lemagazineduconseilgénéral n°292/juillet-août2012

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© D. Calin Le magazine du Conseil général n° 292 / Juillet-Août 2012 Le magazine du Conseil général n° 292 / Juillet-Août 2012 le val-de-marne, plus qu’un département, un service public. DÉCOUVERTE Le campus où le sport est roi. Pages 44-45 © D. Merle © M. Aumercier MAC/VAL L’été en pente douce. Pages 36-37 DOSSIER / PAGES 24-29 Des vacances pour tous les goûts Le Conseil général agit pour le droit aux vacances. Animations dans les parcs, villages vacances, « Été jeunes », pass découvertes… Tout le monde y trouvera son compte. DOSSIER / PAGES 24-29 Des vacances pour tous les goûts Le Conseil général agit pour le droit aux vacances. Animations dans les parcs, villages vacances, « Été jeunes », pass découvertes… Tout le monde y trouvera son compte.

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Le magazine du Conseil général n° 292 / Juillet-Août 2012Le magazine du Conseil général n° 292 / Juillet-Août 2012le val-de-marne, plus qu’ un département, un service public.

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DOSSIER / PAGES 24-29

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DOSSIER / PAGES 24-29

Des vacances pourtous les goûtsLeConseil général agit pour le droit aux vacances.Animations dans les parcs, villages vacances, « Été jeunes »,pass découvertes… Tout lemonde y trouvera son compte.

Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 32

ÉDITORIAL

Avec les beaux jours et la période estivale, les Val-de-Marnaisvont avoir l’occasion de découvrir leur département sous unjour convivial, accueillant et naturel.

Vous êtes très nombreux à manifester votre attachementà un environnement de qualité, permettant à tous, dèsle plus jeune âge, de bénéficier d’espaces de respiration,de détente et de plaisir partagé.

Avec les 22 parcs départementaux, les berges de la Marneet de la Seine, les forêts, le Val-de-Marne, départementurbanisé, a toujours cherché à concilier vie en ville etprésence de la nature.

En faisant le choix, audacieux à bien des égards, deprivilégier le maintien d’espaces naturels au cœur desvilles contre la spéculation immobilière effrénée, nous avons de longue date, et par uneintervention publique résolue, contribué à façonner un département où il fait bon vivreet où la nature dispose de tous ses droits.

Le Conseil général s’est ainsi engagé à bannir les pesticides pour l’entretien de ses espacesverts et vient de décider d’accorder aux communes qui le souhaitent une aide pour leurpermettre d’acquérir des terrains en vue d’y constituer des espaces naturels sensibles.

J’en suis pour ma part persuadé, la ville de demain, celle que nous concevons et bâtissonsaujourd’hui devra, pour être vivable et agréable, rechercher l’harmonie entre un habitatde qualité pour tous, des emplois, des transports collectifs plus nombreux et plus facilesd’accès, des services publics de proximité réactifs et une nature présente partout.

C’est ce à quoi nous nous attachons à favoriser en Val-de-Marne.

Bon été à toutes et à tous.

CHRISTIAN FAVIERSénateurPrésident du conseil général du Val-de-MarneSecrétaire général adjoint de l’Assemblée des départements de France

L’été en Val-de-Marne :profiter de la nature en ville

� CONNAISSANCEDUVAL-DE-MARNE, LEMAGAZINEDUCONSEILGÉNÉRALDUVAL-DE-MARNE, n°292, j ui l l et - août 2012. Hôt el du dépar t ement ,94011 Cr ét ei l Cedex.Tél . : 39 94. Cour r i el : cvm@cg94. f r • I nt er net : www. cg94. f r . � DIRECTEUR DE LA PUBLICATION : Fr édér i c Houx. � DIRECTEUR DE LACOMMUNICATION :Al ai n Ger mai n. � RÉDACTEURENCHEF :Al ai n Jégou. � RÉDACTION : Jean-Pi er r e Del ahaye, Fr anci ne Déver i nes, Al i Aï t - Sal ah, Laur aPodor oski , Di di er Ber neau.Avec l a col l abor at i on de Cl aude Bar davi d, Al i ne Péni t ot , Pascal e Pi sani , St éphane Le Pui l l . � SECRÉTAIREDERÉDACTION : Ant honyLar chet . � SECRÉTARIAT :

VALDEMARNE

LEMAGAZINEDU CONSEIL GÉNÉRAL

©JoëlLumien

L’ÉVÉNEMENT pages 4-5

Bons Jeux !Une dizaine d’athlètes val-de-marnais devraitparticiper aux prochains Jeux olympiquesde Londres. Présentation.

L’ACTUALITÉ pages 6 à 17

• Action sociale

• Petite enfance

• Jeunesse

• Les chantiers près de chez vous

DÉBATTREEN VAL- DE-MARNE

BOUGER ENVAL- DE-MARNE

CONSTRUI RELE VAL- DE-MARNE

VI VRE LE VAL- DE-MARNE

SOMMAIRE DU N°292 – JUILLET-AOÛT 2012

DOSSIER pages 24 à 29

LeConseil généralagit pour le droit auxvacancesEn juillet-août, c’est le temps des loisirs, dela détente : animations, villages vacances,pass découvertes… le Conseil généralœuvre pour faire des vacances un droitpour tous.

C’EST VOUS QUI LE DITESpage 30Forum, courrier, avis. Vous avez la parole.

TRIBUNES pages 31 à 35Les groupes politiques du Conseil généraldonnent leurs points de vue.

À L’AFFICHE pages 36 à 41

L’été en pente douceLeMAC/VAL invite le public pendant lesvacances à découvrir l’art et le musée autre-ment, avec notamment les Portes du temps.

SPORT pages 42-43

Rugby : Thiais-Orlyn’est pas retenuLa Fédération française de rugby a renduson verdict. Après des mois de campagnecréative et constructive, la candidature deThiais-Orly Rugby n’a pas été choisie.

DÉCOUVERTE pages 44-45

L’INSEP, campus oùle sport est roiAu cœur du bois de Vincennes,sur 28 hectares, le campus de l’INSEPaccueille l’élite du sport français.

MÉMOIRE pages 46-47

Les Misérables,romanactuelL’œuvre de Victor Hugo a 150 ans cetteannée. Retour sur ce livre-événementavec Arnaud Laster, spécialiste de Hugoet… cristolien.

ENTRETIEN pages 18-19AvecMarc Pili, délégué général del’association Vacances ouvertes.

REPORTAGE pages 20-21

Avant d’aménager,fouillons notre passéDepuis mai 2011, le service départementald’Archéologie est habilité à établir desdiagnostics. Retour sur des fouilles réaliséesà Saint-Maur.

ILS FONT LE VAL-DE-MARNEpages 22-23• Gare au théâtre, « fret en tous genres »,Vitry-sur-Seine.

• Stéphane Bayet, directeur de Limeil-Brévannes Services +.

• Pierre Cousin, éleveur d’ânesses,Chennevières-sur-Marne.

©C.Petit

Jour nal i mpr i mé sur

©J.Statkus

©A.Bachellier/Pellicam

©M.Aumercier

©T.Oulmi

Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 5

Du 27 juillet au 12 août, Londresaccueillera les Jeux olympiques. Desmilliers d’athlètes, venus des cinq conti-nents, se retrouveront pour ce rendez-vous planétaire. Parmi eux, lesmembresde l’équipe de France, issus de 28 fédé-rations. Une dizaine de Val-de-Marnaisdevrait faire partie de cette délégation.Une participation qui récompense qua-tre années d’efforts. ValdeMarne vousles présente.

Brice Leverdez (US Créteil), le 28 juillet,sera le premier d’entre eux à découvrirles Jeux. Il débutera les épreuves olym-piques de badminton à la WembleyArena. À 26 ans, le champion de France2012 ne cache pas qu’il « aime cesgrands challenges » et affiche de grandesambitions.Audrey Labeau et Damien Cely (VGASaint-Maur) entreront, les 7 et 9 août,dans le grand bain pour les épreuves deplongeon. Damien, 23 ans, spécialistedu plongeon à 3 m, devrait concourirdans l’épreuve individuelle. Il souhaite« profiter à fond de [ses] premiers Jeux,acquérir de l’expérience et tenter de se hisseren finale. » Audrey Labeau goûtera à sesdeuxièmes Jeux olympiques. Spécialisteduhaut vol à 10m, elle revient en formeaprès une saison en dents de scie.Comme elle le confie, elle « vivra la com-pétition par étape. Il faudra être à fond lorsdes éliminatoires pour passer en demi-finale, puis pour arriver à la finale. »À partir du 2 août, le vélopark deLondres accueillera les épreuves decyclisme sur piste. C’est peut-être là quedeux champions (Gregory Baugé,Michaël D’Almeida) et une cham-pionne (Sandie Clair) de l’US Créteilmonteront sur le podium.Honneur auxdames avec Sandie. À 24 ans, elle aussiconnaîtra ses premiers Jeux. Six foischampionne de France du 500 m, elletentera, le 2 août, avec Virginie Cueffet Clara Sanchez, d’accrocher le podiumde l’épreuve de la vitesse par équipe.

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C’est elle qui sonnera la charge endémarrant la course. Ce même jour,Grégory et Michaël, associés à KevinSireau, participeront à l’épreuvehommes. Dans ce trio, Grégory sera ledémarreur. À 27 ans, il a un palmarèsimpressionnant avec quatre titres dechampion du monde par équipe ettrois en individuel. Il a aussi remportél’argent par équipe à Pékin (2008).Michaël, quant à lui, finira la course. À24 ans, il vient de remporter deuxmédailles d’argent aux championnatsdu monde de Melbourne en Australie.Le 2 août, tous deux visent l’or. Maispour Grégory Baugé, cette quête de l’orne s’arrêtera pas là. Quatre jours plustard, il s’alignera dans l’épreuve devitesse individuelle.Deux athlètes val-de-marnaises,MurielHurtis (AC Thiais, 400 m) et LinaJacques Sébastien (US Créteil, 200 m)pourraient participer aux épreuvesd’athlétisme, qui débuteront le 4 août.À l’heure où ces lignes sont écrites,toutes deux n’avaient pas encore réa-lisé les minima requis. Mais Linadevrait être sélectionnée pour le relais4x100 m. Quant à Muriel, toute nou-velle championne de France sur 400m,elle espère, d’ici le 6 juillet, y arriver.Elle nous confiait récemment « s’entraî-ner très dur pour participer à ses 4es Jeuxolympiques ». À noter que Pascale Jeuland(cyclisme US Créteil) était en attented’une possible sélection.Pour que la fête soit totale, n’oublionspasAntoine Jesel de l’AvironMarne etJoinville et Assia El Hannouni (USCréteil, voir page 43) qui participerontaux Jeux paralympiques, le 29 août.Enfin, nous pensons à GwladysEpangue (TDK Saint-Maur), championnedu monde de taekwondo, pour qui cesJeux représentaient énormément (voirpage 43). Nul doute que ses collèguesde l’équipe de France auront une penséepour elle durant cet événement.

Alain Jégou

L’ÉVÉNEMENT

©PellicamAntoine Jesel

©D.R.

Lina Jacques Sebastien©D.R.

Muriel Hurtis©D.R.

Sandie Clair©U.S. Créteil

Grégory Baugé©U.S. Créteil

Assia El Hannouni©U.S. Créteil

Damien Cely© J. Melin

Audrey Labeau© J. Melin

Brice Leverdez©U.S. Créteil

Mickaël D’Almeida©M. Génon

Londres 2012

Bons Jeux !

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Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 7

sept députés contre quatre pour l’UMP.Henri Plagnol (UMP, 1re circonscription),Laurent Cathala (PS, 2e circonscription),Roger-Gérard Schwartzenberg (PRG,3e circonscription), Jacques-Alain Bénisti(UMP, 4e circonscription), Gilles Carrez(UMP, 5e circonscription), LaurenceAbeille(EELV, 6e circonscription), Jean-JacquesBridey (PS,7e circonscription),Michel Herbillon (UMP, 8e circonscription),René Rouquet (PS, 9e circonscription),Jean-LucLaurent (MRC,10e circonscription)et Jean-Yves Le Bouillonnec(PS, 11e circonscription) siègent désormaisà l’Assemblée nationale.

Alain Jégou

protéger leurs enfants des « dangersd’internet », ou comment les aider dansleur parcours scolaire. Des enseignantsexpliquent qu’il leur faut adapter leurfaçon d’enseigner ou faire face à denouveaux comportements comme, parexemple, l’usage du « copier-coller ».

Des enjeux renouvelés,mais pas inéditsPour Jean Heutte, ces questions sontlégitimes : le livre imprimé s’est installédans la société, non sans heurts, sur descentaines d’années. Internet a seulement16 ans et il est partout ! Pour ThomasGaon, le vrai risque, c’est de diaboliserinternet et de le méconnaître.Plusieurs intervenants ont souligné quela nouveauté technologique ne doit pas

masquer la permanence de questionsd’éducation. Par exemple, on s’inquièted’internet, mais se préoccupe-t-on suffi-samment de la présence de la télévisiondans la chambre des enfants ? Demême,l’accès facile à un immense réservoir deconnaissances et d’informations nesupprime pas la nécessité d’apprendre àmaîtriser ces contenus et à exercer unesprit critique.

Le rôle essentiel des parentset des enseignantsAlain Desmarest souligne que le rôle desenseignants se trouve renforcé et nonamoindri. La formation des enseignants,qui dépend de l’Éducation nationale, estdécisive. L’accompagnement des parentsest aussi déterminant pour ne pasaccentuer la fracture numérique.Ce type de rencontre entre parents, ensei-gnants et spécialistes montre que c’estcollectivement que l’on pourramaîtriserles enjeux que font naître où renouvellentles technologies numériques.

Aline Pénitot

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Comment les jeunes s’emparent-ilsd’internet ? Quelles sont les conséquencesde l’introduction des technologies del’information à l’école ? Le 29mai, l’ORISa réuni une centaine de parents et d’ensei-gnants pour en parler avec deux spécia-listes, Jean Heutte et Thomas Gaon, etavec Alain Desmarest, vice-président duConseil général en charge de l’Éducation.Tout le monde paraît d’accord : on nepeut tourner le dos à ces technologiesnumériques. Elles nous font gagner dutemps, elles nous permettent de nousexprimer et de communiquer avec unegrande efficacité. Mais les questions desparticipants montrent que leur rapidepropagation bouscule la société et l’écoleet suscite des inquiétudes.Des parents se demandent comment

L’ACTUALITÉ

À partir de la rentrée 2012, les 13 000 collégiens val-de-marnaisentrant en classe de 6e recevront un ordinateur portable, fournipar le Conseil général. L’occasion pour l’Observatoire desréussites et des inégalités scolaires (ORIS) de s’interroger sur lespratiques numériques des jeunes.

ÉDUCATION

Les jeunes et le numérique,quels usages, quelles pratiques ?

VITE DIT…Entreprise. Le plus grand centre européen derecherche en cosmétique s’installera sur la RD 7.Implanté depuis 1957 sur le site, L’Oréal a acquisdébut mai un terrain de 20 000 m2 àChevilly-Larue, lui permettant de développer40 000 m2 de bureaux et de laboratoires.

LIEUDEVIE /CRÈCHEDESALLIÉS, CHOISY-LE-ROI, 15 JUIN

©ToufikOulmi

Les élections législativesse sont déroulées les 10 et 17 juin.Organisées un mois après l’électionde François Hollande comme présidentde la République, ces élections ont étémarquées par un très fort tauxd’abstention.Seulement 56,94% des Val-de-Marnaisse sont déplacés lors du second tour,le 17 juin.Ce scrutin a vu les rapports de forcespolitiques évoluer. À gauche, Partisocialiste (PS), Radicaux de gauche(PRG), Mouvement républicain etcitoyen (MRC) et Europe Écologie –Les Verts (EELV) totalisent désormais

Pour marquer l’arrivée de l’été, les bambins, leurs parents et les personnels de la crèche se sont retrouvés en fin d’après-midi pourfaire la fête. Ce moment de convivialité, agrémenté de quelques pâtisseries et de boissons douces, a été apprécié de tous. La plupartdes 76 crèches départementales se plient bien volontiers à ce rendez-vous classique fort sympathique.

Aménagement. Dès le mois de juillet, 86 arbresseront plantés sur le terre-plein central du TVM, routede Choisy (RD 86), de la rue Déminitroux au carrefourPompadour, à Créteil. L’opération démarrera par leterrassement des fosses d’arbres, pour un coût totalde 180 000 euros (terrassement et arbres). Plusd’infos sur www.cg94.fr rubrique Infos travaux.

Concertation. L’enquête publique sur leréaménagement de la RD 19 entre Paris et la placeGambetta (Ivry) devrait démarrer en septembre.Le projet propose la création d’un boulevard urbainpour faciliter et sécuriser les déplacements. Pistes cycles,aménagements piétons… il est également prévu laréalisation d’un site propre pour bus.

ÉLECTIONS LÉGISLATIVES

La gauche gagne trois sièges

©ToufikOulmi

Le 29 mai, lors du débat de l’ORIS, parents, enseignantset spécialistes ont échangé autour de l’usage d’internetpar les jeunes.

©J.Moulin

Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 98

L’ACTUALITÉ

VITE DIT…

Marcel Trigon,maire honoraire d’Arcueilet conseiller général honoraire du Val-de-Marne, est décédé le 20 juin, à l’âgede 77 ans.Né en1935 enBelgique, il s’étaitinstallé à Arcueil, cité du Chaperon-Vert, dans les années 1950. En 1964, ily fut élu maire. Jusqu’en 1997, il miten œuvre diverses actions de démocra-tie participative avec les Arcueillais.Soucieux de la justice sociale, il s’atta-cha à développer une cité solidaire. De1985 à 2004, comme conseiller généraldu Val-de-Marne, il s’investit, notam-ment, pour le développement des rela-tions internationales et de la coopéra-tion décentralisée avec l’Afrique du Sud,le Salvador, le Vietnam ou la Palestine.Élu, porteur d’une conception inno-vante de la démocratie, Marcel Trigonétait également un combattant desdroits de l’Homme. Il avait fondé les

Rencontres nationales contre l’apartheidet il avait accueilli, à Arcueil, DulcieSeptember, représentante en Francede l’African national congres (ANC).Il avait souhaité donner le nom de cettefemme d’exception, assassinée en 1988,à un collège de sa ville. En juillet 1996,il aura l’honneur d’accueillir dans saville le président Nelson Mandela, alorsen visite d’État en France.À l’annonce de son décès, DanielBreuiller, maire et conseil générald’Arcueil, a tenu à saluer « un inlassablemilitant de la justice sociale, du logementpour tous, de la citoyenneté active et de lasolidarité internationale ». Christian Favier,sénateur et président du Conseil général,a rappelé qu’Arcueil et le Val-de-Marne« comptaient beaucoup pour lui [MarcelTrigon]. Il leur a donné le meilleur de sesforces et de son intelligence ». A.J.

Les P’tits Mômes. L’édition d’été du journal de lapetite enfance du Conseil général est parue.Au sommaire :un dossier sur l’allaitement, des conseils pour protégerles enfants des piqûres d’insectes, des propositionsde sorties dans les parcs. À télécharger surwww.cg94.fr/les-ptits-momes.

L’association Point carré handicap vient de publierl’édition 2012 de Handicap et automobile, guided’information pour aider les personnes handicapéesà trouver les réponses aux questions auxquelles elles sontconfrontées dans le domaine de l’automobile.Tél. : 01 47 01 09 60 ou [email protected].

Gentilly. Les deux crèches et le centre de Protectionmaternelle et infantile Chaperon-Vert vont faire l’objetd’une grosse opération de rénovation.Après une phased’études, les travaux proprement dits devraientcommencer durant le 4e trimestre 2013 pour se terminerdébut 2015. Coût du chantier : 3,87 millions d’euros.

©Mairied’Arcueil

HOMMAGE

DisparitiondeMarcel Trigon

HÔPITALUne télé pour les patientsLe centre hospitalier Henri-Mondor,en collaboration avec l’Institut nationalde la santé et de la recherchemédicale(INSERM) et l’université Paris-Est –Créteil (UPEC), lance une chaînede télévision gratuite, diffusée dansplusieurs hôpitaux, dont trois dansle Val-de-Marne (Henri-Mondor,Albert-Chenevier et Émile-Roux).Campus santé TVMondor - c’est sonnom - est diffusée sur le canal 7 destélévisions mises à disposition desmalades dans ces centres de soins.Son objectif est d’apporter un peu dedétente aux patients qui ne peuventpas payer un abonnement télévisionpendant leur séjour à l’hôpital.Les programmes proposés font unelarge place au divertissement, auxémissions culturelles et musicales.La diffusion d’un film grand publicen soirée est prévue. Cette offre estcomplétée par des flashs d’actualité,des renseignements pratiques surl’hôpital et des émissions d’informationsur des questions de santé et sur larecherchemédicale. D.B.

