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N° d’ordre : N° de série :
UNIV ER IT É K A SDI M ER BA H OUA R GL A
Faculté des Sciences Appliquées
Département Génie Mécanique
Mémoire
M A ST ER ACADÉMIQUE
Domaine : Sciences Techniques
Filière : Génie Mécanique
Spécialité : Énergétique
Présenté par : Amar SEGHIER & Sliman ROUAS
Thème
Étude du retrait au cours du séchage des fruits
Soutenu publiquement
Le : / /2016
Devant le jury :
Année universitaire : 2015 / 2016
M. BOUNOUIA Ahmed Saber Maitre Assistant Président M. ATTIA Abbes Maitre Assistant Examinateur
M. KHAMA Réda Maitre de Conférences Rapporteur
REMERCIEMENTS
Nos remerciements vont tout d’abord à
« Allah » tout puissant pour la volonté, la santé et
la patience qu’il nous a données pour terminer ce
travail.
Un grand merci à Monsieur Réda Khama,
pour son suivi et son encadrement durant notre
travail dans le cadre de ce mémoire de Master,
pour ses conseils précieux, pour sa disponibilité et
la compétence dans son encadrement.
Nos remerciements vont également à tous les
orienteurs, tous ceux qui d'une façon ou d'une
autre ont fait part de leur aide et ont participé de
prés ou loin à la réalisation de ce travail, surtout le
chef de département de Génie des procédés
Monsieur Tabchouche Ahmed.
Nous exprimons nos remerciements aux
membres du jury qui ont accepté d’évaluer et de
juger notre travail.
Merci
Dédicaces
A nos chers parents :
A nos mères. A nos pères qui sont nos modèles. Que Dieu leur donne longue vie et bonne santé.
A nos frères A nos sœurs A nos oncles et nos tantes A tous nos amis d’enfance et des parcours scolaire et universitaire, surtout Ali Rouas et Ahmed Djeghel
A tous nos enseignants depuis l’école primaire jusqu’à l’université. A tous ceux qui ont cru en nous,
nous dédions ce modeste mémoire
Sliman et Amar
Résumé
Résumé
Ce travail consiste à étudier expérimentalement le retrait d’une tranche de pomme et
d’une tranche de banane au cours de deux types de séchage, à savoir : le séchage statique à
l’étuve et le séchage naturel au soleil sous les conditions météorologiques de Ouargla.
L’effet de la perte de la teneur en eau de chaque fruit sur ses dimensions a été considéré.
En effet, au cours des séchages statique et naturel d’une tranche de pomme, le volume a
diminué de 80 % et 83 %, respectivement. Quant aux séchages statique et naturel d’une
tranche de banane, le volume a diminué de 87 % et 77 %, respectivement.
En outre, le séchage de la pomme et de la banane ont présenté un retrait anisotrope
indépendamment de la température et par conséquent une équation unique de retrait a été
proposée pour chaque fruit.
Nomenclature
Nomenclature
Symbole Unité Désignation
X (t) [kg eau/kg ms] Teneur en eau instantanée.
Mh(t) [kg] Masse humide instantanée.
Ms [kg] Masse sèche.
X0 [kg eau/kg ms] Teneur en eau initiale.
Xeq [kg eau/kg ms] Teneur en eau équilibre.
Xf [kg eau/kg ms] Teneur en eau finale.
-(dX/dt) [kg eau/kg ms.s] Vitesse de séchage.
t [h ou s] Temps.
∆t [h ou s] Pas de temps.
d [m] Diamètre de la tranche du fruit.
d0 [m] Diamètre initial de la tranche du fruit .
e [m] Epaisseur de la tranche du fruit.
e0 [m] Epaisseur initiale de la tranche du fruit.
S [m2] Surface extérieure du fruit.
S0 [m2] Surface extérieure initiale du fruit.
V [m3] Volume du fruit.
V0 [m3] Volume initiale du fruit.
XR [-] Taux d’humidité réduit.
HR [%] Humidité relative de l’air.
T [°C] Température.
Sommaire
Sommaire
Remerciements
Dédicaces
Résumé
Nomenclature
Introduction générale ..................................................................................................................... 1
Chapitre I : Étude bibliographique ............................................................................................ 2
I.1 Définition du séchage .............................................................................................................. 3
I.2 Types du séchage ..................................................................................................................... 3
I.3 Modes du séchage thermique .................................................................................................. 3
I.3.1 Séchage naturel ................................................................................................................. 3
I.3.2 Séchage convectif ............................................................................................................. 4
I.3.3 Séchage solaire ................................................................................................................. 4
I.4 Paramètres du séchage ............................................................................................................ 6
I.5 Périodes du séchage ................................................................................................................. 6
I.5.1 Période de mise en température (région a) ....................................................................... 6
I.5.2 Période à allure constante (région b) ................................................................................ 6
I.5.3 Période de ralentissement (région c) ................................................................................. 7
I.6 Domaines d’utilisation du séchage .......................................................................................... 8
Chapitre II: Méthodologie .......................................................................................................... 9
II.1 Introduction .......................................................................................................................... 10
II.2 Matériels ............................................................................................................................... 10
II.2.1 Fruits .............................................................................................................................. 10
II.2.2 Appareils........................................................................................................................ 11
II.3 Analyse ................................................................................................................................. 12
II.3.1 Mesure des paramètres .................................................................................................. 12
II.3.2 Mesure de la masse humide ........................................................................................... 13
II.3.3 Détermination de la masse sèche ................................................................................... 13
II.3.4 Détermination de la teneur en eau instantanée .............................................................. 13
II.3.5 Détermination de la teneur en eau à l’équilibre............................................................. 13
II.3.6 Détermination du ratio d’humidité (Taux d’humidité réduit) ....................................... 14
II.3.7 Détermination du retrait ................................................................................................ 14
Sommaire
Chapitre III : Résultats et Discussion ...................................................................................... 15
III.1 Introduction ......................................................................................................................... 16
III.2 Etude du retrait au cours du séchage statique ..................................................................... 16
III.2.1 Cas du séchage statique de la pomme .......................................................................... 16
III.2.2 Cas du séchage statique de la banane ........................................................................... 19
III.3 Etude du retrait au cours du séchage naturel ...................................................................... 21
III.3.1 Cas du séchage naturel de la pomme ........................................................................... 24
III.3.2 Cas du séchage naturel de la banane ............................................................................ 26
III.4 Cinétiques de séchage .......................................................................................................... 28
III.4.1Cas du séchage statique .................................................................................................. 28
III.4.1Cas du séchage naturel .................................................................................................. 33
Conclusion générale ..................................................................................................................... 38
Références .................................................................................................................................... 40
Introduction générale
Page 1
Introduction générale
Les fruits et les légumes jouent un rôle très important dans notre vie, puisqu'ils sont
une source non seulement de fibres crues mais également d'aliments essentiels : vitamines,
protides, glucides, lipides et sels minéraux. La nature saisonnière de la production des fruits et
légumes, ainsi que leur teneur élevée en eau qui les rend périssables, amène à la recherche de
différentes technologies afin de les préserver et de rendre ces produits disponibles pendant
toute l’année.
