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TIGFACTEUR GAZIER EUROPÉEN IMPLIQUÉ DANS LA VIE DE SON TERRITOIRE

4 TIGF 2012 RAPPORT D’ACTIVITÉ

ÉDITORIAL

OBJECTIF PERFORMANCE 5

La réorganisation du transport en Europe va passer par des alliances internationales. Avec son activité de stockage, TIGF a un atout précieux pour attirer le meilleur partenaire. Ne pouvant plus accompagner TIGF sur ce chemin des alliances européennes, Total a décidé en 2012 de rechercher le partenaire industriel qui pourrait prendre le relai et constituer autour de TIGF, un des grands groupes de transport européen du futur, en s’appuyant notamment sur une offre de stockage compétitive.Il était nécessaire de ne pas attendre, afin que les négociations à venir très prochainement sur la gestion des nouvelles grandes places de marché européennes, à commencer par le Point d’Echange Gaz (PEG) Sud dont la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) a décidé le principe mi-2012, puisse se faire avec tous les atouts possibles en poche. Je conçois que prendre ce virage aussi peu de temps après la mise en place de la troisième Directive européenne gaz soit inconfortable, et ait surpris nombre de nos parties prenantes, mais il y allait de l’intérêt de TIGF.

Début 2013, conformément à la loi, il ne reste plus de personnel détaché Total chez TIGF. Grâce au nouvel environnement conventionnel, cela a pu se faire sans obliger plusieurs dizaines de salariés à rechercher un autre poste chez Total en contradiction avec leurs attaches locales (emploi de conjoint, projets immobiliers, projets professionnels…), ni créer un départ soudain et massif de compétences pour TIGF.

Rencontre avec Daniel LauréPrésident du Conseil d’Administration de TIGFDirecteur Actifs Industriels, Finance, InformatiqueGas & Power Total

En 2012, à la demande de la CRE un autre chantier a été ouvert et nécessitera du temps pour aboutir : il s’agit de la refonte complète du Système d’Information pour créer un système totalement indépendant du Groupe.

Les projets de nouvelles canalisations permettant la croissance de TIGF se sont poursuivis cette année avec notamment le dépôt des dossiers administratifs des projets Artère de l’Adour et Pmax de Lussagnet (projet d’augmentation du volume total de stockage de Lussagnet) mais aussi la mise en gaz réussie de l’Artère de Béarn en accord avec le planning du projet. GIRLAND, autre ouvrage majeur pour TIGF, dont le coût a été révisé à la baisse, devrait être mis en exploitation fin 2013.

Les chantiers et l’exploitation des installations se sont faits dans le respect des exigences Hygiène Sûreté Environnement (HSE), une priorité pour TIGF. Au-delà des exigences réglementaires, TIGF a poursuivi sa démarche « culture sécurité » basée sur une culture participative avec notamment l’élaboration d’une politique de reconnaissance de la performance HSE afin de valoriser les comportements sûrs et aider chacun à prendre les bonnes décisions en toute sécurité.

En ce début d’année 2013, le Conseil d’Administration, renouvelé l’été dernier, se joint à moi pour saluer ceux qui ont guidé TIGF depuis des années sur le chemin de son développement, notamment mes prédécesseurs François DUMAS et Bernard CLÉMENT, ainsi que la Directrice Générale Monique DELAMARE, et pour adresser à tous les collaborateurs, une année riche en nouvelles activités, nouveaux partenariats, et pleine de bonheur sur le plan personnel.


SOMMAIRE

PAGE 8

PAGE 11

PAGE 12

8/ Le Conseil d’Administration9/ Composition du Conseil d’Administration de TIGF au 1er février 201310/ Le Comité de Direction

LA GOUVERNANCE

LES CHIFFRES CLÉS 2012

INTERVIEWS OLIVIER BORIE ET MICHEL MOULIÉ

Olivier Borie, Responsable de la conformité, du contrôle interne et de la gestion des risqueset Michel Moulié Chargé du contrôle interne


PAGE 5052/ Des capacités de stockage en croissance55/ Des ouvrages d’envergure européenne64/ Développer le réseau régional

PAGE 1416/ Nos métiers à votre service : transport, stockage, raccordement 22/ Nos infrastructures transport et stockage25/ Hommes, femmes, compétences au cœur des métiers33/ Communiquer, communiquer !

EN ÉQUIPE EN CONSTANTE ÉVOLUTION

PAGE 3638/ Garantir la sécurité des hommes et des installations44/ Agir pour le développement durable

AVEC CONVICTION

PAGE 72PERSPECTIVES 2013

PAGE 6666/ Indicateurs Financiers67/ Indicateurs Marché68/ Indicateurs Exploitation69/ Indicateurs Sécurité70/ Indicateurs Environnement71/ Ressources Humaines

INDICATEURS D’ACTIVITÉ

De la qualité au service Entre innovation et performance

Pour la sécurité et l’environnement


Le Conseil d’Administration

TIGF est administrée par un Conseil d’Administration présidé par Daniel Lauré depuis le 2 juillet 2012, date à laquelle il a succédé à Bernard Clément. Le Conseil est composé de 8 administrateurs. Pour être conforme au Code de l’Énergie et à l’obligation résultant de la troisième Directive européenne gaz, quatre administrateurs représentent Total et quatre administrateurs indépendants dont trois dits de la minorité ont pour mission d’assurer l’autonomie de gestion de TIGF, Gestionnaire de Réseau de Transport, vis-à-vis de sa maison mère. Le Conseil d’Administration a confié à Monique Delamare la Direction Générale de l’entreprise.

TIGF

Pour jouer pleinement son rôle, le Conseil d’Administration a créé trois comités spécifiques composés d’administrateurs et de responsables de TIGF : le Comité Stratégie et Finance, le Comité d’Audit et le Comité Nominations et Rémunérations. Ils ont un rôle d’étude et de préparation des conseils relevant de leur compétence et éventuellement d’analyse de sujets et de projets que le Président ou le Conseil soumettent à son examen préalable. Un administrateur indépendant possède au moins un siège dans chacun des comités.

TIGF certifi ée troisième Directive européenne gaz depuis le 13 février 2012

La Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) est une autorité administrative indépendante chargée de veiller au bon fonctionnement des marchés de l’électricité et du gaz en France.

Elle oeuvre depuis une dizaine d’années à la création d’un marché unique européen. En juin 2009, la Communauté européenne adopte la troisième Directive européenne gaz ayant pour objectif d’instaurer l’indépendance des Gestionnaires de Réseaux de Transport au regard de leurs maisons mère. La troisième Directive et le code de l’énergie décrivent les règles d’organisation et de gouvernance destinées à garantir l’indépendance des gestionnaires de réseau de transport vis-à-vis des autres sociétés de l’entreprise verticalement intégrées.

LA GOUVERNANCE

Dans le cadre de la troisième Directive européenne gaz, le processus de décision des investissements évolue et engage davantage la responsabilité du gestionnaire de réseau de transport. Le plan d’investissement est engageant sur les trois premières années vis-à-vis des autorités de régulation.

Par ailleurs, pour garantir l’égalité de traitement des tiers en matière d’accès au réseau de transport, TIGF s’est dotée d’un nouveau « code des engagements transport » et d’un responsable de la conformité.


Composition du Conseil d’Administration de TIGF au 1er février 2013

Marc BERTONECHE

Administrateurindépendant

Professeur à Harvard Business School depuis 20 ans, professeur à l’INSEAD, HEC Paris, Sciences Po Paris et à l’université de Bordeaux

François LEPINE

Administrateur indépendant

Préfet de région honoraire et avocat au barreau de Paris

François-Raymond DUMAS


Ancien président du Conseil d’Administration de TIGF et ancien membre de l’UPRIGAZ

José SIERRA


Ancien directeur Énergies fossiles à la Commission européenne et ancien membre du Conseil d’Administration de la Commission Nationale de l’Énergie espagnole (CNE).

Nicolas POULTENEY

Administrateur

Responsable Infrastructures Gaz FranceGas & Power Total

Gunnar OLSEN

Administrateur

Directeur Actifs IndustrielsGas & Power Total

Daniel LAURÉ

Président

Directeur Actifs Industriels, Finance, InformatiqueGas & Power Total

Pierre RANGER

Administrateur

Responsable Contrôle financierGas & Power Total


De gauche à droiteMonique DELAMARE, Directrice Générale / Hervé FLEURY, Directeur Finance Achats Juridique Jean-Loup MINEBOIS, Directeur Développement Commerce / Bruno TOSTAIN, Directeur Hygiène Sécurité Environnement Qualité / Didier BERTANA, Directeur Systèmes d’Information / Olivier ROBINET, Secrétaire Général Jean-Louis OLIVET, Directeur des Opérations.

SECRÉTARIAT GÉNÉRAL (SG)Ressources Humaines, communication et moyens généraux ; DIRECTION FINANCE, ACHATS ET JURIDIQUE (DFAJ)Finance, achats contrats, affaires juridiques et domaniales ;

DIRECTION SYSTÈMES D’INFORMATION (DSI)Informatique de gestion, support utilisateurs, informatique industrielle et télécom.

La Direction Générale de TIGF s’organise autour de 6 Directions :

DIRECTION DES OPÉRATIONS (DOP) Exploitation transport, exploitation stockage, projets et constructions, support technique, coordination HSEQ-DOP ;

DIRECTION DÉVELOPPEMENT COMMERCE (DDC)Tarification économie régulation, gestion commerciale et développement ;

DIRECTION HYGIÈNE, SÉCURITÉ, ENVIRONNEMENT, QUALITÉ (HSEQ)Développement durable, environnement, sécurité, systèmes de management et permitting. Depuis le 1er octobre 2012, Bruno Tostain a rejoint TIGF à la Direction HSEQ. Il succède à Daniel Darets ;

LE COMITÉ DE DIRECTION

Une Direction garante de la démarche de performancePour s’adapter aux exigences d’un milieu en pleine évolution, TIGF poursuit depuis plusieurs années une démarche de performance. Véritable enjeu pour l’entreprise, elle lui permet de prendre en compte et d’anticiper les attentes de ses parties prenantes.

TIGF


LES CHIFFRESCLÉS 2012

5 000 KM DE CANALISATIONS SOIT 14 % DU RÉSEAU DE GAZODUCS DE TRANSPORT DE GAZ FRANÇAIS. 13 % DU VOLUME DE GAZ FRANÇAIS TRANSITÉ DANS LE RÉSEAU TIGF.

6 GM3 DE CAPACITÉ DE STOCKAGE DE GAZ SOIT 22 % DES CAPACITÉS FRANÇAISES, DONT 2,7 GM3 DE VOLUME COMMERCIALISABLE, COMMERCIALISÉ À HAUTEUR DE 95 %.


Quel est votre rôle au sein de TIGF ?L’activité Transport de TIGF est dite « régulée » car elle est contrôlée en France par la Commission de Régulation de l’Energie (CRE). Dans ce cadre, mon rôle de responsable de la conformité consiste à garantir que TIGF respecte le cadre législatif : le code de l’énergie.

Je suis un interlocuteur privilégié pour la CRE et je me dois de travailler en toute indépendance au sein de TIGF. J’ai un devoir d’alerte auprès de la CRE en cas de non-conformité.

Quelles sont vos missions ?J’ai trois missions :

▫ Suivre l’application du code des engagements transport. Une nouvelle édition du code des engagements transport conforme au code de l’énergie a été diffusée à tous les collaborateurs de TIGF en 2012. Ce document vise à garantir la neutralité de l’entreprise dans l’accès à son réseau de transport.

▫ S’assurer de l’indépendance de TIGF vis-à-vis de Total. Pour ce faire, TIGF a instauré des règles de gouvernances spécifiques et respecte ses engagements issus de la décision de certification.

▫ Suivre le plan décennal d’investissement transport. Il s’agit de s’assurer que ce document respecte bien la procédure d’élaboration et de vérifier la bonne exécution du plan.

Ces trois missions sont développées dans un rapport que je communique à la CRE en début d’année et que je présente formellement au collège de la CRE lors d’une audition.

Quelles ont été les faits marquants en 2012 ?Suite à la décision de certification par la CRE garantissant l’indépendance de TIGF publiée début 2012, de multiples chantiers ont été finalisés afin de garantir l’indépendance de TIGF et répondre aux demandes de la CRE. Il faut souligner que dans son rapport publié le 28 juin 2012, sur le respect du code de bonne conduite et l’indépendance des gestionnaires de réseaux de gaz naturel, la CRE a constaté que TIGF était un opérateur agissant de façon non discriminatoire dans le cadre de la gestion opérationnelle et commerciale de son activité. Par ailleurs, dans le cadre des efforts de transparence et de non discrimination des utilisateurs du réseau, on peut citer différentes réalisations qui ont contribuées à améliorer les pratiques de bonne conduite de TIGF : lancement d’un nouveau site internet, mis en place d’un nouveau cadre pour le contrat de transport de gaz, enquête clients, formations spécifiques, audits dans le cadre du contrôle interne de TIGF.

Quels sont les objectifs 2013 ?Mon objectif est de continuer mon rôle de « lien » entre la CRE et TIGF et ainsi faciliter la mise en place des procédures. Je souhaite renforcer et contribuer à pérenniser la culture « conformité » dans un environnement règlementaire soumis à de nombreuses évolutions et montrer que la conformité fait partie intégrante de nos activités.

Ces objectifs ne peuvent être atteints que par un dialogue permanent avec l’ensemble des parties prenantes, pour faire de TIGF un transporteur exemplaire dans ce domaine.•

Conformité : TIGF, un gestionnaire de réseau exemplaire Entretien avec Olivier Borie Responsable de la conformité, du contrôle interne et de la gestion des risques


Pourriez-vous nous présenter les grands principes du contrôle interne de TIGF ? Le contrôle interne est mis en œuvre par la Direction Générale. Le référentiel international de contrôle interne retenu par TIGF est celui du Committee of Sponsoring Organizations of the Treadway Commission (COSO).

Ce référentiel concilie le respect de la législation française (Loi de Sécurité Financière et code du commerce) et le respect de la règlementation américaine « Sarbanes Oxley » qui s’impose à TIGF de par son appartenance au groupe Total.

Il comprend cinq composants : l’organisation et les principes de contrôle, le processus d’évaluation des risques, les activités de contrôle proprement dites, la documentation et communication des règles de contrôle et la supervision du système de contrôle interne.

Quelles sont vos missions ?Nous devons fournir une assurance raisonnable quant à la réalisation d’objectifs rentrant dans les catégories suivantes : réalisation et optimisation des opérations, fiabilité des informations et conformité aux lois et règlementations en vigueur. À ces objectifs est associée, de manière plus générale, la protection de l’entreprise au sens large, c’est-à-dire la protection des biens et équipements, du personnel et de l’information.

En 2012, on peut aussi citer les actions engagées afin d’accompagner les importantes évolutions des Systèmes d’Information intégrant les meilleures pratiques des métiers et du contrôle interne (notamment avec les systèmes d’autorisation qu’ils contiennent) ; TIGF a également poursuivi l’optimisation de son contrôle interne dans les domaines comptables et financiers, où la fiabilité des informations revêt une importance majeure.

Il est à noter que chaque année, les commissaires aux comptes de TIGF effectuent une revue du contrôle interne de TIGF. Votre activité s’organise avec quels services de TIGF ? Au-delà des contrôles déjà en place sur des fonctions identifiées avec des responsables de contrôle, le contrôle interne est l’affaire de tous. En effet, de la Direction Générale à l’opérateur, tous les acteurs de l’entreprise (collaborateurs et entreprises intervenantes) se doivent de développer leur contrôle interne. Ils sont les premiers garants de la bonne conformité des opérations. Afin de pouvoir évoluer dans un dispositif dynamique, il revient au service contrôle interne d’apporter un support méthodologique et surtout d’être force de proposition.

Quels sont vos objectifs pour 2013 ?Nous nous positionnons dans une démarche d’amélioration permanente. Le challenge consiste à conserver un contrôle interne efficient évoluant à la vitesse des transformations de TIGF et des règlementations en vigueur.Notre volonté est d’apporter de la valeur ajoutée grâce à l’analyse et la prévention des risques et l’optimisation des procédures en intégrant et pérennisant les bonnes pratiques au sein de TIGF. •

Un contrôle interne adapté aux enjeuxEntretien avec Michel Moulié Chargé du contrôle interne


De la qualité au service

EN ÉQUIPE


Nos métiers à votre serviceTransport, stockage, raccordement

L’expertise de TIGF autour de 3 activitésNotre activité Transport permet aux clients expéditeurs d’acheminer des volumes de gaz naturel d’un point à un autre du réseau. Le gaz peut être directement consommé sur la zone par des distributions publiques ou des sites industriels directement raccordés au réseau ; il peut aussi uniquement transiter sur la zone TIGF vers d’autres zones de consommation. En tant que transporteur de gaz naturel, TIGF doit remplir son obligation de service public.

L’offre de service Stockage permet aux expéditeurs de réguler et d’adapter les

EN ÉQUIPE

Le réseau TIGF s’organise autour de deux axes de transport : le réseau principal et le réseau régional. Le réseau principal assure, dans les deux sens, le lien avec les réseaux des transporteurs adjacents situés en France et en Espagne et permet l’accès aux sites de stockage de Lussagnet et Izaute.Le réseau régional est dimensionné à partir des besoins en consommation de la zone et permet d’acheminer le gaz du réseau principal jusqu’aux consommateurs raccordés directement (généralement des sites industriels) ou jusqu’aux réseaux de distribution alimentant les consommateurs en zone urbaine.

approvisionnements gaziers de l’ensemble du réseau de TIGF et d’une partie des autres réseaux français.

Les stockages souterrains de gaz constituent l’un des éléments clés de la chaîne gazière. Ils permettent d’équilibrer les approvisionnements et la consommation qui, elle, varie fortement suivant les saisons.