� SOS Rentrée, numéro vert (gratuit) :0 800 24 94 94.

Pour en savoir plus

C’est avec une exigence renouveléeque les villes partenaires du dispositifSOS Rentrée abordent les semainesqui viennent, décisives pour le respectdes choix des jeunes Val-de-Marnaisen matière d’orientation scolaire.« Le nouveau président de la Républiquea affiché comme priorité l’éducation etdispose d’une majorité parlementairepour la mettre en œuvre », rappelleGilles Saint-Gall, vice-président duConseil général chargé de la Jeunesse.Nous souhaitons, en cette rentrée deseptembre 2012, faire respecter lepremier choix de formation émis parchaque jeune. S’ils sont 150 000 enFrance à quitter chaque année lesystème scolaire sans formation,c’est aussi parce que nombre d’entre euxn’ont pas pu accéder à la formation qu’ilsavaient choisie, faute de places. »

La remise des prix du concours nationalde la Résistance et de la Déportation,organisée conjointement en Val-de-Marnepar le Conseil général, la préfecture etl’inspection académique, s’est dérouléele 7 juin dans la salle des fêtes de l’hôteldu département, à Créteil. De nombreuxcollégiens et lycéens accompagnés deleurs professeurs se sont retrouvéspour l’occasion, en présence notammentde Christian Favier, président duConseil général, Pierre Dartout, préfet,Pierre Moya, inspecteur d’Académie,et de représentants d’associationsd’anciens combattants. Cette année,

Fin août, les 28 communes membresdu dispositif feront le point avec leservice départemental de la Jeunessesur le nombre de jeunes sans affectationet, le 4 septembre au matin, unrassemblement sera organisé avec lesjeunes concernés et leurs parents devantl’inspection académique de Créteil.« Notre mot d’ordre, c’est “Osons laréussite scolaire !”, revendique GillesSaint-Gall.Nousprocéderons auxinscriptions des jeunes dans la filière désiréeet nous les transmettrons ensuite au rectoratpour qu’il respecte leurs choix. »

Stéphane Le Puill

SOS RENTRÉE

Pour une orientation de 1er choix

VITRY-SUR-SEINE

UnePMItoute belle

les jeunes Val-de-Marnais avaient àréfléchir autour du thème « Résister dansles camps nazis ». Au total, 137 travaux,individuels ou collectifs, ont été remis.Parmi eux, 52 ont été récompensés.Signalons que les travaux des élèvesdes collèges Pierre-Brossolette deVilleneuve-Saint-Georges, Henri-Barbussed’Alfortville, Albert-Camus de Thiais,et celui des lycéens du lycée Christophede Sucy-en-Brie ont été sélectionnéspour participer au concours à l’échelonnational. A.J.

JEUNESSE

Devoirs de Résistance

©M.Aumercier

©M.Aumercier

Le quartier du pont duPort-à-l’Anglais, côté Vitry, est en pleineébullition. Les vieux bâtiments font peuà peu place à des immeubles modernes.Au 6, rue Rosa-Parks, le centre deProtection maternelle et infantile (PMI),auparavant logé dans l’écoleÉva-Salmon, a pris possession d’unvaste appartement au 1er étage del’une des nouvelles résidences qui fontface à la Seine. Ça sent encore le neuf.Les murs peints en blanc, le mobilieraux couleurs douces, les largesouvertures sur l’extérieur rendent leslieux agréables. « C’est un changementtotal, se réjouit Carole Calpas,infirmière-puéricultrice, directrice ducentre depuis six ans. C’est beau,c’est propre. Nous sommes passésde 77 à 220 m2. Nous allons pouvoiraccueillir les familles qui s’installent ici. »Le centre PMI suit 500 enfants,de 0 à 6 ans, et devra faire face àl’arrivée de nouveaux bébés(186 naissances en 2011).Outre la directrice, deux auxiliairesde puériculture, une psychologue,deux médecins et un agent d’entretienfont vivre la structure. Son inaugurationpar le Conseil général, propriétairedes lieux, est prévue à l’automne. D.B.

� Le palmarès complet surwww.ia94.ac-creteil.fr.

L’actrice Clémentine Célarié est lamarraine de Campus santé TVMondor,nouvelle chaîne de télévision hospitalière.

Marcel Trigon (à droite) recevant, en 1996,le président Mandela, en présence notammentdeMichel Germa, président du Conseil général.

©M.Aumercier

Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 1110

L’ACTUALITÉ / AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE

Leschantiers prèsdechez vousVoirie, transports, espaces verts… au cours de l’été, de nombreux chantiers visent à améliorer les déplacementset le cadre de vie des Val-de-Marnais.

Reportage photo : Jean-Moulin

� La concertation sur l’aménagementde la RD 5 à Vitry, Choisy et Thiais,annoncée dans les pages travauxdu précédent numéro deValdeMarne (n°291, juin 2012)débutera courant septembre(et non pas en juin, comme celaa été annoncé).

ERRATUM

SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS /JOINVILLE-LE-PONTVoirieRue Beaubourg (RD 281).� Le réaménagement de la voie est engagédepuis le 18 juin pour une durée d’un moiset demi, afin de sécuriser et de faciliter lesdéplacements des piétons et des cyclistes.

� L’opération prévoit la réorganisation dustationnement ; la création d’un plateausurélevé à l’angle de la rue de Paris ;la sécurisation des traversées piétonnes etl’accessibilité aux personnes à mobilitéréduite ; un contresens cyclable sera misen place, avec des logos vélo matérialisésau sol.

� Le coût des travaux est de 250 000d’euros, financé le Conseil général.

MANDRES-LES-ROSESVoirieRue Paul-Doumer (RD 272), entre les ruesd’Yerres et de Rochopt.� Au cours du mois de juin, des travaux de voirieont consisté à rénover le revêtement de lachaussée.

� Objectif : faciliter la circulation automobiletout en réduisant les nuisances sonores.

� Le coût de l’opération est de 150 000 d’euros,financé le Conseil général.

CHOISY-LE-ROIOuvrage d’artPont de Choisy, avenue Jean-Jaurès (RD 86).� Des travaux de rénovation du pont sontengagés depuis le 18 juin pour une duréeprévisionnelle de trois mois, sur la partieau-dessus des voies SNCF.

� Ils concernent la reprise de l’étanchéité etla pose d’un nouveau revêtement sur lachaussée.

� La circulation se fera sur une seule fileen direction de Thiais jusqu’au 27 juillet eten direction de Créteil, du 30 juillet au14 septembre.

� Le coût du chantier est d’environ770 000 euros, financé par leConseil général.

VILLEJUIFVoirieAvenue de la République (RD 148).� Engagés depuis le début du mois de juin, des travauxconcernent la partie comprise entre les rues René-Hamonet Jean-Jaurès.

� Ils consistent à réaménager le trottoir nord et à supprimerle stationnement.

� Ces travaux visent à faciliter les déplacements despersonnes à mobilité réduite à proximité du métroLouis-Aragon et des écoles.

� Le coût des travaux est de 200 000 euros,financé par le Conseil général.

L’HAŸ-LES-ROSESVoirieAvenue Gabriel-Péri (RD 255 A).� Des travaux de rénovation de voirie sont réalisés entre la rueDispan et l’avenue de la République.

� Ils concernent le stationnement et les trottoirs, visent à sécuriseret faciliter les déplacements des piétons et des personnesà mobilité réduite.

� Le coût de l’opération s’élève à 230 000 euros, financé par leConseil général.

CHEVILLY-LARUE / L’HAŸ-LES-ROSESVoirieAvenue du Général-de-Gaulle (RD 160).� Après une première phase achevée en décembre 2011du côté du lycée, les travaux de réaménagement del’avenue du Général-de-Gaulle reprennent pour unedurée prévisionnelle de quatre mois.

� Le chantier s’attachera à la création d’une contre-alléecôté habitations pour accueillir des stationnementset une piste cyclable.

� Ces travaux s’inscrivent dans le cadre de latransformation de la RD 160 en boulevard urbainarboré.

� Le coût des travaux est de 3,7 millions d’euros,financé par le Conseil général et la Région.

Toutes les informationssur les travaux enVal-de-Marne sur votresmartphone en scannantle flashcode ci-contre(application gratuite).

Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 13

l’accès, notamment aux personnes àmobilité réduite.Plus au sud, route de Fontainebleau, de laplace de Lattre-de-Tassigny à l’avenue delaRépubliqueàChevilly-Larue, les travauxnécessiteront de restreindre la circulationautomobileàdeuxfoisunevoie.Chaussées,trottoirs, pistes cyclables, traversées et che-minementspiétons, plantationsd’arbres…les aménagements urbains seront finali-sés en 2013, avant la mise en service dutramway(1).Côté nord, de la porte d’Italie au métroVillejuif - Louis-Aragon(2), le chantier deréaménagement se termine en juillet surles trottoirs côté pair au Kremlin-Bicêtre.Après la plantation en avril de 90 arbres(pins parasols et chênes), le chantier seconcentrera, cet été, sur les trottoirs côtéimpair du carrefour Eugène-Thomas et surles îlots centraux.D’importants travauxdedéviation des réseaux souterrains sont

Côté sud, entre le pôle Louis-Aragon et lecimetière de Thiais, la réalisation du tram-way avance. De juin à fin août, le Conseilgénéral va intensifier ses travaux d’amé-nagement pour libérer progressivementles emprises centrales nécessaires à laconstruction de la plateforme du futurtramway. Depuismai, 800mètres de railssont en cours d’installation devant ledomaineChérioux (lireValdeMarnen°291).Au niveau du pôle Aragon, le passagesouterrain de l’avenue Gorki sera totale-ment comblé.Les lignes de bus seront regroupées dansla nouvelle gare routière à l’automnepour faciliter les correspondances. Del’autre côté, avenueStalingrad, après la findes travaux de déviation des réseaux, lapose de la plateforme tramway sera éga-lement engagée. À terme, des stationne-ments vélo et des traversées piétonnessécurisées seront aménagés pour faciliter

une quarantaine de membres, dontplusieurs très grandes entreprises commeDanone, la RATP, ADP, Casino, la SNCF,la Poste, Derichebourg, GRDF ou encoreRICOH France. Le réseau compte aussiparmi ses membres de très petites etmoyennes entreprises, deux structuresd’insertion par l’activité économique(SIAE), deux SCOP, ainsi que ValophisHabitat et les Chambres consulaires.« Nous travaillons aujourd’hui à ladéfinition du plan d’actions que nousrendrons public en septembre »,conclut le président de FACE 94. A.A.S.

* Société coopérative et participative.

REPÈRES

12

L’ACTUALITÉ

Lancé officiellement le 12 avrildernier, le réseau val-de-marnaisd’entreprises Fondation agir contrel’exclusion (FACE 94), porté par leConseil général, vise à lutter contrel’exclusion et les discriminations dansl’emploi, en conjuguant développementéconomique et enjeu social. Le 11 maidernier, Bernard Benoist, dirigeant de laSCOP* UPC à Bonneuil-sur-Marne(Union des compagnons paveurs), en estdevenu le président, six vice-présidentsont également été élus. « J’avais déjà,en 2008, participé au groupementd’entreprises Le Regard, qui a permisl’insertion professionnelle de personnessans qualification dans le secteur destravaux publics », explique-t-il.Depuis son lancement, FACE 94 s’estconsidérablement étoffé. Il regroupe déjà

Le réaménagement de la RD 7 en chiffres.• Voirie entièrement réaménagée sur plus de 6 km, entre Paris et Thiais.• 30 quartiers desservis par le tramway (11,5 km, 18 stations).• 1,8 million d’habitants concernés.• 4,2 km de pistes cyclables.• 500 arbres plantés, 12 carrefours réaménagés, 7 villes concernées :Le Kremlin-Bicêtre,Villejuif, Vitry-sur-Seine, L’Haÿ-Les-Roses,Chevilly-Larue,Thiais et Rungis.

Sept maîtrises d’ouvrage différentessur le tramway.Le Conseil général (pour la RD 7), la DIRIF,SEMMARIS, le parc tertiaire SILIC, SOGARIS(sur ses domaines respectifs), le STIF (à Athis-Mons)et la RATP.

Une réunion publique sera organiséeà la rentrée.Objectif : présenter le projet de réaménagementde la RD 7 entre le quartier Guipons-Pasteuret le pôle Louis-Aragon, à Villejuif.Le début des travaux est prévu fin 2012.

�www.fondationface.org etwww.cg94.fr(rubrique Emploi/Formation).

Pour en savoir plus

D’ici le printemps 2013,la Briqueterie accueillerale Centre développementchorégraphique (CDC).Située dans le domainedépartemental de Chérioux(Vitry-sur-Seine),cette nouvelle structureconservera la cheminéede l’ancienne usine debriques sur laquelle elle estconstruite depuis l’automne2010. Son coût global estde 12,5 millions d’euros,financé par le Conseilgénéral (maître d’ouvrage)pour 8,5 millions d’euros,la Région pour 3 millionsd’euros et l’État pour1 million d’euros.Plus d’infos sur cg94.frrubrique Culture-Loisirs.www.alabriqueterie.com.

EMPLOI / INSERTION

FACE94 se structure

L’opération « Permis sport emploi »se termine cet été pour 40 Val-de-Marnaissur les 105 jeunes Franciliens âgés de16 à 25 ans. Lancée depuis février par lafondation FACE et l’organisme de formationSJT, en partenariat avec la Région- et le réseau des missions locales,l’Agence nationale de cohésion sociale etde l’égalité des chances, le Conseilgénéral… -, cette initiative a pour objectifde permettre à des jeunes d’accéder àun emploi par le biais d’un parcoursprofessionnel en alternance.Cours de conduite, remise à niveau…cette troisième édition a aussi comportédes périodes de vie collective pourfavoriser l’esprit d’équipe et la cohésionde groupe. Un stage animé par laFédération française de hand-ball, et uneimmersion d’une semaine sur une basede la marine nationale à Lorient ont étéproposés à ces jeunes.Un premier bilan de l’opération sera tiréen septembre. Mais l’an dernier, un peumoins de la moitié des stagiairesa pu décrocher un emploi à la sortiedu dispositif, avec un contrat à duréeindéterminée, déterminé ou enapprentissage.

A.A.-S.

�www.cg94.fr rubrique Aménagement,www.tramway7.fr, www.la7avivre.fr.

Pour en savoir plus

©C.Petit

(1) Le coûtdes aménagements pour le tramway est de318millionsd’euros, financé par laRégion (73,6%), le conseil général duVal-de-Marne (17%), le conseil général de l’Essonne (3,8%),l’État (3,2%), la RATP (1,6%) et la communauté d’aggloméra-tion Les Portes de l’Essonne (0,8%).(2) Le coûtdesaménagementsde laRD7nordestde30millionsd’euros, financépar leConseil général (70%) et laRégion (30%).

INSERTION

Permissport emploi :bilan enseptembre

©D.Merle

VOIRIE /TRANSPORTS

Le tramway au cœur de la RD 7VOIRIE /TRANSPORTS

Le tramway au cœur de la RD 7

prévus. Dans le quartier Guipons-PasteuràVillejuif, les travaux se terminent sur lestrottoirs côté pair entre les rues Babeuf etDauphin. Ils démarrent en juillet sur lesîlots centraux. L’aménagement de ce sec-teurdevrait s’achever enoctobre.Véritableopération de réaménagement urbain, larequalificationde laRD7nordconcernera,en 2013, le tronçon entre le quartierGuipons-Pasteur et le pôle Louis-Aragon.

Ali Aït-Salah

©AlexBonnemaison

De la porte d’Italie au cimetière de Thiais, les travaux d’aménagement s’intensifient cet étésur la RD 7. Le point sur la création d’un boulevard urbain et du tramway le long de l’anciennenationale 7.

DEMAIN EN VAL-DE-MARNE

Bernard Benoist,président de FACE 94.

certains d’entre vous, mettant en pratiqueune des démarches originales du Conseilgénéral : la participation des habitants.ValdeMarne est avant tout votre journalet qui mieux que vous peut nousconseiller sur les évolutions du journal ?Nous avons donc consulté - à trois reprises -un certain nombre de lecteurs du dépar-tement. Nous avons recueilli avis, cri-tiques, propositions mais aussi satisfac-tions. Beaucoup nous ont dit que cemagazine était utile et unique au regarddes informations qu’ils y trouvaient.Le journal que vous découvrirez en sep-tembre est le résultat de ce travail parti-cipatif, riche et enthousiasmant. D’oreset déjà, nous envisageons de le poursui-vre. Tout d’abord, en vous encourageantà nous écrire ou à nous envoyer des cour-riels. Ensuite, dans les tout prochainsmois, certains d’entre vous seront contac-tés pour participer à un comité de lec-teurs. Celui-ci, renouvelé régulièrement,aura pour objectif de nous aider à faireque ValdeMarne réponde toujours mieuxà sa mission : vous informer. D’ici là,bonnes vacances !

Alain Jégou

Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 1514

L’ACTUALITÉ

En septembre, vous trouverez, dansvotre boîte aux lettres, un ValdeMarneplein de nouveautés. Votre magazine,après six années dans sa forme actuelle,a décidé de faire peau neuve. Depuis unbon moment déjà, nous souhaitions lefaire évoluer, le rendre plus dynamique,plus lisible et plus riche en informations.Une démarche, longue et enthousias-mante, dont l’objectif était de répondrele mieux possible à vos attentes.

Dynamisme et rubriques nouvellesNous vous présentons ici quelques pagesde ce que sera ValdeMarne à la rentrée.Comme vous pouvez vous en rendrecompte, notre - votre - journal a pris unsérieux coup de jeune. La une, entièrementrepensée, offre d’entrée le choix entreplusieurs sujets. La titraille, les caractèresont changé, donnant plus de dynamisme.Les articles, accompagnés d’intertitres,sont moins denses, plus rythmés, afind’améliorer la lecture. La photo, l’icono-graphie prennent plus de place.

De nouvelles rubriques font égalementleur apparition. Une rubrique « Médias »qui vous informera chaque mois surTVal, la WebTv du Conseil général, lesite cg94.fr ou encore les nouveaux ser-vices en ligne. Une double page men-suelle « Territoires » aura pour objectifde vous présenter l’importance et lesenjeux d’une ville, d’un canton, des habi-tants dans le développement harmo-nieux de notre département. Enfin, ledossier central décryptera pour vous lespolitiques innovantes mises en œuvrepar le Département.

Vos avis : une richesseMais pour arriver à ce résultat, nousavons souhaité prendre vos avis. Aussi,nous sommes allés à la rencontre de

le 25 mai46es Jeux du Val-de-MarneAu total, quinze jours de sport populaire et festifdans les 47 villes du département (…) Cette année,les jeux inaugurent une démarche éco-responsableen mettant en place une charte avec onzeengagements : qualité d’accueil du public, gestiondes déchets, animations écologiques…

le 25 maiQuinze jours de sportLes Jeux du Val-de-Marne, c’est quinze joursde sport festifs dans les 47 villes du département.La 46e édition aura lieu du 1er au 17 juin, avec90 000 élèves participants. Une coutume qui,chaque année, fait la joie des élèves val-de-marnais.Mais cette fois-ci, le Conseil général l’organisesous le thème du développement durable.

du 2 au 8 juinQuestions à Emmanuelle Tridon,secrétaire générale du MAC/VALL’équipe du musée d’art contemporain duVal-de-Marne est composée de 69 agents (…)Nous cherchons à mobiliser et à impliquerles agents autour d’objectifs partagés qui sontla conservation et la diffusion des œuvres (…)Nous essayons de décloisonner les métiers (…)L’idée est d’associer les penseurs de contenuset ceux qui les mettent en œuvre, pour que toutle monde soit concerné.

FranceTV.fr, le 3 juin« Vivement demain », expositionà Vitry-sur-SeineAu musée d’art contemporain du Val-de-Marne,jusqu’au 10 juin. Ce nouvel accrochage desœuvres de la collection fait suite à celui consacréaux souvenirs et à la mémoire. Il en est aussi lecontrepoint, car les œuvres présentées, acquisesrécemment pour la plupart, invitent à explorerl’avenir à travers des visions poétiques,existentielles ou encore utopiques.

le 14 juinJouez et découvrez des sports,c’est gratuitDernière ligne droite pour profiter desincontournables jeux organisés par leconseil général du Val-de-Marne. Déjà deuxsemaines de sport et de festivités proposéesdans 47 villes du département. Pour conclurecette 46e édition, les activités proposées sontsi nombreuses que chacun pourra y trouver soncompte (…) du primaire au lycée. Depuis le débutde l’opération, 90 000 élèves se sont déjàrencontrés. L’objectif du Département est de faireaimer le sport aux jeunes, mais pas seulement.Ces sessions sont ouvertes aux amis, commeaux familles.

MÉDIAS

À votre retour de vacances, vous découvrirez votre magazine, ValdeMarne,entièrement rénové. Un journal que l’on espère plus agréable à parcourir,plus riche en informations, innovant et répondant à vos souhaits.Présentation.

