ventilation : hygrogÉglable ou double-flux...

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La méthode de calcul de C contenue dans les Règles TH-C consacre plusieurs pages à la venti- lation. Résultat, la ventilation Hygroréglable, dont le débit s’ajuste en fonction du taux de pollution, perçu à travers la mesure de l’humidité, est formi- dablement valorisée. En maison individuelle, une ventilation hygroréglable Aldès Bahia réduit le coefficient C de plus de 10 points, sensiblement autant qu’une chaudière à condensation. En col- lectif, il n’est pas possible de fournir un ratio aussi précis, dans la mesure où il n’existe pas encore de certification globale des systèmes de ventilation hygroréglables utilisés en collectif. L’ensemble du système VMC Hygro Bahia d’Aldès est cepen- dant sous Avis Technique, ce qui permet dans un calcul de C de retenir ses réelles performances techniques et non des valeurs forfaitaires. Si la ventilation hygroréglable est bien connue, l’avenir appartient probablement autant au Double-Flux Tempéré : Températion en collectif. Le principe du double-flux est connu : extraction de l’air vicié dans les pièces techniques par une ou plusieurs colonnes reliées à un ventilateur d’extra- tion en terrasse, insufflation de l’air neuf dans les pièces à vivre (chambres et séjour) à l’aide d’un autre ventilateur. Du point de vue de la NRA, l’absence d’entrée d’air en façade dans un système double-flux en collectif, devient un atout si l’environnement exté- rieur est bruyant. L’insufflation d’air neuf centralisée facilite son traitement : filtration, préchauffage ou rafraîchissement selon les saisons, déshumidification. L’offre d’Aldès en double flux collectif est triple : sans échangeur entre air neuf et air extrait dans le modèle standard (peu valorisé par la RT2000), un échangeur statique à plaques dans chaque logement dans la version Eco-Confort (très valorisée dans la RT en chauffage aujourd’hui), échangeur dynamique dans le modèle Températion. En collectif, un double-flux “Températion “consiste en la mise en place d’un échan- geur thermodynamique monobloc amo- vible dans chaque logement. En hiver, il peut couvrir jusqu’à 80 % des besoins de chauffage. En été, il déshumidifie et rafraî- chit l’air insufflé dans le logement. En toutes saisons, l’air neuf introduit est fil- tré : avantage qualité de l’air intérieur, avantage acoustique et valorisation dans la RT 2000 ! VENTILATION : HYGROGÉGLABLE OU DOUBLE-FLUX RAFRAÎCHI ? La RT2000 valorise considérablement la ventilation hygroréglable. Le double-flux cependant apporte un confort idéal, améliore le “C” grâce à la récupération de chaleur sur l’air extrait et accroît la qualité de l’air intérieur DUALIS Biflux de Poujoulat un double-flux sous Avis Technique Pour les chaudières individuelles étanches, comme la Calydra Delta de Chaffoteaux & Maury, le système de conduits séparés - un pour l’air neuf, un autre pour évacuer les produits de combustion - est courant en Europe depuis plus de 10 ans. En France, il reste soumis à de lourdes contraintes, puisque que la réglementation en vigueur interdit les conduits de fumées en pression dans les logements, sauf s’il ssont installés dans une gaine technique ventilée sur l’ex- térieur. Respecter cette prescription est à la fois techniquement complexe et très coû- teux. Pour contourner cette difficulté, Poujoulat en partenarait avec Gaz de France, a mis au point une démarche d’Avis Technique et propose la première solution Biflux sous Avis Technique, libérée des contraintes d’installation. Plusieurs confi- gurations d’installation sont concevables en immeubles collectifs. Mais pour chaque chaudière, les longeurs de conduit en dia- mètre 80 mm, dépassent 20 mètres et peu- vent atteindre 35 m. Ce qui donne de grandes libertés de mise en œuvre. Le tube évacuant les gaz brûlés sort obligatoire- ment en toiture. Celui qui alimente la chau- dière en air neuf débouche en façade, au plus proche de la chaudière si c’est pos- sible, mais à plus de 20 mètre du généra- teur si c’est nécessaire. Echangeur individuel chaud et/ou froid dans le faux pla- fond des WC. Réseaux dans le faux plafond du couloir : un plénum de 22 cm suffit. 2 colonnes avec isolation thermique : 2 piquages au Ø 160 mm par logement Distribution d’air neuf en Ø 160 mm thermiquement isolé depuis le piquage sur la colon- ne jusqu’au caisson répartiteur à 6 sorties, en Ø 80 mm depuis le caisson jusqu’à la bouche d’insuffla- tion BIO. Extraction : réseau en Ø 125 mm, sans isolation thermique particulière, bouche d’extraction autorégulée BAP, avec module M2R en cuisine pour augmenter le débit de pointe. testo 445 pour la mise en service et la maintenance de la Températion : sondes à hélice, sondes thermiques sondes de températures, etc.

