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Edito Vous ne l'attendiez plus ! Encore une fois, la gazette s'est laissée désirer. Manque de temps, beaucoup d'articles à taper, et surtout, en ce qui me concerne une longue période de blessure pendant laquelle je n'avais pas trop envie de remuer le couteau… Heureusement, Jean Baptiste a pris le relais en vous envoyant régulièrement "les nouvelles" qui complètent l'information que nous nous échangeons régulièrement au stade (j'en ai repris quelques unes dans la rubrique "échos"). Donc, nous sommes en février 2002, et la dernière gazette a environ 8 mois. Celle ci va donc vous raconter surtout des souvenirs de l'été dernier (Choisy le Roi, marathon du Mont St Michel, Médoc), ainsi que quelques petits trucs que j'avais en magasin. Certaines choses manqueront, par exemple la dernière corrida, le stage du printemps dernier, la fête du mois de juin, mais il n'est jamais trop tard et vous pouvez m'envoyer ça pour la prochaine ! Christophe L. AVIA Club - Section Course sur Route page 1/25 Février 2002

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EditoVous ne l'attendiez plus ! Encore une fois, la gazette s'est laissée désirer. Manque de temps, beaucoup d'articles à taper, et surtout, en ce qui me concerne une longue période de blessure pendant laquelle je n'avais pas trop envie de remuer le couteau…

Heureusement, Jean Baptiste a pris le relais en vous envoyant régulièrement "les nouvelles" qui complètent l'information que nous nous échangeons régulièrement au stade (j'en ai repris quelques unes dans la rubrique "échos").

Donc, nous sommes en février 2002, et la dernière gazette a environ 8 mois. Celle ci va donc vous raconter surtout des souvenirs de l'été dernier (Choisy le Roi, marathon du Mont St Michel, Médoc), ainsi que quelques petits trucs que j'avais en magasin.

Certaines choses manqueront, par exemple la dernière corrida, le stage du printemps dernier, la fête du mois de juin, mais il n'est jamais trop tard et vous pouvez m'envoyer ça pour la prochaine !

Christophe L.

Sommaire

Edito..............................................................................1Sommaire......................................................................1Marathon Relais du Val de Marne................................2Bemvindo ao Plessis Trevise........................................3Raymond n'est pas content !.........................................3Vocation : lièvre............................................................4Marathon du Mont St Michel (1)..................................5Marathon du Mont St Michel (2)..................................6Je cours, je cours...........................................................7Barêmes & minima : le retour.......................................8Le Médoc 2001.............................................................9Semi d'Argentan..........................................................10Les Sénégazelles.........................................................11Bernard commente les nouvelles................................11Dans la gazette n°5......................................................11Huguette Jouault.........................................................12Echos...........................................................................13

AVIA Club - Section Course sur Route page 1/16 Février 2002

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départ de la course des As, corrida de Noël 2001

AVIA Club - Section Course sur Route page 2/16 Février 2002

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Marathon Relais du Val de MarneEn rédigeant l'article "vocation lièvre" (voir plus loin), en mars dernier, j'estimais que les courses par équipes, comme l'entraide à l'entraînement, recèlent un gros potentiel de cohésion pour un club.Au lendemain du marathon relais de Choisy le Roi, je confirme…Il n'y a rien de comparable en effet entre se croiser furtivement à l'entraînement, chacun occupé par sa séance et son allure, et rester ensemble 3h30 durant à hurler (bien forcé, les autres clubs font pareil !) des encouragements à ceux de chez nous. Et n'oublions pas le buffet d'après course : Gargantua invite Obélix !Dans ce type de relais, 2 stratégies sont envisageables :a) constituer l'équipe la plus forte possible "pour la

gagne" (et l'AVIA pourrait le faire, le vainqueur 2001 réalisant 2h26, soit 4 relayeurs à 34'30 au 10km, on a…), puis les équipes B, C, D… de valeur chaque fois décroissante, ce qui implique un écart final très important entre l'équipe fanion et la lanterne rouge (largement plus d'une heure en l'occurrence)

b) saupoudrer "forts" et "faibles", en abandonnant toute prétention au classement final, mais en obtenant des équipes plus homogènes, ce qui autorise - cerise sur le gâteau - de petits challenges internes.

Le relais tombait cette année le jour des championnats de France des 10 km sur route, ce qui interdisait la présence de nos TGV et impliquait à l'évidence la solution b)Et ce saupoudrage fût fort bien fait car, petits pépins des uns (malédiction, encore blessé à cette d'aine droite… décidément, je ne suis plus qu'un V2 souffreteux !), exploit des autres (Jean Bapt, pour son retour en compétition, réussit à égaler ses temps de 1995…sur 8 km au lieu de 12 certes, mais 35' c'est 35', une fois !) et les 2 premières équipes de l'AVIA se retrouvèrent à moins de 50 mètres l'une de l'autre au 38ème kilomètre.

L'affrontement titanesque commença par une guerre psychologique :Equipe A : Valérie se plaint d'un genou (info ou intox ?)Equipe B : Olivia compulse ses fiches (marathon relais de Choisy, 2h55' de course, effort final : surligné)Equipe A : je calcule un train de course optimal pour ne pas faire bobo à la hanche (je suis douillet) et battre cette équipe B qu'on nous oppose.Equipe B : Yvon rigole.Equipe A : Francelina argumente : "on va vous écrabouiller (heureusement, elle est dans mon équipe) et j'avais bien dit qu'on était les meilleurs, même quand vous crâniez tout à l'heure avec 2 minutes d'avance. Non mais…"Equipe B : Jean Bapt répond a Francelina que "la ligne n'est pas encore franchie et qu'il y a un glorieux V3 dans son équipe, et que donc ça vaut pas, et qu'il se pourrait que les récup' des prochaines séances soient divisées par 2 si on faisait trop de misères au coach" (du coup, Francelina se tait et se consacre au train de course que je viens enfin de calculer)Equipe A et B : Marc et raymond ne disent rien car ils ont déjà plus de 8 km dans les pattes, sous le cagnard - il fait au moins 30° - alors si en plus il faut faire des phrases…

Après cette passe d'armes d'une terrifiante intensité, l'équipe B doit reconnaître que l'équipe A a un chouïa de ressources en plus et termine 2 petites minutes derriere, 3h17' contre 3h15', une belle performance dans les 2 cas, vu la chaleur accablante.Bonne tenue également des autres aviarunners, puisque toutes les équipes inscrites terminent dans le même quart d'heure.Vient ensuite la petite collation d'après course…Un endroit calme et ombragé ayant été trouvé, nous étalons nos serviettes sur une dizaine de mètres,

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histoire d'isoler le frugal repas d'éventuelles fourmis faméliques.

Comme nous ne sommes qu'une vingtaine, tout a été calculé au plus juste :- un peu de salade composée avec quelques grains

de riz (sucre lent) sous la forme de 3 jarres de 2 kg chacune.

- un peu de saucisson (mais pas trop, car les charcuteries… cf. les recommandations du coach dans la précédente gazette). Même pas 1 kg en tout.

- Un soupçon de quiche (2,750 kg)- Une trace de tarte aux pommes (s'il y a 1 kg, c'est

le bout du monde…)- 11 baguettes- plusieurs terrines, toutes excellentes, et ne

dépassant jamais plus de 800 grammes, autant dire des amuse gueule.

