privées pour musulmans, pour juifs, pour ceux qui veulent être alphabétisés en français, en anglais, en allemand, en portugais, en serbo-croate et à qui dit mieux ?

A quand les premières écoles privées confessionnelles qui n’auront plus besoin de se conforter aux programmes officiels, poussées par l’orientation de la récente réforme de l’enseignement secondaire et de l’autonomie poussée des lycées qui feront que même nos lycées publics actuels n’auront plus besoin de respecter à la lettre les programmes nationaux.

A quand les écoles privées gérées par des communautés religieuses qui proposeront des contenus erronés, tendancieux, qui éviteront des pans entiers du savoir, que ce soit au niveau des sciences, de l’histoire, des arts, … ?

A quand le développement de toutes sortes d’écoles « libres » à la façon des « charter schools » américaines ou des « free schools » anglaises ?

A quand l’entrée du secteur privé et des fonds d’investissement dans le financement de l’éducation ?

A quand le moment crucial où une majorité de parents sera convaincue de la supériorité de l’éducation privée par rapport à l’éducation publique et qu’ils

Jules Barthel Vice-président du

SEW/OGBL

4 SEWjournal

ÉDITORIAL

accepteront sans brancher de payer grassement pour le bien-être futur de leur progéniture ?

Nous sommes à l’aube d’un démantèlement massif de l’école publique et du vivre-ensemble. Deux conceptions s’affrontent aujourd’hui : soit l’éducation, perçue comme un bien commun accessible à tous, soit l’éducation perçue comme un service pour lequel on est prêt à payer, un bien de consommation comme un autre.

L’école publique, une éducation gratuite pour tous et tournée vers l’excellence, voilà un « acquis » pour lequel nos ancêtres se sont longtemps battus. Ne nous laissons pas faire. L’école publique vaut la peine d’être défendue. Il y va de notre avenir et de notre conception d’une société juste et égalitaire.

L’éducation n’est pas une marchandise. Elle n’est pas à vendre. Elle nous appartient à tous et c’est tous ensemble que nous devons la défendre, que nous allons la défendre.

Mir maachen Iech méi sécher.Votre sécurité nous tient à cœur.www.baloise.lu

Mondede sécurité

Bâloise

annonce-facteur-LDVJournal-183x97.indd 1 24/06/2014 13:54

NOUVEAUTÉ

5SEWjournal

lundi 18 mardi 19 mercredi 20123456 devoirsàdomicile:

7devoirsàdomicile: devoirsàdomicile:

autresactivités:

septembrejeudi 21 vendredi 22 samedi 23

12345

devoirsàdomicile: 67

devoirsàdomicile:

autresactivités:

septembre

La FGIL et le SEW ont le plaisir de vous annoncer le 1er lancement de leur journal de bord développé par des enseignants pour des enseignants.

Ce journal de bord est parfaitement adapté au système scolaire luxembourgeois, en tenant compte de nos vacances et congés scolaires.

Les membres du SEW et de la FGIL bénéficient d’un exemplaire gratuit, qui leur parviendra par voie postale avant le début des vacances d’été.

Les autres intéressé-e-s peuvent commander ce fameux journal de bord au prix de 9€ (*), en consul-tant le site de la FGIL: www.fgilshop.lu ou par téléphone: 48 58 86.

(*) offre valable jusqu’à épuisement du stock

1 journal de bord OFFERT aux membres du SEW et de la FGIL

Journal de bord2017-2018

6 SEWjournal

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

7SEWjournal

8 SEWjournal

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

9SEWjournal

10 SEWjournal

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

11SEWjournal

12 SEWjournal

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

13SEWjournal

14 SEWjournal

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

Conférence de presse du SEW du 29 mai 2017

Présentation des résultats de notre enquête concernant le plan de réussite scolaire (PRS) et, son successeur, le plan de développement de l’établissement scolaire (PDS) Les enseignants se prononcent clairement contre cette mesure superflue.Commentaires, explications et perspectives prononcés par le SEW/OGBL.

Eldo.lu 29.5.2017

SEW kritiséiert PRS a PDS D’Syndikat fir Erzéiung a Wëssenschaft huet d’Mee-nung vun den Enseignanten iwwer de „Plan de développement de l’établissement scolaire“ gefroot.

D’Wëssenschafts- an Erzéiungssyndikat SEW/OGBL huet de Mëtteg op enger Pressekonferenz de „Plan de reussite scolaire“ (PRS) an de „Plan de développe-ment de l’établissement scolaire“ (PDS) deels schaarf kritiséiert. Am Zentrum stoung eng Enquête, déi mat 560 Enseignante vum Fondamental duerchgefouert ginn ass.

An dëser Enquête no, gesinn d’Enseignanten d’Entwécklungspläng vun der Regierung relativ skeptesch.

Op déi zentral Fro vun der Enquête, ob d’Ensei-gnanten d’Weiderféierung vum PDS als sënnvoll ugesinn, hunn deemno 86,6% mat Nee geäntwert. Nëmmen 13,4% vun den Enseignanten hunn am Instrument e Sënn gesinn. An och soss, sou den

SEW-President Patrick Arendt, gesinn d’Enseignante keng Plus-value am Plang.

Och bei anere Froen géif ee gesinn, dass d’Pläng vun der Regierung vill Enseignante géifen demoti-véieren, sou de Patrick Arendt nach.

Doriwwer eraus gesäit de President de Bewäer-tungssystem am PDS als eng Zort Instrument fir Drock auszeüben – géigeniwwer de Schoulen an den Enseignanten. An dat géif dann iergendwann zu Konkurrenz féieren.

Dofir dann d’Fuerderung, d’Pläng direkt ze stoppen an ze iwwerdenken. D’Diskussioune missten op wëssenschaftlecher Basis gefouert ginn, mengt den SEW-President nach.

D’Ressourcen, déi duerch déi administrativ Aufgaben néideg sinn, missten donieft erëm an den Enseigne-ment selwer gestach ginn.

Ben Eich

RTL.luSEW/OGBL - Plan de réussite scolaire verbessert d’Schoul netDe Plan de réussite scolaire steet fir unzefänken emol fir e ganze Batz administrativ Aarbecht.

Geschreifs, komplizéiert Computerprozeduren - Theorie am Fong, mat där en Enseignant sech muss auserneesetzen, amplaz dass e ka Schoul halen. Fir den Syndikat Erzéiung a Wëssenschaft vum OGBL gëtt eis Schoul mat dësem System, net verbessert! D’Léierpersonal muss sech zum Beispill konkret Ziler setzen, duerno dokumentéieren, wat doraus gouf, a géif dann dorobber evaluéiert. Frust a Flemm wieren

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

15SEWjournal

d’Resultat, sou d’Gewerkschaft, déi hir Behaaptunge mat Fakten aus enger Enquête ënnermauert.

Et net ze maachen, ass net d’Astellung vun den Enseignanten. Dat seet de Patrick Arendt vum OGBL! Dobäi feelt et bestëmmt net u Loscht, a scho guer net un Ursaachen, fir sech ze wieren, erkläert de Syndikat Erzéiung a Wëssenschaft vum OGBL. Si géingen elo fir d’Enseignante schwätzen, a fir erauszefannen, wéi déi sech am Schoul-Alldag fillen, mat deem Ge-PDS a PRS, goufe Froe gestallt. Beispill: ass de Plan de réussite scolaire mir, Léierin, eng Hëllef? Iwwer 57% äntwere mat: glat a guer net! „Déi engagéierteste Leit hunn es genuch a geheien d’Bengele bei d’Tromm“, sou e Kommentar; an de Kanner géing et och näischt bréngen. Kontra-produktiv, iwwerflësseg, de falsche Wee, also fort domadder, seet de Patrick Arendt vum SEW an ass hei bäi wäitem net deen eenzegen. 85% soten, do maache mir net méi mat.

En nationaalt Konzept, fir d’Schoulentwécklung ze kucken, mat der Uni am Boot, dat wier eng Iddi, an dann onbedéngt d’Enseignante mat abannen. Si wiere nämlech hei net global negativ agestallt. Laang sollt den Educatiounsminister awer net méi waarden, well d’Stëmmung am Gaange wier, ze kippen, fäert de Patrick Arendt. D’Ambiance an de Schoulen wier schlecht.

Vläicht gëtt dat jo eppes, mam Dialog, och wann et haut nach net esou ausgeséich. Vläicht géif de Claude Meisch sech vum Resultat vun der Enquête iwwerzeege loossen. Et misst eppes Éierleches sinn, keng Fassad.

Drock maachen op den Enseignant, dës Prozedur och nach als Evaluatiounsinstrument ze benotzen, ass fir den SEW dee komplett falsche Wee.

Reportage : Monique Kater

Quotidien.lu 30.05.17 Plan de réussite scolaire: «une effrayante politique de Meisch» pour les enseignantsLe président du SEW/OGBL, Patrick Arendt, n’a pas mâché ses mots à l’encontre de la politique du ministre de l’Éducation nationale, Claude Meisch.

Le syndicat SEW/OGBL a mené son enquête concer-nant le Plan de réussite scolaire et son successeur, le «PDS» : il en ressort que 86% des enseignants sont contre.

Exaspéré par les politiques d’éducation mises en place, qui mènent actuellement «au chaos et ce, sur différents points», le syndicat SEW/OGBL a décidé de prendre le taureau par les cornes. Et de s’attaquer, en premier lieu, à la question du Plan de réussite scolaire (PRS), qui a vocation à être remplacé par le Plan de développement de l’établissement scolaire (PDS). Concrètement, selon la loi l’ayant instauré, le PRS est «une démarche participant au dévelop-pement de la qualité scolaire (…) le PRS contribue à donner une identité à l’école qui fait partie inté-grante de la communauté».

(Photo Julien Garroy)

16 SEWjournal

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

En clair, «il s’agit d’une plateforme intranet, sur laquelle se connectent les acteurs», a précisé le président frondeur du SEW/OGBL, Patrick Arendt.

«Symbole d’une politique néolibérale»

Sur la base des résultats ressortant d’une enquête lancée par le syndicat, au sujet du passage de témoin entre PRS et PDS, le chef de file du SEW/OGBL est catégorique : «Le système d’évaluation introduit en 2009 n’a jamais été évalué, n’a profité d’aucun échange entre acteurs du terrain.»

Le PDS, de son côté, ne vaudrait pas mieux, et Patrick Arendt ne se prive pas d’évoquer «une contradiction entre les dires du ministre de l’Éducation nationale, Claude Meisch, parus dans la presse, et ce qu’est la réalité des enseignants, sur le terrain». Histoire d’en-foncer le clou, Patrick Arendt va jusqu’à dénoncer «une effrayante politique du ministre Meisch» et dans un éditorial, publié dans le cadre d’une édition spéciale du SEW journal et intitulé «Symbole d’une politique néolibérale», le président du syndicat tient à mettre les points sur les i.

D’après lui, en effet, le «développement scolaire» doit être mené au niveau national, au risque de devoir composer avec une forme de «ghettoïsation» des différents établissements scolaires. Par ailleurs, Patrick Arendt et la grande majorité des enseignants sondés estiment que le PDS n’apporte «aucune plus-value», mais qu’au contraire il aurait «un effet négatif sur les écoles». Toujours d’après Patrick Arendt, le PDS serait «un instrument complètement perverti et frustrant» qui ne laisserait plus de place à l’auto-critique. «Le développement scolaire n’est pas un instrument destiné à évaluer les enseignants. (Si le PDS) enfreint cette règle, alors il perd sa raison d’être

et se pervertit en un document au sein duquel les écoles et les enseignants veulent – ou doivent – se juger eux-mêmes», s’indigne Patrick Arendt, dans l’éditorial précité.

Dans ce cadre général délétère, le président du SEW/OGBL estime que l’ambiance s’est dégradée depuis l’arrivée du PRS dès 2009 (NDLR : sous la ministre Mady Delvaux-Stehres).

«Contre-productif et cause de burn-out»

Il est également d’avis que les enseignants doivent être intégrés dans le processus et s’insurge sur un point bien précis : «Plus de 50% des enseignants interrogés dans le cadre de notre enquête estiment que les PRS et PDS sont une perte de temps (…) Comprendre qu’il s’agit là d’une cause de burn-out», décrit encore Patrick Arendt.

Par extension, ce dernier qualifie d’«inacceptable» le fait que «des enseignants bien formés soient déchargés de leurs tâches habituelles, afin d’avoir le temps de participer au PDS, tandis que des chargés de cours, moins qualifiés, se retrouvent à devoir effectuer ces tâches en question». Bref, la coupe est pleine pour le syndicat, qui appelle le gouvernement à abolir ce système «contre-productif» et à ne pas se focaliser uniquement sur la culture de la perfor-mance à tout prix et sur les résultats annuels des études PISA.

Enfin, le syndicat revendique que les pouvoirs publics se penchent, à l’inverse, sur la mise à dispo-sition de davantage de ressources pour le travail sur le terrain en vue d’ «un véritable développement scolaire, en collaboration avec les enseignants, mais aussi avec l’université du Luxembourg».

Alexandra Parachini

Info Chargé de coursD’Isabelle Bichler vum Landesverband an de Patrick Arendt vum SEW haten Dënschdes den 13. Juni 2017 eng Entrevue um Educatiounsministère mat den Häre Reding a Brachmond vum MENJE an den Häre Busana a Reef vun der Uni.lu. Um Ordre du jour stoung d’Formation en cours d’emploi (BScE Track 2) fir d’Chargé de Cours a Reliounsenseignantë vum Fondamental.

D’Vertrieder vum Ministère deelen d’Suerge vun de Gewerkschaften, datt net genuch Kolleginnen a Kollegen den Examen-Concours d’Admissioun fir dës Studie packen.

Duerfir gouf eis Propositioun zeréckgehalen, datt de Ministère eng Informatiounsversammlung fir d’Chargé de Cours a Reliounsenseignanten organiséiert, wou wichteg Detailer iwwert den Examen d’Admissioun fir den Track 2, deen den 11. Juli 2017 stattfënnt matgedeelt ginn. D’Uni.lu soll duerfir déi Concernéiert kontak-téieren an invitéieren sech beim Ministère ze mellen.

De Ministère deelt och de Souci vun deenen zwou Gewerkschaften, datt net méi Leit sech fir den zweete Bildungswee (Track 2) op der Uni.lu interesséieren. D’Uni.lu krut den Optrag fir Propositiounen ze maache fir d’Organisatioun vun dem Studium méi kompatibel mat der Realitéit vun de Chargé de Cours ze maachen. Verschidde Pistë goufen diskutéiert.

