1 bioenergetique dr. ghrairi taoufik faculté de médecince ibn eljazar département de biochimie...
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BIOENERGETIQUE
Dr. GHRAIRI Taoufik
Faculté de Médecince Ibn ElJazar
Département de Biochimie
Thermodynamique chimique
Oxydoréduction
Chaîne respiratoire mitochondriale
A.U: 2010-2011
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La bioénergétique, c’est quoi?
Catabolisme ATP R° nécessitant de l’énergie
aliments
La bioénergétique s’intéresse aux lois qui régissent la production, les échanges d’énergie à l’intérieur de la cellule et les réaction chimiques qui sont impliquées
Les êtres vivants utilisent d’énergies pour exécuter des travaux
Ces transferts d’énergies obéissent aux lois de la thermodynamique
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Bref Historique!
La thermodynamique est une science qui naît à la fin du XVIIème siècle.
Denis Papin (1647-1714) physicien français, qui a imaginé l’ancêtre des machines à vapeur.
von helmholtz (1847) 1er principe
R. Clausius (1865) 2ème principe
J.Gibbs (1839-1903) enthalpie libre (G)
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A pour objet l’étude des échanges d’énergie qui
accompagnent les changements d’états d’un système.
Repose sur le concept de Système (ouvert, fermé ou isolé)
& Deux lois.
La thermodynamique :
I. INTRODUCTION GENERALE
Elle se préoccupe que de l’état initial et final du système.
Energie interne (U) : énergie thermique totale
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1ière Loi :
C’est le principe de la conservation de l’énergie
U=Q+W
U: énergie interne, exprimé en J
Q:chaleur échangée
w:travail effectué lors du changement (Chimique, électrique…)
L’énergie de l’univers est constante. Elle peut être transformée, transportée ; elle ne peut être ni détruite, ni créée.
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Enthalpie H: Energie interne d’un composé chimique déterminer
sous forme de chaleur à pression constante dans un
calorimètre.
A B H=HB-HA
Si H<0, le système cède de la chaleur au milieu extérieur
La réaction est exothermique
Si H>0, le système absorbe de la chaleur
La réaction est endothermique
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Enthalpie standard de formation
Enthalpiede liaison
glucose : Hf°=-1274 kJ.mol-1
2H + O H2O
6C +12H+ 6O C6H1206
H=-927 kJmol-1
Loi de Hess
L’enthalpie globale d’une réaction est la somme des enthalpies des réactions individuelles qui la composent.
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Définition de l’entropie:
- L’entropie «S» est considérée comme un reflet du
désordre d’un système.
- Toute réaction chimique tendant à diminuer l’ordre
dans une molécule est favorisée au plan énergétique
L’entropie du système et de son environnement augmente au cours d’une réaction spontané : S>0
2ème Loi :
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II. Notions d’énergie totale et d’énergie libre
Tout composé biochimique possède une énergie interne
A pression constante, cette énergie est appelée enthalpie H.
La fraction utilisable de cette énergie est appelé énergie libre (G)
G=H-T.S
II.1. Définition
(exprimée en calorie.mol-1 ou en joule.mol-1).
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AB
On : G=GB- GA
Si G<0 (GB<GA), réaction exergonique et spontanée
Si G>0 (GB>GA), réaction endergonique et non spontanée
Si G=0, la réaction est en équilibre
Donc G= H-T S
en Biochimie en s’intéresse au G
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II.2. Calcul de G
aA + bB cC + dD
[C]c [D]d
[A]a [B]bK= constante de la réaction :
G=G° + RT lnK
G= variation de l’enthalpie libre du système.
G°= variation de l’enthalpie libre standard.
R= constante des gaz parfaits, 1,987 cal/mol ou 8,314 J/mol
T= la température Kelvin (t°C + 273)
K= constante d’équilibre de la réaction
Relation de Gibs:
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II.3. Conditions standard et calcul de G°
Les conditions standard chimique :
La concentration de chaque réactant est égale à 1 M ou 1 mol/l
La température T est égale à 298°K
La concentration des protons est égale à 1 M soit un pH=0
Dans ces conditions K=1 et lnK=0
G=G°G=G° + RT .lnK
=0
A l’équilibre G=0 G=G° + RT .lnK
=0
G° = -RT .lnKe
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II.4. Conditions biologiques et calcul de G’ et G°’
En biologie, les réactions se déroulent à pH 7.
