un peuple-un but-une foi

0

REPUBLIQUE DU SENEGAL Un Peuple-Un But-Une Foi

MINISTERE DE L’HYDRAULIQUE ET DE

L’ASSAINISSEMENT

MINISTERE DE L’ECONOMIE ET DES

FINANCES

Financement : 10ème FED

Etudes de Faisabilité et d’exécution dans le cadre du Programme PEPAM/UE :

Régions de Tambacounda, Sédhiou et Kolda

5. Rapport APD – Volet Assainissement

PRESENTE PAR

Mai 2013

SONED-Afrique

1

Table des matières

1. CONTEXTE DU PROJET .................................................................................... 3

2. OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT ...................................................................... 3

2.1. OUVRAGES COLLECTIFS ............................................................................ 4

2.2. OUVRAGES INDIVIDUELS ........................................................................... 6

2.2.1. ETAT DES LIEUX ...................................................................................... 6

2.2.2. MODELES D’OUVRAGES INDIVIDUELS RETENUS ................................ 6

2.2.3. DESCRIPTION DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT ........................ 7

2.2.3.1 ouvrages collectifs .................................................................................... 7

2.2.3.2. Description de la TCM .............................................................................. 7

2.2.3.3. LE BAC A LAVER PUISARD ................................................................... 18

2.2.3.4. Le Lave mains ......................................................................................... 24

2.3 PLANS DE PRINCIPE DES OUVRAGES TCM DU PEPAM .............................. 25

3. LES COÛTS DES OUVRAGES : ........................................................................ 29

3.1. LES COÛTS DES OUVRAGES : ................................................................. 29

3.2. COUT DES OUVRAGES SANITAIRES PAR REGIONS ........................... 30

REGION DE KOLDA .......................................................................................... 30

3.2.2 REGION DE SEDHIOU ............................................................................ 34

3.2.3 REGION DE TAMBACOUNDA ................................................................. 40

3.2.4. MONTANT GLOBAL DES REALISATIONS DU PROJET EN

ASSAINISSEMENT ............................................................................................ 44

4. IV. Stratégie de mise en œuvre .......................................................................... 45

4.1. MOBILISATION SOCIALE ........................................................................... 45

4.2. Marketing social du projet ............................................................................ 45

4.3. Assemblée communautaire .......................................................................... 46

4.4. RENFORCEMENT DES CAPACITES LOCALES ........................................ 47

4.5. ANIMATION, SENSIBILISATION ................................................................. 47

2

4.6. REALISATION DES OUVRAGES ................................................................ 48

4.6.1. Ouvrages individuels................................................................................. 48

4.6.2 Edicules publics ......................................................................................... 48

4.6.3 Contribution des populations ..................................................................... 49

4.7. SUIVI / SUPERVISION ................................................................................ 49

5. OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS .............................................................. 50

6. ANNEXES........................................................................................................... 52

Annexe 1 : protocole d’accord entre communauté rurale ET L’ONG......................... 52

annexe 2 : enregistrement des demandes / village ................................................... 52

annexe 3 : supervision des activités d’iec dans le village .......................................... 52

annexe 4 : procès verbal de réception définitive des ouvrages individuels / ............ 52

village ........................................................................................................................ 52

annexe 5 : réception provisoire des ouvrages publics / communauté ....................... 52

rurale ......................................................................................................................... 52

annexe 6 : procès verbal de réception définitive des ouvrages publics / ................... 52

communauté rurale ................................................................................................... 52

annexe 7 : fiche de livraison / réception des matériaux au comité ............................ 52

villageois ................................................................................................................... 52

annexe 8 : fiche de livraison des matériaux aux bénéficiaires d’ouvrage .................. 52

annexe 9 : Formation des exploitants des latrines publiques .................................... 52

annexe 10 : fiche de la Situation de référence .......................................................... 52

Annexe 11 PLAN D’EDICULE DE TYPES 1 ........................................................... 52

Annexe 12 PLAN D’EDICULE DE TYPE 2 ECOLE ET CASE DE SANTE .............. 52

Annexe 13 PLAN D’EDICULE DE TYPE 2 MOSQUE .............................................. 52

Annexe 14 PLAN DE LATRINE DU PROJET ......................................................... 52

Annexe 15 DEVIS ESTIMATIF DES EDICULES DE TYPE 1 ................................... 52

Annexe 16 EXEMPLE DE TDR SUPERVISION DES TRAVAUX ............................ 52

3

1. CONTEXTE DU PROJET

Dans le cadre des OMD (Objectifs du Millénaire pour le Développement) le

gouvernement du Sénégal a mis en place un programme connu sous le nom de

PEPAM (Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire) suivi d’un cadre

institutionnel de gestion. Son but est d’améliorer l’accès à l’assainissement de 17% à

59% d’ici 2015.

La situation de l’accès à l’eau et à l’assainissement reste alarmante en milieu rurale.

En effet seuls 1.7 millions sur 5.3 millions répartis en 14000 villages ont ce privilège. La

rareté des ressources et la forte croissance démographique aggrave leur situation.

L’objectif de cette étude est de satisfaire les besoins en assainissement de la plupart

des ménages mêmes dans 50 sites et villages polarisés retenus, permettant

l’amélioration de l’hygiène et du cadre de vie nécessitant un minimum

d’investissement.

2. OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT

Dans le cadre du Programme d’Eau Potable et d’Assainissement du Millénaire, trois

modèles d’ouvrages d’assainissement sont réalisés dans la zone rurale :

- Les latrines doubles fosses alternantes ventilées (D L V) : les fosses alternantes

sont cylindriques avec un trou de défécation. La cabine est construite par les

populations, elle prend de l’espace et pendant la vidange la cabine n’est pas

accessible.

- Les latrines V I P ( Ventilated improved Pit ) Latrine à fosse ventilée : la fosse

prend la largeur de la cabine et elle est divisée en deux pour alterner l’utilisation.

Sa longueur est celle de la cabine plus 80 cm pour un regard de vidange à

l’arrière qui permet son utilisation sans désagrément.

- Les latrines T C M (Toilette à Chasse Manuelle) : les fosses sont doubles et

alternantes ; la cabine est munie d’une chaise à la turque pour la défécation.

Un regard de transition de 80x80 cm est les deux structures. elle nécessite un

accès à l’eau potable.

Le type d’ouvrage d’assainissement retenu pour les régions cibles est le T C M et cela

résulte des considérations suivantes :

-il a été constaté que des programmes ont réalisé des ouvrages collectifs qui

n’ont quasiment jamais été utilisés. En effet, il a été constaté des cabines

ayant une largeur de 80 cm environ et ceci est inconfortable, car les normes

ne sont pas respectées. Par ailleurs, si on considère les latrines

traditionnelles dans les zones rurales, elles ont toutes un rayon de 1.25 m au

minimum, donc de grands espaces.

4

- le grand nombre d’ouvrages au moindre coût est privilégié au lieu du

minimum de confort dans l’utilisation et la pérennité des ouvrages.

- Tous les villages retenus par le projet auront accès à l’eau potable. Une

batterie de lavoir et lave main est prévue pour chaque ouvrage

d’assainissement.

Le manuel de procédure du PEPAM est la référence pour le dimensionnement des

ouvrages d’assainissement. Les planchers sol sont tous à 45 cm au minimum du

terrain naturel, ceci est fait dans un souci d’optimiser l’aération et la ventilation des

cabines et compartiments tout en offrant une sécurité par rapport aux insectes et

bestiaux en période hivernale.

Les aménagements proposés respectent les critères du TDR de l’étude objet de ce

rapport dans un souci d’offrir aux populations bénéficiaires des ouvrages collectifs

adaptés à leurs besoins et à leur confort en les utilisant.

Tous les villages du projet seront approvisionnés en eau potable. Et c’est la raison pour

laquelle les toilettes à chasse manuelle (TCM) sont retenues. Néanmoins les plans

seront adaptés pour les toilettes au cas où le besoin de construire un ouvrage similaire

dans un village qui n’a pas accès à l’eau, s’avérait nécessaire.

Toutes les fosses des ouvrages d’assainissement sont étanches et ventilées avec un

regard de vidanges. Elles sont composées d’un mur en agglos plein de 15 cm, d’une

semelle filante et d’une dalle de couverture en béton armé. Le sol des fosses est à

même le terrain naturel, une couche de 20 cm de charbon de bois est posée pour filtrer

les eaux et permettre une digestion rapide des excrétas.

Dans les zones où la nappe n’est pas profonde, la fosse aura trois compartiments

dont deux décanteurs et le troisième sera un bac filtrant à charbon de bois qui est posé

sur une dalle en béton armé perforée. Ceci permet d’avoir une épuration à 95% des

effluents. Le charbon absorbe les odeurs. Le sika sera utilisé dans la confection des

agglos, le béton armé et les enduits talochés à l’intérieur et en gobetis dressé à

l’extérieur. Il existe aussi les latrines écologiques réalisées au Vietnam qui ont un

système de séparation de l’urine des fèces. La cendre est versée périodiquement sur

les fèces afin de les assécher rapidement mais l’épuration est de moindre qualité. Il

est bon de rappeler que le niveau de la nappe phréatique mesuré dans les puits est à

4m.

2.1. OUVRAGES COLLECTIFS

Après analyse des termes de référence et des données socioéconomiques, des

édicules sont proposés pour les mosquées, les écoles et les postes de santé, les

marchés hebdomadaires (louma). Toujours dans l’esprit d’optimiser les coûts, le critère

de taux de fréquentation selon l’importance de la population, la taille du village et de

l’édifice public est retenu.

5

En effet pour une école de deux à quatre classes, il n’est pas approprié de construire

deux compartiments avec quatre cabines pour les femmes et trois pour les hommes. Et

les handicapés ne sont pas pris en compte dans le manuel de procédure édité par le

PEPAM.

Les plans proposés intègrent toutes ces préoccupations y compris les lavoirs et les

urinoirs. L’ensemble des ouvrages collectifs seront carrelés pour permettre un entretien

et une maintenance facile, à l’effet de miroir c'est-à-dire inciter les populations à

reproduire la même qualité de propreté et d’hygiène chez eux. C’est ainsi que deux

types d’édicules sont retenus : (voir plans)

EDICULE 1 :

Ce type d’édicule est retenu pour les villages qui ont une très forte

fréquentation tel que les marchés hebdomadaires, les mosquées, les

collèges, les centres de santé à grande affluence, les écoles primaires et les

daras de plus de six salles de classes.

Il est composé de deux COMPARTIMENTS Hommes et Femmes avec

- quatre cabines pour les femmes dont une aménagée pour les

handicapés

- trois cabines et une batterie de quatre urinoirs pour les hommes.

- Un dispositif de lave main est aussi aménagé dans chaque

compartiment.

- les accès sont opposés par souci de sécurité.

- Une zone de répartition (SAS) est prévu de largeur 1,5 m pour créer

une certaine intimité.

EDICULE 2 :

Cet ouvrage a une dimension plus petite, environ la moitié et Il est

composé de :

- une cabine et un dispositif d’urinoir pour les garçons.

- une cabine pour direction avec des aménagements pour handicapés.

- deux cabines pour les filles.

- Un lavoir sera sur la façade latérale.

6

2.2. OUVRAGES INDIVIDUELS

2.2.1. ETAT DES LIEUX

L’assainissement individuel, de type latrine traditionnelle, est une fosse carrée creusée

à des profondeurs variant entre 2.5 et 7 m. La couverture est, au niveau du terrain

naturel, composée de troncs d’arbres juxtaposés et tressés avec des fibres en écorces.

Elle est recouverte par une couche de 20 cm de sable et un pot de tomate est utilisé

pour faire le trou de défécation. Les parois ne sont pas stabilisées. Les clôtures sont

circulaires avec un diamètre de 2.5 à 4 mètres .Le traitement de l’intérieur des cabines

diffèrent selon le niveau sociale :

- Les ménages très pauvres laissent le sol naturel qui est une source de

développement des bactéries.

- Les ménages avec peu de moyens mettent une chape de ciment autour du

trou de défécation sur un rayon de 80 cm.

- Les ménages un peu plus aisés cimentent toute la cabine.

Les palissades en tiges de mil tressées sont utilisées pour clôturer les latrines à une

hauteur de 1.6 à 2 m. La discrétion qui sied au lieu, n’est souvent pas respecté.

Les inconvénients de ces latrines traditionnelles sont des affaissements des fosses

pendant l’hivernage et une forte pollution des nappes par le fond et les parois

latérales. Les puits proches des fosses profondes ont de fortes odeurs et l’eau est

saumâtre. Les modèles de latrines à double fosses ventilées proposé par PEPAM BAD

II (type VIP) et PEPAM USAID (type DLV) sont très appréciés par les populations et

parfaitement adaptés à leurs coutumes.

2.2.2. MODELES D’OUVRAGES INDIVIDUELS RETENUS

Dans notre conception, le critère principal du projet est de séparer les eaux de lavage

(douche et lavoir). Le second critère est la discrétion. Dans la culture africaine, la

pudeur est importante car une gêne existe à la sortie d’une toilette. Les latrines

individuelles sont un compartiment à deux cabines, une douche et l’autre toilette. Un

SAS sera mis en place et est délimité par un mur en agglos de 1,80m sur une largeur

de 1,5m. Un lavoir à l’extérieur pour le lavage des mains, des vaisselles et des linges.

Les cabines ont une dimension de 1,5 x 2,2 m et sont construites en agglos creux de

15. Les briques sont imbriquées au droit des croisements. La toiture est en zinc et

une charpente en poutrelle fraké de 6x8 cm. Les portes sont une feuille de tôle de zinc

fixée sur un châssis de lattes de 4x4 cm. Le choix pour la défécation est la chaise

turque. Les murs ne sont pas enduits au mortier de ciment. Cette solution permet aux

populations cibles de dépenser un minimum pour carreler, enduire et obtenir une

qualité d’hygiène optimale.