Le Raccordement consiste en la connexion physique au réseau de transport de TIGF. Exclusivement dédiée au client consommateur ou au Gestionnaire de Réseau de Distribution (GRD), elle comporte deux ensembles principaux :

Des projets de Biométhane dans le réseau TIGF

Depuis la publication des textes officiels autorisant l’injection de Biométhane dans les réseaux de gaz naturel en novembre 2011, 32 clients potentiels ont sollicité TIGF.

En 2012, deux études conceptuelles pour des installations de raccordement et d’injection de Biométhane ont été réalisées dans le cadre de projets menés dans les départements des Hautes-Pyrénées et des Pyrénées-Atlantiques. Ces projets visent à produire à l’horizon 2015 du Biométhane à partir de traitements de déchets agricoles (fumiers, lisiers).

Dans le cadre de ces projets, TIGF mettra en service un poste d’injection et reliera le site industriel au réseau existant. Le poste d’injection servira à vérifier la qualité du gaz et à compter les quantités injectées.

L’année 2013 s’annonce riche en étude d’injection de Biométhane avec deux projets supplémentaires qui devraient voir le jour à Montbazens (Aveyron) et Gaillac (Tarn). Les productions de gaz Biométhane de ces projets vont d’environ 100 à 500 Nm3/h.

▫ un branchement, canalisation dédiée au Client, située entre le réseau de Transport de gaz de TIGF et le point de livraison ;

▫ un (ou plusieurs) poste(s) de livraison, situé(s) au niveau du site consommateur ou à proximité du réseau desservi assurant le comptage du gaz et la livraison à la pression demandée ;

▫ ou bien, dans le cas d’un site de production de gaz, un (ou plusieurs) poste(s) d’injection, situé(s) à proximité du site de production assurant le comptage, le contrôle de la qualité du gaz et l’injection à la pression du réseau.


Transport, les chiffres 2012 :une croissance qui s’accélère

Si la consommation de la zone TIGF est stable en 2012, les quantités transportées ont poursuivi leur croissance atteignant 113 TWh soit 20 TWh de plus qu’en 2011, notamment en raison de la forte utilisation de la liaison France-Espagne. Ces résultats confirment l’intérêt du développement

Avec 28 TWh échangés contre 19 TWh en 2011 TIGFpoursuit l’augmentation des échanges au PEG.Ces échanges représentent plus de 90 % des consommations de la zone qui s’établità 30.7 TWh et démontrent une forte augmentationde la liquidité de la zone.

Échange au PEG(Point d’Echange Gaz) TIGF

Nomination desexpéditeurs (TWh)

Soutirage

Injection

2010

27,1

20,5

2011

17,5*

21,8

2012

27,2

24,1

* La baisse relative est due à un hiver 2011 clément.

Stockage, des produits en ligne avec les besoins du marché

Dans un contexte économique difficile, TIGF a vendu la quasi-totalité du volume utile disponible en proposant :

▫ une nouvelle offre commerciale de type stockage salin ;

▫ de nouvelles offres commerciales couplées ;

▫ un calendrier adapté pour la commercialisation de l’offre excédentaire de capacités de stockage, en amont de l’allocation des droits de stockage.

des capacités de transit de la zone TIGF vers l’Espagne et des ouvrages majeurs tels que l’Artère de Béarn et GIRLAND.

Les transactions au Point d’Echange Gaz (PEG) TIGFLes échanges sur le marché de gros du gaz naturel ont lieu à des points virtuels du réseau de transport de gaz français appelés PEG. S’y opèrent les échanges entre fournisseurs de gaz et l’approvisionnement en gaz des Gestionnaires de Réseaux de Transport pour l’équilibrage des bilans journaliers.

Transactions

Quantitéséchangées (TWh)

2011

7800

19

2012

8460

28

+8 %

+32 %

Tarif et fusion des Points d’Echange Gaz (PEG) L’année 2012 a été marquée par la négociation du tarif (ATRT5). Ce tarif concerne les expéditeurs transport et entrera en vigueur le 1er avril 2013 pour une durée de 4 ans. La délibération de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) a nécessité 7 mois de discussion où la totalité des composants du tarif a été revue : rémunération, structure, niveaux, incitation, qualité de service...La grille tarifaire TIGF sera actualisée chaque année et une clause de rendez-vous à mi-période a été instaurée afin de prendre en compte les incidences que pourrait avoir toute évolution législative ou réglementaire.

Pour nos clients, la principale évolution est une hausse de 8% du tarif au 1er avril 2013.Durant cette négociation, les discussions ont également porté sur la fusion des places de marché de TIGF et GRTgazSud. La CRE demande qu’un PEG commun soit créé au 1er avril 2015, première étape vers le PEG Unique France en 2018. Conformément à cette demande, TIGF propose un modèle de « Trading Region » basé sur le maintien des deux zones d’équilibrage et des souscriptions/nominations, la disparition des PEGs actuels et la suppression des commercialisations à l’interface GRTgazSud-TIGF.Pour TIGF, la mise en œuvre de ce PEG commun au 1er avril 2015 passe obligatoirement par la nécessité de trouver des accords sur les principes fondamentaux, les règles de gouvernance sans oublier les modalités pratiques de sa création.

Le poste de sectionnement de Sauveterre-de-Guyenne


Février 2012

Du 1er au 13 février 2012, la France entière a connu une vague de froid exceptionnelle. Sur la zone du réseau TIGF les températures ont rapidement chuté entraînant une forte augmentation des consommations énergétiques.

Pendant deux semaines, la température moyenne est restée négative jusqu’à -6.3°C relevée le 8 février, avec une valeur minimale enregistrée de -12°C à Toulouse.

Suivant les régions, ces températures hivernales étaient accompagnées de vent soutenu et de chutes de neige même à basse altitude.

L’hiver de tous les records

Record des besoins de gaz sur les réseaux de transport Alors que la consommation des industriels est en forte baisse ces dernières années, le pic de consommation atteint le 8 février 2012, de 23.8 Mm3(n)/jour, est un record pour TIGF. Pendant cette période, les équipes d’exploitation transport de TIGF se sont particulièrement mobilisées pour assurer la disponibilité totale des installations de

transport et des stations de compression. TIGF a également assuré un transit de gaz jusqu’à 3,7 Mm3(n)/j depuis l’artère Armagnac-Gironde vers la zone sud du réseau de transport de GRTgaz et maintenu les livraisons de gaz vers l’Espagne à hauteur de 6,6 Mm3(n)/j pendant toute la durée de la vague de froid.

Record historique de soutirage : les stockages au maximum de leurs capacités Pour faire face à cette consommation exceptionnelle, les équipes du centre de stockage de Lussagnet ont été fortement mobilisées. Elles ont répondu à l’augmentation brutale des besoins de soutirage de gaz (passage en 24h de 22 à 32 Mm3(n)/j) et ont maintenu la continuité de service sans interruption. Un nouveau record de soutirage de 33,8 Mm3(n)/j a été atteint, le 8 février 2012, avec des débits de pointe supérieurs à 1 500 km3(n)/h réalisés.

Jusqu’à 7 unités de compression du gaz ont été maintenues en service pour une puissance utile supérieure à 30 MW, dont 50 % de la capacité a été assurée avec les turbocompresseurs dédiés à l’artère Armagnac-Gironde pour le soutirage du réservoir d’Izaute.

TIGF a assuré le soutirage de gaz naturel et l’alimentation des réseaux de transport pour répondre ainsi à la demande exceptionnelle des consommateurs industriels et domestiques. Sur les 15 départements du réseau TIGF, la fourniture de gaz naturel s’est faite sans aucune interruption.

Le mois de février 2012 a été d’une rigueur telle qu’on en rencontre une fois tous les 50 ans.

EN ÉQUIPE

Le secteur de Rodez, site TIGF


35 clients “Transport”dont 11 Clients “Stockage” et 138 clients “Raccordement”

Les clients de TIGF sont des expéditeurs (shippers) de gaz, pour lesquels l’entreprise achemine ou stocke des capacités de gaz naturel ou encoredes industriels et des gestionnaire de réseaux de distribution publique qui contractualisent des prestations liées au raccordement sur le réseau TIGF (entretien de poste de livraison, comptage…).

Renforcer la qualité de nos services pour satisfaire nos clients

En assurant un comptage précis des débitsLe gaz naturel transite par le réseau TIGF jusqu’aux postes de livraison, équipés chacun d’un système de comptage servant à élaborer les bilans énergétiques pour les expéditeurs et à établir la facturation aux clients finaux des fournisseurs. Ces systèmes de mesure sont installés et exploités par TIGF, sous le contrôle du service de la métrologie légale. Les efforts en matière de qualité de comptage commercial se sont poursuivis, notamment par la fiabilisation de la chaîne informatique de transmission des informations de comptage depuis le site du poste de livraison jusqu’à l’interface de communication des consommations aux expéditeurs.

La qualité des informations de consommation communiquée aux expéditeurs fait l’objet d’un suivi particulier de la Commission de Régulation de l’Energie (CRE) et d’incitations (bonus/malus) financières de TIGF. En 2012, grâce à ses efforts de fiabilisation ainsi qu’à un effort d’ implication accru des équipes opérationnelles, TIGF a obtenu un bonus en augmentation par rapport à 2011.

En proposant de nouveaux outils DATAGAS, informer les clients en temps réelTIGF a lancé début 2012 DATAGAS (accessible sur www.tigf.fr), un nouvel outil dédié à la publication de données publiques synthétisant les activités et échanges gaziers sur la zone d’équilibrage de TIGF. Ainsi, TIGF met désormais à disposition plusieurs fois au cours de la journée les données des consommations indicatives des clients industriels et distributions publiques.

SIMULCAP C’est un outil de simulation permettant aux porteurs de projets importants de visualiser les capacités de gaz disponibles aux Points de Sortie (PS) de notre réseau principal. Pour simuler une implantation (et donc un raccordement), le client renseigne une commune et les capacités souhaitées. SIMULCAP calcule la distance entre le lieu d’implantation et le réseau grand transport de TIGF.

PICHH, pour la fourniture heure par heure de la consommation des industrielsAfin de permettre à l’horizon fin 2013 aux expéditeurs de piloter leurs nominations en cours de journée gazière, et dans le but de réduire au maximum leurs déséquilibres résiduels de fin de journée, TIGF a lancé en 2012 un programme de travaux permettant la collecte horaire des consommations des industriels raccordés sur son réseau. Ce projet consiste à modifier ou installer une télé-relève sur tous les postes de livraison aux industriels, soit environ 125 postes répartis sur l’ensemble du réseau de transport. En 2012, une quarantaine de postes de livraisons aux industriels ont été équipés des nouveaux modèles de télétransmission. Ainsi le planning ambitieux de finir la modernisation de tous les postes industriels à la fin de l’année 2013 a toutes les chances d’être respecté.

En favorisant l’écoute et en améliorant la relation client Soucieux de suivre de près le niveau de satisfaction de ses clients, TIGF a effectué à l’automne 2012 un point barométrique concernant les items pour lesquels l’enquête d’avril 2011 avait révélé un niveau significatif d’insatisfaction. Malgré le contexte social difficile de l’automne 2012 (lié à la réflexion du groupe Total quant à son rôle dans l’actionnariat TIGF), les clients expéditeurs ont souligné de nets progrès de TIGF concernant les points suivants :

▫ La qualité du site internet www.tigf.fr : 88 % de satisfaits contre 49 % en 2011 ;

▫ La joignabilité des interlocuteurs commerciaux : 84 % de satisfaits contre 74 % en 2011 ;

▫ La proactivité : 76 % de satisfaits contre 73 % en 2011.

Ceci marque la reconnaissance par les expéditeurs des actions d’amélioration menées par TIGF sur ces points depuis avril 2011 :

▫ refonte du site www.tigf.fr ;

▫ transfert automatique d’appels au Middle Office ;

▫ utilisation privilégiée du mobile au Front Office ;

▫ alertes aux expéditeurs en cas de dépassement de capacité en un point de livraison, déséquilibre journalier persistant ou incohérence entre le programme journalier adressé à TIGF et celui adressé à un opérateur adjacent.

Ce signal positif donné par ses clients confirme que TIGF s’est engagée sur une voie de progrès en matière de satisfaction de sa clientèle et l’encourage à persévérer.


Qualité de service : les résultats de la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) au-delà de la normeL’année 2012 a été marquée par le haut niveau de qualité de service rendu par TIGF. Ainsi pour la première fois, les trois indicateurs de qualité de service incités financièrement par la CRE ont été crédités de bonus financiers au terme de l’exercice annuel.

Avec une moyenne de 1 jour non conforme par mois, l’indicateur sur la qualité de comptage aux points d’interface avec les réseaux de distribution a atteint la valeur plafond du bonus financier� pour la troisième année consécutive.

EN ÉQUIPE

L’indicateur sur la qualité du comptage aux points de consommation des industriels raccordés au réseau a lui obtenu une moyenne de 97,3 % de postes de comptage conformes. Cette valeur est la meilleure jamais atteinte par TIGF, qui se voit attribuer pour la première fois un bonus financier. Ce résultat a de surcroît été atteint dans un contexte où le rythme des modifications de postes a été très soutenu, une vaste campagne d’installation de télé-relèves horaires ayant été entamée en juin 2012. Elle doit se poursuivre jusqu’à fin 2013.

Enfin le portail de souscription TETRA a conservé un très haut niveau de disponibilité de 99,8%, et ce malgré le rythme accru des livraisons de nouveaux contenus qui a accompagné la mise en service de DATAGAS, le site public d’information sur les activités de TIGF.

Équipe Développement Commerce


Quelles ont été les actions menées en 2012 par TIGF afi n d’améliorer la « Qualité Client » ?Nous avons lancé, l’an dernier, le projet « Amélioration de la Qualité Client ». L’objectif de TIGF est d’anticiper et de satisfaire les attentes de nos clients, à savoir les expéditeurs, les gestionnaires de réseaux de distribution et les industriels directement raccordés au réseau de TIGF. À cet effet, nous avons modifié notre organisation afin d’améliorer la joignabilité des interlocuteurs commerciaux. Des mesures telles que les renvois automatiques d’appels, l’interception et le transfert des appels sur les téléphones portables, ainsi que la publication des numéros de mobiles sur notre site Internet ont été mises en place. Nous avons également accru notre pro-activité, avec par exemple l’envoi de messages d’alerte aux expéditeurs sur des sujets opérationnels (mismatchs, infos sur valeurs de repli, déséquilibres persistants, dépassements de capacité…). Par ailleurs, nous conseillons notre clientèle sur des options facilitatrices concernant les services proposés par TIGF (optimisation en cas de réduction de capacité sur le réseau, transmissions d’informations sur le Service d’Equilibrage Journalier qui peut être souscrit, etc) .

Ces améliorations ont-elles pu être concrètement mesurées ?Nous avons obtenu des progrès significatifs sur les délais de traitement des réclamations et des demandes d’informations, qui sont passés de 4 jours en 2011 à 2,9 jours ouvrés en 2012. C’était un domaine dans lequel nous avions à cœur de nous améliorer, nous sommes attachés à développer l’état d’esprit « Qualité Client », et nous nous sommes ainsi révélés plus réactifs. Nous veillons à faciliter les démarches administratives de nos clients et faisons preuve de plus de souplesse, avec le report de limites horaires, la rétroactivité sur les réservations de capacités et les automatisations sur certains types de réservations. De plus, nous avons amélioré la qualité des données transmises aux clients à J+1 notamment en dédoublant les serveurs de la chaîne de comptage commerciale. Enfin, nous avons sensibilisé nos collègues de TIGF, afin de leur montrer comment leur travail quotidien impacte la « Qualité Client ». L’enquête de satisfaction client de l’automne 2012 a montré une reconnaissance par nos clients de nos progrès.

Toujours dans la démarche de « Qualité Client », quelles nouvelles actions allez-vous mener en 2013 ?Nous allons continuer à développer l’état d’esprit « Qualité Client » au sein des équipes de la Gestion Commerciale, avec des revues périodiques des actions mises en place : axes d’amélioration identifiés et plan d’actions envisagés. Nous prévoyons la mise en place d’indicateurs de pilotage « Qualité Client » pour le suivi de l’activité au « Middle Office ». D’autres mesures suivront afin d’améliorer le confort de nos clients : simplifier leurs outils de connexion au site de réservations de capacités, possibilité de saisir en ligne les déclarations conjointes, établir des libellés de factures bilingues et publier de nouvelles informations directement en lien avec leurs besoins opérationnels sur le site internet : « UIOLI CT » disponible sur « Datagas », guide de facturation téléchargeable, alertes mails pour notifications des maintenances.•

Qualité & Service ClientEntretien avec Elisa Baudy Adjointe-Responsable « Middle Offi ce » du Service Gestion Commerciale


Nos infrastructures transport et stockage4 régions, 15 départements, 1200 communes

La chaîne gazière est un processus international. Elle mobilise un grand nombre d’acteurs qui interviennent dans différentes étapes, depuis l’exploration et la production jusqu’à la distribution-consommation du gaz naturel. Après son extraction, le gaz est traité puis acheminé, soit par gazoducs, soit sous forme liquéfiée. Sous sa forme liquide, il est chargé sur des méthaniers et conduit au terminal de réception. Il est ensuite traité, odorisé, stocké et regazéifié avant de repartir dans le réseau, pour être distribué et consommé. TIGF occupe une place majeure dans ce procédé, en offrant ses services de Transport et de Stockage.