La variation d’enthalpie libre est notée G’
G’=G°’ + RT lnK
Les conditions standard biologiques sont:
Concentration des réactants dissous =1 M Température : 25 °C ou 298 °K Concentration des protons =10-7 ou pH 7
G°’ dans les conditions standard :
G°’=-RT lnKe
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La phospohoglucoisomérase catalyse la réaction suivante :
Expemple:
Glucose-6-Phosphate Fructose-6-Phosphate
Ke=2
G°= -RT lnKe
= -8,314x298xln2=-1,7 kJ/mol
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II.5. Nature additives de la variation de G
Dans une cellule aucune réaction n’est isolée.
A B C D
Elle est impliquée dans une séquence de réaction
AB G’AB Pour chaque étape on peut écrire :
BCCD
G’BC
G’CD
La réaction globale est : AD G’AD
G’AD=G’AB+ G’BC+ G’CD
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Exp.: Enthalpie libre standard d’hydrolyse de l’ATP
ATP + H2O ADP + H3PO4
G’°?
ATP + Glucose Glucose-6-phosphate + ADP
Glucose-6-phosphate + H2O Glucose + H3PO4
Ke1=661 G’°1=-4 kcal/mol
Ke2=171 G’°2=-3,3 kcal/mol
G°’ATP=G°’1+ G°’2=-4+(-3,3)=-7,3 kcal/mol
La réaction d’hydrolyse de l’ATP est la somme des
deux réactions 1 et 2
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II.6. Enthalpie libre standard d’hydrolyse des liaisons phosphates riches en énergie
Le métabolisme cellulaire permet la formation ce liaison phosphate riche en énergie.
L’hydrolyse de ces liaisons libère de l’énergie qui peut être utilisée
R-OPO3 + H20 ROH + H3PO4 G°’ <0
II.6.1. Les phosphodérivés riches en énergie
E
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Phosphodérivés G°’ kcal/mol
Potentiel de transfert
Phosphoénolpyruvate (PEP)
Phosphoglycérolphosphate
Phosphocréatine
Acétylphosphate
Phosphoarginine
ATP
Glucose-1-P
Fructose-1-P
-14,8
-11,8
-10,3
-10,3
-7,7
-7,3
-5,0
-3,8
14,8
11,8
10,3
10,3
7,7
7,3
5,0
3,8
G’°<-7,3 kcal/mol
Phosphodérivés à haut potentiel de transfert
Exp :
PEP+ ADP pyruvate + ATP (enz. : pyruvate kinase)
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II.6.2. ATP : phosphodérivés essentiel
Energie du catabolisme Energie utilisable ds
le travail cellulaire et les biosynthèse
L’hydrolyse de l’ATP fournit de l’énergie à la cellule
L’ATP est présente dans toutes les cellules:10-4 à 10-3 M
7,3 kcal
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Rôle de l’ATP
• Donneur de phosphate (phosphorylation)
• Donneur de pyrophosphate (activation de B1)
• Donneur d’AMP (activation des AG ou AA)
• Donneur d’adénosine (synthèse de coenzyme B12)
• Donneur d’énergie
Energie mécanique
Energie osmotique
Energie chimique
Energie électrique
Energie calorique
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7. Principe du couplage des réactions
Les réactions cellulaires de biosynthèse et de catabolisme nécessitent un apport d’énergie (R° endergoniques).
Cette énergie peut être fournie par une R° exergonique.
A V +
B + W
Il suffit au moins que: E1 = E2
R° exerg.:
R° enderg.:
Valable pour des réactions simultanées et se déroulent en un même lieu de la cellule.
L’ATP peut être transportée d’un lieu à un autre
E1
E2
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PEP + H2O Pyruvate + Pi
ADP + Pi H2O + ATP
G’°=-50 kJ.mol-1
G’°=+30 kJ.mol-1
Exemple de couplage :
PEP + ADP Pyruvate + ATP G’°=-15 kJ.mol-1
Glucose + Pi Glucose-P + ADP G’°=+15 kJ.mol-1
ATP + H2O ADP + Pi G’°=-30 kJ.mol-1
Glucose + ATP Glucose-P + ADP G’°=-15 kJ.mol-1
pyruvate kinase
hexokinase
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Phosphocréatine+H2O Créatine + Pi G’°=-44 kJ.mol-1
ADP + Pi ATP + H2O G’°=+30 kJ.mol-1
Phosphocréatine + ADP Créatine + ATP G’°=-13 kJ.mol-1Créatine P-kinase
Phosphocréatine est très importante dans le muscle caridiaque
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Les différent types de couplages cellulaires
couplage chimio-chimique (couplage d'une réaction exergonique à une réaction endergonique).
coulage chimio-osmotique (couplage d'une réaction exergonique à un transport de matière défavorisé).
couplage osmo-chimique (couplage d'un transport spontané de matière à une réaction endergonique).
