zone campus 15 mars 2010
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Zone Campus 15 mars 2010TRANSCRIPT
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Étudiantsà vousla parole !Assemblée générale annuelleMercredi 17 mars à 12 h au 1012, N.-B.
15 au 28 mars 2010 | Vol. 5, No 14 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca
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2 | zonecampus.ca 15 au 28 mars 2010ACTUALITÉS
Rubriques
>ACTUALITÉSUNE CHANCE POUR
LES ÉTUDIANTS
DE S’ILLUSTRER
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>ARTSBRISE ARTISTIQUE
DE CHINE
PAGE 9
>SPORTSLES PATRIOTES
S’INCLINENT EN FINALE
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Pavillon Nérée-BeaucheminUniversité du Québec à Trois-Rivières
3351, boul. des Forges,Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7
Téléphone: (819) 376-5011 poste 3412Publicité: (819) 376-5011 poste 3411
Télécopieur: (819) 376-5239
Bimensuel distribué à 5 000 exemplaires sur le campus de l’UQTR
et dans la région de Trois-Rivières
Si tout semble bienmarcher, vous avezforcément négligé
quelque choseRédacteur en chef
[email protected] Boisvert-Boissonneault
Actualité[email protected]
Julien St-LaurentActualités
[email protected]élissa BeaupréArts et spectacles
[email protected]ëlle Marineau
Arts et [email protected]
Jonathan CossetteSports
[email protected] Tremblay
Sports [email protected]ëlle Marineau
Mathieu PlanteInfographe et webmestre
[email protected]çois-Olivier MarchandResponsable de la publicité
[email protected] Boulanger
Correctrice
ACTUALITÉS
L’assemblée annuelle de la radio CFOU ainsi que du journal étudiant Zone Campus est tenue en ce mois de mars.
Cette assemblée est tenue annu-ellement au 1012 Nérée-Beauchemin et à pour but de rectifi er le tir si cela est nécessaire et de faire un bilan de la dernière année. Le tout est un acte administratif important qui permet également d’élire un nouveau con-seil d’administration. Ce conseil d’administration est composé par trois étudiants fréquentant l’Université du Québec à Trois-Rivières, trois mem-bres de la collectivité, trois de l’AGE UQTR ainsi qu’un membre prov-enant du personnel professionnel de l’UQTR.
Assemblée à saveur différente Cette année, l’assemblée est im-
portante et diff érente des autres, étant donné les récents change-ments qui ont frappé CFOU et Zone Campus. En eff et, suite au congédi-ement du directeur général et à la démission du rédacteur en chef ainsi que du responsable de l’information du Zone Campus et du CFOU, cette assemblée sera déterminante et dé-cisive concernant l’avenir de ces deux médias universitaires. Puisque ces derniers sont en importants défi cits monétaires, cette assemblée aura es-sentiellement lieu pour proposer un plan de sauvetage visant à garder en vie la radio et le journal de l’UQTR. Une des solutions envisagées à ce
jour vise à partager l’argent du service d’aide aux étudiants avec les médias universitaires. Les étudiants doivent alors se prononcer sur l’acceptation ou non d’une telle mesure qui assure-rait la survie de CFOU et du journal Zone Campus. Le plan de sauvetage concernerait également, outre le servie d’aide aux étudiants, l’AGE UQTR ainsi que l’UQTR elle-même. Le but de telles mesures est évidem-ment qu’à l’automne prochain, le vide fi nancier soit régularisé et réglé. Les étudiants et étudiantes devraient tous et toutes se sentir concernés puisqu’ils payent une cotisation à la radio et au journal à chaque paie-
ment de frais de scolarité. De plus, ce sont eux qui décideront de l’avenir de CFOU et du Zone Campus en se pro-nonçant en faveur ou en défaveur du plan de sauvetage proposé lors de la prochaine assemblée. Un vote dé-favorable ou la « non-atteinte » du quorum lors de l’assemblée mettrait sérieusement en péril le journal et la radio étudiante. La radio et le journal sont des institutions faites par les étudiants et pour les étudiants. Ils donnent la chance à la population uni-versitaire de l’UQTR de se renseigner, de s’informer ainsi que de se divertir sur tous les projets et tous les sujets entourant le monde universitaire.
Le mois de mars est synonyme de campagne électorale pour bon nombre d’étudiants désirant s’impliquer dans l’AGE UQTR.
En eff et, l’ouverture des neuf postes soit, président, secrétaire général, vice-président aux aff aires internes, vice-président aux fi nances et développement, vice-président aux communications, vice-président aux aff aires académiques de 1er cycle, vice-président aux aff aires académiques des cycles supérieurs, vice-président
aux aff aires sociopolitiques sont en jeu et la campagne, a lieu dès le 15 mars. Les candidats doivent préparer leur campagne afi n de toucher et de se faire éventuellement élire par le plus d’étudiants possible. L’AGE UQTR aide et dirige les candidats qui n’ont pas nécessairement d’expérience et de savoir-faire dans une campagne électorale. Les postulants aux postes off erts doivent eff ectuer une mise en candidature offi cielle, remplir cer-tains formulaires et avoir un appui de plusieurs signatures d’étudiants et d’étudiantes de l’UQTR. L’association fournit un certain montant pour ap-puyer la campagne électorale de chaque candidat offi ciellement inscrit à la nomination d’un des postes. Elle
off re aussi une vitrine aux postulants en leur donnant la chance de parti-ciper à des émissions de radio à CFOU afi n de se présenter et de présenter leur programme électoral. La majorité des moyens pour transmettre les in-formations et pour se faire connaître à la population étudiante reste par contre à la discrétion des participants, qui doivent trouver une façon de se démarquer eux-mêmes.
Date importante Le 22 mars prochain est une date dont il faut se souvenir puisqu’elle représentera la date du débat élec-toral entre les postulants. Le débat aura lieu à la Chasse-Galerie et il est important que les étudiants s’y ren-
dent afi n de vérifi er et comprendre le contenu de chacun des programmes électoraux des participants et des participantes. Le public présent pourra également poser ses ques-tions aux candidats et interagir avec ceux-ci. Les étudiants pourront voter les 23-24-25 mars prochain par internet sur le site de l’UQTR via le Portail étudiant. Le nombre d’étudiants et d’étudiantes votant chaque année à ces élections s’approche des 1300 votes, soit environ 10% de la popula-tion étudiante de l’UQTR. Pour plus de renseignements sur les postes et leurs tâches, vous pouvez consulter le site de l’AGE UQTR à l’adresse http://ageuqtr.ca/elections.
Assemblée généraleCFOU et Zone Campus
Élections AGEUQTR
L’assemblée générale du 21 novembre 2007. Photo : Archives
JUL IEN ST-L AURENTJournaliste | Actualités
JUL IEN ST-L AURENTJournaliste | Actualités
zonecampus.ca | 3ACTUALITÉS15 au 28 mars 2010
La journée de la femme en MauricieLa Table de concertation du mou-vement des femmes de la Mauricie (TCMFM) a proposé, dans le cadre de la journée de la femme du 8 mars dernier, de nombreuses activités ainsi que le lancement d’actions et de revendications lors de la Marche mondiale des femmes (MMF) 2010.
Cette marche, qui aura lieu du 12 au 17 octobre prochain à Rimouski, a pour but de rassembler la popula-tion, de lutter contre les violences et la pauvreté vécues majoritairement par les femmes dans le monde. Les femmes de toutes les régions sont in-vitées à venir participer à cette activité qui mobilise énormément de femmes et d’hommes. Les participantes et les participants vont marcher chaque jour pour sensibiliser les gens selon des thèmes différents. Ainsi, le 12 octobre le thème sera Travail des femmes : autonomie économique des femmes, mesures urgentes de lutte contre la pauvreté. Le lendemain, le thème sera : bien commun et ressources, par la suite, violence envers les femmes comme outils de contrôle du corps des femmes, paix et démilitarisation et fi-nalement le 17 octobre, il sera question des droits des femmes autochtones. En
Mauricie, la TCMFM a choisi d’associer chacun de ces champs d’action à une femme engagée de sa communauté et à ce titre, elle est fière de vous présenter Mesdames Louise-Hélène Houde, Fabiola Toupin, Jacinthe Veillette et Patricia Powers, à titre de présidentes d’honneur de la Marche Mondiale des Femmes en Mauricie. Par la suite, se joindra à elles, une représentante de la communauté autochtone Atikamekw. Toutes ces femmes se démarquent par leurs diverses expériences et leurs implications. Elles sont des modèles et inciteront surement les autres à venir marcher avec elles.
Association de la TCMFM et de la MMF Depuis maintenant 10 ans, la Table de concertation du mouvement des femmes de la Mauricie organise la Marche mondiale des femmes dans la région. Pratiquement chaque année, l’organisation offre également des ac-tivités de sensibilisation et d’éducation populaire. L’objectif est de réunir la population mauricienne afin de célébrer les avancées des femmes du Québec et du monde, tout en se rappelant les pas qu’il reste à marcher pour atteindre une réelle égalité de fait. (J.S.-L.)
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La quatorzième édition des Jeux franco-canadiens de la communi-cation (JDLC) s’est déroulée du 3 au 7 mars dernier à l’Université de Moncton, au Nouveau-Brunswick. Bien que l’UQTR n’ait pas participé à l’édition 2009, la délégation actuelle s’est illustrée dans deux catégories distinctes et a remporté 2 podiums.
