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Directeur responsable : Mohamed GONTARA Rédaction et Coordination : Salem TRABELSI Edité par la SNIPE - 6, rue Ali Bach Hamba - Tunis - Tél.: 71 341 066 - Fax: 71 349 720 http://www.lapresse.tn Supplément distribué gratuitement avec le journal La Presse Horoscope…………………………...…P.48 LES BOKBOK Deux pages pleines de bandes dessinées . . . . . . . . . . . . . .pp.44-45 Sommaire Sommaire Magazine DETENTE TELEVISION Les programmes complets de la semaine . . . . . . . . . . . . . .pp.20-39 A nos annonceurs Nous informons nos chers clients annonceurs que, désor- mais, le dernier délai de dépôt de leurs annonces dans La Presse-Magazine est fixé au mardi à 13h00. Avec les remerciements de La Presse-Magazine La ville de La Goulette est connue pour sa cuisine, sa plage et son esprit balnéaire qui cultive la mentalité de la fête. Une ville, un patrimoine et une harmonie entre les différentes cultures qui ont cohabité dans un esprit de tolérance. Voyage dans La Goulette éternelle ... D u 16 au 21 novembre prochain, et après une vingtaine d’années d’une attente laborieuse, sage et enthousiaste, la Tunisie se prépare avec sérieux et application à accueillir le congrès mondial de l’une des plus prestigieuses organisations non- gouvernementales du monde, la Jeune chambre internationale (JCI ou Jaycee).

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Page 1: 2009 03 12 Week End

Directeur responsable : Mohamed GONTARARédaction et Coordination : Salem TRABELSI

Edité par la SNIPE - 6, rue Ali Bach Hamba - Tunis - Tél.: 71 341 066 - Fax: 71 349 720http://www.lapresse.tn

Supplément distribué gratuitement avec le journal La Presse

Horoscope…………………………...…P.48

LES BOKBOKDeux pages pleines de bandesdessinées . . . . . . . . . . . . . .pp.44-45

SommaireSommaireM

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DETENTE

TELEVISIONLes programmes completsde la semaine . . . . . . . . . . . . . .pp.20-39

A nos annonceursNous informons nos chers

clients annonceurs que, désor-mais, le dernier délai de dépôtde leurs annonces dans LaPresse-Magazine est fixé aumardi à 13h00.

Avec les remerciements de La Presse-Magazine

La ville de La Goulette est connue pour sa cuisine, sa plage etson esprit balnéaire qui cultive la mentalité de la fête.

Une ville, un patrimoine et une harmonie entre les différentescultures qui ont cohabité dans un esprit de tolérance.

Voyage dans La Goulette éternelle ...

Du 16 au 21novembreprochain,et après

une vingtained’années d’uneattente laborieuse,sage etenthousiaste, laTunisie se prépareavec sérieux etapplication àaccueillir le congrèsmondial de l’unedes plusprestigieusesorganisations non-gouvernementalesdu monde, la Jeunechambreinternationale (JCIou Jaycee).

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La Presse Magazine - N° 1117/ 8 mars 2009 P. 3

EN COUVERTURE

64e Congrès mondial de la JCI — Hammamet 2009 (du 16 au 21 novembre à Yasmine-Hammamet

La Tunisie capitale des Jeunes chambres internationales

Du 16 au 21 novembre prochain, et après unevingtaine d’années d’une attente laborieuse, sageet enthousiaste, la Tunisie se prépare avec sérieuxet application, à accueillir le congrès mondial, l’unedes plus prestigieuses organisations non-gouver-nementales du monde, la Jeune chambre interna-tionale (JCI ou Jaycee).

Cette 64e rencontre de très haut niveau auralieu, en effet, à Yasmine-Hammamet et rassem-blera pas moins de 5.000 participants, tous descadres et décideurs venant de plus de 120 payspour débattre de thèmes intéressant l’avenir del’humanité, renforcer la formation de ses memb-res, donc de leur efficacité pour eux-mêmes en tantque jeunes, mais aussi pour leurs communautésrespectives et pour l’humanité entière.

