N°11-Décembre 2012-Semestriel

L’air s’est rafraîchi, le sapin de la place Kléber s’est illuminé… et voilà, une nouvelle année qui se termine ! Ainsi que, peut-être, l’humanité tout entière!

A l’heure où j’écris ces lignes, 26 jours, 6 heures et 39 minutes nous séparent de la fin du monde. Mais en attendant, un peu de culture scientifique, et pas des moindres : le démantèlement du secret du Père Noël. Les scientifiques l’ont passé au crible, ainsi que son attelage : de la biologie aux mathématiques, en passant par la physique et la psychologie, ils ont tous essayé. Le mystère est-il levé ? A vous de le découvrir dans notre dossier spécial.

Bien sûr, il ne faut pas oublier les achats de Noël. Cadeaux pour filles ou garçons, les étudiants du master de communication scientifique donnent leurs avis, et au passage quelques idées : robotique, mais également art culinaire. Le foie gras se démode, passez donc au pâté de ragondin.

Oups. Plus que 26 jours, 6 heures et 24 minutes pour lire ces pages… Ne tardez pas trop !

T.S.

EditorialCoup d’oeil Voir comme Superman Journée mondiale contre le cancer Les chèvres changent d’accent Préserver ses méninges Une question de flairDossier Le Père Noël sous le microscope La course aux jouets genrés

Papa Noël, descends-tu du ciel ? Le mystère du Père Noël Père Noël versus Concorde A la poursuite du Père Noël

Top chrono Bientôt la fin du monde ? Nouvelles technologies Drôles de drones Des nuages à la maisonCulture Surprise, il y a un os ! Un vin chaud en canette auto-chauffante Insolite Pâté de ragondinEnigme Agenda

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Vitamine C n°11 Décembre 2012SemestrielTirage à 1000 exemplaires

Rédacteur en chef : Tiffany SarreSecrétaire de rédaction : Julia SeséComité de Relecture : Clara Diebolt, Pauline Dorkel, Marine Edel, Florent Gouvard, Cécile Lelieur, Sarah Otmani, Lucile Pommier, Régis Roth, Tiffany Sarre, Cécilia UntereinerRédacteurs : Stéphanie Cadet (S.C.), Caroline Faltot (C.F.), Diane Hovhannessian (D.H.), Caroline Matet (C.M.), Aude Nowak (A.N.), Daphnée Paluszko (D.P.), Camille Rault (C.R.), Julia Sesé (J.S.), Nadia Soufi (N.S.), Régis Rorh (R.R.), Guillaume Thepot (G.T.), Maud Trommenschlager (M.T.)Comic-strips :Guillaume ThepotCréation graphique et mise en page : Julia SeséImpression : La papeterie du boulevard 8 rue Fritz-Kiener - 67000 Strasbourg

Voir comme Superman

Des scientifiques ont mis au point un disposi-tif utilisant un laser et un ordinateur permettant de voir à travers certains matériaux. Le peu de lumière laser filtrant à travers une vitre opaque est détecté, et l’image de l’objet dissimulé est reconstituée. Cette découverte pourrait s’appli-quer aux domaines médical et militaire.

C.R.

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Journée mondiale contre le cancer

D’après l’OMS, plus de 84 mil-lions de personnes décèderont entre 2005 et 2015 suite à un cancer. C’est pourquoi chaque 4 février, lors de la journée offi-cielle contre le cancer, des insti-tutions comme la Fondation ARC pour la Recherche sur le Cancer donnent des informations sur le dépistage et les thérapies.

A.N.

Soigner les inflammations intestinales

Fin 2012, des chercheurs en physiopathologie de Toulouse ont créé des bactéries laitières génétiquement modifiées productrices d’Elafine. Cette protéine intestinale est déficiente chez les victimes de Maladies Inflammatoires Chroniques de l’Intestin. Ces bactéries améliorées annoncent un traitement prometteur.

D.P.

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Préserver ses méninges

C’est une grande première : un vaccin contre la méningite B, le Bexsero, va être commerciali-sé dans les mois à venir. Mis au point par le groupe pharmaceu-tique Novartis, il permettra de lutter contre cette maladie qui s’avère mortelle dans 10% des cas, et laisse des séquelles neu-rologiques ou auditives chez un malade sur cinq.

C.F.