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

17SEWjournal

Urzeit ist ein spannendes Thema. Beim außerschulischen Lernort

GONDWANA – Das Praehistorium wird ein außergewöhnliches Bildungserlebnis daraus – für Schüler und für Lehrer. Unter den Hallendächern auf dem früheren Steinkohle-Bergwerksgelände in Landsweiler-Reden lebt die Urzeit noch - nicht im trockenen Museums-Stil, sondern in atemberaubend lebendigen Landschaften.

Vom Urknall bis ins RaumfahrtzeitalterEin abwechslungsreicher Gang führt zunächst vom Urknall bis zum großen Aussterben der Dinosaurier: Informatives Erlebniskino, Korallenriff-Höhlen, Sumpfwälder, Trockenwüsten mit Schichtfluten, tropische Lagunen, polare Eislandschaften und ein fauchender, Tyrannosaurus. Hier können Schulklassen in die Vorzeit eintauchen. Informative Ausstellungsräume ergänzen die Landschaftshallen. Im zweiten Teil der Expedition kehrt sich der Lauf der Geschichte um und der Mensch kommt ins Spiel. Eine Zeitreise

rückwärts startet in der internationalen Raumstation ISS und führt durch die wichtigsten Schritte in der Entwicklung des Menschen und der Gesellschaft. Schließlich folgt ein weltweites Highlight: Die Schüler erleben Titanosaurier, Raubdinosaurier und Eier-Räuber in einer animatronischen Show, der größten aller Zeiten. Danach wartet noch der Superhai Carcharocles megalodon, 15 Meter lang, 50 Tonnen schwer. Wütend will er aus seinem streng abgesicherten Aquarium ausbrechen.

Specials für Schulen Wer sich für die Praxis paläontologischer Forschung interessiert, für den gibt ein „Paläo-Labor“ Einblick in die Fossil-Präparation und alle Themen rund um das Ausgraben der versteinerten Überreste.Kinder und Jugendliche können mit einer „Rallye“ auf unterhaltsame und einprägsame Weise auf Urzeit-Safari gehen. Das „Zeitreise-Quiz“ bietet unterhaltsame Fragen, die in der Gruppe, im Team, gemeinsam mit einem Besucherbetreuer beantwortet werden.

Am Ende steht eine Team-Prüfung und es winkt ein Forscherausweis. Der Standort um GONDWANA - Das Praehistorium herum ist ideal geeignet zum Fossilien sammeln. In den Gesteinen sind die Reste der Pflanzen aus der Steinkohlenzeit, dem Karbon, vor fast 300 Millionen Jahren erhalten geblieben. Blätter, Stämme, Äste, Treibholz aus den damaligen Flüssen und fossile, durchwurzelte Waldböden liegen in direkter Nähe zu GONDWANA. Es gibt nichts Besseres zum Lernen, als selbst zu sammeln und mitzunehmen.

Das perfekte Vorzeit-Rundum-ErlebnisNach einem erlebnisreichen Bildungstag in und um die Urzeit-Hallen wartet Gondi‘s Restaurant in der Eingangshalle mit Urzeit-Menus unter dem riesigen, 40 Meter langen Skelett eines Argentinosaurus. In Gondi‘s Dinowelt können Kinder bis 12 Jahren nach Herzenslust toben, klettern, Hangeln, rutschen und Dino-Cart fahren.

Reise in die Urzeit Erdgeschichte und Geschichte hautnah bei GONDWANA - Das Praehistorium

Prof. Rodolfo Coria als Gastredner im Praehistorium. Wissenschaftlich fundiert.

KONTAKT

GONDWANA - Das PraehistoriumBildstockstraße66578 Schiffweiler (Saarland)OT Landsweiler-Reden

Tel: +49 (0) 6821 931 63 [email protected]

18 SEWjournal

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

Zum Ramadan in der Schule

Es ist Ende Mai, ein heiβer Vormittag. Die Kinder und ich schwitzen im Klassenraum. Einige von ihnen bitten regelmäβig darum, trinken zu dürfen.

Nur Z. nicht. Er ist Moslem und nimmt am Rama-danfasten teil. Z. ist 11 Jahre alt. Während der kommenden Wochen wird er also tagsüber nichts essen oder trinken. Doch bereits jetzt, d.h. nach der ersten Fastenwoche, merke ich, dass seine Form nach der Pause nachlässt und er mit den Arbeiten hinter-herhinkt. Er wirkt unkonzentriert und abwesend.

Im Laufe des Tages beschleichen mich zunehmends Fragen und ich steigere mich in «Fassungslosigkeit». Warum ist es möglich, ein Kind diesen körperlichen Strapazen auszusetzen? Warum wird das toleriert ? Und zuletzt: Was findet da im Namen der Religion statt ?

Bei Spiegel – Online fand ich einen Artikel vom 23. Juni letzten Jahres, der das Thema umreiβt.

Dort wird festgestellt, dass Grundschullehrer sich zunehmends um die Gesundheit muslimischer Kinder sorgen. «Die fastenden Kinder seien, besonders bei steigenden Temperaturen zu erschöpft, um noch am Unterricht, an Klassenarbeiten oder an schulischen Veranstaltungen wie etwa einem Sportfest teilzu-nehmen.»

«Die Ausübung religiöser Vorschriften» (spiegel-on-line 23.6.2016) wird akzeptiert.

Ich habe die Eltern bis jetzt nicht zur Rede gestellt, habe sie aber schriftlich darauf hingewiesen, dass ihr Kind in den letzten Tagen unkonzentriert ist und dass sie auf seine Gesundheit achten sollen.

Auf jeden Fall fühle ich mich in der Situation hilflos, denn ich kann lediglich mitteilen, dass das Fasten dem Kind nicht gut tut. Und das kann mir durchaus als meine subjektive Auffassung ausgelegt werden.

Mir stellt sich die Frage, ob wir diese Praxis wirklich dulden müssen.

Ab dem nächsten Schuljahr gehört der Religionsun-terricht in der Schule (fast) der Vergangenheit an.

Aber wie ist es mit religiösen Praktiken ?

Meiner Meinung nach sollten Grundschüler nicht am Ramadan-Fasten teilnehmen. Und ich finde, dass es bis zum nächsten Jahr ein Thema sein sollte.

Dann fängt der Ramadan am 15. Mai an.

Viviane Goffinet Lehrerin eines C 3

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL

19SEWjournal

Infoversammlung Die Informationsversammlung für Chargés de cours wurde auf Wunsch des Ministeriums vertagt und zwar auf

Dienstag, den 04. Juli 2017 um 18.00 Uhr

im Casino Syndical in Luxemburg-Bonneweg (Festsaal).

Bitte Seiteneingang benutzen!

20 SEWjournal

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL/SECONDAIRE

Lors du weekend du 23 mai 2017, les membres du comité élargi du SEW/OGBL se sont donnés rendez-vous au Centre de formation (CEFOS) situé à Remich afin de discuter de l’organisation interne au sein du syndicat.

Après un accueil chaleureux autour de boissons rafraîchissantes, nous avons enchaîné avec une première réunion afin d’établir un bilan sur le SEW/OGBL et de déceler ainsi les points forts et les points faibles du syndicat.

Le lendemain, nous nous sommes appuyés sur cette analyse afin d’élaborer différents outils de remédia-tion.

Ces réunions très riches en discussions ont porté leurs fruits, car elles nous ont permis d’avoir un regard critique sur notre organisation interne, nos objectifs et nos stratégies, et de ne pas perdre de vue les réels objectifs de notre syndicat. D’autre part, elles nous ont donné l’opportunité de mettre au point des dispositifs de remédiation et différentes stratégies afin d’utiliser nos ressources au maximum et de rendre le SEW/ OBGL encore plus efficace.

En d’autres termes, ce weekend fût un vrai succès !

Weekend de réflexion du SEW/OGBL

21SEWjournal

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL/SECONDAIRE

22 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

Chez nous, c’est vous le patron.

www.raiffeisen.lu

Raiffeisen est une banque coopérative. Et ça change tout! Nous nous engageons à vous soutenir et à travailler dans votre seul intérêt. Parce que pour nous, c’est naturel de faire confiance à ceux qui nous font confiance.

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

23SEWjournal

Communiqué de presse Réforme Lycée UNEL et SEW

Il y a un lien étroit entre la nouvelle réforme du secondaire et celle des aides financières quand il s’agit

de la transparence, de la communication et des discussions de critiques constructives des différentes

parties prenantes avec le Ministère de l’Éducation nationale. Après un entretien entre le Ministre Claude

Meisch et les deux syndicats - SEW pour les enseignants et UNEL pour les élèves - ces deux derniers

ressentent une réticence du Ministre Meisch à modifier et à discuter sa réforme. Cette attitude est

inacceptable vu que la réforme souligne la volonté du Ministère de se déresponsabiliser et d’augmenter

la responsabilité des lycées, ce qui semble raisonnable à première vue mais plus au deuxième coup

d’œil. Le SEW et L'UNEL n’acceptent pas le fait que, au moment de choisir

- le profil propre à chaque lycée,

- les sections qui seront proposées et leur structure,

ni les enseignants, ni les élèves, ni les parents d’élèves n’aient le dernier mot sur les décisions prises

au sujet des lycées ou dans les lycées. Ils n'acceptent pas non plus que des investisseurs privés aient

un impact sur les lycées et leurs programmes. Ces mesures créent un climat de rivalité entre les lycées,

comme la priorité est donnée à la compétitivité et non à la qualité de l’enseignement, et cela pourrait

mener à des écoles sans diversité sociale (écoles élitistes), diminuant ainsi l’égalité des chances entre

élèves dans leur accès à une bonne éducation. Avec cette réforme, un.e élève qui vit, par exemple,

dans le Nord du pays et qui veut avoir accès à un programme proposé exclusivement dans le Sud se

verra confronté à un certain nombre d’obstacles. Premièrement, les lycées préfèrent accepter des

élèves habitant à proximité de l’établissement et deuxièmement, il sera d’autant plus difficile pour lui/elle

de changer d’établissement si, par malheur, aucun autre lycée ne propose ce programme. En plus,

cette réforme fournit au secteur privé un créneau pour influencer les programmes scolaires et accroître

leur présence en milieu scolaire, ce qui est très douteux dans le cadre des écoles publiques et réduit

l’indépendance de ces dernières.

Le SEW et l’UNEL ne peuvent en aucune circonstance accepter l’idée de la marchandisation de

l’éducation. L’éducation est un bien public et non un enjeu commercial. Malheureusement, cette

réforme favorisera la marchandisation de l’éducation par le biais d’une plus grande autonomie des

lycées, si cette autonomie se fait sans limitation de l'influence économique sur l'éducation et sans

prescription d’un cadre de référence.

Dès lors, afin de permettre à chaque étudiant.e d’avoir accès à une éducation de qualité, de développer

la qualité du système d’éducation et de diminuer la discrimination socio-économique et linguistique, le

SEW et l’UNEL exigent : - Que le Ministre de l’Éducation nationale propose un développement scolaire national des écoles

ainsi qu’une organisation et une offre générale de sections, obligatoires pour chaque

établissement. - Que l’autonomie des lycées soit régie par un cadre de référence national, sous condition que les

milieux économiques et privés n’aient pas d’influence sur le lycée et ses programmes.

24 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

- Pour garantir que le cadre de référence soit respecté, le SEW et l’UNEL proposent que l’Observatoire national de la qualité scolaire, qui est déjà prévu dans la réforme, ajoute ce point à ses statuts. Pour assurer la transparence, les rapports de l’Observatoire seront vérifiés par le conseil supérieur de l’éducation nationale, représentant toutes les parties intéressées (élèves, parents, enseignants, syndicats etc.), alors que les milieux économiques et privés pourront avoir un rôle consultatif et non PAS un droit de vote.

- Que le directeur ne soit pas le seul à décider du plan de développement scolaire après deux propositions refusées par le Conseil d’Éducation mais que, comme cité auparavant, le Ministre organise une réunion avec les parties prenantes et décide ensuite. - La réduction des barrières linguistiques et la sollicitation de la compréhension de la matière au lieu de l’évaluation des compétences en langues dans des matières NON linguistiques comme cela a été le cas jusqu’à présent. Ils demandent que l’élève ait le choix de la langue (entre celles qui sont officiellement reconnues et prépondérantes dans le système éducatif: le français et l'allemand) dans laquelle il/elle rédigera sa réponse lors d’évaluations et d’examens dans des matières NON linguistiques comme c’est déjà le cas en philosophie par exemple. Ceci doit se faire, dans la mesure du possible et dans les branches qui s’y prêtent. Sur le plan de l’enseignement, tout restera inchangé. Une fiche des termes acceptés dans les différentes langues lors des évaluations sera distribuée au préalable par l’enseignant et l’élève aura le choix de faire l’effort de traduction et d’étude dans une autre langue.

- L’obligation de stages d’observation dans l’enseignement secondaire classique et technique avec, au minimum deux stages d'une durée de 5 jours par élève dans son parcours scolaire, avec le soutien et l’encadrement de son lycée. La dernière semaine à la fin de chaque trimestre lors desquels ont lieu les conseils de classe peut par exemple être mise à disposition des élèves pour ces stages. - Comme l’échange interculturel est un point crucial dans la situation politique actuelle et qu’il assure une vie en communauté pacifique et dans le respect, le « Zentrum fir politesch Bildung » se doit d’offrir des ateliers à ce sujet auxquels les élèves pourraient et devraient participer régulièrement dans leur environnement scolaire. Ces activités pourraient être intégrées dans le cours « Vie et Société » et les enseignants seront encouragés à les suivre avec leurs élèves.

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

25SEWjournal

Préambule

Le SEW/OGBL doit constater qu’il n’y a que très peu de volonté de la part du MENJE de faire participer notre syndicat aux discussions concernant le projet de loi en question. Comment, sinon, interpréter que

- le SEW/OGBL n’ait reçu les textes de loi se rapportant à la réforme ES qu’en date du 26 septembre 2016, après maintes interventions, alors même que le Ministre Meisch avait communiqué la date du 29 juillet 2016 pour soumettre au Conseil de Gouvernement sept avant-projets de loi et deux avant-projets de règlements grand-ducaux,

- le SEW/OGBL n’ait jamais reçu, des mains du MENJE, les textes des RGD se rapportant a) aux ma-tières des différentes sections et à l’organisation et le programme de l’examen de fin d’études dans l’ES et b) à l’évaluation et la promotion des élèves de l’EST et de l’ES,

- le MENJE n’ait répondu que très tardivement aux demandes d’entrevue du SEW/OGBL sur les sujets en question. En effet, les demandes d’entrevue des 22 février, 17 mai et 8 septembre 2016 sont restées sans réponse pendant très longtemps et ce n’est que le 26 septembre 2016 qu’une réponse favorable est parvenue pour une entrevue qui a finalement eu lieu le 18 janvier 2017, onze mois après l’envoi du premier courrier.

