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Mission globale Les nouvelles organisations régionales antidopage créent un cadre de collaboration facilitant le partage de ressources et la lutte contre le dopage dans le monde entier. franc jeu UNE PUBLICATION OFFICIELLE DE L’AGENCE MONDIALE ANTIDOPAGE NUMÉRO 2 - 2006

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Mission globaleLes nouvelles organisations régionales antidopage créent un cadrede collaboration facilitant le partage de ressources et la luttecontre le dopage dans le monde entier.

franc jeuUNE PUBLICATION OFFICIELLE DE L’AGENCE MONDIALE ANTIDOPAGE NUMÉRO 2 - 2006

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ÉÉddiittoorriiaall ddee RR..WW.. PPoouunndd::UUnn aappppeell uurrggeenntt

191 pays ont adopté àl’unanimité la Conventioninternationale contre le dopagesous l’égide de l’UNESCO enoctobre passé, mais seulement10 l’ont ratifiée à ce jour.

PPaaggee 11

ÉÉddiittoorriiaall ddee DDaavviidd HHoowwmmaann::PPaarrtteennaaiirreess ppoouurr uunn iimmppaacctt gglloobbaall

Les collaborations mises en place au travers de lacréation d’organisationsrégionales antidopage (ORAD)constituent une formulegagnante pour assurer des programmes antidopagedans le monde entier.

PPaaggee 11

EEnn ccoouuvveerrttuurree:: UUnnee mmiissssiioonn gglloobbaallee ppoouurr ll’’AAMMAA

Le point sur le cadre de collaboration internationaleétabli grâce à la création d’organisations régionalesantidopage, et sur le rôle joué par l’AMA dans la miseen place de ces partenariats et de ces structures.

PPaaggee 22

CCoommmmeenntt ll’’AAMMAA ddiiffffuussee llee mmeessssaaggee ddee ll’’aannttiiddooppaaggee ddaannss llee mmoonnddee

Quelques exemples d’activités illustrant les responsabilitéset les programmes globaux de l’Agence:

PPoorrttrraaiittss dd’’OORRAADD ........................................................................................................PPaaggee 55SSyymmppoossiiuummss ssuurr ll’’éédduuccaattiioonn ..........................................................PPaaggee 88SSeennssiibbiilliissaattiioonn:: JJeeuuxx ddee llaa FFrraannccoopphhoonniiee ..................PPaaggee 99LLee ppooiinntt ssuurr llaa CCoonnvveennttiioonn ddee ll’’UUNNEESSCCOO..................PPaaggee 1100

pp.. 11

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franc jeuUNE PUBLICATION OFFICIELLE DE L'AGENCE MONDIALE ANTIDOPAGE

CONTACT:

AGENCE MONDIALE ANTIDOPAGECOURRIEL: [email protected]: www.wada-ama.org

BUREAU PRINCIPAL800 PLACE VICTORIA – SUITE 1700CASE POSTALE 120MONTRÉAL, QCCANADA H4Z 1B7TÉL: +1.514.904.9232FAX: +1.514.904.8650

BUREAU RÉGIONAL AFRICAINPROTEA ASSURANCE BUILDING8E ÉTAGEGREENMARKET SQUARELE CAP8001 AFRIQUE DU SUDTÉL: +27.21.483.9790FAX: +27.21.483.9791

BUREAU RÉGIONAL ASIE/OCÉANIEC/O JAPAN INSTITUTE OF SPORTS SCIENCES3-15-1 NISHIGAOKA, KITA-KUTOKYO115-0056 JAPONTÉL: +81.3.5963.4321FAX: +81.3.5963.4320

BUREAU RÉGIONAL EUROPÉENAVENUE DU TRIBUNAL-FÉDÉRAL 341005 LAUSANNESUISSETÉL.: +41 21 343 43 40FAX: +41 21 343 43 41

BUREAU RÉGIONAL D'AMÉRIQUE LATINECENTRE MONDIAL DU COMMERCE DE MONTEVIDEOTOUR IIUNITÉ 712 - 18e ÉTAGECALLE LUIS A DE HERRERA 1248MONTEVIDEO, URUGUAY

ÉDITRICEELIZABETH HUNTER

CONTRIBUTEURSFRÉDÉRIC DONZÉNEIL MURRELLCAROLYNE VAN DER MEER

TRADUCTIONSFRÉDÉRIC DONZÉ

PHOTOSFRÉDÉRIC DONZÉ (JEUX DE LA FRANCOPHONIE)MARTIN LEESTI (JEUX PARALYMPIQUE)STACY SPLETZER (YONA WALESI, TURIN)

DESIGN:COMMUNICATIONS ANTHONY PHILBIN, MONTREAL

Toutes les informations publiées dans ce numéro étaientexactes au moment de l'impression. Les articles publiésdans ce numéro, et les opinions exprimées par les auteurs,athlètes et experts, ne reflètent pas nécessairement lesopinions de l'Agence mondiale antidopage.

La reproduction des articles de "franc jeu" est encouragée.Pour toute autorisation, veuillez envoyer une demandeécrite au Département de la communication de l'AMA([email protected]). Le magazine "franc jeu" doit êtrecrédité dans toute reproduction.

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dans ce numéro

IInnffoorrmmaattiioonnss eenn lliiggnnee ppoouurr lleess ppaarrtteennaaiirreess

L’AMA a créé de nombreux outils, programmes et documentsen ligne pour soutenir sespartenaires dans leurs activités antidopage.

PPaaggee 1155

LL’’AAMMAA àà TTuurriinn

Retour sur les activités de l’AMA aux Jeux olympiques et paralympiques d’hiver 2006, et sur les débuts d’ADAMS aux Jeux.

PPaaggee 1177

LL’’AAMMAA eenn uunn ccoouupp dd’’œœiill

Un résumé des domainesd’activités principaux de l’Agence.

PPaaggee 1199

NNoouuvveelllleess ddee ll’’AAMMAA PPgg

Nouvelle directrice de l’Éducation...........................1166Jeux du Commonwealth .........1166

Calendrier de l’AMA ................1188

PPaarrtteennaaiirreess ddee ll’’AAMMAA::CCoommmmiissssiioonn nnaattiioonnaallee aannttiiddooppaaggee ddee llaa BBaarrbbaaddee

La Barbade joue un rôle de leader dansles Caraïbes en matière de lutte contre ledopage. Présentation de sa Commissionnationale antidopage et de son président,le Dr Adrian Lorde.

PPaaggee 1133

PPrrooffiill ddee ssppoorrttiiff::YYoonnaa WWaalleessii

Le nageur du Malawi raconte sa passionpour son sport, ses ambitions et sonengagement en faveur d’un sport sans dopage.

PPaaggee 1111

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1 franc jeu - numéro 2 - 2006

Dans ce numéro de Franc jeu, nous nouspenchons sur l'importance de touchertoutes les régions du monde dans le cadrede la lutte contre le dopage dans le sport.

Notre mission globale nécessite le travailet l'engagement de chacun. Nombreux ontété ceux qui ont répondu à l'appel et quirelèvent aujourd'hui le défi.

Néanmoins, il reste de la part de certainsgouvernements un silence troublant. En dépit du travail accompli par denombreux acteurs actifs dans notremission globale, le manque d'engagementgouvernemental menace l'unité de nosefforts collectifs visant à protéger la santédes sportifs et l'intégrité du sport.

Au mois d'octobre passé, j'ai participé à une conférence de presse à Paris afin de féliciter les gouvernements pour l'étapeimportante franchie le 19 octobre 2005,lorsque 191 d'entre eux ont adopté à l'unanimité la Convention internationalecontre le dopage dans le sport, au coursde la Conférence générale de l'UNESCO.

Ce jour-là, j'ai souligné l'importance de lasphère d'influence des gouvernements.Tandis que le sport peut faire beaucoup

pour la lutte contre le dopage dans le sport, tel qu'illustré par l'intégration du Code mondial antidopage dans lesrègles des organisations sportives, les gouvernements ont les moyens et le devoir de diriger et d'influencer desdomaines de la société pouvant avoir unimpact important sur la lutte contre ledopage dans le sport. Les gouvernementspeuvent, par exemple, prendre desmesures contre le trafic de substances,faciliter les contrôles du dopage et soutenirles programmes nationaux de contrôles,suspendre le soutien financier des sportifset du personnel de soutien ayant commisdes violations antidopage, et prendre biend'autres mesures de soutien.

C'est ce message que véhicule laConvention internationale préparée sousl'égide de l'UNESCO: les gouvernementsont l'autorité et le devoir de faire tout ce quiest en leur pouvoir pour lutter contre ledopage dans le sport. La Conventiondonne aux gouvernements les moyenspratiques d'y parvenir.

Toutefois, au mois d'octobre passé, je n'ai pas seulement noté que l'adoptionunanime de la Convention de l'UNESCOreprésentait une étape importante. J'ai

également averti les gouvernements quecette réussite les amenait à un carrefour, et que la direction suivie déterminerait le futur de la lutte contre le dopage dans le sport. J'ai appelé les gouvernements àratifier rapidement le traité pour entretenirla dynamique en cours.

