Vision technologique Accenture 2016

Sommaire exécutif

L’humain d’abord : La primauté de la personne à l’ère numérique Les gagnants à l’ère numérique ne se cantonnent pas d’additionner les ressources technologiques, ils savent que leur réussite passe avant tout par l’humain. Bien entendu, il est essentiel d’avoir la faculté de comprendre l’évolution des besoins et des comportements des clients. Mais le véritable facteur de succès à l’ère des données sera la capacité d’une entreprise à faire évoluer sa culture organisationnelle, non seulement pour tirer profit des technologies émergentes, mais aussi pour adopter les nouvelles stratégies commerciales qu’amènent ces technologies.

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Vision technologique 2016

Réussir dans l’univers numérique actuel est un défi que l’on ne peut pas relever simplement en consommant plus de technologie, ou, comme certains le craignent, en remplaçant l’humain par la technologie.

Les entreprises doivent faire des efforts pour outiller les personnes – les consommateurs, les travailleurs et les partenaires – afin de tirer davantage de la technologie. Elles devront créer une nouvelle culture d’entreprise qui perçoit la technologie comme étant le moyen d’outiller les personnes afin qu’elles ne cessent d’appendre, de s’adapter et de créer de nouvelles solutions, qu’elles amènent constamment du changement et brisent le statu quo. Dans un âge où l’on met l’accent sur la technologie, les vrais leaders vont privilégier la personne.

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Un choc culturel numériqueNous sommes au cœur d’une révolution technologique majeure, d’une révolution du numérique. Selon notre modèle de recherche et d’analyse, le numérique domine maintenant tous les secteurs économiques.

En effet, l’économie numérique représentait 22 % de l’économie mondiale en 2015. En rapide évolution, nos prévisions la place à plus de 25 % d’ici 2020, soit une hausse de 15 % par rapport à 20051.

Présent partout, le numérique entraîne des changements sans précèdent dans l’ensemble du domaine. Nous observons de nouvelles technologies, de nouvelles solutions, des données plus abondantes que jamais, un foisonnement de nouveaux systèmes reliés à des systèmes existants, l’éclosion du travail collaboratif (à l’intérieur comme à l’extérieur de l’entreprise), l’augmentation du nombre de partenariats, l’éclosion d’une multitude d’entreprises en démarrage… partout du nouveau. La transformation radicale de leurs attentes en matière de service, de vitesse et de personnalisation n’est qu’un début.

La montée de la génération du millénaire apporte non seulement un nouveau type de client, mais aussi un nouveau type d’employé ayant des perceptions et des aspirations très différentes. Littéralement née dans le numérique, cette génération exige un univers façonné à ses besoins et à ses attentes inédites en matière d’organisation du travail. L’omniprésence des technologies de collaboration a reconfiguré les normes établies depuis longtemps sur le marché de l’emploi. Ainsi, la montée du travail à la pige et des portfolios de carrière est en voie de restructurer la main-d’œuvre, de même que l’attitude à l’égard de la façon de travailler, de l’horaire et du lieu de travail.

Ce changement n’est pas momentané. En fait, le changement constitue désormais la norme. Selon notre enquête mondiale sur la technologie menée auprès de plus de 3 100 dirigeants informatiques et commerciaux, 86 % des dirigeants prévoient qu’au cours des trois prochaines années, le rythme du changement technologique dans leur industrie augmentera rapidement, voire à un taux sans précédent. De nombreuses entreprises ressentent déjà l’impact de la technologie et des changements qu’elles doivent faire pour suivre le rythme, et se trouvent temporairement submergées, parfois même paralysées, le temps de mesurer l’ampleur de la tâche à entreprendre. Et c’est tout à fait compréhensible.

Cependant, après avoir repris leur souffle, ces entreprises doivent commencer à changer leurs produits, leur modèle d’affaires, ainsi que tous leurs processus de soutien. Elles doivent acquérir de nouvelles compétences. Elles doivent aussi apprendre des façons différentes et plus agiles de travailler dans des écosystèmes fondés sur des partenariats collaboratifs plus détendus. Toutes ces réalisations exigent un changement de perception de chacune des ressources de l’entreprise – tout particulièrement, du côté du personnel. Il est en effet primordial de trouver de nouvelles façons d’investir dans le développement des employés, de les gérer et de les aider à s’adapter et à adopter le changement. Somme toute, les activités commerciales sont numériques; ainsi, l’organisation, son personnel et sa culture doivent aussi adopter le virage numérique.