Le séchage est l’une des plus anciennes opérations qui permet la conservation des
produits agroalimentaires. En effet beaucoup d’études ont été menées dans cet axe mais nous
avons pu remarquer que peu sont les chercheurs qui ont considéré le phénomène du
rétrécissement des fruits au cours de leur séchage. En effet, un tel phénomène aide à bien
prédire l’emballage et le stockage et est utilisé comme donnée importante dans la simulation
et la modélisation du séchage.
Justement, notre travail consiste à étudier expérimentalement le retrait de la pomme et
de la banane au cours de deux différents séchages à savoir : le séchage statique et le séchage
naturel au soleil. L’influence de la perte de la teneur en eau sur les dimensions de chaque fruit
et l’effet de la température sur le retrait lui-même ont été considérés.
Ce mémoire est divisé en trois chapitres :
Le chapitre I est une étude bibliographique consacrée à quelques principales définitions et
concepts de base relatifs au séchage.
Dans le chapitre II, la méthodologie suivie lors de l’élaboration expérimentale de ce
travail est présentée avec le matériel et l’appareillage utilisés.
Le chapitre III est consacré à la présentation des résultats et à la discussion des
phénomènes trouvés.
Enfin une conclusion générale clôture ce mémoire.
Chapitre I Étude bibliographique
Page 3
I. Étude bibliographique
I.1 Définition du séchage
Le séchage du produit est une opération unitaire qui a pour but l'élimination du liquide
volatile qui' il contient. Dans ce processus, interviennent deux phénomènes à savoir : le
transfert de chaleur et le transfert de matière (ou de masse).
En agroalimentaire, l’opération de séchage a pour but d’éliminer par évaporation,
d’une manière partielle ou totale, l’eau contenue dans les fruits et les légumes. En effet, cette
évaporation est un phénomène qui nécessite de la chaleur et qui est d’autant plus intense que
la température du corps est élevée.
I.2 Types du séchage
Trois principes de séchage peuvent être distingués :
Séchage mécanique
C’est l’élimination du liquide par des forces purement mécaniques (pressage, centrifugation,
compression, décantation et filtration).
Séchage chimique
C’est un procédé basé sur l’utilisation de produits déshydratants (chlorure de calcium,...) pour
extraire l’eau.
Séchage thermique
Ce type d’opération est essentiellement un transfert de masse nécessitant au préalable une
activation de l’eau par une certaine quantité d’énergie apportée par un transfert de chaleur.
I.3 Modes du séchage thermique
Plusieurs modes de séchage peuvent être utilisés. On peut rencontrer : le séchage
naturel, le séchage convectif et le séchage solaire.
I.3.1 Séchage naturel
Le séchage naturel est un séchage traditionnel qui consiste à exposer les produits
humides à sécher au rayonnement solaire (voir figure I.1).
Ce type de séchage convient aux zones arides et sèches où la méthode traditionnelle
est déjà relativement performante. Il permet de sécher la majorité des fruits et légumes et
convient pour de petites productions familiales destinées à l'autoconsommation où
l'investissement en matériel est faible.
Chapitre I Étude bibliographique
Page 4
Avantages du séchage naturel :
Procédé simple et non coûteux.
Matériel et main d'œuvre qualifiée non exigés.
Inconvénients du séchage naturel :
Faible efficacité du processus et longue durée.
Sensibilité des produits au rayonnement solaire, aux insectes et à la poussière.
Perte des vitamines des produits.
Figure I.1 : Séchage naturel.
I.3.2 Séchage convectif
Le séchage convectif est un séchage mécanique qui utilise des appareils appropriés
appelés : séchoirs ou sécheurs. Le processus se fait par l’air asséchant qui est chauffé à une
température désirée et, même parfois, à une humidité relative voulue. Ce type de séchage est
plus rapide mais plus couteux. Le produit séché est également de qualité meilleure.
I.3.3 Séchage solaire
Le séchage solaire est réalisé dans des séchoirs solaires qui utilisent l’énergie solaire
convertie en chaleur afin de sécher les produits humides à sécher. On peut rencontrer les
séchoirs solaires directs (voir figure I.2) et les séchoirs solaires indirects (voir figure I.3)
Dans le type direct, le produit est placé dans le dispositif et exposé directement au
rayonnement solaire. Parmi ses avantages, on peut citer la meilleure protection contre les
poussières, les insectes, les animaux et la pluie par apport au séchage traditionnel, et la non
Chapitre I Étude bibliographique
Page 5
nécessité d’une main d'œuvre qualifiée. En contre partie, la fragilité des matières en
polyéthylène qu'il faut changer régulièrement, la dégradation de la qualité par exposition
direct au soleil et la destruction de la vitamine A et C constituent de vrais inconvénients.