Développer, exploiter et offrir un accès sûr à tous nos clientsÉtendue sur 15 départements, TIGF possède un réseau de 5 000 km de canalisations de transport dont les diamètres sont compris entre 50 et 900 mm. Les plus grosses canalisations constituent le réseau principal, les plus petites le réseau régional. Le réseau est optimisé grâce à 6 stations de compression d’une puissance globale de 70 MW. Il est aussi équipé, d’une part, de 612 postes de sectionnement permettant l’isolement et la décompression des tronçons de canalisation, et d’autre part, de 495 postes de livraison vers les consommateurs de gaz naturel. L’ensemble du réseau est interconnecté aux réseaux de transport adjacents ainsi qu’aux deux sites de stockage.

Gérer, surveiller et assurer la maintenance du réseau TIGFEn assurant depuis de nombreuses années la gestion et l’extension du réseau de transport, au-delà de son expertise reconnue dans les métiers du gaz (exploitation, surveillance, maintenance, interventions, travaux tiers), TIGF a développé une expertise complémentaire dans les métiers de l’ingénierie d’affaires et de gestion domaniale.L’entreprise dispose de toutes les ressources nécessaires pour concevoir et faire construire les conduites et les équipements associés (stations de compression, installations aériennes). Pour une efficacité renforcée, la Direction des Opérations est organisée sur trois régions : Bordeaux, Pau et Toulouse. Chacune gère environ 1 500 km de réseau et leurs

stations de compression. Grâce à des équipes spécialisées dans l’exploitation et la maintenance, cela permet d’une part, d’intervenir rapidement et d’autre part, de coordonner les mouvements de gaz et d’assurer la gestion du réseau.

Il s’agit de coordonner les mouvements de gaz, d’assurer la gestion des travaux et des interventions sur le réseau en temps réelet 24h/24 dans l’optique de garantir la sécurité de tous et la qualité de nos services. TIGF transporte au sein de son réseau du gaz naturel, une énergie respectueuse de l’environnement propre et sûre, qui répond aux exigences du protocole de Kyoto, en ne générant que peu de gaz carbonique.

Réseau principalEntrée / sortie réseau principalRéseau régionalStockageProjets GisementStations de compression

Stations de compression en projetSiège socialSecteursRégionsGroupe Maintenance Réseau

EN ÉQUIPE


Innover pour des services toujours plus performants

TACTIC, un outil pensé avec des hommes de terrain TIGF a lancé en 2010 le projet TACTIC visant à équiper l’ensemble de ses techniciens de terrain d’un outil informatique ergonomique pour leur permettre de mener à bien toutes leurs opérations de collectes de données sur le terrain. Le concept de cette solution, à la fois innovant et ambitieux, a été récompensé par un prix lors du concours Innov’IT* en 2012. Les agents disposent avec TACTIC d’une application simple d’usage leur mettant à disposition à la fois le Système d’Information Géographique (SIG) de TIGF et l’ensemble des données utiles (procédures, documentation techniques) pour assurer la réalisation et la traçabilité de leurs interventions. Connecté avec la nouvelle Gestion de la Maintenance Assistée par Ordinateur (GMAO) sous SAP (mise en place début 2012), TACTIC facilite la centralisation des informations issues des interventions sur le terrain. Le pilote sur le secteur à Saint Gaudens lors du dernier trimestre de 2012 a permis de valider le déploiement aux 10 autres secteurs en janvier 2013.

La valise Sentinelle Pour assurer certaines opérations de maintenance lourde nécessitant l’arrêt de la retransmission ou de la téléexploitation des paramètres des postes de livraisons, TIGF a développé un système autonome : « la valise Sentinelle ». Elle permet, en temps réel, de gérer et retransmettre des alarmes ainsi que d’enregistrer les paramètres de livraison.Equipée d’une batterie (24h d’autonomie), d’un modem GPRS (Réseau GSM numérique sécurisé) ainsi que d’un système d’alerte locale (sirène et gyrophare), ce système est intégré dans une valise industrielle autonome et transportable par une personne.

La valise de détection de fuites sur chantierSur la base du développement de « la valise Sentinelle », TIGF a étudié et créé un système de détection de fuite autonome. Il repose sur l’utilisation de capteurs acoustiques et informe en temps réel la salle de répartition (salle de contrôle du réseau) d’une éventuelle fuite de gaz. Ce système peut être utilisé en appoint de la surveillance classique sur des chantiers de longue durée .

*Concours Innov ‘IT : concours interne au Groupe permettant de valoriser des innovations dans le domaine des Systèmes d’Information

Scan 3DTIGF teste actuellement un outil portable de mesure sans contact, basé sur un système laser et optique stéréo appelé SCAN 3D. Le groupe d’intervention TIGF l’utilise depuis quelques mois afin de reconstruire numériquement les surfaces des tubes lors des inspections en fouilles, afin de caractériser les défauts de manière plus précise. L’objectif, à court terme, est de qualifier cet outil qui présente de nombreux avantages : précision, répétabilité, traçabilité.

Outil TACTIC

La valise Sentinelle


Améliorer les méthodes de réparation TIGF recherche constamment de nouvelles méthodes de réparation alliant performance et respect de l’environnement. À ce jour, l’entreprise met en œuvre les techniques reconnues par l’Administration. Ces dernières années, une nouvelle technologie par matériaux composites a fait l’objet de recherches et de développement par de nombreuses sociétés en vue d’élargir le domaine d’application (caractéristique du défaut et/ou condition de mise en œuvre).

Le groupe d’intervention chargé des réparations des canalisations s’est engagé en 2012, en coopération avec GRTgaz, dans une démarche de recherche et d’optimisation des techniques de réparation des canalisations.

Les premiers dossiers et expérimentations ont été réalisés en 2012. L’objectif poursuivi est de présenter les dossiers à l’Administration pour agrément dans le but de valider la technique de réparation par manchon composite de type « Wet-Tape » et par conséquent de se munir d’une nouvelle technique permettant d’améliorer la réparation et la disponibilité des ouvrages.

Maintenir en permanence le niveau de performance Hygiène Sûreté Sécurité Environnement QualitéTIGF a mis en place depuis 2006 un système de management composé de plusieurs éléments cités ci-dessous (concernant la sécurité, l’environnement et la qualité). L’objectif de ce système harmonisé est de gagner en efficacité et de permettre aux opérationnels une meilleure appropriation du système en place.

▫ Système International d’Évaluation de la Sécurité (SIES) : TIGF a obtenu fin 2011 le niveau 8 (sur 10) de reconnaissance de ce système de management de la sécurité,

un des meilleurs niveaux de la profession. L’auditeur a reconnu une organisation proactive qui s’améliore en tirant profit des retours d’expérience, impliquant chaque collaborateur de TIGF.

▫ Système de Gestion de Sécurité (SGS) Stockage : ce système, mis en place et audité depuis 2007, permet la prévention et le traitement des accidents majeurs sur les installations de Lussagnet et Izaute. Des inspections annuelles sont effectuées par la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement.

▫ Système de Gestion de la Sécurité (SGS) Transport : trois audits internes ont été réalisés sur ce système, mis en place en décembre 2011. Il porte sur la prévention et le traitement des accidents et incidents sur les canalisations et installations aériennes. Une première inspection par la DREAL a eu lieu en 2012 ; elle sera renouvelée chaque année.

▫ Système de management de l’environnement : le certificat ISO 14001 a été renouvelé en 2012.

▫ Système de management de la qualité de l’odorisation du gaz livré : le certificat ISO 9001 a été renouvelé en 2012.

▫ Pour les certifications ISO 9001 et ISO 14001, les résultats ont été très bons en 2012 avec 7 efforts dignes de mention et aucune non-conformité constatée.

▫ Métrologie : TIGF dispose d’une dispense délivrée par la Direction Régionale des Entreprises, de la Concurrence de la Consommation du Travail et de l’Emploi l’autorisant à réaliser ses propres vérifications sur différents systèmes de comptage.

▫ Service Inspection Reconnu (SIR): reconduit par la DREAL pour les sites de Lussagnet et Izaute : il assure le suivi et le respect de la réglementation relative aux équipements sous pression soumis à surveillance.

Qualité et performance : véritables enjeuxAfin de prendre en compte les exigences de ses parties prenantes (personnel, clients, administration, riverains...), TIGF a mis en place une démarche de performance pour assurer une qualité de services et se préparer aux enjeux de demain. L’entreprise revoit annuellement sa vision à 5 ans au travers d’objectifs stratégiques, eux mêmes déclinés en objectifs opérationnels pour le personnel.Ses activités sont pilotées par le biais des processus afin d’intégrer les attentes des parties prenantes et d’améliorer son fonctionnement interne.

TIGF s’appuie sur un Système de Management harmonisé, et un réseau d’auditeurs internes Qualité Sécurité Environnement afin d’élever son niveau d’expertise.Ces auditeurs réalisent plusieurs types d’audits (processus, procédures, systèmes, métrologie, etc.) dans le but de mesurer le niveau de conformité par rapport à la réglementation et aux référentiels, la performance et de proposer des actions de progrès.

Durant l’année 2012, les premiers audits ont été focalisés sur :

▫ le déploiement du Système de Gestion de la Sécurité de l’activité Transport de gaz (SGS transport) ;

▫ la mesure de conformité réglementaire du plan de surveillance et de maintenance, audits de récolements ;

▫ la performance des processus.

Les principaux constats partagés ont mis en avant une bonne maîtrise opérationnelle des règles d’exploitation mais aussi des axes de progrès sur la traçabilité et la communication interservices.

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Hommes, femmes, compétences au cœur des métiers

Favoriser et gérer les mouvements de personnelAu 31 décembre 2012, TIGF compte 518 salariés. Parmi eux, 487 disposent d’un CDI et 31 d’un CDD. 9 salariés en contrats de professionnalisation ont été embauchés en CDI. L’activité des Ressources Humaines s’est traduite notamment par l’intégration de 91 personnes : 23 dans le cadre d’un recrutement interne (TIGF, groupe Total) et 68 en recrutements extérieurs. Cette année, 34 personnes ont rejoint le Groupe. Les collaborateurs de TIGF ont aussi des opportunités de carrière en interne.

Amélioration des compétences, gestion de carrière et dialogue social sont autant d’éléments clés de la politique des Ressources Humaines. Les mouvements de personnel, le recrutement de profils diversifiés et les budgets alloués à la formation traduisent la dynamique et la volonté de l’entreprise.


RH4U : pour accompagner le collaborateur tout au long de sa carrière professionnelle.

Pour assurer le développement de leur politique, les Ressources Humaines ont mis en place RH4U. D’une part, ce Système d’Information vise a structurer l’administration du personnel (paie, remboursement de frais, gestion des temps et des absences) et la gestion de l’emploi (recrutement, carrière, compétences, formation, mobilité). D’autre part, il facilite l’accès des salaries aux informations qui les concernent ou qui sont susceptibles de les intéresser. Ce projet s’inscrit dans une vision long terme qui prend en compte l’évolution des métiers et de l’organisation, la gestion de carrière et le dialogue socialCe Système d’Information est composé de plusieurs applications informatiques interconnectées entre elles pour assurer la qualité et l’unicité des données et accessibles par un portail unique qui en assure l’ergonomie.En 2012, trois nouvelles applications sont venues compléter le dispositif :

▫ « Espace formation » qui permet aux salariés d’établir des demandes de formations, de Droit Individuel à la Formation (DIF) et de suivre leurs habilitations ainsi que leur plan individuel de formation.

▫ « Espace reporting » qui retranscrit en temps réel la production de statistiques et les indicateurs individuels et collectifs.

▫ « JOB4U », outil consacré aux opportunités de carrière, qui donne la possibilité au personnel de consulter les offres, de faire acte de candidature et d’en suivre l’avancement.

RH4U favorise la transversalite et la traçabilité des données et des traitements répondant aux besoins de la fonction Ressources Humaines et aux attentes du personnel.

Se formerAvec des métiers et un marché gazier en constante évolution, adapter en permanence les compétences devient une priorité. Il s’agit de permettre des évolutions de carrière de qualité dans l’exercice des métiers de l’entreprise.

Au regard de ces enjeux, TIGF s’est doté d’une politique de formation audacieuse, vecteur de performance globale. Cette volonté se traduit par un investissement formation de 8,91 %.La politique TIGF est d’ouvrir l’accès à la formation à toutes les catégories de salariés, dès leur arrivée dans l’entreprise et tout au long de leur carrière.

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L’intégration des nouveaux arrivants, la sécurité, les cursus de formations techniques et le développement des compétences managériales constituent l’ossature du plan de formation.Dès leur arrivée au sein de l’entreprise, les salariés suivent un séminaire de trois jours leur permettant de découvrir l’entreprise, ses valeurs et ses missions.

En 2012,4280 jours de formation498 personnes formées


Dans quels domaines les salariés de TIGF ont- ils été principalement formés en 2012 ?TIGF s’est doté d’une politique de formation audacieuse avec 8,91% de la masse salariale investis. TIGF a choisi de mettre l’accent sur les formations liées au domaine de l’Hygiène, la Sécurité, l’Environnement et la Qualité, ces dernières représentent notamment 23% des jours de formation. Cependant, c’est un programme complet qui est établi chaque année. En 2012, une des priorités identifiée a été d’une part, de développer nos compétences en terme de maintenance afin de garantir la sécurité et la continuité du service sur nos installations et d’autre part, nous avons souhaité développer les compétences managériales par le biais d’une formation de management destinée à 50 personnes de l’encadrement. En parallèle, TIGF a poursuivi son adaptation aux évolutions technologiques et à l’accompagnement aux nouveaux projets avec des formations adaptées comme pour le nouvel outil TACTIC (tablette tactile portable pour la gestion et la maintenance de nos infrastructures).

Pourquoi est-il si important pour TIGF de former régulièrement ses salariés ?Il faut adapter en permanence les compétences des collaborateurs aux métiers qui gagnent en complexité et savoir anticiper les évolutions du marché. Nous devons également permettre des évolutions.

Comment évaluez-vous l’effi cacité des ces formations ?Nous avons un outil d’évaluation de la formation qui permet d’apprécier sa valeur ajoutée opérationnelle à la fois auprès du salarié mais aussi de sa hiérarchie. Cette évaluation se fait en deux temps par le biais d’un questionnaire (juste après la formation puis de 90 à 120 jours après). Nous obtenons en moyenne un taux de satisfaction de 70 % à 75 %. L’équipe formation est également présente aux clôtures de stage pour échanger directement avec le personnel sur l’intérêt des formations.

Quelles seront les nouveautés pour 2013 ?La suite du cursus formation pour les managers est prévu en 2013 avec deux stages : « Finance pour manager » et « Ressources Humaines pour manager ». Nous souhaitons également développer le « e-learning » et proposer des formations en Français (pour les salariés étrangers), Anglais et Espagnol, avec immersions, déjeuners linguistiques... Par ailleurs, nous comptons développer le « compagnonnage », c’est-à-dire les formations entre collaborateurs TIGF au savoir-faire différent ou complémentaire, soit par le biais de livrets métiers ou par la création d’un réseau de compagnons. Une démarche innovante qui permettra à TIGF de valoriser et de développer ses forces vives.•

Se former pourmieux s’adapterEntretien avec Valérie ChevallierChef du Service Formation et Compétences


« L’année 2012 a été une année charnière pour tous les aspects de la vie de l’entreprise…TIGF a une nouvelle fois montré ses capacités d’adaptation »


Que diriez-vous de 2012 ?Tout au long de cette année, et notamment dans le domaine social, TIGF a dû faire face à de nombreux défis et changements plus ou moins programmés. 2012 est une année charnière, il y a un avant et nous écrivons aujourd’hui l’après.

Justement pour le personnel de TIGF, quels auront été ces changements ?Tout d’abord, l’année a été marquée par le regroupement du personnel sous un statut conventionnel unique, propre à TIGF. Depuis le 1er janvier 2012, la totalité du personnel est lié par un contrat TIGF, un élément clé pour être certifié conforme à la troisième Directive européenne gaz dans les délais imposés par la Commission de Régulation de l’Energie.

Pourquoi et comment ces changements ont-ils été obtenus ?Tous ces changements se sont faits et se poursuivent au travers d’un dialogue social intense et de négociations sur des sujets aussi nombreux et variés que les règles de rémunération, l’organisation de la mobilité, le temps et le rythme de travail, les conditions de travail …

Et les défi s imprévus ? D’abord, sous l’injonction de la Communauté Européenne, dans le cadre de sa certification, TIGF, a été contrainte d’enlever le nom « Total » de sa dénomination sociale. Elle s’appelle désormais : « Transport et Infrastructures Gaz France ».

Le Conseil d’Administration de TIGF a été profondément remanié avec un changement de Président et le renouvellement, à mi-année, de 3 des 4 administrateurs représentant le groupe Total.

A l’été 2012, le groupe Total a annoncé qu’il réfléchissait à son rôle d’actionnaire de TIGF. Cette annonce a légitimement choqué et inquiété les membres du personnel. Répondre aux questions du personnel, recueillir son sentiment et ses attentes, expliquer la situation et les perspectives a mobilisé toute l’entreprise pour assurer une écoute et une veille attentive. La concertation

2012, une annéecharnièreEntretien avec Olivier RobinetSecrétaire Général

entre la direction et les représentants du personnel a permis, malgré l’expression de positions divergentes, de maintenir le dialogue social. Le sens des responsabilités manifesté par le personnel et ses représentants ont permis à TIGF de conduire en sécurité, et dans le respect des réglementations, toutes ses missions opérationnelles dans des conditions économiques satisfaisantes.

Cette volonté de dialogue s’est traduite notamment par une négociation entre les représentants du personnel et la direction des relations sociales du groupe Total. Elle a induit une démarche innovante dans la définition des conditions sociales et industrielles d’accompagnement d’une telle opération. Elle s’est conclut par un accord, le 23 janvier 2013, entre Total et les coordinateurs syndicaux du Groupe accompagnés des représentants syndicaux de TIGF. Cet accord concerne la préservation de l’emploi, le maintien des dispositions sociales, la localisation du siège de l’activité et lie l’acquéreur de TIGF.