Elue pour cette cruciale manifestation à la quasi-unanimité, face au Canada en novembre 2007 àAntalya (Turquie) en raison de son efficacité et sonsérieux, la Jeune chambre économique de Tunisie(Jcet) qui est 8e sur le plan mondial, a du pain surla planche.

Cette manifestation confirme encore une fois lestatut de la Tunisie en tant que pays capable, depar son savoir-faire, son savoir-être et son infras-tructure, d’abriter les méga-manifestations, à l’i-mage du Sommet mondial sur la société de l’in-formation (SMSI 2005), la Coupe d’Afrique de foot-ball, le championnat du monde de handball, lesJeux méditerranéens, le Sommet 5+5, le congrèsde l’Unité africaine, le congrès de la Ligue des EtatsArabes… Un label à préserver et à renforcer.

Les préparatifs avancent

Ainsi, les pouvoirs publics ont soutenu commeil se doit et comme d’habitude les organisateurs del’évènement.

De son côté, le Coréen Jun Sup Shin, présidentmondial en exercice a exprimé sa satisfaction quantà l’avancement des préparatifs.

Une mission d’inspection conduite par le Secrétairegénéral de la JCI, a été effectué, dans ce sens du21 au 24 février dernier.

Parler de grands thèmes, c’est bien, glisser cer-tains petits détails, cela peut faire du bien. En nouscontactant pour nous proposer l’élaboration de cenuméro de votre magazine, M. Larbi Nabli, prési-dent de la Jcet pour 2009, nous a confié un petitsecret. C’est en lisant notre dossier sur l’organi-sation, publié dans le magazine de La Presse du13 septembre 1998, qu’il avait entendu parler pourla première fois de cette organisation et a décidé

d’y adhérer (voir fac-similé de la couverture).«J’espère, en vous sollicitant de publier un numé-ro, que le même effet se reproduira auprès d’aut-res jeunes pour le bien de la Tunisie et de l’huma-nité entière», nous a-t-il précisé.

Pour notre part, nous réitérons l’appel lancé ausein du mouvement depuis 2000 et repris deux foisde suite sur notre journal (supplément La Presse.com).D’abord, retransmettre via internet les travaux ducongrès, ensuite penser à créer un second ras-semblement comme le forum mondial virtuel à tra-vers le web de façon à ce que tous les Jaycees dumonde puissent communiquer et, pourquoi pas,délibérer sans se déplacer.

Foued ALLANI

Fac-similé de la couverture du Magazine du 13 septembre 1998 : un impact certain sur le devenir du mouvement en Tunisie

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EN COUVERTURE

M. Naceur Bouyahia Fajraoui, directeur du comité d’or-ganisation du Congrès mondial de la Jeune chambre

internationale - Hammamet 2009

Un programme à la hauteurde l’évènement

Ce congrès va avoirlieu en Tunisie et c’estune première enAfrique et au MoyenOrient…

Après 25 ans d’atten-te, la Tunisie organisepour la première fois lecongrès mondial de laJeune chambre interna-tionale. C’est aussi le cou-ronnement des efforts deplusieurs générations deTunisiens des Jeuneschambres économiquesqui, pendant ces 25 ans,n’ont cessé de présenterla candidature tunisien-ne pour que le congrès aitlieu sur notre sol. On peutdéjà dire que la Tunisiea beaucoup donné pourpouvoir un jour organi-ser un tel événement.

Sur quelles bases laTunisie a-t-elle été choi-sie pour abriter cecongrès?

En 2007, nous avonsprésenté notre candida-ture, lors du congrès mon-dial qui a eu lieu enTurquie, conjointementavec la Jeune chambredu Québec (Canada).Après les élections, laTunisie a eu 583 voix cont-re 21 pour le Canada. Amon avis, le choix de notrepays a eu pour base l’ex-périence de la Tunisie enmatière d’organisationdes événements mondiauxà succès, à l’instar duSMSI. Si la Jeune cham-bre internationale nousa confié cette mission,c’est parce que la Tunisiea vraiment les atoutsnécessaires pour organi-

ser ce genre de mission.

