zone campus 18 octobre 2010

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>ARTS NOUVELLE EXPOSITION À LA GALERIE D’ART R3 PAGE 8 >SPORTS FAUX PAS EN OUVERTURE DE RIDEAU PAGE 15 18 au 31 octobre 2010 | Vol. 6, N o 4 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca ASSEMBLÉE GÉNÉRALE L’AGE UQTR FAIT SALLE COMBLE

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Zone Campus 18 octobre 2010

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Page 1: Zone Campus 18 octobre 2010

>ARTSNouvelleexpositioN à la Galerie d’art r3PAGE 8

>SPORTSFaux pas eN ouverture de rideauPAGE 15

18 au 31 octobre 2010 | Vol. 6, No 4 | 16 pages | Bimensuel gratuit | zonecampus.ca

ASSEMBLÉE GÉNÉRALE

L’AGE UQTR FAIT SALLE COMBLE

Page 2: Zone Campus 18 octobre 2010

2 18 au 31 octobre 2010

ActuAlités 2-5

Éditorial 4

Nouveau partenariat 4

Service de santé 5

SOCIÉTÉ 6

ConfessionsdeSofia 6

LeFantasque 6

VIE ÉTUDIANTE 7

ArtsetspectAcles 8-11

Galerie r3 8

Dumas 8

Radio Radio 8

LUITR 10

sports 12-15

Golf 12

Volley-ball 12

Cross-country 13

Hockey 15

JeuX 13

Pavillon Nérée-Beauchemin3351, boulevard des Forges,

Trois-Rivières (Québec), G9A 5H7Téléphone:(819)376-5011poste3412Publicité:(819)376-5011poste3411

Télécopieur:(819)376-5239

Bimensuel distribué à 5 000 exemplairessur le campus de l’UQTR

et dans la région de Trois-Rivières

«Écrire, c’est unefaçon de parler sansêtre interrompu»

– Jules RenardFrançois-Olivier Marchand | Directeur général

[email protected] Tremblay | Rédactrice en chef

[email protected]ée Gauthier | Actualités

[email protected] Rivest | Actualité[email protected]

Mélissa Beaupré | Arts et [email protected]

Marie-Noëlle Marineau | Arts et [email protected]

Joanie Dufresne | Sports [email protected]

Nicolas Ducharme | Sports [email protected]

Hubert Samson | [email protected]

Laurie Hémond | [email protected]

Stéphanie Gagné | Responsable de la publicité[email protected]

Mathieu Plante | Infographe et [email protected]

Photo de la une | A. Tremblay

Les textes publiés n’engagent quela responsabilité de leurs auteurs.

Sommaire

Le prochain numéro sera en kiosque le lundi 1er novembre 2010. La date de tombée est le

vendredi 22 octobre à midi.

ACTUALITÉS

Plus de 200 étudiants se sont massés dans le 1012 Nérée-Beaucheminpour se prononcer sur les dif-férents points de l’ordre du jour de l’assemblée générale annuelle de l’AGE UQTR le 6 octobre dernier.

L’assemblée, qui a commencé plus de 30 minutes en retard, a d’abord permis aux membres d’adopter les procès verbaux des dernières réunions. Il y a ensuite eu le dépôt desétatsfinanciers2009-2010parlafirme Morin Cadieux; état financierqui est positif dans l’ensemble. S’en est suivie une présentation desofficiersdel’associationgénéraledes étudiants et des principaux en-jeux de celle-ci : états généraux sur l’éducation, pavillon à la vie étudiante, reprise de la cafeteria, représentation

nationale, amélioration de la com-munication, services de l’AGE UQTR, plan de développement de cette dernière. La reprise de la cafeteria a d’ailleurs été la plus questionnée lors de l’assemblée. Par la suite, les membres ont votéen faveurdesmodificationsap-portées aux statuts et règlements généraux de l’AGE UQTR. Ces modi-fications ont toutes été adoptées àmajorité, bien que certaines ont été débattues et questionnées par les membres. Parmi celles-ci se retrou-vait en bref que la cotisation ne sera plus remboursable et qu’une mission d’examen des états financiers doitêtre faite, chaque année, par une firmeexterneetquecetexamenestremplacéparunevérificationtouslestrois ans. La cotisation qui passe de 13 à 15$ a elle aussi été adoptée à majorité. À l’AGE UQTR, on explique cette hausse avec la perte de commandite de Coca-Cola. Leur contrat de 10 ans arrivant à échéance prive l’AGE d’une somme importante. Frédéric Déru expliquait la situation comme suit : « Grâce à l’argent que nous recevions de Coke, nous avions une forte augmentation

des revenus pour fonctionner toute l’année. Malheureusement, à partirde l’année 2011-2012, nous n’allons plus toucher cet argent. C’est sûr que nous allons faire des coupures, mais en vous demandant cette hausse, on va pouvoir éviter de faire de trop grosses coupures». Comme dernier point, après avoir

annoncé que l’AGE UQTR tiendra un référendum électronique, au suf-frage universel, sur l’affiliation à laTable de Concertation Étudiante du Québec (TaCEQ) du vendredi 5 no-vembre à 8h30 au jeudi 18 novembre à minuit, un représentant de la TaCEQ a été invité à présenter celle-ci et ses enjeux.

Dans le cadre de la cérémonie de remise de doctorats honorifiques,l’UQTR a dévoilé ses armoiries. Ja-mais,depuissafondationen1969,elle n’a possédé ce type d’emblème. ceblasonserautiliséàdesfinspro-tocolaires et promotionnelles.

Son symbolisme La prédominance de la couleur verte signifie, depuis le commence-

ment de son existence, l’UQTR. Les trois bandes vertes à l’intérieur de l’écu représentent la configura-tion aqueuse de Trois-Rivières. Les trois mortiers illustrés à l’intérieur de la bande jaune font référence aux diplômés des différents cy-cles d’études présents à l’UQTR. L’observatoire symbolise l’ouverture sur le monde et est, par excellence, l’élément architectural qui démarque

l’Université. L’iris évoque le Québec et le pin blanc réfère à la plantation du pin commémorant le 35e anni-versaire de fondation de l’UQTR en 2004. Les deux personnages sont des Patriotes portant des vêtements typiques de 1837-1838. Ils désignent bien sûr nos équipes sportives. De la connaissance jusqu’au savoir est l’inscription au-bas de l’écusson. (M.-A.G.)

CFOU et Zone Campus ont profitédu rassemblement de l’AGE UQTR pour eux aussi tenir leur assem-blée générale annuelle le 6 octobre dernier. Cette dernière visait princi-palement à adopter le budget et à ajouter le journal Zone Campus aux statuts et règlements.

On devra maintenant parler de corporation pour définir le groupe

des médias étudiants de l’Université duQuébecàTrois-Rivières.Eneffet,la mission, les objectifs et la respon-sabilité légale du Zone Campus font maintenant partie intégrante des statuts et règlements généraux de la Corporation. Par ailleurs, le directeur gé-néral François-Olivier Marchanda présenté à l’assemblée un tout nouveau budget, adopté à

l’unanimité. Un budget, plutôt serré, vu l’endettement des médias du campus, qui permettrait selon les prévisions d’avoir un excédent bud-gétaire d’environ 37 000$. Finalement, les deux étudiants qui se sont retirés du conseil d’admi-nistration de la corporation ont été remplacés. Louis Lacroix et Anthony Deshaies ont été acclamés sans op-position. (A.T.)

AssembLée GénérALe de L’AGe UQTr

La cotisation passera de 13 à 15$

AUDRE Y TREMBLAYRédactrice en chef

Photo: A. Tremblay

AssembLée GénérALe de CFOU eT ZONE CAMPUS

Place à la nouvelle Corporation

dévoiLemenT d’embLèmes hérALdiQUes

Des armoiries pour l’UQTR

Illustration: UQTR

Photo: A. Tremblay

Page 3: Zone Campus 18 octobre 2010

zonecampus.ca 3ACTUALITÉS

Publié dans la dernière édition du Zone Campus, l’article concernant la divi-sion de l’Association des étudiants en sciences comptables et administration (AESCA) a amené les responsables des étudiants en administration à donner leur point de vue sur le sujet.

Madame Florence Lefebvre St-Arnaud, vice-présidente par intérim aux communications et aux relations publiques, a tenu à souligner que la séparation de l’AESCA est davan-tage liée à des divergences d’opinions qu’à des conflits dans la gestion de

l’association. Dans la même optique, madame Lefebvre St-Arnaud rappelle «qu’il n’y a pas de chicanes, mainte-nant, entre les deux associations». Elle considère, par ailleurs, que la tournure des événements s’avère la meilleure solution pour l’organisation.

Parlant d’organisation, les étudiants en administration ont voté, via un sondage électronique, le nom de leur nouvelle association. L’Association des étudiants en sciences de l’administration (AESA) prendra les prochaines semaines pour se réorgani-

ser, voter sa nouvelle charte et former son nouveau conseil exécutif. Puisque les deux associations ont pu donner leurs points de vue sur le dossier, elles pourront maintenant se concentrer sur l’avenir et participer, à nouveau, à la vie étudiante. (G.R.)

le 7 octobre dernier, l’uQtr aprocédé au lancement officiel dutout nouveau laboratoire des tech-nologies d’aide pour les élèves ayant des troubles d’apprentissage quiest situé au Collège de l’Horizon. Ce collègeestuneécoletrifluviennedepremier cycle du secondaire de la Commission scolaire du Chemin-du-Roy.