Tous les évènements survenus au cours de 2012, parmi lesquels les lancements et mises en service de grands projets d’infrastructures, ont sollicité le service communication qui a développé des outils plus nombreux, à destination d’un public plus varié.

Les chantiers sont nombreux et de nouveaux sujets viendront s’y ajouter, pour adapter TIGF à sa nouvelle situation. Les hommes et les femmes qui composent TIGF sauront relever les défis qui nous attendent.•


Développement des achats sur Powernext

Depuis janvier 2012, TIGF intervient sur la bourse du gaz Powernext par le biais d’une plateforme sécurisée sur internet. Elle réalise deux types de transaction. La première consiste en l’achat et la vente de quantités de gaz afin de régler les déséquilibres des expéditeurs. Dans ce cadre, TIGF négocie, de façon quasi-quotidienne sur Powernext, les quantités de gaz résultant des déséquilibres transport selon une procédure convenue avec la Comission de Régulation de l’Énergie (CRE) et les expéditeurs participant au groupe de Concertation Gaz. La deuxième transaction est l’achat de gaz pour les besoins propres de TIGF. Fort du savoir-faire ainsi acquis, l’entreprise a décidé, en juin 2012, de ne plus procéder uniquement à des appels d’offres et de négocier, sur le marché spot, une partie de ses autoconsommations de gaz. Cette démarche contribue à améliorer la liquidité du PEG TIGF. Au vu de ses résultats très satisfaisants, TIGF prévoit, de nouveau, de développer ses achats sur Powernext en 2013 pour ses besoins propres.

Équipe Powernext

Équipe des Moyens Généraux

Evoluer en optimisant son organisation

Les Moyens Généraux : nouvelle formule ! Le service Moyens Généraux (MGX) a pour vocation d’être à l’écoute et de répondre au mieux aux attentes du personnel en conservant une cohérence d’ensemble au périmètre de l’entreprise : depuis l’entretien courant, aux extensions de locaux jusqu’aux perspectives de gestion du nouveau siège social (projet lancé en 2012). L’ensemble des activités des MGX a été réorganisé en 2012. Le service se compose aujourd’hui de cinq pôles : l’automobile, la maintenance, la sûreté, l’immobilier-travaux et équipements de protection individuelle.

Dans un souci d’amélioration continue, TIGF a poursuivi en 2012 ses projets structurants. À ce titre, l’organisation de TIGF a évolué au début de l’année 2012 pour permettre à l’entreprise de relever ses défis, de renforcer son efficacité industrielle et de développer sa performance dans tous les domaines d’activités.

Direction des Opérations (DOP) : une réorganisation globale pour relever les défis opérationnelsDes services et départements ont été créés ou renforcés dans une perspective d’amélioration de la performance opérationnelle visant à :

▫ renforcer la sécurité des personnels ;

▫ renforcer les relations avec les parties prenantes externes ;

▫ renforcer les processus de fonctionnement entre entités ;

▫ assurer la disponibilité, la fiabilité et l’intégrité des installations ;

▫ contribuer à la réduction des coûts d’exploitation.

Pour répondre aux objectifs, la DOP renforce ses équipes.

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Direction Finance Achats Juridique (DFAJ) : un rapprochement nécessaire pour une meilleure maîtrise des activitésL’aménagement de l’organisation de TIGF en janvier 2012 a donné naissance à la DFAJ, nouvelle direction regroupant les activités Finance, Achats-Contrats et Affaires Juridiques et Domaniales. L’objectif visé à travers ce rapprochement était, d’une part, de mieux maîtriser la chaîne fournisseurs, laquelle implique fortement Finance et Achats-Contrats, et d’autre part de s’assurer de l’exhaustivité de la couverture juridique dans nos contrats d’achats de biens et services.

Les stratégies Achats En 2012, le Département Achats- Contrats de TIGF a souhaité être intégré plus en amont afin de mieux anticiper les besoins métiers. À cet effet, a été lancée une initiative visant à définir la

stratégie achats des principales familles (Ingénierie, Génie Civil, Systèmes d’Information, Maintenance, …). Chaque stratégie est basée sur une étude du marché et sur l’analyse des dépenses de TIGF par famille. Le déploiement de cette méthode permet de diminuer le temps de cycle des appels d’offres et de mieux sécuriser les éléments contractuels.

Avec S@cha, TIGF s’inscrit clairement dans une approche collaborative avec ses métiers et ses fournisseurs…Partager l’information, assurer la transparence et l’équité, réduire les échanges de documents et faciliter la gestion administrative sont les objectifs du nouvel outil S@cha mis en production en janvier 2013.Cet outil, accessible autant par

le département Achats-Contrats de TIGF que par les fournisseurs, permet à chacun d’y gérer directement les informations liées aux appels d’offres, aux contrats, aux commandes, à l’agrément HSE, à l’établissement des plans de préventions, au suivi et à l’évaluation des activités « Achats »…Avec S@cha, l’enjeu est clair : accompagner TIGF et ses fournisseurs dans une évolution permanente.


Indépendance du Système d’InformationEntretien avec Didier BertanaDirecteur des Systèmes d’Information

La séparation des Systèmes d’Information entre TIGF et son actionnaire Total est-elle inévitable ?Oui, la séparation est aujourd’hui inévitable et ce à plusieurs titres. La troisième Directive européenne nous impose une indépendance vis-à-vis de notre actionnaire Total. Or, nous partageons et utilisons largement les infrastructures des Systèmes d’Information (SI) du groupe Total. Après de longues discussions et le dépôt d’un dossier visant à maintenir le poste de travail informatique et les réseaux du Groupe, la Commission de Régulation de l’Énergie (CRE) nous a confirmé en janvier 2012 l’obligation de séparer nos SI. Le deuxième évènement important concerne la réflexion initiée à l’automne 2012 par Total sur son rôle d’actionnaire dans le capital de TIGF.

Que représentent ces changements ?À part les logiciels métiers spécifiques à TIGF que nous développons et exploitons nous-même, nous utilisons au quotidien les infrastructures du groupe Total : les moyens de télécommunication, de téléphonie, le poste de travail, la messagerie, les moyens d’authentification et bien d’autres applications. Notre mission consiste à repenser une nouvelle infrastructure SI adaptée aux besoins et à la taille de l’entreprise, le tester, l’installer et cela dans des délais très serrés.

Comment vous êtes-vous organisé ?Nous avons réalisé en 2012 une étude des besoins et recherché les outils nécessaires. Nos choix et l’architecture du projet ont été validés par la direction en octobre 2012. Le projet est désormais lancé, une équipe de quatre personnes s’y consacre à temps plein et nous venons de recruter un cinquième chef de projet. D’autres ressources sont mobilisées car cette mission implique également d’autres collaborateurs de l’entreprise.

Quels sont les changements à réaliser ?Nous allons installer un nouveau socle pour le poste de travail et créer son infrastructure composée d’environ 25 serveurs. Nous disposerons d’une nouvelle messagerie, de nouveaux accès externes pour les prestataires et les clients. Nous allons bâtir un réseau télécom, un annuaire, des outils de reporting, des bases d’incidents... Tout cela pour répondre aux besoins de nos 850 utilisateurs et s’adapter à notre répartition sur 16 sites. Il faut effectuer l’ingénierie de détail de l’architecture, commander, installer, tester, mettre en production…L’objectif est d’être indépendant vis-à- vis de Total en octobre 2013. Il s’agit d’un immense chantier, néanmoins je suis convaincu que nous avons les ressources et les talents pour relever et réussir ce challenge ! •


Communiquer,communiquer !

Rester en contact permanent avec ses parties prenantes, clients, administrations, autorités, collectivités territoriales, riverains ou encore son personnel, est une préoccupation majeure pour TIGF. Sa volonté d’informer, de communiquer et d’échanger avec chacun de ces interlocuteurs exigeants est un objectif prioritaire. TIGF est une entreprise qui a évolué en 2012 ; la communication a suivi ce mouvement afin d’accompagner au mieux ces changements.La communication doit, dans un monde en perpétuel mouvement, tenir un rôle clé pour construire une activité collective, fédérer les équipes, définir la stratégie et les actions à mener pour informer.

Se rassembler autour de la sécurité

Journée Mondiale de la Sécurité (JMS) : un moment fort pour TIGFLa JMS est une occasion exceptionnelle de mobiliser le personnel de TIGF et des entreprises intervenantes autour d’un thème : la sécurité. Elle s’est déroulée le 26 avril au Parc des Expositions de Pau avec une grande nouveauté pour 2012 : l’organisation d’ateliers à Toulouse, Bordeaux et Lussagnet sur nos sites opérationnels.

La journée s’est clôturée par la traditionnelle remise des Trophées Hygiène Sécurité Environnement Qualité (HSEQ) par le Comité de Direction de TIGF, récompensant les salariés mais aussi les

entreprises intervenantes pour leurs bons comportements ou leur valeur ajoutée dans la réflexion sur les sujets liés à la sécurité. Grâce à la délocalisation d’ateliers auprès des équipes opérationnelles, ce sont plus de 400 personnes qui ont participé à cet évènement, quasiment 2 fois plus que l’année précédente, avec une remarquable participation de nos entreprises intervenantes (50% des participants).

JMS sur le chantier Artère du Béarn : une nouveauté en 2012Après le succès de la journée du 26 avril, la JMS a été déclinée le 13 juin 2012 sur le chantier Artère du Béarn. Ce fut au tour des équipes chantier de suivre les ateliers concernant l’application des règles sécurité. L’objectif de

la journée était de cibler certaines règles dont l’application concerne plus particulièrement le chantier, et de proposer des animations pour une meilleure sensibilisation.

Forum sécurité à Lussagnet Artère de Béarn (ABE) Ce forum sécurité consacré au chantier ABE, a été organisé le 10 juillet 2012. Les différents ateliers proposés ont permis d’expliquer aux participants les enjeux du projet à l’échelle européenne, le développement des moyens mis en œuvre et les contraintes réglementaires. Les participants ont également découvert les enjeux environnementaux du chantier à travers l’atelier biodiversité.


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Mieux échanger avec nos clients

Convention clients expéditeursLe 20 janvier 2012, TIGF a convié ses clients Transport et Stockage au Palais des Congrés Beaumont de Pau. Comme chaque année, la convention annuelle, rendez-vous incontournable, permet d’échanger, dans une ambiance conviviale, sur l’actualité et les projets de l’entreprise. Le site internet de l’entreprise et le portail d’accès aux données de la zone DATAGAS y ont été présentés.D’autre part, cette convention a été l’occasion du passage de relais au poste de Directeur de la Direction Développement et Commerce entre Marc Prigent et Jean-Loup Minebois.

Atelier stockage à Lussagnet Afin de maintenir un niveau d’écoute optimal de ses clients, et après les avoir reçu sur le site de Lussagnet en 2011, TIGF a organisé un atelier Stockage au mois d’octobre. Ce rendez-vous essentiel dans la relation avec nos clients a permis d’échanger sur le contexte du stockage en France et en Europe, de présenter les pistes d’amélioration envisagées par TIGF, de prendre connaissance des attentes du marché et ainsi de préparer les nombreux échanges commerciaux préalables à la commercialisation 2013.La présentation de l’offre commerciale stockage 2013 s’est ensuite déroulée le 19 décembre lors de la Convention Stockage avant le lancement de la campagne de commercialisation qui a débuté le 3 janvier 2013.

Communiquer auprès du grand public

Semaine de l’Industrie : présenter nos activités à tousLa 2e édition de la Semaine de l’Industrie s’est tenue du 19 au 25 mars 2012. Pour la première fois, TIGF y a participé en organisant, le lundi 19 mars, une journée ouverte à tous sur son site de la Plaine à Billere.Cette exposition a permis au grand public de découvrir TIGF, ses métiers et ses projets.Des représentants de chaque métier étaient présents pour présenter leurs activités et répondre aux questions.


Comment s’est déroulé le lancement du nouveau site internet de TIGF en 2012 et comment a-t-il été accueilli ?Le site Internet de TIGF a été mis en ligne courant janvier 2012. Il se veut à la fois institutionnel et commercial, afin de pouvoir répondre à l’ensemble de nos parties prenantes, à savoir nos clients, les pouvoirs publics, les riverains et toutes personnes qui souhaitent connaître un peu plus nos métiers et nos domaines d’activité. Sa refonte a été initié en 2011. Un travail d’un an pour lequel nous avons fait appel à des contributeurs issus de plusieurs services de TIGF. Ce site internet est le fruit d’un véritable travail transversal.Nous avons tout fait pour qu’il soit prêt à la date de lancement choisie, à savoir la « Convention Client 2012 »... un véritable challenge ! Le site a été très bien accueilli par l’ensemble des clients, qui l’ont trouvé plus aéré, ergonomique et facile d’accès. Les résultats de notre enquête de satisfaction clients de septembre 2012, révèlent 88 % de personnes satisfaites, contre 49 % en 2011.Nous sommes sur une bonne dynamique mais nous avons encore des axes de progression. Nous souhaiterions répondre à toutes les attentes et satisfaire 100 % des clients… ou du moins s’en approcher.

Quelles améliorations y avez-vous apporté au cours de l’année 2012 ?Au quotidien, nous actualisons le site et ses données. En 2012, le site a connu deux évolutions majeures : le lancement de deux outils clients. « DATAGAS », qui propose l’affichage personnalisé des données sous forme de tableau, et « SIMULCAP », qui offre aux porteurs de projets importants un outil de simulation leur permettant de calculer la distance qui les sépare de notre réseau grand Transport et de visualiser les capacités de gaz disponibles aux Points de Sortie (PS) de notre réseau principal.

Quel bilan en faites-vous à l’issue de ce premier anniversaire et quels sont les nouveaux projets pour 2013 ?En 2012, nous avons effectué des mises à jour quotidiennes. Il fallait que le site se mette en place et que l’on ait des retours pour pouvoir l’améliorer. Nous souhaitons, par exemple, simplifier au maximum son contenu tout en restant concis, faire évoluer le site afin de mieux guider les internautes vers l’information recherchée.L’objectif en 2013 est de proposer à nos clients un accès facilité. Cela se traduira dans un premier temps par un emplacement dédié en page d’accueil. La partie « Recrutement» sera réactualisée et fonctionnelle, avec la possibilité pour l’internaute de postuler aux offres de postes en externe, de créer un compte, de recevoir des alertes mails lorsque des offres correspondent à son profil.

S’il y a une chose à retenir...Le site internet TIGF nous permet d’être en lien permanent avec toutes nos parties prenantes. Cela se traduit par la création d’une boîte mail en lien direct, ce qui facilite des demandes d’informations de toute nature, des contacts spécifiques en fonction des besoins de chacun (numéros commerciaux, des secteurs et régions, numéro d’urgence). Ces fonctionnalités sont un atout pour échanger et améliorer notre réactivité.•

Le site internet TIGF : informer, échangerEntretien avec Matthieu DiscazeauxCorrespondant Multimédia


AVEC CONVICTIONPour la sécurité et l’environnement


Garantir la sécurité des hommes et des installations

Une politique sécurité basée sur l’implication de chacunOpérateur industriel responsable, TIGF s’est fixé des objectifs ambitieux afin de garantir un niveau optimal de sécurité de ses canalisations et stockages souterrains. Des règles strictes ont été définies en France par l’Administration, faisant du transport par canalisation le moyen d’acheminement d’énergie le plus sûr. Ces règles sont rigoureusement contrôlées par TIGF et les Directions Régionales de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL). Le déploiement de la politique Hygiène Sécurité Environnement Qualité (HSEQ) de TIGF vise également à faire évoluer les comportements individuels. Au bilan de l’année 2012, sur près de 2 millions d’heures travaillées au périmètre TIGF, l’entreprise déplore 2 accidents avec arrêt touchant du personnel des entreprises intervenantes.

Sur 16 290 584 km parcourus, on ne constate aucun accident corporel. Le Taux de Fréquencedes Accidents Déclarés* est de 2 en fin d’année, ce qui constitue un résultat historique pour TIGF, traduisant les efforts consentis par chacun.

Culture Sécurité : pour une performance sécurité durableL’attention que TIGF porte à la sécurité des personnes et des installations est le fruit d’un solide héritage culturel.

TIGF a initié fin 2010 le Plan d’Amélioration de la Culture Sécurité (PACS), une démarche globale d’entreprise, en collaboration avec nos entreprises intervenantes, qui vise à :

▫ développer une culture de sécurité intégrée, partagée par tous.

▫ améliorer de manière durable notre performance en matière de sécurité.

La culture sécurité se définit par « la manière dont la sécurité est perçue, valorisée, priorisée et mise en pratique dans une organisation ». Elle se décrit à travers les normes, les attitudes, les comportements et les pratiques de tous les acteurs dans les domaines de la sécurité industrielle, la santé et la sécurité au travail.

*Le Taux de Fréquence d’Accidents Déclarés (TFAD) est égal aunombre d’accidents avec et sans arrêt par million d’heures travaillées.

Les différentes démarches mises en œuvre depuis de nombreuses années ont démontré leur efficacité par des résultats sécurité en constante progression. Pour continuer à améliorer ces résultats TIGF doit agir sur la culture de sécurité et veiller à intégrer dans ses approches les facteurs organisationnels et humains.

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Les retours d’expérienceL’un des processus le plus efficace pour améliorer la sécurité est la remontée d’informations sur les événements et le partage de leurs enseignements : c’est le Retour d’EXpérience (REX). Après chaque accident grave ou incident significatif, des fiches REX sont rédigées. Elles rapportent les circonstances et conséquences de l’événement et présentent une analyse des causes et des propositions d’actions correctives et préventives. L’objectif de ces fiches est d’apporter des enseignements concrets, de les faire connaître et de s’assurer que toutes les entités concernées en gardent le bénéfice afin d’éviter que l’événement ne se reproduise.

