vive le roi machia'h n°292

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Photo de la semaine Lors d’un mariage de Guéoula... Horaires de Chabbat à Jérusalem Chabbat Parachat Vaéra : Entrée : 16h16 - Sortie : 17h31 Yé’hi Adoneinou Moréinou VéRabénou Méle’h HaMachia’h Léolam Vaèd ! www.viveleroi770.com Vidéos inédites, Dvar Mal’hout et articles en français N°292 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Vaéra qui bénit le mois de Chevat - Spécial Hilloula de l’Admour Hazaken Edition française - [email protected] - www.viveleroi770.com - 058-4770055 BH Bonnes Nouvelles Traductions Hébreu/Français [email protected] 053-2770419 Une photo inédite Lors de la Itvaa- dout (réunion 'has- sidique) de Youd Chevat 5736-1976, le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h a demandé que soit prononcé un Psak Din (décret rabbinique) stipulant qu'il est interdit de rendre toute par- celle de la Terre Sainte. Ce décret a été lu par le Roch Yéchiva de la Yéchiva Tom'hei Tmimim centrale, le Rav et 'Hassid Morde'haï Mentlik. (CI) Des Mezouzot sur les lieux Immédiatement après l'at- tentat qui a frappé, vendredi matin, un Café à Tel Aviv, les membres de l'organisation « Mimaal Mamach », le Rav Yuval Baranès et le Tamim Mendy Taïeb se sont rendus sur les lieux afin de placer des Me- zouzot de qualité à la demande des proprié- taires du Café. (CI) Pendant ce temps, à Haditch... Malgré les tempêtes de neiges et un froid de ca- nard, des centaines de Juifs sont venus prier au tombeau de Rabbi Chnéor Zalman, le Baal HaTanya et auteur du Choul'han Arou'h, dont nous fêtons ces jours-ci la Hilloula (le 24 Tévet) dans le village de Haditch en Ukraine. (CI) Chabbat Hakel entièrement Machia'h C'est à Jérusalem, à l'hotêl cinq étoiles Ra- mada Renaissance, qu'aura lieu ce Chabbat Parachat Vaéra avec de nombreux Rabbanim comme le Rav Its'hak Arad, Rav Zalman Nau- tik, Rav Chimon Wissendler etc. Un Chabbat de Guéoula est attendu empli de réunions 'has- sidiques, de cours et de conférences en non- stop. Pour plus d'infos : 03-9607922 (Matei Machia'h en Terre Sainte) Moché Rabbénou traduit la Torah en 70 langues lors de Roch ‘Hodech Chevat Dans la Paracha de cette se- maine, nous sommes té- moins des premières plaies d’Egypte qui sont considé- rées comme étant une puni- tion bien méritée pour l’esclavage et le comporte- ment innommable des égyp- tiens envers le peuple Juif pendant toute cette période. Mais la grande question, c’est : « Pourquoi le Pha- raon a t-il refusé de laisser partir le peuple ? », il n’avait qu’à asservir une autre na- tion qui cherchait peut être à l’époque du travail ? Pour- quoi ne pouvait-il pas se passer de nous, le peuple Juif ? Selon la logique (et sans passer par tous les commentaires), on peut, sans doutes, avancer que comme dans chaque pays où les Juifs ont résidé, l’économie a fleuri et s’est développée jusqu’à faire de ce pays une puissance mondiale. Pharaon se serait dit alors, que s’il laissait partir les Juifs, il ne manquait pas seule- ment d’une main d’œuvre mais aussi de la bénédiction phéno- ménale qu’ont apporté avec eux, Yossef, ses fils et ses frères, en leur temps, mais surtout à cette époque, la tribu de Lévi qui ne sortait pas du territoire de Go- chen et étudiait la Torah en per- manence (car ils étaient exemptés de la servitude d’Egypte) ! Le pays regorgeait alors de tous les trésors, de tous les biens, et en somme, d’une économie saine et florissante. Il fallait donc à tout prix que les Juifs restent là, parce qu’ils étaient indispensables. Or, nous retrouvons actuelle- ment ce même phénomène dans le monde entier. Les nations sont tourmentées par la même idée, et si les Juifs fuyaient notre pays… qu’en sera t-il de nos finances ? Et pourtant, cette problématique fait totalement abstraction du concept de Achga’ha Pratite (di- vine Providence). En effet, le processus divin, lui, a un tout autre plan, il n’y a qu’à suivre les prophéties de nos li- vres sacrés, mais surtout les pro- phéties du prince de la génération, le Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h qui nous a enseigné la fin de l’histoire de l’exil. Les nations du monde se soumettrons au D.ieu d’Israël par l’intermédiaire de Moché Rabbénou qui a traduit, juste- ment lors de Roch ‘Hodech Che- vat, la Torah en 70 langues. Un signe pour les nations du monde qui ont pour devoir de respecter les sept lois de Noé, mais aussi de capter l’influence spirituelle des Juifs sages et intelligents qui offrent au monde une seule alter- native de paix, le respect de son prochain et du D.ieu d’Israël. En résumé, le Pharaon ne laisse pas sortir les Juifs de l’exil tant qu’ils ne lui enseignent pas les sept lois de Noé, les bases de la ‘Hassidout et du Code de lois qui correspond à leur statut. Certes, le roi Machia’h fera ce travail lors de la Guéoula, mais c’est à nous qu’il revient de faire notre effort. La traduction de la Torah, des écrits saints, du Talmud, des Mi- drachim etc. ne sont pas faits pour les non-Juifs, mais pour l’air qu’ils respirent dans leur pays (par l’intermédiaire des Juifs qui étudient ces textes dans la langue du pays), l’air du temps, l’air de la vérité mais sur- tout, l’air de la Guéoula qui se propage déjà dans le monde car notre oxygène… C’est Machia’h !