Quels sont les axesmajeurs de ce congrès?

Le congrès se dérou-lera à la Médina YasmineHammamet du 16 au 21novembre. Il y aura entre4.000 et 5.000 partici-pants de plus de 111 pays,membres de la JCI. Cecongrès dure une semai-ne et comporte plusieursvolets.

Après la cérémonied’ouverture, qui sera gran-diose, il y aura l’assem-blée générale de la Jeunechambre internationalequi verra les élections de2010 et le choix du paysqui va abriter le congrèsen 2011.Au cours de cettesemaine, on a prévu des

cours de formation pourles jeunes de la JCI et le«trade show», une foireéconomique et commer-ciale où les JCI étrangè-res feront la promotiondes produits économiqueset touristiques de leurpays. On va égalementvoter pour élire le meilleurplan d’affaires «best busi-ness plan» et les 10 jeu-nes les plus remarqua-bles au monde dans ledomaine de la santé, l’en-vironnement, la vie asso-ciative, entre autres. Il yaura également les soi-rées nations où chaquepays organise une soiréequi le représente et ledîner-gala, au cours de lacérémonie de clôture oùil y aura la passation du

drapeau officiel de la JCIde la Tunisie au Japon,puisque c’est le pays quiabritera le congrès en2010.

C’est la deuxième gran-de manifestation du pointde vue nombre de parti-cipants après le SMSI.On va de nouveau confir-mer que la Tunisie estcapable d’organiser degrands événements. Pourcela, on a mis des petitsplats dans les grands.Nous avons plus de 35commissions pour orga-niser cet événement.

Notre organigrammeest d’ailleurs inspiré decelui du Comité d’orga-nisation du SMSI.

S.T.

• Plus de 35 commissions pour mener à bon port le grand rassembement

Le monument aux sirènes devant la plage de Hammamet

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EN COUVERTURE

M. Larbi Nabli, président de la Jcet

Un précieux capital savoir-faire en perspective«Il s’agit de la 2eplus gran-

de manifestation mondialequ’accueille la Tunisie, aprèsle Sommet mondial sur lasociété de l’information»,nous répond d’emblée M.Larbi Nabli, président de laJeune chambre économiquede Tunisie (Jcet) et coordi-nateur pour la présentationde la candidature de laTunisie lors du Congrès mon-dial de 2007 (Antalya -Turquie) à propos du congrèsmondial des Jeunes cham-bres internationales (JCI)qui aura lieu à Yasmine-Hammamet, du 18 au 21novembre 2009.

En tant que plus grandeorganisation de formationdes jeunes au monde, pour-suit le responsable, la JCI

est une vraie opportunitépour un autodéveloppementdurable, poursuit-il. Ainsile congrès sera une occasionpour nos compétences, y com-pris celles non adhérentes,pour des échanges intellec-tuels et culturels de trèshaut niveau. Avec l’accorddu bureau mondial de laJCI, précise notre interlo-cuteur, les procédures pourassurer la ristourne relati-ve à la taxe à la formationprofessionnelle (TFP) vontêtre mises en place.

La Jcet profitera de cettemégarencontre pour pro-mouvoir et soutenir l’ini-tiative du Chef de l’Etatconsistant en l’organisationen 2010 d’un dialogue desjeunes au niveau mondial,

toujours selon M. Nabli.La rencontre sera égale-

ment une occasion pour raf-fermir les relations amica-les et de partenariat avecles pays asiatiques qui serontprésents d’une manièreremarquable comme pourtous les derniers congrès,

ainsi que les membres euro-péens et africains. «Nos frè-res de Libye, d’Algérie, desEmirats Arabes Unis etd’Arabie Saoudite ont déjàpromis d’y assister et ce seraune occasion supplémentai-re pour les aider à fonderleurs propres organisationsnationales», explique notreinterlocuteur.

Bref, des retombées posi-tives sur tous les plans etun savoir-faire de très hautniveau que les Jaycees nemanqueront pas de mettreà la disposition des struc-tures du pays lorsque l’oc-casion d’organiser des méga-manifestations se présen-tent, conclut le responsable.

