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EDITO : Les troubles bénins du système génito-urinaire sont très répandus et peuvent être incommodants. Dans cette lettre, nous abor- derons uniquement l’hypertro- phie bénigne de la prostate, les cystites et la sécheresse vagi- nale, troubles très fréquents qui peuvent répondre favorable- ment à la phytothérapie. Les hommes, peu conscients de la fonction et des troubles de la prostate, ne mesurent pas l’importance d’un dépistage précoce. Ils sont souvent désemparés par ces troubles dont ils ont bien souvent des représentations erronées, qu’ils associent parfois à une perte de virilité. Ils sont inquiets des conséquences des traitements. Ainsi, ils ignorent leur prostate jusqu’à l’apparition des premiers symptômes. Les signes urinaires, dans le meilleur des cas, sont sans gravité mais ils peuvent révéler un cancer chez certains. Les femmes, quant à elles, sont très souvent concernées par les cystites. Cette pathologie bénigne peut être invali- dante à cause de ses nombreuses récidives. Le « syndrome génito-urinaire de la ménopause », récent concept, inclut des troubles vaginaux et vési- caux qui affectent près d’1 femme sur 2 pendant et après la ménopause. Ce syndrome reste encore mal compris et très peu considéré. Pourtant il entraîne des effets sévères sur l’équilibre émotionnel, la vie sexuelle, la continence, l’autonomie et la qualité de vie. L’amincissement des muqueuses vaginales qui induit les symptômes de la dyspareunie ne doit pas être négligé durant la ménopause. Au fil de cette lettre d’information, nous vous présenterons quelques ingrédients naturels inté- ressants pour la prise en charge de ces troubles. Nous vous souhaitons une agréable lecture et vous rappelons que toute notre équipe de conseillers reste disponible au numéro vert : Laboratoire SOFINNOV - Compléments Nutritionnels Madame, Monsieur, Docteur, Le comité scientifique www.sofinnov.com APPEL GRATUIT DEPUIS UN FIXE OU UN POSTE FIXE OU UN PORTABLE TROUBLES BÉNINS DU SYSTÈME GÉNITO-URINAIRE MARS 2019 Lettre d’information nº 137 OFINNOV Gamme expert du laboratoire Sofibio Les signes urinaires, dans le meilleur des cas, sont sans gravité mais ils peuvent révéler un cancer chez certains. Histologie de l’urocystite glandulaire

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Page 1: TROUBLES BÉNINS DU SYSTÈME GÉNITO-URINAIRE · 2019. 3. 13. · L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), appelée aussi adéno-myo-fibrome prostatique, est une affection

EDITO :

Les troubles bénins du système génito-urinaire sont très répandus et peuvent être incommodants. Dans cette lettre, nous abor-derons uniquement l’hypertro- phie bénigne de la prostate, les cystites et la sécheresse vagi-nale, troubles très fréquents qui peuvent répondre favorable-ment à la phytothérapie.

Les hommes, peu conscients de la fonction et des troubles de la prostate, ne mesurent pas l’importance d’un dépistage

précoce. Ils sont souvent désemparés par ces troubles dont ils ont bien souvent des représentations erronées, qu’ils associent parfois à une perte de virilité. Ils sont inquiets des conséquences des traitements. Ainsi, ils ignorent leur prostate jusqu’à l’apparition des premiers symptômes. Les signes urinaires, dans le meilleur des cas, sont sans gravité mais ils peuvent révéler un cancer chez certains.

Les femmes, quant à elles, sont très souvent concernées par les

cystites. Cette pathologie bénigne peut être invali-dante à cause de ses nombreuses récidives. Le « syndrome génito-urinaire de la ménopause », récent concept, inclut des troubles vaginaux et vési-caux qui affectent près d’1 femme sur 2 pendant et après la ménopause. Ce syndrome reste encore mal compris et très peu considéré. Pourtant il entraîne des effets sévères sur l’équilibre émotionnel, la vie sexuelle, la continence, l’autonomie et la qualité de vie. L’amincissement des muqueuses vaginales qui induit les symptômes de la dyspareunie ne doit pas être négligé durant la ménopause.