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Spécial Hilloula de l'Admour Hazaken - Chabbat qui bénit le mois de Chevat 5776

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Page 1: Vive le roi Machia'h n°292

Photo de la semaineLors d’un mariage deGuéoula...

Horaires de Chabbat à JérusalemChabbat Parachat Vaéra :

Entrée : 16h16 - Sortie : 17h31

Y é ’ h i A d o n e i n o u M o r é i n o u V é R a b é n o u M é l e ’ h H a M a c h i a ’ h L é o l a m V a è d !

www.v ive lero i770 .comVidéos inédites, Dvar Mal’hout et articles en français

N°292 - Hebdomadaire - Chabbat Parachat Vaéra qui bénit le mois de Chevat - Spécial Hilloula de l’Admour HazakenEdition française - [email protected] - www.viveleroi770.com - 058-4770055

BH

Bonnes Nouvelles

TraductionsHébreu/Français

[email protected]

053-2770419

Une photo inéditeLors de la Itvaa-dout (réunion 'has-sidique) de YoudChevat 5736-1976,le Rabbi ChlitaMéle'h HaMachia'ha demandé quesoit prononcé un Psak Din (décret rabbinique)stipulant qu'il est interdit de rendre toute par-celle de la Terre Sainte. Ce décret a été lu parle Roch Yéchiva de la Yéchiva Tom'hei Tmimimcentrale, le Rav et 'Hassid Morde'haï Mentlik.(CI)

Des Mezouzot sur les lieux Immédiatement après l'at-tentat qui a frappé, vendredimatin, un Café à Tel Aviv, lesmembres de l'organisation« Mimaal Mamach », le RavYuval Baranès et le Tamim Mendy Taïeb sesont rendus sur les lieux afin de placer des Me-zouzot de qualité à la demande des proprié-taires du Café. (CI)

Pendant ce temps, à Haditch...Malgré les tempêtes deneiges et un froid de ca-nard, des centaines deJuifs sont venus prier autombeau de RabbiChnéor Zalman, le BaalHaTanya et auteur du Choul'han Arou'h, dontnous fêtons ces jours-ci la Hilloula (le 24 Tévet)dans le village de Haditch en Ukraine. (CI)

Chabbat Hakel entièrement Machia'hC'est à Jérusalem, à l'hotêl cinq étoiles Ra-mada Renaissance, qu'aura lieu ce ChabbatParachat Vaéra avec de nombreux Rabbanimcomme le Rav Its'hak Arad, Rav Zalman Nau-tik, Rav Chimon Wissendler etc. Un Chabbatde Guéoula est attendu empli de réunions 'has-sidiques, de cours et de conférences en non-stop. Pour plusd'infos : 03-9607922(Matei Machia'hen Terre Sainte)

Moché Rabbénou traduit la Torah en 70 langues lors de Roch ‘Hodech Chevat

Dans la Paracha de cette se-maine, nous sommes té-moins des premières plaiesd’Egypte qui sont considé-rées comme étant une puni-tion bien méritée pourl’esclavage et le comporte-ment innommable des égyp-tiens envers le peuple Juifpendant toute cette période.Mais la grande question,c’est : « Pourquoi le Pha-raon a t-il refusé de laisserpartir le peuple ? », il n’avaitqu’à asservir une autre na-tion qui cherchait peut êtreà l’époque du travail ? Pour-quoi ne pouvait-il pas sepasser de nous, le peupleJuif ?

Selon la logique (et sans passerpar tous les commentaires), onpeut, sans doutes, avancer quecomme dans chaque pays où lesJuifs ont résidé, l’économie afleuri et s’est développée jusqu’àfaire de ce pays une puissancemondiale. Pharaon se serait ditalors, que s’il laissait partir lesJuifs, il ne manquait pas seule-ment d’une main d’œuvre maisaussi de la bénédiction phéno-ménale qu’ont apporté avec eux,Yossef, ses fils et ses frères, enleur temps, mais surtout à cetteépoque, la tribu de Lévi qui nesortait pas du territoire de Go-chen et étudiait la Torah en per-manence (car ils étaientexemptés de la servituded’Egypte) ! Le pays regorgeaitalors de tous les trésors, de tousles biens, et en somme, d’uneéconomie saine et florissante. Ilfallait donc à tout prix que lesJuifs restent là, parce qu’ilsétaient indispensables.Or, nous retrouvons actuelle-