MÉDIA

Avec vous, ValdeMarne évolue

©

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Située en bordure de la Marne, au sud-est de Paris, la ville de Bonneuil-sur-Marneest jeune et multiculturelle. À l’origine, il existait probablement une villa gallo-romaine du nom de Bonoilum, Bonogilum ou Bonogelum. Aujourd’hui, ce!e villede 17 000 habitants se développe autour de son port en pleine expansion.

Tout beau,tout neufD’ici la !n mars 2012, les locauxdu centre de Protection maternelle etinfantile, ainsi que ceux de la crèchedépartementale, auront été entièrementrestructurés a!n de mieux répondreaux besoins des familles et des enfantsaccueillis. Pour les deux structures,les travaux portent essentiellementsur l’agrandissement des locaux

et leur réaménagement intérieur.

POPULATION17 000 habitants

environ dont :22,2 % ont moins

de 15 ans13,4 % ont entre

15 et 24 ans51,3 % ont entre

25 et 60 ans13,1 % ont plus

de 60 ans

GÉOGRAPHIELa ville s’étend sur

551 hectares dont :18 ha d’espaces verts67 ha de zone

pavillonnaire

50 ha de logementscollectifs

ÉCONOMIE,SOCIAL,ÉDUCATION

Plus de 800entreprises

294 ha de zoned’activités

9 500 emploisPopulation active :

50 % (chiffres 1999)4 crèches dont une

départementale7 écoles maternelles5 écoles primaires1 collège

PATRIMOINEL’église, dédiée à

Saint-Martin au 13e

siècle. Son cœurdaterait de la "n du 13e

ou du début du 14e

siècle. Très endomma-gée durant l’occupationprussienne de 1870,elle a été restaurée àpartir de 1874.

Le château du Rancya été édi"é en 1610 etdoit son nom à PaulBrunet de Rancy quil’acquiert en 1685.Classé aux Monuments

historiques, il abriteaujourd’hui l’Écolerégionale d’enseigne-ment adapté (EREA). Leparc voisin appartientau Conseil général.

Le Lavoir, impasse duMorbras, a été construiten 1875 pour épargneraux habitantes untrajet à pied de 1 500mètres jusqu’à laMarne. L’eau provenaitdu réservoir duMont-Mesly et sedéversait ensuite dansle Morbras.

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Un port stratégique et en plein développementLe port de Bonneuil-sur-Marne est le premier port du Val-de-Marne et le deuxième d’Île-de-France en terme de volume de produits chargés et déchargés. Comme on le voit, c’est unsite stratégique. Avec ses 186 hectares à 8 km de Paris, le grand port au sud-est de la capi-tale con!rme, d’année en année, sa vocation de plate-forme multimodale.Spécialisé dans le BTP et la métallurgie, avec 150 entreprises et 2 000 emplois directs, ceport entend se développer dans le domaine de la logistique urbaine et dynamiser son acti-vité conteneur avec le ferroviaire. Pour cela, une amélioration de sa desserte routière parle prolongement de la RN 406 est plus que jamais nécessaire. Cette opération a été inscritepar l’État dans le plan de modernisation des infrastructures (PDMI), avec l’engagement d’uneparticipation !nancière à hauteur de 30 % du coût des travaux.

Les quartiers Républiqueet Fabien en cours de rénovationLe Conseil général participe !nancièrement au projet porté par la Ville et l’Agence nationale de renou-vellement urbain (ANRU) concernant les quartiers République et Fabien. La convention signée par la Villeavec le Département et l’ANRU prévoit la destruction de 603 logements sociaux, la construction de 596logements sociaux neufs, la mise en résidence de 150 logements et une réhabilitation pour 190 logements.Les travaux sur la crèche départementale et la centre de PMI s’accompagneront de la création d’une crèchemunicipale de 30 berceaux.

Circuler à véloLe schéma départemental des itiné-raires cyclables (SDIC) du Val-de-Marne prévoit à long terme un réseaude 480 km de voies cyclables dont lamoitié sur la voirie départementale.Aujourd’hui, le tiers de ce réseau estaménagé. Récemment, le Départe-ment a créé à Bonneuil diverses pistescyclables sur la RD 19, la RD 30 et laRD 60. La création d’une nouvelle liai-son cyclable entre le TCSP et le pontde Bonneuil est à l’étude.

Patrick Douet,maire et conseillergénéral

Quelle différence faites-vousentre votre fonction de maireet celle de conseiller général ?Les deux fonctions sontcomplémentaires. Le mandat deconseiller général permet depoursuivre mon action de maire,de renforcer nombre de nosprojets municipaux au servicedes Bonneuillois. En retour, jetente d’apporter au Départementmon expérience de terrain, je faispartager les innovations faitessur Bonneuil-sur-Marne

lorsqu’elles peuvent êtregénéralisées.

Quelles sont vospréoccupations premièrespour votre territoire ?

Les problèmes de transportsreviennent souvent dans lespréoccupations des Val-de-Marnais, notamment à Bonneuil.Le développement économique,avec la mise en œuvre du plandes éco-activités en Val-de-Marne trouvera ici, à Bonneuil,avec le deuxième site portuairerégional, une dimension concrète.Autre question, celle de larénovation urbaine ambitieuseque nous conduisons grâce àl’aide du Département. En!n, laréussite éducative des plusjeunes recueille notre attentionconstante. Tous ces sujets sontau cœur des réalisations duDépartement.

Quels dossiers souhaitez-vous faire avancer ?L’emploi est la priorité absolue.Dans ce cadre, nous sommesengagés avec Christian Favieravec détermination pour obtenirl’extension de la RN 406 pour ladesserte du port de Bonneuil etdu développement de l’emploi.Cette extension permettra aussid’améliorer la qualité de vie desBonneuillois.

FONTENAY-SOUS-BOIS

LE-PERREUX-SUR-MARNE

BRY-SUR-MARNE

CHAMPIGNY-SUR-MARNE

CHENNEVIÈRES-SUR-MARNE

ORMESSON-SUR-MARNE

SUCY-EN-BRIE

MAROLLES-EN-BRIE

NOISEAU

LA-QUEUE-EN-BRIE

LE-PLESSISEN-BRIE

CHOISY-LE-ROI VALENTON

VITRY-SUR-SEINE

ALFORVILLE

THIAIS

CHEVILLY-LARUE

BOISSY-SAINT-LÉGER

VILLENEUVE-SAINT-GEORGES

LIMEIL-BREVANNES

VILLECRESNES

MANDRES-LES-ROSES

SANTENY

PÉRIGNY

VILLIERS -SUR-MARNEJOINVILLE-

LE-PONTMAISONS-ALFORT

SAINT-MAUR-DES-FOSSÉS

SAINT-MANDÉ

CHARENTON-LE-PONT

SAINT-MAURICEIVRY-SUR-SEINE

VILLEJUIFCACHAN

ARCUEIL

GENTILLY

KREMLIN-BICÊTRE

ORLY

RUNGIS

VILLENEUVE-LE-ROI

ABLON-SUR-SEINE

VINCENNES

FRESNES

NOGENT-SUR-MARNE

L’HAY-LES-ROSES

CRÉTEIL

BONNEUIL-SUR-

MARNE

Bonneuil avanced’un bon pied

TERRITOIRES

TERRITOIRES

Un site propre qui change la vieL

20 stations en seulementune demi-heure

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27

Solidarité. Un si joli mot mérite bien qu’on lui fasse fête. Réservez donc votre samedi 10 décembre pour

participer à l’une des multiples ren-contres qui auront lieu un peu partout dans le département, dans le cadre de la fête des Solidarités.Placée sous le signe de la convivialité, du partage et de l’échange, la fête est le point d’orgue de la campagne du Conseil géné-ral contre toutes les formes d’exclusion avec, notamment, l’attribution d’un chèque de solidarité aux ménages non

imposables. Mais la solidarité passe aussi par ce moment de rencontre et de détente qui compte beaucoup pour les familles qui traversent des situations dif!ciles.La fête se décline en 31 lieux : théâtre, jeux, musique, danses, concerts, démons-trations sportives, animations pour les enfants sont au programme. De quoi satis-faire tous les publics car, bien entendu, tout le monde est bienvenu à la fête des Solidarités. Dans le cadre de l’année du bénévolat, la matinée sera plus particu-lièrement consacrée à un temps d’échange

avec les militants des nombreuses struc-tures qui participent à l’organisation de l’événement. Dès 13 h, place à la fête. Le programme des réjouissances s’élabore ville par ville. Associations locales, groupes culturels, ligues sportives sont de la partie. La fête des Solidarités, c’est avant tout un mariage d’énergies et de bonnes volontés qui permet de faire de cette journée un beau moment.À La Queue-en-Brie, c’est le club Ados de la ville qui se mobilise pour organiser des séances photos et permettre aux 1520s

Noël avant l’heure

L E M A G A Z I N E D U C O N S E I L G É N É R A L • N ° 2 8 5 • D É C E M B R E 2 0 11

54 GRAND ANGLEGRAND ANGLE

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Le dossier complet est à envoyer à l’adresse suivante :Monsieur le Président du Conseil général, hôtel du départemental, service des Relations internationales, 94054 Créteil Cedex.

Pour une aide méthodologique :Proj’aide. Tél. : 01 49 56 85 37.Mail. : [email protected] Site : http://projaide.cg94.fr/

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Le Conseil général accompagne les associations val-de-marnaises qui s’engagent dans des projets de solidarité internationale. Ce soutien peut revêtir la forme d’un appui technique ou méthodologique mais également fi nancier via le cofi nancement de projet.

Qui peut déposer une demande de subvention ?† Pour déposer une demande, il faut être une association loi 1901, avoir son siège social et son activité sur le territoire du Val-de-Marne et justi!er d’au moins un an d’existence et d’activité.

Quels types de projets peuvent bénéfi cier d’une aide ? † Les domaines d’intervention des projets qui peuvent prétendre à une aide du Conseil général sont multiples. En voici une liste non exhaustive : santé, éducation, formation professionnelle, accès à l’eau et assainissement, environnement, développement économique, culture, développement social, jeunesse, sport, Droits de l’homme...

Comment déposer une demande de subvention ?† Les associations qui souhaitent obtenir une aide !nancière du Conseil général doivent déposer un dossier comportant

les éléments suivants :une lettre datée et signée par

le président de l’association ou son représentant, dé!nissant le montant de la demande, le pays et la région concernés, ainsi que l’intitulé du projet, adressée au président du Conseil général ;

une description détaillée du projet (objectifs et déroulement du projet, publics concernés, partenaires locaux...) ;

un budget détaillé ;la !che complétée du projet, disponible

sur le site du Conseil général, cg94.fr ;la copie de la parution de l’association au

Journal of!ciel, la copie de sa déclaration en préfecture, ses statuts, la liste des membres du bureau, un RIB ou un RIP.

Quel est le montant de la subvention ? † La subvention du Conseil général est un co!nancement dont l’attribution et l’importance de son montant sont fonction de la qualité et de l’ampleur du projet ainsi que du nombre de projets retenus. Il ne peut excéder 50 % du coût total du projet. Une association ne peut soumettre qu’un projet par an. Si le projet est retenu, l’association devra transmettre un bilan technique et !nancier précis à l’issue de l’opération. Sinon, elle ne pourra plus prétendre à un nouveau !nancement du Conseil général.

Quels sont les critères d’a"ribution ?† Les dossiers de demande de subvention sont transmis au service Relations internationales. Celui-ci évalue la faisabilité technique, la qualité et l’intérêt des projets. Les points étudiés sont : la dé!nition des rôles de chaque acteur ; la faisabilité du projet ; la crédibilité du (des) porteur(s) de projet ; la pertinence du projet ; la cohérence du budget ; la présentation du projet ; la visibilité du projet.† Les dossiers retenus font ensuite l’objet d’une délibération de la Commission permanente du Conseil général qui décide ou non d’accorder une aide.† En 2010, grâce au Conseil général :

52 projets associatifs de solidarité inter-nationale ont reçu un appui méthodologique ;

21 projets ont béné!cié d’un co!nancement (pour un montant total de 82 000 euros).

Solidarité internationaleBénéfi cier d’une subventiond’aide aux projets

COMMENT ÇA MARCHE ?

16 MARSJOURNAL DE 7H

Le Forum alternatif mondial de l’eau a lieu à Marseille. Interview du président du Conseil général. Il commente sa proposition de constitution d’un tribunal international de l’eau.

LE 12 MARSENCORE PLUS D’ÉDUCATEURS DANS LES QUARTIERS

C’est un sacré coup de pouce pour les jeunes en dif"culté. Le Conseil général a annoncé qu’il augmentait de 10 % le budget dédié à la prévention spécialisée en 2012, soit 900 000 euros supplémentaires. Cette progression, la seule décidée par un département français cette année, signi"eplus d’éducateurs dans les quartiers et d’accompagnement scolaire. 

LE 12 MARS 6E FORUM ALTERNATIF DE L’EAU À MARSEILLE

En marge du Forum mondial de l’eau, se tient le Forum alternatif mondial de l’eau. Christian Favier interviendra dans le cadre du tribunal de l’eau. Le Département exposera au public ses actions en matière de gestion de l’eau et partagera ses solutions.

LE 6 MARS UN COUPON-RÉPONSE POUR SOUTENIR LE GRAND STADE

Dans le magazine du Conseil général de mars, les lecteurs sont invités à renvoyer un coupon-réponse pour manifester leur soutien.

DU 8 AU 14 MARS LE VAL-DE-MARNE VA BON TRAIN

La grande nouvelle de 2012, qui va véritable-ment révolutionner le Val-de-Marne, c’est le démarrage of"ciel du Grand Paris : le premier contrat de développe-ment territorial a été signé le 31 janvier entre l’État et les villes de Vitry-sur-Seine, Choisy-le-Roi et Alfortville. Il porte sur trois gares du Grand Paris Express :Vitry-Centre, Les Ardoines et Vert-de-Mai-sons.

LE 6 MARSÎLE-DE-FRANCE

« Aujourd’hui, toutes les réformes visent à centraliser de plus en plus. Cela éloigne les citoyens de leurs élus. » Christian Favier.

LE 5 MARS« ABROGER LA RÉFORME »

Christian Favier, président du conseil général du Val-de-Marne, exige une nouvelle décentralisation.

MARSLES COLLÉGIENS FERONT LEURS DEVOIRS EN NUMÉRIQUE

En septembre prochain, le Départe-ment va doter les 1300 élèves de 6e

des 104 collèges du Val-de-Marne d’un ordinateur portable.

ACTUALITÉ- . - / 0 1 2 0 1 -+ 2 3 4 0 35 + /)0

18

Plus d’infos, pour le plus grand nombre

Le MAC / VAL sur smartphones et table!es

Pour plus d’information, rendez-vous sur www.macval.fr

M.D.

cg94.fr/Val’Hebd

La Muse monte le son P.44

Bienvenue au Grand Paris Express ! P.30

Histoiresd’eau P.22

Le magazine du Conseil généralavril 2012n°289

Val Marne

11 NOVEMBRE. CRÉTEIL Comme partout en France, le

Conseil général a commémoré le 93e anniversaire de la !n de la

guerre 1914-1918. Un moment solennel et émouvant en mémoire

aux quelque 1,7 million de morts (civils et militaires) et 235s

8 NOVEMBRE.NOGENT-SUR-MARNE

La 7e édition de Meet Innov,

rendez-vous en Île-de-France

des professionnels de

l’innovation, s’est tenue au

Pavillon Baltard en présence

notamment de Christian

Favier, président du Conseil

général, Pascal Savoldelli,

vice-président en charge du

Développement économique

et président du conseil

d’orientation et de

surveillance de l’Agence 370s

8 NOVEMBRE. CRÉTEIL Soirée de présentation de

Quand ils ont su, le nouvel album de naissance de Malika

Doray. Ce livre à lire et à jouer, qui raconte qu’une naissance

est une fête, sera offert à tous les bébés de 2012. « Dans une

période de contraintes budgétaires, je me réjouis que nous ayons

pu préserver cette dimension de notre politique : notre soutien

à la création artistique et son accès au plus grand nombre 420s

21 ET 22 OCTOBRE. CRÉTEIL Dans le cadre de

l’Année européenne du bénévolat, le Conseil général a organisé

un colloque européen a!n de mettre en évidence le rôle majeur

joué par les bénévoles et l’action du Département en faveur

de la vie associative. Plusieurs centaines de personnes ont pu,

avec Didier Guillaume, vice-président du Conseil général

chargé de la Vie associative, et Simonne Abraham- 400s

12 NOVEMBRE. CRÉTEIL Soirée d’ouverture d’Un

Notre monde, la semaine de la Solidarité internationale orga-

nisée par le Conseil général. Plusieurs centaines de jeunes

val-de-marnais ont mis en avant leurs projets en faveur des

pays défavorisés. À leurs côtés, un parrain surprise en la per-

sonne du footballeur international William Gallas et des jeunes

venus des quatre coins de la planète venus témoigner 400s

3 NOVEMBRE. CRÉTEIL La Journée de santé publique dentaire, organisée par le

Conseil général en partenariat avec la Société française des acteurs de la santé publique bucco-

dentaire, a réuni beaucoup de professionnels de ce domaine autour du thème « Santé bucco-

dentaire : quelles protections pour quelle santé ? ». Cette 11e journée a été l’occasion de 350s

Pourl’innovation

Dunt quiaspis cum

rerum utem expelitio

vendus imillora

vendandis dolenis et

accum id que ex eiu.

6

L E M A G A Z I N E D U C O N S E I L G É N É R A L • N ° 2 8 5 • D É C E M B R E 2 0 11

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Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 1716

RETOUR EN IMAGES

2 et 3 juin / L’Haÿ-les-RosesLa Roseraie du Val-de-Marne organisait le « Rendez-vous aux jardins » autour du thème : « Les images du jardin ». Ainsi, les visiteurs ont pu aborder toutes les représentationsvisuelles des roses en participant à de nombreuses initiatives ludiques, dont un jeu de piste pour découvrir la Roseraie, mais aussi des visites guidées, des animations, des expositions,des stands techniques... Trois concerts, dans le cadre de Parfums de musiques, ont agrémenté ce week-end festif.

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7 juin / CréteilLa Journée de l’entrepreneuriat a réuni plus 1 200 visiteurs autour desthématiques liées à la création, la reprise et au développement de la jeuneentreprise. Organisée par les Chambres de commerce et d’industrie, et del’artisanat (CCIP 94 et CMA 94), le Conseil général et l’université Paris-Est -Créteil, cette 14e édition a permis d’aller à la rencontre de quelque 70 exposants,acteurs de l’entrepreneuriat, et d’assister au cours de la journée à une quinzainede conférences et ateliers.

21 juin / Du port de Viry-Chatillon au port d’OrlySignature, sur une péniche, du contrat de bassin Seine parisienneAmont 2012-2016. Réunissant plus de 50 signataires, cet engagementcollectif se structure autour de quatre enjeux : restaurer les milieuxaquatiques pour assurer la continuité écologique, améliorer la qualitédes eaux, se réapproprier le fleuve et prévenir le risque d’inondation.En présence des principaux signataires (région Île-de-France,département de l’Essonne, Agence de l’eau Seine-Normandie etdépartement du Val-de-Marne), quelques projets sur les bergesessonniennes et val-de-marnaises ont été dévoilés. Le coût total de l’axeSeine s’élève à 141 millions d’euros, dont 25 millions financés par leconseil général du Val-de-Marne.

20 juin / Champigny-sur-MarneL’espace Aimé-Césaire a accueilli la 5e édition du prix littéraire des collégiens.Organisé par le Centre départemental pédagogique (CDDP), en partenariatde l’Éducation nationale et le Conseil général, ce concours d’écriture collectivede nouvelles portait, cette année, sur la thématique « Sa valise était vide ».Accompagnés par leur professeur, les élèves des classes lauréates de4e et de 3e ont reçu leur récompense et la lecture d’un extrait de leur nouvelle.Les établissements vainqueurs sont : Victor-Duruy à Fontenay (1er prix),Édouard-Branly à Nogent (2e prix), l’internat d’excellence de Cachan (3e prix)et le collège Edmond-Nocard de Saint-Maurice (4e prix). Leurs nouvellessont désormais réunies dans un recueil distribué aux centres de documentationet d’information (CDI) des collèges départementaux.

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25 juin / CréteilSymbole de l’engagement politique du Département pour l’enseignement supérieur, le 30eprix de l’Université a été décerné par Liliane Pierre, vice-présidente du Conseil général encharge de la Recherche, et Luc Hittinger, président de l’université Paris-Est - Créteildevant une centaine de personnes. Les travaux de onze étudiants val-de-marnais ontété récompensés, dont trois premiers prix ex aequo : François Vallet, Pascale FabioInnominato et Jonathan Fiard.

