x&. t - bn-r

1
L'AVENIR DE ROUBUX TOUF COING •nrait fatigué revint sur f*ade ••tiafaetion dm In ter-, fut votée telle qu'elle, payable ( ! augmentation de oentimes ad- •I il est fort difficile d'y répondre. Toua ces projets et contre projet* i donné lieu qu'à des pertes de timps. r la Vieille Place Ce proiet «ait très «impie d'abord, il eut moins coûteux q « touB ceux élaborés fUB.éu'Io' et nous aurait rendu de plut grands services. Voua comment nous voyons les choses, nous qui ne sommes pas propriétaire n'ayant, par conséquent aucun intérêt en Jeu Pourquoi cela n's-t-il pas été fait T Parce que l'on sacrifie tout l l'intérêt particu- lier. Cette fameuse rue de obez le fils à papa au pavé du Ballon, qui nous dotera probablement plus tard d'une balte de trains-tramways, n'a M raison d'être que si on lui donne de» àboutB. ,O p » ,1a roule du Laboureur telle qu'elle est '"t les idées et combinaisons de la rue de la Complaisance Deux pointa i doue visés par M le Maire, la propriété r des Bas en Haut, et la propriété Pullet, i la plus-value à ses propriétés et à celles de t faroilltt, mais comme l'a ai bien dit le bon L Fout-iine « Il est difficile de contenter tout i OlO'.ide et son .rère. » Cela n'arrête pas M. le maire, cependant. de la maison Quivron,lorsque de tous les points 4e In commune s'élèvent des réclamations au enibt de l'entretien des routus Durant »ix mois de l'année on patauge dans la boue Jusqu'à la cheville et le contribuable paie toujours. M. le maire s'en soucie fort peu lui, ne aorl qu'en voiture. On reste des années a mettre un piojot en exécution, parce qu'on espère toujours en trou- ver un autre qui fera mieux bou.llir la mar- Ah ! pj^rdun, il ne faut pas oublier que c'est fr lai que nous devons la créât on de la succursale de la caisse d'épargne, dont nous rappelons à nos lecteur* l'ouverture aujourd'hui dimanche. Ecce homo ! Voilà l'homme incomparable à qui nous disons, comme sur l'air des Dragons de ViUart : Ne parlep*s, Denis, je Cen supplie... Hier matin à neuf heures, ont eu lieu à la Mairie de Lannoy, les opérations du tirage au sort des 16 cantons de Lannoy du Nord assisté de son secrétaire. Etaient aussi présents les maires ou adjoints des communes dépendant de Lannoy: MM. Parent,maire de Lannoy, comte de Monterlamhert, maire d'Annappes, Dele- rued'Anstaing.Clotaire Desquiens d'Ascq, Aug. Lepers de Baisieux, Duquennoy à Gruson, Leuridan,maire à Hem, Truffaux, adjoint au maire de Leers, Jonville, ad joint à Saillv lez Lannoy, Deleplanque, maire de Tressin, Delattre-Truffaut.maire à Willems. Le» maires ou adjoints des communes ci-dessus tirent au sort pour désigner celle* qui commenceront les opérations : 7* Forest; 8 Fiers; 9' Willems ; 10' Lan- noy; 11' Chéreng; 12* Gruson; 13 Bai sieux; 14'Anstaing; 15* Ascq; 16. Touf- flers. Voici maintenant lesnomp et les numé- ros des 204 conscrits inscrits dans ces dif- férentes communes dans l'ordre qui pré Juies Bernard 194, Jules Bouzin 9, Pi •i-mart 19, Jul<s Coostant 51, Juins D^baisieux, * " e 50, Charles Deoratelin 196, Désiré Delattre 192, Achille Dhellemmes 121, Pierre Dhellemmes 108, Louis Demay, frère 126, Alfr«d Deruux, engagé conditionnel îw, beer aln* de veuve 20. Eugène Ducat lion 67, i 99, Henri Philippart 28, Henri Salomez. 35, Ju vice 9-, soutien de famille 140' Clovis V Ralll.T les LaaB«j.- 5 conscrits : Edouard Devenin 143 ; Henri Delsalle, aveugle de l'œi droit 92 ; Jules Desshamps 60, Louis Manche 97, Auguste ProvootTO. Treaaln. 4 conscrits ; Alphonse Carpen- tier 150 ; Désiré Descamps 179, M.iurice Fruit, soutien de famille 42, François ThieQry.faiblesbC leste 10. Choquel 30, Debrocq 25, Delesuuse 180, Alfred Delporte 117, Emile Delporte, tr x " Désiré Prévost, soutien do famille 32, .. - ** conscrit : Jean-Bap- tl"te Alavoine 100, Henri Bara 156, Charles Blick 57, Alphonse Blin, soutien de famille, 188, Jules Blomme 1, Catilier 39, Jean-Bapt'ste Chaspeau 13, Car'os Debarge 49, Honri Decoltigrues 40. Victor DefTrenn^s 62, Emile DMarange 91, De'- vsHée. aîné de sept enfants 26, Désiré Dubois, «outien de ramille, 106, Henri Dufermont 137, Emile Francbomme, frère au service, 55, Ca- mille Gajret 27, Louis Hespel 18), Houzet 14, Lamblin 43. Désiré Mssqinlier 155, H<?nri Meu- risse 24, Pierre Nvs, frère au servie, 110, Jo- cfe'roq 6,1 de veuve 89, Henri Le- PA^ÎHÎ* Ô., 18 : Alphoase Bauduin 181, Camille Blin 129. Jean-Baptifte B' outin 74, Al Lezy 163, Charles Liebêrt '88, AifreJ Marcq Jean Marescaux 81, Jean Baptiste Meurisse 200, Edouard Yandoerselaert 169. V«reat. —7 conscrits : Florentin Andoche, 3 177, Henri D/xottlgnies 136, Jules Narcisse Lor' - - Noé 204, Pierre Wattel 12. T Ur l ~ 28 1 C0nBC^il!, : Adolphe Chiffe 120, drnond Cotheley 107, Emile Bouchez, engagé », Louis Boutemy, Irère au serv ce 127, Cyrille Bury 15 , Henri Delbar 64, Honri Delporte, ainé 186, Emile Doutreligne, aîné > h Dubu». frère au servie) 159. JStave Dornez 18, Ferdinand Dussent 93, t myope 133, Henri Dhe- Louis Loridant 184, -J5. Jules seynaeve, 124, Berthe Tanchet 139, Qustavd Taillac, Vie •or Vand-emet 105. Willems. 15 conscrits : Abheville 185, August Bury 52. Pierre Carrette père au ser- vice 123. Jules Chantralinne 8, Désiré Dcbou- vries 111, Jules Fontaine 76, Albert Herbaut -i, "iiiri Me»plomb aîné de veuve 3, Pluque 38. iguste Th eflry 71, Vidacq aîné de veuve 9o, indekerkuve 23, Louis Voruis 193, Clovis Bê- gluin aine de veuve 44, Jules Rénaux 198 Laaaay. - 13 conscrits : Bacquereau aîné s veuve, 178. Delahaye 95, Deroubnix 165, Oscar Desplanuugs 145, Louis Ducbatoiet33, Louis Du- gardin, frère au servie. 82, Oerinain 109, Oeil- let atné de veuve 173. Prévost inilrtne 5, Alfred Sol 167, Valenducq 191. Louis Vanin soutien de 16, Chantr Arthur Doulard 75, de famille 113, Jules Thieffry li§, y 'jules Wilie, 125. J.-B. Willocot, aîné de veuve 144. s : Charlemagne Bar- : Gustave Barbieux, s 78, J.