Dans le cadre d’une entente de partenariat de cinq ans entre l’UQTR

et le Collège de l’Horizon, ce labo-ratoire permettra à des élèves ayant des troubles d’apprentissage de s’approprier les nouvelles technolo-gies adaptées à leurs besoins. De cette manière, ils pourront surmonter leurs difficultés, telles que des troubles delecture, d’écriture, d’organisation de l’information et d’expression orale. Dans cette optique, les enfants pourront persévérer dans le dévelop-pement de leurs connaissances et participer activement aux activités en compagnie de leurs pairs. Du même coup, ce laboratoire per-mettra aux enseignants du Collège de l’Horizon ainsi qu’aux étudiants

en sciences de l’éducation de l’UQTR de s’initier et de développer des connaissances liées à ces nouvelles technologies. Leur formation sera doncàlafinepointedelatechnologieen ce qui a trait aux nouveaux pro-grammes destinés à la clientèle cible de ce laboratoire. D’ailleurs, ce laboratoire des tech-nologies d’aide pour les élèves ayant des troubles d’apprentissage s’inscrit dans un vaste projet intitulé École en changement. Ce dernier est mené par la Chaire de recherche Normand-Maurice. Mme Nadia Rousseau,professeure au Département des sci-ences de l’éducation de l’UQTR, est

titulaire de cette chaire de recherche. « Le laboratoire est logé dans une salle prêtée par le Collège alors que l’Université fournit les ordinateurs et les logiciels nécessaires au fonc-tionnement des technologies d’aide. À notre connaissance, ce type de labo-ratoire université/milieu n’existe nulle part ailleurs au Québec», souligne, dans un communiqué émis par l’UQTR, madame Rousseau. Il a fallu quelques années de prépara-tion afin d’arriver au dit laboratoirenouvellement inauguré. À ce sujet, l’idée du projet a émergé en 2006-2007 alors que «le Québec était la seule province canadienne où une

grande majorité d’enfants ayant des troubles d’apprentissage n’avaient pas accès à un service de ce genre», men-tionne madame Rousseau. En terminant, il faut souligner que les recherches actuelles dans le do-maine des sciences de l’éducation démontrent bien la pertinence et l’utilité des technologies d’aide dans la réussite des élèves ayant un trouble d’apprentissage. La Chaire de recherche Normand-Maurices’intéresse, d’ailleurs, à une panoplie de questions entourant le changement en milieu scolaire afin de soutenir laréussite scolaire de tous les élèves, sans égard à leurs particularités.

PoUr PALLier PLUsieUrs TroUbLes d’APPrenTissAGe

Lancement d’un nouveau laboratoire de technologie d’aide

le4octobredernier,l’uQtrremet-tait deux doctorats honoris causa. ces distinctions honorifiques sontremises par le réseau des Univer-sités du Québec.

Les candidats retenus sont de grande renommée. Ils détiennent un parcours représentatif aux valeurs éducatives véhiculées par l’UQTR. Leur candidature comporte égale-ment un apport scientifique, social,culturel, artistique ou humain et une contribution notable pour le progrès de la société. Les lauréats de cette

année furent messieurs Gaston Bel-lemare et Dr Gilles Julien.

M. Gaston Bellemare se démarquepar son soutien continuel auprès du développement de diverses institu-tions culturelles et par ses projets favorisant le rayonnement interna-tional de la langue française. Il est le fondateurdudiffuseurdepoésieLes Écrits des Forges et du Festival inter-

national de poésie de Trois-Rivières où, à chaque automne, des milliers de personnes prêtent l’oreille et l’âme aux poètes d’ici et d’ailleurs. Depuis 40 ans, il travaille à la promo-tion du livre, de la lecture, des milieux d’édition et des médias. Retraité du département de loisir, culture et tourisme de l’UQTR, M. Bellemareest Officier de l’Ordre national duQuébec,Médailléde l’Académiedeslettres québécoises et récipiendaire de la médaille du Gouverneur général du Canada. Pour sa part, le Dr Gilles Julien se distingue par ses expériences profes-sionnelles tant au Québec qu’ailleurs dans le monde par diverses mis-sions humanitaires. Il est le pionnier de la pédiatrie sociale, concept novateur qui «fait appel à toute la communauté (familles, intervenants, garderies, écoles) pour assurer le mieux-être et le développement des enfants à risque ou en situation

de vulnérabilité dans le respect de leurs droits et de leurs intérêts». Dr Julien a su mobiliser la collectivité, convaincre des acteurs importants, coordonner des expertises et réunir des fonds au cours des années 90, pour ouvrir deux centres de pédia-trie sociale. Les enfants et les milieux communautaires sont ses priorités. Il innove socialement et exploite la capacité des milieux à se prendre en main. Son approche interdiscipli-naire auprès des enfants lui a valu la Médaille du mérite de l’Associationdes médecins de langue française, le Prix de l’innovation et du leadership de l’Association des médecins du Québec et à de nombreuses reprises, plusieurs associations et regroupe-ments l’ont nommé Personnalité de l’année. Il est fier de ses racines : laMauricie. Aux dires du recteur de l’UQTR, Ghislain Bourque, «par leurs re-marquables accomplissements,

Messieurs Bellemare et Julien nousdonnent certainement la preuve qu’il est possible de faire avancer de nobles causes et de réaliser nos rêves, lorsque nous y croyons ferme-ment et que nous investissons les effortsnécessaires».Ilnevapassansdire que l’UQTR a ajouté, une fois de plus, deux personnalités aux parcours exemplaires à son tableau de recon-naissance.

remise de docTorATs honoris cAUsA

L’UQTR remet deux doctorats honorifiques

MARI E - A NDRÉ E GAUTHIERJournaliste | Actualités

Dr Gilles Julien. Photo: UQTR

Gaston Bellemare. Photo: UQTR

GU I L L AUME RIVESTJournaliste | Actualités

Nouveaux éléments dans la dissociation de l’AESCA

Page 4: Zone Campus 18 octobre 2010

4 18 au 31 octobre 2010ACTUALITÉS

Loi 103! Mais encore...Éditorial

le28septembredernier,troischam-bres de commerce de la rive sud du fleuvesaint-laurentontconcluuneentente de partenariat d’une durée de deux ans avec l’Université du Québec à Trois-Rivières.

Cette entente de partenariat per-mettra à l’UQTR de faire connaître les projets de recherche qui sont menés par les professeurs-chercheurs de l’Université et leurs retombées pour la région. En plus, ce partenariat of-frira des opportunités de réseautage

entre les différents acteurs so-cioéconomiquesdelaMauricie. Pour ce faire, l’UQTR présentera des conférences dans chacune de ces trois chambres de commerce. Ainsi, les membres de la Chambre de com-merce et d’industrie de Bécancour accueilleront M. Richard Chahine,professeur au Département de génie électrique et de génie informatique de l’UQTR et directeur de l’Institut de recherchesur l’hydrogène.Ilyoffriraune présentation sur la complémen-tarité de l’électricité et de l’hydrogène comme levier de développement du-rable. Également,MmePatriciaPowers,chargée de cours au Département de lettres et de communication sociale de l’UQTR, tiendra une conférence sur la communication verbale et non verbale à la Chambre de commerce et d’industrie régionale de Saint-Léo-nard-d’Aston.

Aussi, M. André Cyr, professeurau Département des sciences de la gestion, offrira, quant à lui, uneprésentation sur la gestion du temps et la conciliation travail, famille et loi-sirs aux membres de la Chambre de commerce de Nicolet. En terminant, il faut rappeler que, comme le souligneM. JacquesBégin, directeur par intérim du Ser-vice du partenariat et du soutien au développement universitaire de l’UQTR, «cette entente de parte-nariat permet de franchir une autre étape dans la stratégie de développe-ment de l’UQTR, laquelle vise à aller au-delà des missions traditionnelles d’enseignementetderechercheafind’établir des collaborations avec les acteurs régionaux et renforcer les services à la collectivité». Cette en-tente permettra donc d’offrir unebelle vitrine au savoir développé à l’UQTR.

C’est sous un air joyeux que la coopérative universitaire de Trois-Rivières, COOPSCO, débute son année scolaire. À la suite de son assem-blée générale tenue le 28 septembre dernier, le conseil d’administration s’est vu mandater des projets inno-vateurs. Tout d’abord, pour 2011, le site Web utilisé présentement aura une plateforme transactionnelle qui permettra aux membres d’acheter en ligne le matériel de librairie. De plus, il sera possible, toujours au niveau des innovations technologiques, de consulter les réquisitions faites par les professeurs. Donc, les étudiants au-ront accès aux ouvrages achetés par les maîtres et docteurs de l’UQTR. Autre nouveauté, bonne nouvelle pour les membres de la COOPSCO

ayant perdu leur carte : dorénavant, il vous sera possible de simplement présenter votre carte étudiante et ainsi, les préposés aux caisses pour-ront retracer votre dossier. Vous pourrez continuer à faire des écono-mies! Dernier ajout, mais non le moindre, COOPSCO est maintenant un groupe, avec sa page personnelle, dans le réseau social Facebook. Du côté plus institutionnel, la cons-titution du conseil d’administration aétémodifiée.Avant,unposteétaitouvert aux professeurs et/ou chargés de cours. Un ajout a été apporté : une personne externe au campus peut dès lors se présenter pour com-bler ce poste. Une belle ouverture pour l’implication des citoyens dans les affaires deCOOPSCO. Le conseild’administration est donc constitué d’un professeur ou chargé de cours ou personne externe au campus, d’un responsable de l’UQTR, de

deux membres de la coopérative et de six étudiants. Il est intéressant de souligner que, cette année, huit étudiants se sont présentés au poste d’étudiant. Six étaient de l’UQTR et deux du Collège Laflèche, puisqueCOOPSCO détient aussi un magasin dans cet établissement scolaire. Côté économique, la coopérative étudiante tient à mentionner que pour l’année 2009-2010, elle a remis 17362$enbonsd’achatset chèqueslors de son gala annuel Implic’action. Pour ce qui est des ristournes, c’est une somme s’élevant à 349 561$quiaétéeffectuéeenéconomieàl’achatpar les membres. En manuels usagés, COOPSCO a remis 47 783$ aux étudi-ants ayant été leur porter des manuels usagéspourlarevente.Etfinalement,fière de créer de l’emploi étudiant,COOPSCOaversé46495$ensalaire.Des données positives et encoura-geantes pour la vie sur le campus!