Figure I.2 : Séchoir solaire direct.
Figure I.3 : Séchoir solaire indirect.
Chapitre I Étude bibliographique
Page 6
Les séchoirs solaires indirect constituent des systèmes plus performants que les
séchoirs directs, ils présentent l'avantage de mieux préserver les caractéristiques de l'aliment :
sa couleur, sont aspect et sa valeur nutritive. Ils sont donc particulièrement adaptés au séchage
des produits alimentaires. Mais ils présentent quand même quelques inconvénients tels que :
la rapidité de séchage qui est très variable suivant les conditions climatiques et la conception
du séchoir et la fragilité des matières en polyéthylène qu'il faut changer régulièrement.
I.4 Paramètres du séchage
Les paramètres les plus importants à prendre en compte lors du séchage sont :
La température et l'humidité relative de l'air.
La durée de séchage.
La teneur en eau des produits.
La teneur en eau finale des produits séchés.
Le rétrécissement
I.5 Périodes du séchage
Si dans une opération de séchage on procède à la mesure de la masse du produit à
intervalles réguliers, on obtiendra ce qu'on appelle courbe de vitesse de séchage. Sur la courbe
de la figure I.4, on distingue trois régions : a, b et c.
I.5.1 Période de mise en température (région a)
Quand un produit dont la température de surface Ts et la pression partielle de vapeur
d'eau Ps est brassé par un courant d'air chaud, des échanges de chaleur et de matière ont lieu
entre le produit à sécher et l'air asséchant. Pour être emportées sous forme de vapeur, les
quantités d'eau contenues dans le produit exigent un apport correspondant de l'énergie de
vaporisation, l'excès de chaleur fournie par l'air amène le produit à s'échauffer davantage ce
qui aboutit à un équilibre du bilan de chaleur, si par contre, la température de surface du
produit est trop élevée, le déficit énergétique entraînerait un refroidissement de produit. La
période de mise en température est courte et n'apparaît véritablement que si les produits sont
de grandes tailles, ou si la différence de température entre l'air et le produit est importante.
I.5.2 Période à allure constante (région b)
Cette période n'existe que si l'eau libre s'évapore en surface. L'évaporation s'effectue à,
la température de bulbe humide. L’activité de l'eau (aw) à la surface du produit est alors égale
à 1 et le séchage est dit isenthalpique. Pour cette période, le flux de chaleur entrant est égal
aux flux nécessaire à l'évaporation de l'eau sortant du produit.
Chapitre I Étude bibliographique
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I.5.3 Période de ralentissement (région c)
Cette période est caractérisée par une diminution de la vitesse de séchage, le
ralentissement de l'allure de séchage est expliqué par les phénomènes suivants :
Disparition de l'eau libre en surface de produit :
Ce phénomène correspond au début du ralentissement de l'allure de séchage. En
admettant que la migration de l'eau libre et de l'eau liée contenues dans le produit
s'effectuent consécutivement sous forme liquide et vapeur, il faut envisager l'existence d'un
front de vaporisation qui s'enfonce progressivement à l'intérieur du produit.
L'épaisseur du produit :
Si cette épaisseur est de plus en plus croissante, cela signifie que la vapeur d'eau doit
traverser un parcours plus long expliquant ainsi ce ralentissement de l'allure de séchage.
La diffusivité de l'eau dans le produit :
Elle varie avec la teneur du produit en eau, plus ce dernier est sec, moins il devient
perméable à l'eau.
La résistance mécanique des parois cellulaires intactes :
Les parois cellulaires intactes empêchent la vapeur d'eau de passer en grande quantité
à l'extérieur du produit.
Le croûtage :
Certains composés solubles notamment les sucres et les sels accompagnent l'eau
évaporée pendant la période à allure constante (région b) et son déposés à la surface. Ce
phénomène est appelé croûtage est à l'origine de fortes concentrations en surface de ces
composés solubles qui bouchent les pores du produit. L'accumulation et l'assèchement de ces
solutés imperméabilisent la surface du produit. On peut citer, ici, la pomme de terre.
Figure I.4: Périodes du séchage.
Chapitre I Étude bibliographique
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I.6 Domaines d’utilisation du séchage
Le séchage industriel est utilisé dans les industries chimiques et des matériaux. On
peut citer, par exemple, les applications suivantes :
Séchage du papier, sa fabrication passant par une étape de pulpe humide, séchage des
éponges cellulosiques dites « végétales », des latex…
Séchage des matériaux de construction : bois, briques, tuiles et céramiques avant cuisson,
carreaux et plaques de plâtre après moulage, isolants thermiques, pigments, colles issus de
procédé humides.
Séchage de produits chimiques obtenus à l’état solide, suite à des réactions en milieu
liquide, par précipitation, cristallisation, concentration, etc. : engrais granulés, lessives
granulées, NaCl, soude, sels minéraux, silice colloïdale, sachant que leur distribution sous
forme liquide reste souvent une option ;
Séchage de matières actives pharmaceutiques généralement en poudres, issues de
processus humides.
Séchage de textiles, après lavage, après teinture…
Séchage de boues d’épuration, et/ou de sous-produits industriels…
Mise en forme de poudres.
Le séchage artificiel avec apport d’énergie est actuellement très utilisé dans l’agriculture
et/ou l’industrie alimentaire, pour la fabrication de nombreux ingrédients ou comme une
transformation connexe accompagnant d’autres opérations (cuisson, congélation, stockage
température ordinaire, broyage).