-B. Parent Anslaingr 7consorits : Louis Cornille46, Carton 10, Henri Cornille (faiblesse générale) 11 , - l ~- "—rcelle (paralysie du bras gau he) 164. (myope) 157, Auguste Damide 138, i 203, Victor De- de hu.t enfants) ivarque 115, Victor Lefebvre 83, Henri Rigolle (.»inê •„ , Thieffiy (îrére an service) 183, Vandeputte 167. Victor billiet 47, Henri Deroubalx 16, fu?es De- t 80, Emile Jouville 189, Poltier60, Ton- ont pu encore tirer Ces jeunes gens xe bont attardés dans les es- taminets de la route d'Annappes Lannoy. La ville de Lannoy et ses environs ont con- jrvé durant toute la journée une très grande Les estaminets de la Grandi -Place n'ont pas désempli et les cabaretiera ont faire une re- cette fructueuse. PxcxsuisrA. ux TRIBUNAL CORRECTIONNEL OE LILLE Audience du t Février 488» Une proxénète Joséphine Duquiré dite Louchard,tient à Lille, rue des Capucines,un estaminet mal famé, elle se livre avec des jeunes filles mineures à la prostitution. Elle profitait de la pauvreté de ces jeunes filles, seules, sans soutien, sans argent, pour les exciter à la débauche. Elle est très mal notée, et le tribunal la condamne à six mois de prison et 50 tr. Marchands de charbon] peu scrupuleux. Désiré Cattiau et Gustave Lapaille sont avaient le soin de mettre un sao vide, au fond des sacs de charbon qu'ils vendaient de sorte qu'ils trompaient leuri clients. Ils sont condamnés : Désiré Cattiau, à 4 mois de prison et 50 francs d'amende,Gus- tave Lapaille, 6 mois et 50 francs. Charles Dulhoit, âgé de 25 ans, sourd muet, est prévenu d'escroquerie. Il avait été chercher, au nom de M. Carlier, des parapluies d'une valeur de quarante-deux francs environ chez un marchand de la rue Saint-Andre, et les avait revendus trente cinq francs, en ayant soin de ne pas payer le véritable propriétaire. Il en est quitte pour 2 mois de prison. Henri Peeters, 4 mois de prison pour in- fraction à un arrêté d'expulsion. Jules Gadenne et Louis Zennevoir, un mois de prison chacun, pour mendicité. Alfred Vasselin, un mois pour vagabon- dage. M* COURANT. COUR D'ASSISES DU NORD La prochaine session. Le jury La première chambre de la Cour vient e procéder au tirage au sort du jury, pour la session qui s'ouvrira le 18 fé- vrier. Voici les noms de MM. les jurés: Jurèt titulaires. René Lecollier.Emile Denis, Paul-Alexis Hotte, Alfred Edouard-Auguste Dhalluin, Mane-Léon Henri Bouchelez, Je Bau- •ain^nri-Joseph Segard,André Tabard, Julien, l^an Desurmont, Eugène-Victor Dufour, Henri- Paul-Alexandrn Prouvost, Louis-Joseph Frae- lich, Adolphe-Eugène B'anoourt, Stanislas Du- Mctz, Jean-Baptiste Bleuez. ~ "\rthey, Ildephonse Quinet, oseph Dansstte, Aimé Venant «Kuste Emile-Joseph Millot, Ernest Vdrcnaeve, Edmond-René Lenglet, Jean- Baptiste Fouble. Clément-Benjamin Baillard, Alfred Desbonnet Jurés supp'émentuires.- Auguste-Joseph Fran- .net, Louis-Stéphanie Foulon, Paul Desmaretz et Auguste Humbert Crépin. FAITS DIVERS Un mari •~r®t»onneur TTn conducteur des traini de Bolton, nommé William Yates, a été arrêté der- nièrement dans des circonstances étran- ges. La femme du conducteur a déclaré que peu de semaines après leur mariage, son mari avait essayé, deux fois de suite, de l'empoisonner. La première fois, la femme s'est aperçu des intentions de son mari ; la deuxième fois, pendant une dispute survenue parce 3 u'elle se refusait à manger, un morceau e rôti est tombé sur le sol de la cuisine, et le chien qui s'est emparé de la viande est mort presque instantanément. L'épouse Yates n'a d'abord rien dit, mais elle a su que sou mari avait des re lations avec une autre femme, elle s'est décidée à s'adresser à la justice. Il était temps, car William Yates a été arrêté à Liverpool au moment il se disposait à s'embarquer pour l'Amérique avec une autre femme. Une explosion, produite par le pétrole, a mis en émoi dernièrement le quartier de la rue St-Maurice, à Arraa. Le sieur Narcisse Coin, surveillant des magasins que possède M. Jules Oeconinck. faire une ronde. Il eut l'imprudence de vouloir allumer sa lampe à pétrole à une autre lampe du de tombées de la lampe sur la flamme. Le feu prit aux vêtements du malheureux Coin qui, rendu fou par ses souffrances, courait dans la pièce en poussant dea cris déchirants. Pendant que sa femme,sa belle sœur et son beau père s'empres- saient autour de lui pour éteindre les flammes, le feu prenait aux meubles. Heureusement des voisins accoururent, le commencement d'incendie ne tarda pas 4 être éteint; quant au malheureux Coin, grâce à l'idée qu'on eut de jeter sur lui une pile de sacs, il fut enfin délivré de ses tortures. Son état n'en est pas moins assez grave; il porte des brûlures profondes au visage et ux mains ; sa belle sœur, Mme Cspy, en ildant à éteindre les flammes a été,elle au si, grièvement brûlée. 1 s docteur Leviez, appelé en hâte, les a vii tés tous deux et a ordonné leur tram po t à l'hôpital. 1 me Coin et son père, M. Desmazlêres, on| reçu de légères blessures ; mais, vu le peu de gravité que présente leur état, ils sont soignés chez eux. Cn énorme succès élorme sitccès de préférence à toutes les c| jouxté» vainement employées jusqu'à 1 tr. 10 l'étui. Toutes pharmacies. Dépôt à Lille : Pharmacie du Docteur Ozil, rie Esquermoiae, 60; Fanyau ; Donte et Cie. Cfcaine ; Pharmacie centrale Qobert et Cie. p-roubaix, rue Puébla. - A Tourcoing : MM. Bhineaa, Vanneufville. A Valenciennes : M. abin-Boulet. A Fresnes, M. Berriez, phar- macien. A Maubeugo : M. Huart, phamacien. A Boulogne-«or Mer : Dutertre, phi loçn - De Bil, 19, - La BasBée : M. Caillez, pharmacien Toutes i Cour, à Hondschoote. TRIBUNE PUBLIQUE La politique du Journal de Roubaix Le vote de confiance qse le ministre îloquet a obtenu à la suite de l'interpella tion de M. de Jouvencel a une importance capitale pour la politique future; les conséquences en seront heureuses pour le pays et l'on arrivera ainsi sans secous- ses au moment des élections générales. Les esprits brouillons en seront pour leurs frais. Aussi le Journal de Roubaix est dans n état de prostration qui fait pitié à voir; lui, qui le lendemain de l'élection de Bou langer partait en guerre contre le minis- tère, adjurait le président de la Républi- que de lui signifier son congé dans le plus bref délai possible, appeler à sa place un ministère centre gauche qui insensible- ment aurait opéré une réaction et préparé la voie à une restauration monarchique. On ne doute en effet de rien au Journal de Houbaiœ. Pour arriver à cette fin, on y pratique la politique des quatre points cardinaux ; on est tour i\ tour républicain-conserva- teur, monarchiste, bonapartiste, et s'il se f irésente un personnage qui est un soldat «discipliné ambitieux instigateur des émeutes, des. grèves noires même des S erres civiles, le Journal de Roubaix est Mais aussi quel homme I quel génie ! quel dentiste I que le profond politique qui dirige le Journal de Roubaxx. Ad. COUPEZ Programma» des Théâtres Conowts Dimanche 3 février, J le concours de M. Conatanoe, ténor du Toéàtre Rojal d'Anvers, spectacle evtraordin première représentation de La NAUFRAGE de II MÉDUSE Drame hist orique m 5 actes dont un prologue par Charles Desrosiers Deuxième représentation Je La PILLE DU RÉGIMENT Opéra-oomiqpe en 2 actes Paroles de MM. de Saint-Georges et Bayard Musique de Donizetti Ordre du spectacle : Le Naufrage La Fille. Prix des places ordinaires. Voitures pour Tonrooing, Lannoy et Mouscron. Dimanche 3 février, représentation extraordi- -~ ! -e, deux grandes pièces LES QUATRE HENRI Ou l'assassinat du duc de Gutsa Drame historique en 6 actes de M. L Beauvallet La Fille du Tambour Major Opérette en 3 actes, ue MM. Duru et Chivot Musique de J. Offenbach Ordre du spectacle : Les Quatre H->nri. La Choral Nadaud. Voici le programme de j soirée u * ' **-* ' ~ " Nadaud, à soirée bachique qui sera offerte par le Choral Février, à 8 heures 1/2 précises. Première partio !