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Trait d’union LE MAGAZINE BIMESTRIEL DU GROUPE FOOD & ALLIED N o 221 – octobre 2015 Tous Créateurs ! Food & Allied GROUP

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Page 1: Trait d’union - EclosiaUne fois de plus, l’agence mauricienne a fait parler d’elle en Afrique, où se mesure le gratin des créatifs africains. Le 2 octobre dernier à Marrakech,

Trait d’unionLE MAGAZINE BIMESTRIEL DU GROUPE FOOD & ALLIED No 221 – octobre 2015

TousCréateurs ! Food & Allied

GROUP

Page 2: Trait d’union - EclosiaUne fois de plus, l’agence mauricienne a fait parler d’elle en Afrique, où se mesure le gratin des créatifs africains. Le 2 octobre dernier à Marrakech,

Édito

SommaireL’actu des entreprises 4 >15– Circus, tous créateurs– Excellence Awards : Le plaisir et le perfectionnement

de soi au quotidien – KFC : Un p’tit tour et puis s’en vont…– LFL : Un plan stratégique pour toute l’entreprise– Eclosia soutient l’entrepreneuriat féminin – Panagora : La qualité fait le buzz – Avec Pongo, les chiens deviennent des stars– Les poulets Chantecler « Vita Malagasy » – Des cuisses fumées à la formation aux franchisés– Le cap de FTL : relire, agir et accomplir– Maurilait « célèbre » l’amélioration continue– The Bridge a la « flower power »

Dans le vif 16 >18– Petrusmok, l’antre des auteurs mauriciens

Entretien 19– Priyesh Utchanah : « Je suis là pour conseiller

et défendre les intérêts du Groupe »

Rencontre avec 20 >21– Yvan Coquet : mon équipe, ma force

Le tour du métier 22 >23– L’ingénieur agronome, garant des bonnes

pratiques agricoles

Mode Learning 24– Le management du risque, plus qu’un outil stratégique – Vers un leadership cadré et éclairé

Actions citoyennes 25– Vent d’un rêve : La musique qui parle au coeur

HR Flash 26

On se bouge 27 >28– Du cross-country au mini-trail – L’espoir d’un club qui se structure

Time out 29 >31– De l’émotion, beaucoup d’amitié

et rien qu’un au revoir– FTL a sa « Bibliorêve »

Trait d’Union est une publication du Groupe Food & Allied.La reproduction de tout article ou photo devra avoir été autorisée par le directeur de publication.

Une vie culturelle de plus en plus riche !

Soutenue par le Groupe, cette initiative de Move for Art s’inscrit dans une volonté de redonner ses lettres de noblesse à la capitale, cœur économique et culturel du pays.

“ “

Un air nouveau semble souffler sur la vie culturelle locale. En deux ans, les événements –

originaux et empreints d’une réelle touche mauricienne – se succèdent pour dynamiser notre scène. Il n’y a qu’à feuilleter cette édition de Trait d’Union pour en être convaincus… En deux mois, le Groupe aura été partie prenante – sinon instigateur – de trois événements culturels créés par et pour les Mauriciens. « The Bridge » a été une première pour la scène locale : un festival éco-artistique de trois jours ouvert à tous visant à faire vivre l’art mauricien sous toutes ses formes. L’occasion pour beaucoup de découvrir ou de redécouvrir les musiciens, danseurs, sculpteurs, peintres et autres artistes locaux dans un même espqce. L’occasion également de connecter l’art avec des messages autour de l’écologie et de la

tout un pan de l’histoire de Maurice qui est retranscrit. Aussi, en dehors de l’histoire de l’homme politique et du personnage qui a laissé des traces indélébiles dans la manière de faire de la politique, le film est une belle opportunité d’en apprendre davantage sur des sujets et des batailles qui ont aidé à forgé l’île Maurice d’aujourd’hui. Enfin, ce mois d’octobre aura également été celui de l’ouverture de la toute première librairie 100% mauricienne. Le Hennessy Park Hotel, qui depuis son ouverture en 2011 a fait la part belle à l’art mauricien sous toutes ses formes, apporte une fois de plus sa pierre à l’édifice de la culture mauricienne. « Chez Petrusmok, l’île Maurice inspire tous les livres. » Cette librairie met donc en avant les auteurs mauriciens et ceux qui ont été inspirés par notre île – une belle manière de rendre hommage et de faire vivre la culture mauricienne. Cela ne fait que consolider la volonté de Food & Allied de mettre en valeur cette société mauricienne. Et cet élan ne s’arrête pas là… Au mois de décembre, Port-Louis s’éveillera le temps d’un week-end avec l’évènement Porlwi by Light. Soutenue par le Groupe, cette initiative de Move for Art s’inscrit dans une volonté de redonner ses lettres de noblesse à la capitale, cœur économique et culturel du pays. On continuera donc, à travers des performances artistiques, des jeux de lumières et de nombreuses autres activités, à écrire l’histoire de notre île, là où tout a démarré…

Pauline Etienne Cavalot

préservation de l’environnement. Ce premier festival, malgré la pluie, aura rassemblé jeunes et familles venus de partout, preuve que les Mauriciens ont soif de culture. Dans un autre registre, Gaëtan Duval, Une Vie, sorti en salle début octobre, a attiré nombre de spectateurs. A travers la vie de Gaëtan Duval, c’est

Trait d’union Nº221 – octobre 2015 3

Directeur de PublicationCédric de Spéville

Responsable de PublicationPauline E. Cavalot

Rédaction et CoordinationCaroline Fernand

Ont collaboré à ce numéroCarlo de Souza, Nousrina Peerbux (FTL)

Mise en pageFabrice Raffa

ImpressionPrécigraph Ltd

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L’actu des entreprises

Circus, tous créateurs !AFRICAN CRISTAL ET CRISTAL OCÉAN INDIEN

Circus – et par ricochet le monde de la pub – n’a jamais été autant visible dans la presse que ces derniers jours. Pareille consécration ne pouvant passer inaperçue : meilleure agence de pub du 1er Cristal océan Indien et pas des moindres, 5e meilleure agence à l’African Cristal Festival. Une fois de plus, l’agence mauricienne a fait parler d’elle en Afrique, où se mesure le gratin des créatifs africains. Le 2 octobre dernier à Marrakech, elle a été 15 fois finaliste et a reçu un trophée d’argent ainsi que deux awards de bronze dans les catégories « Outdoor, Promo & Direct » et « Film » pour les campagnes Mauvilac et KFC. La consécration ultime est venue une semaine plus tard à la première édition de Cristal océan Indien, organisée par Cristal Events au Sofitel Imperial. Ce rendez-vous des meilleurs publicitaires et leaders de la communication de l’océan Indien (Maurice, Réunion, Seychelles, Mayotte, Madagascar et Comores) a mis en relief « le potentiel extraordinaire des créatifs de Maurice », souligné par Christian Cappe, fondateur et CEO de Cristal Events. « Il va sans dire que seul un partenariat fort avec les clients font des campagnes à succès, affirme, pour sa part, Vincent Montocchio, Managing Director de Circus et Executive Creative Director de Publicis Africa Group. Certes la créativité est essentielle pour le business, car il a été prouvé par des études qu’une campagne créative est jusqu’à 15 fois plus efficace pour les annonceurs. Et les awards sont la seule mesure de cette créativité. » Prochain rendez-vous pour Circus : le Cristal Festival, sommet international des médias et de la communication, à Courchevel (en France) en décembre.

Emeraude – Catégorie Digital & Mobile : Circus – Mauvilac Industries « All Creators »Problématique du client : Repositionner Mauvilac comme une marque véritablement proche et à l’écoute de ses consommateurs.

Idée de Circus : Valoriser les Mauriciens, dans le respect de leur personnalité et de leurs différences, les positionner au coeur en les considérant comme les véritables créateurs. Leur donner une preuve de cette promesse en les faisant contribuer via les réseaux sociaux au design

participatif du marché de Curepipe.Réalisation : Neuf mois de travail et 250 visages mauriciens peints sur les tours du marché. Un dispositif à 360 degrés : lancé sur les réseaux sociaux, concrétisé en événementiel sur les façades du marché et

relayé dans les médias et sur les réseaux sociaux.

Résultats : Plus de 3 000 Mauriciens ont participé à l’opération pour avoir leur visage peint sur le marché. 23 000 Mauriciens ont personnalisé leur photo de profil via l’application « Tous Créateurs ». L’opération a permis aux Mauriciens de se réapproprier la ville de Curepipe et son emblématique marché. Ils contribuent ainsi à redonner couleurs et lumière à la ville. « La campagne Mauvilac “All Creators” au marché de Curepipe est la preuve vivante que lorsqu’annonceur et agence travaillent main dans la main pour le bien de la marque, certains miracles de créativité se produisent », assure Rina Seegobin, Head of Marketing, Mauvilac Industries.

LE MAKING-OF DE « ALL CREATORS »

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L’actu des entreprises

Trait d’union Nº221 – octobre 2015 5

Paroles de créateurs

Fabrice Thévenet, directeur de création : « Nous vivons cette réussite avec beaucoup d’émotion, car c’est la consécration de tant d’efforts et de sacrifices de la part de tous les employés de l’agence. Il n’y a rien de mieux que d’être récompensé pour son travail. Et ce travail, c’est un travail d’équipe. Pas seulement du département de la création mais de toute l’agence. On est beaucoup plus forts ensemble. A Circus, chaque brief est un nouveau challenge, une nouvelle opportunité. La créativité seulement ne fait pas un bon créa : il faut beaucoup de curiosité, d’observation et surtout s’intéresser à tout ce qui se passe autour de soi pour comprendre les consommateurs ainsi que la problématique du client. »

Isabelle Drouin, directrice conseil et planneur stratégique : « En recevant ces prix,

je me suis posé la question : comment est-ce que depuis 20 ans nous réussissons année après année ?

