week-end sabbatique pour les

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Photos : DR DIMANCHE 16 AVRIL 2017 - 19 RADJEB 1438 - N° 8077 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ :Æ 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58 Contribution l CENTENAIRE DE LA MORT DE CHEIKH ABDELKADER EL MEDJAOUI Le défenseur des valeurs fondamentales du peuple algérien Par Kamel Bouchama (P. 8 et 9) l ILS SONT DES CENTAINES À S’ÊTRE RÉFUGIÉS EN ALGÉRIE À Alger, les Syriens pleurent leurs morts l Ils ont laissé leur âme dans un pays au bord du gouffre pour tenter d’échapper aux affres dans lesquelles se débattent leurs compatriotes. Mais y ont-ils réellement réussi ? Les Syriens réfugiés à Alger pleurent leurs morts, torturés par les images insoutenables que diffusent des télévisions qui ne s’éteignent presque jamais… Edition du Centre - ISSN IIII - 0074 l LOUISA HANOUNE À ORAN : l LE COMMANDANT AZZEDINE À LA MAISON DE LA PRESSE : l AMARA BENYOUNÈS S’EN PREND AUX BOYCOTTEURS : PAGE 3 «Je fais face à de grands blocages» PAGE 4 «La rue mène au chaos» l C’est en terrain conquis que le leader du MPA, Amara Benyounès, s’est présenté, hier, à Tizi-Ouzou, pour faire étalage des grandes idées qui font la philosophie de son parti, et que ceux appelés à défendre ses chances dans le scrutin du 4 mai devront porter pour confirmer les acquis glanés par le MPA depuis son entrée sur la scène politique. PAGE 4 l COUPURE D’INTERNET Week-end sabbatique pour les Algériens PAGE 3 «Au PT, nous respectons ceux qui refusent de prendre part à ces élections» PAGE 5

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Page 1: Week-end sabbatique pour les

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DIMANCHE 16 AVRIL 2017 - 19 RADJEB 1438 - N° 8077 - PRIX 20 DA - FAX : RÉDACTION : 021 67 06 76 - PUBLICITÉ :Æ 021 67 06 75 - TÉL : 021 67 06 51 - 021 67 06 58

Contribution l CENTENAIRE DE LA MORT DE CHEIKH ABDELKADER EL MEDJAOUI

Le défenseur desvaleurs fondamentalesdu peuple algérien Par Kamel Bouchama (P. 8 et 9)

l ILS SONT DES CENTAINES À S’ÊTRE RÉFUGIÉS EN ALGÉRIE

À Alger, les Syrienspleurent leurs morts

l Ils ont laissé leur âme dans un pays au bord du gouffre pour tenter d’échapper auxaffres dans lesquelles se débattent leurs compatriotes. Mais y ont-ils réellement réussi ?Les Syriens réfugiés à Alger pleurent leurs morts, torturés par les images insoutenables

que diffusent des télévisions qui ne s’éteignent presque jamais…

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- ISSN

IIII

- 0074l LOUISA HANOUNE À ORAN :

l LE COMMANDANT AZZEDINEÀ LA MAISON DE LA PRESSE :

l AMARA BENYOUNÈS S’ENPREND AUX BOYCOTTEURS :

PAGE 3

«Je fais faceà de grandsblocages»

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«La ruemène auchaos»

l C’est en terrain conquis que le leader du MPA, AmaraBenyounès, s’est présenté, hier, à Tizi-Ouzou, pour faireétalage des grandes idées qui font la philosophie de sonparti, et que ceux appelés à défendre ses chances dans lescrutin du 4 mai devront porter pour confirmer les acquisglanés par le MPA depuis son entrée sur la scène politique.

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l COUPURE D’INTERNET

Week-endsabbatiquepour lesAlgériens

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«Au PT, nousrespectons ceux quirefusent de prendrepart à ces élections»

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Page 2: Week-end sabbatique pour les

DIGOUTAGEPar Arris TouffanPar Arris Touffan

Le retourLe retourdu busdu bus

Djamal Ould-Abbès,secrétaire général du FLN,aurait dû être plutôt à latête de la FAF. A cause desa stratégie qui aurait cer-tainement fait gagner l’EN.La meilleure défense, c’estl’attaque. C’est l’esprit desa démarche, du moins àen juger par ses déclara-t ions gonf lées fai tes àBéjaïa où i l par la d’unecampagne qui se mènedans un cadre serein ettransparent. Où a-t-on vuça ? Et cette clé de voûtede son message : «Faites-moi gagner les élections etje m’engagerai à changer lawilaya.» Venant de la partd’un responsable qui, enrécompense, offrai t desbus sur le compte desdeniers publics, on peuts’attendre à une flotte dePullman ralliant la capitaledes Hammadites. Ça feraitune belle jambe, de quoidonc jouer au foot !

A. [email protected]@yahoo.frr

Selon des indiscrétions parvenant de la FédérationSelon des indiscrétions parvenant de la Fédérationégyptienne de football, cette dernière aurait refusé l’orégyptienne de football, cette dernière aurait refusé l’or--ganisation d’une rencontre amicale entre son équipeganisation d’une rencontre amicale entre son équipenationale et son homologue algérienne. Des sourcesnationale et son homologue algérienne. Des sourcesavaient affirmé que la rencontre se tiendrait entreavaient affirmé que la rencontre se tiendrait entrele 5 et le 13 juin prochain (dates Fifa).le 5 et le 13 juin prochain (dates Fifa).

Le niet des ÉgyptiensLe niet des Égyptiens

ERISCOOPERISCOOPPP

Un jour, un sondage

Résultat sondage

NON Sans opinionOUI

Estimez-vous judicieux la nomination de Lucas Alcarazcomme sélectionneur de l’équipe nationale de football ?

Pensez-vous que Ouyahia a raison de vouloir le retour àl’application de la peine de mort pour les violeurs d’enfants ?

Sellal avance sa visite à OranLa v is i te du Premier min is t reLa v is i te du Premier min is t re

Abdelmalek Sellal à Oran, qui étaitAbdelmalek Sellal à Oran, qui étaitinitialement programmée pour leinitialement programmée pour lesamedi 22 avril, a finalement étésamedi 22 avril, a finalement étéavancée au mercredi 19 avril. avancée au mercredi 19 avril.

C ’ e s t c e q u e n o u sC ’ e s t c e q u e n o u savons appris de sourceavons appris de sourceofficielle, qui expliqueofficielle, qui expliquece changement de proce changement de pro--gramme par un réamégramme par un réamé--n a g e m e n t d a n sn a g e m e n t d a n sl’agenda du Premierl’agenda du Premierministre.ministre.

Dimanche 16 avril 2017 - Page 2

[email protected]

OUI : 23%

NON :58,4%

S. OPINION :18,6%

Le dessin de Karim

En robe kabyleLes candidates de la l iste AlternativeLes candidates de la l iste Alternative

ci toyenne, condui te par Nordine Aï tc i toyenne, condui te par Nordine Aï tHamouda, s’affichent en robe kabyle etHamouda, s’affichent en robe kabyle etc’est là une première dans les annalesc’est là une première dans les annalesdes élections algériennes. Rappelonsdes élections algériennes. Rappelonsque les photos de femmes candidatesque les photos de femmes candidatese n h i d j a b o u s i m p l e m e n t d e s s i le n h i d j a b o u s i m p l e m e n t d e s s i l --

houettes de candidates sur des afficheshouettes de candidates sur des affichesd e p a r t i s p o l i t i q u e s l a ï q u e s e td e p a r t i s p o l i t i q u e s l a ï q u e s e t

démocratiques ont soulevé unedémocratiques ont soulevé uneindignation chez les sympathiindignation chez les sympathi --sants de ce courant de pensée.sants de ce courant de pensée.

SO IT D IT EN PA SSA NTSOIT DI T E N PASSAN T

I l est des jours comme ça où tandis quel’Assemblée nationale se prépare àrenouveler ceux qui font sa raison

d’être, la capitale prend des couleurs ets’anime de façon illusoire. Les Algérienssont appelés aux urnes. Ils devront pourleur grande majorité voter pour de futurspseudo-représentants dont ils ne saventrien du parcours et encore moins du pro-gramme.

Tout l’intérêt de l’évènement pourraitse résumer au fait que l’on ait dépenséautant d’argent pour le panache. Des pan-neaux d’affichage en dorures et fer forgécomme pour combler un vide et restitueraux élections un lustre qu’elles auraientperdu. Nous voilà donc de nouveau

confrontés à des échéances électoralesqui même si elles se voulaient sérieusesen laissent sceptique plus d’un. En margede ce qui ne suscite pas la moindre émo-tion chez nous, il y a ces Algériens quis’avouent admiratifs de ce qui se passeailleurs. Fascinés qu’ils sont par lahargne qu’ils perçoivent chez ces autrescandidats, à une élection présidentielle,certes, mais qui, de l’autre côté de laMéditerranée, battent ardemment le pavépour se faire entendre et gagner laconfiance d’un électorat hésitant. LesAlgériens, convaincus que chez eux lesrésultats sont courus d’avance parce quele scénario présent ressemble à s’yméprendre à celui de consultations anté-

rieures, feront peut-être connaître leurpoint de vue ou ne se donneront mêmepas la peine d’aller aux urnes. Il faut direque l’indifférence gagne du terrain parceque le doute qui les habite, depuis long-temps déjà, a pris de l’ampleur, aggravépar le dédain affiché par les élus à l’égardde revendications précédentes.

Une morgue qui raconte, au quotidien,comment l’avis du citoyen lambda perdde son cachet quand les enjeux changentd’allure. Mais il y a aussi, face à cette opi-nion hésitante, un cercle de démagoguesrejoint par une opinion qui va, elle, parcontre, au front au nom d’une solidaritéqui ne s’appuie pas toujours sur uneconnaissance approfondie des faits. Elle

incite du coup à s’interroger plus sur lesprofils en question et le futur que nousconcoctera la chatoyante et si précieusefournée de députés.

M. B.

Par Malika [email protected]

Fer forgé, dorures et promesses !

Page 3: Week-end sabbatique pour les

Rym Nasri - Alger (Le Soir) -Depuis quelques années déjà, l’in-ternet fait partie du quotidien desAlgériens. Les réseaux sociaux,notamment Facebook et autressites de visionnage de films, sontgénéralement les plus sollicités pareux. En raison des travaux deréfection et de sécurisation ducâble sous-marin d'Annaba annon-cés antérieurement par le ministè-re de la Poste et des Technologiesde l'information et de la communi-cation pour vendredi dernier, le tra-fic internet a été perturbé hier de13h jusqu’à 14h. Une «panne» quia justement pénalisé plus d’un ence jour de repos.

Si vendredi est jour de repospour les administrations, plusieursinstitutions et autres sociétéspubliques et privées qui travaillentles week-ends ont tout de mêmeressenti les désagréments de cetteperturbation. Une perturbation de

la connexion qui a également tou-ché les particuliers. En effet, plu-sieurs familles attendent le vendre-di, veille du week-end universel,pour appeler, via internet, leursproches et amis établis à l’étran-ger. Les multiples tentatives de seconnecter à travers les applica-tions Viber, WhatsApp et Skypesont restées ce vendredi sanssuite. Pas de prise de nouvellescette fois-ci, à leur grand dam.«J’ai passé la journée de vendredià essayer de contacter ma fille quivit en Angleterre pour prendre deses nouvelles et de celles de sesdeux filles mais je n’ai pas pul’avoir. La connexion était trèsmauvaise», dira Sadek, tout déçumais décidé à réitérer l’expériencedès ce soir.

Même déception chez nombrede jeunes qui n’ont pas pu accéderà leur compte Facebook, à regar-der un film sur internet ou à télé-

charger une chanson. Seuls ceuxqui possèdent la 3G ont pu se«dépanner» un peu en se connec-tant sur leurs appareils de télépho-ne mobile.

N’ayant pas de 3G, Fayçal, 25ans, compte parmi les nombreux

jeunes Algériens qui ont «chômé»vendredi dernier.

Après plusieurs essais défec-tueux pour se connecter à soncompte Facebook, il a fini parabandonner. «J’ai passé la journéede vendredi à me rouler les pouces

dans le quartier avec quelquesamis. J’ai senti le temps s’écoulerau ralenti. Nous avons épuisétoutes nos blagues et tous lessujets de discussions sans que lajournée se termine», raconteFayçal.

Seulement, le malheur des unsfait le bonheur des autres. Enabandonnant les micro-ordina-teurs, lap-top et tablettes, desAlgériens ont pu ainsi renouer avecles rencontres familiales d’antan.«Depuis très longtemps, je n’ai pasvu ma famille se retrouver autourd’un goûter comme hier. En tempsnormal, personne ne voit personnecar chacun est scotché à son ordi-nateur», dira Souad. D’ailleurs,poursuit cette cadre dans uneentreprise, «l’occasion était aussipour nous les femmes de passerplus de temps en cuisine et prépa-rer des gâteaux et friandises pourle goûter». Vendredi sabbatiquepour nombre d’Algériens mais,comme à quelque chose malheurest bon, certains en ont tiré profitnotamment en se consacrant auxmembres de la famille ou de lagrande famille.

Ry. N.

Le Soird’Algérie Actualité

La perturbation de la connexion internet durant toute lajournée du vendredi dernier a fait beaucoup de malheu-reux. Accros aux réseaux sociaux, nombre d’Algériens sesont retrouvés sevrés, ne sachant pas comment «tuer» letemps.

Dimanche 16 avril 2017 - PAGE3

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COUPURE D’INTERNET

Week-end sabbatique pour les Algériens

ILS SONT DES CENTAINES À S’ÊTRE RÉFUGIÉS EN ALGÉRIE

À Alger, les Syriens pleurent leurs mortsIls ont laissé leur âme

dans un pays au bord dugouffre pour tenterd’échapper aux affres danslesquelles se débattentleurs compatriotes. Mais yont-ils réellement réussi ?Les Syriens réfugiés àAlger pleurent leurs morts,torturés par les imagesinsoutenables que diffu-sent des télévisions qui nes’éteignent presquejamais…

Abla Chérif - Alger (Le Soir) -Nous sommes à Birkhadem, dansl’un de ces nombreux petits restau-rants où les Algérois ont plaisir àdéguster des petits plats venus deSyrie. Celui-là a ouvert il y a un peuplus de trois ans.

Les habitués du coin ont pourhabitude d’être accueillis avec degrands sourires et cette courtoisiepropre aux populations du Moyen-Orient. Aujourd’hui, il en est autre-ment. Juste un «salamou alîkoum»suivi d’un «installez-vous». Lesmines sont défaites. Les yeux rivésvers le plasma accroché au mur, ungarçon prend machinalement lacommande. Il contourne le grill brû-lant où fume la célèbre «chawarma»et s’arrête devant la télévision.Derrière lui, un jeune homme auxlongs cheveux châtain augmente leson. Des chaînes câblées diffuséesen langue arabe consacrent uneémission spéciale aux terribles évè-nements ayant secoué la Syrie. Desimages insoutenables défilent. Desenfants aux yeux exorbités fixent leciel, une substance blanchâtremarque le coin de leurs lèvresentrouvertes. Autour d’eux, desfemmes pleurent, crient, deshommes s’effondrent en larmes surun tas de pierres qui semble avoireu une signification autrefois.

Dans le petit restaurant où nousnous trouvons, le silence s’est fait.Serveurs et clients sont plongéshors du temps. Au bout d’un

moment, le patron se ressaisit.«Allah Akbar». Tous les Syriens pré-sents lèvent les mains au ciel etreprennent après lui «Dieu estGrand, Al-Assad n’est qu’un hommequi rendra des comptes le jour dujugement dernier.» «Voyez ce quiest arrivé, mes frères, la Syrie étaitun beau pays, nous vivions heureux,mais des voix se sont élevées pouren réclamer plus, ces gens se sonttellement plaints que des anges sontpassés au-dessus de nos mon-tagnes et ont transmis le message àDieu.»

Un homme très âgé arrive à cemoment-là. Deux jeunes garçonsl’aident à descendre du véhicule quile dépose comme chaque soir après20 heures. «Ce ne sont pas desanges qui ont fait cela, c’est le travaildes démons qui se sont installésdans des officines obscures qui diri-gent le monde.»

En dépit de son âge avancé, savoix demeure ferme, tout commeson poing lorsqu’il frappe le sol desa canne pour demander à ses com-

patriotes de lire la Fatiha à lamémoire des victimes. AmmiIbrahim est arrivé à Alger il y a prèsde quatre années en compagnie deses fils.

De vigoureux jeunes hommesqui se sont lancés sans attendredans la restauration. Chaque jour àla même heure, il vient prendre sonthé à la menthe préparé façonsyrienne. Une façon pour lui de seretremper dans l’ambiance descafés d’Alep d’antan.

Depuis les attaques aux armeschimiques, ammi Ibrahim arrive plustôt que d’habitude. «Il vient suivreles évènements avec nous.

Beaucoup de Syriens viennentse rassembler ici la nuit pour suivreensemble les derniers développe-ments de la situation. Regardez cesfemmes, elles pleurent parcequ’elles ont laissé leurs mères surplace. La plupart d’entre nous ontencore des membres de leursfamilles là-bas.» La plus âgée deces femmes a un mouchoir entre lesmains. «Je n’ai pas revu ma mère

depuis quatre ans, je n’ai pas nonplus les moyens de la contacter oude savoir ce qu’elle devient. La der-nière fois que je l’ai vue, c’était lorsd’un bombardement à Alep. Nousétions tous dans les rues à courirdans tous les sens pour tenter des’éloigner des frappes. Je cherchaismes enfants partout, surtout l’aînéequi revenait à ce moment-là del’école. Je l’ai trouvée dans un coinde rue essayant de protéger soncartable. Je l’ai prise par la main etnous avons couru sans nous retour-ner. Ma mère était à mes côtés, ellen’avait pas assez de force pourcontinuer. Un voisin l’a aidée à pour-suivre quelques mètres puis nousnous sommes séparées. Trois joursaprès, nous étions à Alger.»

Une amie libanaise venueemporter les fameux falafels (mélan-ge de farine de fèves et de poischiches cuits en beignets) l’écouteraconter son histoire. «Que Dieumaudisse les responsables de cettesituation. Moi aussi j’ai connu lesfuites à travers les rues du Liban, les

bombardements, les morts, heureu-sement que l’Algérie nous aaccueillis ma famille et moi. Là oùj’habite, j’ai des voisins syriens,depuis les derniers évènements,nous nous réunissons chaque soirpour en débattre. Les hommes vontsur la plage pour discuter. Le jour oùs’est déroulée l’attaque chimique,elle est restée paralysée, elle nepouvait plus rien faire, j’ai dû mecharger de cuisiner pour sa famille.Elle a pleuré toute la nuit et imploréle Ciel pour que le massacre cesse.Les enfants syriens ont le droit devivre comme tous les autres enfantsdu monde.» Ammi Ibrahim l’a écou-tée parler sans broncher. Il ordonneà son fils de lui offrir gratuitement dedélicieux petits gâteaux au mielexposés dans la vitrine.

Le muezzin appelle à la dernièreprière de la journée. Toutes lestables du petit restaurant sont enco-re occupées. Ce soir, les Syriensvont prier ensemble pour que la paixrevienne chez eux…

A. C.

La perturbation a pénalisé plus d’un.

Les premiers échantillons desdocuments du permis à points et dela carte d’immatriculation biomé-trique seront lancés à partir d’aujour-d’hui.

Salima Akkouche - Alger (Le Soir) - C’estenfin prêt. Les premiers échantillons du permis àpoints et de la carte d’immatriculation biomé-trique seront lancés à partir d’aujourd’hui.

Le ministre de l’Intérieur et des Collectivitéslocales, qui a annoncé en novembre dernier quele permis à points et la carte d’immatriculationbiométrique entreront en vigueur progressive-ment à partir de cette année, procédera ce matinà la présentation de ces nouveaux modèles dedocuments.

La cérémonie du lancement officiel se dérou-lera au siège de l’imprimerie officielle, à Alger.L’objectif, selon ses déclarations, c’est de semettre en adéquation avec les objectifs des poli-

tiques nationales visant à «réduire l'impact desaccidents de la route, garantir la sécurité routiè-re et protéger l'économie nationale». Ils ont aussipour objectif d'assurer une nouvelle prestationpublique, «développée et de qualité, auxcitoyens loin de toute complication bureaucra-tique». D’ailleurs, selon Noureddine Bedoui plu-sieurs prestations à distance seront lancées dèsla mise en place du cadre opérationnel nécessai-re à la signature électronique. A souligner que lepermis à points biométrique qui ressemblera à lacarte d’identité biométrique avec des donnéespersonnelles est doté d’un historique d’infrac-tions. Ce document est hautement sécurisé avecun code-barre, il est rattaché à un système degestion automatisé des règles de la circulation etde la sécurité routière.

De son côté, la carte grise biométrique vacomporter un nouveau modèle de plaque d'im-matriculation alphanumérique. Ainsi, chaquevéhicule aura un numéro d’identification qui l’ac-

compagnera tout au long de sa circulation et lescodes d’identification de wilaya actuels disparaî-tront graduellement.

Composée aussi bien de lettres que dechiffres, la carte d’immatriculation biométriqueest dotée également d’un système de contrôle duvéhicule et de consommation du carburant.

La nouvelle carte électronique d'immatricula-tion des véhicules intégrera aussi les fonctionna-lités associées au contrôle du véhicule et auxassurances qui s'effectueront de manière auto-matique. Equipés de puces, les deux documents,assure-t-on, sont sécurisés contre la fraude et lafalsification.

Cependant, la généralisation de la délivrancede ces deux documents, «conformes aux stan-dards mondiaux», se fera d’ici quatre à cinq ans,le temps de remplacer l’ensemble des ancienspermis de conduire et cartes grises estimés à 22millions.

S. A.

PERMIS À POINTS ET CARTE D’IMMATRICULATION BIOMÉTRIQUE

Les premiers modèles seront lancés aujourd’hui

Page 4: Week-end sabbatique pour les

Le Soird’Algérie Dimanche 16 avril 2017 - PAGe 4Actualité

Vraisemblablement conscientque ce n’est pas une partie gagnéed’avance que de convaincre lesélecteurs d’une wilaya qui brillentpar leur, presque proverbiale,absence dans les bureaux de vote,Amara Benyounès s’est voulu carté-sien dans son laïus en expliquantque «quoi qu’il arrive, que l’on voteou non, Tizi-Ouzou aura quandmême ses députés à l’Assembléenationale, alors autant voter et choi-sir les meilleurs».

