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TAXONOMANIAC REVUE de TAXONOMIE et de NOMENCLATURE BOTANIQUES Éditeur D.J.P. De Blaay - rue des Basses 16 - B 6940 Durbuy 1 10 janvier 2001 Présentation de l'éditeur Cette nouvelle publication est destinée à remédier en Belgique à une absence de revue spécialisée en taxonomie et en nomenclature botaniques. En effet, il y a malheureusement peu de séries qui acceptent ce type d'études. La principale est le "Belgian Journal of Botany" de la presque moribonde Société royale de Botanique qui accepte en principe tout article de botanique mais avec des délais parfois fort longs et limité à 16 pages par fascicule et par auteur ou groupe d'auteurs, ce qui est gênant pour un taxonomiste prolifique. La revue "Systematic and Geographic Plants" (ex "Bulletin du Jardin botanique national de Belgique/ Bulletin van de Nationale Plantentuin België" ) est spécialisée en botanique tropicale et son pendant tempéré "Dumortiera" n'accepte pas les nouveaux taxons. D'autres séries publient parfois de nouveaux taxons, notamment "Les Naturalistes belges" et en particulier son fascicule spécial sur les Orchidaceae d'Europe mais sauf ce cas précis, ce n'est pas systématique dans cette revue. Les autres périodiques belges ne sont généralement pas habilités à publier de nouveaux taxons et/ou sont spécialisés en thèmes précis et restrictifs. __________________________________________________________________________ Dessins des feuilles d'Alnus × spaethii CALLIER et de Prunus triloba LINDLEY (× 1). 1

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Présentation de l'Éditeur: p. 1.GEERINCK D., Considérations taxonomiques et nomenclaturales sur des arbres et des arbustes cultivés en Belgique: p. 2-23.

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Page 1: TAXONOMANIA 1

TAXONOMANIAC REVUE de TAXONOMIE et de NOMENCLATURE

BOTANIQUES

Éditeur D.J.P. De Blaay - rue des Basses 16 - B 6940 Durbuy

N° 1 10 janvier 2001

Présentation de l'éditeur

Cette nouvelle publication est destinée à remédier en Belgique à une absence de revue spécialisée en taxonomie et en nomenclature botaniques. En effet, il y a malheureusement peu de séries qui acceptent ce type d'études. La principale est le "Belgian Journal of Botany" de la presque moribonde Société royale de Botanique qui accepte en principe tout article de botanique mais avec des délais parfois fort longs et limité à 16 pages par fascicule et par auteur ou groupe d'auteurs, ce qui est gênant pour un taxonomiste prolifique. La revue "Systematic and Geographic Plants" (ex "Bulletin du Jardin botanique national de Belgique/ Bulletin van de Nationale Plantentuin België" ) est spécialisée en botanique tropicale et son pendant tempéré "Dumortiera" n'accepte pas les nouveaux taxons. D'autres séries publient parfois de nouveaux taxons, notamment "Les Naturalistes belges" et en particulier son fascicule spécial sur les Orchidaceae d'Europe mais sauf ce cas précis, ce n'est pas systématique dans cette revue. Les autres périodiques belges ne sont généralement pas habilités à publier de nouveaux taxons et/ou sont spécialisés en thèmes précis et restrictifs.

__________________________________________________________________________ Dessins des feuilles d'Alnus × spaethii CALLIER et de Prunus triloba LINDLEY (× 1).

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Considérations taxonomiques et nomenclaturales sur des arbres et des arbustes cultivés en Belgique par Daniel GEERINCK