D’envergure nationale, les JDLC s’avère une expérience intense pour les participants qui travaillent d’arrache-pied pour se dépasser dans un cadre qui recrée fidèlement
le monde dans lequel ils évolueront ultérieurement. Ce sont donc plus de 12 épreuves reliées directement au domaine de la communication qui attendaient les futurs communico-logues de la délégation de l’UQTR. Le président de la délégation UQTR, Philippe Ménard-Côté, se dit fier de l’expertise de la délégation et, du même coup, souhaite féliciter les trois grands gagnants de l’édition 2010. « L’UQTR a remporté 2 po-diums. D’une part, il y a eu la deuxième place pour l’épreuve de génie en herbe où Kavin Thiffault s’est démarqué. D’autre part, il y eu une troisième place pour Joël Dion et Mario Es-trada en ce qui a trait l’épreuve de vidéo. Leur concept était tellement simple. Le thème était une loterie loto-atlantique et il fallait exprimer, par une publicité de 30 secondes, que lorsque les gens investissaient pour acheter un billet de loteries, les fonds allaient dans la société. Eux, ils ont décidé d’exploiter l’idée que l’achat d’un billet leur permettait d’aider les autres. À titre d’exemple, si quelqu’un trébuchait dans la rue, l’acteur était là pour l’aider. Bref, je pense que c’est cette simplicité que les juges ont ap-précié. » D’autre part, les JDLC se veulent également une opportunité pour les
étudiants d’enrichir leurs aptitudes, leurs habiletés ainsi que leurs com-pétences. « Pour les étudiants, c’est un pré-stage parce que ça permet d’agir. Ça permet aussi d’apprendre la gestion du stress. C’est le côté pra-tique que l’université n’a pas encore, et c’est pour sa que c’est une bonne expérience de vie. Pour les étudiants, c’est aussi une bonne occasion pour l’autoréalisation et l’autoévaluation.
De plus, pour certains étudiants, c’est aussi l’opportunité de confirmer leur choix de carrière en communication. », a mentionné le président de la délé-gation.
L’édition 2011 : qui reprendra le flambeau ? La délégation 2010 des Jeux de la communication souhaite aussi lancer un message aux étudiants inscrits au
baccalauréat en communication so-ciale. En effet, la délégation actuelle veut s’assurer que l’université soit participante, année après année, aux JDLC afin de démontrer que l’UQTR est fière de son programme en com-munication et de l’expertise de ses futurs communicateurs. Toutefois, plusieurs membres de la délégation ont manifesté leur désir de reprendre le flambeau.
K ARINE BO ISVERT-BOISSONNE AULTJournaliste | Actualités
Les Jeux de La communication
2 podiums pour l’UQTR
L’ensemble de la délégation 2010, à Moncton, lors de la cérémonie d’ouverture des jeux de la communication. Photo : JDLC
4 | zonecampus.ca 15 au 28 mars 2010ACTUALITÉS
ÉditorialL’assemblée de la dernière chance
L’assemblée générale annuelle de CFOU 89,1 FM et du Journal Zone Campus se déroulera sous peu. Le 17 mars prochain, la communauté étudiante de l’UQTR est invitée à assister à cette réunion déci-sive quant à l’avenir des médias étudiants et indépendants sur le campus universitaire. Ces médias, en eff et, servent la communauté étudiante, afi n que tous puissent demeurer à l’aff ût de ce qui se passe dans l’actualité universi-taire.
Il est donc primordial qu’une majorité d’étudiants se présentent – non seulement pour atteindre le quorum, mais afi n de créer une onde de choc et de prouver que les médias alimentés par et pourles étudiants constituent un élé-ment dont nous ne pouvons nous passer sur le campus. Que serait le campus sans médias indépendants pour la diff usion de l’information ? Un cégep ? Une école secondaire ? Non, car même plusieurs écoles sec-ondaires disposent de leurs réseaux d’informations étudiants… S’il fallait qu’un jour, l’UQTR ne puisse plus disposer de ces sources d’informations indépendantes, pri-mordiales à une vie étudiante active et régulée par le droit à l’information et par la diversité des instances desquelles émanent lesdites infor-mations, comment les étudiants pourraient-ils aspirer à rester au parfum des actualités du campus ? Où pourraient-ils s’approvisionner en matière d’actualités étudi-antes ? Oui, les médias régionaux et institutionnels font un bon bout de chemin. Ils dressent les grandes lignes des défaites et vic-toires des équipes des Patriotes,
parlent de temps à autre des nou-veautés à la grandeur du campus, tant au niveau de l’AGEUQTR que des décisions administratives. Ils abordent des faits d’actualité et des manifestations culturelles se déroulant sur le campus ou dans la région, une part importante permettant de forger et de faire grandir une culture personnelle. Toutefois, pour ces deux types de médias, qu’en est-il des opinions, de la prise de position ? Qu’en est-il de la voix étudiante ? L’objectivité journalistique existe-t-elle dans un contexte où le média, ici institu-tionnel ou régional, doit traiter soit de son propre milieu, soit d’un de ses partenaires d’aff aires ? Peut-on penser, par exemple, que les bonnes nouvelles, positives, seront privilé-giées au détriment de nouvelles plus «dures» à l’endroit de l’institution? Or, s’il n’y a pas de place pour les opinions, comment alors ques-tionner les instances en place ? Comment faire valoir une prise de position ? Comment critiquer, non pas pour simplement critiquer, mais dans le but d’apporter un change-ment positif ? CFOU 89,1 FM et le journal Zone Campus sont des médias qui ex-istent pour faire entendre la voix des étudiants voulant s’exprimer. Ce sont des opportunités uniques et, par conséquent, avoir la chance de nourrir ces médias pour et parles étudiants, sur le campus, est loin d’être un luxe réclamé par une minorité. Dans les faits, ces mé-dias s’adressent à une majorité d’étudiants, majorité qui se trouve également à en être les utilisateurs. CFOU 89,1 FM et le journal Zone Campus constituent également une chance unique de tremplin ou du moins, d’expérience professi-onnelle pour les étudiants visant une carrière en communication, de pouvoir commencer dans un milieu où l’expérience n’est pas requise et où des gens sont prêts à donner une première chance. Pour toutes ces raisons et plus encore, il est primordial qu’une majorité d’étudiants se présente en connaissance de cause à cette assemblée générale du 17 mars où il sera question de l’avenir des mé-dias étudiants et indépendants du campus, de leur fi nancement et de l’importance qui leur est accordée…ou non. Il en va de votre voix : c’est le moment de parler, ou de vous taire à jamais !
MARIE-NOËLLE MARINE AUÉditorialiste
Du talent à revendre à l’UQTR
L’équipe du premier colloque d’histoire de l’UQTR. Photo : F. Déru
Colloque d’histoire
Le concours annuel d’affi ches sci-entifi ques de l’UQTR se déroulera les 16 et 17 mars prochain dans le Hall Gilles-Boulet (pavillon Albert-Tessier). Sous le thème «Vulgariser la recherche du baccalauréat au doctorat », l’édition 2010 innove en ajoutant quelques nouveautés à sa programmation habituelle.
Pour la première fois, le con-cours expérimente un projet pilote par l’ouverture d’un volet destiné aux étudiants du premier cycle. Les étudiants qui répondent aux critères d’éligibilité de mise en candidature sont invités à proposer une com-munication dans le cadre du volet « Initiation à la vulgarisation scienti-fi que par affi che ». Cette première édition off re donc une multitude d’opportunités aux étudiants de premier cycle en ce qui a trait à la poursuite de leurs études. L’organisatrice du concours au volet premier cycle et l’agente de recherche du Vice-rectorat aux
études de cycles supérieurs et à la recherche, madame Elizabeth Mari-neau, se réjouit des possibilités qui s’ouvre aux étudiants. « Il est cer-tain que la mise en place d’un volet destiné aux étudiants de 1er cycle
permet à ceux-ci de développer des habiletés en communication et en vulgarisation scientifi que, tout en les mettant en contact avec la re-cherche. Pour les deux volets, une participation au concours permet de bonifi er leur curriculum vitae d’une
publication scientifi que, et peut-être d’une bourse d’excellence d’une valeur allant jusqu’à 1000$. Le con-cours permet aux étudiants d’entrer en contact les uns avec les autres peu importe leurs domaines d’études, ce qui favorise de riches échanges entre les individus. » D’autre part, madame Marineau souligne aussi les retombées posi-tives à l’UQTR. « Sans contredit, le concours d’affi ches scientifi ques s’inscrit en phase avec la mission uni-versitaire, dynamisant tout d’abord la diff usion de la recherche étudiante. C’est aussi une façon d’encourager les étudiants à poursuivre des études plus avancées en leur permettant d’expérimenter un contexte de re-cherche particulier. En recherche, cet événement permet de positionner l’UQTR face aux autres univer-sités, en termes de dynamisme et d’innovations : la recherche doit sortir de la bibliothèque, des laboratoires, et investir la place publique ! Il s’agit de montrer à la face du monde les projets qui sollicitent temps, énergie et intérêt. Il y a du talent à revendre à l’UQTR : le concours d’affi ches sci-entifi que existe entre autres pour le faire valoir. »
« il est certain que la mise en place
d’un volet destiné aux étudiants de 1er cycle permet à
ceux-ci de développer des habiletés en
communication et en vulgarisation
scientifi que, tout en les mettant en contact
avec la recherche. »– elizabeth marineau,
organisatrice du concours
Le 12 et 13 mars derniers avait lieu le traditionnel colloque d’histoire, s’intitulant cette année : Vain-queurs ou Vaincus.