D’un revers de main, il balaieral’argumentation des partisans duboycott qui, à juste raison, recon-naît-il, brandissaient «la fraude»d’abord, mais «là, ce n’est plus lecas parce que, à Tizi-Ouzou, la frau-de ne passe pas, c’est votre voix quisera comptée», puis l’argument surlequel se fondent ceux qui attendent

le changement par la rue «(qui) nemène qu’au chaos» et, enfin, l’argu-ment de ces boycotteurs qui comp-tent sur un coup d’Etat militaire «fei-gnant comprendre que cela n’estplus de notre époque parce que l’ar-mée algérienne est républicaine».De là, il découle, selon l’ex-ministre,que le salut du pays ne se matéria-lisera que grâce à «une démocratieapaisée», d’où le slogan du MPA.

Une démocratie apaisée qui,selon la définition voulue parBenyounès, permettra de se prému-nir, entre autres, contre le spectrede ce que l’on a appelé «lePrintemps arabe» et de ses drama-tiques conséquences sur les paysqui l’ont subi, ainsi que toute velléitéde ces puissances qui saluent «lescombattants de la liberté» quandceux-ci sévissent en Syrie et

deviennent «des terroristes» lors-qu’ils s’attaquent à des pays del’Occident.

Ces législatives interviennentdans un contexte particulier, a assu-ré le président du MPA, marqué parun rétrécissement de 70% derecettes pétrolières du pays aumoment même où des nostalgiquesveulent imposer encore la gestionadministrative de l’économie alorsque «des réformes sont indispen-sables». Là, Amara Benyounèsouvrira une parenthèse pour sepayer Ould-Abbès auquel il répon-dra qu’aucun parti ne pourra avoir lamajorité absolue au sortir du scrutindu 4 mai.

«Le temps du parti unique estrévolu, des alliances devront êtrescellées pour gouverner» préconisel’invité de Tizi-Ouzou qui plaiderapour que l’Algérie change ets’ouvre vers le monde. De laKabylie en particulier, où le chôma-ge frappe de plein fouet notammentchez sa forte population d’universi-taires, Amara Benyounès ne voitque le développement économique

pour la sortir de sa léthargie. Là, ilannoncera la promesse du MPA dese battre pour que, autant que celaa été pour le Sud et les Hauts-Plateaux, la Kabylie bénéficie de cequ’il appellera «une loi sur la mon-tagne» pour attirer les investisseurs.Encore faudrait-il, a-t-il prévenu,que deux conditions soient réunies.«La paix, un préalable pour tout, etenfin en finir avec cette contraintedu foncier qui a tant pénalisé la

région.» Puis, au président du MPAde conclure son passage par l’in-contournable question identitaireen clamant «tamazight, un fondsde commerce, c’est fini». Pour l’ex-militant du MCB,

désormais, «le combat est scienti-fique, il doit être exclusivementl’apanage des experts qui s’impli-queront dans l’Académie qui verrabientôt le jour».

M. Azedine

AMARA BENYOUNÈS S’EN PREND AUX PARTISANS DU BOYCOTT :

«La rue mène au chaos»C’est en terrain conquis que le leader du MPA, Amara

Benyounès, s’est présenté, hier, à Tizi-Ouzou, pour faireétalage des grandes idées qui font la philosophie de sonparti, et que ceux appelés à défendre ses chances dans lescrutin du 4 mai devront porter pour confirmer les acquisglanés par le MPA depuis son entrée sur la scène politique.

Le président du parti islamique,HMS a animé une conférence de pres-se au niveau de l’hôtel Zianides.Abderezak Mokri s’est montré confiantquant à l’issue de ce scrutin, tout endénonçant les propos mensongers decertains partis politiques de l’alliancegouvernementale, qui disent, tout lecontraire sur la situation économique.

Il citera aussi les candidats de lachkara qui n’hésitent devant rien et ducomportement des commis de l’Etat quis’impliquent dans la campagne électo-rale, en rappelant que l’Etat doit assu-mer ses responsabilités. «Noussommes la seule formation politique quiactive durant toute l’année et dont lesbureaux sont ouverts pendant toute l’an-née à travers tout le territoire national.»

La secrétaire du Parti des tra-vailleurs reste fidèle à ses positions,

elle rappellera la fraude qui entaché lesrésultats de l’élection de 2012. Elleappelle les citoyens à voter en massepour sanctionner les partis respon-sables de la fraude et à exercer unesurveillance accrue sur le déroulementde cette élection, qui intervient dans uncontexte difficile. Bien sûr, elle n’épar-gnera pas ce qu’elle qualifie derapaces, qui ont profité de la rente. Ellecitera le cas de la liberté de la pressequi reste la chasse gardée du pouvoir,en donnant l’exemple de la Tunisie quia connu dernièrement un véritable sur-saut dans ce domaine. Avant de clore, elle insistera sur la

protection de l’outil de travail du sec-teur public.

Pour sa part, le président de laConfédération nationale des entrepre-neurs (BTPH), le Dr Abdelmadjid

Dennouni, tête de liste FLN, a tenu unmeeting sur les hauteurs de Tlemcen,dans la vallée de Béni Snouss. Le choix n’est pas fortuit, il s’agit

là d’une population rurale, que le Dr

Abdelmadjid Dennouni connaît assezbien et essaye de la sensibiliser pourparticiper massivement au scrutin du4 mai.

En tant qu’expert économique, leprésident du patronat a expliqué sansdétour la situation que traverse le pays,mais en avançant surtout les solutionspour sortir de cette impasse.

En évoquant les prochaines élec-tions, le Dr a demandé aux citoyensd’aller voter, mais aussi d’exercer leurdroit «il faut que le citoyen devienne unacteur actif de la vie politique, endemandant des comptes à l’élu de sacirconscription».

D’autres formations politiques secontentent de cortèges et de klaxons àdéfaut de présenter un semblant deprogramme.

M. Zenasni

Amara Benyounès, SG du MPA.

TLEMCEN

Le FLN, le Hamas et le PTà l’épreuve du terrain

LE COMMANDANT AZZEDINEÀ LA MAISON DE LA PRESSE :

«Je fais face à degrands blocages»Le Commandant Azzedine, héros de la

Révolution algérienne, s’est rendu hier à laMaison de la Presse, au 1er-Mai, où il s’est entre-tenu avec des journalistes de différents médiaset leur a fait part de la situation singulière danslaquelle il se trouve depuis un long moment déjà.

Abla Chérif - Alger (Le Soir) - Des moudjahidine soli-daires avec celui qu’ils appellent respectueusement «le chef»l’accompagnent. Mohamed Abdelmoula, ancien condamné àmort et figure connue parmi les anciens combattants de l’ALN,a décidé de l’accompagner. D’autres viendront par la suite.

Pour bien marquer sa solidarité, Abdelmoula ouvre le débaten rappelant aux journalistes présents le parcours de son ami.«C’est un héros, l’un des rares à être encore vivant aujourd’hui,il incarne la lutte qui s’est menée pour la libération de l’Algérie.Azzedine, c’est le djebel Bouzegza, c’est le commando AliKhodja, respectons nos symboles, soyons fiers de notre histoi-re au lieu de la salir en s’attaquant à ces symboles.» D’autrescompagnons arrivés un peu plus tard rappellent que l’hommequi se tient devant eux était le bras droit du défunt PrésidentBoumediène… Mais le Commandant Azzedine préfère stopperses amis. Visiblement fatigué, il relate la situation qui l’amène às’épancher dans la presse. «J’ai mené un combat pour libérerl’Algérie, c’était mon devoir. Mais aujourd’hui, je mène un autrecombat : retrouver ma dignité et faire retrouver la dignité detous les Zerrari, ma sœur Z’hor qui n’est plus à présenter, monfrère enterré dans un endroit inconnu, mes enfants, et mêmema belle-famille, les Hadjoutis impliqués malgré eux dans unehistoire qui ne les concerne pas.»

L’orateur ne laisse pas place aux questions. Il désire qu’onl’écoute, sans plus, et annonce la probable tenue d’une confé-rence de presse dans les jours à venir. «Le sang d’un Algérienva couler, dit-il, et tout est fait pour me pousser à le faire puis-qu’on m’empêche depuis un long moment déjà de vendre unbien immobilier avec l’argent duquel je comptais rembourserles gens.» Il s’explique rapidement : «Avec des associés,nous avons entrepris une affaire commerciale dans laquellenous avons perdu. Le bien immobilier en question est unimmeuble que j’occupe depuis 1966, toutes les preuves sontlà. Pourquoi m’empêcher de rembourser les gens. Pourquoime laisser salir ?»

Avec des mots durs, le Commandant Azzedine accuse lePremier ministre d’être à l’origine de ce blocage. Il promet d’endire plus au cours de la conférence de presse prévue dansquelques jours. Il y a moins de quinze jours, ce dernier avaitlancé un appel au Président Bouteflika afin de faire entendresa voix et solliciter son aide en vue d’un règlement rapide duproblème dans lequel il se débat. L’appel est resté sansréponse. «Une affaire banale risque de prendre des propor-tions aux conséquences dramatiques. Nous appelons lesautorités compétentes à aider le Commandant Azzedine àrégler sa situation. La clé est entre leurs mains.»

A. C.

«Houari Boumediène, Ezaâim», «lesmassacres du 8 Mai 1945», «Guelma, laville martyre...» Une fois de plus, desredites introductives, «culte» des chefsde parti qui visitent Guelma, ont encorerésonné dans la grande salle du Centrede loisirs scientifiques ( CLS ) du centre-ville. Un refrain qui ne pourrait que las-ser les autochtones et qui serait inca-pable aujourd'hui d'éveiller leur intérêtpour ce genre de discours politique.

Les Guelmis ont-ils besoin qu'on leurrappelle l'histoire de la cité, en cettecampagne électorale ? Bien sûr quenon. Ils attendent des réponses claireset précises à leurs préoccupations quo-tidiennes. Mais ce qu'il faut retenir, ce

sont les instants de flottement qui ontmarqué le discours de Abdelaziz Belaïd,en ce septième jour de campagne pourle scrutin du 4 mai prochain. Il n'a pasproposé de solutions concrètes, privilé-giant la phase de diagnostic. Il a dresséun tableau sombre: la corruption, l'ar-gent douteux, les fléaux sociaux (stupé-fiants, suicides, harraga)...

L'ancien candidat aux présidentiellesa toutefois dévoilé quelques proposi-tions. Il a joué comme à son habitude lacarte de la jeunesse et des compé-tences. Il a aussi été à fond dans sonrôle de partisan acharné de la moralisa-tion politique, et la vie publique sans pourautant présenter les mesures qu'il comp-

te prendre pour remédier à ce «fléau».Plaidant pour davantage de flexibilitétout en promettant de militer pour unevéritable indépendance de la justicemais sans précision quant au contenude ce programme. Le chef du Front El-Mostakbel a clairement assumé l’ambi-tion de ses propositions, «pour espérersortir de la crise».

Pour autant, sur le fond desréformes, on est resté sur sa faim, avecdu flou. Il a donné un aperçu sur le pro-gramme de son parti dont il assumera laresponsabilité. Toutefois, il n’a pas étéclair sur les solutions alternatives, au vudes nombreux défis posés, particulière-ment au sujet de la dépendance auxhydrocarbures. «Les candidats du FrontEl-Mostakbel sont propres, ils ne sontpas venus pour chercher l'immunité par-lementaire», a déclaré Abdelaziz Belaïdà la fin de son discours.

Noureddine Guergour

GUELMA

Le sombre diagnostic de Abdelaziz Belaïd

Profitant du repos dominical, les responsables de ces troisformations politiques ont animé des meetings à divers endroitsdu chef-lieu de la wilaya.

Le Front El-Mostakbel organisait hier à Guelma son meetingavec, en guest-star, son président, Abdelaziz Belaïd. Il est venuapporter son soutien à M. Boulouh, un opérateur économique,candidat de son parti aux prochaines législatives.

Phot

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Page 5: Week-end sabbatique pour les

Amel Bentolba - Oran (Le Soir) -Pour Mme Louisa Hanoune, ces boy-cotteurs expriment leur refus de la cor-ruption, de l’argent sale qui a envahi lacampagne électorale et voit deshommes d’affaires têtes de liste.

Ils expriment également, estime-t-elle, leur doute quant à la transparen-ce des élections, puisque, dit-elle, iln’y a pas eu de réelles assurancesallant dans ce sens.

Rappelant par la même occasionqu’un boycott important met en doutela légitimité de l’élection. «Le 4 mai,que ce soit ceux qui vont voter ou bien

ceux qui vont s’en abstenir, ils ont lemême objectif, punir le pouvoir enplace et les partis qui gouvernent»,dit-elle.

La secrétaire générale du PT esti-me que le pouvoir n’a pas à s’étonnerdu désintérêt du citoyen face à cesélections, puisque ce même pouvoirn’a rien fait pour le convaincre ducontraire. Une fois de plus, elle dénon-cera les méthodes de campagne despartis au pouvoir, «qui imposent auxtravailleurs d’assister à leurs mee-tings, d’autres payent les citoyenspour assister à leurs rassemblements

et prétendent détenir la majorité.Toutes ces méthodes n’encouragentpas le citoyen à aller voter».

De son côté, le pouvoir continue,dit-elle, «sa politique en imposant larestriction tout en maintenant en paral-lèle des projets qui ne servent pas l’in-térêt citoyen, comme la loi sanitairequi tend vers la privatisation et com-promet la gratuité des soins, ou enco-re la loi du travail qui encourage le tra-vail des enfants et impose des CDDaux travailleurs. Pourquoi dans ce casles partis au pouvoir et ce derniers’étonnent-ils du manque d’engoue-ment de l’électorat ?»

Ceci dit, Mme Hanoune continue deprendre part à ces élections carconvaincue que c’est en votant et enimposant une Assemblée issue de laclasse sociale et ouvrière, celle descadres, qui respecteront leur mandat,que l’on peut venir à bout du systèmeen place.

Ainsi, à travers une Assembléeissue d’une majorité des luttessociales, celle-ci pourra contrôler lagestion de l’argent public et combattrel’oligarchie. Pour l’intervenante,

«seuls des députés qui ont du cranpourront faire face à la situationactuelle et opérer des changements, àcommencer par la loi de finance».

A. B.

Le Soird’Algérie Dimanche 16 avril 2017 - PAGE5Actualité

Hier la secrétaire générale du Parti des travailleurs s’estadressée à ses militants de la wilaya d’Oran avec comme préam-bule un message de respect, dit-elle, envers les partis qui ontdécidé de ne pas participer à ces élections et les citoyens refu-sant également de prendre part au rendez-vous du 4 mai. «Ils’agit là d’une position politique respectable qui exprime le refusdes politiques gouvernementales et des partis au pouvoir, ainsique le refus de dilapidation de l’argent public», dit-elle.

Louisa Hanoune, SG du PT.

LOUISA HANOUNE À ORAN :

«Au PT, nous respectons ceux qui refusent de prendre part à ces élections»

M. Kebci - Alger (Le Soir) - Lacampagne électorale pour les pro-chaines législatives, qui entame,aujourd'hui dimanche, sa secondesemaine, ne risque apparemment pasde changer de rythme en matière destratégie électorale des divers postu-lants, qu’ils soient partisans ou indé-pendants.

Mis à part l’aspect affichage quienregistrera, au fur et à mesure que lacampagne avance, une cadence plussoutenue, nos interlocuteurs parmi lesreprésentants de partis soutiennentne rien changer à leurs feuilles deroute liées à la manière de gérer cettecampagne électorale. C’est le cas parexemple du FFS dont la directionnationale n’a pas encore jugé de l’op-portunité d’organiser un meeting cen-tralisé à Alger.

C’est ce que soutient le chargé dela communication du parti qui affir-mait, hier samedi, que le FFS a préfé-ré opter pour des petits meetingsdans les diverses localités de la capi-tale, soutenus par des sorties deproximité. Et en dépit de la «dépoliti-sation qui fait des ravages dans lasociété, Hacène Ferli soutient que lediscours du doyen des partis de l’op-position passe puisque, explique-t-il,nous ne promettons pas monts et

merveilles mais nous essayons d’im-pliquer le citoyen dans la lutteensemble pour explorer, d’abord, lasolution à la mère des crises que vit lepays, la crise politique, avant de s’en-gager à trouver les solutions auxautres crises qui en découlent».

La même attitude semble êtreadoptée par le PT dont la directionnationale n’a toujours pas arrêté leprincipe d’un meeting national à Algeroù Louisa Hanoune pilote la liste duparti pour la cinquième fois de suite,

suivie de trois membres du bureaupolitique et députés sortants.

Dont Ramdhane Youcef Taâzibt,qui affirme ne pas prévoir l’attitudedes électeurs et leur état d’esprit quipeut évoluer à n’importe quel momentet à partir de n’importe quel fait. Il peuty avoir des événements qui peuventramener les électeurs à voter massi-vement pour un changement radicalet infliger, dans la foulée, une défaiteaux partis du pouvoir.

Car, estime-t-il, il y a un ras-le-bolgénéral que l’on a constaté vis-à-visdu pouvoir, des politiques adoptéesces dernières années et des loisrégressives adoptées par l’Assembléesortante». Pour notre interlocuteur,«la cherté de la vie, la chômage sont,

entre autres, les ingrédients d’unecolère qui gronde au sein de la socié-té et qui peut pousser cette dernière àune forte abstention à valeur d’attitu-de de défiance ou encore à un vote-sanction massif contre ceux qui ensont responsables».

La proximité est également la stra-tégie du RCD qui s’inscrit en fauxcontre tout ce qui se dit contre ledésintérêt du citoyen de la chose poli-tique.

Pour le chargé de la communica-tion du parti qui pilote sa liste àBéjaïa, nos candidats, dans toutes lescirconscriptions électorales où le partise présente, animent quotidienne-ment des meetings en toute fin dejournée avec, à chaque fois, de nom-

breux citoyens qui y assistent.Athmane Mazouz, qui devait animerhier un énième meeting à Adekar,exprime toute sa satisfaction quant àl’engouement que suscitent les sortiesde proximité et autres meetings etrencontres de débats organiséeschaque jour dans toutes les localitésdes wilayas où le parti présente deslistes.

Il est vrai, affirme notre interlocu-teur, que les cadres et candidats duparti «mènent un travail pédagogiqueà l’endroit du citoyen pour expliquerque la démobilisation citoyenne àl’égard des élections travaille plus lespartis du pouvoir et arrange leursaffaires».

M. K.

SECONDE SEMAINE DE LA CAMPAGNE ÉLECTORALE

Les partis s’en tiendront-ils toujours au travail de proximité ?

LE FFS ANIME UN MEETING À KHEMIS-EL-KHECHNA

«L’un des fondements de la révolution de Novembre en danger»

Les partis politiques et autres candidats indépendants enga-gés dans les élections législatives du 4 mai prochain ne comp-tent visiblement pas changer de stratégie de campagne, décidésqu’ils sont à poursuivre le contact direct avec le citoyen, relé-guant au second plan les grands meetings électoraux.

Ali Laskri, membre de la présidencedu FFS (Front des forces socialistes)entouré des membres de la liste électo-rale de la wilaya de Boumerdès dont ilest le numéro un, a animé un meetingélectoral à Khemis El Khechna ville del’ouest de la wilaya de Boumerdès.

Avant de défendre le programme et lesgrandes orientations politiques du FFS, Laskri afait l’éloge de feu Hocine Aït Ahmed en rappelantson combat pour la démocratie et les droits del’Homme sans oublier de faire des passages surles idées politiques auxquelles il était resté atta-ché durant toute sa vie et son combat. «SiL’Hocine nous a laissé un projet. Ce projet il l’alaissé à tous les Algériens», rappellera-t-il.

Faisant allusion à l’idée du FFS concernant leconsensus national populaire, l’orateur propose :«Nous devons construire ensemble l’Etat dedroit, des droits de l’Homme et de la justicesociale.» Il assurera que c’était le vœu le pluscher du défunt Aït Ahmed qui, le jour de sonenterrement, a eu l’hommage et l’approbation deson combat et de son héritage de tout le peuplealgérien.

Revenant au présent, l’orateur dira : «Nousavons rejeté avec force le Printemps arabe.Nous avons dit que nous devrions rebâtir leconsensus national comme celui de 1954. Uncontrat entre Algériens pour la démocratie doitêtre reformulé.» Et de poursuivre : «Nousconstatons hélas qu’il n’y pas de volonté poli-tique pour intégrer le pays dans l’ère de la démo-cratie.» Revenant à l’ordre du jour que sont lesélections, Laskri dit que la volonté de son parti àtravers sa participation est d’ouvrir des espacesaux débats politiques en direction des citoyens.

Abordant la crise économique et sociale quetraverse le pays, le dirigeant craint grandementque l’un des fondements de la révolution deNovembre 1954 ne soit renié. En effet, Laskriestime que la plateforme de la Soummamrecommande la fondation d’un Etat démocra-tique et social. «Cette recommandation était lamatrice de ce futur Etat. Malheureusement nousconstatons un recul sur ce principe.»

L’argumentaire sur ce recul, Ali Laskri le pui-sera dans la loi des finances et surtout le nou-veau code de l’investissement : «C’est une tra-hison au 1er Novembre. Des gens ont vaincu lesforces colonialistes et ont établi des recomman-

dations pour bâtir le pays en un Etat social,d’autres veulent vendre les entreprises straté-giques du pays.» Selon lui, les travailleurs, lessyndicats et la société civile doivent unir leursefforts pour empêcher le bradage des res-sources économiques du pays au profit de cer-tains barons du pays. Et d’avertir à ce proposl’opinion publique. «Ces barons qui font peser ungrand danger sur le pays sont malheureusementprésents au Parlement. Ils peuvent mêmecontrôler le gouvernement.»

A l’issue de son meeting, nous lui avons posédeux questions. La première est en rapport avecl’instance dont il a fait part pour souligner ledécalage entre le combat de feu Aït Ahmed et lasituation actuelle du pays.

«Je l’ai dit dès le départ Si L’Hocine était pourla légitimité populaire. Donc, pour gagner laconfiance du peuple algérien, nous sommestenus de construire l’Etat de droit, des libertés etdes droits de l’Homme. Malheureusement, leconstat est aujourd’hui amer. En effet, la répres-sion est énorme. Un exemple qui entame gran-dement la confiance de la population concernel’exclusion des syndicats autonomes du dialoguesocial. Nous voulons concrétiser le rêve de Aït

Ahmed non pas en Algérie seulement mais auniveau maghrébin. On est allé jusqu’à user derégionalisme en l’accusant de kabyle pour l’em-pêcher de faire adhérer les Algériens à son pro-jet.» La seconde question est en rapport avec lasortie médiatique des membres du gouverne-ment, lequel gouvernement a la charge de l’orga-nisation des élections.