Une question de flair

Une équipe britannique a fait marcher de nouveau un chien paraplégique, grâce à l’injection de cellules particulières issues de sa truffe ! Ces cellules gliales olfactives ont une capacité ex-ceptionnelle de renouvellement. Après avoir été mises en culture, elles ont été réinjectées aux ani-maux souffrant d’une paralysie des pattes arrières consécutive à une lésion de la moelle épinière. Au bout de 6 mois, ils étaient de nouveau sur pattes.

M.T.

Décembre voit fleurir chaque année une flopée d’articles qui s’in-surgent contre les cadeaux genrés : poupées pour les filles, camion de pompier pour les garçons. Pourtant très peu de changements sont effecti-vement en cours.

La chaîne des magasins U est la première enseigne à mettre en pra-tique ce discours. Voilà enfin dans un catalogue des images de petits garçons jouant à la poupée. Le geste pourrait ressembler à une révolution, pourtant un représentant de la chaîne précise : « On a écouté une demande de notre clientèle. Nous sommes avant tout des commerçants !». Reste à savoir si les acheteurs suivront réellement : c’est une chose de permettre à son fils de jouer avec la Barbie de sa sœur, c’en est une autre de lui offrir sa propre poupée.

Des chercheurs ont une explication qui permettrait d’éradiquer ces préju-gés. Il n’y aurait pas deux sexes, mais une multitude multitude : le sexe se-rait une valeur continue.

Scientifiquement, il est défini par 3 critères : anatomique, chromoso-mique et hormonal. Une fille secrète des hormones féminines (œstrogène, progestérone) mais aussi de la testos-térone, hormone masculine par excel-lence. Hors ces taux d’hormones pro-duites sont variables d’un individu à un autre. Ainsi, certaines filles possèdent plus de testostérone que d’autres. Le même raisonnement peut-être appli-qué aux caractéristiques anatomiques : un clitoris est plus ou moins petit, et un pénis plus ou moins long. Certaines filles sont donc plus masculines et in-versement, certains garçons plus fémi-nins.

Comme il faut bien rentrer dans les case que la société impose, pour le bon déroulement de sa vie sociale ou pour sa survie en général (trouver du travail, se reconnaître dans un groupe d’appartenance…), Les stéréotypes de genre, transmis par l’éducation, ont encore de beaux jours devant eux.

C.M.

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La course aux jouets genrés

Le Père Noël, héro des enfants, peut être source de franches désillusions. Faut-il faire croire à son existence aux enfants ? Entretien avec le professeur Anne Danion, pédopsy-chiatre aux Hôpitaux universitaires de Strasbourg.

Est-ce mentir de dire aux enfants que le Père Noël existe ?Lorsque l’enfant est petit, on ne peut pas considérer qu’il s’agit d’un mensonge.

Le Père Noël, personnage païen, réfère au merveilleux. Il s’inscrit dans la tradition de l’enfant et il est, dans son monde imaginaire, vérité. Son importance est dans le lien qu’il permet justement entre parents et enfants, autour du plaisir de donner et de recevoir. De nos jours, le risque est la prolifération de programmes télévisuels mettant en scène des Pères Noël, éloignant ainsi l’enfant de cet imaginaire. Par contre, lorsque l’enfant sait que le Père Noël n’existe pas, le contredire constitue un réel mensonge. Il est important de dire la vérité.

Comment réagit l’enfant lorsqu’il découvre la vérité ?Ce n’est pas une catastrophe pour un enfant de découvrir que le Père Noël n’existe

pas, au contraire ! Il peut être déçu, mais lorsqu’il découvre que ses parents et lui-même ont pris plaisir à cette histoire imaginaire, il accepte cette réalité et se sent fier de ne plus « croire au père noël », c’est à dire d’avoir grandi ! De plus, l’enfant apprend petit à petit que ses parents ne lui disent pas toujours la vérité ou qu’ils peuvent com-mettre des erreurs. De la même façon qu’il doit accepter que tous ses désirs ne sont pas tous réalisables.

Cette décision aura-t-elle un impact sur le développement psychique de l’enfant ?Laisser l’enfant croire au Père Noël, puis découvrir qu’il n’existe pas, est important

pour son développement psychique : il va faire la différence, peu à peu, entre imagi-naire et réalité. Le risque pour l’enfant est de le priver trop tôt de cet imaginaire. Sans lui, il n’a pas de lieu où projeter ses peurs, ses angoisses ou ses pulsions. Cette façon de détourner ses craintes l’aide à grandir. Croire au Père Noël, c’est rentrer dans une histoire où l’enfant se fait un scénario. Mais c’est également se construire des histoires lui permettant de travailler son fonctionnement psychique et donc de penser.