Rue Charles Pas 4, B-1160 Auderghem

En hommage à Alfred REHDER (1863-1949) Abstract. GEERINCK D. - Taxonomic and nomenclatural condiderations about trees and shrubs cultivated in Belgium. - For the preparation of the fifth editon of the "Nouvelle Flore de la Belgique...", the validity of the names for cultivated trees and shrubs is controlled. Unfortunately, following the article 53.3 in the code of nomenclature, 23 new names, combinations and descriptions are necessary: Acer campestre L. f. boomii GEERINCK, Acer negundo L. f. flamingo BASTIAANSE & van de LAER ex GEERINCK, f. variegatum (JACQUES) GEERINCK and f. wes-maelianum GEERINCK, Acer pseudoplatanus f. handjeryi (SPÄTH ex REHDER) GEERINCK, Cornus alba L. f. sibirica (LODD. ex LOUDON) GEERINCK, Cornus florida L. f. purpurea GEERINCK, Cotinus coggygria SCOP. f. atropurpureus (BURVENICH) GEERINCK, Crataegus laevigata (POI-RET) DC. f. rosea (WILLD.) GEERINCK, Hypericum × hidcoteense HILLING ex GEERINCK, Ilex aquifolium L. f. albopicta (LOUDON) GEERINCK and f. aureopicta (LOUDON) GEERINCK, Platanus Η hispanica P. MILLER ex MÜNCHH. var. pyamidalis (WESMAEL) VIGOUROUX ex GEERINCK, Populus × canadensis MOENCH var. gelrica (HOUTZAGERS) GEERINCK and var. marilandica (BOSC ex POIRET) REHDER f. marilandica (BOSC ex POIRET) GEERINCK, Pyrus salicifolia PALLAS f. pendula (JÄGER) GEERINCK, Robinia pseudoacacia L. f. frisia GEERINCK, Salix caprea L. f. pendula (Th. LANG) GEERINCK, Sambucus nigra L. var. nigra f. albo-marmorata GEERINCK, f. chlorocarpa (HAYNE) GEERINCK and f. luteomarmorata GEERINCK, Spiraea japonica L.f. f. albiflora (MIQUEL) GEERINCK and f. bumalda (BURVENICH) GEERINCK. Key-Words: Flora of Belgium, flora of Europa, botanical nomenclature, botanical taxonomy, cultivated plants, dendrology, shrubs, trees. Préliminaire Cet article était initialement prévu pour publication dans le "Belgian Journal of Botany"; toutefois pour des raisons indépendantes de l'auteur, l'impression en a été fortement retardée voire compromise. Le texte avait notamment été mis au point à cette intention par le professeur Jacques LAMBINON de l'Université de Liège (Belgique); ses remarques pertinentes ont été maintenues et l'auteur le remercie très sincérement pour l'abondant contrôle accompli. Introduction Suite à l'intérêt suscité par un premier article concernant la taxonomie et la nomenclature de végétaux ligneux cultivés (GEERINCK 1998a) et d'autre part, en préparation de la cinquième édition de la "Nouvelle Flore de la Belgique...", une nouvelle série de précisions est apportée ici. Ceci ne préjuge en rien du choix taxonomique ultérieur pour cette flore. Sont signalés par le signe plus [+], les espèces ou hybrides qui ne sont pas cités, tant dans la quatrième édition de la "Nouvelle Flore..." (LAMBINON et al. 1993) que dans la troisième de la "Flora van België..." (LAMBINON et al. 1998) et qui mériteraient peut-être d'être incorporés dans les futures éditions, étant donné leur présence de plus en plus importante dans les parcs, les jardins et les voiries. Les noms anciens mais actuellementc superflus sont placés entre des guillemets, de même que les graphies désuettes telles que les lettres grecques pour désigner variétés et formes tandis que les abréviations "var." et "f.." initialement manquantes sont mises en crochets.