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Page 1: VENTILATION : HYGROGÉGLABLE OU DOUBLE-FLUX ...cregen.free.fr/A%E9raulique/Ventilation/Ventilation%20...chaudières étanches à ventouse. De 17 à 22 l/mn de débit d’ECS, 60 litres

La méthode de calcul de C contenue dans lesRègles TH-C consacre plusieurs pages à la venti-lation. Résultat, la ventilation Hygroréglable, dontle débit s’ajuste en fonction du taux de pollution,perçu à travers la mesure de l’humidité, est formi-dablement valorisée. En maison individuelle, uneventilation hygroréglable Aldès Bahia réduit lecoefficient C de plus de 10 points, sensiblement

autant qu’une chaudière à condensation. En col-lectif, il n’est pas possible de fournir un ratio aussiprécis, dans la mesure où il n’existe pas encore decertification globale des systèmes de ventilationhygroréglables utilisés en collectif. L’ensemble dusystème VMC Hygro Bahia d’Aldès est cepen-dant sous Avis Technique, ce qui permet dansun calcul de C de retenir ses réelles performances

techniques et non des valeurs forfaitaires. Si la ventilation hygroréglable est bien connue,l’avenir appartient probablement autant auDouble-Flux Tempéré : Températion en collectif.Le principe du double-flux est connu : extraction del’air vicié dans les pièces techniques par une ouplusieurs colonnes reliées à un ventilateur d’extra-tion en terrasse, insufflation de l’air neuf dans les

pièces à vivre (chambres et séjour) à l’aided’un autre ventilateur. Du point de vue de laNRA, l’absence d’entrée d’air en façadedans un système double-flux en collectif,devient un atout si l’environnement exté-rieur est bruyant. L’insufflation d’air neufcentralisée facilite son traitement : filtration,préchauffage ou rafraîchissement selon lessaisons, déshumidification. L’offre d’Aldèsen double flux collectif est triple : sanséchangeur entre air neuf et air extrait dansle modèle standard (peu valorisé par laRT2000), un échangeur statique àplaques dans chaque logement dans laversion Eco-Confort (très valorisée dans laRT en chauffage aujourd’hui), échangeurdynamique dans le modèle Températion.En collectif, un double-flux “Températion“consiste en la mise en place d’un échan-geur thermodynamique monobloc amo-vible dans chaque logement. En hiver, ilpeut couvrir jusqu’à 80 % des besoins dechauffage. En été, il déshumidifie et rafraî-chit l’air insufflé dans le logement. Entoutes saisons, l’air neuf introduit est fil-tré : avantage qualité de l’air intérieur,avantage acoustique et valorisationdans la RT 2000 !

VENTILATION : HYGROGÉGLABLE OU DOUBLE-FLUX RAFRAÎCHI ?La RT2000 valorise considérablement la ventilation hygroréglable. Le double-flux cependant apporte un confortidéal, améliore le “C” grâce à la récupération de chaleur sur l’air extrait et accroît la qualité de l’air intérieur

DUALIS Biflux de Poujoulat

un double-flux sous Avis Technique

Pour les chaudières individuelles étanches,

comme la Calydra Delta de Chaffoteaux &

Maury, le système de conduits séparés - un

pour l’air neuf, un autre pour évacuer les

produits de combustion - est courant en

Europe depuis plus de 10 ans. En France, il

reste soumis à de lourdes contraintes,

puisque que la réglementation en vigueur

interdit les conduits de fumées en pression

dans les logements, sauf s’il ssont installés

dans une gaine technique ventilée sur l’ex-

térieur. Respecter cette prescription est à la

fois techniquement complexe et très coû-

teux. Pour contourner cette difficulté,

Poujoulat en partenarait avec Gaz de

France, a mis au point une démarche d’Avis

Technique et propose la première solution

Biflux sous Avis Technique, libérée des

contraintes d’installation. Plusieurs confi-

gurations d’installation sont concevables

en immeubles collectifs. Mais pour chaque

chaudière, les longeurs de conduit en dia-

mètre 80 mm, dépassent 20 mètres et peu-

vent atteindre 35 m. Ce qui donne de

grandes libertés de mise en œuvre. Le tube

évacuant les gaz brûlés sort obligatoire-

ment en toiture. Celui qui alimente la chau-

dière en air neuf débouche en façade, au

plus proche de la chaudière si c’est pos-

sible, mais à plus de 20 mètre du généra-

teur si c’est nécessaire.