7

L’option de carreler les édicules est un facteur incitant c'est-à-dire avoir le même

standing que les édicules.

2.2.3. DESCRIPTION DES OUVRAGES D’ASSAINISSEMENT

Le manuel pratique des maçons du PEPAM DAS décrit l’ensemble des tâches pour

réaliser les travaux de construction des toilettes à chasse manuelle. Et les édicules

sont un agencement de cabines en compartiment. Le même principe de construction

est utilisé selon les plans d’aménagement retenus pour les ouvrages collectifs. Une

description de ces derniers est présentée pour tenir en compte des besoins

spécifiques selon leur utilisation.

2.2.3.1 ouvrages collectifs

Trois types d’aménagement sont adoptés pour les édicules publics :

1. Edicule de type 2

- Pour mosquée : c’est un compartiment avec trois cabines, batterie de trois

urinoirs et deux bacs à laver pour les ablutions.

- Pour Ecole et poste de santé : c’est un compartiment avec deux cabines

pour les femmes et les hommes ont une cabine et une batterie d’urinoirs. Un

bac lavoir est prévu sur un des cotés. Une cabine est prévue pour la

direction, elle sera aménagée pour accueillir les handicapés.

2. Edicule de type 1

Il est conçu pour les grandes affluences : les marchés hebdomadaires, grands villages.

Il est composé de deux compartiments pour hommes et femmes.

Pour les hommes, il y a trois cabines et une batterie de quatre urinoirs et un lavoir à

quatre robinets de puisage.

Pour les femmes on retrouve trois cabines communes et la quatrième est aménagée

pour accueillir les handicapés. Un lavoir à quatre robinets de puisage est prévu.

Les édicules de type 2 sont doublés dans les zones à grande affluence.

2.2.3.2. Description de la TCM

La TCM comprend :

1. La superstructure ; 2. La cuvette munie d’un siphon ; 3. Les fosses ; 4. Le regard de répartition ; 5. Les conduites de liaison.

8

2. Disposition des composantes de la TCM à deux fosses alternantes

9

3. Les différentes étapes de la construction d’une TCM

1. Implantation et fouilles des fosses 2. Implantation et fouilles de la cabine 3. Construction de la cabine : fondations 4. Construction de la cabine : toiture et porte 5. Construction du regard de répartition 6. Pose du siphon et des conduites 7. Pose de la cuvette

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ETAPE 1 : IMPLANTATION ET FOUILLES DES FOSSES

1. Creuser à côté de la cabine (3 m environ) deux (02) trous évasés distants de 2 m au moins de façon à avoir au fond de chaque trou une surface circulaire de 1,50 m de diamètre ;

2. Tracer à l’intérieur de chaque surface circulaire un cercle de 1,30 m de diamètre.

11

ETAPE 2 : IMPLANTATION ET FOUILLES DE LA CABINE

1. Décaper la terre végétale sur une surface suffisante, environ 1,70 m x 1,40 m et tracer à l’intérieur de cette surface un rectangle de 1,50mx1, 20m. ;

2. Faire des fouilles d’une largeur de 25 cm et d’une profondeur de 35 cm sur toute l’emprise des murs et des cabines.

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ETAPE 3 : CONSTRUCTION DE LA CABINE : FONDATIONS

1. Niveler le fond des fouilles ; 2. Arroser le fond des fouilles ; 3. Etaler une couche de béton de propreté d’une épaisseur de 5 cm au fond des

fouilles.

13

ETAPE 4 : CONSTRUCTION DE LA CABINE : TOITURE ET PORTE

1. Installer la toiture lorsque la hauteur des parois est atteinte ; 2. Mettre en place le mur acrotère ; 3. Sceller la porte de façon à laisser une ouverture de 20 cm au dessus de

celle-ci pour la circulation de l’air ;

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ETAPE 5 : CONSTRUCTION DU REGARD DE REPARTITION

1. Construire du côté des deux (02) fosses, un regard de répartition de 55 x 55 cm constitué de deux (02) rangées d’agglos. Le regard a une dalle de fermeture. La rangée inférieure sera entièrement enterrée dans le sol

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ETAPE 6 : POSE DU SIPHON ET DES CONDUITES

1. Poser le siphon (choisir la forme en pipe en PVC) à l’intérieur de la cabine à 30 cm du mur de fond ;

2. Emboîter une longueur de PVC de 110 égale à la distance séparant le siphon et le regard de répartition + 5 cm

3. Aménager un trou dans le muret mitoyen du regard et de la cabine 4. Positionner le siphon en introduisant le bout libre du PVC dans le regard avec

une pente de 3% au moins 5. Verser de l’eau dans le siphon et ajuster la position de la conduite afin d’avoir

une bonne pente tout en assurant le bouchon hydraulique.

6. Une fois le siphon installé, caler la conduite avec du mortier ou des cailloux. 7. Creuser deux (02) tranchées d’environ 60 cm de largeur reliant le regard aux

deux fosses, donner une pente suffisante aux tranchées afin d’assurer un bon écoulement des eaux.

8. Poser les conduites dans les tranchées de sorte que leurs extrémités coïncident avec le crépissage intérieur du regard. Caler les conduites avec du mortier : les conduites pénètrent les fosses de 10 cm.

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9. Remblayer les tranchées avec les déblais. 10. Remplir tous les angles qui pourraient favoriser la stagnation de matières a

l’intérieur du regard de répartition 11. Aménager le fond du regard en créant une bonne pente entre les trois

conduites 12. Raccorder les joints conduites fosse et conduites regard 13. Fermer une des conduites d’évacuation des excréta vers les fosses pour

éviter que les deux (02) fosses soient utilisées en même temps.

17

ETAPE 7 : POSE DE LA CUVETTE

1. Emboîter la cuvette au-dessus du siphon 2. A l’aide d’un niveau, vérifier l’horizontalité de la cuvette ;

3. Remblayer et damer l’intérieur de la cabine jusqu’au niveau supérieur de la cuvette.

4. Exécuter un dallage pour le plancher avec une légère pente vers la cuvette. 5. Mettre une chape sur le plancher de la cabine afin de le rendre lisse pour

faciliter le nettoyage.

18

2.2.3.3. LE BAC A LAVER PUISARD

1. Description

2.Les différentes étapes de la construction d’un bac à laver puisard

1. Confection des dalles 2. Implantation des fouilles 3. Fondation du puisard 4. Remblai de la fosse 5. Mise en place des moellons à l’intérieur de la fosse 6. Implantation et fouilles 7. Aménagement de l’aire de lavage 8. Pose des dalles de couverture du puisard

puisard

Dalle

19

2.2. Les différentes étapes de la construction du puisard

ETAPE 1 : CONFECTION DES DALLES

1. Découper par demi-lunes les éléments de fer de 8 et les disposer suivant le schéma ci-après

5 HA8 ; l = variable ; e = 13.5cm.

10 HA8 ; l = variable ; e = 13cm.

l= 4

1,2 c

m.

l= 19,5 cm.

l= 40,3 cm.

l= 50,9 cm.

l= 56,5 cm.

l= 44,7 cm.

l= 44,7 cm.

l= 56,5 cm.

l= 50,9 cm.

l= 40,3 cm.

l= 19,5 cm.

l= 8

5,7

cm

.

l= 1

07

,4 c

m.

l= 1

19,4

cm

.

2 x

l=

44

,8 c

m.

Enrobage de 2.5cm.

1. Attacher les fers au niveau des intersections afin d’obtenir un ferraillage circulaire

ETAPE 2 : IMPLANTATION DES FOUILLES

20

ETAPE 3 : FONDATIONS DU PUISARD

1. Tracer un cercle de 1,30 m de diamètre au fond du trou circulaire ; 2. Creuser l’emplacement des murs de revêtement sur une largeur de 20 cm et

une profondeur de 20 cm ; 3. Etaler une couche de 5cm de béton de propreté au fond de ces nouvelles

fouilles.

4. Poser une rangée de 8 briques circulaires de 15

21

ETAPE 4 : REMBLAI DE LA FOSSE

1. Remplir l’extérieur de la fosse maçonnée avec des moellons jusqu’à recouvrir les joints ouverts

2. Placer un film de polyane au dessus des moellons 3. Fixer la membrane de polyane avec du béton de propreté 4. Remblayer avec du sable 5. Faire une dalle de protection

ETAPE 5 : MISE EN PLACE DES MOELLONS A L’INTERIEUR DE LA FOSSE

1. mettre à l’intérieur de la fosse une couche de moellons jusqu’à recouvrir les deux premières rangées de briques pour briser le jet d’eaux usées qui pourrait saper les fondements de l’ouvrage

22

3.Les différentes étapes de la construction du lavoir

ETAPE 6 : IMPLANTATION ET FOUILLES

1. Décaper de 25 cm l’endroit choisi de façon à avoir au fond une surface de 2 m x2m

2. (ou bien 1,50m x 1, 50m si on ne dispose pas suffisamment de place) 3. Tracer le carré de 2,00 m x 2,00m obtenu après avoir vérifié la

perpendicularité de l’implantation en utilisant la règle de 3-4-5

ETAPE 7 : AMENAGEMENT DE L’AIRE DE LAVAGE

1. Dresser la surface du lavoir en aménageant une légère pente vers la bonde de sol

2. Etaler une couche de 5 cm de béton de propreté dosé à 150 kg/m3 sur la totalité de l’aire de lavage en respectant la pente réalisée

3. Exécuter sur le béton de propreté un dallage lisse à la barbotine 5 cm d’épaisseur en suivant la pente

23

ETAPE 8 : POSE DES DALLES DE COUVERTURE DU PUISARD

24

2.2.3.4. Le Lave mains

1. Description

C’est un réservoir de stockage d’eau qui est installé près des latrines publiques, il

permet le lavage des mains après l’utilisation des latrines, donc après le contact

avec les selles ; avant de manger ; après avoir changé les langes des enfants ;

avant de donner à manger aux enfants:

Il se compose d’éléments suivants :

1. 1 fût en tôle bac galvanisé ou alu zinc ou plastique 2. 1 robinet de puisage 3. 1 socle en maçonnerie

Le fût Il sert à stocker l’eau pour le lavage des mains. Sa capacité est de 80 l avec les

dimensions suivantes : rayon = 22,5 cm ; hauteur = 50 cm. Il loge au milieu du socle

jusqu’à 20 cm par rapport au bord supérieur

La confection est faite de façon artisanale. Un robinet de puisage est vissé à 5 cm du

fond du fût. Le couvercle se compose d’une partie immobile solidaire au fût et d’une

partie indépendante pouvant s’ouvrir et se fermer et sur laquelle est installé un système

de fermeture avec cadenas.

Le robinet de puisage

Il est fixé au fût par l’intermédiaire d’un manchon en galvanisé de 15 cm de long dont

une bonne partie est noyée dans le socle. Le choix sera porté sur le type de robinet à

manette.

Le socle Il est en maçonnerie d’agglos et crépis au mortier de ciment. Il supporte le fût. De

forme circulaire comme pour le fût, la hauteur est de 65 cm.

Entretien et exploitation d’un Lave-mains 1. Nettoyer régulièrement le réservoir si possible chaque semaine avec du

savon et enlever l’eau avec un chiffon propre ; 2. Ne jamais remplir le réservoir d’eau sale ; 3. Ne jamais jeter des ordures ou d’autres produits dans le réservoir ; 4. Lorsque le robinet est en panne, dévisser avec précaution sans abîmer le

manchon et remplacer le par en autre ; 5. Ne jamais s’appuyer sur le robinet et le fût ; 6. Laisser le robinet toujours fermé après utilisation ; 7. Laisser le réservoir toujours fermé ; 8. Utiliser le savon pour laver las mains.

25

2.3 PLANS DE PRINCIPE DES OUVRAGES TCM DU PEPAM

Toilette à chasse manuelle : Vue en plan

26

Toilette à chasse manuelle : Coupe A – A

27

LAVOIR-PUISARD

Lavoir – puisard : Vue en plan

28

Lavoir – puisard : Coupe

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3. LES COÛTS DES OUVRAGES :

LES COÛTS DES OUVRAGES :

Coût Edicule 1 estimé à:

o 4 500 000 FCFA

o Une variante expérimentale: EDICULE 1+ BIODIGESTEUR :

4.500.000 + 1.100.000 = 5.600.000

FCFA

Coût Edicule2 estimé:

Cout approximatif = 0.5 x cout édicule 1= 2.250.000 FCFA.

Coût latrine familiale de type VIP :

Coût approximatif des latrines double ventilées VIP = 275.000 FCA.

La variante BIOMASSE peut être expérimentée avec le concours de l’ASER dans une

école, poste de santé ou une mosquée dans chaque région pour la valorisation des

excrétas en diminuant la pénibilité des femmes et en préservant l’environnement car

elles n’auront plus besoin d’aller chercher du bois dans la brousse. Et elles auront de

l’engrais après la digestion des excrétas.

Le montant estimatif par village du projet est la somme des produits du coût selon le

type d’édicule par le nombre recensé et les besoins estimés des ménages par prix

unitaire des latrines. Le budget estimatif du projet est présenté sous forme de tableau

par région, par village centre et ses villages polarisés.

Le coût des ouvrages d’assainissement est majoré de 3500f/m3 pour les sols

latéritiques et pour les sols rocailleux et les argiles plastiques, le coût est évalué

in situ selon la nécessité d’utiliser les mines ou pas.

Les fosses étanches, pour les zones où la nappe est proche du terrain naturel,

sont construites avec du sika (hydrofuge : 1 sachet/ sac ciment) qui sera mis

dans les mélanges de la confection des agglos, des mortiers et des bétons.

Toutes les eaux usées et vannes seront acheminées vers le premier

compartiment décanteur. La fosse septique a deux compartiments décanteur et

un troisième filtrant. Ses dimensions sont 2.7x1.2 m et 2 m de profondeur.