Au fil de cette lettre d’information, nous vous présenterons quelques ingrédients naturels inté-ressants pour la prise en charge de ces troubles.

Nous vous souhaitons une agréable lecture et vous rappelons que toute notre équipe de conseillers reste disponible au numéro vert :

Laboratoire SOFINNOV - Compléments Nutritionnels

Madame, Monsieur, Docteur,

Le comité scientifique

www.sofinnov.com

APPEL GRATUIT DEPUIS UN FIXE OU UN POSTE FIXE OU UN PORTABLE

TROUBLES BÉNINS DU SYSTÈME GÉNITO-URINAIRE

MARS 2019Lettre d’information nº 137

OFINNOVGamme expert du laboratoire Sofibio

Les signes urinaires, dans le meilleur des cas, sont sans gravité mais ils peuvent révéler un cancer chez certains.

Histologie de l’urocystite glandulaire

Page 2: TROUBLES BÉNINS DU SYSTÈME GÉNITO-URINAIRE · 2019. 3. 13. · L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP), appelée aussi adéno-myo-fibrome prostatique, est une affection

LETTRE D’INFORMATION Nº 137 | Mars 2019

L’âge moyen de découverte clinique de l’adénome est de 65 ans chez le sujet européen. En France, plus de 6 millions d’hommes

sont concernés par l’HBP. L’HBP est liée à l’hypertrophie progressive des structures glandulaires particulièrement dans la partie entourant l’urètre. Dans un premier temps, l’hypertrophie est d’abord microscopique puis elle s’accentue et devient macroscopique (l’augmentation de volume de la prostate est alors détectable par échographie).Dans un troisième temps, cette hypertrophie entraîne des troubles urinaires, elle est alors symptomatique.Néanmoins, il n’existe pas de relation directe entre le volume de la prostate et l’intensité des troubles ressentis par le patient.

Les symptômes de l’HBP sont généralement classés comme : • irritatifs (fréquence plus élevée des mictions, nycturie, irritations, miction impérieuse ou incontinence d’urgence),• obstructifs (miction retardée, faiblesse du jet, goutte à goutte postmictionnel, sensation de miction incomplète et rétention

urinaire).

I) HYPERTROPHIE BÉNIGNE DE LA PROSTATE

02

L’hypertrophie bénigne de la prostate (HBP),

appelée aussi adéno-myo-fibrome prostatique, est

une affection non cancéreuse, d’évolution lente, qui

débute progressivement à partir de 30 ans, mais ne

s’exprime en général qu’à partir de 40 ans chez 18%

des hommes pour augmenter en fréquence avec

l’âge (plus de 50% des hommes de plus de 70 ans).

Evolution

Les études montrent que les hommes atteints d’HBP peuvent s’attendre à une lente progression des symptômes. Les symptômes peuvent cependant aussi diminuer sans traitement.

Une obstruction de longue durée de l’évacuation de la vessie due à l’hypertrophie de la prostate peut entraîner une diminution du volume fonctionnel de la vessie, avec épaississement de la paroi et accentuation des réflexes. La manière dont les modifications physiopathologiques donnent lieu à des symptômes n’est pas encore bien connue.Outre les infections urinaires, une miction plus difficile peut également être compliquée par une rétention urinaire aiguë ou chronique et une incontinence vésicale. L’apparition d’hydronéphrose, une autre conséquence possible de l’HBP, peut entraîner des troubles de la fonction rénale (dans moins de 2% des cas).

L’objectif du traitement est surtout d’améliorer le confort du patient, ensuite seulement de prévenir les complications et ce, avec le moins possible d’effets indésirables.