Echangeur individuel chaud

et/ou froid dans le faux pla-

fond des WC. Réseaux dans

le faux plafond du couloir

: un plénum de 22 cm

suffit.

2 colonnes avec isolation

thermique : 2 piquages

au Ø 160 mm par

logement

Distribution d’air

neuf en Ø 160 mm

thermiquement isolé

depuis le piquage sur la colon-

ne jusqu’au caisson répartiteur à

6 sorties, en Ø 80 mm depuis le

caisson jusqu’à la bouche d’insuffla-

tion BIO. Extraction : réseau en Ø

125 mm, sans isolation thermique

particulière, bouche d’extraction

autorégulée BAP, avec module M2R

en cuisine pour augmenter le débit

de pointe.

testo 445 pour la mise en service et

la maintenance de la Températion :

sondes à hélice, sondes thermiques

sondes de températures, etc.

Page 2: VENTILATION : HYGROGÉGLABLE OU DOUBLE-FLUX ...cregen.free.fr/A%E9raulique/Ventilation/Ventilation%20...chaudières étanches à ventouse. De 17 à 22 l/mn de débit d’ECS, 60 litres

À propos des chaudières, la RT2000 (RèglesTH-C, paragraphe 11.6.2.2) valorise beaucoupla puissance variable, la température variable,la basse température et la condensation. Ellepénalise les chaudières qui doivent être main-tenues à température constante, celles qui pos-

sèdent une veilleuse (chaudières individuelles)et celles dont les pertes sont importantes, lors-qu’elles sont installées hors du volume chauffé.Pour les chaudières, la RT2000 crée une chau-dière virtuelle dite “chaudière de référence”

(décrite par une douzaine de caractéristiquetechniques) et, pour chaque chantier, compareensuite la chaudière retenue (classée en“Standard”, “Basse Température” ou“Condensation”) à la virtuelle chaudière de

référence. Dans un calcul de C, soit le construc-teur indique à laquelle de ces trois catégoriesappartient son générateur, soit il fournit lesvaleurs réelles et certifiées des performancesde sa chaudière et elles sont utilisées directe-ment par l’un des logiciels de calcul listés sur ladernière page de ce document.

La solution chaufferie en logements neufs rede-vient intéressante non seulement dés mainte-nant, mais aussi dans la perpective de la sévé-risation annoncée en 2005. Une chaufferie,c’est en effet un point central où il est commo-de de faire converger toutes les récupérationsde chaleur gratuite - capteurs solaires ther-miques, échangeurs sur les eaux usées, etc. -pour mieux et plus facilement les valoriser. Pourl’instant, il suffit d’une chaudière BasseTempérature en chaufferie. La chaudière à gaznaturel ou propane Modulonox de Guillot(Groupe Atlantic) cumule les avantages parrapport à la RT2000 : puissance modulante,basse température (homologuée BT selon laDirective 92/42/CEE), température variable,etc. En plus, elle est équipée d’un brûleur BasNOx. ce que la RT2000 n’exige pas, mais quidevient de plus en plus facilement valorisable,face aux signes indéniables de réchauffementde l’atmosphère terrestre. Avec des radiateursdimensionnés en 60-80°C, cette chaudièreatteint un rendement maximum de 102 % surPCI, de 104% avec un plancher chauffantbasse température.En solution individuelle, une chaudière muralegaz étanche Niagara Delta 24 FF deChaffoteaux et Maury avec ballon d’accumulationintégré de 60 litres associe confort et performance.Côté confort, elle produit de l’eau chaude sanitaireavec un débit de 17 litres / minute à ∆t = 30K,reconstitue entièrement son ballon de 60 litres à65°C en 4 minutes à partir d’une eau froide à 15°C.Tout cela dans un encombrement réduit : 60 cm delargeur seulement. Pour les grands logements et lesbesoins d’eau chaude plus importants, il existe uneNiagara Delta 30 FF de 30 kW de puissance nomi-nale : 22 l/mn de débit d’eau chaude à ∆t = 30K. L’une et l’autre peuvent être raccordées soit à unconduit de ventouse concentrique Dualis 80-125 mm vertical de Poujoulat, soit à un conduithorizontal en 60-100 mm ou encore au DualisBiflux à conduit séparés. Pour la sécurité des uti-lisateurs, ces deux chaudières sont équipées dudispositif anti-légionellose “Delta Safe” qui pro-voque régulièrement des montées en tempéra-tures du ballon d’ECS à 70°C pendant une duréesuffisante pour tuer toute bactérie.Côté performances, les chaudières Niagara sontdes générateurs dits “standards”, mais dont lerendement atteint tout de même 90,03 % sur PCIà 100 % de la puissance nominale (23 ou 28 kW)pour une température d’eau moyenne de 70°C et 88% sur PCI à 30 % de la puissance nominale pourune température d’eau à 50°C. Ce sont aussi deschaudières sans veilleuse, à puissance variable, àtempérature variable (elles fonctionnent à partir de35°C de température de départ), dont les pertes àl’arrêt (exprimée à ∆t = 30 K) sont faibles : seule-ment 99 W. La constante de refroidissement de leurballon incorporé de 60 litres est réduite (0,6W/h/24h/l/K), ce qui détermine de faibles pertes parles parois : 67 W à ∆t = 45 K. Elle peuvent être com-plétées en option par les thermostats d’ambianceprogrammables proposés par Chaffoteaux etMaury.