Et la réponse a été claire : d’une part nous avons des clients exceptionnels qui nous font confiance et qui nous

permettent d’innover, de donner du sens à une marque et de l’emmener sur des territoires encore inconnus. D’autre

part, même si les équipes changent au sein de l’agence, les valeurs ne changent pas. Et c’est cette passion partagée,

sans cesse renouvelée pour le métier, cette énergie qui nous dépasse des fois qui font que nous réussissons.

Notre ambition a toujours été grande. Dès le premier jour Thierry (NdlR : Thierry Montocchio, fondateur

de Circus, décédé il y a quatre ans) avait un but, celui d’être la meilleure agence de l’océan Indien.

Vincent a su faire encore mieux, nous placer dans le top 5 de l’Afrique. Faire partie de cette

équipe me remplit toujours d’une grande fierté, elle est formidable et elle ira encore

plus loin. »Sharon Gouges, directrice de création : « Je suis fière de faire partie de cette équipe qui a réussi à placer le drapeau mauricien aussi haut. Fière aussi de voir que le travail sans relâche, que la niaque et la passion finissent par porter du fruit. Fière oui mais attention ! ne jamais rien prendre pour acquis… Notre secret ? Des personnes douées qui bossent ensemble. La passion pour ce métier est une chose vitale, c’est elle qui nous “drive” tous les matins, qui nous tient dans les moments durs et qui nous pousse à nous surpasser chaque jour... Un créatif qui n’est pas passionné devrait envisager de changer de métier car il ne tiendra pas sur le long terme. J’entame ma 13e année et croyez-le, sans cette passion je pense que je ne serai pas ici aujourd’hui. »

Pierre-Yves Maria, directeur conseil et planneur stratégique : « C’est

une reconnaissance de la passion qui nous anime jour après jour,

qui nous pousse à nous battre pour nos convictions et pour

le bien de nos clients. Sans eux, rien ne serait possible !

Les échanges à toutes les étapes d’un projet est

le terreau nécessaire pour créer un climat

de confiance. Il faut être deux –

un annonceur audacieux et

une agence passionnée – pour sortir des dispositifs créatifs innovants. Nous avons à Maurice un vivier important de créatifs talentueux et c’est une chance pour l’ensemble des annonceurs du pays. Mais aussi bonne soit-elle, la seule approche artistique ne se suffit pas à elle-même. C’est lorsque la créativité est au service d’une vision stratégique qu’elle devient véritablement pertinente et efficace. Cela passe donc par une curiosité de tous les instants qui permet de mieux maîtriser la manière dont vivent et fonctionnent nos audiences. Nous croyons à la créativité qui touche nos audiences au coeur, qui les implique, qui modifie positivement leur point de vue sur les marques. »

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Le plaisir et le perfectionnement de soi au quotidien

EXCELLENCE AWARDS 2015

Haut en couleur, en messages forts et en émotions partagées. C’est là l’essence de l’Excellence Awards, dont la 12e édition, portée par les Ressources humaines du Groupe, s’est déroulée au J&J Auditorium le 22 octobre dernier. Présentée par un Benoît de Coriolis en verve, cette grand-messe, qui réunit les entreprises du Groupe en vue de les récompenser pour leur performance (à tous les niveaux) pendant l’année écoulée, s’est polarisée, comme de coutume, sur les valeurs du Groupe. Incarnées cette année par le sport, à travers l’ancien champion olympique de ski acrobatique, Edgar Grospiron, invité de marque de cette 12e édition.Enchaînant sur le vibrant discours du CEO, Cédric de Spéville, sur la raison d’être de l’Excellence Awards et la nécessité que chacun apporte, avec passion, sa pierre au même édifice, malgré les difficultés et les défis, Edgar Grospiron a, lui, donné corps à ces valeurs dans le partage de son vécu. S’attardant sur la motivation et le plaisir

qui l’ont nourri durant son parcours. « Donner le meilleur de soi-même », « tendre vers l’excellence », « penser comme un champion », « voir des opportunités là où les autres voient des problèmes », « travailler sa motivation » , « vouloir le meilleur », « chasser la routine », « plus de plaisir, moins de stress »… autant d’attitudes et de manières de penser fortes que l’ancien champion olympique a fait siennes dès son plus jeune âge. Et qui l’ont conduit vers le succès, sinon vers le sommet de sa discipline, dont il a fait son métier. Cet homme, que l’on sentait littéralement habité par ses propos, a édifié l’auditoire présent, à en croire les commentaires enthousiastes de certains employés au sortir de l’Excellence Awards.S’en sont suivis d’autres moments importants axés sur les projets porteurs du Groupe (présentés par les intervenants concernés et étayés par des vidéos) : la qualification de l’équipe mauricienne pour la

Coupe du Monde de la Boulangerie en avril prochain (Catherine Ahnee-Gouerec – Les Moulins de La Concorde), la rénovation du Labourdonnais (Rolph Schimd – Indigo) et l’Intranet Julie 2.0 (Pauline Cavalot, Yovan Yankee et Hans Poonith – Food & Allied Corporate Services).La chorale, qui a donné le coup d’envoi en interprétant Eye of the tiger, a fermé cette édition sur les tubes Sur la route et Stay with me, magnifiquement chanté par Jessica Batterie d’Avipro Processing. A qui l’auditoire a fait une « standing ovation » !

Edgar Grospiron, ancien champion olympique de ski acrobatique à Albertville, en 1992.

LES ENTREPRISES RÉCOMPENSÉES

OR

Maurilait (8e année consécutive) Livestock FeedAvipro ProcessingFTLLes Moulins de La ConcordeLabourdonnais Waterfront HotelLe Suffren Hotel & MarinaHennessy Park Hotel

ARGENT

New Edge SolutionsPanagora MarketingPick’N’EatCircus AdvertisingNew Maurifoods LtdAvipro Farming

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Un plan stratégique pour toute l’entreprise

LIVESTOCK FEED

Rendre la stratégie opérationnelle de l’entreprise plus visible et permettre à chacun d’y participer pour qu’elle gagne en efficience, c’est ce qu’a décidé LFL cette année dans le cadre de son exercice annuel sur la stratégie. Les équipes de Vente et Marketing, de Production et de Qualité ont travaillé chacune sur un plan opérationnel pour mener ensemble la stratégie de l’entreprise. Un travail long de plusieurs mois qui a abouti à une présentation, à tous les employés, des objectifs définis dans des plans d’action à concrétiser selon les échéances imparties.Celui de la production, comprenant plusieurs volets, repose sur ses process qu’elle compte optimiser jusqu’à parvenir à une automatisation complète de l’usine d’ici cinq ans. Déjà, la première étape a été réalisée avec l’entrée en opération du Pellet Mill

en décembre dernier. Pour renforcer le support technique qu’elle offre à la clientèle, l’équipe de Vente et Marketing mise sur la proximité avec les éleveurs, à travers entre autres un service vétérinaire que l’entreprise a lancé récemment. Sa force de frappe réside également dans l’acquisition de nouvelles parts de marché tant au niveau local qu’international. Etre la référence en qualité sanitaire, c’est ce vers quoi tend, pour sa part, l’équipe de Qualité, dont le plan stratégique consiste à obtenir d’ici 2017 la certification ISO 22000 (norme visant à maintenir un système de management de la sécurité des aliments). « Monn bien aprecie presentasion plan operasionel parski pa souvan ki nou asiste sa kalite kominikasion la. Mo senti mwa bien konserne par bann sanzman ki pou booste prodicsion ; monn pran

konsiens bann ameliorasion ki mo pou bizin aporte pou ofer enn meyer servis dan lizin », conclut Jorawon Gowtum, qui s’occupe du nettoyage de l’usine.

D’un côté, des entrepreneurs ou futurs entrepreneurs en quête de support ; de l’autre, une structure d’accompagnement et de financement pour les petites et moyennes entreprises. Toutes les conditions étaient réunies le 9 octobre pour faire de cet échange entre les membres de Women in Networking (WIN) et Eclosia un succès.Environ 75 femmes entrepreneurs étaient réunies à La Carrière pour entendre la présentation de Natacha Rousset, responsable du business angel, et le partage de son expérience auprès des entrepreneurs. « Cela fait quelque temps que l’on sent un intérêt grandissant entre Eclosia et WIN car les objectifs de ces deux institutions se rejoignent : soutenir et contribuer au développement économique et social du pays, explique Natacha Rousset. Il nous a donc paru naturel d’organiser cet échange. D’ailleurs, les retours des entrepreneurs présents lors de cette soirée nous donnent raison car de nombreux contacts ont été établis et nous verrons dans quelle mesure nous pourrons poursuivre cette collaboration. »

Le deuxième KFC de Flacq, qui a ouvert à Cœur de ville (Super U) en septembre dernier, fait la part belle à un nouveau concept appelé « fusion », déjà en place en Inde, en Afrique du Sud et en Europe. La configuration traditionnelle du KFC a été repensée de manière à améliorer la fluidité et la rapidité du service auprès de la clientèle et à optimiser les opérations en cuisine. Dans un rouge prédominant, la décoration, elle, s’articule autour de l’origine des produits KFC, de son créateur le Colonel Sanders et surtout de la préparation des produits en restaurant. L’espace a été divisé en plusieurs zones : commande et caisse, récupération des produits, boissons – notamment les Krushers. Un écran placé au-dessus du « Pick Up Point » permet au client d’être informé dès que sa commande est prête. En cuisine, la zone de préparation des produits comprend de nouveaux équipements pour accommoder une plus grande variété de produits et faciliter la fluidité des opérations.