ment ce même phénomène dansle monde entier. Les nations sonttourmentées par la même idée, etsi les Juifs fuyaient notre pays…qu’en sera t-il de nos finances ?Et pourtant, cette problématiquefait totalement abstraction duconcept de Achga’ha Pratite (di-vine Providence).En effet, le processus divin, lui, aun tout autre plan, il n’y a qu’àsuivre les prophéties de nos li-vres sacrés, mais surtout les pro-phéties du prince de lagénération, le Rabbi ChlitaMéle’h HaMachia’h qui nous aenseigné la fin de l’histoire del’exil. Les nations du monde sesoumettrons au D.ieu d’Israëlpar l’intermédiaire de MochéRabbénou qui a traduit, juste-ment lors de Roch ‘Hodech Che-vat, la Torah en 70 langues. Unsigne pour les nations du mondequi ont pour devoir de respecterles sept lois de Noé, mais aussi

de capter l’influence spirituelledes Juifs sages et intelligents quioffrent au monde une seule alter-native de paix, le respect de sonprochain et du D.ieu d’Israël.En résumé, le Pharaon ne laissepas sortir les Juifs de l’exil tantqu’ils ne lui enseignent pas lessept lois de Noé, les bases de la‘Hassidout et du Code de lois quicorrespond à leur statut. Certes,le roi Machia’h fera ce travail lorsde la Guéoula, mais c’est à nousqu’il revient de faire notre effort.La traduction de la Torah, desécrits saints, du Talmud, des Mi-drachim etc. ne sont pas faitspour les non-Juifs, mais pourl’air qu’ils respirent dans leurpays (par l’intermédiaire desJuifs qui étudient ces textes dansla langue du pays), l’air dutemps, l’air de la vérité mais sur-tout, l’air de la Guéoula qui sepropage déjà dans le monde carnotre oxygène… C’est Machia’h !

Page 2: Vive le roi Machia'h n°292

D v a r M a l ’ h o u tExtraits du discours du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h Chlita - 5751-5752 (1991-1992)

D’après ces versets, le Saint bénisoit-Il s’est dévoilé aux Patriarchespar le nom « E-l Cha-daï », et non parle nom Avayé, puis, par la suite, Il sedévoilera aux enfants d’Israël par lenom Avayé. Comment donc le terme« La’hen (de même) », qui signifiel’implication et la conséquence,convient-il dans ce verset ? Or, par lasuite, on comprend exactement lecontraire, à savoir, que les enfantsd’Israël atteindront un stade toutnouveau qui lui, n’a pas été révéléaux Patriarches.Plus encore, le début de la Parachamontre le niveau des enfants d’Israëlqui mériteront le dévoilement du nomAvayé. Et pourtant le nom de la Paracha est « Vaéra (Je me suis dévoilé) » qui concerne uniquementles Patriarches !?On explique dans les commentairesde la Hassidout, que le nom Avayé (leNom explicite, le niveau de divinitéqui se tient au-dessus du monde)s’est dévoilé au moment du don de laTorah. C’est pour cela que les Pa-triarches, qui ont vécu auparavant,n’ont pas connu ce dévoilement,mais seulement celui de E-l Cha-daï,contrairement aux enfants d’Israël quivont vivre le don de la Torah et le dé-voilement du nom Avayé.Et même si la jonction entre lesmondes supérieurs et les mondes in-férieurs (qui est la nouveauté du donde la Torah), a débuté lors de la cir-concision en tant que Mitsva sur unmembre du corps d’Avraham notrepère (qui était un char, un véhiculepour la Divinité) : a) Les fiançaillesd’Ist’hak et de Rivka (l’unificationentre les noms de D.ieu Mah et Ban),sont le but ultime de l’accomplisse-ment de la Torah et des Mitsvot dansce monde, la manifestation de laSainteté dans ce monde.b) Tout ceci intervient par l’intermé-diaire d’Eliézer, le serviteur d’Avra-ham. Eliézer, au sujet duquelAvraham a déclaré : « Mon fils estbéni et toi tu es maudit et le béni nepeut s’attacher au maudit ». Et c’estjustement Eliézer qu’Avraham choisitpour faire la connection entre Its’haket Rivka, afin de pratiquer la «conver-sion de l’obscurité en lumière et del’amertume en douceur» car grâce àcette opération, peut enfin naître lajonction entre les mondes supérieurset les mondes inférieurs dans lessommets de la perfection.

La force des PatriarchesC’est donc le fait que « Je me suisdévoilé à Avraham…par le nom E-lCha-daï » concerne principalement laMitsva de la Mila (circoncision) par la-quelle est née la possibilité du don dela Torah. Ce qui inclut le début du dé-

voilement du nom Avayé qui est lié audon de la Torah (la Mila étant le dé-voilement de la « Lumière qui se tientau-dessus de toute limite » contraire-ment au reste du monde, qui lui, nesupporte pas encore ce dévoile-ment).Plus précisément : la nouveauté dudon de la Torah ne concerne pasjuste un attrait du haut vers le bas,mais surtout, le dévoilement de l’Es-sence. Car grâce au fait que l’on pra-tique une attraction du haut vers lebas, on dévoile alors l’Essence quin’est ni limitée, ni définie par aucunfacteur extérieur, et de ce fait, se dé-voile en tout endroit.Ainsi, par la Mitsva de la Mila qui aété pratiquée par les Patriarches,l’Essence s’est donc dévoiléedans le plus bas niveau desmondes inférieurs, mais le voileétait trop opaque pour que l’Essencey soit reconnaissable.En fait, la puissance d’attraction del’Essence ne nous vient que par l’in-termédiaire des Patriarches. Car letravail des enfants, après le don de laTorah, ne fut possible que dans les li-mites et contraintes qu’offrait lemonde. Mais le travail des Avoth, lesPères fut du niveau de l’Essence del’âme (le don de soi) et c’est par cetteforce que le travail des enfants futrendu possible.Le don de la Torah est ce que l’onnomme « le mariage entre l’assem-blée d’Israël et le Saint béni soit-Il »et lors d’un mariage participent tousles parents et grands-parents, surtrois générations, de même que ceuxqui se trouvent déjà dans le mondede la vérité :- Le travail des enfants se fait doncpar la force des Patriarches- La force des Avoth (l’Essence) sedévoile grâce à l’attraction vers le baseffectuée par le travail des enfants.