CHAUFFAGE : LA RT2000 POUSSE À LA PERFORMANCEBasse Température, puissance variable, condensation, etc. les générateurs les plus performants sont les pluspayants en RT2000. Nous ne sommes qu’au début du processus RT2000. Il faut tout de suite réfléchir aux per-formances plus importantes qui seront exigées en 2005 : le Label HPE existe toujours, il est fait pour ça !

Une chaudière est choisie pour faire face

aux jours les plus froids, mais elle fonctione

très rarement à pleine puissance. La plu-

part du temps, son taux de charge tourne

autour de 40% de sa puissance nominale,

d’où l’intérêt de la Modulonox dont le ren-

dement croît quand la puissance utilisée

diminue. Pour les cas difficiles, la chaudière

à condensation Varino (4 étoiles au

sens de la Directive Européenne)

de Guillot améliore le coefficient

C de 10 points environ. Ce qui

représente un gain considérable

et permet d’attendre avec séré-

nité les “sévérisations” régle-

mentaires à venir.

La Modulonox est basse température au

sens de la Directive 92/42/CEE : très valo-

risé par la RT2000.

testo 925 pour des

mesures et des ana-

lyses de températu-

re sur les installa-

tions de chauffage.

Analyse de combustion et sécurité de

l’installation avec l’analyseur testo

300 XL : mesure du CO ambiant,

détection des fuites de gaz.

Sa mesure de température différen-

tielle est conçue pour faciliter le

réglage et la mise en service des

chaudières étanches à ventouse.

De 17 à 22 l/mn de

débit d’ECS, 60 litres

de réserve, le dispositif

anti-légionelle “Delta

Safe”et jusqu’à 90,03 %

de rendement sur PCI

pour les chaudières

Niagara Delta de

Chaffoteaux et Maury

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La régulation est prise en compte par laRT2000 à travers la "variation temporelle". Elledépend du type d'émetteur, mais aussi de larégulation qui lui est associée. La RT2000 éta-blit 6 classes de variation temporelle de A =0,3,la meilleure, à F = 2, la moins bonne. La RT2000 distingue trois cas : le régulateur est inté-gré à l'émetteur, la régulation est autonome etindépendante de l'émetteur, les couples émet-teur-régulateur particuliers. Dans le premier casne figurent que les émetteurs électriquesdirects. Les radiateurs à eau chaude avec desrobinets thermostatiques intégrés sont exclusde cette catégorie, parce qu'il n'existe pasencore de norme permettant d’attester de laperformance. L'ATITA, le GFCC, les construc-

teurs de radiateurs etde robinetterie de

chauffage et le Cstb ont néanmoins aboutidébut 2003 à une méthode de prise encompte de la robinetterie intégrée dont lesmodalités devraient être connues courant2003. Le cas de l’hydrocâblé : bien que lanorme en cours de développement au TC 247ne soit pas définitive, il existe une méthodeexpérimentale pour mesurer les perfor-mances d’un ensemble de régulation adaptéà l’hydrocâblé : Thermostat d'ambiance (ourégulateur optimiseur) + moteur + vanne surchaque départ du collecteur. Le Cstb estimedonc que les constructeurs doivent faire testerleurs équipements. Le test valide l'associationdes trois appareils. Cela signifie qu'il ne seraplus possible de modifier sur chantier la pres-cription du Bureau d'Etudes ayant servi à établirle caractère réglementaire du projet au sens dela RT2000.Pour les pompes de distribution du chauffage etde l’eau chaude sanitaire, la RT2000 distingueles Pompes à vitesse constante (pénalisées),les Pompes à vitesse constante, asservies à latempérature ambiante (un peu moins pénali-sées), les Pompes à vitesse variable (valori-