Trente pays doivent ratifier la Conventionpour qu'elle entre en vigueur. Les Jeuxolympiques d'hiver de 2006 sont passés, et, malheureusement, seulement dix paysavaient concrétisé leur promesse aumoment de mettre ce magazine souspresse. Nos collègues du Mouvementsportif sont inquiets de ce manque d'actionet craignent qu'il ne révèle un manqued'engagement des gouvernements aprèsdes déclarations encourageantes.

Aujourd'hui, nous appelons donc à nouveau les gouvernements à faire de laratification de la Convention une priorité.Ne mettez pas en danger la dynamiqueque nous avons créée depuis l'adoption duCode mondial antidopage et la rédactionde la Déclaration de Copenhague! Notre campagne mondiale a besoin de l'engagement de tous, d'une directionforte, d'une conviction inébranlable, et, maintenant, d'action.

Un appel urgent aux gouvernements:

Ratifiez la Convention de l'UNESCO

Éditoriaux

Nous sommes confrontés à un mondeinégal en matière de lutte contre le dopage. Alors que de nombreusesrégions disposent de programmes decontrôle du dopage établis, il en resteaujourd'hui de nombreuses autres sans activités antidopage développées.Résultat: le terrain de jeu demeureinéquitable. Et de nombreux sportifs ne sont toujours pas au courant des conséquences de l'utilisation de substances ou méthodes interdites.

Heureusement, cette situation est en train de changer grâce à la création

d'organisations régionales antidopage(ORAD). Vous découvrirez dans les pagessuivantes la stratégie visant à établir desprogrammes antidopage efficaces régionpar région, en réunissant plusieurs paysd'une même zone géographique afin demobiliser et de partager des ressourcespour lutter contre le dopage.

L'AMA a été heureuse de lancer lesdiscussions entre pays et de faciliter la mise en place d'ORAD. Mais le mérite principal des développementssubséquents revient aux organisations etaux personnes qui mènent ces projets en

dépassant les frontières, mus par unintérêt commun.

Le but est que tous les sportifs soientsujets aux mêmes procédures etprotocoles antidopage, quels que soientleur nationalité, leur sport et le pays oùils sont contrôlés. Des progrès sontréalisés chaque jour, tendant à un terrainde jeu équitable. Nul doute que lacréation d'ORAD dans divers endroits dumonde contribuera à mettre en place desactivités antidopage dans chaque pays,dans un futur relativement proche.

Dépasser les frontièrespour un impact global

David Howman, Directeur général

Richard Pound, Président

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En couverture

2franc jeu - numéro 2 - 2006

Mission globaleAprès l'approbation unanime du Code mondial antidopage en 2003,un grand projet a été lancé, visant à établir des programmesantidopage dans le monde entier. La création d'organisationsrégionales antidopage (ORAD), qui permettent de mettre en commundes ressources dans des régions en développement, est l'un deséléments clés de ce programme. La mise sur pied d'ORAD dansdifférents endroits du monde s'inscrit dans un objectif global: quechaque pays soit engagé dans la lutte contre le dopage d'ici à 2010.

Également dans cette section:PPoorrttrraaiittss dd’’OORRAADD PPaaggee 55SSyymmppoossiiuummss ssuurr ll’’éédduuccaattiioonn PPaaggee 88SSeennssiibbiilliissaattiioonn aauuxx JJeeuuxx ddee llaa FFrraannccoopphhoonniiee PPaaggee 99LLee ppooiinntt ssuurr llaa CCoonnvveennttiioonn ddee ll’’UUNNEESSCCOO PPaaggee 1100

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3 franc jeu - numéro 2 - 2006

En couverture: Mission globale

Puisqu’il n’existe pas dans chaquepays de programme antidopagesolide, il s’est agi pour l’Agencemondiale antidopage (AMA) deconcevoir une stratégie visant unecouverture globale. En 2005, le développement d’ORAD adébouché sur les premières actionsconcrètes, avec le lancement oul’établissement de cinq organisationsrégionales en AAmméérriiqquuee cceennttrraallee, dansles CCaarraaïïbbeess, dans les ÉÉttaattss dduu GGoollffee,en OOccééaanniiee et en AAffrriiqquuee ZZoonnee VV.L’objectif consiste désormais à créerde nouvelles ORAD chaque année,afin qu’en 2010 chaque pays dumonde soit engagé dans la luttecontre le dopage.

Le principe sous-tendant la créationd’organisations régionalesantidopage est simple. «Tous lespays devraient avoir des programmesantidopage, et nous avons réaliséqu’en fait, peu d’entre eux endisposaient», explique DavidHowman, le directeur général del’AMA. «L’idée est de réunir des pays et de mettre en commun desressources financières et humainesafin de créer un programmeantidopage sur une base régionale.Nous craignions que, si nous nelancions pas ces structures, certains

pays n'aient pas de programmesantidopage.»Dans de nombreux cas, précise le directeur général del’AMA, les pays ne savent pas par où commencer, ne disposent pas de ressources, et ont besoin d’aide pour comprendre ce qu’implique le développement d’un programme antidopage.

Plus spécifiquement, le programmede développement de l’AMA seconcentre sur des pays ayant besoind’assistance dans le développementd’activités antidopage. Le but ultimeest que tous les sportifs soient sujetsaux mêmes protocoles et procéduresantidopage, quels que soient leursport et leur nationalité. «Si un pays ne dispose pas de programmeantidopage, il ne respecte par le

Code mondial antidopage. Il nous adonc fallu trouver un moyen d’aiderdivers pays à remplir ces conditions »,raconte David Howman.

Avec le lancement en 2005 de cinqORAD réunissant au total 40 pays, etla mise en place prévue de cinqautres regroupant 44 pays enAAmméérriiqquuee dduu SSuudd, en AAffrriiqquuee ddeell’’OOuueesstt, en AAffrriiqquuee mméérriiddiioonnaallee, enAAssiiee cceennttrraallee et en AAssiiee dduu SSuudd-EEsstten 2006, le programme dedéveloppement fonctionne à plein régime. En additionnant ces structures aux organisationsnationales antidopage (ONAD) en place à travers le monde, un totalde 121 pays devraient être engagésdans des activités antidopage d’ici à la fin de cette année. Le plan pour

En se basant sur l'expérience de la création d'organisations régionales antidopage, l'AMA est en train d'étudier avec un certain nombre de Fédérations sportives internationales (FI) la possibilité de mettre sur pied un programme de développement sur le même modèle.

Après une première rencontre exploratoire avec le Comité international olympique (CIO) et lesassociations de FI en août 2005, l'AMA a envoyéun questionnaire aux Fédérations afin de mieuxconnaître leurs besoins respectifs. Les réponsesreçues ont révélé qu'aujourd'hui, seules 10 FI desports olympiques d'été sur 28, 3 FI de sportsolympiques d'hiver sur 7, et 3 FI reconnues sur 29 ont un programme développé de contrôles hors compétition.

Les contrôles hors compétition étant un élément clé du Code mondial antidopage et de la lutte contre le dopage en général, l'AMA a donc proposé aux FIl'élaboration d'un concept par lequel elles mettraient en commun des ressources afin de développer des programmes antidopage efficients et économes en termes de coûts et de ressources. Ce conceptpermettrait aux FI de rationaliser leur gestion des contrôles du dopage hors compétition, l'examen des autorisations d'usage à des fins thérapeutiques, la gestion des résultats, ainsi que les programmesd'éducation et de sensibilisation.

Compte tenu de la réaction positive des FI, un groupede travail se réunira à Lausanne (Suisse) le 14 juin2006 pour développer ce projet.

Un modèle similaire pour les Fédérations?

« L’idée est de réunir des pays et de mettreen commun des ressources financières et humaines afin de créer un programmeantidopage sur une base régionale. Nouscraignions que, si nous ne lancions pas cesstructures, certains pays n'aient pas de programmes antidopage. »

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Le monde de l'antidopageLe programme de développement de l'AMA vise à faire progresser la lutte contre le dopage dans toutesles régions du monde. La création d'organisations régionales antidopage (ORAD) dans des parties dumonde où il n'existe pas de programmes antidopage développés est un élément important de cettestratégie. Les cartes ci-dessous offrent une vue d'ensemble du plan de développement actuel, ycompris des ORAD. Ce plan évoluera au fil de l'adhésion de nouveaux pays. Le but ultime consiste à ceque tous les pays du monde soient actifs dans la lutte contre le dopage d'ici à 2010.

Développement en 2005:

Organisations nationales antidopage (ONAD) établies (actives en matière de contrôle et d'éducation)ORAD créées (Amérique centrale, Caraïbes, Afrique Zone V, États du Golfe, Océanie)

Développement en 2006:

ONAD établies ORAD 2005ORAD créées en 2006 (Amérique du Sud, Afrique de l’Ouest, Afrique méridionale, Asie centrale, Asie du Sud-Est)

Développement 2007–2010:

ONAD établies ORAD 2006ORAD 2005 Développement projeté d’ORAD 2007–2010

2007 prévoit la mise en placeprobable de cinq ORAD réunissant37 pays, amenant le chiffre total depays engagés dans la lutte contre ledopage à plus de 150.