II) CYSTITES

Les données épidémiologiques témoignent de la grande fréquence des cystites. En France, une femme sur deux

présenterait une cystite aiguë dans sa vie, et 50% feraient des cystites récidivantes. Le pic est atteint entre 20 et 30 ans. L’incidence nationale des infections du tractus urinaire est probablement sous-estimée, une proportion importante des cystites aiguës fait l’objet d’une automédication ou est trai-tée sans ECBU (Examen cytobactériologique des urines). Les cystites sont 50 fois plus fréquentes chez la femme que chez l’homme. 1) Facteurs bactériens de virulenceLes pathogènes sont le plus souvent d’origine endogène. Escherichia coli (80% des cas environ) provient des

fécès, alors que Staphylococcus saprophyticus (3 à 7% en France) est un commensal de la peau et des voies génitales. D’autres bacilles à Gram négatif, comme Klebsiella sp., Pro-teus sp., Enterobacter sp. et Pseudomonas sp. se rencontrent surtout chez les patientes présentant des facteurs favorisants.

Adhérence bactérienne La possibilité d’adhérer aux cellules vaginales et urothéliales par l’intermédiaire de structures spécifiques, les adhésines, constitue le facteur essentiel de virulence. Les bactéries fixées par les adhésines ne sont pas facilement éliminées par les flux corporels et peuvent libérer leurs toxines

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dans les tissus de l’hôte. En général, les souches uropathogènes possèdent simultanément plusieurs systèmes d’adhésines.Les adhésines des E. coli uropathogènes sont des structures filamenteuses de surface appelées « pili » ou « fimbriae », ou des protéines non filamenteuses de la membrane externe. Ce sont de longs appendices filamenteux de nature protéique situés à la surface de la bactérie. Les pili sont le principal moyen d’attachement de la bactérie aux cellules épithéliales. Leur faible diamètre et leur longueur permettent une adhérence forte. Pili ou fimbriae

Autre mécanisme d’adhérence :Disposition en biofilm : Les biofilms sont des couches denses de bactéries liées par une matrice. Les bactéries pourraient se développer en biofilms dans la vessie pour résister aux mécanismes de défense de l’hôte ainsi qu’à l’action des antibiotiques.

Schéma d’organisation d’un biofilm

2) Facteurs liés à l’hôte Les facteurs propres à l’hôte apparaissent clairement dans le cadre des infections récidivantes, qui surviennent le plus souvent chez des femmes jeunes dont l’arbre uri-naire est anatomiquement normal. La bactérie doit trou-ver chez l’hôte les récepteurs nécessaires à l’adhérence pour que l’infection du tractus urinaire se développe. La bactérie fixée doit coloniser le vagin, puis l’urètre, enfin la vessie et, dans certains cas, le haut appareil urinaire.- Flore bactérienne perturbéeL’infection du tractus urinaire est précédée par la colonisa-tion du périnée, de l’introïtus vaginal et de la muqueuse urétrale par une souche uropathogène d’origine fécale. Les uropathogènes sont normalement absents du vagin et de l’urètre terminal grâce aux lactobacilles. Ces bacilles à Gram positif commensaux habituels du vagin, produisent de l’acide lactique qui maintient un pH acide et inhibe la croissance des uropathogènes, mais aussi un peroxyde d’hydrogène qui pourrait servir de défense. Certains composants de la paroi des lactobacilles empêche-raient l’adhérence aux cellules uroépithéliales en bloquant les sites d’attachement. - Facteurs favorisant l’infection vésicaleOn observe un pic de fréquence des infections du tractus urinaire entre le 8ème et le 15ème jour du cycle menstruel. Ceci pourrait s’expliquer par une réceptivité accrue des cellules urothéliales prélevées au milieu du cycle. La contraception par un produit spermicide imprégnant les préservatifs ou en complément du diaphragme augmente la colonisation vaginale par E. coli, probablement du fait de l’action détergente du nonoxynol-9.