sées), les Pompes à vitesse variable, asserviesà la température ambiante et les Pompes àvitesse variable, asservies à l’arrêt de la chau-dière. Ces deux dernières catégories, aux-quelles appartiennent les circulateurssimples SXE ou doubles DXE de Salmson,sont les plus valorisées par la RT2000. Uncirculateur auto-régulé électroniquement adap-te en effet sa vitesse de rotation aux pertes decharge du réseau, afin de conserver un rende-ment optimal et le niveau sonore le plus baspossible. Cet ajustement s’effectue automati-quement en fonction de l’ouverture et de la fer-meture des robinets thermostatiques présents

sur le réseau. L’électronique de ces circulateursinterprète correctement un abaissement signifi-catif de la température de l’eau dans le réseaude chauffage. Il s’agit en effet de l’interventiond’une programmation du chauffage qui basculeen mode “réduit de nuit” ou “inoccupation”. Uncirculateur traditionnel continue d’accélérer lacirculation d’eau malgré tout. Les SXE et DXEpermutent sur leur courbe “nuit” et économisentencore 25% d’énergie électrique. Leur écono-mie globale atteint donc 45 à 50 % de consom-mation d’électricité par rapport à une pompetraditionnelle. Dés qu’ils détectent une élévationde température d’eau, ils reviennent à leurcourbe de fonctionnement normale. En plus, sile mode “régulateur” est activé sur l’électro-nique embarquée des SXE et des DXE, l’entrée

0-10 V asservit les pompes aux ordres durégulateur communicant RDT 300 de Sauter enchaufferie, par exemple. Celui-ci commandel’asservissement de la pompe à la températureambiante ou au fonctionnement de la chaudiè-re, selon la configuration de l’installation.

En réseaux collectifs, en Vente de Gaz Répar-tie (VGR) avec vannes deux voies ainsi que lepropose Gaz de France, par exemple, l’équili-brage non-seulement demeure un facteur clefen chauffage, mais il prend une importancerenouvelée en sanitaire grâce à la lutte contrela légionellose. Une vanne débitmétriqued’équilibrage QUITUS VDE de Desbordes enpied de chaque colonne et à l’entrée de chaquelogement est nécessaire. Sur le réseau de dis-tribution d’eau chaude, il importe d’éviter toutestagnation : bras morts pendant les nuits et lesvacances, notamment. Le remède consiste enla mise en place d’un bouclage, avec unepompe correctement dimensionnée à l’aide dulogiciel Selecson de Salmson, dont l’équilibrageest garanti par des vannes débimétriques Qui-tus disponibles jusqu’au Ø 500, à raison de unepar branche, boucle ou sous-boucle.

RÉGULATION : ELLE PREND UNE PLACE CENTRALE DANS LA RT2000Les normes par rapport auxquelles seront certifiés la plupart de systèmes de régulation ne sont pas encore dis-ponibles. La RT2000 valorise tout de même déjà énormément deux éléments : la programmation et la températu-re variable pour la distibution du chauffage. Les régulateurs et optimiseurs connectés apportent un plus.

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La RT 2000 tient compte de la certification

des robinetteries de radiateurs thermosta-

tiques : robinetteries thermostatiques

externes - Desbordes ou Sauter duement

certifiées - équipant des radiateurs Radson

21S, entièrement habillés et de 69 mm

d’épaisseur seulement. Jusqu’au début

2003, le temps qu’une nouvelle interpréta-

tion se mette en place, les radiateurs à robi-

netterie intégrée équipée d’une tête ther-

mostatique - radiateurs Planora à face

plane ou Integra de Radson, plus élégants,

plus rapides et plus simples à poser - relè-

vent de la classe E de variation temporelle.

Cette robinetterie intégrée thermostatisée

satisfait l’obligation d’une régulation par

pièce. La basse température - les radiateurs

chaleur douce - est fortement valorisée.