«Nous avons analysé attentivementle paysage de la lutte contre ledopage et déterminé quels paysmènent des activités antidopage ou non», explique le directeurgénéral de l’AMA. «Les paysdisposant de programmes robustes,souvent dirigés par une organisationnationale antidopage ou par leComité national olympique (CNO),ne nécessitent pas une attentionparticulière. Ce sont les petits pays et ceux disposant de programmesantidopage sous-développés ouinactifs qui ont besoin de soutien,parce que leurs capacités sontlimitées. Il est important de sensibiliser les sportifs et de forger des valeursmême dans les plus petits pays.»

Plusieurs étapes mènentgénéralement l’AMA à proposer la création d’une ORAD dans unerégion. Il s’agit tout d’abord de déterminer si des activitésantidopage sont menées, que ce soit par une ONAD, le CNO ou le gouvernement. «Si ce n’est pas le cas, nous travaillons ensuite avecles bureaux régionaux de l’AMA pourdéterminer quels pays pourraient seregrouper, sur la base d’éléments telsque la langue, la géographie et lesressources potentielles», expose RobKoehler, directeur adjoint dudépartement Standards & Harmonisationde l’AMA, et responsable du programme de développement de l’Agence. Puis des lettres sontenvoyées aux autorités gouvernementaleset aux CNO, expliquant le concept, la stratégie, et le principe duregroupement des ressources à la base des ORAD. L’adhésion desgouvernements et des CNO au projetest essentielle, et l’AMA est dans uneposition idéale pour faciliter cespartenariats de par sa structureunique réunissant un nombre égalde représentants de gouvernementset du Mouvement olympique dansson Conseil de fondation.

Suite en page 7

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Mission globale: ORAD

Le Dr Adrian Lorde ne cache pas sa joie: «Pour moi, c’est unrêve devenu réalité», se réjouit le président du Conseil de l’Organisation régionale antidopage (ORAD) des Caraïbes,actif dans la lutte contre le dopage depuis plus de quinze ans. «Cette ORAD est importante, dans la mesure où elle va contribuer à dissuader les sportifsd’utiliser des substances interdites dans le sport et à renforcer des valeurs qui, je pense, sont déjà là. Nous sensibiliserons les sportifs, nous les encouragerons à résister aux tentations, et nous nousassurerons qu’ils soient «propres» et fassent honneur au drapeau des Caraïbes.»

L’ORAD des Caraïbes a commencé ses activités le 1er avril,dirigée par Neil Murrell, également secrétaire de laCommission nationale antidopage de la Barbade. Dès le 1erjuillet, elle sera logée dans des bureaux situés dans laMaison olympique de St-Michael, à Bridgetown (Barbade),actuellement en construction. Cette ORAD réunit quatorzeterritoires des Caraïbes: Antigua et Barbuda, les Bahamas,les Îles Caïmans, la Dominique, Grenade, Guyana,Montserrat, St-Kitts et Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent et Grenadines, le Surinam, Trinidad et Tobago,et Turks et Caicos. Vingt-cinq agents de contrôle du dopageont été formés et officient.

Selon le Dr Lorde, la création de l’ORAD s’est déroulée sansaccroc: «L’élément le plus positif a été l’adhésion des

gouvernements et des comités olympiques des Caraïbes.Tous ont reconnu la nécessité d’une ORAD, puisque laplupart des pays de la région ne disposent d’aucuneorganisation nationale antidopage.»

Le Dr Lorde estime qu’avec une telle organisation en place,les Fédérations internationales, les organisations nationalesantidopage et l’AMA «peuvent être confiantes dans le faitque de la sensibilisation et des contrôles seront effectuésdans la région. Nous pouvons également réaliser descontrôles pour le compte de ces différentes organisations,maintenant que nous disposons de personnel formé.»

Le Dr Lorde tient également à souligner le rôle de Martin Niblett, conseiller sportif au sein de la Division desaffaires de la jeunesse du Secrétariat du Commonwealth, «sans qui rien n’aurait pu se faire aussi rapidement.» Le président du Conseil de l’ORAD espère enfin quel’organisation prouvera son efficacité au cours de ses deuxpremières années d’opérations, pour pouvoir ainsi trouverdes partenaires régionaux qui lui fournissent un financementet un soutien pour la suite de son existence.

«Nous devons commencer par les jeunes—ce sont eux quidoivent vivre l’apprentissage du franc jeu. Notre responsabilitéest de donner aux enfants et aux jeunes l’envie et la volontéde travailler dur, en tant que personnes et sportifs.»

Portraits d’ORADLes premiers pas des nouvelles organisations

Des membres de l’ORAD des Caraïbes lors de leur première réunion à la Barbade. Antigua et Barbuda, les Bahamas, la Barbade, les Îles Caïmans, la Dominique, Grenade,Guyana, Montserrat, St-Kitts et Nevis, Sainte-Lucie, Saint-Vincent et Grenadines, le Surinam, Trinidad et Tobago, et Turks et Caicos étaient représentés.

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6franc jeu - numéro 2 - 2006

Mission globale: ORAD

Le Dr Sultan Yarub Qahtan Al Busaidi, vice-président de lanouvelle ORAD des États du Golfe et directeur des servicesmédicaux de la Police royale d’Oman, est heureux de lacréation d’une organisation régionale antidopage dans sarégion. L’ORAD, basée à Koweït City, regroupe plusieursÉtats du Golfe: le Bahreïn, le Koweït, l’Arabie Saoudite, lesÉmirats arabes unis, le Qatar et Oman, ainsi que le Yémen. «Cette organisation est une excellente idée. Je suis sûr qu’elleva permettre d’intensifier toutes nos activités antidopage.»

L’ORAD des États du Golfe est logée dans les bureaux du Conseil olympique d’Asie (COA) et financée par le gouvernement du Koweït, y compris son personnel. Le responsable de la lutte contre le dopage au COA,Mahmoud Khalifa Ali, a été élu secrétaire général de l’ORAD.L’organisation a commencé ses activités en avril,

et «les premières semaines ont été consacrées à développerdivers éléments stratégiques», explique le Dr Sultan Al Busaidi. La formation d’agents de contrôle du dopage débutera en septembre.

Le Dr Sultan Al Busaidi dit avoir été impressionné par le travail réalisé par Rob Koehler, le directeur adjoint du département Standards & Harmonisation de l’AMA,responsable du programme de développement de l’Agence. «Ce n’est pas facile d’amener de nouvelles idées. Celles-ciprovoquent souvent de la méfiance et de la résistance. MaisRob a réussi à nous convaincre de l’utilité d’un tel projet et nous a montré comment le mener à bien. Il n’a fallu quedeux réunions pour convaincre les participants et parvenir à des conclusions unanimes. Je suis certain que ce projetconnaîtra un grand succès.»

Pour le Dr Robin Mitchell, président de la nouvelle ORADd’Océanie et secrétaire général des Comités nationauxolympiques d’Océanie (ONOC), le programme dedéveloppement d’organisations régionales antidopage était une aubaine: «Ce programme offre un service qui manquait jusqu’alors dans la région.»

L’ORAD d’Océanie, qui sera financée par le Secrétariat du Commonwealth, devrait ouvrir ses portes en mai dans les bureaux de l’ONOC à Suva (Fidji). Ceux-ci sont situésdans le Secrétariat du Forum des Îles du Pacifique—uneorganisation réunissant l’Australie, la Nouvelle Zélande et quatorze autres îles indépendantes de la région. L’ORADsera administrée par Natanya Potoi, un technicien delaboratoire et agent de contrôle du dopage de Samoa. Elle fournira ses services aux pays du Forum des Îles, maiségalement à d’autres pays et territoires ne faisant pas partiedu Forum, mais membres du Conseil des Jeux du Pacifique.

Actuellement, Samoa, Tonga, la Papouasie Nouvelle Guinéeet Fidji sont couverts par l’ORAD. Les pays concernés àl’avenir comprennent les Samoa américaines, les Îles Cook,les États fédéraux de Micronésie, Guam, Kiribati, les Îles

Marshall, Nauru, la Nouvelle Calédonie, Niue, les Mariannesdu Nord, Palau, les Îles Solomon, Tahiti Nui, Tokelau,Vanuata, Wallis et Futuna. La formation de huit premiersagents de contrôle du dopage a été réalisée.

« Je suis convaincu qu’en dépit de ressources limitées,l’ORAD pourra offrir un service professionnel à ses membres, être auto-suffisante, et obtenir par la suite unereconnaissance internationale pour le travail réalisé dans une région connue pour être chère en terme de voyage et de travail», affirme le Dr Mitchell. «Pour les pays quidisposent maintenant d’agents de contrôle du dopageformés, la chose la plus importante est que les sportifs, les entraîneurs et les officiels puissent être éduqués et sensibilisés à la lutte contre le dopage dans le sport, en anglais et dans leur propre langue.»