25 % de l’économie mondiale sera numérique d’ici 2020.

« Digital Economic Value Index », Accenture, janvier 2016

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28 % Le rythme augmentera à un taux sans précédent.

58 % Le rythme augmentera rapidement.

12 % Le rythme augmentera lentement.

1 % Le rythme ne changera pas.

1 % Le rythme diminuera.

Surmonter l’état de choc culturel numérique dans lequel se trouvent de si nombreuses entreprises peut sembler intimidant. Heureusement, il existe des modèles pouvant servir d’inspiration. En effet, en plus des nombreuses multinationales technologiques ayant établi une culture numérique bien vivante, on trouve également des utilisateurs précoces qui ouvrent la voie dans d’autres industries. À titre d’exemple, Virgin America, qui est la seule compagnie aérienne basée à Silicon Valley, a adopté la même réflexion que les entreprises technologiques perturbatrices qui l’entoure. En effet, elle a tout expérimenté depuis les réseaux sociaux à

bord des appareils, jusqu’à la refonte de la méthode d’achat de billets. Elle a même travaillé en collaboration avec ses grands voyageurs : 30 000 personnes ont signé une pétition sur change.org exigeant à Dallas Love Field d’accorder deux portes à la compagnie aérienne (ce qui fut accepté). Virgin a rendu la faveur en offrant à ses grands voyageurs des options sur titres avant même son entrée en bourse. Mais, par-dessus tout, les gains pour l’entreprise furent bien tangibles : les recettes de 2014 se chiffraient à près de 1,5 milliard $ alors qu’une première ouverture du capital en bourse a permis de lever 306 millions $.

Selon vous, quel sera le rythme du changement technologique dans votre industrie au cours des trois prochaines années?

Source: Sondage Vision technologique Accenture 2016

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Les piliers du changement culturel dans l’entreprise Alors, sur quoi se fonde une culture numérique vivante et bien présente? Sur quatre piliers principaux : les entreprises devront être bâties pour le changement, être axées sur la donnée, être partie prenante de la rupture et connaître les risques du numérique.

Axé sur les données

Bâti pour le changement

Possiblement le plus élémentaire de ces quatre aspects, être bâti pour le changement peut se traduire par changer la façon d’opérer en tant qu’entreprise. En effet, suivre le rythme qu’exige une entreprise technologique signifie de développer de nouvelles compétences, de nouveaux processus, de nouveaux produits et de toutes nouvelles façons de travailler. Ainsi, les méthodologies agiles viennent à l’avant-plan. Les « nouvelles TI » sont essentielles, notamment les modèles et les pratiques mêlant développement et exploitation (DevOps) pour favoriser la prestation de service continu, l’AOS (architecture orientée service) et l’infonuagique pour l’évolutivité, les logiciels à la demande (SaaS) pour l’efficacité, les architectures construites

pour assurer l’agilité, et les plateformes pour faciliter la collaboration. Le facteur liant tous ces éléments est l’accueil du changement par les personnes dans l’ensemble de l’entreprise. Quel que soit leur rôle, les personnes doivent s’attendre au changement, en comprendre les effets et en suivre le rythme en évoluant et en ajoutant d’autres cordes à leur arc. Déjà, 37 % des dirigeants commerciaux et informatiques signalent que la nécessité de former leur main-d’œuvre est beaucoup plus importante aujourd’hui qu’elle ne l’était il y a trois ans. Ainsi, les organisations les plus évoluées se feront le porte-étendard du changement, tirant parti des plus récents développements pour faire croître les activités et améliorer l’entreprise.

Un autre aspect tout aussi important,

mais sous-développé, consiste à faire des

changements pour devenir une organisation

entièrement axée sur les données. Bien que

l’accentuation de la capacité des entreprises

à exploiter les données ait été largement

évoquée ces dernières années, baser les données

au cœur de l’entreprise signifie beaucoup

plus que de se doter de meilleurs outils ou

de compétences plus poussées. En effet, cela

signifie aussi de changer les fondements de

la prise de décisions à tous les niveaux de

l’entreprise. Ainsi, au lieu de se fier à l’instinct,

à l’expérience traditionnelle, ou même au

principe selon lequel l’opinion de la personne

la mieux payée prévaut, il faut que les données

deviennent si omniprésentes et accessibles,

qu’elles appuient la prise de décisions fondée

sur les renseignements, et ce pour l’ensemble de

l’entreprise.