Chapitre II Méthodologie
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II. Méthodologie
II.1 Introduction
Dans le but d’étudier le phénomène du rétrécissement (shrinkage) des produits au cours de
leur séchage, l’investigation expérimentale a été menée sur deux fruits à savoir : la pomme et
la banane pour deux différentes méthodes de séchage qui sont : le séchage statique et le
séchage au soleil (traditionnel).
II.2 Matériels
II.2.1 Fruits
Des pommes et des bananes ont été achetées du marché local de la ville de Ouargla au
sud-est d’Alger, durant le printemps 2016. Pendant le séchage à l’étuve (séchage statique),
des tranches de pomme ont été utilisées avec un diamètre moyen de 5.71 cm et une épaisseur
moyenne de 0.60 cm. Des tranches de banane de diamètre moyen de 2.93 cm et d’épaisseur
moyenne de 0.67 cm ont été utilisées également.
Quant au séchage naturel, les pommes ont été coupées en tranches avec un diamètre
moyen de 5.86 cm et une épaisseur moyenne de 0.58 cm ; alors que des tranches de banane
ont été séchées avec 2.80 cm comme diamètre moyen et 0.66 cm comme épaisseur moyenne.
Le tableau II.1 résume les données qui concernent les dimensions des échantillons des
deux fruits utilisés lors de notre investigation expérimentale.
Afin d’obtenir un séchage uniforme en fin d’opération, une bonne préparation du produit
avant le procédé était quasiment nécessaire; d’où la prise en considération des étapes et des
mesures suivantes :
Achat d’un produit frais et homogène en respectant dimension, degré de maturation et
bonne morphologie externe.
Lavage de tout le fruit.
Egouttage du fruit lavé.
Découpage du fruit en tranches de même épaisseur et de même diamètre environ.
Elimination des parties hautes et basses des pommes.
Elimination de la peau des bananes.
Chapitre II Méthodologie
Page 11
Tableau II.1 : Dimensions des échantillons de la pomme et de la banane utilisés.
II.2.2 Appareils
Afin d’étudier expérimentalement le rétrécissement de la pomme et de la banane au
cours d’un séchage statique, l’étuve régulée montrée dans la figure II.1 a été utilisée.
L’étuve est utilisée au laboratoire pédagogique du département de Génie des Procédés
à l’Université de Ouargla. Le but est d’y sécher et stériliser des récipients en verre et en métal.
Les fabricants ont développé plusieurs types d’étuves a cette fin, les unes à convection
naturelle ou à convection forcée, les autres à convection par gravité. L’étuve fonctionne entre
la température ambiante et 350 °C. Les étuves sont appelées aussi fours a air Chaud.
L’étuve a une cuve interne et un caisson extérieur. La cuve interne est réalisée en acier
inoxydable ayant de très bonnes propriétés de transfert de la chaleur. Elle est équipée d’une
série d’étagères en fil d’acier inoxydable dont la conception permet à l’air chaud de circuler
librement autour des objets à sécher. Elle est isolée du caisson extérieur par un matériau
isolant qui maintient une température élevée a l’intérieur et retarde le transfert de chaleur vers
l’extérieur. Le caisson extérieur est réalisé en acier laminé recouvert d’un film protecteur de
peinture électrostatique. La chaleur est produite par une série de résistances électriques qui
transfèrent de l’énergie thermique à la cuve.
Pomme Banane
Diamètre (cm) Epaisseur (cm) Diamètre (cm) Epaisseur (cm)
Séchage statique
5.71
0.60
2.93
0.67
Séchage naturel
5.86
0.58
2.20
0.66
Chapitre II Méthodologie
Page 12
Figure II.1 : Photographie de l’étuve régulée utilisée.
II.3 Analyse
II.3.1 Mesure des paramètres
Durant les expériences de séchage naturel des deux fruits : pomme et banane, la
température et l’humidité de l’air extérieur ont été mesurées respectivement, par un
thermocouple et un hygromètre. Un solarimètre digital a été utilisé pour la mesure du
rayonnement solaire.
Durant les deux types de séchage utilisés dans notre travail, nous avons suivi la perte de
masse du fruit au cours de son séchage, alors nous avons effectué les mesures chaque 60
minutes à l'aide d'une balance de précision 0.001g. Nous avons mesuré, également, le
diamètre et l’épaisseur chaque 60 minutes. Pour ce faire, un pied à coulisse qui est un
instrument de mesure de longueur composé essentiellement de deux parties coulissantes l'une
par rapport à l'autre, a été utilisé (voir figure II.2). Cet instrument est très utilisé en
mécanique, il permet de mesurer facilement les côtes extérieures d'une pièce ou le diamètre
d'un alésage. Il est également utilisé pour mesurer les diamètres des arbres (mécanique), avec
une ouverture pouvant dépasser 1 m, suivant le type.
Chapitre II Méthodologie
Page 13
Figure II.2 : Pied à coulisse à cadran utilisé.
II.3.2 Mesure de la masse humide
Le séchage au soleil des deux fruits a eu lieu sur deux journées pour la banane et sur une
seule journée pour la pomme. La variation de la masse humide du produit en fonction du
temps a été suivie à l’aide d’une balance électronique à affichage numérique de précision
0.001g.
II.3.3 Détermination de la masse sèche
La masse sèche de chacun des fruits a été déterminée en introduisant pendant 24 h la
masse humide finale à l’équilibre dans une étuve réglée à 105 °C (Enceinte climatique
BINDER – APT.line TM
KBF – ICH). Le produit est considéré complètement sec lorsque deux
pesées successives effectuées à une heure d’intervalle sont identiques.