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RESUMÉ
Les transferts d’énergie dans les systèmes biologiques obéissent aux loi générales de la thermodynamique
- L’énergie n’est pas gratuite (1er principe),
- Les transformations spontanées induisent un gaspillage d’énergie vers des formes moins «nobles», notamment un échange sous forme de chaleur (2ème principe).
Il est bon d’insister sur la différence entre G et G°!
- G° est une constante pour une réaction chimique.
- la valeur de G dépend des concentrations respectives des réactants et c’est le signe de G qui dans des conditions déterminées indique le sens de la réaction
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I. REACTION D’OXYDO-REDUCTION
I.1. Définition
Les réactions d’oxydo-réduction font intervenir des transferts d’électrons d’un composé à un autre.
• Oxydation: perte d’électrons
Cu2+ + 2é Cu
Bilan Zn + Cu2+ Zn2+ + Cu
ox2 red2
(Zn2+/Zn) et (Cu2+/Cu) sont des couples redox (ou des demi-piles)
Zn Zn2+ + 2é red1 ox1
• Réduction : gain d’électrons
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I.2. Notion de potentiel redox
Les réactions rédox sont caractérisées par un potentiel d’oxydo-réduction (E).
Formule de Nerst: E=E°+ RT ln[oxy]/[red]
E°: potentiel standard[oxy]; [red]: concentrations des formes oxydées et réduitesn: nombre d’électrons échangésR: constante des gaz parfaits = 1,987 cal/mol ou 8,314 J/molT : température en °KF : 1 Faraday=23060 cal.V-1
Ainsi: pour Cu2+/Cu E=E°+RT/nF *ln([Cu2+]/[Cu])
Zn2+/Zn E=E°+RT/nF *ln([Zn2+]/[Zn])
nF
Fumarate succinate
Exp. de R° de réduction:
Il mesure la tendance à céder des é (le pouvoir réducteur)
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Le potentiel d’oxydo-réduction est mesuré par rapport à un couple de référence: l’électrode à hydrogène.
H+ + é ½H2 E°=0 par définition
Ainsi : Cu2+ + 2é Cu E°= +0,35
Zn2+ + 2é Zn E°= -0,75
E°<0 la substance a une affinité faible pour les électrons
E°>0 la substance a une affinité élevée pour les électrons
D’où pour le système E°=E°Cu- E°Zn=0,35+0,75=1,1v
Si E°>0: réactions d’oxydo-red. possible spontanément
Si E°<0: réactions d’oxydo-red. non possible nécessitent de l’énergie
oxydant réducteur
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I. 3. Mesure du potentiel redox
Solution de sulfate de Zinc (Zn2+ + SO4
2-)
Pont salin
Lame de ZnLame de CuIons SO4
2-
Sens du courant
Sens de passage des électrons
Solution de sulfate de cuivre (Cu2+ + SO4
2-)
Les cellules électrochimiques (pile Daniel):
E° sont définis par rapport au potentiel d’une électrode à hydrogène E°=0 (H+/H) .
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I.4. Conditions standard : calcul de E°
E° d’un couple dépend de la concentration des formes réduite et oxydée, de la température et du pH
Pour cette raison on défini les conditions standard suivante:
Température: 25 °C ou 298 °K
Concentration de chacun des réactant dissous = à 1 M
Concentration des protons égale à 1 M (pH 0) Dans ces conditions ln[oxy]/[red]=0
Formule en déduit que E=E°
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I.5. Conditions standard biologiques : calcul de E’ et E°’
Ds les tissus biologiques le pH est 7. Le potentiel est défini à pH 7.
Il est noté E’.