L’utilisation des données ne s’arrête pas aux

personnes – les appareils doivent aussi être

équipés pour recueillir les données et agir en

fonction de celles-ci. Pour le cybermarchand de

chaussures et de vêtements Zappos, l’utilisation

des données va plus loin que le placement

publicitaire et la personnalisation de site, elles

permettent la prise de décisions importantes

pour ses clients et plus particulièrement pour

les clients auxquels il tient le plus. Au moyen

d’une combinaison regroupant ses propres

données et celles de tiers, l’équipe d’analytique

marketing du cybermarchand a découvert

deux segments de clientèle à repérer et avec

qui développer une relation. Le résultat final

demeure les annonces publicitaires, mais des

annonces ciblant les bonnes personnes. Et pour

assurer l’adoption de cette culture des données

et du client dans l’ensemble de l’entreprise,

Zappos est connu pour offrir 3 000 $ à ses

nouveaux employés les invitant à quitter leur

emploi après quatre semaines s’ils ne sont pas

inspirés par l’obsession de cette entreprise

envers le client .3

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« Imaginez un monde dans lequel tous ces appareils sont reliés ensemble. Vous auriez accès à l’une des plus vastes plateformes de distribution de contenu, de services et d’applications – et même

d’annonces publicitaires. »

David Eun, Vice-président directeur chez Samsung

Malheureusement, le changement, au rythme où il croît dans l’économie numérique, crée aussi de nouveaux facteurs de risque. Pour ajouter à cela, l’ampleur du rayonnement qu’ont ces logiciels ne fait qu’augmenter les problèmes potentiels. Ainsi, les entreprises numériques feront face à des facteurs de risques que les entreprises traditionnelles n’ont jamais connus. Elles devront créer de nouveaux vecteurs de sécurité; prendre des responsabilités à l’égard de la vie privée des consommateurs; répondre aux exigences relatives à l’utilisation

transparente des données et répondre aux questions entourant l’utilisation éthique des nouvelles technologies. Face à cet enjeu, les dirigeants devront indiscutablement tenir compte des risques du numérique dans tout ce qu’ils entreprennent. La sécurité, la protection de la vie privée et l’éthique numérique ne peuvent constituer une réflexion en parallèle d’une technologie; ces aspects doivent faire partie intégrante du développement de cette technologie dès son idéation.

Puisque les personnes, à tous les niveaux, amènent le changement par l’entremise de nouveaux outils, de nouvelles compétences et de nouveaux appareils, les leaders auront un rôle important à jouer. En effet, au lieu de mettre l’accent principalement sur les gains d’efficacité réalisés grâce au numérique, les vrais meneurs vont être partie prenante de la rupture, l’intégrant à même l’ADN de leur entreprise, et inspirant leur personnel avec une vision de la façon dont la technologie permet de changer les processus pour les améliorer, et ainsi amener l’entreprise dans une toute nouvelle direction. Ainsi, il sera essentiel pour eux d’être entièrement à l’écoute des personnes – clients, partenaires et employés – et d’utiliser la technologie comme le vecteur permettant d’approfondir la compréhension des besoins émergents et des nouvelles exigences et attitudes qui sont les moteurs de la perturbation.

Ces leaders créeront et intégreront des stratégies pour appuyer leur réussite dans un univers dynamique. De plus, ils seront parmi les chefs de file à redéfinir les limites de leur industrie (et celle des autres), jouant ainsi un rôle prépondérant

dans la formation et la coordination d’écosystèmes existants et futurs. Prenons Samsung comme exemple. Samsung produit constamment des technologies portables et des électroménagers intelligents de prochaine génération : des réfrigérateurs qui vous textent si la porte est laissée ouverte, des laveuses qui utilisent les fluctuations du prix de l’électricité pour déterminer à quel moment faire une brassée, des aspirateurs robotisés commandés à l’aide d’une montre intelligente ou d’un téléphone intelligent. « Imaginez un monde dans lequel tous ces appareils sont reliés ensemble, lance David Eun, vice-président directeur chez Samsung. Vous auriez accès à l’une des plus vastes plateformes de distribution de contenu, de services et d’applications – et même d’annonces publicitaires4. » En outre, la rupture ne se limite pas à ses produits : du côté du personnel, l’entreprise a lancé son programme C-Lab permettant aux employés d’émettre leurs idées dans le cadre d’un concours. Les gagnants peuvent prendre au moins un an de congé de leur travail pour diriger une petite équipe de recherche et développement de leur idée.