L’heure est aux débats à s’enflammersurlalanguefrançaiseau Québec, notamment avec leprojetdeloin°103quiveutmodifierla Charte de la langue française et d’autres dispositions législatives. ceci n’a pasmanquéde toucher lacommunautéétudiantequiesttrèssensible au débat sur la questionlinguistique. Mais avant tout, nefaudrait-il pas aller à la source du problème?

Depuis la Conquête par les Britan-niques au 18e siècle, les francophones du Canada n’ont cessé d’appréhender la disparition de leur langue mater-nelle. Afin de protéger celle-ci, unesérie de lois encadrant l’usage des langues officielles furent passées.Bien que quelquefois mise à l’épreuve devant les tribunaux, comme ce fut le cas pour la loi 104, il reste que l’essentiel de ce cadre législatif est encore en vigueur et encadre nombre d’activités de la vie courante. Toute-fois, chez une frange nationaliste ou unilingue, la peur de l’assimilation reste bel et bien présente. Toutefois, ces incessants débats linguistiques n’ostracisent-ils pas une partie importante du problème? À savoir qu’en dehors de l’île de Montréal et de ses problématiquesbien particulières, la détérioration de la langue française n’est-elle pas la résultante bien plus du piètre en-seignement de celui-ci que d’une assimilation apparente ? Avant la Révolution Tranquille et les nombreuses réformes aux struc-tures et méthodes d’enseignement au Québec, l’orthographe et la grammaire se trouvaient parmi les matières à l’honneur. L’apprentissage méthodique des notions de gram-maire et de conjugaison ainsi que les affres de longues dictées permet-taient à nos prédécesseurs issus du cours classique de mettre de l’avant un français de haut niveau. Alors qu’aujourd’hui, la conjugaison est un trésor en péril. La mémorisation des règles et les exercices de grammaire sont certes monotones et fastidieux, mais ils livrent définitivement desrésultats à long terme qui sont bien plus efficaces que n’importe quelleapproche « par compétence ». La ré-forme de l’éducation n’est-elle pas à la base du problème de la survie du français au Québec ? À ce jour, le taux de réussite du TECFEE (Test de certification enfrançais écrit pour l’enseignement) tourne aux alentours du 50%. C’est plutôt apeurant comme statistique, quand on sait que ces élèves univer-

sitaires enseigneront cette même langue aux prochaines générations. Est-ce qu’un durcissement des lois ac-tuelles améliorera les choses ? Nous pouvons en douter. D’ailleurs, une multitude de langues mineures sur-vivent en Europe malgré la pratique courante de deux, trois ou même quatre langues secondaires. D’une meilleure connaissance de l’anglais parunétudianttrifluvienrésulterait-il nécessairement un abandon de sa langue primaire? Cela serait douteux comme raisonnement. Il faudrait se demander si l’ouverture sur le monde que permet l’apprentissage de l’anglais ne ferait pas davantage peur aux nationalistes en raison de la perte de l’emprise idéologique que celle-ci amènerait. Les citoyens du monde sont rarement en faveur de l’érection de nouvelles frontières, réelles ou ju-ridiques. Il faut également noter que les nouvelles technologies n’aident en rien à l’amélioration de la pureté de la langue. À l’ère de l’information binaire, l’utilisation de raccourcis et abréviations multiples utilisées au-tant sur la toile ou sur le cellulaire contribueégalementàl’amplificationdu problème, et ça jamais le gouver-nement ne pourra le légiférer. Notons qu’il ne s’agit pas là d’un problème conscrit au français, mais d’une com-plainteaffectanttoutesleslangues. D’un autre côté, les nombreux forums, blogues et sites personnels donnent à de nombreuses personnes la chance d’exprimer au travers l’écrit, leurs opinions et pensées, et cela plus que jamais. Faudrait-il valoriser cette option? Car c’est en forgeant que l’on devient forgeron, c’est en écrivant que l’on améliore la maîtrise de notre langue. Si les débats linguistiques in-cessants nourrissent les passions de politiciens ou d’intervenants en manque de publicité, il en reste que pour la majorité des Québécois, nul besoin d’imposantes législations afin de protéger la langue qu’ils ai-mentetdontilssontsifiers.Ilseraitplus important de se consacrer à en améliorer l’apprentissage et la maî-trise. Dans le même ordre d’idées, il est prouvé que l’apprentissage de langues étrangères augmente le perfectionnement de la langue ma-ternelle. De plus, il est aberrant en 2010 de refuser l’apprentissage de l’anglais, car bien que cela déplaise à plusieurs, les Anglais ont colonisé le monde et les Américains ont no-yauté celui-ci et que, pour encore de nombreuses années, la langue anglaise restera un incontournable à quiconque désire ouvrir ses horizons autant financiers qu’intellectuels.Le nier relève de l’hypocrisie ou de l’imbécillité.

AUDRE Y TREMBLAYRédactrice en chef

La rentrée 2010-2011 de COOPSCO

Le sAvoir d’ici AU ProfiT de Trois chAmbres de commerce

L’UQTR se démarque avec unenouvelle entente de partenariat

GU I L L AUME RIVESTJournaliste | Actualités

M. Bégin de l’UQTR, Mme Courchesne de la Chambre de commerce et d’industrierégionale de Saint-Léonard-d’Aston, M. Perron de la Chambre de commerce et d’industrie de Bécancour et M. Brouillette de la Chambre de commerce de Nicolet. Photo: UQTR

MARI E - A NDRÉ E GAUTHIERJournaliste | Actualités

Page 5: Zone Campus 18 octobre 2010

zonecampus.ca 5ACTUALITÉS

saviez-vous qu’à même le serviceauxétudiants, la communautées-tudiantine de l’UQTR a accès à un service de santé complet et gratuit?

Eneffet,pourunepetitequestionoupour un suivi particulier, il est pos-sible de consulter madame Carole Mallette, infirmière clinicienne.Des médecins sont également dis-ponibles afin d’offrir leur expertiseaux étudiants. Àcepropos,madameMallettein-vite les étudiants qui auraient besoin d’un coup de main sur une panoplie de sujets à utiliser le service de santé misàleurdisposition.MmeMallettepeuteffectuerledépistagedesinfec-tions transmises sexuellement et par le sang. Aussi, elle peut débuter la premièrecontraceptioneteffectuer,avec vous, un suivi régulier sur dif-férents éléments tels qu’une diète spécifique, la tension artérielle ou

l’état de santé global. Par ailleurs, elle peut rensei-gner la population étudiante sur la sexualité, la saine alimentation, les bonnes habitudes de vie, les allergies et bien davantage. «Je peux égale-

ment orienter les étudiants, selon leurs questionnements, vers les professionnels de la santé les mieux adaptésafinderépondredavantageà leurs besoins. Ainsi, les étudiants

ne perdent pas inutilement de temps à se questionner sur le type de pro-fessionnel de la santé à consulter», soulignemadameMallette. Pour rencontrer l’infirmière oul’undesmédecins,ilsuffitdeprendrerendez-vous en vous présentant au 1275 Albert-Tessier. Il faut égale-ment souligner qu’il est possible de se rendre au bureau de madame Mallette,sansrendez-vous,pourunequestion rapide. Disponible, accessible et accueil-lant, le service de santé de l’UQTR est totalement gratuit et confidentiel.Pour en bénéficier, il faut présentersa carte étudiante de l’UQTR et sa carte d’assurance maladie. En terminant, «l’UQTR est la seule Université du Québec à béné-ficierd’unservicedesanté, incluantune infirmière et des médecins»,rappelle Mme Mallette. Lorsqu’uneéquipe de professionnels de la santé désire travailler avec l’ensemble des étudiantsafindeveilleraubien-êtreetà lasantédechacun, ilsuffitd’enprofiter.(G.R.)

lecentrede réadaptationendéfi-cience intellectuelle et en troubles envahissants du développement de la Mauricie et du Centre-du-Québec – Institut universitaire (CRDITED MCQ-IU) met sur pied un projet pi-lote de stage pour les étudiants en psychoéducation.

Grâce à un don de 100 000$ de la part Fondation montréalaise Eleanor Côté,LeCRDITEDMCQ–IUdisposemaintenant des moyens financiersadéquatspouroffrirunprojetdestagepilote. Ce projet de stage s’adressera aux étudiants et aux étudiantes du baccalauréat en psychoéducation. Par l’entremise de ce stage, les dits étudiants pourront approfondir leurs connaissances et leurs expériences sur l’intervention précoce auprès d’enfants vivant avecunedéficienceintellectuelle ou un trouble envahis-sant du développement et qui, par ailleurs, fréquentent des milieux de garde de la Mauricie et du Centre-

du-Québec. Ce projet de stage permettra à l’étudiant d’observer, de sensibiliser, de dépister, d’évaluer et de stimuler la clientèle visée et ce, tout en travaillant en partenariat avec la communauté. Ce projet vise, de prime abord, à promouvoir par différents moyensl’inclusion sociale des enfants autistes ou qui présentent une dé-ficience intellectuelle et ce, ensupportant les interventions dans les milieux de garde. Ce projet sera su-pervisé par madame Carmen Dionne, professeure-chercheure de l’UQTR, titulaire de la Chaire de recherche du Canada en intervention précoce et directrice scientifique du CRDITEDMCQ–IU. Pour conclure, il faut souligner que ce projet de stage, qui pendra son envol sous peu, se développera dans la région de la Mauricie et duCentre-du-Québec pour s’étendre ensuite dans l’ensemble des régions du Québec. (G.R.)