30

DEVIS ESTIMATIF DE LA FOSSE ETANCHE POUR LES ZONES PROCHE DE LA NAPPE

DESIGNATION DES OUVRAGES Unité QTE P,U P,T

Fouille en masse pour fondation et fosse m3 13,2 1650 21780

remblais pour les fondations m² 4,3 1500 6450

Maçonneries pleines de 15 m² 23 3750 86250

Béton armé 350 kg pour dalle couverture m3 0,4 90000 36000

Béton armé 350 kg pour poteaux m3 0,34 90000 30600

Béton armé 350 kg pour chainage haut et bas m3 0,7 90000 63000

Béton armé 350 kg pour du radier m3 0,49 90000 44100

2 couches de flinkote pour face extérieure m² 21 1200 25200

Enduit au mortier de ciment m² 46 1890 86940

TOTAL FOSSE POUR NAPPE PROCHE NAPPE 400320

2.4. COUT DES OUVRAGES SANITAIRES PAR REGIONS

REGION DE KOLDA FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : BIGNARABE

EDICUL 1 EDICUL 2 Ménage MONTANTlatrines TRAVAUX

Bignarabé 0 800 1 école prim. 1 CEM 2 0 87 32 925 000 Miss i ra Diatta Counda 1,67 195 0 0 15 4 125 000 Miss i ra Coly 1,3 78 0 0 8 2 200 000 Mahi Kéravane 1,9 102 0 0 11 3 025 000 Saré Mamadou Touré 1,06 46 0 0 5 1 375 000 Sanankoro 0,284 258 0 0 29 7 975 000 Serigne Lô 1,66 21 0 0 5 1 375 000 Ta ïbatou Yoro Mbal lo 1,84 56 0 0 7 1 925 000 Saré Mbemba Touré 3,08 46 0 0 3 825 000 Saré Boydo 2,45 36 0 0 5 1 375 000 Saré Madiw ou madiou 3,48 220 ecole abris prov 0 1 18 7 200 000 MONTANT TRAVAUX 2 1 193 64 325 000

Localités Distance Pop. SSB

FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : BADION


Badion 0 650 1 case de santé 1 0 42 16 050 000 Saré Yoro Bambi 5,16 320 0 0 31 8 525 000 Saré Samba Téning 4,8 435 ecole, case de santé 1 1 29 14 725 000 Saré Téning mara 4,93 136 petite mosquée 0 1 9 4 725 000 Dji ry Maro 4,06 70 0 0 8 2 200 000 Nganl iyel Magno 4,06 138 petite mosquée 0 0 11 3 025 000 Nganleye Amadou 4,28 98 petite mosquée 0 0 9 2 475 000 Sibydian 1,68 115 0 0 6 1 650 000 Saré Sanou 3,07 65 0 0 7 1 925 000 Saré Mététamba 2,53 29 petite mosquée 0 1 4 3 350 000 Saré Demba Coumba 3,66 90 0 0 10 2 750 000 Saré Boydo maroum (medina ndiobo)4,35 600 0 0 28 7 700 000 Saré Kaniman 5,96 23 0 0 4 1 100 000 Saré Moudiourou 5,27 340 petite mosquée 0 1 26 9 400 000 Saré Yoro Khanding 5,13 120 0 0 7 1 925 000 MONTANT TRAVAUX 2 4 231 81 525 000


31

FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : KOULINTO


Koul into 0 165 1 école 0 1 18 7 200 000 Sinthian Bocari 4,5 60 0 0 10 2 750 000 Kaathié Peulh 4,13 200 0 0 22 6 050 000 Sareya Yaya Mbal lo 2,73 130 le puits est non fonctionnel 0 0 9 2 475 000 Darou Mamadou 2,29 150 0 0 16 4 400 000 Sinthian Seydou 1,7 37 0 0 5 1 375 000 Kardia Manding 1,52 130 0 0 0 9 2 475 000 Sinthian Saradou 3,21 90 0 0 5 1 375 000 Médina Aladji Sadou 3,35 150 0 0 13 3 575 000 Sinthian Moussa 4,1 120 0 0 10 2 750 000 MONTANT TRAVAUX - 1 117 34 425 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : THIETTY


Thietty 0 357 1écol-&cEM 1 1 42 18 300 000 Saré Demba Kendaye 4,15 120 peti te mosquée 0 1 11 5 275 000 Sinthian Koubé 3,18 200 0 0 13 3 575 000 Thiewogal 2,38 60 0 0 7 1 925 000 Sinthian Pathé Baldé 1,13 34 0 0 4 1 100 000 Saré Koba 1,96 100 0 0 9 2 475 000 Sinthian Samba Alette 3,33 25 0 0 6 1 650 000 Sinthiang Diouta 5,07 77 0 0 8 2 200 000 Tambayel Samba Sabaly 4,18 140 0 0 12 3 300 000 Gal lo counda 2,41 480 0 0 28 7 700 000 Saré Simaly 2,28 404 0 1 40 13 250 000 Sinthian Bourama Diao 4,8 100 0 0 8 2 200 000 MONTANT TRAVAUX 1 3 188 62 950 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : KEREVANE2 villages polarisés sans forage, les autres villages (KOUMARE , GALLE , DIAGLE,FILASET ) ont un forage


Kérévane 0 5050 2 0 59 25 225 000 Sinthian Moussa 4,2 10 0 0 2 550 000 Sounsoutoro 6,15 40 0 0 3 825 000 Dieydani 3,76 240 0 0 15 4 125 000 Sinthian Samba Keïta 4,11 30 0 0 5 1 375 000 Sinthian Sékou 3,67 250 petite mosquée 0 1 16 6 650 000 Saré Bakary (Guiro) 5,31 350 0 0 18 4 950 000 Saré Mamadou 3,62 200 0 0 14 3 850 000 Sinthian Djidé (Saré) 2,48 674 1 0 46 17 150 000 Bananto 2,34 100 0 0 4 1 100 000 Saré Sam Mété 5,28 256 petite mosquée 0 1 15 6 375 000 Saré Al i 2,71 234 0 0 14 3 850 000 - MONTANT TRAVAUX 3 2 211 76 025 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : DIALAMBERE


Dialambéré 0 1016 1 école prim. 1 0 75 25 125 000 Thiara 3,19 1050 1 1 82 29 300 000 Sinthiang Mama (wonto) 2,25 150 0 0 11 3 025 000 Sinthiang Dia lambéré 2,05 160 0 0 16 4 400 000 Médina Koundié 1,68 450 1 école prim. 1 0 23 10 825 000 Koumambouré Mawdé 2,88 550 1 école prim. 1 0 34 13 850 000 Saré Habba 3,68 300 0 0 19 5 225 000 Vél ingara Pathé 2,37 200 mini forage 0 0 15 4 125 000 Sinthiang Malang 3,21 200 0 0 21 5 775 000 Sinthiang Koumbabouré 3,86 300 0 0 19 5 225 000 MONTANT TRAVAUX 4 1 315 106 875 000


32

FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : SARE PATHE BOUYA


Saré Pathé Bouya 0 747 1 ecole prim, 1 CEM, 1 1 2 87 32 925 000 Bantanki l ing Doulo 4,51 140 0 0 12 3 300 000 Kourti Diané 3,19 607 1 école prim. 0 1 67 20 675 000 Lenguéyel (Arfang) 1 300 0 0 28 7 700 000 Sinthian Soukel 2,55 500 1 école prim. Sans 0 1 36 12 150 000 Sinthian Kaba 1,84 400 0 0 47 12 925 000 Sinthian Souma 1,22 350 0 0 31 8 525 000 MONTANT TRAVAUX 1 4 308 98 200 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : COUMBACARA


Coumbacara 0 1763 1 ecole prim, 1 CEM, 1 1 1 138 44 700 000 Kandion 3,29 150 0 1 10 5 000 000 Saré Sambel 3,15 80 0 0 11 3 025 000 Médina Ndondi 4,09 420 0 1 45 14 625 000 Dibi to 3,63 100 0 0 6 1 650 000 Niandindya Torobé 306 1 école prim. 0 1 22 8 300 000 Saré Dembel Niandindya dembel 200 0 0 31 8 525 000 MONTANT TRAVAUX 1 4 263 85 825 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : THIDELY


Thidel ly 0 1748 1 mosquée-1écol 1 1 154 49 100 000 Saré Mboubou 1,83 147 1 Ec ,prim+1 mosquée+1 boutique 0 0 16 4 400 000 Sinthian Dabal 2,61 200 0 0 24 6 600 000 Saré Mansaly 1,95 600 0 1 49 15 725 000 Koul into 4,66 302 1 Ec ,prim+1 mosquée+1 boutique 0 2 29 12 475 000 Lengueyel 6,11 120 0 0 0 14 3 850 000 MONTANT TRAVAUX 1 4 286 92 150 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : DIATTAMINE


Diattamine 0 1115 1 école prim 1 0 75 25 125 000 Saré Ndieyla (Gourdo) 3,92 473 1 école prim. 4cl 0 0 32 8 800 000 Saré Ndiobo 5,44 360 0 1 22 8 300 000 Soukoufara Pathé 5,24 300 0 0 27 7 425 000 Yoro Djibel 3,61 58 0 0 6 1 650 000 Saré Dembayel (CR mampatim) 5,05 800 1 école prim. 2 toi l 1 0 62 21 550 000 MONTANT TRAVAUX 2 1 224 72 850 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : DIALADIAN


Dialadian 0 2050 1 écol . CS CEM, toi le- 3 0 124 47 600 000 Dianna 1 2,1 250 1 école sans latrine 0 1 13 5 825 000 Dianna 2 1,8 100 école 0 1 6 3 900 000 Kol lo 2,72 700 1 école, 2 latr 0 0 43 11 825 000 Kayel Bessel 3,21 217 1 école ss latr 0 1 17 6 925 000 Sinthian Abdoul 1,13 56 0 0 7 1 925 000 Sinthian Sel lou 2,7 100 0 0 9 2 475 000 Médina Bouré 3,88 300 1 école 2 cl 0 1 19 7 475 000 MONTANT TRAVAUX 3 4 238 87 950 000


33

FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : DIARICOUNDA


Diaricounda 0 840 1 école 4 cl 1 0 51 18 525 000 Saré Yéro 2,19 47 0 0 7 1 925 000 Katyi Lati 1,4 800 1 école 2 latr 0 0 63 17 325 000 médina mandou(saré) 2 750 1écol primaire 1 33 13 575 000 kaoulak 4,52 120 1écol primaire 0 2 5 5 875 000 s inthanguel(handébé) 3 100 0 2 5 5 875 000 Saré Diomène (Bodora) 2,1 300 1 école 2 cl , ss latr 0 1 25 9 125 000 Ouman 4,22 749 1 école prim 2 toi l 1 0 37 14 675 000 MONTANT TRAVAUX 3 5 226 86 900 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : NIANAO


Nianao 0 2116 1 école Prim, 1 CEM, 1 prescol 1 2 153 51 075 000 Saré Niako (Kolonl into) 4,997 133 0 0 14 3 850 000 Kansamba 5,01 40 0 0 5 1 375 000 Pi rine Mawdé 6,09 650 1 école toi l prévu, 1 case santé 0 1 41 13 525 000 Médina Poussan 3,8 920 E prim+ Toi genr, 1 CS+lat+ Mosqu 0 1 61 19 025 000 Dioulayel 2,55 319 1 école prim 3 cl Toi l genre 0 1 34 11 600 000 Saré Hamidou 2,44 45 0 0 6 1 650 000 Mbal lo counda 46 0 0 5 1 375 000 Sinthian Pataly (Souleymane) 1,38 75 0 0 11 3 025 000 Tiayma 2,82 236 0 0 25 6 875 000 Bandiagara 2,64 80 0 0 11 3 025 000 MONTANT TRAVAUX 1 5 366 116 400 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : MANATO


Manato 0 1135 1 école prim, 1 case santé 1 1 103 35 075 000 Diaokounda 5,03 830 1 E Pr+alt genr, CSen cours 1 0 73 24 575 000 Miss i ra Mamadou 3,24 500 0 0 36 9 900 000 Sa l iya 4,8 88 0 0 12 3 300 000 Bouria 0,842 200 0 0 18 4 950 000 MONTANT TRAVAUX 2 1 242 77 800 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : LINKERING


Linkéring 0 2216 1 EC prim 1 CEM +lat G, 1 CS 1 1 204 62 850 000 Thiès Pakane 5,04 317 1 EC, 6 cl toi l délabré, CS+ latr 0 1 26 9 400 000 Saré Paté 4,34 52 0 0 8 2 200 000 Kol iwouri 2,45 52 0 0 7 1 925 000 Témento Pakane (Demba Dico) 4,36 400 Poste de santé ss toi l 1 0 27 11 925 000 Sinthian Mamoudou 2,93 80 0 0 9 2 475 000 Mahon (Kankél i fa) 1,96 150 0 0 11 3 025 000 Saré Noumoundi 1,35 70 0 0 9 2 475 000 Médina Méta 0,853 40 0 0 5 1 375 000 Kandja Tala (Is lam) 2,93 1416 CS + toi l , 1 EC (6cl )+ Toi l genre 0 1 0 2 250 000 MONTANT TRAVAUX 2 3 306 99 900 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : DAROU IDJIRATOU


Darou Idji ratou 0 1610 éc 1 ara, 1 Dahra, 1 cs 2 2 86 37 150 000 Moundong 6,67 210 0 0 16 4 400 000 Sinthian Nanguel 5,14 90 0 0 12 3 300 000 Sinthian Boyobé 3,18 40 0 0 5 1 375 000 Afia 2,86 110 0 0 7 1 925 000 Darou Ngada 1,03 240 0 0 19 5 225 000 Pakinia Sinthian 2,59 380 école prim, case de santé + toi l 1 1 25 13 625 000 Amaanatou 100 0 0 6 1 650 000 Sinthian Al iou 90 0 0 5 1 375 000 MONTANT TRAVAUX 3 3 181 70 025 000