II.3.4 Détermination de la teneur en eau instantanée
La teneur en eau en base sèche à un instant t est définie par:
h s
s
M ( ) - MX( ) =
M
tt
(II.1)
À t = 0 on détermine X0
À t = tf on détermine Xeq = Xf
II.3.5 Détermination de la teneur en eau à l’équilibre
La teneur en eau à l’équilibre de chacun du fruit, Xeq est calculée à partir de l’équation (II.2) :
Chapitre II Méthodologie
Page 14
(II.2)
II.3.6 Détermination du ratio d’humidité (Taux d’humidité réduit)
Le ratio d’humidité, XR, du fruit à l’instant t a été calculé en utilisant l’équation (II.3):
(II.3)
Le taux de séchage ou vitesse de séchage, DR, durant le processus a été déterminé en utilisant
l’équation (II.4):
(II.4)
Avec : Mh(t) : Masse humide instantanée (kg)
Ms : Masse sèche en (kg)
Mhf : Masse humide finale en (kg)
X0 : Teneur en eau initiale (kg d’eau/kg de matière sèche)
∆t : Pas de temps (h ou s)
II.3.7 Détermination du retrait
Sur la base que les échantillons des pommes est des bananes sont des disques et à l’aide des
deux équations suivantes, la surface extérieure et le volume ont été calculés.
(II.5)
(II.6)
Avec :
d est le diamètre de la tranche du fruit (m)
e est l’épaisseur de la tranche du fruit (m)
S est la surface extérieure du fruit (m2)
est le volume du fruit (m3)
Chapitre III Résultats et discussions
Page 16
III. Résultats et discussions
III.1 Introduction
Dans ce chapitre, nous allons présenter les résultats de l’étude expérimentale du retrait
de la pomme et de la banane au cours de deux types de séchage, à savoir : le séchage statique
à l’étuve et le séchage naturel au soleil (voir chapitre II). En effet, l’effet du séchage sur les
dimensions de chacun des deux fruits choisis ainsi que l’influence de la température sur le
retrait lui-même ont été examinés. Pour plus de précision, les expériences ont été multipliées
et plusieurs échantillons de fruits ont été utilisés. Les résultats présentés ici sont à base de
valeurs moyennes et pour le séchage naturel, la vitesse de l’air ambiant a été négligée à cause
de ses très faibles valeurs enregistrées.
III.2 Etude du retrait au cours du séchage statique
III.2.1 Cas du séchage statique de la pomme
La figure III.1 montre la variation du diamètre (d) de la tranche de pomme normé à sa
valeur initiale (d0) en fonction de la teneur en eau (X) normée à sa valeur initiale (X0) pour
trois températures différentes de l’air, à savoir : 50, 60 et 70 °C.
On remarque que toutes les courbes présentent la même allure linéaire (droite) et par
conséquent il n’y a pas d’influence de la température sur le retrait du fruit en termes de
diamètre. On remarque également que le diamètre de la tranche a diminué d’environ 30 %.
Figure III.1 : Variation du diamètre de la pomme au cours du séchage statique.
Chapitre III Résultats et discussions
Page 17
La figure III.2 montre la variation de l’épaisseur (e) de la tranche de pomme normée à
sa valeur initiale (e0) en fonction de la teneur en eau (X) normée à sa valeur initiale (X0) pour
trois températures différentes de l’air, à savoir : 50, 60 et 70 °C.
On remarque que toutes les courbes présentent la même allure linéaire (droite) et par
conséquent il n’y a pas d’influence de la température sur le retrait du fruit en termes
d’épaisseur. On remarque, également, que l’épaisseur de la tranche a diminué d’environ
75 %.
Figure III.2 : Variation de l’épaisseur de la pomme au cours du séchage statique.
La figure III.3 montre la variation du volume (V) de la tranche de pomme normé à sa
valeur initiale (V0) en fonction de la teneur en eau (X) normée à sa valeur initiale (X0) pour
trois températures différentes de l’air, à savoir : 50, 60 et 70 °C.
On remarque que toutes les courbes présentent la même allure linéaire (droite) et par
conséquent il n’y a pas d’influence de la température sur le retrait du fruit en termes de
volume. On remarque également que le volume de la tranche a diminué d’environ 80 %.
Puisque le retrait de la pomme au cours du séchage statique est indépendant de la
température alors une équation unique peut être utilisée.
Chapitre III Résultats et discussions
Page 18
Figure III.3 : Variation du volume de la pomme au cours du séchage statique.
La variation de la surface relative de la tranche de pomme en fonction de son volume
relatif est représentée sur la figure III.4. On remarque une autre fois le faible effet de la
température sur le retrait du fruit d’où l’indépendance entre le retrait et la température ; d’où
l’équation du retrait unique :
V/V0 = 0.8149 X/X0 + 0.1642 (R² = 0.9806) (III.1)
Comme pour le volume relatif de la pomme (valeur instantanée normé à la valeur
initiale), une relation linéaire peut lier la surface du fruit à son volume :
S/S0 = 0.4542 V/V0 + 0.5339 (R² = 0.9911) (III.2)
Figure III.4 : Variation de la surface de la pomme au cours du séchage statique.
Chapitre III Résultats et discussions
Page 19
III.2.2 Cas du séchage statique de la banane
La figure III.5 montre la variation du diamètre (d) de la tranche de banane normé à sa
valeur initiale (d0) en fonction de la teneur en eau (X) normée à sa valeur initiale (X0) pour
trois températures différentes de l’air, à savoir : 50, 60 et 70 °C.
On remarque que toutes les courbes présentent la même allure linéaire (droite) et par
conséquent il n’y a pas d’influence de la température sur le retrait du fruit en termes de
diamètre. On remarque, également, que le diamètre de la tranche a diminué d’environ 20 %.
Figure III.5 : Variation du diamètre de la banane au cours du séchage statique.