Le nom « Avayé »Le verset : « Et par Mon nom Avayé,Je ne me suis pas fait connaître », in-dique le niveau qui précède le don dela Torah dans ce qu’il s’intègre dansle niveau qui succède à cet événe-ment. Or, la Torah est éternelle et apriori : puisque des milliers d’an-nées se sont écoulées depuis ques’est dévoilé le nom Avayé lors dudon de la Torah, en quoi ce versetpeut-il bien concerner notre actua-

lité ? Même si lors du don de laTorah, il y eut le dévoilement du nomAvayé comme il a été dit : « Voussaurez que Je suis Avayé », etpuisqu’il est dit au sujet du mondefutur : « Et Avayé sera pour moi Elo-kim, D.ieu (1) », cela signifie que leniveau d’Avayé viendra d’un niveaubien supérieur à ce qu’Il a étéjusqu’ici. Alors, le nom Avayé sera,pour nous, du niveau d’Elokim(D.ieu). Se dévoilera alors, un nomAvayé bien plus élevé que le précé-dent : « Le principe de dévoilementde Son Grand Nom (2) ». Ce qui implique que même le niveauqui suit le don de la Torah, sera pournous comme « par Mon nom Avayé,Je ne me suis pas fait connaître » enrapport au dévoilement du nomAvayé du monde futur où le degré dudon de la Torah sera totalementtranscendé « Une nouvelle Torah sor-tira de Moi (3) ». Alors interviendra laperfection du mariage de l’assembléed’Israël avec le Saint béni soit-Il,comme l’ont dit nos Sages (4) : « Cemonde-ci correspondait aux fian-çailles… lors de l’époque messia-nique aura lieu le Mariage ».

Notre travail à nous, les enfantsLes trois Parachiot, Chemot, Vaéra etBo sont trois grandes périodes :avant le don de la Torah, le don de laTorah et le monde futur. La ParachatChemot dans laquelle on parle del’esclavage d’Egypte, le « creuset defer », qui est la préparation au don dela Torah, la Parachat Vaéra : « An-nonce aux enfants d’Israël que Je

suis Avayé… et vous saurez que Jesuis Avayé », le dévoilement qui in-tervint lors du don de la Torah et laParachat Bo, « Viens vers Pharaon »,« celui par qui sont dévoilées et pro-jetées toutes les lumières », le niveauet la situation du monde futur.

Le prince de la générationIl nous faut relier tout ceci avec le mo-ment pendant lequel nous lisons laParachat Vaéra cette année (5752-1992 Ndt) : le Chabbat qui bénit lemois de Chevat.Et plus particulièrement dans notregénération, le dixième jour du moisde Chevat qui est le jour de la Hilloulade mon maître et beau-père, princede notre génération qui a vécu 70ans dans ce monde-ci et par la suite,son travail s’est poursuivi sur plus de40 ans. Ces jours se divisent en troispériodes (qui ressemblent aux troispériodes mentionnées plus haut, leprélude au don de la Torah, le don dela Torah, lui-même, et la périodemessianique) qui font allusion auxtrois Paracha ; Chemot, Vaéra et Bo.Ces trois périodes font aussi allusionaux trois périodes des 30 années desa Nessiout, son règne : la premièrepériode est celle qui va du début desa Nessiout jusqu’à l’emprisonne-ment, la libération et sa sortie du pays(la Russie – Ndt) dans lequel les dé-crets étaient d’une dureté sans pré-cédent (le creuset de fer d’avant ledon de la Torah) et l’essentiel de sontravail se caractérisait par le don desoi (à l’image du service de nos Pa-triarches). La seconde période,lorsqu’il est arrivé en Pologne, sontravail portait sur l’étude et la propa-gation de la ‘Hassidout ‘Habad(comme la nouveauté qu’introduit« Vous saurez que Je suis Avayé »,lors du don de la Torah).Et la troisième période, lorsqu’il estarrivé dans l’hémisphère inférieur(aux Etats-Unis - Ndt), où son travailfut la propagation des sources versun extérieur très matérialiste, afin derapprocher et d’activer la délivrancevéritable et complète de la manière laplus rapide comme le souligne soncélèbre slogan « Techouva immé-diate, délivrance immédiate ».