Partie prenante de la rupture

Connaître les risques du numérique

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Tendance 1 : L’automatisation intelligenteL’automatisation intelligente constitue la plateforme de lancement pour la nouvelle croissance et l’innovation. Alimentée par l’intelligence artificielle, la prochaine vague de solutions recueillera une quantité inégalée de données provenant de systèmes disparates et – en entrelaçant ensemble les systèmes, les données et les personnes – créera des solutions qui changeront fondamentalement l’organisation, ce qu’elle fait et sa façon de le faire.

Tendance 2 : La main-d’œuvre fluideLes entreprises investissent dans les outils et les technologies dont elles ont besoin pour soutenir le rythme du changement constant à l’ère numérique. Toutefois, il y a souvent un facteur essentiel qui tarde à suivre : la main-d’œuvre. Ainsi, en plus de s’équiper des technologies appropriées, les entreprises doivent tirer parti de ces technologies pour outiller les bonnes personnes à accomplir les tâches appropriées au sein d’une main-d’œuvre fluide, adaptable, réceptive et prête au changement.

Tendance 3 : L’économie de plateformeLa prochaine vague d’innovations perturbatrices proviendra des écosystèmes technologiques en développement dans tous les secteurs d’activités. Les entreprises les plus performantes créent des plateformes économiques interconnectées, adaptables et évolutives qui génèrent du succès dans cette économie numérique basée sur les écosystèmes.

Tendances recensées dans la Vision technologique 2016 : réinventer le monde encore et encore Le numérique est désormais fermement ancré dans toutes les entreprises. Cependant, même si la technologie fait partie intégrante de l’organisation et de ses stratégies, dans un univers qui persiste à se réinventer à un rythme sans précédent, la réussite s’appuie sur les personnes.

Cette année, la Vision technologique Accenture a recensé cinq tendances émergentes qui donnent forme à ce nouveau paysage. Et bien que les tendances tirent leurs origines de la technologie, en les examinant en profondeur, vous constaterez que notre thème « l’humain d’abord » se situe au cœur de chacune d’entre elles.

Les leaders de demain prennent ces tendances en considération et mettent en œuvre des stratégies pour solidifier leur net avantage numérique.

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Tendance 4 : La perturbation prévisibleToutes les entreprises connaissent maintenant la puissance transformationnelle du numérique. Mais, peu d’entre elles ont bien saisi toute l’ampleur et la persistance qu’auront ces changements provenant des nouveaux écosystèmes fondés sur les plateformes. Les bouleversements ne toucheront pas uniquement les modèles d’affaires. Nous pouvons prédire que ces écosystèmes produiront des perturbations et que des industries entières et des segments économiques seront redéfinis et réinventés.

Tendance 5 : Les risques du numériqueL’omniprésence des nouvelles technologies présente de sérieux risques numériques. Sans la confiance, les entreprises ne peuvent pas partager et utiliser les données nécessaires à leurs opérations. C’est pourquoi les systèmes de sécurité les plus évolués qui existent aujourd’hui vont bien au-delà de l’établissement d’un périmètre de sécurité et intègrent un engagement solide envers les normes d’éthiques les plus élevées à l’égard des données.

Les mieux adaptées créeront des cultures d’entreprise où les technologies donnent les moyens aux personnes d’évoluer, de s’adapter et de provoquer le changement.

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Le numérique, c’est aussi l’humain.

Nous avons fait beaucoup de progrès en peu de temps. Les entreprises ne font plus que servir les clients, elles collaborent avec eux. Elles ne font plus que rivaliser avec leurs concurrents; elles travaillent en partenariat avec eux. Elles ne sont plus limitées par les barrières de l’industrie, elles les ignorent. Somme toute, même si le fil conducteur est le numérique, le facteur déterminant est l’humain. Et cela va bien au-delà d’un moyen pour améliorer les affaires aujourd’hui. En effet, le numérique a la faculté de pouvoir changer l’ordre établi en profondeur – que ce soit à

l’égard des industries dans lesquelles les entreprise évoluent, des marchés qu’elles servent ou des talents qu’elles embauchent.