Le SEW/OGBL est d’avis que toute réforme scolaire ne peut porter ses fruits qu’en y associant les principaux concernés, en l’occurrence les enseignants et autres intervenants directs dans l’enseignement. Ce n’est qu’à travers l’implication systématique des spécialistes du terrain, qu’ils soient enseignants, éducateurs, psy-chologues, sociologues ou autres, dans la préparation et l’élaboration de nouvelles réformes et structures, qu’une véritable plus-value pourra être obtenue pour notre système éducatif.

Par ailleurs, le SEW/OGBL est d’avis que devant l’ampleur des changements qu’implique la réforme en ques-tion, une entrée en vigueur en septembre 2017 est précipitée, même si le MENJE déclare vouloir accorder une période transitoire d’une année aux lycées pour appliquer certaines des mesures proposées.

1. La réforme lycée - Généralités

A. L’autonomie des lycées

Le SEW/OGBL se prononce contre une autonomie trop poussée des lycées.

L’autonomie des lycées, telle qu’elle est présentée par le MENJE, prétend « responsabiliser » davantage les lycées quant à leur politique d’offre et de développement scolaire, quant à leur approche pédagogique, quant à dans le recrutement de leur personnel et quant à la gestion financière de tous les jours.

Ce qui, à première vue, peut sembler intéressant pour le développement intrinsèque des lycées et de leur population scolaire, risque néanmoins, à moyen terme, de provoquer un climat malsain de concurrence entre lycées. Le risque d’une mise à l’écart des lycées régionaux à dimension humaine, qui ne pourront « rivaliser » avec les lycées des grands centres urbains, est réel.

Le concept très libéral de l’autonomie scolaire ne favorisera pas, de l’avis du SEW/OGBL, une plus grande équité sociale, objectif pourtant déclaré des responsables du MENJE. Au contraire, le processus d’autonomie scolaire et la mise en concurrence des lycées risquent de provoquer une accentuation des injustices so-ciales et d’engendrer, d’un côté, quelques lycées publics et privés « nobles », grassement financés, destinés aux classes aisées et, de l’autre côté, une panoplie de lycées publics pour le reste de la population scolaire. Le concept des lycées de proximité va se diluer et ce sera surtout en fonction du milieu social dont sera issue la majorité des élèves d’un lycée, que les parents qui peuvent se le permettre, choisiront le lycée approprié pour leurs enfants.

La Réforme LycéeAVIS DU SEW/OGBL

26 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

Par ailleurs, une plus grande autonomie des lycées et l’obligation de ces derniers de se fixer des objectifs à travers le plan de développement scolaire, constituent des moyens pour le MENJE de se déresponsabili-ser des éventuels problèmes et dysfonctionnements suite à la mise en pratique des réformes à venir. Qui sera alors tenu pour responsable au cas où les objectifs que le lycée s’est donnés ne seraient pas atteints ? L’élève et ses parents ? Les enseignants ? La cellule de développement scolaire qui a élaboré le plan ? La direction du lycée ? Comme si souvent, le MENJE énumère les obligations et les devoirs sans régler la question de la répartition des responsabilités1.

Dans son exposé des motifs, le MENJE déclare ainsi que les lycées sont appelés à élaborer des démarches propres dans sept domaines2 essentiels pour la qualité scolaire et que pour chacun de ces domaines, les objectifs nationaux sont définis dans un cadre de référence. Le MENJE indique également que ce cadre de référence sera élaboré ensemble avec les acteurs du terrain. De deux choses l’une. Soit le SEW/OGBL n’est pas considéré par le MENJE comme un des acteurs du terrain, soit le MENJE refuse d’intégrer certains des acteurs du terrain dans les discussions. Le SEW/OGBL, en tout cas, n’a à aucun moment été invité à partici-per à l’élaboration de ce cadre de référence, en supposant que de telles discussions aient eu lieu.

La neutralité de l’école publique est également en jeu, l’autonomie du lycée allant de pair avec une plus grande ouverture de l’école, non seulement vers la société civile, mais avant tout vers le monde écono-mique et financier, avec tout ce que de tels partenariats comportent comme risques.

De toute manière, une autonomie élargie des lycées nécessite, selon le SEW/OGBL, à ce que les prises de décisions et le « droit de regard » de tous les partenaires scolaires (enseignants, élèves, parents d’élèves) soient adaptés, afin d’éviter que le pouvoir des directions de lycées ne devienne écrasant, provoquant le mécontentement et la démotivation des acteurs concernés. A cet égard, ne citons que l’exemple d’un chan-gement de l’offre scolaire dans un lycée (ajout de certaines formations, retrait d’autres, offre d’une filière internationale, …), sans véritable consultation ni accord du corps enseignant, risquant de mécontenter une grande partie des acteurs scolaires, mettant ainsi en péril les changements et adaptations annoncés.

Finalement, le SEW/OGBL rappelle que l’enquête de la délégation nationale des enseignants des lycées et lycées techniques (DNL), menée en 2013 auprès des enseignants de l’ES et de l’EST, avait révélé que l’obligation des lycées de se donner un profil - proposition datant du projet de Madame Delvaux, a été refu-sée par 71% des enseignants. Dans la même enquête, l’obligation des lycées de fixer leurs propres objectifs et de les poursuivre, ainsi que l’évaluation bureaucratisée à tous les niveaux qui en résulte, avaient été refu-sées par 85,7% des enseignants.

B. Enseignement des langues

En ce qui concerne l’enseignement des langues, le SEW/OGBL doit constater que la plupart des annonces faites par le MENJE dans ce domaine ne fournissent que très peu d’indications quant à leur mise en pra-tique concrète sur le terrain.

Dans le cadre de la problématique en question, le SEW/OGBL soutient les propositions ayant émané des travaux de la DNL, non retenues à l’heure actuelle par le MENJE. La DNL avait introduit, en effet, dans la discussion sur l’apprentissage d’une langue, à côté des principes de « langue maternelle » respectivement de « langue étrangère », le concept de « langue seconde », qui va au-delà de la langue étrangère tout en tendant vers le niveau de langue maternelle.

La didactique de langue seconde, qui est particulièrement adaptée à la réalité luxembourgeoise, se focalise en effet sur « une phase intermédiaire entre la simple communication et la parfaite maîtrise de la langue ». La langue seconde est « une langue spécifique à l’école, qui permet de suivre une scolarité avec une prépondérance de l’écrit. Mais elle vise une compétence poussée, voire très poussée, qui rend le futur citoyen apte à vivre dans

une société pluri- et multilingue3 ». Le SEW/OGBL regrette que le MENJE ne prenne aucunement en compte, à

¹ DNL – Rapport de synthèse (page 162)² Ces sept domaines concernent l’appui scolaire et la remédiation, l’enseignement et l’apprentissage numérique,

l’orientation scolaire et professionnelle, l’encadrement psycho-social, l’inclusion d’élèves à besoins spécifiques, le partenariat avec les parents ainsi que la participation des élèves.

³ DNL- Rapport de synthèse (page 83)

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

27SEWjournal

l’heure actuelle, les propositions de la DNL en matière de langues.

Le SEW/OGBL constate que les niveaux visés par les cours de langues allemande et française sont les mêmes pour les classes supérieures de l’ESC que pour les classes supérieures de l’ESG. Bien qu’il soit louable de viser le même niveau linguistique en ESC qu’en ESG, l’expérience sur le terrain montre quotidiennement que cet objectif est irréaliste. Si le niveau visé dans l’ESC est C1, celui pouvant être visé en ESG se situera tout au plus en B2+, niveau qui reste de bonne facture.

Quant à la certification du niveau linguistique dans les différentes langues enseignées au Luxembourg, le SEW/OGBL doit malheureusement constater que de moins en moins d’universités tiennent compte du niveau élevé de l’enseignement des langues au Luxembourg. Les diplômés luxembourgeois, bien que par-faitement aptes à s’exprimer en français, en allemand et en anglais, doivent de plus en plus souvent passer des tests d’admission aux universités à l’étranger, respectivement produire des certifications payants d’ins-tituts de langues privés pour être admis. Le SEW/OGBL trouve cette situation inadmissible et demande aux responsables politiques d’entamer les négociations nécessaires au niveau international afin de remédier à cette situation.

C. Représentation nationale des parents

Le SEW/OGBL approuve la création d’une représentation nationale des parents. L’implication des parents dans la réussite scolaire de leurs enfants n’est plus à démontrer et une meilleure intégration de ces derniers dans la vie scolaire ne peut être que bénéfique. Le SEW/OGBL demande toutefois à ce que le MENJE spécifie plus en détail le rôle dévolu aux parents et comment il compte y arriver.

D. Le comité de la conférence du lycée

Le SEW/OGBL ne se prononce pas contre l’élargissement du comité des professeurs aux membres du SPOS, du service administratif et du service technique. Il se demande toutefois si cette décision du MENJE n’a pas été faite dans la précipitation. En effet, à part la dénomination du comité, aucun changement n’a été effec-tué au niveau du texte législatif. Les attributions du comité restent les mêmes et ces dernières n’ont aucun rapport, ni avec les tâches du service administratif, ni avec celles du service technique. Par conséquent, le SEW/OGBL demande au MENJE

- d’élargir les attributions du nouveau comité en lui conférant les compétences d’une délégation du personnel et

- de spécifier les modalités concrètes de fonctionnement de ce dernier.

Il va sans dire que les décharges accordées aux membres du comité de la conférence du lycée et les moyens d’équipement matériel de cet organe devront être adaptés en conséquence.

E. Le conseil d’éducation

Le conseil d’éducation étant officiellement l’organe de décision principal du lycée, représentant aussi bien la direction, les enseignants, les élèves et les parents d’élèves, le SEW/OGBL s’oppose aux modalités de déci-sion de cette instance. Elles culminent avec l’art. 36 de la loi modifiée du 25 juin 2004 portant organisation des lycées, qui spécifie qu’ « en cas de désaccord du directeur avec une décision prise par le conseil d’éducation, le directeur et les autres membres du conseil d’éducation disposent d’un mois pour régler le différend à l’intérieur de l’établissement. Si le différend subsiste au-delà de ce délai, le directeur décide4 ». A l’heure actuelle, le conseil d’éducation est une organisation fantoche, qui dépend entièrement du bon vouloir du directeur d’établisse-ment, et les nouveaux textes législatifs tels que proposés ne changeront rien à cette situation.

Le SEW/OGBL rappelle au Ministre ses revendications de longue date pour la mise en place de structures de participation authentiquement démocratiques au sein des lycées et lycées techniques. Y figure notamment

⁴ La même procédure très peu démocratique peut d’ailleurs être constatée lors du vote du PDS dans un lycée.En effet, si la conférence du lycée avise deux fois négativement un PDS proposé par la CDS et le conseil d’édu-cation, le directeur constate simplement l’incapacité de la communauté scolaire de se mettre d’accord et il approuve définitivement un PDS, conférant la suprématie totale au directeur.

28 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

la revendication de la « mise à disposition de moyens matériels adéquats permettant aux comités représentatifs au sein du lycée - comité de la conférence des lycées, comités des élèves et des parents d’élèves, conseil d’éduca-tion - d’exercer de véritables droits de représentation et de cogestion et de rendre ainsi la gestion plus transpa-rente et plus démocratique »5.

F. La cellule de développement scolaire

Aux yeux du SEW/OGBL, la « cellule de développement scolaire » est une structure superflue, d’autant plus que ses membres sont désignés par le directeur du lycée et n’ont donc aucune assise démocratique, au contraire des comités de professeurs, d’élèves et de parents d’élèves.

Plutôt que de miser sur une concertation étroite, qui n’existera de toute façon que sur le papier, entre la CDS et le conseil d’éducation dans l’élaboration du PDS, le SEW/OGBL propose d’affecter toutes les missions attribuées actuellement à la CDS à un groupe de travail qui dépend du conseil d’éducation, organe démo-cratiquement élu et qui est, de plus, le seul à représenter tous les acteurs de la communauté scolaire. Par la même occasion, une telle mission attribuée au conseil d’éducation – qu’il faut démocratiser - permettrait une implication plus poussée des parents dans la vie scolaire et l’instauration d’un véritable partenariat avec ces derniers. Dans ce contexte, le SEW/OGBL rappelle que le partenariat avec les parents constitue un des sept domaines prioritaires du MENJE dans les années à venir.

G. Les commissions nationales de programmes

Le SEW/OGBL ne se prononce pas contre la participation de représentants du ministre, des chambres pro-fessionnelles et autres spécialistes du monde économique et social dans les travaux des commissions natio-nales de programmes. Il faut toutefois garantir que cette participation se limite à une fonction consultative, dans le strict respect de la neutralité de l’école publique.

2. Les classes supérieures de l’enseignement secondaire classique

D’une manière générale, le SEW/OGBL doit constater que le règlement grand-ducal portant sur « les matières obligatoires et les matières à option des différentes sections et classes et sur l’organisation et le pro-gramme de l’examen de fin d’études secondaires de l’enseignement secondaire classique » n’est pas toujours très clair et comporte un certain nombre d’incompatibilités.

A. Des sections plus flexibles dans le cycle supérieur de l’ES

Le SEW/OGBL ne se prononce pas contre un enseignement qui permet une certaine flexibilité. Il met pourtant en garde contre la mise en concurrence malsaine des lycées que pourrait provoquer une flexibilisation irréfléchie, nuisible à une préparation appropriée aux études supérieures. Aussi, le problème des élèves qui changent de lycée en cours de formation mérite d’être discuté6.

Le SEW/OGBL met également en garde contre le risque de perte du caractère unitaire de l’enseignement et des diplômes ainsi que d’une accentuation de l’inégalité des chances des élèves suivant le lycée qu’ils fré-quentent.

Les propositions de la DNL en direction d’une structuration du cycle supérieur de l’ES par la détermination de cours à options spécialisées, regroupées en doubles sections (Langues et sciences humaines, Mathéma-tiques et sciences naturelles, Sciences économiques et sociales, Arts et musique), méritent d’être analysées en détail. Une telle structuration « présenterait l’avantage d’offrir aux élèves un éventail d’options d’études suffisamment large pour que la grande majorité des élèves puisse y faire un choix en fonction de ses goûts, intérêts et capacités,

⁵ DNL-Rapport de synthèse (pages 170 à 174 : Contre la mercantilisation, pour la démocratie participative)⁶ Actuellement, il est simplement indiqué que l’élève qui change de section ou de lycée doit subir des tests d’admis-

sibilité dans les disciplines qui ne figurent pas au programme de la classe qu’il a accompli. Si ces tests concernent des disciplines particulières à un lycée (dans le domaine optionnel par exemple), l’élève risque de rencontrer de gros problèmes à les réussir, faute de préparation adéquate.

