vivre sa nature · dans les temps anciens, les femmes partageaient beaucoup plus, que ce qu’on le...

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N° 32 - Avril 2018 N° 32 - Avril 2018 LE MAGAZINE QUI RECONNECTE AUX SENS, AU CORPS ET AU COEUR. Vivre sa Nature Au Nom du Corps

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Page 1: Vivre sa Nature · Dans les temps anciens, les femmes partageaient beaucoup plus, que ce qu’on le fait maintenant. Elles partageaient les soins donnés à leurs bébés; elles préparaient

N° 32 - Avril 2018N° 32 - Avril 2018

LE MAGAZINE QUI

RECONNECTE AUX SENS,

AU CORPS ET AU COEUR.

Vivre sa NatureAu Nom du Corps

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Sommaire

4

8

1838

25

ARTICLE

PARCOURS DE VIE

TEMOIGNAGE

POEME

ARTICLE

P 4. "Et si le lien entre femmes était lasolution"par Caroline Gauthier

P 8. "La contraception naturelle,une découverte de soi"par Mélissa CARTIER

P 18. "Transfomer le plomb en or"par Sabine TAUPIN

P38. "Où est ton trésor ?"par Caroline GAUTHIER

P 25. "Toutes les femmes"par Alexandra TROTOBAS

INFOS

p42. Plus d'infos

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ET SI LE LIEN ENTRE FEMMES ÉTAIT LA SOLUTION ?

par Caroline GAUTHIER

ARTICLE

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ARTICLE

eu lieu dans des cercles de femmes,

dans des stages sur le féminin…

Avant, je cherchais à combler mon vide

affectif, ma dépendance, avec comme

unique stratégie la rencontre d'un

homme...

Je me trompais...

Souvent les femmes ont cette même

stratégie... Elles cherchent à combler

leur vide affectif, leur blessure initiale

d'abandon, en se focalisant sur un

homme; alors que c’est bien le lien de

sororité avec les autres femmes qui va

les guérir…

Dans les temps anciens, les femmes

partageaient beaucoup plus, que ce

qu’on le fait maintenant. Elles

partageaient les soins donnés à leurs

bébés; elles préparaient ensemble les

repas. Les femmes et les enfants

vivaient ensemble et de façon intime.

Ils y avaient des tentes rouges, où les

femmes partageaient le temps de leurs

menstruations.

Aujourd’hui beaucoup de femmes vivent

isolées et seules, séparées les unes

Pourquoi les femmes ont besoin

d’une tribu ? Pourquoi ce lien est

primordial pour guérir le monde ?

Je suis toujours autant étonnée de

voir la magie du lien qui s’instaure

entre les femmes dans les stages de

développement personnel entre

femmes, et surtout de voir comment

elles en ressortent, nourries, gonflées,

pleines, remplies, heureuses...

La sororité ne serait-elle pas laLa sororité ne serait-elle pas la

force la plus puissante pour laforce la plus puissante pour la

santé des femmes ?santé des femmes ?

Pourtant nous sommes dans une

culture occidentale qui nous en

éloigne et qui positionne les femmes

en rivalité... tout est construit pour que

les femmes perdent ce lien pourtant si

nourricier…

On a même enlevé le mot sororité du

dictionnaire… On parle fraternité…

pas de sororité… Il est pourtant temps

de remettre ce terme au gout du jour

!!!

Moi, mes plus belles guérisons

intérieures et psychologiques ont eu

lieu dans des cercles de femme, dans

des stages sur le féminin…. Avant, je

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Ce lien entre les femmes, il est urgent

de le ré-instaurer… Il est la clé de la

paix des corps et des cœurs… En

l’ayant fait, j’ai guéri mon corps et mon

âme… J'aimerais tellement que plus de

femmes connaissent ce sentiment.

CAROLINE GAUTHIERCAROLINE GAUTHIER

des autres avec beaucoup de charges

à remplir et à assumer. Les

opportunités de partager des choses

ensemble sont extrêmement rares.

Il leur manque alors une magnifique

ressource qui pourrait pourtant les

nourrir de l’intérieur.

Elles tentent alors désespérément de

s’accrocher à un homme pour

combler tout ce dont elles ont besoin.

Pourtant une seule personne ne peut

pas assurer cela…

Les femmes, elles, et entre elles le

peuvent !!! Elles obtiennent alors le

support mental et affectif qu’elles ont

toujours espéré… Les femmes sont

des donneuses d’empathie innées,

des nurses dans l’âme… Elles savent

se donner entre elles ce dont elles ont

besoin. Elles savent instinctivement

comment se nourrir entre elles. Si

elles ont manqué de mère, elles vont

trouver là une guérison certaine de

leur manque. Elles vont trouver le

contenant qu’elles ont toujours

attendu…. Elles vont trouver le

contact et le lien que leur peau et leur

chair appellent…

ARTICLE

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"LA CONTRACEPTION NATURELLLE,UNE DECOUVERTE DE SOI"

Par Mélissa CARTIER

Je regardais à Paris une conférence quand Mélissa a demandé la parole pour

témoigner de son parcours auprès du conférencier.

J'ai aimé ce qui se dégageait d'elle et son témoignage... C'est pourquoi je lui ai

spontanément demandé après la conférence terminée si elle voulait parler de son

parcours dans mon magazine..

Merci à elle pour cet article plein de richesses... Merci à elle pour nous ouvrir les

yeux sur des méthodes alternatives de contraceptions pour les femmes...

PARCOURS DE VIE

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PARCOURS DE VIE

moments de souffrance, de solidarité,

de joie et d’amour.