34

FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : MEDINA TOUAT


Médina Touat 0 3567 1mosq 1 0 204 60 600 000 Aïnoumadi 3,27 200 école coran. 0 1 9 4 725 000 Touldé Doubel (Sinthian Samba Sow)4,19 215 0 0 15 4 125 000 Ngawol 3,07 120 0 0 10 2 750 000 Wassadou Kantoro (Sinthian Assète)3,73 90 0 0 7 1 925 000 Saré El Hadji Mody Ba 4 100 0 0 6 1 650 000 Sinthiourou Samba Foulo 2,56 700 1 école prim. Toi let genre 0 1 49 15 725 000 Saré Mamadou Egué 90 0 0 5 1 375 000 MONTANT TRAVAUX 1 2 305 92 875 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : MEDINA PAKANE


Médina Pakane 0 400 1 école prim toi l genre, 1 case de santé0 1 29 10 225 000 Faydatou 2,34 30 0 0 4 1 100 000 Tawbatou 0,55 310 0 0 33 9 075 000 Moundong Sankoulé 4,47 400 1 école 0 1 36 12 150 000 Boustane 2,4 250 0 0 16 4 400 000 Damade 1 et 2 1,32 70 0 0 5 1 375 000 Taybatou 3,11 300 0 0 41 11 275 000 Sinthian Woury 1,6 40 0 0 6 1 650 000 Sorouyel Ndiobo 280 0 0 27 7 425 000 MONTANT TRAVAUX - 2 197 58 675 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : BOUROUCO


Bourouco 0 825 1 école1mosq 2 0 64 26 600 000 Sinthiou Samba Guèye 250 0 0 43 11 825 000 Sinthiou Mamadou Niang 500 1 école ss toi l 1 0 18 9 450 000 Médina Sayinding 400 0 0 100 27 500 000 Sayinding Maoudé 90 0 0 10 2 750 000 Seydou Ndiaye 80 0 0 9 2 475 000 Sinthiou samba Diop 50 0 0 7 1 925 000 Ainoumady 200 0 0 13 3 575 000 Médina Dinguiraye 1600 Abris Prov. 1 0 141 43 275 000 MONTANT TRAVAUX 4 - 405 129 375 000


MONTANT TOTAL DES TRAVAUX DE KOLDA 36 48 4 613 1 538 575 000

3.2.2 REGION DE SEDHIOU

FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUES

Site centre de : Bouno (CR BAMBALY)

Besoin en Besoin en Besoin en MONTANT

Edicules 1 Edicules 2 latrines TRAVAUX

Bouno 2300

1 école, 1 CEM (12

cl), mosquée 115 3 0 115 45 125 000

Diambankounda 2 417 1 école 45 0 1 45 14 625 000

Malifara 2 405 1 école 30 1 0 30 12 750 000

Kountoubou 3 418 GPF 30 0 0 30 8 250 000

Missira Karantaba 3 907 1 école 50 0 1 50 16 000 000

Massaria 4 9001 école , 1 case

santé70 2 0 70

28 250 000

Badiari 5 11201école, 1 case

santé168 2 0 168

55 200 000

Bamakounda 8 6001 école 1 case

santé 60 2 0 60 25 500 000

TOTAL ASSAINI 10 2 568 205 700 000

Localités Distance Pop. SSB Ménages

35


Site centre de : Bougnadou (CR DE SAKAR)



Bougnadou 1100 1 école 114 1 0 114 35 850 000

Bougnadou

Manjack0,5 250 6 0 0 6

1 650 000

TOTAL ASSAINI 1 0 120 37 500 000



Site centre de : Dassilamé Pakao (CR DE SAKAR)



Dassilamé Pakao 26401école+latrine

UNICEF357 1 0 357

102 675 000

Farabato 6 500 1 école (3 classes) 14 0 1 14 6 100 000

TOTAL ASSAINI 1 1 371 108 775 000



Site centre de : Niagha (CR DE NIAGHA)



Niagha 7141 école1CEM poste

santé100 3 0 100

41 000 000

Madina Téning 4 225 30 0 0 30 8 250 000

Hinako 3 3001 école/ 1 case

santé30 1 1 30

15 000 000

Sinthian Dembarou 3,5 127 0 0 0 -

Sinthian Diaé 3 186 23 0 0 23 6 325 000

Saré Madi 2 155 16 0 0 16 4 400 000

Sinthian Aliou

Diamanka1 49 6 0 0 6

1 650 000

Koudala 1 253 18 0 0 18 4 950 000

Mambounkou 1 360 30 0 0 30 8 250 000

Sinthian Mali 1 275 20 0 0 20 5 500 000

Sibidianto 3 465 école

alphabétisation28 0 1 28

9 950 000

Malifara 4 279 1 école (4 classes) 24 0 1 24 8 850 000

Bambadala 1 5 627 1 école en création 60 0 1 60 18 750 000

Diyabougou 5 105 10 0 0 10 2 750 000

Saré Bouko Salia 6 232 1 école (3 classes) 15 0 1 15 6 375 000

TOTAL ASSAINI 4 5 410 142 000 000


36


Site centre de : Koussy1, Koussy 2 et Nimzatt (CR DE KOUSSY)



Koussy 1 30001 école / 1 CEM/ 1

case santé 235 3 0 235

78 125 000

Koussy 2 1 225 24 0 0 24 6 600 000

Nimzatt 1 1706 1 école 90 0 1 90 27 000 000

Nimaya 2 4301 école / 1 case

santé 45 1 1 45

19 125 000

Djidima 2 460 1 école arabe 48 0 1 48 15 450 000

Boussoura 3 160 15 0 0 15 4 125 000

Bari 5 810 1 école coranique 28 0 1 28 9 950 000

Missira 2 300 23 0 0 23 6 325 000

Hamdani 2 4501 école + 1 école

arabe 0 2 45 16 875 000

TOTAL ASSAINI 4 6 553 183 575 000



Site centre de : Kandiadiou (CR DE DIAROUME)



Kandiadiou 15381 école / 1 école

arabe93 1 1 93

32 325 000

Bagadadji 3 15001 école / 1 case

santé 100 2 0 100

36 500 000

Karara 1 100 9 0 0 9 2 475 000

Kandiounkou 2 15301 école 1 case

santé 92 2 0 92 34 300 000

TOTAL ASSAINI 5 1 294 105 600 000



Site centre de : Inor (CR DE INOR)



Inor (Manding) 1370

1 école 1

maternelle, 1 CEM

1 poste santé

83 2 2 83

36 325 000

Inor (Diola) 1,5 900 60 0 0 60 16 500 000

Inor (Baïnouck) 1 240 9 0 0 9 2 475 000

Maniora 2 400 0 0 0 -

Médina Soukoto 3 120 12 0 0 12 3 300 000

TOTAL ASSAINI 2 2 164 58 600 000


37


Site centre de : Mayor (CR DE INOR)



Mayor 11741 école 1 gr

Mosquée76 2 0 76 29 900 000

TOTAL ASSAINI 2 0 76 29 900 000



Site centre de : Kandialon (CR DE INOR)



Kandialon 3000

1 école 1 école

arabe 1 case santé

2 mosquées

100 3 2 100

45 500 000

Bassada 1 300 1 école 15 0 1 15 6 375 000

Sédeck (Tindinto) 1,5 150 9 0 0 9 2 475 000

Baya 3 192 1 école 28 0 1 28 9 950 000

Kampila 4 250 18 0 0 18 4 950 000

Barandama 5 220 1 école 22 0 1 22 8 300 000

TOTAL ASSAINI 3 5 192 77 550 000



Site centre de : Diacounda (CR DE DIACOUNDA)



Diacounda 12531 école 1 CEM 1

poste santé 94 3 0 94

39 350 000

Yako Wolof 1 150 20 0 0 20 5 500 000

Yako Diola 3 500 1 école + latr (CICR) 58 0 1 58 18 200 000

Kamoghone

(Antenne)3 330 1 école coranique 18 0 1 18

7 200 000

Kamoghone

(Village)5 463 1 école + latr (CICR) 32 0 1 32

11 050 000

Diamamboly 1 240 1 école arabe 40 0 1 40 13 250 000

Kankouléro 1 180 1 école (2 classes) 9 0 1 9 4 725 000

TOTAL ASSAINI 3 5 271 99 275 000


38


Site centre de : Diendième (CR DE DIACOUNDA)



Diendième 1200

1 école 1 poste

santé 1 gde

mosquée

85 3 0 85

36 875 000

Balala 1,5 250 12 0 0 12 3 300 000

Salabéno 3,5 50 1 école latr (CICR) 17 0 0 17 4 675 000

Soukouta 3 50 3 0 0 3 825 000

Koumbangor 3 1000 1 école / mosquée 42 2 0 42 20 550 000

TOTAL ASSAINI 5 0 159 66 225 000



Site centre de : Nioroki (CR DE DIACOUNDA)



Nioroki 1075

1 école1 école

arabe 1 CEM arabe

) 1 dara 1 case de

santé

28 4 0 28

25 700 000

Alout Diola 1 600 1 école 11 0 1 115 275 000

Alout Manding 1,5 2360 1 école 80 0 1 80 24 250 000

(Alout) Bafata 2 522 1 école 33 0 1 33 11 325 000

TOTAL ASSAINI 4 3 152 66 550 000



Site centre de : Diallocounda (CR DE NDIAMALATIEL)



Diallocounda 8001 école 1 poste

santé 50 1 1 50

20 500 000

Médina France 2 10001 école 1 case

santé80 1 1 80

28 750 000

Saré Bitèye 2 805 1 école (2 classes) 80 0 1 80 24 250 000

Dator Kouta (Saré

Seyni)1,5 350 50 0 0 50

13 750 000

Vélingara 3 1 728 1 école (3 classes) 63 0 1 63 19 575 000

Diopkounda 3 700 1 école (3 classes) 44 0 1 44 14 350 000

TOTAL ASSAINI 2 5 367 121 175 000


39


Site centre de : Médina Taybatou (CR DE BOGAL)



Médina Taybatou 1200 1mosq 1école 52 2 0 52 23 300 000

Lycounda 2,5 350 12 0 0 12 3 300 000

Donghoro 3 700 1 école 32 0 1 32 11 050 000

Rouka Peulh

(Irassoli)3 554

1 école case de

santé 68 0 1 68

20 950 000

Bandiagara 3 100 8 0 0 8 2 200 000

Saré Demba Ndiado

(Ndiadocounda)405 1 école 34 0 1 34

11 600 000

TOTAL ASSAINI 2 3 206 72 400 000



Site centre de : Médina Anne Kounda (CR DE BOGAL)



Médina Anne

Kounda300 1 école 35 0 1 35

11 875 000

Goriya Samba Ndao 3 350 54 0 0 54 14 850 000

Médina Moustapha

(Thiékéya)4 300 30 0 0 30 8 250 000

TOTAL 0 1 119 34 975 000



Site centre de : Touba Mouride (CR DE FAOUNE)



Touba Mouride 1600

1 école 2 écoles

arabes 1 dara 1

case santé

104 2 3 104

44 350 000

Saré Lamine Bâ 2 650 57 0 57 15 675 000

Saré Ardo

(Gueyène)3 1400 1 école 70 1 0 70

23 750 000

Médina Bocar Sy 3 9541 école 1 case

santé 110 2 0 110

39 250 000

Diokoul 4 1680 10 dara 78 0 10 78 43 950 000

Banéba (Saré

Demba Thioune)3 519 1 école 42 0 1 42

13 800 000

Saré Alpha

(Vélingara 2)3 617 1 école 56 1 0 56

19 900 000

Médina

Mounawara

(Diamal)

3 400 3 dara 18 0 3 18

11 700 000

Missira Boubacar

Dieng

en face

Touba

Mourid

e

900 1 école arabe 120 0 1 120

35 250 000

TOTAL ASSAINI 4 18 655 247 625 000


40


Site centre de : SARE ELIMANE (CR Ndiamacouta)



Saré El imane 400 1 AP-MOS-CS 29 1 2 29 16 975 000

Médina El Hadji

Baba Dia l lo3

210MOSQUEE 11 0 1 11

5 275 000

Saré Ndiaga Bâ 4 703 MOSQUEE 47 1 0 47 17 425 000

TOTAL ASSAINI 1 3 87 39 675 000



Site centre de : DAROU BAYDAR (CR Bogal)