- Quelques boites de fromage (mais il en restera, car on a oublié le vin…)

- 6 kg de fruits- 16 quarts (c'est à dire 4 quatre quarts)- de l'eau, des jus de fruit, et de la cervoise (5 litres,

la rotation du bavarois de base…)- du café.Les fourmis n'ont rien eu, et on reviendra !

Jean Luc25 juin

Bemvindo ao Plessis TreviseLe 17 juin 2001, quelques athlètes de l'AVIA (Florence, Danielle, Raymond, Jean Luc, Yvon et Francelina) se trouvent au départ d'un 10 km (officiellement mesuré) au Plessis Trévise.Avant tout, il faut resituer le contexte.

Le Plessis trévise est une petite commune du Val de Marne dotée d'un beau stade et d'une piste d'une qualité exceptionnelle…jusque là tout paraît normal.A notre arrivée, quelle de fût pas ma surprise : le stade était entouré de banderoles publicitaires (toujours normal, il faut bien montrer les sponsors et les mettre en valeur), mais ces sponsors étaient particuliers car ils étaient tous à consonance étrangère (TAP Air Portugal, Banco Comercial Português…). Et oui, ce sont des entreprises portugaises, pourtant nous ne sommes pas au Portugal. Et bien en quelque sorte, si : la course était organisée par le club d'athlétisme portugais de la ville, beaucoup de coureurs étaient typés du "Sud", et les coureurs "élite" venaient du Portugal. Le buffet après compétition étaient constitué de spécialités du pays (poulet grillé au "piri-piri", pain "broa", sans oublier le traditionnel "vinho do Porto"). L'animation post-course était également composée de groupes folkloriques portugais.Comme vous pouvez le constater, le Portugal était à l'honneur et moi je me sentais un peu chez moi !Il faut aussi que je vous fasse part des remarques des athlètes du club qui étaient sur place : il paraîtrait que j'ai choisi cette course exprès (quelle mauvaise foi !)Il paraîtrait encore que les Portugais ne savent pas mesurer 10 kilomètres (peut être aussi que ce jour là, certains n'étaient pas en forme et qu'ils n'ont pas pu battre leur record personnel…j'en fais partie !)Une chose est sûre : c'est une course très sympa et bien organisée (si on exclut le mesurage !).Avis aux amateurs pour y participer en 2002 ; prévoir la journée car après la course, il y a les festivités !

FrancelinaJuillet

Raymond n'est pas content !Au 10 km du Plessis Trévise, l'heure était à la perf'…On nous l'annonçait roulant, la piste d'envol était superbe (pas de trous au 206ème et au 311ème mètres, comme sur certaine qu'on pourrait citer…) et Raymond venait de réussir un joli 22'30" sur le 5 km de Montrouge, qui n'est pas le plus facile de la région.J'avais donc prévu de l'emmener sur des bases de 46' et moins (qualification au championnat de France pour les V3), Francelina étant supposée nous suivre au plus près possible pour casser les 48'.Au début, tout est nominal - pire qu'à la NASA - 4'31", 8'58", 13'29"… et le parcours est effectivement très agréable, pas de virages serrés, à peu près plat et un revêtement de qualité. Malheureusement le 4ème km s'effectue sur un sentier gravillonné et notre glorieux V3 ressent un point douloureux à la cuisse droite, pas de quoi abandonner certes (les vétérans ont la peau dure…) mais pour les 46', c'est plié.Je décide donc d'attendre Francelina, qui est à une quarantaine de secondes, Raymond continuant sur un

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rythme plus calme en servant de point de mire. Tout se passe comme prévu et nous atteignons le 9ème kilomètre en 43'15" (Raymond n'étant plus qu'à 40 mètres). J'annonce logiquement une temps final probable de 47'45" : le V3 ailé, qui sent l'écurie, vient d'accélérer et Francelina a largement les 4'30" nécessaires dans les jambes…Au résultat : 49'16" (49'08" pour Raymond)

Eh oui, une fois de plus, la mesure burlesque, la roue d'arpenteur ovalisée et le marquage maudit ont frappé : le dernier kilomètre mesure au moins 1300 mètres ! (a l'exemple, Yvon qui se bat pour le podium - 3ème

finalement - avec un dernier 300 mètres sur la piste sans doute très près des 54" (20 km/h) est supposé avoir couru cette borne en 4'30"… Sans commentaire.Sainte colère du dabe…"Non mais, vous avez déjà vu ça, en pleine saison, on nous attire avec des risettes, et paf ! Le final d'anthologie, la borne extensible, le kilo façon mile marin… Mais il connaissent pas le Raymond ! Moi quand on m'en fait trop, je cours plus, je réagis… et en férocité : va y avoir du tartare de géomètre expert, de la bouillie de dirigeant et des lusitaniens réexpédiés sur la Tage par Air Portugal !"Mais l'homme a bon cœur et il partage bien vite bière et poulet chips avec la communauté portugaise du Plessis, au reste fort accueillante (voir l'article de Francelina). Il n'empêche que sur le fond, il a raison : de plus en plus souvent, les marquages sont hautement fantaisistes et dans les 2 sens. A Marly, le 10 km fait plutôt 9,8 km, à Igny, le semi n'est pas loin des 21,5 km. Parfois il est absent (rien avant les 5 km au semi de Clichy) ou trompeur (au semi d'Antony, le panneau du premier kilomètre est à plus de 1100 mètres).Il y a là un non respect des coureurs, qui semblent devenir des "animateurs payants" pour certaines mairies. Bien sûr la courbe des coureurs sur route est encore tellement ascendante qu'il y a encore beau jeu d'organiser sans que les prestations soient parfaites, mais attention, les runners ont la mémoire longue et certaines courses vont très vite connaître les affres de la sélection darwinienne…

Jean LucJuin 2001

PS: nous espérons que cette charmante compagnie, heureuse d'être citée dans la gazette (mâtin, quelle revue !) nous consentira des prix pour aller au semi de Lisbonne qui, lui, est bien mesuré…et très rapide.

Vocation : lièvreOn sait que la période de grande forme est éphémère et qu'on en connaît fort peu dans une saison (à moins, bien sûr, de recourir à des moyens que la morale réprouve et que les aviarunners méprisent…)Si l'on ajoute à cette évidence physiologique des impératifs professionnels contraignants et un âge avancé (troisième saison en V2 déjà, yerk !), on comprendra que dans mon cas, l'éphémère se fait imprédictible, arachnéen, évanescent comme qui dirait…A partir de cette douloureuse constatation, deux solutions sont possibles :- Courir sans état d'âme à son maximum du jour, avec

parfois des temps qu'on aimerait exprimer en euro-secondes (autrement dit les diviser par 6,55957…)

- S'amuser tout en rendant service.