F.A.

3 questions à Me Moncef Barouni, président mondial de la JCI en 1986

Pour réussir : présence massive et discipline• Me Moncef Barouni a été à la tête de la Jeune chambre internationale (JCI) en 1986, seul

Africain et Arabe à avoir accédé à cette responsabilité supérieure au sein du mouvement.Le président mondial Barouni a été président de la Jeune chambre économique deTunisie (Jcet) en 1980, vice-président international en 1983, vice-président exécutif mon-dial en 1984. Toujours disponible pour donner un cours au profit d’une organisationlocale ou pour répondre à des questions, il n’a pas dérogé à son habitude malgré sonemploi du temps très chargé. Il nous a répondu d’ailleurs à partir de l’étranger.

Pourquoi tant d’an-nées pour enfin voirconfier à la Jcet l’or-ganisation du congrèsmondial de la JCI ?Le congrès mondial JCI

a été obtenu après une lon-gue et coûteuse campagne.

Les premiers obstaclesau début de ladite campa-gne en 1986 sont d'ordrepolitique du fait de l'accueilde l' OLP en Tunisie aumoment où celle-ci n'étaitpas reconnue par certainsmembres de la commu-nauté internationale. Parla suite, il y a eu une ruéedes ONM vers l'organisa-tion des congrès mondiauxet la compétition était dure,jusqu'au moment où le prin-cipe de la rotation du sitedu congrès à travers les

zones A, B, C et D a étéadopté. Par ailleurs, la JCITunisie a fait preuve de per-sévérance et de confianceen soi, ce qui lui a permisd'obtenir une décision quasiunanime des JCI en safaveur.

Quelle doit être l’at-

titude des Jayceestunisiens pour pou-voir faire de cecongrès un succèstotal ?Le succès de notre

congrès mondial dépendraessentiellement des fac-teurs suivants à mon avis: une présence active etmassive des membres denotre mouvement enTunisie, une discipline detous les Jaycees tunisienspour servir au mieux nosinvités du monde entier.

Vos souvenirs en tantque président ducongrès mondial de1986 ?J'ai eu le privilège de

présider le congrès deNagoya au Japon, en 1986,où il y a eu 14.000 délé-

gués, avec un comité d'or-ganisation de 700 memb-res et en présence del'Empereur Akihito et sonépouse.

Je me rappelle que j'aicommencé mon discours àla cérémonie d'ouverturepar : Bismillahi ErrahmaniErrahimi, et l'Empereuravec toute l'assistance ontapplaudi par respect à cettedéclaration. Ceci m'a donnéune grande énergie pour lereste des travaux du congrèsqui s'est terminé par unefair-well party très émou-vante .

J'espère que ces souve-nirs se répèteront au moisde novembre prochain.

Propos recueillispar F.A.

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Jeune chambre internationale

Une grande école de la vieLa Jeune chambre internationa-

le (JCI) a vu le jour le 11 décembre1944, à Mexico (Mexique). Plusieursassociations nationales, celles desEtats-Unis, du Canada, d’Angleterreet d’Amérique latine, s’étaient alorsréunies à Mexico pour fonder ce mou-vement devenu, aujourd’hui, mon-dial, représenté dans plus de 120 payset territoires, implanté dans près de10.000 communautés (le niveau local)et rassemblant plus d’un demi-millionde membres actifs, âgés entre 18 et40 ans (âge réglementaire pour adhé-rer à la JCI). Quelque 15 millions depersonnes à travers le monde ont

appartenu à cette grande école deleadership pour le bien de la com-munauté (au triple niveau local, natio-nal et mondial), son développement,sa prospérité et sa sécurité, avec pourobjectif général la paix mondiale sta-ble et durable.

La JCI est de ce fait la premièreorganisation mondiale pour la jeu-nesse. Elle est la troisième plus gran-de association au service de l’huma-nité.