Cette activité est organisée par les étudiants de 1er cycle en histoire et rejoint toutes les sphères des sci-ences humaines. Une table ronde comportant des questions précises, élaborées et comportant diff érentes visions portant à la réfl exion a eu
lieu. Les étudiants étaient invités à y participer ainsi qu’à donner leurs points de vue. De nombreux pro-fesseurs et conférenciers étaient également invités à donner et à expliquer des éléments qui leur tenaient à cœur. Ainsi, les lieux et endroits de commémorations, l’organisation des voyages en Eu-rope sur d’anciens sites de guerres ont été des sujets traités par les ora-teurs. Un intéressant point est aussi ressorti, soit celui de la mémoire de l’histoire. Les faits relatant une histoire d’une ville, par exemple, seraient donc souvent remis en question et de nouvelles théories
apparaîtraient aux fi ls des nom-breuses recherches des historiens et des historiennes. Entre autres, étant donné que l’histoire est faite selon la version des vainqueurs et non des vaincus, les vainqueurs pouvaient donc modifi er l’histoire à leur guise et, comme on peut le déduire, en leur faveur. Les participants pouvaient aller chercher, outre l’expérience acquise lors d’une telle activité, plusieurs bourses en argent. En eff et, c’est au total 1000$ de prix qui a été remis aux meilleurs étudiants qui ont par-tagé avec les autres leurs pensées et recherches.
JUL IEN ST-L AURENTJournaliste | Actualités
K ARINE BO ISVERT-BOISSONNE AULTJournaliste | Actualités
zonecampus.ca | 5ACTUALITÉS15 au 28 mars 2010
Conformément à la Politique d’attribution de distinctions hon-orifiques de l’Université du Québec à Trois-Rivières (UQTR), le comité des distinctions honorifiques de l’Université sollicite la proposi-tion de candidatures des étudiants pour l’attribution d’un prix Vie étu-diante de l’Université du Québec à Trois-Rivières et ce, jusqu’au 26 mars prochain.
Le président du comité des dis-tinctions honorifiques de l’UQTR,
monsieur André Gabias, rappelle les critères de sélection des candida-tures. « De prime abord, l’étudiant doit avoir démontré un engage-ment ayant une portée éducative significative. Ensuite, l’étudiant doit avoir eu un engagement à caractère novateur et, par le fait même, un engagement ayant un rayonnement manifeste. Puis, l’engagement de l’étudiant doit avoir aussi démontré des retombées concrètes pour la communauté universitaire. Enfin, l’étudiant doit avoir maintenu un en-gagement continu dans les activités de la vie étudiante. ». Par ailleurs, la mise en can-didature se veut également une opportunité en or pour les étudi-
ants et l’UQTR. En effet, monsieur Gabias se réjouit des nombreuses retombées de l’évènement. « D’une part, pour l’UQTR, c’est très très
bien pour l’Université parce que ça permet de mettre en valeur la qualité des étudiants. Quand on re-garde les critères d’admissibilité, ça démontre que la réussite des étudi-
ants peut aussi être additionnée à d’autres éléments, dont la vie étu-diante, qui font très souvent l’objet de motifs pour lesquels on soumet ces candidatures. Donc, ça permet à l’université de démontrer une qualité d’étudiants qui peut être exception-nelle à certains égards. D’autre part, pour les étudiants, d’être reconnu par son institution, je pense que c’est important aussi. Cela a pour but aussi de valoriser et de recon-naître la qualité de la vie étudiante. La contribution des étudiants à la vie étudiante, ça me paraît tout aussi important. ».
Procédures pour lamise en candidature Les étudiants qui désirent sou-mettre leur candidature doivent déposer les dossiers dûment com-plétés, sous pli confidentiel, au
Secrétariat général, au local 2051, du pavillon Pierre-Boucher. Par la suite, les dossiers de candidatures seront transmis par le président du comité des distinctions honorifiques, mon-sieur André Gabias, aux membres du comité des distinctions honorifiques pour leur évaluation.
Un rassemblement international pour les femmesD’envergure internationale, le 8 mars dernier se déroulait la Journée internationale des femmes. Par la même occasion, la Table de concer-tation du mouvement des femmes de la Mauricie (TCMFM) a présenté la liste de ses activités hautes en couleurs et a également procédé au lancement des actions et des revendications en vue de la marche mondiale des femmes (MMF) 2010.
Présentée sous le thème « Tant que toute les femmes ne seront pas libres, nous seront en marche », la Marche mondiale des femmes 2010 s’articule autour de cinq champs d’action spécifiques, soit : le tra-vail des femmes, le bien commun et l’accès aux ressources, la violence envers les femmes comme outils de contrôle du corps des femmes, la paix et la démilitarisation ainsi que les droits des femmes autochtones. Au Québec, ce sera le 17 octobre 2010 prochain à Rimouski, dans le Bas St-Laurent, que des femmes provenant de chaque région se re-joindront dans le but de marcher toutes ensemble d’un même pas. En Mauricie, la TCMFM a dé-cidé d’innover et d’associer chacun des champs d’action à une femme engagée de sa communauté. À ce titre, la TCMFM a dévoilé, le 8 mars dernier, le nom des cinq femmes choisies : Mesdames Louise-Hélène Houde, Fabiola Toupin, Jacinthe Veil-lette et Patricia Powers, à titre de présidentes d’honneur de la MMF en Maurcie. De plus, éventuellement, se joindra à elles, une représentante de la communauté autochtone Ati-kamekw. Par conséquent, chacune d’entre elles, de par son implication
et son expérience, saura être une messagère et une modèle afin de sensibiliser les femmes de la région. Par ailleurs, toujours en Mau-ricie, la TCMFM innove encore une fois en ajoutant à sa programma-tion « l’opération soulier ». Cette action, réalisée avec la collaboration de plusieurs musées et organismes communautaires des trois MRC et les trois villes de la Mauricie permettra d’atteindre deux objectifs précis. D’une part, elle permettra d’informer et de sensibiliser la population à la condition féminine. D’autre part, elle permettra également de mobiliser la population ver la Marche d’octobre.
Les citoyens et les citoyennes de la Mauricie seront donc invités à dé-poser leurs paires de souliers à donner dans les boîtes de collecte, prévues à cette fin, dès la fin du mois de mars, afin de soutenir la lutte contre les vio-lences et la pauvreté vécues par trop de femmes. Dans le même ordre d’idées, l’ensemble des souliers recueillis per-mettront la production d’une chaîne de souliers qui fera un circuit symbol-ique dans le Vieux Trois-Rivières et le centre-ville. À la suite de ce parcours, il y aura un grand rassemblement ré-gional où les femmes célébreront les victoires de leur quête vers l’égalité. (K.B.-B.)
Par ailleurs, toujours en mauricie, la tcmFm innove encore une
fois en ajoutant à sa programmation
« l’opération soulier. »
K ARINE BO ISVERT-BOISSONNE AULTJournaliste | Actualités
distinctions honoriFiques de L’uqtr
Une chance pour les étudiants de s’illustrer
« Pour les étudiants, d’être reconnu par son institution, je pense que c’est
important aussi. cela a pour but aussi
de valoriser et de reconnaître la qualité de la vie étudiante. »
– andré Gabias
Pour d’autres détails...
Les étudiants sont invités à consulter le site Web des
distinctions honorifiquesà l’adresse suivante :
https://oraprdnt.uqtr.uquebec.ca/pls/public/gscw030?owa_
no_site=217.
00. Mot de bienvenue
01. Nomination d’un président et d’un secrétaire d’assemblée
02. Lecture et adoption de l’ordre du jour
03. Adoption du procès-verbal de l’assemblée générale de 2009
04. Présentation et adoption des états financiers de l’année 2009
05. Présentation et adoption du plan de sauvetage de CFOU/Zone Campus
06. Élections des administrateurs 2010-2011
07. Varia
08. Clôture de l’Assemblée générale 2010
AVIS DE CONVOCATIONASSEMBLÉE GÉNÉRALE ANNUELLE
CFOU/Zone Campus
17 Mars 2010, 12h00
au 1012 Nérée-Beauchemin
15 au 28 mars 20106 | zonecampus.ca OPINIONS
OPINIONS
Le Fantasque« L’ignorance est le fondement
sur lequel s’appuie l’oppression. »
Par Hubert Samson
La ministre Michelle Courchesne annonce le dégel possible des
frais de scolarité.
Or, en l’absence d’un consensus populaire, cet outrage n’est
légitimé que par l’arbitraire du gouvernement.
Les libéraux tentent donc de corriger le déficit étatique en sacrifiant l’accessibilité aux
universités. Ils compromettent l’épanouissement national.
Bref, en portant atteinte aux institutions du savoir, les libéraux
s’en prennent à la fierté même des Québécois.