Le Dr Mitchell veut aussi relever le travail réalisé par les deux responsables de l’AMA chargés du programme de développement, Rob Koehler et Tom May: «Ils ont guidé ce projet avec beaucoup de doigté, et n’ont pas hésité à intervenir quand il le fallait pour le maintenir sur les bons rails. Le soutien professionnel des Agencesantidopage australienne et néo-zzélandaise, ainsi que le financement de contrôles par l’International Rugby Board,ont aussi grandement contribué à faire de ce projet ce qu’il est aujourd’hui.»

régionales antidopage

«Il n’a fallu que deux réunions pour convaincre lesparticipants et parvenir à des conclusions unanimes. Je suis certain que ce projet connaîtra un grand succès.»

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7 franc jeu - numéro 2 - 2006

Une fois que des pays acceptent de créer une ORAD, les étapessuivantes sont communes auxdifférentes structures. Un cadre estétabli; puis la structure est examinéeet fait l’objet d’un accord; les rôles et responsabilités sont déterminés;un Conseil est composé, et sestermes de référence sont établis; des plans stratégiques etopérationnels sont développés; des agents de contrôle du dopagesont formés; une réunion du Conseilest organisée; et, finalement, le bureau de l’ORAD est ouvert. A ce stade, l’ORAD est en place et considérée opérationnelle.L’organisation est gérée par les paysmembres, qui en ont la propriété. Ce sont eux qui déterminent desstratégies et les mettent en place.

La structure et le financement desORAD peuvent en revanche varierd’une région à l’autre, en fonctiondes ressources à disposition et despartenaires prêts à soutenir le projet.Dans la plupart des cas, le bureau del’ORAD est financé par le pays hôte,alors que les autres pays contribuentà assurer sa pérennité. L’AMA estactive dans chaque organisationrégionale durant la phase delancement, suivant les besoins dechaque structure. Outre le nécessairesoutien financier initial, l’Agence offre

aujourd’hui, le Conseil de chaqueORAD met déjà en place des plansfinanciers engageant chaque paysimpliqué et cherchant d’autrespartenariats. «Chaque région doit parvenir à l’auto-suffisance»,explique Rob Koehler. «Ce n’est pasun contrat, mais un engagement.»

Dans certains cas, les ORADdisposent du soutien—financier ou sous d’autres formes—d’organisations autres que l’AMA lors de leur lancement, reflétantl’intérêt pour la lutte contre le dopagede ces «sponsors»dans les régionsen question. Par exemple, les ORADdes Caraïbes, d'Afrique de l'Est etd’Océanie ont bénéficié d’un soutienimportant du SSeeccrrééttaarriiaatt dduuCCoommmmoonnwweeaalltthh pour payer lessalaires et les voyages, installer le bureau et mener des initiativeséducatives, alors que l’AMA a pris en charge les réunions, la formationdes agents de contrôle du dopage et les analyses stratégiques. De tels soutiens extérieurs ne sontcependant pas la règle, et certainsprojets d’ORAD sont lancés dansl’espoir que des organisations les soutiendront plus tard.Une fois en place, une organisationrégionale antidopage doit assumerun certain nombre de rôles et de responsabilités: engager

la coordination et la planification des contrôles. L’ORAD doit aussiconclure des accords avec d’autresorganisations, et travailler avec des organisateurs de grandesmanifestations sportives pourdéterminer leurs besoins en matièrede contrôles et de sensibilisation. Les besoins de la région en termed’antidopage doivent être identifiésprécisément, et un soutien local doit être apporté aux pays requérantde l’aide. L’ORAD est égalementresponsable de recevoir tous lesrésultats de contrôles, et de créer un panel pour la gestion desrésultats, un mécanisme d’appel et un Comité pour les autorisationsd’usage à des fins thérapeutiques.Des agents de contrôle du dopagedoivent être recrutés, formés,accrédités et dirigés.

Dans ce cadre, les bureauxrégionaux de l’AMA jouent un rôleclé. (Les bureaux régionaux del'AMA, basés en Afrique, enAmérique latine, en Asie/Océanie eten Europe ne doivent pas êtreconfondus avec les ORAD, qui sontdes entités indépendantes etséparées de l'AMA). «Leur soutienaux ORAD est avant tout un soutienhumain», précise Rob Koehler. «Ilsont un rôle moteur lors des réunionset aident à accélérer le développement

son expertise. «L’AMA ne dirige pasles ORAD», précise Rob Koehler. «Le rôle de l’Agence est de réunir des personnes, de faciliter lesaccords et la mise en place, etd’aider à structurer l’organisation.»Après deux ans d’opérations, les ORAD doivent être auto-suffisantes et assurer leur propresoutien financier. C’est pourquoi,

des employés; développer lesactivités antidopage dans la région;soutenir et développer des programmes d’éducation;assurer son financement; mais aussicréer et mettre en place des règlesantidopage. Des éléments pratiquestels que des accords avec deslaboratoires et des sociétés de courrier sont nécessaires pour

régional.»Les ONAD établies, les paysmembres, et d’autres parties prenantestelles que des Fédérations internationalessont également des acteursimportants de la création d’ORAD. «Le lancement d’ORAD doit beaucoupà la mise en commun de ressources,à la collaboration et à la dynamiquepositive insufflée par les diverspartenaires», conclut Rob Koehler.

En couverture: Mission globale

Suite de la page 4

Les ORAD doivent être auto-suffisantes et assurer leur propresoutien financier. C’est pourquoi, aujourd’hui, le Conseil dechaque ORAD met déjà en place des plans financiers engageantchaque pays impliqué et cherchant d’autres partenariats. « Chaque région doit parvenir à l’auto-suffisance», explique Rob Koehler. « Ce n’est pas un contrat, mais un engagement.»

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Avec quatre symposiums déjàorganisés et quatre autres planifiés en2006, le département de l’Éducationde l’AMA travaille à renforcer lasensibilisation et les activitésantidopage parmi les partenaires de l’Agence, en particulier les sportifs,leur personnel de soutien, lesorganisations sportives et antidopage,ainsi que les gouvernements. Autravers de ces symposiums, ledépartement a pu lancer, faciliter etrenforcer des programmes éducatifsdans les pays participants, enfournissant des lignes directrices pources programmes, mais aussi encréant un contexte permettant deséchanges qui s’avèrent précieux pourla compréhension des problèmesglobaux liés à la lutte contre le dopage.

«Ces symposiums entrent dans le cadre d’une stratégie de campagned’éducation visant à la diffusion dansle monde entier d’informations et depratiques antidopage sur mesure», explique Julie Carter, la directrice del'Éducation de l'AMA. Cette stratégie adébouché sur l’organisation en 2005de symposiums à Montevideo(Uruguay), Moscou (Russie), Macao,et au Caire (Égypte). Le programme2006 prévoit d’autres réunions enGrèce, en Malaisie, en Inde et enCôte d'Ivoire. Entre douze et vingtpays de la région concernéeparticipent généralement auxsymposiums, organisés en anglais etdans la langue commune majoritairedes pays participants. «Nous n’avonsreçu que des commentaires positifs àce jour», se réjouit Julie Carter, en référence à un formulaire

d’évaluation que les participantscomplètent au terme de chaquerencontre. «Les participants sont lemoteur des symposiums. L’AMA nefait qu’en faciliter l’organisation, et ce programme intensif met l’accent sur le partenariat.»

Les programmes des symposiums, demême que les questions intéressantles pays participants, sontrelativement similaires. La réunions’ouvre sur une présentation généralede l’AMA, de ses activités et de sesinitiatives en matière d’éducation,ainsi que sur une présentation dupays hôte et de ses activités antidopage.Puis les participants prennent laparole: les représentants degouvernements évoquent leursproblèmes; les sportifs amènent leursperspectives; et les membres descommunautés sportives et médicalesévoquent les questions liées à l’éthique.

Le deuxième jour est consacré à dessessions de groupes et des ateliers,coordonnées par des représentantsdu pays hôte choisis en fonction deleurs talents de modérateurs. Cesforums permettent à différents paysde s’associer et de partager leursressources. Au terme des sessions de groupes, les participants seréunissent pour une discussionplénière et pour présenter lesconclusions de chaque groupe.

Les sujets de discussion comprennentl’analyse de la situation de la luttecontre le dopage dans les paysparticipants; la planification desactivités annuelles et à plus long

terme; la création et la distribution dematériel éducatif et la mise en placede programmes de sensibilisation; la détermination de groupes ciblespour les programmes éducatifs; laconception de messages clés pour lematériel éducatif; ou encore la miseen place de partenariats bilatéraux et multilatéraux. «En abattant la barrière de la langue, nouscommençons à comprendre ce que les besoins de chacun sont dans cedomaine», se réjouit Pirjo Krouvila,directrice des affaires internationales et du développement à l’Agenceantidopage finlandaise, qui aparticipé activement au symposium de Moscou.

