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Page 1: Web viewLa dépression d’un homme dont la richesse a disparu dans le ciel est perçue comme le symbole de sa vie. ... Mir Saïd revient de à Paris

Jahangir Jahanirohv est l’auteur de deux opéras « Azad » (Libre) et « Le destin du musicien « (le destin du chanteur du Mugham?). Dans ses deux œuvres, Jahangirov a poursuivi la tradition artistique d’Uzeyir Hajibeyov, le maître de notre musique classique.

L’opéra « Le Destin du musicien » raconte le destin amer du célèbre chanteur Seyid Mirbabaïev, qui vivait en Azerbaïdjan avant la révolution. La dépression d’un homme dont la richesse a disparu dans le ciel est perçue comme le symbole de sa vie.

Dans l’opéra « le destin du musicien »,Jahangir Jahangirov fait la démonstration de ses qualités de compositeur et de dramaturge musical L’opéra de Jahangirov atteint la perfection tant par son style que par sa musique dramatique.

On sait que le répertoire du chanteur est constitué de mughams et de classifications (les épisodes de la musique, la couleur dans la musique du Mugham?). Bien que le héros de l’opéra soit un chanteur de Mugham, l’auteur n’avait pas l’intention d’utiliser le Mugham comme matériau de référence. Cependant, son morceau d’opéra musical est orné des couleurs du mugham.

En 1957, Jahanguirov a composé l’opéra Azad à partir d’un personnage exploité composé par l’écrivain personnage qui représente la lutte pour la liberté.. L’auteur du Libretton et le directeur de la performance sont Kerim Karimov

La version courte d’opéraPrologue :Paris Magasin de disques pour gramophone

Un vieil homme, très pauvre entre dans le magasin, il veut acheter l’unique disque du célèbre chanteur caucasien, khanendé Mir Said. Le disque est très cher et le vieil homme n’a pas assez d’argent pour l’acheter.Il pense à vendre une bague de fiançailles aux touristes qui sont dans le magasin. Pendant ce temps-là, les touristes azerbaidjanais viennent au magasin. En sachant qu’ils viennent d’Azerbaïdjan, le vieil homme leur dit qu’ils sont compatriotes et qu’il a quitté Bakou en 1918.

Les touristes, eux aussi sont intéressés par le disque du chanteur Mir Said et demandent au vieil homme d’en parler. Il commence sa propre histoire.

Première scèneL’Azerbaïdjan pré-révolutionnaire, le village de Nardaran.

Gulsum, servante du millionnaire Asadulla bey et sa fille Rana sont dans le jardin. Gulsum a été engagée le matin même pour régler les problèmes domestiques. Les filles viennent et annoncent

l’arrivée de Mir Saïd, fiancé de Rana Khanandé. Mir Saïd revient de à Paris. Rana l’accueille

joyeusement en compagnie de sa mère.

Dans la cour on voit la fille d’Assadulla - Khanim. Elle écoute Mir Saïd avec admiration. Mir Saïd attire l’attention de la fille du millionnaire en lui offrant son disque fait à Paris.

Les villageois invitent Mir Saïd et ses amis musiciens à un mariage au village qui a lieu le lendemain . Mir Said et ses amis promettent qu’ils chanteront au mariage. Mais, quand il voit l’or dans les mains d’Assour bey, il change d’avis et accepte de participer à l’anniversaire de la fille d’Asadulla bey. Cette décision de Mir Saïd provoque la colère de ses amis.

II scènePremière image :Salon dans la maison d’Asadulla Bey. Une dame distraite écoute au gramophone la voix de Mir Saïd. Elle est follement amoureuse du musicien. Rachid Bey arrive et lui déclare son amour. Elle ne répond pas à ses sentiments. Asadulla bey entre et félicite chaleureusement sa fille pour son

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anniversaire. Puis elle dit à sa fille qu’il est gravement malade et la pousse à épouser Rashid Bey.Elle refuse. L’arrivée des invités ne laisse aucune place à la conversation avec le père.

Mir Said, Gasim et Mammad apparaissent. Ils commencent à chanter. Mir Saïd chante les ghazals de Fuzuli. Rashid Bey remarque que les regards de khanim sont toujours pour Mir Saïd et il décide d’humilier le chanteur devant la fille. Il lui donne de l’argent et commande une chanson de rue (banale) « Vay-duy-duy »

Mir Said exécute avec enthousiasme la demande de Rashid Bey. Pendant la soirée, le chef du département, Ashur bey arrive, il a l’air très inquiet, il déclare qu’un feu s’est déclaré dans les champs pétroliers. Suite à ces nouvelles, le monsieur a mal au cœur et tombe. Les nombreux invités le saisissent et l’allongent dans un fauteuil. Asadulla Bey, ayant rassemblé ses dernières forces, demande aux invités de le laisser seul avec sa fille. Il ordonne au chef des affaires de prendre en note ses paroles, il dit à sa fille de nommer la personne avec laquelle elle veut se marier. La jeune fille confesse son amour pour Mir Saïd. Asadulla Bey, qui sent qu’il vit ses derniers instants de vie, décide de répondre à la demande de sa fille, elle appelle Mir Saïd et lui dit qu’il sera le mari de sa fille et le seul héritier de sa fortune à la condition de quitter définitivement la musique. Mir Saïd accepte sans réfléchir. Asadulla bey bénit sa fille et meurt. Mir Saïd trahit sa fiancée, son art aimé, et sa relation avec le passé pour devenir millionnaire.

Deuxième image. Un casino des personnes riches. Rashid Bey, qui a perdu aux cartes maudit son sort. Pendant ce temps, Mir Said et Khanim arrivent au casino. Rashid Bey a décidé de se venger de son échec. En état d’ivresse, il met le disque de Mir Said sur le gramophone à l’endroit où il chante « Vay-duy-duy » et demande aux gens assis d’écouter le fameux khanandé. Il tourne le disque de façon à déformer la voix de khanandé. Tout le monde rit et Mir Said, intimidé et furieux saisit le disque, le jette à terre et fait une annonce dans le journal : « il souhaite récupérer à bon prix tous ses disques . Il n’y a plus rien à retenir du passé ! »

Epilogue .Toujours, le magasin de disques de gramophone à Paris. Le vieil homme termine son histoire. Les touristes comprennent qu’il s’agit de Mir Saïd lui-même. Ils l’aident à obtenir le disque. Mir Said remercie ses compatriotes. À ce moment-là, un groupe de jeunes gens entrent dans le magasin et commencent à jouer une danse rock moderne. Mir Saïd veut passer à travers la danse, et les jeunes danseurs qui dansent avec beaucoup d’enthousiasme poussent le vieil homme, le disque lui glisse des mains et se casse.