La figure III.6 montre la variation de l’épaisseur (e) de la tranche de banane normée à
sa valeur initiale (e0) en fonction de la teneur en eau (X) normée à sa valeur initiale (X0) pour
trois températures différentes de l’air, à savoir : 50, 60 et 70 °C.
On remarque que toutes les courbes présentent la même allure linéaire (droite) et par
conséquent il n’y a pas d’influence de la température sur le retrait du fruit en termes
d’épaisseur. On remarque, également, que l’épaisseur de la tranche a diminué d’environ
80 %.
Chapitre III Résultats et discussions
Page 20
Figure III.6 : Variation de l’épaisseur de la banane au cours du séchage statique.
La figure III.7 montre la variation du volume (V) de la tranche de banane normé à sa
valeur initiale (V0) en fonction de la teneur en eau (X) normée à sa valeur initiale (X0) pour
trois températures différentes de l’air, à savoir : 50, 60 et 70 °C.
On remarque que toutes les courbes présentent la même allure linéaire (droite) et par
conséquent il n’y a pas d’influence de la température sur le retrait du fruit en termes de
volume. On remarque également que le volume de la tranche a diminué d’environ 87 %.
Puisque le retrait de la pomme au cours du séchage statique est indépendant de la température
alors une équation unique peut être utilisée :
V/V0 = 0.9471 X/X0 + 0.0513 (R² = 0.9932) (III.3)
Figure III.7 : Variation du volume de la banane au cours du séchage statique.
Chapitre III Résultats et discussions
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La variation de la surface relative de la tranche de banane en fonction de son volume
relatif est représentée sur la figure III.8. On remarque une autre fois le faible effet de la
température sur le retrait du fruit d’où l’indépendance entre le retrait et la température, comme
pour le cas de la pomme.
De même que pour le volume, la surface peut être exprimée en une relation linéaire
qui la lie au volume :
S/S0 = 0.7009 V/V0 + 0.303 (R² = 0.9978) (III.4)
Figure III.8 : Variation de la surface de la banane au cours du séchage statique.
III.3 Etude du retrait au cours du séchage naturel
Les variations des paramètres extérieurs essentiels concernant les journées typiques du
séchage naturel sont représentées sur la figure III.9. En effet, le rayonnement solaire atteint
des valeurs maximales voisines de 900 W/m2 et des valeurs journalières moyennes dépassant
les 700 W/m2. Les températures maximale et moyenne de l’air ambiant sont voisines de 45 °C
et 36 °C respectivement. Quant à l’humidité relative, elle était faible pendant les journées de
séchage à l’exception de la deuxième journée dans le cas de la pomme où la valeur a dépassé
les 24 %. En moyenne, l’humidité relative de l'air était comprise entre 13 % et 34%.
La figure III.9 montre, également, que la température ambiante est faible au début et à
la fin de la journée ; elle est significative à midi et est directement proportionnelle au
rayonnement solaire. L'humidité relative étant inversement proportionnelle à la température
de l'air et au rayonnement solaire. En outre les valeurs de la température de l'air ambiant
Chapitre III Résultats et discussions
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variaient de 25°C à 40°C. Tous ces résultats sont en bon accord avec la théorie et avec les
travaux antérieurs.
Une exception a été remarquée durant la journée du 18/04/2016 durant laquelle on a
enregistré le passage de quelques nuages entre 11 et 12 h et entre 13 au 15 h où le
rayonnement solaire a eu des abaissements.
Chapitre III Résultats et discussions
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Figure III.9 : Variation des paramètres extérieurs pendant
le séchage naturel de la pomme et de la banane.
Chapitre III Résultats et discussions
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III.3.1 Cas du séchage naturel de la pomme
La figure III.10 montre les variations du diamètre et de l’épaisseur relatifs de la
tranche de pomme en fonction de la teneur en eau relative (X/X0), au cours du séchage naturel
au soleil à Ouargla.
On constate que les deux variations sont différentes ce qui veut dire que le retrait de la
pomme est anisotrope c'est-à-dire que le diamètre et l’épaisseur du fruit ne diminuent pas de
la même façon.
Sur la même figure, on peut lire un retrait d’environ 25 % en termes de diamètre, et un
retrait d’environ 76 % en termes d’épaisseur.
Figure III.10 : Effet du séchage statique sur les dimensions de la pomme.
La figure III.11 représente la variation du volume relatif (V/V0) de la tranche de
pomme séchée naturellement en fonction de sa teneur en eau relative (X/X0). Comme pour le
séchage statique à l’étuve d’une tranche de pomme, l’évolution est linéaire soit une droite. En
effet, on propose l’équation suivante qui reliant les deux paramètres :
V/V0 = 0.766 X/X0 + 0.1303 (R² = 0.9646) (III.5)
Chapitre III Résultats et discussions
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Figure III.11 : Variation du volume de la pomme au cours du séchage naturel.
La figure III.12 représente la variation de la surface relative (S/S0) de la tranche de
pomme séchée naturellement en fonction de son volume relatif (V/V0). L’évolution est
quasiment linéaire et par conséquent l’équation suivante est proposée :
S/S0 = 0.578 V/V0 + 0.463 (R² = 0.9568) (III.6)
Figure III.12 : Variation de la surface de la pomme au cours du séchage naturel.
Chapitre III Résultats et discussions
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III.3.2 Cas du séchage naturel de la banane :
La figure III.13 montre les variations du diamètre et de l’épaisseur relatifs de la
tranche de pomme en fonction de la teneur en eau relative (X/X0), au cours du séchage naturel
au soleil à Ouargla.
On constate que les deux variations sont différentes ce qui veut dire que le retrait de la
pomme est anisotrope c'est-à-dire que le diamètre et l’épaisseur du fruit ne diminuent pas de
la même façon.