Soupe aux nouillesAccroche-toi
Au Québec, la ministre de l’Éducation, madame Michelle Courchesne, essaie tant bien que mal de combattre le décro-chage scolaire. Dans une société, l’éducation est une source de développement général du capital humain. Dans ses archives, Radio Canada présente sur le web le plan
d’action de la ministre face à cette problématique: « Stratégie d’action visant la persévérance et la réussite scolaire1».
Dans notre société, l’école vise un bien éducatif particulier, c’est-à-dire « la formation des individus comme sujets capables de maîtriser leur vie, de construire leurs capacités subjectives de confi ance en soi et de confi ance d’autrui2 ». Durant notre parcours à l’université, il me semble que la somme de nos expériences acquises, bonnes et mauvaises, va faire de nous de meilleurs citoyens. L’université m’apparaît comme une microsociété car elle comprend des gens avec des intérêts diff érents des uns et des autres. Nous n’avons donc pas tous les mêmes ambitions et en-core moins les mêmes désirs. Certains d’entre nous ont sûrement parfois abusé de la grande liberté dont nous disposons. Toutefois, notre forte volonté de réussir nos études nous permet de nous recentrer. Bref, notre conscientisation est ainsi suscitée par
notre désir de réussite. Le rôle de l’école consiste à inté-grer socialement les élèves et doit donc disposer des mesures concrètes afi n de vaincre le décrochage. Par le biais de l’ASPEÉ du SAE, diff érents types d’ateliers sont off erts pour que nous disposions d’outils pour gérer notre stress, notre sommeil et surtout notre temps. Par ailleurs, les sujets à risque de décrocher au-ront été très tôt conscientisés face à l’impact de leur engagement à la vie universitaire. Ainsi, pour qu’il y ait une saine participation à la vie démocratique, il faut éveiller le senti-ment d’appartenance et le degré de solidarité des sujets. En fait, c’est l’un des chantiers de notre AGE, dont le but, dans l’ensemble, vise à améliorer globalement nos conditions dans toutes les sphères. Dans un établissement d’en-seignement, l’excellence scolaire est une vertu fortement répandue. Le système scolaire sous-entend une égalité des chances de réussite chez ces élèves. Par conséquent, ceux
qui rencontrent de la diffi culté se retrouvent confrontés seuls à leurs échecs. Le sociologue François Dubet prétend qu’à l’école, le vécu est con-fronté à sa propre « nullité1». Or,
dans le monde du sport, il existe des pratiques concrètes pour protéger le vaincu. L’épanouissement d’un étu-diant résulte d’une somme élevée de sentiments positifs à l’intérieur de son établissement. Il est possible que ceux-ci se traduisent dans le cadre d’activités parascolaires. Ainsi, un groupe d’étudiants qui organise un évènement traverse toutes gammes d’émotions. Par contre, le résultat de leur projet commun les lie les uns des
autres et c’est ainsi qu’ils préserve-ront des souvenirs. En guise de conclusion, la vie universitaire est un terrain fertile où nous nous devons constamment de travailler. Notre persévérance nous permettra de récolter le fruit de notre labeur. Ainsi, plus tard, nous se-rons en mesure de disposer du beurre sur notre table. À mon avis, il ne fait aucun doute que le travail est un trésor. Dans « Le laboureur et ses en-fants », Jean de Lafontaine a écrit : « Travaillez, prenez de la peine : C’est le fond qui manque le moins. » En outre, il est impératif pour tout étudiant de s’engager au sein de sa communauté, où émergera ainsi un sentiment d’appartenance, car celui-ci peut ex-ercer un impact positif incroyable.
1. http://www.radio-canada.ca/
nouvelles/Politique/2009/09/09/002-
decrochage.shtml
2. Dubet François, « L’école des
chances : Qu’est-ce qu’une école juste? »,
Éditions du Seuil et La République des
Iédes, octobre 2004, p.74
dIANE dEMGNEChroniqueuse
dans « Le laboureur et ses enfants »,
Jean de Lafontaine a écrit : « travaillez, prenez de la peine :
c’est le fond qui manque le moins. »
15 au 28 mars 2010 7 | zonecampus.caOPINIONS
Vox-PoP
Croyez-vous que la journéede la femme a toujours sa place?
William ConstantPodiatrie
« Oui, je crois que c’est toujours d’actualité, car il y a toujours du
chemin à faire. »
Valérie LandryÉducation physique
« Oui, elle démontre et rappelle aux hommes que nous pouvons faire aussi bien voir mieux qu’eux. »
Pierre-Olivier MaillouxMath-Info
« Non, je crois qu’en 2010 l’équité est atteinte et que de continuer à
souligner cette journée va peut-être amener les femmes à être favori-sées dans la société et ce, à notre
détriment. »
Simon VeilletteAdmin / Marketing
« Oui, pour savoir où l’on va il faut savoir par où on est passé. »
Julie RainvilleCommunication
« Oui, il faut continuer le travail, pourvu que cela ne devienne pas
extrémiste ou excessif. »
Alexandre G.VoyerLoisir, culture et tourisme
« Oui, les femmes ont fait énor-mément de chemin au cours des
dernières années et elles méritent qu’une journée leur soit dédiée. »
Catherine BureauCommunication
« Oui, d’autant plus que les femmes prennent de plus en plus de place dans les rôles clés de la société. »
Jean-Philippe GrenierLoisir, culture et tourisme
« Oui et non, elle était plus perti-nente avant et je crois que notre gé-nération est égalitaire. Les femmes
occupent beaucoup de postes importants de nos jours. »
Marylou MireaultEnseignement primaire
« Je ne sais pas, mais elle n’est en tout cas pas assez publicisée. Elle
est aussi beaucoup moins significa-tive de nos jours. »
Préparation et photos : Julien St-Laurent
8 | zonecampus.ca 15 au 28 mars 2010ARTS ET SPECTACLES
ARTS ET SPECTACLES
C’est le 4 Mars dernier que le groupe Radio Radio lançait au Cabaret Juste pour Rire de Montréal son deuxième album en carrière, Belmundo Regal. Après avoir conquis le public avec les chansons Cliché Hot et Jacuzzi, le trio néo-brunswickois promet de vous faire danser pendant longtemps.
Radio Radio est un groupe assez particulier. Composé de Jacobus, Tek-
style et Leks, le groupe est reconnu pour son rap aux mélodies électro ainsi que par les textes chantés avec l’accent chiac . Assez original dans le genre, le groupe se distingue officiellement de tout ce qui se fait actuellement côté musical. C’est avec leur album Cliché Hot qu’ils ont fait exploser le palmarès au cours de l’année 2009. Cette fois-ci, ils tentent de récidiver avec leur tout nouvel album Belmundo Regal. Ce dernier se compose de plusieurs pièces qui sauront vous faire bouncer jusqu’aux petites heures du matin. Comme à l’habitude, les chansons sont rafraîchis-santes et annoncent définitivement
l’été à venir. Les gars de Radio Radio chantent la joie de vivre et ne pensent qu’à s’amuser. Le résultat de cette mentalité offre le même effet chez le public. Le premier extrait Dekshoo tourne de plus en plus sur les radios et occupe notamment une place dans les palmarès de CFOU 89,1FM. La vague Radio Radio s’abat encore une fois sur le Québec pour le plus grand plaisir de tous. Pour ce nouvel album, les influ-ences sont diverses. Le trio parle très souvent de James Brown, les Bee Gees et même de Kenny G. comme inspira-tion première. Sarcasme ? Si on analyse le succès de ces gros noms de la mu-
sique, on peut effectivement les lier à Radio Radio puisqu’ils gagnent de plus en plus en popularité. Avec la venu de ce nouvel album, on remarque le départ d’un membre du groupe. En effet, Timo ne figure plus au sein de la formation. Ce dernier a participé à l’album précé-dent mais ne fait plus partie de Radio Radio. Son départ, quoi que malheu-reux, ne fait pas nécessairement une différence au son du groupe qui garde toujours une énergie constante à travers ses chansons.
Faire danser le monde... Radio Radio part en tournée afin de présenter son tout nouvel album Belmundo Regal. Quelques dates sont prévues pour le Québec mais, par la suite, le groupe part afin de donner quelques spectacles dans leur coin de pays pour ensuite se diriger vers la Louisiane. Radio Radio devrait prob-
ablement revenir en Mauricie étant donné des spectacles très courus qu’ils ont donné à Trois-Rivières, dont un à l’Embuscade en mai 2009, ainsi que la performance extérieure qu’ils ont donné dans le cadre des Nuits Polaires en février dernier. En attendant, vous pouvez vous procurer leur dernier album afin de danser dans votre salon et pratiquer votre accent chiac. www.laradioradio.com
Requiem pour les sourds, le tout nouvel album du groupe Les Vulgaires Machins a été lancé le 2 Mars dernier. Après avoir vendu plus de 25 000 copies de leur dernier album Compter les corps, les enfants terribles du punk québécois sont de retour avec du nouveau matériel composé de textes toujours aussi engagés et de mélodies très entraînantes.