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

29SEWjournal29 SEWjournal

tout en regroupant à chaque fois deux sections d’études spécialisées assez proche de par leur finalité pour que des cours communs aux élèves d’une même double section puissent être organisés. Ces cours communs concer-neraient l’enseignement général et les cours à options spécialisées »7.

B. Les épreuves d’examen et la certification des notes

Le SEW/OGBL approuve la réduction du nombre d’épreuves à l’examen de fin d’études secondaires classiques et une certification plus complète des notes des élèves.

Pour des raisons d’équité, le SEW/OGBL demande à ce que les mêmes conditions d’examen et de certifica-tion soient appliquées, et ceci dans les mêmes délais, aux élèves des classes terminales dans l’ESG.

Le SEW/OGBL demande à avoir des informations supplémentaires comment seront traitées les notes finales insuffisantes dans toutes les disciplines que l’élève n’a pas choisies pour l’examen.

C. Incompatibilités au niveau du RGD

Le SEW/OGBL se demande s’il n’y a pas incompatibilité entre les articles 6 et 8 du RGD dont question. En effet, l’art. 6 alinéa 4 souligne « qu’une modification des grilles horaires concernant les disciplines d’examen définies à l’article 8 n’est possible ni en classe de 3e ni en classe de 2e ni en classe de 1e » alors qu’à l’art. 8, alinéa 4, sont spécifiées « les disciplines qui sont présentées aux épreuves écrites de l’examen » et qui ne sont donc pas modifiables dans la grille-horaire. Si tel est le cas, qu’en est-il alors de l’exemple-phare donné par le mi-nistre Claude Meisch quant à une section C adaptée aux besoins de l’ingénierie. De deux choses l’une. Soit, l’exemple donné par le ministre est contraire au RGD, soit les articles du RGD sont maladroitement rédigés et prêtent à confusion.

⁷ DNL – Rapport de synthèse (pages 134 – 140)

30 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

La section C adaptée aux besoins de l’ingénierie – exemple donné par le ministre Claude Meisch

3. L’enseignement secondaire général

D’une manière générale, le SEW/OGBL doit constater que le règlement grand-ducal déterminant « l’évalua-tion et la promotion des élèves de l’enseignement secondaire technique » comporte un degré de complexité tel que son application concrète sur le terrain risque de poser problème.

A. Cours de base et cours avancés dans le cycle inférieur de l’ESG

Le SEW/OGBL soutient l’organisation de l’enseignement des langues et des mathématiques en cours de base et en cours avancés. Un système de passerelles et de cours d’appui, fonctionnel et performant, surtout vers le haut, doit néanmoins être mis en pratique.

Le SEW/OGBL renvoie à ce propos aux propositions très élaborées de la DNL dans son rapport de synthèse sur la réforme du lycée, dont notamment les suivantes8 :

- garantir l’existence de passerelles, aussi bien entre les régimes (ESC/ESG) qu’entre les cours (de base/avancé,

- en classes de 8e et 9e (6e et 5e), un élève inscrit en cours de base et qui viserait une formation pour la-quelle un cours avancé est exigé, aurait la possibilité de participer à un cours de mise à niveau pendant l’année scolaire,

- pour les cours de mise à niveau, le nombre de participants devrait être limité à un maximum de 10 élèves,

- un élève du cours de base ou un élève du cours avancé qui n’aurait pas la moyenne requise dans une branche pour accéder à la section/formation souhaitée au niveau de la classe de 10e (4e), pourrait se présenter à une épreuve d’admissibilité organisée en juillet.

La participation de l’élève au cours de base ou au cours avancés ayant une importance cruciale pour son orientation future, aucune possibilité ne doit être négligée afin de permettre à l’élève, en cours de route, de passer à un niveau plus élevé de compétences.

B. Critères d’orientation à la fin du cycle inférieur

a) Généralités

Le SEW/OGBL est d’avis que l’orientation, à la fin de la classe de 9e (5e), vient trop tôt et qu’une discussion sur son décalage d’une année se doit d’être lancée. C’est d’ailleurs le MENJE lui-même, dans les discussions sur

⁸ DNL – Rapport de synthèse (pages 117/118)

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

31SEWjournal

la formation professionnelle, qui a constaté une certaine immaturité de beaucoup d’élèves en classe de 10e (4e).

Le SEW/OGBL propose de réfléchir à la création d’une classe de 10e (4e) à vocation polyvalente dans l’ESG, à l’instar de la classe de 4e dans l’ESC, et qui figurera comme année intermédiaire entre le cycle inférieur et le cycle supérieur de l’ESG respectivement de la formation professionnelle et dont un des objectifs devra être de mieux préparer et de mieux informer les élèves quant aux différents métiers et formations existants. Par la même, une telle organisation scolaire serait plus en phase avec l’obligation scolaire à 16 ans.

b) Le cadre de référence

Le nouveau cadre de référence concernant l’orientation à la fin du cycle inférieur est particulièrement contraignant et d’une grande complexité.

- En premier lieu, le conseil de classe doit déterminer les niveaux de formation auxquels est admis-sible l’élève.

- Ensuite, le conseil de classe doit déterminer les formations auxquelles est admis l’élève.

- Pour décider quelles sont les formations accessibles à l’élève, le conseil de classe doit prendre en compte, à côté des résultats scolaires, toute une série d’éléments, dont l’attitude face au travail, les compétences sociales, les points forts et faibles de l’élève, ses intérêts, sa persévérance et sa motivation, le projet scolaire et professionnel et … l’avis des parents. Dans ce cadre, le SEW/OGBL demande à ce que le rôle des parents dans les décisions d’admissibilité soit spécifié.

- Si l’élève est admissible à un niveau de formation, le conseil de classe doit choisir au moins une formation de ce niveau de formation.

- Avant de faire ses propositions, le conseil de classe doit contrôler si l’élève a réussi les socles néces-saires en mathématiques et/ou en langues, permettant un accès aux formations concernées. Il est exigé, par exemple, que pour accéder à la formation du technicien informatique, l’élève réussisse en mathématiques le niveau « socle atteint » du cours avancé ou le niveau avancé du cours de base. De même, pour accéder à la formation du technicien commercial, il faut que l’élève réussisse en français et dans une autre langue le niveau « socle atteint » du cours avancé ou le niveau avancé du cours de base.

- Ensuite, les évaluations des différents domaines de compétences doivent également être considé-rées pour l’accès aux formations concernées (profil d’accès). Il faudra donc tenir compte des diffé-rentes compétences nécessaires en langues et en mathématiques.

Exemple du technicien commercial

32 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

A toute cette procédure s’ajoute la possibilité pour les parents de demander que leur enfant passe une épreuve d’admissibilité à une formation non retenue par le conseil de classe à cause de déficits constatés dans une seule discipline9.

Et ce ne sera pas l’avis d’orientation provisoire à la fin des classes de 7e d’observation et de 6e d’orienta-tion qui remédiera à la complexité du système. Le MENJE indique que tous les élèves obtiennent un avis d’orientation provisoire au terme des classes de 7e et 6e. Celui-ci informe de leurs perspectives et des efforts à fournir afin d’atteindre le projet scolaire qu’ils ont formulé. Par ailleurs, à la fin de la classe de 6e, l’élève et les parents discuteront l’avis d’orientation provisoire lors d’un entretien individuel. De plus, en 6e et en 5e, l’élève sera encadré pour réaliser les objectifs liés à son projet scolaire.

Le SEW/OGBL ne nie pas l’importance de toutes ces démarches. Il reste cependant très sceptique quant à leur exécution sur le terrain, à moins de mettre à disposition des lycées les moyens nécessaires pour y arri-ver. Aussi, le SEW/OGBL demande à ce que soient précisées les modalités précises de l’organisation de ces démarches.

c) Incompatibilités au niveau des profils d’accès

Le SEW/OGBL demande à ce que les profils d’accès aux différentes formations soient avisés obligatoirement par les commissions nationales responsables afin d’éviter au maximum toute sorte d’erreurs et de malen-tendus comme c’est le cas pour certaines formations du technicien (électrotechnique, mécanique générale). Pour ces formations, le profil d’accès est, en effet, plus contraignant que celui pour accéder à la division de technique générale dans l’ESG.

Profil d’accès vers le régime technique – division technique générale

⁹ Le SEW/OGBL n’est pas forcément contre ce droit des parents de s’opposer aux propositions du conseil de classe, mais tient simplement à montrer l’extrême complexité à laquelle va être confronté le lycée dans ses avis de promotion et d’orientation.

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

33SEWjournal

Profil d’accès vers le régime du technicien – division mécanique générale

Le même genre d’incompatibilités se retrouve au niveau des divisions artistiques dans le régime technique et le régime du technicien. En effet, dans le régime technique de la division artistique, la production orale dans la deuxième langue ne nécessite que le niveau avancé d’une 5eAD alors que cette même production orale nécessite le niveau socle d’une 5eDE de base dans le régime du technicien. Toutes ces incompatibilités, et il y en a sûrement d’autres, montrent bien que le projet n’est pas encore abouti et nécessite un temps de réflexion supplémentaire.

C. Mesures d’appui et de remédiation

Les mesures d’appui et de remédiation sont d’une importance cruciale dans l’avancement des élèves et le SEW/OGBL a de tout temps revendiqué l’augmentation des moyens pour y faire face. Il met donc en garde contre la nouvelle politique du MENJE à ce sujet. En effet, comme le MENJE exige que « les lycées se dotent dorénavant d’une démarche d’appui et de remédiation documentée dans leur plan de développement scolaire », il se déresponsabilise de toute organisation efficace de ces mesures alors qu’il sait pertinemment bien à quel point celle-ci s’avère difficile et fastidieuse.

Le SEW/OGBL exige que le MENJE mette à disposition des lycées aussi bien les infrastructures que les res-sources humaines et les moyens financiers nécessaires à l’organisation de mesures d’appui et de remédia-tion efficaces. De plus, le SEW/OGBL demande à ce que des mesures soient prises afin de ne pas surcharger les élèves qui sont dans des mesures d’appui et/ou de remédiation. Il faut absolument éviter de tomber ici dans les mêmes travers que dans la formation professionnelle.

Quant au « parrainage » d’un élève des classes inférieures par un élève des classes supérieures, parrainage que le MENJE veut lancer avec la mise en œuvre de ce projet de loi, le SEW/OGBL demande à recevoir des informations supplémentaires sur la mise en pratique de ce principe et le rôle précis attribué aux ensei-gnants appelés à superviser ce parrainage.

Le SEW/OGBL est sceptique quant à la possibilité accordée aux parents de l’élève mineur de demander une mesure de remédiation en vue de l’admissibilité à un cours avancé ou à une voie de formation. Il

34 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

est d’avis que c’est au conseil de classe, respectivement au titulaire de la discipline concernée de juger de l’opportunité ou non d’offrir une telle remédiation.

D. Le bilan chiffré

Le SEW/OGBL soutient le système d’évaluation chiffré proposé pour la nouvelle voie d’orientation (ancien cycle inférieur de l’EST). Il soutient le système des couloirs-seuils et l’importance accrue accordée au conseil de classe dans leurs décisions quant à l’avancement de l’élève et à la mention attribuée.

Même si le SEW/OGBL ne s’oppose pas à une évaluation complémentaire de certaines compétences en lan-gues et en mathématiques, il reste très sceptique quant à la décision que les évaluations des compétences soient également considérées pour déterminer l’accès aux formations. Cette démarche rend l’orientation très lourde, inutilement compliquée et risque de barrer l’accès à bon nombre de formations si une ou deux compétences ne sont pas atteintes.

E. La promotion dans la voie d’orientation

Le SEW/OGBL constate que les nouveaux critères de promotion dans le cycle inférieur de l’ESG, que ce soit lors des passages 7e / 6e, respectivement 6e / 5e ou au terme de la classe de 5e de détermination, sont d’une grande complexité et difficilement compréhensibles.

Il note toutefois avec satisfaction que des critères précis sont inscrits dans le RGD, permettant un passage de l’ESG vers l’ESC et ceci à la fin de chacune des 3 années d’études du cycle inférieur. Il note également avec satisfaction que le conseil de classe peut décider qu’un élève est admissible en classe de 6e classique, respectivement de 5e classique, même si les résultats ne satisfont pas entièrement aux critères indiqués, qui sont d’ailleurs très sévères. Cette flexibilité accordée au conseil de classe ne semble pas être prévue à la fin de la classe de 5e de détermination et une admission éventuelle en classe de 4e classique, ce que le SEW/OGBL regrette.

Dans le cadre de la décision de promotion au terme de la classe de 5e d’adaptation, le SEW/OGBL approuve la proposition de se limiter à une seule note en langues, constituée de la moyenne pondérée des langues enseignées.

F. La promotion dans la voie de préparation

Le SEW/OGBL ne désapprouve pas le fait qu’un élève, s’il ne réussit pas un module, peut néanmoins enta-mer l’étude du module suivant. Il pense pourtant que cette décision ne devrait pas être automatique10, mais laissée à l’appréciation de l’enseignant concerné, respectivement au conseil de classe. Le SEW/OGBL est également d’avis que la réussite d’un module ne doit être certifiée que si tous les modules qui le précèdent ont été réussis.

Le SEW se montre également d’accord avec le fait que l’élève devra dorénavant réussir 33 modules (au lieu de 30) pour être admis en classe de 5e d’adaptation et ceci afin d’augmenter les chances de l’élève de réussir cette classe d’adaptation et lui permettre l’accès à certaines formations du DAP.

Le SEW/OGBL aurait préféré voir également le nombre de modules réussis augmenter de 18 à 19, voire 20 modules pour accéder au CCP et augmenter ainsi la qualité de cette formation et, par la même, les chances de l’élève à trouver sa place sur le marché du travail.

Conclusion

Vu la complexité du dossier, le nombre d’incompatibilités au niveau de la règlementation et le fait que les lycées ne sont pas encore prêts à assurer la mise en pratique de toutes les dispositions proposées, le SEW/OGBL demande au MENJE de reporter la mise en vigueur de cette réforme d’une année.

10 Le SEW/OGBL rappelle les très mauvaises expériences faites dans la formation professionnelle quant à l’avance-ment automatique dans le système modulaire, surtout dans tous les cas où les modules s’emboitent l’un dans l’autre.