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Les botanistes se sont progressivement désintéressés des plantes cultivées et leur dénomination sous forme de cultivars est régie par le code de nomenclature des plantes cultivées. Il faut rappeler deux importantes modifications de la dernière édition de ce code (TREHANE et al. 1995). Tout d'abord, il y a suppression de l'utilisation de l'abréviation "cv." pour cultivar, autrefois admise et généralement utilisée par les botanistes; seuls les simples guillemets sont dorénavant autorisés [art. 17.7]. D'autre part, l'épithète prioritaire jusqu'au premier janvier 1959 (date de l'interdiction des noms d'origine latine pour les cultivars) est la plus ancienne quel que soit le rang originel du basionyme, y compris le rang spécifique [art. 17.3]. Dans bien des cas, la notion de cultivar semble abusive; beaucoup de végétaux ligneux fréquemment plantés ont une origine spontanée, tant pour les ports particuliers, que pour les formes et les colorations foliaires, ainsi que pour les couleurs florales. De plus, ces taxons sont susceptibles de se rencontrer à l'état subspontané, voire naturalisé. Pour compléter ce point de vue, une réflection d'un collègue est reprise ici: "Bien des erreurs... viennent du fait que les botanistes répugnent à se pencher sur des variétés horticoles et celles-ci, entre les mains des jardiniers et des pépiniéristes insuffisamment avisés, sont ainsi répandues sous de fausses identités" (LEROY 1946). En réalité, ceux-ci sont souvent désemparés par la multitude de noms incontrôlés ou incontrôlables. Le dernier congrès de botanique à Saint Louis en 1999, a longue-ment discuté sans nouvelle solution des problèmes soulevés par la nomenclature des plantes cultivées, en particulier des hybrides [GREUTER et al. 2000]. Les végétaux qui ne sont pas strictement des cultivars peuvent recevoir une dénomination latine par les botanistes. Les cul-tivars, bien que mal définis par les deux codes, devraient seulement être des individus dont les caractéristiques ne peuvent pas être obtenues par repro-duction sexuée même occasionnelle; ces plantes ne peuvent être maintenues que strictement par clonage. Les variations morphologiques (découpure des feuilles, indument,...) sont en principe considérées, comme des variétés, à l'exception des ports spéciaux; ceux-ci ainsi que les variations de coloration sont en principe traités comme des formes. Ce n'est que vers 1890 que la distinction entre les rangs variété (parfois sous-variété) et forme a été progressivement établie. Les graphies anciennes comme l’utilisation de lettres grecques pour désigner les taxons infraspécifiques sont automatiquement transférées dans le système actuel; de même les noms de taxons intermédiaires devenus suoperflus ou incorrects dans le code actuel ne sont pas repris afin de ne pas alourdir la lecture d’un concept nomenclatural très complexe. Il faut aussi signaler ici le problème que suscite une disposition [art. 53.3] du code de nomenclature des plantes sauvages (GREUTER et al. 1994): "When two or more generic, specific, or infraspecific names based on different types are so similar that they are likely to be confused (because they are applied to related taxa or for any other reason) they are to be treated as homonyms". Toutefois, à cause des balbutiements de l'époque et du fait que les types ne sont quasi jamais cités et que les références (souvent "Hort.") sont souvent tronquées, il est nécessaire d'interpréter cette règle assez librement sans quoi un nombre important de changements nomenclaturaux devraient intervenir. L'indication "Hort." indique chez les auteurs anciens que le taxon était déjà bien connu avant qu'ils ne le citent et sans en référer explicitement à un auteur précédent. L'interprétation de cet article du code consiste à admettre que "Hort." est une référence qui globalise toutes les citations antérieures. Malgré ce point de vue, il n'a pas été possible d'éviter 23 combinaisons ou noms nouveaux. Les noms retenus sont en graphie grasse. Les ouvrages qui n'ont pu être vus sont marqués d'une astérisque [*]; ceux-ci sont alors considérés d'après les citations contrôlées du spécialiste de la bibliographie des végétaux ligneux (REHDER 1949), à qui hommage est rendu pour sa remarquable mise au point jusqu'à cette date. Il a notamment pris en considération le premier ouvrage (BEISSNER et al. 1903) qui établit de manière quasi systématique des formes sans que les références aux taxons antérieurs soient toujours clairemrnt explicites.

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Acer campestre L. - f. boomii GEERINCK f. nov., a f. campestri habitu conico compactoque differt. Holotype:

Amstelveen (Pays-Bas), BOOM 31715/32964 (L); obtenu par semis aux Pays-Bas et planté en voirie depuis quelques années [cf. BOOM 1959].

A. campestre 'Elsrijk': BROERSE, Boomkwekerij, 8: 46 (1953). Comme il n'est guère possible de donner à un cultivar le statut de forme botanique, la diagnose latine de ce taxon nouveau est présentée ci-dessus. Acer negundo L. subsp. negundo [cf. van GELDEREN al. 1994]. - f. flamingo BASTASTIAANSE & van de LAER ex GEERINCK f. nov., a f. variegato (JACQUES)

GEERINCK juvenilibus foliis purpurascentibus differt. Holotype: Auderghem (Belgique), plantation en voirie, GEERINCK-COUTREZ 9351 (BR); taxon obtenu aux Pays-Bas, à partir de semis du suivant.

A. negundo 'Flamingo': BASTIAANSE ex van de LAER: Dendroflora, 13: 74 (1977). Il n'existe aucun passage nomenclatural possible entre le statut de cultivar et celui de taxon infraspécifique naturel dans les codes de nomenclature, ce qui est regrettable. Bien que le terme "flamingo" ne soit pas véritablement une appellation certifiée latine, sa consonance permet de le maintenir comme telle; le cas d'épithète provenant de noms vernaculaires exotiques n'est pas rare (exemple: Lindera benjoin). - f. variegatum (JACQUES) GEERINCK comb. et stat. nov. - feuillage panaché de blanc; trouvé en

Belgique. Basionyme: A. negundo var. "2" variegatum JACQUES in JACQUES & HÉRINCQ, Man. Gén. Pl.,

1: 257 (1847). Negundo fraxinifolium RAF. [var.] variegatum CARR., Rev. Hort., sér. 4, 1: 364 (1852) sine

ref. Jacques. A. negundo var. "δ" argenteovariegatum WESMAEL, Belg. Hort., 9: 351 (1859). A. negundo var. vulgare PAX f. "a" bicolor PAX, Bot. Jahrb., 7: 211 (1886) pro parte. A. negundo var. pseudocalifornicum SCHWERIN f. argenteovariegatum SCHWERIN, Gartenfl.,