• Ouverture pour piano, B. Delaportc. —2 _ _ ccompagnement de ... loncelle par M. Delcmeule, L. Holleville. 3" ' bonnes gens, do Victor Hugo, H. Burette. Fantaisi Rouaseaux. 5- Koraance, Ch. Hache. Lanlaire, de G. Nadaud, H. W. clarinette, X -. - 3- Pierrot et Pierrette, G Na- . 6- B«o appétit, Messieurs ( Ru? Bits), •Hugo, H. Burette. e sera ras envoyé de lettres d'Invitation. FUNERAILLES Les personnes qal par oubli n'auraient pas eçu de lettre de faire part de la mort de Monsieur Naroisa* Joaaph 8EL068E Epoux de Dame ROSALIB BOUSS-iMART décédé à Roubaix. le 1er Février 1889, dans sa cinquante-huitième année, sont priées ds consi- dérer le présent avis eomme une invitation d'as- sister aux CONVOI et SERVICE SOLENNELS qni auront lieu le Lundi 4 dudit mois, k neuf heures, en l'église St-M—"" * conduit au eimetière. s, en l'église St-Martlo, d'où son corps seri it au eimetière. Les VIGILES seront ehantées le même jour, à 5 heures. L'assemblée à le maison mortuaire, rue du Collège, 28. mmmmmmmÊmaBÊÊÊÊm ÉTAT-CIVIL DE ROUBAIX Naissances du S février Floris Delesclnse, roe Deereme. 71 —Colette Vanraemdonck, rue Solférino, S3.Léon Dil- b, rue dea Fabricants, 42. Marcelle Honoré, . _a du Tilleul, 8». Jeanne Treùteseani, roe «t-Antoine.9. Florentine Guermonprez, i ..jr, 1.—Germaine Dancette. rue Latine. 1». - Georges Vandersti- chel, rue du Collège, 38. Dèoès Denis Ovaere, 6 ans, rue des Longues-Haies, 182. Vietorine Lnpoutre 21 ans, rue de Lan- —, fort Despret. Narcisse Selosse, 57 sns . du Collège, 26- V otoruif Cooreman, 4 ,.. _ des Vélocipèdes. 21. Valent?ne Hen- nebicq, 7 mois, rue des Véloo'-*-*— launay. Fidéline Duthoit, 86 lège, 142. VanDeste, présent* Tilleul, impasse Nabuchodonosor. Orner Ar- du Col- lège, 142. VanDeste, présenté Tilleul, impasse Nabuchodonos . nout, 22 jours, rue de l'Epeule, 173. Mariages Entre : Charles Cusse, journalier, et Si'vie o sseau, floig(,euse , rue d'Alger. Caml"* Vandeputte, menuisier, rue de Flandre, 29, Léonie Vincquier, lessiveuse, r Hélène Jean-Baptiste, journalière, i —Pierre Detournay, âppréteur, rue do Freaney, et Alphonsine Vttrain, bobineuse, rue du Fres- noy. Henri Hennard, chaudronnier, rue de Wasqurhal, et V ctoria Cuvefiet, soigneuse, rue Drouot, 10. Gustave Bogaert, tisserand, rue de l'Epeule, et,Flore Foulon, tisserande, rue de i-«r*uu Floris Tiberahien, chauffeur, rus Vaucanson, t, et Adèlo Béhin, dévldetne, ras de ETAT-CIVII, DE TOURCOING Naissances du 1er Février César Tavernler, au Brun Pain. Théophile Versehoote, contour de l'Abattoir. Albert Lebrun, ruo Fin de la Guerre. Décès Marie Lecomte, 62 ans. Louis Vanbaeten 6 mois, rue de la Blanche-Porte. /"'LUS ds CHAUVI &Z£"L£ciiïiïï. .'Yi'MI m», tu.'4"* ïi T Goutte et JUuitlnm Deput. t», raOndU raunnatila M rua goutteux B«ub4«, sirop végétal autorisé, contre ! SoutCe, les JthumatUmes aigus ou chroniques, et 1< Douleurs de toute nature, est constaté par tous k médecins et recaerclamenta unanimes des malade Se*trouve dans tontes les pharmacies. Mémoire Booms Commercial* «t AgrioolM (Dértehts commerciales! •ir«ké* de S.lits Du 2 février C. du tour r. présél. Hnllede ColsaTh.) Lin étranger (kl". > 51 50 52 . Hnile épurée pour quisquet 7flfr. l'heet Sacres. Cote offloielle. Blanc, base a* 1.US .. à ... Cote officielle. - 88degrés, 34 75 f K 00. Acquittés, 87 k 87.25 Alcools. Cote officielle. 3(6 betterave disp. MM (team* 4 de «si dag. disp B8deg dis». 4 86 50 » Beptessare. . Uiaaj 5 Oetobre. . . 104 2* il S* «f Coton., di.p. - Calaar "^iSara'^sii. * »a>. " ' r*naa«M iT taveri. t février. Cafés. Marché eaioM. tante*. Cote ofScielle de 8 heures lj« : réf., 9*1)4; mars, W 3|4; avril, 99 3»4; mai, 99 8|4; juin. 99 3)4; Juillet. 100 .| ; août, 100 i ; sept ^.a^„Ml8.i.;déa..4M«|a.- . Ventes : 9,260 sac». rétrou. - Meratté calme. - Psil MMMM» - Prix sans changement appréetaMe. 1 ssarr- X&. t rSL.'â.: ïBfc.U: Stterts Marché soutenu. T 'GMM BOURBE DE LILLB' " dp 2 février 18» Les dernier» e>aw de tmialu vtUtsf» ssdst i ta Bourse de Lille sont pubtïh tous lté ht* fis. â^aurw VH#| a* ~ On coté : D*psrt«qent Ui N|rS*|P? J Oa cote : 8oeiAU9t-S4«Veor \ On oote : Ansln (100e de denier) a. OOOPQNa DtrACRfeB Aet. Blanjy, t.. Cote à titte exeeptleaadl I de Mai beugs, 220. HaatrfMIMM RDURSS DK BRUXKOJW,.V. M t rtTrier Kmp.81 t,e.L 10B .. - eér.lt. 1M 961 - aérill. «K 95 i - ». 93 90 i >1/1. "i io» AnaaiMs41/S. 114 80 4. 104 78 4 - 3. —SpelMM. il» .. t —3pc I8M. 10R .. Anvers ISSTlib M 25i Non libérdtflsr . Imp du Jearasl L'Avenir ée Le Gérant : E. DOGARDIN FEUILLETON DE L'Avenir de Roubaix-Tourcoing I L'Honneur de Diane PROLOQUE TÉI CABASSOU! —Mariettou f répéta-t il, avec un frisson par tout le corps. Tu sais bien qu'elle ne t'entend pas, dit alors une voix derrière lui. Le colosse se retourna effaré, et reconnut la mère Maurel. Il l'attira dans ses bras en pleurant comme un enfant. Mais... elle n'est qu'évanouie, n'est- ce pas? balbutia t-il ; elle va revenir à elle... il faut envoyer chercher un mé- decin. C'est ce que j'ai fait. Et il va venir?... Je l'attends. Cabassou s'assit dans un coin, pendant que maman Maurel s'approohait du lit. Cabassou, lui n'osait plus & de longs intervalles, il se risquait à regarder. Et, chaque fois, il se plongeait la téta dans les mains , comme s'il eût été épouvanté de l'horrible vision I C'est qu'aussi Jamais une altération plus rapide n'avait frappé un visage hu- main l Les couleurs avsient disparu des joues te la pauvre mourante pour faire piaoe à une lividité de marbre. Les yeux n'avaient pour ainsi dire plus de regard ; un cercle blanc se dessinait maintenant autour du nez, et les lèvres remuaient dans le vide avec volubilité, sans produire aucun son I Tout à coup, cependant, une