OUVERTURE À FLACQ

KFC fait dans le concept « fusion »

Eclosia soutient l’entrepreneuriat féminin

Comment mieux découvrir la marque KFC et ses produits sinon en faisant une incursion dans les cuisines de ses restaurants. Pick’N’Eat a invité, en septembre et octobre derniers, des

journalistes de différents groupes de presse à un « media tour » sur les aspects de la chaîne de fabrication du poulet KFC : préparation des Zingers, Rounders, Boxmasters et autres produits ; procédures internationales imposées par la maison mère, comprenant des règles de sécurité alimentaire très rigoureuses ; certification et audits effectués régulièrement ; nouveau concept « fusion » de la deuxième unité de Flacq qui s’est ouverte récemment (voir texte plus bas)… « Le monde dans lequel nous évoluons est de plus en plus ouvert et les clients recherchent davantage d’informations en un temps beaucoup plus réduit, d’où l’organisation d’une telle campagne. Les visites ont permis un excellent échange avec les journalistes », déclare Junaid Muslun, Managing Director de Pick’N’Eat.Mercredi matin, 16 septembre, Christophe Karghoo et Cynthia Edouard, respectivement journaliste et photographe à 5-Plus, s’apprêtaient à vivre une expérience en cuisine au KFC de Bagatelle. En tenue de

rigueur (charlotte et safety shoes), Christophe a expérimenté la chaîne des opérations : la sélection des morceaux de poulet, leur marinade (il ne saura cependant rien de la recette secrète du Colonel Sanders), leur mélange dans la farine et leur cuisson selon des techniques précises. Le clou de la visite, à laquelle il ne s’attendait visiblement pas, a été l’invitation à mettre la main à la pâte : sous les directives du Training Manager, Prakash Dabee, Christophe a mélangé les morceaux de poulet dans la farine et l’assaisonnement et a également confectionné un Zinger et un Boxmaster, qu’il a dégustés par la suite. « Il ne s’agit en rien de prendre un poulet, de l’assaisonner pour ensuite le cuisiner, affirme-t-il. Plus qu’une recette, je me suis rendu compte qu’il y a en fait tout un rituel, des procédures et techniques strictes à respecter à chaque étape, une façon de faire dans la manière de traiter les aliments. De cette expérience, je retiens que fast-food ne rime pas forcément avec cuisson à la va-vite. »

Un p’tit tour en cuisine et puis s’en vont… À KFC

Christophe Karghoo, journaliste à 5-Plus, confectionnant un Zinger.

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La qualité fait le buzz Les poulets Chantecler « Vita Malagasy »Août à Panagora était placé sous le

signe de la qualité. Le département a élaboré pendant tout un mois un programme incitatif pour sensibiliser les employés à l’importance de la qualité en entreprise. Plusieurs moyens ont été utilisés : un poster en trois parties – dévoilées au fil des semaines – placé aux endroits très passants

Remplacez Vogue par Dogue et la photo de Kim Kardashian par celle de Kim Kardachien (beau yorkshire aux longs poils blonds) ou encore Mr T par Mr T.Kel, tout aussi costaud, et vous aurez des têtes d’affiches canines pour vanter la marque Pongo, aliment complet pour chien – fabriqué par LFL et commercialisé par Panagora. La campagne publicitaire Pongo, réalisée par Circus Advertising en août dernier, a joué à fond la carte magazine avec des titres rappelant de célèbres publications et conjugués dans le jargon canin, à la fois décalé et drôle. Résultat : les posters grandeur nature sur les parkings des supermarchés ont tout de suite accroché, affirme Magalie Karuppanen, Brand Manager à Panagora, rappelant par là-même le positionnement de leader de Pongo sur le marché local.

les posters. Un mini sondage a été également effectué auprès de quelques employés sur les services proposés par le département. « Nous voulons consolider une culture de la qualité au sein de Panagora, en rappelant les procédures pour que chacun prenne conscience que ce n’est pas uniquement l’affaire du département Qualité mais que tous sont invités à participer à l’évolution de l’entreprise », précise Neeraj Coothoopermal, Quality Manager.Le mois de la qualité s’est terminé par la visite d’un auditeur d’AFNOR International, organisme de normalisation et de certification, qui accompagne Panagora sur la maîtrise des principes de la certification ISO 9001 :2008 qu’elle a obtenue en 2013. L’objectif étant de passer bientôt à la version 2015 de la norme. Au terme du mois, une formation a été également dispensée aux responsables du département.

L’actu des entreprises L’actu des entreprises

PANAGORA UNE PREMIÈRE À MADAGASCAR

des bureaux, des newsletters qui véhiculaient un éventail d’infos sur la qualité : définition, présentation de l’équipe, fonctions du département, hygiène et sécurité alimentaires... Chaque matin, Rachel Eclair, Communication Officer, se chargeait d’envoyer un teaser à l’ensemble du personnel, pour l’inviter à consulter

« Vita Malagasy », c’est le pendant malgache des poulets de ferme Chantecler, nés, élevés en ferme aérée et commercialisés depuis peu dans les grandes surfaces à Madagascar. Sont désormais sur les rayons une trentaine de produits, regroupés en cinq catégories : poulets entiers, découpes de poulet, grillades de poulets, charcuteries 100 % volaille et poulets fumés. « Les produits ont été accueillis très positivement avec beaucoup de questions de la part des consommateurs. La très grande majorité des clients sont ressortis, suite aux échanges avec les équipes sur le terrain, convaincus qu’ils peuvent avoir confiance dans le poulet Chantecler, souligne Jérôme Poutot, Country Manager de Food & Allied Madagascar. Les produits de la gamme Chantecler restent uniques à Madagascar, du fait des pratiques d’élevage mais aussi du process d’abattage et de la maîtrise de la chaîne du froid ; il en ressort un produit de qualité apprécié par les consommateurs. » Présent depuis une vingtaine d’années dans la Grande île, le Groupe Food & Allied, à travers Avitech, a développé

une filière de production de poulets qui repose principalement sur les éleveurs indépendants. L’entreprise partage avec eux son savoir-faire dans le domaine et les accompagne dans toutes les étapes de l’élevage en leur assurant formation et conseil. De la mise en place de fermes de pondeuses au réseau de distribution de la volaille fraîche, en passant par des fermes d’engraissement, d’un abattoir et d’un centre de formation, l’entreprise ne cesse d’accroître sa visibilité sur le marché avicole malgache.

CAMPAGNE PUBLICITAIRE

Avec Pongo, les chiens deviennent des stars

Le retour des Miko Follies. Pink or Black ? Quel que soit votre choix, vous serez agréablement surpris par ces saveurs originales. Avant de solliciter vos papilles, les billboards vous en ont mis plein la vue, histoire de vous faire découvrir en avant-première les nouvelles glaces mini de Magnum. Elles sont cette année mises en avant durant les Miko Follies, événement estival, organisé par Panagora dans les supermarchés jusqu’au 30 janvier 2016. Les bacs Miko Selection s’enrichiront, eux, d’une nouveauté à découvrir durant la campagne. Comme chaque année, des cadeaux sont à gagner : parasols, sets de plage, sacs, glacières…

Bonduelle, en conserve et en surgelés.La gamme Bonduelle se diversifie à Maurice. D’un côté les laitues fabriquées localement, de l’autre des légumes en conserve et des légumes surgelés importés de France, dont les nouveautés de la gamme vapeur : épinards, haricots verts extra fins précuits vapeur, brocolis précuits vapeur, choux-fleurs précuits vapeur et la poêlée rustique (La Parisienne aux pommes de terre, champignons de Paris et lardons fumés). Directement importés de France et distribués par Panagora, les produits Bonduelle, outre leur saveur, préservent le goût naturel des légumes et tous leurs bienfaits.

Les différents systèmes de la qualité expliqués aux employés.