En 2012, une base de données appelée T-REX a été créée pour permettre un meilleur archivage et une recherche facilitée par mots clefs afin de favoriser leur utilisation.


Culture sécurité : l’approche des facteurs organisationnels et humains

« La Sécurité est l’affaire de tous »… et tous les jours

Durant cette année 2012, TIGF a mené un long travail d’accompagnement auprès du personnel opérationnel afin de leur permettre de s’approprier la dernière révision de la procédure « Intervention sur les infrastructures de transport et dans les bâtiments », plus communément appelée la PRO 87. En effet, cette révision a clarifié les rôles de chacun autour des travaux réalisés par des entreprises extérieures sur nos installations. Cette clarification des rôles et responsabilités entre les différents acteurs s’est révélée très complexe à mettre en œuvre. Grâce à la participation des collaborateurs qui ont fait part de leurs difficultés tout au long de l’année, et de part leurs propositions pertinentes, TIGF est aujourd’hui en cours de rédaction d’une nouvelle révision de cette procédure. Celle-ci se trouvera enrichie de tous ces retours d’expérience, et se voudra plus aisée à appliquer, pour nous permettre « in fine » de continuer à réaliser les travaux nécessaires au bon fonctionnement de nos installations en garantissant un très haut niveau de sécurité.

La sécurité des ouvrages de transportL’activité Transport est réglementée par l’arrêté du 04 août 2006 modifié portant sur la sécurité des canalisations de transport de gaz combustible, d’hydrocarbures liquides ou liquéfiés et de produits chimiques dit « Arrêté Multi-Fluide ».

En 2012, TIGF a investi 37 M€ dans la mise en conformité du réseau.

Toutes les mesures compensatoires préconisées lors de l’étude générique de 2009 ont été appliquées.

TIGF a participé à la révision du « Guide méthodologique pour la réalisation d’une étude de dangers concernant une canalisation de transport ». Ce guide de référence de l’interprofession du Groupe d’Etude de Sécurité des Industries Pétrolières (GESIP) est officiellement reconnu par le ministère depuis le 17 décembre 2012. La prochaine étude générique est en cours d’élaboration pour une remise à l’Administration le 15 septembre 2014.

Facteurs organisationnels et humains

Culture Sécurité

Organisation et Management

Équipe de travail

Contexte de travail

Individu

Conformité aux règles de sécurité

Comportement d’initiatives pour la sécurité

Comportement du salarié dans son activité

Effets attendus

Sécurité vécue plus positivement

Amélioration des résultats en Sécurité Industrielle

Amélioration des résultats en Santé et Sécurité au poste de travail


Les Plans de Surveillance et d’Intervention (PSI)TIGF se prépare à tout accident pouvant survenir sur son réseau en effectuant régulièrement des exercices en concertation avec les services de secours et au moyen de ses PSI. Ces plans d’urgence définissent l’organisation, les méthodes d’intervention et les moyens à mettre en œuvre en cas d’accident sur le réseau. La mise à jour des 15 PSI a été diffusée en septembre 2012 à l’intégralité des personnes concernées (SDIS, préfectures, DREAL, gendarmeries, etc.). L’organisation de 9 exercices dont 4 départementaux et 5 sur nos stations de compression, nous ont permis de tester et d’améliorer nos procédures de gestion des situations d’urgence.

Sécurité des installations de stockage de gaz naturelL’activité générale, sur les installations de stockage de Lussagnet et d’Izaute, a connu un rythme particulièrement soutenu en 2012, avec 14 573 permis de travail établis (soit 280 par semaine).

Aucun accident ou incident de gravité potentielle 4 ou 5 n’est à déplorer.Quinze exercices avec déclenchement de la cellule de management de crise ont été réalisés dont :

▫ Deux exercices de simulation d’un feu avec la participation des sapeurs-pompiers. L’un sur un compresseur d’air sur le centre d’Izaute et l’autre sur un compresseur dans un bâtiment clos sur le centre de Lussagnet ;

▫ Un exercice inopiné, déclenché par la DREAL le 22 octobre en simulant une fuite de gaz enflammée sur le puits d’Izaute.

Ces exercices ont permis de démontrer l’effi cacité des deux nouveaux dispositifs : les systèmes de comptage et la diffusion de messages sonores.

Les Plans d’Opération Interne (POI) des deux sites de Lussagnet et d’Izaute ont été révisés.

Mise à jour des études de sécuritéTous les 5 ans, TIGF doit fournir à l’Administration une étude de dangers afin d’évaluer les risques engendrés par ses installations industrielles sur le territoire. La révision 2012 des études de Lussagnet et d’Izaute a permis de démontrer la maîtrise des risques en mettant en évidence les mesures de prévention, de limitation et de protection sur les sites :

▫ les mesures organisationnelles : conduite et surveillance 24h/24 des installations, application du Système de Gestion de la Sécurité (SGS) des stockages, procédures relatives aux travaux effectués sur les sites, sûreté renforcée, plans d’urgence, etc.

▫ les mesures techniques ayant fait l’objet de travaux de modernisation depuis 5 ans : les systèmes de détection de fuite de gaz, d’arrêt et de décompression d’urgence des installations, les moyens de lutte contre l’incendie, l’amélioration apportée au réseau d’assainissement et la création d’une nouvelle salle de contrôle éloignée des installations industrielles.

Tant pour Lussagnet que pour Izaute, des Plans de Prévention des Risques Technologiques (PPRT) sont en cours d’élaboration. Issus de l’analyse systématique des risques dans les études de dangers, ils déterminent les prescriptions d’urbanisme à mettre en œuvre afin de concilier l’aménagement du territoire et l’exploitation de ces installations industrielles.

Mesures de Maîtrise des Risques (MMR)Des études ont permis l’identification de MMR qui interviennent dans la cotation en probabilité et en gravité des phénomènes dangereux dont les

effets sortent des limites du site. Cette liste identifie clairement l’ensemble des équipements liés à chaque MMR et précise celles relatives aux phénomènes dangereux exclus du PPRT. Ces mesures peuvent être organisationnelles, techniques, actives ou passives. Elles sont régulièrement évaluées au travers des programmes de maintenance et de tests définis dans le Système de Gestion de la Sécurité (SGS) Stockage. Ce travail a donné lieu à l’élaboration d’un projet d’arrêté complémentaire MMR visant à prescrire des mesures de réduction des risques qui a été examiné par le Conseil de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (CODERST) des Landes le 11 décembre 2012.

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Centre de stockage de Lussagnet


Prévention et sensibilisation pour les travaux à proximité des canalisationsLa gestion des travaux de tiers à proximité des installations, axe majeur de la politique de prévention de TIGF, a vu à l’été 2012 l’entrée en vigueur d’une nouvelle réglementation visant à réduire les endommagements des réseaux.Afin d’en appliquer les nouvelles dispositions, une vaste action de formation a été déployée en interne vers 135 salariés TIGF. En externe, TIGF a participé en association avec les Directions Régionales de l’Environnement de l’Aménagement et du Logement (DREAL) et la Fédération Régionale des Travaux Publics (FRTP) à des réunions d’informations vers les collectivités territoriales, entreprises et maîtres d’ouvrages, comptabilisant environ 950 participants.

Déclarations de projet de Travaux (DT) ou Déclaration d’Intention de Commencement de Travaux (DICT) En 2012, il y a eu 66947 déclarations (- 27 % par rapport à 2011 principalement en raison de l’application guichet unique) dont 6890 déclarations concernaient effectivement les canalisations de TIGF. Elles ont fait l’objet de 5200 interventions de surveillance sur chantier soit une baisse de 13 % comparé à 2011, en raison de l’activité Bâtiment Travaux Publics moins importante.Le déploiement dans tous les secteurs d’exploitation du logiciel adapté Protys V3 a permis d’accompagner efficacement le traitement administratif de ces déclarations et de leurs réponses conformément avec le nouveau règlement.Grâce aux opérations de surveillance de ses ouvrages, et selon la politique de prévention et d’information déployée, TIGF recense cette année 128 chantiers non déclarés, dont 85 à moins de 5 mètres des canalisations

(pour 74 en 2011). Ces travaux non déclarés font l’objet de constats systématiques et sont suivis de courriers adressés aux contrevenants et d’une information à la DREAL. 8 plaintes ont été déposées en 2012 pour les travaux les plus dangereux ou dans le cadre de manquements répétés. En 2012, lors de travaux effectués par des tiers à proximité, un accrochage sans fuite a eu lieu occasionné au niveau des canalisations du réseau de transport de TIGF (Haut-Mauco dans les Landes – pose d’un réseau d’évacuation d’eau pluviale en croisement avec TIGF).


Récolement des sites Installations Classées Pour l’Environnement (ICPE)Pour compléter les actions de veille règlementaire, TIGF conduit périodiquement des vérifications de conformité aux exigences qui lui sont applicables. Pour cela, les auditeurs réalisent des récolements.Le terme récolement désigne une procédure destinée à vérifier le respect des autorisations accordées dans le cadre d’un permis.

Au sein de TIGF, ces actions sont planifiées et réalisées par les auditeurs internes en fonction des exigences réglementaires applicables à nos ICPE.

En 2012, ces exigences ont engendré la réalisation de récolements aux arrêtés préfectoraux d’exploitation du centre de stockage de Lussagnet, des stations de Sauveterre-de-Guyenne et d’Artère de Guyenne.Ces audits de récolement sont communiqués à l’administration (DREAL) ou tenus à leur disposition.

En 2013, un audit de récolement sera réalisé sur la station de compression de Mont.

Avec cette démarche, TIGF garantit le respect des exigences réglementaires mentionnées dans les décisions individuelles propres à chaque ICPE et permet par la même occasion aux équipes terrains de se les approprier.

Les exigences réglementaires plus générales, applicables aux différents sites, font l’objet d’un audit global réalisé en externe tous les 5 ans ; le prochain aura lieu en 2014.

Améliorer la veille réglementaire de TIGF

Jusqu’à récemment, la veille réglementaire de TIGF concernait principalement le périmètre Hygiène Sûreté Environnement (HSE). Depuis le mois d’octobre 2012, son périmètre s’est élargi notamment au Code Minier, à la Régulation et aux marchés Gaziers, aux normes, aux guides professionnels ainsi qu’aux thématiques plus générales relatives au droit social, droit de l’urbanisme, données personnelles etc.Un comité composé de profils complémentaires a été constitué pour améliorer la veille règlementaire mais également participer à l’étude et à l’élaboration des nouveaux textes en projet.

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Le poste de sectionnement de Sauveterre-de-Guyenne


Rencontre avec le comité de veille réglementaire de TIGF

S’engager dans la recherche de l’amélioration permanente de la sécurité des hommes, de l’environnement et de l’outil industriel en participant à l’évolution de la règlementation.

Quel est le rôle de l’équipe en charge d’anticiper la règlementation ?TIGF est consulté en amont, directement ou via l’interprofession, lorsque de nouveaux textes de règlementation sont en projet. Notre rôle consiste à accompagner les ministères dans cette réflexion en partageant nos retours d’expérience et notre expertise terrain.

Notre mission ne s’arrête pas à l’aspect consultation. Nous nous efforçons principalement d’anticiper les demandes de l’Administration en amenant des idées et des propositions étudiées et validées dans un premier temps en interne puis partagées au sein de groupes de travail de l’interprofession. Il s’agit d’être proactif afin de détecter et d’étudier les évolutions technologiques, environnementales et humaines.Cela demande une qualité d’écoute permanente envers l’Administration, les ministères, l’interprofession et les différents acteurs de TIGF.

Comment est née cette collaboration ?Grâce à nos engagements, nos résultats et notre sérieux nous avons, au fil des ans, développé une relation de confiance avec toutes les parties prenantes. Nous sommes reconnus comme un interlocuteur fiable et participons activement aux groupes de travail organisés par l’interprofession et le ministère sur des thèmes variés (techniques, développement durable, …).

Nous contribuons également grandement à la réalisation des guides professionnels qui constituent une base pour faire évoluer la règlementation.

Quels sont les objectifs de cette collaboration ?La règlementation fait évoluer notre métier. Ce dernier, en évoluant, influe de nouveau sur la règlementation. Cette dernière ne doit pas être subie comme une contrainte mais comme un outil d’anticipation et d’amélioration de notre métier.

« Travailler en transparence avec tous ces acteurs permet une évolution positive car la finalité de toutes ces actions reste la sécurité des hommes et de l’outil industriel et son intégration la plus parfaite dans l’environnement naturel ! »


chimiques, le contrôle des rejets aqueux et l’application de ses exigences environnementales sur ses chantiers.

Opération pilote de brûlage à Monbalen (Lot-et-Garonne) pour réduire les émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) Les émissions volontaires de méthane à l’atmosphère (également appelées « venting ») ont lieu en particulier lors des chantiers d’intervention sur le réseau. Elles représentent environ 30 % des émissions totales de GES de TIGF. Différentes techniques sont étudiées et mises en œuvre pour limiter et réduire ces émissions,

Agir pour le développementdurable

TIGF applique une politique de développement durable dans toutes ses activités, pour une économie respectueuse de l’environnement naturel et social. Pour renforcer son engagement et limiter les effets de ses activités sur l’environnement, TIGF met en œuvre, au-delà des exigences réglementaires, de nombreuses mesures.

Responsabilité environnementale

TIGF s’engage au quotidien dans la protection de l’environnement pour poursuivre son amélioration sur cinq objectifs : réduire ses émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) et améliorer l’efficacité énergétique de ses installations, éviter les pollutions de sol, réduire ses émissions de bruit, contrôler l’impact des stockages souterrains de gaz sur l’aquifère et prendre en compte la préservation de la biodiversité dans ses activités. En outre, TIGF poursuit ses efforts pour maintenir le bon niveau de maîtrise atteint dans la gestion des déchets et produits

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Chantier Artère du Béarn


Énergie renouvelable,l’éolien à TIGF 2 postes de livraison, éloignés de tout point de raccordement du réseau eRDF, sont depuis un an alimentés par des éoliennes.L’énergie éolienne est une énergie renouvelable qui ne nécessite aucun carburant, ne crée pas de gaz à effet de serre, ne produit pas de déchets toxiques ou radioactifs. En luttant contre le changement climatique, l’énergie éolienne participe à long terme au maintien de la biodiversité des milieux naturels.

c’est le cas d’une opération pilote menée par TIGF le 26 janvier 2012 sur la commune de Monbalen. Après avoir procédé à la décompression du réseau, au lieu de mettre à l’atmosphère le gaz naturel restant dans la section de canalisation concernée par les travaux, TIGF a utilisé une unité mobile de chaudière afin de brûler le méthane (CH4). Ce procédé de combustion émet du dioxyde de carbone (CO2) qui est 21 fois moins impactant que le méthane en termes d’effet de serre ou de potentiel de réchauffement global. Cette opération a permis de réduire de façon significative l’impact de ce chantier sur l’environnement.

Gestion de la qualité des sols sur le poste de sectionnement d’Auros (Gironde) Fin 2011, avant le démarrage des travaux de renforcement de la boucle de Bordeaux, un diagnostic préventif de pollution des sols a été réalisé par un bureau d’étude spécialisé. L’étude a révélé la présence de pollutions historiques aux hydrocarbures, dues à l’ancienne activité du site. TIGF a donc procédé à des travaux de dépollution avec l’excavation des terres polluées et leur acheminement vers un centre de traitement biologique, de façon à ne pas retarder le projet.

Maîtrise des nuisances sonores sur la station de compression et le poste de sectionnement à Sauveterre-de-Guyenne (Gironde) À la suite des plaintes des riverains concernant des nuisances sonores provenant du système de régulation de débit du poste de sectionnement, TIGF a mis en place une série d’actions pour réduire le niveau sonore et améliorer l’information auprès des élus :

▫ un capotage acoustique a été installé sur le sectionnement, avec pour objectif une réduction notable des nuisances sonores d’environ 20 dB ;

▫ le planning des essais et des travaux a été transmis à la mairie ;

▫ le nombre d’interventions sur la station a été limité volontairement sur certaines périodes.

Des études sont toujours en cours pour réduire les émissions sonores provenant d’autres équipements de cette station.

Préservation de la biodiversité Conscient des enjeux associés à la présence de ses ouvrages, TIGF a fait de la préservation de la biodiversité (conservation des espèces et protection du vivant), un des axes majeurs de sa politique environnementale et sociétale au service du développement durable du territoire. Dans tous ses projets de construction de nouvelles canalisations, TIGF privilégie l’évitement des zones sensibles. Lorsqu’elles

ne peuvent être évitées, des mesures de réduction des impacts, puis de compensation sont mises en œuvre. Les connaissances acquises par TIGF sur la biodiversité de son territoire l’ont incitée à étendre les inventaires faune-flore à son réseau. L’entreprise travaille en partenariat avec les Conservatoires d’Espaces Naturels (CEN) d’Aquitaine et de Midi-Pyrénées. Les conventions signées avec ces deux associations constituent un partenariat sur le long terme avec l’ambition d’orienter les pratiques d’entretien des servitudes (zones au-dessus des canalisations enterrées) vers une meilleure prise en compte des enjeux environnementaux. Pour valoriser et partager les connaissances acquises lors de ces inventaires faune-flore, des contacts ont été établis avec le Muséum National d’Histoire Naturelle (MNHN).


de signer des conventions avec les gestionnaires d’espaces naturels.