trépidation violente agita ses membres, et elle se dressa les cheveux dénoués et tombant raides sur ses épaules nues. Maman I Cabassou I dit elle d' voix forte. Nous voiciI... nous sommes près de toi... dit maman Maurel. Votre main... t Mon Dieu... Je vais mourir ! Non ! non I sanglota le malheureux Cabassou. Je vais mourir... répéta la pauvre enfant est làl làl mon entant, mon pauvre petit Richard ! . Le colosse avait bondi vers le cabinet qu'indiquait la mourante, et il revint aUssiiôt, portant dans ses bras un enfant de quatre ans à peine, qu'il alla déposer à côté de sa mère. Celle ci le serra sur 8a poitrine dans une étreinte désespérée et folle. Seuil seul au monde l dit-elle d'une voix déchirante. Seuil interrompit vivement Cabas- sou, quand je suis I allons donc I Ah t quoi qu'il arrive... il n'aura pas d'autre père que moi, et celui qui tenterait jamais de me l'enlever ne sortirait pas vivant de mes mains I Vous me le promettez ? dit la Jeune femme avec un regard radieux. Foi de Cabasson I je le Jure ! Aht béni soyez-vouii car mainte^ n«nt, je puis mourir heureuse... Alors, elle baisa ardemment les mains de Cabassou, adressa un dernier regard ;'i son fils qui ne s'était même pas réveillé, et comme si Dieu n'eût voulu lui accorder que ce dernier répit, elle ferma douce ment le- yeux, prononça encore quelques paroles Miffuses, et finit par s'affaisser lentement dans les bras de maman Maurel. Cabassou allait se précipiter, repris par toutes les terreurs de tout à 1 heure ; mais à ce moment, la porte de la ohambre a vrit, et un nouveau personnage entra. Un personnage à l'ailure compassée et raide, cravate blanche, habit noir, tenue de tous points correcte. C'était le docteur. Cabassou courut replacer l'enfant dans son petit lit, et se hâta de revenir vers le docteur. Celui -ci avait pris entre ses doigts la main de la mourante,' et l'œil fixé su magnifique chronomètre qu'il avait tiré de la poche de son gilet, silencieusement, il comptait les pulsations. Au bout de vingt secondes, il fit une moue significative et recouvrit le bras dont il venait de consulter le pouls. Eh bien, docteur ! fit cabassou, en sel penchant vers lui. Le médecin mit un doigt sur ses lèvres et gagna la porte. Cabassou le suivit, anxieux, la poitrine près d'éclater. Quand ils eurent passé le seuil de la chambre, il renouvela la question. Eh bien !... docteur... dit il, en le vorant du regard... elle est bien mal, n'est-ce pas? Oui.... oui.... bien mal !... répondit Fhomme de l'art. Mais... elle ne mourra pas?... supplia le colosse... il n'est pas possible... Le docteur le regarda bien en face... Vous êtes un homme I et vous voulez connaître la vérité, dit-il, d'un ton légè- rement sentencieux : Oui... oui... la vérité, monsieur... qu'elle quelle soit. Eh bien... selon toute probabilité, avant demain matin... cette jeune lemme aura cessé de vivre ! Et il salua... et disparut... Cabassou s'était accroché de ses ongles au mur du couloir, ou eût diLqu'il ve- nait de recevoir un coup de massue sur le orâne... Mais il était plus fort qu'un bœuf... au bout de deux minutes, il se retrouvait sur pied, et rouvrant la porte avec des pré- cautions infinies, il retournait s'asseoir au chevet de la pauvre Mariettou. Le reste do la nuit fut lugubre... Cabassou, respectant le grand âge de la mère Maurel, lui avait dressé un lit dans le petit cabinet occupé par l'enfant, et lui, s'était installé dans un grand fauteuil à la portée de la mourante, prêt à répondre au premier appel qu'elle lui adresserait. Mais la malheureuse ne revint, pour ainsi dire, plus à elle Une heure après le départ du médecin, l'agonie commença... le r&Ie l'êtreignità la gorge, et après quelques intervalles très courts, pendant lesquels le tourne paraissait s'affaiblir et s'éteindre, elle ne fit aucun mouvement,aucun geste qui pût donner lieu de penser qu'elle était encore en possession d'elle même. Peu à peu, la monotonie même de oette scène poignante communiqua à Cabassou quelque» uns de ces rêves bizarres que l'on fait parfois tout éveillé, pendant les longues nuits d'insomnie et de fièvre. Tout le passé se représenta à lui, dans une sorte d'hallucination effarée. Il revit la jolie Mariettou, à l'âgé il avait commencé à l'aimer... jeune, vive, accorte, avec quelles ardeurs fougueuses il eût plongé la m.°.in dans les flots opu- lents de ses beaux cheveux. Et puis! Un homme était venu! un mi- sérable qui avait lâchement abusé de la pauvre entant et jeté la honte et l'infamie dans sa vie jusqu'alors si pure ! Ah t que n'eût-il pas donné pour tenir celui-là, ne fût-ce qu'une heure, entre sea ongles irrités. Rienl pas un nom, pas un indice qui pût le mettre sur la voie. Que tenter r à qui demander de faire la lumière sur cet épouvantable crime? Et à chaque instant, un souvenir venait l'obséder; une silhouette se représentait à lui, hideuse et grimaçante, dont il ne pouvait plus détacher les yeux. La vieille mégère ! Quelle était cette femme? D'où venait- elle, avec son sourire obséquieux de pro- xénète ? Depuis combien de temps était- elle auprès de Mariettou? Cabassou ne la connaissait pas ; et pour- tant... il lui semblait parfois qu'il avait déjà vu ces traits quelque parL.. Mais en quelle circonstance... à quelle époque... il ne se rappelait pas. Et il suivait sa pensée à travers la nuit, sinistre, pendant que Ja chère victime se débattait dans les affres de la mort! Tout A coup, il m leva biuafvement du fauteuil dans lequel il était assis, se pen cha haletant vers le lit et orèta l'oreille. Il n'entendait plus rien t Mariettou était toujours bien là. Mais tout bruit avait cessé; rie* it bsagvait plus; un silenes lugabre plaaait nant dans la chambre. Caaaabon prit lamalBdslaJsuiMtaim* elle était clasée. Il interrogea son eœur : il ne battait plus! Enfin, il voulut voir son visage, MM n'aperçut que deux yeux grande ouverte, dont les pauplèree restaient immobiles et qui regardaient sans voir ! Elle était mortel Il Jeu un cri épouvaaté qui 4 dans toute la maison. Bien que depuis quelques 1 s'attendit au fatal dénouement, 114 frappé, comme d'un choc im rien ne saurait rendre le désespoir^ 11 s'abandonna. Ses doigts nerveux a'e sea cheveux abondants si drus * J leur arrachait au colosse des 1 fsart... il plesrt tant sa tête éperdue dans ses 4 Cela dura «ne heurs, | maman II aurai ss m ai U pilait a lit funèbre, em dresses, mille pudeurs maternellss, I Mau oorpa inanimé ds la morte. Cabassou ns voyait visu. ni... (Atvfer*) Pl*l*»ZA<5