Ce facteur favorisant doit être systématiquement recherché dans les infections récidivantes.Bien que la plupart des uropathogènes soient d’origine fécale, une infection génitale peut aussi être le réservoir de germes à éradiquer pour éviter les récidives.Après la ménopause, le pH s’élève, les lactobacilles disparais-sent et le vagin est colonisé par des entérobactéries. Le traite-ment local par les œstrogènes rétablit alors un pH vaginal acide, permet une recolonisation par le lactobacille et la dis-parition des entérobactéries, aboutissant à une diminution significative de la fréquence des cystites.L’antibiothérapie accroît le risque des infections du tractus urinaire dans les semaines qui suivent. Ceci est particulière-ment vrai pour les bêtalactamines, qui altèrent la flore uro-génitale endogène et prédisposent à la colonisation vaginale par un uropathogène.L’inoculation vésicale est facilitée par la proximité des orifices périnéaux, la brièveté de l’urètre féminin, l’absence des sécré-tions prostatiques bactéricides. Le rôle des rapports sexuels qui ouvrent largement l’urètre, notamment s’il persiste des brides hyménéales cicatricielles, est essentiel. Le début de l’activité sexuelle est souvent marqué par les premières infections. Une bactériurie transitoire est possible après le rapport. Les rapports fréquents et rapprochés sont un facteur de risque. L’effet protecteur de la miction postcoïtale n’a pas été confirmé. Le rôle du sondage est évident : le cathétérisme occasionnel déclenche une infection chez 1% des patients et l’infection sur sonde à demeure est quasi constante.

Aspects cliniques

Cystite aiguëLe diagnostic est rapidement évoqué devant les douleurs mictionnelles. Une femme jeune en période d’activité génitale, sans passé pathologique, non enceinte et non ménopausée qui se plaint de la survenue brutale de douleurs à la miction associées à la pollakiurie ou à des besoins impérieux sans fièvre ni douleurs du flanc présente a priori une cystite aiguë simple.Des douleurs pelviennes ou sus-pubiennes sont fréquentes. Cette démarche diagnostique reste probablement vraie chez la femme ménopausée.

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Une hématurie macroscopique, habituellement terminale mais parfois totale, peut accompagner la symptomatologie. La sensibilité sus-pubienne à la palpation n’est présente que chez 10 % des patientes, mais serait très spécifique de la cystite. L’examen pelvien doit éliminer une vaginite et/ou une cervicite, un écoulement urétral, des ulcérations herpétiques.Les urines fraîches sont troubles, parfois malodorantes. La présence de leucocytes à la bandelette apporte l’élément sémiologique indispensable pour affirmer le diagnostic.Les récidives qui surviennent peu de temps après le traitement nécessitent un ECBU et un traitement classique. Les récidives plus tardives peuvent être traitées comme les infections sporadiques. Les femmes âgées rechutent plus volontiers que celles en période d’activité génitale.

Cystites aiguës récidivantes Leur symptomatologie n’est pas différente. Leur répétition, susceptible d’altérer la qualité de vie, impose la recherche d’une étiologie (rarement découverte) et une attitude thérapeutique différente. La cystite récidivante est définie par la survenue d’au moins quatre épisodes par an. Ces infections sont fréquentes chez des femmes jeunes en bonne santé avec un appareil urinaire physiologiquement et anatomiquement normal.À partir du quatrième épisode annuel, le recours à l’ECBU initial est toutefois recommandé pour détecter des problèmes micro-biologiques spécifiques comme un bacille à Gram négatif inhabituellement résistant, un cocci à Gram positif ou des Chlamy-diae.Les épisodes tendraient à se grouper dans le temps, avec un risque de récidive majoré dans la période suivant immédiatement l’épisode initial, mais moindre en hiver.

III) L’ATROPHIE VULVOVAGINALE

L’atrophie vulvovaginale, l’une des composantes du syndrome génito-urinaire, survient autour de la ménopause. Elle est provoquée par une réduction des niveaux d’œstrogènes et d’androgènes en circulation, entraînant un amincissement des

parois vaginales, une élasticité moindre des muqueuses et des niveaux de lubrifica-tion plus faibles. Chez une femme ménopausée sur deux, cette atrophie entraîne une dyspareunie et/ou une dysfonction sexuelle. En raison d’un manque d’éducation sur ce syndrome, de nombreuses femmes considèrent ces symptômes comme naturels et normaux. Elles ne les signalent pas toujours à leurs médecins. Pourtant, l’atrophie vaginale affecte la qualité de vie, l’estime de soi et l’intimité des relations au sein du couple.D’autres causes peuvent dessécher les muqueuses :

• certains médicaments comme les antihistaminiques, les antidépresseurs, • une infection,• une hygiène locale inadaptée (trop agressive, l’utilisation de mauvais pro-

duits, etc), • le déséquilibre de la flore vaginale, • le stress.