Les conditions biologiques standard sont:
Température: 25 °C ou 298 °K
Concentration de chacun des réactant dissous = à 1 M
Concentration des protons égale à 10-7 M (pH 7)
Avec le même raisonnement on définit le potentiel redox standard noté E°’.
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I.6. Variation d’énergie libre dans les réactions redox
On sait que : - Seules les R° rédox dont E>0 sont spontanées
- Seules les R° dont G<0 sont spontanées
Ainsi ds une R° d’oxydo-réduction spontanée, E>0 et G<0
La relation ente les deux paramètre est:
G=-nF E
n: nombre d’électrons échangés entre le réducteur et l’oxydant
F: Constante de Faraday
E= variation du potentiel en volt
=différence entre le potentiel de l’accepteur et le potentiel du donneur d’électrons
Ds les condition standard chimiques: G°=-nF E° à pH 0
biologiques: G°’=-nF E°’ à pH 7
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I.7. Potentiels standard d’oxydoréduction de quelques couples
Couples Redox et R° de dissociation E°’
Acétate + 2H+ + 2é acétaldéhyde2H+ + 2é H2
Cétoglutarate + CO2 +2H+ +2é isocitrate
NAD+ + 2H+ +2é NADH,H+
NADP+ + 2H+ +2é NADPH,H+
Acétaldéhyde + 2H+ + 2é éthanolPyruvate + 2H+ +2é lactate
Fumarate +2H+ +2é succinateUbiquinone + 2H+ +2é ubiquinol
2Cyt b6 ox +2é 2 Cyt b6 red
2Cyt C ox +2é 2 Cyt C red
2Cyt f ox+2é 2 Cyt f red
2Cyt a3 ox +2é 2 Cyt a3 red
½ O2+ 2H+ +2é H20
-0,58-0,421-0,38-0,32-0,32
-0,197-0,185-0,03+0,1-0,06
+0,254+0,365+0,385+0,815
Les deux couples NADH,H+/NAD+ et NADPH,H+/NADP+ occupent une position intermédiaire.
Ils sont accepteurs ou donneurs d’é dans les R° biochimiques
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II. NADH, H+ et FADH2/FAD : deux couples redox, accepteurs d’électrons impliqués dans la production d’ATP
Nicotinamide Adénine Dinucléotide
(NAD)Flavine adénine dinucléotide (FAD)
NADH,H+/NAD+ et FADH2/FAD sont impliqués ds les R° redox du catabolisme catalysées par les Déshyrogénases.
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Nicotinamide Adénine Dinucléotide (NAD)
E°’=-0,32 v
E°’=-0,22 v
Flavine adénine dinucléotide (FAD)
Ainsi le NAD est le coenzyme le plus réducteur, ensuite vient le FAD.
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Ubiquinol/Ubiquinone ou coenzymeQ/coenzymeQH2
E°’=0,04
• Coenzyme Q est un transporteur d’hydrogène liposoluble
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les Cytochromes
• Chromoprotéines ayant un groupement prosthétique
• Au niveau de l’hème, l’atome de fer oscille entre les états Fe2+ (ferreux) et Fe3+ (ferrique)
2Fe3+ + 2é 2Fe2+
HC
CH2
CH3
CH
N
N
H3CN
CH3
CH2
CH3
CHN
HC
CH2 COOH
CH2
CH2CH2 H2C
HOOC
CH2
Fe++
• exemple : cytochrome b: E°’=0,04 v
cytochrome c: E°’=0,26 v
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- G’ du transfert des é jusqu’à l’oxygène
Les électrons de NADH, H+ et de FADH2 sont transportés à travers la CR jusqu’à l’oxygène.
NADH, H+ +½O2 NAD+ +H2O
FADH2 + H+ +½O2 FAD + H2O
E°’=1,135 v
E°’=0,88 v
NADH, H+, FADH2 sont donc des cofacteurs réduits riches en énergie
G°’=-52,4 kcal
G°’=-40,7 kcal
3 ATP
2 ATP
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RESUMÉ
R° d’oxydoréduction Réaction mettant en jeu l’échange des électrons entre deux couples Redox Oxydation : perte d’électrons :H22H+ + 2é
Réduction : gain d’électrons : ½O2 + 2é O2-
Total : H2 + ½O2 H2O
Potentiel standard biologique
E°’ E°<0la substance a une affinité faible pour les éE°>0la substance a une affinité élevée pour les é
Différence de potentiel E E=E(accepteur)-E(donneur)
Travail de transport d’électrons
Equation de Nerst E=E°+RT*log([ox]/[red])/nFE°: potentiel standardn: nombre d’électrons échangésR: constante des gaz parfaits=8,314 J/molT : température en °KF : constante de Faraday=96500 coulombs
Relation entre G° et E° G°=-E°.n.F
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BIOENERGETIQUE
Dr. GHRAIRI Taoufik
Faculté de Médecince Ibn ElJazar
Département de Biochimie
Chaîne respiratoire
A.U: 2008-2009
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Rappel- Plusieurs réactions d’oxydo-réduction dans la cellules.