Upload: others

Post on 19-Jun-2022

1 views

Category:

Documents


0 download

TRANSCRIPT

Page 1: X&. t - Bn-R

L'AVENIR DE ROUBUX TOUF COING

•nrait fatigué revint sur f*ade ••tiafaetion dm In ter-, fut votée telle qu'elle, payable (

! augmentation de oentimes ad-

•I il est fort difficile d'y répondre. Toua ces projets et contre projet*

i donné lieu qu'à des pertes de timps.

r la Vieille Place Ce proiet «ait très «impie d'abord, il eut

moins coûteux q « touB ceux élaborés fUB.éu'Io' et nous aurait rendu de plut grands services. Voua comment nous voyons les choses, nous qui ne sommes pas propriétaire n'ayant, par conséquent aucun intérêt en Jeu

Pourquoi cela n's-t-il pas été fait T Parce que l'on sacrifie tout l l'intérêt particu­

lier. Cette fameuse rue de obez le fils à papa au

pavé du Ballon, qui nous dotera probablement plus tard d'une balte de trains-tramways, n'a M raison d'être que si on lui donne de» àboutB.

,Op» ,1a roule du Laboureur telle qu'elle est '"t les idées et combinaisons de

la rue de la Complaisance Deux pointa i doue visés par M le Maire, la propriété r des Bas en Haut, et la propriété Pullet, i

la plus-value à ses propriétés et à celles de t faroilltt, mais comme l'a ai bien dit le bon L Fout-iine « Il est difficile de contenter tout i OlO'.ide et son .rère. »

Cela n'arrête pas M. le maire, cependant.

de la maison Quivron,lorsque de tous les points 4e In commune s'élèvent des réclamations au enibt de l'entretien des routus

Durant »ix mois de l'année on patauge dans la boue Jusqu'à la cheville et le contribuable paie toujours. M. le maire s'en soucie fort peu lui, ne aorl qu'en voiture.

On reste des années a mettre un piojot en exécution, parce qu'on espère toujours en trou­ver un autre qui fera mieux bou.llir la mar-

Ah ! pj^rdun, il ne faut pas oublier que c'est fr lai que nous devons la créât on de la succursale de la caisse d'épargne, dont nous rappelons à nos lecteur* l'ouverture aujourd'hui dimanche.

Ecce homo ! Voilà l'homme incomparable à qui nous disons, comme sur l'air des Dragons de ViUart :

Ne parlep*s, Denis, je Cen supplie...

Hier matin à neuf heures, ont eu lieu à la Mairie de Lannoy, les opérations du tirage au sort des 16 cantons de Lannoy

du Nord assisté de son secrétaire. Etaient aussi présents les maires ou

adjoints des communes dépendant de Lannoy:

MM. Parent,maire de Lannoy, comte de Monterlamhert, maire d'Annappes, Dele-rued'Anstaing.Clotaire Desquiens d'Ascq, Aug. Lepers de Baisieux, Duquennoy à

Gruson, Leuridan,maire à Hem, Truffaux, adjoint au maire de Leers, Jonville, ad joint à Saillv lez Lannoy, Deleplanque,

maire de Tressin, Delattre-Truffaut.maire à Willems.

Le» maires ou adjoints des communes ci-dessus tirent au sort pour désigner celle* qui commenceront les opérations :

7* Forest; 8 Fiers; 9' Willems ; 10' Lan­noy; 11' Chéreng; 12* Gruson; 13 Bai sieux; 14'Anstaing; 15* Ascq; 16. Touf-flers.

Voici maintenant lesnomp et les numé­ros des 204 conscrits inscrits dans ces dif­férentes communes dans l'ordre qui pré

Juies Bernard 194, Jules Bouzin 9, Pi •i-mart 19, Jul<s Coostant 51, Juins D^baisieux,

* " e 50, Charles Deoratelin 196, Désiré Delattre 192, Achille Dhellemmes 121, Pierre Dhellemmes 108, Louis Demay, frère 126, Alfr«d Deruux, engagé conditionnel îw, beer aln* de veuve 20. Eugène Ducat lion 67,

i 99, Henri Philippart 28, Henri Salomez. 35, Ju vice 9-, soutien de famille 140' Clovis V

Ralll.T les LaaB«j.- 5 conscrits : Edouard Devenin 143 ; Henri Delsalle, aveugle de l'œi droit 92 ; Jules Desshamps 60, Louis Manche 97, Auguste ProvootTO.

Treaaln. — 4 conscrits ; Alphonse Carpen-tier 150 ; Désiré Descamps 179, M.iurice Fruit, soutien de famille 42, François ThieQry.faiblesbC

leste 10. Choquel 30, Debrocq 25, Delesuuse 180, Alfred Delporte 117, Emile Delporte, trx"

Désiré Prévost, soutien do famille 32,

.. - ** conscrit : Jean-Bap-tl"te Alavoine 100, Henri Bara 156, Charles Blick 57, Alphonse Blin, soutien de famille, 188, Jules Blomme 1, Catilier 39, Jean-Bapt'ste Chaspeau 13, Car'os Debarge 49, Honri Decoltigrues 40. Victor DefTrenn^s 62, Emile DMarange 91, De'-vsHée. aîné de sept enfants 26, Désiré Dubois, «outien de ramille, 106, Henri Dufermont 137, Emile Francbomme, frère au service, 55, Ca­mille Gajret 27, Louis Hespel 18), Houzet 14, Lamblin 43. Désiré Mssqinlier 155, H<?nri Meu-risse 24, Pierre Nvs, frère au servie, 110, Jo-cfe'roq 6,1 de veuve 89, Henri Le-

PA^ÎHÎ* Ô.,18 : Alphoase Bauduin 181, Camille Blin 129. Jean-Baptifte B' outin 74, Al

Lezy 163, Charles Liebêrt '88, AifreJ Marcq Jean Marescaux 81, Jean Baptiste Meurisse 200, Edouard Yandoerselaert 169.

V«reat. —7 conscrits : Florentin Andoche, 3 177, Henri D/xottlgnies 136, Jules Narcisse Lor' - — -

Noé 204, Pierre Wattel 12.

TUrl ~ 28 1

C0nBC^il!, : Adolphe Chiffe 120, drnond Cotheley 107, Emile Bouchez, engagé », Louis Boutemy, Irère au serv ce 127, Cyrille

Bury 15 , Henri Delbar 64, Honri Delporte, ainé

186, Emile Doutreligne, aîné > h Dubu». frère au servie) 159. JStave Dornez 18, Ferdinand Dussent 93,

t myope 133, Henri Dhe-Louis Loridant 184,

-J5. Jules seynaeve, 124, Berthe Tanchet 139, Qustavd Taillac, Vie •or Vand-emet 105.

Willems. — 15 conscrits : Abheville 185, August Bury 52. Pierre Carrette père au ser­vice 123. Jules Chantralinne 8, Désiré Dcbou-vries 111, Jules Fontaine 76, Albert Herbaut -i, "iiiri Me»plomb aîné de veuve 3, Pluque 38.

iguste Th eflry 71, Vidacq aîné de veuve 9o, indekerkuve 23, Louis Voruis 193, Clovis Bê-

gluin aine de veuve 44, Jules Rénaux 198 Laaaay. - 13 conscrits : Bacquereau aîné s veuve, 178. Delahaye 95, Deroubnix 165, Oscar

Desplanuugs 145, Louis Ducbatoiet33, Louis Du-gardin, frère au servie. 82, Oerinain 109, Oeil­let atné de veuve 173. Prévost inilrtne 5, Alfred Sol 167, Valenducq 191. Louis Vanin soutien de

16, Chantr Arthur Doulard 75,

de famille 113, Jules Thieffry li§,y'jules Wilie, 125. — J.-B. Willocot, aîné de veuve 144.

s : Charlemagne Bar-

: Gustave Barbieux,

s 78, J.-B. Parent

Anslaingr — 7consorits : Louis Cornille46,

Carton 10, Henri Cornille (faiblesse générale) 11 ,-l~- "—rcelle (paralysie du bras gau he) 164.

(myope) 157, Auguste Damide 138, i 203, Victor De-de hu.t enfants)

ivarque 115, Victor Lefebvre 83,

Henri Rigolle (.»inê •„ , Thieffiy (îrére an service) 183, Vandeputte 167.