PsychoédUcATion

Don importantpour les stagesen milieu de garde

Photo: G. Rivest

Une réPonse à ToUs Les mAUx

Un service de santé destinéentièrement aux étudiants

GU I L L AUME RIVESTJournaliste | Actualités

Page 6: Zone Campus 18 octobre 2010

6 18 au 31 octobre 2010

SOCIÉTÉ

L’être humain participe présentement à l’extinction massive de l’Holocène.Les noms des espèces animales ou végétales irrémédiablement disparues

s’accumulent sur les pages de la nécrologie environnementale.Or, en dépouillant l’arbre génétique du monde, l’Homme menace

la biodiversité terrestre et l’équilibre des écosystèmes.L’humanité devrait donc reconnaître ses responsabilités concernant lasixième extinction massive, puis assumer le devoir moral d’y remédier.

Le FantasquePar Hubert Samson, étudiant en histoire à l’UQTR

« C’est la première fois dans l’Histoirequ’une seule espèce peut précipiter une

vague d’extinction massive. » – Janet Larsen

La publicité est partout. Elle est omniprésente dans les médias depuis presque toujours. Mainte-nant que nous sommes devenus des utilisateurs quotidiens des réseaux sociaux comme Facebook et Twitter, nous devons y faire face même dans nos interactions avec les autres. MaissurFacebook,ilyalapubmais

il y a aussi de la propagande. Je m’explique. J’aime Barack Obama. J’ai cliqué. Maintenant, je reçois,sur ma page Facebook, l’horaire détaillé de l’emploi du temps du pré-sident américain. Jamais je n’aurais pensé que poser ce simple geste al-lait avoir tant d’impact. Cliquer sur «J’aime» c’est un peu comme rem-plirunsondage.Lesgrandesfirmespeuvent connaître les habitudes de consommation des gens et ainsi mieux cibler leurs publicités. Ce n’est pas très grave me direz-vous. Non en effet. Cependant,quand on prend un regard critique sur la situation, il est possible de s’offenser.Jetrouvequ’onpousseunpeu loin les limites de l’information. Quand je me connecte à mon

compte Facebook, c’est, en général, pour parler à quelqu’un, prendre des nouvelles d’un ami, non pas pour prendre des nouvelles du président. Deplus, il faut réfléchirau faitqueM.Obamalui-même,entantqu’undes hommes les plus importants du monde, prend le temps de main-tenir à jour cette fameuse page. Non, c’est un employé qui s’occupe de garnir le Facebook du président. Cette stratégie permet aux politiciens d’inscrire des situations à l’agenda de la société dans le but d’intéresser les médias à leur quo-tidien.Eneffet, avec lenombredemembres qui sont en ligne à tout moment, il est encore plus facile de rejoindre son public ainsi que par Le téléjournal de 18 heures. Le fait

de faire parler d’eux à travers les médias sociaux comme Facebook ou Twitter permet aux politiciens de cadrer l’angle de l’information à leur guise dans le but de faire jaillir une interprétation plutôt qu’une autre. Dans cette optique, je pense que nous devons faire face à de la propagande politique sur les ré-seaux sociaux. C’est mon avis. D’autres personnes vont penser que j’exagère. En effet, pour cer-tains, Facebook est un genre de lieu public où tous peuvent s’exprimer librement. Il s’agirait donc d’une tri-bune commeune autre; télévision,radio, tous les moyens sont bons pour atteindre l’électorat. Il est vrai que la popularité du Web n’est plus à démentir, et qu’il permet de

rejoindre un public plus vaste et hé-térogène. Il reste que mon univers est inondé par des messages et de l’information de toute sorte, en tout temps. Je crois qu’il ne faut plus cliquer sur «J’aime». Le fait d’encourager les politiciens à alimenter les réseaux sociaux favorise le déplace-ment des enjeux. La politisation évolue à un autre niveau. Le mili-tantisme a pris un nouveau visage. En plus, nous avons compris! Il y a un choix qui est fait : les plus belles photos, les discours les plus élo-quents sont choisis pour continuer de modeler l’image. On a tous une page Facebook, les politiciens ont donc compris qu’il ne fallait pas arrêter de frapper sur le clou!

confessions de sofiA

Propagande politique sur Facebook

SOF I A TOURIGNYChroniqueuse

[email protected]

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zonecampus.ca 7

vIe ÉTUdIAnTe

Que connaissez-vous du service de santé de l’Université du Québec à Trois-Rivières?

Préparation et photographie: Guillaume Rivest

AcTiviTés à venir

Le cAmPUs...

votre association étudiante organise une activité et vous aimeriez l’annoncer dans le Zone campus ? écrivez à [email protected].

en action!

Marie-Josée PicardAdministration

MatchdelaLigueUniversitaired’Improvisation de Trois-Rivières

Audrée GuillemetteArts plastiques

Marie-Ève HébertInterprétation théâtrale

Dominique LeclercErgothérapie

Fabie SimpsonLoisir, culture et tourisme

Joany Belley Biologie médicale

vOX-POP

Noëlla Champagne à laTribune Libre de l’AGE UQTR

«Rien. Je n’y suis jamais allée. C’est où?»

«Je sais qu’il y a un service de santé gratuit. C’est une bonneinitiative!»

«Je sais qu’on a accès à desservices médicaux à l’UQTR».

«Je n’étais pas au courant que ça existait ici, mais c’est très logique d’avoir un service de santé dans une école».

«Il y a des médecins et uneinfirmière».

«Ilyauneinfirmièrequel’onpeutconsulter sans rendez-vous».

Éclosion Le projet Éclosion tiendra une journée-conférence le 20 octobre pro-chain au 1071 du pavillon Ringuet. Les participants viendront parler de leurs expériences respectives dans les pays visités. L’activité débutera à midi.

ITR Le traditionnel Party F1 de l’ITR se déroulera jeudi le 21 octobre pro-chain au 1012 Nérée-Beauchemin et à la Chasse-Galerie. Les billets sont présentement en vente.

LUITR Après une pause d’une semaine, la LUITR reprend de l’action lundi le 18 octobre à la Chasse-Galerie dès 19h30. Les matchs de la LUITR sont gratuits.

Salon des vins des Patriotes L’équipe de hockey Les Patriotes de l’Université du Québec à Trois-Rivières vous invite à son 19e Salon des vins qui se tiendra le 28 octobre prochainde16h30à21h30auCAPSde l’UQTR. Les billets sont présente-ment en prévente au coût de 20$.

Journée du savoir L’UQTR convie la population régionale, les 18 et 19 octobre pro-chains, à vivre ou revivre l’expérience des études universitaires en assistant gratuitement à des cours qui seront ouverts au grand public.

Collecte de sang Héma-Québec Héma-Québec tiendra une collecte de sang organisée par l’Association des étudiants en sci-ences infirmières en collaborationavec le Service de santé de l’UQTR le 20 octobre prochain dans le Hall du pavillon Albert-Tessier dès 13h.

Page 8: Zone Campus 18 octobre 2010

8 18 au 31 octobre 2010

ARTS eT SPeCTACLeS

Depuisle8octobre,laGaleried’artr3 de l’UQTR présente l’exposition Ensemble qui a pour but de sensi-biliser la population aux liens entre l’art,lacultureetl’éducation.

Cetteexpositionestdifférentedece qui est habituellement présenté à la galerie de l’UQTR. Ce qui se trouve devant nous est très coloré et surtout varié. Des dessins aux allures enfan-tines et des bricolages se trouvent parmi les œuvres de l’artiste Javier A. Escamilla H. et les trousses péda-gogiques du Réseau In-Terre-Actif. Il faut dire que l’exposition est le ré-sultat de la collaboration de plusieurs

institutions, soient le Département des arts de l’UQTR, le Laboratoire de l’éducation, de la culture et de la santé de l’UQTR, le Réseau In-Terre-Actif du Comité de Solidarité/Trois-Rivières, des écoles primaires et secondaires de la région ainsi que des artistes en arts visuels. En avançant dans la galerie, le visi-teurestconfrontéàdifférentsenjeuxplanétaires illustrés par des outils pédagogiques qui ont été créés pour des jeunes d’âges primaire et secon-daire. Une section est consacrée au Mali,uneautreàHaïti.Lecommerceéquitable est expliqué en étapes et des produits qui se retrouvent dans nos épiceries sont montrés en exemples. Certaines campagnes de sensibilisa-tion pouvant toucher l’ensemble de la population et qui ont été créées par le Réseau In-Terre-Actif trouvent égale-ment leur place dans cette exposition. Le titre de l’exposition, Ensemble, est repris à plusieurs endroits pour souligner ce qui pourrait être fait par plusieurs personnes pour améliorer le

sort des populations mondiales et de la planète. Entre les sections se trouvent di-versesœuvres d’un finissant en artsde l’UQTR : Javier A. Escamilla H. L’artiste touche différents médiumset ses œuvres sont à saveur mondiale, humaine et rassembleuse. Il est de plus le coordonnateur de l’exposition alors que France Joyal, professeure au Département des arts, en est la com-missaire. Le Réseau In-Terre-Actif du Co-mité de Solidarité/Trois-Rivières conçoit des trousses pédagogiques pouvant être utilisées dans les écoles afinde sensibiliser lesétudiantsà cequi se passe dans le monde en utili-sant l’art et la culture. Il propose également plusieurs expositions photos itinérantes dont une sur le compostage et une sur les objec-tifs de développement du millénaire ainsi que des albums thématiques sur les changements climatiques et le commerce équitable. Les valeurs véhiculées lors des activités de cet or-

ganisme sont la solidarité, l’écologie, l’équité et l’engagement citoyen. Cette exposition unique en son genre sera présentée jusqu’au 22 oc-tobre à la Galerie d’art r3 de l’UQTR. La galerie est ouverte du lundi au ven-dredi, de 10h à 17h. C’est l’occasion

idéale pour les futurs intervenants du milieu scolaire et même pour ceux qui y travaillent actuellement de décou-vrir les liens qui unissent l’éducation, l’art et la culture par des activités concrètes qui ont déjà eu lieu dans plusieurs milieux scolaires.