N.S.

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Papa Noël, descends-tu du ciel ?

Le Père Noël est un de ces per-sonnages remplis de mystère. Son existence est un réel problème scien-tifique, qui a été étudié par de nom-breux chercheurs de manière plus ou moins sérieuse, et ameute les foules sur le net. Voici un tour d’horizon des hypothèses concernant son existence.

Le travail du Père Noël est colossal. Des démonstrations mathématiques existent sur ce point, et s’accordent toutes. Pour livrer des cadeaux à en-viron 100 millions de foyers en 31 heures (temps de travail estimé en fonction des fuseaux horaires et de la rotation terrestre), il visiterait environ 800 maisons par secondes. Son seul moyen serait de voyager à 1089 km par secondes, et la force centrifuge le tuerait. Sans compter qu’il devrait avoir un équipement très perfection-né, si ce n’est magique.

A ce sujet, les rennes du Père Noël posent également problème. Beau-coup d’espèces sont connues, mais aucune espèce de rennes volants et invisibles n’a été recensée (peut-être du fait de leur invisibilité, justement).

Cela contredit toutes les lois zoo-logiques. Il semble impossible que 9 rennes puissent porter des milliers de tonnes de jouets, même s’ils sont en-traînés.

D’autres arguments existent : le passage par la cheminée, par exemple, demanderait énormément d’énergie au Père Noël, si bien que même son embonpoint ne suffirait pas à la lui fournir. Certains internautes trouvent étrange que malgré toutes les effrac-tions qu’il effectue en une année, il n’ait pas été recherché et retrouvé par Interpol.

Les chiffres varient en fonction des recherches, mais les conclusions sont unanimes : le Père Noël n’existe pas d’un point de vue physique. Aucune théorie, que ce soit celle du réapprovi-sionnement ou celle des enfants sages ne résiste : elles sont toutes démante-lées par les sciences.

Après toutes ces informations, il faut se faire à l’évidence : le Père Noël est probablement un extraterrestre.

S.C.

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Le mystère du Père Noël

Le Concorde semble pouvoir rivaliser avec le traineau du Père Noël. C’est en effet l’un des seuls engins motorisés capable d’atteindre une vitesse suffisante pour faire le tour du monde en 24 heures ! Si parcourir une telle distance en 80 jours est une idée réaliste aujourd’hui, le faire en un seul est une vraie prouesse.

En théorie, c’est possible : il « suffit » de traverser un fuseau horaire toutes les heures. Mais c’est un peu moins évident en pratique ! Si l’on se place à l’équateur, qui représente le chemin le plus long, le tour de la Terre représente 40 075 km. En divisant cette distance par le nombre total de fuseaux, soit 24, il faudrait parcourir 1670 km en une heure ! Le Concorde est ainsi l’un des seuls qui puisse rivaliser grâce à ses 1744 km/h de vitesse moyenne. A moins d’avoir un troupeau entier de rennes magiques en attelage, le Père Noel n’a qu’à bien se tenir…

C.F.

Tous les ans depuis 1955, le North American Aerospace Defense Command (NO-RAD), responsable de la défense aérospatial des Etats-Unis et basé à Colorado Springs, traque le Père Noël dans la nuit du 24 au 25 Décembre.

Tout a commencé avec l’appel d’une petite fille qui souhaitait parler au vieil homme. Une erreur passée dans le journal de la ville donnait le numéro du centre des opérations du NORAD au lieu de celui du Père Noël. Le Colonel Harry Shoup, « Colonel Santa » comme il a été surnommé par la suite, reçut de nombreux appels cette nuit là. Il décida de jouer le jeu et impliqua ses contrôleurs aériens. C’est ainsi qu’ils tentèrent de localiser le Père Noël lors de sa tournée mondiale pour en informer les enfants.

Depuis, chaque année, des milliers de bénévoles sont sur le qui-vive pour répondre aux appels et mails des enfants et adultes à travers le monde.

Pour partir sur la piste du Père Noël, rendez-vous sur le site www.noradsanta.org.

J.S.

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Père Noel versus Concorde ?

A la poursuite du Père Noël

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Bientôt la fin du monde ?

Quels arguments ont conduit à une médiatisation sur une hypothétique fin du monde le 21 décembre 2012 ? Il vous reste moins d’un mois pour les découvrir…

1966Publication de The Maya. Mi-chael D.Coe, reprend le calen-drier Maya qui, terminant son cycle en décembre 2012 suggère qu’il s’agit là de la date de l’Ar-mageddon.