▫ Le Club Infrastructures Linéaires et Biodiversité (CIL&B) qui regroupe des

De plus, TIGF participe activement à différents groupes de travail et comités :

▫ Les Comités Régionaux Trames Verte et Bleue (CRTVB) en Aquitaine et Midi-Pyrénées pilotés par les Conseils Régionaux et les DREAL dont le but est l’élaboration du Schéma Régional de Cohérence Ecologique (SRCE). TIGF y fait valoir la biodiversité de certaines portions de ses servitudes (notamment celles qui créent des milieux ouverts en zone boisée) qui pourraient participer à la trame verte.

▫ Les comités de pilotage de zones Natura 2000 concernés par les canalisations de TIGF, telle que L’Adour. Par ailleurs, l’entreprise a le projet

Recherche en faveur de l’environnementLe 28 février 2012, le ministère de l’Écologie, du Développement Durable et de l’Énergie a décerné à TIGF le trophée du meilleur projet de mécénat d’entreprise dans la catégorie « Espaces Naturels ». Ce trophée récompense la convention passée entre TIGF et le Parc Naturel Régional des Landes de Gascogne pour la réalisation d’un projet de reboisement et d’expérimentation « diversification et biodiversité » sur la commune de Sore en Gironde. Ce projet comporte des aspects innovants par son volet recherche (en partenariat avec l’Institut National de Recherche Agronomique), et contribue au développement de l’économie régionale à travers la sylviculture et ses débouchés.

Sur l’ensemble de son réseau de 5000 km, les canalisations de TIGF traversent de nombreuses zones humides. Consciente des enjeux écologiques associés à la présence de ses ouvrages dans ces milieux sensibles, TIGF a participé à l’édition 2012 de la Journée Mondiale des Zones Humides en Aquitaine, en apportant son soutien aux manifestations organisées par le Conseil Régional, la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement et le Conservatoire d’Espaces Naturels.

correspondants biodiversité appartenant aux entreprises gestionnaires d’infrastructures linéaires : TIGF, RTE, eRDF, RFF, VNF, GRTgaz, VINCI Autoroutes, Eiffage Concessions et ASFA.

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Paysage à proximité du poste de sectionnement d’Arcangues (64)


Responsabilité sociale

Intégrer la diversité dans la politiqueRessources HumainesLa diversité est un enjeu sociétal et un vecteur de cohésion et d’équité sociale. Appliquée à l’entreprise, elle désigne la variété des profils. Dans cette optique, plusieurs enjeux sociaux, sociétaux, économiques ou juridiques se dessinent. L’un des premiers éléments de la diversité est la mixité. De ce point de vue, au 31 décembre 2012, les femmes représentent 23% de l’effectif total de TIGF. En terme de recrutement, on compte 33 femmes et 58 hommes recrutés. La diversité, c’est aussi fédérer autour d’un même objectif des personnes de différentes générations afin de mutualiser les expériences. TIGF joue aussi son rôle dans l’insertion des jeunes. Nous comptons 22 contrats en alternance et 29 stagiaires présents dans l’entreprise. D’autre part, l’entreprise reverse la taxe d’apprentissage auprès de 22 écoles (universités, écoles supérieures, lycées, centres de formation…) des régions Aquitaine et Midi-Pyrénées.

Acteur en faveur de l’emploi pour les personnes en situation de handicap, TIGF affirme sa volonté de garantir une égalité envers chaque salarié notamment au niveau du recrutement et de la mobilité interne. Les offres d’emploi TIGF sont diffusées sur le site hanploi.com, site de recrutement dédié aux personnes en situation de handicap.

L’équipe des Ressources Humaines accompagne et conseille les salariés tout au long de leur carrière y compris en matière de reconnaissance du handicap et de l’aménagement de poste. Ces thèmes sont notamment abordés lors de l’entretien de carrière.

Une attention particulière à la santé et au bien- être des salariés TIGF a choisi d’adhérer au Service de Santé au Travail de Lacq, service interentreprises. Il dispense des services de santé au travail adaptés à son activité : visites médicales, examens complémentaires (électrocardiogramme, audio et visio tests…), actions de préventions (vaccination, prévention du stress…). L’une des préoccupations majeures de la santé au travail sont les risques psychosociaux. Dans cette optique, des actions de prévention sont mises en place depuis 2007 et suivies dans le cadre d’un comité de prévention des risques psychosociaux qui réunit les différents acteurs de l’entreprise : Ressources Humaines, Directions opérationnelles, Médecin du travail, Assistante sociale et Instances de Représentation du Personnel.

Exemple d’une initiative locale autour du handicapSensible au handicap et aux difficultés rencontrées par les personnes en situation de handicap dans les grandes manifestations culturelles, TIGF s’est associée à l’association Accents du Sud pour initier ensemble une démarche durable et novatrice pour faciliter leur participation au festival Hestiv’Oc, à Pau, du 16 au 19 août 2012. Au-delà des moyens techniques (rampes d’accès, toilettes adaptées, place de parking…), c’est une prise en compte humaine qui est au cœur de cette démarche : point d’accueil dédié aux personnes handicapées, bénévoles accompagnateurs, aide et bienveillance de l’ensemble des acteurs de ce festival.


Responsabilité sociétale

Enquête de notoriété auprès du grand publicComme en 2010, TIGF a de nouveau mené une étude « image et notoriété » auprès des personnes en relation avec l’activité de l’entreprise. L’étude montre une meilleure connaissance de TIGF.Les valeurs de l’entreprise sont partagées et reconnues : professionnalisme, culture sécurité, éthique.

Enfin, les actions menées par TIGF en faveur du développement durable sont encouragées et saluées.

Acteur du développement économique local : empreinte économique de TIGF dans le Sud-Ouest.TIGF est ancrée depuis plus de 50 ans dans le grand Sud-Ouest de la France. En y réalisant une large majorité de ses dépenses, l’entreprise est aujourd’hui reconnue comme un acteur de développement économique à part entière. Pleinement intégrée

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au tissu industriel régional, TIGF entretient des relations fructueuses avec un grand nombre de contractants locaux et régionaux qui interviennent dans des secteurs d’activités connexes à ses métiers : études techniques, ingénierie, tuyauterie, chaudronnerie, génie civil, Systèmes d’Information…

Les projets successifs de modernisation, de sécurisation et de développement des infrastructures contribuent significativement à l’économie territoriale et à la pérennisation du bassin de l’emploi.

En 2012, le montant des prestations réalisées par des contractants régionaux ou des prestataires s’élève à près de 170 M€.

Le soutien des initiatives localesToujours dans un souci permanent de soutenir les initiatives locales, l’entreprise continue de privilégier les demandes de parrainage ou de mécénat répondant à des critères précis :

Personnel TIGF et contractans régionaux de l’équipe projet Artère du Béarn

▫ le thème du projet est construit autour du thème solidarité (éducation / jeunesse, santé, social, humanitaire, handicap, environnement, développement durable) ;

▫ le projet s’applique sur le territoire couvert par les activités de TIGF ;

▫ le projet s’inscrit dans la durée.


Pouvez-vous expliquer le terme de « diversité » au sein de l’entreprise ?La diversité correspond à une variété de profils humains qui existent au sein de l’entreprise : les jeunes, les séniors, les hommes, les femmes, les personnes de nationalités et origines sociales différentes, et les travailleurs en situation de handicap. Chez TIGF, nous voyons la diversité comme une force qui permet de faire évoluer l’entreprise.

Quelles ont été les actions menées en 2012 en faveur de l’insertion des jeunes et des séniors, et quelles seront celles mises en place en 2013 ?En 2012, nous avons mené des actions afin de permettre l’insertion des jeunes : nous avons accueilli une trentaine de stagiaires écoles, de niveaux et formations variées (de la classe de troisième au Bac + 5). Nous estimons qu’il est important d’aider les jeunes à s’insérer dans l’entreprise, pour leur permettre de mettre en pratique leurs connaissances théoriques et d’avoir une première expérience professionnelle. Chez TIGF, la politique d’alternance est très développée, avec les contrats de professionnalisation (qualifiants et diplômants) et les contrats d’apprentissage (diplômants). Des tuteurs accompagnent la formation des étudiants à nos métiers. Nous participons à des forums dans les écoles supérieures : à l’ENI de Tarbes et à l’ENSGTI de Pau, et nous avons un stand au village de l’emploi à Pau. Nos objectifs sont de promouvoir nos emplois et d’attirer les talents pour des CDD, des CDI et des stages. En 2013, nous allons poursuivre cette démarche et continuer à développer notre politique de stages et d’alternance. Concernant les séniors, nous accordons une attention particulière à la gestion de leur carrière. En effet, nous leur faisons passer des entretiens de deuxième partie de carrière afin de les aider à réfléchir à leur évolution professionnelle. En 2012, nous avons recruté quatre personnes de plus de 45 ans. Nous valorisons également les connaissances et compétences métiers des séniors à travers le tutorat.

Quelles ont été les actions menées en 2012 en faveur de l’insertion des travailleurs en situation de handicap, et quelles seront celles mises en place en 2013 ?Nous travaillons avec des sites de recrutement spécialisés et avec l’antenne « Cap Emploi » de Pau. Nous avons d’ailleurs démarré en octobre 2012 deux contrats de professionnalisation qualifiants. Nous réalisons des actions de sensibilisation sur le thème du handicap au sein de l’entreprise, afin d’ôter les préjugés et de favoriser l’insertion (notamment chaque année en novembre, au moment de la « semaine pour l’emploi des personnes handicapées »). Nous faisons souvent appel aux Etablissements et Services d’Aide par le Travail (ESAT), par exemple pour l’élaboration des repas de la cantine de Lussagnet, l’entretien des espaces verts … Par le biais du dispositif « H Action », nous aidons à évaluer les compétences au sein de l’entreprise des personnes handicapées à la recherche d’un emploi à l’occasion de stages en entreprise et nous formons les salariés de TIGF à accueillir des personnes en situation de handicap. En 2012, nous avons accueilli un stagiaire et formé huit salariés tuteurs. Nous sommes également membre du club d’entreprise « On dit cap’ » dont les objectifs sont de faciliter la formation, l’emploi et le maintien au poste des personnes en situation de handicap. Nous allons poursuivre toutes ces actions en 2013, former d’autres tuteurs et accueillir d’autres stagiaires. •

Diversité au cœurde l’entrepriseEntretien avec Fabienne Morilleau Responsable du Pôle Etudes, Méthode et Qualité RH


Entre innovation et performance

ENCONSTANTEÉVOLUTION


Des capacités de stockage en croissanceLa garantie et la sécurité d’approvisionnement de la chaîne gazière passent par l’activité Stockage. Dans cet objectif, TIGF développe ses capacités de volume de stockage, de débit de soutirage et d’injection de gaz naturel. TIGF prévoit, conformément à l’autorisation accordée par le décret ministériel du 9 avril 2008, l’augmentation progressive, de 2,4 GNm3 à 3,5 GNm3, du volume total de stockage de Lussagnet. La mise en œuvre de cette augmentation permet de proposer au marché de nouvelles capacités de stockage et de poursuivre la dynamique de croissance des capacités amorcée en 2004. Cette année, le quatrième palier d’augmentation de capacité de stockage sur Lussagnet a été réalisé permettant de porter son volume total à 2,7 GNm3. Le volume total de Lussagnet et Izaute étant ainsi égal à 6 Gm3.

TIGF poursuit intensivement la modernisation du centre de stockage de LussagnetEn 2012, TIGF a vu l’aboutissement de plusieurs projets de modernisation, de mise en conformité ou de développement de son centre de stockage de Lussagnet :

▫ un nouveau système de détection incendie et gaz a été mis en service ;

▫ un système de localisation par badge permet désormais de compter, d’identifier et gérer rapidement le personnel en cas d’évacuation ;

▫ un système d’alarme et de communication par haut-parleurs a été installé ;

EN CONSTANTE ÉVOLUTION

▫ un dispositif de décompression d’urgence des installations a été testé avec succès ;

▫ la nouvelle Artère du Béarn a été connectée au centre de stockage.

D’autres projets ont avancé ou démarré en 2012 :

▫ un réseau de drains ouverts afin de collecter et traiter séparément les eaux des toitures, des voiries et des cuvettes de rétention des unités est quasiment achevé sur la partie sud du centre de stockage ;

▫ un système complet de production et de distribution d’air et d’azote est en cours de construction ;

▫ les massifs dont l’objectif est de recevoir deux nouveaux compresseurs électriques sont sortis de terre ;

▫ la construction de la grille d’interconnexion avance de manière satisfaisante.

2013 devrait voir l’aboutissement de ce vaste programmepluriannuel.

Campagne d’interventions sur puits2012 a également été riche en interventions sur les puits, réalisées grâce à deux appareils de forage. L’objectif était double : réparer deux puits d’exploitation, transformer les anciens puits en puits d’observation de la « couverture ». Cette dernière opération consistait à isoler la partie basse des puits, de façon à condamner toute communication avec le réservoir de gaz, modifier le cuvelage au-dessus afin de mesurer en continu la pression et ainsi vérifier la bonne étanchéité de la couche supérieure d’argile, appelée la « couverture » du réservoir. Quatre anciens puits ont ainsi trouvé une seconde vie et sont venus compléter le dispositif de surveillance actuel.

UNE ENTREPRISE EN MOUVEMENT 53

Quels ont été les changements opérés sur le site de Lussagnet en 2012, tant au niveau de l’organisation du personnel que des installations ?Tout d’abord, les effectifs du personnel ont été légèrement augmentés : il y a 4 ans, nous étions deux pour piloter la maintenance. Mais en raison des congés et des formations de chacun, il arrivait souvent qu’un seul de nous deux reste sur le site, à devoir faire l’interface avec l’exploitant. Nous avons donc demandé à avoir du renfort. Deux autres personnes ont ainsi rejoint l’équipe : une première en 2011 puis une seconde en 2012. Au niveau des installations, il y a également eu des changements. Le site a beaucoup évolué et des travaux sont toujours en cours. Les changements majeurs ont eu lieu en mai 2010 avec la construction d’une nouvelle station de compression. Nous avons donc augmenté d’un tiers le nombre d’équipement sur ce projet.

Vos missions ont-elles également évolué avec ces changements ?Beaucoup de petits projets viennent régulièrement modifier nos standards de maintenance et nous amènent à revoir nos gammes et la documentation. La part formation est importante sur nos postes. Nous travaillons en amont sur le projet lui-même, auquel nous participons dès le début et appliquons nos standards. Mon poste a évolué : il n’est plus aujourd’hui celui que j’occupais initialement. Je l’ai modifié par mon activité. J’ai dû en effet acquérir des compétences multi-métiers, que je ne possédais pas en mécanique et en instrumentation. Je me suis également davantage impliqué dans le management.

De quelles manières assurez-vous la sécurité des installations et des personnes sur le site de Lussagnet ?À Lussagnet, la sécurité est un point très important car il s’agit d’un site SEVESO. Nous participons à l’élaboration des plans de prévention des entreprises intervenant sur le site dans le cadre de la maintenance. Cela représente 20 % de notre activité au quotidien. Aussi, nous avons en charge la maintenance particulière des éléments importants pour la sécurité. Toute défaillance de l’un de ces éléments nous oblige à intervenir dans la journée. Soit nous nous rendons sur le site, soit nous faisons appel à un prestataire extérieur, qui réalise l’intervention et fait un compte-rendu à l’exploitant. Nous restons vigilants sur le travail effectué par les entreprises que nous sous-traitons, c’est également l’une de nos missions.

Pourquoi le site de Lussagnet est- il particulièrement important ?Le site de Lussagnet est important car il représente 22 % des capacités de stockage de gaz en France et il s’agit du seul centre de stockage pour TIGF. •

Lussagnet, un siteen développementEntretien avec Jérôme HermalTechnicien de Maintenance au Centre de Stockage de Lussagnet



Acquisition sismique 3D sur les stockages de Lussagnet et Izaute

Contexte & Enjeux

TIGF réalise une campagne d’acquisition de mesures géophysiques par réflexion sismique pour l’exécution d’une cartographie en 3 dimensions (3D) centrée sur les stockages souterrains de gaz naturel de Lussagnet (Landes) et d’Izaute (Gers).

Cette étude est menée en liaison avec la Direction Régionale de l’Environnement, de l’Aménagement et du Logement (DREAL) et le Comité de Suivi des Stockages (CSS).Ces travaux, utilisant les toutes dernières technologies, sont destinés à améliorer la cartographie du sous-sol, en 3D. Cela permettra d’affiner la vision de la disposition des couches géologiques des stockages de Lussagnet et d’Izaute.

Mai 2012

Octobre 2012

Décembre 2012

Janvier 2013

Mars à août 2013

Février 2013

Septembre 2013 à février 2014

▫ Dépôt du dossier de déclaration comprenant une étude d’incidence et un diagnostic complet faune-flore spécifiant des zones d’exclusions pour l’acquisition sismique.

▫ Instruction Administrative, Arrêté Préfectoral de Prescriptions. ▫ Élaboration avec les Chambres d’Agriculture du Gers et des Landes d’un

protocole d’accord commun pour l’indemnisation des dommages aux cultures. ▫ Établissement d’une base de données cadastrales

des propriétaires des terrains concernés. ▫ Information préalable des parties prenantes, communautés

de communes, maires des communes concernées.

▫ Envoi des courriers aux propriétaires, début d’obtention des accords de passage, début des états des lieux avant travaux.

▫ Début des reconnaissances, implantation topographique et balisage des profils sismiques par des équipes de topographes.

▫ Acquisitions de données sismiques. ▫ État des lieux après travaux. ▫ Remises en état et indemnisations éventuelles.

▫ Trois réunions d’informations.

▫ Traitement, Interprétation des données.

Planning du projet

Périmètre de la zone d’étude : 226 km², 170 km² imagés in fine,2 régions administratives : Aquitaine et Midi-Pyrénées,2 départements : Landes sur 74 km² Gers sur 152 km²,Mobilisation de 150 personnes pendant 6 mois,

Le projet en chiffres

Travaux de prospection : 6 mois d’acquisition de données sismiques terrain,Traitement des données et interprétation : 6 mois de traitement informatique74 500 points d’émission sont prévus représentant une densité de 313 points vibrés au km².