Les fans des Vulgaires Machins étaient nombreux à attendre le retour du groupe puisqu’il s’est écoulé déjà trois ans depuis la sortie de leur dernier opus. Bien que Presque Sold-Out, un album live accompagné d’un DVD, soit paru en 2008, il ne s’agissait pas ici d’un album intégral de nouvelles chansons. Avec leur cinquième album, intitulé Requiem pour les sourds, du nouveau matériel est présenté au public. Toujours aussi per-cutants dans leurs textes, les Vulgaires Machins demeurent fidèles à leur style d’écriture. Lancé à l’Astral de Montréal le 2 Mars dernier, l’album, qui comprend treize chansons, interpelle inévitable-ment la conscience sociale de l’auditeur. Des propos sur la société, la politique ainsi que le monde en général sont émis de façon franche, à l’image même de ce que l’on connaît de ce groupe qui existe depuis les années 1990. Même si leur dé-marche demeure sensiblement la même, les propos évoluent et se lient au monde actuel. D’autres chansons un peu plus légères, telles que Texture qui se mange, mettent également en scène ce petit côté humoristique qui se pointe parfois dans les textes des Vulgaires Machins. D’un point de vue plus musical, les mé-
lodies de Requiem pour les sourds sont entraînantes et le son rappelle le punk brut que l’on retrouvait au début de leur carrière. Dans l’ensemble, Requiem pour les sourds est un excellent album qui saura ravir les fans de longue date et en recruter de nouveaux. Avec un style qui ne se démode pas et des textes qui con-cernent l’actualité, les Vulgaires Machins possèdent une formule gagnante qui fonctionne et qu’on aime.
De retour sur la route... Lorsque Compter les Corps est paru en 2006, les Vulgaires Machins se sont lancés dans une longue tournée de plu-sieurs spectacles à travers la province. Souvenez-vous de leur passage en 2009 lors du Carnaval Étudiant de l’Université du Québec à Trois-Rivières, lors duquel le groupe a donné une excellente per-formance devant une foule d’étudiants réunis au 1012. Alors qu’ils ont cessé de faire de la route pendant près d’un an, les membres du groupe se sont con-sacrés à l’écriture de Requiem pour les sourds afin de s’investir totalement dans ce nouvel album. Mais maintenant, les Vulgaires Machins reprennent la route afin de présenter le fruit de tout ce tra-vail. Après avoir roulé jusqu’aux Jeux Olympiques de Vancouver, alors qu’ils ont offert une prestation au Live City Yaletown, le groupe retourne sur les routes du Québec. Quelques dates sont déjà annoncées sur leur site internet, mais aucune n’est encore prévue pour la Mauricie. Requiem pour les sourds des Vulgaires Machins est en magasin dès maintenant. www.vulgairesmachins.org
nouVeL aLbum des VuLGaires machins
Sons & Réflexions
nouVeL aLbum de radio radio
Belmundo Regal !MÉL ISSA BE AUPRÉ
Jou r na l i s t e au x a r t [email protected]
Le trio Radio Radio présente Belmundo Regal, un album festif et rafraichissant. Photo: R. Lam
zonecampus.ca | 915 au 28 mars 2010 ARTS ET SPECTACLES
Le Centre d’exposition Raymond-Lasnier présente l’exposition Vent d’est du 7 mars au 18 avril. L’exposition Vent d’est est com-posée d’une centaine d’estampes réalisées par des artistes d’origine chinoise.
Dix artistes chinois reconnus dans leur milieu ont participé à cette exposition, qui est le résultat d’un projet d’échange entre Trois-Rivières, ville reconnue dans le domaine artistique et plus précisé-ment dans le domaine de l’estampe pour sa Biennale internationale d’estampe contemporaine, l’un des collaborateurs de cette exposition,
et l’Université de Shenzhen, de la province de Guangdong en Chine. L’atelier Presse-Papier a également collaboré à cet échange artistique, qui représente bien ce qui se fait sur le plan artistique en Chine. Les ar-tistes exposants sont Jin Baoping, Sui Cheng, Zhang Guanghui, Zhang Guilin, Wang Lianmin, Fan Min, Wei Qian, Li Quanmin, Zhong Xi et Xu Zhong’ou. Les techniques qu’ils utilisent sont modernes malgré le
fait que ce type d’art fasse partie des traditions du pays depuis 5000 ans. Le commissaire de l’exposition, Qi Fengge, est le doyen du département d’art et de design de l’Université de Shenzhen. En mai, ce sera au tour de quelques artistes canadiens à aller compléter l’autre partie de cet échange en exposant leurs œuvres
à l’Université de Shenzhen. Entre autres, les artistes Aline Beaudoin, Jean-Pierre Gaudreau, Guy Lan-gevin et Jo Ann Lanneville, tous biens connus dans leur milieu, parti-ciperont à cette exposition. Le Centre d’exposition Raymond-Lasnier organisera, en lien avec cette exposition, une visite gustative qui aura lieu lors de la dernière journée
de l’exposition, soit le 18 avril à compter de 14h. Des bouchées in-spirées des œuvres exposées lors de Vent d’est et qui auront été con-coctées par des chefs cuisiniers de la région seront servies. Il est conseillé de réserver ses billets tôt pour cet événement, car les visites gustatives du centre sont prisées par les ama-teurs de gastronomie et d’art. Les
billets sont au coût de 20$ chacun. Pour ce qui est de la visite de l’exposition, aucune réservation n’est requise. Il suffit de se rendre au Centre d’exposition Raymond-Lasnier situé à la Maison de la Culture de Trois-Rivières sur les heures d’ouverture habituelles, qui sont du mardi au dimanche, de 12h à 17h.
MARIE-NOËLLE MARINE AUJou r na l i s t e au x a r t [email protected]
exPosition Vent d’est
Brise artistique de Chine
L’exposition Vent d’est est composée
d’une centaine d’estampes réalisées
par des artistes d’origine chinoise.
Quelques-unes des estampes réalisées par l’artiste Fan Min. Photo : Centre d’exposition Raymond-Lasnier
10 | zonecampus.ca 15 au 28 mars 2010ARTS ET SPECTACLES
1. Dekshoo Radio Radio2. Décapote La Patère Rose3. Givresse Vanesse Pariétaire4. Je suis le héros Orange Orange5. Mot de passe Damien Robitaille6. Croquer des cous Les Trois Accords7. Presse-citron Polipe8. Ma robe en papier de toilette Nos amis au Pakistan 9. Mumu Fred Fortin10. Ce soir Monogrenade
www.cfou.ca | Du 3 au 9 mars 2010
1. Ambling Alp Yeasayer2. Disarming The Car Bomb Islands3. WTF? OK Go4. Juliette Hollerado5. Gold Rush Basia Bulat6. Rather Be With You Yukon Blonde7. Fever Of The Time Zeus8. IRM Charlotte Gainsbourg9. The Man Living On The City... Waving Hand10. Camilo (The Magician) Said The Whale
TITRE ARTISTETITRE ARTISTE
Depuis le 7 mars, le Centre cul-turel Pauline-Julien situé sur la rue Fusey dans le secteur Cap-de-la-Madeleine présente Au féminin, une exposition d’Arline Pronovost, artiste peintre de la région.
L’exposition, qui se veut un hom-mage à la femme, aborde diff érents angles de ce sujet par l’utilisation de divers médiums. L’acrylique sur bois, la gravure, la peinture et la séri-graphie sont parmi les techniques
utilisées par Mme Pronovost. Sa série de tableaux grands formats of-frent des représentations concrètes de la femme. Ils se veulent donc fi guratifs, sans toutefois empêcher le visiteur de se faire sa propre in-terprétation de ce qu’il voit et de l’apporter à réfl échir sur la signifi -cation de l’œuvre. L’artiste a choisi de présenter une exposition sur ce thème, car les femmes sont pour elle une abondante source d’inspiration qui semble sans fi n. Arline Pronovost est diplômée de l’UQTR au Baccalauréat en arts et s’est associée à plusieurs regroupe-ments d’artistes depuis les débuts de sa carrière dont L’Oeil Tactile,
l’Association des artistes peintres du Centre-de-la-Mauricie, et le col-
lectif « Autre », qu’elle a formé avec 8 de ses amis artistes et qui a pour mission de présenter une exposition collective par année. L’exposition Au féminin sera présentée jusqu’au 28 mars. La salle d’exposition du Centre culturel Pauline-Julien est ouverte les jeudis, vendredis et samedis, de 13 h à 16 h et l’entrée est libre. Par la suite, soit du 30 mars au 18 avril, le Centre culturel Pauline-Ju-lien exposera les tableaux de Sylvie Pépin, une aquarelliste de la région qui nous dévoilera ses œuvres ré-centes présentant des paysages de nature et des décors champêtres. Du 2 au 23 mai, ce sera au tour
des œuvres de Margot Bussières à être présentée dans ce même centre d’exposition. Margotella (c’est son nom d’artiste) utilise des techniques non traditionnelles pour exprimer sa créativité telles les représentations 3-D, la peinture à l’huile sur bois contre-plaqué, le Graff tag, et c’est ce qu’elle nous présentera lors de cette exposition. Les spectacles de Pierrot Fournier, Manon Lévesque, Cindy Bédard et Monique Leclerc sont également au calendrier du Centre culturel Pauline-Julien d’ici à la fi n du mois de mai. Pour plus de renseigne-ments, vous pouvez consulter le site Internet du centre au www.ccpj.ca.