Notes : 1/ Vayetsé 28.21 - 2/ Torah OrChemot - 3/ Isaïe 51.4 – Vayikra Rabba13.3 - 4/ Chemot Rabba 15 - 5/ Rachi - 6/Psaumes 84-8 - 7/ Bechala’h 15-17

Chabbat Vaéra, 28 Tévet 5752-1992 qui bénit le mois de Chevat

Le dévoilement de D.ieu dans le monde futurAu début de notre Paracha il est dit : « Je me suis dévoilé à Avraham, à Its’hak et à Yaacov par le nom E-lCha-daï, et Mon nom Avayé (Youd-Hé-Vav-Hé), Je ne leur ai pas fait connaître. De même, parle aux enfantsd’Israël : Je suis Avayé… », ceci demande une explication...

Page 3: Vive le roi Machia'h n°292

En tant que Juif traditionnaliste qui respecte laTorah et pratique les Mitsvot, Zohar participait auxcours sur le Dvar Mal’hout du vendredi soir, à lasynagogue ‘Habad de Bat Yam.« L’histoire se passe à l’époque du Chabbat Ko-dech de la Parachat Vayéra, 17 Mar-Hechvan(aux alentours du mois de novembre) raconteZohar. Suite à la prière du Chabbat matin, eut lieu,comme à l’accoutumée, un rassemblement ‘has-sidique (Kiddouch suivi de chants et d’explicationsde Torah), ce que l’on appelle le « Farbrenguen »,avec le Rav Zimroni Tsik. Il parla comme à son ha-bitude de la délivrance véritable et complète, il ra-mena alors des exemples de situations analoguesà la nôtre dans lesquelles la foi en le prophète deD.ieu fut soumise à l’épreuve, tels furent ses pro-pos : « Même maintenant, lorsqu’apparemment,la situation du peuple Juif semble désespérée,d’un côté, les attentats incessants, un gouverne-ment irresponsable qui met en danger la vie deses propres citoyens, sans aucuns freins. Nousdevons, à l’heure actuelle, nous raccrocher auxparoles du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h etcroire d’une foi complète en la bonne nouvelle del’annonce de la délivrance, sans en douter d’au-cune manière. Nous devons faire encore un petiteffort, et nous verrons alors, comment le monde,lui-même est prêt pour le dévoilement complet duRabbi en tant que roi Machia’h ! ».La réunion ‘hassidique se prolongea encorequelques heures et lors de sa conclusion, nouspriâmes Min’ha afin de permettre à chacun de ren-trer chez lui pour le repas de Chabbat.

A la fin de la prière, chacun prit le chemin du re-tour, et en fin de compte, je restais seul à la syna-gogue, j’avais envie d’étudier un peu de‘Hassidout avant de rentrer chez moi. J’ouvrisalors le livre « Torah Or » de l’Admour Hazakenafin d’étudier la Paracha ‘Hassidique de la se-maine comme le demande le Rabbi.Après quelques minutes, je ressentis qu’une autrepersonne se trouvait dans la synagogue. Je jetaisun coup d’œil alentours, mais ne vis rien de spé-cial, ni personne. Je me dis peut-être quequelqu’un est à l’extérieur et attend qu’on lui ouvrela porte… Je sortis à l’extérieur, mais personne nese tenait là, ni aux environs.Je revins à l’intérieur et continuais à étudier enpensant que je me faisais certainement des idées.Alors que soudainement, me surprit cette mêmesensation de présence étrange. Je me levai etexaminai de nouveau les alentours.Lorsque je vis qu’il n’y avait personne, je revins àma place et repris mon étude. Peu après, j’enre-gistrai visuellement la présence d’un homme dansla pièce. Je levais alors la tête et vis en face de

moi… Le Rabbi Chlita Mele’h HaMachia’h à unedistance de moins de trois mètres de ma place !Le Rabbi se tenait debout devant moi, proche del’armoire sainte contenant les rouleaux sacrés dela Torah, et me fixait du regard. Lorsque je me ren-dais compte que ce n’était pas un effet de monimagination, j’en profitais pour demander une bé-nédiction pour une femme dont l’état de santé étaitcritique. Je dis alors au Rabbi, que j’implorais sasainte bénédiction pour Tali Danan, afin qu’elle serétablisse au plus tôt. Le Rabbi me répondit quela situation de cette personne n’est pas simple etqu’elle devra dire de nombreux Tehilim.Les pensées se bousculaient dans mon esprit etje pensais demander une bénédiction pour laréussite financière, la famille etc. Mais je ne saispas pourquoi, je décidais de demander quelquechose de général pour le peuple Juif.« Rabbi ! Demandais-je le cœur brûlant, qu’ad-viendra t-il du peuple Juif ? Quand viendra lafin ? ». Le Rabbi me répondit : « Il y aura unegrande descente pour mieux remonter ». Après

cette réponse, je ne pus voir le Rabbi face à moi.Je ne peux décrire mes sentiments à ce moment-là, mais les cinq minutes passées à parler avec leRabbi étaient pour moi infinies ! J’ai vu le RabbiChlita Méle’h HaMachia’h en face de moi de lamanière la plus concrète, ce n’était pas une sortede vision céleste ou autre, le Rabbi était, là, justeà côté de moi, comme toute autre personne.Il semblerait depuis ce moment que nous ayonsvécu la grande descente (rendre les territoires, ungouvernement encore plus dangereux a pris lepouvoir etc.) et que dès à présent interviendra lagrande montée vers la délivrance véritable etcomplète, immédiatement, Mamach ! » (Traduit de la Si’hat Haguéoula)