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24 mai / Ivry-sur-SeinePlus de 400 responsables d’entreprises et institutionnels du département s’étaientdonné rendez-vous à l’agence de développement du Val-de-Marne. Lors de cette soiréeannuelle, ils ont eu l’occasion de débattre du Grand Paris et de la candidature de Thiais-Orly Rugby avec Christian Favier, président du Conseil général, Pascal Savoldelli, vice-président chargé du Développement économique, président du conseil d’orientationde l’Agence de développement et Joël Gayssot, son directeur général. À cette occasionl’agence a annoncé la mise en ligne sur www.valdemarne.com de l’Atlas de l’innovation,répertoire de plus de 800 entreprises innovantes du département.

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le cas de la famille : les vacances consti-tuent un temps où ses membres peuventse retrouver. Passer quinze jours devacances en famille aide à retisser desliens entre parents et enfants, dans unmoment où tout le monde est plusréceptif. Les vacances sont une périodeprivilégiée pour la découverte, le par-tage, la connaissance de l’autre. Ellesfavorisent le lien social. C’est en ce sensqu’elles ont une réelle fonction citoyenne.

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ValdeMarne : Près d’un Françaissur deux ne part pas en vacances.Le droit aux vacances reste-t-iltoujours à conquérir ?Marc Pili : Très clairement. Deux aspectséclairent ce fait. Les difficultés écono-miques d’abord. Parmi les non-partants,on retrouve essentiellement les ménagesqui vivent sous le seuil de pauvreté, lestravailleurs précaires, les allocataires deminima sociaux, les chômeurs en fin dedroits. À noter aussi la situation desjeunes : les 16-25 ans constituent la caté-gorie qui part le moins. La paupérisationde la société a restreint l’accès auxvacances.Mais il y a aussi une seconde raison àcette situation. Plus de 3 millions depersonnes ne sont jamais parties et n’ontpas de « culture vacances ». Elles s’impo-sent une interdiction de partir, souventparce qu’elles ont peu de moyens. Notretravail, c’est de les convaincre qu’ellesaussi, elles ont droit aux vacances.

La charte de votre associationnote que les vacances ne constituentpas un accessoire mais permettentl’exercice effectif de la citoyenneté.Qu’entendez-vous par là ?M.P. : Découvrir autre chose, s’ouvrir àdes cultures nouvelles, rencontrer despersonnes inconnues auparavant, fairesociété… les vacances, c’est tout cela.La relation à l’autre est complètementréintégrée durant cette période. Prenons

Marc Pili en dates

Janvier 2011 : délégué général deVacances ouvertes

2008-2010 : administrateur du Conseilnational des employeursassociatifs, syndicatprofessionnel del'animation, du sport etdu tourisme social

2000-2010 : délégué général de la Liguede l’enseignement (Blois)

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Ce temps des vacances permet aussi dese reposer, prendre du plaisir, d’aborderles choses sous un angle différent. Ons’épanouit, on est plus heureux.

L’un des derniers textesconcernant le droit aux vacancesdate du gouvernement Jospin, avecson inscription dans la loi contre lesexclusions. Rien n’a été fait depuis ?M.P. : L’article 140 de la loi contre lesexclusions de 1998 évoque effectivementl’égal accès à la culture, aux vacances etaux loisirs. Mais après 2002, il y a euabandon de cette volonté, la questiondu travail a tout dominé. Et il y a unerelation compliquée, dans notre société,entre la notion de travail et celle devacances. Convaincre que les vacancesrestent un moment important alors quenous sommes en période de crise, ce n’estpas évident. Le logement, l’habillement,la santé, l’alimentation constituent lespriorités. Pourtant, aider au départ envacances, c’est de l’action sociale. C’estbénéfique pour la personne elle-même,pour son entourage et pour la société.Quand les gens préparent un projet devacances, ils sont alors dans un momentpositif.

Allez-vous poursuivre votre actionpour que ce droit soit réellement prisen considération ?M.P. : Durant la campagne présidentielle,nous avons sollicité les différents candidats

Les vacances, un moment privilégié dontprofite seulement un Français sur deux.

L’association Vacances ouvertes milite pour l’accès de tous aux vacances.Pour elle, ce temps libre suscite la curiosité, l’échange et la connaissance del’autre. C’est un moment de plaisir et de bonheur qui favorise le lien social.

« Les vacances sontune période privilégiée

pour la découverteet le partage »

Marc Pili, délégué général de Vacances ouvertes

VACANCESOUVERTES : CONCILIER TOURISMEETACTIONSOCIALE

Créée en 1990, l’association Vacances ouvertesn’aide pas directement le grand public maisaccompagne les collectivités territoriales et lesassociations dont l’objectif est de favoriser le départen vacances des jeunes et des familles.Elle est ainsi en contact avec un millier de structureslocales.

Vacances ouvertes propose essentiellementdeux moyens pour concrétiser cette ambition :

• le soutien au départ de familles en difficultéqui sont suivies par des associations, des centrescommunaux d’action sociale... Outre les conseilsdonnés à ces organismes, l’association financeen partie le séjour par des chèques vacances.14 000 personnes en ont bénéficié en 2011 ;

• le dispositif « Sacs ados », réservé aux jeunesde 16-25 ans. Un vrai sac à dos, comprenantdes chèques vacances et des fiches conseils pourpasser de bonnes vacances, est remis au jeune.Là aussi, cette aide se fait par l’intermédiaire deservices jeunesse, d’espaces jeunes, de centressociaux. 5 000 sacs ont été distribués l’an dernier.

Vacances ouvertes vient, par ailleurs, de lancerune opération soutien aux vacances des aidantsfamiliaux.

L’association est membre du réseau Wresinskivacances familiales, qui réunit de nombreusesassociations de lutte contre l’exclusion (Secourspopulaire, Secours catholique, ATD Quart monde,Restos du Cœur).

et, dès la nomination du gouvernement,nous avons demandé un rendez-vous àla nouvelle ministre chargéeduTourisme.Nous souhaitons que cette question soitremise en débat.L’Europe, elle aussi, prend en comptel’importance des vacances. La Commis-sion européenne a ainsi lancé, en 2009,le programme Calypso. Il constate quede nombreux citoyens sont exclus dutourisme et note qu’il est nécessaire decorriger cette inégalité en garantissantl’accès aux vacances, particulièrementpour les seniors, les personnes handica-pées, les 18-30 ans et les familles défavo-risées. Nous n’en sommes qu’au débutmais ce projet conforte notre action.

Propos recueillis par Didier Berneau

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REPORTAGE

On creuse, on pioche, on gratte mais onne gagne pas à chaque coup. À Saint-Maur, dans le quartier pavillonnaire de larue des Sorbiers, le projet de constructiond’un nouveau pavillon sur une petite par-celle a fourni l’opportunité à la mi-juin auservice Archéologie du Conseil générald’effectuer un sondage préalable à la pellemécanique avant le début des travaux.« On soupçonne la présence dans ce secteur d’uncimetière médiéval car l’ancienne église de LaVarenne, remontant à l’époque carolingiennevoiremérovingienne, était toute proche », relateStéphane Ardouin, spécialiste du Moyen-Âge, l’un des quatre archéologues duConseil général à être habilité à mener un

diagnostic pour le compte du servicerégional d’Archéologie, service de l’Étatrattaché à la direction régionale desAffaires culturelles (DRAC). Cette fois, larécolte est maigre : quelques tessons decéramique, des ossements d’animauxissus d’une consommation humaine, latrace d’une ancienne fosse… Le jourmême, les tranchées seront rebouchées.

Des fouilles préventivesSon collègue Renaud Nallier, spécialistede l’âge du bronze et l’âge du fer, a euplus de chance en mars dernier sur le sitedu futur nouveau collège Gustave-Monodà Vitry-sur-Seine. « Lorsd’undiagnostic fiable,

il faut sonder environ 10 % de la surface d’unsite. Sur cette parcelle, on a donc réalisé dix-huit tranchées de longueur variable. Celanous a permis de mettre à jour de nombreuxvestiges aussi bien pour l’Âge du fer que pourdes périodes plus récentes. On a, par exemple,mis en évidence une canalisation d’eau en terrecuite datant de la période XIIIe-XVe siècles etégalement un aqueduc souterrain maçonnéremontant au XVIIe-XVIIIe siècles », se féliciteRenaud Nallier. Sur la base de ces décou-vertes, une recommandation de fouillepréventive sera émise par le service régio-nal d’Archéologie. Si elle est validée, leDépartement se verra ainsi confier lachargedemenerune fouille exhaustivedu

Tout aménagement urbain est susceptible d’être précédé d’un sondage archéologique si le site estperçu comme pouvant receler des vestiges. Depuis mai 2011, le service départemental d’Archéologieest habilité à établir des diagnostics.

site pendant deux à trois mois sur la based’un cahier des charges rédigé par l’État.

Mieux connaître l’histoire du Val-de-MarneProgressivement, le service du Conseilgénéral dresse ainsi une carte des risquesarchéologiques qui permettra de mieuxpréserver et connaître l’histoire du peu-plement du Val-de-Marne. Aujourd’hui,seule la commune de Rungis, riche envestiges gaulois, dispose d’une telle carte.« Depuis notre habilitation, nous avons établicinq diagnostics dont un a été positif. C’estformidable d’avoir obtenu cet agrément carseule la recherche sur le terrain nous permetd’améliorer nos connaissances », affirmeDavid Coxall, chef du service depuis2008. Spécialiste du Moyen-Âge, il a àson actif quarante ans d’expérience defouilles et estime que l’archéologie liéeà l’aménagement, pratiquée depuis àpeine trente ans, a permis de nombreusesdécouvertes. Dans les années qui vien-

Sondage dans un jardin pavillonnaire deSaint-Maur à la recherche d'un cimetièremédiéval.

nent, au fil des opérations d’urbanisme,on mettra peut-être ainsi fin à une carenceétrange dans le Val-de-Marne : jusqu’àmaintenant, aucun site important del’Antiquité romaine n’a été mis à jour.

Stéphane Le Puill

ARCHÉOLOGIE

Avant d’aménager, fouillonsnotre passé

Lemétier d’archéologue exige rigueuret sens de l’observation, les signes

d’occupation humaine sont souvent très ténus. »Stéphane Ardouin, archéologue départemental,

spécialiste du Moyen-Âge.

� À la tête d’une équipe de trois médiateurs dupatrimoine, Sophie Duvauchelle organise desséances de découverte de l’archéologie auprès dupublic scolaire. « Nous travaillons avec les collègeset les lycées, mais également avec un public d’élèvesscolarisés en primaire, explique cette spécialiste dela valorisation du patrimoine. Les contacts avec lemilieu enseignant sont facilités par un professeur-relais mis à notre disposition quatre heures parsemaine par l’Éducation nationale. »Des malles pédagogiques, des fac-similés etdes silhouettes humaines permettent de sensibiliser

les élèves à partir de la classe de CE 2 à l’évolutionde l’homme et de ses techniques à travers lepatrimoine archéologique local. Au sein de l’espaced’aventures archéologiques, inauguré en septembre2010 à Villejuif, les enfants peuvent s’initieraux fouilles et à certaines techniques datantde la préhistoire.« Tous nos ateliers sont conçus sur un modeparticipatif, insiste Sophie Duvauchelle.Les enfants peuvent agir durant la séance, manipulerles objets, comme par exemple notre reproduction dela panoplie du guerrier gaulois de Rungis. »

ÉQUIPEMÉDIATION

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Sur le site du futur collège Monod, à Vitry, unefouille exhaustive de deux à trois mois est prévue.

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� Pourensavoir plusEn juillet, le service Archéologie organise des ateliers tout public(Arkéotekné) chaquemercredi, de 14 h à 16 h, à l’espace d’aventuresarchéologiques (parc des Hautes-Bruyères, Villejuif).Inscriptions de 10 h à 12 h tous lesmardis, mercredis et jeudisjusqu’au 26 juillet au 01 47 26 10 67 / 01 47 26 10 00 ;par mail à [email protected].

« Nous initions à l’archéologie 1 500 élèves chaque année »

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départ - c’est sa manière de respirer -,Mustapha Aouar revient de Roumanieavec un spectacle de chansons. Coifféde sesmultiples casquettes (responsabledu lieu, metteur en scène, comédien,chanteur, diseur de poésie…), il la jouecollectif, entouré d’Élodie à l’admi-nistration, Jacques-Philippe à la prod,Émilie à la com, Nadia aux relationspubliques et à l’action culturelle... Uneéquipe qui, avecenthousiasme,multiplielesmiracles pour embellir l’été.

Francine Déverines

moment, le Belge Nicolas Ancion), desateliers pour les amateurs de tout âge(théâtre,musique, slam…) et une flopéed’événements en tout genre, cabaret lejeudi, danse en couples et familles ledimanche, et des rendez-vous à l’annéecomme les Petites Comédies de l’eau,les Rencontres du réel, les Histoires àemporter, les Fictions urbaines et, cemois-ci, Nous n’irons pas à Avignon.Un festival qui se veut pluridisciplinaireet familial, avec quatre spectacles parjour, une centaine de représentations,15 compagnies et 5 000 festivaliersattendus. On voyage cette année sur lesroutes du monde avec, entre autres,une carte blanche à lamaison d’Europeet d’Orient, sur des thèmes commel’exil ou la mondialisation, révélateursaussi de géographies plus intimes.Toujours un peu lui-même sur le

C’est un lieu comme la ban-lieue sait en faire la surprise.Un lieu où, entre deux spec-tacles, installés dans des

transats, on discute théâtre, musiqueou danse, en sirotant une anisette.Depuis une quinzaine d’années, le fes-tival « Nous n’irons pas à Avignon »investit en juillet tous les espaces de laGare au théâtre. On est à 400mètres dela Seine, les pavés sous les pieds, le vasteciel au-dessus la tête, et une anciennehalle SNCF pour terrain d’aventure.Mustapha Aouar s’y est installé en1996, avec une idée en tête : ouvrir lelieu aux compagnies indépendantes etinventer le mode d’emploi avec tous.Depuis, pas un jour sans qu’il ne s’ypasse quelque chose : des accueils decompagnies, bien sûr, des résidencesd’auteurs (300 depuis 1996, en ce

Ils n’iront pas à Avignon, ils font leur festival à Vitry, en banlieue, et vous invitent pour un moisde spectacles et de rencontres à la Gare au théâtre. À découvrir jusqu’au 29 juillet.

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ILS FONT LE VAL-DE-MARNE

Musicien professionnel d’abord,travailleur social ensuite, éleveurd’ânes aujourd’hui… « Un parcourstout à fait logique », assène,

pince-sans-rire, Pierre Cousin dans sonmagasin pédagogique, situé à l’entrée du parcde la Plaine des Bordes. Arrivé en décembre2009 avec huit ânes, il est à la tête aujourd’huid’une troupe de vingt-trois animaux qu’on peutdécouvrir broutant en toute quiétude dans lesprés clôturés. Réfractaire à toute autorité,Pierre Cousin a décidé, après mûre réflexion,que son destin était de mieux faire connaître cetanimal sympathique. Les clichés de l’âne têtuet idiot, aux oubliettes… Il est le seul éleveuren France à vendre du lait d’ânesse bio, mais,adepte de la décroissance et du bien-vivre,il a opté pour la qualité du lait plutôt que pourla quantité. Chouquette, Circé, Chocolat etCartouche sont nés cette année et tètent leurmère quand bon leur semble. « On prélève le laitchez les ânesses à partir du moment où le bébéa deux mois, explique notre éleveursaxophoniste, et on peut tirer du lait jusqu’à ceque l’ânon ait 13, 14 ou 15 mois. » Pour ceuxqui aimeraient goûter à ce nectar, il vaut labagatelle de 30 euros le litre… L’essentiel deson activité touche à la fabrication de savons etde produits cosmétiques, exposés dans saboutique. Lié par une convention et un bail dedouze ans avec le Conseil général, Pierre Cousina vu arriver sur le parc, dans le cadre d’un projeten plein développement, initié par leDépartement « Une terre pour apprendre »,des associations de réinsertion, d’apiculture etd’aménagement de jardins et de potagers.S’il n’a pas l’ambition de rivaliser avec Cléopâtre,qui possédait 700 ânesses pour alimenter sesfameux bains, Pierre Cousin compte ouvrirprochainement un laboratoire afin detransformer son lait.

Claude Bardavid

�Francilianes–Téliane. 86, rue des Bordes,Chennevières-sur-Marne. www.teliane.fr.

Expert ès ânes

PIERRE COUSIN, ÉLEVEURD’ÂNESSES,CHENNEVIÈRES-SUR-MARNE

Nous n’irons pasà Avignon.Programme surwww.gareautheatre.com.Reportage de la WebTvdu Conseil général enscannant le flashcode ci-contre.

Pour en savoir plus

©J.Melin

GAREAU THÉÂTRE, « FRET EN TOUSGENRES », VITRY-SUR-SEINE

Une aventure collective

©J.Paisley

Lorsque l’on a été soignanten milieu hospitalier,bénévole dansl’humanitaire et

syndicaliste, on est amené àconsidérer l’humain d’abord, et doncla personne dans sa globalité. »Depuis 2008, Stéphane Bayet dirigeune structure d’insertion par l’activitééconomique : régie de quartierLimeil-Brévannes Services +.« Au cœur du centre commercialdes Tilleuls (quartier Saint-Martin),nous accompagnons 66 personnesen insertion... même si je n’aime pasbeaucoup le terme d’insertion,c’est plutôt une sortede tremplin pourdes personnestrès éloignéesde l’emploi »,rectifie-t-il.Jeunes,chômeurs delongue durée,habitantsbrévannais oudes environs,

l’immense majorité n’a aucunequalification.« Ils participent à plusieurs chantiersdans le secteur des services denettoyage de linge, d’équipements,et de l’entretien d’espaces verts,explique Stéphane Bayet, grâce auxpartenariats que nous entretenonsavec la ville, le bailleur social BatigèreIDF, le Conseil général ou encore avecl’institut médico-éducatif Armonia.Nous avons aussi des relations avecle commerce et la grande distribution,ce qui permet aux salariés qui ontacquis une expérience et uneformation, d’y poursuivre leur parcoursprofessionnel. »Le centre des Tilleuls regroupeaujourd’hui deux friperies solidaires(adultes et enfants) implantées en2009 et 2011. Le 28 juin y a étélancé Éco-Sol, premier centrecommercial éco-responsable.« Au mois de novembre, nousouvrirons une épicerie solidairede 200 m2 accessible à tous.Baptisée “Au Panier +”, sonobjectif est d’offrir la possibilité

de consommer des produits bio,éthiques, équitables, ou issusde l’agriculture raisonnée

d’Île-de-France. Produitsménagers, alimentaires,d’hygiène…les personnes démuniespourront les acquérir àdes prix adaptés àleur situation. »À terme, Éco-Solaccueillera égalementun salon de coiffure,un café, un traiteurdes cuisines du mondesolidaires… histoirequ’insertion rime aussiavec convivialité dansle quartier.

Ali Aït-Salah

Premier centre commercialéco-responsable

STÉPHANE BAYET, DIRECTEUR DE LIMEIL-BRÉVANNESSERVICES +

Centre commercialdes Tilleuls - Limeil-Brévannes.Tél. : 01 56 73 17 77.

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DOSSIER / SPÉCIAL ÉTÉ

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C’est enfin l’été ! Pourune majorité de per-sonnes, cette périodeestivale symbolise ledépart en vacances.

Pour d’autres, le « budget vacances » nereste pas concevable lorsqu’une semainede location équivaut souvent à un demi-SMIC. En 2011, 47%des Français ne sontpas partis en vacances selon le Centre derecherche pour l’étude et l’observationdes conditions de vie (CREDOC). Une réa-lité davantage soulignée parmi les caté-gories socio-professionnelles les moinsfavorisées : 71 % des cadres supérieurspartent en congés contre 41 % desouvriers. Que l’on ne parte pas pour desraisons financières, de santé, familialesou professionnelles, le Conseil généralmet tout en action pour permettre auxVal-de-Marnaisde profiter de l’été au cœurde leur territoire.

Le droit aux vacancesDécidé à lutter contre les inégalités, leDépartement œuvre pour permettreaux Val-de-Marnais de bénéficier de cedroit. Une volonté qui se traduit au

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©JanjakStatkus

LeConseil géné ral agit pour

ledroit auxvaca nces

Animations pour les enfants dans les p

arcs départementaux, randonnée pédestre en Savoie grâce aux villages vacance

s, promenade à vélo dans des

espaces naturelsaménagés… le Conseil général m

ène des actions pourque tous les Val-de-M

arnais profitent des vacances d’ét

é.

quotidien par des interventions menéesgrâce à différents services et partenariats.Parmi eux, le service départemental dela Jeunesse, avec le dispositif « Été jeunes »qui a permis, en 2011, à près de 1 800Val-de-Marnais de moins de 25 ans, parle biais d’un soutien financier, d’aller aubout de leur projet de vacances (page 29).« À noter, la situation des jeunes : les 16-25 ansconstituent la catégorie qui part le moins. Lapaupérisation de la société a restreint l’accèsaux vacances », analyse Marc Pili, déléguégénéral deVacancesouvertes (pages18-19).Un engagement pris aussi auprès d’asso-ciations telles que Vacances et Familles(page 27). Au-delà de ces actions ciblées,l’ambition affichée par le Départementconcerne l’ensemble des Val-de-Marnais.Depuis 30 ans, les deux villages vacancesGuébriant et Jean-FrancoenSavoie accueil-lent près de 10 000 personnes par an,pour des séjours aux tarifs modulésen fonction des ressources des foyers(page 28).Les quelque 360 hectares de parcsdépartementaux aux nombreuses ani-mations, en passant par les 2 550hectaresde forêts et de surfaces boisées, permet-

tent des moments de détente et dedécouverte au cœur de l’été (page 26).