42: 203 (1893) nom. illeg. ref. Hort. [art. 53.5]. La combinaison au rang de forme semble nécessaire car aucune référence à WESMAEL n'est faite par von SCHWERIN. f. wesmaelianum GEERINCK nom. nov. - feuillage panaché de jaune; trouvé en Belgique. A. negundo var. . "γ" aureovariegatum WESMAEL, Belg. Hort., 9 351 (1859). A. negundo var. vulgare PAX f. "a" bicolor PAX, Bot. Jahrb., 7: 211 (1886) pro parte. A. negundo var. violaceum K. KOCH f. aureovariegatum SPÄTH ex SCHWERIN, Gartenfl., 42:

204 (1893) nom. illeg. sine ref. WESMAEL [art. 53.5]. La combinaison de la variété de WESMAEL au rang de forme serait illégitime à cause du nom de von SCHWERIN valablement publié avec description, ce qui implique un nouveau nom. Celui de PAX ne peut pas être utlisé car il cite comme synonymes, à la fois var. aureovariegatum Hort. et var. bargenteo-variegatum Hort. Acer palmatum THUNB. - "var. thunbergii PAX subvar. eupalmatum SCHWERIN" f. atropurpureum VANHOUTTE ex

SCHWERIN, Gartenfl., 42: 653 (1893) - feuillage pourpre; peut se resemer. A. polymorphum SIEBOLD & ZUCC. palmatum atropurpureum VANHOUTTE, Fl. Serres Jardins,

12: 173, tab. (1857) quadrinomen illeg. VANHOUTTE (l.c.) ne distingue pas clairement le rang taxonomique des épithètes de ce quadri-nôme; il nomme les taxons palmatum et atropurpureum aussi bien au rang de variété qu'au rang de forme dans différentes parties du texte.

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Acer platanoides L. subsp. platanoides [cf. van GELDEREN et al. 1994]. - f. drummondii (DRUMMOND ex SCHWERIN) GEERINCK, Belg. Journ., 130: 120 (1998) - limbes

foliaires bordés de blanc jaunâtre; rarement subspontané en Belgique. - "var. typicum PAX subvar. rubellum SCHWERIN" f. globosum (de VOS) SCHWERIN, Gartenfl.,

42: 560 (1893) ref. Hort. - couronne subsphérique et compacte; origine précise non connue, fructifiant bien.

A. platanoides [var.] globosum de VOS, Sieboldia, 4: 295 (1878). A. platanoides var. globosum NICHOLSON, Gard. Chron., n. ser., 15: 564 (1881) nom. illeg.,

ref. A. globosum Hort. - f. meyeringii GEERINCK, Belg. Journ. Bot., 130: 120 (1998) - limbes foliaires pourpres au

débourrage mais verdissant ensuite; fréquemment subspontané en Belgique. - f. rubrum (HERDER emend. PAX) PAX, Bot. Jahrb., 7: 240 (1886) - limbes foliaires pourpres;

parfois subspontané en Belgique. - f. schwedleri (K. KOCH) SCHWERIN, Gartenfl., 42: 561 (1893) - limbes foliaires bronzés;

parfois subspontané en Belgique. Acer pseudoplatanus L. [cf. GEERINCK 1998a]. - f. albovariegatum (HAYNE) SCHWERIN, Gartenfl., 42: 264 (1893) ref. Hort. - limbes foliaires

panachés de blanc; provient d'un semis de graines. A. pseudoplatanus var. "2" variegatum WESTON, Bot. Univ. Nurs., 1: 1 (1770). A. pseudoplatanus var. "††" albovariegatum HAYNE, Dendrol. Fl. Umg. Gart. Berlins: 212

(1822). A. pseudoplatanus f. variegatum (WESTON) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 419 (1949). C'est une modification de statut par rapport à l'article précédent [cf. GEERINCK 1998a]. - "subsp. typicum PAX var. coloratum PAX subvar. lutescens HEINHOLD" f. aureovariegatum

(J. MILLER) SCHWERIN, Gartenfl., 42: 264 (1893) ref. Hort. - limbes foliaires panachés de jaune; parfois subspontané en Belgique.