Des ouvrages d’envergureeuropéenne

Pour remplir pleinement son rôle au sein de la chaîne gazière, TIGF s’accorde avec ses homologues européens, sur l’adoption d’un ensemble de codes et de normes homogènes pour les diverses infrastructures gazières. Ensemble, ils veillent au bon fonctionnement du système dans un contexte d’ouverture à la concurrence. Crée en 2010, l’European Network of Transmission System Operator of Gaz (ENTSOG) a vu une forte augmentation de ses activités concernant l’élaboration et la mise en oeuvre des codes de réseau européens, ainsi que des changements réglementaires importants du paysage gazier européen.De 2010 à 2012, trois codes ont ainsi été élaborés et ont abouti à des textes finalisés.

Néanmoins, l’activité de TIGF au sein de l’ENTSOG ne s’arrête pas à sa participation active à l’élaboration des codes de réseau. TIGF travaille, conjointement avec les opérateurs adjacents, à la création de projets pilotes. Ces projets permettent d’évaluer les impacts sur les systèmes des transporteurs et d’anticiper les éventuelles difficultés.

TIGF, acteur consolidé du marché gazier européen

À l’horizon 2013-2015, TIGF prévoit d’intensifier ses activités au sein de l’ENTSOG avec l’élaboration de deux nouveaux codes : Tarifs et Interopérabilité.Aujourd’hui, TIGF est reconnu comme un acteur européen consolidé au sein de l’ENTSOG, et tiendra un rôle clé dans la mise en oeuvre des codes au niveau de la région sud avec l’Espagne et le Portugal.

TIGF renforce ses capacités d’échange avec l’Espagne En 2009, les opérateurs de transport français et espagnols avaient lancé une première consultation du marché afin de développer de nouvelles capacités d’interconnexion à l’horizon 2013. En accord avec les expéditeurs, les capacités d’échanges entre la France et l’Espagne devaient atteindre 165 GWh/j (5Gm3/an) dans les deux sens à Larrau.

TIGF a atteint cet objectif en décembre 2012 avec la mise en service de la réversibilité de la canalisation LACAL qui relie le réseau de TIGF au réseau d’ENAGAS à Larrau et l’Artère du Béarn qui renforce le cœur de réseau de TIGF en amont de la canalisation LACAL. Pour ces deux projets, TIGF a bénéficié d’un soutien communautaire à hauteur de 50 %.

En 2013, TIGF poursuivra le renforcement de son réseau de grand Transport, avec la réalisation d’une canalisation entre Lussagnet et Captieux (projet GIRLAND).

Une seconde consultation du marché a été lancée en 2010 concernant le développement des capacités à l’horizon 2015. Le choix du marché s’est porté sur le projet Artère de l’Adour qui consiste à construire une canalisation entre Coudures et Arcangues pour 2015. La capacité de transport créée (60 GWh/j) permettra d’acheminer 2 Gm3/an de gaz entre la France et l’Espagne. Au final, les capacités d’échange entre la France et l’Espagne permettront d’acheminer à terme 7 Gm3/an soit 15 % du marché français.



Le projet GIRLAND : fl uidifi er les échangesLes objectifs du projet GIRLAND sont de diversifier, sécuriser et fluidifier les échanges sur notre territoire et en particulier dans le grand Sud-Ouest. Il s’agit d’un projet stratégique qui répond à l’évolution du marché du gaz naturel et s’inscrit dans le cadre de la politique énergétique européenne.

La canalisation d’une longueur de 58 km reliera le site de Lussagnet dans les Landes au poste de sectionnement de Captieux Est en Gironde.

Cette nouvelle artère gazière, de diamètre nominal (DN) 900 mm permettra de renforcer le Corridor Ouest de TIGF (continuité de la construction, en 2009, de l’Artère de Guyenne (AGU), entre Captieux Est et Castillon-la-Bataille (Gironde)).Elle favorisera également la fluidification des échanges avec GRTgaz, à Castillon-la-Bataille, point de connexion entre les deux réseaux.

La mise en service de GIRLAND, prévue en octobre 2013, portera les capacités de transit de gaz de 13 à 14 milliards de m3/an, au point d’interface entre les deux opérateurs gaziers.

En septembre 2012, les travaux préparatoires ont débuté à Lussagnet (terrassement, génie civil).

L’interconnexion à Lussagnet : une évolution majeure pour le réseau de TIGFAfin d’améliorer la diversification et la fluidité du transit, la création d’une grille d’interconnexion à Lussagnet construite dans le cadre de ce projet, permettra d’offrir à terme divers schémas de circulation du gaz dans les artères de grand Transport.

Un engagement pour l’environnementDés la phase d’étude, le projet GIRLAND a été élaboré en prenant en compte les exigences réglementaires environnementales en vigueur, issues du Code de l’Environnement. A ce titre, l’équipe projet a privilégié la démarche progressive « Évitement-Réduction-Compensation » pour :

▫ � Éviter les milieux naturels sensibles ;

▫ � Éviter ou réduire l’impact sur les espèces animales et végétales rares et/ou menacées de disparition ;

▫ � Réduire les incidences sur les ressources en eau ainsi que sur l’activité forestière.

Ainsi, dès le début de la phase travaux, TIGF a développé l’ingénierie écologique pour supprimer les incidences sur la faune et la flore, la ressource en eau, la qualité des cours d’eau et des milieux aquatiques et restaurer des milieux naturels écologiquement fonctionnels.Des mesures de suivi et d’accompagnement sont également mises en œuvre pendant toute la durée des travaux : suivi de la qualité des eaux superficielles et souterraines, de la végétation, des prescriptions environnementales…

Projet GIRLAND : réalisation du débardage avec des chevaux de traits sur le Caillaou, cours d’eau situé dans les Landes (40)


Des chevaux sur le chantierDans le cadre de la mise en œuvre d’une mesure compensatoire visant à compenser les incidences du projet GIRLAND, TIGF s’est engagée à restaurer la qualité des boisements du ruisseau du Caillaou sur près de 1 ha. Situé dans les Landes, ce cours d’eau est à la fois classé Natura 2000, inventorié en Zone Naturelle d’Intérêt Ecologique, Faunistique et Floristique (ZNIEFF) et inscrit en tant que réservoir biologique au titre du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE) Adour Garonne. En décembre 2012, les équipes du chantier ont effectué une coupe sélective des robiniers faux-acacia, une espèce invasive dégradant la qualité du milieu. Pour la première fois, TIGF a mis en œuvre des dispositifs « doux » en employant des chevaux de traits afin de réaliser le débardage des troncs. En effet, cette technique alternative au débardage mécanisé permet de réduire les incidences sur les sols forestiers, tout en préservant les berges du ruisseau et les milieux aquatiques.

Les étapes clés 2012 ▫ �Fin janvier 2012 : dépôt

du dossier Conseil National de Protection de la Nature (CNPN) au Service Patrimoine, Ressources, Eaux et Biodiversité (SPREB) pour transmission au CNPN – Avis CNPN favorable ;

GIRLAND en bref

Longueur de l’ouvrage : 58 km entre Lussagnet (Landes) et Captieux Est (Gironde)DN : 900 mm, 85 bars relatifsOuvrage réversible : Nord-Sud et Sud-NordNombre de croisement d’artères TIGF : 16 (DN600 et DN700). L’ouvrage suit le tracé en parallèle de 2 canalisations existantes sur 70% de son parcours. Nombre de mesures d’évitement : 19 (déviations zones écologiquement sensibles) Nombre d’espèces faunes impactées : 2, le vison d’Europe et le cuivré des MaraisNombre de postes de sectionnement : 2, Le Freche et RetjonsNombre de départements traversés : 2, Landes et GirondeNombre de communes traversées : 13 Nombre de cours traversés : 17 dont la Douze en Forage Horizontal Dirigé (FHD) et l’Estampon en micro-tunnelier

▫ �21 juin : émission de l’Arrêté de demande de destruction « Vison d’Europe » par le CNPN ;

▫ �Du 9 mai au 13 juin : enquête publique ;

▫ �20 juillet : émission de l’Arrêté de demande de destruction « Cuivré des Marais » par le CNPN ;

▫ �17 août : obtention de l’Arrêté Déclaration d’Utilité Publique (DUP) ;

▫ �Septembre : passages en Conseil de l’Environnement et des Risques Sanitaires et Technologiques (Landes et Gironde) - Avis favorables ;

▫ �Septembre : démarrage du chantier clos à Lussagnet ;

▫ �5 octobre : émission de l’Arrêté « Loi sur l’Eau » ;

▫ �12 octobre : signature de l’Arrêté Ministériel Autorisation de Construire et d’Exploiter (ACE) ;

▫ �Décembre : débardage à cheval sur le site du Caillaou (zone Natura 2000, ZNIEFF) dans le cadre des mesures compensatoires.

Projet GIRLAND : Projet GIRLAND : tirage de canalisation sous la Douze, cours d’eau situé dans les Landes (40)



Artère du Béarn : Le gaz circule !Le 4 décembre 2012, la première molécule de gaz a circulé dans la canalisation de 57 km et 800 mm de diamètre nominal qui relie Lacq au centre de stockage de Lussagnet. Elle traverse 9 communes des Pyrénées-Atlantiques et 11 des Landes.L’équipe de l’Artère du Béarn a mené le projet à son terme dans les délais et le budget impartis. Cette canalisation vient renforcer les échanges effectués sur le corridor ouest, reliant la France à l’Espagne dans une stratégie de fluidification des échanges. Ce projet a bénéficié d’un soutien financier de l’Union Européenne à hauteur de 50 %.

Une première chez TIGF : Le contrôle des soudures par la méthode AUT (Automated Ultrasonic Testing)Le soudage des tubes de ligne de 800 mm de diamètre nominal de la canalisation Artère du Béarn s’est effectué grâce à un procédé automatique. Ce passage du soudage manuel à l’automatique a nécessité l’utilisation d’un nouveau système de contrôle.

Après le chantier, place à la remise en état des terrains Une attention particulière est portée par TIGF à la remise en état des terrains une fois que la canalisation de gaz est enterrée. TIGF s’engage à restituer le terrain à l’identique. Il s’agit donc de permettre aux milieux traversés de se reconstituer en effaçant les traces du chantier.Une des priorités est de reconstituer les sols lors du remblai. La terre végétale, fertile, est placée sur le dessus. Les sols sont par la suite décompactés, afin de favoriser leur aération. Certaines zones, particulièrement sensibles, nécessitent un protocole spécifique pour favoriser le retour rapide de la végétation notamment aux niveaux des cours d’eau.Sur ces zones, TIGF a opté pour un ensemencement hydraulique, technique consistant à projeter un mélange de compost « collant » biodégradable composé de nutriments et de graines à reprise rapide, sélectionnées avec l’aide du Conservatoire Botanique National Sud Atlantique (CBNSA) qui prend en compte la nature des sols (sableuse ou argileuse) et sélectionne les espèces non invasives qui s’adaptent rapidement au milieu.

Les résultats obtenus sont très positifs.Par ailleurs, la gestion des eaux de pluie a été un enjeu particulièrement important sur ce chantier. Divers dispositifs (cunettes, bassins de décantation…) ont été mis en place afin de prévenir le dépôt de matières en suspension dans les cours d’eau et le ravinement. Après le chantier, ces aménagements ont été retirés pour permettre de revenir à l’état d’origine. Concernant la remise en état des berges des cours d’eau, TIGF favorise le génie écologique, autrement dit l’apport d’éléments naturels, biodégradables et vivants. Ces techniques utilisent des végétaux ou parties de végétaux afin de protéger la berge contre l’érosion, de la stabiliser et de régénérer son sol. Un suivi pluriannuel est effectué. Il s’agit de s’assurer du retour des espèces vivantes sur les zones concernées.

Cette démarche s’inscrit dans la durée ; les équipes effectuent régulièrement des retours d’expériences de pratiques mises en place, dans une volonté de capitalisation des bonnes pratiques.

20 M€ de retombées économiques locales

Philippe Jovine au centre, Responsable du Département Projets Constructions et ses collaborateurs


Les travaux de l’Artère du Béarn ont donné l’occasion de poursuivre le dialogue et l’échange avec le grand public au travers d’une exposition thématique. L’équipe projet Artère du Béarn s’est rapprochée de l’association Lacq Odyssée afin de réfléchir, sur une manière originale, ludique et pédagogique, d’aborder ce chantier et ses enjeux. Cette exposition s’adressait au plus grand nombre, élèves et grand public.Au terme de plus de 6 mois de travail, l’exposition « Les nouveaux chemins du gaz, enjeux d’un chantier au fil des territoires » voit le jour. Trois grands thèmes sont explorés :

▫ La chaîne gazière de l’exploration/production à la consommation finale.

Informer et associer les parties prenantes : une exposition pédagogique sur la route

▫ Les étapes de pose de la canalisation, grâce à une maquette qui représente fidèlement et à l’échelle chacune des phases requises.

▫ La protection des espaces et les mesures environnementales mises en œuvre afin de veiller à ce qu’un chantier tel que l’Artère du Béarn s’intègre au mieux dans son environnement.

Cette exposition itinérante a rencontré un vif succès. Du 24 septembre au 14 décembre 2012, elle a longé le tracé de l’Artère du Béarn, et effectué quatre escales, dans quatre centres urbains autour desquels se situent une soixantaine d’établissements scolaires. Elle reprend la route en 2013 dans le cadre du projet GIRLAND.


Le projet Artère de l’AdourLe projet prévoit la construction, d’ici 2015, d’une canalisation enterrée de transport de gaz naturel de 600 mm de diamètre nominal et d’environ 95 km de longueur entre Arcangues (Pyrénées-Atlantiques) et Coudures (Landes). Tout au long de l’ouvrage, 6 nouveaux postes dits de « sectionnement » permettront d’isoler les différents tronçons de la canalisation pour des opérations de maintenance. L’objectif de ce projet est de développer les capacités de transport entre la France et l’Espagne au point d’intersection de Biriatou (près d’Hendaye - Pays Basque).

Cette nouvelle canalisation permettra ainsi d’améliorer la fluidité des échanges de gaz naturel entre les différents pays de l’Union européenne et de diversifier leurs sources d’approvisionnement en gaz. Grâce à sa situation géographique, l’Artère de l’Adour permettra également de sécuriser l’alimentation en gaz naturel du nord du Pays Basque après l’arrêt de la production provenant du gisement de Lacq en 2013. Elle pourra aussi faciliter la mise en place d’un réseau de distribution local de gaz naturel dans le sud des Landes.En 2011 et 2012, TIGF a réalisé toutes les études d’avant-projet, avec l’appui de bureaux d’études spécialisés de la région. Au cours de ces études, l’ensemble des informations relatives aux zones urbaines et zones d’activités, aux projets de développement d’urbanisme et d’infrastructures, aux espaces naturels protégés et les zones d’intérêt archéologiques, ainsi qu’un inventaire détaillé de la présence d’espèces protégées de la faune et de la flore a été collecté. Chaque découverte d’éléments sensibles a fait l’objet d’une étude d’évitement ou de mesures appropriées de réduction des effets du projet. En fin de définition du couloir de passage optimal, une négociation est engagée avec les propriétaires des parcelles concernées permettant d’aboutir au tracé final. Le traitement de toutes ces problématiques nous a permis de

Artère de l’Adour en bref

Longueur de l’ouvrage : 95 km environ entre Coudures (Landes) et Arcangues (Pyrénées-Atlantiques)DN : 600 mmPression maximale de service : 85 barsDépartements traversés : 2 Communes traversées : 31 communesTraversées de cours d’eau : 133Traversées de route : 180

définir le tracé, de moindre impact, tout en garantissant la sécurité des personnes et des biens.

Le dossier d’autorisation pour la construction et l’exploitation de la canalisation, regroupant l’ensemble des études techniques sur la sécurité des ouvrages et les effets sur l’environnement, a été remis aux services de l’Etat le 17 décembre 2012. Suivant le processus de l’instruction administrative, ces documents seront mis à disposition du public vers la fin de l’année 2013 lors de l’enquête publique.

En conclusion, le projet Artère de l’Adour complète les autres projets de développement de TIGF (Artère du Béarn en 2012 et GIRLAND en 2013) qui porteront en 2015 la capacité totale d’interconnexion gazière entre la France et l’Espagne à 7 milliards de m3/an, soit l’équivalent de 15 % de la consommation française ou 18 % de la consommation espagnole.

Construction d’une canalisation de gaz, réseau principal TIGF


Rencontrer et échanger avec l’ensemble des parties prenantes du projet Artère de l’Adour

La méthode de travail privilégiée par TIGF dans l’élaboration de son projet « Artère de l’Adour » repose sur deux grands piliers : les études et le dialogue avec les parties prenantes. Dès son lancement en 2011, l’équipe projet et les bureaux d’études mandatés par TIGF ont multiplié les échanges avec l’ensemble des acteurs du territoire pour prendre en compte leurs différents enjeux. L’élaboration du projet Artère de l’Adour implique un nombre important de parties prenantes sur l’ensemble de la zone d’étude : les élus locaux et régionaux, les propriétaires et exploitants des parcelles concernées, les administrations et services de l’Etat, les représentants de la profession agricole, les organismes spécialisés sur les thématiques environnementales, les associations de riverains, les gestionnaires d’infrastructures, les porteurs de projets d’aménagement, les fédérations de chasse et de pêche... Pour favoriser la participation de tous les publics concernés par le projet, TIGF a mis en place une démarche de concertation avec pour objectifs :

▫ de permettre aux parties prenantes de s’informer et de comprendre les enjeux et les caractéristiques du projet,

▫ de favoriser l’expression des avis, des interrogations et des attentes des participants,

▫ d’améliorer la définition du tracé de moindre impact représentant le meilleur compromis entre les différents enjeux

▫ de déterminer les mesures de conduite et de suivi du projet jusqu’à la mise en service de l’ouvrage en 2015.