Victor billiet 47, Henri Deroubalx 16, fu?es De-t 80, Emile Jouville 189, Poltier60, Ton-

ont pu encore tirer Ces jeunes gens xe bont attardés dans les es­

taminets de la route d'Annappes • Lannoy. La ville de Lannoy et ses environs ont con-jrvé durant toute la journée une très grande

Les estaminets de la Grandi -Place n'ont pas désempli et les cabaretiera ont dû faire une re­cette fructueuse.

PxcxsuisrA. ux

TRIBUNAL CORRECTIONNEL OE LILLE

Audience du t Février 488»

Une proxénète Joséphine Duquiré dite Louchard,tient à

Lille, rue des Capucines,un estaminet mal famé, où elle se livre avec des jeunes filles mineures à la prostitution. Elle profitait de la pauvreté de ces jeunes filles, seules, sans soutien, sans argent, pour les exciter à la débauche.

Elle est très mal notée, et le tribunal la condamne à six mois de prison et 50 tr.

Marchands de charbon] peu scrupuleux.

Désiré Cattiau et Gustave Lapaille sont

avaient le soin de mettre un sao vide, au fond des sacs de charbon qu'ils vendaient de sorte qu'ils trompaient leuri clients. Ils sont condamnés : Désiré Cattiau, à 4 mois de prison et 50 francs d'amende,Gus­tave Lapaille, 6 mois et 50 francs.

Charles Dulhoit, âgé de 25 ans, sourd muet, est prévenu d'escroquerie. Il avait été chercher, au nom de M. Carlier, des parapluies d'une valeur de quarante-deux francs environ chez un marchand de la rue Saint-Andre, et les avait revendus trente cinq francs, en ayant soin de ne pas payer le véritable propriétaire.

Il en est quitte pour 2 mois de prison.

Henri Peeters, 4 mois de prison pour in­fraction à un arrêté d'expulsion.

Jules Gadenne et Louis Zennevoir, un mois de prison chacun, pour mendicité.

Alfred Vasselin, un mois pour vagabon­dage.

M* COURANT.

COUR D'ASSISES DU NORD

La prochaine session. — Le jury

La première chambre de la Cour vient e procéder au tirage au sort du jury,

pour la session qui s'ouvrira le 18 fé­vrier.

Voici les noms de MM. les jurés: Jurèt titulaires. — René Lecollier.Emile Denis,

Paul-Alexis Hotte, Alfred Edouard-Auguste Dhalluin, Mane-Léon Henri Bouchelez, Je Bau-•ain^nri-Joseph Segard,André Tabard, Julien, l^an Desurmont, Eugène-Victor Dufour, Henri-

Paul-Alexandrn Prouvost, Louis-Joseph Frae-lich, Adolphe-Eugène B'anoourt, Stanislas Du-Mctz, Jean-Baptiste Bleuez.

~ "\rthey, Ildephonse Quinet, oseph Dansstte, Aimé Venant «Kuste Emile-Joseph Millot,

Ernest Vdrcnaeve, Edmond-René Lenglet, Jean-Baptiste Fouble.

Clément-Benjamin Baillard, Alfred Desbonnet

Jurés supp'émentuires.- Auguste-Joseph Fran-.net, Louis-Stéphanie Foulon, Paul Desmaretz et Auguste Humbert Crépin.

FAITS DIVERS Un mari •~r®t»onneur

TTn conducteur des traini de Bolton, nommé William Yates, a été arrêté der­nièrement dans des circonstances étran­ges. La femme du conducteur a déclaré que peu de semaines après leur mariage, son mari avait essayé, deux fois de suite, de l'empoisonner.

La première fois, la femme s'est aperçu des intentions de son mari ; la deuxième fois, pendant une dispute survenue parce

3u'elle se refusait à manger, un morceau e rôti est tombé sur le sol de la cuisine,

et le chien qui s'est emparé de la viande est mort presque instantanément.

L'épouse Yates n'a d'abord rien dit, mais elle a su que sou mari avait des re lations avec une autre femme, elle s'est décidée à s'adresser à la justice. Il était temps, car William Yates a été arrêté à Liverpool au moment où il se disposait à s'embarquer pour l'Amérique avec une autre femme.

Une explosion, produite par le pétrole, a mis en émoi dernièrement le quartier de la rue St-Maurice, à Arraa.

Le sieur Narcisse Coin, surveillant des magasins que possède M. Jules Oeconinck.

faire une ronde. Il eut l'imprudence de vouloir allumer

sa lampe à pétrole à une autre lampe du

de tombées de la lampe sur la flamme. Le feu prit aux vêtements du malheureux Coin qui, rendu fou par ses souffrances, courait dans la pièce en poussant dea cris déchirants. Pendant que sa femme,sa belle sœur et son beau père s'empres­saient autour de lui pour éteindre les flammes, le feu prenait aux meubles.

Heureusement des voisins accoururent, le commencement d'incendie ne tarda pas 4 être éteint; quant au malheureux Coin, grâce à l'idée qu'on eut de jeter sur lui une pile de sacs, il fut enfin délivré de ses tortures.

Son état n'en est pas moins assez grave; il porte des brûlures profondes au visage

et ux mains ; sa belle sœur, Mme Cspy, en ildant à éteindre les flammes a été,elle au si, grièvement brûlée.

1 s docteur Leviez, appelé en hâte, les a vii tés tous deux et a ordonné leur tram po t à l'hôpital. •

1 me Coin et son père, M. Desmazlêres, on| reçu de légères blessures ; mais, vu le peu de gravité que présente leur état, ils sont soignés chez eux.

Cn énorme succès

élorme sitccès de préférence à toutes les c| jouxté» vainement employées jusqu'à

1 tr. 10 l'étui. — Toutes pharmacies. Dépôt à Lille : Pharmacie du Docteur Ozil,

rie Esquermoiae, 60; Fanyau ; Donte et Cie. Cfcaine ; Pharmacie centrale Qobert et Cie. — p-roubaix, rue Puébla. - A Tourcoing : MM. Bhineaa, Vanneufville. — A Valenciennes : M. abin-Boulet. — A Fresnes, M. Berriez, phar­macien. — A Maubeugo : M. Huart, phamacien. — A Boulogne-«or Mer : Dutertre, phi loçn - De Bil, 19, - La BasBée : M. Caillez, pharmacien — Toutes

i Cour, à Hondschoote.

TRIBUNE PUBLIQUE La politique du Journal de Roubaix Le vote de confiance qse le ministre

îloquet a obtenu à la suite de l'interpella tion de M. de Jouvencel a une importance capitale pour la politique future; les conséquences en seront heureuses pour le pays et l'on arrivera ainsi sans secous­ses au moment des élections générales. Les esprits brouillons en seront pour leurs frais.

Aussi le Journal de Roubaix est dans n état de prostration qui fait pitié à voir;

lui, qui le lendemain de l'élection de Bou langer partait en guerre contre le minis­tère, adjurait le président de la Républi­que de lui signifier son congé dans le plus bref délai possible, appeler à sa place un ministère centre gauche qui insensible­ment aurait opéré une réaction et préparé la voie à une restauration monarchique. On ne doute en effet de rien au Journal de Houbaiœ.

Pour arriver à cette fin, on y pratique la politique des quatre points cardinaux ; on est tour i\ tour républicain-conserva­teur, monarchiste, bonapartiste, et s'il se

firésente un personnage qui est un soldat «discipliné ambitieux instigateur des

émeutes, des. grèves noires même des

Serres civiles, le Journal de Roubaix est

Mais aussi quel homme I quel génie ! quel dentiste I que le profond politique qui dirige le Journal de Roubaxx.

Ad. COUPEZ

Programma» des Théâtres Conowts

Dimanche 3 février, J le concours de M.

Conatanoe, ténor du Toéàtre Rojal d'Anvers, spectacle evtraordin

première représentation de La NAUFRAGE de II MÉDUSE

Drame hist orique m 5 actes dont un prologue par Charles Desrosiers

Deuxième représentation Je La PILLE DU RÉGIMENT

Opéra-oomiqpe en 2 actes Paroles de MM. de Saint-Georges et Bayard

Musique de Donizetti Ordre du spectacle : Le Naufrage — La Fille. Prix des places ordinaires.