A. pseudoplatanus var. "†" flavovariegatum HAYNE, Dendrol. Fl. Umg. Gärt. Berlins: 212 (1822).

A. pseudoplatanus var. aureovariegatum J. MILLER, Cat. Forest Tree: 3 (1826). A. pseudoplatanus var. leopoldi Ch. LEMAIRE, Ill. Hort., 11: tab. 411 (1864). A. pseudoplatanus f. flavovariegatum (HAYNE) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 419 (1949). Si on admet que la référence Hort. est valable pour J. MILLER, f. aureovariegatum est légitime et prioritaire sur f. flavovariegatum, ce qui diffère de l'option de l'article précédent [cf. GEERINCK 1998a]. - f. handjeryi (SPÄTH ex REHDER) GEERINCK comb. et stat. nov - limbes folaires vert jaunâtre,

teintés de violet à la face inférieure; provient d'un semis spontané [cf. BOOM 1957]; c'est une modification de statut par rapport à l'article précédent [cf. GEERINCK 1998a].

Basionyme: A. pseudoplatanus var. handjeryi SPÄTH ex REHDER in L. BAILEY,¨Cycl. Amer. Hort., 1: 15 (1900).

A. pseudoplatanus foliis purpureis 'Prinz Handjery': SPÄTH ex WITTMACK, Gart.-Zeit. 2: 513 (1883).

- f. purpurascens PAX, Bot. Jahrb., 7: 192 (1886) - limbes foliaires pourpres à la face supérieure; souvent subspontané en Belgique; appelé à tort "Atropurpureum' ou 'Purpureum' par les horticulteurs.

Acer saccharinum L. [cf. GEERINCK 1998].

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- var. "y" laciniatum (PAX) PAX in ENGLER, Pflanzenr. IV/163, 8: 29 (1908) sine ref. LEBAS - limbes foliaires très découpés et à lobes presque oblongs; d'origine spontanée au Canada.

A. eriocarpum Mich. [var.] laciniatum LEBAS, Rev. Hort., 48: 387, fig. 41 (1868). A. dasycarpum Ehrh. subvar. "y" laciniatum PAX, Bot. Jahrb., 7: 177 (1886) sine ref. LEBAS Aesculus carnea HAYNE [cf. GEERINCK 1998]. - f. carnea - fleurs à corolle rose. - f. briotii (CARR.) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs; 430 (1949) - fleurs à corolle rouge. A. rubicunda LOIS. [var.] briotii CARR., Rev. Hort. 1878: 370, tab. (1878). A. carnea var. briotii (CARR.) NICHOLSON, Handb.-List. Trees Shrubs, ed. 2: 125 (1902)* ref.

Hort. Aesculus hippocastanum L. - 'Flore Pleno' - fleurs doubles; mutation apparue sur une branche. A. hippocastanum f. flore pleno Ch. LEMAIRE, Ill. Hort., 2: tab. 50 (1855) nom. illeg. A. hippocastanum f. baumannii SCHNEIDER, Ill. Handb. Laubh., 2: 247 (1909) syn. nov. ou A.

'Baumannii' pour la plupart des horticulteurs. L'appellation "flore pleno" est illégitime en nomenclature botanique mais correcte en nomenclature horticole. Alnus glutinosa (L.) GAERTNER var. "4" imperialis KIRCHNER in PETZ. & KIRCHNER, Arb. Muscav.: 599 (1864) sine ref. Ch.

Lemaire - limbes foliaires profondement incisés-linéaires; provient d'un semis spontané à Alençon en France, département de l'Orne.

A. glutinosa imperialis aspleniifolia Ch. LEMAIRE, Ill. Hort., 6 Misc.: 97, fig. (1859) nom. illeg. - quadrinome aux épithètes de rang mal défini.

- [var.] "β" laciniata (EHRH.) WILLD., Berlin Baumz.: 44 (1796) sine ref. AITON - limbes foliaires profondement incisés-ovales; trouvé spontané en Scandinavie [cf. BROSSE 1977].

Betula laciniata EHRH., Beitr. Naturk., 3: 22 (1788)*. B. alnus L. [var.] "β" laciniata AITON, Hort. Kew., 3: 338 (1789) sine ref. EHRH. A. glutinosa var. "3" laciniata (AITON) KIRCHNER in PETZ. & KIRCHNER, Arbor. Muscav.:

598 (1864) sine ref. EHRH. Alnus × spaethii CALL. [P. japonica (THUNB.) STEUDEL × P. subcordata C.A.MEYER] - plan-

tation récente dans les voiries. [+] Aucuba japonica THUNB. - f. variegata (DOMBRAIN) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 495 (1949) - feuillage panaché de

jaune; beaucoup plus souvent planté que la forme nominative à feuillage vert; parfois subspontané en Belgique.

A. japonica var. variegata DOMBRAIN, Floral Mag., 5: tab. 277 (1866). Berberis thunbergii DC. - f. atropurpurea (CHENAULT) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 173 (1949) - feuillage pour-

pre; trouvé dans un semis à Orléans en France, département du Loiret; parfois subspontané en Belgique.