H i s t o i r e s d e G u é o u l a

Machia’h & Guéoula

Des FarbrengensIl nous faut avoir à l’esprit que, immédiatement,le Rabbi, prince de notre génération, entre etregarde chacun des ‘hassidim et chacun desproches qui lui sont attachés, afin d’examinerson niveau et sa situation... Ceci éveillera ennous le désir de terminer et de perfectionnertous nos actes et notre travail.Il est nécessaire, pour cela, d’organiser desréunions ‘hassidiques spéciales, depuis leChabbat qui bénit le mois de Che-vat (en plus des réunions ‘hassi-diques habituelles de chaqueChabbat « Comme il est dit ausujet de la Paracha VayakelMoshé… de rassembler des com-munautés chaque Chabbat, deles faire entrer dans les syna-gogues et maisons d’étude afind’enseigner la Torah en public »),et plus particulièrement pour Roch ‘HodechChevat car « le onzième mois, le premier jourdu mois… Moché expliqua la Torah à nouveau», « en 70 langues » (5), (ce qui fait partie dutravail du Baal HaHilloula, de répandre lessources à l’extérieur, en 70 langues), afind’éveiller et de se renforcer l’un, l’autre, en tous

les sujets évoqués et plus spécifiquement, derapprocher et d’amener la délivrance de la ma-nière la plus immédiate.

Préparer Youd ChevatEt l’on doit surtout se préparer à organiser laréunion du 10 Chevat qui se fera bien entenduavec la participation du Baal HaHilloula, leprince de notre génération à notre tête, avecMoché et Aharon, car immédiatement, ceChabbat Vaéra, avant même que nous ne li-sions la Parachat Bo, tous les enfants d’Israël

sortent de l’exil, « avec nosjeunes, nos vieux… nos fils etnos filles (comme nous le lirons àMin’ha), et dans le langage duMidrach, « Reuven et Shimonsortent », la montée des en-fants d’Israël de l’exil vers laGuéoula, la délivrance vérita-ble et complète, de même quela montée des enfants d’Israël

vers le niveau des Patriarches, l’Essencedes Juifs lorsqu’ils sont unis avec son Es-sence qu’Il soit béni, et de niveau en niveau,vers l’infini, comme il est écrit (6) « ils monte-ront de force en force pour voir D.ieu à Tsion »,dans le troisième Temple, le Temple triple, « LeTemple, mon Seigneur, que Tu as préparé deTes mains (7) ». (Dvar Mal’hout)

Un dévoilement enprélude à la Délivrancevéritable et complètePendant près d’un an, Zohar Ben-Avi de Bat Yam, a commencé à serapprocher de la lumière du RabbiChlita Méle’h HaMachia’h, par l’in-termédiaire du ‘Hassid et émissairedu Rabbi, le Rav Zimroni Tsik.

Pour soutenir la Newsletter de la Guéoula contactez-nous au 058-4770055 ou par email à Gué[email protected]

La Newsletter de cette semaine est dédiée

à la bonne délivrance deMyriam Bat Messaouda

Page 4: Vive le roi Machia'h n°292

L E C A R N E TPour la réussite de: ‘Hanna Bat Mercedès, Line Bat Mercedès, Michaël BenMercedès, Henri ‘Haïm Ben Julia, Perla Bra’ha Bat Menou’ha Ra’hel, Noa SarahBat Menou’ha Ra’hel, la famille Liraz Touval, David Ben Tserouya. Pour la bonnesanté de: Mercedès Bat Fifine, Sivan Bat Sarah Hadassa Leilouï Nichmat de:Julia Bat Elie, Meyer Benchoam, Fifine Bat Habiba, Ayala ‘Haya Bat Méïr Ra-phaël, Serouya Beya Bat Myriam, Moché Maurice Ben Yossef et Fifine et SylviaHassiba Bat Nissim

Petites Annonces

Cours de TorahCentre ville de Jérusalem au Merkaz Ma-chia’h & Guéoula. Cours en français.Farbrengen, grande fête ‘hassidiqueà l’occasion de la Hilloula de l’Admour Hazaken ce mercredi (06/05) à 21h308, rue Yaavets. Infos 053-2770419

Nouvelle vision sur la GuéoulaExposé basé sur les prophéties du Rabbi de Loubavitch Méle’h HaMachia’h par Rav Gabriel Beckouche au 30, rue Moché Kalfon à Har ‘Homa Lundi soir à 20h00 Infos : 058-4770055

Beit Machia’h à Har ‘HomaRav Shlomo Yossef Tsion. Cours tous lesjours en hébreu, cours pour femmes sur Ta-harat Michpa’ha. Farbrengen 24 Tévet(04/01) à l’occasion de la Hilloula de l’Ad-mour Hazaken ! Lundi à 20h30 avec repas,invité d’honneur le Rav Doron Oren respon-sable de la Yéchiva du Méle’h HaMachia’hau centre ville de Jérusalem 054-4449770

Café ‘hassidique pour femmes à Har ‘Homa (fr)Une Midracha s’ouvre pour les femmes :café et petit déjeuner, avec ‘havrouta etétudes en groupe, matinée d’étude en fran-çais. Lundi matin à 10h00 à Har ‘HomaPour plus d’infos : 058-4770055