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L’actu des entreprises

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L’actu des entreprises

Des cuisses fumées à la formation aux franchisés

« Gaëtan Duval, Une Vie »

Carnet festif, unique, surprenant

CHANTEFRAIS

FILM-DOCUMENTAIRE

HÔTELS INDIGO

La gamme de produits Chantefrais ne cesse de s’étoffer. Depuis la mi-août sont vendues des cuisses entières fumées, déjà cuisinées et disponibles en sachet rétractable sous vide. Cet emballage permet de conserver plus longtemps le produit, soit à une date

limite de consommation avoisinant les 28 jours. Servies froid avec une salade ou chaud avec du riz, les cuisses entières fumées sont très prisées des consommateurs, comme l’affirme Kristel Lam Thuon Mine du Chantefrais de Rose-Hill : « J’en vends pas mal

toutes les semaines ; mes clients apprécient beaucoup ce produit déjà cuit, ça leur facilite la vie. »Par ailleurs, une nouvelle échoppe Chantefrais a ouvert ses portes au début du mois d’août, à Trou-aux-Biches. Et comme à chaque ouverture, les nouveaux franchisés ou gérants sont tenus de suivre une formation axée sur les principaux piliers de la franchise ainsi que sur la chaîne de production du poulet Chantefrais et des produits élaborés de volaille : de l’élevage à la livraison des produits dans les échoppes en passant par les normes d’hygiène et de qualité, le service, la gestion et les visites aux usines du Processing et de New Maurifoods… « Formation la ti bien bien interessan ek util ; monn gagn bokou linformation lor bann produit ki mo vende, révèle M. Runnoo du Chantefrais de Trou-aux-Biches. Monn dekouver kouma fabrik bann produit dan lizinn ek kombien lizienn importan. Zordi mo senti mwa plis alez avek mo bann klian, mo kapav repond tou zot kestion. »

Le 9 octobre, jour de son anniversaire : date symbolique pour la sortie du film Gaëtan Duval, Une Vie, sponsorisé en partie par le Groupe Food & Allied. A travers son histoire, c’est une partie de l’histoire de Maurice qui défile à l’écran. Celle du tournant au moment où le pays accède à son indépendance. Si certains restent critiques face à son action dans ce contexte politique mouvementé, tous les intervenants – ex-alliés ou adversaires de l’époque –

s’accordent sur le fait qu’il aura marqué le paysage économique et politique du pays. A l’instar du réalisateur du film, Alain Gordon-Gentil : « J’ai écrit deux biographies sur Gaëtan Duval, c’est dire si le personnage m’intéresse. C’est un homme d’une stature remarquable. Les hommes exceptionnels sont grands en tout : leur lumière, leur noirceur. Ainsi était aussi Gaëtan Duval. Avec le temps et le recul on se rend compte qu’il a laissé une trace indélébile sur notre pays. »

Toujours aussi original, le carnet festif des hôtels Indigo donne encore cette année à découvrir de nouveaux concepts de fêtes de fin d’année. Pour les entreprises, les soirées se font, au choix, « flower power », « frosty white », « glamour chic », « midnight blue »… dans les divers lieux des hôtels (Labourdonnais, Suffren, Hennessy, The Address). Leur sont également proposées des formules

personnalisées, pour que leurs soirées soient uniques. Elles peuvent également choisir, parmi les options proposées : un buffet (dîner ou déjeuner), un happy hour ou des « pizza et tapas deals ».Pour le réveillon de la Saint-Sylvestre, pleins feux sur une déco « Bubble & pop », une ambiance « Great Gatsby » ou un « Yuzu Infused » … Autant de thèmes pour rendre chaque soirée exceptionnelle !

Pendant un mois, l’exposition du célèbre photographe Jameel Peerally, « Quand la terre tremble », a interpellé plus d’un au Hennessy Park Hotel, tant par l’intensité des images et l’émotion qui s’en dégage. C’est suite au violent tremblement de terre survenu au Népal en avril dernier, que Jameel initie Project Save 100 et part pour le Népal avec son cousin pour venir en aide à une centaine de victimes. Sur place, il immortalise les orphelins de Bhorle (village montagnard difficilement accessible aux secours), à qui il dédie cette exposition. Les fonds recueillis serviront à bâtir un orphelinat pour eux.

« Vous avez l’opportunité d’être dans une institution supérieure privée avant-gardiste et prometteuse alors j’espère que vous profiterez pleinement de ce que l’on vous offre. » Tels étaient les propos de la ministre de l’Education,

des Ressources humaines, de l’Enseignement supérieur et de la Recherche, Leela Devi Dookun-Luchoomun, lors d’une visite à l’Institut Charles Telfair le 23 septembre dernier. Affichant sa satisfaction sur le niveau d’éducation de CTI, elle a mis l’accent sur la complémentarité entre le secteur public et le secteur privé. Un message conforté par Eric Charoux, fondateur de CTI : « Avec son expérience et son savoir-faire, le secteur privé peut contribuer à renforcer le “knowledge hub”. Nous sommes en faveur de partenariats public-privé et pour des consultations. »

LEELA DEVI DOOKUN-LUCHOOMUN À CTI

Vers plus de collaboration entre secteur privé et secteur public

Espace livraison plus clean LFL. Depuis août, le couloir de livraison de LFL, que les camions de produits finis emprun-tent tous les jours, a été retapé. Les travaux ont duré plusieurs se-maines et consistaient à remplacer le bitume d’origine par du béton – matériau plus résistant, qui facilite le nettoyage au quotidien et gar-antit une qualité sanitaire et une biosécurité renforcées au niveau du chargement des camions.

« Quand la terre tremble » de Jameel Peerally

EXPOSITION PHOTOS

Les nouveaux franchisés tenant leur certificat qui atteste de leurs connaissances des produits Chantefrais.

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Le cap de FTL : relire, agir et accomplir1RE CONVENTION

« Il n’y a pas de bons vents pour celui qui ne connaît pas son cap », disait Steve Jobs, génial inventeur et entrepreneur américain. Une certitude qui a donné le ton de la première convention annuelle de FTL, le 28 septembre dernier au Hennessy Park Hotel. 2015-16 s’annonce remplie de défis, où il ne suffira pas juste d’agir mais où il faudra aussi accomplir. Dans un esprit de partage et avec un regard tourné vers l’avenir, FTL a invité ses employés à relire ensemble les événements phare et les réalisations de l’année financière écoulée, et à se projeter, en équipe, dans l’année 2015-2016, sur des projets au niveau de la finance, des ressources humaines, de la qualité ou encore de la communication.

Cette année, la convention de management participatif de Maurilait, qui s’est tenue en août au MITD, a été enrichie par la philosophie et les outils du lean management (tableau Kaizen, chantier Hoshin, et 5S) qui ont cours dans l’entreprise. Ont été présentées par

A l’agenda de cette rencontre, les réalisations 2014-2015 et les objectifs pour l’année en cours présentés par le CEO Julien Audibert ; le bilan social 2014-2015 et le plan HR pour l’année en cours exposés par Belinda Rault (HR Manager). Les cercles de qualité et la nouvelle norme ISO ont été développés par Leena Sit Yee (Quality Assurance Manager) alors que les points forts du Customer Satisfaction Survey et les activités parrainées par FTL ont été détaillés par Nousrina Peerbux (Marketing & Communication Officer). La convention s’est terminée par un cocktail, qui a rassemblé les employés dans une ambiance conviviale.

les employés eux-mêmes – avec une bonne dose d’humour ! – les diverses réalisations qu’ils ont effectuées grâce à ces outils, et de leur impact concret dans leurs tâches quotidiennes.Au fil des mois, les tableaux Kaizen sont devenus un outil incontournable de la vie des départements, pour faire le point et mettre en œuvre des actions concrètes pour l’amélioration continue. « Nous consacrons chaque jour 15 minutes à l’instant Kaizen afin d’identifier les problèmes du quotidien et les résoudre. C’est une

très bonne pratique qui contribue au bien-être des employés », déclare Connie Rouget, HR Clerk. Dans cette mouvance d’amélioration continue, deux cercles de qualité – exercice bien établi dans le management participatif – ont mis en exergue le fruit du travail accompli par les équipes. De même

que le comité d’entreprise a présenté diverses actions qu’il a menées pour accroître le bien-être des employés et la protection de l’environnement. La convention a été également l’occasion de célébrer la participation active des employés à la vie de l’entreprise, à l’amélioration des performances de Maurilait et à la satisfaction des clients internes et externes.

CONVENTION DE MANAGEMENT PARTICIPATIF

Maurilait « célèbre » l’amélioration continue

L’actu des entreprises L’actu des entreprises

Trait d’union Nº221 – octobre 2015 1514 Trait d’union Nº221 – octobre 2015

Tamarin a revêtu une ambiance particulière durant le week-end du 2 au 4 octobre. Avec l’objectif d’éveiller les consciences aux problématiques écologiques, le village côtier a vécu au rythme des concerts, spectacles, expositions de peinture, de sculpture, et autres échanges

éco-artistiques durant trois jours. Pour l’occasion, le Groupe Food & Allied, un des sponsors de l’événement, a construit et installé un arbre du voyageur. « Fait main » par quelques employés, le ravenale a été assemblé à partir d’objets de récup venant des entreprises du Groupe.

Aussi, une soixantaine de volontaires, parmi lesquels des étudiants de l’Institut Charles Telfair (dans le cadre de l’un de leurs modules, Business Challenge Project), se sont impliqués dans le making-of du festival. Répartis en groupes, ils ont aidé à dénicher des matériaux de récup, à monter diverses pièces artistiques, entre autres des fourmis géantes, et à créer un mur vert. « J’ai pris plaisir à la création du mur vert, au fait qu’il fallait réfléchir aux matériaux à utiliser, même si physiquement c’était prenant. Ce festival m’a permis d’exercer ma créativité », souligne Lisa L., rejointe en cela par Rye, autre étudiant : « J’y ai appris à recycler les objets que les gens jettent à la poubelle. » Pour sa part, Illia E. a été impressionnée par la créativité des organisateurs et leurs idées originales. C’est dire que The Bridge a réussi, le temps d’un week-end, à marquer les esprits.

The Bridge a la « flower power »FESTIVAL ECO-ARTS

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A g., l’équipe gagnante des cercles de qualité ; à dr., une présentation du lean.