Nous constatons en effet que, d’une part, lesmembres de ce gouvernement s’impliquentdirectement dans ces élections en appelant lescitoyens à voter, et, d’autre part, décrètent queles hommes politiques qui appellent au boycottde ces élections n’ont pas le droit de s’exprimerpubliquement. «C’est clair, c’est toute la machineadministrative qui est actionnée pour favoriserles partis politiques dont ils ont besoin auParlement ou au sein d’autres institutions.

Cela est la conséquence d’absence d’institu-tions légitimes. Il ne faudrait pas s’attendre à cequ’il y ait de la transparence ou des électionslibres. C’est un problème vraiment sérieux pourle pays. Pour notre part, nous sommes présentspour occuper un maximum d’espaces et propa-ger de l’espoir parmi nos concitoyens», dira-t-il.

Abachi L.

À PARTIR DE MÉDÉA

Ould-Abbès qualifie son programme de social et de spirituelDepuis Médéa et dans une salle bon-

dée, Ould-Abbès déclarera : «Nous met-tons en garde contre toute attaque visantnotre parti, notre programme est celui duPrésident de la République et celui quitire à boulets rouges sur nous tire sur lePrésident.»

Depuis Médéa où il a animé hier un meetingdans la salle omnisports du complexe Imam-Elyesdans le chef-lieu de la wilaya, le numéro 1 du FLN aprôné une campagne propre et civilisée. D'un autrecôté, il a mis ses militants en garde contre le piègedes opportunistes et de la provocation, les invitant àfaire preuve de sérénité et de tolérance et à évincer

toute violence. Djamel Ould-Abbès est revenu pen-dant son allocution sur la liste électorale de son partià Médéa qui, a-t-il dit est forte de candidats univer-sitaires et intellectuels dont 3 femmes. Justement etdans ce sillage Bedda Mahdjoub tête de liste, 47ans, Dr en sciences économiques à pris le parolepour assurer que le programme proposé par le FLNse veut prometteur et synonyme de continuité et deréussite. Il est à signaler que Ould-Abbès rend visitepour la 2e fois à Médéa à l'occasion de ces législa-tives, il s'est adressé aux jeunes, aux femmes et auxétudiants les assurant de la volonté du parti d’œu-vrer pour répondre à leurs doléances et à améliorerleurs conditions sociales, rappelant entre autres lesexploits réalisés par l'Etat en matière de logement,

de gratuité de la médecine et de l'enseignement enpassant par le bond quantitatif concrétisé quant aunombre d' universités implantées sur le territoirenational. Le leader du parti a estimé que le tour deforce de l'Algérie consiste en l'éradication du terro-risme et dans ce sens justement, enchaînera-t-il, leflambeau ne sera remis qu'aux personnes pouvantse porter garantes de l'unité du peuple algérien et duterritoire algérien. Dans un autre pan de l'interven-tion, il a été question pour le secrétaire général duFLN d'appeler la population de Médéa à un votemassif le jour du scrutin du 4 mai prochain et dedéfier ainsi toute dérive, économique ou sociale soit-elle, réitérant sa confiance en les habitants du Titteri.

M. L.

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Sid

Page 6: Week-end sabbatique pour les

En effet, il a été constatéque le type d’initiatives prisesrécemment semble répondreaux attentes citoyennes enmatière de développementéconomique, qui étaient carac-térisées dans un passé récentpar une véritable frilosité, àl’origine de blocages adminis-tratifs qui empêchaient touteinitiative. L’exemple du lance-ment des ZET de la wilaya estéloquent. Des ZET décrétées depuis

plusieurs années se trouventdans un état de léthargie inex-pliqué, cela au moment où toutle monde s’accorde à dire quele tourisme est notre secondpétrole. Faut-il des mesuresextrêmes pour que ces projetsdémarrent ? Pourtant, le plande développement touristiquede la wilaya est un fabuleuxprojet.Pour l’exemple, citons le

constat fait au début de l’annéepar ce chef de l’exécutif quandil avait observé qu’un projetd’envergure nationale de trans-formation d’huile se trouvantdans la zone d’activité deHattatba, sise à dix kilomètresde Koléa, se trouvait bloquépar un problème d’accès et seséquipements qui se rouillaient,

blocage provoqué par desconstructions illicites au cœurde la zone d’activité dans laville de Hattatba. Le chef de l’exécutif de la

wilaya s’est insurgé et avaitexigé la nécessaire régularisa-tion de la situation de cettezone d’activité, en engageantdes aménagements des VRD,de l’électricité, tout en veillant àélaguer tout ce qui est illicite.Rappelons, à ce titre, que

cette entreprise de transforma-tion des produits oléagineuxqui jouxte cette zone d’activitépromet un bel avenir à cetterégion, sachant que cetteentreprise se fixe commeobjectifs de procéder aux trai-tements des glycérines, desacides gras, des huiles brutes,des déchets de tourteaux dansle cadre de la fabrication desaliments de bétail. Par ailleurs, cette entreprise

se charge aussi de procéder auraffinage des huiles brutes,dans le strict respect du procèsde raffinage, neutralisation,décoloration et mise en bou-teille. La chaîne de fabricationpermettra des mises en bou-teille de 5 litres, 2 litres et de 1litre à raison de 18 000 litrespar heure.

Les promoteurs de cettemagnifique entreprise quivoient loin estiment que lasuperficie de 6 hectares dispo-nible n’est pas suffisante,sachant que le processus demodification de l’huile en mar-garine, en smen, en graisse eten crème nécessite plus d’es-pace et d’équipements dispo-nibles. L’effectif qui serait employé

par cette entreprise est fixé à160 personnes avec un rythmede croisière fixé à 500 per-sonnes.Rappelons que face à la

déliquescence due aux com-portements bureaucratiques, lacolère de ce responsable de lawilaya ne s’est pas faitattendre, en instruisant avecforce les responsables locauxde régler, sous huitaine, ce pro-blème d’accès.Ce même responsable de

l’exécutif s’est distingué récem-ment par les initiatives prisesconcernant les 66 investisseursrépartis dans les 12 zonesd’activités dont la situationadministrative n’est pas totale-ment régularisée et qui se trou-verait en instance de régulari-sation, c’est-à-dire que lesinvestisseurs sont détenteursd’actes de concession et despermis de construire. Le wali dira à ce propos :

«On s’est rendu compte que de

nombreux projets n’ont pasdémarré en raison de la non-délivrance de ces documentsadministratifs et comme lanature a horreur du vide, lesassiettes de terrains affectéessont soit détournées de leurvocation initiale et occupéesillicitement soit elles serventcarrément de dépotoirs.»Pour remédier à cette situa-

tion, il a demandé à ces por-teurs de projets de prendrepossession des lieux, de clôtu-rer le chantier dans les règlesde l’art et de lancer les travaux. C’est ainsi que dans le

cadre des relations périodiquesentre les investisseurs poten-tiels activant dans la sphèresocio-économique et les autori-tés locales, le wali de Tipasaestime qu’il est impératif que cetype de rencontre soit un espa-ce de communication etd’échanges, avec commeobjectif d’établir un état delieux en vue de lever toutes lescontraintes identifiées afin derelancer l’investissement privéqui participe à la dynamique dudéveloppement local.Au cours des débats, les

investisseurs ont fait état de lacomplexité des procéduresd’investissements administra-tives, les résistances bureau-cratiques et posé le problèmede déficit en VRD des zonesd’activités qui ne sont pas

encore raccordées à l’énergieélectrique, au gaz et à l’alimen-tation en eau potable. C’estdans ce cadre que le wali a ins-truit l’agence foncière, laDirection des mines et laSonelgaz d’activer les travauxpour rendre fonctionnelles ceszones d’activités car, selon lui,peu de projets ont connu uneavancée sur le terrain et unnombre insignifiant a été ache-vé et mis en exploitation.A ce titre, le wali s’est dit

déterminé à accompagner lesinvestisseurs et à les assisterdans leur démarche jusqu'àl’aboutissement de leurs pro-jets. «Notre mission est de créer

un environnement favorablepour l’émergence d’un tissuéconomique local en adéqua-tion avec les potentialités de larégion», a-t-il dit. Il s’est engagé, par ailleurs,

à poursuivre l’effort visant àlever définitivement les éven-tuels blocages qui peuvents’ériger en contrainte à l’inves-tissement.Sur un autre plan, le wali a

lancé un appel à tous les inves-tisseurs désireux de prendre enconcession les anses du Koualià la sortie Est de Tipasa et leparc citadin d’oued Merzougayant une vocation de lieu dedétente et de villégiature.

Houari Larbi

Le Soird’Algérie Dimanche 16 avril 2017 - PAGE 6Régions

TIPASA

Mise en concession des anses de KoualiLe wali de Tipasa vient de prendre des initiatives qui

permettront un véritable boom économique dans lawilaya. Comment cela ?

11 mois sans salairepour les ouvriers

agricoles de la fermepilote Saïm-KaddourUne quarantaine d'ouvriers exerçant à la ferme

pilote agricole Saïm-Kaddour, implantée dans lalocalité de Aoubellil dans la wilaya de Aïn-Témouchent, n’ont pas perçu leurs salaires depuis11 mois, oui 11 mois de travail sans toucher lemoindre centime, c'est ce que rapporte leur déléguésyndical.Une situation qui agace ces travailleurs dont la

quasi-totalité sont pères ou chargés de familles, etqui ne peuvent plus subvenir aux besoins de leursfamilles sans être payés.Selon le premier responsable de l’UGTA au

niveau de la wilaya de Aïn-Témouchent, M. SakaHouari, cette ferme affiliée à la Coopérative decéréales et légumes secs (CCLS) connaît des diffi-cultés pour payer ses travailleurs «l’année dernière,nous avons également plaidé leur situation de sixmois de travail sans salaire au holding pour enfin leuravancer quatre mois, et malgré cela, nous conti-nuons notre combat pour les aider jusqu'à ce qu'ilspuissent être régularisés».Les représentants des travailleurs de la ferme en

question ont manifesté leur colère en signalant lasouffrance de ces ouvriers qui ne trouvent pas dequoi payer le lait de leurs enfants ni à subvenir auxbesoins alimentaires de leurs familles en détressesociale, sachant que les épiciers refusent de leuroctroyer des crédits. Les ouvriers sont déprimés psychologiquement,

et ce, à la veille des élections législatives, mais quise soucie d'eux en cette campagne électorale ?

S. B.

Vers la vaccination de 384 futurs pèlerinsL'opération de vaccination des futurs hadjis a été enta-

mée cette semaine à travers les services d'épidémiologie etla médecine préventive des différentes communes de lawilaya de Aïn-Témouchent.Le coup d'envoi a été donné au chef-lieu de wilaya où les

futurs pèlerins des daïras de Aïn-Témouchent et Aïn-Kihelont été vaccinés. Cette opération va se poursuivre jusqu'àla mi-avril pour s'étendre aux autres daïras de la wilaya àl'image d'El Amria et El-Maleh, Hammam Bou-Hadjar, Aïn-El-Arba et enfin Oulhaça et Béni-Saf.Cette année, le nombre global des pèlerins à vacciner

est de 384 personnes.S. B.

Plus de 12 300 inscritsaux listes électorales

à Aïn-El-ArbaA la première semaine de la campagne électorale, toutes

les formations politiques ont lancé des appels aux citoyenspour participer massivement au prochain scrutin du 4 maiprochain. Dans ce sens, la commune de Aïn-El-Arba amobilisé tous les moyens humains et matériels pour réussirces prochaines élections, a affirmé le premier responsablede cette commune, en l'occurrence M. Berkane KrachaïAhmed, président de l'APC qui dira que le nombre d'élec-teurs au niveau de sa commune est de 12 347 inscrits dont6 342 hommes et 6 005 femmes.Ces électeurs et électrices sont répartis sur les centres

de vote pour 24 bureaux dont 11 pour les femmes et 13pour les hommes.La bibliothèque communale a été choisie comme siège

de la commission indépendante de surveillance des élec-tions, quant au complexe de proximité, il a été désigné pour

les meetings populaires, alors que 15 sites ont été consa-crés pour les affichages.Les citoyens de cette commune agricole souhaitent que

les futurs députés puissent tenir leurs promesses et résoudretous les problèmes qu'ils rencontrent quotidiennement.

S. B.

Plusieurs mesures pour atténuer la pression

sur les urgencesmédicales de la ville

La Direction de la santé et de la population de la wilayade Aïn-Témouchent a pris récemment de nombreusesmesures visant l'atténuation de la pression qui pèse surles urgences médicales du chef-lieu de wilaya, à savoirl’hôpital Ahmed-Medeghri et la polyclinique Al-Sabbah quienregistrent d'importants flux de patients qui dépassentleurs capacités.Selon M. Boudjelal Berrabeh Omar, directeur de l'entre-

prise de proximité et de santé publique, ces mesures com-portent des aides financières dont a bénéficié son entre-prise pour réhabiliter 3 polycliniques dont les travaux sontà 90%.Ces polycliniques devront être réceptionnées dans les

prochaines semaines selon le même interlocuteur qui ajou-tera que ces structures sanitaires allégeront un tant soit peula pression qui s'exerce sur les EPSP.Il faut noter que la clinique d'Al-Sabbah a accueilli à elle

seule, en 2016, 129 316 malades soit une moyenne de 350malades par jour, ce qui donne l'équivalent de 120 examenspar médecin chaque jour.Les dernières instructions visent à réhabiliter la polycli-

nique de Abou Bakr-Belkaïd de Aïn-Tolba, qui sera récep-tionnée la fin du mois courant, la polyclinique de Aïn-Kihelet celle du village de Aïn Laâlem dans les prochains jours.

S. B.

AÏN-TÉMOUCHENT

Page 7: Week-end sabbatique pour les

Le souhait des contesta-taires semble d’ailleurs avoirété entendu puisque les ser-vices de la wilaya deConstantine ont rapidementréagi susurrant aux opposants àcette dénomination qu’aucunedécision n’a été prise en cesens. Voilà qui rassure les initia-teurs de ce mouvement quiréfutent, au-delà du fait qu’ilsn’aient pas été consultés, unedénomination qui occulterait lesmérites de nombreuses figuresdu 4e art disparues dans l’ano-nymat. Car, de leur avis, c’est àl’une de ces personnalités etseulement elles, que peutéchoir cette distinction. Reconnaissant l’aura et la

stature de feu Mohamed-TaharFergani, ils jugent même quel’idée serait réductrice de ladimension de l’homme et qu’enassociant son nom à un édificevoué, exclusivement oupresque, à l’expression théâtra-le relève du non sens.

Univoque, le sit-in d’hier auraété donc l’occasion pour lesartistes et fonctionnaires duTRC dont le directeur MohamedZetili d’exprimer le vœu pieuxde rendre hommage auxhommes et femmes du théâtredans leur demeure originelled’abord. Discrets à l’occasiondu sit-in d’hier, leurs contradic-teurs qui ont inondé, aupara-vant, la Toile de commentairesfrisant parfois l’opprobre,avaient jugé la démarche d’at-tentatoire à la mémoire de HadjMohamed-Tahar Fergani en tantqu’immense artiste dont le noma toujours été associé à sa villeet ses repères pour en devenirl’ambassadeur attitré. Et au-delà de la polémique

née autour de cette affaire, lacommunication officielle assu-me en grande partie desatteintes enregistrées notam-ment à l’endroit de la mémoired’un grand artiste dont l’image ade tout temps servi la cause des

pouvoirs publics, et ce, enentourant la question d’une sor-dide discrétion alors qu’il auraitfallu s’ouvrir aux propositions et

suggestions des unes et desautres, sur un chapitre pas siépineux, celui de la reconnais-sance envers les figures de

proue du monde des arts et lamanière avec laquelle celui-cidoit être conduit.

K. G.

Le Soird’Algérie Dimanche 16 avril 2017 - PAGE 7Régions

THÉÂTRE RÉGIONAL DE CONSTANTINE

La «baptisation» attendra !Le sit-in envisagé depuis quelques jours déjà par des

comédiens et amis du théâtre de Constantine à l’effet demanifester leur opposition à la baptisation du TRC dunom du défunt chantre du malouf El Hadj Mohamed-TaharFergani s’est tenu hier, devant l’édifice en question sansle moindre incident et plutôt dans une parfaite bonhomie.

Cette rencontre, quis'est déroulée au niveau durectorat et qui a regroupéun nombre important dedoyens et professeurs, aeu pour ordre du jour unprogramme des festivitésretenues pour célébrer lejour du Savoir, un riche pro-gramme purement scienti-fique qui marque l'emprein-te de Mme Houbar qui estvenue avec des idéesrécoltées de par son expé-rience et ses relations avecles différentes universitésd’Europe.Ces manifestations, qui

débuteront le 11 de ce moispour se terminer le 18 dumême mois, graviterontautour de six thèmes aussiimportants les uns que lesautres. Le premier point duprogramme n'est autrequ'un concours «START-UP». Cette nouveauté estconçue dans le souci dedévelopper l'esprit d'entre-prendre et de compétitivitéchez les étudiants. Dans cecadre, pas moins d'unequarantaine d'étudiants enfin de cycle (3e année licen-ce et 2e master) ont suivi

une formation spéciale surla création d'entreprises.Ce concours qui se déroulepour la première foisconsiste à promouvoir etaccompagner les étudiantsdétenant un projet de créa-tion d'entreprises, ce quiservira à une réelle créa-tion de richesses et depostes d'emploi, ce thèmeest encadré par le Pr DhibA. assisté par Z. Ayache.Le deuxième sujet du

programme intitulé «Lesdoctorales» portera surtoutes les filières et se tien-dra au Centre d'enseigne-ment intensif des langues.Ces chercheurs serontaccompagnés dans leursœuvres par des profession-nels des différents secteursoù les doctorants auront lapossibilité d’être recrutés.Ce thème sera suivi par lePr Bouaoud S. et Grama S.Comme l'occasion nous

rappelle sur les palmarèsscientifiques et militants dusavant AbdelhamidBenbadis, les organisa-teurs ont aussi programméun concours «Tadjwid ElCoran», ce concours per-

mettra aux étudiants deconcourir selon les critèresretenus qui sont la mémori-sation, la ponctuation et laprononciation et toucherales deux sexes qui serontévalués devant un jurycomposé d’exégètes. Cevolet sera encadré par le Pr

Gherraf N., secondé parAyadi A.Ce programme varié

contient aussi un autreconcours autour d'une dic-tée qualifiée de «géante»organisée par le départe-ment de français. Cettecompétition à laquelle parti-ciperont pas moins de 140étudiants qui concourrontdans la spécialité littératureet didactique, permettraaux étudiants de tester leurcapacité autour d'un jeuintellectuel. Ce concourssera suivi par M. AifourMohamed Chérif.La poésie fera égale-

ment partie de ce program-me qui servira à la promo-tion et la valorisation de lacréation poétique et serafaite dans les trois languesl'arabe, le français et l'an-glais et sera assurée par lePr Laaraoui L. et Addad R.Mme Houbar F. n'a pas

omis de faire participer lesétudiants étrangers venusdes autres pays, mais sur

un autre plan d'ordre pure-ment culturel puisque lamanifestation touchera lescinq nationalités (laRépublique sahraouie, laMauritanie, la Palestine, leMali et la Syrie) et porterasur des activités culturelles,traditionnelles comme lamusique, la peinture, ladanse et le théâtre... L'objectif recherché à

travers cette idée est decréer un trait d'union entreces derniers et leurs cama-rades algériens, l'importan-ce de ce dernier point a faitque ce soit la directrice del'université elle-même quisupervisera ces activités.A noter que les travaux

de cette rencontre avec lacorporation de la pressequi a toujours été à l'écoutede l'université dans le seulbut de promouvoir et defaire connaître les réalisa-tions et les gigantesquesefforts déployés par les ser-vices de cette université quine cesse de s'améliorerd'année en année, ont étésuivis par des débats trèsfructueux animés, de partet d'autre, par les profes-seurs encadreurs de cesmanifestations dans un cli-mat très convivial bouclépar une collation.

Moussa Chtatha

OUM-EL-BOUAGHI

L’université Larbi-Ben-M'hidi fête le 16 Avril

Mme Houbar F., directrice de l'université Larbi-Ben-M'hidi d'Oum-El-Bouaghi, a convié, en cedébut de semaine, les journalistes et les corres-pondants des différents organes de presse.

RELIZANE

Des inspecteurspartis à la retraite

honorésSur initiative du comité des inspecteurs de la

wilaya de Relizane en partenariat avec l’associationde culture et des examens de la Direction de l’édu-cation de Relizane, une sympathique cérémonie deremise de prix et attestations aux inspecteurs par-tant à la retraite a été organisée hier au niveau de labibliothèque communale de Relizane. En effet, c’est dans une ambiance bon enfant

que la grande salle située au rez-de-chaussée del’établissement a accueilli, pendant plus de deuxheures, quelque 150 personnes entre inspecteurs,directeurs d’établissements des trois cycles confon-dus, parents et invités. L’inspecteur administratif de la circonscription

d’El Matmar, en l’occurrence M. Kharroubi HadjMustapha, n’a pas tardé à brosser un tableau sur lamonographie des inspecteurs partis à la retraite etqui se sont sacrifiés pour le pays et comme dit l’ada-ge «l’âme du pays, c’est l’enseignement».La cérémonie a débuté aux environs de 14h. En

tout, c’étaient neuf inspecteurs partis à la retraiteayant sacrifié leur vie pour le savoir inculqué auxgénérations et aux cadres du pays qui ont étérécompensés. A la fin de la cérémonie, c’était au tour des ins-

pecteurs du personnel administratif d’être honoréspar l’association des parents d’élèves, en leuroctroyant des attestations de reconnaissance et desprix symboliques. A signaler au passage que lors de cette cérémo-

nie, des remerciements ont été prononcés par lesinspecteurs partis à la retraite. La fin de cette petite fête a été tout en beauté

avec une collation durant laquelle les présents onteu droit à de délicieux gâteaux et rafraîchissements.

A. Rahmane

Phot

o : D

R

Page 8: Week-end sabbatique pour les

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 16 avril 2017 - PAGE 8

«Ce qui a fait la grandeur et ladangerosité de la pensée d’El Med-jaoui, ce savant émérite et cetimam profondément attaché à sonancrage religieux musulman malé-kite, est certainement que son pro-pos était porteur d’un puissantmessage d’éveil des consciences.»