Igueroth Kodech 058-4770055

COLORPRINT 072-2424245

La Newsletter de cette semaine est dédiée à l’élévation del’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Pnina

Rav Yossef Calbo était déjà célèbredans toute la Lituanie. A Minsk et àVilna, on lui avait même décerné letitre de « notre maître et notre guide »,lorsque l’on mentionnait son nom enson absence. Sa grande érudition étaitdéjà connue jusque chez les maîtresdu Judaïsme allemand, bien qu’il n’aitpas encore atteint l’âge de quaranteans. Cet érudit accordait beaucoupd’importance au respect des étudiantsen Torah et se comportait comme unhomme conscient de ses qualités quiapparaissaient lors de son étude.Ce soir-là, alors qu’il était plongé dansson étude, un jeune homme entradans la synagogue, un sac surl’épaule. Il se dirigea tout droit vers lepoêle allumé pour s’y réchauffer. Onsentait qu’il avait très froid et que lelong chemin qu’il venait sans doute defaire l’avait beaucoup fatigué.Après un cours un instant, RavYérou’ham Dov, le pêcheur et pois-sonnier, se dirigea vers lui pour lui sou-haiter la bienvenue et, par la mêmeoccasion, pour lui demander s’il avaitoù manger ainsi que pour le tester surson niveau de connaissances. CarRav Yérou’ham Dov était un grandérudit et un homme d’une grande hos-pitalité. Il avait installé, chez lui, unechambre réservée aux érudits. Aucours de ses vingt années d’étude ap-profondie, il avait acquis une solideconnaissance en matière de Talmud.Or, depuis déjà quelques jours, il pei-nait à comprendre le sens du com-mentaire de Rachi sur un passage dutraité Ara’hine. Il avait fait part de saquestion à plusieurs grands érudits dela ville, mais personne n’avait pu luidonner de réponse satisfaisante. Mal-gré le grand respect qu’il éprouvaitpour Rav Yossef Calbo, il n’aimait paslui poser les questions qu’il rencontraitdans son étude. C’est donc par celle-ci qu’il décida de tester le niveau deconnaissances du jeune homme.Lorsque Rav Yérou’ham Dov lui indi-qua le passage sur lequel portait saquestion, le jeune homme, sans en at-tendre la formulation, se mit à récitertout le passage, mot à mot, comme s’ilétudiait pour lui-même en traduisantles paroles du Talmud en Yiddish. Rav

Yérou’ham Dov fut fortement impres-sionné par une telle érudition et quellefut sa surprise lorsqu’il s’aperçut quela traduction des paroles de Rachi,que le visiteur donnait, rendait saquestion complètement caduque. Il demanda alors au jeune homme deprendre ses affaires et de le suivrechez lui car là-bas, il pourrait l’honorerà la mesure de son érudition. Mais lejeune homme répondit qu’il ne pouvaitpas accéder à sa requête car il devaitreprendre son chemin au petit matin.Un grand tumulte s’éleva peu à peudans la maison d’étude car RavYérou’ham Dov avait raconté quetoutes les réponses que les grandsmaîtres de la ville avaient donné à saquestion n’avait pas trouvé grâce àses yeux, alors que le jeune hommequi venait d’arriver l’avait résolue parsa simple traduction.Lorsque Rav Pessa’h Ber le studieuxet d’autres érudits entrèrent dans lamaison d’étude, Rav Yérou’ham Dovleur relata de nouveau l’événement.Rav Pessa’h Ber se dirigea alors versle jeune homme pour lui souhaiter labienvenue et fut bientôt suivi d’autresérudits qui entamèrent, avec le visi-teur, une discussion talmudique.Lorsque Rav Yossef Calbo s’aperçutqu’un cercle s’était formé autour dupoêle et que tous écoutaient les pa-roles d’un homme, il s’approcha luiaussi et vit, à son grand étonnementque c’était un simple jeune homme quitenait en haleine l’assistance sur unpassage du traité ‘Houline. Après plu-sieurs heures de discussion, tous lesprésents et surtout Rav Yossef Calbofurent remplis d’aise de qu’ils avaiententendu.Quant à moi, raconte Rav Pin’hasReizes, (fils du Rav de la ville, Rav‘Hano’h Henik Schick)**, lorsque j’arri-vai cette nuit-là pour étudier comme àl’accoutumée, je trouvai une foulenombreuse dans la maison d’étude.Près de la table qui se trouvait près dumur sud, étaient assis Rav YossefCalbo, Rav Zalman Yé’hiel l’ensei-gnant, Rav Pessa’h Ber le studieux,Rav Chmouel Na’houm l’ermite, RavYerou’ham Dov le pêcheur, Rav Avra-ham Chemaya le silencieux et