Parmi les objets éco-artistiques : un arbre du voyageur « made in Food & Allied ».

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Dans le vif Dans le vif

16 Trait d’union Nº221 – octobre 2015

LIBRAIRIE AU HENNESSY PARK HOTEL

Petrusmok, l’antre des auteurs mauriciens

Il manquait une librairie exclusivement dédiée aux auteurs mauriciens. Fin septembre, le Hennessy Park Hotel leur a ouvert un espace au sein de son établissement, où le féru de littérature, le visiteur de passage, l’homme d’affaires, le touriste, peuvent découvrir leurs romans, poésies, biographies et des ouvrages écrits par des étrangers que l’île Maurice a inspirés. « Le Hennessy a pour mission de promouvoir l’art et la culture mauricienne, d’où notre coup de pouce récurrent aux artistes mauriciens en mettant à leur disposition un lieu où ils

peuvent exprimer leurs talents (chant, danse, mode, photographie…) et exposer leurs diverses œuvres. Il ne manquait à notre démarche que le créneau littéraire, que nous avons développé avec Alain Gordon-Gentil qui nous a aidé à mettre en place une librairie comprenant à la fois des publications mauriciennes et des livres aux contenus inspirés par le pays », déclare Julien Glannes, Hotel Manager du Hennessy. Habillée de bois, qui lui confère une ambiance intimiste, et d’étagères jaunes stylisées, la librairie porte un nom chargé de sens littéraire. Celui de

l’œuvre incontournable de Malcolm de Chazal, poète, écrivain et peintre mauricien (1902-1981) : Petrusmok. Ce récit mythique, qui célèbre la vie dans le moindre recoin de l’île Maurice, « est pour nous un clin d’œil, car y sont évoquées deux montagnes, Pieter Both et Le Pouce, sur lesquelles le Hennessy a vue », souligne Julien Glannes.A ce jour, Petrusmok, la librairie mauricienne propose plus de 350 titres différents, incluant des cartes postales, illustrées par des photos de l’île Maurice d’antan (en partenariat avec le musée de la photographie). La librairie vivra également à travers des lancements de livres et des séances de dédicace qui y seront organisés. Sans compter un brunch littéraire le week-end. Des rendez-vous autour du livre sont prévus pour bientôt, « afin de faire de la librairie un lieu de découverte des diverses facettes de la culture mauricienne ». Les horaires d’ouverture sont de 9 h à 18 h tous les jours de la semaine et de 10 h à 16 h le samedi.

Qu’est-ce qui vous a incité à vous associer au projet d’une librairie mauricienne au Hennessy ?Quand nous avons discuté de cette idée avec Michel de Spéville, j’ai trouvé qu’il s’agissait d’un projet vraiment unique. Il n’y a aucune librairie à Maurice qui se consacre uniquement aux auteurs mauriciens, qu’ils vivent ici ou à l’étranger. J’ai pensé qu’il était de mon devoir en tant que mauricien d’abord et en tant qu’auteur ensuite d’apporter ma pierre à ce type d’édifice. Car il est fait pour durer et d’une certaine manière, il brise les barrières que pourraient avoir certains autour de la création mauricienne. Voilà du Made in Moris inattendu !

Quelle a été votre implication dans ce concept inédit ?J’ai aidé à mettre en place la collection de livres. Donné quelques idées autour du concept et de sa réalisation.

Qu’apporterait au public une librairie consacrée exclusivement aux auteurs mauriciens dans un paysage où le livre numérique prend de plus en plus de place en termes de support à la lecture ?C’est ce qui se dit. Mais dans les faits la lecture numérique ne représente qu’une partie infime des lecteurs. Pour vous donner une idée, sur 10 livres que je vends en France, neuf sont sur support papier et un sur support numérique. Pour en revenir à Petrusmok, je trouve que c’est un coup de pouce formidable à la création mauricienne. Petrusmok doit devenir la référence de toute personne qui veut acheter des livres concernant Maurice. Livres de cuisine, romans, livres d’histoire, beaux livres…Tout ce qui est fait dans le pays.

3 questions à Alain Gordon-Gentil, journaliste et écrivain

Petrusmok doit devenir la référence de toute personne désirant lire mauricien

“ “

En chute libre Carl de Souza

La vie de Joséphin le fou Ananda Devi

La noce d’Anna Natacha Appanah

Histoire d’Ashok et d’autres personnages de moindre importance Amal Seetohul

Le chercheur d’or Jean-Marie Leclézio

La république des bâtards Bertrand d’Espaignet

Quelques titres à Petrusmok, la librairie mauricienne

« Cela me plaît de travailler dans un tel lieu, car j’aime beaucoup lire. Je découvre au fur et à mesure les œuvres des auteurs mauriciens, que je recommande aux clients. C’est l’occasion pour moi d’en apprendre un peu plus sur l’histoire de mon pays. » Vandana Hurchurn, Responsable de la librairie

« J’étais dans le coin et je suis entrée dans la librairie poussée par la curiosité. J’ai été tout de suite impressionnée par le lieu, petit certes, mais accueillant, et le nombre d’ouvrages d’auteurs mauriciens, mis en valeur sur les étagères. C’est une excellente initiative qui a l’avantage de faire connaître nos auteurs, entre autres les livres de mon parrain qui est écrivain (sourire). C’est sûr, Petrusmok est pour moi une nouvelle adresse pour acheter mauricien ; d’ailleurs, j’y ai déjà fait un premier achat. » Aurélie P. (Quatre-Bornes)

Ce que j’en pense

Trait d’union Nº221 – octobre 2015 17

Après les arts, la littérature. Le Hennessy Park Hotel a ouvert une librairie au concept unique, car exclusivement consacrée aux auteurs mauriciens. Petrusmok, la librairie mauricienne – clin d’œil à Malcolm de Chazal – propose diverses publications, du roman à la poésie en passant par des livres de cuisine, des livres touristiques ou encore des cartes postales de l’île Maurice d’antan.

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Trait d’union Nº221 – octobre 2015 1918 Trait d’union Nº221 – octobre 2015

Priyesh Utchanah, Corporate Legal Manager

« Je suis là pour conseiller et défendre les intérêts du Groupe »Dès que survient une question légale, voire un contentieux dans l’une ou l’autre des entreprises du Groupe, la première personne à monter au front est Priyesh Utchanah. Le « Legal Manager » intervient sur des dossiers juridiques, de concert avec des avocats externes qui représentent également les intérêts du Groupe.

Entretien

En quoi le poste de « Legal Manager » est-il pertinent en entreprise ?Toutes les grandes entreprises sont confrontées à un moment ou à un autre à des questions voire des problématiques d’ordre légal. Il est d’autant plus pertinent d’avoir sur place une autorité légale prêt à répondre rapidement à ces demandes, à conseiller le management sur les décisions à prendre. Un tel poste au sein d’une entreprise permet d’avoir ce type de service ad hoc. En tant qu’avocat spécialisé en droit des affaires et droit des entreprises, mon rôle principal consiste à rédiger mais également à vérifier des contrats et autres documents légaux que les entreprises du Groupe établissent ou signent. Cela va des contrats de distribution à des pactes d’actionnaire (contrat de droit privé entre associés et investisseurs) ou tout autre document comportant des obligations légales voire des actions disciplinaires. Je donne également un avis légal sur le développement stratégique des investissements et désinvestissements consentis par les entreprises du Groupe. En cas de litiges, je conseille les entreprises sur les meilleures solutions à envisager, de concert avec des avocats externes qui représentent les intérêts du Groupe en cour.

En quoi les attributions juridiques d’un avocat en entreprise diffèrent-elles d’un avocat au barreau ?Même si je suis amené de temps en

temps à plaider, ce n’est pas mon rôle en tant qu’avocat en entreprise. Les litiges qui vont jusqu’aux procès sont plutôt du ressort des avocats externes du Groupe. Je balise pour eux le terrain en réunissant tous les éléments susceptibles de constituer un dossier ; nous travaillons en étroite collaboration et il m’arrive même de les accompagner en cour lors d’importantes affaires. Mais globalement, mon rôle est de défendre au mieux les intérêts du Groupe en réduisant les risques à prendre.

Y a-t-il une journée type pour un avocat en entreprise ?Il n’y en a pas ! Aucune journée ne ressemble à une autre. C’est dire que je peux rarement prévoir de quoi sera faite ma journée, car il m’est souvent arrivé de traiter des cas imprévus, d’intervenir pour une demande de conseil ou pour le règlement d’un contentieux. Dans l’idéal, ma journée se passerait à rédiger des contrats, à les vérifier, à émettre des opinions légales. Ceci dit, j’aime ce côté « imprévu » de mon métier qui le rend d’ailleurs si excitant. Etre toujours prêt à répondre promptement aux demandes des clients, à intervenir dans des relations conflictuelles... Mais attention, je n’ai pas forcément toutes les solutions aux problèmes juridiques, et c’est là où il est important de se documenter continuellement et d’avoir l’appui des avocats externes, qui apportent de nouvelles perspectives aux dossiers. Tous les services et conseils que j’apporte aux entreprises du Groupe sont régis par le Law Practioners

Act et le code d’éthique des avocats.Par ailleurs, j’essaye de garder contact avec mes confrères, en allant à des conférences et en participant aux Continuous Professional Development (cours que doivent suivre les avocats pour continuer à exercer).