Il se trouve qu’à cette époque, la

médecine traditionnelle ne pouvait pas

faire grand chose pour mon frère. Pour

remédier à cette fatalité, mes parents

se sont démenés pendant plus de dix

ans, pour essayer de nombreuses

méthodes alternatives. Très jeune, j’ai

été baladée dans de nombreux pays

avec mon frère dans l’espoir de trouver

la solution.

J’ai donc très tôt découvert des

médecines différentes et des

techniques parfois stupéfiantes, en me

rendant compte que finalement, moins

l’approche était invasive et plus, elle

était efficace. Mon enfance a été la

formation la plus riche de mon

parcours. De là est né chez moi une

véritable fascination pour le corps

humain et les neurosciences. C’est

pourquoi à mes 17 ans, je me suis

inscrite dans l’une des plus grandes

universités de médecine de France

pour tenter ma chance et devenir

médecin. Mais finalement, malgré deux

tentatives, mon classement n’a pas été

suffisant. C'est alors qu'une autre

Je m‘appelle Mélissa, j’ai 25 ans.

Je suis kinésithérapeute,

hypnothérapeute, et conseillère en

contraception naturelle. J’ai décidé

d’accompagner les femmes qui

cherchent une alternative aux

contraceptions hormonales et autres

techniques connues, à vivre leur cycle

naturellement, à accueillir leur vraie

nature et à dévoiler la force de leur

féminité. Et ça, malgré les croyances

paralysantes de la société et les

réticences actuelles du monde

médical duquel je fais partie.

Aujourd’hui être soi-même, ça n’est

plus inné, c’est un positionnement qui

demande de la force et du courage.

Et le choix de notre propre

contraception, en tant que femme, en

est un bon exemple.

A mes 9 ans, mon petit frère, Enzo

venait au monde. Ça faisait des

années que je rêvais d’avoir un petit

frère ou une petite sœur, et le voilà

enfin arrivé. Malheureusement, ce

petit ange est né avec un handicap

lourd qui a marqué définitivement ma

vie. Cette naissance nous a

confronté, ma famille et moi, à des

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Ma pratique et mon approche auprès de

mes patients ont donc très vite été très

différentes de ce qu’ils avaient

l’habitude de voir. J'ai rapidement pu

constater que c'est en redonnant au

patient tout son pouvoir, en lui

expliquant son corps et la force de son

esprit, et en associant le tout à nos

connaissances scientifiques et

technologiques, que l'’on obtient des

résultats souvent bluffants.

Me voilà donc diplômée, et prête à

conquérir le monde. Mais très vite, la

réalité de ma profession n’a plus été à

la hauteur de mes rêves. Les prises en

charge qu’on attendait de moi étaient

souvent très différentes de ce que

j’imaginais. Avide d’en savoir toujours

plus, j’ai continué à me former, et

notamment en périnéologie… Me voilà

donc pour la toute première fois,

presque par hasard, plongée dans

l’univers de la femme. Je n’aurais

jamais pu imaginer que c'était le début

d’une toute nouvelle aventure.

A ce moment là, je me suis rendue

compte des croyances et des

jugements que les femmes se portaient

sur elles,

opportunité s’est ouverte à moi, la

kinésithérapie.

Malgré ma réticence et surtout ma

déception, je me suis laissée porter

par la vie, et c’est à travers ces

années que j’ai trouvé ma place

auprès de l’humain. J’ai eu la chance

de voyager dans des services aussi

passionnants que bouleversants:

réanimation, grands brûlés, jeunes

accidentés de la route, hématologie…

Naturellement, en parallèle de ces

expériences humaines

extraordinaires, ce que j’avais

commencé à développer pendant

mon enfance s'est profondément

déployé en moi.

Ma vie a commencé, à ce moment là,

à devenir l’assemblage de deux

mondes a priori opposés, jonglant

entre l’enseignement classique que je

recevais en kinésithérapie et ce que

je découvrais et expérimentais toute

seule.

Je me suis particulièrement

intéressée à l’hypnose et l’auto

hypnose, au décodage biologique des

maladies et à la médecine naturelle.

PARCOURS DE VIE

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PARCOURS DE VIE

Mais heureusement parfois dans la vie

il y a des déclics qui partent d’un rien

mais qui marquent des tournants !

Un soir, ma meilleure amie, Solange

m’annonçait qu’elle allait arrêter la

pilule.

Personnellement je n’y avais jamais

songé auparavant, car cette habitude

faisait tellement partie de moi que je

n’avais aucune conscience qu’il

s’agissait même d’un médicament. Je

n’avais jamais songé à remettre en

cause ce paramètre de ma vie.

Mais étonnamment, sa décision m’a

paru être une évidence. Sans prévenir,

j’ai, à mon tour, brusquement balancé

ma plaquette, du jour au lendemain.

Je peux vous assurer que c’est loin

d’être un acte anodin quand ça fait 7

ans qu'on fait quotidiennement le même

geste.

Surtout qu’une autre réalité s’est

dévoilée à moi, à ce moment là, la

liberté “conditionnelle” de la femme !

Me voilà assailli de critiques et de

jugements de toute part pour un acte

qui n’appartenait qu’à moi !