Radio Radio était de passage le 1er octobre dernier à Trois-Rivières dans le cadre des Vendredis du D’artagnan’s Live. Depuis septembre, le D’artagnans accueille à chaque premier vendredi du mois d’excellentes formations. Pour la soirée du mois d’octobre, le groupe originaire du Nouveau-Brunswick a offert toute une performance afin defaire bouger le public sur des rythmes électros. Plusieurs chansons de leur dernier album Belmundo Regal paru au printemps 2010 ont été interprétées ainsi que d’autres succès qui figurent

sur l’album Cliché Hot. Ça marche fort ces derniers temps pour Radio Radio, notamment puisque ses membres Jacobus, Tekstyle et Leks sont en nomination dans cinq catégories au prochain gala de l’ADISQ et cinq égale-mentpourlesGAMIQ. En ce qui concerne les futurs spec-tacles des Vendredis du D’artagnan’s Live, c’est la formation Beast com-posée de Jean-Phi Goncalves ainsi que de la puissante voix de Betty Bonifassi qui seront au programme le vendredi 5 novembre prochain. (M.B.)

noUveLLe exPosiTion à LA GALerie d’ArT r3

Un coloré mariage entre l’art,la culture et l’éducation

MARI E - NOË L L E MARINEAUJournaliste | Arts et spectacles

Ensemble, une exposition colorée et très variée.Photo : M.N. Marineau

Le chanteur Dumas était de pas-sage au Théâtre du Cégep de trois-rivières le16octobredernier.L’artiste nous a accordé une entrevueafindeparlerdelafindesatournée et de ses projets futurs.

Dumas accumule succès après succès. En effet, l’auteur-compo-siteur-interprète vient de passer à travers une année très chargée. En 2009, l’artiste a lancé quatre mini-albums (Nord, Rouge, Demain et Au bout du monde) pour finalement of-frir à son public Traces en décembre dernier ainsi qu’une tournée du même nom en 2010. Cela représente beaucoup de travail qui se compose d’enregistrements studios à tous les jours. Cependant, ce fut une ex-périence très enrichissante pour le

chanteur qui a travaillé sans contrainte afin de réaliser ces albums. Dumasest également en nomination dans deux catégories au prochain gala de l’ADISQ, soient Album de l’année Pop-Rock pour Traces ainsi que Chanson de l’année pour Le Bonheur. Très fierde ces deux nominations, l’artiste avoue espérer fortement remporter la palme pour la catégorie chanson de l’année. «La chanson de l’année, c’est un vote du public donc c’est cer-tain que je suis très content de cette nomination. C’est plus difficile de sedémarquer dans cette catégorie alors oui, j’aimerais beaucoup gagner!» Dumas achève sa série de spec-tacles pour la tournée Traces. Après avoir donné près de 70 performances un peu partout au Québec en 2010, il terminera sa tournée au Théâtre du Cégep de Trois-Rivières, l’endroit même où il s’est produit pour la toute première fois devant une foule. «La première fois que j’ai monté sur scène, c’était dans le cadre du concours Cégep en Spectacle à Trois-Rivières donc je suis très heureux de finirmatournée là-bas, c’est très spécial pour moi». Alors que l’auteur-compositeur-interprète termine sa tournée, ce

n’est pas pour se retirer de la scène, au contraire. L’artiste prépare un tout nouveau spectacle en compagnie de ses musiciens. C’est dans un style plus acoustique et plus intime que Dumas revisitera ses chansons au cours de l’année 2011.

fin de LA ToUrnée TrACES

Pas de repos pour Dumas.

Dumas termine une tournée de 70 spectacles au Théâtre du Cégep de Trois-Rivièresle 16 octobre prochain.Photo : R. Laporte

Les vendredis dU d’ArTAGnAn’s Live

Radio Radio a assuré!

Radio Radio était en performance le 1er octobre dernier.Photo: Mamoru Kobayakawa

MÉL I S S A BEAUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

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zonecampus.ca 9ARTS eT SPeCTACLeS

La Corporation de développement culturel de Trois-Rivières inaugurait, le 28 septembre dernier, un nouveau panneau d’interprétation historique dans le cadre du circuit d’interprétation du patrimoine. Ce nouveau panneau porte sur la construction du pont Laviolette qui se déroula de 1964 à1967 et commémore le décès de 12travailleurs survenu lors du processus de construction. Le panneau est situé

au parc Laviolette du secteur Trois-Rivières-Ouest, sur le bord du fleuveSt-Laurentetoffreunevuesurlepont.Un des côtés du panneau explique les étapes importantes qui ont mené à la construction du pont, présente des photos de la construction et décrit l’inauguration de celui-ci. L’autre côté est entièrement consacré à rendre un dernier hommage aux travailleurs qui sont morts lors d’un terrible accident de

travailenseptembre1965.Lalistedesdéfunts est présentée et des extraits d’articles venant du Nouvelliste rappel-lent le tragique événement. La ville de Trois-Rivières compte plus de 75 pan-neaux d’interprétation historique sur son territoire. La plupart d’entre eux se situent dans la vieille partie de la ville, soit le centre-ville. Ils permettent de diffuser l’histoire de Trois-Rivières, deses constructions et de ses tragédies.

noUveAU PAnneAU d’inTerPréTATion hisToriQUeEn mémoire de la construction du pont Laviolette

Le nouveau panneau d’interprétation historique se situe au pied du pont Laviolette. Photo : M.N. Marineau

Page 10: Zone Campus 18 octobre 2010

10 18 au 31 octobre 2010ARTS eT SPeCTACLeS

La nouvelle saison de la Ligue Universitaire d’Improvisation de trois-rivières est officiellementcommencée. Suite au recrutement des nouveaux joueurs lors du camp d’entraînement, le public a pu ob-serverlesquatrenouvelleséquipess’affronter à la chasse-Galeriede l’UQTR. Voici donc la liste des joueurs qui tenteront de vous di-vertir cette saison:

équipe des rouges : Louis-Étienne Villeneuve (Capitaine), Vanessa Fortier, Jean-Philippe L’Étoile, Jessy Boudreault, Sub: Jona-than Larochelle. équipe des Verts :Pascal Cholette-Janson (Capitaine), Laurence Gélinas, Antoine Gélinas, Dave Belley, Sub: Alex Varin-Dupuis. équipe desoranges :MaximeTan-guay (Capitaine), Jean-René Boutin, Alexandra Carignan, Alexandre Bois-

vert, Sub: Roxane Désy. équipe desBleus: Amélie Brouillette (Capitaine), Simon Charron, Guillaume Vermette, Laurent Constantin, Sub: Stéphane Jutras. Le premier match de la saison a eu lieu le 27 septembre dernier et op-posait l’équipe des Rouges à l’équipe des Bleus. C’est avec un score très serré de 8 à 7 que les Rouges ont remporté la victoire ce soir-là. Quant au match du 4 octobre qui oppo-sait l’équipe des Verts à celle des Oranges, ce sont les Verts qui ont réussi à recueillir le plus grande nombre de votes du public avec la marque de 11 points contre 8. Outre les matchs de la saison régulière, quelques événements spéciaux sont au programme de la LUITR. Selon Louis-Étienne Villeneuve, Capitaine de l’équipe des Rouges et respon-sable des communications de la ligue,

le KIK (une équipe d’étudiants de l’Université Laval) seront de passage à l’UQTR le 12 novembre prochain. Il y aura également possibilité d’une ligue amicale d’improvisation sur le campus lancée par les étudiants de récréologie. (M.B.)

LUiTr

Et c’est parti !

Photo: Marie-Eve B. Alarie

Les matchs de la ligue universitaire d’improvisation de Trois-rivières,tous les lundis dès 19h30 à la chasse-Galerie de l’UQTr.

Page 11: Zone Campus 18 octobre 2010

zonecampus.ca 11ARTS eT SPeCTACLeS

Guy Nantel a présenté la sup-plémentaire de son spectacle La Réforme Nantelle9octobredernierà la Salle J.-Antonio Thompson de Trois-Rivières.

Qu’est-ce que La Réforme Nantel? C’est une prise de conscience sur les travers de notre société en y ap-portant des solutions humoristiques. C’est une critique envers la politique, le système scolaire, l’environnement, les relations homme-femme et j’en passe. C’est un spectacle qui com-mence par « C’est rendu gênant de vivre ici...». Pendant près de deux heures, on rit. Mais la plupart dutemps, on rit jaune car Guy Nantel touche exactement les points faibles de notre société. Il met cartes sur table concernant les travers qui, malheureusement, touchent notre quotidien. C’est dans un décor épuré que Nantel attire l’attention sur ses opinions tranchées ainsi que sur les solutions parfois très loufoques qu’il propose.MisenscèneparMmeDe-nise Filiatrault, le spectacle a du mordantetnes’essoufflepasmalgréla présentation de monologues costauds et peu découpés. C’est du stand up dans sa forme la plus clas-sique mais on ne perd pas l’attention car Nantel a un franc-parler et, tels des disciples, on écoute attentive-ment cequ’il a à dire.Malgré le faitque le public se fait carrément dire ses quatre vérités, Guy Nantel est

particulièrement drôle et touche des sujets qui nous concernent, toutes catégories d’âge confon-dues. Lors d’une entrevue réalisée quelques temps avant sa venue à Trois-Rivières, l’humoriste a avoué que certains sujets sont choquants, surtout la religion. Mais que dansla plupart des cas, le public em-barque à 100% et se permet même d’effectuer quelques commentaireslors du spectacle. Ces échanges entre les spectateurs et l’artiste ajoutent d’ailleurs quelques bons gags impro-visés de la part de Nantel, comme ce fut le cas lors de sa visite à la Salle J.-Antonio-Thompson.