Un été dans le Val-de-Marne« Avec le château de Vincennes et leMAC/VAL, les lieux les plus attractifs restentla richesse de notre patrimoine géographique :22 parcs départementaux, 25 îles le long dela Vallée de la Marne et les bords des deuxgrandes voies d’eau navigables que sont laSeine et laMarne», expliqueGilles Saint-Gal,vice-président du Conseil général chargéde la Jeunesse, du Tourisme et desLoisirs (page 27). À cela s’ajoutent les40 bons plans du pass découvertes enVal-de-Marne, concoctés par le Comitédépartemental du tourisme (CDT).Activités nautiques, visites culturelles,animations pour les enfants, sorties enfamille… vous n’aurez que l’embarrasdu choix pour occuper vos vacances.Désormais annuelle, cette carte nomi-native et gratuite permet d’obtenir desréductions, promotions et cadeaux debienvenue auprès des partenaires decette opération (pages 29 et 38 à 41).

En juillet-août, c’est le temps des loisirs et de la détente. Le Conseil général œuvre pour faire desvacances un réel droit.Villages vacances, dispositif « Été jeunes », pass découvertes, animationsdans les parcs... Tout est fait pour que chacun puisse profiter pleinement de ses vacances enVal-de-Marne.

Dossier réalisé par Laura Podoroski

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Envie de semettre au vertESPACES NATURELS

En juillet, certains parcs proposent des animations gratuites : capoeira, cerf-volant, jardinpédagogique, cinéma de plein air, cours de danse du monde, fabrication de marionnettes etplein d’autres activités à découvrir. Les parcs : Cormailles à Ivry-sur-Seine, Hautes-Bruyèresà Villejuif, Lilas à Vitry-sur-Seine, Plateau à Champigny et Petit-Le-Roy à Chevilly-Larue.

Du 17 juillet au 25 août, parc Petit-le-Roy à Chevilly-Larue. Services municipaux etassociations proposent un petit air de vacances avec pique-niques, soirées musicaleset gastronomiques, promenades à poney, jeux… pour toute la famille.Plus d’infos : ville-chevilly-larue.fr et 01 45 60 18 28.

Pour célébrer la fin de l’été, la Fête des moissons se tient le 26 août au parc des Lilas,à Vitry-sur-Seine. Autour du thème « Jardiner, cultiver et consommer autrement », animations,démonstrations et rencontres seront au programme de cette journée festive annuelle.Pour en savoir plus : www.cg94.fr.

CINQ PARCS ANIMÉS

Avec ses 22 parcsdépartementaux, un vasteensemble forestier, une couléeverte naissante… le Val-de-Marne regorge de lieux naturelsde détente et de promenade.Cet été, c’est le momentd’en profiter.Les beaux jours sont là, que vous partiezou non en vacances. Le besoin des’entourer de nature ne nécessite pasforcément d’aller très loin… avec ses22 parcs, son domaine de l’Arc boisé etses projets de coulées vertes, le Val-de-Marne est un département vert. « À sacréation en 1967, le Val-de-Marne a hérité dudépartement de la Seine d’un petit patrimoinenaturel de 37 hectares. Il a affirmé, au fil dutemps, son implication volontariste dans unevéritable politique enmatière d’espaces verts etde paysages avec la création d’autres parcs.

Aujourd’hui, le patrimoine vert départementalatteint 356 hectares dont 22 parcsdépartementaux », explique Alain Blavat,vice-président chargé de l’Environnementet des Espaces verts. Des parcs disperséssur le territoire avec chacun leurambiance, leur intérêt. Envie d’un retour

aux sources ? Le parc du Morbras, situéentre les communes de Sucy-en-Brie etd’Ormesson-sur-Marne, est un lieuchampêtre, vallonné et traversé par larivière dumêmenom.Un charme de sous-bois parsemé de multiples mares. Enviede campagne ? Le parc des Lilas, à Vitry-sur-Seine, en a tout l’air. Hautes herbes,vergers, champs, jardins familiaux côtoientdes enclos accueillant ânes, moutons,vaches et bien d’autres animaux. Sanscompter les 700 variétés botaniques ethorticoles. Envie de glisse ? Des rampesmultiglisse pour roller, BMX et skate selocalisent à Champigny-sur-Marne au parcdu Plateau et à Chevilly-Larue au parcPetit-Le-Roy.De la forêt domaniale Notre-Dame à cellede la Grange, en passant par la forêt deGrosbois, lemassif forestier de l’Arc Boisétraverse le sud-est du territoire. Lieunaturel de détente, il recèle richesseécologique et diversité de paysages pour leplus grand plaisir des promeneurs et desrandonneurs.Un ruban de verdure se déroule à Villejuifentre la rue de Chevilly et la routedépartementale 7 : c’est la branche nordde la coulée verte Bièvre-Lilas. Sur unkilomètre de circulation douce intégrédans la ville, piétons et vélos peuventdésormais se promener sur un cheminbordé de tilleuls, platanes orientaux,cerisiers japonais… entre les 31 jardinsfamiliaux et les deux aires de jeux pourenfants. À terme, elle parcourra 14 km.On respire !

«LetourismeenVal-de-Marnereprésenteplusde25000emplois»

QUESTIONS À

Le Val-de-Marne est-il un département touristique ?Oui. Et c’est souvent ignoré, alors que c’est un enjeuimportant pour notre territoire et ses habitants. Un chiffre : letourisme en Val-de-Marne représente plus de 25 000 emplois.Notre proximité avec Paris en fait une importante ported’entrée pour le tourisme métropolitain.

Quels sont les lieux les plus attractifs ?Ils sont nombreux et variés. Il y a évidemment des lieux depatrimoine, comme le château de Vincennes avec plusde 100 000 visiteurs, et culturels comme le MAC/VAL, premiermusée d’art contemporain en banlieue. Autre fréquentationimportante, nos espaces verts, nos bords de Marne et de Seine.

Des projets pour les années à venir ?Ils sont nombreux. Par exemple, la rénovation et l’ouverture aupublic en 2014 du zoo de Vincennes et la création de la cité dela gastronomie ou le centre d’hébergement de la jeunesse.Près de 25 % du territoire sont amenés à muter durablementdans les dix années à venir. C’est tout le sens du schémadépartemental du tourisme et des loisirs que je présenterai àl’Assemblée départementale en octobre prochain.

Quelle est la politique dudépartement en matière

d’aide aux vacances ?Elle s’articuleautour deplusieurs actions.Tout d’abord,deux villagesvacances offrentchaque annéeà des milliers deVal-de-Marnais la

possibilité de découvrirles plaisirs de la

montagne.Ensuite, le dispositif Été jeune apporte un appui financieraux projets des jeunes et œuvre en faveur de leur droitaux vacances. Enfin, dans le domaine social, notre actionse traduit par différents projets, avec l’association Vacanceset Familles ou via des aides financières dans le cadredu fonds d’aides individuelles pour les publics allocatairesdu RSA.

DOSSIER / SPÉCIAL ÉTÉ

DeniseLorie /Présidentede l’associationVacancesetFamillesàAlfortville

« Des familles accompagnéesavant, pendant et aprèsleur séjour »

Notre associationest subventionnée parle Conseil généraldepuis dix ans.L’objectif est de fairepartir des famillesen difficultéssociales etfinancièresen vacances.Cet été, une

quarantaine de famillesval-de-marnaises

aux revenus modestesva pouvoir se rendre dans l’une de nos structures d’accueilen Charente-Maritime, Mayenne ou Gironde. Et durantces deux semaines, des bénévoles accueillants vontles accompagner, afin qu’ils ne manquent de rien.

MoniqueGuénot /BénévoleauxRestosduCœur94àVitry-sur-Seine

« Lutter contre l’isolement »

En juillet, nous organisons le départ en vacancesen Bretagne de 126 Val-de-Marnais. Ce sont des seniorset des femmes seules avec leurs enfants car la pauvretés’accompagne de beaucoup de solitude et les éloigne desrapports humains. Ils ne sont plus habitués à côtoyerd’autres gens. Notre but reste donc leur réinsertion socialeet, parfois, des relations d’amitié se nouent. Quand ellesreviennent, ces personnes sont changées.

©D.R.

©DjamilaCalin GillesSaint-Gal / Vice-président duConseil général chargéde la Jeunesse, du Tourismeet des Loisirs, président du

Comité départemental du tourisme

©J.Paisley

©C.Petit

pratiquement que de lamarche à pied, la pensioncomplète est un plus : nous n’avons rien àorganiser. En plus, les clubs pour enfants sontde très bonne qualité et c’est rassurant », racontecette mère de famille de Saint-Mandé.Cette formule de vacances aux tarifsmodulés et adaptés à chaque situationfamiliale traduit la volonté départe-mentale de promouvoir des vacances dequalité pour tous. Un succès incontestable.Chaque année, ces deux villages voientdéfiler pasmoins de 10 000 vacanciers.

Toute l’année, les deux villages vacancesdu Conseil général reçoivent les Val-de-Marnais. Situé en pleine nature, près duparc national de la Vanoise, le villageJean-Franco se dresse à 1 650 mètresd’altitude, au cœur de la Tarentaise. Uneréserve naturelle protégée y abritebouquetins,marmottes, chamois et autresaigles royaux. Comme lui, le villageGuébriant, au cœur du pays du Mont-Blanc, offre à tous la possibilité dedécouvrir les joies de l’été à lamontagne.Ces deux structures proposent desprestations de qualité (hébergement,restauration, services…), encadrées pardes agents départementaux qui y assurentaccueil et animations pour petits et grands.Demultiples activités sportives, culturelleset de découverte de la montagne sontproposées. Randonnées tous niveaux,

escalade et activités de haute montagne,VTT, tennis, volley-ball, football, maisaussi détente, ateliers de loisirs créatifs,bibliothèque-ludothèque, excursions, etpour les plus jeunes, le club enfants…des vacances en famille avec des activitésappropriées au rythme de chacun. «Depuiscinq ans, je passe deux semaines en août enfamille au village de Guébriant et j’y retournecette année avec plaisir, témoigne Biaku Zolade Gentilly. On y apprécie l’ambianceconviviale, l’accueil et le prix très abordable pourdes vacances en France. Les enfants restent au clublematin et ensuite, nous participons aux activitéssportives ainsi qu’aux excursions organisées àÉvian, Annecy ou en Suisse. »Pour Florence Devers, son choix se portedepuis six années sur Jean-Franco car« le village se trouve isolé, aubout de lamontagne,avec une vue dégagée. Comme nous n’y faisons

Nichés dans les Alpes, les villages vacances du Conseil général Jean-Franco et Guébriantaccueillent toute l’année les Val-de-Marnais. Des prestations de qualité, des animationspour tous les goûts à des prix adaptés, selon la situation des familles.

Direction lamontagne !VILLAGES VACANCES

©JanjakStatkus

Le village vacances Jean-Franco, en Savoie.

Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 2928

DOSSIER / SPÉCIAL ÉTÉ

Téléchargez le dossier de demande deréservation sur le site www.cg94.fr,rubrique Culture-Loisirs et envoyez-le à :Service Mobilité et Villages vacances121, avenue du Général-de-GaulleImmeuble Échat- 94054 Créteil.Tél. : 01 56 72 87 36.

COMMENTRÉSERVER ?

Activités nautiques, visites culturelles,animations pour les enfants, sorties enfamille… vous n’aurez que l’embarrasdu choix pour occuper vos vacances. LeComité départemental du tourisme (CDT)

s’y engage, en proposant aux famillesfranciliennes de profiter de 40 sitestouristiques et de loisirs du départementgrâce au pass découvertes en Val-de-Marne (détail dans les pages 38 à 41).

Cette carte nominative et gratuite permetd’obtenir des réductions, promotionset cadeaux de bienvenue auprès despartenaires de l’opération. Pour cetteédition 2012, neuf nouveaux sites ontrejoint la liste. « L’objectif est de permettreaux Val-de-Marnais de découvrir ou redécou-vrir les richesses de notre territoire en termesde loisirs et de culture. En particulier, durantla période estivale où tous ne partent pas envacances », explique Gilles Saint-Gal, prési-dent du CDT et vice-président chargé duTourisme. Existant depuis huit ans, entremai et septembre, ce sésame s’utilisedésormais toute l’année. Inscrivez-voussur www.tourisme-valdemarne.com etrecevez, tous les mois, les bons plans àvenir.

PASSDÉCOUVERTES

ÉTÉJEUNES

Quarante bons plans pour l’été

Le Département défend le droit auxvacances pour tous et souhaite favoriserl’implication des jeunes val-de-marnaisdans des projets collectifs. Cette année,le dispositif Été jeunes est reconduitsous forme d’appel à projets, et vise àencourager les initiatives associatives.« Les projets doivent impérativement êtreprésentés et accompagnés par une structurejeunesse professionnelle (service municipal de laJeunesse, association, centre social…) à laquellel’aide départementale sera versée », expliqueNathalie Gautrais, conseillère techniqueau service départemental de la Jeunesse.Par ce biais, le Conseil général favorisel’implication des jeunes Val-de-Marnaisdans la construction de leur projet devacances, tout en soutenant le travail desassociations. Cet été, parmi les 48 projetsd’associations bénéficiant à 1 152 jeunesVal-de-Marnais, un peu plus d’unecentaine d’entre eux partira à Londrespour vivre les Jeux olympiques. « Pour la

©M.Aumercier

Ledroit aux vacances pour les 16-25 ans

www.tourisme-valdemarne.com.Tél. : 01 55 09 16 20.

Pour en savoir plus

©JanjakStatkus/Artisand'Image(s)

Parmi les nouveautés 2012,la fondation Dubuffet et la villa Falbala.

sélection, treize villes et associations ont envoyé leurcandidature. Dans certaines communes, desolympiades jeunes sportifs ont même étéorganisées tout au long de l’année », préciseNathalie Gautrais.

En 2011, près de 1 800 Val-de-Marnais demoins de 25 ans ont bénéficié d’unsoutien financier du Conseil général pourboucler le financement de leurs vacances,par le biais du dispositif Été jeunes.

Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 31

C’EST VOUS QUI LE DITES

J’ai lu attentivement le dossier sur la fibre optique dans le magazineValdeMarne (n°291, juin 2012) que je trouve très bien fait. Bien cordialement…

Anne-Marie B. /@ Sucy-en-Brie

Ona la fibre…

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Si vous nerecevez pas lemagazine duDépartement,vous pouveznous l’indiqueren remplissantle formulairesur :

www.cg94.fr/valdemarne, ou encontactant Jean-JacquesSuzannepartéléphone au 01 43 99 71 48, parmail à[email protected].

Vousne recevezpasValdeMarne ?

Participezà notre enquêtepour l’amélioration de la distributiondu magazine du DépartementVos réponses au questionnaire disponible surle site internet du Conseil général www.cg94.frpermettront la plus large couverture possiblede notre magazine dans le Val-de-Marne.

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TRIBUNES

Merci pour l’article qui met bien en valeur le rôle del’association Mécénat chirurgie cardiaque et celui desfamilles d’accueil (ValdeMarne, n°289, avril 2012).Espérons que des vocations suivront... Des nouvellesde Meriem, notre petite protégée. Son opération a eu lieule 26 mars. Bien que cela soit un cas rare, ce fut uneréussite : il s’agissait d’enlever une membrane dansl’oreillette gauche qui gênait la circulation du sang.

Une fois cette membrane ôtée, tout redevient normal.Tout s’est doncbien passé et, dès le lendemain, Meriem estpartie en convalescence. Nous l’avons reprise chez nousle 2 avril. Elle est définitivement repartie dans son paysd’origine, l’Algérie, le 9 mai, en pleine forme.

Lisette et Jean-Pierre Desloges /@L’Haÿ-les-Roses

DesnouvellesdeMeriem…

GroupeFrontdegauche-ParticommunistefrançaisPartidegauche-Citoyen

Une nouvelle situation politiques’ouvre.Elle est portée par les espoirs dechangement de toutes celles et ceuxqui subissent au quotidien les consé-quences néfastes des politiques anti-socialesmenées durant le quinquen-nat de Nicolas Sarkozy.

Elle est et sera déterminante pourl’avenir de notre service publicdépartemental.La sanction que les électeurs vien-nent de donner aux politiques d’aus-térité prônées par la droite nousencourage à continuer à nousmobi-liser avec les Val-de-Marnais pourconstruire le changement.Il est temps de rompre avec la domi-nation desmarchés financiers, avecles cadeaux fiscaux et les exonéra-tions de cotisations sociales attribuésaux plus aisés et aux grandes entre-prises qui jouent contre l’emploistable.Nous avons résisté aux politiquesgouvernementales de rigueur bud-gétaire (gel des dotations de l’État,déficit de compensation des alloca-tions de solidarité nationale) quiétranglent financièrement notre col-lectivité et rendent chaque jour plus

difficile l’exercice des missions despersonnels départementaux.

Cela nous a conduits à nous mobi-liser avec les populations et l’ensem-ble des acteurs val-de-marnais, insti-tutions publiques, acteurs éducatifs,sociaux, économiques pour défen-dre tous les services publics : celuide la santé en empêchant la ferme-ture du centre de chirurgie car-diaque duCHUHenri-Mondor, celuide l’éducation pour dénoncer lessuppressions de postes dans nosécoles, lycées et collèges et, plusgénéralement, pour défendre lesdroits sociaux des salariés et desagents publics, dont la remise enquestion, notamment à travers l’in-juste réforme des retraites, contri-bue à détériorer la situation sociale.L’examendespolitiquespubliquesde notre collectivité confirme lerôle de « bouclier social » mis enœuvre par les services départe-mentaux, avec les efforts déployéspar les 8 000 agents pour répon-dre aux besoins d’égalité, de soli-darité et de justice sociale.Près de 70 000 étudiants, lycéens,collégiens ont bénéficié du rembour-sement de la carte Imagine R, près

de 51 000 cartes améthystes ont étédélivrées pour favoriser la mobilitédes personnes âgées, ou handica-pées, 40 000 Val-de-Marnais bénéfi-cient du RSA. Plus de 68 000 foyersont reçu un chèque de solidarité…La raison d’être du service publicdépartemental est de répondre auxattentes et aux besoins des habi-tants.Sur la base de l’expérience de ras-semblement et de mobilisationque nous avons su développerdans notre département avec lespopulations, les salariés et nospartenaires, nous veillerons à ceque le prochain acte de décentra-lisation annoncé par le présidentde la République devienne unepierre essentielle à la constructiondu changement attendu.

Nous continuons de revendiquer lemaintien de la clause de compé-tence générale, qui permet auDépartement d’intervenir dans demultiples domaines. Les élus duFront de gauche entendent plusque jamais être utiles, pour obtenirles moyens d’une politiquepublique, qui favorise l’interventioncitoyenne et le développement dela démocratie.

Mobilisons-nouspour le changementLa victoire de la gauche, lors du renouvellement de l’Assemblée nationale,doit constituer une étape décisive pour mettre un coup d’arrêt auxpolitiques d’asphyxie des collectivités territoriales.

Liliane PierreVice-président du Conseil généralen charge du Service publicdépartemental et des Ressourceshumaines, de la Recherche etde l’Enseignement supérieur

©A.Bachellier

Une petite rectification à transmettre àMonsieurPatrice C.@Champigny-sur-Marne, auteur d’une lettreintitulée « Drôle de tour » en page 31 dumagazine n°291(juin 2012). Cemonsieur faisait état d’une confusion entreGustave Eiffel et Jean Effel, et de conclure : « Je tenais àécrire ce petit mot, par respect dû au nom propre. »

Puis, il poursuit : « Et que dirait Georges Rémy (vrai nom dudessinateur Hergé, d’où R.G.) si l’on confondait Dupond etDupont ? » Je crois qu’il dirait : « Mon nom ne s’écrit pasRémy (avec un é et un y) mais REMI (avec un E et un I). »Et les Dupondt : « L’acclaire est faire, je dirais même plus :l’afflaire est caire, c’est mon opinion et je la partage... »Et pour preuve, le scan de l’acte de naissance de GeorgesREMI (ci-contre). Cordialement.