J'ai, bien entendu, retenu la seconde…Cette vocation - pas de s'amuser, ça c'est beaucoup plus ancien, mais de léporidé de base - est née par hasard au semi de Lille, il y a deux ans.Dans ce semi fort rapide, que je conseille aux aviarunners pour des records personnels car, TGV aidant, il n'est qu'à une heure de Paris, j'étais parti pour la gagne en V2.Malheureusement, il avait plu peu avant le départ, et sur la partie pavée près du Beffroi, je me suis blessé…sans réelle gravité mais assez tout de même pour, sur la déception (car j'étais dans un grand jour), me mettre à trottiner paisiblement vers un abandon à la fin du premier tour.Heureusement (c'est assez rare pour le signaler et dire combien il serait utile que cette pratique soit généralisée) les dossards seniors, V1 et V2 étaient différenciés dans cette épreuve, et vers la mi-course, donc, j'ai vu trois V2 me rejoindre, le front soucieux et l'air concentré.Renseignements pris, car à certaines allures l'aviarunner est capable de courir ET de parler, les trois compères de Phalempin "cherchaient la qualif." (1h30' en V2) car les championnats de France étaient prévus dans leur bonne ville l'année suivante.L'aviarunner a bon cœur, vous le savez, j'ai donc décidé de ne pas abandonner mais de les aider en assurant le tempo. Il faut préciser qu'en plus, c'était un défi vraiment intéressant car un seul avait déjà cassé les 1h30'.Et les trois réussirent…et ils me payèrent une bonne Gueuze Lambic en plus ; les gens du nord ont dans le cœur le bleu qui manque à leur décor (poï, poï).Depuis, quand je suis en vrac par manque d'entraînement, je préfère, et de loin, faire réussir leur

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course (ou leur séance du jeudi) aux autres que de rater la mienne.Un bon "train-de-courseur", s'il n'a pas l'obligation de la réussite finale - l'intervenant principal reste l'aidé(e), et si la défaillance arrive… - doit, par correction (ou alors qu'il fasse SA course) donner à son compagnon de route tous les moyens d'obtenir le résultat visé.Il y a deux type de lièvre possibles. L'un que j'estime le plus facile à assurer, ressemble à celui des champions : vous êtes dans ce cas presque aussi fort que le coureur aidé mais soit dans une phase de préparation moindre, soit spécialisé sur une distance plus courte.Il suffit donc de partir sur ses bases habituelles, sachant que l'effort sera coupé vers la mi-course (voire au 15ème

kilomètre d'un semi) et que le binôme "finira le travail".Il s'agit alors de posséder un minimum de bon sens et de ne pas partir comme un fou pour vous arrêter, tout content, au point fixé en laissant votre ami(e) aviarunner exsangue (car au niveau de son record personnel sur la mi-distance), soit très loin (s'il est plus malin que vous), mais dans les deux cas votre inutilité se dispute à votre incompétence.Le deuxième type de lièvre est beaucoup plus fort que son compagnon de route et le temps souhaité est donc très facile pour lui, mais c'est là que réside la difficulté cachée. Dériver, à la sournoise, vers 4'40" au kilo, au lieu des 4'50" / 4'55" requis si l'on veut casser les 1h45' au semi est très tentant quand on peut tourner à 3'45"… mais imaginez qu'un lièvre valant 1h05 "s'amuse" à vous faire rouler sur 3'25" !Le mieux, dans ce cas, est de laisser le premier kilo à la charge de l'aidé(e), de bien comprendre la "musique" de sa foulée, puis de prendre le relais pour qu'il(elle) reproduise 21 ou 42 fois ce kilo. Mais attention, car le premier repère en course est en général au kilomètre - près de cinq minutes d'effort…- et "votre" coureur, conforté par une aide assurée, va peut être en faire trop… Et si vous atteignez le kilo en 4'30" (très facile dans l'euphorie d'un départ et le giron d'un peloton) au lieu des 4'50" souhaitables, pour vous c'est anecdotique, mais pour lui ou elle le semi est déjà "plié". Le plus sûr est donc d'avoir déjà effectué des séances sur piste avec votre futur compagnon de route où, grâce aux repères à chaque 100 mètres, vous pouvez obtenir un rigueur de train quasi mathématique.A l'exemple, j'ai aidé Raymond - notre glorieux V3 - l'an dernier sur un 5 km, et il est probable que je lui ai coûté quelques secondes pour ne pas avoir réalisé tout de suite qu'il partait "au dessus"… Cette année, où "nous" allons sans doute chercher la qualif. sur 10 km (46' en V3) cela ne se produira pas car j'ai fait plusieurs séances avec lui et je sais ce qui est admissible (allure 4'20" au départ) et ce qui doit être calmé immédiatement (4'07" l'an dernier…).Cette notion d'entraide rejoint l'essence même de l'esprit club, exacerbé lors des cross ou sur la piste, qui germe aussi chez les "routiers" mais pourrait aller encore plus loin (marathon en relais mixte de Choisy ?) d'autant que, si j'explore personnellement le côté

ludique de lièvre, il peut aussi être un super plus d'entraînement.Il y a à peu près 1 km/h d'écart entre un semi et un marathon : si donc, valant 1h14' au semi (17 km/h, 2h38' possible), vous aidez un coureur à faire 1h19' (16 km/h). Non seulement vous faites une bonne action mais vous révisez, sans pression, la première partie idéale de votre futur marathon… Quant à moi, j'attends confirmation de son agent, mais il semble bien que je vais faire le lièvre pour Paul Tergat à Chicago : je dois passer aux 195 m entre 34" et 35", il lui suffira ensuite de boucler les 42 km qui restent en 2h05'…faaaacile !

Jean Luc24 juin

Marathon du Mont St Michel (1)BEN voilaOn s'est levé avec un temps couvert et une température de 16 degré (pas mal!!). Puis au départ on s'est souhaite un bon marathon : Annie, Caro et Yolande.On est parti ensemble Annie et moi, comme des gazelles, trop vite sûrement, l’appel de l’asphalte… On a super bien couru jusqu'au 16ème km et on s'est séparées sur le chrono de 3h45. On avait toujours 2 minutes d'avance puis à partir du 18ème km on a reçu des seaux d'eau comme jamais on en a reçus. Un vent à décorner les bœufs en plus comme dirait l'autre. La mise en plis en a pris un coup (le moral aussi) et les chaussures pesaient des tonnes. Bref on avait plus grand chose des gazelles du départ.On a profité de la vue du mont Saint-Michel que très tardivement car il a été longtemps dans la brume (comme nous). Heureusement les supporters le long de la route nous encourageaient bruyamment et très sportivement ce qui nous redonnait du punch.

On reprend au semi : toujours 2 minutes, puis avec ce temps pourri j'ai perdu mes 2 minutes : au 25ème km j'étais dans le chrono (génial Caro je me suis dit je suis une BETE!!!!). Bref après un jeune homme a surgi du buisson au 30ème km sous le prénom d'EDDY (pas le mec un peu jeune mais pas mal du tout !!!). Eddy m'a soutenue pour ne pas dire tirée jusqu'au bout mais j'ai

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perdu mon chrono because le vent de face c'est pas bon du tout du tout du tout du tout.Bon j'arrive au 42 km en 3h49 soit 4 minutes de mieux que NYJe suis un peu déçue quand même car je me sentais de faire moins que 3h45 mais c'est comme cela la prochaine fois comme dirait l'autre...YO s'est bien débrouillée elle est arrivée fraîche en 4h26. Par contre Annie dur dur un genoux bloqué en 4h03 (aie aie) et on est resté 2h en secours médical. Bon j'ai essaye de la faire sourire (vous me connaissez !) et de la détendre en lui racontant des blagues : c'était pas facile. On avait même perdu son homme, après un message micro (c’est cela les stars !!!) on l’a enfin retrouvé « par hasard » au bout de 2 longues heures .Puis il nous a abandonné, au pied du Mont-Saint-Michel, à coté d’un reste de poubelle (photo à l’appui) Annie ne pouvant pas marcher, il est parti chercher la voiture. Nous sommes restées seules et abandonnées sous des regards de passants bien curieux de notre position (pour un peu on aurait pu faire la manche).

Et YO dans tout cela, et bien madame n’a pas attendu son reste elle est repartie de plus belle à PIED (3 km) afin de retrouver par hasard son SERGE qui passait par là en voiture…Sacrée Yolande !BREF que de souvenirs bien arrosés.