(Dr Soumia Oulmane)

Cheikh Abdelkader Ibn AbdallahEl Medjaoui

Quel personnage est caché derrière cenom ? Un «taleb» venant de cette commu-nauté d’anachorètes, de guérisseurs etautres illusionnistes ou forains maso-exhi-bitionnistes, comme affublés dans lasémantique des officiers de l’expéditionfrançaise, ces soi-disant membres de lasociété des gens de lettres qui rabais-saient de grands maîtres, en un discoursincongru, au niveau de ces bêtesimmondes ou, à tout le moins, de cesadeptes du prosaïsme le plus vulgaire ? Un savant, dans cet espace de propa-

gation scientifique et culturelle — mêmerelativement modeste — qui existait auMaghreb, et que ne pouvaient noircir defaçon insoutenable les historiens de lacolonisation qui poussaient leur mauvaisefoi à son extrême limite, dans une cam-pagne effrénée contre l’Algérien ? Poser ces questions est une nécessité

pour notre compréhension, y répondre clai-rement est un engagement qui nous per-mettra de mieux nous connaître et desavoir ce qu’étaient nos aïeux au cours decertaines étapes de notre Histoire. Et c’estlà où, avant d’aller vers l’exploration de cepassé, à tous égards prospère, il faut direhaut et fort que dans la logique perversedu colonialisme, la dénaturation du «belantécédent» du peuple opprimé se devaitde passer par «ce viatique indispensablepour ne pas marcher à tâtons et enaveugle, et plus souvent à côté de la voieelle-même, celle qui devait le mener droitet très rapidement vers l’occupation denotre pays…».(1) C’est ainsi que nossavants ont été sinistrement passés soussilence, ignorés, plus encore, effacés parcette tendance impérialiste des nouveauxoccupants qui exultaient en présentantcette image rétrograde de notre monde, oùla décadence s’exprimait par le fait que «lacivilisation, dans le cas concret de l’Algé-rie, n’aurait même jamais existé».(2)

Alors, dans cette ambiance de dénéga-tion, une autre question nous taraude,nous la posons crûment. Avons-nousmieux fait, depuis le recouvrement denotre souveraineté nationale, pour endi-guer ce mal qui a pour noms multiples :l’oubli, l’indifférence et certainement l’igno-rance – pour ne pas aller plus loin –, etréhabiliter dans la mémoire collective denotre peuple ces nombreux savants qui ontœuvré pour le prestige de l’Algérie ? Non !Une réponse tout aussi claire que l’énoncéde sa question. Car hélas, nous avonsmalheureusement occulté, dans notre suf-fisance prétentieuse, cet aspect importantde notre patrimoine culturel et, par-delà,nous avons démontré notre manque d’inté-rêt aux «choses savantes», sous prétextequ’il y avait beaucoup à faire : desurgences à régler et des quantités demanques à combler.Mais l’Histoire nous rattrape car,

aujourd’hui, quand nous nous aventu-rons dans le dédale de la recherche pouraller dénicher quelques «personnagesintéressants», bien de chez nous évi-demment, qui nous ont enorgueillis dans

le gotha de ces «génies bienfaisants» quiont fait et qui font les Mémoires de l’Hu-manité, eh bien nous tombons à la ren-verse, ébahis en même temps qu’heu-reux, parce que leur nombre et leur méri-te sont là, bien présents, dans ce registreô combien élogieux. Une affirmation, on ne peut plus claire,

de notre passé glorieux et une réponsecinglante à tous nos détracteurs, n’est-cepas ? En effet, à tous les détracteurs qui nese sont pas donné la peine d’explorer lessiècles d’antan et la vie de nos ancêtrespour comprendre que notre peuple a, detout temps, célébré la science et le savoir.Par des leaders qui ont contribué à la civi-lisation dans le bassin méditerranéen etdans le monde arabe et islamique ? Oui,des leaders, et il y en a eu tellement pen-dant tous les siècles qui se sont succédé.Les dénombrer dans cet écrit n’est pasopportun, car cette fastidieuse mission, ouplutôt cette gageure de taille nous oblige àn’oublier personne…, ce qui est d’ailleursun grand risque. Pour ce faire, nous avons choisi, pour le

présenter à tous ceux qui ne le connais-saient pas, la commémoration du centenai-re de la mort de ce personnage qui doits’adjuger nécessairement sa place dans lachronologie historique de l’Algérie, duMaghreb et, sans prétention aucune, danscelle au-delà du monde arabe et islamique.Alors, nous allons parler d’un Grand, d’unIllustre, d’un Mémorable, d’un Insigne Éru-dit — le tout en majuscules —celui qui, trèsjeune déjà, s’est voué à ce qu’il considéraitcomme un impératif d’éducation, de sensi-bilisation, de formation et d’orientation dupeuple et des jeunes surtout, pour allerdans le sens d’un travail en commun decompréhension et d’enrichissementmutuels. Cheikh Abdelkader El Medjaoui,de son vrai nom, selon ses ascendants :Abdelkader Ibn Abdallah Ibn Mohamed IbnAbdelkrim El Jalili El Idrissi El Hassani ElQoraïri, était parmi ces Hommes de grandeculture, parmi les érudits de la fin du XIXesiècle et le début du XXe, cette période très

mouvementée, tant par les calamités natu-relles que par les événements qui ont dûsecouer l’ordre colonial dans le pays. En effet, le jeune Abdelkader, le fils du

cadi de Tlemcen, né en 1848, une annéeaprès l’arrêt des combats par l’Emir descroyants, Abdelkader Ibn Mohieddine ElHassani El Djazaïri, pour éviter l’extermi-nation du peuple algérien, allait vivreailleurs avec ses parents, hors de sonpays, qui endurait les affres ordonnées pardes indu-occupants. Son père ne pouvaitrester sous un pouvoir de mécréants,quand lui et d’autres prosélytes plaidaientcette conduite à prendre face à un allogè-ne qui ne cessait de les opprimer et quiredoublerait d’effort, certainement, pen-dant les années à venir. Il était prescrit, pareux, de quitter cette terre sous dominationétrangère pour rejoindre une région où cer-taines conditions de vie, moins contrai-gnantes, leur permettaient de s’épanouiren organisant paisiblement leur vie.

La prise de conscience du discipleLe jeune Abdelkader est avec ses

parents à Fès, une cité florissante de parsa dynamique de culture et de spiritualité,une dynamique qui poussait de ses vigou-reuses racines sous l’autorité d’un gouver-neur musulman, et rayonnait, en dépassantles frontières, sur ces contrées où l’Islamne dépendait pas d’une administrationétrangère, comme c’était le cas en Algérie.A Fès, il y a l’université Al Qaraouyine, unimportant sanctuaire du savoir depuis dessiècles, depuis le Xe exactement, danslequel des noms illustres de soufis, de phi-losophes, d’historiens et de géographesont tenu des chaires dont les Abou Mediè-ne Choaïb, Abdessalam Ibn Mechiche, IbnBadja (Avenpace) et Ibn Roshd (Averroès),El Idrissi, Moshe Ibn Maïmon (Maïmonide)ou encore Ibn Khaldoun… C’est dans ceclimat d’érudition, dans cette grande uni-versité, que le père du jeune Abdelkaderprofessait au XIXe pour bien nous situer. Ilétait le précepteur appliqué et assidu,comme l’étaient son père Mohamed et songrand-père Abdelkrim, en mettant tout sonamour et ses qualités de pédagogue danscette remarquable profession, à telleenseigne que le nom d’«El Médjaoui» pas-sait pour un nom propre, bien connu et res-pecté. Plus tard, il sera juge à Tanger, jus-qu’à la fin de sa vie. Abdelkader, ce futur «’alim» pluridisci-

plinaire, va grandir sous la bénédiction deses parents qui sont de noble lignée et quiéveillent en lui la conscience morale, unevertu essentielle pour son épanouissementdans l’éducation et la formation. Cette culture, venant d’une famille bai-

gnant dans l’érudition et l’altruisme, lui per-mettra de se raffermir à travers des prin-cipes où transcenderont son charisme etsa force de caractère pendant toute sa viescolaire, universitaire, professionnelle etmilitante. D’abord, il fera ses classes à Tan-ger et à Tétouan, ensuite il repartira à Fès,pour cette célèbre université d’Al Qaraouyi-ne, où ses parents ont enseigné et où il varencontrer, pendant son séjour d’études,

une pléiade d’érudits que représente unpersonnel enseignant de rang magistraldans diverses spécialités. Ses maîtres senommaient les cheikh Moulay El Alami,cheikh Mohamed Guenoun, cheikh El HadjAhmed Ibn Souda, cheikh Ahmed Benaniet autres, les cheikhs Ahmed El Iraqi ElHassani et Djaâfer El Kettani. Il aura desamis, beaucoup d’amis, parmi ces élèvesde bonne manière, qui ont profité de leurséjour dans cette prodigieuse institutionéducative, pour s’instruire du maximum desavoir et aller propager leurs connais-sances, à leur tour, à travers les missionsqui leur ont été confiées.Cette première étape d’éducation et de

formation dans sa vie, sanctionnée par unebénéfique (idjaza), ce qui équivaut à lalicence, lui a permis de vaquer à ce pas-sionnant métier d’enseignant, chez lui, enAlgérie, où il est revenu en 1869. Il n’a que21 ans, c’est «la fleur de l’âge», et sonesprit est plein d’idées qu’il va mettre en

«chantier» dans les périmètres d’unesociété qui a tant besoin d’être sensibili-sée, plus encore, secourue et ensuite bienentourée. Il va droit vers l’enseignement,non sans accomplir les rites du pèlerinage,recommandés à tous les croyants qui dis-posent de moyens requis pour cettepénible expédition, en ce temps-là.Il s’installe à Constantine, bastion de la

résistance et ville d’art, de culture et d’his-toire. Là, nous sommes en 1870 et, auxcôtés d’enseignants aussi brillants qu’en-gagés, il démontre son efficacité enbesogne et s’arroge, à son âge, la premiè-re place dans le palmarès de la pédagogie.Et comment n’allait-il pas transcender sescollègues, lui qui s’employait à cette fonc-tion à fond parce qu’il croyait, dur commefer, quarante années après ce funeste jourde juillet 1830, que le combat devait conti-nuer pour réfréner cette tendance colonia-liste qui a toujours considéré l’Algériencomme un être mineur, primitif, incapableet indigne de considération. En effet, lestenants du colonialisme ne lésinaient suraucune «bonne formule» pour nous déva-loriser. Pis encore, ils nous injuriaientamplement quand ils déclaraient l’absencede prestige moral et de majesté réelle cheznotre société algérienne. Voilà des senti-ments et des réflexes de férus d’expédi-tions hégémoniques !À cette ambiance de dévalorisation de

notre peuple, s’ajoutaient des fléaux natu-rels, dont les invasions de sauterelles, lestremblements de terre, le choléra et la fami-ne qui, «exerçant partout son œuvre ter-rible, n'avait fait et ne faisait tous les joursque de trop nombreuses victimes».(3)

En effet, cette dernière calamité était laconséquence, écrivait quelqu’un, de la poli-tique de la terre brûlée menée de 1851 à1860 par l'occupant qui a été la cause pourun pays qui, avant la colonisation, exportaitdu blé et des produits agricoles.

Abdelkader El Medjaoui, le «moudjahidprécoce»

Autant d’événements qui se sont impo-sés à notre pays, dans cette période dedéclin, des événements auquel s’ajoutaientl’analphabétisme le plus navrant et ledénuement le plus abject qui allaient forgerla personnalité du jeune Abdelkader ElMedjaoui, le moudjahid précoce. En effet,puisqu’il va tirer ses conclusions en se per-suadant qu’il y avait urgence dans «la pré-servation d’un niveau minimum de dignitéhumaine chez les autochtones et la sauve-garde de l’islam et la langue arabe, élé-ments qui s’étaient dressés comme unrempart infranchissable face à l’occupantet que le système colonialiste cherchait àdétruire avec acharnement».(4)

Avons-nous mieux fait, depuis le recouvrement denotre souveraineté nationale, pour endiguer ce malqui a pour noms multiples : l’oubli, l’indifférence etcertainement l’ignorance – pour ne pas aller plusloin –, et réhabiliter dans la mémoire collective denotre peuple ces nombreux savants qui ont œuvré

pour le prestige de l’Algérie ? Non !

CENTENAIRE DE LA MORT

Le défenseur des valeursPar Kamel Bouchama, auteur

Page 9: Week-end sabbatique pour les

Le Soird’Algérie Contribution Dimanche 16 avril 2017 - PAgE 9

En somme, sa mission était de sauve-garder les principaux éléments identitaireset idéologiques qui caractérisent le peuplealgérien. Et il va s’adonner à sa missiond’éducateur avec zèle et abnégation… Il vatransmettre à la jeunesse ce que d’aucunsn’ont pu lui donner pendant ces momentsdifficiles. Était-il un génie ou un fou sévèreen littérature ? Les deux marques luiallaient convenablement tant il était célèbrepour ses travaux sur l'éveil des masses etleur résurrection... Les publications intéres-santes, depuis sa prime jeunesse, et quiont été éditées pour une large consomma-tion au sein du peuple, notamment la nou-velle génération, ne parlaient que de répro-bation contre cette infamie de propagan-distes représentant la culture coloniale quine tenait compte d’aucune objectivité histo-rique et, encore moins, ne répondait àaucune honnêteté intellectuelle. «Irchad almoutaâlimine», qu’on peut traduire par(conseils aux étudiants) est le premierouvrage, sous forme de pamphlet, écritdans le feu de l’action, en 1877, par Abdel-kader El Medjaoui, pour éveiller lesconsciences contre le danger de la coloni-sation qui travaillait habilement pour inocu-ler le vice, l’aliénation, le fanatisme à cet«objet colonisé», à cette race inférieure,qui devenait, par définition, «barbare».Inutile de dire que cette publication, en réa-lité un cri du cœur de l’érudit — déjà à sonâge — a fait l’objet d’une sévère controver-se dans les milieux constantinois del’époque où, adeptes et opposants, multi-pliaient leurs discours et aiguisaient leurscouteaux pour soutenir ou combattre ladémarche d’El Medjaoui. En fait, c’est soncourage, malgré le risque de suitessévères, qui l’avait mis dans cette situa-tion particulièrement critique, une situationqu’il devait assumer stoïquement, calme-ment. Et pourquoi donc serait-il par tropinquiet ? Ses propos n’étaient-ils pas desidées fortes et claires qui naissaient danscette incroyable atmosphère de décultura-tion, créée par les malfrats venus del’autre rive de la Méditerranée et quiessayaient de convaincre que «les indi-gènes sont mentalement incapables depenser et d’être structurés pour accepterles sciences» ?(5) Ainsi, par cet ouvrage quia soulevé l’ire et la réprobation parce qu’ilfaisait dans la résistance intellectuelle enAlgérie —«fi es-çoumoud el-fikri fil el-Dja-zaïr —, celui qui deviendra le notable leplus respecté par les masses, le plus craintnéanmoins par les colonisateurs, ira s’as-sumer résolument dans l’opposition pure etdure. Il continuera cette œuvre de militan-tisme et de combat pour «sauvegarder lesprincipaux éléments identitaires et idéolo-giques qui caractérisent le peuple algérienet transmettre un ensemble de valeurs quel’occupation voulait effacer car constituantles principaux leviers de la volonté d’unpeuple de se libérer de son colonisateur etles principaux remparts contre l’hégémoniecolonialiste...», dira Soumia Oulmane, des-cendante du grand érudit, qui a déterré,voilà quelques années, le riche legs de sonarrière-grand-père pour le faire connaîtreaux générations actuelles.(6)

Inquiété peut-être, mais non fragilisé,cheikh Abdelkader El Medjaoui poursuivaitson action intellectuelle et militante avecses disciples dans les écoles et avec lesmasses de croyants qu’il rencontrait, assi-dûment, lors de ses prêches, dans diffé-

rentes mosquées où il officiait. Son par-cours constantinois dans l’enseignement etla jurisprudence, élogieux et évident,depuis 1873 à 1898 et même au-delà, lemenait de la médersa El Kettania à la mos-quée Sidi El Kettani en tant que mouder-rès, ensuite à la mosquée Sidi Lakhdar,cette mosquée où, bien plus tard, l’imamBen Badis mènera une vie active de réfor-mateur éclairé, enfin à la mosquée dite ElDjamaâ El Kebir, dans la même ville,jusqu’à 1898. À cette date précisément, lesautorités coloniales, et par un pernicieuxsubterfuge — comprenez par là, une nomi-nation perfide pour l’éloigner de Constanti-ne où sa notoriété augmentait sensible-ment —, l’ont désigné en tant que profes-seur de droit musulman (théologie et exé-gèse coranique) à l’Institut arabe d’Alger.Sa place à Constantine ayant été attribuéeà un jeune de 29 ans, se nommant Moha-med Bencheneb qui aura, plus tard, ungrand avenir.

Abdelkader El Medjaoui, constammentsoupçonné et bien tenu à l’œil par «ceuxd’en face», bénéficiera d’une autre nomi-nation dans le nouvel établissement, laMédersa Etha‘âlibyia, destinée aux jeunesAlgériens, où se dispensait l’enseignementfranco-musulman. Elle a été inaugurée le17 octobre 1904 par le gouverneur Jon-nart, accompagné du ministre de l'Instruc-tion publique et des Beaux-arts. En 1908,les autorités ont décidé de lui confier une

autre mission. Ils l’ont désigné au posted’imam à la mosquée Sidi Ramdhane,l’une des plus vieilles d’Alger, dans levieux quartier de La Casbah. Ainsi, toutesces affectations et ces nominations d’offi-ce, pour des fonctions spécifiques et déter-minantes selon eux – en tout cas, pourmieux le contenir –, n’ont pas atténué ladétermination de celui qui, de la science àla spiritualité, et de la sensibilisation aucombat pour une prise de conscienceeffective des réalités algériennes par lesmasses, ne cessait d’instruire, de former,de conseiller et d’écrire, en dépit de toutessortes de contraintes qu’il rencontrait. Sesécrits dans la presse ne laissaient pasinsensibles les autorités françaises. Sesécrits prenaient, en effet, de par l’entrain etla sollicitude qu’il manifestait aux pro-blèmes épineux de la société, la formed’une tribune où se révélait, de façon dis-tincte, son concept de la lutte contre l’im-moralité, dont la débauche, la consomma-tion d’alcool, le vol, la perversion, l’obscu-rantisme en Islam et ses pratiques suran-nées. De même que son activité citoyennepour les œuvres, associations et orga-nismes ayant un caractère philanthropique,éducatif, scientifique, social, humanitaire,familial et culturel, par le biais de confé-rences et de rencontres avec ses pairs,érudits, imams et auteurs, générait, contrelui, l’inimitié, voire l’acharnement des auto-rités coloniales. Celles-ci oubliaient que

cheikh Abdelkader El Medjaoui possédaittous les droits que lui attribuait la Déclara-tion des droits de l’homme et du citoyen, enson article 11, qui stipule : «La libre com-munication des pensées et des opinionsest un des droits les plus précieux del’homme…» C’est dire que son activitéabondante, faite de dévouement et desacrifice, ne pouvait ne pas inquiéter lestenants du colonialisme qui voyaient enson «trop plein d’énergie», une certaineprovocation, de même qu’un défi effrontéqui s’inscrivaient, selon leur conception,

dans le cadre de la déstabilisation de leursystème politique, éducatif et social, quivisait l’aliénation du peuple algérien.

Précurseur d’idées fortes et de réformesCheikh Abdelkader El Medjaoui a publié aumoins 15 ouvrages et plus de 35 articles depresse, sous forme de dossiers, depuis saprime jeunesse. Que ce soit en grammaire,en astronomie, en théologie, en économiepolitique, en épistémologie ou en philoso-phie, il s’efforçait de transmettre constam-ment des messages, que les traducteurs etinterprètes militaires, qui le guettaient, nepercevaient pas aisément. Car, dans saprolixité, l’érudit savait comment toucherson public d’alors, dans son ambianceélectrisée où la haine contre le «bicot»s’amplifiait au fil du temps. Il le touchait pardes circonvolutions littéraires dans desstyles très subtils, en des figures de rhéto-rique qui regorgeaient de périphrases etd’allusions. C’est dire, que pour la bonnecause, ce don de l’écriture et de la publica-tion l’occupait, tout autant qu’il le passion-nait. Ce climat de fécondité se perpétuaitchez lui. Ainsi, à plus de 65 ans, et desanté fragile, il s’activait à son dernier livre,Elloumou’ fi nodhom el bidaâ, en fait à un«commentaire» sous forme d’éclairagedans le poème de son disciple, le muftimalékite de Constantine, Mouloud Ben ElMouhoub. «Cette publication lui vaut lesfoudres de certains détracteurs qui n'hési-

tent pas à le dénigrer à titre personnel et àdénigrer ses propos. Heureusement, ilreçoit aussitôt le soutien d'une multituded’oulémas, d'imams, d'enseignants, dejournalistes, de citoyens musulmans», dirasa descendante, au cours d’une conféren-ce.(7) Et comment n’était-elle pas dangereu-se cette publication pour ceux qui persis-taient à nous maintenir dans le statut deslaissés-pour-compte, d’autant qu’ilssavaient que le «marabout du coin» leurétait constamment hostile, en jouant bel etbien un rôle déterminant dans cette straté-gie de résistance intellectuelle qui donnaitdéjà ses fruits dans le périmètre de la jeu-nesse ? Les conséquences de cette activi-té intense et permanente de Cheikh ElMedjaoui, ils les ont perçues quelquesannées après, en 1931, quand, en suivantses valeurs, ses principes, son enseigne-ment, ses orientations et l’essentiel de sesparutions, un noyau d’érudits a créé l’Asso-ciation des oulémas musulmans algériens,un mouvement historique qui allait activerdans la vie politique et religieuse de l'Algé-rie. En effet, il est prouvé selon certainspenseurs et historiens, notamment MalekBennabi et l’Américain Alan Christellow,que pour la création de leur association,les oulémas de notre pays se sont égale-ment appuyés sur ses travaux et ses nom-breux ouvrages, après qu’ils s’étaient inspi-rés de Mohammed Abdou, imam hanéfiteégyptien et de son disciple Rachid Rida quirecommandait le retour aux préceptes reli-gieux de grands théologiens. L’imamAbdelhamid Ben Badis, qui sera gratifié dela présidence de cette association, a étél’élève de Hamdane Lounici qui a été ledisciple de cheikh El Medjaoui, l’un desmaillons forts du Mouvement El Islah enAlgérie, dès 1877. C’est à ce titre, et parrespect à celui qu’il révérait pour sa scien-ce et son combat pour l’émancipation dupeuple, qu’il fit son oraison funèbre le 27septembre 1914, au cimetière de Constan-tine, lors de son enterrement. Il dira : «Toidont la lumière a déchiré les ténèbres del’ignorance qui régnait et a permis à nosyeux de (re)découvrir le crayon (qalam) ;Toi qui a tant peiné pour notre islah ; Toidont les rêves et les espérances se sontdressés pour permettre aux autres d’at-teindre les chemins du savoir…»

C’est ainsi que s’est terminée la vie dusavant Abdelkader Ibn Abdallah El Med-jaoui dans l’érudition et la ferveur qui lecaractérisaient. Cent ans se sont écoulésdepuis sa disparition et son souvenir est là,dans le cœur de tous ceux qui ont été infor-més de ce qu’était cet Homme de valeur,ce fécond et pertinent précurseur de l’islahen notre pays, le récipiendaire de plusieursdistinctions pour son action pédagogique,pour ses idées qui imposaient le respect etqui, aujourd’hui, se perpétuent au sein del’intelligentsia. Alors, compte tenu de toutce qui précède, on peut dire, sans risquede nous tromper : son érudition force lerespect…, et elle se perpétuera à conditionque l’on fasse une obligation et un sacer-doce du devoir de mémoire. Car, il est évi-dent que la noblesse de son héritage s’en-seignera dans le temps, chez les généra-tions futures, qui sauront être plus concen-trées que nous sur les bienfaits de la véri-table culture, et ainsi elles en feront unastre, parmi tant d’autres, dans le firma-ment de ce merveilleux pays.