Avant cela, le mouvement était néaux Etats-Unis, le 13 octobre 1915 àSaint-Louis (Missouri), pour être pré-cis, le jour où une trentaine de jeu-nes présidés par Henry Giessenbierfondèrent l’Association civique pro-gressiste des jeunes gens (Ympca),et ce n’est qu’en 1920 qu’une asso-ciation nationale formée de 29 de cesclubs verra le jour aux Etats-Unis.

Devenir meilleurToutes les activités et actions de

la JCI doivent être conformes à soncredo. Un ensemble de six principesinterdépendants établi à partir de1946 (voir encadré). Elles doiventaussi être conduites selon une démar-che de bonne gouvernance, avec unesprit d’équipe et de saine émulation,

et ce, dans quatre grands domainesqui sont : l’individu (grâce à la for-mation par les cours et l’action), lacommunauté, les affaires et, enfin,l’internationalisme.

Ainsi, le membre JCI (Jaycee),grâce à cette dynamique, devient plusefficace (respect des horaires et dutemps, procédures parlementairesdans les réunions et assemblées, pla-nification), plus ouvert (rencontresinterculturelles), plus créatif, plusserviable et plus attentionné (respectdu protocole).

Le Jaycee doit donc être dyna-mique et innovant, mais doit aussi

exprimer sa gratitude à ses aînésdans le mouvement à son parrain, àses formateurs, aux anciens respon-sables, aux sénateurs Jaycee, etc.Bref, il doit devenir meilleur danstous les domaines, aussi bien sur leplan moral que psychologique et social

(développement personnel), intellec-tuel, matériel, etc.

Etre Jaycee, c’est acquérir un lea-dership efficace et utile pour le biende la communauté, sa petite com-munauté locale, sa communauté natio-nale et pour l’humanité entière, sansdistinction de race, ni de religion nid’appartenance politique. Le mou-vement insiste d’ailleurs, sur ce der-nier aspect en clamant haut et fortson caractère apolitique.

Et qui dit «bien», dit création derichesses, justice, paix, coopération,fraternité, liberté responsable…

Au sein du mouvement, le Jayceeapprend d’une manière perpétuelle,grâce à la formation, mais aussi grâceaux actions auxquelles il prend part.Il apprend aussi grâce aux erreursqu’il peut commettre en cours deroute.

Devant lui, une carrière des plusintéressantes s’ouvre au sein du mou-vement. D’un simple membre obser-vateur, il peut devenir tour à tourmembre titulaire, directeur d’uneaction, vice-président au niveau localau sein de l’organisation locale, mem-bre (olm), président de cette olm, vice-président régional, puis national, pré-sident national, vice-président inter-national, vice-président exécutif puis,enfin, président mondial. Soit unedizaine d’années en tout et pour tout,à raison d’une année seulement parresponsabilité.

F.A.

Credo de la JCICe sont les six principes clarifiant la philosophie de la Jeune chambre inter-

nationale (JCI), les Jaycees affirment ainsi qu’ils croient que :• «La foi en Dieu donne à la vie son véritable sens.• «La fraternité humaine transcende la souveraineté des nations.• «La liberté des individus et de l’entreprise assure mieux la justice économique• «Le gouvernement doit s’appuyer sur la loi et non sur l’arbitraire• «La personne humaine est la plus précieuse des richesses.• «Servir l’humanité constitue l’œuvre la plus noble d’une vie».La conception de ce texte a eu lieu, en juillet 1946 aux Etats-Unis par C. William

Brownfield, vice-président national des Jaycees américains (adopté en 1948) à l’ex-ception du premier principe qui a été ajouté en 1950.

Programmes mondiauxLa Jeune chambre internationa-

le lance chaque année ces program-mes et récompenses afin de créer unevéritable émulation entre membresindividuels, ainsi qu’entre organisa-tions-membres.