La sécheresse vaginale se caractérise par les symptômes suivants :• une sensation d’irritation vaginale,• une douleur pendant les rapports sexuels,• une démangeaison,• une sensation de brûlure.

Pour l’hypertrophie bénigne de la prostateLes ingrédients présentés ci-après ont la capacité d’inhiber l’enzyme 5-alpha-testostérone réductase qui catalyse la transfor-mation de la testostérone en dihydrotestostérone (DHT).

5 alpha-réductase Testostérone ---------------------------------------> Dihydrotestostérone

La DHT est une hormone masculine essentielle au bon fonctionnement de la prostate, mais on soupçonne qu’une accumulation excessive peut être une des causes du grossissement de la glande.

INGRÉDIENTS

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LES GRAINES DE COURGE Les graines de Courge contiennent un acide aminé dérivé de la pyrrolidine: la cu-curbitine. L’huile contient des stérols qui inhibent la 5-alpha-testostérone réductase et diminu-ent la capacité de liaison de la déhydrotestostérone intraprostatique, ce qui lui vaut ses excellentes propriétés pour lutter contre l’hypertrophie de la prostate.

LE PALMIER NAIN Les Européens utilisent le Palmier nain depuis 20 ans pour soulager les symptômes de l’HBP. Une étude effectuée aux Etats-Unis, publiée dans Urology a mis en évidence l’intérêt de cet ingrédient dans la prise en charge de l’HBP. Des biopsies ont permis de comparer précisément le taux de dihydrotestostérone (DHT) présent dans les tissus prostatiques de sujets souffrant d’HBP. Dans le groupe des sujets ayant pris le Palmier nain pendant six mois, la diminution du taux de DHT a été de 32%, tandis que dans le groupe placebo, la réduction n’a pas été significative.

Le composé à base de Palmier nain pourrait inhiber la 5 alpha-réductase. Cet effet avait déjà été constaté au cours d’études in vitro. Cette plante aurait aussi un effet anti-inflammatoire et influencerait de façon bénéfique le rapport œstrogène/testostérone. Les résultats d’une étude sur des tissus de patients traités avec du Palmier nain indiquent que celui-ci favoriserait la mort na-turelle (par apoptose) des cellules de la prostate, ce qui empêcherait ou ralentirait son hypertrophie. D’autres recherches confirment que le produit à base de Palmier nain n’a pas d’effet sur le taux d’antigène prostatique spéci-fique (PSA), le marqueur plasmatique important pour détecter le cancer de la prostate à un stade précoce.Le Palmier nain a certains avantages précieux sur les médicaments : hormis quelques troubles d’estomac mineurs, il n’a pas d’effets secondaires indésirables et ne nuit pas à la fonction érectile.

COMBINAISON PALMIER NAIN ET ORTIECe mélange est souvent employé en Europe, car l’Ortie pos-

sède également des effets bénéfiques en cas de problèmes urinaires. En 1995, une étude menée auprès de 2 080 sujets traités avec un extrait de ces 2 plantes, a donné des résultats con-cluants. Ce traitement naturel de l’hypertrophie bénigne de la pros-tate est de plus en plus accepté par la communauté médi-cale, surtout en Europe.

LA GRENADELa Grenade contient de grandes quantités de composés phénoliques et

de tanins hydrolysables.

Ces éléments lui confèrent une puissante action antioxydante et anti-inflammatoire. Des travaux ont d’ailleurs déjà estimé que l’action antioxydante de la Grenade est supérieure à celle du vin rouge ou du Thé vert.