B. thunbergii [var.] atropurpurea CHENAULT, Rev. Hort., n. sér., 20: 307 (1836). Betula albosinensis BURKILL - plantation récente dans les voiries. [+]

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Betula ermanii CHAM. - plantation récente dans les voiries. [+] Betula nana L. - indigénat en Belgique évidemment erroné [cf. DE LANGHE et al. in MUL-LENDERS 1967] mais parfois planté dans les parcs. Betula nigra L. - assez fréquent dans les parcs et dans les jardins. [+] Betula pendula Roth var. pendula [cf. GEERINCK 1998]. - f. pendula - port typique. - "var. a typica SCHNEIDER" f. tristis SCHNEIDER, Ill. Handb. Laubh., 1: 112 (1904) - port

étroitement pleureur. - "var. a typica SCHNEIDER" f. youngii SCHNEIDER, Ill. Handb. Laubh., 1: 112 (1/6/1904) ref.

elegans et elegans youngii Hort. - port largement pleureur (dôme); provient d'un semis. B. alba pendula youngii Th. MOORE, Florist. Pomol. 1873: 60, tab. (1873) quadrinomen. illeg. B. pendula [var.] "d" elegans DIPPEL, Handb. Laubh., 2: 167 (1892). B. verrucosa EHRH. var. elegans (DIPPEL) SCHELLE in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.:

54 (1903) ref. Hort. B. pendula var. "a" vulgaris (REGEL) WINKLER f. elegans (DIPPEL) WINKLER in ENGLER,

Pflanzenr. IV/61, 19: 76 (17/6/1904). - var. dalecarlica (L.f.) L. BAILEY, Stand. Cycl. Hort. 1: 408 (1927) - limbes foliaires très

découpés; découvert spontané en Suède. Calocedrus decurrens (TORREY) FLORIN - parfois planté dans les parcs. [+] Calycanthus fertilis WALTER - parfois planté dans les jardins. [+] Calycanthus floridus L. - parfois planté dans les jardins et dans les parcs. - f. purpureus (BOOM) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 655 (1949) - limbes foliaires maculés

de pourpre à la face inférieure. C. floridus var. purpureus BOOM, Jaarb. Nederl. Dendrol. Vereen. 1933: 192 (1933). Caragana arborescens LAM. - var. lorbergii (KOEHNE) REHDER in L. BAILEY, Stand. Cycl. Hort., 2: 660 (1914) - folioles

finement oblongues à linéaires; parfois planté dans les parcs et dans les jardins. C. arborescens f. lorbergii KOEHNE, Mitt. Deutsch. Dendrol. Ges. 1906: 61 (1907). Carpinus betulus L. var. betulus - f. columnaris (BEISSNER) SPÄTH ex SCHELLE in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 48

(1903) - port cylindrique; origine mal connue. C. betulus [var.] columnaris BEISSNER, Mitt. Deutsch. Dendrol. Ges. 1899: 133 (1899). - f. fastigiata (NICHOLSON) SCHELLE in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 48 (1903) ref.

Hort. - port conique; spontané dans la forêt de Gremsay, près de Vic en France [cf. ELWES & HENRY 1908].

C. betulus var. fastigiata NICHOLSON, Garden, 24: 419 (1883). C. betulus var. pyramidalis MÖHL, Gartenfl., 39: 51 (1890). C. betulus f. pyramidalis (MÖHL) WINKLER in ENGLER, Pflanzenr. IV/61, 19: 31 (1904). La localisation de Vic n'a pas été trouvée; il existe plusieurs communes de ce nom en France.

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- [var.] "β" incisa AITON, Hort. Kew., 3: 362 (1789) - limbes foliaires partiellement incisés; seulement certains rameaux présentent cette hétérophyllie à côté de rameaux à feuilles typiques.

C. betulus [var.] "a" carpinizza NEILR. f. incisa (Aiton) Schneider, Ill. Handb. Laubh., 1: 140, fig. 76d (1904).

Catalpa bignonioides WALTER - f. aurea (LAVALLEE ex BUREAU) SCHELLE in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 434

(1903) ref. Hort. - feuillage jaunâtre; proviendrait d'un semis; trouvé récemment subspontané [cf. GEERINCK 1999a].

C. bignonioides [var.] aurea "β" LAVALLEE, Arb. Segrez.: 175 (1877)* nom. nud. C. bignonioides var. aurea LAVALLEE ex BUREAU, Nouv. Arch. Mus. Hist. Nat. Paris, sér. 3,

6: 183 (1894). Catalpa ovata G. DON - originaire d’Asie septentrionale, il est parfois planté dans les voiries et dans les parcs. ; il est caractérisé par des fleurs jaunâtres. [+] Cedrus libani A. RICH. - subsp. atlantica (ENDL.) BATT. & TRABUT - reconnu de plus en plus comme une sous-espèce

de C. libani. C’est généralement le cultivar 'Glauca' à aiguilles nettement bleutées qui est planté; ne se maintient que par clonage. Cornus alba L. - f. argenteomarginata (REHDER) SCHELLE in BEISSNER, Handb. Laubh.-Ben.: 366 (1903) ref.