«Dans trois mois, tu vas tomber

notamment lorsqu’il s’agit de sexualité

et de féminité. Et surtout, je me suis

rendue compte que la plupart des

femmes, malheureusement, ne

connaissaient rien du tout de leur

intimité et de leur anatomie…

En parallèle, je continuais mon propre

développement personnel et comme il

n’y a pas de hasard, je me suis

retrouvée à travailler ma propre

féminité… Comme quasiment toutes

les jeunes femmes de mon âge, je

prenais la pilule depuis déjà de

nombreuses années. Mais loin de moi

à cette époque, l’idée de lier mes

problèmes de libido et de déprime à la

pilule… Il s’avère que j’ai pris ma

première pilule dès l’âge de 17 ans,

période où pour une jeune femme tout

commence, et je ne me suis jamais

arrêtée de la prendre. Pas un seul

jour de ma vie.

Je n'avais donc jamais pu connaitre la

femme au naturel qu’il y avait en moi.

D’ailleurs la femme n’était pas là, je

me sentais infantilisée, petite et

vulnérable.

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enceinte c’est sur », « la

femme s’est battue pour

la pilule », etc...

J’avais l’impression d’être

considérée comme une

illuminée irresponsable.

Heureusement

que, Rémy, mon

compagnon, m’a soutenu

dans ma démarche. Mais

malgré tout, rester sans

contraception n’était pas

une solution.

J’ai donc cherché une

alternative en cohérence

avec mes valeurs et mes

besoins. C’est là que j’ai

découvert la méthode

sympto-thermique.

Comment avait-on pu me

cacher ça toutes ces

années ! Cette trouvaille a

été une vraie révélation,

et malgré mes années de

médecine et d’études

paramédicales, ce savoir

ne m’a été transmis nulle

part ailleurs.

A aucun moment de mon

parcours,

je n’avais aussi bien

compris le cycle féminin,

et donc mon corps.

Me voilà à vraiment

écouter mon corps,

développer un sixième

sens, retrouver l’envie, le

désir, lire les signes en

moi qui m’indiquent

chaque jour si je suis

fertile ou non. Notre corps

fertile ou non. Notre corps

est d’une intelligence

sans nom, et une femme

qui connaît ses cycles

développe en elle sa vraie

féminité.

Plus les mois ont passé et

plus je me détoxifiais de

cette pilule. Plus les mois

passaient, et plus je me

révélais vraiment.

PARCOURS DE VIE

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PARCOURS DE VIE

Je veux aujourd’hui faire découvrir aux

femmes qu’elles ont le choix de leur

contraception, qu’un cycle qui dure 25

jours ou 30 jours n’a rien d’irrégulier,

qu'on n’ovule pas au 14ème jour et

surtout qu'on est toutes capables de lire

en nous, sans exception.

Depuis que j’ai commencé à étendre ce

savoir qui n'était réservé qu’aux

professionnels de la santé, j’ai eu la

chance de recevoir des retours positifs

de femmes qui comprennent enfin

comment elles fonctionnent.

J’ai la chance de pouvoir animer

désormais des groupes sur Facebook,

des ateliers, et d'initier les femmes à

cette méthode qui permet de déterminer

les différentes phases de notre cycle.

Je commence à réunir une

communauté de femmes qui grandit

chaque jour à tel point que lier ma vie

professionnelle de kinésithérapeute et

ma passion devient de plus en plus

compliqué.

Mais aujourd’hui plus que jamais, il est

absolument nécessaire que toutes les

femmes reprennent le pouvoir sur elles

mêmes et osent faire leur choix.

révélais vraiment. Quelque chose

changea profondément en moi. J’ai

littéralement retrouvé mon instinct de

femme, j’analyse mes humeurs, mes

rêves, mes envies... Tout a du sens !

Et je vis enfin au rythme de mon

cycle, comme la lune qui se découvre

puis se voile, je découvre enfin ce que

signifie s’aimer, se respecter et

s’accueillir.

J’ai donc progressivement diminué

mon activité de kinésithérapeute à mi-

temps pour laisser place à cette

nouvelle partie de moi. Je me suis

formée avec des professionnels, et

bien qu’aujourd’hui la documentation

sur le sujet ne soit pas si évidente, j’ai

développé un savoir précieux,

mélangeant mon expérience

personnelle et professionnelle, qui me

permet de livrer aux femmes des

profondes connaissances sur elles-

même. Et c’est aujourd’hui ce qui me

passionne le plus. J’ai donc créé

Cycl’O intima, pour donner de la

portée à cette parole. J’y livre des

informations justes, et je prépare des

formations en ligne sur la

contraception naturelle et le

cycle féminin.

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Alors voilà le message que je veux

porter dans mes vidéos, mes lives, mes

rencontres : Quand la femme se

découvre, elle fait un cadeau à

l’homme. Assumer la force et le rythme

de notre cycle, c’est accueillir notre

vraie nature. Et quoi de plus beau pour

un homme qu’une femme qui s’aime et

se connaît. Quand la sexualité du

couple vit au rythme du corps de la

femme, l’homme prend lui aussi sa

vraie place. Développer l’authenticité de

la femme, c’est faire naître chez

l’homme une nouvelle sensibilité.

Je n’ai rien de féministe, je suis

d'ailleurs profondément convaincue que

les hommes sont autant pris au piège

que les femmes dans le rôle que la

société leur incombe : ne pas pleurer,

être viril, performant, musclé…

Je pense que si la femme reprend sa

place et son pouvoir, l’homme

découvrira naturellement la sienne,

pour atteindre une vraie union et un

équilibre entre le féminin et le masculin

qui existe chez chacun d’entre nous. En

tout cas, c’est l’expérience que j’en ai et

que j’observe chaque jour autour moi.