Caroline & Annie22 juin

Marathon du Mont St Michel (2)Depuis des semaines l'inquiétude monte, le marathon approche. Et le samedi 16 juin 2001 le moral n'est pas là, le départ pour Cancale s'avère fastidieux et l'athlète tendue.Enfin quelques heures plus tard, voici Cancale, le village marathon, le retrait du dossard et après quelques emplettes nous nous rendons à l'hébergement "Chez Surcouf", nous y rencontrons Annie, Caroline et Philippe.Le soir la "pasta party" nous permet d'apercevoir les Kenyans (ce sera la seule fois) et de prendre la mesure de la tâche du lendemain. Ensuite une infusion pour les unes et une boisson moins diététique pour d'autres, sur le port de Cancale, ne nous a même pas permis d'apercevoir le but du déplacement. Sans doute voulait-il se cacher aux yeux de Yolande afin de ne pas la démoraliser avant d'aller au lit.

Dimanche 17 juin 2001, six heures.Debout, va te restaurer. Moi je dors jusqu'à sept heures. Les affaires dûment classées, vérifiées et répertoriées la veille sont bien là.Il faut y aller.Yolande ne dit mots, elle paraît détendue mais !…Oui, j'ai bien tes temps de passage et le plan du parcours, et mon VTT est prêt.Avec Philippe, nous accompagnons les filles jusqu'au départ. A cinq minutes de celui-ci nous nous éloignons de quelques mètres pour entrevoir le début de la course.Parmi les 5300 athlètes nous apercevons Annie et Caroline, qui, après 300m semblent déjà être dans leur rythme, me dit Philippe. Mais point de Yolande, je ne l'ai pas vu au départ.Ici commence mon rôle: assurer une présence sur le parcours, en au moins trois points kilométriques (PK), 20/24, 28/32 et 37 à la fin.Pour ce, j'ai pris mon VTT, dûment gonflé et vérifié, et je n'ai même pas oublié la pompe.Je rejoins un lieu qui se situe vers les 3/4 du marathon j'enfourche ma bicyclette et je remonte une route parallèle au parcours pour me rendre au premier PK.Au premier carrefour, une vététiste harnachée d'un lourd sac à dos me double. Elle semble faire l'assistance d'un athlète.Je décide donc d'essayer de la suivre, elle est peut être du coin, elle connaît les petites routes locales qui mènent sur le marathon.Elle est vêtue d'un short rose très seyant, qui, avec la météo exécrable à ce moment là, est largement détrempé et laisse apparaître un string plus foncé.Faire du VTT dans ces conditions c'est motivant.A la croisée de deux routes, j'aperçois, sur la droite, à 1 km, un groupe de personnes qui visiblement

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attendent le passage des coureurs. Mais, comme elle est du coin et qu'elle connaît, je la suis.Deux km plus loin elle tourne à droite, 1 km tout droit, puis de nouveau à droite sur 2 km et nous voilà rendu vers le groupe de personnes, PK 30 au ravitaillement. Après renseignements elle assiste sa sœur sur le marathon.Là, les officiels nous expliquent qu'il est impossible de prendre le trajet à rebrousse poil et nous indiquent le trajet pour rejoindre le précédent ravitaillement.Remonter contre le vent et sous la pluie même en étant motivé par un short rose n'est pas pour moi chose aisée. Je décide néanmoins de suivre Barbie, surtout qu'une autre vététiste se joint à nous.Cette fois la deuxième est certainement du coin… mais après avoir traversé deux ruisseaux et deux champs de maïs boueux je commence à en douter. J'arrive enfin au PK 25 et je décide de ne plus faire confiance à leur sens de l'orientation car l'heure tourne et je n'ai plus qu'une demi-heure pour voir Yolande au semi. Et j'arrive trempé mais à l'heure au lieu de RDV.Je vois passer Caroline et l'encourage en connaisseur d'un "vas-y Caro t'es dans les temps", mais son regard me fait comprendre que je me mêle de ce que je ne connais pas. (Si on peut plus se renseigner maintenant). Puis Annie passe quelques foulées derrière.D'après mes calculs Yolande ne devrait pas être bien loin, mais vue que l'on est au-delà du semi, je m'inquiète un peu de son état. La voilà, fraîche et gaillarde comme jamais à un semi.Je lui propose de l'eau et du dextrose mais là encore je me mêle de ce qui ne me regarde pas.Je suis content, j'étais au RDV.Je rejoins donc le PK 30 pour encourager, ravitailler et voir dans quel état est ma dulcinée. Mais pour m'y rendre, je fais confiance à mon propre sens de l'orientation, (tout droit dans le sens du vent) j'y arrive trempé, je suis dans un état pitoyable.Mais voilà Yolande, elle est trempée aussi mais fraîche, je lui propose de changer pour des lunettes sèches et translucides, mais elle refuse, elle veut rester dans son monde clair / obscur, elle accepte néanmoins le dextrose.Je reprends mon VTT pour rejoindre mon véhicule et m'approcher de l'arrivée. Au PK 35 je réussis à me garer, je finirai en vélo.

Là je m'inquiète, 35 km dans les jambes, comment va-t-elle être? Vu les exemples que je viens d'apercevoir et l'état de décrépitude de certains(es)? !… Mais la voilà.J'ai peine à croire qu'elle a 35 km dans les baskets. Elle est beaucoup moins loquace qu'à nos autres rendez vous. A part: "passe devant moi, coupe-moi le vent" c'est à peu près tout et je la précède jusqu'au 38 kmLe Mont saint Michel s'approche et le messie apparaît au 38 km en la personne d'Eddy qui vient l'accompagner, comme il l'a fait pour Caroline, sur ses derniers kilomètres.Voyant que les conseils d'Eddy sont beaucoup plus efficaces que les miens, je fonce à l'arrivée pour l'attendre et l'applaudir.Après son arrivée ce n'est que 3 h 00 plus tard que j'ai retrouvé Yolande, un peu fatiguée sans doute,elle est remontée à pied 3 km en amont de l'arrivée.C'est ainsi qu'a pris fin la dure journée d'un assistant marathonien.

Monsieur Yolande (Serge)8 octobre

Je cours, je coursJe cours, je cours, des fractionnées, des séances en forêt, fartlek, endurance, résistance, mais depuis quelques temps, le genou droit envoie des signaux inquiétants. Commence alors l’éternelle litanie ou le rituel des blessures : D’abord, est-ce une vraie blessure, celle qui fait mal en continu et vous empêche de courir ?J 1 Je décide de continuer, et d’appliquer quelques pommades, genre Ketum;J 2 Ca va, mais au fond ça revient sournoisement, le doute s’installe, d’abord hésitant, puis définitivement; il y a toujours cette gêne au niveau du genou…La semaine après : allez encore un effort , je vais faire un fractionné le mercredi soir; aïe !! ca coince dans les virages, mais je continue le programme du soir (quel héroïsme !!).