Le Dr Halim Jebali, qui pratique lamédecine au Centre national tunisiende la médecine sportive et qui aprésenté les activités antidopage deson pays au symposium du Caire, aété favorablement impressionné parles différents échanges entre les paysde la région. «La réunion nous amontré comment développer desoutils pédagogiques, sensibiliser avecefficacité et simplifier les problèmespour les sportifs. L’éducation et lasensibilisation sont les clés du succès.»

Le Dr Keun-Youl Kim, secrétaire ducomité médical du Conseil olympiqued’Asie et orateur lors du symposiumde Macao, relève quant à lui l’importancede créer une base de discussion.«Nous avons toujours besoin debeaucoup de promotion et d’éducation.Mais c’est un bon départ, instructif etutile. Les sessions de discussionpermettent de bons échanges de vues.»

8franc jeu - numéro 2 - 2006

Sensibiliser le monde

Mission globale: Symposiums sur l’éducation

Les symposiums de l’AMA sur l’éducation aident les pays à mettre en place des programmes et du matériel éducatifs

Les officiels présents au symposium sur l’éducation de Macao (au premier plan) prennent la pose avec des agents de contrôle du dopage après leur avoir remis leur diplôme.

Photo: Comité d’organisation des 4es Jeux d’Asie de l’Est

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Se rendre au Niger, c’est découvrirune réalité bien différente del’ambiance habituelle des grandescompétitions sportives. Uneréalité faite de spontanéité etd’improvisation, une expérience etune leçon de vie illuminées pardes milliers de sourires et unerelation à l’autre qui marque levoyageur durablement.

Dans un pays en proie à unefamine ravageuse, les Ves Jeux de la Francophonie ont réuni près de 3000 participants endécembre passé sans feuxd’artifice ni clinquant, dans unecapitale—Niamey—ripolinée pourl’occasion. Les Jeux de laFrancophonie ayant pour but de«promouvoir la solidarité nord-sudet d’aider au développement despays hôtes des Jeux», les grandspays de la Francophonie avaientapporté leur aide et leurcontribution à différents niveauxde l’organisation. Le Canada, par exemple, avait délégué deuxreprésentantes du Centre canadienpour l’éthique dans le sport(CCES) pour former des agents decontrôle du dopage et superviserles procédures antidopage.

L’AMA était aussi présente àNiamey, afin d’y mener unprogramme de sensibilisationauprès des participants. Un standsimple, quelques tables installées à l’entrée du réfectoire du Villagedes athlètes grâce à lacollaboration du comitéd’organisation, et des centaines de rencontres au total avec lesparticipants—sportifs (pourlesquels il s’agissait souvent de la première grande compétitioninternationale), artistes,entraîneurs, médecins et officiels.Pendant dix jours, Janie Soublière(responsable de la gestion desrésultats à l’AMA) et FrédéricDonzé (responsable des relationsmédias de l’Agence), assistés partrois volontaires locauxenthousiastes, ont aidé lesparticipants à prendre consciencedes dangers du dopage et de leursresponsabilités en matière de luttecontre le dopage, distribué des brochures d’informationacheminées au Niger grâce àl’aide du Ministère français desSports, et encouragé lesparticipants à en apprendredavantage sur la lutte contre ledopage en jouant au Quiz sur le

dopage de l’AMA sur deuxordinateurs portables.

Des rencontres, là encore, souventmarquantes, et particulièrementintenses. Si, parmi lacinquantaine de pays présents, laplupart des participantspossédaient au moins quelquesrudiments d’information sur leursresponsabilités en termed’antidopage, certains n’avaientjamais utilisé d’ordinateur, nientendu parler de lutteantidopage. Certains n’ont mêmejamais eu la chance d’apprendre àlire. D’où la nécessité deprivilégier les contacts directs, deprendre son temps et d’expliquerles choses oralement.

Pour l’AMA et ses représentants,l’expérience a été très concluante.Elle aura surtout montré, unenouvelle fois, l’importance desensibiliser les sportifs dans lespays en développement, en créantdes partenariats et en adaptant les moyens aux besoins desdifférentes régions et des différents publics cibles.

5es Jeux de la Francophonie

9 franc jeu - numéro 2 - 2006

Mission globale: Sensibilisation des sportifs

Par Frédéric Donzé, responsable des relations médias de l’AMA

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10franc jeu - numéro 2 - 2006

Comment harmoniser lespolitiques, législations et autresrèglements administratifs desdifférents pays du monde avec les règles antidopage globales? En adoptant la première Conventioninternationale de portée universellecontre le dopage dans le sport, ontrépondu les gouvernements.

Nombre d’entre eux ne pouvantpas être liés juridiquement par undocument non gouvernemental telque le Code mondial antidopage,les États ont ainsi préparé en untemps record (moins de deux ans),conformément au Code et avecl’assistance de l’AMA, la Conventioninternationale contre le dopagedans le sport, sous l’égide de l’UNESCO, l’organisation des Nations Unies pour l’éducation,la science et la culture.

Adopté à l’unanimité par laConférence générale de l’UNESCOle 19 octobre, cet instrumentnormatif leur permet désormaisd’aligner leurs législations,politiques ou autres règlementsadministratifs nationaux avec le Code. L’objectif consiste àparvenir de cette manière à uneharmonisation entre les législationset règles sportives et publiquesdans la lutte contre le dopage dansle sport, afin que chaque sportifsoit soumis aux mêmes règles et protocoles quels que soient sonsport, sa nationalité et l’endroit où il se trouve dans le monde.

Depuis le 19 décembre 2005 et la mise à disposition desinstruments nécessaires parl’UNESCO, la Convention est ouverte à la ratification,

l'acceptation, l'approbation oul'adhésion des États membres de l’UNESCO. Au momentd’imprimer ce numéro de «Franc Jeu», dix pays avaient ratifié le traité (La Liste complèteest disponible sur le site Internet de l’AMA: www.wada-ama.org).Les sportifs et les organisationssportives du monde entierappellent les gouvernements àratifier au plus vite la Convention,pour parvenir le plus rapidementpossible au nombre de 30ratifications qui permettra l’entrée en vigueur formelle de la Convention.

Une Convention universellecontre le dopage

Traité global

Le traité de l’UNESCO entrera en vigueur après trente ratifications

Des participants aux Jeux de la Francophonie au Niger signant une bannière en faveur du sport sans dopage et jouant au Quiz sur le dopage de l’AMA. Accueillis par Frédéric Donzé et Janie Soublière, de l’AMA, assistés par trois volontaires locaux, des centaines de participants—sportifs, entraîneurs, médecins, officiels—se sont rendus sur le stand de l’AMA lors de la manifestation.

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11 franc jeu - numéro 2 - 2006

Au-delà des frontièresLe nageur du Malawi Yona Walesi évoque sa passion pour la natation, ses objectifs sportifs et l’importance de promouvoir le sport sans dopage en Afrique.

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L’histoire de Yona Walesi estexemplaire—un exemple devolonté, de courage, depersévérance et de dur labeur quifait aujourd’hui de ce sportif devingt-sept ans le seul nageur duMalawi à disputer des épreuvesinternationales, sept ans à peineaprès ses débuts en compétitiondans ce sport.

Né dans une famille de dix enfantsau milieu d’une région éloignée deMalawi (Chindongo Village), Yonaa grandi en nageant et en jouantdans le Lac Malawi, qui domine la partie Nord-Est du pays. «Jouerdans le lac était mon quotidien»,dit-il. Après l’école primaire dans

son village, Yona est sélectionnépour suivre une école secondaire à 60 kilomètres de chez lui. Ses temps libres sont bienoccupés: il travaille dans unefabrique de briques, puis commenettoyeur dans des hôtels et deslodges. «Tout ce que je gagnais me servait à me vêtir.»

Après avoir terminé sa «highschool» en 1999, il déménage à Blantyre City, une plus grandeville, où il travaille dans unesociété de plomberie et d’ingénieriepour aider sa famille. Puis, l’annéesuivante, sa vie connaît untournant. Il découvre la natation decompétition, grâce à une annoncepour une course d’un mille dans lejournal local. «L’organisatrice, quiétait aussi la principale de la «highschool» de Saint Andrews, CalorinePowell Cumberland, m’a encouragéà participer à la course. J’aiterminé quatrième. Et j’ai continuéd’aller nager avec elle.»

Yona passe ainsi de plus en plusde temps à la piscine, s’entraînanttrois fois par semaine, puisrejoignant également un club de water-polo. Il quitte son travail à la société de plomberie etd’ingénierie, commence à travaillercomme maître nageur à SaintAndrews, et gravit les échelons de la natation. Jusqu’au niveaumondial. Il dispute les Jeux duCommonwealth en 2002; les Jeux africains en 2003; puis les Jeux olympiques en 2004. Au cours des trois dernièresannées, il participe également à des compétitions au Swaziland,en Namibie et en Zambie,notamment. «La natation est

quelque chose de nouveau au Malawi, dit-il. Mais pour moi,c’est une grande partie de ma vie.J’espère voir ce sport continuer de se développer.»