Toutefois, il devient de plus en plus clair que la technologie à elle seule ne suffira pas pour propulser les organisations vers leurs nouveaux objectifs stratégiques. Les mieux adaptées créeront des cultures d’entreprise où les technologies donnent les moyens aux personnes d’évoluer, de s’adapter et de provoquer le changement. Autrement dit, le nouveau mantra du succès est « l’humain d’abord ».

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La Vision technologique Accenture offre un aperçu des tendances technologiques sur trois ans. Bien que chaque année, nous présentions les plus récentes tendances, il faut reconnaître que chacune d’entre elles ne constitue qu’une seule partie du tableau. À mesure que les entreprises poursuivent leur conversion en entreprise numérique, elles devront

suivre le rythme des évolutions technologiques les plus récentes, et continuer à optimiser leur maîtrise des technologies en évolution. Ces technologies sont rapidement en train de constituer les fondations sur lesquelles les entreprises bâtissent les activités de nouvelle génération et de canaliser bon nombre de tendances dont nous traitons cette année.

Compléter le tableau Au

tomat

isatio

n inte

lligente

Économie de plateforme

Main-d’oeuvre fluide

Risques du numérique

Perturbation prévisible

Intern

et du

Moi

Main-d’oeuvre repensée

sur les résultatsÉconomie fondée

R(é)volution de plateforme

Entreprise intelligente

2014

2015

2016

Flou

numéri

qu

e-

phys

ique

Extern

alisation

ouverte

Chaîne

d'approvisionnement

de données

Exploitation de l'informatique à hypergrande échelle Commerce des applications

Structuration

de la résilience

Évolution 2014-2015 de la vision technologique

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L’ensemble actuel de tendances technologiques triennales se rapportant à la Vision technologique Accenture s’exprime comme suit :

Vision technologique Accenture 2015 : L’ère numérique : dépassez vos limites

L’Internet du « Moi » : notre univers, personnalisé.

Il n’y a pas que les objets d’usage courant qui se retrouvent en ligne, les expériences s’y retrouvent aussi — créant une abondance de canaux numériques pouvant toucher la vie des personnes dans chaque geste quotidien. C’est pourquoi les entreprises les plus avant-gardistes changent leur façon de créer de nouvelles applications, de nouveaux produits et de nouveaux services. Afin de tirer avantage de ces nouveaux canaux, elles créent des expériences hautement personnalisées qui suscitent l’intérêt et interpellent les consommateurs, sans pour autant perdre leur confiance. Les entreprises qui réussiront dans ce nouvel environnement de l’Internet du « Moi » deviendront les grands noms de la nouvelle génération.

L’économie fondée sur les résultats : des appareils intelligents offrant des résultats concrets

Les appareils intelligents viennent combler le dernier fossé entre l’entreprise numérique et le monde physique. Au fur et à mesure où les entreprises intègrent l’Internet des Objets (Internet of Things), elles découvrent des possibilités d’ajouter des appareils intelligents qui sont munis de capteurs qui viennent ainsi compléter leur boite à outil numérique. Elles utilisent ces composantes matérielles hautement connectées pour offrir aux consommateurs ce qu’ils désirent vraiment : non pas des produits ou de services en plus grande quantité, mais plutôt des résultats plus significatifs en utilisant ces appareils. Ces « précurseurs aux perturbations numériques » savent que l’évolution ne tient plus simplement qu’à la vente de

produits, elle tient maintenant à la vente de résultats. Bienvenue dans « l’économie des résultats »!

La r(é)volution de la plateforme : définir les écosystèmes, redéfinir les industries.

Parmi les entreprises membres du Global 2000, celles œuvrant dans les plateformes et les écosystèmes de l’industrie numérique donnent un élan sans précédent à la nouvelle vague d’innovations et de croissance. Les entreprises fondées sur ces technologies tirent davantage parti des possibilités offertes par l’économie numérique en matière de croissance et de rentabilité. Non seulement l’évolution rapide de l’infonuagique et de la mobilité élimine-t-elle les barrières technologiques et de coûts associées à ces plateformes, mais elle ouvre également la voie à des entreprises dans d’autres secteurs et d’autres géographies. Bref, les écosystèmes fondés sur ces technologies constituent le nouveau lieu de concurrence.

L’entreprise intelligente : Données abondantes et systèmes plus intelligents - meilleure entreprise.