Pour le chauffage, un optmiseur EQJW235

communiquant de Sauter en chaufferie pilo-

te une cascade de deux chaudières (conden-

sation et basse température, par exemple)

et la production d’eau chaude avec réchauf-

fage antilégionellose programmable.

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LA RT2000 N’EMPÊCHE PAS LE STYLE, L’AMÉLIORATION DES PRES-TATIONS ET LA PRISE EN COMPTE DE LA QUALITÉ DE L’EAU.

Les

préc

onis

atio

ns d

onné

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du

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ect

des

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atio

n en

vig

ueur

.

Pour la production et la distribution d’ECS,la RT2000 ne prévoit pas de solution deréférence par rapport à laquelle on compa-rerait les autres systèmes. Pour chaqueprojet d’immeuble, les solutions que vousretiendrez seront prises en compte à la foisdans le calcul du Cref et dans le calcul du Créel. Si vous souhaitez évaluer pour un pro-jet de bâtiment précis la consommationd’énergie pour différentes solutions de pro-duction d’eau chaude afin d’un choisir une,il faut une évaluation réelle, sans rapportavec les règles THC. Dans le cadre d’unsystème donné, une chaudière avec un bal-lon, par exemple, les règles THC permettentde choisir l’appareil débouchant sur le coef-ficient C le plus faible, en fonction de sescaractéristiques techniques. Pour la distri-bution individuelle à partir du piquage surune colonne en collectif, les pertes de dis-tribution pendant le puisage ne sont pasprises en compte. La méthode considèreque cette distribution individuelle se refroiditentièrement entre deux puisages. Sonénergie est donc perdue. Une partie estrécupérée en période de chauffage, si leréseau se trouve en volume chauffé. Pour ladistribution collective en colonnes, le réseauest considéré comme bouclé et consomme

donc de l’énergie pour la circulation. Lespertes de distribution collective proviennentde la chaleur de l’eau, de l’isolation descanalisations et des consommations d’élec-tricité des pompes.En période de chauffa-ge, les pertes de chaleur sont récupéréesselon un calcul mois par mois, si le réseauest en volume chauffé. 70% des consom-mations des circulateurs situés en volumechauffé sont également récupérées et sontconsidérées comme contribuant au chauffa-ge. Pour protéger l’installation contre lesrisques de développement de bactériesdues à la stagnation de l’eau dans la pompede secours, il faut utiliser pour la distributiond’eau chaude bouclée des circulateurssanitaires DSB de Salmson (doubles). Ilssont pourvus d’un clapet anti-retour avec unsystème anti-légionellose. Il maintient unecirculation constante et un renouvellementd’eau dans le circulateur à l’arrêt évitant unbras mort.

La salle de bains est l’un des éléments les plus vendeurs : style et écono-mie d’eau sont d’actualité. L’augentation régulière prévisible du prix del’eau incite à utilisre des robinets économes.

Pour donner un style indiscutable à une salle de bains, même de petites dimensions : Starck 3, le lavabo sur meuble de Duravit

en 850 mm de largeur. La cuvette de WC Starck 3 (54 x 36 cm) de Duravit est suspendue à un bati-support Grohedal RAPID “S”.

Le bati-support est monté en applique, sur mur porteur ou non-porteur, avec doublage en habillage léger. Il est équipé avec un

réservoir de 6/9 litres ou de 6 litres et d’un mécanisme interrompable. Le robinet flotteur du réservoir est NF et atteint le clas-

sement acoustique I. Le receveur de douche Duravit carré Starck 3 800 x 800 mm est équipé d’une colonne Aquatower 3000 de

Grohe. Elle existe en version à poser de face ou bien dans un angle et porte une finition aluminium et chrome ou bien blanc. Elle

est livrée complètement équipée - gain de temps de pose et de fiabilité - et porte une douche de tête, une douchette à main avec

son flexible, 4 douchettes massantes, un mitigeur thermostatique et tous les inver-

seurs et robinets d’arrêt nécessaires. Sur la baignoire, un mitigeur bain-douche ther-

mostatique Tenso mural de Grohe en 1/2’’ avec tête thermostatique Carbodur.

Touche confort :

le radiateur

sèche-serviette

Hawaï de Radson,

porte un module

de d’équilibrage

thermostatisé

Thermoquitus

3200 E équerre :

mesure du débit,

réglage du débit

et fonction ther-

mostatique.

Anti-tartre : AQATOTAL de Permo est un anti-

tartre à impulsions contrôlées. Il fonctionne

jusqu’à des degrés de duretée d’eau élevés.