K. B.

Inutile de dire que cette publication, en réalité uncri du cœur de l’érudit — déjà à son âge — a faitl’objet d’une sévère controverse dans les milieux

constantinois de l’époque où, adeptes etopposants, multipliaient leurs discours etaiguisaient leurs couteaux pour soutenir ou

combattre la démarche d’El Medjaoui.

DE CHEIKH ABDELKADER EL MEDJAOUI

fondamentales du peuple algérien

Cheikh Abdelkader El Medjaoui.

NOTES(1) Colonel Corneille Trumelet, 1817-1892, officier colonial ethistorien militaire français.(2) Francis Moheim, journaliste-écrivain belge

(3) L'abbé Burzet dans : Histoire des désastres de l'Algérie,1866-1867-1868(4) Le quotidien Le Temps d’Algérie du 07/02/2014(5) Eugène Guernier dans La Berbérie, l’Islam et la France,Ed. Union française 1950

(6) Dr Soumia Oulmane (extrait d’une interview du magazineMémoria le 29/11/2013(7) Dr Soumia Oulmane, dans une conférence le 21/04/2012,au tennis-club de Ben-Aknoun

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Le Soird’Algérie Dimanche 16 avril 2017 - PAGE 10Faits divers

En effet, le ressortissantyéménite avait pris un taxi aprèsavoir quitté l’aéroport Houari-Boumediène pour se diriger versun hôtel à Alger. A bord du taxi, ily a avait deux personnes. Maisen cours de route, ces dernièresl’avaient menacé avec des armesblanches avant de lui prendreson argent et l’abandonner sur lebas-côté de l’autoroute Est-Ouest. La victime s’est présentéeà la brigade territoriale de gen-darmerie de Meftah où elle adéposé une plainte. Sur ce, uneenquête a été ouverte et à lafaveur de l’exploitation du systè-me de renseignement, les deuxagresseurs ont été identifiés dontl’un a été arrêté le même jour.Ceci a permis aux gendarmes derécupérer une grande partie del’argent et des objets volés. Alorsque l’agresseur en fuite fait l’ob-jet de recherche, son complice aété présenté au juge du tribunal

de Boufarik qui l’a écroué. Parailleurs, la même brigade adémantelé un réseau de vol decheptel à Mefath. C’est suite àune plainte déposée par unmaquignon qui a vu trois per-sonnes lui voler six moutons, des

recherches ont été entreprisespar les enquêteurs, lesquelles ontabouti, dans un premier temps, àl’arrestation d’un individu âgé de23 ans. Celui-ci a avoué avoirvolé, en compagnie de deuxcomplices, les six moutons.Identifiés, ces deux derniers ontété également arrêtés et ontavoué qu’ils sont à l’origine deplusieurs vols de cheptel dans larégion de Meftah. Les trois misen cause ont été placés sousmandat de dépôt.

M. B.

BLIDA

Un des agresseurs d’un ressortissantyéménite arrêté à Meftah

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Les éléments de la brigade territoriale de la gendarme-rie de Meftah, à 40 kilomètres à l’est de Blida, ont arrêté,jeudi dernier, un individu qui a agressé un ressortissantyéménite et lui a subtilisé une somme d’argent en devisesconstituée de 1 000 euros, 300 rials saoudiens et 1 100dinars algériens ainsi qu’une bague en or, un micro-ordi-nateur portable et un smartphone.

C’est au large d’El Guelta, une localité située dans la communecôtière d’El Marsa au nord-ouest de la wilaya de Chlef, que jeudi der-nier, vers 3h du matin les éléments de la Gendarmerie nationale etdes gardes-côtes de la marine ont monté une opération qui a permisd’intercepter une embarcation de fortune qui naviguait cap à l’ouest,à 10 milles de la côte, c’est ce que nous avons appris de sourcesconcordantes locales.

A bord de l’embarcation de fortune, se trouvaient 10 personnesâgées de 20 à 35 ans, originaires des communes de Chlef et deChettia. L’interception des 10 harraga a eu lieu au large de la plage

principale de la localité d’El Guelta. Ces 10 candidats à l’émigrationclandestine ont été arrêtés et placés en garde à vue. Ils seront défé-rés au parquet de Ténès et présentés au procureur de la Républiqueincessamment.

Selon certaines informations locales, des tentatives de ce genreont déjà eu lieu et même réussi, ce qui encourage d’autres jeunes àtenter de telles aventures toutes aussi périlleuses où de nombreuxjeunes ont été engloutis par la mer et ne sont jamais revenus et dontles parents et les proches n’ont jamais eu de leurs nouvelles.

Karim O.

TÉNÈS (CHLEF)

10 candidats à l’émigration clandestine interceptésau large d’El Guelta

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FOOTBALLCOUPE DE LA CAF (16es DE FINALE-BIS, RETOUR) : JS KABYLIE-TP MAZEMBE

AUJOURD’HUI À 18H AU STADE DU 1er-NOVEMBRE

Les Canaris croient à la qualification l Aujourd’hui, ce sera le

jour de vérité pour les Canarisqui, à l’occasion du matchretour des 16es de finale-bis dela Coupe de la CAF, devraientremonter les deux buts encais-sés à Lubumbashi face au TPMazembe, pour arracher laqualification pour la phase despoules.

Une rencontre qui ne serapas facile pour les capés deMourad Rahmouni qui serontamoindris, comme au matchaller, avec pas moins de quatreéléments. «Au match retour àTizi-Ouzou, j’espère que lesjoueurs referont le coup réalisécontre le Monrovia en renversantla vapeur», ne cesse de répéterMoh-Chérif Hannachi, présidentde la JSK, qui exhorte sesjoueurs à se donner à fond pourarracher la qualif ication. Ledoyen des présidents des clubsalgériens fait appel égalementaux supporters pour venir enmasse encourager les cama-

rades de Malik Asselah. Depuislundi dernier, des milliers de fansdes Canaris ont invité tous lesamoureux de la JSK à remplir lestade du 1er-Novembre aujour-d’hui pour donner de la voix auxjoueurs afin de renverser lescore du match aller. «On aperdu certes par 2 buts à 0, maison croit à la remontée chez nousau match retour. Les joueurs ontdéjà réussi à renverser la vapeurface au Monrovia en marquant 4buts à Tizi-Ouzou après leurdéfaite par 3 à 0 à Monrovia. Onpeut donc faire le même coupface au TP Mazembe» avant dese rappeler toutefois que «le TPMazembe est un adversairecoriace et habitué aux compéti-tions continentales». Toutefois,pour Rahmouni, «il ne faut passubir le match comme à l’aller oùon avait laissé le TP Mazembejouer. On doit faire le jeu pourremonter le score. Si on veut sequalif ier pour la phase despoules, on doit éviter ceserreurs», a déclaré Rahmouni

qui rappelle cependant que«notre objectif reste le maintien,mais on défendra crânement noschances». Toutefois, la JSK seprésentera aujourd’hui comme lasemaine dernière avec un effec-tif amoindri ; un paramètre quirisque de peser négativementsur le moral des joueurs.Rahmouni composera ainsi sansBerchiche et Ferhani suspenduspour cumul de cartons jaunes,tout en espérant récupérerquelques blessés, notammentMebarki, Aïboud, et Raïah quipoursuivaient encore hier dessoins intensifs avec le staffmédical. Blessé à la cuisse lorsdu match face au MCA, MalikRaïah a repris les entraînementsen solo la semaine dernière.Pour sa part, Mebarki, touché àla cheville, a travaillé égalementsous l’œil du staff médical. Lestaff technique devrait parail leurs récupérer YoucefZerguine qui n’a pas été retenupour le match aller à cause deses problèmes de discipline. Cesera ainsi un coup dur pour lestaff technique des Canaris quidevra composer sans ces deuxéléments. «Notre mission nesera pas facile, car on a 2 butsde retard par rapport à notreadversaire, mais impossiblen’est pas kabyle. Autrement dit,on a un match retour à gagnerchez nous, sur notre terrain eton défendra nos chancesjusqu’au bout. Ce ne sera pasfacile, mais rien n’est impossible

(...) On doit ainsi inscrire 3 butssans encaisser. On doit faire trèsattention et éviter d’encaisser cedimanche», avait déclaré MehdiBenaldjia. La rencontre, pourrappel, sera officiée par lesarbitres mauritaniens, à savoirMM. Ali Lemghaïfri,Abderrahman Warr et El HassanDia (MRT). Le coup d’envoi de larencontre est prévu à 18h austade du 1er-Novembre.

Ahmed Ammour

FAF32 techniciens régionauxde la DTN non-régularisésdepuis septembre 2016 Alors que la Direction technique nationale

(DTN) a clôturé, hier, au Centre technique del’équipe nationale (CTN) de Sidi Moussa ledernier tournoi inter-sélections pour la forma-tion de la future sélection nationale U20, onapprend que les 32 techniciens régionauxcomposés de huit directeurs techniques régio-naux (DTR) et de 24 sélectionneurs régio-naux, soit un DTR et trois sélectionneurs parrégion, qui avaient assuré la sélection et lapréparation des U20, en deux phases, sonttoujours dans l’attente de la régularisation deleur situation financière depuis septembre2016. Outre les jeux de la Solidarité isla-mique, ces techniciens ont dégagé une sélec-tion qui devrait préparer, les Jeux méditerra-néens de Tarragone en 2018, une sélectionqui constituerait le noyau de la future U23. Lasituation de ces techniciens allait se régler autemps de Mohamed Raouraoua, mais lescontrats n’ont jamais été signés, avons-nousappris. Pis encore, il semblerait que la situa-tion de ces techniciens n’aurait pas été abor-dée lors de la passation de consignes entreRaouraoua et Zetchi, précise notre source.«Comment se fait-il que la FAF dispose d’im-portantes ressources financières, mais n’arri-ve pas à nous régulariser», s’interroge notresource. Relevant de la Direction techniquenationale de la Fédération algérienne de foot-ball (FAF), ces techniciens comptent rencon-trer le nouveau président Kheïreddine Zetchipour lui exposer leur situation et trouver uneissue favorable, eux qui travaillent depuis desmois sans contrat et indemnités. Des techni-ciens de renommée nationale dont Benouada,Hakim Ghritli et Ameur Chafik pour ne citerque ces trois, sollicités par des équipes de dif-férentes divisions, mais avaient refusé des’engager avec elles pour continuer à prépa-rer les futures sélections nationales et déve-lopper le football national.

Ahmed A.

Le CS Sfaxien passe en phase de poulesLe CS Sfaxien s'est qualifié pour la phase des poules de la

Coupe de la Confédération de football en battant Rail Club deKadiogo du Burkina Faso (2-0), en match retour des 16es de finalebis disputé vendredi à Sfax (Tunisie). Les deux buts ont été inscritspar Maher Hannachi (5) et Karim Aouadhi (83) pour le CS Sfaxien.Au match aller disputé le 9 avril à Ouagadougou, le représentanttunisien s'était également imposé 2 à 1. L'autre formation tunisien-ne, le Club Africain, qui l'avait emporté également à l'aller devantl'équipe mauricienne de Port-Louis (2-1), dimanche dernier à Port-Louis, dispute le match retour samedi à Radès à 16h.

COUPE D’ALGÉRIEFÉMININE U20

Le CF Akbou et leFC Constantine

en finaleLe CF Akbou et le FC

Constantine se sont qualifiéspour la finale de la Couped'Algérie de football fémininede la catégorie U20, à l'issuedes demi-finales disputéesvendredi. L'équipe U20d’Akbou s'est imposée face àl’AS Oran Centre sur le scorede 4-0, dans un match dispu-té à Ouzellaguen, alors que leJF Khroub s’est incliné àdomicile face au FCConstantine sur le score de 1-0 dans l'autre demi-finale.

RésultatsFC Akbou-AS Oran Centre 4-0JF Khroub-FC Constantine 0-1

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FOOTBALLLIGUE DES CHAMPIONS (QUARTS DE FINALE RETOUR)

Le Barça «capable»d'un autre exploit contrela Juve, estime Enrique

l L'entraîneur du FCBarcelone, Luis Enrique aestimé que son club, battu 3-0, par la Juventus Turin,mardi, en quart aller de Liguedes champions, est «capable»d'un nouvel exploit au matchretour mercredi, commecontre le Paris SG en hui-tièmes (0-4, 6-1).

«Je n'ai pas de doutes sur lacapacité de l'équipe à renverserla situation. De fait, c'est mêmeplus facile que contre le PSG», alancé le coach du Blaugrana enconférence de presse, poursui-vant : «Je vois l'équipe avec unbon moral. Nous nous sommesbien entraînés (vendredi). Jepense que l 'équipe en estcapable». En huitièmes, le Barçaest entré dans l'histoire du foot-

ball européen en devenant lepremier club à se qualifier sur lascène européenne après avoirperdu un match aller 4-0. Ladéfaite 3-0 à Turin a, néan-moins, compliqué la tâche desCatalans, qui auront besoin d'unnouveau miracle au Camp Nou.D'autant que la Juve est lameilleure défense de la compéti-tion (seulement 2 buts encais-sés). «A Turin, nous avons eudes occasions pour marquer unou deux buts. La clé, c'était lachance. L'adversaire a profitéd'une très mauvaise premièrepériode de notre part», a analy-sé Luis Enrique. «La Juve n'en-caisse pas beaucoup de butsmais on peut tout de même secréer des occasions contre eux.Nous prendrons les risquesnécessaires parce que nousn'avons plus rien à perdre. Nous

essaierons d'aligner les astres. Ily a un but de moins à marquerque contre le PSG», a-t-il faitvaloir. Au passage, l'entraîneurbarcelonais, sur le départ en finde saison, a rejeté les critiqueset assuré qu'il n'avait pas com-mis d'erreur tactique au matchaller. «Je suis le principal res-ponsable de tout ce qui arrive demal à l'équipe. Si je n'ai pas étécapable de faire passer mamanière de jouer aux joueurs,c'est de ma faute, mais à Turinje ne me suis pas trompé dansle positionnement tactique», a-t-i l asséné. Le FC Barcelone,actuel 2e de Liga, aborde unesemaine décisive avec la récep-tion de la Real Sociedad samedi,puis le quart retour de C1 contrela Juve, et enfin le clasico deLiga contre le Real Madrid leweek-end prochain.

ATTENTAT CONTRE LE BUSDU BORUSSIALe patron

de Dortmunda envisagé dedéclarer forfait Le patron du club de Dortmund Hans-

Joachim Watzke affirme avoir brièvementenvisagé de déclarer forfait en Ligue deschampions contre Monaco mardi aprèsl'attentat qui a touché son équipe, puiss'être ravisé pour ne pas offrir cette «vic-toire» aux terroristes. «Je me suis briève-ment demandé si nous ne devions pasnous retirer totalement de la compéti-tion», dit-il dans une interview au magazi-ne Der Spiegel, «mais cela aurait été unevictoire pour les auteurs de l'attaque».Dortmund a finalement joué le quart definale de Ligue des champions contreMonaco mercredi, moins de 24 heuresaprès l'attentat contre le bus de l'équipe,qui a fait deux blessés dont le joueurMarc Bartra. Les Allemands, visiblementperturbés, se sont inclinés 3 buts à 2, etont fortement hypothéqué leurs chancesde qualifications mercredi au matchretour à Monaco. Watzke, directeur exé-cutif du club, a confirmé avoir dit auxjoueurs que chacun était libre de jouer cematch ou pas : «J'ai dit: si quelqu'un nese sent pas en état de jouer, il peut ledire à l'entraîneur. Nous aurions totale-ment compris et nous aurions offert touteforme de soutien possible», ajoute-t-il.Plusieurs joueurs ont vivement critiquéaprès coup la décision de faire disputer lematch aussi rapidement, mais aucun n'arefusé d'entrer sur le terrain.

EUROPA LEAGUE : INCIDENTS

Procéduresdisciplinairesouvertes contreLyon et Besiktas L'Union européenne de football (UEFA)

a ouvert vendredi des procédures discipli-naires contre les clubs de Lyon et Besiktasaprès les violences dans les tribunes etl'envahissement du terrain lyonnais pardes spectateurs, jeudi soir lors du quart definale aller de l'Europa League. L'instanceeuropéenne reproche au club français une«organisation insuffisante» concernant la«séparation» des fans turcs et lyonnais etl'envahissement de la pelouse par dessupporters «après le deuxième but del'Olympique lyonnais», indique l'UEFAdans son communiqué. De son côté, leclub turc de Besiktas est poursuivi notam-ment pour «lancer de projectiles» et«troubles» dans le public. Ni la date del'audience ni celle du verdict n'ont étéencore déterminées, a précisé l'UEFA, quiajoute que «davantage d'information sur lesujet suivra dans les prochains jours.» Lematch, qui s'est joué au parc OL àDécines-Charpieu, aux portes de Lyon, adébuté jeudi soir avec trois-quarts d'heurede retard, à 21h50, en raison de l'envahis-sement de la pelouse par des dizaines desupporters lyonnais du virage Sud. Cesderniers voulaient alors se protéger desprojectiles et des pétards lancés depuis lehaut des tribunes. Des affrontementsavaient débuté aux abords du stade deuxheures avant la rencontre entre fans desdeux équipes et des bagarres ont ensuiteéclaté dans les tribunes. Quelque 15 000 à20 000 supporters turcs, pour la plupartvenus de France ou de pays voisins,étaient disséminés au milieu des 35 000spectateurs lyonnais, en plus des 3 000Stambouliotes installés dans le parcagevisiteurs. Lyon ou évolue l'internationalRachid Ghezzal s'est imposé sur le scorede 2 à 1. Le match retour se déroulerajeudi prochain à Istanbul.

GUARDIOLA L’ADMET

Manchester City «loin»de pouvoir gagner la C1

l Manchester City est «loin»de pouvoir prétendre à gagner laLigue des champions, a admis sonentraîneur star Pep Guardiola,près d'un mois après l'éliminationrapide des Citizens par Monaco enhuitièmes de finale.

«Nous en sommes loin», aexpliqué le Catalan. «Pas entermes de qualité, mais dans lamanière dont les joueurs gèrentles situations.» «Comme contreMonaco. Mais nous ne pouvonspas oublier à quel point ils sontbons après ce qu'ils ont fait àDortmund (victoire 3-2 en quartsmercredi)», a-t-il ajouté. Bienque vainqueurs d'un match allerfou (5-3) le 21 février, lesAnglais ont coulé dans laPrincipauté (3-1) trois semainesplus tard, où leurs ambitionseuropéennes ont connu un bru-tal coup d'arrêt. Pour Guardiolaaussi, la fin a été rude: c'est lapremière fois en huit ans qu'iln'atteint pas le dernier carré dela C1. Contre Monaco, «nousétions capables de marquer sixbuts en deux matchs et nous

sommes dehors. Tout dépendde la manière dont on gère lasituation», a expliqué l'ancientechnicien du Barça et duBayern, arrivé l'été dernier enAngleterre. «Pour ça, il faut del'expérience. Maintenant, nousavons cette expérience et çanous aidera la saison prochai-ne», a-t-il estimé, nonobstant leparcours de son prédécesseurManuel Pellegrini qui a conduitles «Citizens» en demies en

2016. Le parcours de laJuventus Turin, bien placée pourrejoindre les demies après savictoire contre le Barça mardi (3-0), l 'encourage même à êtreoptimiste : «Il y a deux ans, laJuventus est allée en finale àBerlin. Cette saison, ils sontremarquables. La saison derniè-re, ils ont pourtant été éliminés(en huit ièmes) à la dernièreminute par le Bayern.» «LaLigue des champions est telle-ment exigeante. Croyez moi,l'exception c'est d'être sept ansde suite en demies», a assurél 'entraîneur âgé de 46 ans.Malgré ce faux pas, City restebien placé pour se qualifier pourla reine des coupes euro-péennes la saison prochaine. Asix journées de la fin, City (unmatch en retard) a son destinentre les mains, pointant à la 4eplace, synonyme de barrages,avec quatre points d'avance surson rival United (deux matchs enmoins). «Nous devons nousqualifier pour la prochaine sai-son», a assuré Guardiola.