ToypLe programme des Jeunes cham-

bres les plus remarquables

BBP(Better Business Plan)

Concours du meilleur plan d'en-treprise

RécompensesJCI reconnaît les meilleurs pro-

jets de ses organisations locales etnationales

Efficacité 100%JCI reconnaît les organisations

nationales les plus efficaces chaque

année

JumelageÉchange culturel entre les chapi-

tres JCI dans le monde entier

BNEL'Evénement JCI du Réseau d'af-

faires

Le Championnat mondialJCI d'art oratoire

Promotion des compétences ora-toires dans le monde entier

CYEALa récompense JCI pour un jeune

entrepreneur créatif

Le Championnat mondialJCI de débat

Promotion des compétences dedébat dans le monde entier

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EN COUVERTURE

Jeune chambre économique de Tunisie

De plus en plus vieille,de plus en plus active

Classée 8e meilleureorganisation nationaledans le monde, malgréses moyens très limités,et 1ère en Afrique, la Jeunechambre économique deTunisie (Jcet) est née lejeudi 2 février 1961 àTunis. Une assembléegénérale de 250 parmi lescadres et décideurs de lavie active a ainsi donnécorps à cette initiativedont le premier germe

revient au Dr Salah ElMehdi (le célèbre compo-siteur et musicologue).

En visite aux Etats-Unis en juillet 1959, le Dr

El Mehdi avait faitconnaissance de la Jeunechambre de ce pays-là etassisté à bon nombre deses activités.

A son retour à Tunis,

il avait exposé l’idée decréer une organisationsimilaire à feu FerjaniBelhaj Ammar, à l’époqueprésident de la centralesyndicale patronale quiavait bien accueilli le pro-jet.

«J’ai fait cela pour lebien de la Tunisie, et seulsles actes dans les bonnesintentions peuvent durer»,avait déclaré le Dr. ElMehdi à l’occasion du 40e

anniversaire de la Jcet.Forte de plusieurs dis-

tinctions, à la fois auniveau des ressourceshumaines (dirigeants, for-mateurs, sénateurs),qu’au niveau des actions,la Jcet a aussi parrainéla création (ou la prépa-ration pour une prochai-ne création) de plusieurs

organisations nationalessurtout dans sa région.Elle a également accueilliplusieurs manifestations

régionales de la JCI (prin-cipalement africaines).

En 1986, elle a été à latête de l’organisation à

l’échelle mondiale en lapersonne de M. MoncefBarouni et en 2005 elle a

été représentée au bureaumondial par un vice-pré-sident exécutif mondialen la personne de M.

Houssem Belhaj. Entre-temps et jusqu’à l’annéeen cours, elle a donné àla JCI plusieurs vice-pré-

sidents chargés de sous-régions.

F.A.

« Pour une Tunisie et un monde meilleurs»... déclare feu Hassib Ben Ammar, président fondateur de la JCET, à l’occasion du 30ème anniver-

saire de l’organisation en 1991.

A l’occasion du 30e anniversaire de la Jeune chambre économique de Tunisie (Jcet) le 2 février 1991,HassibBen Ammar, président -fondateur de l’organisation, qui vient de nous quitter, avait adressé un message aux jay-cees tunisiens dont ci-après de larges extraits.«La Jeune chambre avait l’ambition (au moment de sa création-Ndlr) de préparer l’avénement d’un nouveau type d’entreprise où le mot participation ne soit pas un mot formel,où l’homme ne se trouve pas sacrifié à la machine, où règne un esprit de solidarité,en un mot une entreprise plushumaine.

Aujourd’hui, les jaycees devraient œuvrer au sein de chaque entreprise économique, publique ou privée, pourpromouvoir un plan de développement de l’entreprise avec des objectifs clairs tant sur le plan des programmesde production que sur celui de l’intéressement des producteurs aux niveaux matériel, social et culturel. Une struc-ture quadripartite, groupant autour de la direction, les cadres de l’entreprise, les représentants des travailleurs,ainsi que ceux des consommateurs ou usagers, veillerait à créer les conditions psychologiques et matérielles desuccès d’un tel projet. L’intérêt privé s’en trouverait confondu avec l’intérêt collectif, au bénéfice de tous.

... Ils voulaient également contribuer à ouvrir la Tunisie sur le monde extérieur, cette Tunisie qui a toujourseu une vocation universaliste. Nouer des relations amicales avec les Jeunes chambres à travers le monde est uneœuvre fort utile et enrichissante.