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J 8 En fait, j’ai identifié l’origine du mal, ça a du se passer au moment du ski de fond, quand les skis n’étaient pas assez fartés, donc trop d’effort à fournir par les genoux. Mais la connaissance de l’origine (est-ce un problème philosophique ?) ne fait pas disparaître la douleur !…J 9 Il s’agit bien de douleurs aiguës dès que je cours plus que 20 minutes. A présent je ne cours que une ou deux fois par semaine, c’est râlant ! Le doute s’installe de nouveau et définitivement, en corollaire la vision d’horreur, tant de compètes ratées, toute la saison foutue, etc, etc…J 12 Je me résigne enfin, il s’agit bien d’un problème, peut-être une blessure, donc première consultation chez le docteur, spécialiste de médecine du sport ! Pas rassurant le bonhomme, visage inquiet, il m’envoie faire une IRM. Ah, mais c’est difficile à faire à Paris, ainsi dans le 15ème arrondissement on me propose un rendez-vous dans deux mois ! Ridicule. Je téléphone au médecin, et il me trouve un rdv rapide dans une clinique privée de Sèvres. J 17 L'IRM semble indiquer une fissure du cartilage du ménisque ; est-ce là, la raison de la douleur ? En tout cas une première infiltration au genou, accompagnée de quelques comprimés. Bien installé dans mes doutes, je ne cours plus. Attention quand on s’arrête, faut faire attention à la diète. Donc je commence à manger moins, pour garder le bon poids.J 18 D’autres sports ? Pourquoi pas ! Tout le monde me parle de natation, seulement voilà la piscine proche du travail, et avec un bassin de 50 mètres (chose rare à Paris) est fermée jusqu’à fin septembre. Je reprends des séances chez le kiné, histoire de re-muscler les vasques internes (vocabulaire savant, mais sans réconfort).J 20 Les jours se suivent , je commence à compter les jours non-courus, et finis par tenir un journal, mais que c’est déprimant…J 28 Deuxième consultation chez le médecin, après avoir recouru, et re-douleur. Des anti-inflammatoires feront l’affaire pour un temps, plus une deuxième infiltration.J 32 Allez, encore un essai ; miracle je cours en forêt, il fait beau, le printemps est là et les oiseaux chantent si gaiement, cachés par un feuillage renaissant. Si seulement, moi aussi je pouvais renaître…J 33 Patatras, le genoux est comme pris dans une gangue, douleur sourde, je boite au bureau. Quel calvaire ! Où est la joie de vivre , les entraînements avec les copains du clubs, les compètes adrénalines et endogènes ? Qu’il est loin ce beau monde !J 42 Nouvelle consultation médicale, cette fois-ci c’est un poids lourd de la médecine sportive, d’ailleurs je le connais, il m’a déjà sauvé une fois il y’a quelques années. Le diagnostic est vite fait, l’ostéopathe mettra le genoux et la jambe en place. Ah bon ? Le tout suivi d’un peu de mésothérapie, et des conseils pour le kiné. C’est tout ? Oui , c’est tout .

J 47 Séance ostéopathie, il tire un peu sur la jambe, "remet" le genoux. Selon lui, et après une autre séance et un peu de patience (oui , merci , je connais), tout se mettra en place.J 55 Toujours de la musculation chez le kiné, mais à ce qu’il paraît dans une semaine je pourrais faire un essai. Cet espoir sourd me trouble fortement, comment donc après tant de jours d’immobilisme, de gamberge, et de mauvais humeur, tout cela s »arrêterai d’un coup, est-ce possible ? J 65 Un essai timide, un peu d’appréhension et de quelques vagues douleurs, sinon rien ;J 62 Selon le médecin, tous les quatre jours seulement, et pas plus que quinze ou vingt minutes, je reste donc prudent et surtout très attentif à la moindre douleur qui pourrait survenir.Voilà, je ne compte plus les jours, car le rythme des entraînements à repris, d’abord à St Florent en Corse, accompagné de séances quotidiennes de natation, et des encouragements de ma famille et des amis du village. Puis, à Paris enfin les premières séances de 30/30, ah quelle émotion, la griserie de la vitesse (modeste). Ouf, est-ce fini ?

Wolfgang27 août

Barêmes & minima : le retourPour les aviarunners, la course reste essentiellement un plaisir et ce côté ludique transparaît dans les articles proposés à la gazette, qui donnent tous dans le léger et le primesautier.Aussi Christophe a-t-il longuement hésité avant de publier les barêmes et minima FFA dans la gazette n°3. Un sujet aussi aride, est-ce bien dans l'esprit de notre revue, pensait il …Il avait tort, car il avait là l'article le plus comique de ce numéro. Quiconque a, soit couru, soit eu l'occasion d'analyser ces données ne peut qu'éclater de rire tant tout est faux, illogique et touchant de bêtise implacable : les aventures de Mr Bean commentées par Montel !Les deux tableaux proposés par la FFA recèlent tellement d'erreurs qu'il y faudrait 3 pages, et en écrivant serré, pour les répertorier. Pour simplifier, nous rendrons hommage à Ouvrard qui nous donne une idée de la situation : j'ai le dix qui se dévisse, et le vingt pas très sain, j'ai le semi qu'est trop petit et le cent bornes qu'est bien morne, le R1 pas très bien, le R2 qu'est pas mieux… Ah mon dieu que c'est embêtant…Le sommet du pic du top est atteint avec les minima Dames. Déjà, si seniors et V0 ont les mêmes critères, pourquoi diable, en ces temps de parité, avoir créé ce V0 qui n'existe pas chez les messieurs, et qui entraîne la présence de 8 "vétéranes" dans les 10 premières au marathon.Mais on découvre avec stupeur qu'il faut réussir 3h30' au marathon …et 1h45' au semi… c'est ça mon grand

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(je n'ose penser que ce soit une dame qui ait concocté cette merveille), tu as tout juste réussi 1h44'58" a donf et tu pars pour moins de 3h30 …??? Rendez vous au 30ème mon biquet !Heureusement pour Yolande et Huguette, les V2 sont u peu mieux traitées : après avoir réussi 1h55', elles n'ont que 2 fois 1h56' à faire… Chouette, on va bientôt voir les 2h au marathon puisque Tergat a déjà réussi 59' au semi…Dans la mesure où seuls les plus hauts niveaux correspondent à quelque chose de tangible (accès à des stages nationaux, sélections internationales, bourses de préparation olympique, etc…) il était plus simple de créer une table à 1000 points en la rendant la plus compatible possible avec celle utilisée pour les épreuves sur piste.En partant des meilleures performances actuelles, on peut imaginer une ligne 1000 points de l'ordre de 26' aux 10 km, 58' aux 21,1 km, et 2h03 aux 42,2 (on peut aussi créer une table ouverte). Si on veut accueillir presque tous les coureurs, un point toutes les 15 secondes en moyenne (toutes les 3 secondes vers les 1000 points, toutes les 30 secondes vers la fin) paraît suffisant. Pour le marathon, on aurait par exemple :- 1000 pts = 2h03'03"- 999 pts = 2h03'03"- […]- 3 pts = 5h58'30- 2 pts = 5h59'15"- 1 pt = 6h00'00"

Ainsi chaque progrès d'athlète bénéficierait peu ou prou à son club et on éviterai les injustices des cas limites. Actuellement, si un athlète passe de 2h31'52" à 2h22'52" en une saison, il reste classé N3 et marque les mêmes 9 points malgré ce bon en avant remarquable ! Avec une table à 1000 points, en supposant que le point soit à 10 secondes dans cette zone du classement, ce marathonien marquerait 60 points de plus que l'année précédente, ce qui semble plus logique.Au plus haut niveau également, le progrès serait quantifiable : l'athlète qui a réussi 2h09'54" marque 17 points (INT A). Le même réussit 2h08'12" l'année suivante et marque toujours 17 points, malgré les 500 mètres d'écart, un gouffre à ce niveau. A la table, avec un point à 5 secondes, il marque 18 points de plus…On pourrait aussi se pencher sur la possibilité d'un bonus en fonction de l'âge dans la mesure où la plupart des écoles s'accordent sur une dérive de potentiel d'environ 1% à partir de 35 ans. A l'exemple, les grands V2 français ne sont que R1, bien qu'ils soient de valeur mondiale dans leur catégorie (victoires à New York, Berlin, Londres…), il serait bon que cela apparaisse en comptabilité.De même, couper en 2 les catégories vétéranes actuelles (40-44, 45-49,…) comme en Allemagne ou aux Etats Unis serait physiologiquement plus logique et relancerait l'envie - donc maintiendrait au sein de la Fédé - des compétiteurs qui ont souvent des gros creux de motivation en fin de décennie quand ils s'affrontent