Que vous apporte votre métier ?J’en tire, par moments, de véritables leçons de vie, particulièrement de compassion. Toutefois, cela ne doit pas m’empêcher de faire mon travail jusqu’au bout et de prendre la décision qui s’impose aussi difficile soit-elle. C’est l’aspect le plus dur du métier ; il y a toujours une part de soi qui s’interroge sur le bien-fondé des décisions prises, car elles peuvent avoir un impact à la fois sur les employés et les entreprises.

Dans le vif

La librairie mauricienne en images

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2016 sera une année marquante pour Yvan Coquet. Et pour cause : le Farming Manager de Avipro fêtera ses 60 ans, couplé à 40 ans de service dans l’entreprise qui, elle-même, aura 50 ans d’existence. Côté anniversaire, il sera servi ! Mais ce sera surtout l’occasion pour lui de revivre son parcours étroitement mêlé à celui d’Avipro. Aujourd’hui, en le rencontrant ‒ après quelque persuasion tant l’homme se fait discret ! ‒ nous mesurons toute la ténacité, la régularité et la discipline qui ont forgé sa carrière dans le monde avicole. De l’élevage, il n’en connaissait pas grand-chose,

Rencontre avec

juste entendu parler. Au sortir du collège, il s’est dit pourquoi pas ? Et le voilà, à 20 ans, Farm Superintendant dans le département Broiler de l’ex-Food & Allied Industries Ltd. Les conditions, on s’en doute, étaient loin d’être commodes à cette époque. « Il fallait remplir toute la paperasserie à la main, pareil pour le planning. A la moindre erreur, il fallait tout recommencer et ça nous prenait un temps fou », se souvient Yvan, sourire en coin. Loin de se décourager, il tient bon et au fil du temps prend plaisir à son job, jusqu’à en développer une véritable passion.

Quatre décennies, ça fait long au sein d’une même entreprise. Pourtant Yvan Coquet n’a pas vu le temps passer tant il était occupé à apprivoiser la filière Farming d’Avipro et à la superviser. Si l’enthousiasme est toujours présent au sein de son management, c’est grâce à la « sacrée équipe » qui l’aide à faire grandir la division.

Yvan Coquet : mon équipe, ma force

Yvan a fait l’expérience des diverses opérations de la filière avant d’en assumer la direction. La reproduction en 1979, le lancement d’Agrifarms (production de canards et de pintades) avec Jacques Sauvage en 1983, le retour au Broiler en 1988, duquel il prend la responsabilité dix ans plus tard. Septembre 2009 marque un tournant décisif dans sa carrière. La direction le nomme Farming Manager avec des responsabilités qui s’étendent à la reproduction (les parents), au broiler, au couvoir, aux services de support et de vétérinaire, à la maintenance, au laboratoire et à la sécurité sur les fermes. Sans compter le management des sociétés Agrifarms et Trois îlots (production de poulets de chair sous contrat avec Avipro). En 40 ans, Yvan est resté fidèle à la ligne de conduite qu’il s’était fixé, ce qui explique en grande partie sa longévité à Avipro. Ses journées commencent tôt et se partagent entre le bureau et ses visites sur les 35 sites sous sa responsabilité. « Mon boulot me comble d’autant plus qu’il me permet d’être souvent en plein air et en contact avec la nature. » L’on comprend dès lors sa difficulté à décrocher. « Heureusement, confie-t-il, que mes fils sont grands et que ma femme, Josick, accepte le fait que je sois accro au travail. »Homme tout terrain et de relation, observateur, curieux de tout, Yvan ne ménage pas ses efforts pour

superviser au mieux les divers secteurs de la division regroupant plus de 300 employés. Admettant humblement que sans ses équipes, il n’arriverait à rien. Sa force, ce sont ses proches collaborateurs – les managers des clusters – sur lesquels il sait pouvoir compter en toutes circonstances, avec le soutien indéfectible de Thierry de Spéville. Insistant sur les compétences et l’engagement de chacun dans sa mission. « Mon équipe est composée d’un mix de

générations ; l’expérience et la sagesse des anciens combinées au dynamisme et au savoir-faire technologique des jeunes en font un sacré cocktail qui donne des résultats. Je crois fortement dans ces échanges et je considère comme une chance de pouvoir vivre une telle situation à Avipro. » Le secret d’un bon leadership ? « Eviter d’imposer des méthodes par la contrainte et de gommer les différences. Responsabiliser et déléguer plutôt que de dicter ; je préfère me faire des alliés que d’entretenir des rapports de force. » Ce sens du ralliement serait-il de famille ? « C’est sûr que d’évoluer dans une grande famille est une chance extraordinaire. Encore plus le fait d’être

proche de mes 32 neveux et nièces. »C’est fort d’une telle richesse et d’une équipe qualifiée qu’Yvan est à même de réaliser les objectifs du Farming. De l’importation des poussins (de Hubbard France) aux fermes d’engraissement en passant par la reproduction et l’accouvage, toute la chaîne d’élevage est soumise à des process rigoureux, conformes à des standards internationaux, pour assurer des produits de qualité au Processing, client principal

de la filière. Les opérations se conjuguent au mode amélioration continue à la fois en termes de qualité, de quantité et de temps pour répondre aux exigences de la clientèle tant locale que régionale. Formation continue (à Maurice et ailleurs), charte de qualité, audits de qualité, filière qualité volaille, charte de traçabilité, certification ISO, Excellence Awards… autant d’outils et d’exercices professionnels auxquels Yvan et son équipe se plient pour garantir la fiabilité de la filière et maintenir sa compétitivité. « A aucun moment, nous ne perdons de vue notre objectif premier qui est de rester la force dominante de la filière avicole à Maurice. Ce qui implique d’être à la pointe de la technologie en continuant à automatiser sur le long terme et à s’aligner sur les tendances à l’étranger. » Une vision que partage l’ensemble de l’équipe qui, grâce à sa ténacité, est revenue en force à l’Excellence Awards cette année, en obtenant le trophée d’argent. « Le malheureux faux pas de l’année dernière est derrière nous, il nous a permis de nous reprendre et de travailler d’arrache-pied pour être de nouveau dans la course.» Et la course – à pieds ou à vélo – Avipro Farming s’y entend, car encouragée par un manager fana de jogging et de foot. Qui dit oui au sport pour entretenir la forme et a fortiori pour se retrouver entre collègues en dehors du bureau.

Rencontre avec

Trait d’union Nº221 – octobre 2015 2120 Trait d’union Nº221 – octobre 2015

Romain Harel, Operations Manager – Breeding

Yannick Levantard, Operations Manager – Broiler

Henri Etiennette, Operations Manager – Eleveurs sous contrat/Support Service

Bernard Larue, Operations Manager – Hatchery

Deepa Jauffret, Laboratory Manager

Susan Derblay, Veterinarian

Umresh Ramyead, Maintenance Manager

Krishna Naikoo, Head of Security

Bio express de son équipe

Responsabiliser et déléguer plutôt que de dicter ; je préfère me faire des alliés que d’entretenir des rapports de force.“ “

Echange de plaisanteries entre collègues avant la course.

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Le tour du métierLe tour du métier

L’ingénieur agronome, garant des bonnes pratiques agricoles

En savoir +• Pour le moment, seuls deux planteurs cultivent la laitue Bonduelle. Antoine les a sélectionnés selon les critères spécifiés dans le cahier des charges de Bonduelle, qui tiennent compte de la nature et des caractéristiques des sols, du climat et des variétés plantées… Sa mission est d’encadrer les planteurs sur les différentes étapes de la chaîne de production. La première – et la plus importante – étant la préparation des sols. « Je leur explique comment bien travailler le sol, planter la laitue et utiliser les engrais ; ce sont là des techniques importantes qui déterminent la réussite d’une culture », souligne Antoine Paté. 3

• Les récoltes se font le matin et les laitues sont aussitôt livrées à New Maurifoods Ltd (qui représente la marque) en vue de leur commercialisation. « Comme ce sont des produits frais et qui doivent le rester le plus longtemps possible, les planteurs sont tenus de procéder à une récolte propre et rapide et de livrer leurs laitues à NML tout aussi rapidement » , précise Antoine, généralement présent au moment des récoltes.

• A l’usine, les laitues fraîchement récoltées passent par l’étape de l’agréage, qui consiste en une série de contrôles effectués à partir d’échantillons de produits (maturité de la laitue, fermeté, poids, absence de résidus…). Si elles répondent à tous les critères, elles sont mises en sachet pour être vendues dans les grandes surfaces.

• C’est à la pépinière d’Avipro, qui se trouve à Verdun, que commence véritablement le métier d’Antoine Paté, ingénieur agronome du Groupe. Dans ce lieu sous serre, il veille à la bonne croissance des semis de laitue (de la marque française Bonduelle) jusqu’au stade où ils seront transplantés dans les champs des planteurs. Leur croissance dure en moyenne 30 jours.

• Une fois le sol bien travaillé, les planteurs « repiquent » en ligne et à intervalles réguliers les jeunes plants de laitue provenant de la pépinière (des variétés romaine, Batavia…). Lesquels sont récoltés au bout d’une cinquantaine de jours. Deux fois par semaine, Antoine se rend chez les planteurs pour s’assurer avec eux que la culture se passe dans de bonnes conditions. « Après la pomme de terre et les oignons, j’ai voulu m’essayer à la culture des laitues Bonduelle. Au départ, cela a été un peu difficile compte tenu des exigences de la marque, mais au bout de deux ans, je suis bien rodé et les laitues donnent un excellent rendement », confie Dev Parmanum, dont les champs se situent dans la région de Vacoas.