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

35SEWjournal

Luxemburg,den14.Februar2017

SehrgeehrterHerrMeisch,

erlaubenSieesuns,IhneneinigeFragenzudemam13.Dezember2016gestimmten«Projetdeloi

7073 concernant l'extension de l'offre scolaire du Lycée technique Michel Lucius et modifiant sa

dénomination»zustellen.

In Ihrem Beitrag zum Gesetzestext sagten Sie in der Parlamentssitzung vom 13. Dezember 2016

Folgendes:

„Dat mer keng Enseignantë wéilte forcéieren, géint hire Wëlle forcéieren, op sou enger

engleschsproochegerKlassSchoulzehalen,watsécherlechochnetamInteressevunderQualitéitvun

deemEnseignementwier.“

DasGleichewurdederLehrerschaftdesLMLinderVollversammlungvom20.September2016von

Herrn Michel Lanners versprochen, der der gesamten Lehrerschaft versicherte „Et gëtt kee

gezwongen,opengerEnglesch-KlassSchoulzehalen.“

IneinemTreffenmitdemLehrerkomiteedesLMLam11.Januar2017entstandjedochdasGefühl,es

könne trotzdem dazu kommen, dass Lehrerinnen und Lehrer dazu gezwungen werden, auf

englischen Klassen zu unterrichten. Dieses Gefühl beruht beispielsweise darauf, dass auf den

Vorschlag des Lehrerkomitees, auf demDesiderata eine Gelegenheit zu bieten,mittels dererman

klarausdrückenkann,dassmannichtbereitist,aufdenenglischsprachigenKlassenzuunterrichten,

nichtkonkretgeantwortetwurde.DasLehrerkomiteedesLMLunddasSEW/OGBLschließensichin

diesem Punkt jedoch voll und ganz Ihrer Aussage an, die zudem auch von der „chambre des

fonctionnairesetemployéspublics“vertretenwird:

(Avisdelachambredesfonctionnairesetemployéspublics,21.11.2016)

WieSiesicherlichwissen,kamesimVerlaufderletztenJahrezueinerwachsendenUnzufriedenheit

imLML:DieseUnzufriedenheitgipfelteunteranderemineinemBriefandasUnterrichtsministerium,

in dem 90 Lehrer unterschrieben, dass sie mit der momentanen Situation der Schule sehr

unzufriedensind.EingroßerTeildieserUnzufriedenheitistdaraufzurückzuführen,dasseinigeLehrer

dazugezwungenwurdenoderaufgrundmangelnderStundenimLuxemburgerSchulsystemsichdazu

gezwungenfühlten,aufenglischsprachigenKlassenzuunterrichten,obwohlsiesichdazunichtinder

Lage spürten. Diese große Unzufriedenheit macht sich auch an den zahlreichen Mutationen und

36 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

MutationsanfragenunsererBelegschaftbemerkbar.EswürdevielzueinempositiverenSchulklimaimLMLbeitragen,wennSieuns Ihrehier zitierteAussagevom13.Dezember2016sowiedieAussagevonHerrnLannersvom20.September2016,schriftlichbestätigenkönnten.

IndiesemSinnemöchtenwiralsSEW/OGBLnocheinmalaufunsereStellungnahmevom18.Oktober2016zurSchulreformhinweisen,inderwirvorähnlichenSzenarienbereitswarnten:«Aucaséchéantd’uneplusgrandeautonomiedeslycées,leSEW/OGBLdemandeàcequelesprisesdedécisionset le«droitde regard»de tous lespartenairesscolaires (enseignants,élèves,parentsd’élèves)soientclarifiésetaméliorés,pouréviterquelepouvoirdesdirectionsdelycéesnedeviennedeplusenplusécrasant,provoquantmécontentementetdémotivationdesacteursconcernés.Acetégard,necitonsquequelquesexemples:-Ladécisiondechangerl’offrescolairedansunlycée(ajoutdecertainesformations,retraitd’autres)sansvéritableconsultationniaccordducorpsenseignant,provoquerasansdoutelemécontentementd’unegrandepartiedesacteursscolaires.»

Unklaristunsauch,welcheLehreranderneugegründetenenglischsprachigenGrundschuledesLMLunterrichten sollen/müssen. Die Schulleitung des LML versicherte den Lehrern, dass keinSekundarschullehrer dazu „gezwungen“ werden würde, auf einer englischsprachigenGrundschulklasse zuunterrichten. Trotzdemwurdeneinige Sekundarlehrerdes LML schongefragt,ob sie bereit seien, die englischsprachigen Grundschüler zu unterrichten. Auch auf diese FragewürdenwirgernevonIhneneineschriftlicheAntworterhalten.

DesWeiterenmöchtenwirSieauchdaraufhinweisen,dassdasSEW/OGBLunddasLehrerkomiteedes LML eine Vermischung von Grund-und Sekundarschule vehement ablehnen, da wederSekundarlehrer fürdieBedürfnisse vonGrundschülernausgebildetwurden,nochGrundschullehrerfür die Anforderungen der Sekundarschüler. Außerdem stellt sich ebenfalls die Frage, ob eineausreichende Zahl an Grundschullehrern, die für das Luxemburger Bildungswesen ausgebildetwurden,dazubereit ist,andieserenglischsprachigenGrundschulezuunterrichten,dadieenglischeSprachenichtzuunserenNationalsprachenzähltundsomitauchkeinallgemeinesKriteriumfürdieZulassungzumLehrberufdarstellt.

Um diese dringenden Fragen zu klären, bitten wir Sie um eine möglichst zeitnahe schriftlicheAntwort.DesWeiterenmöchtenwirSieauchumeinenebenfallsmöglichstzeitnahenTerminfüreinegemeinsameUnterredungzudiesenThemenbitten.

Hochachtungsvoll,

JulesBarthel PatrickArendt fürdasLehrerkomiteedesLMLVize-PräsidentdesSEW/OGBL PräsidentdesSEW/OGBL BernardRies/Präsident

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

37SEWjournal

38 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

39SEWjournal

1/4

Luxemburg,den10.Mai2017

SehrgeehrterHerrMinister,

WirdankenIhnenfürIhreAntwortaufunserSchreibenvom14.Februar2017bezüglichdes„projet

deloi7073concernantl’extensiondel’offrescolaireduLycéetechniqueMichelLuciusetmodifiant

sa dénomination.“ Leider ließen sich mit Ihrem Schreiben verschiedene Vorbehalte, sowohl des

SEW/OGBL als auch der Lehrerschaft des LML, nicht zufriedenstellend ausräumen. Da sich die

Situation bezüglich der Englischklassen im LML schwieriger gestaltet, als in Ihrem Schreiben

dargestellt,hättenwirunsgefreut,wennSieunsererBittenacheinergemeinsamenUnterredungzu

diesem Thema nachgekommen wären. In der Hoffnung, dass es dennoch zu einer solchen

Unterredungkommt,wollenwirimVorfeldaufeinigeProblemeundMissverständnisseaufmerksam

machen.

DieerstegrundsätzlicheFrage,diesichinunserenAugenstellt,ist,obeineEinteilunginverschiedene

„Kategorien“ineinemgleichenBerufsstand,wiesieunsvonunsererSchulleitunginden„réunionsde

service“ vom 27., 28. und 29. Februar 2017 präsentiert und von Ihnen in Ihrem Schreiben

übernommen wurde, überhaupt legal ist, was wir gegebenenfalls juristisch überprüfen lassen

werden.Anzumerkenwärediesbezüglichauch,dassderLehrerschaftdesLMLdieseKategorien,trotz

NachfragedesLehrerkomitees,nichtschriftlichmitgeteiltwurden.

SieschreibeninIhremAntwortbriefvom27.März2017,dasssichvon162LehrerinnenundLehrern

104 für einen etwaigen Einsatz in Englischklassen ausgesprochen haben. Dies mag den Anschein

erwecken, dass sich Zweidrittel der Lehrerschaft ohne Vorbehalte dazu bereiterklärt haben, au

f

Englisch zu unterrichten. Wir geben jedoch zu bedenken, dass der Lehrerschaft bereits vor dem

AbgabetermindesDesideratasundvor IhremAntwortschreibenwährendder„réunionsdeservice“

mitgeteilt wurde, dass für sie, je nach „Kategorie“, kein Weg an dem Unterricht in den

Englischklassenvorbeiführenwürde,wennesdie„besoinsdeservice“erfordern.ZudemgehteinTeil

der Lehrerschaft davon aus, sowiesomindestens eine Englischklasse unterrichten zumüssen, und

wollte zumindest die Klassenstufe mitentscheiden können. Diese Tatsache und diezahlreichen

ZusatzanmerkungenaufdenDesideratasmüsstenbeiderInterpretationIhrerStatistikberücksichtigt

werden.

ZuIhrenzusätzlichenErläuterungenzuderSituationderSprachenlehrerseiFolgendeszubemerken:

40 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

2/4

- DieEnglischlehrerhabenwährenddesReferendariatsgelernt,EnglischalsFremdsprachezu

unterrichten.AufdenEnglischklassenwirdEnglischals„first language“unterrichtet,abden

AS-Levels sogar auf universitärem Niveau. Das Luxemburger Referendariat bereitet die

LehrerinnenundLehrernichtaufdieseAnforderungenvor.

- BeidenDeutsch-undFranzösischlehrerngestaltetsichdasProblemgenauandersherum:Sie

wurdennichtausgebildet,Deutsch/FranzösischalsFremdsprachezuunterrichten.Entgegen

IhrerBehauptung,EnglischseiindiesenbeidenFächern„nichtdieUnterrichtssprache“,heißt

es in Artikel 6 des Gesetzes vom 13. Dezember 2016 „concernant l’extension de l’offre

scolaire du Lycée technique Michel Lucius et modifiant sa dénomination“: „La langue

véhiculaire des classes internationales anglophones est l’anglais.“ Tatsächlich ist die

englische Sprache von dem „Beginners Level“ bis zum „A-Level“ ein unabdingbarer

Bestandteil desUnterrichts. So sind dieArbeitsanweisungen undGrammatikanleitungen in

den Lehrbüchern oftmals in der englischen Sprache verfasst, die dort verlangten

Übersetzungen sind sowohl vomEnglischen in die Fremdsprache als auch andersherum zu

bewerkstelligen,waseinhohesMaßanaktivenEnglischkenntnissendesLehrersvoraussetzt.

AußerdemsinddieLehrerhandreichungenzudenTestsundKorrekturenaufEnglisch.Dieser

Widerspruch zwischen Gesetz und Antwortschreiben müsste dringend geklärt werden,

notfalls sehen wir uns dazu gezwungen, die notwendigen rechtlichen Schritte hierzu

einzuleiten.

Sie schreiben, dass zwei Lehrer nicht in den Englischklassen unterrichtenwollen, obwohl sie nach

Aussage der Schulleitung über zufriedenstellende Englischkenntnisse verfügen. Hierzu sei

anzumerken,dassesnebendensprachlichenHerausforderungendurchausauchandereGründegibt,

die auch für andere Lehrer gelten und dazu führen, dass der Unterricht in solchenKlassen unter

erschwertenBedingungenabläuft.DurchdasrasanteWachstumderenglischsprachigenKlassenam

LML entstanden viele organisatorischen Probleme, die auch im sechsten Anlaufjahr nicht

zufriedenstellend gelöst wurden. Beispielhaft illustriert wird diese Situation durch die zahlreichen

FragenderLehrerschaft,diedasLehrerkomiteeimLaufediesesSchuljahrszusammengefasstundan

dasEnglishOfficedesLMLweitergereichthat.

Darüber hinaus ist das englische Curriculum ab dem IGCSE (4IEC) sowohl pädagogisch als auch

fachlichsehreigenständigundkomplexaufgebautundentsprichtkeineswegsdemluxemburgischen

Schulsystem.EineEinarbeitungindiesesSystemerfordertdahereinsehrhohesMaßanEngagement

undeineintensiveundüberJahredauerndeEinarbeitungderLehrer,umdieSchülererfolgreichauf

die sehr hohen Anforderungen der externen Examina (IGCSE, AS- und A-Level) vorzubereiten. Ein

Einsatz von luxemburgischen Lehrkräften im englischen Schulsystem kann daher nicht auf das

BeherrschenderenglischenSprachereduziertwerden.

Daneben bedingen die Lehrpläne mancher Fächer, dass Teile des Curriculums außerhalb des

regulären Unterrichts stattfinden müssen (z.B. mehrtägige Feldarbeit in diversen Natur- und

Sozialwissenschaften,teilweisesogarimAusland).DarüberhinausmüssendieeinzelnenSchülerim

A-Level inmehrerenFächerneigenständigewissenschaftlicheArbeitenverfassen,welcheeine sehr

intensive Betreuung von Seiten des Lehrpersonals erfordern. Sowohl die Feldarbeit als auch die

Betreuung dieser wissenschaftlichen Arbeiten finden größtenteils neben den regulären

UnterrichtsstundenstattundwerdenvondenLehrbeauftragtenbisherunentgeltlichdurchgeführt.

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

41SEWjournal3/4

Deswegen fordernwir, dassdiesemerhöhtenArbeitsaufwanddurcheinenachobenausgerichteteAnpassungderKoeffizientenRechnunggetragenwird.Ein weiteres großes Problem stellt auch die unentgeltliche Examensaufsicht an Feiertagenbeziehungsweise während der offiziellen Schulferien dar. Neben der unentgeltlichen Arbeit anFeiertagen stellt sich auch die Frage, wie diese Lehrkräfte während ihres Einsatzes an Feiertagenarbeitsrechtlich versichert sind. Diese Angelegenheit werden wir von einem Anwalt überprüfenlassenunddienotwendigenrechtlichenSchrittehierzueinleiten.

Ein weiterer Punkt, den es zu klären gilt, betrifft die Lehrer, die laut Ihrem Antwortschreiben„insbesonderefürdie IEC-KlassenandasLMLberufenwurden,sich jetztabernichtmehr indiesenKlassen einbringen möchten.“ Zunächst sei darauf hinzuweisen, dass das Gesetz zu denEnglischklassenamLMLerstEnde2016gestimmtwurde.Es istalsofraglich,objemandvordiesemDatum zum Unterrichten in besagten Klassen überhaupt verpflichtet werden konnte. Auch dieswerden wir gegebenenfalls von einem Juristen überprüfen lassen. In Ihrem Antwortschreibenschlagen Sie vor, dass Lehrer, die „aufgrund ihrer Einstufung im Abschlussexamen des Praktikumseine Ernennung an das LML“ erhielten und nicht in Englischklassen unterrichten wollen, um eineVersetzungbittensollen.BeinhaltetdieserVorschlag,dassSie ineinemhohenPersonalwechseldieLösung fürdiehier genanntenProbleme sehen?Wirbedauernes, dass viele Lehrer, die gerneamLMLunterrichtethabenunddiesnochvieleJahretunwollten,sichgezwungensahen,dieSchulezuwechseln,dasiebefürchteten,anEnglischklassenunterrichtenzumüssen.