Journées Locales de ConsultationEn mars 2012, une vingtaine d’entretiens préalables ont été réalisés afin d’évaluer les attentes des parties prenantes sur les modalités d’organisation de la consultation publique. En octobre 2012, quatre journées locales d’information et de consultation ont été organisées,

dans les communes de Mouguerre (Pyrénées-Atlantiques), Pomarez (Landes), Hagetmau (Landes) et Guiche (Pyrénées-Atlantiques). Au total, plus de 250 personnes ont participé à ces réunions d’échange. Les comptes-rendus exhaustifs des quatre réunions publiques ont été mis à disposition du public via le site Internet dédié au projet : www.artere-adour-tigf.fr.

Dispositif d’information et d’échangeEn septembre 2012, un dossier de présentation comprenant la méthodologie d’élaboration du projet et le tracé étudié a été diffusé aux élus et aux associations, ainsi que sur le site internet dédié au projet. Pendant toute la durée du projet, les internautes peuvent s’informer sur les actualités, poser leurs questions et consulter les réponses de l’équipe projet.

TIGF formalise ses engagements au travers de plusieurs types de conventions

▫ Un protocole d’accord élaboré avec les chambres d’agriculture et les syndicats agricoles des deux départements, définit les conditions d’exécution des travaux de pose de canalisation et de remise en état après les travaux dans les parcelles agricoles, ainsi que les modalités d’indemnisation des dommages aux cultures.

▫ Avec les propriétaires de terrains traversés par le projet, l’objectif de TIGF est d’obtenir 100 % d’accords amiables sur l’ensemble du tracé.

▫ Avec chaque gestionnaire d’infrastructures : des conventions spécifiques sur la réalisation des travaux, et des plans de circulation seront élaborés.

▫ Dans le cadre de sa convention de partenariat avec le Conservatoire d’Espaces Naturels d’Aquitaine, TIGF s’est engagée à partager les données de ses inventaires sur la faune et sur la flore.

UNE ENTREPRISE EN MOUVEMENT 63

Pour le projet « Artère de l’Adour », comment se sont déroulés les échanges avec les acteurs du territoire concerné par le tracé ? Patrick Eyraud : Pour ce projet, nous avons développé une démarche de consultation innovante pour TIGF : les réunions ont en effet eu lieu avant le dépôt du dossier de demande d’autorisation à l’Administration et avant le démarrage du processus de l’enquête publique, prévue pour fin 2013. Magali Pollard : Les journées de consultations ont été élaborées de manière à favoriser les temps d’échanges et à répondre au mieux aux attentes des différents publics concernés. Trois réunions d’une heure trente ont été organisées chaque jour : une première, en matinée dédiée aux élus locaux, une deuxième l’après-midi avec les propriétaires et exploitants agricoles des parcelles traversées par le projet, et enfin une troisième en soirée ouverte à tous, en particulier aux riverains et aux associations locales. En vue de fournir au public une information complète, et cela dans une transparence totale, les échanges ayant eu lieu lors de ces réunions ont été retranscrits en intégralité et mis en ligne sur le site Internet de TIGF.

Quels ont été les thématiques abordées et quelles étaient les préoccupations majeures des différentes parties prenantes lors de ces réunions ?Magali Pollard : Après une présentation générale du projet « Artère de l’Adour », la diffusion d’une vidéo sur le tracé étudié et la formulation des engagements de TIGF, nous avons invité les participants à poser leurs questions et à échanger avec l’ensemble de l’équipe travaillant sur le projet. De nombreuses questions posées concernaient la justification et les alternatives au projet, la conception et la sécurité de l’ouvrage, l’origine du gaz transporté, les modalités d’indemnisation et de compensation, les techniques de passage en terrain difficile (en particulier les Barthes de l’Adour), et enfin l’impact du projet de cession de TIGF sur les travaux « d’Artère de l’Adour ». Nous nous sommes donc efforcés de répondre au mieux aux interrogations et aux inquiétudes des différents publics présents lors de ces réunions.

De quelles manières cette démarche vous a-t-elle permis de faire progresser le projet « Artère de l’Adour » pour l’année à venir ?Patrick Eyraud : Cette démarche nous a permis de présenter le projet à l’ensemble des intervenants. Toute l’équipe était présente, les réponses ont donc été très complètes. Nous avons pu montrer la volonté de TIGF de réaliser un projet en toute transparence, un projet qui prend en compte les différentes parties prenantes. Cela a favorisé l’acceptabilité du projet Artère de l’Adour. En 2013, le dialogue va continuer. Des échanges avec l’Administration et les élus sont prévus tout au long de l’instruction du dossier, avec la poursuite des négociations domaniales et l’enquête publique à l’automne prochain. •

Regards croisésEntretien croisé avec Patrick Eyraud Responsable du projet Artère de l’Adour

et Magali Pollard Ingénieur Environnement et Développement Durable


Développer leréseau régional Une réponse à l’analyse des fl ux et des consommations fi nales

Le développement du réseau régional est l’une des missions de TIGF. Elle est liée à son obligation de service public d’assurer la continuité de l’acheminement du gaz notamment en période de pointe de consommation.

Les décisions de travaux ou de la création de nouvelles canalisations sur le réseau régional sont prises en fonction de l’analyse des flux et des consommations finales de gaz par les distributions publiques et les industriels.

Contournement de la zone urbanisée d’Agen, Lot-et-GaronneCe projet à été initié par TIGF pour redéployer son réseau régional dans le cadre du projet de retrait des zones urbaines.

Ce projet implique la suppression de la traversée de l’agglomération agenaise par la canalisation Toulouse/Bordeaux entre les postes de sectionnement de Le-Passage et St-Romain-Le-Noble. TIGF a lancé les études conceptuelles en conséquence afin de maintenir

l’alimentation des antennes de Villeneuve-sur-Lot et Fumel ainsi que l’alimentation de la distribution publique d’Agen. Les différentes possibilités d’alimentation de cette distribution publique sont étudiées en concertation et devront faire l’objet d’un accord avec le distributeur.Le projet consiste à construire une nouvelle canalisation de diamètre nominal (DN) 200 mm sur 18 km environ qui reliera le poste de sectionnement de Saint-Romain-Le-Noble jusqu’à l’antenne de Villeneuve-sur-Lot.

Maintenir un réseau de qualitéLes équipes de répartition et d’exploitation ont réalisé 423 interventions sur les infrastructures afin de mettre en service des équipements, procéder à la maintenance ou encore à des inspections ou réparations de défauts. La préparation méthodique de ces interventions et leur optimisation permet d’économiser plus de 960 000 m3 de gaz, traduisant également les efforts mis sur la protection de l’environnement.

On notera en particulier l’adaptation, modernisation et amélioration de la sécurité de 43 postes existants et la construction de 5 postes neufs mis en service en 2012.

Le projet de renforcement de l’AveyronCet ouvrage permettra d’augmenter la pression d’aspiration de la station de compression de Montauban afin de répondre aux besoins de consommation de la zone Aurillac / Saint-Affrique.La canalisation d’un diamètre de 400 mm aura une longueur de 11 km environ. L’autorisation de construction et d’exploitation de l’ouvrage ainsi que sa déclaration d’utilité publique ont été délivré par le préfet Midi-Pyrénées le 28 février 2012. Les travaux ont démarré au mois d’avril et ont permis une mise en service de l’ouvrage le 15 novembre 2012. Les travaux de dépose du poste existant de Bessens avec le raccordement en diamètre nominal 350 mm sont, quant à eux, programmés à l’été 2013.



Renforcement de l’Aveyron Montbartier-Bressols : TIGF s’investit dans la protection des espaces naturels.TIGF a signé une convention de partenariat avec le Conservatoire Régional des Espaces Naturels (CREN) de Midi Pyrénées. Ce dernier a réalisé une analyse des enjeux naturalistes de la zone d’emprise du projet afin de définir des préconisations de gestion et des précautions à prendre pendant les travaux.

C’est ainsi qu’un repérage et marquage des arbres à enjeu (présence de coléoptères saproxyliques : espèces protégées) situés dans un milieu boisé sensible, ont été réalisés conjointement avec TIGF avant l’étape de défrichement pour que ces arbres puissent être préservés ou déplacés à proximité.L’objectif était de conserver ces arbres sur place, afin que les larves présentes dans les fûts aient le temps de terminer leur cycle larvaire, qui dure 2-3 ans, et de devenir adultes. Les travaux de coupe se sont déroulés en hiver 2012, période peu dérangeante pour les coléoptères saproxyliques. Un accord a été trouvé avec le propriétaire des parcelles concernées (Syndicat Mixte d’Etudes et d’Aménagement de la Plate-Forme Logistique du Tarn et Garonne) pour que les arbres coupés puissent être déplacés hors de la piste de travail et laissés sur place. Les arbres à enjeux, situés en bordure de piste, ont été conservés en l’état.

Cette opération illustre une bonne collaboration entre une association environnementale et TIGF soucieux de mettre en pratique toutes les méthodes permettant de préserver au mieux l’environnement.


Indicateurs d’activité

Indicateurs fi nanciers

Les investissements de l’année ont été soutenus, atteignant le niveau de 158 M€, avec notamment les projets de construction des canalisations grand Transport participant à la fluidité dans le contexte des interconnexions franco-espagnoles (Artère du Béarn, GIRLAND et Artère de l’Adour). Conformément au planning envisagé et dans le respect des engagements pris par TIGF envers ses clients expéditeurs, l’Artère du Béarn a été mise en service en décembre 2012.

Le chiffre d’affaires total de 363 M€ � provient pour 215 M€ � de l’activité Transport et pour 148 M€ � de l’activité Stockage, prestations internes déduites. Les ventes de capacités de stockage se sont maintenues au niveau de 2011 grâce à

l’introduction de la nouvelle offre « Super-dynamique », alors que le contexte de cette activité demeure morose. Le chiffre d’affaires Transport est resté à un niveau élevé du fait d’éléments comptables exceptionnels pour 15 M€ �, alors même que le tarif régulé ATRT4B en vigueur pour les années 2011 et 2012 est assez peu favorable.

Le résultat opérationnel net reste à un niveau sensiblement égal à celui de 2011, les frais d’exploitation des deux activités étant bien maîtrisés.


Transport Stockage


Indicateurs marchéL’année 2012 a été marquée par des conditions climatiques plus rigoureuses, notamment en février où la vague de froid, rencontrée statistiquement 10 fois par siècle, a perduré durant plus de 10 jours. Ainsi, la consommation des distributions publiques de la zone TIGF a été supérieure de 15 % à celle de 2011. Cependant, en écartant cet épisode exceptionnel de froid, on observe sur les cinq dernières années une légère tendance à la diminution de la consommation des distributions publiques, et une stabilité de celle des industriels directement raccordés à notre réseau. En revanche, du fait surtout de l’augmentation du transit franco-espagnol, le transport en zone TIGF est globalement en nette progression.

Grâce au développement de ses infrastructures Transport et Stockage, de ses interconnexions aux réseaux adjacents et de ses offres commerciales, TIGF continue d’accompagner l’évolution des besoins de ses clients, en apportant les moyens logistiques nécessaires à un marché du gaz fluide et ouvert. L’entreprise poursuit le développement de ses capacités de stockage de gaz commercialisables par la mise en œuvre progressive de l’autorisation administrative d’extension du site de stockage de Lussagnet.

Capacités commercialisables (TWh)

Conso des industriels Conso Distributions publiques TOTAL

Transport Stockage


Indicateurs exploitationAvant tout travaux effectués par des riverains ou des professionnels, il est nécessaire de se renseigner sur l’existence des canalisations de transport de gaz naturel en consultant préalablement le site du guichet unique www. reseaux-et-canalisations.gouv.fr, Le responsable du projet doit adresser une Déclaration de projet de Travaux (DT) aux exploitants des canalisations listés par le guichet unique. Si le projet se réalise, l’exécutant des travaux doit, à son tour, adresser une Demande d’Intention de Commencement de Travaux (DICT) à chaque exploitant de canalisation, au moins 10 jours avant le début des travaux.

Une augmentation de 30 % des DT en 2012 souligne une meilleure implication des maîtres d’ouvrages en amont des chantiers. Chaque DICT est soumise à l’étude des équipes TIGF. Cette année, elles ont donné lieu à 5200 interventions de surveillance sur le terrain. Grâce à nos opérations de surveillance, 128 travaux non déclarés dont 85 à moins de 5 m de nos canalisations, ont été découverts par les exploitants. 8 % des chantiers sont découverts suite à nos actions de surveillance pédestre, 40 % par surveillance aérienne et 52 % par surveillance automobile. Un courrier d’avertissement et une copie à la DREAL sont systématiquement envoyés au responsable de chaque entreprise contrevenante et huit dépôts de plainte ont été effectués.



Indicateurs sécurité

Les actions de TIGF en faveur de la prévention en matière de sécurité, de santé, et d’environnement, ont été soutenues en 2012 et ont été profitables. Ainsi, le Taux de Fréquence des Accidents Déclarés (TFAD) a continué de baisser (il était de 2 en fin d’année, pour une cible fixée à 2,5) et le Taux de Gravité (TG) a significativement diminué.

TG : Taux de GravitéNombre de jours d’arrêt par millier d’heures travaillées.

TfAD : Taux de fréquence des Accidents DéclarésNombre d’accidents avec et sans arrêt par million d’heures travaillées.


Indicateurs environnementLes émissions de gaz à effet de serre ont augmenté entre 2011 et 2012, essentiellement en raison d’une activité accrue des installations de compression. En effet, la station de compression de Mont a été fortement sollicitée par la demande de transit entre la France et l’Espagne.

Les stations de compression de Mont, Barbaira et Lussagnet sont soumises au Plan National d’Allocation des Quotas (PNAQ) de CO2.

En 2012, l’ensemble des émissions de gaz à effet de serre de ces trois stations de compression a été inférieur aux quotas alloués.

En 2012, à TIGF, 90% des déchets ont été recyclés ou traités avec valorisation énergétique.

L’augmentation générale des heures de fonctionnement de l’ensemble des compresseurs a contribué à l’évolution des sources de combustion fixes et des pertes diffuses. Par ailleurs, la réalisation de l’Artère de Béarn a généré davantage d’émissions des véhicules de chantier et de transport, de TIGF et de ses sous-traitants. De plus, des mises à l’évent de méthane ont eu lieu à la suite de dysfonctionnements de vannes sur les sites de Barbaira et de Lussagnet. Toutefois, TIGF maintient ses objectifs de maîtrise et de réduction des rejets atmosphériques. En 2012, différentes techniques de réduction des quantités de gaz mis à l’atmosphère lors des travaux d’intervention sur le réseau ont permis de diminuer les émissions liées au venting. Enfin, les émissions de torchage ont été divisées par deux grâce à l’application d’un procédé de recyclage d’une partie du gaz process en gaz carburant, sur le site de stockage de Lussagnet.



Ressources humainesTrois facteurs expliquent l’accroissement des effectifs :

▫ L’augmentation de l’activité liée notamment à l’évolution des exigences réglementaires ;

▫ La troisième Directive européenne implique la fin des détachements de personnel du groupe Total et le recrutement en propre de tous les collaborateurs ;

▫ La troisième Directive européenne renforce l’autonomie des gestionnaires de réseau de transport et contraint celui-ci à ne plus recourir aux compétences mutualisées.

TIGF poursuit sa politique d’insertion des jeunes par les stages et par les contrats de professionnalisation et d’apprentissage. Cette expérience professionnelle commune demeure un processus de pré-recrutement intéressant. D’autre part, un haut niveau d’investissement en matière de formation professionnelle est maintenu afin de développer les compétences de nos collaborateurs et d’accompagner le déploiement des différents projets.


PERSPECTIVES2013


2013 verra l’évolution de l’actionnariat de TIGF, mais les missions de TIGF restent les mêmes : offrir et développer un service de transport et de stockage de gaz naturel compétitif, respectueux des principes de développement durable, pour la satisfaction de ses clients actuels et futurs. Les fondamentaux tels que les objectifs stratégiques et les valeurs de TIGF ne changent pas. Les objectifs stratégiques de TIGF sont orientés vers un management de la sécurité, de l’environnement et des risques sans faille, qui va au-delà de la règlementation. Ils sont clairement définis :

L’entreprise évolue, les Hommes et l’esprit demeurent !Monique Delamare Directrice Générale

▫ �un personnel compétent, formé et motivé ;

▫ �un service à nos clients adapté à leurs besoins, des parties prenantes écoutées ;

▫ �un souci constant de gains de productivité ;

▫ �un outil industriel sûr, fiable et disponible pour répondre à toutes les situations en tout temps.

Ces objectifs ainsi que les valeurs de sécurité, de professionnalisme, de solidarité, de convivialité, de respect mais aussi de transversalité et d’écoute font partie de notre démarche de performance et de notre culture.Gardons pour 2013 une attitude constructive, ouverte à toutes les propositions d’améliorations possibles qui nous permettrait de grandir et de poursuivre notre développement. Nos équipes s’attacheront à rechercher l’excellence pour la satisfaction de tous.

Photographes : P. Boulze, L. Hautecoeur, D. Robesson, O. Robinet, M. Roussel

Textes rédigés par le service communication de TIGF

Siège social49 avenue DufauBP 522 - 64010 PAU CEDEXTél. : + 33 (0)5 59 13 34 00Fax : + 33 (0)5 59 13 35 60

S.A. au capital de : 17 579 088 eurosRCS Pau 095 580 841

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