à des coureurs de leur valeur, mais 8 à 9 ans plus jeunes.De beaux projets, assez faciles à finaliser et à mettre en place…mais quand on relit les 2 tableaux, histoire de rire encore un petit peu, on se dit qu'hélas on n'est pas prêt d'en voir le début du commencement de l'esquisse…

Jean LucJuin 2001

Le Médoc 2001Alors, le MEDOC 2001, encore un bon cru...Après un voyage tranquille où chacun a pu faire connaissance avec le groupe, nous sommes arrivés à Pauillac pour récupérer nos dossards et commencer à faire une petite entrave aux conseils nutritionnels que nous avait donnés Jean-Baptiste : dégustation œnologique, apéro, etc. et tout de même, plats de pâtes aromatisées à la tomate et au basilic. Hum...!!!Le jour J est arrivé (). Après avoir quelque peu pris du retard sur le timing de la préparation, nous nous sommes dirigés vers la ligne de départ, non sans un certain succès (bien mérité car, nos costumes, nous les avions faits avec nos petites mains, n'est-ce pas les filles ?).

Les garçons étaient habillés de sarouals ou de djellabas et nous les filles, étions déguisées en danseuses orientales.Sur la ligne de départ, tout le monde semblait détendu. L'heure était à la rigolade et aux compliments, en découvrant les déguisements des autres.Chose étrange, je ne ressentais aucun stress. D'ailleurs, je ne réalisais pas que je m'apprêtais à partir pour un 42,195 km (distance encore jamais parcourue).Tout à coup, une grosse voix OFF annonce le départ dans deux minutes. Un début de trépignement me parcourait tout le corps. J'avais hâte de commencer pour découvrir les châteaux et ses vignes. Le temps annoncé par Météo France n'y était pas: "CIEL GRIS".Puis, à nouveau, cette grosse voix OFF annonçant bien fort : "5, 4, 3, 2, 1, Top départ". Et nous voilà tous lancés sur les routes du Médoc.

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Au départ d'une course, je ressens toujours un sentiment de liberté qui m'envahit complètement, comme si des ailes me poussaient dans le dos.Les premiers kilomètres défilent très vite. Beaucoup de personnes n'hésitent pas à s'arrêter pour déguster les vins dès les premiers ravitaillements (petite allusion aux garçons). Pour ma part, quelques personnes m'avaient conseillé de ne pas boire pendant la course pour éviter les crampes et les courbatures (je me suis rattrapée le lendemain à la course de récupération).Tiens, tiens !!! le panneau des 10 km : parcouru tout de même en 1 heure 15 min environ. Ouais, on prend notre temps. Il faut dire aussi qu'au début on se gêne. On est tout de même près de 8000 participants à prendre le départ.Vers le 15e km, petite crainte... échauffement sérieux au niveau d'un pied (1ère fois que cela m'arrive, c'est bien ma veine). Mais, dans quel état vais-je arriver à Pauillac ? J'imagine déjà les grosses ampoules... aïe, aïe, aïe !!!Je laisse Danielle trouver son rythme de course et j'essaie de rejoindre Yolande que j'aperçois au loin grâce au plumeau que chacun avait (excellente idée des garçons qui ont une grande expérience sur ce marathon).J'arrive enfin à rattraper Yolande vers le 18e km. Je ne l'ai plus quittée jusqu'à la fin. En effet, on a quasiment le même rythme de course et Yolande a déjà une première expérience sur cette distance acquise trois mois plus tôt au Mont St Michel.On a l'occasion de se retrouver tous ensemble devant quelques beaux châteaux pour prendre une photo et se reposer 2-3 min.C'est aussi l'occasion de découvrir d'autres déguisements, de discuter avec d’autres gens. J'ai aussi eu l'occasion de rencontrer des compatriotes bretons. Ca fait plaisir.Jusque vers le 30-35e km, j'ai eu l'impression que ça passait très vite. Et puis ensuite, la fatigue a commencé sérieusement à s'installer dans les jambes mais la volonté de vouloir arriver jusqu'au bout est restée intacte.Enfin, arrive le temps de déguster les huîtres (au 38e

km) et d'entamer une conversation (avec un bénévole de la région fort sympathique) sur leur travail, la course, les participants...Il restait environ 4 kilomètres à courir (les plus durs). Les jambes devenaient de plus en plus lourdes, les muscles se durcissaient. Vers le 40e km, on court sur une route bordée d'arbres sur plusieurs centaines de mètres. Sur chaque arbre est accroché une feuille avec le dessin d'un visage exprimant différentes attitudes (sentiments) de joie, douleur, tristesse... Sous le dessin est inscrit un mot ou une p'tite phrase.

Je peux vous assurer que de regarder et de lire cette feuille m'a permis d'oublier pendant quelques instants la fatigue.Et nous voilà arriver au 42e km. Reste plus que 195 mètres à parcourir sur un TAPIS ROUGE (eh oui, tapis rouge et je vous jure que je n'ai pas bu de vin). Nous sommes des stars attendues par une foule qui nous applaudit, nous félicite. Ca fait chaud au cœur (rien que d'y penser, j'en ai les larmes aux yeux).YEAH !!! Je passe sous la banderole "ARRIVEE".Tout la bande, sans exception, a réussi à franchir cette banderole magique.Enfin, je l'ai réussi. Je suis contente de moi et ça m'a donné plus envie de courir celui de Paris le 7 avril 2001 qui ne se fera pas dans les mêmes conditions (j'en ai bien conscience).

Florence12 octobre

Semi d'ArgentanHé bien le Week End alléchant a tenu ses promesses avec de bonnes performances, notamment de Caroline, bien accompagnée, qui a battu son record de 7’ en 1h40’06 (Ah, ces 6 secondes !). C’est le record féminin de la nouvelle génération du groupe Jean-Baptiste. Pour mémoire le record AVIA tout temps est de 1h19’55 par Sylvie Parmentier en 1994.Yolande a franchi la barre des 2 heures : 1h59’14, elle aussi avait une certaine motivation…

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1h52’02 pour Francelina, 1h54’07 pour Annie, 1h19’13 pour Yvon, 1h26’26 pour Denis, 1h40’00 pour Pierre (il faut le faire !).Quant à moi, je vais bien, je commence à pouvoir descendre les escaliers et je n’aurai que 3 ongles des pieds qui vont tomber. C’est vrai que cela faisait 6 ans que je n’avais pas couru aussi longtemps et surtout aussi vite. Enfin contrat remplit 1ère fille en 1h39’40.Je ne vous dirai rien de la nuit des joggers où les plus courageuses m’ont suivi et je ne vous parlerai donc pas des chaînes d’Annie et des chaussures de Caroline…

Jean Baptiste11 octobre

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Les SénégazellesEn fin d'année dernière, 4 aviarunneuses (pour reprendre l'expression de Jean Luc) ont participé au raid Bike & Run "les sénégazelles" : il s'agit d'Elisabeth, Annie, Caroline et Stéphanie.Ce fut apparemment une super expérience qu'elles nous font partager dans le dernier numéro de la revue Running Attitude. Ci-dessous 2 photos que j'ai honteusement copiées dans ce magazine :

Running Attitude de février revient également sur les corridas du mois de décembre, dont un article de 3 pages sur la Corrida d'Issy les Moulineaux.