Pour les cystites

CRANBERRIESDepuis le début des années 80, des études tendent à prouver que la consommation de jus de cranberries joue un rôle dans

la prévention des cystites récidivantes à Escherichia coli. La Cranberry (Vaccinium macrocarpon) est un fruit qui renferme la

plus forte teneur en proanthocyanidines. Les effets bénéfiques pour la santé de la Cranberry sont connus par les Amérindiens

depuis quasiment la nuit des temps. Ils ont été rapportés pour la première fois dès 1620 pour la cicatrisation des blessures,

les problèmes urinaires, la fièvre et les désordres hépatiques.

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Dans les années 1990 ont été menées les premières études cliniques. Les résultats sont encore plus que prometteurs.

On distingue 2 propriétés intéres-santes : propriétés d’anti-adhésion de certaines bactéries et propriétés anti-oxydantes. La Cranberry est le fruit possédant la plus forte teneur

en phénols et en substances actives antioxydantes (environ 678 mg/100 g), parmi lesquelles des flavonoïdes. Les proan-thocyanidines (PACs) sont connues pour contribuer à la sen-sation d’astringence et à la couleur des fruits, des légumes et du vin. En 2002, la publication d´une étude dans le Journal of the American Medical Association (JAMA) met en lumière le fait que les proanthocyanidines de type A inhibent la fixation des colibacilles dans les voies urinaires, même lorsque ces derniers ont développé une résistance aux antibiotiques. En 2004, les conclusions rendues publiques par l´Agence Fran-çaise de Sécurité Sanitaire des Aliments (AFSSA) permettent d´entériner ces résultats. En vertu de la Directive EU 2002/46/CE, L´AFSSA autorise l´allégation “la consommation de jus de Cranberry contribue à diminuer la fixation de certaines bac-téries E. coli sur les parois des voies urinaires”. Elle écrit par ailleurs : “Des études cliniques randomisées démontrent une diminution de la fréquence des infections urinaires chez des femmes liée à la consommation de jus de fruits de Vaccinium macrocarpon”.Les effets de la Cranberry ont été prouvés et validés par de nombreuses études cliniques par l’AFSSA et l’AFSSAPS pour une dose journalière de 36 mg de PACs. L’effet anti-adhésif sur E.coli est spécifique à la Cranber-ry et tous les PACs n’ont pas le même effet. Des centaines d’aliments contiennent des PACs : Raisin, Pomme, Thé, Ca-cao, …. Seuls les PACs de la Cranberry montrent une anti-adhésion bactérienne, grâce aux doubles liaisons de type A situées en-tre les catéchines qui les composent. Les PACs des autres ali-ments qui sont de type B n’ont que de simples liaisons entre les structures et ne montrent aucune anti-adhésivité connue ou validée. L’effet physiologique n’existe que si ce sont des PACs de Cranberry. L’allégation accordée par l’AFSSA n’est valable qu’à la condi-tion de la consommation de Cranberry apportant 36 mg de PACs mesurés par la méthode DMAC/PAC003.LES QUEUES DE CERISES renferment des principes actifs qui sont particulièrement dépuratifs et diurétiques. En permettant de purifier et de nettoyer l’ensemble de l’organisme, elles éliminent également les toxines accumulées dans le corps. Les queues de Cerises sont très couramment

prescrites en phytothérapie en raison de leur pouvoir diurétique. Cette pharmacopée naturelle renferme des flavonoïdes et des sels de Potassium favorisant d’une part l’élimination rénale de l’eau et d’autre part combattant les inflammations des voies urinaires au cours des infections urinaires.

Pour l’équilibre de la flore vaginale

LES PROBIOTIQUES Protection du tractus urogénitalLe tractus urogé-nital de la femme en bonne santé est un écosys-tème abritant une flore micro-bienne complexe dont l’équilibre est soumis à de nom-breuses fluctuations. Dès la première étude approfondie par Doderlein en 1892, les lactobacilles ont été reconnus comme l’espèce dominant la microflore vaginale normale pubertaire. L’étude comparée des microflores urogénitales de femmes en bonne santé et de femmes souffrant d’infections urinaires ou vaginales a montré clairement que les épisodes infectieux sont toujours associés à une diminution importante ou même une disparition des lactobacilles endogènes. Les observations corroborent l’idée que les lactobacilles en-dogènes jouent, dans la prévention d’infections urogénitales, un rôle similaire à celui qu’ils exercent dans l’intestin. En l’état actuel des connaissances, il semble donc que l’utilisation de souches de lactobacilles soigneusement sélec-tionnées, peut être envisagée à des fins prophylactiques plutôt que thérapeutiques, dans le traitement d’infections vaginales ou urinaires récurrentes. L’administration des lactobacilles représente un complément important sinon une alternative attrayante aux antibiothérapies de longue durée actuelle-ment prescrites dans le cas des épisodes infectieux répétitifs.