Wirwürdenesbegrüßen,ineinergemeinsamenUnterredungsinnvollereLösungenfürdiegesamteSchulgemeinschaftdesLMLzuerarbeiten.DesWeiterenhoffenwir,dassIhrerwiederholtenAussage„(d)ieLehrerinnenundLehreramLMLsollennichtgezwungenwerden,inenglischsprachigenKlassenzuunterrichten“Rechnunggetragenwirdund zwarunabhängigdavon, zuwelcher „Kategorie“derLehreroderdieLehreringehört.

Neben diesen Vorbehalten, die spezifisch die Lehrerschaft des LML betreffen, stellt sich unseresErachtens grundsätzlich die Frage,welchen Einfluss private Institutionen auf die öffentliche Schulehaben sollen. Wir befürchten, dass solche Entwicklungen wie die im LML zu einer schleichendenPrivatisierung des öffentlichen Bildungswesens führen werden. Jegliche Entwicklung, die in einesolcheRichtunggeht,giltesunseresErachtensdringendzuvermeiden.

Zentrale Aufgaben der öffentlichen Schule sind die Integration und der soziale ZusammenhaltzwischenallenSchülerinnenundSchüler,ganzgleichwelchensozialenoderkulturellenHintergrundsie auch haben. Besonders in einemmultikulturellen Landwie Luxemburg sollte dies eine oberstePriorität der Bildungspolitik darstellen. Indem wir die Bildung an öffentlichen Schulen in privateHändegeben,drohenIntegrationundsozialerZusammenhaltzuscheitern.

EineweitereGefahr ist,dassdieEnglischklassen zunehmendeinenFluchtweg fürdie LuxemburgerSchülerinnen und Schüler vor den sprachlichen Herausforderungen des Luxemburger

42 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

4/4

Bildungssystemsdarstellen,dadasSprachenniveaudesDeutsch-undFranzösischunterrichtsaufden

Englischklassen nicht auch nur annähernd an das des Luxemburger Schulsystems herankommt. Im

LML haben rund ein Drittel der Schülerinnen und Schüler, die die Englischklassen besuchen, ihre

Grundschule in Luxemburg abgeschlossen. Für diejenigen unter ihnen, die nicht in einem

englischsprachigen Land studieren wollen/können (erhöhte Studiengebühren an englischen und

amerikanischen Universitäten), stellen die mangelnden Französisch- und Deutschkenntnisseein

erheblichesProblemaufdemhiesigenArbeitsmarktdar.AufdiejenigenSchüler,dieeinStudiuman

einer englischen und amerikanischen Universität aufgrund Studiengebühren nicht aufnehmen

könnenunddeswegenaufeinedeutsch-oder französischsprachigeUniversitätausweichenmüssen,

kommenerheblichelinguistischeProblemezu.

Für die zugezogenen Schülerinnen und Schüler stellen diesemangelnden Sprachkenntnisse – auch

desLuxemburgischen–einProblembeider Integrationdar.Wir stellendeswegen inFrage,obdie

Chancengleichheit für alle Jugendlichen durch eine solche Privatisierung der öffentlichen Schule

gewährleistetwerdenkann.

AufgrundderTatsache,dassdieAbschlussexamenderSchülerinnenundSchülervoneinerprivaten

Institution außerhalb Luxemburgs bewertet werden (während ihre Leistungen im Laufe des

SchuljahresvonihrenLuxemburgerLehrernbewertetwerden),steigtderDruckunddieUngewissheit

sowohlbeidenSchülerinnenundSchülernalsauchbeimLehrpersonal.

Selbstverständlich sind wir uns bewusst, dass es Alternativen zum herkömmlichen Schulsystem in

Luxemburggebenmuss für Jugendliche,dieerst spätnachLuxemburggezogensindundkeineder

drei Landessprachen beherrschen. Nichtsdestoweniger befürchten wir, dass ein privates

Bildungssystem in einer öffentlichen Schule einen Graben zwischen der einheimischen und der

zugezogenenBevölkerungentstehen lässt.Deshalb sindwirderMeinung,dassdie Integration,die

nun einmal größtenteils in der Schule stattfindet, Aufgabe der öffentlichen Schule bleiben muss.

DiesergroßengesellschaftlichenVerantwortungmüssenwirunsaufnationalemNiveaustellenund

siedarfnichtinprivateHändeübergebenwerden.

In der Annahme, Ihnen unsere Vorbehalte nähergebracht zu haben, hoffenwir ebenfalls auf eine

verständnisvolle Zusammenarbeit Ihrerseits mit allen betroffenen Akteuren zum Wohle aller

SchülerinnenundSchüler.

Hochachtungsvoll,

JulesBarthel PatrickArendt dasLehrerkomiteedesLML

Vize-PräsidentdesSEW/OGBL PräsidentdesSEW/OGBL

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL/SECONDAIRE

43SEWjournal

Vo�age�SotourUne irrésistible envie

de partir ? Sotour - La bourse aux voyages

2, rue LouvignyL-1946 Luxembourg

Tél. 46 15 14 - [email protected]

44 SEWjournal

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL/SECONDAIRE

Systèmes de rémunérations à l’Université du Luxembourg et au LISER

Le SEW demande des clarifications au gouvernement Le syndicat Education et Sciences de l’OGBL (SEW/OGBL) vient d’adresser un courrier au ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche, Marc Hansen, suite à des affirmations répétées à plusieurs reprises dans le cadre des négociations en cours, aussi bien à l’Université du Luxembourg qu’au LISER. («Luxembourg Institute of Socio-Economic Research»), par différents membres des commissions de négociation patronales concernées.

Il semblerait en effet que des représentants du minis-tère aient «menacé» les deux établissements publics de procéder à des «coupes budgétaires» s’ils ne mettent pas en place un système de rémunération lié à la performance individuelle d’ici la fin de l’année, au motif que l’absence d’un tel système serait à consi-dérer comme un non-respect du contrat d’établis-sement pluriannuel de l’Université et du contrat de performance du LISER pour la période 2014-2017.

L’OGBL considère que si de telles affirmations ont réellement été proférées, elles sont à considérer comme une atteinte grave et totalement inaccep-table à l’autonomie tarifaire des partenaires sociaux. Si la contribution de l’Etat détermine évidemment le cadre de financement dans lequel se placent les négociations tarifaires à l’Université et au LISER, il n’est pas concevable que le gouvernement exerce une pression directe ou indirecte sur les négociations en cours portant sur la forme du système de rémuné-ration à mettre en place.

Par ailleurs, une telle démarche serait à considérer comme une atteinte à l’autonomie des établisse-ments que le ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche ne cesse de mettre en avant.

Ces assertions seraient également en totale contra-diction avec les engagements pris l’année dernière par le ministre délégué envers l’OGBL, selon lesquels le ministère s’abstient de toute immixtion dans les négociations en cours, mais également que l’évalua-tion de la performance des différents établissements prévue dans le cadre des conventions pluriannuelles avec les Centres de recherche publics et du contrat d’établissement de l’Université n’est pas en lien avec les systèmes de rémunération qui restent entière-

ment matière à négociation entre les établissements et l’OGBL. Le ministre délégué avait d’ailleurs précisé à cette occasion que toute affirmation contraire serait à considérer comme une «tactique de négociation patronale».

Dans ce contexte, le SEW/OGBL demande au ministre délégué à l’Enseignement supérieur et à la Recherche de clarifier si les engagements pris l’année dernière tiennent toujours et, le cas échéant, de rappeler à l’ordre les représentants du ministère concernés s’il s’avère qu’ils ont effectivement défendu une autre position avec le rectorat de l’Université et la direction du LISER.

Il va sans dire que la question du système de rému-nération lié à la performance a été et reste la partie la plus difficile dans le cadre des négociations en cours. L’OGBL souligne une nouvelle fois qu’il n’est pas demandeur d’un tel système, difficile à implémenter de manière véritablement équitable et transparente, risquant de créer des frictions voire des tensions en interne et réduisant pour le salarié la prévisibilité de l’évolution de son salaire. En outre, l’OGBL estime qu’une amélioration des perspectives de carrière et des possibilités de promotion en interne auraient un caractère incitatif bien plus important qu’un système de rémunération basé essentiellement sur la perfor-mance qui pourrait même avoir un caractère démo-tivant si les résultats de l’évaluation ne sont pas clairs et transparents ou sont perçus comme injustes.

Enfin, l’OGBL insiste pour que dans le cadre du renou-vellement du contrat d’établissement et des conven-tions pluriannuelles, soit respecté le principe selon lequel les éléments liés à la rémunération, à l’organi-sation du temps du travail et aux conditions de travail en général font l’objet de négociations tarifaires dans le cadre du droit du travail luxembourgeois et du modèle luxembourgeois de formation de salaires, donc dans le plein respect de l’autonomie tarifaire.

Toute atteinte à ce principe risquerait de compliquer encore davantage la conclusion d’un accord, et cela dans l’ensemble du secteur de l’enseignement supé-rieur et de la recherche publics.

Communiqué par le SEW/OGBL le 16 mars 2017

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE

45SEWjournal

Université du Luxembourg

Crise interne: Klump remplacé par … McKinsey

La démission du recteur Rainer Klump, après deux années de mandat seulement, a été le point culmi-nant des discussions des derniers mois autour du budget de l’Université du Luxembourg, qui ont mené à une véritable situation de crise interne.

Le SEW/OGBL, seul syndicat représenté au sein de la délégation du personnel de l’Université, estime cependant que le recteur démissionnaire n’a joué qu’une partie limitée dans les évolutions qui ont mené à la situation actuelle. Il est vrai qu’il aurait été souhaitable que le recteur soit plus présent dans son Université, il est néanmoins faux de lui enfiler le rôle du bouc émissaire.

Ce départ intervient d’ailleurs peu de temps après la publication des résultats de l’évaluation externe de l’Université, qui a montré les progrès considérables au niveau de la qualité de l’enseignement et de la recherche, progrès qui sont le produit du travail, de la motivation et de l’engagement des salariés de l’Uni-versité.

La situation actuelle est plutôt l’effet de l’approche utilitariste dominant l’orientation de l’enseignement et de la recherche depuis la création de l’Université en 2003 (et qui s’exprime notamment via le surpoids des milieux patronaux luxembourgeois au sein du Conseil de gouvernance/CG), d’autre part elle est le résultat des lacunes au niveau de la transparence et du dialogue social en interne.

Ces évolutions ont atteint leur paroxysme avec le refus du CG d’adopter la première ébauche de budget pour 2017 du rectorat, suivi de la décision de charger le cabinet de conseil McKinsey, cabinet qui a accompagné de nombreuses restructurations dans le secteur privé, pour identifier des pistes d’économies, puis d’engager un «chief transformation officer» sur base temporaire. Notons d’ailleurs qu’avant McKinsey, l’Université s’est déjà fait consulter, dans le cadre des négociations non conclues (et actuellement inter-rompues) d’une première Convention collective de

travail, par Allen & Overy et Hay’s – le tout évidem-ment au frais du contribuable.

La presse fait état, sur base des chiffres de McKinsey, d’un prétendu «trou» de 26,9 millions d’euros. Pour faire face à ce «trou», McKinsey a élaboré des propo-sitions d’épargnes à hauteur de de 19,7 millions d’euros. Les propositions donnent l’image d’une Université proche de la faillite, ainsi est-il entre autres prévu d’introduire une participation des salariés aux frais de… café, à hauteur de 40 ct./tasse, de limiter le nombre de fois que les bureaux sont nettoyés, ou encore de fermer l’Université pendant trois semaines par an (ce qui pose la question d’un congé collectif).

Mais le gros des économies serait fait sur la masse salariale: pas moins de 5,6 millions d’euros, princi-palement par un gel de recrutements, le non-renou-vellement de CDD et la suspension du versement de toute prime non-contractuelle. C’est du jamais vu dans l’histoire de l’Université.

Or, est-ce que la situation financière de l’Université est véritablement dans un état si catastrophique, alors que le gouvernement continue d’afficher son niveau élevé d’investissements dans l’enseignement supérieur et la recherche et s’est engagé pour une augmentation de ce budget pour les années à venir?

46 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE

L’exercice 2016 a en fait clôturé sur un … excédent de 2.750.760,24 euros. Le budget 2017 est en équilibre. L’Université dispose au 1er avril 2017 de réserves de plus de 17 millions d’euros. Où est le déficit?

En fin de compte, les 26,9 millions d’euros se réfèrent à la différence entre l’augmentation espérée de la dotation budgétaire de l’Etat par rapport à la dota-tion réelle, pas à une situation de déficit. Sans s’op-poser à une politique des dépenses réaliste, le SEW/OGBL se demande si les économies du volume préco-nisé par McKinsey sont vraiment nécessaires. Il craint plutôt qu’une telle politique détériore les capacités de développement futur de l’Université.

Jusqu’ici les économies sur la masse salariale ne mettent pas en cause les avantages et primes défi-nies dans l’accord d’établissement signé entre l’OGBL et l’Université, ni le système de rémunération en place, qui ne pourra être modifié selon l’accord d’éta-blissement que par la conclusion d’une CCT.

L’OGBL se voit en tout cas confirmé dans sa décision de signer cet accord, même sans accord final sur une CCT, pour valider les résultats intermédiaires de la négociation et sauvegarder les acquis existants du personnel. Toute tentative de non-respect et de contournement de l’accord d’établissement serait en tout cas considérée comme un casus belli par l’OGBL.

De même, l’OGBL demande des garanties d’emploi claires pour le personnel en place. Des licenciements dans l’établissement public qu’est l’Université sont clairement pour nous une ligne rouge à ne pas fran-chir.

La situation des derniers mois a d’ailleurs confirmé le besoin urgent d’améliorer la communication et le

dialogue en interne. La plupart du temps les sala-riés, y compris la délégation du personnel, ont pris connaissance des derniers développements par voie de la presse. Ceci a contribué au développement de rumeurs, telles les fausses informations publiées sur des dépenses de catering et de bouteilles de vin publiées par la presse le 3 mai (notons toutefois que les frais réels de catering équivalent plus ou moins à la prime pour le personnel administratif et technique dans le cadre du «Employee recognition program», qui est maintenant supprimée par le CG, ce qui montre les priorités…).