MARIE-NOËLLE MARINE AUJou r na l i s t e au x a r t [email protected]
Une artiste au féminin et programmationprintanière au Centre culturel Pauline-Julien
Il y a maintenant près d’un mois que la liste des nominations pour le prochain gala des Jutras a été dévoilée. Voici un aperçu des fi lms de notre cinéma québécois qui ris-quent d’être récompensés lors de la 12e édition de cette soirée qui sera télédiff usée en direct de la Tohu le 28 mars prochain sur les ondes de Radio-Canada.
Le cinéma québécois a connu une année fl eurissante. Le gala des Jutras, qui a pour mission de récompenser les meilleurs de cette année, sera animé par Patrice Lecuyer. Alors que de nombreux fi lms ont pris l’affi che partout dans les salles du Québec et ont suscité notre intérêt, c’est Dédé à travers les brumes qui semble être
le grand chouchou de cette année. Ce long métrage du réalisateur Jean-Philippe Duval, qui raconte la vie d’André Fortin, le défunt leader du groupe québécois Les Colocs, a ré-colté dix nominations, dont celles du meilleur fi lm, meilleure réalisation ainsi que meilleur acteur pour la per-formance de Sébastien Ricard. Étant donné l’intérêt des québécois pour l’ensemble de la carrière des Colocs, il n’est pas surprenant que le fi lm soit en lice. Suivi de très près avec 9 nomi-nations, le fi lm Grande Ours, la clé des possibles de Jean-François Mer-cier et André Monette est également dans la course. Tiré de la télésérie diff usée il y a quelques années à Radio-Canada, le fi lm a la chance de mettre la main sur les Jutras de la meilleure direction photo ainsi que des meilleurs costumes. Quant à Polytechnique de Denis Villeneuve, sept nominations lui sont attitrées suivi de cinq nominations pour J’ai tué
ma mère de Xavier Dolan. Ce dernier, qui a connu une année spectaculaire grâce à son fi lm et qui a reçu les hon-neurs au dernier festival de Cannes, se retrouve en nomination dans les catégories de meilleur fi lm, meilleure réalisation et meilleurs acteurs (fémi-nins et masculin). D’autres excellents longs métrages ont reçu quelques nominations pour le prochain gala des Jutras. On parle ici des fi lms 1981 de Ricardo Trogi, De père en fl ic d’Émile Gaudreault ainsi que 5150 rue des Ormes d’Éric Tessier, fi lm tiré du roman de Patrick Sénécal. C’est donc une belle brochette d’œuvres ciné-matographiques qui se retrouvent parmi les fi nalistes de cette soirée des Jutras.
Quelques prédictions... Alors que tout le monde a fait ses prédictions pour la dernière céré-monie des Oscars, voici celles que je retiens pour quelques unes des caté-
gories qui seront présentées lors de la prochaine soirée des Jutras. À vous de faire les vôtres maintenant !
Meilleur fi lm: Dédé à travers les brumesMeilleure réalisation:PolytechniqueMeilleure actrice: Anne Dorval (J’ai tué ma mère)Meilleure actrice de soutien: Fannie Mallette (Grande Ours, la clé des possibles)Meilleur acteur : Chaude lutte entre Sébastien Ricard (Dédé à travers les brumes) et Nor-mand d’Amour (5150 rue des Ormes)Meilleur acteur de soutien: Maxime Gaudette (Polytechnique)Meilleur scénario: Xavier Dolan (J’ai tué ma mère)
Pour consulter la liste complète des fi nalistes, rendez-vous au http://jutra.radio-canada.ca.
soirée des Jutras 2010
Récompenser le talent québécois
Pour cette 12e édition du gala des Jutras, c’est Dédé à travers les brumes qui ré-colte le plus grand nombre de nominations. Photo : P. Dury
MÉL ISSA BE AUPRÉJou r na l i s t e au x a r t [email protected]
Photo : Centre culturel Pauline-Julien
zonecampus.ca | 1115 au 28 mars 2010 ARTS ET SPECTACLES
C’est le samedi 6 mars à 19h qu’a eu lieu la présentation du long-métrage de Martin Leclerc, Martin Clear : The Whole Story, à la salle J.-Antonio Thompson.
Ce film est le deuxième long-métrage du Trifluvien Martin Leclerc et a déjà remporté quatre prix depuis 2008 dans divers festivals de films, dont deux dans le cadre de The Indie Fest (festival de films important pour les producteurs indépendants). Le 6 mars, le film en était donc à sa grande
première, au centre-ville de Trois-Rivières. La Mauricie est la région où il a été en grande partie tourné et d’où la plupart des participants (plus de 250 au total) étaient origi-naires. Cette première se voulait un peu glamour et sensationnel, comme le sont les grandes premières holly-woodiennes; tout à fait à l’image du film qui était à l’écran.
Le film, aux allures d’un faux documentaire, nous présente les péripéties d’un acteur avec peu de talent qui, pour se faire connaître à Hollywood, écrit et réalise lui-même un film en anglais le mettant en vedette et présentant la fausse montée fulgurante de sa carrière. Comme dans toute bonne comédie, rien ne va exactement comme prévu et Martin Clear rencontre plusieurs
problèmes lors de la production de son film. Il est a noté que des per-sonnalités connues telles que Denis Arcand, Gilles Duceppe, Kim Bas-inger et Demi Moore font de brèves apparitions dans le film. L’idée de ce film est née en 1999, mais il aura fallu attendre l’année 2003 pour la période de pré-produc-tion. Le tournage, fait pendant la saison estivale seulement, débuta à l’été 2005 et se termina durant l’été 2006 pour un total de 26 journées. Le montage a ensuite été réalisé au cours des années 2007 et 2008. Martin Leclerc a commencé à s’intéresser au cinéma dès son plus jeune âge, tout d’abord en tant qu’acteur, et, depuis l’âge de 18 ans, en tant que réalisateur et scé-nariste. Il a plus de 10 titres (courts, moyens et longs métrages) à son actif et travaille également comme directeur régional de TVCOGECO Mauricie. Il espère que son film pourra intéresser un distributeur afin qu’il soit présenté un peu par-tout au Québec. En attendant de pouvoir le voir dans une salle de cinéma près de chez nous, la bande-annonce est disponible sur Youtube pour les curieux.
Martin Clear: the Whole story
Première de film à Trois-Rivières
MARIE-NOËLLE MARINE AUJou r na l i s t e au x a r t [email protected]
des personnalités connues telles
que denis arcand, Gilles duceppe, Kim
basinger et demi moore font de
brèves apparitions dans le film.
L’affiche du film Martin Clear : The Whole Story.Image : Martin Leclerc
Venez nous lire sur internetVous pouvez lire les numéros précédents du journal Zone campus en visitant notre site internet. sur ce site,
vous trouverez aussi des renseignements sur les partenariats possibles entre votre commerce et notre publication.
www.zonecampus.ca
MARS
M / 16 Les Mardis de la relève au Gambrinus de Trois-RivièresV / 19 Exposition de Sam Kerson et Katah (Atelier Presse-Papier de Trois-Rivières)S / 20 Taktika et l’Assemblée (Théâtre du Cégep de Trois-Rivières)J / 25 Nicolas Pellerin (Salle Louis-Philippe Poisson
de la Maison de la Culture de Trois-Rivières)J / 25 Toutes les Filles (Gaële, Émilie Proulx, Josianne Paradis et Magnolia) (Centre des Arts de Shawinigan)S / 13 The New Cities (Salle J-Antonio-Thompson de Trois-Rivières)S / 27 The Dirty Tricks et Flakn’ Birds (Trou du Diable de Shawinigan)D / 28 Exposition Antartica (Galerie d’Art du Parc de Trois-Rivières)
12 | zonecampus.ca 15 au 28 mars 2010SPORTS
Les Patriotes de l’UQTR passent en finale de division est contre les Redmen de McGill après avoir vaincu deux fois par la marque de 6 à 3 les Rams de Ryerson.
La première rencontre a été dominée par les hommes de Jacques Laporte. Alexandre Blais a ouvert la marque dans les premières secondes de la première période pour donner les devants aux siens. La réplique des Rams est venue en milieu de période avant de voir Francis Charland inscrire un doublé en moins de 2 min-utes. En deuxième période, les deux équipes ont échangé un but, Félix Petit marquant pour les trifluviens. En troisième, Guillaume Chicoine et Alexandre Blais, avec son deuxième
du match, donnaient une impor-tante avance aux Patriotes. Dans un dernier effort, Les Rams ont marqué le dernier but de la rencontre. La série se transportait donc vers Trois-Rivières le lendemain. Bien que privé de plusieurs ré-guliers, les Patriotes ont mis fin à la série demi-finale en l’emportant fac-ilement 6 à 3. La première période a été dominée à part entière par les locaux qui en ont profité pour prendre une confortable avance de 3 buts. Félix Petit, Olivier Donovan et Samuel Richard, ce dernier d’un tir se rapprochant de la ligne rouge, ont touché le fond du filet. Les porte-couleurs de l’UQTR se sont laissés un peu aller en deux-ième période et les Rams en ont profité pour revenir de l’arrière en s’inscrivant 1 fois en désavantage nu-mérique et une autre en supériorité numérique. Finalement, une erreur du gardien
de Ryerson aura couté cher au Rams, puisque Maxime Lévesque a profité de sa mauvaise sortie pour marquer le 4e but des Patriotes alors que son coéquipier Samuel Richard était au cachot pour une période de 4 min-utes. Les visiteurs sont alors tombés dans l’indiscipline la plus totale et ont anéanti complètement leur chance de revenir dans le match. « C’est leur façon de réagir et ça nous a un peu aidés. Ce n’était pas notre meilleur match, mais on va le prendre », com-mente l’entraîneur Jacques Laporte. Les Patriotes en ont profité pour re-prendre le contrôle de la rencontre et ont inscrit deux buts supplémen-taires, celui d’Alexandre Blais et de Louis-Étienne Leblanc. Les Rams ont fait trop peu trop tard en inscrivant un troisième but en fin de période. Les Patriotes de l’UQTR accèdent donc à la finale de la division est face à leurs éternels rivaux, les Redmen de McGill.