La prochaine étape en matière d’excellence opérationnelle et de services informatiques sera portée par les récents progrès en intelligence logicielle. Jusqu’à maintenant, les logiciels de pointe étaient appareillés pour aider les employés à prendre de meilleures décisions, plus rapidement. Mais avec l’afflux des données massives — et les percées en capacité de traitement, en analyse des données et en technologie cognitive —, l’intelligence logicielle permet aux machines de prendre des décisions encore plus informées. Les décideurs

d’affaires et de technologie ne peuvent plus voir l’intelligence logicielle comme étant un projet pilote ou unique; ils doivent la considérer comme une fonctionnalité globale qui mènera à de nouveaux niveaux d’évolution et de découverte, propulsant l’innovation au travers de toute l’entreprise.

La main-d’œuvre repensée : conjuguer le travail collaboratif entre l’humain et la machine.

Le virage vers le numérique amplifie le besoin qu’ont les humains et les machines à en accomplir davantage, ensemble. Les percées en matière d’interface naturelle, en technologie portable et en machines intelligentes offriront de nouvelles occasions aux entreprises de décupler l’efficacité de leurs employés. Ces nouveautés amèneront également leur lot de défis en ce qui a trait à la gestion d’une main-d’œuvre composée de personnes et de machines. Les entreprises qui réussissent reconnaîtront les avantages du travail collaboratif entre le talent humain et la technologie intelligente — et elles les considéreront tous les deux en tant que membre essentiel de leur main-d’œuvre repensée.

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Vision technologique 2016

Vision technologique Accenture 2014 : Chaque entreprise est une entreprise numérique — Subir ou créer la perturbation numérique

Le flou numérique-physique : le virtuel au service du réel.

L’univers physique arrive en ligne avec des objets et des appareils intelligents qui haussent nos connaissances et nous accordent une plus grande maîtrise de l’univers tangible. Au-delà de l’Internet des objets, il s’agit d’un nouveau segment d’intelligence connectée qui vient enrichir les compétences des employés, automatiser les processus et intégrer les appareils à notre vie de tous les jours. Pour les consommateurs, il apporte un niveau inégalé d’autonomie étant donné qu’ils sont très bien renseignés et peuvent interagir avec leur environnement et influencer la façon d’interagir avec celui-ci. Pour leur part, les organisations bénéficient maintenant d’une connexion en temps réel avec l’univers tangible, ce qui permet aux appareils et aux employés d’agir et de réagir plus rapidement et plus intelligemment.

Passer de la main-d’œuvre à l’externalisation ouverte : la montée de l’entreprise sans frontières.

Imaginez une main-d’œuvre qui va au-delà des employés, constituée de tous les utilisateurs connectés à Internet. L’infonuagique, les réseaux sociaux et les technologies de collaboration permettent maintenant aux organisations de puiser dans un vaste bassin de ressources humaines à l’échelle mondiale, dont bon nombre sont motivées pour aider. Diriger ces efforts pour réaliser des objectifs commerciaux représente un défi, mais les possibilités sont énormes. Une telle approche peut accorder à une entreprise l’accès à une main-d’œuvre immense et agile, non seulement mieux adaptée pour résoudre certains problèmes auxquels font face les organisations d’aujourd’hui, mais dont certains membres peuvent maintenant le faire gratuitement.

La chaîne d’approvisionnement de données : la mise en circulation de l’information.

Oui, les technologies fondées sur les données évoluent rapidement, mais la plupart ont été adoptées à l’emporte-pièce. Ainsi, les données d’entreprise sont grandement sous-utilisées. Les écosystèmes de données sont complexes et parsemés de silos de données, limitant la valeur de ce qu’une organisation peut tirer de ses propres données en limitant l’accès à celles-ci. Pour en dégager pleinement la valeur, les entreprises doivent commencer à traiter les données comme une chaîne d’approvisionnement, leur permettant de circuler librement dans toute l’organisation, et possiblement dans tout l’écosystème des partenaires de l’organisation.

L’exploitation de l’informatique à hyper grande échelle : c’est le retour du matériel (qui n’est jamais vraiment parti).

Éclipsé par plus d’une décennie d’innovations logicielles, le domaine du matériel est devenu un terrain fertile pour le développement alors que la demande pour des centres de données plus gros, plus rapides et plus efficaces est en pleine effervescence. Toutes les entreprises verront les avantages de l’innovation à hyper grande échelle percoler jusqu’à leur centre de données sous forme de réduction des coûts; mais alors que les entreprises numérisent leurs activités, un nombre croissant d’entre elles constatent que ces systèmes sont essentiels pour soutenir la prochaine vague de croissance.