L’OGBL se voit en tout cas confirmé dans ses revendi-cations centrales par rapport au nouveau projet de loi sur l’Université, à savoir l’inclusion de représentants du personnel avec voix délibérative dans le CG et le renforcement du Conseil universitaire comme repré-sentation démocratique de l’ensemble de l’Univer-sité. Il demande avec insistance au ministre délégué Marc Hansen d’amender son projet de loi dans ce sens.

L’OGBL demande également l’implication de la délé-gation du personnel dans les discussions pour l’éta-blissement du plan quadriennal 2017-2021.

Enfin, l’OGBL considère que, vu la situation actuelle, le remplacement du système actuel de rémunéra-tion par un système de rémunération basée prin-cipalement sur la performance individuelle, qui est préconisé par le rectorat, devrait être définitivement abandonné.

Communiqué par le syndicat Education et Sciences de l’OGBL le 8 mai 2017

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE

47SEWjournal

Accord collectif de travail du LIH

Le personnel exprime son mécontentement concernant la mise en œuvre pratique par la direction

Le 22 décembre 2016, l’OGBL a signé un premier accord collectif de travail (ACT) pour le personnel du Luxembourg Institute of Health (LIH), qui est un accord subordonné de la convention-cadre pour le secteur de la recherche publique.

L’accord vaut pour l’année 2017 et concerne tous les salariés du LIH, à l’exception des cadres supé-rieurs, ainsi que, pour le volet salarial, les étudiants en doctorat et les postdocs qui sont financés par un organisme de funding externe.

La mise en œuvre pratique de ce premier accord par la direction du LIH, en particulier l’implémentation de la nouvelle cartographie des fonctions et salaires, a cependant rendu nécessaire la convocation à deux reprises d’une commission paritaire patronale/syndi-cale.

Après un premier échange en février, l’OGBL a estimé qu’une seconde réunion était nécessaire suite à plusieurs plaintes de salariés et à la publication des résultats d’une l’enquête réalisée par la délégation du personnel (DP) du LIH pour connaître l’opinion du personnel par rapport à la mise en place de la nouvelle cartographie.

En effet, les résultats de l’enquête, à laquelle 204 des 349 salariés du LIH, ont répondu, sont sans équi-voque :

- 59,2% des salariés ne sont pas d’accord avec leur classification dans la nouvelle cartogra-phie

- 57,8% des salairés estiment que leur classifi-cation ne reflète pas correctement leurs fonc-tions

- 86,3% des salariés souhaitent avoir les détails pour les différents critères de classification

- 71,9% des salariés ne sont pas satisfaits de la communication de la direction sur le nouveau système

Par conséquent, l’OGBL et la délégation du personnel ont demandé une révision de l’exercice de classi-fication. Or la direction refuse tout simplement de prendre en considération l’enquête de la DP, parce que celle-ci était ouverte à l’ensemble du personnel, y compris les cadres supérieurs, parce que, selon elle, des personnes externes auraient pu participer et parce que la délégation a décidé de rouvrir l’en-quête afin de permettre également aux salariés qui n’avaient pas reçu leur classification dans la nouvelle cartographie dans les délais prévus de participer également.

Aux yeux de l’OGBL, la direction fait une sérieuse erreur en refusant de prendre en considération les résultats de l’enquête, qui au contraire illustrent les oppositions suscités par l’exercice de classification, la demande claire d’améliorations au niveau de la communication en interne et, en général, le senti-ment d’une bonne partie du personnel que leur contribution aux bons résultats de la recherche de l’institut n’est pas correctement reconnue et valo-risée. Pour l’OGBL, cette attitude ne contribue pas à apaiser les mécontentements exprimés par les sala-riés et n’est pas propice au dialogue social dans l’éta-blissement.

48 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE

Il invite les salariés qui sont en désaccord avec leur classification d’introduire un recours auprès de la commission « people review »prévue dans l’ACT pour reconsidérer l’évaluation annuelle des perfor-mances en cas de désaccord. La possibilité de saisir cette commission pour une demande de recours concernant le résultat de classification a été étendue jusqu’au 31 mai sur décision de la commission pari-taire.

En contestant l’enquête de la DP, la direction a mis en avant le fait que, d’après les chiffres qu’elle avance, l’augmentation de la masse salariale s’élèverait à 1,82% et serait par ce fait supérieur au montant de 1,5% de la masse salariale qui avait été annoncée lors des négociations de l’ACT en 2016.

Le gros de la croissance de la masse salariale (1,08%) provient des augmentations liées à l’adaptation des nouveaux minima par niveau et catégorie, qui avaient été revus à la hausse au cours des négociations sur demande de l’OGBL. Ainsi, toujours selon la direction, 52 personnes auraient reçu une augmentation liée à la mise en place des nouveaux minima.

L’OGBL a l’impression que la direction a sous-estimé les coûts liés aux augmentations à prévoir dans

ce contexte, et que c’est pour cette raison que de nombreux salariés estiment qu’ils ont été classés à un niveau inférieur à leur fonction, ce qui n’était certainement pas l’objectif de l’accord collectif de travail. De même, l’enveloppe budgétaire pour les augmentations liées à la performance individuelle n’a été utilisée que partiellement (0,40% de la masse salariale, alors que l’ACT permettait 0,75%), ce qui ne contribue certainement pas à l’attractivité et au caractère incitatif de ce système, dont l’OGBL n’a de toute façon jamais été demandeur.

Face à cette situation, l’OGBL estime qu’en dehors des demandes de recours individuelles, des amélio-rations et des précisions au niveau du système de rémunération et des conditions de travail sont indis-pensables. Il commence par conséquent dès main-tenant à élaborer son catalogue de revendications en vue des négociations pour le renouvellement de l’ACT, en prenant en compte les différents griefs et demandes des salariés.

Communiqué par le département Enseignement supérieur et Recherche du SEW/OGBL le 17 mai 2017

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE

49SEWjournal

Université du LuxembourgLe personnel de nettoyage et de sécurité – première victime du

plan de rigueurL’OGBL vient d’apprendre que suite aux différentes mesures d’épargne

mises en œuvre par l’Université du Luxembourg (sur recommandation du

cabinet de conseil McKinsey), dont une diminution de la fréquence de

nettoyage des salles et bureaux et des heures d’ouverture des réceptions,

deux sous-traitants de l’Université ont procédé à des licenciements et à des

diminutions de tâches. Selon nos informations, quatre agents de nettoyage

et deux agents de sécurité seraient licenciés, quatre agents de nettoyage

connaitraient une réduction involontaire de leur temps de travail avec une

baisse de salaire conséquente.

Dans un communiqué de presse précédent, publié le 8 mai, l’OGBL avait

énoncé sans équivoque qu’il n’accepterait aucun licenciement en raison du plan de rigueur : «Des licenciements

dans l’établissement public qu’est l’Université sont clairement pour nous une ligne rouge à ne pas franchir.»

Ceci vaut également pour les sous-traitants de l’Université. On peut d’ailleurs se poser la question pour quelle

raison un établissement public a recours à des sous-traitants et a externalisé ses services de sécurité et de

nettoyage à des entreprises privées, payant des salaires inférieurs à la grille de salaires qui est d’application à

l’Université.

En tout cas, il est particulièrement ignoble que ce soit ce personnel, la partie la plus vulnérable des personnes

qui travaillent à l’Université, qui soit frappée le plus fortement par un plan d’épargnes, dont la nécessité, du

moins dans l’envergure envisagée, est loin d’être évidente au vu de la situation financière affichée de l’Université

(budget 2017 en équilibre, léger excédent en 2016, niveau élevé de réserves…). Il est surtout inacceptable que

le personnel de nettoyage et de sécurité doive payer pour les erreurs de management qui ont mené à la situation

actuelle !

Les trois syndicats concernés de l’OGBL, Education et Sciences, Services et Energie et Services privés de

nettoyage, d’hygiène et d’environnement, appellent l’établissement public qu’est l’Université du Luxembourg à

prendre sa responsabilité sociale et à intervenir auprès de ses sous-traitants pour demander l’annulation des

licenciements et des diminutions involontaires du temps de travail et d’intégrer les personnes concernées comme

salariés à l’Université.

Si l’Université ne prend aucune action en faveur des salariés concernés et poursuit une politique de rigueur

budgétaire qui met en danger non seulement le développement futur de l’Université mais également des emplois

et carrières dans différents secteurs, des actions syndicales ne sont pas à exclure.

Communiqué par les syndicats Education et Sciences, Services et Energie et Services privés de

nettoyage, d’hygiène et d’environnement de l’OGBL le 2 juin 2017

50 SEWjournal

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE

Université du Luxembourg

Echange constructif entre le SEW/OGBL et le LSAP Une délégation du département Enseignement supérieur et Recherche du SEW/OGBL, composée du secrétaire central Frédéric Krier et des délégués du personnel Nadjia Ekwegbalu-Khomri, Pedro Mendes et David Jacquet, a récemment rencontré des membres de la fraction parlementaire du LSAP (Taina Bofferding, Tess Burton, Franz Fayot, Roger Negri ainsi que le conseiller Tom Wenandy) pour un échange de vues sur le nouveau projet de loi sur l’Université du Luxembourg.

La délégation syndicale a souligné que le projet de loi déposé récemment ne trouve globalement pas sa satisfaction, même s’il amène quelques précisions et améliorations par rapport à la loi de 2003. En général, le projet ne va pas dans le sens d’une augmentation de la démocratie en interne et de la participation du corps académique aux processus de décision, mais au contraire renforce la centralisation des pouvoirs aux mains du conseil de gouvernance nommé par le gouvernement. Le SEW/OGBL s’oppose en tout cas à l’abolition prévue des conseils facultaires et au cantonnement du conseil universitaire, qui se compose de représentants élus du personnel et des étudiants, à un rôle purement consultatif. Pour le SEW/OGBL, le conseil universitaire devrait disposer de réels pouvoirs pour régler les affaires pédagogiques et scientifiques de l’Université, alors que le conseil de gouvernance devrait se charger des orientations stra-tégiques à moyen et long terme.

Le SEW/OGBL propose à cet égard d’utiliser l’élar-gissement prévu du conseil de gouvernance pour prévoir également une représentation de la société civile luxembourgeoise, alors qu’actuellement la partie luxembourgeoise de ce conseil ne comprend que des représentants des milieux économiques. Surtout, le SEW/OGBL réclame une représentation du personnel avec voix délibérative à l’instar des règles prévues pour les conseils d’administration dans le droit du travail luxembourgeois. L’invitation à l’avenir du président de la délégation du personnel en tant qu’observateur est à cet égard à considérer comme un premier pas dans la bonne direction.

Les représentants du LSAP ont suivi avec intérêt les remarques et propositions du SEW/OGBL.

L’échange a ensuite porté sur la situation actuelle à l’Université. Les deux parties s’accordent sur le fait que les évolutions récentes, culminant dans la démission du recteur Rainer Klump, ont confirmé le besoin de processus de décision plus transparents, ce qui a d’ailleurs été soulevé dans l’évaluation externe de l’Université. En outre, les deux parties mettent en garde devant la mise en œuvre d’une politique d’épargne exagérée qui risque de miner le dévelop-pement futur de l’Université et pourrait entrainer l’abandon de certaines offres d’enseignement.

Communiqué par le syndicat Education et Sciences (SEW) de l’OGBL le 9 juin 2017

EEGED

51SEWjournal

EEGED

Rapport de l’Assemblée générale 30 mars 17

Présents : Claudine Olinger- présidente, Marie-Pierre Prospert- réviseur de caisse, Julia Recktenwald- secré-taire

Viviane Meder, Nathalie Frosio, Paul Dieschbourg, Dany Maller, Claude Steffen, Sandy Goedert, Gil Stein-bach, Chantal Reiser, Claudia Dias Almeida- membres du comité

Sonja Delli Zotti-SEW/OGBL

et 2 nouveaux membres : Nadia Ruef, pédagogue spécialisée, EMP 16 ; Gilles Mousel, psychologue, EMP 13 et EMP ens.sec.

Allocution de bienvenue

par la présidente, qui accueille en premier lieu les nouveaux membres et fait un petit historique de l’EEGED pour finir avec l’explication de la mission actuelle de l’EEGED, à savoir la définition des tâches pour les différents acteurs des centres de compé-tences.

Approbation du rapport de l’AG du 13 avril 2016

Rapport des activités

Réunions du comité :

15 juin 2016 : fixation des points de discussion lors de l’entrevue prévue avec le ministre

12 octobre 2016 : discussion avec une vingtaine de membres présents sur les pas à entreprendre par la délégation du personnel pour se manifester : descrip-tion des différentes tâches, préparation d’un commu-niqué de presse

15 novembre 2016 : continuation de l’élaboration des descriptions de tâches dans groupes de travail suite aux remarques faites lors de l’entrevue avec le minis-tère et la direction de l’Ediff

30 novembre 2016 : continuation des réflexions

7 décembre 2016 : continuation des réflexions

11 janvier 2017 : préparation de la prochaine entrevue avec le ministère et la direction de l’Ediff

10 février 2017 : continuation des réflexions

21 mars 2017 : développement : lettre ministérielle concernant la décharge pour convenance person-nelle, entrevue CSV

Entrevue avec M. Pierre Reding et la direction de l’Ediff au sujet de la loi portant création de centres de compé-tences .

8 novembre 2016, 22 novembre 2016, 26 janvier 2017

Réunion avec SEW/OGBL

12 décembre 2016 : échange d’idées pour la future collaboration

28 février 2017: réflexions sur les remarques à faire sur l’avant projet de loi des centres de compétences

divers

Présence d’une délégation du comité de l’EEGED lors d’entrevue de M. Claude Meisch et le groupe Chacoo : 3 octobre 2016

Entrevue CSV : 27 mars 2017

Assemblée Générale : 30 mars 2017

Rapport du trésorier, décompte 2015

Il est rappelé que la cotisation de 5 Euro pour l’année 2017 est à verser au compte : CCPL : lu19 1111 1512 0276 0000Suite au rapport des vérificateurs des comptes, les comptes sont acceptés par l’assemblée, et décharge est donnée au trésorier et au vérificateur des comptes.

Les réviseurs de caisse sont nommés : Gil Steinbach et Gilles Mousel

Décharge du comité

Décharge est donnée au comité. Les membres du comité sont :

Claudine Olinger, Marie-Pierre Prospert, Vivi Meder, Paul Dieschbourg, Nathalie Frosio, Chantal Reiser, Dany Maller, Claude Steffen, Sandy Goedert, Julia Recktenwald

Claudia Dias Almeida, Gilles Mousel et Nadia Ruef sont prêts à collaborer aux activités futures du comité.