Sur la même figure, on peut lire un retrait d’environ 20 % en termes de diamètre, et un
retrait d’environ 63 % en termes d’épaisseur.
Figure III.13 : Effet du séchage statique sur les dimensions de la banane.
La figure III.14 représente la variation du volume relatif (V/V0) de la tranche de
banane séchée naturellement en fonction de sa teneur en eau relative (X/X0). Comme pour le
séchage statique à l’étuve d’une tranche de banane, l’évolution est linéaire soit une droite. En
effet, on propose l’équation suivante qui reliant les deux paramètres :
V/V0 = 0.9392 X/X0 + 0.0372 (R² = 0.9943) (III.7)
Chapitre III Résultats et discussions
Page 27
Figure III.14 : Variation du volume de la banane au cours du séchage naturel.
La figure III.15 représente la variation de la surface relative (S/S0) de la tranche de
banane séchée naturellement en fonction de son volume relatif (V/V0). L’évolution est
quasiment linéaire et par conséquent l’équation suivante est proposée :
S/S0 = 0.6318 V/V0 + 0.375 (R² = 0.9994) (III.8)
Figure III.15 : Variation de la surface de la banane au cours du séchage naturel.
Chapitre III Résultats et discussions
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III.4 Cinétiques de séchage
III.4.1 Cas du séchage statique
Le tableau III.1 rassemble toutes les données concernant le séchage statique de la
pomme et de la banane, et ce en termes de teneurs en eau initiale (X0) et d’équilibre (Xeq) en
termes de durée de séchage.
Tableau III.1 : Données concernant le séchage statique de la pomme et de la banane.
Type de séchage Séchage statique de la pomme
Température (durée) 50 °C (12 h) 60 °C (9 h) 70 °C (7 h)
ech 1 ech 2 ech 3 ech 1 ech 2 ech 3 ech 1 ech 2 ech 3
x0 (kg d’eau/kg m.s) 8.20 7.90 7.00 4.70 4.90 4.60 4.80 5.00 5.20
xeq (kg d’eau/kg m.s) 0.13 0.12 0.1 0.09 0.09 0.09 0.09 0.08 0.09
Type de séchage Séchage statique de la banane
Température (durée) 50 °C (12 h) 60 °C (10 h) 70 °C (7 h)
ech 1 ech 2 ech 3 ech 1 ech 2 ech 3 ech 1 ech 2 ech 3
x0 (kg d’eau/kg m.s) 3.20 3.20 3.20 3.40 3.50 3.60 3.40 3.50 3.50
xeq (kg d’eau/kg m.s) 0.15 0.19 0.14 0.19 0.26 0.29 0.22 0.24 0.24 ech : échantillon
Les courbes obtenues expérimentalement X/X0 = f(t) (Figures III.16 et III.17)
expriment l’évolution de la teneur en eau relative des deux fruits choisis dans notre étude en
fonction du temps de séchage et ce pour trois températures 50, 60 et 70 °C.
Sur chacune de ces deux figures, on peut lire le phénomène du séchage. En effet la
teneur en eau du fruit diminue continuellement au cours du temps pour atteindre une valeur
finale.
Chapitre III Résultats et discussions
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Figure III.16 : Variation de la teneur en eau de la pomme au cours du séchage statique.
Figure III.17 : Variation de la teneur en eau de la banane au cours du séchage statique.
Chapitre III Résultats et discussions
Page 30
Les courbes - dX/dt = f(t) des figures III.18 et III.19 représentent la variation
temporelle de la vitesse de séchage pour la pomme et la pour banane.
On remarque la présence de la phase de séchage à vitesse décroissante précédée d’une
courte phase de mise en température dans le cas de la banane. Dans le cas du séchage statique
de la pomme, les trois phases classiques de séchage sont présentes.
Figure III.18 : Variation de la vitesse du séchage statique de la pomme.
Figure III.19 : Variation de la vitesse de séchage statique de la banane.
Chapitre III Résultats et discussions
Page 31
En effet, les courbes de Krischer des deux fruits qui sont montrées sur
les figures III.20 et III.21 confirment toutes les remarques précédentes. Chacune de ces deux
dernières est, en réalité, la variation de la vitesse du séchage statique d’une tranche de pomme
et d’une tranche de banane en fonction de leurs teneurs en eau respectives, mais tout en
prenant en compte la variation de la surface extérieure des deux fruits au cours du processus.
La figure III.22 représente la variation de la vitesse de séchage statique à l’étuve d’une
tranche de pomme en fonction de sa teneur en eau, mais cette fois-ci, sans tenir compte de
l’évolution de la surface c'est-à-dire sans que le phénomène du rétrécissement (ou retrait) du
fruit soit pris en compte au cours du processus. On remarque bien l’importance de la prise en
compte d’un tel phénomène. En effet, sur cette figure il n’y a que la phase à vitesse
décroissante qui apparait après une courte phase de mise en température alors en réalité, il y a
trois phases de séchage.
Une observation à faire sur les six dernières figures (III.16 - III.21), est l’influence
remarquable de la température de l’air de séchage sur les cinétiques de séchage. En effet,
lorsque la température est élevée la vitesse de séchage augmente et par conséquent la durée du
processus diminue. Ces constatations ont concerné toutes les expériences réalisées sur les
tranches de pommes ainsi que sur les tranches de banane.
Figure III.20 : Courbe de Krischer du séchage statique de la pomme.
Chapitre III Résultats et discussions
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Figure III.21 : Courbe de Krischer du séchage statique de la banane.
Figure III.22 : Courbe –dX/dt = f(X) (séchage statique de la pomme).
Chapitre III Résultats et discussions
Page 33
III.4.1 Cas du séchage naturel
Le tableau III.2 rassemble toutes les données concernant le séchage statique de la
pomme et de la banane, et ce en termes de teneurs en eau initiale (X0) et d’équilibre (Xeq) en
termes de durée de séchage.
