Producteur de plants de pommes de terre

Un métier technique et passionnant

PLANTS DE BRETAGNEPLANTS DE BRETAGNEPlants de pommes de terre certifiés

Certified seed potatoes

La Bretagne,

un terroir exceptionnel pour un plant de qualité

PLANTS DE BRETAGNEPLANTS DE BRETAGNEPlants de pommes de terre certifiés

Certified seed potatoes

Création Création

Le climat breton, un atout majeurLe climat tempéré breton est une chance pour le plant de pomme de terre qui trouve là les conditions idéales d’une croissance régulière, propice à de bons rendements. La pluviométrie, la faiblesse des écarts thermiques profitent à la qualité et à la précocité du plant breton dont la réputation n’est plus à faire.

Une filière solide, organisée et expérimentéeLa Bretagne produit du plant depuis près d’un siècle. Les producteurs bénéficient d’une filière organisée qui fait jouer la synergie des compétences entre ses différents acteurs. Sur le terrain, les techniciens sontchargés d’épauler une vingtaine de producteurs et d’effectuer un contrôle sanitaire efficace et permanent.

Une priorité : la rechercheAvec 2 stations d’obtention variétale et 2 stations Inra, la filière bretonne sécurise sonaccès aux marchés. De nouvelles variétés ex-clusives et protégées sont lancées tous les ans.La filière se démarque ainsi un peu plus de laconcurrence internationale.

56 100 57 05071 100

127 100

107 500109 650

0

20 000

2003 2005 2007

73 400

89 500

145 400

126 800

2009 2011

40 000

60 000

80 000

100 000

120 000

140 000

160 000

Tonnage total (dont export) Tonnage export

50 150

99 200

2001

Evolution du tonnage commercialisé.

Une filière en plein essorLa filière de plants bretons se développe à l’exportDepuis une quinzaine d’années, les volumes de plants depomme de terre bretons commercialisés ne cessent d’aug-menter. La balance commerciale de la filière est largementpositive. Sur les 145 000 tonnes vendues en 2011-2012, 55000 étaient destinées à la France et 90 000 à l’export vers 55pays clients. La grande qualité des plants, les variétés re-connues et la bonne réputation de la filière bretonne expli-quent en grande partie cette dynamique.

De bonnes conditions de travailLe métier de producteur a fortement évolué. De la plantation auconditionnement, la mécanisation a permis une améliorationconsidérable des conditions de travail. La modernisation des bâtiments avec des stockages frigorifiques régulés et l’automatisation du conditionnement facilitent également le travail.

Technique et passionnantLe producteur de plant doit faire face à une exigence : la qualité sanitaire de la semence qui sera revendue. C’est un véritable travail de sélectionneur qui demande des compétences techniques et sanitaires. Ayant à cœur de remplir cette mission au mieux, les producteurs multiplient avec passion les variétés qui leur sont confiées.

Un réseau de techniciens sur le terrain Protection phytosanitaire, conservation, suivi… 15 techniciens spécialistes accompagnent les producteurs auquotidien sur le terrain. Les producteurs sont également destina-taires d’une information technique adressée régulièrement par faxou par mail.

Tests en laboratoire Tests sous serre Essais plein champ Plantation Culture Suivi sanitaire

Un métier

pointu et valorisant

Dans quelle mesure peut-on dire que lemarché du plant de pomme de terre est enplein essor ?

En cinq ans, la Bretagne a pris des parts surle marché de l’export. C’est une voie de dé-veloppement avec de bonnes perspectives.Le Moyen-Orient et le Golfe sont sur descourbes de croissance intéressantes. Despays comme l’Irak sont en demande de nosproduits. La filière bretonne de plants depommes de terre jouit d’une bonne réputa-tion dans le Moyen-Orient, le Maghreb, et enAfrique noire. Notre portefeuille variétal et laqualité de notre travail sont de réels atoutssur ces marchés.

Que peut-on dire aux candidats à la production pour les convaincre ?