Enfin, quel beau credo que celui des Jeunes chambres !Si les jaycees arrivent à le concrétiser dans leur vie de tous les jours, s’ils donnent vraiment l’exemple, ils

auront œuvré pour une Tunisie et un monde meilleurs.Une mission combien exaltante !»

Jaycees tunisiens remarquablesParmi les jaycees tunisiens qui se sont dis-

tingués nous citeronsM. Foued M’bazaâMme Chedlia BoukhchinaM. Chedly NeffatiM. Hédi DjilaniM. Hatem Ben OthmanStructures d’appui de la JCET

Afin de réaliser le maximum d’efficacité, la Jcet s’estdotée de plusieurs structures d’appui qui sont :

• L’institut national de la formation• Le comité de planification à l’échelle nationale• Le comité national d’arbitrage• Le réseau tunisien des affairesLa Jcet dispose également d’un sénat tunisien qui

regroupe les sénateurs JCI, membres seniors à vie recon-nus comme tel pour avoir rendu de grands et loyaux ser-vices à l’organisation.

Jaycees étrangers remarquablesPlusieurs hautes personnalités dont :- Kofi Annan- Gerald Ford- Richard Nixon- Bill Clinton- Plusieurs chefs de gouvernement japonais,

dont Taro Aso- Jacques Chirac- Le Prince Albert II de Monaco

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Jeune Chambre économique de Tunisie section Junior

Paroles de jaycee !

M. Qossay Haydar, président de la JCET en 2000

Une occasion en or pourparticiper au changement positif

M. Qossay Haydar a été à latête de la JCET en l’an 2000. Maisavant d’accéder à cette responsa-bilité, il s’est distingué à plusieursreprises au sein du mouvement.Nous citerons un certificat de méri-te du président mondial en 1994,le trophée de membre le plus remar-quable au niveau mondial en 1996,le trophée du meilleur présidentd’une organisation locale memb-re (celle de Gabès) en 1996 et le

certificat du projet parmi les 100meilleurs au monde. Ci-après sontémoignage à propos de la Jeunechambre d’une façon générale.

«Ce qui m’a d’abord attiré dansce mouvement c’est la discipline etles méthodes d’action basées surla participation du groupe, sur ledialogue et sur le partage. Au seinde la Jeune chambre, on se formeaussi en agissant et c’est très impor-tant car un savoir-faire inestima-

ble est alors acquis et permettraainsi au jeune d’avoir un leaders-hip pour le bien de la communauté.

Il ne faut pas oublier aussi quela Jeune chambre évolue en tantque partie du tissu associatif. Cequi renforce les opportunités d’ac-tion et de changement positif. Nousavons là à la fois l’occasion de déve-lopper l’individu et la commu-nauté.

Vu son caractère internatio-

nal la Jeune chambre nous donneaussi l’occasion de tisser des rela-tions avec des citoyens d’autrespays avec lesquels nous avons deséchanges fructueux d’idées et d’ex-périences».

Propos recueillis par F.A.

Jeune Chambre économiquesection Junior, c’est là une trou-vaille de la Jeune Chambre éco-nomique de Tunisie (JCET) quiaimerait à brasser large. Aux14-18 ans, on offre l’opportuni-té de s’initier à l’alpha et l’omé-ga du mouvement international.Autant dire que les juniors y fontleurs premières armes, s’apprê-tant plus tard à livrer un com-bat fleur au fusil. Une sorte depépinière qui approvisionne laJeune Chambre économique deTunisie de futurs membres imbi-bés des fondements du concept

international. Haythem Fantar, lui, n’a pas

perdu beaucoup de temps avantd’intégrer la Junior, à 15 ans, ily était déjà. Il s’exprime aujour-d’hui sur la question avec l’en-thousiasme de ses 17 ans :«Aujourd’hui, j’ai l’impressionde me retrouver comme dans uneseconde famille. Je peux vousdire que c’est le contexte idéal oùtout jeune apprend à devenir uncitoyen actif, un jeune qui posi-tive et aspire à un développementà dimensions multiples».Agissant, actif et influent, ceci,