Pas de sel de régénération : sa maintenance est réduite à l’échange standard du

module de traitement. Il est installé sur l’alimentation collective eau froide, après

compteur et avant tout piquage : il protégera aussi l’installation d’eau chaude et

d’eau froide.

Limiteur de débit :

le mitigeur mono-

commande

Europlus en 1/2”

de Grohe monté

sur la vasque

Starck 3 Duravit

est équipé d’une

cartouche à

disques

céramiques avec

limiteur de débit.

Sur la baignoire,

un mitigeur ther-

mostatique bain-

douche tenso de

Grohe, avec

touche économi-

seur d’eau

réglable.

Miroir Duravit X-Large 800 ou

1000 mm avec éclairage, interrup-

teur et

étagère

Lavabo Duravit Starck 3, 850 mm

sur meuble 2 portes suspendu

X-Large ref 6086

Baignoire Duravit en acryl 1700 x 70 mm

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06 8

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30 rue Edith Cavell 92411 CourbevoieTél : 03 87 29 29 00 - Fax : 03 87 29 29 18

LA RT2000 N’EST QU’UNE PREMIÈRE ÉTAPE

Elle traduit l’enga-gement de la

France dans la luttecontre l’effet de

serre

L’Union Européenne s’est engagée àune réduction de 8% de ses émis-sions pour la période 2008 - 2012.Chacun de ses membres se voitattribuer en plus son propre quota deréduction de ses émissions en appli-cation de l’article 4 du Protocole deKyoto. La répartition de la charge ausein de l’Union Européenne a étéétablie lors du Conseil des ministresde l’environnement de l’UnionEuropéenne le 17 juin 1998. LaFrance devra retrouver le niveau deses émissions de 1990.Conformément aux décisions inter-nationales la France a élaboré suc-cessivement plusieurs programmesnationaux de lutte contre l’effet deserre. Pour la période d’engagementcorrespondant à l’objectif fixé par laConvention, soit 1990-2000, et afind’atteindre l’objectif de maintien desémissions de GES (Gaz à effet deSerre) à leur niveau de 1990, laFrance a fourni à la CommissionEuropéenne, dès mars 1993, les"premiers éléments pour un pro-gramme français de lutte contre l’ef-fet de serre". Puis, en février 1995,un "premier programme national deprévention du changement de cli-mat" a été conçu et présenté dans la"première communication nationaleà la Convention cadre sur le climat".En novembre 1997, un second plana été élaboré ("seconde communica-tion nationale à la Convention cadresur le climat"). Les mesures alorsproposées ont ensuite été renfor-cées, avant la Conférence de Kyoto,par les décisions prises lors duConseil des Ministres du 26novembre 1997. Par la suite, lesengagements pris à Kyoto parl’Union Européenne d’une part, et larépartition de la charge au sein del’Union Européenne d’autre part, ontnécessité la mise en œuvre d’unnouveau programme national. Cettedécision a été prise par laCommission Interministérielle del’Effet de Serre qui s’est réunie le 27novembre 1998. La RT2000 s’in-tègre dans cet effort et se présen-te donc sous la forme d’un pro-gramme long qui sera complétéen 2003 par la prise en comptedes consommations de climatisa-tion et en 2005 par une « sévérisa-tion » des exigences. En effet,conformément au programme natio-nal de lutte contre le changement cli-matique, arrêté en janvier 2000, lesexigences de la réglementationthermique pour les bâtimentsneufs seront renforcées progres-sivement tous les cinq ans. Laréglementation des constructions

neuves, environ 1% du parc existanten flux annuel, doit jouer un rôled'entraînement pour optimiser lesperformances des produits destinésà la réhabilitation. Une DirectiveEuropéenne sur “l’Efficacité énergé-tique des Bâtiments” concerneraaussi bien le neuf que l’existant etimposera des plafonds de consom-mations d’énergie à partir de fin2005.