½O2 +2H+ +2é H2O
NAD+ + 2H+ + 2é NADH, H+
E°’=+0,82 v
E°’=-0,32 v
G°’=-52,4 kcal
E°’= E°’accept- E°’donneu=0,82-(-0,32)=+1,14 v
NADH, H+ +½O2 NAD+ +H2O
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- NADH, H+ et FADH2 sont accepteurs d’électrons impliqués dans la production d’ATP
Nicotinamide Adénine Dinucléotide
(NAD)
Flavine adénine dinucléotide (FAD)
- L’ATP est phosphodérivés essentiel mais…!
- L’hydrolyse de ces liaisons libère de l’énergie utilisable
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1. INTRODUCTION
L’ATP est la seule source universelle d’ATP pour la cellule
3 modalités de formation d’ATP dans la cellule:
2. Phosphorylation au niveau du substrat
3. Phosphorylation Oxydative
PEP + ADP pyruvate + ATP
1. Phosphorylation photosynthétique
Glucose 6CO2+2ATP+2GTP +10 NADH,H+ + 2FADH2
Ré-oxydation dans la mitochondrie
Transfert d’é jusqu’à l’Oxygène
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2. LOCALISATION
La respiration cellulaire se déroule dans la mitochondrie
Aspect morphologique:
•2 mb séparées par un espace intermembranaire
•Mb externe uniforme, continu et semi-perméable
•mb interne forme des crêtes et imperméable aux ions
• un espace intermembranaire
•Un milieu intérieur, appelé matrice
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3. Transport d'électrons
3.1. Principe
Le transport ne peut se faire que dans le sens des potentiels croissants.
Dans la CR les é se déplacent du NADH (E°’=-O,32 V) vers l’oxygène (E°’=+0, 816 V)
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Pourquoi une chaîne de transport d’e-?
NADH / FADH2: donneurs d’e- (E°<0)
Oxygène : accepteur d’e- (E°>0)
Explosion et dissipation sous forme de chaleur.
A partir du NADH, les e- passent d’un complexe à l’autre en perdant peu à peu leur énergie.
G énorme
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3.2. Chaine de transport des électrons
Elle sert à fractionner l’énergie des électrons qui vont
passer du NADH,H+ à l’O2 via des transporteurs.
• Flavines• Complexes Fe-S• Quinones• Hèmes
Ils se trouvent liés à des protéines, à l’exception des quinones
(On les considères comme des groupes prosthétiques d’enzymes)
Les transporteurs sont :
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FAD et FMN
le FAD est un dinucléotide construit sur l'adénosine
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Ubiquinone et ubiquinol
Un composé terpénique (lipide) très soluble dans les lipides et pouvant facilement diffuser dans le plan de la bicouche
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Les protéines à centre fer-soufre
Appelées protéines à fer non-hémique
On connaît des protéines à centre mononucléaire (FeS), à centre binucléaire (2Fe2S)
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Hemes et cytochromes
- Les groupements hèmes (a, a3, b, c, c1) varient par la nature des chaînes carbonées attachés au noyau porphyrine.