Voitures pour Tonrooing, Lannoy et Mouscron.

Dimanche 3 février, représentation extraordi--~!-e, deux grandes pièces

LES QUATRE HENRI Ou l'assassinat du duc de Gutsa

Drame historique en 6 actes de M. L Beauvallet La Fille du Tambour Major

Opérette en 3 actes, ue MM. Duru et Chivot Musique de J. Offenbach

Ordre du spectacle : Les Quatre H->nri. — La

Choral Nadaud. — Voici le programme de j soirée b« u* ' **-* ' ~ "

Nadaud, à soirée bachique qui sera offerte par le Choral

Février, à 8 heures 1/2 précises. Première partio

!• Ouverture pour piano, B. Delaportc. —2 _ _ — ccompagnement de ... loncelle par M. Delcmeule, L. Holleville. — 3" ' — bonnes gens, do Victor Hugo, H. Burette. —

Fantaisi Rouaseaux. — 5- Koraance, Ch. Hache. Lanlaire, de G. Nadaud, H. W.

clarinette, X -. - 3- Pierrot et Pierrette, G Na-

. — 6- B«o appétit, Messieurs ( Ru? Bits), •Hugo, H. Burette. e sera ras envoyé de lettres d'Invitation.

FUNERAILLES Les personnes qal par oubli n'auraient pas

eçu de lettre de faire part de la mort de Monsieur

Naroisa* Joaaph 8EL068E Epoux de Dame ROSALIB BOUSS-iMART

décédé à Roubaix. le 1er Février 1889, dans sa cinquante-huitième année, sont priées ds consi­dérer le présent avis eomme une invitation d'as­sister aux CONVOI et SERVICE SOLENNELS qni auront lieu le Lundi 4 dudit mois, k neuf heures, en l'église St-M—"" * conduit au eimetière.

s, en l'église St-Martlo, d'où son corps seri it au eimetière.

Les VIGILES seront ehantées le même jour, à 5 heures.

L'assemblée à le maison mortuaire, rue du Collège, 28.

mmmmmmmÊmaBÊÊÊÊm

ÉTAT-CIVIL DE ROUBAIX

Naissances du S février Floris Delesclnse, roe Deereme. 71 —Colette

Vanraemdonck, rue Solférino, S3.Léon Dil-b, rue dea Fabricants, 42. — Marcelle Honoré,

. _a du Tilleul, 8». — Jeanne Treùteseani, roe «t-Antoine.9. — Florentine Guermonprez, i

..jr, 1.—Germaine Dancette. rue Latine. 1». - Georges Vandersti-chel, rue du Collège, 38.

Dèoès Denis Ovaere, 6 ans, rue des Longues-Haies,

182. — Vietorine Lnpoutre 21 ans, rue de Lan-—, fort Despret. — Narcisse Selosse, 57 sns .

du Collège, 26- — V otoruif Cooreman, 4 ,.. _ des Vélocipèdes. 21. — Valent?ne Hen-

nebicq, 7 mois, rue des Véloo'-*-*— launay. — Fidéline Duthoit, 86 lège, 142. — VanDeste, présent* Tilleul, impasse Nabuchodonosor. — Orner Ar-

du Col­lège, 142. — VanDeste, présenté Tilleul, impasse Nabuchodonos . nout, 22 jours, rue de l'Epeule, 173.

Mariages Entre : Charles Cusse, journalier, et Si'vie o sseau, floig(,euse , rue d'Alger. — Caml"*

Vandeputte, menuisier, rue de Flandre, 29, Léonie Vincquier, lessiveuse, r

Hélène Jean-Baptiste, journalière, i —Pierre Detournay, âppréteur, rue do Freaney, et Alphonsine Vttrain, bobineuse, rue du Fres-noy. — Henri Hennard, chaudronnier, rue de Wasqurhal, et V ctoria Cuvefiet, soigneuse, rue Drouot, 10. — Gustave Bogaert, tisserand, rue de l'Epeule, et,Flore Foulon, tisserande, rue de i-«r*uu „ Floris Tiberahien, chauffeur, rus Vaucanson, t, et Adèlo Béhin, dévldetne, ras de

ETAT-CIVII, DE TOURCOING

Naissances du 1er Février César Tavernler, au Brun Pain. — Théophile

Versehoote, contour de l'Abattoir. — Albert Lebrun, ruo Fin de la Guerre.

Décès Marie Lecomte, 62 ans. — Louis Vanbaeten

6 mois, rue de la Blanche-Porte.

/"'LUS ds CHAUVI

&Z£"L£ciiïiïï. .'Yi'MI m», tu.'4"* ïi T

Goutte et JUuitlnm

Deput. t», raOndU raunnatila M rua goutteux B«ub4«, sirop végétal autorisé, contre ! SoutCe, les JthumatUmes aigus ou chroniques, et 1< Douleurs de toute nature, est constaté par tous k médecins et h» recaerclamenta unanimes des malade Se*trouve dans tontes les pharmacies. — Mémoire

Booms Commercial* «t AgrioolM (Dértehts commerciales!

•ir«ké* de S.lits Du 2 février

C. du tour r. présél. Hnllede ColsaTh.) 7« Lin étranger (kl". > 51 50 52 . Hnile épurée pour quisquet 7flfr. l'heet Sacres. — Cote offloielle. — Blanc, base a* 1.US .. à ... — Cote officielle. - 88degrés, 34 75 f K 00. — Acquittés, 87 k 87.25 Alcools. — Cote officielle. 3(6 betterave disp.

MM (team*

4 de «si

• dag. disp

B8deg dis». 4 86 50

» Beptessare. „ . Uiaaj 5 Oetobre. . . 104 2*

il S* «f Coton., di.p. - Calaar "^iSara'^sii. * »a>.

" ' r*naa«M iT taveri. — t février.

Cafés. — Marché eaioM. — tante*. Cote ofScielle de 8 heures lj« : réf., 9*1)4; mars, W 3|4; avril, 99 3»4;

mai, 99 8|4; juin. 99 3)4; Juillet. 100 .| ; août, 100 i ; sept ^.a^„Ml8.i.;déa..4M«|a.- .

Ventes : 9,260 sac». rétrou. - Meratté calme. - Psil MMMM»

- Prix sans changement appréetaMe. 1

ssarr- X&. t rSL.'â.: ïBfc.U:

Stterts — Marché soutenu.

T 'GMM BOURBE DE LILLB' "

dp 2 février 18»

Les dernier» e>aw de tmialu vtUtsf» ssdst i ta Bourse de Lille sont pubtïh tous lté ht* fis.

â^aurw VH#| a* ~ On coté : D*psrt«qent Ui N|rS*|P?J

Oa cote : 8oeiAU9t-S4«Veor \

On oote : Ansln (100e de denier) a.

OOOPQNa DtrACRfeB

Aet. Blanjy, t.. Cote à titte exeeptleaadl I

de Mai beugs, 220. HaatrfMIMM

RDURSS DK BRUXKOJW,.V. M t rtTrier

Kmp.81 t,e.L 10B .. - eér.lt. 1M 961 - aérill. «K 95 i - ». 93 90 i

>1/1.

"i io» AnaaiMs41/S. 114 80

4. 104 78 4 - 3. —SpelMM. il» .. t —3pc I8M. 10R ..

Anvers ISSTlib M 25i Non libérdtflsr .

Imp du Jearasl L'Avenir ée

Le Gérant : E. DOGARDIN

FEUILLETON DE L'Avenir de Roubaix-Tourcoing I

L'Honneur de Diane PROLOQUE

TÉI CABASSOU!

—Mariettou f répéta-t il, avec un frisson par tout le corps.

— Tu sais bien qu'elle ne t'entend pas, dit alors une voix derrière lui.

Le colosse se retourna effaré, et reconnut la mère Maurel.

Il l'attira dans ses bras en pleurant comme un enfant.

— Mais... elle n'est qu'évanouie, n'est-ce pas? balbutia t-il ; elle va revenir à elle... il faut envoyer chercher un mé­decin.