plutôt que de se confiner dansune attitude d’inertie impro-ductive : voilà à grands traits lecredo de Haythem et, en toile defond, la philosophie du réseaumondial constitué des jeuneschambres économiques parse-mées aux quatre points cardi-naux du monde : «Etre ambi-tieux, c’est la qualité d’un Jayceeet parmi mes ambitions, c’est devoir généraliser l’expérienceJunior dans d’autres pays, quetout jeune de bonne moralité puis-se intégrer une jeune chambreéconomique et prendre part à la

réussite de notre mouvement»,laisse entendre Haythem de laJeune Chambre de Ksar Hellal,aujourd’hui coordinateur natio-nal des Juniors. Avant d’émett-re les vœux d’un succès pour lecongrès mondial qu’abritera notrepays dans les mois à venir.

Mehdi BEN REJEB

3 questions à M. Houssem Belhaj, vice-prési-dent exécutif mondial de la JCI en 2005

La satisfaction du participant, priorité des priorités

Quelles sont, d’après vous,les retombées attenduesdu congrès mondial de laJCI ?Parmi les retombées, je cite-

rai la participation de quelque3.000 à 4.000 délégués venantde plus de 100 pays. Il s’agitd’entrepreneurs et de décideursqui non seulement participerontaux différentes manifestationsdu congrès mais également décou-vriront la beauté de notre pays,la qualité de notre hospitalitéainsi que les différentes oppor-tunités qu’offre la Tunisie en tantque destination touristique parexcellence et site reconnu d’im-plantation des investissements.Nous ferons découvrir à nos hôtesque la plus belle des richessesde notre pays c’est le Tunisien,

son amabilité, sa compétence etsa tolérance.

Pourquoi toute cetteattente pour se voirconfier l’organisation ducongrès mondial ?Il est vrai que ce rêve d’or-

ganiser le congrès mondial de laJCI date des années 80. Je par-lerai plutôt des facteurs qui onmilité en faveur du choix de notrepays. Tout d’abord, je citerai letravail qui a été fait au sein mêmede la JCI Tunisie qui est aujour-d’hui classée 8e à l’échelle mon-diale du point de vu de l’effectif,l’image qui a été donnée par lespersonnes qui ont assumé cesdernières années des responsa-bilités au sein du bureau mon-dial, l’image donnée par les mem-bres de la JCI Tunisie lors de la

participation aux manifestationsinternationales et les projets desJCI locales qui ont reçu des récom-penses à l’échelle de l’Afrique etdu Moyen-Orient ainsi qu’auniveau mondial. Je mentionne-rai également toutes ces mani-festations brillamment organi-sées par la Tunisie ces derniè-res années, en particulier le SMSI.

Quelles sont les clés deréussite de cet évène-ment?Il faudrait que nous ayons à

l’esprit que la priorité des prio-rités est la satisfaction du par-ticipant. En effet, un déléguécontent de sa participation seraun «ambassadeur» de plus denotre pays. Il en parlera à sesproches, collègues, journalisteset autres amis qui auront, espé-

rons-le, l’opportunité de visiterla Tunisie en tant que touristespour découvrir notre belle Tunisieou pour investir, profitant de lastabilité politique, économiqueet sociale de notre pays et de lacompétence du Tunisien. Pourcela, chaque membre de l’équi-pe chargée de l’organisation doitassumer sa tâche avec passion,discipline et efficacité, depuisl’arrivée des délégués en Tunisiejusqu’à leur retour chez eux. Laqualité de l’accueil, le transport,l’hébergement, la restaurationet la disponibilité de tout un cha-cun sont autant d’éléments cléscontribuant à la réussite ducongrès. Il ne faut surtout pasoublier de faire tout cela avec lesourire.

M. Houssem Belhaj a dirigé la Jeunechambre économique de Tunisie (Jcet)en 2009 puis a été chargé de plusieurs

responsabilités au niveau internatio-nal. En 2004, il a été élu vice-prési-dent exécutif mondial pour 2005.