Le commerce des applications : le logiciel comme compétence de base dans l’univers numérique.

Notre façon de concevoir des logiciels change. Tout comme du côté des consommateurs, les entreprises passent

des logiciels aux applications. Bien sûr, il y aura toujours des systèmes logiciels complexes d’entreprise pour soutenir les grandes organisations, et les développeurs informatiques devront continuer de personnaliser ces systèmes, de fournir des mises à jour et des correctifs et plus encore. Mais en ce moment, comme les organisations s’efforcent d’accroître leur souplesse opérationnelle, on constate un virage net vers des applications plus simples et plus modulaires. Les répercussions, à la fois pour les dirigeants informatiques et commerciaux, sont les suivantes : ils devront bientôt décider, non seulement de la distribution des rôles dans le développement d’applications au sein de leur nouvelle organisation numérique, mais aussi de la façon de transformer la nature même du développement d’applications.

La structuration de la résilience : « Conçu pour survivre aux pannes », le mantra de l’entreprise en continu.

À l’ère du numérique, on exige des entreprises qu’elles répondent aux exigences constantes des employés et autres interlocuteurs à l’égard des processus opérationnels, des services et des systèmes. Ce virage vers le soutien des priorités en évolution constante a un effet en cascade sur l’ensemble de l’organisation, surtout au bureau du responsable des technologies de l’information où la disponibilité en continu de l’infrastructure informatique, de la sécurité et des processus opérationnels peut signifier la différence entre le déroulement normal des activités et l’érosion de l’image de marque. Ainsi, les dirigeants des TI d’aujourd’hui doivent s’assurer que leurs systèmes sont conçus pour survivre aux pannes, non seulement au respect des cahiers de charge.

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Conclusion

Le nouveau mantra de l’entreprise numérique : « L’humain d’abord »Ensemble, ces tendances constituent la plus récente expression de la position d’Accenture voulant que « chaque entreprise est une entreprise numérique ». Elles s’ajoutent à la perspective offerte par Accenture sur les changements technologiques profonds se déroulant sur plusieurs années, et leurs impacts sur les stratégies et les priorités opérationnelles pour les organisations partout dans le monde. En outre, elles font partie de la nouvelle culture numérique que les entreprises doivent commencer à assimiler afin de progresser dans leur transformation.

Individuellement, les tendances présentées chaque année mettent en valeur l’évolution de technologies clés, dont certaines sont déjà au cœur de l’exploration numérique de plusieurs grandes entreprises. Prises dans leur ensemble, elles reflètent un changement fondamental aux hypothèses que les entreprises doivent maintenant faire dans la planification de leurs objectifs au cours des années à venir. Elles offrent

un aperçu riche en détail à partir duquel les dirigeants d’entreprise de tous les secteurs peuvent puiser de l’information et de l’inspiration pour voir où les technologies numériques peuvent amener leur organisation.

Pour tirer parti de la puissance du numérique, une entreprise doit faire davantage que de simplement intégrer ces technologies dans son organisation. Elle doit réinventer cette organisation – ainsi que sa culture – pour stimuler l’innovation, diriger le changement et propulser l’entreprise dans une nouvelle ère.

Ces stratégies numériques et ces perturbations sont encore émergentes, mais les entreprises davantage proactives qui sauront tailler leur place au cours des prochaines années dans ces écosystèmes en pleine éclosion seront celles qui sauront définir leur propre destinée. Pour chaque entreprise, la question est la suivante : saurez-vous guider votre personnel pour vous y rendre?

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Vision technologique 2016

Méthodologie de recherche

À propos de la Vision technologique

Chaque année, l’équipe de Vision technologique établit un parte-nariat avec Accenture Research pour définir les nouveaux dével-oppements en TI qui auront l’impact le plus élevé sur les entrepris-es, les agences gouvernementales et les autres organisations dans des trois à cinq prochaines années.

La recherche a commencé en 2015 par la collecte de données auprès du comité consultatif externe de Vision technologique, un groupe réunissant plus de deux douzaines de professionnels chevronnés des secteurs public et privé, de l’éducation, du capital de risque et des entreprises. De plus, l’équipe Vision technologique a mené des entrevues auprès de sommités technologiques et d’experts de l’industrie, ainsi qu’avec de près d’une centaine de dirigeants d’Accenture.