Enfin, vous trouverez également dans ce numéro un article sur Huguette Jouault. Les féminines de l'AVIA sont des stars !

Christophe L.04 février

Bernard commente les nouvellesDepuis quelques semaines, Jean Baptiste envoie un petit mot aux heureux possesseurs d'adresse électronique. Vous retrouverez d'ailleurs la plupart de ces nouvelles en fin de gazette dans le chapitre "échos" afin que les non-surfeurs puissent en profiter.Bernard, en tant que "surfeur senior" (surfeur vétéran, ça ne se dit pas) et ayant un peu de temps libre (attention, je ne sous-entends rien sur les gens qui travaillent a France Télécom !), maîtrise à merveille le

bouton "répondre à l'auteur" et nous fait part de quelques commentaires.A lire lentement, avé le petit accent chantant :1h16' au semi de Lille. Frank a de la chance d'avoir mal. Moi, je ne connaîtrai jamais cette douleur.La recette pour le Médoc. Ce ne sont pas des kilomètres qu'il faut avaler, c'est plutôt du Bordeaux. Alors il ne reste plus que quelques jours à nos athlètes pour pallier le problème.Le semi du Bois d'Arcy, Francelina ne me l'a pas proposé, je constate qu'elle m'écarte. D'ailleurs, je ne la vois plus à l'entraînement.Thierry BM déguisé en carte à jouer. A combien est le point ?Pourquoi pas, faire du volontariat au stand du ravitaillement de l'AVIA pour le Paris-Versailles. Je pourrai peut-être ravitailler Caroline qui aura 7 kilomètres dans les jambes. La pauvre ….Marie va s'inscrire au club. Très bien, mais comme DJ avec Aziz ?

Dans la gazette n°5Germain m'a déjà promis un récit de son marathon de Florence. Par ailleurs, les idées sont nombreuses, et je ne demande qu'à compléter la liste ci dessous avec les vôtres :- Corrida 2001- Les sénégazelles- Le réveillon 2001- La préparation du marathon de Paris- Le prochain stage- Le calendrier des courses 2002- Etc…

Selon la formule consacrée : à vos plumes !

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Huguette JouaultHuguette Jouault n'a pas d'égal. Ni au féminin, ni au masculin. Car Huguette est la seule au monde à avoir terminé 12 fois la coupe du monde des 100 km… Ce chiffre témoigne d'une longévité exceptionnelle dans une discipline aussi exigeante que l'ultra. Huguette participait déjà à la 2ème édition de la coupe du monde en 1988, et elle était encore présente à Cléder en 2001. Entre temps, cette précurseuse de l'ultra n'avait loupé ce rendez vous du gold gotha mondial qu'une seule fois, en 1996, et encore parce que la France avait choisi de ne pas envoyer de délégation nationale…

La ténacité s'affirme évidemment comme la grande qualité d'Huguette, qui a su mener de front sa vie professionnelle bien remplie d'infirmière - anesthésiste, de mère de famille, et la lourde charge d'entraînement qu'exige sa distance de prédilection. Le port du maillot de l'équipe de France à moult reprises a embellie sa carrière, tout auréolée également d'avoir été la première française capable de passer sous les 8 heures, une véritable barrière chronométrique pour les femmes (et pour nombre d'hommes aussi…). Ce jour là de 1993 fut fabuleux pour la coureuse d'Issy les Moulineaux, sacrée championne de France pour la première fois. Son 2ème titre fut conquis en 1997 au prix d'une autre splendide performance, avec un chronomètre de 7h46'. La volonté d'Huguette a ouvert la voie à d'autres femmes et du haut de ses 51 ans, elle se distinguait au 38ème rang mondial au championnat du monde de Cléder en 2001 (vice championne du Monde V2F)

(article tiré d'un supplément de VO2, réactualisé avec les dernière données que j'ai pu trouver)

Les 12 championnats du monde d'Huguette :Santander, Espagne 1988 8ème 8:50:25Paris, France 1989 6ème 8:46:42Duluth, Etats Unis 1990 8ème 8:49:30Faenza, Italie 1991 9ème 8:52:46Palamos, Espagne 1992 7ème 8:12:19Torhout, Belgique 1993 11ème 8:15:23Lake Saroma, Japon 1994 9ème 8:02:23Winschoten, Pays Bas 1995 19ème 8:26:30Winschoten, Pays Bas 1997 9ème 7:58:18Shimanto, Japon 1998 4ème 8:23:20Chavagne, France 2000 ? 8:35:41Cleder, France 2001 38ème 9:47:35

Parmi ses derniers résultats:Marathon de Kourou, 8 avril 2001- 1ère féminine

Championnat de France Marathon St Sylvain 2001- 1ère VF2

Championnat du Monde 100 km Cleder 2001- 38ème, 2ème VF2

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EchosAu semi de Bois d'Arcy, le parcours n'était pas facile avec "de belles allées ombragées promises qui étaient plutôt sentier ravagé par des ornières". Christian a quand même battu son record en 1h23'55" (1'59" de moins) : "C'est peut-être le parcours qui me porte chance car j'avais déjà amélioré mon temps l'année dernière à Bois d'Arcy (=> je le referais l'année prochaine)". Il est vrai qu'il aime les raids et autres courses aventures. Tout cela est de bonne augure pour le marathon de Reims qu'il prépare. Yvon a terminé en environ 1h19'30", Jean-Luc a fait le lièvre pour Francelina en 1h48'14".

Frédéric a battu son record au marathon de Lyon 3h42'15" (5mn de moins) malgré la pluie, le vent et le froid. prochain objectif - de 3h40'. Jean-Louis a couru le 10km

Alexandre, Chadli et Franck ont participé au semi de St-Denis dans le cadre de leur préparation au marathon de Reims. Fatigués par leur dure préparation, les performances ont été de circonstances -1h13'25"; 1h14'50"; 1h15'58".

Pierre, un nouveau, a couru les 20km de Bagneux; Denis a couru les 10km de Roissy, samedi, 39'16"; 2ème

VH2. Nicolas Grange a couru les 10km de Bagneux.

Le club a reçu les démissions d'Elisabeth et de Thierry B. On n'oubliera pas les bons moments passés ensemble et on leur souhaite bon vent dans la suite de leur histoire avec la course à pied. Nicolas Grange a également envoyé sa lettre de démission : ses nouveaux horaires de travail ne lui permettent plus de venir au stade.

Thierry P. souffre toujours de son talon. Il a tout de même couru (et terminé) le Médoc, et a déjà défini ses objectifs de reprise : "mon but, c'est d'être revenu pour les cross hivernaux. Donc j'envisage de faire mon retour sérieux pour la Corrida de Houilles. A part ca je me joindrai peut être au groupe pour quelques courses. Exemple le Jogging des notaires pour savoir ou j'en suis. Mon but final : reprendre ma place de leader devant Christophe, cet enfoiré."