A la mort de son père en 2003—de la malaria—Yona a connu ungrand choc. Atteint par ce décèssubit, il s’est également retrouvédans la position de seul soutien desa famille. Une situation qui lui a conféré une volonté et uncourage hors du commun.

Homme de croyances, Yona se batégalement depuis plusieurs annéespour un sport sans dopage. Aprèsavoir découvert le stand desensibilisation des sportifs del’AMA aux Jeux du Commonwealthen 2002, il s’est intéressé de plusen plus à la problématique et n’acessé depuis lors de promouvoir lesport «propre». «L’équité est unélément de base du sport. Dansmon pays, certaines personnes

pensent encore que j’ai utilisé des«charmes» pour m’améliorer(«charmes»: potions ou pratiquestraditionnelles destinées à soignerou à protéger une personne,pouvant inclure l'utilisation desubstances ou méthodesinterdites). Cela renforce encore ma volonté de collaborer avec l’AMA.»

Yona est d’ailleurs convaincu de la nécessité du rôle de l’AMA en Afrique. «De nombreuxAfricains croient en l’importancedes artifices, des «charmes». Je pense que cela a un impactnégatif sur le sport, et que nouspouvons les en dissuader. Nous

devons toucher et sensibiliser les jeunes dans nos pays, pour qu’ils puissent grandir avecune mentalité «propre». L’AMA a besoin de collaborationspartout dans le monde pour luttercontre le dopage. Quant à moi, je préfère être un perdant plutôtqu’un vainqueur tricheur», dit-ildans un grand éclat de rire.

Aujourd’hui, Yona continue de nager et de se préparer pour des compétitions. Il aimeraitégalement promouvoir les activités de sauvetage au Malawi,puisque les sauveteurs et maîtresnageurs qualifiés manquent. «Je crois en l’éducation. C’est la clé du succès dans tous lesdomaines.»Une référence à sondésir de poursuivre ses études,mais aussi à la lutte contre ledopage et à l’AMA, qu’il soutientinconditionnellement.

Profil de sportif

12franc jeu - numéro 2 - 2006

« Nous devons toucher et sensibiliser les jeunes dans nos pays, pour qu’ils puissent grandir avec une mentalité « propre ». L’AMA a besoin de collaborations partout dansle monde pour lutter contre le dopage. Quant à moi, jepréfère être un perdant plutôt qu’un vainqueur tricheur »

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13 franc jeu - numéro 2 - 2006

Partenaires de l’AMA

En mars 2001, la petite îleensoleillée de la Barbade, dans les Caraïbes, a fait sonentrée formelle dans le monde de la lutte contre le dopage enétablissant une Commissionnationale antidopage (CNAD).Cette création, largement due àl’action de son président—le DrAdrian Lorde—a été ratifiée par legouvernement et l’Associationolympique de la Barbade.

Face à l’utilisation croissante desubstances interdites dans le sportdans le monde entier, le principe

de base sous-tendant la naissancede la CNAD était que les sportifset les personnes liées au sport de la Barbade devaient êtredavantage éduqués et formés. Le Comité exécutif de laCommission est d’ailleurscomposé de neuf personnesprovenant du sport, de lajeunesse, de la médecine et del’industrie pharmaceutique,représentant le Conseil nationaldes sports, l’Associationolympique de la Barbade, le Service narcotique de la Barbade, le Collège

communautaire national,l’Association des médecins de la Barbade et le Ministère de la Santé.

Depuis sa création, la Commissionnationale antidopage de laBarbade a connu undéveloppement relativement lent,mais des succès importants. Avec l’aide du Centre canadienpour l’éthique dans le sport(CCES) et de l’Agence antidopagedes États-Unis (USADA), la Commission a formé un groupeinitial de 23 agents de contrôle

Commission nationaleantidopage de la Barbade

En grande partie grâce à la détermination de son président, le Dr Adrian Lorde, la CNAD de la Barbade joue un rôle de leader dans sa région.

Par Neil Murrell, Secrétaire de la Commission nationale antidopage de la Barbade

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du dopage et escortes, puisorganisé des ateliers de travail etdes séminaires pour eux portantsur les procédures et pratiques decontrôle en et hors compétition.

Ce programme a permis à la CNAD de former et de perfectionner des sportifs,administrateurs sportifs, agents de contrôle du dopage et escortesnon seulement à la Barbade, mais également dans toute la région des Caraïbes. Les Bahamas, la Guyane, le Surinam, Grenade, Trinidad etTobago et Saint-Vincent ont tousbénéficié de ce travail. En outre, la Commission a développé desprotocoles permettant aux troisderniers de ces pays et à d’autres

représente le pays, a toujoursinsisté sur le fait que «la régiondes Caraïbes travaille dans unesprit de collaboration etd’engagement en vue d’éliminerl’usage de substances interditesdans le sport. La philosophie du«Franc Jeu»de l’AMA donne auxpetits pays la possibilité departiciper activement à la luttecontre le dopage aux côtés des plus grands pays.»

La Barbade joue également un rôle important dans ledéveloppement de règles et depratiques antidopage sur le planinternational. Le Dr Lorde et NeilMurrell, le Secrétaire de la CNAD,ont été membres de l’équipe desObservateurs indépendants de

de ses activités et programmesantidopage. Les associations et les clubs sportifs se sont plaintsde ne pas pouvoir se développeren raison de ressources limitées. «Cela a constitué un défi, expliquele Dr Lorde, mais nous avons pusensibiliser les sportifs, lesadministrateurs, et les médias auxproblème liés au dopage, sur le plan national comme sur le plan international. En contrôlant également nos plus jeunes sportifs, noussommes sur la bonne voie pouréradiquer ce problème.»

Récemment, l’organisationrégionale de la Communauté des Caraïbes (CARICOM), avec le soutien de l’AMA, a créé une

de signer la Déclaration deCopenhague en juin 2004. Ces protocoles sont égalementutilisés pour gérer le soutienantidopage pratique dans desmanifestations régionales tellesque les Jeux panaméricains.

En tant que leader de la luttecontre le dopage dans la partieanglophone des Caraïbes, laBarbade représente actuellementet jusqu’en 2007 les Amériquesau sein du Conseil de fondationde l’AMA, comme elle l’a fait de2000 à 2002. L’ex-Ministre desSports Reginald Farley, qui

l’AMA aux Jeux olympiquesd’Athènes et de Turin, respectivement(voir l’article consacré aux Jeux de Turin en page 17).Par ailleurs, l’organisation est un membre actif de l’Associationdes organisations nationalesantidopage (ANADO) et a contribué à diffuser lesconnaissances et la sensibilisationliées à la lutte contre le dopagedans le monde entier.

Tout n’est cependant pas rose. La Barbade, comme le reste de la région, a souffert d’unmanque de fonds dans le cadre

organisation régionale antidopagebasée à la Barbade (voir l’articleen page 5).

Longtemps considérée comme un paradis pour touristes, classée30e pays sur 170 par le rapportdes Nations Unies sur ledéveloppement humain (2005) et 1er parmi les pays en développement par l’index dedéveloppement humain de l’ONU,la Barbade et sa tranquillitéapparente cachent unedétermination sans faille pourlutter contre le dopage dans le sport.

Partenaires de l’AMA

14franc jeu - numéro 2 - 2006

« Cela a constitué un défi, explique le Dr Lorde, mais nous avons pu sensibiliser les sportifs, les administrateurs, et les médias aux problème liésau dopage, sur le plan national comme sur le planinternational. En contrôlant également nos plusjeunes sportifs, nous sommes sur la bonne voie pour éradiquer ce problème. »

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Le site Internet de l'AMA s'étendL'AMA enrichit constamment son site Internet de nouvelles sections et programmes,afin de fournir une gamme étendue d'outils et d'informations à ses partenaires.Quelques ajouts récents sont mis en évidence ci-dessous. Nous vous encourageons àconsulter le site www.wada-ama.org pour découvrir les autres nouveautés.

www.wada-

Nouvelles en ligne

Nouvelle section « Science et médecine »Située dans le menu «Programmes», cette section offre davantage de contenu, ainsi que des informations sur la lutte contrele dopage génétique. Elle contient notamment des extraits et des présentations du récent symposium sur le dopagegénétique tenu à Stockholm, de même que les conclusions du symposium.

Bibliothèque d'informations antidopage en lignePour répondre aux demandes de ses partenaires, l'AMA a lancé une bibiliothèque d'informations antidopage en ligne. Labibliothèque en ligne vise à permettre le partage d'informations provenant du monde entier, offrant ainsi aux partenaires del'AMA la possibilité de collaborer et d'échanger des informations. Les partenaires sont encouragés à consulter labibliothèque en ligne et à contacter les organisations responsables des diverses publications disponibles. Les coordonnéesdes organisations concernées sont publiées dans la bibliothèque. L'AMA continuera de publier la documentation et lematériel mis à disposition par ses partenaires.