Pour moi, le savoir est universel, et ne

l’offrir qu’à une petite portion de

personnes privilégiées est totalement

injuste, c’est pourquoi je m’efforce

chaque jour de diffuser des

informations justes et

compréhensibles, au delà des

rumeurs et des mythes qu’on lit ou

qu’on entend.

Toutes les femmes sont capables de

s’observer contrairement à ce que

certains gynécologues peuvent

penser... Dans notre société, le choix

de la contraception n’est pas un choix

si libre et éclairé qu’on ne le prétend,

mais une réelle médicalisation de la

femme.

Nous ne sommes pas assez

prévenues des effets secondaires des

hormones et des choix alternatifs. Et

celles qui osent voir les choses

différemment sont rarement

soutenues et accompagnées.

De plus, aujourd’hui la contraception

est une affaire de femme, et les

hommes, à leur tour, infantilisés

s’arrangent bien de ce mode de

fonctionnement.

PARCOURS DE VIE

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PARCOURS DE VIE

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- Son Compte Instagram :- Son Compte Instagram :

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www.cyclointima.com

L’observation de nos cycles est pour

moi une passerelle magnifique et

subtile vers le développement de

notre féminin et de ce que l’on appelle

aussi le féminin sacré. Alors soyons

les grandes ambassadrices de cette

évolution et comme dirait Gandhi :

“Soyez le changement que vous

voulez voir dans ce monde”.

MELISSA CARTIERMELISSA CARTIER

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"TRANSFORMER LE PLOMB EN OR..."par Sabine TAUPIN

Il y a des femmes qui créent, qui osent, qui illuminent le monde de sens.

Sabine fait partie de ces femmes. Rien que dans son écrit, on sent transpirer

l'énergie du vivant et du sacré...

Imagninez ce que cela doit être dans son spectacle !

Il faut y aller, c'est sûr !

TEMOIGNAGE

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TEMOIGNAGE

J’ai développé discrètement cet espoir

infaillible qu’un jour, je sortirais de tout

cela pour faire de belles choses, être

utile au monde…

Je dansais, je dansais. La danse libre

m’a aidé à survivre; enfant face à la

tristesse de vivre sans cette femme qui

m’avait donné la vie, le poumon de

notre famille. Me mettre en mouvement,

c’était ma manière de prendre soin de

ma créativité, de ma beauté intérieure.

Et d’entrevoir même la magie qui

pourrait un jour sortir au grand jour. La

danse m’autorisait ce droit de vivre, de

ressentir, d’exister telle que j’étais, au-

delà de la culpabilité et des « il faut ».

Bien plus tard, lorsque j’ai pu

commencer à travailler (beaucoup!) sur

moi pour transformer ce deuil, j’ai

trouvé un réel sens et pu m’autoriser à

me réapproprier ma vie… Trouver mon

utilité au monde a été comme une

évidence, une libération.

Puis au fur et à mesure que j’évoluais,

des entrepreneurs sont venus me

demander mon aide pour leur

communication. Puis petit à petit, leurs

sujets concernaient de plus en plus leur

J’étais alors une enfant, un de ces

petits êtres de spontanéité, de rires et

de légèreté.

Puis cette légèreté s’est envolée avec

ma maman et sa maladie…

C’était comme si je n’arrivais plus à

me tenir debout depuis sa mort.

A cette époque, je collectionnais les

plâtres aux chevilles, c’était mon

quotidien.

Puis ensuite, le déracinement a

commencé. Vivre avec d’autres

personnes que les miens, m’adapter

ailleurs sans même comprendre où

s’était envolé l’amour des miens, mes

repères.

Une profonde impuissance et une

colère sont nées de cette époque.

Deux mondes se sont opposés à moi,

celui de la réalité où je devais faire ce

que l’on me demandait et celui de ma

résilience qui avait tellement soif de

nourriture.

Dans ce 2e monde, les moyens que

j’ai précieusement trouvés pour

respirer au milieu de cette réalité

insoutenable, c’était de danser,

d’écrire, de lire.

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Page 20: Vivre sa Nature · Dans les temps anciens, les femmes partageaient beaucoup plus, que ce qu’on le fait maintenant. Elles partageaient les soins donnés à leurs bébés; elles préparaient

des entrepreneurs depuis 2 ans, je créé

mes outils et découvre l’exigence que

nécessite la gestion d’une entreprise

nécessitant sans cesse de se

renouveler.

Une aventure d’une sacrée exigence.

Je deviens entretemps maman, une

autre magnifique aventure !

Je créé aussi mon auto-entreprise et

alterne avec le portage salarial pour les

entreprises.

Je continue de danser, je découvre les

ateliers de danse libre à Paris. Plus je

danse, plus mon corps se transforme et

mon être au passage. Etre en

mouvement me connecte à mon Ame.

Je créé ensuite mes ateliers collectifs

«Connexion intérieure» sur Paris.

Plus je découvre cet univers

entrepreunarial, plus j’avance sur moi et

là, finit par émerger l’idée d’écrire un

spectacle (finalement un seule-en-

scène théâtre et danse). Cela pouvait

sembler inconcevable et pourtant c’était

comme une évidence que j’allais le

faire. Les gens autour de moi restaient

dubitatifs sur le sujet.

développement, leur capacité à

dépasser leurs freins d’évolution.

C’est là que j’ai compris que je

pouvais aider les autres à trouver leur

propre sens à ce qu’ils faisaient et la

cohérence dans leur façon de le faire.

Tout au long de ma vie et dans les

formations que j’ai suivies, j’ai

toujours été marquée par ce trio de

ressources que nous avons tous en

nous : le cognitif (tête), l’émotionnel

(cœur) et le somatique (corps).