Tableau III.2 : Données concernant le séchage naturel de la pomme et de la banane.
Type de séchage Séchage naturel de la pomme
Température (durée) Jour 1 (9 h) Jour 2 (11 h) Jour 3 (10 h)
ech 1 ech 2 ech 3 ech 1 ech 2 ech 3 ech 1 ech 2 ech 3
x0 (kg d’eau/kg m.s) 8.20 8.20 8.20 8.20 8.20 9.80 8.20 8.20 8.20
xeq (kg d’eau/kg m.s) 0.22 0.35 0.20 0.09 0.08 0.34 0.18 0.16 0.03
Type de séchage Séchage naturel de la banane
Température (durée) Jour 1 (14 h) Jour 2 (12 h) Jour 3 (12 h)
ech 1 ech 2 ech 3 ech 1 ech 2 ech 3 ech 1 ech 2 ech 3
x0 (kg d’eau/kg m.s) 3.50 3.50 3.50 3.50 3.50 3.50 2.10 3.50 3.50
xeq (kg d’eau/kg m.s) 0.4 0.6 0.63 0.56 0.51 0.69 0.42 0.65 0.65 ech : échantillon
La courbe expérimentale X/X0 = f(t) de la figure III.23 exprime l’évolution de la
teneur en eau relative de la pomme en fonction du temps de séchage. Sur cette figure, on lit le
phénomène de séchage. En effet la teneur en eau du fruit diminue continuellement au cours du
temps pour atteindre une valeur d’équilibre finale.
Chapitre III Résultats et discussions
Page 34
Figure III.23 : Variation de la teneur en eau de la pomme au cours du séchage naturel.
La courbes - dX/dt = f(t) de la figure III.24 représente la variation temporelle de la
vitesse de séchage d’une tranche de pomme. Dans le cas du séchage naturel d’une tranche de
pomme, les trois phases classiques de séchage sont ainsi présentes.
Enfin la courbe de Krischer de la pomme est montrée sur la figure III.25 qui n’est, en
réalité, que la variation de la vitesse du séchage statique d’une tranche de pomme en fonction
de sa teneur en eau en prenant compte de la variation de la surface extérieure du fruit au cours
du processus.
La courbe expérimentale X/X0 = f(t) de la figures III.26 montre l’évolution de la
teneur en eau relative de la banane en fonction du temps de séchage. Sur cette figure, la
teneur en eau du fruit diminue continuellement au cours du temps pour atteindre une valeur
finale.
Chapitre III Résultats et discussions
Page 35
Figure III.24 : Variation de la vitesse du séchage naturel de la pomme.
Figure III.25 : Courbe de Krischer du séchage naturel de la pomme.
Chapitre III Résultats et discussions
Page 36
Figure III.26 : Variation de la teneur en eau de la banane au cours du séchage naturel.
La courbe - dX/dt = f(t) de la figure III.27 représente la variation temporelle de la
vitesse de séchage pour la banane. Dans le cas du séchage naturel d’une tranche de banane, on
remarque la présence de la phase de séchage à vitesse décroissante précédée d’une courte
phase de mise en température ;
La courbe de Krischer de la banane est enfin sur la figure III.28 où la variation de la
vitesse du séchage statique rapportée à l’unité de surface d’une tranche de banane en fonction
de sa teneur en eau est clairement montrée.
Chapitre III Résultats et discussions
Page 37
Figure III.27 : Variation de la vitesse de séchage naturel de la banane.
Figure III.28 : Courbe de Krischer du séchage naturel de la banane.
Conclusion générale
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Conclusion générale
Après une investigation expérimentale sur le séchage statique à l’étuve et naturel au
soleil de deux fruits à savoir la pomme et la banane, il s’avère que le retrait d’une tranche de
fruit au cours du processus a lieu d’une manière remarquable. En effet l’effet du séchage en
question sur les dimensions des deux fruits est important et les principales conclusions
peuvent être résumées comme suit :
Au cours du séchage statique d’une tranche de pomme, le diamètre a diminué de 30 %,
l’épaisseur de 75 % et le volume d’environ 80 %.
Au cours du séchage statique d’une tranche de banane, le diamètre a diminué de 20 %,
l’épaisseur de 80 % et le volume d’environ 87 %.
Au cours du séchage naturel d’une tranche de pomme, le diamètre a diminué de 25 %,
l’épaisseur de 76 % et le volume de 83 %.
Au cours du séchage naturel d’une tranche de banane, le diamètre a diminué de 20 %,
l’épaisseur de 63 % et le volume de 77 %.
Le séchage de la pomme et de la banane présente chacun un retrait anisotrope.
La température n’a pas d’influence sur le retrait de chacun des fruits étudiés en termes de
diamètre, d’épaisseur, de surface et de volume.
Pour chaque fruit, une équation de retrait unique est proposée au cours du séchage
statique et du séchage naturel.
Les courbes de Krischer mettent bien en évidence l’importance de la prise en
considération de l’évolution de la surface des fruits au cours de leurs séchages.
Références
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Références
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génie Industriel Alimentaire (G.I.A), Sepaic, Paris 2 Eme édition pp34 Cité par H.
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[11] Jean Claude Charpentier, (1996) Technique de l'Ingénieur, génie des procédés, 2480-4;
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Références
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[16] G. Vercauteren, Coordinateur, Diagnostic et technologie de laboratoire, Département
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Appia, 1211 Genève 27, Suisse. 2008.
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Fayette 75010 Paris.
[18] www.testo.com.
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[22] Khama, R. ; Aissani, F. ; Alkama, R., Bennamoun, L. ; Fraikin, L.; Salmon, T. ;
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