La bibliothèque en ligne se trouve dans la section «Ressources», «Informations pour les organisations antidopage».

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Nouvelle section «Juridique» avec des avis de droit et de la jurisprudenceL’AMA a créé une nouvelle section «Juridique». Située dans le menu «Code mondial antidopage», cette section enrichiecontient notamment un avis de droit sur la compatibilité du Code mondial antidopage avec les principes fondamentaux dudroit suisse. Des décisions rendues en application de règles fondées sur le Code mondial antidopage par le Tribunal arbitraldu sport et par des tribunaux internes de Fédérations internationales ou d’organisations nationales antidopage ontégalement été ajoutées. Cette section sera régulièrement enrichie de nouveau contenu.

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BBiibblliiootthhèèqquuee eenn lliiggnnee›

ADAMS de plus en plus utiliséSuite au lancement d'ADAMS (Système d'administration et de gestion antidopage) en novembre 2005, un nombreimportant de partenaires ont participé aux séances de formation organisées par l'AMA et pris des mesures en vue d'adopterle système. ADAMS a également été utilisé pour la première fois lors d'une grande manifestation sportive à l'occasion desJeux paralympiques (voir l'article consacré aux Jeux en page 17).

ADAMS est le système de gestion et la banque de données basés sur Internet coordonnant les activités antidopage despartenaires conformément au Code mondial antidopage. Grâce à ADAMS, toutes les parties impliquées dans des activitésantidopage peuvent coordonner les informations au sein d'un système sécuritaire. Ces acteurs comprennent notamment lessportifs fournissant des informations sur leur localisation, les organisations antidopage réalisant les contrôles et gérant lesrésultats, et les laboratoires rapportant des résultats d'analyses.

Les personnes intéressées peuvent trouver davantage d'informations sur ADAMS dans la section qui lui est consacrée sur lesite Internet de l'AMA.

AADDAAMMSS›

15 franc jeu - numéro 2 - 2006

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-ama.org

L’Agence mondiale antidopage (AMA)est heureuse d’annoncer lanomination de Julie Carter au postede directrice de l’Éducation. MmeCarter est désormais responsable desactivités de l’AMA liées à l’éducation,ainsi que du soutien apporté auxpartenaires dans la mise en place deprogrammes d’éducation et desensibilisation antidopage.

Née à Washington D.C. (États-Unis)de parents australiens, Julie Carter agrandi à Genève (Suisse), où elle aobtenu un baccalauréat français. Ellea ensuite suivi des études

d’architecture à Brisbane (Australie)et travaillé comme architectependant plusieurs années. De retouren Europe, elle a rejoint le CIO et,quatre ans plus tard, déménagé àToronto (Canada) pour œuvrer ausein du Conseil olympique de TorontoOntario dans le cadre de lacandidature de Toronto àl’organisation des Jeux olympiquesde 1996. Julie Carter a par la suiterepris des études et obtenu unelicence en droit civil et «commonlaw» de l’Université McGill àMontréal. Elle a travaillé dans uncabinet d’avocats, puis comme

conseil dans une sociétéinternationale d’ingénierie et degestion de projet basée à Montréal.

L'AMA a participé aux Jeux du Commonwealth 2006, du15 au 26 mars à Melbourne (Australie), par le biais deses programmes des Observateurs indépendants et desensibilisation des sportifs. L'équipe des Observateursindépendants était emmenée par le Professeur IchiroKono, président de l'Agence antidopage japonaise.

Nouvelles de l'AMA

16franc jeu - numéro 2 - 2006

Contenu et informations antidopage pour publication, traduction et apposition de logosL'AMA a créé un programme de partage de contenu consistant à mettre à disposition de ses partenaires du contenu et desinformations antidopage pour publication, traduction et apposition de logos. Les partenaires ont ainsi la possibilité d'utiliser ducontenu et des informations antidopage conçus par l'AMA pour les aider à intensifier leurs activités antidopage. Un certainnombre de publications de l'AMA sont disponibles dans le cadre de ce programme:

• Liste 2006 des substances et méthodes interdites : Le Code attribue à l'AMA la responsabilité de préparer et de publier la Listeannuelle des interdictions, le Standard international identifiant les substances et méthodes interdites dans le sport. Cettepublication contient la Liste complète en anglais, français et espagnol.

• Guide du sportif de l'AMA (4e édition) : Ce livret donne aux sportifs une vue d'ensemble du Code mondial antidopage et deleurs droits et responsabilités dans le processus de contrôle du dopage.

• Brochure sur le contrôle du dopage : Cette brochure fournit une description de la procédure de contrôle du dopage étape parétape. Cette publication est disponible en français, anglais, arabe, allemand et espagnol.

Dans le cadre du programme de partage de contenu de l'AMA, les partenaires peuvent reproduire du contenu tel quel et/oupeuvent le traduire dans leurs langues. L'AMA encourage également l'utilisation du logo de l'AMA pour les partenariats dans lecadre de ces publications. Pour participer, veuillez consulter la section «Informations pour les organisations antidopage» du siteInternet de l'AMA.

PPrrooggrraammmmee ddee ppaarrttaaggee ddee ccoonntteennuu ddee ll’’AAMMAA

L'AMA nomme une nouvelle directrice de l'Éducation

L'AMA aux Jeux duCommonwealth 2006

Julie Carter

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Le rôle de l’AMA aux Jeux olympiqueset paralympiques de 2006 a touchéplusieurs domaines liés àl’antidopage : contrôles pré-Jeux,présence d’Observateursindépendants et d’équipes desensibilisation des sportifs, etcoordination antidopage par ADAMS.

Tandis que le Comité internationalolympique (CIO) était responsabledes contrôles du dopage aux Jeuxolympiques et a travaillé avec le comité d’organisation des Jeux(TOROC) pour réaliser les contrôlessur les sites olympiques, l’AMA amené un programme important decontrôles avant les Jeux, encollaboration étroite avec le CIO et ses autres partenaires. L’Agence aaussi contrôlé des sportifs durant lapériode des Jeux olympiques en-dehors des sites olympiques, par exemple des sportifs arrivant auvillage olympique après le début desJeux, quittant le village avant la findes Jeux, ou logeant en-dehors du

de la gestion des résultats lors desJeux olympiques et paralympiques.Les personnes sélectionnées pourfaire partie des équipes des OI sontdes experts dans différents domainesliés à l’antidopage et recrutés dansle monde entier. Les rapports desJeux olympiques et paralympiques,qui contiendront un résumé desobservations des OI et leursrecommandations, seront publiésprochainement sur le site Internetde l’AMA (wwwwww..wwaaddaa-aammaa..oorrgg).

La sensibilisation des sportifs est unautre élément essentiel de la luttecontre le dopage dans le sport. Leprogramme de sensibilisation dessportifs de l’AMA était présent surdifférents sites des Jeux olympiqueset paralympiques, pour offrir auxsportifs la possibilité de poser desquestions à des experts antidopageà propos des dangers et desconséquences du dopage. Les participants qui ont réussi uncertain nombre de points au Quiz

été développé par l’AMA pour aiderles différents acteurs de la luttecontre le dopage à coordonner les informations au sein d’unsystème sécuritaire. Ces acteurscomprennent notamment lessportifs fournissant des informationssur leur localisation, les organisations antidopageréalisant les contrôles et gérant les résultats, et les laboratoiresrapportant des résultats d’analyses.Les responsables du contrôle dudopage aux Jeux paralympiques de Turin ont pu utiliser le systèmeADAMS pour organiser efficacementles contrôles et faire correspondreles résultats avec les informationscomprenant notamment 491sportifs, 53 autorisations d’usage à des fins thérapeutiques, 257résultats de laboratoire, et 205formulaires de contrôle du dopagedans 5 sports (curling en fauteuilroulant, hockey sur glace entraîneau, biathlon, ski de fond et skialpin). Les données d’ADAMS ont

village. Ce programme de contrôlesglobal a été coordonné par ungroupe de travail composé del’AMA, du CIO et du TOROC.

Afin de renforcer la confiance dessportifs et du public dans leprocessus de contrôle du dopage,les Observateurs indépendants (OI)de l’AMA ont surveillé au hasardtoutes les phases de ce processus et

sur le dopage de l’AMA ont reçu une toque de l’Agence ornée dumessage «Franc Jeu».

Les Jeux paralympiques ontégalement été la première grandemanifestation sportive internationaleà utiliser AADDAAMMSS—llee ssyyssttèèmmeedd’’aaddmmiinniissttrraattiioonn eett ddee ggeessttiioonnaannttiiddooppaaggee—pour gérer les activitésde contrôle du dopage. ADAMS a

été recoupées avec les données du système traditionnel du Comitéinternational paralympique (IPC)dans le cadre de la mise en place.Grâce au partenariat étroit entrel’AMA et l’IPC, ADAMS a prouvé êtreun outil révolutionnaire pour la gestion efficace, économique et sécuritaire des contrôles dudopage lors de grandesmanifestations sportives.