Comment ces 3 ressources

s’enchevêtrent-elles dans nos vies?

Comment co-habitent-elles (ou pas)

pour accéder à cette 4e dimension :

notre Âme ?

Tout cela pour vibrer de l’intérieur et

rayonner à l’extérieur, rendre possible

l’impossible…

Après un parcours professionnel en

entreprise, en 2013, je quitte mon job

de Responsable Marketing

Communication pour prendre la main

sur ma vie professionnelle : devenir

entrepreneure.

A cette époque, j’accompagne déjà

TEMOIGNAGE

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Je crée quelques années

après mon blog « Ose tes

rêves » pour écrire tout ce

qui m’inspire sur

l’évolution de l’être

humain, sa capacité à

réussir, au sens

s’accomplir, pour être plus

heureux (en mieux, pas

en plus).

Puis en 2017, je me

retrouve à intervenir au

MeudX (conférences du

type TEDX). En faisant

faire visualiser leurs rêves

aux 400 personnes

présentes, à ce moment-

là, j’ai eu le sentiment

d’être si utile. Un saut

quantique marqué dans

mes cellules. C’est ce qui

m’a aidé à prendre

l’engagement 6 mois plus

tard de monter seule sur

scène et de faire la 1ère

de mon spectacle « Des

faux-semblants à la danse

de Zoé ». Quand l’appel

vient des cellules, il n’y a

plus qu’à

le suivre…

Tout s’est enchaîné

quelques semaines avant

ma 1ère, la chaine

Youtube, les vidéos

«dans les coulisses du

spectacle» pour partager

ce que je vivais. Voir

autant d’intérêt autour de

moi m’a vraiment fait

prendre conscience de la

nécessité de vivre cette

nécessité de vivre cette

aventure.

Me révéler à moi pour

aider les gens à se

révéler à eux-mêmes. Et

mieux se révéler au

monde pour générer les

bonnes rencontres, les

bonnes opportunités.

TEMOIGNAGE

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TEMOIGNAGE

"Quelque soient nos failles et nos

faiblesses, chacun(e) d’entre nous est

une lumière pour le monde." Monique

Grande.

SABINE TAUPINSABINE TAUPIN

Retrouvez Sabine TAUPIN dans

- son Spectacle :Spectacle :

« Des faux-semblants à la danse de

Zoé » du 4 Avril au 23 Mai prochain au

Théâtre de Nesle à Paris (M°Odéon).

Toutes les infos sur

http://www.billetreduc.com/206645/

evt.htm -

- son Blog :- son Blog : www.osetesreves.fr

- sa Chaîne Youtube :- sa Chaîne Youtube : Sabine Taupin

Il n’y a qu’une vie pour oser ses rêves

et pas de meilleur moyen pour

s’accomplir que faire ce qui retentit en

soi. A quoi cela sert de vivre si l’on ne

vibre pas dans ce que l’on apporte au

monde ? Pour moi, vibrer dans ce que

l’on fait, c’est honorer ce pour quoi

nous sommes nés.

A mon sens, c’est de cela dont le

monde a tant besoin.

Je me sens vraiment vibrer quand

j’utilise ma créativité et mon art au

service de ma mission.

Je crois que se laisser toucher en

plein cœur est ce qu’il y a de plus

inspirant pour trouver le courage

d’être heureux(se).

Je crois que ce qui m’a conduite à

faire ce spectacle, c’est de

transmettre ma propre histoire.

De contribuer à aider les autres à

ouvrir, lâcher, se révéler pour

retrouver leur énergie de vie. A

transformer le plomb en or…

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"TOUTES LES FEMMES"par Alexandra TROTOBAS

Alexandra un jour m'a partagé son texte ... J'ai aimé...

C'est avec évidence que je lui ai demandé si je pouvais le publier.

Elle est Nous... Nous sommes elle...

Ce petit bout de texte nous plonge dans ce que c'est qu'ÊTRE FEMME...

Merci à elle...

ARTICLE

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ARTICLE

de façon consciente, entre la femme

amante et la mère de deux enfants.

Je n’étais jamais vraiment moi

complètement car je compartimentais

minutieusement.

Lorsque j’étais l’une, je pensais à quel

point il me tardait d’être l’autre et

inversement.

Éternelle insatisfaite ?

Éternellement incomplète ?

Non, juste un mode d’emploi manquant.

Faute d’avoir quelqu’un sous la main

pour me filer son pdf, me voilà en quête

pour le créer moi-même.

J’ai bien compris les blogs et

magazines et leur injonction libératrice

« être mère » en restant « femme » et

inversement. J’ai bien compris ça,

là-haut, dans ma tête.

Mais dans le concret de ma vie, dans

mon corps, dans mon cœur, au fond de

mon ventre...

A ces endroits-là, quelles sont les

femmes qui bougent en moi ? Elles

deux seulement ? D’autres encore ?

Et comment les vivre toutes sans se

sentir, tour à tour, vide ou coupable ?

Alors voilà, l’histoire de mes femmes.

Reconnecter.

Être une femme, être la femme, en

étant toutes les femmes...

Comment suis-je devenue celle que je

suis ?

Pourquoi je ne suis pas une autre ?

Qu’est-ce qui est précieux en moi ?

Qu’est-ce qui est précieux en nous,

toutes ?

C’est quoi être une « vraie » femme ?

Est-on censées choisir ?

Peut-on changer d’avis ?

Si oui, à quel moment ?