L’équipe a aussi puisé dans le large bassin de connaissances et d’idées novatrices des professionnels de l’ensemble d’Accenture à l’aide des technologies de collaborations de l’entreprise, en plus d’utiliser une approche d’externalisation ouverte avec un concours en ligne permettant de découvrir les thèmes technologiques émergents les plus intéressants. Plus de 3 200 professionnels ont participé activement au concours, en partageant d’excellentes idées et en votant sur l’apport des autres.

Dès que le processus de recherche eut dégagé une présélection des tendances, l’équipe de Vision technologique a rassemblé son comité consultatif. L’atelier du comité, comportant une série de séances approfondies avec des membres de la haute direction d’Accenture et d’experts en la matière, a permis de valider les tendances et de les raffiner.

Durant ces processus, les tendances ont été classées selon leur pertinence dans le contexte de vrais enjeux d’affaires. En outre, l’équipe Vision technologique a recherché des idées allant au-delà des moteurs habituels du changement, pour se concentrer sur les tendances qui feront bientôt leur apparition dans la planification des directions de la plupart des entreprises.

Les tendances ont été classées selon les critères suivants :

• Applicables aujourd’hui

• Hautement pertinentes à la transformation d’une organisation en trois ans

• Créent un impact considérable, allant au-delà du « silo » de l’industrie

• Créent des perturbations allant au-delà du remplacement de solutions existantes individuelles

• Transcendent tout fournisseur individuel ou technologie ponctuelle de produits

Ces critères ont permis d’émettre quelques hypothèses solides qui furent synthétisées dans les cinq tendances présentées dans le rapport de cette année.

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Vision technologique 2016

Sièges sociaux

Emplacements 8 %

246 274

9 %

269

9 %

289

9 %

337

11 %

Sièges sociaux

Emplacements

8 %

254

237 337 546

8 % 11 % 17 %

Autralie Brésil Chine France Inde

Afrique du Sud

267

8 %

Japon Royaume-Uni États-Unis

Allemagne

36

1 %

Irlande

15 % CTO ou Direction technologique

Titre

Direction TI25 %

13 % Direction de fonction

8 % Direction de secteur d'activité

9 % Direction des opérations

8 % Direction des finances

3 % Direction stratégique

10 % Direction informatique ou Direction mobilité

8 % Direction marketing

15 % CTO ou Direction technologique

Titre

Direction TI25 %

13 % Direction de fonction

8 % Direction de secteur d'activité

9 % Direction des opérations

8 % Direction des finances

3 % Direction stratégique

10 % Direction informatique ou Direction mobilité

8 % Direction marketing

Revenus ($US)

6-9,9milliards

1-5,9milliards

+ 50milliards500-999

millions 20-49,9milliards

10-19,9milliards

Banques

Biens et services de consommation

1 % Aérospatiale et défense

Compagnies aériennes

Communications

3 % Soins de la santé

Équipement industriel

Assurance

Sciences de la vie

Services publics

Vente au détail

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Vision technologique 2016 d’Accenture Données démographiques de l’étudeParallèlement, Accenture Research a mené un sondage mondial auprès de 3 119 dirigeants informatiques et commerciaux dans 11 pays afin d’acquérir des renseignements sur l’adoption des technologies émergentes. Le sondage a permis de définir les principaux enjeux et priorités en matière d’adoption et d’investissements technologiques.

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#techvision2016

Vision technologique 2016

Références :

1 « Digital Economic Value Index »” Accenture, janvier 2016.

2 « Most Innovative Companies: Virgin America », Fast Company, 25 février 2015. http://www.fastcompany.com/3039590/most-innovative-companies-2015/virgin-america

3 « How Blue Apron and Zappos Use Data to Disrupt Themselves », Ad Exchanger, 9 octobre 2015; http://adexchanger.com/advertiser/how-blue-apron-and-zappos-use-data-to-disrupt-themselves

« The Ultimate Marketing Machine », Harvard Business Review, juillet–août 2014. https://hbr.org/2014/07/the-ultimate-marketing-machine

4 « Most Innovative Companies 2015: Samsung » Fast Company, 10 février 2015; http://www.fastcompany.com/3039597/most-innovative-companies-2015/samsung

« Acknowledging a Crisis, Samsung is Trying to Improve Its Corporate Culture » Quartz, 30 décembre 2014; http://qz.com/288923/samsung-is-trying-to-improve-its-corporate-culture-amid-crisis/

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