L’AMA aux Jeux d’hiver 2006

Des sportifs testant leurs connaissances de l’antidopage sur le stand de l’AMA aux Jeux paralympiques (à gauche) et olympiques. Les Jeux paralympiques de Turin ont étéla première grande manifestation sportive à utiliser ADAMS, le système d’administration et de gestion antidopage développé par l’AMA.

17 franc jeu - numéro 2 - 2006

Retour sur Turin

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LES ÉVÉNEMENTS SUIVANTS SONT PLANIFIÉS. POUR DES MISES À JOUR, VEUILLEZ CONSULTER LE SITE INTERNET DE L'AMA (WWW.WADA-AMA.ORG)

TROISIÈME RÉUNION INTERGOUVERNEMENTALE DE LA RÉGION ASIATIQUE

SYMPOSIUM JURIDIQUE

SYMPOSIUM SUR L'ÉDUCATION

SENSIBILISATION DES SPORTIFS

PROGRAMME DE DÉVELOPPEMENT ANTIDOPAGE

La réunion intergouvernementale annuelle de la région asiatique est organisée en 2006 par l’Autorité des Sports de Thaïlande, encollaboration avec le bureau régional Asie/Océanie de l’AMA. Les points à l’ordre du jour comprennent notamment la répartition de lacontribution à l’AMA, l’élection d’un nouveau membre du Conseil de fondation et la Convention de l’UNESCO.26 mai 2006. Bangkok, Thaïlande.

L'AMA, en collaboration avec l'Agence antidopage des Etats-Unis (USADA), co-organise une réunion d'experts sur le thème desorganisations antidopage et des questions d'investigations. Octobre 2006 (à confirmer). Colorado Springs, États-Unis.

Le programme de symposiums de l'AMA sur l'éducation vise à donner des informations essentielles et actualisées aux sportifs, auxentraîneurs et à l'entourage des sportifs pour qu'ils puissent mettre en place des programmes d'éducation et de sensibilisation dansleur région.

Le programme de sensibilisation des sportifs de l'AMA vise à sensibiliser les sportifs aux dangers du dopage et à leur donner desinformations en allant à leur rencontre.

Dans le cadre de ce programme, l'AMA travaille avec des partenaires pour faciliter la mise en place d'organisations régionalesantidopage (ORAD) dans diverses régions du monde. Les réunions suivantes de divers groupes de projet liées aux ORAD sont prévues.

15–30 juillet

1–15 décembre

Jeux d'Amérique centrale et des Caraïbes

Jeux asiatiques

Carthagène, Colombie

Doha, Qatar

OBSERVATEURS INDÉPENDANTS

Le programme des Observateurs indépendants (OI) contribue à renforcer la confiance des sportifs et du public lors de grandesmanifestations en surveillant au hasard les programmes de contrôle du dopage et de gestion des résultats et en rédigeant unrapport, d'une manière neutre et sans parti pris.

Juillet

1–15 décembre

Révision interne du programme des OI et de son approche future

Jeux asiatiques(le type de programme aux Jeux asiatiques dépendra de la révision mentionnée ci-dessus)

Montréal, Canada

Doha, Qatar

25–27 mai

29–30 aoùt

À confirmer

À confirmer

Athènes, Grèce

Kuala Lumpur, Malaisie

Côte d’Ivoire

Inde

2–3 mai

6–7 mai

18 mai

24–25 mai

7–8 juin

14 juin

7–10 septembre

15–16 septembre

ORAD d'Afrique Zone 6 - Réunion de l'équipe de projet

ORAD d'Asie centrale - Réunion de l'équipe de projet

ORAD des États du Golfe - Réunion de planification du Conseil

ORAD d'Asie du Sud-Est - Réunion de l'équipe de projet

ORAD d'Amérique du Sud - Réunion de l'équipe de projet

Programme de développement antidopage des Fédérations internationales

ORAD des États du Golfe - Réunion du Conseil et formation d'agents de contrôle du dopage

ORAD des Caraïbes - Réunion du Conseil

Maputo, Mozambique

Tachkent, Ouzbékistan

Koweït

Bangkok, Thaïlande

Rio de Janeiro, Brésil

Lausanne, Suisse

Koweït

Barbade

Calendrier de l'AMA

18franc jeu - numéro 2 - 2006

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ÉducationL'AMA mène et coordonne des programmes d'éducation antidopage et aide ses partenaires à mettre en place leurs propresprogrammes. Les symposiums de l'AMA sur l'éducation, organisés dans des régions clés du monde, aident à améliorer lacompréhension des efforts antidopage parmi les partenaires et leur offrent des outils et des conseils pratiques pour lancer ouintensifier leurs programmes de prévention. Le programme de recherche en sciences sociales de l'Agence encourage la recherchesur les aspects comportementaux du dopage afin de mieux cibler les stratégies de prévention du dopage.

L'AMA en un clin d'oeilLes activités principales de l'AMA se concentrent dans sept domaines émanant des responsabilités conférées àl'Agence par le Code mondial antidopage (le Code), le document de base fournissant un cadre aux politiques,règles et règlements antidopage des organisations sportives et des autorités publiques. La palette d'activités del'AMA démontre l'importance d'une approche globale de la lutte contre le dopage dans le sport.

Le Code : Acceptation, mise en place et respectEn tant qu'organisation internationale indépendante responsable du Code mondialantidopage, l'AMA a la responsabilité de superviser les trois aspects des activités de sespartenaires liées au Code: l'acceptation, la mise en place et le respect. L'AMA facilite etsupervise ainsi les efforts antidopage du monde sportif et des gouvernements, et prendles mesures nécessaires pour assurer l'intégrité du Code.

Cela inclut le travail consistant à encourager et à aider les gouvernementsà signer la Déclaration de Copenhague - le document politique parlequel les gouvernements s'engagent à adopter les principes duCode au travers d'une Convention internationale—et àratifier la Convention internationale contre le dopagedans le sport—le traité permettant aux gouvernementsd'aligner leurs législations nationales et autresrèglements avec le Code.

Dans ses relations avec le monde sportif,l'AMA vise à s'assurer que les règles desdifférents sports soient en conformitéavec le Code et que ces règles soientmises en vigueur. L'Agence aégalement la responsabilitéd'examiner les sanctions et de faireappel devant le Tribunal arbitraldu sport quand les décisions nerespectent pas le Code.

Science et médecineConformément au Code, l'AMA est responsable de la préparation et de la publicationannuelles de la Liste des substances et méthodes interdites, en consultation avecun panel d'experts et les nombreux partenaires de l'Agence. L'Agence encourageégalement la recherche scientifique consacrée à développer de nouvelles méthodesde détection de substances et méthodes interdites. Depuis 2001, l'AMA a engagéplus de 28 millions US$ dans la recherche scientifique. L'Agence est responsablede l'accréditation des laboratoires antidopage dans le monde. En outre, l'AMAsupervise le processus d'autorisation d'usage à des fins thérapeutiques mis en

place par les organisations antidopage dans le monde entier, afin degarantir le respect du Standard international.

Contrôles hors compétitionDans le cadre de son programme de contrôles hors compétition, l'AMA réalise descontrôles hors compétition sans préavis. Ce programme complète les effortsantidopage de ses partenaires. La planification des contrôles place la priorité sur laqualité et le ciblage, avec un accent particulier mis sur les régions sans programmesde contrôle développés.

Coordination antidopage (ADAMS)Conformément à ses responsabilités en terme de coordination, l'AMA a développéADAMS (Système de gestion et d'administration antidopage), un système degestion et une banque de données basés sur Internet aidant les différents acteurs dela lutte contre le dopage à coordonner les informations au sein d'un systèmesécuritaire et à respecter le Code mondial antidopage. Ces acteurs comprennentnotamment les sportifs fournissant des informations sur leur localisation, lesorganisations antidopage réalisant les contrôles et gérant les résultats, et leslaboratoires rapportant des résultats d'analyses.

Sensibilisation des sportifs Le Comité des sportifs de l'AMA, composé de 13 sportifs d'élite internationauxreprésentant la voix des sportifs «propres», donne des conseils à l'AMA pour sesprogrammes et s'exprime sur des questions importantes liées à la lutte contre ledopage. Le programme de sensibilisation des sportifs de l'AMA sensibilise lessportifs aux dangers et aux conséquences du dopage et va à la rencontre desparticipants lors de grandes manifestations internationales multisports pourrépondre à leurs questions et soucis. Le modèle de sensibilisation des sportifspermet aux partenaires de développer et de mettre en place leurs propresprogrammes d'éducation et de sensibilisation, adaptés à leur sport ou à leur pays.

Développement antidopageAfin de faire en sorte que tous les sportifs soient l'objet des mêmes protocoles etprocédures antidopage quel que soit leur pays, leur sport ou leur nationalité, l'AMAfacilite et coordonne la création d'organisations régionales antidopage (ORAD). L'AMAréunit des pays dans des régions du monde où il n'existe pas de programmesantidopage développés ou établis afin qu'ils mettent en commun des ressourceshumaines et financières et développent et gèrent leur propre organisation antidopage.