Voici quelques-unes des questions,

parmi les millions, que je me pose

régulièrement sur ma féminité

complexe.

Être cette femme de l’Afrique et

toutes les femmes que je veux être, et

que je suis au fond déjà.

Mais l’être de façon simultanée.

Être toi, être moi, d’ici et de là-bas.

Être tout ça...

Je voudrais bien...

Mais comment fait-on ? Soupir...

Pas la moindre idée...

Ces derniers mois j’ai alterné,

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Quand mes bébés ont fait

de moi une maman, j’ai

été tellement fière que je

n’ai plus songé à la

beauté d’être la femme

d’un homme. Avec du

recul, j’en revendique le

droit.

C’était un temps

nécessaire pour faire

connaissance avec la

nouvelle part de moi qui

venait d’émerger, dans la

magie de la vie.

Je me connectais pour la

première fois à ma

puissance de femme, à la

puissance de mon corps à

donner la vie, à nourrir la

à donner la vie, à nourrir

la vie, à sentir la vie.

Je comprenais

instinctivement et

spontanément la beauté

de la chair et la beauté du

sang, le mien et le leur

maintenant. Je plongeais

délicieusement pour et

par l’amour de mes si

précieux enfants.

Je comprenais également

le poids de l’éducation

reçue et de l’éducation

que j’allais leur donner.

A corps perdu, je me suis

donc lancée dans une

profonde réflexion sur la

parentalité. Et je me suis

parentalité. Et je me suis

mise à faire mon possible

pour déconstruire les

automatismes éducatifs

qui ne me plaisaient pas

afin de donner du sens à

chacune des interactions

avec mes enfants. Ces

années-là se remplirent

de cela, de la joie de leurs

rires, de leurs joues

rondes, et des plats bio

que je voulais apprendre

à leur offrir.

A la MÈRE qui donne la

vie s’ajouta le rôle

d’ÉDUCATRICE, de guide

pour que nos vies ne

soient rien de moins

qu’uniques.

Et puis, le jeu de la vie

m’emmène, je traverse

les épreuves.

Je ressens le devoir et le

vouloir de protéger les

bébés, de leur offrir le

meilleur et de me

bagarrer.

J’exige à moi-même de

ARTICLE

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puissance de son bassin, le feu dans

ses reins. Et le pouvoir qu'elle

découvre... celui de faire tourner la tête

des hommes, celui de pouvoir les

choisir, celui de pouvoir en

chasseresse, en mode louve, goûter

celui-ci puis goûter celui-là.

C’est la célébration du corps, et dans ce

charnel état, le bonheur de goûter le

moment présent, complètement

incarnée.

Cette femme, je la goûte et elle revit,

enfin, elle AUSSI.

Au milieu de cette effervescence des

sens, émerge timidement

l’AMOUREUSE.

Je lui interdis le passage, ce n’est pas

le moment. Mais elle force, dur.

Cette femme est intense, elle ne

demande pas d’autorisation.

Elle veut vibrer, elle doit vibrer, elle

l’exige, alors elle vibre.

L’homme n’est pas l’élu mais elle le

veut lui, elle est têtue.

C’est les « mensonges à soi-même »,

puis les « tu le vois bien qu’il n’est pas

fait pour toi ».

C’est l’envolée des sentiments, c’est la

tête enfoncée dans le firmament et la

légèreté de l’amour naissant qui se

maintenir l’équilibre, de fournir un

terreau suffisamment riche pour qu’ils

poussent au mieux, fille et fils.

Et moi... je suis mère.

Dévouée et toute entière.

Voilà ma joie et mon péril.

Être mère m’est essentiel mais cela

ne suffit plus. Il me faut sortir de ce

rôle unique, de cette case où j’étouffe.

Ces expériences m’ont, en partie,

menée à cheminer sans homme dans

ma vie, sans homme dans mon lit.

Et c’est le manque qui a jailli.

Soudainement je veux être cette

femme... AUSSI.

De l’expérience de l’absence naît la

reconnaissance du vide qui pourtant

était là, bien avant ça.

Je me trouve face à face avec la

nécessité de rencontrer de nouveau

cette FEMME SAUVAGE, sensuelle,

douce mais sexuelle, à la fois légère

et brute, au plus près de sa nature.

Et quelle exaltation de réaliser qu’elle

n’est pas loin.

Quel bonheur de toucher l’homme,

celui qui la réveille brutalement de

son rêve cotonneux.

Quelle effervescence de retrouver la

puissance de son bassin,

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heurte violemment,

brutalement, au principe

de réalité. Il est beau, il

est fort, il est..., il est...,

mais il est aussi plus libre

que l’air. Insaisissable.

Et pourtant, elle l’aime lui

sans réédition, mais elle

s’aime, elle, du plus

profond.

De la douleur naît

l’amour, l’amour quand

m’aime. L’amour malgré

tout. L’amour qui sépare

mais l’amour qui perdure

car cette femme est pure.

L’amour de soi et l’amour

de l’autre se mélangent, il

n’y a plus de début et il

n’y a plus de fin. Cet

homme, elle le laisse filer

mais dans son sillage, au

milieu de la poussière, en

nuage qu’a soulevé sa

peine, elle découvre celle

qui aime sans limites,

celle qui peut donner ce

qu’elle a de plus précieux,

celle qui persiste et celle

qui signe.

L’amoureuse intense,

sans limites, aime à

présent comme elle

respire.

Elle me fait vibrer partout

cette femme-là et elle me

rend fière.

Alors je la cultive et je fais

mon possible pour ne plus

la perdre, pour qu’elle

reste ici, elle AUSSI.