La RT2000 élargit lepérimètre de la

règlementation autertiaire neuf

La RT2000 s’applique pratique-ment dans les mêmes termes aulogement et au tertiaire neufs. Lecalcul s’effectue désormais par bâti-ment et par zone dans le bâtiment.Le vocabulaire et les notations ontchangé. Le coefficient K des paroisdevient le coefficient U. Le coefficientk des ponts thermiques s’exprimedésormais par un psi grec (Υ). LesGV logement et G1 tertiaire dispa-raissent au profit du Ubat. Ubat n’in-tègre plus la ventilation. Elle n’appa-raît qu’au moment du calcul du C. LeUbat n’est qu’une étape de calculdans le processus du calcul du C. Ilest cependant affecté d’un garde-fouen logement : le Ubat du bâtimentdoit être inférieur ou égal à 1,3Ubatref. Le calcul du coefficient Cqui était annuel devient mensuel,en préparation de l’intégration desconsommations de climatisation.La prise en compte des consom-mations pour l’éclairage est unegrande nouveauté. Elle tient comp-te de type d’usage de chaque zonedans un bâtiment, de la puissanceélectrique installée pour l’éclairage,de la valorisation de l’éclairage natu-rel ou pas et de l’existence de pro-grammations ou de régulations del’éclairage. L’arrêté du 29novembre 2000 dispose que latempérature intérieure conven-tionnelle atteinte par un bâtimentnon climatisé - Tic - ne doit pasdépasser une valeur de référence: Ticref.

La Certification desProduits

Le communiqué initial du 30novembre 99 expliquait que « laréglementation thermique 2000 s'ap-puie sur des méthodes de calculs etdes caractéristiques de produits lar-gement définies dans des normeseuropéennes. C'est un plus pour lacompétitivité de l'ingénierie, destechniques et produits français surles marchés à l'exportation ». La RT2000 joue en effet la carte de lacertification des produits commegage de leur qualité et introduitune distinction entre les produits« certifiés » et les autres. Les pro-duits non-certifiés voient leurs per-formances pénalisées de manièreplus ou moins importante selon lesmodalités de leur non-certification.Lorsque vous réaliserez un bâti-ment neuf dont la conformité à laréglementation aura été vérifiéepar calcul et non par applicationd’une solution technique, il estprécisé que les performances desproduits non-certifiés serontpénalisées de 15 %. Le Cstb indique qu’il suffit pour appli-quer la RT2000 d’un décret, d’unarrêté et des méthodes de calcul TH-C et TH-E. Les textes réglementairessont le décret modifiant le code de laconstruction, arrêté relatif aux carac-téristiques thermiques des bâtimentsnouveaux et des parties nouvellesde bâtiments. Les méthodes de cal-cul sont les méthodes Th-C pour lecalcul de la consommation conven-tionnelle d'énergie d'un bâtiment etles méthodes Th-E pour le calcul dela température conventionnelleatteinte en été par un bâtiment nonclimatisé. En réalité, les calculs sonttrop complexes pour être effectuéssans logiciel. Journaux Officiels : 26 rue Desaix -75727 Paris cedex 15.Tél : 01 40 58 78 78.Les textes de la RT2000 sont télé-chargeables depuis le site du Cstb :www.cstb.com ou http//rt2000.cstb.fr

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U22 win logement et tertiaireEdf ([email protected]) Papter, UCEthermGT2I ([email protected]) IsisMCA Software ([email protected]) MC4-RT2000

Avec 3 de ces éditeurs pour l’instant, GDF a mis au point un “AssistantGaz” qui, sans que vous quittiez votre logiciel de calcul habituel, accélère laconception de solutions GDF (Gaz Naturel) pour des bâtiments tertiaires(Centre Commerciaux, Bureaux, Maisons de retraites, Salles polyvalentes,etc.), des immeubles de logements collectifs (chaufage collectif et individuel)et des maisons individuelles.

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Promotion Privée : Tirer le meilleur parti de la RT2000Une approche par le calcul du C

Toutes les recommandations de ce document sous établies à partir du moteur de calcul et des Règles TH-C tels qu’ils étaientfin Février 2002. Des mises à jour et corrections sont prévues par la suite qui pourraient affecter nos recommandations.

Ventilation :

1 - RT2000 : la ventilation Hygroréglable

suffit aujourd’hui

2 - Pour le Confort et les évolutions

réglementaires prévisibles : le double-

flux avec récupération de chaleur, filtra-

tion d’air neuf et rafraîchissement

deviendra incontournable.

Génération de chaleur :

1 - RT2000 aujourd’hui : Chaudière à

puissance et température variable, voire

basse température

2 - Pour les évolutions réglementaires

prévisibles : chaudière Basse

Température ou à Condensation

Régulation :

1 - RT2000 : tout ce qui est variable est

valorisé : pompes à vitesse variable, tem-

pérature de distribution variable, etc. La

programmation du chauffage est néces-

saire.

2 - Évolutions : l’optimiseur, notamment

dans la perspective d’un rafraîchissement

d’été.