Pour la sécheresse vaginale

HUILES DE BOURRACHE ET D’ONAGREElles contiennent des acides gras de type oméga-6 qui favorisent l’hydratation au niveau des mu-queuses. Leur action anti-in-flammatoire apaise les muqueuses irri-tées.

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PRODUITS

Confort urinaire masculinUne formule enrichie en Palmier nain : 2 gélules apportent un dosage optimal de 320 mg de Palmier nain qui contribue au bon fonctionnement du système urinaire chez l’homme de plus de 45 ans et au flux urinaire normal.

*Valeur Nutritionnelle de Référence**Acide gamma-linolénique

Antioxydant Puissant anti-inflammatoire naturel sous forme liposomale pour une absorption et une biodisponibilité 8 fois supérieures par rapport à la forme sèche.Permettra de soulager l’inflammation de la prostate.

Confort urinaireRiche en cranberry, le fruit le plus riche en proanthocyanidines (PACs) qui contribuent à diminuer la fixation de certaines bactéries E.coli sur les parois des voies urinaires. La queue de Cerise favorise l’élimination urinaire.

Conseils d’utilisation : 2 gélules le matin.

ANDROJEUNE

BIOFLORELLE

Conseils d’utilisation : Prendre 6 ml (soit 1,5 cuillère à café) purs ou dilués dans un verre d’eau ou un jus de fruit.

Conseils d’utilisation : 1 à 2 gélules par jour.

Equilibre de la flore vaginaleContient des probiotiques spécifiquement sélectionnés pour réensemencer la flore de Doderleïn.

Conseils d’utilisation : 2 gélules par jour avant le repas.

Equilibre hormonalRiche en GLA, acide gras oméga 6 qui permet l’hydratation des muqueuses et diminue l’inflammation vaginale.

Conseils d’utilisation : 3 capsules le matin.

Information nutritionnelle Pour 2 gélules

Palmier nain 320 mgEpilobe 140 mgGrenade 118 mg dont acide ellagique 47,20 mgPépins de Courge 84,40 mgOrtie piquante 64 mg

CURCUMA LIPOSOME

CRANBYCAPS

Information nutritionnelle Pour 2 gélules

Cranberry 520 mg dont PACs* 52 mgCerise 10 mg

Information nutritionnelle Pour 2 gélules

Inuline 162 mgLactobacillus paracasei 4 milliards d’UFC*Lactobacillus salivarus 4 milliards d’UFC*Lactobacillus acidophilus 4 milliards d’UFC*Lactobacillus plantarum 4 milliards d’UFC*

UFC : Unités formant colonies

Information nutritionnelle Pour 3 capsules %VNR*

Huile de Bourrache 1500 mg - dont GLA** 300 mgVitamine E 8,04 mg 67%

Equilibre hormonalRiche en GLA, acide gras oméga 6 qui permet l’hydratation des muqueuses et diminue l’inflammation vaginale.

Conseils d’utilisation : 3 capsules le matin.

HUILE D’ONAGRE

Information nutritionnelle Pour 3 capsules %VNR*

Huile de Bourrache 1500 mg - dont GLA** 150 mg -Vitamine E 30 mg 250%

HUILE DE BOURRACHE

Information nutritionnelle Pour 6 ml

Curcuma 210,53 mg dont curcuminoïdes 200 mgLécithine de Tournesol (liposomes) 200 mg

Enrichie en Palmier nain

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LETTRE D’INFORMATION Nº 137 | Mars 2019

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BIBLIOGRAPHIE

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