Son champ d’action s’étend de la pépinière à l’agréage, en passant par la préparation des sols, la plantation et la récolte. Antoine Paté, ingénieur agronome du Groupe, accompagne les planteurs dans les étapes de la chaîne de production des laitues Bonduelle et les aide à optimiser leur activité agricole.

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L’équipe de 100 % Challenge de la Mauritius Chamber of Commerce and Industry a consacré récemment l’une de ses émissions hebdomadaires aux produits de la marque française Bonduelle, représentée à Maurice par New Maurifoods Ltd. De la laitue cultivée selon le cahier des charges de la marque aux produits importés et distribués en grandes surfaces… l’émission a passé en revue toute la chaîne de production et de distribution. A découvrir sur: https://youtube/u982DxZ3sWM

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Si vous cherchez un vendredi après-midi l’école de musique Vent d’un rêve, à Cité Mangalkhan, vous n’aurez qu’à vous laisser guider par les symphonies de Mozart, Bach ou encore Beethoven… qui émanent de ses nouveaux locaux. C’est sur la terrasse couverte (au 3e étage du bâtiment) que l’orchestre de l’école se produit chaque vendredi, interprétant de magnifiques concerts classiques.Quatre ans que Vent d’un rêve existe, fondée par Leslie Merven, Jocelyne Ramaswamy, Patricia Duyem, Michèle Jeannot et Clothilde Ramen. Des Loges de Mangalkhan – que se partagent d’autres associations (AILES, Mangalkhan Sports Club…) – l’école a migré, depuis deux mois, vers une spacieuse maison de trois étages, achetée, rénovée et aménagée grâce à la Fondation Solidarité de Food & Allied et à la MCB Forward Foundation,

sous la supervision de General Construction.

La nouvelle structure comprend six

salles de classe

équipées d’accessoires de musique, dont des pupitres de partition entre autres. Des espaces ont été également alloués à des ateliers d’arts plastiques et d’alphabétisation. Dans la grande salle du rez-de-chaussée, une vingtaine d’enfants, de 3 à 6 ans, installés à même des matelas, apprennent à chanter. Au fur et à mesure que l’après-midi avance, arrivent d’autres enfants, plus âgés, qui, après un goûter servi par Jocelyne et des « mamans » bénévoles, rejoignent leur cours respectif. En retrait, au fond de la salle, deux classes accueillent des tout-petits qui s’exercent au violon sous la conduite d’Elena Brelu-Brelu et de Sylvio Armandine. Au 2e étage, environ une soixantaine de jeunes se répartissent dans les classes de flûte à bec et de trompette, selon leur jour de cours. Pendant qu’Ornellie donne le tempo à ses élèves, plus loin, Deborah, Rebecca et deux autres élèves interprètent un tube à la mode sur leur flûte. Dans un silence quasi religieux, Alexandre et Lorenzo jouent de la trompette, devant un public (composé de filles) conquis. Et c’est ainsi que tous les après-midis, les murs de Vent d’un rêve résonnent de musique, chargée d’espérance d’un avenir meilleur pour les 150 enfants qui la fréquentent.

Actions citoyennes

La musique qui parle au coeurVENT D’UN RÊVE

Trait d’union Nº221 – octobre 2015 25

Ornellie, 24 ans, prof de flûte à bec : « J’ai été élève à Vent d’un rêve et depuis

trois ans, j’enseigne la flûte à bec. Ça me donne beaucoup de joie de transmettre tout ce que j’ai appris aux enfants qui viennent ici. Ils sont très réceptifs à la musique et très appliqués aussi. Quand j’étais petite, Leslie (NdlR : Leslie Merven) m’avait offert une flûte et depuis je n’ai cessé d’en jouer. C’est mon avenir. »

Deborah, 16 ans : « Je joue de la flûte depuis quatre ans, mais aussi du piano à l’occasion. La musique m’intéresse depuis que je suis toute petite. Je rêve de devenir à la fois chanteuse et musicienne. »

Rebecca, 15 ans : « Je viens ici non seulement pour faire de la musique et concrétiser mon rêve d’être musicienne un jour, mais aussi pour rencontrer d’autres jeunes comme moi qui partagent la même passion. »

Lorenzo, 18 ans : « J’ai eu une véritable attirance pour la trompette. Ça fait quatre ans que j’en joue. Vent d’un rêve représente pour moi un lieu où je peux exprimer ce que je ressens à travers la musique. Je joue pour moi mais aussi pour faire plaisir aux autres. »

Entre deux notes

Mode Learning

Développer une culture de « risk management » en entreprise. C’est dans cet objectif que Jayen Vyraven, Governance, Risk Management & Compliance (GRC) Consultant & Trainer de GRC Tech (PTY Ltd), a assuré une formation sur la gestion des risques, organisée par Newskills en mai et août derniers. Y ont participé, entre autres, des cadres de Food & Allied, ENL et Harel Mallac, qui déjà pratiquent le « risk management » dans leur entreprise respective. Ces cours, qui

couvraient dans une large mesure les aspects de la gestion des risques, étaient axés particulièrement sur la norme ISO 31000, laquelle fournit un cadre et des lignes directrices pour gérer toutes formes de risque. Entre théories, échanges et études de cas, Jayen Vyraven a démontré l’efficacité d’une telle norme aux niveaux stratégique et opérationnel. « Les organisations qui utilisent cette méthodologie pour évaluer leurs pratiques sont plus aptes à atteindre leurs objectifs et à cerner à

la fois les opportunités et les menaces qui se profilent. Il est important que les entreprises voient dans le management du risque un outil stratégique pour réaliser leurs objectifs, voire une opportunité, plutôt qu’un coût. »Avec l’évolution du business model, la gestion du risque prend une signification toute particulière dans la structure organisationnelle. « Il requerra de plus en plus de temps, de ressources et d’expertise car c’est un exercice qui contribue à assurer la pérennité d’une entreprise, note Fabrice Koenig (Group Head of GRC), l’un des participants à la formation. Comme c’est déjà le cas à l’étranger, les directeurs et les actionnaires à Maurice devront s’intéresser davantage à ce qui se fait au sein de leurs entreprises pour gérer, voire éliminer les risques qui pourraient mettre à mal leurs activités.» D’où l’importance de se former à la gestion des risques, de manière plus professionnelle et étendue, les dernières formations ayant d’ailleurs été sanctionnées par un examen qui conduit à un certificat en ISO 31000 Risk Manager. A venir également en janvier 2016, une formation qui mènera à un diplôme de Risk Manager.

Le management du risque, plus qu’un outil stratégique

NEWSKILLS-GRC TECH

LEADERSHIP CHALLENGE PROGRAMME

Vers un leadership cadré et éclairéAncré dans les formations du Groupe depuis plus de dix ans, le Leadership Challenge Programme – dispensé par l’Institut Charles Telfair – comprend depuis l’année dernière un encadrement plus pointu des jeunes cadres. Ils sont quatre d’Avipro – Romain Harel, Yannick Levantard, Deepa Jauffret et Bernard Larue – à avoir expérimenté cette nouvelle approche, qui consiste en des ateliers d’échanges, combinés à des interventions de spécialistes en interne sur les divers modules préalablement développés dans le programme. Les sujets vont du développement personnel au marketing en passant par les relations interpersonnelles, les finances ou encore la communication. « Cette nouvelle formule leur permet d’appliquer les connaissances qu’ils ont acquises dans le cours, d’échanger sur leurs réalités professionnelles et surtout d’avoir une compréhension plus affinée des aspects de leur métier, à travers des interventions cadrées », explique Didier L’Acariate, HR Manager à Avipro. Chaque module est suivi d’une mise en lumière par tel ou tel intervenant qui maîtrise parfaitement le sujet et dont c’est aussi le métier. Pierre Desveaux et Didier L’Acariate sont intervenus sur le Performance Management et le développement personnel, Mona Ramsawmy sur le marketing, Christian de Rosnay sur les finances... « Après chaque module, la nouvelle formule de débriefing m’a donné l’occasion d’avoir des échanges fructueux avec mes collègues-spécialistes sur l’application des outils fournis lors de la formation. De plus, cela m’a éclairé sur les bénéfices qu’ils en tirent dans leur domaine », affirme Yannick Levantard, Operations Manager (Broiler). La formule ayant été concluante pour les premiers participants, trois autres leur ont emboîté le pas.