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1. Introduction-Définition 2. Localisation3. Transport d'électrons4. Séquence du transport d’électrons dans la membrane mitochondriale
4.1. Complexe I-NADH, H+-CoQ réductase 4.2. Complexe II-Succinate-CoQH2 réductase4.3. Complexe III-CoQH2- Cythochrome réductase4.4. Complexe IV-Cytochrome réductase4.5. Organisation du transport des électrons dans la CR
5. Création de gradient de densité de protons et synthèse de l’ATP5.1. Gradient de densité de protons5.1. Mécanisme de formation de l’ATP
6. Inhibiteurs du complexe ATP synthétase6.1. Oigomycine6.2. Les découplants
7. Déficiences héritées liées à la phosphorylation oxydative
Partie III- Chaîne respiratoire et Phosphorylation oxydative
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4. Séquence du transport d’électrons dans la membrane mitochondriale
4 complexes multienzymatiques de transporteurs d’é:
Complexe I: NADH, H+-CoQ Réductase
Complexe II: Succinate-CoQ Réductase
Complexe III: CoQH2-Cytochrome c Réductase
Complexe IV: Cytochrome c Oxydase
Un 5ème complexe, ATP synthase responsable de la phosphorylation de l’ADP en ATP
L’ATP translocase permet le transport de l’ATP synthétisé vers l’eIM en échange d’un ADP (antiport ATP-ADP )
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4.1. Complexe I- NADH, H+-CoQ réductase
Est un énorme assemblage protéique (750 kD, 26 s/unités)
Il catalyse l’oxydation du NADH et la réduction du coQ (Ubiquinone)
NADH, H+ déshydrogénase à FMN est l’enzyme principal du complexe
G°’=-73 kJ
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4.2. Complexe II- Succinate-CoQ réductase
La succinate DHase est l’enzyme du complexe
Assemblage de 200 kD, 8 s/unités
Cette R° à un G insuffisant pour former de l’ATP
G°’=-2,9 kJ
Il fait partie du cycle de Krebs
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4.3. Complexe III: CoQH2-Cytochrome c Réductase
constitué de 2 cyt b , 1 cyt C1 et d’une protéine Fe-S, en plus de l’enzyeme : coenzyme Q-cytochrome oxyréductase
L’énergie libérée est utilisée pour pomper des protons depuis la matrice vers l’espace inter-mb. (3 H+)
250 kD, 11 /unités
G°’=-39 kJ
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4.4. Complexe IV: Cytochrome c oxydase
Enzyme : cytochrome oxydase
L’énergie libérée est utilisé par l’enzyme pour pomper des protons depuis la matrice vers l’espace inter-mb. (4 H+)
Renferme un cyt a et 2 cyt a3 (associé à 2 atomes de cu)
G°’=-106 kJ
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4.5. Organisation du transport des électrons dans la CR
• 3 complexes enzymatiques:Complexe I: NADH déshydrogénaseComplexe III: CoQH2-cytochrome c réductaseComplexe IV: cytochrome oxydase
•2 transporteurs d’électrons (mobiles)Coenzyme Q = UbiquinoneCytochrome c
NADH, H+
FADH2
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La circulation d’électrons entraîne une variation de potentiel E°’ ainsi qu’ une variation d’énergie libre G°’
NADH, H+ + ½02 NAD+ + H2O
FADH2 + ½02 FAD + H2O
E°’=1,135V
et G°’=-52,4 kcal
E°’=0,88V
et G°’=-40,7 kcal
1 molécule de NADH oxydée 3 molécules d’
1 molécule de FADH2 oxydée 2 molécules d’
ATP
ATP
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5. Création de gradient de densité de protons et synthèse de l’ATP
5.1. Gradient de densité de protons
Les complexes I, III et IV pompe des H+
Il se forme un gradient électrochimique 2 composantes : - potentiel transmembranaire (-60 mv)
- gradient chimique
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5.2. Mécanisme de formation de l’ATP (Théorie de Mitchell)
La Théorie de Mitchell:
Il s’agit du couplage entre la phosphorylation et l’oxydation par l’intermédire d’un gradient de protons
- Le flux d’électrons est un processus exergonique
NADH, H+ +½O2 NAD+ +H2O G°’=-52,4 kcal
- La phosphorylation est un processus enderognique
ADP + Pi H2O + ATP G’°=+7,3 kcal
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Lorsque la CR fonctionne le gradient de protons se forme
Les H+ situés dans l’espace intermembranaire traverser la membrane interne au niveau du « tunnel à H+ » de l ’ATPase.