Darou Baydar 1300 1 EC.P - MOS 145 2 0 145 48 875 000

Saré Sidy 459 MOS 47 0 1 47 15 175 000

Saré Pathé

Dia l lo 900MOS 102 0 1 102

30 300 000

Djinany 80 12 0 1 12 5 550 000

Saré Thianado

(Foréa) 14016 0 1 16

6 650 000

Koutounta 400 1 AP 42 0 2 42 16 050 000

TOTAL ASSAINI 0 6 364 122 600 000


MONTANT TARVAUX DE LA REGION SEDHIOU 53 66 5 128 1 819 700 000

3.2.3 REGION DE TAMBACOUNDA


Site centre de : BANTANTINTI

EDICUL 1 EDICUL 2 Ménage MONTANT

latrines TRAVAUX

BANTANTINTI 1100 1 EC,1 C S-1CTP-2MOSQ 2 3 400 125 750 000

MADINA GUENOTO 3Km 380 Mosquée, campment de chas 1 1 86 30 400 000

WAKELIBOUGOU 3Km 133 Mosquée 0 1 80 24 250 000

SARE SALOUM 5Km 715 Ecole, Mosquée 1 0 80 26 500 000

NEMATABA 4Km 97 mosquée 0 1 50 16 000 000

FODE COUNDA 3Km 473 Ecole,mosquée, centr de santé 2 1 240 77 250 000

FODECOUNDA SADIO 3Km 125 Ecole coranique, mosquée 0 2 40 15 500 000

MONTANT TRAVAUX 6 9 976 315 650 000


41


Site centre de : WALY BABACAR


latrines TRAVAUX

WALY BABACAR 829 1ECP-1CS-1MOSQ 2 1 87 35 175 000

NDIABACK 2KM 280 Aucun 0 0 26 7 150 000

RABIA 2KM 430 1 école primaire et 1 case santé 1 1 47 19 675 000

TOUBA NDIAGUENE 4KM 98 Aucun 0 0 18 4 950 000

DJIDA 3KM 563 1 case de santé 1 0 38 14 950 000

THIOUROUK 5KM 307 Aucun 0 0 29 7 975 000

TIVAOUNE 5KM 224 1 école primaire 0 1 21 8 025 000

DAYTANGUEL 5KM 213 Aucun 0 0 38 10 450 000




Site centre de : SILAME

( NIANI TOUCOULEUR)


latrines TRAVAUX

SILAME 644 1 ECP- 1CS -1MOSQ 1 2 46 21 650 000

PETEL BODI 4km 100 0 0 80 22 000 000

SINTHIOU ISMAILA 3km 255 0 0 40 11 000 000

LAMA SAMABA 1km 445 0 0 92 25 300 000

LAMA BADJI 2km 268 0 0 0 10 2 750 000

SOUNA GOUNASS 3km 235 0 0 12 3 300 000

COUSALAN 5km 155 0 0 9 2 475 000

HAMDALAYE MALICK 8km 503 0 0 0 125 34 375 000

KAHAO MOUSSA SY 3km 400 1 école 0 1 104 30 850 000




Site centre de : NDIAMBOUR


latrines TRAVAUX

NDIAMBOUR 1000 5DAARA-1ECP-1MOSQUE 1 6 72 37 800 000

PARAMPIMPI DIMBOL 800 0 0 0 10 2 750 000

PARAMPIMPI NDIOUGOUMANE 500 0 0 0 9 2 475 000

FOULAKOLON 300 0 0 8 2 200 000

KEUR DAOUDA 200 0 0 5 1 375 000

NDOUMANE 100 0 0 6 1 650 000




Site centre de : LOUMBAL MAKAM


latrines TRAVAUX

LOUMBAL MAKAN 300 1 ECP-1 CS- 1MOSQUE 1 2 100 36 500 000

FASS TTHIECKEN 4KM 100 1 école primaire construction 0 1 132 38 550 000

SINTHIOU THIAKAIE 4KM 150 1 école et 1case santé 1 1 250 75 500 000

SARE HAMADY 4KM 800 0 0 20 5 500 000

MBAL 3KM 200 0 0 6 1 650 000

MISSIRAH PEULH 4KM 400 0 0 12 3 300 000



42


Site centre de : BIRA TABA


latrines TRAVAUX

BIRA TABA 712 1ECP-1CS-1MOSQ 1 2 115 40 625 000

SITAOULE 2 300 0 0 59 16 225 000

SARE PATHE FOUGOULOU 646 0 0 35 9 625 000

KAHAROU TABA 200 1 école et 1 case de santé 1 1 100 34 250 000

VELINGARA YAYA 3km 646 1 Daara 0 1 85 25 625 000




Site centre de : SINTHIOU KALDINGEDICUL 1 EDICUL 2 Ménage MONTANT

latrines TRAVAUX

SINTHIOU KALDING 1000 1 ECP- 1CS - 1MOSQUE 2 1 55 26 375 000

SINTHIOU FODE 2KM 100 0 0 0 28 7 700 000

SINHTIOU SAMBA NDAO 5KM 100 1 ECOL PRIMAIRE 0 1 16 6 650 000

MBOURO DAROU SALAM 5KM 130 1 ECOLE PRIMAIRE 0 1 18 7 200 000

SARE ILOT 5km 150 0 0 0 20 5 500 000

MAKADABA 4KM 100 0 0 0 10 2 750 000




Site centre de : DYABOUGOU SAKHOEDICUL 1 EDICUL 2 Ménage MONTANT

latrines TRAVAUX

DYABOUGOU SAKHO 998 1dara-1ECP-1CS-1MOSQ 2 2 47 26 425 000

DIALOUBE 4KM 700 1dara-1ECP-1CS-1MOSQ 2 2 80 35 500 000

SIRA KOROBOUGOU 5KM 160 1 école primaire 0 1 20 7 750 000

SINTHIOU GUIDIWOLO 5KM 248 1 école primaire et 1 case de santé 1 1 41 18 025 000

INALLAH 6KM 200 0 0 34 9 350 000



FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : TOUBA BELELE


latrines TRAVAUX

TOUBA BELELE 678 1ECP - 1CS - 1 MOSQUE 1 2 80 31 000 000

TOUBA TERRE NEUVE 2KM 320 1 ECOLE PRIMAIRE 0 1 21 8 025 000

SINTHIOU GUEDE 2KM 420 0 0 29 7 975 000

DJIDDAH MOURIDE 2KM 305 0 0 19 5 225 000

MONTANT TRAVAUX 528 1 3 149 52 225 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : MASSEMBE


latrines TRAVAUX

MASSEMBE 1390 1 ECP - 1 CS - 1MOSQUE 2 1 540 159 750 000

VILLAGE 13 3.5KM 600 1 école primaire et 1 case de santé 1 1 60 23 250 000

VILLAGE 11 4KM 500 1 école primaire et 1 daara 0 2 100 32 000 000

TINKOLY 4KM 300 1 école primaire 0 1 110 32 500 000

KODIAN 5KM 170 60 16 500 000



43

FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : SANKAGNE


latrines TRAVAUX

SANKAGNE 1224 1ECP-1EGLIS-1CS-1MOSQ 2 2 153 55 575 000

ADJAF 4km 2000 1 Ecole 0 1 262 74 300 000



FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : TOUBA DAROU SALAM


latrines TRAVAUX

TOUBA DAROU SALAM 2000 3ECP -1DAARA-1MOSQ 3 2 254 87 850 000

SITAOULE MANDINGUE5Km 206 Mosquée Banque Céréalier 1 1 140 45 250 000

MADINA YERA 5Km 163 Ecole, banq Cer, centre cout, 1 2 70 28 250 000

SARE MODOU DIAWO 2Km 135 Mosquée 0 1 36 12 150 000

VELINGARA TOUNKE 2Km 148 Mosquée 0 1 66 20 400 000

SINTHIOU VELINGUARA2Km 215 mosquée 0 1 16 6 650 000

MADINA HAROUNA 3Km 206 mosquée 0 50 13 750 000

DIADALA 6Km 215 Mosquée, Ecole 0 2 120 37 500 000

BARKAYEL 4km 206 0 1 60 18 750 000

MONTANT TRAVAUX 5 11 812 270 550 000


FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : YORODONDE


latrines TRAVAUX

YORODONDE 952 1ECP - 1 CS -1MOSQUE 2 1 153 53 325 000

TABADIANG SOUNA 2KM 300 32 8 800 000

MISSIRAH SEYDI 1,5KM 150 1 Ecole primaire 0 1 16 6 650 000

SARE GUIDADO 3KM 144 13 3 575 000

MAKANDI 3KM 40 3 825 000

YOLI SOUMA 3KM 40 4 1 100 000



FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : FADYACOUNDA


latrines TRAVAUX

FADYACOUNDA 700 1 ECP - 1 CS- 1 MOSQUE 1 2 200 64 000 000

MBANE KALIBOU 1km 700 2 ECP - 1 CS- 1 MOSQUE 1 2 203 64 825 000

DEMBARY 2KM 260 18 4 950 000

SINTHIOU FARY 3KM 200 13 3 575 000

MADYNA 5KM 700 2 ECP - 1 CS- 1 MOSQUE 1 2 123 42 825 000

TALEBE 3KM 320 24 6 600 000

SINTHIOU DIATABE 3KM 300 27 7 425 000

SARE GUEWLE 4KM 150 9 2 475 000

SINTHIOU SAMBAROU 3KM 450 49 13 475 000



44

FICHE DE SYNTHESE DES DONNEES SOCIO-ECONOMIQUESSite centre de : NIAOULINGTANOU


latrines TRAVAUX

NIAOULINGTANOU 418 2 ECP - 1 CS- 1 MOSQUE 1 2 140 47 500 000

KALIBOUROU 3KM 400 0 0 45 12 375 000

DAROU SALAM 2KM 200 0 0 12 3 300 000

SARE MALEDI 300 0 0 17 4 675 000

SARE NIANA 1KM 800 1 école primaire, 1 case de santé, 2 0 68 27 700 000

TOUBA TAFASIR 500 1 école primaire, 1 case de santé, 1 1 60 23 250 000

SAFALOU 4KM 500 3 école primaire, 1 case de santé, 1 1 60 23 250 000



MONTANT TRAVAUX REGION DE TAMBA 41 68 6 473 2 154 075 000

3.2.4. MONTANT GLOBAL DES REALISATIONS DU PROJET EN ASSAINISSEMENT

EDICUL 1 EDICUL 2 BESOINS MONTANT

LATRINES TRAVAUX

K O L D A 26 49 5 330 1 538 575 000

S E D H I O U 48 68 4 894 1 819 700 000

T A M B A C O U N D A 46 80 7 334 2 154 075 000

TOTAL PROJET 120 197 17 558 5 512 350 000

COUT I E C (15% des travaux) 826 852 500

COUT ESTIMATIF DU PROJET 6 339 202 500

IMPREVUS (5% du coût du projet) 316 960 125

COUT GLOBAL DU PROJET 6 656 162 625

REGIONS

45

4. IV. Stratégie de mise en œuvre

Pour atteindre les objectifs du projet, le bureau d’étude va mener sa stratégie de mise

en œuvre autour de cinq (05) axes principaux suivant le manuel de procédures pour la

réalisation des OMD en assainissement rural (PEPAM ; 2006) :

- Mobilisation sociale - Renforcement des capacités locales - Animation, sensibilisation - Réalisation des ouvrages - Suivi/supervision.

Cette stratégie qui s’appuie sur ce qui a été fait dans le cadre du projet SEN/011- volet

Assainissement, a été améliorée en couplant chaque latrine individuelle à un dispositif

de lave-mains et un lavoir.

4.1. MOBILISATION SOCIALE

Information / plaidoyer

Des ateliers d’information et de plaidoyer se tiendront dans les quatre (03) régions

ciblés par le projet à savoir : Kolda, Sédhiou et Tambacounda.

Ils vont regrouper les Préfets, Sous - Préfets, Présidents de Communauté Rurale

(PCR), les Chefs de villages centres, les Services Techniques, les ONGs, les

ASUFOR.

Ils ont pour objectifs :

- d’informer les populations sur le projet, les villages ciblés, la participation des bénéficiaires et le mode de collecte des contributions financières ;

- d’échanger avec les PCR sur les possibilités d’appui pour une bonne gestion des ouvrages publics (voir Annexe 1, Protocole d’accord),

- d’échanger avec les conseillers ruraux sur les possibilités de financement des populations démunies.

Les ateliers d’information/plaidoyer se tiendront dans les communautés rurales.

4.2. Marketing social du projet

Il s’agira de mieux valoriser le projet par des actions comme :

- La mise en place des panneaux d’indication pour bien localiser les sites du projet ;

- La confection de tees shirts, de casquettes et autres… pour signifier la présence du projet sur le terrain ;

- La numérotation pour mieux identifier les ouvrages construits dans le cadre du projet selon une codification retenue par toutes les parties prenantes.

46

A cet effet, les techniciens de l’ONG seront formés par le PEPAM à l’utilisation

du PDA.

- La localisation par GPS des ouvrages pour renseigner la base de données du PEPAM.

4.3. Assemblée communautaire

Le socle de la mobilisation sociale est la tenue dans chaque village d’une assemblée

communautaire. Il a pour but :

- d’informer les populations sur les objectifs du projet, les contributions attendues des bénéficiaires, le mode de collecte de la participation financière et le programme de sensibilisation à mettre en œuvre par les relais féminins ;

- d’identifier les relais à former au niveau de chaque village cible pour appuyer la sensibilisation, d’impliquer les personnes influentes (chefs de village, Imams, présidents des associations de base…) en somme tout le réseau à travers duquel les messages pourront être véhiculés.

L’identification de ces relais se fera par les populations lors d’un focus group ou d’une

rencontre très élargie au niveau de chaque village cible. Ces mêmes assemblées

feront l’objet de créations de comité local de pilotage (CLP) dans chaque village, pour

une meilleure appropriation du projet par les populations.

Chaque comité aura un bureau composé de :

* le Chef du village ou son représentant,

* le Trésorier qui collecte les contributions financières,

* le Magasinier qui assure la gestion des matériaux du village,

* le représentant des GIEs qui réalisent les ouvrages,

* Un représentant du centre de santé,

* Les relais qui interviennent dans le village.

Le rôle des CLP est :

- de servir d’interlocuteur entre les populations et l’équipe du projet,

- de faire le marketing et de générer la demande,

- de bien gérer les contributions financières à remettre au Technicien de l’ONG.

- d’identifier les maçons à former pour la réalisation des ouvrages ;

- d’identifier les animateurs à former ;

47

- d’assurer la sécurité des matériaux et matériels du projet stockés dans le petit

magasin.

4.4. RENFORCEMENT DES CAPACITES LOCALES

- Formation des animateurs sur tout le projet. Ces derniers assurent le suivi rapproché des activités des relais sur le terrain de concert avec les techniciens ;

- Formation des relais féminins à la méthode SARAR/PHAST. A l’issue de la formation, chaque relais disposera d’un sac à outils pour mener à bien l’animation et la sensibilisation dans les villages cibles du projet ;

- Formation des enseignants, tous les enseignants des écoles cibles du projet seront formés à la méthode SARAS/PHAST. Ainsi, ils disposeront chacun d’outils d’animation pour une meilleure sensibilisation à l’école ;

- La formation des enseignants est prévue.