ANGLETERREPertes recordde 312 millionsde livres pour lechampionnatd'Angleterreen 2016

La Premier League pourraitenregistrer sur l'année 2016des pertes record allant jusqu'à312 millions de livres (368 mil-lions d'euros), selon des esti-mations du Financial Timespubliées vendredi et baséessur le rapport financier annuelde la Premier League àparaître la semaine prochaine.Le FT explique ces estimationspar la chute de la livre sterlingdepuis le Brexit et l'adoption denouvelles normes comptablesportant sur les produits dérivésdes clubs, que la PremierLeague utilise habituellementpour pallier justement les fluc-tuations monétaires. Or, cesproduits dérivés doivent désor-mais être intégrés aux bilanscomptables au prix du marché,bien en amont donc dumoment où les transactions sefont, et bien avant les fluctua-tions monétaires. La différencecomptable serait de taille : 312mil l ions de perte estimée,donc, contre 638 000 livres debénéfice qui étaient originelle-ment attendues (750 000euros) pour 2016. Au 31 juillet2016, dernier jour de l'exercicefiscal du championnat, la livresterling était évaluée à 1 dollar32, après une chute de 12%suite au résultat du référendumsur le Brexit. D'après leFinancial Times, la PremierLeague avance toutefois queces pertes n'ont pas affecté lesrevenus de l'organisation, ni sacapacité à verser l'argent desti-né aux clubs professionnels.La première division anglaiseest l'un des championnats lesplus riches du monde, dont lesrevenus proviennent engrandes parties de contratstélé signés à l'étranger. La sai-son en cours doit voir les 20clubs de Premier League separtager une somme estimée àenviron 3 milliards de livrespour ses contrats avec desmédias internationaux.

Start (en heurealgérienne)

Mardi 18 avril à 19h45Leicester (ENG)-AtleticoMadrid (ESP) Real Madrid (ESP)-BayernMunich (GER) Mercredi 19 avril à 19h45Monaco (FRA)-Dortmund(GER) Barcelone (ESP)-JuventusTurin (ITA

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JUDOCHAMPIONNATS D'AFRIQUE 2017

L'Algérie provisoirementà la première place

l La sélection algérienne(messieurs-dames) de judo avecun total de dix médailles (3 or, 4argent et 3 bronze), s'est provi-soirement emparée de la pre-mière place aux Championnatsd'Afrique 2017 actuellement encours à Madagascar, à l'issue dela première journée de compéti-tion, disputée vendredi dans lacapitale Antananarivo. Les trois médailles d'or algé-

riennes ont été l'œuvre de MeriemMoussa (-52 kg), Houd Zourdani (-66 kg) et Nadjib Temmar (Open),au moment où Mohamed Rebahi

(-60 kg), Wali Ezzine (-66 kg),Ratiba tariket (-57 kg) et SoniaAsselah (Open) ont pris l'argent.La moisson des «Verts» a étébonifiée par trois médailles debronze, l'œuvre de Belkadi Amina(-63 kg), Faïza Aïssahine (-52 kg)et Djeddi Oussama (-73 kg).Belkadi avait pourtant commencépar se faire éliminer dès le 2e tour,contre la Camerounaise DombeuWezeu, mais elle a reçu uneseconde chance au repêchage etelle l'a parfaitement saisie, en bat-tant respectivement l'AngolaisePriscilla Marta et la CamerounaiseBibiene Fopa, pour prendre lebronze. A l'issue de cette première

journée de compétition, l'Algérieest temporairement en tête avec10 médailles (3 or, 4 argent et 3bronze), devant la Tunisie (2 or, 2argent) et le Maroc (1 or, 4 bron-ze). L'Algérie participe à cettecompétition, organisée du 14 au16 avril à Antanarivo, avec 18 ath-lètes: neuf messieurs et autant dedames. Au total, ils sont 188 ath-lètes (113 messieurs et 75 dames)de 22 pays à prendre part à ceschampionnats d'Afrique. L'Algérie,le Cameroun et Madagascar sontles nations les mieux représentéesdans ce tournoi, avec une vingtai-ne d'athlètes chacune, au momentoù le Ghana n'a engagé qu'un

seul athlète, ce qui en fait la nationla moins bien représentée. Lacompétition se poursuivra samediet dimanche, avec le déroulementdes matchs des catégories depoids restantes, puis les combatsdans la formule par équipes.

VOLLEY-BALL : COUPED’ALGÉRIE SENIORS

MESSIEURSLe NR Bordj-Bou-Arréridj et l'OMKEl-Milia en finaleLe NR Bordj-Bou-Arréridj et l'OMK El-

Milia se sont qualifiés pour la finale de laCoupe d’Algérie de volley-ball, seniorsmessieurs, en s'imposant respectivementdevant le GS Pétroliers (3-0) et le MBBéjaïa (3-1), en demi-finales disputéesvendredi. Le NR Bordj-Bou-Arréridj,tenant du titre, disputera sa dixième fina-le consécutive après avoir dominé lesPétroliers en remportant les 3 sets sur lesscores de (25-23, 26-24, 26-24). De soncôté, l'OMK El-Milia révélation de la sai-son en cours, qui disputera sa premièrefinale de Coupe d'Algérie, a battu le MBBéjaïa sur les scores de (18-25, 25-22,26-24, 25-20).

Résultats des demi-finalesOMK El-Milia-MB Béjaïa 3-1 : (18-25, 25-22, 26-24, 25-20) GS Pétroliers-NR Bordj-Bou-Arréridj 0-3 :(23-25, 24-26, 24-26).

CHAMPIONNAT D'AFRIQUEDES CLUBS FÉMININSGS Pétroliers-

Pipelineaujourd’hui

pour la 5e place Les volleyeuses du GS Pétroliers se

sont imposées devant leurs homologuescamerounaises d'INJS sur le score de 3sets à 1 (17-25, 25-22, 25-21, 25-23), enmatch de classement de la 5e-8e placesdu championnat d'Afrique des clubschampions, disputé vendredi à Monastir(Tunisie). Les Pétrolières éliminées enquarts de finale face aux Egyptiennesd'Al Ahly du Caire (3-0), joueront leur der-nier match de classement (5e-6e places),dimanche, face à la formation kenyanede Pipeline qui s'est imposée devant leClub Sfaxien (3-0). De son côté, ledeuxième représentant algérien dans lacompétition l'ASW Béjaïa s'est incliné enmatch de classement (13e-16e places)face à ARSU des Seychelles sur le scorede 3 sets à 1 (25-15, 18-25, 24-26, 23-25). La finale et le match de classementpour la 3e place auront lieu dimanche.

CYCLISME : TOUR DU MAROC

Le cyclismetoujours souffrantA l'issue de la 8e étape du Tour du

Maroc, le représentant algérienOussama Mansouri, appartenant à lasection VCS, s’est classé à la 48e place,une contre-performance pour le cyclis-me algérien, qui continue de souffrirdepuis plusieurs années sur le plancontinental, le Tour du Maroc, événe-ment qui a vu la participation de 120coureurs, représentant 20 équipesd'Afrique, d'Europe et d'Amérique,démontre clairement l’impuissance de lapetite reine à se frotter au gotha mon-dial, le nouveau bureau a beaucoup àfaire pour rendre à cette discipline sonlustre d’antan. A commencer par lastructuration des écoles de formation, etencourager les créations des teams etautres firmes qui ont les moyens finan-ciers pour hisser le niveau technique, àl’image du GSP. La nouvelle composan-te de la FAC doit aussi mettre un termeaux voyages qui n’ont rien apporté deplus à la discipline sauf des dépensesen devises et des scandales. Privantainsi plusieurs clubs de matériel pour lapratique de ce sport. A. A.

ATHLÉTISME13 000

participantsau 11e semi-marathonde l'ANP

La 11e édit ion du semi-marathon organisé par l'Arméenationale populaire (ANP), ven-dredi à Alger, a été marquéepar une participation record de13 000 athlètes dont 400dames. Le coup d'envoi de lacourse masculine a été donnéau niveau du complexeMohamed-Boudiaf, alors quecelui de la course dames a étésifflé au niveau du terrain degolf de Dely- Ibrahim pouratteindre le Centre de regrou-pement des équipes nationalesmilitaires à Ben Aknoun (Alger),point d'arrivée des deuxcourses. Drifel Nassim, duCentre de regroupement et depréparation des équipes natio-nales militaires de Ben Aknoun,a remporté la course chez lacatégorie (18- 35 ans), tandisque la catégorie (35 ans- 50ans) a été dominée par l'athlèteSnani Rabie (Ecole technique -Blida). L'athlète BoutalebAhmed de la Gendarmerienationale a remporté la coursede la catégorie de 50 ans etplus. Chez les dames, l'athlèteBen Derbal Malika de laProtection civile s'est distin-guée en remportant la course.D'autre part, les plus vieux par-ticipants à cette 11e éditionBihrat Boualem (81 ans) etAbroug Samia (57 ans) ont étéhonorés aux côtés de la plusjeune participante HadirFaghmous (16 ans). «La cour-se était difficile entre les ath-lètes des équipes nationalesmilitaires, mais j'ai réussi àdécrocher la première place», adéclaré Drifel Nassim enenchaînant : «Cette course estune étape dans la préparationpour le championnat du mondemili taire de la Hongrie endécembre prochain. Je vaispréparer ce rendez-vous àSétif.» De son côté, Ben DerbalMalika (Protection civile) a esti-mé que le niveau de la courseétait élevé. La direction généra-le nous a offert tous lesmoyens pour réaliser des résul-tats positifs», s'est-il réjoui.Cette 11e édition du semi-mara-thon de l'ANP a vu la participa-tion des athlètes de l'Arméenationale populaire, la Sûreténationale, la Gendarmerienationale, la Protection civile,les Douanes, la Direction desprisons en plus de quelquescitoyens.

FORMULE 1

Jenson Button remplaceraFernando Alonso au Grand

Prix de MonacoLe pilote britannique Jenson

Button remplacera l'EspagnolFernando Alonso au Grand Prixde Formule 1 de Monaco le 28mai, a annoncé son écurieMcLaren-Honda. «Du fait de l'en-gagement de Fernando Alonsoavec McLaren-Honda-Andretti surle week-end des 500 milesd'Indianapolis, qui auront lieu à lamême date (28 mai) que le GP deMonaco, Jenson prendra placedans la MCL32 de Fernando pourune course seulement», a précisél'écurie britannique dans un com-muniqué. «J'ai hâte de me mesu-rer au défi unique qu'est le Grand

Prix de Monaco, a réagi Button,champion du monde 2009. Jevais piloter la MCL32 sur simula-teur avant cela et j'estime que jeserai prêt pour la course». «Jesuis en excellente forme phy-sique, m'étant beaucoup entraînéau triathlon récemment (il préparele championnat du mondeIronman 70.3 en septembre, ndlr),donc je n'ai aucune inquiétude àce niveau», a poursuivi le pilote,qui s'est retiré des circuits à la finde la saison dernière mais esttoujours troisième pilote chezMcLaren. «Bien sûr, nous n'au-rons pas une chance réaliste de

reproduire ma victoire de 2009 (àMonaco, ndlr) mais je pense quenous aurons une possibilité d'ins-crire des points au Championnat,ce qui serait bien pour l'équipe auclassement des constructeurs».Eric Boullier, directeur de la com-pétition de l'écurie de Woking,s'est félicité de ce choix : «Jensonest un superbe pilote - rapide, pasagressif et précis - et il n'aura pasperdu sa compétitivité dans lesderniers mois. Après tout, il n'araté que quelques GP depuis sadernière sortie à Abou Dhabi ennovembre dernier et il est engrande forme physique.»

JEUX OLYMPIQUES 2020

Une délégation d'athlètes olympiensalgériens à l'INSEP de France

Une délégation d'athlètesolympiens algériens, conduitepar Abderrahmane Hammad,président de la commission desathlètes au sein du Comité olym-pique et sportif algérien (COA),effectue une visite de travail àl'Institut national des sports, del'expertise et de la performancede France (INSEP) Au cours desa visite, inscrite dans le cadrede la préparation des prochaineséchéances sportives internatio-nales, principalement les Jeux

olympiques de Tokyo-2020, ladélégation du COA a eu, jeudi àParis, des entretiens avec lesresponsables de l'Institut fran-çais, à leur tête son directeurgénéral. Au cours de ces entre-tiens qui se sont déroulés dansun climat convivial, les deux par-ties ont abordé les questionsayant trait à la préparation desathlètes de haut niveau, ledouble projet sportif, l'apport del'expertise étrangère, la formationet la reconversion des athlètes

de haut niveau, et enfin le sou-tien à la préparation des équipesnationales des sports collectifs.Par ailleurs, la délégation duCOA a visité les installationsd'entraînement, d’hébergement,de restauration, médicales, deprophylaxie et de récupération ets'est informée sur leur mode d'or-ganisation et de gestion. Deséchanges fructueux qui ont eulieu ont permis d'entrevoir lasignature prochaine de conven-tions.

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Le Soird’Algérie

Dimanche 16 avril 2017 - PAGE14

On utilise généralementses feuilles en tisane pourapaiser les personnesanxieuses, stressées ou quidorment mal, mais aussipour calmer les troublesdigestifs, combattre la grip-pe. Elle est recommandéeaux hypertendus.

La verveine citronnée, appeléeaussi verveine odorante (à ne pasconfondre avec la verveine officinaleaux feuilles sans parfum. Leur compo-sition et leur emploi sont différents),agit essentiellement sur la nervosité etles troubles gastro-intestinaux. Elleapaise la tension nerveuse et peutêtre, aussi, employée afin de soulagerles problèmes d'ordre respiratoire.

Connue pour faciliter la digestion,elle apaiserait également les douleurset les lourdeurs d'estomac. Son par-fum de citron est très agréable et sonaction tonique et rafraîchissante faitd'elle une plante alliée des peauxmatures mais aussi des peaux sen-sibles et irritées qu'elle adoucit.

La verveine était autrefois vénéréepour ses multiples vertus, considéréesalors comme magiques. Elle était utili-sée autrefois utilisée dans les cérémo-nies religieuses par les prêtres gaulois(druides) et guérisseurs d’Asie etd’Amérique du Nord (chamans) pourprédire l'avenir ou chasser les mau-vais esprits. Sa dénomination latine«Verbenaca» signifie d’ailleurs«branche sacrée» ou «baguettemagique». La verveine odorante a étéramenée du Pérou, son pays d'origi-ne, par le naturaliste français JosephDombey au XVIIIe siècle. Ce derniereut beaucoup de mal à l'implanter enEurope, un seul de ses pieds, rame-nés d'une longue expédition, ayantsurvécu au voyage !

Pour préparer cette tisane Chauffez l'eau à ébullition (dans

une casserole par exemple) puis ajou-tez 1 à 2 g (1 à 2 cuillères à café) defeuilles de verveine odorante à cetteeau bouillante. Laissez infuser 10 à 15minutes Sucrez au besoin. A boireaprès les repas.

A consommer chaude ou froidenotamment en été. Vous trouverezfacilement des feuilles séchées deverveine odorante en pharmacie,grande surface et en herboristerie.

Anti-inflammatoire et spasmoly-tique

Une étude a mis en évidence uneaction de la verveine pour calmer lesspasmes utérins et apaiser les dou-leurs menstruelles. Il faut alors veillerà la consommer bien chaude. Ellepeut être accompagnée de sucre sinécessaire.

Amie du sommeil et tisane desoir

En tisane, la verveine odorante estemployée pour ses actions sédative etapaisante dans le cas d'insomnielégère. Elle permet, en effet, de dimi-nuer la nervosité et favoriser un bonsommeil. Boire une tasse avant d'allerse coucher.

Pour lutter contre le stress En cas de problème de nervosité

ou d'angoisse, boire une ou plusieurstasses de tisane de verveine dans lajournée.

Pour faciliter la digestionC'est une plante, principalement,

utilisée en cas de spasmes digestifspour permettre à l'organisme de facili-ter la digestion et d'apaiser lestroubles abdominaux d'origine gastro-intestinale. Consommer une tasse

après chaque repas en cas detroubles digestifs.

Mauvaise haleineGargarisez-vous après les repas

avec la tisane de verveine.

Les mycoses, et en particulier le

pied d'athlète Passez au moins 5 fois par jour

sur les zones touchées un coton-tigeimprégné de tisane de feuilles de ver-veine.

En lotion calmante La verveine est une plante adou-

cissante et cicatrisante. Elle calmerales irritations de la peau : corps etvisage. Tamponnez les zones irritéesdu corps avec une boule de cotonimprégné d’infusion de verveine.

Et remplacez votre lotion habituellepar cette infusion. Gardez cette lotiondans une bouteille fermée, trois jours

au réfrigérateur.Contre-indications :

La verveine est contre-indiquée pourles femmes enceintes ou qui allaitent.La plante contient une quantitévariable de vitamine K, ce qui peutdiminuer l’efficacité des anticoagu-lans.

TISANE DE VERVEINE CITRONNÉE

Pour apaiser les personnes stressées Publicité

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TTOOUUTT SSAAVVOOIIRR

sur les plantes médicinalesDimanche 16 avril 2017 - Page 15

Avez-vous un mauvais goût dansla bouche le matin au réveil ?

Shampooing à l’eau de rose

Ce shampooing est faitpour des cheveux noirs oubruns. Prenez deuxcuil lères à soupe devinaigre, deux cuillères àsoupe d‘eau de rose etdeux œufs. Mélangez letout et appliquez ce sham-pooing en faisant un mas-sage sur votre cuir cheve-lu. Rincez et répétez ànouveau l’action. Laissezagir pendant 15 minutes,puis rincez bien le tout.Ensuite, appliquez votreaprès-shampooing, carcela permet d’améliorerencore plus le résultat.

De la pomme de terrecontre la goutteSi vous souffrez de la

goutte, elle pourra voussoulager eff icacement.Pour cela il suffit de boirerégulièrement de l’eau decuisson des pommes deterre.

Du romarin contre les ballonnementsFaites bouil l ir 1 l itre

d’eau. Eteignez le feu.Jetez 50 g de romarin fleu-ri (iklil). Laissez infuser 15minutes à couvert. Filtrez.Buvez une tasse aprèschaque repas.

Soulagez vos piedsgrâce à cette infusionUn bain de pieds toni-

fiant et rafraîchissant pourpieds douloureux.

Faites bouillir 1 bassined’eau. Jetez 3 grosses poi-gnées de feuil les dementhe (fraîche de préfé-rence) et 1 verre de grossel gris marin. Couvrez etlaissez infuser 30 minutes.Retirez les feuilles (facula-tif). Faites tremper 20minutes vos pieds dansl’eau tiédie.

Du blanc d’œuf battu en neige

Riche en protéines,cette mousse soulageimmédiatement les coupsde soleil. Laissez agir 15minutes avant de rincer.

Des cils plus longs et plus forts

L’astuce ne date pasd’aujourd’hui, il s’agit d’en-duire vos cheveux, cilsmais aussi sourcils, 1 foispar jour, pendant 1 mois,d’huile de ricin.

Elle favorise le contrôlehormonal

De nombreux nutrition-nistes s’accordent à direqu’il s’agit d’un alimentidéal pour les femmesménopausées, ou quisouffrent de problèmeshormonaux. En effet, lalinette ou le lin (zériâte elkettane) contient desphyto-œstrogènes, quipermettent d’équilibrer lacharge hormonale. Enconsommer permet d’aug-menter la ferti l i té et decontribuer à contrôler lessymptômes physiques dusà la diminution de la pro-duction d’œstrogènes.

Il vous est peut-être déjàarrivé d’avoir un mauvaisgoût à la fois acide et amerdans la bouche le matin auréveil. À quoi est-ce dû ?Cela arrive plus fréquemmentqu’on ne le croit, et même sice n’est pas bien grave, c’estsigne que votre organismeest perturbé et qu’il faudraitean connaître la cause : unemauvaise alimentation, uneprofusion de bactéries…

l Les bactéries Ce goût acide et amer à la

fois est généralement produitpar des bactéries anaérobiesqui se trouvent sous lalangue et qui laissents’échapper de petites sécré-tions de soufre. Nous n’avonspas la même sensation désa-gréable durant la journée, carla salive les fait disparaître etles détruit ; mais pendant lanuit, la production de salivediminue fortement et ces élé-ments subsistent sur votrelangue et vous donnent cegoût désagréable.

l La sinusite Lorsque l’on a une sinusi-

te, il se produit un phénomè-ne curieux. La muqueusenasale est plus sensible, cequi occasionne de petitsécoulements. La muqueusenasale contient des protéineset fournit ainsi un aliment auxbactéries dont nous avonsparlé plus haut. Ces der-nières se multipl ient etdeviennent nombreuses, etproduisent donc davantagede soufre et donnent ce mau-vais goût dans la bouche.

l L’œsophage Il se peut qu’il y ait trop

d’acidité dans l’œsophage etqu’i l soit enflammé. Lesdigestions deviennent pluslentes et les aliments sontplus difficiles à digérer. Cetteacidité aussi alimente lesbactéries qui se trouvent sur

la langue, et le goût dans labouche deviendra alors parti-culièrement acide.

l Des problèmes hépa-tiques

Vous savez que le foiejoue un rôle essentiel ; i ldépure votre organisme enchassant les toxines etd’autres éléments nocifs etpréjudiciables, et il assureaussi d’autres mécanismesessentiels dans le métabolis-me des enzymes. Mais unproblème peut apparaîtresoudainement, ou il est pos-sible que le foie ait tout sim-plement besoin d’être dépuré.Ce goût amer au réveil en estprécisément l’un des symp-tômes.

l L’ictèreL’ictère (jaunisse) se pro-

duit lorsque vous n’arrivezpas à métaboliser la bilirubi-ne, un problème associé luiaussi au foie et qui provoqueune altération des globulesrouges qui, à son tour, est àl’origine de divers problèmesdans l’organisme. Les symp-tômes les plus évidents setraduisent par une couleur

jaunâtre de la peau et par ungoût amer dans la bouche quis’accroît le matin au réveil.

Le meil leur moyen d’yremédier est sans aucundoute de consommer des ali-ments qui vous permettent dedétoxifier l’organisme. À cettefin, voilà ce qu’il convient defaire :

Débuter la journée enprenant une gousse d’ail àjeun

Si vous êtes constant etque vous n’oubliez pas de lefaire tous les jours, alors vousobtiendrez tous les bénéficesdu meilleur détoxifiant naturelqui existe. N’hésitez pas à letester !

Un jus détoxifiant audîner

Pensez à ce remèdesimple à prendre au dînerpendant au moins huit joursde suite, chaque mois, pourvotre plus grand bien. Unebetterave, une gousse d’ail,le jus d’un demi-citron, unbrin de persil et une cuillère àcafé de miel. Mettez tous cesingrédients dans le bol dumixeur et préparez un jusbien homogène. Il vous per-mettra de dépurer votre orga-nisme, d’éliminer les toxineset les bactéries et ainsid’avoir un meilleur goût dansla bouche le matin au réveil !

E-mail : [email protected] - Page animée par Fadila DH.

Au cœur de l'Afrique australe, dans le désert du Kalahari,pousse une plante étrange qui soulage rapidement les rhuma-tismes, l'arthrose, le mal de dos, les crampes et les tendinites.

