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Exposition de photos sur la transformation démocratique et la chute du régime communiste en Pologne "De la Solidarité à la Table Ronde" Nous présentons les évènements historiques de la fin du XXe siècle, qui ont conduit à recouvrer la liberté et la souveraineté de la Pologne. Le premier signe de la liberté s’est manifesté par des élections partiellement libres au Parlement qui ont eu lieu le 4 Juin. Suite à ces élections et la formation d’un gouvernement indépendant en Pologne, le mur de Berlin est tombé et les pays d'Europe Centrale ont retrouvé leur pleine indépendance. Parmi les historiens modernes domine l’opinion que la création du syndicat autonome et indépendant « Solidarność » tournait autour de la visite du Pape Polonais Jean Paul II en Pologne en 1979. Une série de grèves de nature économique et politique a éclaté un an après, en 1980. En conséquence, en août 1980 les comités de grève à Gdańsk, Szczecin et Jastrzębie ont signé des accords avec les autorités communistes. La légalisation de la

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Page 1: Vernissage de l’exposition sur la transformation démocratique et la chute du régime communiste en Pologne

Exposition de photos sur la transformation démocratique

et la chute du régime communiste en Pologne

"De la Solidarité à la Table Ronde"

Nous présentons les évènements historiques de la fin du XXe siècle, qui ont conduit à recouvrer la liberté et la souveraineté de la Pologne. Le premier signe de la liberté s’est manifesté par des élections partiellement libres au Parlement qui ont eu lieu le 4 Juin. Suite à ces élections et la formation d’un gouvernement indépendant en Pologne, le mur de Berlin est tombé et les pays d'Europe Centrale ont retrouvé leur pleine indépendance.

Parmi les historiens modernes domine l’opinion que la création du syndicat autonome et indépendant « Solidarność » tournait autour de la visite du Pape Polonais Jean Paul II en Pologne en 1979. Une série de grèves de nature économique et politique a éclaté un an après, en 1980. En conséquence, en août 1980 les comités de grève à Gdańsk, Szczecin et Jastrzębie ont signé des accords avec les autorités communistes. La légalisation de la « Solidarność » et la réalisation de 21 revendications des grévistes ont été acceptées.

« Solidarność »  dirigée par Lech Walesa a gagné une très grande popularité sociale et devenue le porteur d’espoir de l’ensemble de la société polonaise.

Dans une ambiance de confrontation permanente avec la « Solidarność », les autorités communistes dirigés par le général Wojciech Jaruzelski ont proclamé le 13 décembre 1981 l’état de siège sur tout le territoire du pays. Des milliers de militants de « Solidarność » ont été internés. Suite à la pacification de manifestants et des grévistes, les unités spéciales de la milice et de l’armée ont tué neuf mineurs qui ont fait la grève dans la mine de charbon.

Page 2: Vernissage de l’exposition sur la transformation démocratique et la chute du régime communiste en Pologne

Jusqu’à aujourd’hui on ignore le nombre exacte de victimes des répressions des autorités durant l’état de siège. Il a été constaté que dans la période du 13 décembre 1981 au 22 juillet 1983, parmi les 122 décès inexpliqués de militants de l’opposition, 88 cas avaient un lien direct avec les activités des agents du Ministère de l’Intérieur.

Des militants de « Solidarność » restant en liberté ont continué les actions de l’opposition clandestine. Ils ont été tout le temps surveillés par le service de Sécurité – SB – le service de renseignement de la police secrète du régime communiste.

Des cérémonies religieuses sont devenues la seule forme légitime de protestation. Le deuxième pèlerinage du pape Jean- Paul II dans son pays natal en juin 1983 a renforcé nettement la résistance polonaise contre le régime communiste. Le Prix Nobel de la Paix attribué à Lech Walesa le 5 Octobre 1983 était un autre événement qui a donné l'espoir en avenir meilleur.

Suite à l’amnistie du 11 septembre 1986, la plupart des militants a retrouvé la liberté, mais les répressions continuaient. Dans ce contexte le Syndicat « Solidarność »  a commencé la mise en place de ses structures publiquement dans tout le pays.

L’économie de la République Populaire de Pologne en 1988 a été en pire état qu’en 1980 – presque en faillite. Cette situation a provoqué de nouvelles grèves en printemps 1988. Les autorités de la République Populaire de Pologne ont été obligés d’entreprendre des négociations. Le 26 août 1988, le ministre de l’intérieur a lancé un appel aux militants de l’opposition à la télévision nationale en proposant les négociations et 5 jours plus tard il a rencontré Lech Walesa. Les grèves ont été suspendues le lendemain. Le 6 février l’opposition et le gouvernement de la République Populaire de Pologne ont commencé les négociations de la « Table Ronde » qui ont terminé le 5 avril. Les entretiens ont abouti à la légalisation de « Solidarność »  et un accord pour la tenue des élections législatives partiellement libres le 4 juin 1989. Suite aux élections « Solidarność » a gagné presque tous les mandats qui lui ont été attribués en cours des négociations à la Table Ronde – 161 au Parlement et 99 sur 100 sièges au Senat.

Exposition du 19 juin au 1 juillet 2014 Maison de la Culture Ibn Rachiq à Tunis

20, Avenue de Paris

Avec le soutien du Ministère de la Culture