Christine Arron et Dan Philibert ont signé à l’Avia. La championne d’Europe et son compagnon avaient quitté le Racing Club de France voici 2 ans. Ils sont actuellement à Monaco, où la sprinteuse poursuit la rééducation devant lui permettre de soigner ses ischios-jambiers. Elle retournera aux Etats-Unis s’entraîner, mais nous devrions la voir sur la piste lors de ses passages à Paris et sur les évènements sportifs comme la Corrida ou la nuit des sports.

Pendant que la Japonaise Naoko Takahashi expliquait qu’elle avait battu le record du monde de marathon à Berlin en 2h19’46 grâce à son alimentation à base de secrétions stomacales de frelons tueurs géants, la Kenyane Catherine Ndereba (29 ans, 1m63, 49kg) faisait encore mieux à Chicago : 2h18’47.

Ce même dimanche, l’Ethiopien Haile Gebreselassié remportait le championnat du Monde de semi-marathon en 1h00’03. Chez les femmes c’est Paula Radcliffe, qui chez elle en Angleterre gagnait en 1h06’47 à seulement 4s du record du monde.

L’ AVIA s’est aussi fait remarquer au Championnat de France de relais. Première au 4x800m en 7’32s et 3ème

au 4x400m. Les filles ont terminé 5ème au 4x1500m : Aminata, Chrystelle, Sylvie et Véronique.

L'été 2001 a été l'occasion d'une petite fête, au cours de laquelle Jean Baptiste a reçu un joli cadeau orange. Nous n'avons pas eu l'occasion de le voir s'en servir…

Les triathlètes?... Certains d'entre vous connaissent Dominique Cocusse qui était leur entraîneur l'année dernière et qui s'entraînait sur le stade. Dominique est parti en province et le groupe a souhaité nous rejoindre pour l'entraînement en course à pied. C'est donc: Françoise Mauriat, Philippe Bouvet, Olivier Huygue, Jérôme Legrain, Alexandre Loublié, Philippe Malinski, Jacques Monségu, Jacques Pinson, Edouard Sallé... Avec Leïla Kadid, Smahinn, Anne-Sophie, Jean-Philippe et Pierre, cela doit faire 18 nouveaux pour cette saison si je n'en ai pas oublié... Et j'attends les inscriptions de Patricia et Vincent D... Heureusement que Saïd-Raymond est venu me rejoindre pour entraîner cette saison. Les départs: Stéphanie, Thierry Boumendil, Elisabeth, Olivia, Nicolas, Thérèse, Agnès, Hervé, Carole...

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02/12/2001 20km de ParisFlorence "Voilà, la dernière course de l'année 2001 est faite et pour celle-ci, je me suis "défoncée". J'ai réalisé le parcours en 1h45'05" (chrono perso). Bonjour les courbatures. En moyenne, j'ai tourné en 5 min 10 s - 5 min 20 s au km. A partir du 10ème km, j'ai eu quelques points de côté qu'il m'a fallu gérer au maximum pour pouvoir terminer correctement. Je suis contente de moi car j'ai couru plus vite qu'au semi de Boulogne (calcul de la vitesse moyenne : semi de Boulogne, V = 11,09 km/h et 20 km de Paris, V = 11,42 km/h). Il est vrai que le parcours n'est pas le même (moins difficile).Danielle :" J'étais partie pour encourager Florence et Bernard et en me rendant au village des inscriptions, je suis tombée sur le stand et j'ai craqué pour courir, d'où ma participation de dernière minute... Mon temps tourne autour de 2h03 (chrono arrivée). Imaginez-vous qu'il y a 19 ans (c'était hier) la course des 20 km de Paris fut ma toute première course que j'avais bouclée en 2h.

Frédéric : "Petite contre performance Samedi à Conflans Sainte Honorine. J'ai bouclé le parcours en 1h10'10".(15km) Le parcours est jalonné de côtes et c'est relativement usant. J'ai même découvert une portion avec des marches ! Impossible de rester sur un rythme. Cependant, pour la préparation, c'est excellent. Donc, malgré une légère déception par rapport au temps, je suis néanmoins très content. Ce sera tout bénef pour l'avenir."

Au marathon de Florence, Alexandre a battu son record de presque 3 minutes 2h33'25" (8' de progression en un an d'entraînement à l'Avia), Franck en 2h39' a approché son record d'1 minute, ce qu'il n'avait pas fait depuis plusieurs années et Germain en 2h50' bat son record d'une petite minute pour son deuxième marathon (2h51'09" Paris 01). Alexandre a terminé 20ème de ce marathon, recevant une prime de 100 000 lires (ça fait pas beaucoup d'euros, rassurez vous. Juste de quoi payer le dossard)

Au marathon de Monaco Jean-Louis a terminé en 4h15'30" pour, également, son deuxième marathon (3h53' Lyon 01). Ses 5 semaines de préparation ne suffisent pas se préparer suffisamment : "Je reviens très motivé de cette deuxième expérience de marathon : motivé pour organiser encore plus mon travail, motivé pour m'entraîner encore plus régulièrement et motivé pour faire plus de compétitions (Monaco a été ma seule "sortie" cette année!) A bientôt sur la piste!"NDLR : nous n'avons pas eu beaucoup d'échos de la performance de Bernard au marathon de Monaco. L'année dernière, ce marathon n'a fait que 10 km, cette année il en aurait fait 50 (?) A suivre…

Patricia au semi de Cabourg a couru en 1h43' : "C'est nul à ch... par contre très bonne forme à la fin contrairement à Argentan".

Ingo a couru le marathon de Vannes: " Devant un décor extraordinaire (le golfe de Morbihan) et dans un froid de canard j’ai couru comme un bleu. Jusqu’au semi-marathon tout était dans la norme – 1h55min- et j’espérais finir en 4 heures. Mais les crampes au kilomètre 30 m’ont forcé de convertir la course en ballade. Donc, une bonne 1318ème place en 4h19'56". Néanmoins, en comparaison avec le Médoc de l’année dernière une amélioration respectable du record personnel d’une demi-heure, sans dopage (sans pinard)."

Des nouvelles d'Eddy (ci dessus lors de la fête de l'été dernier. Fais pas ta crâneuse, Caro !)

"J'ai passé d'agréables fêtes de fin d'année en Normandie et suis de retour à Marseille depuis le 3 janvier.Tout s'y passe bien : le cadre est magnifique (mer, calanques, montagne), le climat hivernal est comme je l'aime (froid et ensoleillé), les cours que je suis me plaisent et l'ambiance avec mes camarades est fantastique. Bref tout se passe super bien.Au point de vue course à pied, je n'ai pratiquement pas coupé après "mon Marathon de Reims tout pourri" fin otobre ; cependant la forme n'est pas optimale car le moral en a pris un sérieux coup et l'envie de me faire mal met du temps à revenir. Mais ça va beaucoup mieux. Je prépare activement les cross depuis le 3 janvier. J'espère être là pour les régionaux. Je suis content de voir que tu te sois enfin sorti de ta blessure. Après ce long arrêt forcé tu dois avoir sacrément les dents longues! Je crois que tu as raison de ne pas accompagner pour l'instant les trois zigotos Germain, Franck et Alex. Je peux te dire qu'avec les deux barjots Franck et Alex, à chaque fois que j'ai eu le malheur de connaître un jour moins bien, crois-moi, j'ai dégusté grave!! A bientôt dans la gadoue."

Eddy09 Janvier

Enfin, une dernière, pour la route : Chadli est gros ! Aziz tient enfin sa revanche puisqu'il qu'il se fait copieusement chambrer depuis la gazette n°1…