Hort. - feuillage marginé de blanc. C. alba "2" foliis variegatis KIRCHNER in PETZ. & KIRCHNER, Arb. Muscav.: 421 (1864)

*.nom illeg C. alba var. argenteomarginata REHDER in L. BAILEY & W. MILLER, Cycl. Amer. Hort., 1:

378 (1900)*. C. alba var. variegata BEAN, Trees Shrubs Hardy Brit. Isles, 1: 385 (1919). - f. sibirica (LODD. ex LOUDON) GEERINCK comb. nov. - rameaux de teinte rouge. Basionyme: C. alba var. sibirica LODD. ex LOUDON, Arb. Frut. Brit., 2: 1012 (1838). C. tatarica Miller var. sibirica (LODD. ex LOUDON) SCHELLE in BEISSNER et al., Handb.

Launh.-Ben.: 388 (1903). Cornus florida L. - parfois planté dans les parcs et dans les jardins. [+] - f. purpurea GEERINCK nom. nov. - spathes pourpres. C. florida [var.] "2" rubra WESTON, Bot. Univ. Nurs., 1: 73 (1770)*. C. florida f. rubra SCHELLE, Mitt. Deutsch. Dendrol. Ges. 1915: 181 (1916) sine ref.

WESTON. C. florida f. rubra (WESTON) PALMER & STEYERMALET, Ann. Missouri Bot. Gard., 22: 612

(1935) comb. illeg. Cornus kousa HANCE - parfois planté dans les parcs et dans les jardins. [+] Cornus sericea L. - f. flaviramea (SPÄTH ex KOEHNE) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 497 (1949) - rameaux

jaunes. C. alba L. var. flaviramea SPÄTH ex KOEHNE, Mitt. Deutsch. Dendrol. Ges. 1903: 39 (1903).

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Page 9: TAXONOMANIA 1

C. alba f. flaviramea (SPÄTH ex KOEHNE) SCHELLE in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 366 (1903).

C. stolonifera MICHAUX f. var. flaviramea (SPÄTH ex KOEHNE) SPÄTH ex REHDER in L. BAILEY & W. MILLER, Cycl. Amer. Hort., 1: 377 (1900)*.

Corylopsis pauciflora SIEBOLD & ZUCC. - parfois planté dans les parcs. [+] Corylus avellana L. - f. contorta (BEAN) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 7 (1949). - rameaux tordus; d'origine

spontanée. C. avellana var. contorta BEAN, Garden, 54: 349 (1898). Corylus maxima P. MILLER - f. atropurpurea (DOCHNAHL) WINKLER in ENGLER, Pflanzenr. IV/61, 19: 47 (1904) -

feuillage pourpre. C. avellana L. [var.] "4" purpurea LOUDON, Arb. Frut. Brit., 3: 2017 (1838). Lopima atropurpurea DOCHNAHL, Sich. Führ. Obstkund: 49 (1860)*. C. avellana [var.] "2" atropurpurea KIRCHNER in PETZ. & KIRCHNER, Arb. Muscav.: 670

(1864) nom. illeg. ref. LOUDON, C. tubulosa WIILD. var. atropurpurea A. DC. in DC., Prodr., 16(2): 132 (1864) sine ref.

DOCHNAHL. C. maxima var. purpurea (LOUDON) REHDER, Man . Cult. Trees Shrubs: 154 (1927). C. maxima f. purpurea (LOUDON) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 111 (1949). Cotinus coggygria SCOP. - f. coggygria - feuillage vert; inflorescences vert janâtre. - f. atropurpureus (BURVENICH) GEERINCK comb. nov. - feuillage et inflorescences pourpres. Basionyme: Rhus cotinus L. f. atropurpureus (BURVENICH) SCHELLE in BEISSNER et al.,