1969Giorgio de Santilla-na et H.von Dechend présentent dans leurs écrits, Hamlet’s Mill, des arguments astrolo-giques tels qu’un ali-gnement des planètes qui conduirait à notre fin.

1970Le philosophe Terence Mc Kenna présente sa théorie

de la nouveauté de l’univers. Elle est définie par l’augmentation de la complexité de cosmos, qui, selon l’auteur, atteindra un point de rupture en 2012.

1976L’écrivain russe Zecharia Sitchin réutilise dans son livre, The 12th planet, la décou-verte par les Sumériens, peuple du Moyen Orient du IIIème millénaire av. J.C., d’une hypothétique planète Nibiru qui, d’après cer-tains calculs, rentrerait en collision en 2012.

1982Une journa-

liste italienne retrouve un

ouvrage de Nos-tradamus, apo-

thicaire du 13ème siècle. Il y décrit un code astrolo-gique d’aligne-

ment galactique conduisant à une fin du monde le 21 décembre 2012.

N.S.

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Longtemps considérés comme le nec plus ultra des armes de guerres techno-logiques, les drones offrent désormais des applications adaptables aux domaines scientifique et civil.

Ces robots volants suscitent un réel engouement dans l’univers des nouvelles technologies, et se développent dorénavant au sein des laboratoires d’universités ou de starts-up spécialisées. Pour les ingénieurs, le principal objectif est de concevoir des drones « intelligents », capables d’effectuer leur tâche de manière quasi auto-nome, sans pilote. Un panel de systèmes embarqués tels que gyroscopes, altimètres, et autres capteurs miniaturisés permet ainsi à ces concentrés de technologies de stabiliser leur vol, malgré le vent ou les obstacles rencontrés.

Moins volumineux que leurs homologues militaires, ils sont aussi plus flexibles et trouvent déjà leurs applications dans la cartographie aérienne, l’archéologie, l’ana-lyse atmosphérique ou les missions de secours. Des étudiants berlinois sont ainsi parvenus à livrer une pizza, grâce à un drone qui s’orientait automatiquement vers la position GPS du smartphone qui l’avait commandée.

Aujourd’hui le coût d’un drone reste proportionnel à son degré de sophistica-tion, de quelques centaines à plusieurs milliers d’euros. Son usage est limité par la réglementation qui régit l’espace civil aérien. Mais nul doute qu’avec la diversité des applications envisagées, les drones seront très bientôt des acteurs incontournables de notre société.

G.T.

L’artiste hollandais Berndnaut Smilde crée de véritables nuages dans des pièces d’intérieur lors d’expositions artistiques.

La performance nécessite de solides connaissances scientifiques. Un réglage soi-gneux de la température et de l’humidité d’une pièce permet l’apparition du nuage, à partir du jet de vapeur d’une machine. Mais l’œuvre éphémère s’évanouie rapide-ment.

En cette période hivernale, un rayon de soleil aurait été préférable pour réchauffer les chaumières !

R.R.

Drôles de drones

Des nuages à la maison

Le 6 novembre dernier, des archéologues français ont dévoilé un secret de taille : la dé-couverte d’un squelette de mammouth quasi-complet. Cette exhumation a eu lieu lors de fouilles préventives en juillet 2012, sur un site gallo-romain de Seine-et-Marne. Baptisé Helmut, ce mastodonte laineux dévoile peu à peu ses secrets.

4e mammouth français exhumé en 150 ans, son état de conservation est exception-nel. Certains de ses os sont encore attachés aux articulations. Ce colosse devait faire 3 m au garrot et peser entre 4 et 5 tonnes. Il aurait vécu entre 200 000 et 50 000 ans avant notre ère. Selon les experts, Helmut serait mort noyé après s’être enlisé.

Ce n’est pas le seul mammouth qui a été piégé au bord de la Marne. La particularité de cette découverte vient des silex taillés qui ont été trouvés près de son crâne, indice du dépèce-ment post-mortem de l’animal. Ces silex sont une preuve rare de la coexistence de l’homme de Néandertal et des mammouths. Helmut est actuellement exposé au Museum National de Paris.

S.C.