Michel Moser /@membrede l’ASBL«LesamisdeHergé».www.lesamisdeherge.be.

Une petite précision cependant sur cet échangesympathique. Il se peut que ce soit le journalValdeMarne qui se soit trompé en réécrivant lecourriel de Monsieur Patrice C. et donc surl’orthographe exacte de George REMI le moisdernier. En tout cas, merci pour ces précisions !

OkpourEffelmais Tintin pourHergé !

Je viens de lire l’article sur la rafle du Vel’d’Hiv (ValdeMarnen°291). En tant qu’ancien agent de la RATP, machiniste receveurde surcroît, je porte, comme beaucoup de mes collègues,douloureusement la relation entre cette opération monstrueuseet la photo de nos bus. Un premier rectificatif concerne ladénomination de la société incriminée : il s’agit de la STCRP :la Société des transports en commun de la région parisienne qui,avec la Compagnie des omnibus, a été l’ossature, suite à leurcollaboration indigne, de la création de la RATP. Le deuxièmeélément rappelle que nombre d’agents de cette STCRP ont étédes résistants. On en trouve trace au sein du musée de laRésistance nationale, à Champigny. Il ne faudrait pas que cetépisode noir de notre passé d’entreprise cache la multituded’actes de résistance, de bravoure et de sauvegarde de lacondition humaine faite par des hommes et des femmes quis’opposaient, tous les jours, aux volontés criminelles desdirigeants de ces sociétés.

Marc G. /@Ivry-sur-Seine

Vel’d’Hiv : quelquesprécisions…

Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 3332

TRIBUNES TRIBUNES

Groupedes élus socialistes et républicains

s’est aggravée ces dernières années,nous connaissons une crise dulogement sans précédent. Près de3 millions de Français ne sontpas - ou sont mal - logés (rapportFondation Abbé-Pierre 2012). Ladroite a créé en 2007 « le droit aulogement opposable », sansmêmeprévoir lesmoyens d’assurer effec-tivement ce droit !Plusieursmesures nécessaires etcourageuses vont être prisesdans les prochains mois pouraméliorer l’accès au logement.Déjà, un décret du gouvernementvient d’être publié afin de bloquerles loyers dans les zones tenduesdès la rentrée. Et à l’automne, vosdéputés, dont j’ai l’honneur defaire partie, se pencheront surl’élaboration d’un grand planpour le logement. Les premièrespistes ont été présentées par Fran-çois Hollande dans son projet :• le renforcement de la loi SRU(solidarité et renouvellementurbain)avec un relèvement de l’obligationde construction de logements à25% (et nonplus 20%) et unemul-tiplication par cinq de l’amendepour les communes qui ne respec-teraient pas leur obligation ;• la mise à disposition par l’Étatde ses terrains pour permettre auxcollectivités locales de construiredes logements sociaux ;

Grâce à vous,le changement estenmarche !

• la construction, sur cinq ans, de2,5 millions de logements inter-médiaires, sociaux et étudiants,dont 150 000 logements trèssociaux, grâce au doublement duplafond du livret A ;• la mise en place, pour lesjeunes, d’un dispositif de cautionsolidaire ;• le lancement d’un plan de réno-vation thermique des bâtimentsqui devrait permettre à unmillionde logements par an de bénéficierd’une isolation thermique de qua-lité tout en créant de très nom-breux emplois.Ces mesures permettront derépondre à l’urgence, mais ausside penser la question du loge-ment et de l’habitat sur le longterme. Ce travail sera transversal,les textes seront élaborés en pre-nant en compte notamment lesquestions de transports etd’emploi, l’urgence de la réno-vation urbaine et la nécessaireégalité des territoires. Après desannées de stigmatisation, deretrait des services publics, debaisse des subventions de l’Étataux associations, il est en effettemps de valoriser nos quartierset leurs habitants qui sont unatout pour notre pays.

Le dimanche 17 juin, nous avonsvécu le dernier acte d’une phaseimportante de choix pour lesFrançais : choix du candidat socia-liste à l’élection présidentielle,choix du nouveau président de laRépublique, choix des députés quinous représenteront à l’Assembléenationale. À chaque fois, vousavez répondu présent et vousavez été nombreux à exprimervotre souhait de changement.Ce changement est en marche :François Hollande est notre prési-dent de la République, il disposed’une largemajorité à l’Assembléenationale et d’un gouvernementsolide au travail. Toutes les condi-tions sont réunies pour donner vieau projet que vous avez choisi le6 mai dernier. Ce projet estfondé sur les valeurs d’égalité etde justice, il veut rassembler lesFrançais et offrir un avenir ànotre jeunesse.Un des axes forts du projet deFrançois Hollande, c’est l’accèsau logement. Chaque semaine, jereçois au Conseil général, dans lecadre de ma délégation de vice-président en charge du Logementet de l’Habitat, des dizaines decourriers de personnes en situa-tion de détresse car sans logement,ou dans un logement insalubre, oumenacées d’expulsion. La situation

Jean-Jacques BrideyVice-président du Conseil général encharge du Logement et de l’HabitatPrésident du groupe des élus socialisteset républicains

©A.Bachellier

GroupeCentristes et Indépendants

Les élections qui viennent dese dérouler nous ont ramenésà la réalité.

Nicolas Sarkozy nous avaitexpliqué que, sans lui, le soleilne brillerait plus, FrançoisBayrou que, faute de sa pré-sence, la terre ne graviteraitplus autour de son centre, etfeu DSK que, sans son savoir,le monde s’écroulerait, l’argentnous ayant brûlé les doigtspuis le reste. Madame Le Pennous hurla que la France allaitdisparaître etMélenchon qu’elleallait renaître. Puis commedans la comptine remodelée“Les six petits nègres”, il y eut unsuicide au Sofitel, unmort à laPrésidentielle, puis un agoni-sant à Pau lors de la premièrelégislative, un meurtre àHénin-Beaumont et la dispari-tionde la coupable audeuxièmetour. Je ne comptais pas lanoyéede La Rochelle.

Les dieux étaient bienmorts etles Français presque étonnésde vivre encore. Ils avaientdonc oublié que c’était eux quiles avaient façonnés, que sansleur volonté, ils n’auraientjamais existé. Nous allonsmaintenant pouvoir vivre sanstotem ni tabou, même si l’Alle-magne reste un exemple et laGrèce la lanterne très rouge.

L’heure de la reconstructionest venue, à chaque niveau,pour nous en particulier lesconseillers généraux puisquela terre a tremblé sous nospieds. Dans sa vision d’uneFrance plus juste et simple, leprésident n’avait pas modifiéle coût représenté par les dépu-tés (20 000 euros/mois sans lesgénéreux frais généraux) pourla nation, mais avait solennel-lement décidé d’immoler lesreprésentants du département,très rétifs ou trop rouges.

Cesmorts ne ressusciteront pas,ils emporteront dans la tombeleursprojets et FrançoisHollandedevrait nous permettre de pour-suivre notre tâche.

Dans notre contexte interna-tional de crise, connaissantla réserve des milieux de l’en-treprise à l’égard de FrançoisHollande et inquiets de ce climatpost-électoral propice auxdoléances, notre rôle va êtreaccru. Il nous faudra à la foisrépondre aux demandes et res-ter responsables pour permet-tre à notre nation de sortir dece moment périlleux avec laplace que nous méritons.

Chacun à son niveau devraparticiper aux efforts pour goû-ter ensuite aux délices quenous réserve le plus beau paysdu monde.

Jean EroukhmanoffPrésident du groupeConseiller généralCanton de Saint-Mandé

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Le temps des humains

Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 3534

TRIBUNES

Les urnes ont parlé etc’est à présent la gauchequi dirige notre pays.Avec la présidence, lamajorité à l’Assembléenationale et au Sénat,61% des départementsde France et 21 des 22régions, la gauche peutmettre en place la poli-tique qu’elle désire,comme jamais aucunparti n’avait pu le faireauparavant.Malheureusement, lespremières mesuresannoncées n’augurentrien de bon pour lesFrançais et plus particulièrement lesVal-de-Marnais.Selon Gilles Carrez, le premiermoisdu gouvernement a déjà coûté plusde 20milliards d’euros aux Français.Et ce n’est qu’un début :

• la hausse du SMIC devrait détruire30 000 à 40 000 emplois et coûter400 millions d’euros à l’État ;

• les nouveaux recrutements de fonc-tionnaires coûteront 5,2 milliardsd’euros, sans compter les 150 000emplois d’avenir et 500 000 contratsde génération ;

• le retour à la retraite à 60 ansconcernera une minorité (110 000personnes) mais coûtera cher àla majorité (1,1 milliard en 2013 et3 milliards en 2017).

Toutes cesmesures vont bien devoirêtre financées par une augmenta-tion de la dette et, comme toujours,ce seront nos impôts qui paieront ettout particulièrement ceux desclassesmoyennes, des artisans et despetites entreprises. Pour preuve,pour financer la baisse de l’âge de laretraitepouruneminoritéde salariés,

ce sontdéjàplusieursmillionsdeFran-çais qui, à travers une hausse de laCSG, verront leurs salaires diminuer.Plus grave, les dissensions au seindes gauches et des courants de lagauche ne devraient pas aider à lamise en place d’une politique cohé-rente. En à peine quelques jours, lePremierministre a déjà désavoué etremplacé sa ministre de l’Environ-nement, ouvertement critiquée parses alliés du Front de gauche pour sapolitique dans l’Éducation.Et enfin, comble des problèmes, ildoit composer avec Cécile Duflot,ancienne élue dudépartement, qui apréféré les lumières de la capitale àson implantation et au combat dansson département du Val-de-Marne.Car en effet, au-delà de sa prise deposition en tant que ministre sur lesujet du cannabis, Cécile Duflotreprésente un réel danger pour lequotidien des Val-de-Marnais.En charge duGrand Paris au gouver-nement, ce n’est pas elle qui favori-sera la mise en place des transportsen commun prévus. Elle et songroupe Europe Écologie - Les Verts

La catastrophe, c’est maintenant !

Val-de-Marne Autrement

©D.R.

GroupeGauche citoyenneEuropeÉcologie LesVerts

Notre département est en deuil,aprèsle décès, le 20 juin, de Marcel Trigon, quifut maire d’Arcueil pendant 33 ans etconseiller général pendant 20 ans. Il futun inlassable militant de la justicesociale etde la citoyennetéactive, pré-curseurdans ses combats pour la coo-pération ou l’intercommunalité.Il a notamment beaucoup compté,en France et dans le département,dans la mobilisation pour combat-tre l’apartheid en Afrique du Sud.Au Conseil général, délégué auxRelations internationales et à la Coo-pération décentralisée, il a initié lesrelations d’amitié et de co-dévelop-pementque leDépartement continued’entretenir avec l’Afrique du Sud,leVietnam, leSalvadorou laPalestine.Hommedeconvictions,MarcelTrigonresta toute sa vie fidèle à ses valeursau prix de profondes remises encause. Son histoire est liée à celle duparti communiste, au sein duquel ilamilité pour l’ouverture et la démo-cratieparticipative, avantde rejoindreles refondateurs, puis la gauchecitoyenne.Avec lui, une page de l’histoire denotre département se tourne. Sa traceet son héritage resteront présents.

Création de postes dans le primaire :des premiers pas positifs

Leministère de l’Éducationnationalea annoncé la création de 1 000 postessupplémentaires de professeur desécoles pour la rentrée 2012, dont80 dans l’académie de Créteil. Noussaluons ces premières décisions. Ellesmarquent une rupture salutaire avecla politique aveugle de réduction despostes menée par le précédent gou-vernement : plus qu’une dépense,l’éducation est un investissement etun pari sur l’avenir. Nous resterons

Disparition deMarcel Trigon :le Val-de-Marne et la Gauchecitoyenne en deuil

mobilisés et vigilants pour que ceteffort soit poursuivi, tant les besoinsrestent criants.

Rythmes scolaires : l’intérêt desélèves d’abord

Psychologues, pédagogues et biolo-gistes sont unanimes : la semaine dequatre jours est totalement inadap-tée pour les enfants et les adoles-cents. Et ses conséquences sontnéfastes : attention et concentrationdiminuées en raison de jours declasse surchargés, perturbation desrythmes de sommeil. Nous estimonsque c’est, sinon au niveau national,au moins au niveau de l’académieque le retour à la semaine de cinqjours doit être organisé. C’est égale-ment la répartition des heures declasse et des vacances qu’il faut remo-deler. Dans l’intérêt des élèves !

Forages pétroliers : réformer le codeminier

Nous avions alerté dans ces pagesles Val-de-Marnais sur le dépôt parune société privée d’une demande

de permis de recherche d’hydrocar-bures dans l’est du Val-de-Marne. Enligne de mire : l’espoir, pour lesindustriels, d’une révision de la loiqui interdit actuellement l’exploita-tion des gaz de schiste, aux consé-quences désastreuses pour l’environ-nement.Le dossier avait été gelé pendant lesélections. Alors que le gouverne-ment a autorisé des forages pétro-liers contestés par les écologistes enGuyane, nous restons particulière-ment vigilants. Nous prendrons partà lamission d’information et d’éva-luation créée par le Conseil général.Nous nousmobiliserons égalementpour la révision du code minier :totalement anachronique, celui-ciignore la nécessaire concertation despopulations et accorde aux conces-sionnaires des droits excessifs.

Les élus du groupe Gauche citoyenne –Europe Écologie Les Verts

Jacques Perreux,Christine Janodet,Daniel Breuiller

[email protected]

©A.Bachellier

se sont toujours opposés à ce projet,qui a pourtant obtenu le consensusde tous les autres partis. Le GrandParis n’est autre que 32,4 milliardsd’euros mis sur la table pour amé-liorer les transports des Franciliens,32,4 milliards d’euros d’investisse-ment contre lesquels Cécile Duflot avoté au Conseil régional.Entre promesses de campagnes, réa-lités économiques, pressions des par-tis soit disant « amis », le gouverne-ment va devoir composer une drôlede partie dont le Val-de-Marne risqued’être victime. Réduction de la detteet augmentation des dépenses, legouvernement tient un double lan-gage qui n’est pas sans rappeler celuitenu par l’exécutif départemental.Le groupe Val-de-Marne Autrementadéjàdénoncé lespositions ambiguësde Madame Duflot quant au GrandParis et continuera à se battre pourque, localement, les politiques gou-vernementales n’aient pas d’impactnégatif pour le quotidien des Val-de-Marnais.

Val-de-Marne Autrement

Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 3736

Toute l’année, le MAC/VAL se met enquatre pour son public et l’été ne changerien à l’affaire. C’est le moment dedécouvrir - ou redécouvrir - « un muséeoù l’on se sent bien », comme s’accor-dent à le dire les visiteurs et les critiquesd’art les plus exigeants. L’arrivée se faiten douceur par les allées du jardin, ouen se laissant couler dans la pente doucede la place. C’est l’été, rien ne presse.Dans le vaste hall, prenez le temps devous mettre à l’aise, laissez vos sacs auvestiaire, empruntez une poussettepour faciliter la visite aux plus petits, etn’oubliez surtout pas l’audioguide. Vousvoilà confortablement équipés pour unebalade dans un des musées les plusagréables qui soit.Pour la cinquième fois depuis son ouver-ture en 2005, le MAC/VAL a renouvelél’accrochage des œuvres de sa collectionqui présente un panorama du travail desartistes français des cinquante dernièresannées. Le parcours Vivement demain

BOUGERENVAL-DE-MARNE

s’organise autour de la représentationdu futur, prise dans le prisme vision-naire de l’artiste. L’espace donné auxœuvres, le volume modulé des salles, lalumière pénétrante, l’ouverture sur lejardin permettent d’apprécier pleine-ment chaque proposition. Les cartels etle petit journal donné à l’entrée apportentdes éléments sur l’acquisition desœuvres, des repères biographiques etquelques clés de lecture. L’audioguidelaisse entendre la voix des artistes quicommentent eux-mêmes leur travail,leur vision du monde et décrivent leprocessus de création. Par un faisceaud’attentions, le MAC/VAL tend ainsi lamain à ses visiteurs et leur permet des’approprier à leur rythme une exposi-tion structurée en quatre parties : l’uni-vers dans lequel nous vivons, les utopiesurbaines ou politiques, l’enfance et laprojection de soi, la nature enfin.En réponse à l’accrochage des collec-tions, l’exposition Situation(s) [48°47’34"

Profitez des vacances et du soleil pour découvrir l’art et le musée autrement.Les Portes du temps s’ouvrent à vous.

1 - Tout l’été en famille, au MAC/VAL.

2 - Vous dansez ? : Dance/All Nights,vidéo de Mélanie Manchot (Paris, 2011).

3 - Accueillis dans le grand hall par uneœuvre étonnantede Richard Fauguet.

4 - Seuls ou accompagnés de conférenciers aussi calésque malicieux : à vous de choisir votre visite.

5 - Pause relax au « Chantier », le restaurant du musée.

6 - Le mieux, c’est de s’y mettre : ateliers pour tousavec les Portes du temps.

7 - On sourit : flegmatique et désinvolte,Le Chat de Séchas s’en grille une au jardin…

LÉGENDES

Ils ont été près de 800 à avoir participél’an dernier aux Portes du temps du MAC/VAL,une opération menée par le ministère de laCulture pour les jeunes à travers toute la France.Profiter du temps des vacances pour aller aumusée, s’approprier le patrimoine grâce à unemédiation bien pensée, voilà l’objectif desPortes du temps. Cet été, douze artistesanimeront des ateliers, dans la continuité desfabriques d’art contemporain proposées toutel’année. Des ateliers où la création rejoint ladécouverte pour mettre en valeur ce que l’artcontemporain a de vivant, dans une pluralitéde pratiques. Danse, vidéo, sculpture ouperformance sont au programme et certainsateliers donneront lieu à une présentationpublique. La plupart des ateliers sont destinésaux centres de loisirs et associations dejeunesse mais trois propositions sont ouvertesà tous les publics : une chorale, un grand jeucollectif, un atelier de “voguing”, art de la poseet du mouvement issu du ghetto américain, oùse jouait, il y a 40 ans l’affirmation de soi dansune société hostile aux noirs et aux latinos.

Les Portes du tempsC’est ouvert pendantles vacances

lées lors d’une performance àl’ouverture de l’exposition, ouenfin You don’t love me yet deJohanna Billing, collection dereprises de la chanson de RokyErickson que rejoindront enfin de parcours les trentenouvelles interprétations degroupes de musique. Pourcette plongée dans l’artcontemporain, les conféren-ciers du musée proposentdes visites qui traversent lesdeux expositions par unquestionnement ludiqueet parfois malicieux sur l’artet ses fonctions. Il y a dessurprises et l’expérience vautd’être tentée…

Pascale Pisani

* Le MAC/VAL met en ligne un site participa-tif pour recueillir l’écho des visiteurs sur lesthématiques abordées par les œuvres :www.macval.fr/situations.

L’été en pente douceMusée d’art contemporain duVal-de-Marne

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N / 2°23’14" E] réunit les œuvres de dixartistes autour de l’identité qui ques-tionne la norme*. L’individudans l’espace public, lecorps comme outil derésistance, le rôle socialde l’œuvre et de l’artiste,autant de questions soulevéesen un point d’éruption :[48°47’34" N/2°23’14"E], lescoordonnées on ne peut plusexactes du musée. C’est uneexposition en mouvement quinous est présentée cet été, avec denombreuses œuvres évolutives etcollaboratives, comme le Et main-tenant de Marylène Negro, projec-tion en temps réel dans le hall dumusée de sms envoyés par qui-conque aura relevé le numéro deportable affiché dans l’espacepublic, ou la série des Mariages deTsuneko Taniuchi qui s’enrichirades nouvelles unions de l’artiste scel-

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�MAC/VAL, place de la Libération à Vitry.Tél. : 01 43 91 64 20.Programme sur www.macval.fr.

�Ouvertdumardi auvendredi de10hà18h ;samedi, dimanche et jours fériés de 12 hà 19 h.

�Ouverture du jardin : dumardi auvendredi de 9 h à 18 h ; samedi etdimanche de 9 h à 19 h.

� Tarif plein 5€, tarif réduit et entrée gratuiteen fonction du statut. Gratuit pour tousle premier dimanche dumois.

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Pour en savoir plus© M. Aumercier

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Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 39

comme d’une « utopie nécessaire ». Cetteutopie, André Benedetto la reprit à soncompte en créant, en 1966, le festival« off ». Six compagnies val-de-marnaises,soutenues par le Conseil général, vousy donnent rendez-vous.Rendez-vous avec Alain Mollot pour ledernier volet de sa trilogie, conçue à par-tir de paroles et récits collectés dans la

Le festival fête cette année le cente-naire de Jean Vilar, son fondateur. Unanniversaire qui rappelle la dimensionpopulaire du théâtre dont Vilar parlait

longue haleine, rigoureux et engagés »,souligne Annie-Laure Wanaverbecq,la directrice de la maison de laphotographie Robert-Doisneau.L’exposition propose plusieurs volets,souvent inédits extraits de leursarchives : des évocations historiques,bien sûr (de la disparition de l’URSSaux extrémismes d’aujourd’hui),des approches sociologiques(Moscou la nuit, le Transibérien,la Crimée et ses plaisirs balnéaires…),et de passionnants portraits de Russes.