Puis de très près, suit la

FEMME FRAGILE, la fille

sans père, que la force

physique de l’homme peut

briser mais qui se trouve

protégée dans les bras de

l’homme en qui elle a

confiance.

Celle qui est démunie

devant un pneu dégonflé,

qui est fatiguée de lutter

et qui veut une épaule

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l’origine de tout ce qui l’entoure, elle ne

sait pas exactement comment faire pour

matérialiser tous ses rêves mais elle

comprend aussi qu’elle est justement là,

ici, pour ça.

Cette femme est là, de façon parfois

encore translucide mais je la sens, là,

elle AUSSI.

Et puis il y a la FEMME QUI SE

MARRE, la bouche ouverte mais avec

grâce, ou peut-être pas tant que ça.

Celle qui cherche les bons mots pour

faire marrer les copines, celle qui adore

l’irrévérence et les batailles de pieds sur

le canapé.

Celle qui s’auto proclame «Trotrobelle»

et qui adore se moquer d’elle-même.

Celle qui voit bien que l’univers la mène

en bateau, qui trouve ça fun et qui dit

«encore» en tapant des mains. Celle

qui saute sur les lits quand les enfants

ont le dos tourné, celle qui cherche des

histoires drôles avec eux.

Celle qui fait des grimaces avec ses

pieds; chouette, elle est là, AUSSI.

La FEMME QUI VEUT CONTRIBUER

et qui se dit que les galères vécues et

les apprentissages récoltés pourraient

aider, a bien sa place parmi toutes.

et qui veut une épaule pour pleurer.

La femme vide qui a besoin, besoin

d’amour, besoin de soutien.

Elle a besoin d’accepter sa

vulnérabilité pour la livrer à l’homme

qui saura la combler, sans en jouer.

Cette femme fragile, les larmes aux

yeux, se loge dans mon cœur. Je

l’aime et je l’accueille, AUSSI.

Mais j’exige d’être FEMME SANS

HOMMES aussi.

Je suis Beyoncé qui dirige le monde,

je suis de ces femmes au pouvoir

émergent.

Je suis femme de la terre et femme

de la lune aussi.

Alors... cyclique et fertile, le mot

acerbe, le mot pointu, je suis la

CRÉATRICE.

Après mes bébés, c’est la femme qui

fait naître des lignes, celle qui revit

chaque émotion et ressent le besoin

impérieux de les partager.

Celle qui se dit qu’elle n’est pas

écrivaine mais qui, tout de même,

écrit sa vie.

Sa vie, elle la veut sur mesure, elle

veut tout et sait que pour y parvenir, il

faut passer au mode créatif.

Elle a conscience qu’elle est à

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Elle aime écouter, tendre

des mouchoirs, faire

réfléchir et guider vers

l’action. Elle qui aime les

femmes, veut voir toutes

les femmes s’accomplir et

changer le monde.

Elle tâtonne encore pour

savoir, au mieux, les aider

mais elle apprend avec

ivresse tous les jours que

Dieu fait.

Je l’autorise tout

doucement à émerger

alors debout et bien

ancrée elle se tient bien

là, elle AUSSI.

La FEMME SPIRITUELLE

qui a la tête dans les

étoiles, qui récite des vers

à la lune et regarde les

pierres.

Celle qui découvre que la

mort n’existe pas, qui

contacte son papa, qui

parle à ses anges et

demande l’aide de son

guide qui lui souffle son

prénom.

Celle qui entend des voix

et qui médite sous un

drap, qui entrevoit

l’invisible, l’univers et ses

lois. Celle qui veut

accepter de jouer le jeu

sans connaître toutes les

règles. Au plus profond de

moi, et loin dans le passé,

à côté, devant moi, elle

pousse cette femme-là.

AUSSI.

Et puis, il y également la

FEMME BUSINESS qui

veut faire du cash et vivre

l’harmonie.

Elle aime le confort et le

revendique. Elle sait où

elle veut vivre. Sa maison

idéale et son futur cabinet

qu’est-ce qu’elle les

visualise. Les vacances

en famille à l’autre bout

du monde, déjà dans son

ARTICLE

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au loin, plus loin là-bas. Aime-la elle,

non elle, ou non, attend, plutôt

celle-là.

Car dans ma tête, je suis trop, je suis

toutes. Ici, là-bas et tout à la fois.

C’est la ronde, le bazar.

On se rentre dedans elles et moi. On

veut les mêmes choses elles, moi, mais

parfois... On se dispute, on cherche la

priorité, la fluidité. On regarde les autres

femmes du dehors. Elles et moi, on se

demande, et au moins, sur ces points-là

on est d’accord :

« Mais comment fait-on pour marcher,

ensemble avec toutes nos jambes, et

penser avec toutes nos têtes. Le sang

qui coule entre nos jambes, qui vient

d’ici, qui vient d’ailleurs comment on

l’honore ? »

C’est ainsi que revient la question du

comment. Peut-être avez-vous la

réponse ?

En tout cas, je décide pour l’heure,

d’observer toutes celles que je suis, se

succéder au-devant de la scène.

Sans que vraiment je ne le décide, elles

se montrent à moi tour à tour.

du monde, déjà dans son cœur elle

les fait vivre.

La femme sapée, la femme

sophistiquée qui veut briller de

paillettes et vivre dans les plumes,

elle débarque en talons, belle

manucure, et tout ça elle assume.

En battante souriante, elle fait sa

place, elle AUSSI.