Cet hiver, la marque Nutripause vous permet d’emmener votre boisson chaude préférée partout avec vous grâce à une simple ré-action chimique. En plus du traditionnel thé ou café, l’enseigne pro-pose maintenant du vin chaud à la cannelle. Le récipient contient deux compartiments : l’un avec de l’eau et l’autre avec de l’oxyde de calcium, aussi appelé chaux vive. Pour activer le mécanisme, il suffit de retourner la canette et d’appuyer sur un piston. Cela permet la mise en contact des deux produits, qui entraîne la formation d’hydroxyde de calcium accompa-gnée d’une forte réaction exothermique. Idéal lors d’une randonnée ou sur les pistes de ski !

Si vous préférez laisser cette innovation aux plus téméraires pour profiter du charme des marchés de Noël, sachez qu’à Strasbourg vous pourrez y boire du vin chaud traditionnel et écologique. Dans l’objectif de limiter la production de déchets, des gobelets réutilisables seront mis à caution pour 1 euro. Ces verres en plastique aux couleurs de la Capitale de Noël pourront être gardés comme souvenirs ou remboursés dans n’importe quel chalet.

M.T.

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Surprise, il y a un os !

Un vin chaud en canette auto-chauffante

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En ces fêtes de fin d’année, tradition oblige, le foie gras sera roi sur les toasts… Mais c’est sur la sellette qu’il attend Noël. Son interdiction de production et vente en Californie depuis le 1er juillet a ravivé la controverse en Europe. Le 17 octobre der-nier, au Parlement Européen à Bruxelles, cinq associations de défense des animaux et huit eurodéputés ont plaidé contre le gavage des canards et des oies.

Alors, pourquoi ne pas changer un peu, et préférer à l’oie le… ragondin ? Car si Myocastor coypus est bien connu sur les berges de l’Ill, il l’est moins dans les cuisines alsaciennes ! Originaire d’Amérique du Sud, il fut importé en Europe pour sa fourrure au cours du XIXème puis lâché dans la nature une fois la mode passée. Le ragondin prospère depuis dans les berges de nombreuses rivières françaises, où les dégâts qu’il occasionne lui valent le statut de nuisible.

Pourtant certains le trouvent à leur goût car le rongeur est herbivore, ce qui donne à sa chair un goût de lapin... La Maison du Marais Poitevin la qualifie même de « fine et goûteuse ». Avis aux amateurs !

D.H.

Pâté de ragondin

Réponse sur notre site : www.cyclope.asso.fr

Une course à pied oppose Achille, réputé rapide, et une Tortue. Bon joueur, Achille commence seulement à courir quand la tortue a atteint 100m. Lorsqu’il parcourt les 100 premiers mètres, la Tortue est déjà 1m plus loin. Combien de mètres faudra-t-il à Achille pour dépasser la Tortue ?

« What the Tortoise said to Achilles »

Les conférences du Jardin des Sciences

Décembre 2012 : Regards vers la Terre

13/12 : La Terre, écrin de ressources mi-nérales20/12 : Les crises biologiques, des fins du monde, des renaissances

Janvier 2013 : Regards vers l’Univers

10/12 : Le Big Bang17/12 : Petite histoire des galaxies24/12 : Comprendre les étoiles31/12 : La recherche de vie de l’Univers

18h, Amphithéâtre Fresnel, Institut de Physique, 3 rue de l’Université, Strasbourg

OpéraLa flûte enchantée18 et 20/12 à 20h 9 et 23/12 à 15hOpéra de Strasbourg

Rencontre-DébatCrise économique et crise climatique :

comment s’en sortir ? 12 décembre 2012, 17h30Librairie Kleber salle blanche 2e étage

Les conférences partenaires du Jardin des Sciences

11/12/12 : Projection «La Nouvelle-Zélande, terre d’aventures» suivie d’un débat avec des scientifiques de l’EOST, sur l’actualité géologique. 18h30, 5 rue René Descartes, Strasbourg

16/12/12 : Conférence « La place de l’Homme dans l’Univers » 17h, Médiathèque Malraux, 1 Presqu’île André Malraux, Strasbourg

Jusqu’au 31/03/13 : Exposition Energies Galerie des Sciences de l’Education7 rue de l’Université, Strasbourg

Agenda science

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www.cyclope.asso.fr

Ne pas jeter sur la voie publique

Bons planshttp://www.strasbourgcurieux.com/

Matchs d’improvisationCompagnie LolitaDates : http://www.association-lolita.com20h30, Fossé des XIII, 6 rue Finkmatt, Strasbourg

Agenda culture