Les Patriotes de l’UQTR ont baissé pavillon face à leurs éternels rivaux en final de l’association de l’est. Les Redmen de McGill ont disposé des Patriotes en deux rencontres. Les hommes de Jacques Laporte auront par ailleurs une deuxième chance d’accéder au championnat canadien.
Les Patriotes ont rapidement pris les devants dans la première rencontre de la série. Pierre-Luc Lessard donnait l’avance aux siens pour la seule et unique fois de la ren-contre en désavantage numérique. Son coéquipier Nicolas Désilet avait alors écopé d’une pénalité majeure de 5 minutes pour coup de genou. Les Redmen ont profité de ce premier avantage numérique pour égaliser la marque. Ces derniers ont doublé leur
avance en milieu de période, toujours en supériorité numérique. En deuxième période, les visit-eurs ont pris une confortable avance en inscrivant un troisième but juste avant de rentrer au vestiaire. Les Pa-triotes ont réduit cet écart en début de troisième période par l’entremise d’Alexandre Blais, mais se sont buttés à un Hubert Morin au sommet de son art pour le reste de la période, ne leur permettant pas d’égaliser la marque. Ils se sont donc inclinés par la marque de 3 à 2. « C’est sûr qu’il y a l’indiscipline, mais certains n’ont pas donnés ce qui fallait comme ef-fort. Ça prend de l’intensité et de l’émotion dans une rencontre comme ça » commente Jacques Laporte, l’entraîneur-chef.
Deuxième rencontre La série se transportait dans la ré-gion de Montréal quelques jours plus tard. Les représentants de l’UQTR étaient gonflés à bloc, mais ce ne fut pas suffisant. Ils se sont inclinés 7 à 4 face aux Redmen de McGill, qui pas-sent donc à l’étape suivante : la coupe Queen. Les hommes de Jacques La-porte avaient bien réussi à prendre les devants 2 à 1, mais les Redmen ont doublé d’ardeur et ont inscrit 3 buts sans riposte dans les dernières
minutes de la première période. Les locaux ont inscrit deux buts supplémentaires en deuxième pé-riode contre un pour les Patriotes. La demande était forte pour les Pa-triotes qui se sont battus jusqu’à la dernière seconde. Ils ont inscrit un quatrième but en fin de troisième période et ont tenté le tout pour le tout en retirant Jean-Christophe Blanchard de son filet. McGill en a profité pour enfoncer le clou dans le cercueil des Trifluviens en marquant dans un filet désert. À la sortie, on pouvait constater toute la déception sur les visages des joueurs. « C’est décevant, l’année passée, on s’était faits éliminés contre eux et ça faisait un an qu’on attendait cette série-là, » lance avec émotion le gardien de but Jean-Christophe Blanchard.
« C’est décevant pour les gars parce que je pense qu’on aurait tous voulu un scénario différent bien sûr. Ça serait facile de lancer la pierre à beaucoup de monde ce soir, mais je ne suis pas de ce style-là, on va plutôt bâtir là-dessus. C’est une des belles années que j’ai vu en termes d’esprit d’équipe, de respect, et ça, c’est vraiment important, » ajoute l’entraîneur-chef.
Deuxième chance Puisque la formation de Lake-head possède déjà son laissez-passer pour le championnat canadien en tant qu’équipe hôte et qu’ils sont les finalistes de la coupe Queen dans la division ouest, les deux équipes évincées en finale de division (est et ouest) vont s’affronter pour obtenir
un laissez-passer. Ça veut donc dire qu’au moment d’aller sous presse, les Patriotes de l’UQTR accueillent les Mustangs de Western dans un match suicide pour se rendre au Champi-onnat canadien à Lakehead à la fin du mois de mars. « Il n’y a pas de belle façon d’entrer dans un championnat canadien que ce soit par la porte d’en avant, par la porte de derrière ou par celle du côté. Rendu là-bas, il n’y a que six équipes et si on mérite d’être là, on va réagir différemment. J’aimerais même ça les reprendre (Redmen de McGill) au championnat canadien parce que par expérience, pour y avoir été six fois, je peux vous dire que c’est très différent. Ce qui s’est passé durant la saison et les séries, ça ne compte plus », affirme Jacques Laporte.
Les Patriotes passent en finale de divisionLes Patriotes éVincent FaciLement ryerson en demi-FinaLe
AUdRE y TREMBL AyJournaliste | Sports
« Ça faisait un an qu’on attendait cette série-là. »
– Jean-christophe blanchard
hocKey
Les Patriotes s’inclinent en finale
AUdRE y T REMBL AyJournaliste | Sports
Les Patriotes ont tout donné lors de leur dernière rencontre contre les Redmens. Photo : A. Tremblay
Le but de Félix Petit en première période. Photo : A. Tremblay
zonecampus.ca | 1315 au 28 mars 2010 SPORTS
J��X
atriotes de la semainePhoto : Patriotes
Patriote de la semaine du 1er mars 2010 :ALEXANDRE BLAIS
Patriote de la semaine du 7 mars 2010 :
PIERRE-LUC LESSARD
L’équipe de Cheerleading le l’UQTR se rendra à Montréal le 28 mars prochain pour prendre part à la compétition Kick’s Cheerleading Cé-lébration 2010 au stade Uniprix.
Chacune des équipes exécutera sa routine une seule fois et l’ordre de passage est déterminé par un tirage au sort. « Il y a jusqu’à main-tenant une soixantaine d’équipes d’inscrites, mais nous ne savons pas
combien d’équipes universitaires » commente Samantha Beaulieu Truchon, l’instructrice de l’équipe. Selon cette dernière, la com-pétition servira à familiariser les recrues avec la de compétition en Cheerleading et tout ce qui l’entoure « Nous allons présenter une partie de notre routine fi nale qui est déjà prête. Cette compétition nous servira un peu de pratique pour la compétition fi nale du mois de mai. » (A.T.)
cheerLeadinG
Les Patriotesen compétitionle 28 mars prochain
La recrue des Patriotes hockey, Pierre-Luc Lessard, a obtenu le titre de Patriotes de la semaine grâce à sa production de 1 but et 3 passes dans la fi nale malgré deux revers de son équipe en autant de rencontres contre les Redmen de McGill. L’étudiant en administration des aff aires a marqué le premier but du premier aff rontement entre les deux équipes lors d’un désavantage numérique. Dans le second aff ronte-ment, il a obtenu trois passes sur les quatre buts des Patriotes dans la dé-faite par la marque de 7-4. Arrivé en janvier 2010, Pierre-Luc démontre de belles aptitudes, comme le confi rme sa fi che de 8 points en 7 rencontres de séries élimi-natoires. (A.T.)
Le vétéran de deux saisons avec l’équipe de Patriotes hockey, Alex-andre Blais, a été choisi Patriotes de la semaine du 1er mars pour ses per-formances en demi-fi nale. Il a obtenu 3 buts et 2 passes pour permettre aux siens d’éliminer les Rams de Ryerson avec deux victoires consécutives par le pointage de 6-3. Le jeudi soir à Toronto, Alexandre a débuté la demi-fi nale avec un but dès la 53e seconde du match et il a également donné au second but des Patriotes pour fi nalement clore le débat en enregistrant le 6e but en fi n de 3e période. Le lendemain, l’étudiant de deux-ième année en kinésiologie a obtenu une passe sur le 2e but des Patriotes avant de marquer le 5e but de son équipe. (A.T.)
14 | zonecampus.ca 15 au 28 mars 2010SPORTS
Lors du dernier match de la saison régulière, l’équipe féminine de soccer des Patriotes s’est une fois de plus inclinée face aux Carabins de l’Université de Montréal. Ce fut un autre revers par jeu blanc, au compte de 2 à 0. La tâche s’annonce difficile à l’aube des séries éliminatoires.