presque tous ceux qui étudiaient habi-tuellement jusqu’au milieu de la nuit.Près de la table, se trouvait une per-sonne qui m’était inconnue. Celui-ciécoutait avec attention les paroles deRav Zalman Ye’hiel l’enseignant.Deux fois par semaines, Rav ZalmanYe’hiel l’enseignant donnait un cours àun groupe d’étudiants qui avaient déjàatteint le niveau de tirer par eux-mêmes des enseignements du Tal-mud. Ce soir-là, il répétait le cours qu’ilavait donné dans l’après-midi et quicontenait de nombreuses nouveautés.Lorsqu’il en eut terminé, le jeunehomme lui dit que son analyse dutexte était très fine et beaucoup depoints intéressants en ressortaientmais que, pour sa part, il étudiait d’uneautre façon. Il se mit alors à réciter lepassage du Talmud avec ses com-mentaires et s’arrêta sur un commen-taire de Tossefot sur lequel il dissertapendant plus de trois heures, devantune assistance qui buvait littéralementses paroles, en reliant chaque détailavec les conséquences juridiques qu’ilimpliquait.Rav Yossef Calbo ne trouvait pas demots pour faire la louange de l’exposéqu’il venait d’entendre… Lorsqu’on de-manda au visiteur d’où il venait etquelle était sa fonction, il garda le si-lence. Devant l’insistance des pré-sents, il répondit qu’il n’était pas unRav mais qu’il se consacrait simple-ment à l’étude.Après la prière, le jeune homme seprépara à prendre la route. Mais RavYerou’ham Dov insista pour qu’il lui ac-corde le mérite de le recevoir chez luiet affirma que s’il se dérobait à sa de-mande, il endurerait de grandes souf-frances. Le jeune homme refusad’abord, mais devant la sincérité deRav Yérou’ham Dov, il finit par accep-ter. Son hôte le conduisit en sa maisonet l’installa dans la chambre qu’il réser-vait aux érudits, remplie de toutessortes de livres. Comme on était mer-credi et qu’il devait aller travailler, lejeune homme resta seul.La nouvelle de la venue d’un grandérudit se répandit, dans la ville deChklov, comme une trainée de poudre.A cette époque, les villes de Lituanieappliquaient avec zèle le commande-ment d’honorer les étudiants en Torah.Or, Chklov était l’une des plus impor-tantes villes de Lituanie. Elle regor-geait de grands érudits ainsi que degens fortunés qui ne ménageaient nileurs efforts ni leur fortune pour mar-quer leur respect envers les érudits.Mon père fut très heureux d’apprendrela présence d’un grand érudit à Chklovet me dit qu’il viendrait sans doute,

selon la coutume, en compagnie deReb Moché David le trésorier. Je ré-pondis à mon père que j’en doutaisfort, car le visiteur voulait quitter la villeau petit matin et ce n’est que devantl’insistance de Rav Yérou’ham Dovqu’il avait accepté de rester un peuplus. Aussi, je conseillai à mon père dese déplacer chez Rav Yérou’ham Dov,s’il voulait avoir une chance de rencon-trer le visiteur.Lorsque mon père finit son cours, ilreçut la visite de Rav Zalman Yé’hiell’enseignant qui lui rendit compte de cequi s’était passé la nuit précédente. Ilajouta que Rav Pessa’h Ber le stu-dieux et lui-même avaient pensé qu’ilserait adéquat que le visiteur donne lecours de Talmud quotidien mais qu’ilsne voulaient pas prendre cette déci-sion sans son accord car il était le Ravde la ville. Il ajouta qu’il serait profitableque le Rav l’invite à sa table pour ren-contrer les membres du tribunal rabbi-nique. Durant toute la journée, denombreux érudits vinrent rendre visiteau jeune homme et repartirent com-blés par les réponses que celui-ci avaitdonné à leurs questions.Quand j’arrivai chez Rav Yerou’hamDov, je trouvai la chambre réservéeaux érudits noire de monde. Le visiteurétait en train d’expliquer à des éruditsde la ville comment ils devaient s’yprendre pour analyser les textes tal-mudiques. A leur demande, il donnaun cours sur le début du troisième cha-pitre du traité Baba Batra. Ce coursemplit de satisfaction l’assistance car,malgré sa durée, l’exposé était d’uneclarté qui le rendait facile à suivre.Le soir, le jeune homme rendit visite àmon père qui l’attendait en compagniedes plus grands érudits de la ville. Leurdiscussion se prolongea tard dans lanuit et les invités regagnèrent leur de-meures, enchantés par la soirée qu’ilsvenaient de passer et pleins de res-pect pour ce jeune inconnu.Rav Yé’hiel ne voulut pas abandonnerl’idée d’inviter le jeune homme à don-ner la leçon talmudique quotidiennedevant les érudits de la ville. Devantsa détermination, l’invité finit par ac-cepter. Le jeudi matin, après la prière,celui-ci commença sa leçon qui duracinq heures et qui tint en haleine uneassistance émerveillée.Le soir, le visiteur quitta la ville.Quelques jours plus tard, on apprit quec’était le Baal HaTanya ». (Extrait de l’un des discours du Rabbiprécédent, Rabbi Yossef Its’hak deLoubavitch). * Parouchim : Les ermites** Le Rav Pin’has Reizes et son pèredevinrent par la suite des hassidim del’Admour Hazaken

Un jeune inconnu dans la ville de Chklov« C’était en l’année 5531 (1770), un soir d’hiver. Dehors, il faisaittrès mauvais et dans la maison d’étude des Parouchim*, Rav YossefCalbo, qui se distinguait par sa grande érudition, étudiait depuisdéjà plusieurs heures un passage du Talmud avec une grandeconcentration, en s’approfondissant sur le commentaire de Rachi.

R E C I T