pH 7,6
pH 6,2
[H+]eim> [H+]mat (X25 fois)
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- Composition et structure de l’ATP synthétase
Elle est composée de 2 grandes parties : F0 et F1
Elle pompe les H+ de l’espace intermembranaire vers la matrice
3H+ contre une molécule d'ATP synthètisé
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La dissipation du gradient électrochimique, au travers la membrane, génère de l’énergie libre qui est utilisé pour la formation de l’ATP par l’ATPase
En resumé
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- Contrôle de la phosphorylation oxydative
Au repos: [ATP]>[ADP]
Lors d’un effort: [ATP] (-50%) et [ADP] (10 à 100X)
[ADP]cyt [ADP]mit Activat° de l’ATPase
Phosphorylat° de l’ADP(Gradient H+)
Pompage de H+ R° redox couplées à ce pompage
Accélération de l’oxydation des substrats et consommation O2
La teneur en ADP assure le contrôle de la Posporylation oxydative
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5.4. Transport de molécules à travers la membrane interne
- Système ADP/ATP translocase
L'entrée d'ADP dans la matrice est couplée à la sortie d'ATP (antiport)
70
6. Inhibiteurs de la phosphorylation oxydative
Les inhibiteurs du transport d’électrons
• Exemples: Antymicine A, Cyanure, Amytal
Il n’y a pas de création de force protonmotrice, donc pas d’ATP
L’inhibition se fait au niveau de F0,
Dissipent le gradient de protons sans perturber le transport d’é.
Les inhibiteurs de la phosphorylation oxydative
• Exemples: Oligomycine
Les découplants
• Exemples:2,4 dinitophénol (DNP), Hormones thyroïdiennes, arséniate (ArO3
2-), AG non estérifiés
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T
6.1. Oligomycine
L’oligomycine est un antibiotique, elle se fixe sur le canal protonique de F0 et le bloque
Oligomycine
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T
6.2. le 2,4 dinitophénol (DNP)
Le DNP est dissous ds les lipides de la mb interne qu’il rend perméable aux protons.
2,4 DNP H+
Les découplants sont des activateurs de la respiration et des oxydation cellulaires
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Arséniate (ArO32-)
Ce découplant est un analogue structural de l’ion phosphate (substrat de l’ATPase)
Il entre en compétition avec le Pi pour la R° de phosphorylation de l’ADP
Arséniate
Formation d’ADP arsénylé, qui s’hydrolyse immédiatement en libérant de l’énergie sous forme de la chaleur
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• Complexe I: Roténone, Barbituriques
• Complexe II: Malonate
• Complexe III: Antymicine A, Myxothiazol
• Complexe IV: Cyanure, Oxyde de carbone, azide de sodium
• Complexe F0-F1: Oligomycine
• ATP translocase : Atractylate
Resumé des inhiniteurs de la CR
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7. Déficiences héritées liées à la phosphorylation oxydative
L’ADN mitochondrial• Dans la matrice• Circulaire• Deux brins• Taille:
16,5 kilobases chez l’homme78,5 kilobases chez la levure
• Pas d’introns chez l’homme• Hérédité maternelle
La mitochondrie contient environ 100 protéines.
13 protéines, engagées ds la CRM sont synthétisées ds la mitochondrie à partir de l’ADNmit
Les cellules contiennent 100 à +1000 de mitochondries
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7. Déficiences héritées liées à la phosphorylation oxydative
Les défaut observées ds la POx sont dus aux mutations de l’ADNmit.
Ces défauts affectent essentiellement les tissus grands consommateurs d’ATP
Expemple:
•Neuropathie optique de Leber (perte bilatéral de la vision central par manque de production d’ATP): mutation du gène codant pour la NADH déshydrogénase
•Syndrome de Kearns-Sayre: mutations ponctuelles touchant les gènes codant pour l’ATPase (atteinte des muscles)
Ces pathologies sont généralement à hérédité maternelle
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Merci
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- Contrôle de la phosphorylation oxydative : régulation par l’ADP
Au repos: [ATP]>[ADP] ds cytoplasme et mitochondrie
Lors d’un effort: [ATP] diminue (-50%) et [ADP] augmente considérablement (10 à 100X)
l’augmentation de la [ADP]cyt active les Protéines de transport de l’ADP L’ADP entre ds la matrice de la mitochondrie
L’aug. [ADP]mit active l’ATPase qui phosphoryle aussitôt cet ADP
Diminution du gradient de protons autour de la mb. interne
Facilitation du pompage de H+ par les comp. I, III et IV
Facilitation des R° redox couplées à ce pompage
Accélération de l’oxydation des substrats(NADH et Succinate) et de la consommation de l’oxygène