Je suis tout ça et puis il y a la

marraine, la tante, la fille, l’amie, la

sœur de cœur, la web copine.

Elles sont là, et je ne les lâche pas,

elles AUSSI.

La Parisienne qui court les

conférences, la Hyéroise qui a son

sanctuaire au Mont Fenouillet, la

Crauroise de naissance, la Française,

l’Africaine.

Elles sont toutes là, elles AUSSI.

Je les vois, toutes ses femmes. Je les

aime toute ses femmes.

Elles dansent autour de moi.

Je veux les faire entrer en moi.

Je les aspire dans mon ventre et je

suis elles et elles sont moi.

Dur pour un homme de suivre là, ici,

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Et plutôt que de me demander

comment les contrôler, je choisis de

les laisser vivre comme elles

viennent, toutes ses femmes, que je

suis...

Et vous, quelle femme êtes-vous ?

ALEXANDRA TROTOBASALEXANDRA TROTOBAS

- Au Nom du Corps - N°32 - Page 37 -

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"OÙ EST TON TRESOR ? "

POÈME

Poèmepar Caroline GAUTHIER

Elle s’est tellement coupée de son

senti qu’elle ne sait même plus quel

trésor ce dernier contient.

Elle a tellement caché aux autres son

intime, qu’elle ne sait même plus

revenir en son sein.

Elle a tellement tout refermé depuis

tant d’années,

Qu’elle ne sait même plus où il faut

aller chercher sa propre vérité.

Elle planifie. Elle calcule.

Elle échafaude des plans. Elle cogite.

Elle s’échappe dans ses rêves.

Elle fuit dans une spiritualité rêvée loin

de ses émotions. Elle agit et court.

Elle s’imagine patron ou riche.

Elle rêve d’une vie meilleure.

Elle s’échappe dans l’illusion

d’un demain plus prospère.

Elle accumule du savoir mental pour

se qualifier d’experte.

Elle se donne des titres.

Elle échafaude des stratégies pour

paraître. Elle fuit dans un futur qui

n’est pas encore arrivé,

ce qui l'a fait partir encore

plus loin d’elle-même…

Mais ne voit-elle donc pas qu’elle

s’égare en procédant de la sorte ?!

Elle attend un cadeau et le cherche

dans un lointain,

alors que son trésor est en elle !

Son corps qui est sa nature et sa

vérité n’est plus qu’un boulet !

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POÈME

Mais là sont

son socle, son Graal, son réceptacle.

C’est le premier pas vers elle-même.

Car enfin elle va sentir !

Elle va être en lien avec les émotions,

mot qui vient du latin « emovere » qui

veut dire mouvement !

Elle va être dans son vivant et ses

racines, loin du mental ! Et le senti,

même le plus douloureux vibre d’une

énergie ! Il est tellement plein ; si on a

le courage de l’habiter pleinement…!

Dans cet espace du sentir et de

la vibration de la terre, réside une divine

dichotomie, un paradoxe suprême :

Les sentiments de solitude et de vide

deviennent pleins.

L’énergie du chaos devient sereine.

Les crépitements vigoureux de la colère

basculent dans la douceur.

La noirceur devient lumière.

La fêlure du cœur brisé se remplit

d’amour pur.

Le plomb se transforme en or.

Par la présence dans son senti,

tout se transmute et s’alchimise.

Mais va-t-elle entendre ce message ou

préférer fuir ?

Elle en est prisonnière alors qu’il est

son salut ! Mais quel paradoxe !

Elle part dans son mental

qui la rassure. Elle refuse de se

laisser toucher. Elle se coupe de son

senti par peur de souffrir.

Elle garde des raisonnements qui lui

donnent l’apparence d’une experte !

Elle se raconte son scénario

d’enfance qui la conforte

dans son rôle de victime et

amplifie ses souffrances.

Elle écoute les illusions de l’astral ou

le discours d’anges…

Mais elle ne sent pas !

Elle fuit dans ses croyances

ou son savoir !

Et, elle se vide de sa substance de

vie et de son énergie.

C’est vrai qu’au départ si elle retourne

dans cette espace du senti

qu’elle a fui toute sa vie,

elle va chialer

toutes les larmes de son corps !

Elle va peut-être même hurler comme

une louve ! Elle va se retrouver par

terre à ras du sol, le nez dans la

prima materia...

- Au Nom du Corps - N°32 - Page 39 -

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C’est vrai qu’il est plus

facile de suivre quelqu’un

qui promet monts et

merveilles plutôt que de

traverser ses propres

couches et entrer dans

SA présence.

Aux premiers abords, ce

n’est pas très chatoyant.

C’est en premier lieu, une

forêt pleine de dragons

qui va se présenter à elle!

Le chemin ne ressemble

pas à un voyage en

première classe !

Mais pas loin, si elle a le

courage de passer

toutes les couches

il y a son essence…

qui ne réclame

rien que «d’ÊTRE».

Est-ce par hasard,

si dans le mot essence

il y a le mot sens ?

Les sens sont son sens,

sa direction, sa voie.

En ressentant,

elle sort de son cerveau.

Elle se lave.

Elle s’habite.

Elle arrête de se raconter

un scénario de vie,

mais elle VIT…

Elle expérimente.

Elle se laisse traverser et

toucher par le monde. Elle

est enfin arrivée

chez elle.

Dans sa maison…

Et plus personne

ne la squatte…

Elle est dans ses pieds,

dans sa vérité,

dans sa sécurité.

Son âme est plantée et

non plus égarée.

CAROLINE GAUTHIERCAROLINE GAUTHIER

POEME

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