— C'est ce que j'ai fait. — Et il va venir?... — Je l'attends. Cabassou s'assit dans un coin, pendant

que maman Maurel s'approohait du lit. Cabassou, lui n'osait plus — & de longs

intervalles, il se risquait à regarder. Et, chaque fois, il se plongeait la téta dans les mains , comme s'il eût été épouvanté de l'horrible vision I

C'est qu'aussi Jamais une altération plus rapide n'avait frappé un visage hu­main l

Les couleurs avsient disparu des joues te la pauvre mourante pour faire piaoe à

une lividité de marbre. Les yeux n'avaient pour ainsi dire plus de regard ; un cercle blanc se dessinait maintenant autour du nez, et les lèvres remuaient dans le vide avec volubilité, sans produire aucun son I

Tout à coup, cependant, une trépidation violente agita ses membres, et elle se dressa les cheveux dénoués et tombant raides sur ses épaules nues.

— Maman I Cabassou I dit elle d' voix forte.

— Nous voiciI... nous sommes près de toi... dit maman Maurel.

— Votre main... là t — Mon Dieu... Je vais mourir !

— Non ! non I sanglota le malheureux Cabassou.

— Je vais mourir... répéta la pauvre enfant est làl làl mon entant, mon pauvre petit Richard ! . Le colosse avait bondi vers le cabinet

qu'indiquait la mourante, et il revint aUssiiôt, portant dans ses bras un enfant de quatre ans à peine, qu'il alla déposer à côté de sa mère.

Celle ci le serra sur 8a poitrine dans une étreinte désespérée et folle.

— Seuil seul au monde l dit-elle d'une voix déchirante.

— Seuil interrompit vivement Cabas­sou, quand je suis là I allons donc I Ah t quoi qu'il arrive... il n'aura pas d'autre père que moi, et celui qui tenterait jamais de me l'enlever ne sortirait pas vivant de mes mains I

— Vous me le promettez ? dit la Jeune femme avec un regard radieux.

— Foi de Cabasson I je le Jure ! — Aht béni soyez-vouii car mainte^

n«nt, je puis mourir heureuse...

Alors, elle baisa ardemment les mains de Cabassou, adressa un dernier regard ;'i son fils qui ne s'était même pas réveillé, et comme si Dieu n'eût voulu lui accorder que ce dernier répit, elle ferma douce ment le- yeux, prononça encore quelques paroles Miffuses, et finit par s'affaisser lentement dans les bras de maman Maurel.

Cabassou allait se précipiter, repris par toutes les terreurs de tout à 1 heure ; mais à ce moment, la porte de la ohambre a vrit, et un nouveau personnage entra.

Un personnage à l'ailure compassée et raide, cravate blanche, habit noir, tenue de tous points correcte.

C'était le docteur. Cabassou courut replacer l'enfant dans

son petit lit, et se hâta de revenir vers le docteur.

Celui -ci avait pris entre ses doigts la main de la mourante,' et l'œil fixé su magnifique chronomètre qu'il avait tiré de la poche de son gilet, silencieusement, il comptait les pulsations.

Au bout de vingt secondes, il fit une moue significative et recouvrit le bras dont il venait de consulter le pouls.

— Eh bien, docteur ! fit cabassou, en sel penchant vers lui.

Le médecin mit un doigt sur ses lèvres et gagna la porte.

Cabassou le suivit, anxieux, la poitrine près d'éclater.

Quand ils eurent passé le seuil de la chambre, il renouvela la question.

— Eh bien !... docteur... dit il, en le dé vorant du regard... elle est bien mal, n'est-ce pas?

— Oui.... oui.... bien mal !... répondit Fhomme de l'art.

— Mais... elle ne mourra pas?... supplia le colosse... il n'est pas possible...

Le docteur le regarda bien en face... — Vous êtes un homme I et vous voulez

connaître la vérité, dit-il, d'un ton légè­rement sentencieux :

— Oui... oui... la vérité, monsieur... qu'elle quelle soit.

— Eh bien... selon toute probabilité, avant demain matin... cette jeune lemme aura cessé de vivre !

Et il salua... et disparut... Cabassou s'était accroché de ses ongles

au mur du couloir, — ou eût diLqu'il ve­nait de recevoir un coup de massue sur le orâne...

Mais il était plus fort qu'un bœuf... au bout de deux minutes, il se retrouvait sur pied, et rouvrant la porte avec des pré­cautions infinies, il retournait s'asseoir au chevet de la pauvre Mariettou.

Le reste do la nuit fut lugubre... Cabassou, respectant le grand âge de la

mère Maurel, lui avait dressé un lit dans le petit cabinet occupé par l'enfant, et lui, s'était installé dans un grand fauteuil à la portée de la mourante, prêt à répondre au premier appel qu'elle lui adresserait.

Mais la malheureuse ne revint, pour ainsi dire, plus à elle

Une heure après le départ du médecin, l'agonie commença... le r&Ie l'êtreignità la gorge, et après quelques intervalles très courts, pendant lesquels le tourne paraissait s'affaiblir et s'éteindre, elle ne fit aucun mouvement,aucun geste qui pût donner lieu de penser qu'elle était encore en possession d'elle même.

Peu à peu, la monotonie même de oette scène poignante communiqua à Cabassou

quelque» uns de ces rêves bizarres que l'on fait parfois tout éveillé, pendant les longues nuits d'insomnie et de fièvre.

Tout le passé se représenta à lui, dans une sorte d'hallucination effarée.

Il revit la jolie Mariettou, à l'âgé où il avait commencé à l'aimer... jeune, vive, accorte, avec quelles ardeurs fougueuses il eût plongé la m.°.in dans les flots opu­lents de ses beaux cheveux.

Et puis! Un homme était venu! un mi­sérable qui avait lâchement abusé de la pauvre entant et jeté la honte et l'infamie dans sa vie jusqu'alors si pure !

Ah t que n'eût-il pas donné pour tenir celui-là, ne fût-ce qu'une heure, entre sea ongles irrités.

Rienl pas un nom, pas un indice qui pût le mettre sur la voie.

Que tenter r à qui demander de faire la lumière sur cet épouvantable crime?

Et à chaque instant, un souvenir venait l'obséder; une silhouette se représentait à lui, hideuse et grimaçante, dont il ne pouvait plus détacher les yeux.

La vieille mégère ! Quelle était cette femme? D'où venait-

elle, avec son sourire obséquieux de pro­xénète ? Depuis combien de temps était-elle auprès de Mariettou?

Cabassou ne la connaissait pas ; et pour­tant... il lui semblait parfois qu'il avait déjà vu ces traits là quelque parL..

Mais en quelle circonstance... à quelle époque... il ne se rappelait pas.

Et il suivait sa pensée à travers la nuit, sinistre, pendant que Ja chère victime se débattait dans les affres de la mort!

Tout A coup, il m leva biuafvement du fauteuil dans lequel il était assis, se pen

cha haletant vers le lit et orèta l'oreille. Il n'entendait plus rien t Mariettou était toujours bien là. Mais

tout bruit avait cessé; rie* it bsagvait plus; un silenes lugabre plaaait nant dans la chambre.

Caaaabon prit lamalBdslaJsuiMtaim* elle était clasée.

Il interrogea son eœur : il ne battait plus!

Enfin, il voulut voir son visage, MM n'aperçut que deux yeux grande ouverte, dont les pauplèree restaient immobiles et qui regardaient sans voir !

Elle était mortel Il Jeu un cri épouvaaté qui 4

dans toute la maison.

Bien que depuis quelques 1 s'attendit au fatal dénouement, 114 frappé, comme d'un choc im rien ne saurait rendre le désespoir^ 11 s'abandonna.

Ses doigts nerveux a'e sea cheveux abondants si drus * J leur arrachait au colosse des 1 fsart... il plesrt tant sa tête éperdue dans ses 4

Cela dura «ne heurs, | maman II aurai ss m ai U pilait a lit funèbre, em dresses, mille pudeurs maternellss, I Mau oorpa inanimé ds la morte.

Cabassou ns voyait visu. ni...

(Atvfer*) Pl*l*»ZA<5