Effectivement, l’attaque des Pa-triotes n’a pu générer de but pour une quatrième fois cette saison. Par contre, elles ont réussi à tenir tête à la meilleure formation de la ligue, ne s’inclinant que par la marque 2 à 0. Les Carabins ont terminé au sommet (six victoires, aucun revers et un match nul), n’allouant qu’un seul but en sept rencontres. Dans ce match, Marie-Claude Cyr a inscrit le pre-mier but des siennes. Le deuxième but qui a fait mal est venu d’Isabelle
Dumais. Pour ce dernier match de saison régulière, Ghislain Tapsoba était d’office comme entraîneur-chef, puisque Marie-Ève Nault se trouvait à Chypre pour y disputer un tournoi de soccer. Voici ce qu’il avait à dire : « Nous venons de disputer un fort match contre Montréal et la semaine de relâche permettra à quelques-unes de nos blessées de revenir au jeu pour le match de quart de finale, contre les Martlets de l’université McGill, le 14 mars prochain. »
En mode séries Avec le bilan d’une victoire et six revers, les Pat’s ont terminé au septième et avant-dernier rang du classement. C’est dimanche le 14 mars que les filles devront disputer
leur partie de quart de finale face à l’Université McGill. La partie aura lieu au Complexe Multisport de St-Eustache. Ce ne sera pas de tout repos puisque McGill a terminé deux-ième au classement, avec maintenant un dossier de cinq victoires, un seul revers et une partie nulle, et en ne concédant qu’un total de cinq buts en sept rencontres. Pire encore, cette formation avait humilié Trois-Rivières 6 à 0 lors du seul affrontement entre les deux équipes plus tôt cette saison. L’entraîneur Tapsoba ajoutait : « Le bilan de notre saison intérieure est nettement en deçà des attentes que le groupe avait en janvier. Nous avons connu beaucoup de difficultés à produire offensivement malgré les très nombreuses occasions pro-voquées à chacun des matchs. De nombreuses blessures ont affligé notre équipe lors des dernières semaines, ce qui a réduit consi-dérablement notre profondeur. » Il ne faut cependant jamais oublier qu’un match n’est jamais décidé à l’avance.
Maude Bellerive a connu toute une saison de soccer intérieure malgré les résultats de l’équipe en deçà des attentes. Présentement en fin de baccalauréat en enseignement en adaptation scolaire et sociale, elle termine aussi sa dernière saison de soccer avec les Patriotes. Chose cer-taine, elle peut partir la tête haute.
Maude, âgée 23 ans, est née ici même à Trois-Rivières. La passion pour le sport, elle la doit à son frère un peu plus vieux qu’elle : « Quand on est jeune et qu’on a que son frère ou sa sœur avec qui jouer à la maison, on fait avec. Je suis donc vite devenue son receveur de passe, son gardien de but de hockey et de soccer, et aussi le joueur de football qu’il plaquait au passage. » Elle se souvient surtout
des nombreuses feintes de soccer qu’il lui a appris, et elle lui doit son agressivité sur le jeu, celle engendrée par le désir de vaincre. Maude pratique le soccer depuis l’âge de six ans. Son talent est sans doute inné, mais elle a travaillé fort à mieux le développer, puisque, comme elle le dit elle-même, son parcours fut sans éclats : « J’ai eu un parcours très ordinaire, rien d’extravagant. J’ai tou-jours joué l’été seulement puisqu’à mon école, il n’y avait pas de soccer. » Elle a d’abord joué au niveau régional pour la ville de Trois-Rivières et en-suite, au niveau AA pour Francheville. Maintenant, elle évolue pour le Sé-lect durant la saison estivale. Ensuite, l’entraîneur des Diablos est venu la chercher. Elle a donc évolué dans la ligue collégiale AA pendant un an puis au niveau universitaire par la suite. C’est cet entraîneur qui avait perçu les habiletés de Maude et ce fut pour le mieux : « Je crois que le soccer est devenu une passion depuis
cette deuxième année du CEGEP, un peu grâce à cet entraîneur. » Sa passion a continué de progresser, ne serait-ce qu’en regardant ses proches. D’ailleurs, son père et son frère jouent toujours. Sa famille l’a toujours poussée et encouragée à continuer.
Maude quitte la région dès cet été. Elle a déniché un contrat d’enseignement dans une école d’immersion française à Calgary, en Alberta. Elle est très enthousiasmée par cette opportunité : « Je suis cer-taine que ce sera une expérience vraiment enrichissante qui pour-rait m’apporter beaucoup au niveau culturel et expérimental. » Même si
le niveau de jeu est différent et très élevé dans l’ouest, elle va tenter de se dénicher une équipe avec laquelle elle pourrait poursuivre sa passion. Elle ne dirait pas non à un futur em-ploi d’entraîneur. Avant de partir, son souhait serait que les Patriotes se rendent le plus loin possible en séries éliminatoires : « Nous avons le talent et la volonté de le faire et nous l’avons déjà fait dans les années passées. Je n’ai pas réellement d’attente au niveau individuel. Je préfère les ob-jectifs d’équipe plutôt que de mettre la pression sur un seul joueur. » Aujourd’hui, elle ne regrette surtout pas son choix. Ces quatre dernières années ont été, pour elle, de belles années autant sur le plan sportif, individuel et social. Elle ajoutait : « Je ne vais jamais oublier ces années-là et surtout pas les filles avec qui j’ai joué. Je veux aussi leur dire combien elles sont talentueuses, qu’elles vont toujours être pour moi de bonnes coéquipières, mais surtout
d’excellentes amies. Je suis fière du chemin que nous avons pu parcourir ensemble et je suis sûre que si ces filles-là continuent de travailler aussi fort, elles vont se rendre très loin. » Elle remerciait aussi toute l’équipe d’entraîneurs et de soigneurs des Patriotes. Maintenant, c’est à nous de souhaiter bonne chance à Maude dans ses nouveaux projets, et la plus grande des réussites.
JONATHAN COSSE T TEJournaliste | Sports
soccer Féminin
Fin décevante; place aux séries
Les protégées de l’entraîneure Marie-Ève Nault devont être prêtes. Photo : Archives
« nous venons de disputer un fort match
contre montréal »– L’entraîneur-adjoint
Ghislain tapsoba
La talentueuse Maude Bellerive
Maude Bellerive.Photo : Les Patriotes
JONATHAN COSSE T TEJournaliste | Sports
« Je ne vais jamais oublier ces années-là
et surtout pas les filles avec qui j’ai joué. »
– maude bellerive
zonecampus.ca | 1515 au 28 mars 2010 SPORTS
SPORTS
Le mois de février fut parfait pour la troupe de Pierre Clermont. Avec un dossier de 3-0-1 incluant le match hors concours contre l’Attak de Trois-Rivières, les Pat’s ont prouvé qu’ils sont fi n prêts pour entrer dans la dernière danse du printemps. Ils ont soutiré un match nul de 1 à 1 face aux Carabins de l’Université de Mon-tréal. Cela leur a permis de s’emparer du cinquième rang de la ligue.
Dans une première demie mouve-mentée, les Patriotes ont rapidement pris les devants dans le match. Dès la vingtième minute, Abdoulaye Kanté a complété le jeu préparé par Jason Boisvert, enfi lant ainsi son 4e but en 6 rencontres. Les Carabins ont contrôlé la fi n de la première demie, démon-trant beaucoup d’insistance en zone adverse. Roch Goyette était devant
le fi let pour cette première mi-temps et a dû faire face à huit lancers contre seulement quatre pour l’UQTR. En deuxième demie, le vent a tourné. Ce sont les Pat’s qui ont dominé huit contre trois au chapitre des lancers. Malheureusement, le seul tir cadré de l’Université de Montréal s’est retrouvé derrière Vincent Guay-Côté, appelé en relève devant le fi let. C’est Oumarballa Sow qui a créé l’égalité 1 à 1. Ce sera la marque fi nale dans un match où encore une fois, la défensive des Pa-triotes a excellé. Nous avons recueilli les commentaires de Pierre Clermont : « Nous avons bien joué. Notre pro-gression est bonne et c’est ce qu’on voulait. Tous les joueurs sont utilisés et contribuent. Tout le groupe a monté son jeu d’un cran au fi l des semaines. »
Séries éliminatoires Les Patriotes terminent la saison avec un dossier de 2-3-1 et aff ron-teront l’Université McGill (3-2-1) qui a terminé au 4e rang. Le match aura lieu à Trois-Rivières, le dimanche 14 mars au Centre Alphonse-Desjardins. L’entraîneur Clermont est confi ant : « La fi che impeccable de 3-0-1 en février nous inspire. Nos résultats sont là. Nous avons travaillé fort sur le processus et la façon de faire.
Nous avons fait beaucoup de travail et beaucoup de conditionnement physique. Nous sommes en meilleur forme et plus vivant sur le terrain. » Chez les Pat’s, la recrue Alexandre Bellemare débutait un premier match contre Montréal et a excellé comme demi défensif. Sa prestation lui vaudra une place sur l’alignement partant lors du premier match des séries. Évidemment, les Pats n’ont pas oublié la fi n de saison d’automne face à McGill : « Les gars se souvien-nent de la fi n de saison automnale. La défaite lors du dernier match face à McGill nous avait empêchés de faire les séries. On devra jouer notre meil-leur match pour se rendre au but que nous nous sommes fi xés. » McGill s’était mérité la médaille d’argent au Championnat canadien, s’inclinant en fi nale face à l’Université Laval de Québec.
JONATHAN COSSE T TEJournaliste | Sports
soccer mascuLin
Fin prêts pour les séries éliminatoires !
« on devra jouer notre meilleur match
pour se rendre au but que nous nous sommes fi xés. »
– Pierre clermont, entraîneur
C’est Roch Goyette qui aura la lourde tâche de freiner l’adversaire. Photo : Archives
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