Isabelle CHARTON – BONHUR STS 211 - Restitution exposé du 12/12/2015

Lecture animée d’un diaporama. « Un passé pas si simple, un futur pas si sûr »

d’après un texte de Jean Marc Levy Leblond, d’IMPASCIENCES 2003.

Remarque : Les phrases en rouge et les diapositives sont des réflexions qui accompagnent la lecture. Celles en noir sont extraites du texte original.

Le titre joue avec le temps, un passé imparfait qui serait un passé simple, un futur au conditionnel, une forme de temps qui

a existé ou qui n’existe pas encore ou déjà dépassé.Par qui ? Par quoi ?

Nous allons entrer dans une histoire, sorte de récit technologique comme dans un voyage à remonter le temps, qui

nous invite à nous interroger sur le futur.

Slide 1 - Introduction

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Introduction : Cet article parle de l’évolution technologique (l’étude des techniques et des outils) et par extension se réfère aux méthodes d’organisation qui permettent une telle technologie ainsi que les produits qui en résultent.

Nous voici sur les traces des inventeurs et des aventuriers du progrès qui prend modèles sur le patrimoine scientifique et technique du musée des A et M.

Au début de ce siècle,--- l’aluminium était considéré comme un métal précieux et --- utilisé en bijouterie et en orfèvrerie (et expressément autorisé à ce titre par l’Eglise pour la confection d’objets de culte), telle – est-- l’une --des surprises qui attendent le visiteur du musée des Arts et Métiers rénové.

Slide 2 - Musée des Arts et Métiers

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Bien d’autres étonnements lui sont réservés s’il consent -- à -- oublier ses préjugés.

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Comment, -- devant l’Avion3 d’Ader, sorte de chauve-souris géante, imaginer sa postérité qui a fait -- de son nom propre -- un nom commun, --

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et comment relier ses fines ailes membraneuses à la puissante lame métallique, prototype d’aile d’Airbus, qui occupe une bonne partie du mur de la chapelle, haut lieu du musée ?

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Comment devant l’air pataud du fardier de Cugnot,

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ses poutres de charpente, son banc-coffre de ferme, -- sa chaudière d’alambic -- et son poids -- (près de 3 tonnes), pronostiquer les automobiles modernes ?

Si l’histoire des objets montre une telle contingence, c’est que la technique n’est pas seule en cause. -- (En effet, la contingence, la possibilité qu'une chose arrive ou n'arrive pas dépend de plusieurs facteurs dont le premier facteur est la technologie mais pas seulement, cela dépend de ---l’environnement, --- de l’organisation de la structure, --- des stratégies d’acteurs).

Il était difficile de prévoir les matériaux et les outils qui transformèrent l’Avion en avion --- et le fardier --- en automobile, -- mais il était plus difficile encore de prédire les usages sociaux qui feraient de ces engins des objets de la vie courante. --- Tant les premiers aéroplanes que les premières voitures

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furent considérés (et conçus) comme de coûteux joujoux pour riche sportifs, puis comme des machines d’usage militaire.

Plus instructifs encore sont les cas inverses d’innovations technologiques séduisantes qui ne connurent pas le succès, --- ainsi le moteur rotatif WANKEL

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(que les collections du musée illustrent par une magnifique moto).

Plus rationnel -- (moins de pièces), plus léger et plus économique que le moteur à piston standard : parmi les causes de son insuccès -- figure au 1er plan l’inertie d’une industrie automobile -- dont la modification des procédures de fabrication et de formation aurait exigé des

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investissements jugés exorbitants. (Cela rappelle la notion de contingence !).

L’excellence technique n’est pas une condition nécessaire, ni suffisante, ---- de la réussite industrielle (l’informatique connaît aujourd’hui un cas d’école semblable avec la marginalisation d’APPLE).

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La visite du musée ne serait qu’un agréable passe-temps si --- les réflexions qu’elle suscite étaient confinées à une nostalgique évocation historique.

Mais cette exploration du passé --- vaut --- surtout par sa portée future. Car elle démontre à l’évidence le peu que nous savons de notre avenir technique ?

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La maîtrise, dont nous sommes ici si fiers, --- de ces objets perfectionnés qui occupent (et souvent encombrent) ---notre espace et notre temps – télévision, --- ordinateur, ---téléphone portable, etc…ne concerne que leur utilisation fonctionnelle, et non leur usage sociale.

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Sans doute serions-nous aussi étonnés par leurs successeurs dans un siècle que Cugnot devant une ---Renault Espace ou Ader devant un Airbus 360, et ---

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surtout par le rôle de ces avatars dans les modes de vie du XXIIè siècle.

C’est donc --- un nécessaire scepticisme --- quant aux prédictions de tous les techno-voyants -- que suscite la visite du musée des Arts et Métiers, et, --- du coup, --- un relatif optimisme quant à nos possibilités de mieux maîtriser --- notre avenir technique.

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Une fois encore, le passé est ici un raccourci vers le futur.

Voilà, le récit est terminé ---- la prospective est ouverte ?

Dans le texte, l’auteur parle d’avatars dans les modes de vie du XXIIème siècle.

Il y a une accélération du progrès technologique et des changements du mode de vie humain.

Est-ce que l’humanité voudra changer de vitesse ?

Doit-on nous dépasser ? Accepter nos limites naturelles ?

Est-ce que l’usage des sciences et des techniques à travers les biotechnologies, les nanotechnologies amélioreront certains

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aspects de la condition humaine, comme le pensent certains transhumanistes ? Vers quelle forme d’humanité allons-nous ?

Ce texte me fait penser au livre de Jacques ATTALI : Une brève histoire de l’avenir. Qui fait dialoguer des œuvres du passé avec des créations actuelles afin d’éclairer notre regard sur l’avenir.

Merci de votre attention.

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