Le plant est un métier gratifiant et passion-nant. Une fois qu’on a commencé, c’estcomme un virus… Nous disposons de variétés reconnues : nous devons répondreà cette demande en croissance et la popu-lation des producteurs est vieillissante.Nous avons besoin de sang neuf pour assu-rer ce développement. La production de semences de pommes de terre est unebonne activité dans la conjoncture actuelle.Il y a moins de volatilité des prix, ce qui per-met d’envisager des revenus à l’année pourle producteur. En outre, il est possible de démarrer progressivement en appui avecdes producteurs qui ont déjà les infrastruc-tures et le matériel. Des solutions de regroupement sont aussi envisageables. Sion ne répond pas présent d’autres vontprendre la place…

“ Pierre Cadiou,Président de l’associationdes collecteurs de Bretagne

Les perspectives sont bonnes

La filière cherche de nouveaux producteurs pour assurer la pérennité de son déve-loppement. Elle met en place un accompagnement des candidats à la production :optimisation de la logistique, parrainage par un producteur expérimenté, recherchede solutions d’entraide pour limiter les investissements, suivi technique rapproché,formations, voyages d’études, visites d’exploitations…La filière est également prête à financer une étude technico-économique person-nalisée.

Grâce à la sous-traitance, il est possible de démarrer avec 4 ou 5 hectares sans investir beaucoup. Le producteur novice peut :

• se limiter à la partie culture/végétation et sous-traiter les travauxà une Entreprise de Travaux Agricoles (ETA),

• sous-traiter la partie stockage/conditionnementà des producteurs déjà installés et bien équipés.

Ensuite chacun décide de l’évolution de son atelier.

Accompagnement technique Récolte Tri Stockage Conditionnement Exportation

Bienvenue

aux nouveaux producteurs

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Certified seed potatoes

A 40 ans, Stéphane Le Menn produit des plants de pommes de terre à Lanhouarneau dans le Nord Finistère sur 24hectares. Sous-traitant au départ pour un autre exploitant, il a décidé d’investir dans une infrastructure en 2009avec 3 autres producteurs, dont l’expérimenté Laurent le Borgne. Regards croisés.

“

Stéphane et Laurent ont choisi une solution collective

Stéphane Le Menn - Lanhouarneau

Pourquoi avoir choisi le plant de pomme de terre ?J’étais producteur de légumes frais et d’industrie lorsqueje me suis installé en 2006. J’ai commencé à produire duplant dès cette date à la demande d’un producteur-vendeur. A l’époque, je ne gérais que le suivi des culturessur 6 ha, sans matériel spécifique. J’ai réalisé de la sous-traitance pendant trois ans, ce qui m’a permis de décou-vrir cette culture que je ne connaissais pas. La productionde plant m’intéressait vraiment, donc j’ai envisagé d’ in-vestir dans du matériel pour être plus autonome. Le plantc’est une culture très intéressante, qui demande beau-coup de technique et c’est ce qui fait son intérêt. Il y a dutravail quasiment toute l’année, c’est loin d’être mono-tone.

C’est à ce moment là que tu as opté pour une solutioncollective ?Il y avait un groupe de producteurs sur mon secteur dontLaurent faisait partie et qui réfléchissait à un investisse-ment collectif. J’ai rapidement intégré cette équipe en2008 et nous avons décidé d’investir ensemble dans unbâtiment équipé d’une chaîne de conditionnement en2009.

Quels sont les avantages de cette solution ?Cela permet de partager les risques, de faire des écono-mies d’échelle et d’avoir accès à un matériel performant.Je ne me voyais pas investir dans une chaîne complètede A à Z tout seul. Il y a aussi la main d’œuvre : c’est plusfacile à gérer à plusieurs. C’est une gestion globale plusrationnelle que quand on est tout seul. En outre, je bé-néficie de l’expérience de Laurent avec qui j’échange tousles jours. Cela m’apporte beaucoup et m’aide dans mesprises de décision.