Activités prévues et divers

• Personalgesetz

• IFEN : 2 hrs décharge/semaine à prévoir et réflexions sur le contenu du stage

• Réaliser un nouveau dépliant de l’EEGED avec l’indication de la nouvelle cotisation de 10 Euro à partir de l’année 2018

• Nouveau nom de la représentation du personnel

• Nouvelle délégation du personnel avec un repré-sentant de chaque centre de compétence ?, à voir dans le futur.

Julia Recktenwald Secrétaire EEGED

52 SEWjournal

FGIL

LW 17. März 2017

FGIL

53SEWjournal

31 mai 2017

Assemblée générale ordinaire des délégués de la FGIL

Mot de bienvenue de la présidente Monique Adam et appel nominal

La présidente souhaite la bienvenue à tous les membres présents. Dans son allocution, Monique Adam fait une analyse des conditions de travail des enseignants du terrain. En comparant leur situation à celle de la génération antérieure, elle constate que les enseignant sont tenus à consacrer davantage d’énergie à des tâches administratives inutiles à tel point qu’ils n’ont plus de temps pour s’occuper de leurs élèves.

Quelques exemples particulièrement abracadabran-tesques illustrent parfaitement les conditions des enseignants dans les écoles.

Ceci explique certainement un manque d’engage-ment de la part des jeunes collègues au sein de la FGIL. Pourtant l’idée d’organiser une exposition sur l’école d’hier et d’aujourd’hui mérite d’être étudiée. Le CA de la FGIL essayera de contacter des historiens pour trouver un concept et un cadre adéquat à un tel projet.

La présidente présente également les problèmes de la FGIL de présenter un bilan profit et pertes cohé-rent. Elle souligne particulièrement les efforts de la trésorière Jeanne Welter pour soutenir et encadrer le collaborateur de la FGIL.

Monique Adam lance un appel aux candidats pour le renouvellement du Conseil des Délégués en 2018 et remercie les membres du CA qui ont collaboré à la mise en œuvre des activités culturelles de la FGIL.

Le secrétaire, Patrick Arendt procède à l’appel nominal des délégués

présents: Monique Adam, Nadine Anen, Patrick Arendt, Marvin Calderella, Pit Clees, Nadine Elcheroth, André Glodt, Camille Haupert, Dany Kaber, Fred Keup, Ed Kirsch, Marie-Paule Kohn, Roger Kreitz, Mariette Laesch, Armand Logelin, Samantha Mousel, Julien

Pracht, Aloyse Ramponi, Liane Rausch, Carlo Riechert, Luc Scharpantgen, Tim Schmit, Micheline Schmit-Noel, Guy Seidel, Romain Weis, Jeanne Welter

présents par procuration : Jean-Paul Endré, Tania Ferretti, Yves Fisch, Liss Glodt, Fonsi Kieffer, Jean-Claude Reding, Georges Theis, Fernand Weiler,

excusés : Josée Bastian, Martine Burg, Viviane Goffinet, Cyril Grün, Cristina Rodrigues,

absents : Sara da Costa, Marc Molitor,

assistent : M Hobscheid (BDO) , Sonja Delli Zotti (SEW/OGBL), François Steffen

Bilan compte profits et pertes

M Hobscheid (BDO) présente le rapport commercial 2016 de la FGIL.

Le réviseur d’entreprise émet une opinion avec réserve. Sur base de ses contrôles, il a constaté que les quantités de livres en stock enregistrées dans la comptabilité ne correspondent pas aux quantités vérifiées lors du contrôle de l’inventaire.

54 SEWjournal

FGIL

Les comptes annuels donnent une image fidèle du patrimoine, de la situation financière de la FGIL au 31 décembre 2016, ainsi que des résultats pour l’exercice clos à cette date.

Les comptes annuels clôturés au 31 décembre 2016 sont approuvés.

La commission de contrôle recommande à l’assem-blée générale de donner décharge au trésorier et au comité ainsi que d’approuver le bilan de l’exercice 2016.

Il souligne le travail exemplaire fourni par notre tréso-rier Jeanne Welter. Le bilan 2016 est approuvé à l’una-nimité.

Rapport d’activités 2016/2017

La dernière assemblée générale ordinaire a eu lieu le 31 mai 2016.

Réunions du conseil d’administration

Le conseil d’administration s’est réuni à 11 reprises au cours de l’exercice 2016/17,

à savoir les 15 juin 2016, 22 septembre 2016,12 octobre 2016, 16 novembre 2016, 14 décembre 2016,

18 janvier 2017, 15 février 2017, 22 mars 2017, 25 avril 2017 et 17 mai 2017.

Un groupe de travail « matériel didactique » s’est réuni le 14 septembre 2016

S’ajoutent à ces réunions les présences de membres du comité dans différents groupes de travail et les participations aux manifestations d’organisations amies et du syndicat SEW/OGBL.

Pour épauler notre service de vente durant les grandes vacances, le comité a organisé son tradi-tionnel système de permanences s’étendant de la mi-juillet à la mi-septembre.

Projet de la mise en place d’une mutuelle au Burkina Faso

La réalisation de ce projet s’avère plus difficile que prévu. Le projet proposé n’a pas trouvé l’accord du ministère. Les relations avec les responsables du Burkina Faso sont laborieuses. P. Arendt a assisté à plusieurs réunions du groupe de travail de l’ONG. Le lancement du projet, initialement prévu pour octobre 2016 a dû être reporté à une date ultérieure.

Cours unique Vie et société :

• Activités du Cercle de Coopération des Associa-tions Laïques :

- 29 mai 2016 , communiqué : Défendons la liberté d’expression ! Au sujet de l’attaque en justice contre Laurent Schley, président de AHA

- 31 mars 2017, réunion des membres du CCAL

- 15 mai 2017, communiqué de presse : Vie et société : 2 heures hebdomadaires pour bavarder à l’école ?

FGIL

55SEWjournal

Activités pendant l’exercice 2016/2017:

• L’édition et la vente de matériel didactique reste l’activité principale de la FGIL :

Edition de la brochure du matériel didactique (mois de juin 2016) destinée à toutes les écoles fondamentales.

Pour la rentrée 2017/18, la FGIL proposera pour la première fois une livraison gratuite aux écoles ayant fait des commandes d’un minimum de 2000€. Le nouveau service se fera à 3 dates choisies (fin d’année scolaire avant le début des vacances (10 juillet), au mois d’août(28 août), avant la rentrée des classes en septembre(11 septembre)). Les livraisons se feront avec l’aide logistique de l’OGBL.

• Les activités de la FGIL sont publiées dans le Journal du SEW/OGBL.

• Les membres de la FGIL sont avertis des activités proposées par une « newsletter ».

• LA FGIL et le SEW/OGBL éditeront un « Journal de bord » destiné aux enseignants.

• Dans le cadre du recrutement de nouveaux membres, la FGIL et le SEW ont distribué des gadgets de promotion et des informations aux participants du concours.

• Le 9 juin la FGIL a organisée une représentation de rencontre musicale aux Rotondes de Bonne-voie en collaboration avec les Rotondes mettant en scène les classes participantes de l’école fonda-mentale de Schouweiler et des classes d’accueil de réfugiés de la Weilerbach. Le projet financé par la FGIL était coordonné par Sven Kieffer et Yves Popov.

• Le 15 juillet 2016 la FGIL a organisé son tradi-tionnel pot de fin d’année destiné aux membres et amis de la FGIL.

• 14 octobre, visite du Festival du film arabe à Fameck avec à l’affiche le film A Mile In My Shoes, premier film de Said Khallaf et CHOUF de Karim Dridi.

• Du 18 au 21 octobre, le stock de manuels de la FGIL à Bascharage a été déménagé au siège de la FGIL.

• 25 octobre 2016, projection privée du film « Fuocoamare » au cinéma UTOPIA au Limpertsberg suivie d’une réception (67 participants).

• Le 9 novembre 2016, fgil@rts proposait une soirée lecture avec Gast Grober au Café des Capucins.

• 12 participants au déplacement au Salon de l’Edu-cation à Paris, le weekend du18 au20 novembre 2016 avec une rencontre avec les responsables de la Ligue de l’enseignement et notamment la nouvelle secrétaire de la Ligue Française de l’En-seignement.

• 22 novembre2016, vernissage de l’exposition des tableaux de Annette Hadjidimoff au siège de la FGIL (jusqu’au 29 janvier 2017).

• 12 janvier2017, visite guidée de l’exposition « Kale Krich zu Lëtzebuerg » au MNHA.

• 24. janvier 2017, Kabaretistesch Liesung mam

56 SEWjournal

FGIL

Jhemp Hoscheit a mam Jules Arpetti

«Sorry fir deen Duercherneen!» Au Café de la Place à Bonnevoie en collaboration avec les Editions Binsfeld (50 participants).

• 3 mars 2017, A. Glodt, F- Glodt, R. Kreitz et P. Arendt ont représenté la FGIL lors de l’inaugura-tion du nouveau siège de la FOL à Metz.

• 4 mars, une dégustation de vin a été organisée. Malheureusement cet événement a dû être annulé par manque d’inscriptions.

• 7 mars 2017, remise d’un chèque aux « Amis du LTC » pour financer des livres scolaires aux deman-deurs de protection internationale.

• 28 avril 2017, la FGIL a organisé la représentation de la pièce de théâtre « Cassé » de Remi de Vos au Théâtre du Centaure.

La FGIL soutient toujours l’ONG E Pak fir Madagaskar, initiée par notre collègue Nadine Elcheroth.

Voyages culturels organisés pour les membres de la FGIL :

• Ecosse du 25 juillet au 8 août 2016 (35 personnes

• En préparation : Caucase (Arménie – Géorgie – Azerbaïdjan) du 21 juillet au 2 août pour 28 personnes

Activités culturelles prévues pour 2017/2018

• 14 juin 2017, les membres de la FGIL sont invités à participer à la conférence : « 80 Joer Maulkuerf » organisée par la CGT a.s.b.l. auCasino de Bonne-voie

• 15 juin 2017, visite guidée de l’exposition Portugal – Drawing the World au MNHA

• 21 juin, lors de la Fête de la Musique, le projet FGIL et Rotondes pour l’intégration des enfants réfu-giés sera présenté sur la parvis des Rotondes ainsi que le 11 juillet à la Fête de l’école Gare.

• 29 juin 2017, visite guidée de l’université à Esch Belval.

• Le pot de fin d’année sera remplacé par une mani-festation lors de la Journée mondiale de l’Ensei-gnant célébrée le 5 octobre prochain.

• La FGIL a décidé d’être présente au « Walfer Bicherdeg » avec un stand.

• Une soirée de lecture avec Guy Rewenig est prévue au Café de la Place pour la fin du mois de novembre

• Une soirée avec la troupe de comédiens «Tri2pattes» est provisoirement fixée au 1 décembre 2017.

Admissions et démissions

Le trésorier, Jeanne Welter présente ensuite aux délé-gués les relevés contenant les nouvelles adhésions, les démissions et les décès. Toutes ces listes sont unanimement admises par les délégués.

A la fin de l’exercice 2016, la FGIL compte 1032 membres.

Discussion

M Aloyse Ramponi lance un appel au Conseil d’Admi-nistration d’intervenir auprès des responsables de l’EDITPRESS afin que ces éditions consacrent davan-tage d’importance et de pages dans leurs publica-tions aux sujets et communications de la FGIL et du SEW/OGBL.

FGIL

57SEWjournal

58 SEWjournal

FGIL

ENSEIGNEMENT FONDAMENTAL/SECONDAIRE

59SEWjournal

18, rue de la GareL-3236 Bettembourg

Tel: +352 26 51 09 05Fax: +352 26 51 24 05

[email protected] www.computerhouse.lu

Qualität aus Deutschland

Situé au coeur de la ville de Bettembourg, nous sommes à votre service afin de répondre à vos besoins. Partenaire de Wortmann IT et Terra, nous vous proposons des produits de qualité

Spécialistes du système d‘exploitation MS Windows®, nous vous proposons les services suivants:

• Dépannage d‘ordinateurs sur place ou à domicile• Réparations d‘ordinateurs• Nouvelles installations et configurations• Configuration de Réseaux et serveurs Microsoft®• Connexion Internet et E-mail• Vente d‘ordinateurs Terra®

Vente - Réparation - Dépannage - Conseils

TIPARLOErziel eng Geschicht

WEBBOOKPublizéier en online Buch

STORYBOARDBau eng Billergeschicht

WIKIDokumentéier een Thema oder eng Ak vitéit

POLLMaach eng Ëmfro, Wëssensquiz, Ofstëmmung

TIMELINEIllustréier eng Zäitschinn

INSTANT-MESSAGINGSief direkt am Kontakt

PINBOARDPost e Message

BLOG, PODCASTSchwätz iwwer däi Projet

BIBLIOTHEIKVerwalt deng Medien

INTERNETSAITWeis wat wichteg ass

INTRANETkommunizéier intern

KALENNERorganiséieren deng Zäit

PORTFOLIOSammel wichteg Produk ouen

PPPPoosstttt ee MMMMeessssaaggggee

BBBLLLOOOGGG,,,, PPPOOODDDCCCAAASSSTTTSSSSSSccccchhhhhhhwwwwäääääättttttzzzz iiiiiwwwwwwwweeeeerrrr dddddddääääääiiiii PPPPPrrrrooooojjjjjjjeeeeetttttt

BBBBBBIIIIIIBBBBBBLLLLLLIIIIIIOOOOOOTTTTTTHHHHHHEEEEEEIIIIIIKKKKKKVVVVeeeerrrrwwwwaaaalllltttt ddddeeeennnnggggg MMMMeeeeddddiiiieeeennnn

IIIIIINNNNNNTTTTTTEEEEEERRRRRRNNNNNNEEEEEETTTTTTSSSSSSAAAAAAIIIIIITTTTTTWWWeiiis wattt wiiichhhhttteg ass

INTRANETkommunizéier intern

KALENNERorganiséieren deng Zäit

PORTFOLIOSammel wichteg Produk ouen

www.olefaschool.lu

..

,Leieren,ennerriichten,zesumme schaffen!Einfach, séier, iwwerall!Op all Browser an op all Apparat (mobil oder net)Fir d’Grondschoul, de Lycée, d’Maison Relais...

OLEFA

Kontaktéiert eisr eng Live-Demo an Ärer Schoul!Frot Iech en [email protected] 26 51 61 - 22.EDUCDESIGN

DRAG DROP&