- Formations des magasiniers, trésoriers, CLP

- Formation des maçons : les maçons bénéficieront d’une formation théorique et d’une formation pratique qui consistera à réaliser un ouvrage de démonstration pour chaque type.

Une fois formés, les maçons seront organisés progressivement en GIE et ils

pourront ainsi signer des contrats avec la Direction de l’Assainissement pour la

réalisation des Ouvrages individuels.

L’ONG va également travailler avec les GIE locaux déjà existants.

- Formations des techniciens sanitaires pour leur permettre d’assurer le contrôle des travaux.

Par rapport à ces différents thèmes de formations, des modules et des outils adaptés

seront développés et mis à la disposition des personnes concernées.

4.5. ANIMATION, SENSIBILISATION

- Animation, sensibilisation des populations par les relais féminins pour un changement de comportements à l’aide des outils SARAR/PHAST dont la planification se fera avec l’aide des animateurs.

- Education à l’hygiène dans les écoles par les Enseignants. L’école constitue une porte d’entrée pour un changement de comportements au

sein de la communauté à travers les élèves.

48

4.6. REALISATION DES OUVRAGES

4.6.1. Ouvrages individuels

Les types d’ouvrages qui seront proposés en fonction de la nature du sol et de la

profondeur de la nappe sont : La Toilette à Chasse Manuelle (TCM), la Douche et le

Lavoir puisard.

Approvisionnement des chantiers en matériaux de construction Les chantiers seront approvisionnés en matériaux (ciment, fer, bois, plomberie,

zinc,…) et par achats au niveau local et stockés dans les magasins centraux créés au

niveau des départements. Chaque magasin polarisera un certain nombre de villages.

Des camions vont ensuite acheminer les matériaux vers les petits magasins des

villages.

Le gravier et les moellons seront acheminés des carrières vers les villages cibles.

Confection des agglos par les mouleurs dans les villages Confection des portes par des menuisiers locaux Construction des ouvrages individuels par les GIE locaux qui auront contracté

avec l’ONG sous la supervision de la D.A Suivi de la réalisation des ouvrages par les techniciens sanitaires.

4.6.2 Edicules publics

C’est un ouvrage collectif qui sera réalisé dans les écoles, les centres de santé ou

dans les marchés dans le but de promouvoir une meilleure hygiène.

Il est constitué de deux compartiments (filles /garçons). Le compartiment des filles

comporte 4 cabines et 1 lavabo ; celui des garçons dispose de 3 cabines, 3 urinoirs et

1 lavabo. Chaque cabine est une latrine type TCM.

L’édicule public est construit selon le modèle du PEPAM et ses plans seront soumis

pour approbation à la DA par l’ONG avant les travaux.

La stratégie de réalisation des édicules se fera autour des points suivants :

Signature de protocole d’accord entre la DA et les Conseils Ruraux bénéficiaires des ouvrages (annexe1)

Signature de contrats avec les entrepreneurs locaux sous la supervision de la

DA

.Approvisionnement des sites en matériaux

Construction des édicules publics par les entrepreneurs locaux.

49

4.6.3 Contribution des populations

La contribution des populations se fera à deux niveaux :

- Niveau communautaire : une acceptation de mettre à la disposition du projet des magasins pour le stockage des matériaux,

- Niveau individuel : une contribution en nature, physique ou financière pour l’acquisition des ouvrages d’assainissement.

Pour une bonne gestion des contributions financières, l’ONG mettra à la disposition du

conducteur des travaux de la zone considérée, un lot de carnets de reçus pour la

collecte des montants récoltés par le trésorier du CLP selon le type d’ouvrage choisi.

En échange, l’agent de l’ONG remettra au trésorier les reçus des ouvrages

commandés à remettre aux bénéficiaires

Avec les souches des reçus, le conducteur enregistre ainsi toutes les demandes (voir

Annexe 2) dans sa base de données et qui seront programmées pour le trimestre

suivant (l’ONG va travailler sur une programmation trimestrielle).

Les fonds ainsi collectés seront reversés dans une banque locale et vont contribuer à

la mise en œuvre du projet (partie : contribution des bénéficiaires).

4.7. SUIVI / SUPERVISION

- Le Directeur Résident coordonne et supervise toutes les activités du projet, en étroite collaboration avec la cellule Assainissement du projet PEPAM-UE ;

- Le Chef du Service Développement Communautaire, après la formation des relais, des exploitants des ouvrages collectifs et des enseignants, assure le suivi mensuel des activités sociales (mobilisation sociale, animation, sensibilisation) en rapport avec les animateurs ;

- Les animateurs assurent le suivi hebdomadaire des activités de sensibilisation menées par les relais, ainsi que le fonctionnement des CLP (voir Annexe 3, Supervision des activités d’IEC) ;

- Les conducteurs de travaux assurent :

Les formations techniques des maçons et autres techniciens ;

la collecte des contributions auprès des trésoriers et leur versement dans une banque locale ;

la programmation des ouvrages à réaliser et l’inventaire des besoins en matériaux de construction pour chaque trimestre ;

l’approvisionnement des chantiers en rapport avec les gestionnaires des magasins centraux. Chaque gestionnaire disposera d’un registre pour enregistrer les entrées des matériaux venant de Dakar et les sorties vers les villages cibles ;

50

le contrôle technique de l’exécution des ouvrages en rapport avec les techniciens sanitaires ;

la réception des ouvrages en rapport avec la cellule Assainissement du projet PEPAM (voir Annexes 4, 5 et 6, Réception des ouvrages).

N.B. : Il est à noter que le conducteur contrôleur sera là pour le compte De l’ONG pour

l’ensemble des activités sur le terrain. Ceci est de nature à montrer que les 2 parties

(sociale et technique) se complètent .

- Les techniciens Sanitaires assurent :

La détermination de la situation de référence de chaque village avant tout démarrage d’activités dans la localité considérée (annexe 10) ;

la bonne gestion des matériaux stockés dans les petits magasins des villages (voir Annexes 7 et 8, Livraison des matériaux) ;

le contrôle au quotidien des travaux des mouleurs, des GIE et des entrepreneurs locaux.

5. OBSERVATIONS ET SUGGESTIONS

Dans les trois régions, les populations ont manifesté leur ardent désir de participer au

projet malgré leurs faibles revenus.

Leurs conditions sociales et politiques développent chez les populations un esprit

attentiste. Les initiatives collectives ont du mal à se mettre en place pour résoudre des

problèmes quotidiens. Ils attendent que le technicien de l’hydraulique vienne réparer

les pannes simples. La même situation est vécue par des familles qui ne se lavent pas

les mains faute de moyen disent-ils. Or avec un sachet coûtant 50 FCFA et une

bouteille d’eau de 1.5 l, toute la famille peut se laver pendant deux à cinq jours. La

méthode participative permet de développer l’appropriation du projet par les

populations et l’esprit d’entretien et de maintenance. Le projet est très attendu par les

populations. Aussi le marketing social doit en être le point focal pour leur permettre de

mieux s’approprier le projet afin qu’elles puissent fixer ses fils artisans qui préfèrent

souvent aller dans les capitales régionales pour travailler. Ils ne sont présents qu’au

début de la saison hivernale. Les communautés rurales doivent s’impliquer dans la

gestion du projet et mettre une cellule pour le suivi des ouvrages sanitaires.

La promotion de la production et l’utilisation du biogaz à partir des excrétas est un

accélérateur pour l’atteinte des OMD. En effet l’utilisation de la biomasse va :

alléger les tâches ménagères des femmes qui n’auront plus à aller

chercher du bois dans la brousse.

préserver l’environnement en réduisant la pollution des nappes et

en freinant les déforestations.

développer l’électrification rurale.

51

produire de l’engrais et développer le maraîchage pour les femmes

qui est une source de revenu surtout pour le genre qui est mieux

organisé.

Le montant global estimé pour le projet peut être adapté au budget prévu par le

bailleur en appliquant un pourcentage sur les besoins en latrines.

52

6. ANNEXES

ANNEXE 1 : PROTOCOLE D’ACCORD ENTRE COMMUNAUTÉ RURALE ET L’ONG ANNEXE 2 : ENREGISTREMENT DES DEMANDES / VILLAGE ANNEXE 3 : SUPERVISION DES ACTIVITÉS D’IEC DANS LE VILLAGE ANNEXE 4 : PROCÈS VERBAL DE RÉCEPTION DÉFINITIVE DES OUVRAGES INDIVIDUELS / VILLAGE ANNEXE 5 : RÉCEPTION PROVISOIRE DES OUVRAGES PUBLICS / COMMUNAUTÉ RURALE ANNEXE 6 : PROCÈS VERBAL DE RÉCEPTION DÉFINITIVE DES OUVRAGES PUBLICS / COMMUNAUTÉ RURALE ANNEXE 7 : FICHE DE LIVRAISON / RÉCEPTION DES MATÉRIAUX AU COMITÉ VILLAGEOIS ANNEXE 8 : FICHE DE LIVRAISON DES MATÉRIAUX AUX BÉNÉFICIAIRES D’OUVRAGE ANNEXE 9 : FORMATION DES EXPLOITANTS DES LATRINES PUBLIQUES ANNEXE 10 : FICHE DE LA SITUATION DE RÉFÉRENCE

ANNEXE 11 PLAN D’EDICULE DE TYPES 1

ANNEXE 12 PLAN D’EDICULE DE TYPE 2 ECOLE ET CASE DE SANTE

ANNEXE 13 PLAN D’EDICULE DE TYPE 2 MOSQUE

ANNEXE 14 PLAN DE LATRINE DU PROJET

ANNEXE 15 DEVIS ESTIMATIF DES EDICULES DE TYPE 1

ANNEXE 16 EXEMPLE DE TDR SUPERVISION DES TRAVAUX

53

Annexe 1

Protocole d’accord entre Communauté rurale

et la direction de l’assainissement

Entre,

La Communauté rurale de ………………………………….., représentée par son Président, ci-

après désigné par le "maître d’ouvrage"

Et

La Direction de l’Assainissement, représenté par le Superviseur du volet Assainissement du

projet PEPAM-UE,

ci-après désigné sous le vocable Agence d’exécution,

Il est convenu ce qui suit :

Article 1 : Objet du protocole

Le présent protocole a pour objet de déterminer les engagements des deux parties dans le cadre de la gestion des ouvrages publics dans la communauté rurale.

Article 2 : Engagements de la Communauté rurale Le maître d’ouvrage s’engage à :

mettre en place un budget équivalant à environ 10% du coût des édicules publics et devant servir à faire face aux charges initiales d’exploitation et autres travaux de finition tels que raccordement à l’eau, peinture, etc…;

organiser le système d’exploitation et de maintenance des ouvrages publics ;

mettre en place un exploitant pour chaque ouvrage collectif.

Article 3 : Engagements de l’Agence d’exécution L’Agence d’exécution du Programme s’engage à :

mettre à disposition un maître d’œuvre pour assurer le contrôle et la réalisation des travaux;

apporter le montant requis pour la réalisation des édicules publics ;

prendre en charge les frais de formation des exploitants des édicules aux techniques de gestion de ces ouvrages.

Article 4 : Durée du protocole Ce protocole prend effet à compter de la date de signature par les deux parties et ce pour toute

la durée du Projet PEPAM-UE dans la communauté rurale.

Le Président de la CR Le Superviseur DA

54

Annexe 2

Enregistrement des demandes/village

Région de

Département de

Communauté rurale de

Village de

N° d’ordre

Prénom Nom

Type

d’ouvrage

demandé

Type de

contribution

Montant

versé

(FCFA

Date

TOTAL

55

Annexe 3

Supervision des activités d’iec dans le village

Région de

Département de


Village de

Nom de l’Animateur

Nom du Relais communautaire

…………… …………… ……………

Activité Nombre Nombre Nombre Total

Discussion individuelle avec les ménages

Discussion de groupe

Animation récréative

Animation radio rurale

Sensibilisation à l’entretien des ouvrages

…………..

……………

Demande recensée

……………….

Date :

Animateur Le relais communautaire Le Président du CLP

56

Annexe 4

Procès verbal de Réception définitive des ouvrages individuels/village

Région de

Département

Communauté Rurale de

Village

de

Nombre

de TCM

Nombre

de

lavoirs

puisard

Nombre

de

Douche

Nombre

de

Lave-

mains

TOTAL

Date :

Technicien ONG Président du CLP Superviseur DA

57

Annexe 5

Réception provisoire des ouvrages publics/Communauté Rurale

Région de

Département de

Communauté

rurale

Village Latrine

scolaire

Latrine

marché

Latrine

dans

…

Latrine

dans

…

Total

Date :

Technicien ONG Entreprise Superviseur DA

58

Annexe 6

Procès Verbal de Réception définitive des ouvrages publics/Communauté rurale

Région de :

Département de

Communauté

Rurale

Village

Latrine

scolaire

Latrine

marché

Latrine

de ……. …….