F.D.

C’est une exposition exceptionnelle.Par les personnalités réunies d’abord :l’Américain Stanley Greene et le RusseYuri Kozyrev, des photojournalistesmaintes fois récompensés pour leurstravaux, membres fondateurs tous deuxde l’agence Noor. Par le sujet ensuite :la Russie, territoire immense, contrasté,à l’histoire complexe, mouvementée,notamment ces deux dernières décennies.De cette réalité, Stanley Greene etYuri Kozyrev témoignent, chacun à leurmanière. Le Russe a couvert tous lesgrands conflits de l’ex-Union soviétique.L’Américain s’est particulièrementattaché à la guerre de Tchétchénie.« Tous deux ont produit des reportages de

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vous enchanteront. Organisé par laSociété nautique du tour de Marne.À La Varenne-Saint-Hilaire.Tél. : 01 49 76 90 51.http://sntm.free.fr.

Ski nautiqueDécouvrez la pratique des sportsde glisse sur l’eau : ski, wakeboard,barefoot… en compagnie du Skinautique club de Saint-Maur.À Saint-Maur-des-Fossés.Tél. : 06 10 33 88 60.http://skinautique94.free.fr.

VoileLa base régionale de plein air et deloisirs de Créteil vous propose desactivités variées : voile, kayak,course d’orientation...À Créteil. Tél. : 01 48 98 44 56.www.base-loisirs-creteil.fr.

SPORTTennis et golfSur 73 hectares, aires de jeux pourenfants et adolescents et nombreuxéquipements dont quinze courtsde tennis et un golf (sur réservation).À Champigny-sur-Marne.Parc des sports et des loisirs duTremblay. Tennis : 01 48 81 11 22.

(Fanac, des Loups, du Moulin…)et de son patrimoine. Guinguettes,sports nautiques, architecture,faune et flore.Départ au port de plaisance.À Nogent-sur-Marne.Tél. : 01 41 93 67 88.www.nayptunemarnecroisieres.fr.

• Au fil de l’eauCroisières commentées à ladécouverte du patrimoine naturelet culturel de la Boucle de la Marneà bord de bateaux écolos.À Saint-Maur-des-Fossés.Tél. : 01 48 52 22 22.www.aufildeleau.eu.

• Paris CanalDépart du port de Solferino.À Paris. Tél. : 01 42 40 96 97.www.pariscanal.com.

• CanauxramaDépart du port de l’Arsenal.À Paris.www.canauxrama.com.

Espace Jean-VilarL’espace municipal Jean-Vilarpropose des séances de cinéma,des concerts, des spectacles,des conférences-projections,des ciné-goûters… Réservationsobligatoires deux jours avant lareprésentation au 01 46 15 09 77.À Arcueil. Tél. : 01 41 24 25 55.www.arcueil.fr.

RESTAURANTSGuinguette auvergnateSituée en bord de Seine avec uneterrasse panoramique, cetteguinguette propose une cuisinetraditionnelle ou auvergnate. Soiréesmusicales les 2e et 4e vendredis dechaque mois et le dimanche midi.Possibilité de faire du ski nautique àproximité immédiate !À Villeneuve-Saint-Georges.Tél. : 01 43 89 04 64.www.guinguette-auvergnate.fr.

Bodega FériaSous le chapiteau est réuni lemeilleur de la culture festiveespagnole et du sud-ouest de la

un mini-spectacle est présenté.Certificat médical (ou attestationd’assurance extrascolaire) demandé.À Fontenay-sous-Bois.Tél. : 06 70 02 99 37.www.ecoledecirquemedini.com.

Ferme des GondolesDécouvrez les animaux de la ferme(animaux de basse-cour, chèvres,vaches, ânes…) dans un espaceverdoyant, situé à proximité duparc interdépartemental des Sports.À Choisy-le-Roi.Tél. : 01 48 90 77 11.www.ville-choisyleroi.fr.

SPECTACLESGare au théâtreSous cette halle de déchargementconstruite en 1860, desmanifestations reposent sur desrencontres construites autour depropositions artistiques croisées.Ces rendez-vous sont reconduitsd’une saison à l’autre, dans uneforme et un contenu renouvelés.À Vitry-sur-Seine.Tél. : 01 55 53 22 26.www.gareautheatre.com.

Golf : 01 48 83 36 00.www.parc-tremblay.fr etwww.vert-marine.com.

Le Lézard gourmandDurant 1 h 30, les enfants (de 6 à11 ans) et adolescents (de 13 à17 ans) suivent des recettes simpleset ludiques et s’initient à la cuisine,l’alimentation, la diététique. Lesgroupes de trois à huit enfants sontencadrés par une professionnellede la pédagogie. Les créations sontdégustées sur place ou emportéesà la maison. Sur réservation unesemaine à l’avance.À Fontenay-sous-Bois.Atelier Le Lézard Gourmand :01 48 73 03 56.www.lezardgourmand.com.

EscaladeCe centre d’escalade indoor estune structure artificielle modulable,offrant 180 voies et un espacepan/bloc de 150 m2. Pratique libresans limitation de durée pour lesgrimpeurs autonomes. Initiationobligatoire sur réservation pour lesdébutants.À Thiais. Centre Roc & Résine :

À L’AFFICHE

Bateau électrique

• Port de NogentLa Fayolle Plaisance propose unecroisière sur la Marne à bord d’unbateau électrique. Au départ duport de Nogent, la croisière dureune heure et peut accueillir à sonbord maximum quatre personnes.Une caution de 160 euros ainsiqu’une pièce d’identité serontdemandées à l’embarquement(le loueur doit être majeur).À Nogent-sur-Marne.Tél : 01 41 93 13 57.www.fayolle-plaisance.com.

• Port de JoinvilleDécouvrez les bords de Marne àbord d’un bateau électrique sanspermis (un adulte doit être présentdans le bateau). Prévoir une pièced’identité et un chèque de cautionde 160 euros.Au port de Joinville-le-Pont.Tél. : 01 48 83 35 10.www.ville-joinville-le-pont.fr.

Canoë-kayakDans le site préservé des Bouclesde la Marne, vous naviguerez entreles îles où la faune et la flore locales

SUR L’EAU

AvironLa base de loisirs de Créteil est uncadre idéal pour toute activitésportive dans un site exceptionnelavec le plus grand plan d’eau enmilieu urbain d’Île-de-France.Initiez-vous à l’aviron avec leComité départemental d’aviron.Pour les mineurs, une autorisationparentale et une attestationd’aptitude à la natation sontexigées.À Créteil. Tél. : 06 88 45 55 01et aviron-94.asso-web.com.

CroisièresLarguez les amarres pour unecroisière sur la Marne ou au filde la Seine et découvrir Paris.• Nayptune Marne CroisièresBalade fluviale sur la Marneà la découverte de ses îles

01 46 75 04 21.www.roc-et-resine.fr.

BowlingIdéal pour une soirée entre amis.Bowling StrikyÀ Nogent-sur-Marne.Tél. : 01 48 71 33 22.À Joinville-le-Pont.Tél. : 01 42 83 80 93.www.bowlingstriky.com.

ENFANTSExploradômeMusée interactif de découverte dessciences, du multimédia et dudéveloppement durable :60 expériences scientifiques àmanipuler, une exposition « La biodes bobos, connaître son corpspour mieux vivre sa santé » et desateliers scientifiques et multimédias.À Vitry-sur-Seine.Tél. : 01 43 91 16 20.www.exploradome.fr.

École de cirqueDécouverte des différentesdisciplines du cirque : acrobatie,pyramides, jonglerie, artclownesque, fil, boule, trapèze fixe(à partir de 8 ans). En fin de stage,

AGEN

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VAL-

DE-

MARNE

HistoireBonnot, retour surles lieuxducrime

� Jusqu’au 30 décembre, exposition au muséede Nogent. Tél. : 01 48 75 51 25.

� Jusqu’au 24 août, expo, débat, visites sur le siteà Choisy. Tél. : 01 48 92 41 36.

PhotographieUn regard neuf sur la Russie

Vous aimez le soleil et le théâtre ? Direction Avignon !Patrice Bigel, Alain Mollot, le collectif Quatre Ailes, lacompagnie du Cercle et la Main Gauche font le voyage.

Le Comité départemental du tourisme propose aux famillesfranciliennes de partir à la découverte de 40 sites et activitéstouristiques du département grâce au “ pass découvertesen Val-de-Marne ” (lire page 29). Petit tour d’horizon.

�Jusqu’au 28 juillet, à Avignon.Programme et réservations :www.avignonleoff.com.

�Du 5 juillet au 14 octobreà la maison Doisneau, à Gentilly.Tél. : 01 55 01 04 85.

©Musée

deNogent-sur-Marne

©YuriKozyrev

/NOOR.

Des adolescents sautent dans lamerNoire, Sébastopol, Crimée, 2009.

14mai 1912 : dernier assaut à Nogent.

Festival

Avignon, sur la route de vos vacances

Nouveau

Au bord de la route,un spectacle entrethéâtre, danse et vidéo.

vraie vie. Après la famille et le travail,Mollot s’attaque à… « la nation » avecRes Publica. Les Fontenaysiens de la MainGauche délivreront, eux, Quelques conseilsutiles aux élèves huissiers, texte sur la bruta-lité de nos sociétés, tout empreint del’ironie noire de Lydie Salvayre. Quant àla maison du Conte, elle présentera deuxcoproductions : Après ce sera toi de MarienTillet et L’Échappée de Valérie Briffot.Côté jeune public, l’émerveillementvient du collectif Quatre Ailes. Cettetroupe de comédiens-voltigeurs-inven-teurs d’images livre une féerie créée ceprintemps à Nogent, L’Oiseau bleu deMaeterlinck, qui a reçu l’aide à la créationdu Conseil général.Enfin, Patrice Bigel reprend Au bord de laroute, un grand rêve-action sur l’erranceet la solitude contemporaine, porté parle formidable engagement de dix jeunescomédiens-danseurs. Un spectacle saluéà sa création cet automne à l’usineHollander de Choisy : « Bravo à toutel’équipe » (Le Monde), « Intense et boule-versant » (Télérama). Francine Déverines

Ils étaient jeunes, anarchistes, individualistes etassassins. La cavale de Jules Bonnot et sa bande s’estachevée dans un tumulte voyeuriste et médiatique, ily a tout juste cent ans en Val-de-Marne. Ces « banditsen auto », comme on les appelait, ont laissé des tracesà Ivry, Choisy et Nogent : des traces de sang, untestament, un album photos (à voir aux Archivesdépartementales) et une forte impression dans tousles esprits de l’époque. Choisy et Nogent reviennentcet été sur ces événements. Pour essayer peut-êtrede comprendre comment un petit mécanicienlyonnais devint en six mois l’ennemi public n°1. F.D.

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Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 41

Elle a 22 ans, chante depuis ses 16 ans ens’accompagnant à la guitare. Née à Bruxelles sous le signedes gémeaux, d’un papa belgo-congolais et d’une mamantchadienne, tous deux artistes, Sarah Carlier a choisi devivre le meilleur de ses cultures dans la musique. Sa voixdouce et puissante, ses mélodies lumineuses et ses textesrésolument optimistes ont conquis le public et les médias.Prix du titre de l’année aux Octaves belges (l’équivalent denos Victoires de la musique) pour Backstage, premier titre deson album Soul for those who believe, elle vient, accompagnéede ses quatre musiciens, faire chanter l’été à Gentilly.À partager par tous ceux qui aiment le groove. F.D.

C’est l’été, la guinguette a ouvert ses volets et,sur les bords de Marne et de Seine, on danse,toujours au son de l’accordéon. Ce petit miracle,on le doit à Culture Guinguette. Cette associationnée en Val-de-Marne fédère les fondus de musetted’un peu partout en France, avec un temps fortl’été : l’élection de « Miss Guinguette ».Créé en 1993, ce concours, traditionnellementorganisé dans le réseau des Guinguettes de Pays(Alsace, Picardie, Touraine, Île-de-France…),revient pour la finale 2012 fêter ses vingt anssur les bords de Marne. F.D.

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et a conservé le décor de sa salleà manger composé de fresquesd’après Abraham Bosse.Dans une aile du château, lemusée du Trot retrace 3 000 ansd’histoire. Il est le plus importantd’Europe.Ouverture uniquement lesdimanches.À Boissy-Saint-Léger.Tél. : 01 49 77 15 24.www.letrot.com.

Musée de la RésistancenationaleL’exposition permanente présentel’histoire de la Résistance française,de ses origines (les années 1930)jusqu’à la Libération.À Champigny-sur-Marne.Tél. : 01 48 81 00 80.www.musee-resistance.com.

Musée de Saint-MaurCe musée possède uneimportante collection d’estampes,de peintures de l’époque classiqueet contemporaine et de sculptures.Des animations sont régulièrementproposées pour les groupes, lesindividuels et les enfants.À Saint-Maur-des-Fossés.Tél. : 01 48 86 33 28.www.saint-maur.com/musee.

Maison de l’environnementet du développementdurableDécouvrez l’histoire et lefonctionnement de l’aéroportde Paris-Orly lors d’une visiteguidée. Condition : fournir unephotocopie recto/verso devotre pièce d’identité dix joursavant la visite.À Athis-Mons (Essonne).Tél. : 01 49 75 90 70.www.aeroportsdeparis.fr.

Fondation DubuffetLa villa Falbala est une demeuresans fenêtre conçue parJean Dubuffet, entre 1971 et1973, pour abriter le Cabinetlogologique, « chambre d’exercicephilosophique » de l’artiste.Elle s’étend sur une superficiede 1 610 m2. Exceptionnellecollection des œuvres de Dubuffetet du spectacle « Coucou Bazar ».Sur réservation (15 jours àl’avance).À Périgny-sur-Yerres.Tél. : 01 47 34 12 63.www.dubuffetfondation.com.

Royal PalaceUne riche programmation pourravir petits et grands. Des sallestout confort, équipées de fauteuilsclub, son dolby numérique etgrand écran.À Nogent-sur-Marne.Tél. : 01 43 24 75 61.www.royalpalacenogent.fr.

HISTOIRE/PATRIMOINEMusée deNogent-sur-MarneIl propose une présentationpermanente consacrée aux« Boucles de la Marne » :histoire des bords de Marne,des guinguettes et des loisirsde la Belle Époque, paysages,ouvrages d’art… et denombreuses expositionstemporaires.À Nogent-sur-Marne.Tél. : 01 48 75 51 25.www.musee-nogentsurmarne.fr.

Châteaude GrosboisLe château de Grosbois duXVIIe siècle est entièrement meublé

C’est l’aventureexceptionnelle d’une ville quiporte le conte depuis plus detrente ans. Trente ans de festivaldes conteurs au théâtre, dix ansde maison du Conte, cinq ansde médiathèque, l’arrivée dufonds conte départementalBibliothème94 vient reconnaîtreet renforcer le travail surChevilly-Larue, qui s’est donnéeentièrement à une disciplinevivante : le conte.Dès les années 1980, conteurs,chercheurs, bibliothécaires…nous avons travaillé ensemble.Nous avons redéfini parl’expérience sur le terrain lesnotions de patrimoine, detradition, d’oralité pour donnerune place à l’oral, à l’imaginairedes contes et créer la circulationd’une parole libre dans lesnouveaux territoires urbainsfortement mélangés à l’imagedu monde d’aujourd’hui.Dans un contexte d’accroissementdes inégalités, les bibliothèques-médiathèques s’interrogent surleurs missions. Leur moderniténe serait-elle pas, en plus del’écrit, à nouveau l’oralité ?L’oralité et les contes sont des« portes d’entrée », facilitantl’accès au livre et à la lecture.La médiathèque Boris-Vian estun service public de proximité,gratuit et ouvert à tous.Elle est un lieu ressources, desocialisation, de partage… et doncun lieu de vie et de lien social.La maison du Conte et ses artistesquestionnent sans cesse les

France. Dîner festif suivi d’uneprésentation de trois numéros decirque. De 22 h à 2 h, soiréedansante sur des musiques desannées 1980 et disco.À Champigny-sur-Marne.Tél. : 01 48 80 19 58.www.bodegaferia.fr.

CINÉMASLa LucarneChaque semaine, quatre films sontprojetés dont un à destination desenfants. Comédie, drame, action,documentaire… tous les genressont représentés. Des débats etanimations sont proposésrégulièrement. Fermeture annuelleen août.À Créteil. Tél. : 01 45 13 17 00.www.mjccreteil.com.

La PléiadeLe cinéma La Pléiade accueille lesspectateurs dans ses trois salleséquipées en numérique 2D et 3D.Une nouvelle programmationchaque semaine.À Cachan. Tél. : 01 46 65 06 98.www.cinema-lapleiade.fr.

AGEN

DA Cité nationalede l’histoirede l’immigrationCe lieu présente l’histoire et lescultures de l’immigration enFrance. Elle porte un œil nouveausur l’histoire de France et montrela part prise par les immigrésdans le développementéconomique, les évolutionssociales et la vie culturelle dansl’Hexagone. L’expositionpermanente « Repères » se visiteavec un audioguide gratuit quipermet de suivre un parcourssonore liant témoignages demigrants, extraits de reportage etœuvres d’art. Un livret jeux estdisponible pour les 8-12 ans.À Paris (palais de la porteDorée). Tél. : 01 53 59 58 60.www.histoire-immigration.fr.

Visite guidée de la valléede la MarneL’office du tourisme vous proposedes visites guidées de Nogent

À L’AFFICHE

Comment naît un film ? Quels ensont les préalables et le cheminement ?Qu’est-ce qui sous-tend la création aucinéma ? Réponses à la maison d’artBernard Anthonioz avec le collectifPointligneplan. Un collectif qui défendet diffuse un cinéma différent, uncinéma rarement à l’affiche, au croise-ment du multimédia, de la musique etdes arts plastiques, etqui regroupe des per-sonnes aussi diversesque Valérie Jouve,Alain Declerq, VincentDieutre, ChristelleLheureux, JulienLoustau, ThomasBauer, ValérieMréjen ou AngeLeccia.Qu’il s’agisse detournages à venir(Cosmodrama dePhilippe Fernan-dez), de travauxen cours (ÉrikBullot), de retoursur des films précé-dents (Dossier 332de Noëlle Pujol)

territoires de leur pratique,la création et la transmission.En s’appuyant sur le fonds conte,la maison du Conte et lamédiathèque construisent tousles deux ans, avec le théâtre etle conservatoire, des projets« Grands Dire » autour d’unthème : « Des histoires sur le boutdes doigts », « Blanche-Neige »,« Les êtres fantastiques et lamythologie en 2013-2014 ».Expositions, rencontres avec desclasses, lectures, créationsnumériques, contes musicaux…un vrai parcours culturel quimêle actions de la médiathèque,rencontres avec les artistes,création artistique, formation,participation des habitants.Pour que ces projets rayonnentsur le territoire, des productionsont été largement diffusées :recueil de comptines, film réalisépar le Conseil général, expositionset bibliographie.Ces projets sont formalisés dansun plan de développement de lalecture publique et dans uncontrat territoire-lecture. Ilspérennisent les partenariats,favorisent l’élargissement despublics et créent des passerellesentre les équipements.Si la fiction est vitale pourl’homme, les portes d’entrées sontnombreuses et riches lorsquenous travaillons ensemble.Du livre à l’oral, de l’oralité à lalecture, artistes et professionnelsdu livre partagent ce goûtdu vivant.

Danielle Frélaut et Abbi Patrix

Carte blanche À DANIELLE FRÉLAUT ET

ABBI PATRIXDIRECTRICE DE LAMÉDI

ATHÈQUE DE CHEVILLY-LARUE ET ARTISTE ASS

OCIÉ

À LAMAISON DU CONTE

«Chevilly-Larue, une villequi a unbon fonds…conte »

©M.G

énon

GuinguetteVingt ans, vin blanc,fritures etmusette

et du Perreux. Découvrez ouredécouvrez l’histoire des bordsde Marne et l’architecture deces villes.À Nogent-sur-Marne.Tél. : 01 48 73 73 97.

Pour en savoir plus surle pass découvertesCarte annuelle, nominative etgratuite. Pour la recevoir,il suffit d’aller sur le sitewww.tourisme-valdemarne.com.

Comité départementaldu tourisme.16, rueJoséphine-de-Beauharnais.94500 Champigny-sur-Marne.Tél. : 01 55 09 16 20.

� ÉlectiondeMissGuinguette, le 14 juillet à laguinguettede l’île duMartin-Pêcheur, àChampigny.Tél. : 01 49 83 0102 etwww.culture-guinguette.com.