Sujets chauds et … tièdes! Guy Nantel présente sa réforme depuis maintenant février 2010. Bien que plusieurs sujets soient toujours d’actualité, certains sont malheureusement un peu loin dans la mémoire des citoyens. Quelques rappels concernant des sujets qui ont frappé l’actualité de plein fouet

en début d’année sont utilisés dans la réforme de l’humoriste. Cepen-dant, on doit quelquefois creuser unpeuloinafindebienretracer leurcontexte. D’autres fois, ce sont des sujets auxquels nous avons trop souvent entendu parler tels que les accommodements raisonnables. Néanmoins, Guy Nantel a affirméen entrevue avoir retouché quelques segments de son spectacle. «Je me permet de couper quelques sujets qui sont moins d’actualité et j’en ajoute d’autres qui sont plus près de nous. Maisjenepeuxpaslefaireavectoutle spectacle car l’écriture de matériel est très longue et si j’en ajoute trop, le spectacle durerait trois heures!»

Ce dernier se rattrape alors en ajoutant quelques bons sujets qui font la manchette ces jours-ci tels que la Commission Bastarache. Somme toute, La Réforme Nantel est un spec-tacle qui a du mordant et qui permet de secouer juste assez la conscien- ce du citoyen qui dort peut-être un peu trop souvent en nous.

Après avoir connu le succès pen-dant huit ans grâce à la revue musicale Showtime, les Productions FIDEL préparent un tout nouveau spectacle. T’ESTIMO, une aventure musicale ausujet de l’amour prendra l’affiche à laSalle J.-Antonio-Thompson dès juillet 2011. T’ESTIMO fera revivre l’amour, unsujet universel depuis que l’homme existe. Pour notre plus grand plaisir, le spectacle rendra un hommage au répertoire des plus grandes chansons d’amour. Le projet est une idée originale de Stéphane Boileau, metteur en scène et directeur artistique de l’événement. Pour ce nouveau projet, les Produc-tions FIDEL s’unissent encore une fois

avec la Corporation de développement culturel de Trois-Rivières afin d’offrirau public un spectacle qui promet. Parmi les collaborateurs, on remarque notamment la participation d’Yvon Laplante, professeur au département des Lettres et de la communication sociale à l’Université du Québec à Trois-Rivières. Ce dernier, qui a signé les textes pour la revue musicale Show-time, répète cette expérience d’auteur pour T’ESTIMO. Mireille Baril seraégalement du projet à titre de choré-grapheofficiellepourlespectacle.Déjàséduits par le concept, nous attendons impatiemment la venue de l’été 2011 afindelittéralementtomberenamouravecT’ESTIMO.(M.B.)

le 30 septembre dernier, cultureCentre-du-Québec lançait un tout nouveau magazine électroniqueculturel régional : Cultura Centrum. Le lancement a eu lieu dans les lo-cauxdel’organismequisontsituésàBécancour,del’autrecôtédupontLaviolette.

Cultura Centrum est un magazine trimestriel destiné à informer les lecteurs sur ce qui se passe au niveau des arts et de la culture au Centre-du-Québec. De nombreux collaborateurs etfiguresconnusdelaMauricieetduCentre-du-Québec ont participé à ce premier numéro tels Sonia Collard, animatrice de la télévision locale et d’événements de tous genres, Mi-chèle Rappe, artiste en arts visuels et auteureainsiqueMichelleRaza,jour-

naliste à Radio-Canada. Les sujets abordés dans ce premier numéro sont très variés. Le côté ad-ministratif de la culture est traité avec un article sur la gestion et les finances dans les arts et la culture,et un sur le développement culturel dans la MRC Nicolet-Yamaska. Desportraits d’artistes régionaux sont aussi présents dans ce numéro avec l’article sur Mario Carrier, souffleurde verre d’Inverness et celui sur la prochainesortiedelivredeMoniqueJuteau. Des sujets plus généraux commeune réflexionsur l’artactuelet sa signification et la présentationdu regroupement de musées Mé-diat-Muse font également partie ducontenu de ce magazine. Des textes d’opinion traitant de sujets en lien avec l’art et la culture sont égale-ment au rendez-vous de ce premier numéro. Culture Centre-du-Québec a déjà plusieurs projets à son actif pour pro-

mouvoir la culture dans sa région. Sur leur site Internet, ils ont le BabillArt qui affiche les nouvelles culturellesde la semaine. De plus, l’information qui s’y trouve est reprise dans le cadre d’une chronique à la radio sur CKBN. Également présent sur leur site Internet, le PulsArt est un bul-letin électroniquemensuel affichantles toutes dernières nouveautés en matière de culture centricoise. Fi-nalement, l’organisme prépare le GalArt qui est un gala annuel où sont récompensés des artistes profession-nels du Centre-du-Québec. Toutes ces actions sont faites dans le but d’atteindre la mission de l’organisme qui est de contribuer au développement culturel de sa région en aidant les intervenants centricois des domaines artistiques et culturels. Rappelons que Culture Centre-du-Québec est un organisme à but non lucratif et qu’il est appuyé par le MinistèredelaCulture,desCommu-

nications et de la Condition féminine. Le prochain numéro paraîtra au mois de décembre 2010. D’ici là, le premier numéro de Cultura Centrum

est disponible en ligne sur le site de Culture Centre-du-Québec au www.culture.centre-du-quebec.qc.ca, dans l’onglet du même nom.

Le mardi 28 septembre, la Bien-nale Internationale d’Estampe Contemporaine de Trois-Rivières (BIEC) annonçait une prolongation de la période d’inscription pour la septième édition de son exposition. En effet, les artistes ont maintenantjusqu’au 25 octobre pour poser leur candidature alors que la date origi-nale était le 1er octobre. Le formulaire d’inscription se trouve sur le site In-ternet de la BIEC (www.biectr.ca). En complément au formulaire, les artistes qui voudraient participer à l’exposition devront fournir l’image numérique de cinq à sept estampes qu’ils ont récem-ment créées ainsi que payer les frais

d’inscription qui sont de 25 $. Il est également possible d’obtenir le for-mulaire en appelant aux bureaux de la BIEC du lundi au jeudi entre 9h et 17h. Existant depuis 1999, la BIEC est l’événement le plus important du Canada à revenir sur une base régu-lière pour les artistes évoluant dans le domaine de l’estampe. C’est donc une chance unique que les artistes-graveurs professionnels ont de participer à une exposition de cette en-vergure dans le pays. La BIEC 2011 se déroulera du 19 juin au 4 septembre à Trois-Rivières. C’est l’événement artis-tique estival à ne pas manquer dans la région! (M.-N.M.)

noUveAU mAGAZine cULTUreL AU cenTre-dU-QUébec

Lancement de Cultura CentrumMARI E - NOË L L E MARINEAU

Journaliste | Arts et spectacles

Fanny Prince, agente de développement culturel et webmestre, Francine Tousignant, directrice générale et Joanie Mailhot, agente de développement professionnel à Culture Centre-du-Québec. Photo : Culture Centre-du-Québec

sPecTAcLe de GUy nAnTeL

Savoir rire de soi

T’esTimo!

All you need is love... «malgré le fait

que le public se fait carrément dire ses quatre vérités,

Guy nantel est particulièrement drôle et touche des sujets qui nous concernent,

toutes catégories d’âge confondues.»

biennALe inTernATionALed’esTAmPe conTemPorAine

Prolongation des inscriptions

Photo: Guy Nantel

MÉL I S S A BEAUPRÉJournaliste | Arts et spectacles

Page 12: Zone Campus 18 octobre 2010

12 18 au 31 octobre 2010

SPORTS

L’équipe de volleyball féminin des Patriotesestofficiellementcomplétéedepuis peu. Bien que la saison ne com-mence pas avant la session hivernale, la nouvelle formation de l’UQTR est prête et selon les dires de l’entraîneur, elle sera d’attaque. «On n’aura pas beaucoup de faiblesses sur le terrain. On a plusieurs filles d’expérience quijouent depuis longtemps dans des équipes collégiales AAA», a commenté avec enthousiasme Claude Turcotte. En outre, certaines des joueuses qui ont évolué avec l’ancienne équipe de volleyball des Patriotes il y a trois ans sont de retour cette année. Bien que Turcotte ait effectué lesderniers retranchements qu’il avait à effectuer, il reste toutefois deuxjoueuses à couper. Effectivement,après une longue hésitation et une

multitude de tests de qualification,l’instructeur a décidé de garder les deux joueuses occupant la position de libéro. « C’était tout un défi. J’ai de-mandé à chacune des filles de placerdix balles à des endroits spécifiqueset les deux étaient à égalité. Finale-ment, j’ai décidé de les garder et je vaisprendremadécisionfinaleencon-séquence de la progression qu’elles feront»,aconfiéClaudeTurcotte. Malgré le fait que la saison necommence qu’en janvier, des parties hors-concours sont au programme. L’entraîneur travaille actuellement en collaboration avec des équipes col-légiales afin d’offrir à son équipe unavant-goût de ce qui les attend. D’ici là, l’optimisme de Turcotte se traduit sur ses lèvres : « Préparez-vous parce qu’on va être belles à voir jouer !» (J.D.)

les équipes féminine etmasculinede golf disputaient le championnat québécois au magnifique terrainLaval-sur-le-Lac. Les objectifs de début de saison pour les deux équipes étaient de terminer autroisièmerangetêtreéligiblespourle championnat national qui seradisputé au printemps prochain.