TOTAL

Date :

Technicien ONG PCR Superviseur DA

59

Annexe 7

Fiche de livraison/Réception des matériaux au comité villageois

Région de

Département de


Village de

N° Désignation Unité Quantité

1 Ciment

2 Fer de diamètre X1


4 Fil de fer d’attache

5 Clou

6 Etc..

Date :

Le technicien sanitaire Le magasinier Le trésorier Le président du clp

60

Annexe 8

Fiche de livraison des matériaux aux bénéficiaires d’ouvrage

Région de

Département de


Village de

N° Désignation Unité Quantité

1 Ciment



4 Fil de fer d’attache

5 Clou

6 Etc..

Date :

Le Technicien Sanitaire Le Bénéficiaire Le magasinier Le président du CLP

61

Annexe 9

Formation des exploitants des latrines publiques

Région de


Responsable activité

Travailleur social et technicien supérieur du maître d’œuvre

Démarche Formation théorique et pratique

Intitulé Objectif

Formation des exploitants des latrines publiques et du gestionnaire des matériaux de construction

Indication sur le contenu de la formation

Introduction au projet d’assainissement

Rôle des différents acteurs du village

Collecte des droits de passage

Programme d’entretien et de maintenance

Tenue des livres d’exploitation

Horaires de fonctionnement des édicules

Planning quotidien type d’exploitation des édicules publics

Règles d’utilisation des édicules publics

Inventaire du matériel pour chaque édicule

Inventaire des produits d’entretien pour trois mois et par édicule

62

Annexe 10

Situation de référence

Région de


Village de

Intitulé Objectif

Étude du milieu dans les villages

Indication sur le contenu minimal du rapport

1. Données générales

Nombre de hameaux

Nombre de concessions

Population

Nombre de ménages

2. Typologie des établissements publics

Écoles : nombre, nombre d’élèves, de salle de classe

Structures de santé

Marché

Gares

Autres

3. Niveau de couverture en assainissement

Ménages

Établissements publics

4. Institutions ou organisations locales existantes

Inventaire des structures administratives

Inventaire des OCB, activités et expériences

Existence de maçons, de relais communautaire

5. Aspects socio-sanitaires

Connaissances, attitudes et pratiques en matière d’hygiène

6. Demande en assainissement

Latrines privées

Latrines publiques

Lavoir

Douche

7. Volonté de payer

63

Annexe 11 PLAN D’EDICULE DE TYPES 1

64

Annexe 12 PLAN D’EDICULE DE TYPE 2 ECOLE ET CASE DE SANTE

65

Annexe 13 PLAN D’EDICULE DE TYPE 2 MOSQUEE

66

Annexe 14 PLAN DE LATRINE DU PROJET

67

Annexe 15 DEVIS ESTIMATIF DES EDICULES DE TYPE 1 ET LATRINE

DEVIS QUANTITATIF EDICULE 1

Désignations des Ouvrages U Qtés Prix U. Prix Total

Implantation de chantier, installation, repli de chantierEns 1 25 000 25 000

fouille pour fondation à une profondeur 60 cm m3 21 3 500 73 500

béton armé pour semelles-amorces et poteauxm3 1,88 95 000 178 600

béton armé pour chainages bas et haut m3 1,98 95 000 188 100

maçonneries en agglos creux de 15 m² 154 4 600 708 400

maçonneries en agglos pleins de 15 m² 73 5 600 408 800

Enduit au mortier de ciment de 500 kg m² 243 1 490 362 070

dalle en béton armé epaisseur de 10 cm m3 4,3 75 000 322 500

Tuyau PVC 110 pour évacuation FF 1 150 000 150 000

Tuyau PVC 110 pour alimentation PVC pressionFF 1 125 000 125 000

F+P robinets d'arrêt 15/21 U 8 3 000 24 000

F+P carreaux sol gres cérame m² 57,1 8 500 485 350

F+P carreaux faïence murale sur 1,6m m² 90,4 6 900 623 760

F+P portes à barre avec un cadre en bois U 7 60 000 420 000

F+P chaise à la turque U 7 30 000 210 000

F+P peinture gylatex m² 243 800 194 400

TOTAL GENERAL EDICULE 1 4 499 480

DEVIS ESTIMATIF DE LATRINE TCM AVEC DOUCHE

DESIGNATION DES OUVRAGES Unité QTE P,U P,T

Fouille en masse pour fondation et fosse m3 6,2 1650 10230

remblais pour les fondations m² 2,3 1500 3450

Maçonneries pleines de 15 m² 18,2 3750 68250

Maçonneries creuses de 15 pour élevation m² 18,5 3500 64750

Béton armé 350 kg pour dalle couverture m3 0,4 75000 30000

Béton armé 350 kg pour dalle plancher m3 0,67 32000 21440

Bacs aluzinc de 2m largeur 1m ml 8 2000 16000

poutrelles fraké 6x8 cm ml 10,5 1950 20475

fût 60l équipé de robinet U 1 10500 10500

portes à cadreen lattes et tôle de zinc U 2 15000 30000

TOTAL LATRINE TCM 275095

68

Annexe 16 EXEMPLE DE TDR SUPERVISION DES TRAVAUX

MISE EN ŒUVRE DU VOLET ASSAINISSEMENT

1. Stratégie de mise en œuvre de la composante Assainissement

Les principes directeurs de mise en œuvre de la composante sont les suivants:

Les ouvrages seront conçus suivant les recommandations techniques et l'un des plans standards figurant dans le "Manuel des projets d'assainissement rural" édité par le PEPAM1; les édicules publics seront composés de huit (08) cabines de toilettes à chasse

manuelle (TCM) et réparti en deux (02) compartiments : un compartiment pour femmes doté de 4 cabines dont une est aménagée pour handicapé et d’un lavabo et un compartiment pour hommes doté de 3 cabines et d’une 4ème comprenant 4 urinoirs et un lavabo (poste de lavage des mains).

Les systèmes d'assainissement individuels seront du type latrines TCM (toilettes à chasse manuelle), avec un bac à laver puisard intégrant un lave-mains ;

Les fosses des différents systèmes seront dimensionnées suivant la texture des sols tout en tenant compte de la profondeur de la nappe phréatique.

La construction des ouvrages est prévue de la manière suivante: Les édicules publics seront construits à l'entreprise dans le cadre d'une

procédure de passation de marché classique; Les ouvrages d'assainissement individuels seront construits par des

entrepreneurs locaux ou communautaires : PME, TPE, GIE ou entrepreneurs individuels. Un dispositif de formation de maîtres maçons sera mis en place pour permettre à ces entrepreneurs d'acquérir les capacités requises pour construire des ouvrages de manière adéquate.

Les ouvrages individuels ne seront réalisés que sur la demande des bénéficiaires (ménages) au niveau des villages ; tandis que les ouvrages collectifs seront construits dans les chefs lieux de CR sur des sites communautaires (écoles, centres de santé, etc.…)

Une participation financière sera exigée de chaque bénéficiaire, qui prendra la forme suivante : pour chaque édicule public les Communautés rurales bénéficiaires devront

constituer une épargne initiale équivalente à 10% de l'investissement, qui servira de fonds de roulement pour l'entretien de l'ouvrage qui est à la charge de la CR. Les préposés devront être formés aux techniques simples de gestion d’ouvrages communautaires d’assainissement.

Une participation à l'investissement correspondant à environ 10% de la valeur des ouvrages (latrines TCM + bac à laver puisard + lave-mains) sera demandée à chaque ménage bénéficiaire.

1 manuel PEPAM –DASS disponible mars 2006.

69

2. OBJECTIFS ET RESULTATS ATTENDUS DES PRESTATIONS

2.1. Objectif global

L’objectif global de l'intervention visée par les présents termes de référence est d’assurer durablement l’alimentation en Eau Potable et l’Assainissement (AEPA) des zones rurales du Sénégal, en vue d’améliorer les conditions de vie et de santé des populations ainsi qu’à la contribution à l’amélioration de la qualité de vie et des performances du sous-secteur de l’assainissement en milieu rural. 2.2 Objectif spécifique

L’objectif spécifique de l'intervention est la mise en œuvre des activités IEC et contrôle de travaux d'assainissement de la composante "Développement des infrastructures d'assainissement" du sous-programme AEPA-PEPAM UE dans les 3 Régions d'intervention du sous-programme : Kolda, Sédhiou et Tambacounda. 2.3. Résultats attendus

Les résultats attendus de ces activités "IEC et contrôle de travaux" sont d'une part, la mise en place de conditions favorisant le changement de comportement des populations par rapport à l'hygiène sanitaire et l'eau potable, et conséquemment l'amélioration du taux d'accès des populations rurales à l'assainissement. Les résultats attendus des prestations sont les suivants:

17558 ménages ruraux disposent d'un système d'assainissement autonome individuel assurant de manière adéquate l'évacuation des excrétas et des eaux usées ménagères ;

317 édicules publics sont à construire dans 50 villages centre et 320 villages polarisés, assurant de manière adéquate l'hygiène sanitaire dans les lieux publics les plus fréquentés.

Les maîtres maçons seront formés à la construction d'ouvrages adéquats d'assainissement autonome à usage individuel (latrines améliorées, bacs à laver puisard et lave-mains) et collectif (édicules);

Les enseignants disposent d'un module d'enseignement à l’éducation sanitaire et environnementale et à l’hygiène, et recevront formation adéquate pour l'utiliser correctement avec leurs élèves;

Les relais féminins sont à former à la promotion de l'hygiène pour favoriser à la base les changements de comportement et le désir d’améliorer leur cadre de vie.

Un système de gestion sera mis en place au niveau de chacun des 317 édicules

70

publics afin d'assurer le fonctionnement durable de l'ouvrage, leur entretien et leur maintenance.

Le tableau ci-dessous donne la répartition prévisionnelle des résultats par Région. Cette répartition est susceptible d'évoluer en fonction de la demande dans chaque région.

KOLDA SEDHIOU TAMBA Total

Latrines améliorées 4613 5128 6473 16214

Bacs à laver – puisard + lave-mains

4613 5128 6473 16214

Edicules publics1 36 53 41 130

Edicules publics 2 48 66 68 182

Enseignants - - - -

Maçons - - - -

Relais féminins - - - -

3. Consistance, localisation et durée des prestations

3.1. Informations générales

Les prestations à réaliser se regroupent en deux missions :

Mission 1: organisation, supervision et contrôle de l'exécution des travaux d'infrastructures d'assainissement (édicules publics et latrines familiales).

Mission 2: ingénierie sociale incluant les activités d'information-éducation- communication et de formation des acteurs (enseignants, maîtres maçons, populations, élus locaux etc.) et appui au suivi évaluation

Le bureau d’études doit impérativement décrire précisément dans son offre la méthodologie d’intervention qu’il compte mettre en œuvre pour mener à bien les missions et activités décrites ci-après, en adéquation avec les moyens prévus. La construction des systèmes individuels, basée sur la réponse à la demande, couvrira a priori les 60 communautés rurales ciblées, mais pourra éventuellement s'étendre dans des communautés rurales limitrophes. 3.2. Mission 1- Organisation, supervision et contrôle de travaux

Les prestations à réaliser au titre de cette mission sont les suivantes:

Assistance à la Direction de l’Assainissement pour définir et exécuter les procédures d’acquisition et de passation des marchés afférents aux différents travaux ;

Conception générale, planification et coordination des travaux: Collecte et traitement des demandes de systèmes d'assainissement de la part

des ménages ruraux ; Planification et coordination des travaux et émission des ordres de services aux

71

entrepreneurs en fonction des demandes; Etudes d'implantation des édicules publics, en relation avec les élus locaux; Études de valorisation des boues de vidange au niveau des CR ; Détermination des modifications secondaires et complémentaires à apporter au projet si nécessaire, en fonction des constatations faites en cours d'exécution et après accord de la Direction de l’Assainissement. En vue de permettre aux entreprises d'établir leurs plans d'exécution ; gestion et archivage des informations relatives aux travaux, à savoir : le planning général des travaux, les plannings de réalisation de chaque marché, les coûts liés à l'agencement selon les régions, l'élaboration des courbes prévisionnelles et effectives de décaissement, l'influence des changements demandés ou à demander par ordre de service, l'évaluation des demandes et revendications des entreprises. suivi des plannings de réalisation des marchés, intégration de ces plannings dans le planning d'ensemble du projet, tenue à jour de ce planning d'ensemble et déclenchement des interventions nécessaires à son respect ou, à défaut, notification des mises en demeure aux entreprises; Information systématique du Client sur l'état d'avancement des travaux et dépenses, ainsi que sur les décisions éventuelles à prendre.

Contrôle des travaux de construction des édicules publics: Approbation des études et plans d'exécution des ouvrages ; contrôle sur chantier prévu par les marchés de travaux en vue de la vérification et de l'acceptation des matières, matériaux qui sont mis en œuvre ou des équipements qui sont montrés sur le chantier; Contrôle des essais de matériaux, des essais de béton ; Réalisation pratique de l’ouvrage selon les règles de l’art ; Etablissement des attachements à faire contradictoirement avec les entreprises; Etablissement des procès-verbaux de réception provisoire des travaux par marché et, avec la collaboration du Client le contrôle des essais de réception des travaux sur le site; Préparation, l'organisation et la direction de réunions de chantier avec le Client et les entreprises au niveau de leurs représentants sur le site ; rédaction et diffusion des comptes rendus de ces réunions; Etablissement des ordres de service et procès verbaux à notifier aux entreprises qui seront soumis à l'approbation et à la signature du Client.

Contrôle des travaux de construction des systèmes d'assainissement individuel: Sélection et formation des maçons locaux aux techniques de construction des latrines améliorées domestiques (TCM), de bacs à laver puisards et de lave-mains au niveau des ménages ; Contrôle de qualité des ouvrages d'assainissement autonomes construits par les maçons formés; Contrôle des quantités d'ouvrages réalisées par les entrepreneurs; Enregistrement du versement des participations des bénéficiaires à l'investissement avant démarrage des travaux ; Certification des ordres de paiement aux entrepreneurs, à effectuer à partir d'un compte spécial du projet.

72

3.3. Mission 2: Ingénierie sociale et appui au suivi-évaluation

Ingénierie sociale. L'objectif du dispositif IEC est d'une part, de favoriser les changements de comportement par rapport à l'eau potable et l'hygiène sanitaire, et d'autre part, de mobiliser la capacité d'influence des décideurs politiques, responsables techniques et élus locaux vis-à-vis des populations au bénéfice des actions de plaidoyer et de promotion du programme. Le Bureau d'études mettra en œuvre les techniques les mieux éprouvées d'IEC pour véhiculer le plus efficacement possible les informations et messages entrant dans le cadre du programme, et notamment:

Il développera les outils SARAR/PHAST adaptés aux besoins des activités de terrain, notamment les outils destinés à un changement de comportement des populations sur les plans hygiène et assainissement.