Selon des études menées au début du XXe siècle, cettemystérieuse plante antidouleur serait à l'origine de la capacitédes Bochimans, les habitants du désert du Kalahari, à vivre unevie longue et sans douleur malgré des conditions de vieincroyablement éprouvantes pour leur organisme, leursmuscles et leurs articulations.

Les puissants effets analgésiques et anti-inflammatoires decette plante en font le remède naturel antidouleur le plus popu-laire en Europe aujourd'hui.

Très tôt, cette plante sauvage dont le nom scientifique estHarpagophytum procumbens mais que l'on connaît davantagesous le nom de «griffe du diable», a attisé la curiosité desscientifiques et des rhumatologues. Mais ce sont les guéris-seurs traditionnels du désert du Kalahari qui ont les premiersdécouvert ses pouvoirs extraordinaires pour vieillir sans dou-leur. Des études scientifiques récentes ont prouvé qu'elle apai-se les douleurs chroniques et aide à retrouver une plus grandeliberté de mouvement. Elle permet également aux personnesqui l'utilisent de diminuer, voire même de stopper complète-ment leur dépendance aux médicaments antidouleurs, dont leseffets secondaires sont parfois très graves (troubles de ladigestion, saignements ou perforation de la paroi de l'estomacet de l'intestin, crises cardiaques).

La plante «diabolique» qui soulage la douleur

Astuce anti-boutons

Acné, ou petits bou-tons disgracieux, pour s’endébarrasser, voici uneastuce très simple : il suffitde broyer ou faire fondreun cachet d’aspirine dansune cuil lère à café deyaourt ou fromage blancpuis de l’étaler en coucheépaisse sur le ou les bou-tons et laissez sécher envi-ron 15 minutes. Rincez. Ilfaut absolument de l’aspiri-ne, c’est-à-dire de l’acideacétylsalicylique, qui estd’ail leurs naturellementsynthétisé par certainsvégétaux comme la reine-des-prés ou le saule.Prenez un cachet noneffervescent ou, mieux, unsachet d’Aspégic.

Pour que les relations fleurissent chaque jourCertaines personnes commettent l’erreur de penser que

l’amour est, un jour, acquis une bonne fois pour toutes. Pourelles, être en couple, c’est commencer à penser que tout peutêtre pardonné, que les efforts ne sont plus nécessaires, quel’attention envers l’autre n’est pas une priorité quand il y a unevie en commun et tout est dit. C’est une grave erreur de pen-ser ainsi. Les relations sont des plantes précieuses et déli-cates. Une relation doit se nourrir dès la racine au jour le jour.Elle a besoin d’eau, de nutriments, de lumière… Si elle nereçoit pas d’attention, la plante sèche jusqu’à ce que sesfeuilles tombent et meurent. Avec les relations affectives, c’estla même chose : ce qui est négligé ou considéré commeacquis se perd.

Gingembre et citron pour combattre la dépendance

Le gingembre est une racine médicinale exceptionnelle,capable de combattre l’envie de fumer.

En plus d’agir comme un relaxant, il dispose de propriétésanti-inflammatoires et antibiotiques. Cette racine disposed’une saveur acide et forte, qui se mêlera très bien à n’importequel jus naturel. Les pouvoirs du gingembre seront décuplés,et il pourra agir comme un puissant anti-oxydant naturel.Faites bouillir trois verres d’eau (600 ml), ajoutez tout simple-ment 60 grammes de racine râpée de gingembre. Laissez letout cuire pendant 20 minutes, puis coupez le feu et laissezinfuser 10 minutes. Pour finir, ajoutez le jus d’un demi-citron.Buvez-en une tasse à jeun, et les deux suivantes après ledéjeuner et le dîner. Vous vous sentirez bien mieux !

Pour atténuer les pattes d’oieGrâce à sa teneur en acides gras et en composés antioxy-

dants, ce produit est une solution efficace pour atténuer lesrides fines, comme celles dites de la patte d’oie.

Ces nutriments stimulent la production de collagène etd’élastine, deux substances essentielles pour garder une peaujeune et ferme. Mettez quelques gouttes d’huile d’argan sur lebout de vos doigts, puis frottez le contour de vos yeux en réali-sant un léger massage avec ce produit.

N’arrêtez que lorsque toute l’huile est absorbée par votrederme. Répétez l’opération tous les soirs.

Pour trouver le calme mental et le bonheurRemerciez chaque chose que vous avez, qui vous enve-

loppe, qui vous définit. Apprenez à valoriser ce qui fait partiede vous au lieu de vous plaindre de ce que vous n’avez pas,de ce qui s’est passé ou de ce qui ne s’est pas passé. Qui estcapable de remercier respire en paix et en tranquillité.

Il évite les pics de sucre nocturnesLe niveau de sucre dans le sang est équil ibré

quelques heures après chaque repas, mais chez cer-taines personnes, surtout les patients diabétiques, ce picaugmente pendant la nuit.

• On connaît cette caractéristique sous le nom de «phé-nomène de l’aube» et on l’explique par l’activité de certaineshormones comme le cortisol ou l’adrénaline, qui peuventprovoquer ces montées subites.

• Sachez également que cela peut être dû à d’autres rai-sons, comme le fait d’oublier de prendre ses médicamentsou même de ne pas avoir dîné correctement.

Prendre une infusion au pissenlit (tifaf) le soit peut éviterce phénomène curieux est courant chez certaines personnes.

L’île mystérieuse où les hommes viventaussi longtemps que les femmes

Dans les villages de montagne de la Sardaigne centrale, lalongévité des habitants est impressionnante, comparable à celledes habitants d’Icarie, en Grèce, l’autre île des centenaires dela Méditerranée.

Mais le plus frappant, c’est que cette région de Sardaigneest l’un des seuls endroits au monde où les hommes vivent qua-siment aussi vieux que les femmes ! On compte 10 fois plusd’hommes de plus de 100 ans qu’ailleurs.

Pourquoi ? L’explication la plus vraisemblable risque devous étonner : parce que ces hommes ont des relations particu-lièrement riches et étroites avec autrui.

Partout ailleurs dans le monde, on observe que les femmes,comparées aux hommes, ont des contacts beaucoup plus fré-quents avec les membres de leurs familles, leurs amies ou leurvoisinage. Et c’est sans doute ce qui explique en partie pour-quoi elles vivent plus longtemps.

Car dans les villages sardes, où les hommes vivent si vieux,ils ont des relations humaines tout aussi intenses que lesfemmes.

Quand la chercheuse Susan Pinker s’est rendue sur placepour connaître le secret de leur longévité, elle s’est heurtée à unpetit problème logistique : les centenaires qu’elle voulait interro-ger n’étaient jamais seuls !

Déjà, ils vivaient souvent sous le même toit que leursenfants.

Là-bas, les maisons de retraite n’existent pas. Et pour cause: voici ce qu’a répondu une femme de 60 ans à Susan Pinker,lorsqu’elle lui a demandé si cela ne lui pesait pas trop d’hébergerson oncle de 102 ans, presque sourd et un peu bourru : «Non,non ! Vous, les Américains ne comprenez pas cela. C’est unplaisir que de m’occuper de lui. Il représente mes racines. Lesseniors de ce village sont notre trésor.»

Et même lorsqu’ils vivent seuls, ils ne sont jamais isolés.

Elle évite la rétention d’eauSi vous buvez fréquemment de l’eau de coco, vous allez

plus facilement éliminer les liquides retenus dans votre orga-nisme. Cet ingrédient dispose de la faculté d’améliorer votresanté rénale. Comme vous le savez, les reins sont chargésd’expulser les liquides et les déchets de votre corps à traversl’urine. Ce processus est bien souvent rendu difficile par unemauvaise alimentation, riche en graisses et en gluten.

Ces deux éléments vont obstruer les reins et les empê-cher de travailler de manière optimale. L’eau de coco a lafaculté de faire obstacle à ces éléments nocifs, car c’est undiurétique naturel.

En vérité, presque tout le monde se lève lematin avec un drôle de goût dans la bouche.Sur votre langue s’accumulent pendant la nuitun tas de bactéries qui donnent mauvaise halei-ne, ce qui est particulièrement gênant.

Page 16: Week-end sabbatique pour les

Le Soird’Algérie Culture Dimanche 16 avril 2017 - PAGE 17

EZZOU’ART GALERIE DUCENTRE COMMERCIAL ET DELOISIRS DE BAB-EZZOUAR(ALGER)Jusqu’au 27 avril : Exposition«Aux temps des tons d’art» del’artiste peintre AbbouAbdelkader Dadi.GALERIE DES ATELIERSBOUFFÉE D’ART (RÉSIDENCE

SAHRAOUI, LES DEUXBASSINS, BEN-AKNOUN,ALGER)Jusqu’au 6 mai : Exposition-vente «Expressions Croisées» del’artiste plasticien Yacine Aïdoud. GALERIE D’ARTS ASSELAH (39,RUE ASSELAH-HOCINE, ALGER)Jusqu’au 27 avril : Exposition depeinture de l’artiste Fatiha Bisker. PALAIS MUSTAPHA-PACHA

(BASSE-CASBAH, ALGER)Jusqu’au 28 avril : Expositionde photographies de l’EspagnolNicolas Müller (1913-2000) sur le patrimoine ibérique.SALLE D'EXPOSITION DUSIÈGE DE L'ASSEMBLÉEPOPULAIRE COMMUNALED'ORAN Jusqu’au 23 avril : Expositionphotographique dédiée à Miguel

de Cervantès (1547-1616) dansle sillage du 4e centenaire de lamort de l'auteur de DonQuichotte. 45 clichés, signésJosé Manuel Navia, sontprésentés lors de cettemanifestation artistique intitulée«Miguel de Cervantès ou le désirde vivre».GALERIE D’ART COULEURSET PATRIMOINE (4 BIS, RUE

YAHIA-MAZOUNI (EL-BIAR,ALGER)Jusqu’au 22 avril : Exposition del’artiste peintre Tazi Maâmar. GALERIE D’ART SIRIUS (BDKRIM-BELKACEM, TÉLEMLY,ALGER)Jusqu’au 30 avril : Expositionde peinture «Rétroplastie » del’artiste Valentina GhanemPavlovskaya.

ROMANCIÈRE À 14 ANS

Lisa Haddou au «Panthéon»

Le «je» du narrateur nousplonge dans l’univers quasicarcéral de l’héroïne, Sky,une jeune lycéenne rejetéeet constamment rabaisséepar ses camarades. Bri-mades, insultes, violenceverbale et même physique,rien n’est épargné à l’adoles-cente née sous X, avec unphysique peu avantageux desurcroît. Sky, c’est le nom del’héroïne, réduite à l’isole-ment social dans son milieusolaire qui l’empêche demener une vie normaled’adolescente insouciante.«Je ne suis pas une fille. Jesuis juste Sky. Ni une fille niune humaine. Je suis unesurvivante. Je survis. Jeferme les yeux et j’essaied’oublier leurs coups.Oublier ce vide…»Tout est dit dans ce pas-

sage où l’héroïne soliloqueet rumine sa souffrance,s’invente un monde desilence où elle donne librecours à ses passions com-plexes et paradoxales, àses délires. Sa seule envie :se donner la mort pouréchapper à un monde oùvivre avec les autres estsource d'anéantissement desoi, de non-existence.

«Le bonheur n’existepas. Il y a juste un momentoù le malheur se repose», sedit Sky qui, écrasée par lafatalité du sort qui s’acharnesur sa frêle personne, refuse

le soutien de Noa, un cama-rade de classe qui veut l’ai-der à s’en sortir. Dès les pre-mières pages de ce roman,d’un style simple et dépouillé(normal pour une fictiond’une adolescente de 14ans), on est saisi par un tour-billon de pulsions négatives.«Ils veulent me pousser àbout. Ils veulent que j’utilisemon plan B. Ils ne veulentpas de moi», répète Sky,dans un perpétuel échangeintérieur où le «je» qui sedédouble en elle échafaudedes plans pour échapper àl’enfer que sont les autres.Fanfiction (*) ou mise en

récit d’une expérience bio-graphique, Suicide a étérepéré par les Editions duPanthéon sur Wattpad, (unsite social d’accès libre oùles usagers inscrits peuventécrire et partager gratuite-ment récits, poèmes etarticles en tous genres) où leroman fait le buzz : 100 000lectures ont été enregistréesen un temps record. Les Edi-tions du Panthéon, qui ontdécidé la publication du livre,envisagent même une sagapuisqu’un deuxième et untroisième volumes sont enpréparation et relecture pourcorriger scories et autresdéfauts de style. A leur tour, les médias

s’empareront de ce quiprend l’allure d’un mini-évé-nement éditorial du prin-

temps 2017. Tour à tour,Nord Eclair, un quotidien deRoubaix et de sa région, LaVoix du Nord, Le Figaro etRTL saluent la sortie enlibrairie du roman de l’ado-lescente roubaisienne.Lisa est sur un nuage ou,

plutôt, sur les starting-blocks

de l’écriture romanesque.On parle, déjà, d’un

contrat d’édition pourd’autres fictions.

S. A. M.Lisa Haddou, roman Sui-

cide (tome 1), Editions duPanthéon (France), février2017.

Photo : DR

LE COUP DE BILL’ARTDU SOIR

Les certitudes et la vérité Une citation lue dans le roman

Les Raisins de la colère de JohnSteinbeck (1939) : «On s’habitue auxendroits et c’est difficile de s’enaller. On s’habitue à certainesfaçons de penser et c’est difficiled’en changer.» Changer d’endroit est certaine-

ment moins difficile que de changercertaines façons de penser. Ce sontceux qui ont des «certitudes» quirefusent de changer. Ils ignorent que«les doutes valent mieux que lesfausses certitudes» (Un avion sanselle— Michel Bussi) et que «les certi-tudes sont les ennemies de la vérité»(Le théâtre des opérations (1999),Maurice G. Dantec).

K. B. [email protected]

Par Kader Bakou

70e FESTIVAL DE CANNES

En attendant leshirondelles, de

Karim Moussaoui,sélectionné

Le long métrage En attendant les hiron-delles du réalisateur algérien Kari Mousaouia été retenu dans la section «Un certainregard» du 70e Festival de Cannes prévu du17 au 28 mai, annoncent les organisateurs.Ce premier long métrage du réalisateur, quisera présenté en avant-première à Cannes,une coproduction algéro-française dévelop-pée dans le cadre de la résidence de la Ciné-fondation du Festival de Cannes, est en com-pétition dans cette section avec 15 autresœuvres. En attendant les hirondelles est pré-senté comme une œuvre traitant de l'Algéried'aujourd'hui, entre traditions et aspiration àla modernité, à travers l’histoire de trois per-sonnages arrivés à un tournant de leur vie,où les questionnements deviennent pesantset où les grandes décisions, comme celle dequitter le pays, s'imposent avec insistance. Karim Moussaoui a intégré le paysage

cinématographique algérien en 2013 avec lasortie du moyen métrage Les jours d'avant,plusieurs fois primé dans des manifestationsinternationales.En compétition officielle, 18 films sont en

lice pour la Palme d'or dont Happy End del'Autrichien Michael Haneke, Les Proies del'Américaine Sofia Coppola, Rodin du Fran-çais Jacques Doillon, L'Amant double deFrançois Ozona, Wonderstruck de l'Améri-cain Todd Haynes, ou encore Okja du CoréenBong Joon-Ho.

U ne exposition collective de pho-tographes algériens, dédiée auquotidien et à la condition des

migrants subsahariens en Algérie, a étéinaugurée dans la soirée de jeudi dernierau café littéraire Le Sous-Marin à Alger. Intitulée «Migrations wehna, wesh

derna ?» (Migrations et nous, qu’avons-nous fait ?), cette exposition réunit lesclichés des photographes YoucefKrache, Mustapha Sellali et Abdu Sha-nan réalisés dans le cadre du projet Ter-minus Algérie visant à documenter la viedes migrants en Algérie. Une série de cli-chés, pris majoritairement à Alger et àOran, immortalise le quotidien des

migrants subsahariens sur leurs lieux detravail, généralement des chantiers deconstruction ou dans leurs lieux de vie etfoyers, montrant ainsi le quotidien et lesconditions de ces familles.

Quelques photographies immortali-sent les conditions difficiles de certainesfamilles vivant dans la rue, alors qued’autres clichés évoquent une certainesolidarité citoyenne et une certaine inté-gration des migrants dans la sociétéalgérienne. Les organisateurs ont choiside présenter l’exposition dans uneambiance renvoyant à la traversée dudésert, en éparpillant des vêtementsusagés et du sable évoquant le passage

des migrants, des éléments qui n’appa-raissent cependant pas dans les photosexposées. Les organisateurs ont égale-ment proposé au public, venu trèsnombreux au café littéraire, la projec-tion de deux courts métrages sur lethème de la migration, à savoir Brû-leurs (2011) de Farid Bentoumi et Unevie en suspens (2012) de Nick Francissuivant le parcours d’un migrant soma-lien vivant en Libye. Une table rondesur la condition des migrants s’est éga-lement tenue en présence demembres du collectif Solidaritémigrants Algérie et de la coordinatricedu projet Médecins du monde à Oran.

EXPOSITION «MIGRATIONS» AU CAFÉ LITTÉRAIRE LE SOUS-MARIN

Le quotidien des migrants subsahariens immortalisé en photos

Lisa Haddou est une jeune Roubaisienne, filled’émigrés algériens originaires d’Aït Zellal, dans lawilaya de Tizi-Ouzou. A 14 ans, elle vient de sortirson premier roman qui traite d’une problématiqued’une brûlante actualité dans le monde : le harcèle-ment en milieu scolaire. Un sujet qu’on évoque rare-ment dans notre société. Suicide est le titre de cerécit raconté à la première personne.

(*) Une fanfiction, ou fanfic (parfois écrit fan-fiction), estun récit que certains fans écrivent pour prolonger, amenderou même totalement transformer un produit médiatiquequ'ils affectionnent, qu'il s'agisse d'un roman, d'un manga,d'une série télévisée, d'un film, d'un jeu vidéo ou encored'une célébrité. Une fanfiction reprend, en les développantdifféremment, les thèmes classiques du scénario d'origine,le «canon». Elle peut continuer l'histoire («suite»), en dévoi-ler l'origine («prologue») ou encore «combler les béancesdu scénario».

Page 17: Week-end sabbatique pour les

MOTS FLÉCHÉS Par Tayeb Bouamar

ENUMÉRATIONCes colonnes abritent les noms

de neuf clubs de la division «amateur» (Centre).Une lettre ne peut être cochée qu’une seule fois.

Définition du mot restant =«Ex-pensionnaire»

1- US BENIDOUALA2- USM CHÉRA-GA3- WR M’SILA

4- RC KOUBA5- IB LAKHDA-RIA6- NARBREGHAÏA

7- JSD JIJEL8- CRB DAR ELBEAÏDA9- CR BENITHOUR

MOT RESTANT = ROUIBA

R U O H T I N E B R C AR R B D A R E L B E I DO C A I A H G E R B R AU L J U B NI E S O A AB J D K I IA I J C B RU S B E N I D O U R L AE H C M S U A L A A A DR A G A W R M S I L K H

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉSGÉANTSGÉANTS

I N D O N E S I E - I N T A C TN O I R - T E M P E S - T R I OC E T - C A V I A R - M - M E RE L - C O - E T S - M A G E - OR - S O M B R E - C A L E - O NT R O U B L E - S E N I L E - TI E S - L E - P U R G E E - D OT U I L E - C A R D A N - R A -U N E S - D A N S A S - M E - MD I S - D E S S I N - L E V - AE R - T E - S E S - D I S E U RS - T I R E E S - S E T - I R G- V A R I C E - J O V I A L - IC A N A D A - R O U A G E - R NO L - D E - C O U P L E - C I AN O C E - P O - A I E - T A - LS I S - B I R R - R - D A N - IO R - E L E V E S - P A R O I S

M - O P E R E R - M O M I E - AM A D A U R E - M U L E S - M TA V - T E E - F E T E S - S O IT O M E S - G E R E S - N I - OE R I E - S E M E R - D U E - NU T E - V E N U S - S O I N S -R A - R A M E R - M E U T - A SS - D I R A S - T A U X - C L E- A I D A I - P O I L - H A I RI N T E N T I O N S - S E R R A

MOTS FLÉCHÉSMOTS FLÉCHÉS

- B O U A K A Z - A L G E R I EM A T S - O - O N S - E L A N SO I E - S - L O U - G N L - A TU N - S U A I S - P R I E E - -E - S T A G E - R A I E S - N RZ O U A V E - - - - S S - S A C- B I D E - - - - - E - H A I RT E T E - C - - - - - S A L V E

U S E ) ) V O I L E - T A - S E LN E - S E L L E - P E R L A - II - T U I L E - T E N I A - D ZS T A B L E - N E R O N - L I AI - N I L - V E T I R - B O N NE N T R A I N E U R - M U T E E

LETTRES DELETTRES DESELANGORSELANGOR

- - - - - - S H A H A L A M- - - - - N E G R I - - - -- - - - M A L A I S I E - -- - M A L L A C A - - - - -- - E T A I N - - - - - - -- - - - - - G A R A N G - -- - - T E L O K - - - - - -- - - - P E R A K - - - - -

SSOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS…S…SOLUTIONSOLUTIONS……

Le Soird’Algérie Détente Dimanche 16 avril 2017 - PAGE 18

Son nom----------------Son prénom

Son poste

Plus âgé----------------

Leçons

Cité antique----------------

Dans lapeine

Précieux----------------

AlliéeSa

compagnie

Article----------------Ouverte----------------Concepts

Oiseau----------------Curium----------------CalciumEreinté

Gros titre----------------Divinité (ph)----------------Faits

Clé anglaise----------------Dans l’œil----------------Article

A payer----------------

ArticleDiplôme

----------------Sommet

Palmipèdes----------------

Adoré

Néon----------------Echassier----------------Etui

Broyé----------------Manganèse

Tellure----------------Possessif----------------PeinaDéchiré

----------------Insectes

Apporta----------------

Cach

Singe----------------

NéonPréposition----------------

CiblentAssassinat

----------------Régner

Certains----------------

ChevalDiversifia

----------------Malaxé

Doté----------------Crasseux----------------ContratPronom

----------------Comparatif

Feuille----------------

MembreLiquide

----------------Banque

Double----------------Or espagnol

Note (inv)----------------Génitrice----------------Interjection

Impliqué----------------Interjection----------------PassageLac----------------Religieuses----------------QG