Les filles entamaient le tournoien troisième position au classement généraletallaientprofiterdu retourde Stéphanie Côté, elle qui n’avait pas participé à la saison des Patriotes jusqu’à maintenant. Sa venue aura étéplusquebénéfiquepour l’équipealors qu’elle a enregistré le meil-leur pointage au cumulatif des trois rondes, un 258, pour ainsi la placer au septième rang. De leur côté, StéphanieMonetteet Noémie Chapdelaine ont remis des cartes identiques de 266 pours’emparer du 15e rang. Elles ont été tout juste devancées par Audrey-Ann Comeau, qui a terminé les trois rondes au 14e rangavecun265.Desperformances similaires de la part

des trois joueuses. Au final, les filles devancentainsi l’Université du Québec à Chi-coutimi par 30 coups et terminent troisièmes au championnat québé-cois, devancées respectivement par lesUniversitésdeMontréaletLaval.Conséquemment, ce résultat et celui des deux premiers tournois de l’annéepermettentauxTrifluviennesde se hisser sur la troisième marche du podium québécois de la saison 2010. Elles terminent à 99 coups de l’Université de Montréal, qui aéchappé le titre par un mince 17 coups face aux représentantes de Québec. Les hommes ratent de peu Du côté des représentants mas-culins, les joueurs avaient la tâche de rattraper l’Université de Sherbrooke qui détenait une avance de 10 coups sur l’UQTR. La première journée a été couronnée de succès alors que l’équipe a retranché cinq coups à son déficit. Malheureusement pour eux,les deuxième et troisième journées ont été beaucoup plus difficiles etSherbrooke en a profité pour aug-menter leur avance et ne plus jamais être inquiété par les Patriotes. Ces derniers ont terminé à 9 coups des Sherbrookois au quatrième rang du

championnat québécois. À la suite de cette performance, les Patriotes masculins terminent au quatrième rang du classement gé-néral à seulement 19 coups du Vert et Or de Sherbrooke. Ils ne pourront être éligibles pour une place au cham-pionnat national. Plusieurs aspects de la saison 2010 des Patriotes sont à retenir. Le manque de constance dans le jeu est le point qui sera à améliorer si les deux équipes souhaitent progresser. Il faut toutefois dire que Laval et Montréalsontextrêmementdifficilesà déloger, leur budget d’opération étant de loin supérieur à l’Université mauricienne. Chez les hommes, Frédérick Sirois aura été le joueur par excellence de l’équipe. Il a démontré son talent tout au long de l’année et s’est avéré le meilleur représentant de l’UQTR à tous les tournois. Maispour la joueuseAudrey-AnnComeau, le point positif de la saison est l’attitude de l’équipe et le soutien que les formations masculine et fémi-nine se sont témoignés tout au long de la saison. «Il y avait un super bel esprit d’équipe et une belle chimie. Je n’ai pas vu beaucoup d’autres univer-sités faire ça».

voLLeybALL féminin

Ça promet pour laprochaine de volleyball !

concLUsion de LA sAison de GoLf

Les filles grimpent sur latroisième marche du podium

N IC OL A S DUCHARMEJournaliste | Sports

Photo: Patriotes

Page 13: Zone Campus 18 octobre 2010

zonecampus.ca 13

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Horizontalement :

1. Introduction de nouveaux signes monétaires dans le circuit économique2. Dès maintenant - Quatre-vingt-dix3. Tresse de cheveux - Cobalt - Sans humidité4. Pronom personnel - Qui éprouve de l’émotion - Tuer5. Service occasionnel supplémentaire - Achevé6. Réalisée-Enles7. Amener à l’unité - Aspire à l’aide des lèvres8. Cuivre - Relatif aux reins - Silicium9. Extrémitéeffiléed’unemontagne-HérosdelaguerredeTroie10. Formedelalanguequiestenusage-Pierrepouraffûterlesfaux11. Article - Éculées - Adverbe12. Dép. de la Région Rhône-Alpes - Galon placé sur le bandeau du képi pour indiquer le grade

Verticalement :

1. Maréchalitalienauservicedel’Empire(1609-1680)2. Concernent la bouche - Que tu fasses du tort à3. Propre - La personne à qui l’on parle - Vente aux enchères4. Exercer une action en justice - Prix de location d’un navire5. Très amaigri - Possédée6. Préfixeindiquantlanégation-Restitues7. Découpe la terre en bande - Produirai - Conjonction8. Vrillette - Gouverner plus près du vent9. Àtoi-Pronomindéfini-Inspiratriced’unpoète10. Instituteur-Affaiblisparl’âge11. Enlevée-Formesdefructificationdelarouilledublé12. Mortification-Ch.-l.dec.desPyrénées-Orientales

moTs mysTèresSoccer masculin (au CAPS)Vendredi 29 octobreà20h30vs.UQAMDimanche 31 octobreà 15h vs. Concordia

Soccer féminin (au CAPS)Vendredi 29 octobreà18h30vs.UQAMDimanche 31 octobreà 13h vs. Concordia

Hockey (Coliséede Trois-Rivières)Samedi 23 octobreà14hvs.RMCDimanche 24 octobreà 14h15 vs. Toronto

Suspendu pour le dernier tournoi de la saison par son entraîneur Louis-Pierre Godin, Jonathan St-Pierre accepte la décision de son entraîneur et regrette son geste. Ce dernier avait pris la décision, lors du deuxiè- me tournoi de la saison, de ne pas terminer sa ronde de golf. St-Pierre ne connaissait pas une bonne journée et au 10e trou, malgré un élan dans l’allée, il n’a pas réussi à retrouver sa balle, celle-ci s’étant

probablement enfoncée dans le sol détrempé. Comme il ne voulait pas retarder le jeu et qu’il savait que son pointage ne serait pas conservé par l’équipeenfinde journée, ilapris ladécision de ne pas terminer le trou. L’athlète soutient qu’il n’a jamais voulu causer de tort à l’équipe : «C’est une erreur de jugement, ça s’est fait vite avec les circonstances». Le golfeur n’en veut toutefois pas à son entraîneur : « Je comprends qu’il

a une job de coach à faire et il faut dif-férencier ça de la relation d’amitié». St-Pierre se promet d’être de retour avec l’équipe l’an prochain pour sa deuxième saison.

La nouvelle équipe de cross-country des Patriotes a effectué sapremière compétition il y a quelques semaines. Bien que la meilleure posi-tion que l’UQTR ait réussi à occuper soit la 37e dans la catégorie masculine grâce à FrédéricMontplaisir, les en-traîneurs Jean Lemoyne et François Trudeau sont satisfaits des résultats. «C’est un bon résultat, toutefois cela fait réaliser que le niveau de compé-tition est très élevé dans le réseau universitaire», commente Lemoyne. Eneffet,troisdessixuniversitéspar-ticipantes possèdent un programme d’athlétisme,cequirendplusdifficilepour les Patriotes de rivaliser avec leurs adversaires. Du coté féminin, Anne-MarieLévesqueafinimeilleurecoureuse de l’UQTR en allant cher-cher la 44e position. Comme la plupart des coureurs de la formation trifluvienne, Lévesqueen était à sa première expérience en cross-country. Effectivement, sur la

trentaine d’athlètes de cross-country des Patriotes, rares sont ceux possé-dant de l’expérience dans ce sport. «Ce sont des athlètes en bonne con-dition physique qui s’entraînent, mais ils ne connaissent pas les exigences d’un parcours de cross-country», confie Jean Lemoyne. Les entraî-neurs sont toutefois conscients qu’avec les années, les Patriotes se-ront en mesure de compétitionner avec les autres universités. D’autant plus que le cross-country est une discipline en recrudescence dans le milieu scolaire, le recrutement sera simplifié. « Nous sommes en traindeplanifierunestratégiederecrute-ment pour amener plus de coureurs. C’est positif à moyen terme ce qui s’en vient», ajoute l’entraîneur. L’intérêt que ce sport provoque à l’intérieur même de l’Université est grandissant. Lemoyne se réjouit de constater le nouvel engouement : « Il y a beaucoup de gens qui nous croisent et ils sont contents qu’il y ait du cross-country. Ils nous demandent ce qui se passe, comment vont les compétitions…». Outre la stratégie de recrutement, les entraîneurs ont aussi élaboré un plan afin d’augmenter les perfor-mances de leur athlètes. Au départ, les entraînements étaient basés sur la mise en forme, le développement

de l’endurance cardio-vasculaire et la vitesse. Cependant, comme dans tout bon entraînement, il doit y avoir une progression. Ainsi, des entraînements par intervalles étaient de mise. «Les intervalles sont plus longsàdesrythmesplusspécifiquesà ceux des compétitions. De plus, on travaille aussi sur la capacité de gérer et de bien doser les entraînements, car nous avons deux compétitions en deux semaines, ce qui peut être difficile pour certains», avoue JeanLemoyne. Notamment, plusieurs coureurs ont décidé de s’entraîner en dehors du circuit universitaire lors de courses sur route et autres parcours. Entre autre, Maxime Bi-lodeau a effectué dernièrementun demi-marathon dans un temps d’une heure et vingt-deux minutes, ce qui est excellent comme résultat. De plus, Andrien Letout a couru lors de la course de l’Île Saint-Quentin. Une autre belle performance pour ce coureur qui a complété le parcours de 10 km en moins de quarante mi- nutes. En voyant la motivation de leurs coureurs, les entraîneurs parlent d’organiser une course hors-circuit aux États-Unis l’an prochain : «Ça serait une belle expérience pour nos coureurs. On veut agrandir un peu le calendrier et leur permettre de vivre cela».