Il concevra et mettra en œuvre un programme de marketing social destiné à structurer et faire émerger la demande en matière de systèmes d'assainissement individuel. Ce programme inclura en particulier: L’élaboration d’un programme d’information technique de proximité, par le biais

de supports appropriés ; La conception et la diffusion de messages relatifs à l’hygiène du milieu et à la

santé par un ensemble de techniques de communication choisies (radio, presse, télévision)

Il concevra et exécutera le programme de formation des acteurs du projet et notamment : Les élus locaux, pour la gestion des édicules publics. Les relais féminins au niveau villageois, pour la promotion de l'hygiène sanitaire

et de l'offre du sous-programme, et du PEPAM en général; Les enseignants, pour l'utilisation des outils SARAR développés à l'intérieur d'un module d'enseignement destiné aux élèves.

Il procèdera au suivi évaluation mensuel des activités d’éducation à l’hygiène sanitaire

Le Bureau d'études devra supporter l'ensemble des coûts de mise en œuvre des actions d'IEC, et notamment:

Le versement à chaque relais féminin d'une indemnité de compensation par mois, pendant toute la durée des activités de ces relais;

les frais de transport et de séjour des maîtres maçons, enseignants et relais féminins hors de leur domicile dans le cadre de leur formation, qui feront l'objet d'une indemnité forfaitaire de 5000 FCFA/jour versée à chaque participant;

Les coûts des prestataires de communication (radio, télévision, etc.). Appui au suivi évaluation du projet. Le bureau d'études établira, au démarrage du

projet, une situation de référence sur la situation de l'assainissement rural dans la zone

d'intervention du projet. Cette situation de référence sera établie pour chaque

Communauté rurale où seront implantés des systèmes d'assainissement individuels

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(indépendamment de la présence ou non d'édicules publics). Le bureau d'études

s'attachera en particulier à collecter les données de base concernant:

Le nombre d'édicules publics fonctionnel dans la Communauté rurale;

Le taux d'équipement moyen des ménages en systèmes d'assainissement de type latrines VIP ou TCM, en bacs à laver puisard;

La présence éventuelle d'autres projets d'assainissement rural et leur programme de travail ;

Les données épidémiologiques éventuellement disponibles qui permettraient d'évaluer l'impact du sous-programme sur la santé publique

Après le démarrage du projet, le Bureau d'études devra transmettre mensuellement au Client les données suivantes, en vue d'alimenter le système de suivi-évaluation du PEPAM:

Le nombre de demandes pour un système d'assainissement individuel et leur répartition village

La liste des localités où le projet a réalisé au moins un ouvrage d'assainissement individuel;

Le nombre d'ouvrages réalisés dans chaque localité, avec un sous-détail quantitatif par type (latrines ventilées, TCM, bacs à laver puisard, etc.)

La liste des Communautés rurales où le projet a réalisé des édicules publics

Le nombre, le site d'implantation et la localisation par coordonnées GPS de chaque édicule public construit la liste nominative actualisée des entrepreneurs formés avec leurs coordonnées;

La liste nominative actualisée des enseignants formés et l'identification des établissements scolaires correspondants.

Les données seront transmises sur support électronique (fichier Excel ou équivalent), suivant un format compatible avec le système de suivi-évaluation du PEPAM, et qui sera défini d'accord partie avec le Client au démarrage des prestations. Le bureau d'études décrira dans son offre le dispositif de collecte, de traitement et d'analyse de données et d'informations qu'il prévoit pour réaliser les prestations ci-dessus. 3.4. Moyens à mettre en œuvre par le bureau d'études

3.4.1. Moyens en personnel

Effectif - Le personnel-clé suivant sera mobilisé par le bureau d’études pour l’exécution des prestations :

1 socio-économiste, chef de mission, pour un volume de prestations de 12 homme-mois;

1 ingénieur génie-civil, pour un volume de prestations de 12 hommes-mois;

7 techniciens supérieurs en génie-civil dont 2 pour Kolda et 2 pour Sédhiou et 3

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pour Tambacounda,

6 travailleurs sociaux dont 2 pour Sédhiou et 2 pour Kolda et 3 pour Tambacounda, Ce personnel pourrait appartenir à l’ONG sous- traitante;

Par ailleurs, le bureau devra sélectionner, former et superviser les femmes ou "relais féminins" qui interviendront au niveau des communautés villageoises afin d'assurer une animation et sensibilisation de proximité sur l’hygiène et l’assainissement, ainsi qu'une information des populations sur l'offre du sous-programme vers les ménages. Chaque relais féminin sera mobilisé pour une période de 21 mois. En matière de personnel, il est fortement recommandé aux Bureau d’études de s’associer à des ONG locales spécialisées dans les activités d’IEC. Le bureau d'études a par ailleurs toute la latitude pour mobiliser des ressources supplémentaires en expertise pour mener à bien sa mission. Il précisera dans son offre quelles sont ces ressources. Il est enfin précisé que :

Les services de formation des enseignants et des maçons feront l'objet d'un paiement forfaitaire au prorata du nombre de personnes effectivement formées. Ce paiement couvre les frais directs d'organisation: remboursement des déplacements et frais séjour des participants, intervention de ressources en appui ponctuel, etc.

les campagnes de communication feront l'objet de paiements forfaitaires trimestriels sur la base de l'offre financière du bureau d'études. Ce paiement couvre les frais directs des campagnes

Responsabilités - Les responsabilités entre les membres de l’équipe du bureau d’études seront réparties comme suit (cette répartition est indicative, le bureau d’études peut proposer dans son offre un partage de responsabilités qu’il estimerait plus efficient) :

le socio-économiste, chef de mission, sera le responsable de l’équipe. Il interviendra à temps partiel pour une durée cumulée de douze (12) mois répartis sur la période totale d’intervention de vingt-quatre (24) mois. Il assurera notamment les tâches suivantes: Conception, planification et supervision de toutes les activités d’IEC; Formation des travailleurs sociaux à l'application des procédures IEC Contrôle interne de qualité des prestations IEC sur le terrain; Conception et contrôle d'exécution des campagnes de communication; Contrôle de qualité et traitement des données de suivi-évaluation; Exécution des activités de formation d'enseignants; Synthèse et analyse des résultats des activités; Élaboration et transmission des rapports périodiques et de fin de projet; Établissement des décomptes des prestations;

Représentation du bureau d'études à toutes les réunions d'avancement organisées par la Direction de l’Assainissement ;

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Suivi financier du projet

L'ingénieur génie civil sera l'assistant direct du chef de mission. Il interviendra à temps partiel pour une durée cumulée de quatorze (14) mois répartis sur la période totale d’intervention de vingt-quatre (24) mois. Il assurera notamment les tâches suivantes: Conception, planification et supervision de toutes les activités de contrôle de travaux et de formation en construction du projet. formation des techniciens supérieurs en génie-civil à l'application des procédures de formation des maîtres maçons et de contrôle de travaux d'édicules et de systèmes d'assainissement individuel. Contrôle interne de qualité des prestations de contrôle et formation IEC sur le terrain ; Assistance au chef de mission pour l'élaboration des rapports.

Les techniciens supérieurs en génie-civil interviendront sous la responsabilité de l'ingénieur génie-civil. Ils assureront notamment les tâches suivantes: Sélection et formation des maîtres maçons Contrôle et réception provisoire des travaux d’édicules publics Contrôle de qualité des ouvrages d'assainissement individuels Collecte de données pour les rapports mensuels de travaux

Les travailleurs sociaux interviendront sous la responsabilité du socio-économiste chef de mission. Ils assureront notamment les tâches suivantes: Sélection et formation des relais féminins; Supervision des activités des relais féminins; Tenue des réunions d'information et d'animation sensibilisation auprès des autorités locales, élus locaux, populations, leaders politiques et religieux, etc. conformément à la méthodologie du bureau d'études; Collecte de données pour les rapports mensuels. Suivi mensuel des activités d’éducation à l’hygiène sanitaire Qualification - Le personnel fourni par le Bureau d’études aura les qualifications professionnelles et les tâches suivantes :

Le socio-économiste chef de mission sera un expert avec au minimum dix (10) ans d’expérience professionnelle. Il aura une formation de niveau équivalent à BAC + 4 au moins dans le domaine de la sociologie rurale et/ou du développement communautaire et/ou autres domaines pertinents. Il devra déjà disposer de solides références dans la gestion des projets en milieu rural et de solides références dans la conception et la mise en œuvre d'activités IEC et de formation de formateurs dans le domaine de l’assainissement et de l'hygiène sanitaire en milieu rural.

L'ingénieur génie-civil sera un expert avec au minimum huit (8) ans d'expérience. Il aura une formation équivalente à BAC + 4 au moins dans le domaine du génie-civil, du génie rural, du génie sanitaire et/ou autres domaines pertinents. Il devra disposer de solides références dans la gestion technique de projets d'assainissement rural, ainsi que dans le domaine de la formation.

Les techniciens supérieurs en génie-civil seront des praticiens confirmés dans le suivi et contrôle des travaux de construction d'ouvrages de génie civil avec une expérience professionnelle de trois (3) ans au minimum. Ils auront une formation de niveau équivalent à BAC + 2 au moins dans le domaine du génie-civil, du génie rural, du génie sanitaire et/ou autres domaines pertinents. Ils devront disposer de références avérées en contrôle de travaux en milieu rural. Une expérience spécifique en contrôle

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d'ouvrages d'assainissement sera un avantage.

Les travailleurs sociaux seront des praticiens confirmés de l’animation- sensibilisation en milieu rural avec une expérience professionnelle de trois (3) ans au minimum. Ils devront disposer de références avérées dans l'utilisation des méthodes de type SARAR/PHAST, la formation de relais communautaires et les relations avec les autorités traditionnelles et territoriales. 3.4.2. Moyens matériels et logistiques

Le bureau d’études ouvrira une base permanente dans chacune des deux zones du projet : Tambacounda d’une part, Kolda-Sédhiou d’autre part. Pour la zone de Tambacounda, le bureau d’études s’installera dans la ville de Tambacounda. Pour la zone Kolda-Sédhiou le bureau d’études s’installera soit à Kolda, soit à Vélingara, soit à Sédhiou. Le bureau d’études mobilisera exclusivement pour l’exécution des prestations, le matériel roulant suivant, qui devra être remis au Client en bon état à la fin du contrat.

Trois (3) véhicules 4x4 de type double cabine climatisé

Dix (10) motocyclettes tout terrain cylindrée 125 cm3 Le bureau d’études devra disposer d’une ligne téléphonique et d’un accès à l’Internet dans chacune des bases permanentes. Le bureau d’études mettra à la disposition de son personnel tous les équipements et matériels techniques, didactiques, informatiques et logistiques nécessaires à l’exécution des prestations. Le bureau d’études doit impérativement décrire avec précision dans son offre l’organisation matérielle et logistique qu’il s'engage à mettre en place et fournira la liste des matériels informatiques logistiques et didactiques prévus. 4. PRODUITS LIVRABLES

4.1. Rapport mensuel

Le rapport mensuel contiendra les éléments d’information et d’appréciations suivantes :

Le compte-rendu des activités du mois ;

La progression des indicateurs de progression dans le processus de développement de la demande des ménages et de suivi des réalisations ;

Le tableau de suivi de l’exécution technique et financière des prestations.

La comparaison entre les délais et coûts planifiés et les délais et coûts réels;

Documentation photographique sur les activités et/ou incidents les plus importants dans la période concernée. Un format standard de rapport mensuel sera mis au point d’accord partie entre le bureau d’études et le client au démarrage des prestations. Les relevés détaillés d’indicateurs de progression et de suivi-évaluation seront remis sur support informatique dans des formats d’enregistrements qui devront permettre leur transfert dans les bases de données gérées par les services centraux.

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4.2. Rapport trimestriel

Le rapport trimestriel consolidera les rapports mensuels du trimestre et les éléments d’information et d’appréciations supplémentaires suivants :

Une analyse consolidée de l’évolution des indicateurs de progression du trimestre,

Un exposé des événements particuliers du trimestre des problèmes rencontrés ainsi que des mesures d’atténuation prises ;

Le chronogramme actualisé des prestations du bureau d’études ;

Le planning d’activités prévisionnel pour le trimestre suivant ;

Des propositions éventuelles de réajustement de la méthodologie et/ou du calendrier d’intervention nécessaires à l’atteinte des objectifs visés ;

Un dossier photos illustrant les phases importantes des prestations ; 4.3. Rapport de fin du projet

Le Bureau d’études remettra un rapport de fin de projet à l’issue des prestations. Ce rapport contiendra notamment :

Une synthèse générale quantitative et qualitative des résultats obtenus par le bureau d’études et leur comparaison aux objectifs des termes de référence ;

Une analyse et un bilan des performances du sous-programme par rapport à la situation de référence ;

Un bilan des leçons apprises à l’issue du projet et des bonnes pratiques applicables aux projets futurs ;

Le tableau final de l’exécution technique et financière du projet ;

Un dossier photo complet représentatif de l’historique des activités du projet. 4.4. Edition des rapports

Les rapports mensuels et trimestriels seront édités en quinze (15) exemplaires. Ils seront remis au Client au plus tard 10 jours calendaires après la fin du mois ou du trimestre. Le rapport de fin de projet devra être disponible en version provisoire 45 jours calendaires avant la fin du projet, il sera édité par le bureau d’études en dix (10) exemplaires. Le client disposera de trente (30) jours calendaires pour faire parvenir au Bureau d’études ses observations ainsi que celles du bailleur sur la version provisoire du rapport. La version finale du rapport de fin de projet devra être remise au Client 15 jours calendaires après réception des observations et prise en compte de celles-ci. Le rapport de fin de projet en version définitive sera fourni en quinze (15) exemplaires. Tous les rapports mensuels, trimestriels et finaux devront en outre être remis en version électronique, au format compatible MS Word ou MS Excel.

un peuple-un but-une foi

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