Sensé----------------

ErigéJoyeux

----------------Ancien

Saformation

Etain----------------

PronomAsséchés

----------------Semblable

Robe----------------

Titane

Terre cuite----------------

Douche

1- STOPPEUR

2- BUTEUR

3- AILIER

DROIT

4- ATTAQUANT

5- STADE

6- ARRIÈRE

GAUCHE

7- LIBÉRO

ANNABIS

1

2

3

4

5

6

7

8

9

10

11

12

LETTRES DE : Tuniques Rouges(USM Annaba)

Page 18: Week-end sabbatique pour les

Par Tayeb BouamarMOTS FLÉCHÉS GÉANTSLe Soir

d’Algérie Détente Dimanche 16 avril 2017 - PAGE 19

Sport----------------Discussion

Récolte----------------

Hahnium

Nuit----------------Oiseau----------------TantaleLiaison----------------Confias----------------Retournée

Cube----------------Vierges----------------Mots

Argon----------------Thallium----------------RayonFleur----------------Coupé court----------------Miroité

Préfixe----------------Radium----------------Huile

Préposition----------------Lac----------------CacheraSifflas----------------Osmium----------------Astate

Dans lapeine----------------Rivièresuisse

Lac----------------Fleur----------------Grillé

Pronom----------------Saintespagnol----------------MétroChoisis

----------------Equipait

Visées----------------Coupait----------------ObusMontra lesdents----------------Ville duMaroc

Brouillards----------------

orientait

Cérium (inv)----------------

Dévêtus

Océan----------------Déplacer----------------Château

Limitas----------------Manganèse----------------DrameDotée----------------Oiseaux----------------Ajustés

Nouveau----------------

EditeurChoisis----------------Calcium----------------Filets

Bulletin----------------

Cœurtendre

Article----------------

Oiseau

Cinéasteaméricain

----------------Fleuve

Issus----------------Feuilles----------------Détruite

Testes----------------Pronom----------------Onctueux

Saisi (ph)----------------

Fin deverbe (inv)

Pronom----------------Fin de nuit

Epaulait----------------Cacher----------------VireCombat

----------------Pays

Ville duCanada

----------------Cruel

Dépassées----------------

PlantesSprint

----------------Combatte

Multitude

Astate----------------

Gros titrePossessif

----------------Trou

Troublé(dés)----------------Article----------------Coutumes

Néptunium----------------

ArmeGénies----------------Nuage----------------Engendre

Traduit parBaudelaire----------------Passereau

Prénom----------------Grades----------------Plantées

Prénom----------------

Endures

Passage----------------

GonflerTorture

----------------Habits

Grecque----------------Titane (inv)----------------NoteCrack

----------------Démonstratif

Sacrée----------------

Dirigée

Panache----------------Etoile filante

FeuillesApaisai

----------------Gavai

Utopie----------------

NoyauDurée

----------------Défaut

Voyelledouble

----------------Possessif

ouverte----------------Numéroter

Flaques----------------Pronom----------------Carte

Recherche----------------

Wilaya

Cérémonies----------------

ChatonCalme

----------------Gosse

Article----------------

Sied

Pays----------------

JeuMétro

----------------Bagarre

Actricesuédoise

----------------Préfixe

Rien àsignaler

----------------Lent

Epoux----------------

EgoViril

----------------Confiant

Singe----------------

Calcium

Aube----------------Gosse----------------Meitnerium

Condition----------------

Dansl’arène

Détesterai----------------

CobaltPossessif

----------------Dans l’œil

Rusé----------------Entraîneur

Cérémonie----------------

Oiseau

Page 19: Week-end sabbatique pour les

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Page 20: Week-end sabbatique pour les

Page animée par Hayet Ben

Le Soird’Algérie Le magazine de la femme

Dimanche 16 avril 2017 - PAGE 23

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Cannellonisau fromage

Pour 6 personnes,préparation : 20 min,cuisson : 30 min

Cannellonis : 12, fromagefondu : 350 g, fromage râpé :200 g, coulis de tomate :

50 cl, crème fraîche liquide :20 cl, persil plat : 1 bouquet,basilic : 1 bouquet, goussesd'ail : 2, huile d'olive : 2 c. à

s., sel, poivre

Préchauffez le four th.6 (180°C).Lavez et ciselez le persil et lebasilic. Pelez et écrasez lesgousses d’ail. Mettez le fromagefondu et la crème fraîche dansun saladier. Ajoutez les herbes,l'ail, le sel, le poivre et mélangezle tout avec une fourchette. Al'aide d'une petite cuillère,remplissez les cannellonis aveccette farce. Huilez un plat allantau four et rangez-y lescannellonis. Couvrez avec lasauce tomate et saupoudrez defromage râpé. Enfournez pour30 min. Servez chaud.

SAUCES

Mousseline au citron vert1 œuf + 2 jaunes, le jus de 3citrons verts, 100 g beurreDans un terrine au bain-marie surfeu doux, fouettez au batteurl’œuf entier, les jaunes et le jusde citron. Hors du feu, incorporezle beurre en petits morceaux enfouettant.

Sauce aux fines herbes 250 g de fromage blanc à 20%de MG, 2 cuillères à soupe devinaigre, 1 cuillère à café demoutarde, 1 bouquet decerfeuil, 1⁄2 bouquetd’estragon, sel/poivreBattez le fromage blanc avec levinaigre, la moutarde, le sel, lepoivre. Ciselez cerfeuil etestragon puis incorporez.

BABA À LA CHANTILLY250 g de farine, 5 g de sel, 3œufs, 15 g de sucre, 15 g delevure du boulanger, 1 verre

d'eau, 75 g de beurre fondu. Pourle sirop : 1 l d'eau, 450 g desucre, 250 g de marmelade

d'abricots, 1 verre d’eau de fleurd’oranger

Dansuneterrine,mettez75 g defarine,creusezunefontaine.Mettez-y

la levure délayée dans le quart deverre d'eau tiède. Faites-en uneboule souple. Recouvrez du restede la farine. Laissez 30 mn enattente dans un endroit tiède. Ajoutez alors le sucre, le sel, lesœufs. Travaillez à la spatule en boispour obtenir une pâte ferme, puisdétendez-la avec un peu d'eau tièdejusqu'à ce que vous ayez une pâtesouple. Laissez reposer 15 mn sousun torchon avant de lui ajouter lebeurre fondu. Versez la pâte, dansle moule beurré, qu'elle ne rempliraqu'à moitié. Laissez monter jusqu'àce que la pâte arrive au bord dumoule. Mettez dans un four chaud,à 210° (th7), pendant 20 mn, sansouvrir la porte du four. Surveillez la couleur. Vérifiez lacuisson à l'aide d'une lame decouteau qui doit ressortir propre.Démoulez 5 mn après et posez surune grille. Arrosez avec le siropchaud, mais non bouillant,largement versé à la louche.Recommencez plusieurs fois,jusqu'à ce que le baba soit tout àfait froid. Nappez alors au pinceauavec la marmelade d'abricots filtrée,allongée d'une cuillerée à souped'eau et chauffée. Garnissez dechantilly 1h avant de servir.

Nous les appelonssouvent «taches devieillesse». Les lentigossont des signes de l'âgequi apparaissent au fildu temps et souventavec les agressions dusoleil.Les connaître, c'est bien ; savoircomment y faire face, c'estencore mieux. Les lentigos sontdes taches planes (on ne lesrepère pas au toucher). Leurcouleur peut aller du roux clair aubrun foncé, et leur surface est dequelques millimètres carrés ;mais ils sont souventaccompagnés par des tachesblanches, plus petites. Cestaches de vieillesse apparaissentplus volontiers sur les surfaces

souvent exposées au soleil :visage, mains, décolleté.Malheureusement, ce sont aussiles zones les plus visibles, et lestaches de vieillesse sont lescauchemars des coquettes. Enrègle générale, cette apparitionse produit après la quarantaine,mais cela peut arriver plus tôt.

Dangereux ou pas ? En soi, les lentigos ne sont pasune maladie et ne sont pasdangereux. C'est une simpledésorganisation de la mélaninedans la peau, due auxagressions répétées du soleil. Ilest cependant utile de lessurveiller, parce qu'une lésioncancéreuse peut se développer àpartir d'un lentigo. Cependant,pour la majorité des personnestouchées par les lentigos, lesinconvénients sont uniquementde nature esthétique. Cette gênepeut cependant être importante.

Cela vaut donc la peine de sepencher sur la meilleure manièrede les combattre.

Soleil : protection obligatoire La protection contre le soleil estvotre première défense contreles taches de vieillesse, commecontre le vieillissement de lapeau en général, d'ailleurs. Attention, il ne s'agit pas dediaboliser le soleil : profiter deses rayons est indispensable aufonctionnement de notre corps,c'est la quantité de soleil qui peutdevenir mauvaise pour votrepeau. Alors, une bonne baladeen bord de mer les jours où il faitbeau, c'est oui ; six heures debronzette intense, c'est plutôtnon, même avec une protectioncontre le soleil.

Des moyens cosmétiques Si les taches sont déjà apparues,vous pouvez tout de même lutter.Il existe des produits, souvent àbase d'acides de fruits, qui luttentcontre les lentigos. Si ce n'estpas suffisant, il existe aussi dessolutions de l'ordre de lamédecine esthétique, commedes peelings ou dermabrasions.Celles-ci ne garantissentcependant pas que les lentigosne reviendront jamais. Lacosmétique peut aussi apporterune réponse aux lentigos ; elleoffre des fonds de teintspécialisés dans le camouflagequi conviennent même auxpeaux matures.

BEAUTÉ Taches de vieillesse,

explications et astuces

Minceur : un écart qui nefait pas (trop) grossir Des frites ? Oui, mais sans sel et sans mayo ! Avec les frites, côté graisses saturées, madame est servie !

Envie de craquer ? Alors, une fois par semaine, seulement et de préférence à midi, pou

r avoir

le temps d’éliminer les 400 calories de la portion.Une heure de marche rapide dans l’après-midi et une montée d’esca

liers

devraient vous permettre d’expier votre péché degourmandise.

Les astuces anti-kilos Si possible, on se contente de deux grains de sel. Non, paspar frite, mais pour toute la portion ! On peut les tremper (sans excès) dans la moutarde etle ketchup mais sûrement pas dans la mayo, mêmeen version allégée. On l’accompagne d’une part depoisson sauvage, cuisiné en papillote, et de légumesverts vapeur. Un dessert ? Même pas en rêve !

Après une intervention chirurgicale, toutse joue les six premières semaines Vrai. Le processus de cicatrisation, tant enprofondeur qu’en surface, démarre dans lesheures qui suivent la suture réalisée par lechirurgien (il recoud étage par étage lesdifférents niveaux de peau). C’est unmécanisme naturel. Les cellules recréent ducollagène, le sang afflue avec tous seséléments (globules blancs, rouges,plaquettes, fibroblastes). Pendant sixsemaines, une intense activité régénère lestissus. Une fois l’épiderme refermé et s’il n’ya pas d’infection ni d’inflammation, onconseille de mettre une crème «réparatrice»,souvent à base d’acide hyaluronique, pouraméliorer la cicatrisation.

Il faut laisser la plaie sécher à l’air Vrai et faux. On doit protéger la plaie des frottements, deschocs et des contaminations par les

bactéries, mais, en même temps, laisserpasser l’air. Elle peut ainsi «respirer» etéliminer les petits déchets qui en sortent.Donc, dès sa fermeture en surface (dix joursaprès l’incision), il ne faut surtout pas mettrede pansement occlusif, mais un pansementdit «deuxième peau», plus léger. Il ne fautpas exposer la cicatrice pendant six moispour éviter qu’elle ne fonce : d’abord car lesUV provoquent une inflammation etralentissent la cicatrisation ; ensuite parceque, dans la cicatrice, les mélanocytesresponsables de la couleur foncée sont plusmobilisables. Une peau sensible risque alorsde foncer à l’endroit de l’entaille.

On doit masser la zone concernée Vrai. A partir du deuxième mois environ, et dans lecas d’une cicatrice assez importante, lechirurgien recommande de l’assouplir ainsique les tissus autour en faisant, deux fois par

jour, des petits mouvements de palper-roulerqui vont éviter les phénomènes d’adhérence.Cela peut être un peu douloureux, mais celaen vaut la peine.

Vrai-faux sur les cicatrices

FORMEAssouplissements pour soulager

les maux de dosPratiquez régulièrement cet exercice pour soulager le mal de dos.Faites-le de manière détendue, sans forcer, en inspirant et ensoufflant lentement et profondément.Le dos : ce mouvement appelé «chien-chat» a pour but d'assouplirla colonne vertébrale.Position de départ : mettez-vous à quatre pattes bras tendus.En inspirant lentement, creusez progressivement le dos en gonflantle ventre et en sortant les fessiers. En soufflant, arrondissez le dos en rentrant le ventre et en serrantles fessiers.Durée : maintenir chaque position pendant 20 secondes : 5 fois ledos creux, 5 fois le dos rond.Conseil : si les positions «dos rond et dos creux» sontdouloureuses, ne forcez pas. Faites-les selon vos capacités.Par ailleurs, il est important de ne pas plier les bras et de ne pasbouger le dos d'avant en arrière pendant les mouvements.

Phot

os: D

R

Page 21: Week-end sabbatique pour les

Un jour, on demanda à KatebYacine pourquoi il ne précédaitpas, comme tout écrivain qui se

respecte, le nom du prénom. Ça auraitété pourtant logique : le prénom pré-cède le nom. Réponse du Keblouti :s’il préfère qu’on l’appelle KatebYacine plutôt que Yacine Kateb, c’estparce que ça lui rappelle la voix deson institutrice faisant l’appel à l’éco-le primaire. Du reste, il semble quel’enfance scolaire a été pour KatebYacine une période plutôt heureusedans une vie tumultueuse. Et c’estpeu dire. L’école primaire est au développe-

ment intellectuel ce que l’enfance està l’âge adulte de l’être humain : lesocle auquel tout ramène ultérieure-ment. C’est sans doute en souvenirému de cette période que j’utiliseencore un cahier d’écolier pour écrire,prendre des notes, divaguer. De cette façon, j’ai comme qui

dirait le beurre et l’argent du beurre.J’ai un reste tenace de la saveur del’enfance, et en prime, la liberté d’utili-ser à ma guise le cahier. Cette libertén’était pas évidente à l’école, du faitdu contrôle du cahier par le sour-cilleux maître. «Sur mes cahiers d’écolier/Sur

mon pupitre et les arbres/Sur le sablesur la neige/J’écris ton nom.» Mêmeces vers de Paul Eluard célébrant laLiberté devaient être écrits dans unegraphie impeccablement sans raturesni taches ! Attention !Je remarque, en passant, que le

contrôle du maître qui sanctionnaitpar des coups de règle sur les doigtsla mauvaise tenue du cahier auraitsans doute évité au mien, à celui duprésent dont il est question ici, de setrouver dans l’état cafouilleux où ilest. Il ressemble plus au cahier de

brouillon qu’au cahier de classe. Cela dit, et pour apporter mon pré-

cieux écot au débat interminable surl’école et sur les méthodes lesmeilleures à y appliquer, je n’ai aucu-ne nostalgie pour la règle du maître.Simplement je crois me rappeler que,écoliers, nous préférions, et de loin,passer plusieurs heures à soignernotre cahier plutôt que de devoirsubir cette règle. Cahier d’écolier, donc ! Avant un

voyage où je subodorais la moissonde notes copieuse, j’ai acheté unvolumineux cahier de… 290 pages. Jesuis loin des 96 pages Rolangraphede mon enfance ! De marque Hillal, unlogo qui emprunte ses caractères à lavieille marque Oxford, ce cahier depapier extra-blanc satiné, lavable, jel’ai acquis dans une papeterie rueLarbi-Ben-M’hidi à Alger. Je ne fais depub ni à la marque du cahier, ni à lapapeterie, je ne fais qu’appliquer cetteloi qui prescrit de donner des détailsprécis qui accréditent la vraisemblan-ce du récit, sinon sa véracité. Voilà donc ce cahier, je l’ouvre à ce

moment crucial où, un peu dépassépar le flux endiablé de l’actualité, jedois m’acquitter de cette chronique.Doué par définition d’un pouvoir deconservation, le cahier d’écolier estun refuge, un silo, l’abri où vieillissentsans se rider les connaissances debase sur lesquelles vont s’ériger tousles savoirs que l’on va acquérir sa viedurant. Dans les fouillis dont le Hillal est

perclus à chaque page, je trouveraibien, me persuadais-je, une idée, uneétincelle, un quelque chose qui mepermettra de démarrer le schmilblick.Et, vaillants, nous irons jusqu’à la vic-toire finale. Mon œil, oui !On dit que Marcel Proust a rempli

95 cahiers pendant les treize annéesqu’a duré la rédaction de A larecherche du temps perdu. Je pense,du coup, à nos écrivains qui utilisentle cahier pour accoucher de leur litté-

rature. Mouloud Feraoun, instituteuret directeur d’école, a écrit une bonnepartie de son œuvre sur des cahiersd’écolier. Il doit en avoir été de même,j’imagine, pour Boukhalfa Bitam etTahar Oussedik, tous les deuxanciens instituteurs. C’était le cas, etje peux personnellement en témoi-gner, puisque je les ai vus, d’AmarMetref, mon oncle, qui a passé toutesa vie dans l’enseignement commeprofesseur puis directeur de collège.Il y a comme une sorte de pavlovis-

me positif, si j’ose la formule, quipousse à s’appliquer lorsqu’on écritsur un cahier d’écolier. Je consultedonc mon Hillal, papier satiné, à larecherche du joyau qui me sortira del’impasse. Je le traîne, ce cahier, soustoutes les latitudes. Il voyage et c’est un bazar de nota-

tions hétéroclites. Cette phrase, parexemple, de Claude Levi- Strauss, gla-née dans Tristes Tropiques, où l’eth-nologue se plaint des servitudes deson métier : «Eh quoi ? Faut-il narrerpar le menu tant de détails insipideset d’événements insignifiants ?» Jecompte m’en servir comme exerguepour un texte consacré à New York.Comme tout se rejoint quelque part,en dépit du grand éclatement des uni-vers, rien d’aberrant à commencer parKateb Yacine pour enchaîner sur NewYork. Me revient en mémoire ce textede Benamar Médiene, publié parAlgérie Actualité en 1989, dans lequelce dernier mettait en forme lesimpressions du voyage de KatebYacine à New York, le seul qu’il aitjamais fait aux Etats-Unis, sous letitre d’Un Keblouti à New York.Quoi d’autre dans ce cahier fourre-

tout ? Une note sur l’actualité poli-tique française. Le parjure de ManuelValls qui s’engage à soutenir le vain-queur de la primaire et qui rejointEmmanuel Macron figure le thèmeuniversel de la trahison. Rien à dire. Le fait est éloquent en

soi. Pas besoin de commentaire ! Ah

oui, il y a aussi ces notes prises lorsd’un débat avec Hassane Zerroukyautour de son livre La nébuleuse isla-miste. Rappelant les assassinats isla-mistes, on évoque l’un des tout pre-miers, sinon le premier, celui del’étudiant Kamel Amzal le 2 novembre1982. Etudiant de 20 ans, il tombe victime

des islamistes alors qu’il collait uneaffiche appelant à une assembléegénérale de la Cité universitaire.Contrairement à des assassinats ulté-rieurs, ceux de la décennie noire,celui-ci a donné lieu à un procès, avecune identification certaine des cou-pables, même s’ils ont été complai-samment jugés. Ce ne sera pas tou-jours le cas par la suite. D’autres notations ? Oui, le 20

Avril, le Printemps berbère. 37 ansdéjà ! Ah, oui, cette caricature deDilem dans Liberté . MouloudMammeri qui rend depuis sa tombe lamédaille qu’on lui attribue. Et voilà, je referme mon cahier

d’écolier. Jusqu'à la fin des vacances. A. M.

Le cahier d’écolier

Le Soir sur Internet : http:www.lesoirdalgerie.com

E-mail :[email protected]

PANORAMAPANORAMA

Par Hakim LaâlamPar Hakim Laâ[email protected]@laalamhakimus

POUSSE AVEC EUX !

Présidentielles françaises. Mélenchon : «Moi Président,je ne fermerais pas les yeux sur les élections truquéesen Afrique !» Oh ! Jean-Luc, toi, je sens que tu neseras pas…

… reçu à Alger !

Un Président sans voix. Une économie sansvoie. Une histoire sans traces. Des petits-enfantsde caïds, de goums et de harkas sans honte. Unefuite du pays en pointillés et un retour triomphal ausalon VIP de l’aéroport d’Oran. Un vendeur d’infostop secrètes aujourd’hui assis sur notre garde-manger. Des candidates aux législatives sans visa-ge. Des voitures sans pneus. Ça n’a pas de sens !Ça n’a plus de sens, cette affaire ! Y a un truc gravequi se passe, et pas que la romance sur la bananeretrouvée. Non ! Quelqu’un, ou un «groupe dequelques-uns» est en train de manipuler en douceune gomme. Une gomme terrible censée effacerl’Algérie. Un gang d’effaceurs patentés zappe toutun bled. En douce, pour le moment. En attendant,sûrement d’accélérer la cadence ensuite. J’enentendrais presque le crissement de la gomme surla peau usée et rudoyée d’Al-Djazaïr ! Ya bouguelb,

vous n’entendez donc rien ? Sommes-nous deve-nus, nous aussi, subitement, un peuple sansoreilles qui n’entend même plus le bruit pourtantassourdissant du gommage de sa patrie ? Sansvoix, ça je le savais ! Depuis des lustres déjà. Vousle saviez aussi, n’est-ce pas ? Mais sans oreilles ?Que je sache, la petite-fille Bengana est revenueavec un «livre», pas avec une grosse paire deciseaux. On ne peut tout de même pas coller à cette«Reine des Ziban et d’Auchan» le crime d’avoircoupé les oreilles des Algériennes et des Algériensen 2017 ? Non, bien sûr ! De ce crime, elle est inno-cente. Alors qui ? Qui est en train de gommerl’Algérie ? Levez les bras ! Non, pas vous, les dépu-tés. Vous, baissez-les ces bras, ils ne s’irriguentplus que de notre sueur ! Qui efface notre Belda ?Qui veut nous faire disparaître et ne laisser que lesHassi ? Des Hassi eux aussi débaptisés et expur-gés du nom du vieux Messaoud. Qui d’entre nousse souvient du vieux Messaoud ? Notre père nour-ricier. Un père sans gloire. Sans stèle. Lorsque lagomme aura tout effacé, et une fois réduits à l’étatde particules, pourrons-nous fumer du thé pourrester éveillés à notre cauchemar qui continue ?

H. L.

Chut ! Ils effacent !

Par Arezki [email protected]