Avez-vous reçu des aides pour cet investissement ?Notre société Pommes de terre du Léon a reçu 20 % desubventions de l’Europe (Feader), du Conseil général etdu Conseil régional dans le cadre de cet investissement.Ça a été un élément déclencheur. De mon côté, mon col-lecteur Germicopa m’a aidé dans le démarrage de l’acti-vité de 2009 à 2012.

Laurent Le Borgne - Plougar

A 57 ans, Laurent est un producteur expérimentépuisqu’il cultive le plant de pomme de terre depuis plusde 30 ans. Une expérience qu’il met au service de ses au-tres collègues producteurs au sein de la société qu’ils ontfondée en commun. Un choix qui lui a permis de gagneren confort.

Pourquoi avoir choisi d’investir dans des moyens com-muns avec 3 autres producteurs ?Personnellement, j’étais contraint d’investir dans unenouvelle chaîne de conditionnement. Le faire avec d’au-tres m’a permis d’avoir accès à un plus grand confort detravail. C’est une solution plus compliquée à mettre enplace puisqu’on est plusieurs, mais au final on s’y re-trouve tous. Il y a eu un an de réflexion, mais à partir dumoment où le groupe avait pris sa décision, nous avonsavancé vite.

La filière a besoin de trouver de nouveaux producteurs.Vous considérez que c’est une bonne solution pourconvaincre des jeunes agriculteurs ?Oui, bien sûr. C’est une solution intelligente qui permetde partager non seulement du matériel, mais aussi desidées et des solutions. On discute souvent entre nous. Onne se connaissait pas avant, aujourd’hui on a appris à seconnaître et à travailler ensemble. C’est un plus. Cepen-dant, chacun garde sa liberté et reste responsable de saproduction. Au niveau technique, un jeune a besoin d’unsoutien au départ. Il l’a grâce aux techniciens de BretagnePlants qui apportent un appui renforcé les premières an-nées. Avec la solution de l’investissement en commun, ilbénéficie aussi du regard des autres.

Société Pommes de terre du LéonPlougar (29)

• 4 exploitations associées (Stéphane Le Menn, Laurent Le Borgne,Richard Cadiou, Christian Picart)

• 90 ha de plants de pommes de terre

• Bâtiment de 2 300 m2

• Stockage frigo de 1350 t

• Stockage récolte de 1 000 t

• Chaîne de conditionnement complète

• Coût de l’investissement : 1,2 milliond’euros (20 % de subventions)

”

Le plant de pomme de terre est une culture facile à intégrer dans l’assole-ment de l’exploitation. Côté organisation, elle n’est pas très gourmande entemps et la gamme des variétés ainsi que la destination (France ou export)apportent de la souplesse dans le choix des périodes de travail.

C’est aussi un excellent précédent pour des céréales : • Sur le plan agronomique, le plant de pomme de terre s’avère être une

coupure positive dans une rotation avec une dominante de graminées.En outre, la pomme de terre ne demande en moyenne que 70 unitésd’azote par ha.

• Sur le plan sanitaire, cette culture favorise une forte réduction de la flore et de la faune pathogènes.

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ContactPour un premier appel sans engagement afin de découvrir le métier,

rencontrer des producteurs et trouver toutes les réponses à vos questions, n’hésitez pas à appeler :

Philippe DOLOResponsable développement technique - 06 89 84 04 76

Bretagne Plants - Roudouhir - 29460 Hanvec - Tél : 02 98 21 97 00 - Fax : 02 98 21 97 08e-mail : bretplants@plantsdebretagne.com - www.plantsdebretagne.com

Une culture

facile à intégrerdans l’assolement

Le bio aussi est en plein essor.La demande en plant depomme de terre biologiqueest en pleine explosion. Il faut savoir que la Bretagneproduit aujourd’hui près de 80 % des semences biofrançaises. Là encore le climat breton est un atout exceptionnel pour le plant. La filière bio cherche des producteurs pour pour-suivre son développement.

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