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Time out

Avipro Farming a voulu innover cette année en donnant des allures de trail au traditionnel cross-country organisé pour le Groupe. Le parcours, qui longe la rivière à côté de l’ancien Domaine Sam, se prêtait parfaitement à cette mutation. Pour la première fois, une épreuve de marche non compétitive était proposée aux employés. Une centaine de participants, dont vingt femmes (un record !), ont terminé les différents parcours, ce qui a fait de cette matinée relookée un vrai succès. Tous retiendront la grande satisfaction de se retrouver en plein air, dans une ambiance conviviale et sportive. Avipro Farming a permis à chacun d’expérimenter de jolis parcours

Shameem Mowla est IT Manager depuis septembre. Détenteur d’un BSc en Computer Science de l’Université de Cape Town et d’un MSc en Business Information Technology de Middlesex University, il a occupé tour à tour les postes de Area IT Manager à Sofitel Hotels Mauritius, IT Manager Operations à Veranda Leisure and Hospitality et IT Consultant à New Edge Solutions Ltd. Marié et père de trois enfants, Shameem apprécie les sorties en famille, la nature et le jogging.

variés : des parties techniques, rapides, avec des relances permanentes entre les côtes et les descentes. Côté résultats : le champion national du marathon Jean-Luc Vilbrim (Maurilait) a dominé l’épreuve masculine, suivi de très près par Nicolas Vilbrim (Avipro Processing) qui démontre d’excellentes aptitudes. Les premiers arrivants témoignent du bon niveau traditionnel de la course de fond à Food & Allied. La course féminine a été dominée par une escouade du Hennessy Park Hotel menée par la dynamique Sabrina Rabot. Cette épreuve, qui a pris du temps à se mettre en place, s’installe désormais dans le calendrier sportif du Groupe.

RÉSULTATS PAR ÉQUIPES TOUTES CATÉGORIES

HOMMESProcessing 1er

Panagora 2e

Avipro Farming 3e

DAMESHennessy Park Hotel 1er

Processing 2e

Panagora 3e

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Du cross-country au mini-trailAVIPRO FARMING

HR Flash

Ashadiya Soniah-Doorgakant est Learning and Development Executive depuis août. Elle

détient un BSc en Human Resources Management et un MBA de l’Université de Maurice. Elle a successivement été Management Trainee chez Harel Mallac & Co. Ltd et HR Executive à l’International Financial Services Ltd. Depuis août 2015, elle est chargée de cours à temps partiel à l’Université de Maurice. Elle aime chanter, jouer de la guitare et les arts en général.

Steven Martin a été embauché comme Banquet Operations Manager depuis

août. Il possède un National Certificate 4 de l’Ecole hôtelière Sir Gaëtan Duval. Il a travaillé, entre autres, à l’Hôtel L’Archipel aux Seychelles en tant que barman et Assistant Restaurant Manager. Les passe-temps de Steven sont le foot et la musique, notamment le jazz et la soul.

HENNESSY PARK HOTEL

Marie-Hélène Rault a intégré l’équipe de LFL Aqua en septembre en

tant que Responsable Aquaculture. Elle est de retour à Maurice après 18 ans en France où elle a obtenu un Doctorat en Nutrition à l’INRA de Clermont-Ferrand/Theix et un master en Biochimie/Science des Aliments à Montpellier. Marie-Hélène a acquis de l’expérience en travaillant dans des domaines variés. Elle a une prédilection pour les activités sportives telles que la natation, le kayak, le tennis et le ping-pong.

LFL

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Kamal Parbhudoyal a pris ses fonctions en août au poste de Group Senior Internal Audit

Officer dans le département de l’Internal Audit. Il est détenteur d’un BCom avec spécialisation en IT et poursuit actuellement ses études en ACCA. Il a travaillé pendant neuf ans dans le département de Risk Advisory Services de Ernst & Young Maurice. Kamal est amateur de tennis de table, de billard, de jeu vidéo, de bricolage et de manga. Il a comme passions la musique et la cuisine.

FOOD & ALLIED CORPORATE SERVICES

Julien Guillot-Sestier occupe, depuis août, le poste de responsable Social Media & e-Marketing, où il élabore notamment des stratégies digitales pour les clients de Circus. Ce licencié d’Information et Communication à l’Institut Français de Presse (Paris II) a travaillé à Beachcomber Hotels comme e-Marketing & Social Media Executive. Marié et père de deux enfants, Julien a comme hobbies les réseaux sociaux, la photographie et les voyages. Il est également un grand fan du Paris Saint Germain auprès duquel il a été l’assistant du responsable presse.

Haddiyyah Futloo a rejoint Circus en tant que Community Manager en août.

Elle est titulaire d’un BA en Mass Communication (spécialisations Web Media & RP) de l’Institut Charles Telfair. Pendant ses études, elle a également animé la page Facebook de CTI. Haddiyyah entretient une passion pour la littérature et l’écriture. Parmi ses hobbies figurent la lecture, le surf sur Internet et le jogging.

CIRCUS ADVERTISING

Aslam Bakady occupe le poste de Maintenance Manager depuis août.

Matthieu Silvestri a été embauché comme Production Officer depuis juillet.

TRANSFERTS

Yovan Jankee, auparavant Project Analyst à Food & Allied Corporate Services est Market Intelligence

Coordinator à Panagora depuis septembre.

Ismet Mamode, ex-vétérinaire à Avipro, est vétérinaire consultant chez LFL depuis septembre.

Kersley Sanhye, jusqu’ici Accounts Clerk à FTL, est Accounts Officer à New Maurifoods Ltd depuis août.

NOUVELLES RECRUES

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Maurilait chez les crocos !Pour leur sortie annuelle, les employés de Maurilait ont mis le cap sur La Vanille Réserve des Mascareignes, un des sites qu’ils avaient plébiscité lors d’un récent sondage sur les lieux où ils aimeraient se rendre. Sortie fort divertissante aux dires de tous, principalement pour Vaity Perumal, Factory Attendant : « Monn trouv tou interessan sirtou enn train ki ti expoze ; linn fer mwa mazinn le passe. Nu finn dekouver bokou bann zanimo mari lontan, lezo la baleinn, bann insek, tou sort papillon… Apre nou finn al la plaz St Felix kot nou finn manz grilad agno, sosis poule, poisson ek enn variete salad. A la fin, nou finn gagn enn lambians sega tipik ek bann dans akrobatik. La zourne la ti bien bien top, nou ti kouma enn sel fami. » Ses collègues et lui attendent impatiemment la prochaine sortie…

Après trois ans de règne sans partage, les équipes (A et B) de pool-billard du Groupe se sont inclinées lors du dernier tournoi de la FMSC, le 4 octobre au Golden Eight Pool Club, devant celles de la MCB et d’Accenture. Ce qu’a réussi son capitaine-manager, Divesh Mandary (NML), est surtout d’avoir mis sur pied une formation qui regroupe des talents de plusieurs entreprises. Certains joueurs ont atteint un niveau très honorable lors du tournoi, telle Roomy Kanaksabee (Avipro), finaliste du simple-dames. Citons aussi Ménoa Alcindor (NML) demi-finaliste de la même catégorie, et Laval Marie (Avipro Processing), demi-finaliste du simple-messieurs. Par ailleurs, onze équipes se sont affrontées lors du tournoi interne organisé par New Maurifoods, au Golden Eight Pool Club, le 8 août dernier. Au final, le classement est le suivant :

Après des victoires obtenues sur Harel Mallac, Mauritius Telecom, MCB et MBC, Khalid Aullibux (Maurilait Productions Ltée) et Ganessen Murday (Circus Advertising) ont atteint le stade des demi-finales au tournoi de badminton de la FMSC, tenu les 26 et 27 septembre au Centre National de Badminton. Ils se sont hissés à la troisième place, après s’être inclinés devant la Barclays.

Six équipes dans la boucle pour le volley-ball féminin de la FMSC qui a débuté le 7 septembre. Parmi, celle de Food & Allied motivée à bloc pour gagner une place sur le podium. Samedi 10 octobre dernier, elles ont battu 2 sets à 0 l’équipe de la Municipalité de Curepipe, lui raflant la 3e place après Padco (1re) et la MCB (2e).

L’espoir d’un club qui se structure

Une 3e place pour la paire Khalid-Ganessen

L’équipe féminine arrache la 3e place

POOL-BILLARD FMSC

Tournoi interne 2015-16

Panagora 3eHennessy Park Hotel 2eAvipro Farming 1er

VOLLEY-BALL

BADMINTON

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De l’émotion, beaucoup d’amitié et rien qu’un au revoirUne haie d’honneur, composée de raquettes de badminton, pour accueillir le sportif ; un slam pour remercier l’écrivain et le mentor ; un sketch pour imiter le personnage ; une chanson pour saluer le chanteur ; des discours empreints d’émotion… les collègues – devenus des amis – de Carl de Souza lui ont rendu hommage lors d’un pot de départ à La Carrière. Pour une fois, l’homme a été pris au dépourvu ! FTL a sa « Bibliorêve »

Voilà un an que FTL a initié un projet de mini-bibliothèque en interne, pour promouvoir l’art et la culture au sein de l’entreprise. Aujourd’hui, la Bibliorêve est bien installée dans le quotidien

des employés du bureau de Pointe-aux-Sables. Elle comprend plus d’une centaine de livres et une cinquantaine de DVD, dons des employés. Il y en a pour tous les goûts : des romans aux bandes dessinées, dont les fameux Rodéo, auxquels est venu s’ajouter un Movie Club. Vilasha Chengadu, Indoor Sales Coordinator, fervente adepte de Bibliorêve, trouve là un moyen d’enrichir ses connaissances. « C’est une opportunité de découvrir des auteurs que je ne connaissais pas. Et surtout je n’ai pas besoin de me déplacer pour emprunter des livres. »

La Bibliorêve a récemment offert à ses fidèles abonnés, un marque-page FTL. « Si vous avez des livres en bon état, dont vous voulez vous débarrasser, ne les jetez surtout pas. Ils viendront agrandir notre collection», souligne Nousrina Peerbux.

DÉPART DE CARL DE SOUZA

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Food & Allied GroupGentilly, MokaTel. : +230 404 9000Email : [email protected] web : www.food-allied.com