Le cross-country, lanouvelle mode de l’UQTR

GoLf mAscULin

Jonathan St-Pierre regrette

JOA N Y DUFRESNEJournaliste | Sports

Photo: Patriotes

Page 14: Zone Campus 18 octobre 2010

14 18 au 31 octobre 2010SPORTS

lespatriotesparviendront-ilsenfinà remporter la Coupe Queens cette année? Éliminés des séries élimi-natoires lors des trois dernières saisons par les redmen deMcGill,l’équipeauradupainsurlaplancheafin de soulever l’emblème dessports universitaires de l’Ontario (SUO) pour une neuvième fois dans son histoire.

Encore une fois cette année, les Patriotes se frotteront aux Redmen de McGill pour la domination de ladivision Est des SUO. Bien que le programme de l’Université Carleton s’améliore d’année en année, il serait étonnant de les voir rivaliser avec les deux meilleures équipes de la divi-sion. Les Pats disposeront d’un noyau de joueurs relativement similaire à celui de l’an dernier, noyau avec lequel ils ont terminé au premier rang des SUO. L’arrivée d’Emmanuel Boudreau compensera pour la perte d’André Joanisse et la mutation de Maxime Fréchette à l’arrière-posteajoutera du poids à la brigade défen-sive de l’équipe. Pour ce qui est de l’offensive, l’équipe restera la forcedominante dans toute la conférence. L’arrivée de Marc-André Larocheajoutera un peu de muscle à une équipequi a si souvent étéqualifiéede trop petite. Bien sûr, l’équipe n’a pas à s’inquiéter devant le filet avecJean-Christophe Blanchard, un des meilleurs gardiens au pays. Cette année, les représentants de l’UQTR devront tout d’abord être constants dans leurs performances. C’est ce qui a semblé leur manquer lors des campagnes précédentes. L’équipe devra éviter de démarrer

la saison sur des chapeaux de roues pour finalement manquer d’énergieune fois les séries éliminatoires ar-rivées. Le capitaine Alexandre Demers soulignait d’ailleurs, il y a quelques semaines, que la formation doit y aller un match à la fois et de ne pas regarder trop loin en avant.

McGill, l’éternelle rivale Les Redmen parviendront-ils à ruiner la saison des Patriotes en-core une fois cette année? Ce sera leur objectif et ils ont l’équipe pour réussir encore une fois. Meilleur marqueur du circuitla saison dernière avec 54 points, Francis Verreault-Paul s’en promet encore cette année. Son duo avec Alexandre Picard-Hooper a été le meilleur de la ligue l’an dernier. Ce dernier avait amassé 49 points pour terminer au troisième rang des mar-queurs. Le Patriote Francis Charland s’était inséré entre les deux avec une récolte de 53 points. De plus, les Redmen dispose-ront d’une bonne défensive avec le meilleur défenseur au Canada : Marc-AndréDorion,etlegardiendebut Hubert Morin qui a connu uneexcellente campagne 2009-2010. Étonnant pour un joueur n’ayant ja-mais évolué dans la Ligue de hockey junior majeur du Québec. La guerre entre les Patriotes et les Redmen se continuera tout au long de la saison, et les Trifluviensont les ressources pour terminer au premier rang. La troupe de Jacques Laporte a-t-elle ce qu’il faut pour vaincre les Montréalais en sérieséliminatoires? Peut-être, mais elle devra élever son jeu d’un cran au printemps. (N.D.)

Passionné de soccer depuis sa tendre enfance, Yannick Fournierévolue avec les Patriotes depuis deux ans maintenant. Portant la mention d’assistant-capitaine pour la première fois dans sa carrière universitaire,l’attaquantprendsonrôleàcœuret ilestplusqueprêtàamenersonéquipeauxsériesélimi-natoires.

Originaire de Sion en Suisse, Fournier a aménagé au Québec très jeune. Dès son jeune âge, il fut attiré par les sports tels que le hockey et le soccer. Il décida toutefois de con-centrer ses efforts sur sa véritablepassion : le soccer. Toujours soutenu par son père, Yannick a vite gravi les échelons de cette discipline notam-ment lors de ses années passées dans le FC Outaouais, équipe de calibre AAA. Par la suite, ses talents l’ont portéjusquedanslavilletrifluvienneoùilaffichelescouleursdesPatriotespour la deuxième saison. Âgé de 22 ans, Fournier est fierde l’attention que lui a portée son entraîneur, Pierre Clermont, en lui at-tribuant le titre d’assistant-capitaine. Il souhaite utiliser les avantages de sa

nouvelle position pour rassembler ses coéquipiers et ainsi, maximiser le po-tentiel de ces derniers pour atteindre l’objectif # 1 : les séries éliminatoires. Sur un plan plus personnel, le jeune étudiant au baccalauréat en compta-bilité générale souhaite donner le meilleur de lui-même maintenant qu’il est de retour suite à sa suspen-sion : « Je suis attaquant (milieu de terrain précisément) donc, je veux marquer des buts et aussi être présent le plus possible défensivement». Bien qu’il reste encore quelques années à jouer au sein des Patriotes pour Yannick Fournier, ce dernier aimerait bien poursuivre sa carrière par la suite. « Étant réaliste, peut-être que je me rendrai pas plus loin, mais juste de jouer au soccer universitaire,

c’est déjà bon. Les règlements nous permettent de jouer durant cinq ans, j’en suis qu’à ma deuxième. Donc, je veux me développer dans la ligue uni-versitaire, faire du mieux que je peux dans les Patriotes et pour la suite, on va voir.Mais, j’aimerais ça continuerà jouer dans une ligue peu importe laquelle», commente le # 12 de la for-mation trifluvienne. Parallèlement,Fournier était entraîneur à Outaouais il y a trois ans de cela. Donc, l’option d’occuper à nouveau cette fonction pourrait éventuellement l’intéresser. Certes, avec son style de jeu technique, Yannick Fournier a tout de l’étoffe d’un gagnant. Gageonsquenousn’avonspasfini d’entendreparler de ce joueur talentueux au charme ravageur.

soccer

Fournier, un «must»pour les Patriotes

hockey

Est-ce l’année ?

JOA N Y DUFRESNEJournaliste | Sports

Yannick Fournier en action (à gauche). Photo: Yannick Fournier

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zonecampus.ca 15SPORTS

Les Patriotes se rendaient à North Bay pour affronter les lakers del’Université Nippising lors de leur toute première partie de la campagne 2010-2011 de hockey. Grandementfavorispourl’emporter,lespatriotesse sont fait surprendre par une équipetrèsopportunisteetontsubiun cuisant revers de six à un.

Dominés 37 à 22 au chapitre des lancers, les Lakers ont profité de plu-sieurs erreurs de la brigade défensive des Trifluviens et ont causé touteune surprise en inscrivant cinq buts sans riposte face à Jean-Christophe Blanchard et un de plus face à Vincent Lamontagne, appelé en relève. La partie avait pourtant bien débuté pour les Patriotes alors que Francis Charland s’est inscrit à la marque avec les aides de ses compa-gnons de trios Jean-Sébastin Breton et Étienne Bellavance-Martin. Cefut le seul moment de réjouissance de l’équipe qui a par la suite accordé deux buts en désavantage numérique. Malgré une domination totale de lapartie, la lumière rouge derrière le gar-dien de Nippising ne s’est plus jamais allumée. L’entraîneur Jacques Laporte n’était pas heureux après la partie. « Nous n’avons été ni opportunistes, ni efficaces». Selon lui, le manqued’exécution et « l’impuissance du jeu de puissance » sont ce qui est venu couler l’équipe. Il a d’ailleurs tenu à ramener ses troupes à l’ordre après la partie : « nous voulions nous assurer que le message passerait. Les Pats sont une équipe gagnante».

Chasser le naturel… Le lendemain, les Patriotes étaient dans la Ville reine pour affronter lesVarsity Blues de l’Université de To-ronto. Le message lancé la veille par Jacques Laporte a été compris par ses joueurs alors que sa troupe a infligéune sévère correction à Toronto. Ils l’ont emporté six à deux et ont com-plètement dominé la partie. Seul marqueur la veille, Francis Charland a été le joueur du match pour les Patriotes avec une récolte de deux buts et deux passes. Le défenseur Maxime Fréchette s’est aussi illustréavec une récolte de trois aides. À l’autre extrémité, Jean-Christophe Blanchard a été forcé de rester alerte en arrêtant 29 des 31 tirs dirigés vers lui. L’entraîneur Laporte se montrait beaucoup plus satisfait de son équipe que la veille, particulièrement de ses unités spéciales. Les Patriotes ont profité de l’indiscipline des VarsityBlues et ont fait bouger les cordages à deux reprises grâce à leur attaque à cinq. À l’inverse, les Torontois n’ont pu déjouer Jean-Christophe Blanchard lors des cinq avantages numériques dontilsontbénéficié. Avec ses cinq points en deux par-ties, Charland occupe la pole position chez les marqueurs de l’équipe. Fait à noter, les Patriotes ont évolué avec seulement 19 joueurs en uniforme lors de ce voyage. En effet, les nomsd’Alexandre Demers, Maxime Ro-bichaud et Dave Nolin étaient tous inscrits sur la liste des blessés.

Demers bientôt de retour Le co-capitaine Alexandre Demers pourrait bientôt effectuer son retourau jeu, lui qui a été opéré à un genou au printemps dernier. Il a accompagné l’équipe lors de ce périple en Ontario, mais n’a pas obtenu le feu vert des mé-decins pour sauter sur la glace. Jacques Laporte ne compte pas le forcer à effectuer un retour rapide aujeu : «il sera utilisé sur la troisième ligne pour commencer».

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N IC OL A S DUCHARMEJournaliste | Sports

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Faux pas enouverture de rideau

Francis Charland (au centre) a connu tout un partie faceà Toronto. Photo: N. Ducharme

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