� Le 3 août àGentilly, concert gratuit, parvis du service culturel.Tél. : 01 41 24 27 10. Bar et restauration légère assurés par l’associationLes Étincelles.

©D.R.

ConcertSarah si soul

Plus d’infos surcg94.fr

ExpositionLa fabrique des films

ou de projets inachevés (Alain Declercq),les 18 artistes du collectif nous fontpartager leurs démarches, archives etétapes de travail à l’appui : carnets denotes, dessins, repérages, essais, frag-ments, caméras, castings, vraies etfausses pistes, récits avant ou aprèscoup… Chacun revient sur sa pratiquepour en élucider un mouvement, un

devenir. C’est généreux, passionnant.Et pas que pour les ciné-

philes. F.D.

©StevenHeyvaert

©J.Melin

©NoëllePujol,2009

Extrait d’une sériede 15 dessinsElles étaient une fois,monmon…deNoëlle Pujol.

� Jusqu’au22 juillet,àNogent.Entrée libre.Tél. : 01 48 71 90 07.Sites :www.ma-anthonioz.comwww.pointligneplan.com.

Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 43

Pierre Camou, président de la FFR, alivré d’emblée la clé du choix effectuéà l’unanimité par les membres ducomité directeur, réunis à La Baule le

29 juin : « Évry / Ris-Orangis offre unebien plus grande disponibilité fon-

cière qui correspond à notrevision futuriste, avec ses133 hectares dans unécrin de verdure.Nous poursuivonsun rêve, mais nosespérances nesont pas exagé-rées. » SergeB l an co ,

vice-

ros. « Le plus dur ne fait que commencer »,a reconnu Pierre Camou.Réagissant à ce choix, Christian Favier,sénateur, président du Conseil général,a tout d’abord souhaité bonne chanceà l’Essonne, avant de souligner que lacandidature de Thiais-Orly, la fortemobilisation des habitants, des sportifset du monde socio-économique ontmontré « à la fois le dynamisme du Val-de-Marne et le potentiel de ce secteur ». Il aensuite remercié les acteurs de la can-didature et annoncé son intention de« poursuivre le travail entrepris autour dupôle d’Orly, pôle majeur du développementde la région capitale ».

Stéphane Le Puill

Dans quelles épreuves êtes-vous qualifiée ?Assi a El Hannouni : Je ne suis pas encore qua-lifiée,mais j’ai fait lesminima sur le 100, 200 et 400m. Je ne vous cache pas que mon objectif est degagner sur ces trois disciplines. Mais la concurrencea beaucoup évolué, les athlètes sont devenues plusprofessionnelles et le niveau a progressé.

Les Jeux paralympiques se dérouleront du27 juillet au 12 août. Comment allez-vous vouspréparer ?A. E. H. : Actuellement, je m’entraîne avec lesvalides. Cela fait partie de notre préparation car ilnous faut aumoins six compétitions dans les jambes.Lorsque la saison des valides sera terminée, j’entreraidans une phase de travail personnel, avec au pro-gramme musculation, technique, vitesse et endu-rance.

Quel est votre handicap et comment êtes-vous arrivée à ce niveau ?A. E. H. : Je souffre de rétine pigmentaire1. Quandj’ai appris ma maladie, je savais qu’elle évolueraitdans lemauvais sens. Au début, j’ai eu beaucoup demal à encaissermais j’étais quandmêmeunpeu pré-parée. Grâce à mon entourage, notamment monentraîneur, je me suis rendue compte que ce n’étaitpas la fin du monde. J’ai donc décidé de m’accro-cher.

Lors des Jeux de 2008, vous avez dénoncéle manque d’intérêt des pouvoirs publics etdes médias vis-à-vis des Jeux paralympiques.La situation a-t-elle changé ?A. E. H. : Les choses ont évolué. Quant on parled’Oscar Pistorius2, on le fait pour ses performances etnon pas pour son handicap, bien qu’il soit visible.Cela va dans le bon sens. Pour notre préparation, desefforts ont aussi été faits. Mais j’attends de voir com-ment les médias traiteront les Jeux et l’intérêt quenous portera le nouveau président de la République.Le côté humain et la reconnaissance sont, pour nous,très importants.

Propos recueillis par Alain Jégou

président de la FFR, a rappelé que lesite de Thiais-Orly n’offrait que quinzehectares, alors qu’elle en obtiendra ledouble avec celui de l’Essonne. PierreCamou a salué la candidature de Thiais-Orly, « projet puissant en terme de dessertepar les transports », avant d’ajouter qu’iln’avait aucun doute sur les perspectivesde développement de ce territoire. Findécembre, les trois cabinets d’archi-tectes en concurrence pour la concep-tion du stade devront remettre leurspropositions. Le choix du comité direc-teur de la FFR sera suivi d’un appel àcandidatures en direction des entre-prises pour la construction de l’en-ceinte, chiffrée à 600 millions d’eu-

L’Union sportive d’Ivry (USI) organise, avec le soutien du Conseil général, la36e édition du challenge international Georges-Marrane, les 1er et 2 septembre.Quatre grandes équipes sont au programme :Tremblay-en-France,Saint-Pétersbourg (Russie),Veszprem (Hongrie) et, bien sûr, l’USI. Le 1er septembre,Tremblay rencontrera Saint-Pétersbourg à Chambly dans l’Oise, alors que lesIvryens seront opposés au Hongrois à Dreux, en Eure-et-Loir. Le 2 septembre,la halle Carpentier (Paris 13e) accueillera la petite finale à 14 h 30 et la finaleà 16 h. Renseignements : 01 45 15 07 96 et www.hand-ivry.org.

BOUGEREN

VAL-DE-MARNE

HandballLe Marrane se joueen septembre !

Les Jeux olympiques de Londres devaient être lessiens… Et pourtant, c’est avec une extrême émotionque Gwladys Épangue, championne du monde 2011de taekwondo (catégorie des moins de 73 kg),a annoncé le 13 juin son forfait pour ce rendez-vousplanétaire. La résurgence d’une tuberculose, attrapéedurant son enfance, a touché une de ses vertèbres.Depuis trois mois, elle se soignait et avait reprisl’entraînement,mais les risques encourus - la paralysie -étaient trop grands. Pleine de sagesse, Gwladys apréféré jeter l’éponge. Comme elle l’a si bien dit :« Il y a des Jeux,mais il n’y a qu’une seule vie. Je saisque j’ai fait le bon choix, le choix de la vie normale.Mais ce n’est pas facile à digérer. »C’est une immense déception, bien sûr, pour cettegrande championne saint-maurienne. Elle nous confiaitau mois de janvier sa volonté de participer aux Jeuxpour y décrocher l’or. Mais cette nouvelle n’a rienentamé de sa combativité. Dès maintenant, elle prépare

son retour sur les tatamis dans un avenir que nous espérons proche. Elle a encore tellementde défis à relever et de titres à remporter. En tout cas, Gwladys a, d’ores et déjà, remporté lamédaille d’or du cœur.

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SPORT

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Si le projet Thiais-Orly n’a pas été retenu,l’aventure sur ce territoire continue.

La Fédération française de rugby (FFR) a préféré les grands espaces offertspar Évry / Ris-Orangis à la candidature plus urbaine et proche de Paris portéepar Thiais-Orly.

Grand stade de rugby

Le rêve se poursuit en grandebanlieue

Elle s’apprête à participer à ses troisièmes Jeuxparalympiques. Elle y a déjà décroché huitmédailles, dont six en or. Assia El Hannouni,athlète handisport de l’US Créteil, entendpoursuivre son impressionnante moisson.

AthlétismeAssia El Hannouni :« Soif dereconnaissance »

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1 Ensemble de maladies génétiques de l'œil.2 Athlète sud-africain amputé des deux tibias, spécialisé dans le sprint.

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TaekwondoLa médaille d’or du cœur

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Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 4544

Fondée en 1857, l’école de Joinville for-mait lesmoniteurs enseignant la gymnas-tique pour l’armée. Devenu au fil dutemps l’INSEP, ce lieu est le fleuron de laréussite olympique et mondiale du sportfrançais. C’est pourquoi cette institutiona mis en œuvre, depuis 2007, un ambi-tieux programme de rénovation, afind’avoir les équipements sportifs les plusperformants. Sur les 28 hectares du cam-pus, plusieurs installations - portant lenom demédaillés olympiques et person-nalités du sport hexagonal - sont à la dis-position des athlètes.

Au service de l’excellencedu sport françaisLes 9 100 m2 de la halle Joseph-Maigrotaccueillent athlétisme en salle ou cyclismesur piste avec un vélodrome de 166,66m.

La lutte, l’escrime, le taekwondo, la gym-nastique se pratiquent dans le nouveaucomplexe Christian-d’Oriola. À côté, dansle complexe Marie-Thérèse Eyquem,l’équipe de France de judo s’entraîne envue des J.O. alors que les nageurs utilisentunmagnifique bassin provisoire de 50m,en attendant la reconstruction du centrenautique, ravagé par un incendie. Au cen-tre du campus, des aires extérieures sontdévolues à la pratique du tennis, duhockey sur gazon ou encore du football…Sur le stade Gilles-Omnès, des athlètespeaufinent leur préparation.Au total, 27 disciplines sont présentes àl’INSEP. D’ici 2014, toutes auront leurséquipements refaits à neuf. Et tout est faitpour que les athlètes s’y sentent bien. Lessalles d’entraînement sont équipées d’ap-pareils demusculation spécifiques et sont

dotées de la vidéo, afin de visionner lesséances. L’institut a également mis enplace un important pôle de recherchescientifique, médicale et technologique.Muriel Hurtis (AC Thiais), médailléede bronze en relais 4x100 m aux Jeuxd’Athènes en 2004, familière des lieux,confie : « Je suis allée en stage en Jamaïque. Là,jeme suis rendue compte de notre chance d’avoirde tels équipements. » Et les résultats sontsouvent au rendez-vous : la moitié desmédailles françaises obtenues aux J.O. lesont par des athlètes de l’INSEP.

Le challenge de l’insertionprofessionnelleAu-delà de samission première de porternos athlètes vers l’excellence, l’instituts’intéresse aussi à leur reconversion. Pourla plupart, ils sont jeunes et connaîtront

L’INSEP en chiffres27 disciplines sportives présentes630 sportifs de haut niveau. 400 internes dont 150mineurs150 entraîneurs nationaux et cadres fédérauxPrès d’un tiers des sélectionnés olympiques français auxJeux olympiques d’Athènes (2004) et de Pékin (2008)21 des 41médailles olympiques françaises à Pékin

80 personnels médicaux et paramédicaux42millions d’euros de budget en 201132 formations52 enseignants / formateurs94%de réussite pour les formations scolaires76%de réussite pour les formations universitaires75%de réussite pour les formations professionnelles

INSTALLATIONS SPORTIVES1. Terrain de grands jeux ; 2. Terrain de hockey sur gazon Alain-Danet ; 3.ComplexeMarie-Thérèse-Eyquem ; 4.Centre aquatique Émile-Schoebel et piscineMuriel-Hermine ;5.ComplexeChristian-D’Oriola ;6. Stade Gilbert-Omnès ; 7. Stade couvert Joseph-Maigrot ;8-10. Terrains de tennis ; 9. Terrain de beach-volley ; 11.Complexe Nelson-Paillou (badminton,basket-ball, tir) ; 12.Stands de tir ; 13.Chapiteau provisoire (judo, boxe) ; 14.Aires de lancer ;15.Airede tir à l’arc ;16.ComplexeJean-Letessier (boxe,haltérophilie) ;17.Piscineprovisoire50m.

SERVICES COMMUNSA.Assistante sociale, hébergement desmajeurs ;B.Médiathèque, hébergement desstagiaires ;C. Service recherche, service de la formation et de l’accès à l’emploi, amphithéâtrePierre-de-Coubertin ;D. Salles de formation, Salle Paris 1900 ;E.Pôle image, salles de cours ;F. Service paramédical, institut de recherche biomédicale et d’épidémiologie du sport,hébergement desmajeurs ;G. Servicemédical, chambres hypoxiques, Hébergement desmajeurs ;H.Hébergement desmineurs ; I.Restaurant, brasserie

BOUGERENVAL-DE-MARNE

une carrière courte. Aussi, l’institut a faitde la double réussite de ses pensionnairessa priorité. Quatre heures par jour, ilsdéchaussent leurs baskets pour regagnerles salles de cours. Qu’ils soient lycéensou étudiants, ils bénéficient d’horairesaménagés. En 2011, 558 d’entre eux ontsuivi des formations supérieures pourdevenir entraîneur, journaliste, kiné,maisaussi commercial, biologiste ou géo-graphe. Camille Serme (US Créteil), cham-pionne de France et d’Europe de squash,y suit des cours. « J’ai la chance de pouvoirbénéficier d’horaires aménagés qui me per-mettent de participer à des compétitions inter-nationales, explique-t-elle. Ce n’est pas facilecar je suis très souvent en déplacement. Mais sitout va bien, j’aurai mon diplôme de sport-comen décembre. » Là aussi, les résultats sont aurendez-vous : 94%des sportifs réussissentdans leur formation scolaire et 75%dansleur formation professionnelle. La devise« Un esprit sain dans un corps sain » prendici tout son sens.

Cécile Knosp et Alain Jégou

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POUR ALLER PLUS LOIN

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Emblème de l’INSEP, la statue de L’Heraclès archer du sculpteur Antoine Bourdelle,marque l’entrée du campus.

Les espoirs français de tennis de table dans le complexe M.T. Eyquem.

Le complexe J. Maigrot de 9 100 m2.

L’équipe de France de pentathlon s’entraîne dans lecomplexe C. D’Oriola. Au-dessus, les gymnastes del’équipe de France.

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Au cœur du bois de Vincennes, sur 28 hectares, le campus de l’INSEP accueille l’élite du sportfrançais. À quelques jours des Jeux olympiques, présentation de ce lieu d’exception quisera ouvert au public en septembre, lors des Journées du patrimoine.

L’impressionnante piste du vélodrome couvert de 166,66 m.

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Institut national du sport, de l’expertise et de la performance (INSEP)

Le campus où le sport est roi

Le magazine du Conseil général / Numéro 292 / Juillet-Août 2012 4746

MÉMOIRE

� Intégrale de cet entretien, bibliographie et reportagevidéo sur www.cg94.fr.

� À lire : Les Misérables (préface et dossier historiqueet littéraire par Arnaud Laster, éd. Pocket), Victor Hugo,un poète (présentation et choix de poèmes par ArnaudLaster, Folio junior en poésie, Gallimard jeunesse).

� Pour s’informer sur les actualités concernant Hugo :www.victorhugo.asso.fr et www.festival-victorhugo-egaux.fr.

Pour en savoir plus

REPÈRES

Hugo, rôdeur des barrières

Poète, romancier,pair de France puisélu du peuple,Hugo est l’écrivainfrançais le plusconnu au monde.Ce qu’on sait moins,c’est qu’une bonnepartie de soninspiration poétique,romanesque etsociale s’ancreen banlieue.Un livre édité par leConseil généralpour le centenairede sa mort,Hugo-Banlieue,a révélé ses liens

au sud-est parisien. Attachement du poète avec notammentChoses écrites à Créteil. Attachement de l’homme public, élu de laSeine en 1849 et donc de Charenton,Villejuif et Vincennes.Attachement enfin de l’homme privé qui vécut ici les momentsimportants de sa vie : de l’éveil amoureux avec Adèle dans lamaison familiale de Gentilly aux internements successifs de sonfrère Eugène à Charenton et de sa fille Adèle à Saint-Mandé,en passant par les moments heureux avec Juliette Drouet,promenades au bois de Vincennes et sur la Marne. « Il estpassionnant de voir comment, à travers son œuvre, émerge auXIXe siècle une identité de la banlieue », explique Élise Lewartowski,commissaire de l’exposition « Le Val-de-Marne, terre d’écriture ».« Il y a ces fortifications derrière lesquelles le petit peuple chassépar la pression immobilière est relégué. Ce qu’on nomme la “zone”,cet espace intermédiaire entre Paris et la campagne toute proche,inquiète le bourgeois. Mais Hugo, qui se revendique “rôdeurdes barrières”, la connaît bien. Il s’y mêle à la population,s’intéresse aux enfants des rues et s’interroge sur leur avenir. »Enfin, c’est au Kremlin-Bicêtre qu’il a assisté, deux fois,au ferrement des forçats, scènes dont on trouve la tracedans Le Dernier Jour d’un condamné et, plus tard, dansLes Misérables.

� Hugo-Banlieue et Val-de-Marne, terre d’écriture(catalogue de l’exposition, 2008) : disponibles aux Archives départementales.Tél. : 01 45 13 80 50.

� Victor Hugo de Gentilly à Créteil : du bonheur entrevu à l’idylle rêvéede Arnaud Laster in Sur les pas des écrivains/Balade en Val-de-Marne,éditions Alexandrines.

Le ferrement des forçats à Bicêtre, qui inspira Les Misérables et Le Dernier Jour d’un condamné. Adèle et Victor àGentilly(inLettres à la fiancée).

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Nous fêtons cette année les 150 ansdesMisérables. Vous êtes président dela Société des amis de Victor Hugo etdu festival Victor Hugo et Égaux, vousavez préfacé une réédition du roman...Quelle place occupe-t-il dans l’œuvreet la vie de son auteur ?ArnaudLaster :Uneplace centrale. Il y adeuxgrands repères dans la vie de Hugo. Unefracture intime qui est la mort de sa filleen1843, et une fracture politique avec sonexil en1851, en raisonde ses prises deposi-tion contre le coup d’État de Louis Bona-parte. Il commence LesMisérables en 1845,les interrompt à la Révolution de 1848, etles reprend en 1860. Entre-temps, il estdevenuardent républicain. Il a achevé sonévolutionpolitique et ne régressera jamais.

sociale, la charge contre les institutions.C’est un livre jugé subversif et dangereuxdans les journaux de l’époque. Il estmis àl’index par le Vatican.

En quoi nous parle-t-il encoreaujourd’hui ?A. L. :Lenombre de fois où il a été cité dansla campagne électorale montre à quelpoint il conserveuneactualité forte. Le sys-tèmepénal, lanon-réinsertiondes condam-nés, la misère, tout cela est mis en ques-tion dans LesMisérables. Le livre paraît à unmoment où la censure est très forte. MaisHugo trouve lemoyend’avancer, à travers,par exemple, le budget du maire deMontreuil-sur-Mer, c’est-à-dire JeanValjean,sonprogrammepourune réforme sociale,la gratuité des soins et de l’école notam-ment. Les trois problèmesqu’il pointedanssa préface sont l’exploitation sociale, lasituation des femmes et celle des enfants.Ce sont des combats loin d’être achevés.« L’atrophiede l’enfantpar lanuit»dont il parlene renvoie pas seulement à l’ignorancequ’engendre le fait de ne pouvoir aller àl’école, mais aussi à l’obscurantisme del’enseignement lorsqu’il ne respecte pas lalibertédepenserde l’enfant.Or la laïcité estun débat toujours actuel.

Propos recueillis par Francine Déverines

« Tant qu’il y aura sur terreignorance et misère, deslivres de la nature de celui-cipourront ne pas être inutiles »,écrivait Hugo en préface desMisérables. Retour sur celivre-événement avec ArnaudLaster, spécialiste de Hugoet… cristolien.

Choses écrites à Créteil (inLes Chansons desrues et des bois, 1870).

ArnaudLaster, présidentde laSociétédesAmisdeVictorHugoet enseignant en littératureà laSorbonne (Paris 3).

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Son projet est ambitieux. Les Misérables seveulent le reflet de la société duXIXe siècle,mais aussi un livre de combat contre cequi s’oppose au progrès social partout eten tout temps.

Le livre a un énorme succès popu-laire. Mais Lamartine en parle commed’« une épopée de la canaille ».Pourquoi cet accueil ?A. L. : « Il fait trop craindre aux heureux et tropespérer aux malheureux », écrit Lamartine.C’est un terrible aveu de la part de celuiqui a été, un temps, plus avancé queHugoet s’est trouvé, en 1848, à la tête du gou-vernement provisoire de la DeuxièmeRépublique. Lamartine a renoncé au chan-gement radical, pasHugo, qui travaille tou-jours à le faire advenir. À la sortie desMisé-rables, il est unopposantpolitique enexil etl’auteur deNapoléon le Petit et de Châtiments,livres qui ont été interdits en France. Et ila refusé trois ans plus tôt l’amnistie. Aprèsungrand recueil lyrique, LesContemplations,il a publié la première série de La Légendedes siècles,poèmes d’inspiration épique. Onsavait qu’il travaillait à un roman,mais onne s’attendait pas à uneœuvre d’une telleampleur sur un tel sujet, succédant à desœuvres poétiques. C’est un choc. Sous l’in-trigue romanesque, on sent la critique

1862-2012Les Misérables, roman actuel

Maisondela jeunesseàGentilly.

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