Handb. Laubh.-Ben.: 285 (1903) ref. Hort. R. cotinus [var.] purpureus DUPUY-JAMAIN, Rev. Hort. Belg. 1870: 567 (1871). R. cotinus [var.] atropurpureus BURVENICH, Rev. Hort. Belg., 16: 257 (1885). C. coggygria f. purpureus (DUPUY-JAMAIN) REHDER, Journ. Arnold Arbor., 3: 212 (1921) Au sein de cette forme, les horticulteurs distingueraient 'Royal Purple' [syn. 'Red Heart'] à feuillage translucide et 'Pendula' à rameaux retombants. - f. rubrifolius (BOOM) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 658 (1949) - feuillage pourpre mais

verdissant; inflorescence pourpre. C. coggygria var. rubrifolius BOOM, Jaarb. Nederl. Dendrol. Verreen. 1933: 191 (1933). C. coggygria var. rubrifolius BOOM, Jaarb. Nederl. Dendrol. Verreen. 1933: 191 (1933). Crataegus laevigata (POIRET) DC. subsp. laevigata [cf. GEERINCK 1998]. On plante très souvent trois mutations à fleurs doubles, respectivement de coloration blanche, rose et rouge. Ces arbres fructifient car tous les organes reproducteurs ne sont pas transformés en pétales. Toutefois, il ne semble pas que ces variations aient déjà été signalées à l'état subspontané. Celles-ci sont dès lors traitées comme cultivars sous la forme colorée simple correspondante, avec cependant en synonymie le nom qu'ils portent sous le binôme rejeté définitivement en 1988: C. oxyacantha L.; les combinaisons éventuelles sous C. laevigata n'ont jamais été effectuées. Enfin si les fruits des spécimens à fleurs doubles contiennent toujours deux graines, les feuilles ne sont pas typiques du C. laevigata sauvage; pourrait-il s'agir d'hybrides mais personne n'a jamais exprimé de doute quand à leur origine, excepté J. LAMBINON lors d'un commentaire personnel.

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- f. laevigata - fleurs blanches et simples. -- 'Plena' - fleurs blanches et doubles. C. oxyacantha f. plena (WESTON) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 249 (1949). - f. rosea (WILLD.) GEERINCK comb. nov. - fleurs à pétales roses mais à base blanche; vu

subspontané au domaine de Cambron-Casteau, à Brugelette ainsi qu'au site du Scheutbos à Molenbeek-Saint-Jean [cf. VERHAEGHE & SCHOONBROODT 1998] ainsi que tout récemment au Rouge-Cloître à Auderghem.

Basionyme: C. oxyacantha Auct. non L. var. rosea WILLD., Berlin Baumz.: 89 (1796). C. oxyacantha var. "16" rosea LOUDON, Arb. Frut. Brit., 2: 832 (1838) nom. illeg. sine ref.

WILLD. C. oxyacantha f. rosea (WILLD.) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 249 (1949). -- 'Coccinea Flore Pleno': W. PAUL, Florist. Pomol. 1867: 117, tab. (1867) - fleurs rouges et

doubles. C. oxyacantha f. splendens REHDER in SCHNEIDER, Ill. Handb. Laubh., 1: 780 (1906). -- 'Punicea Flore Pleno': LOUDON, Arb. Frut. Brit. 2: 832 (1838) - fleurs roses et doubles. C. monogyna JACQ. f. rubroplena (REHDER) SCHNEIDER, Ill. Handb. Laubh., 1: 782 (1906). Crataegus mollis (TORREY & A. GRAY) SCHEELE - parfois planté dans les voiries. [+] Cupressus arizonica GREENE - parfois planté dans les jardins. [+] C. arizonica var. glauca (SUDWORTH) LITTLE - à tort considéré comme distinct par les horti-

culteurs [cf. ECKENWALDER 1993]. Diervilla × splendens (CARR.) KIRCHNER [D. lonicera P. MILLER × D. sessiliflora BUCKLEY] - parfois planté dans les parcs et dans les jardins. [+] Euonymus alatus (THUNB.) SIEBOLD - parfois planté dans les parcs. [+] Fagus sylvatica L. var. sylvatica - f. pendula (LODD. ex LOUDON) SCHELLE in BEISSNER, Handb. Laubh.-Ben: 61 (1903) -port

pleureur; observé spontané dans la forêt de Brotonne en France, département de la Seine-Maritime [cf. ELWES & HENRY 1906].

F. sylvatica var. pendula LODD. ex LOUDON, Arb. Frut. Brit., 3: 1952 (1838). - f. purpurea (AITON) SCHELLE in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 61 (1903) - feuillage

pourpre s'éclaircissant à la fin de l'été; découvert spontané dans des forêts autrichiennes; rarement subspontané en Belgique.

F. sylvatica [var.] "β" purpurea AITON, Hort. Kew., 3: 362 (1789). F. sylvatica var. "3" atropurpurea KIRCHNER in PETZ. & KIRCHNER, Arb. Muscav.: 660

(1864) nom. illeg. ref. AITON. F. sylvatica f. purpurea (AITON) SCHNEIDER, Ill. Handb. Laubh., 1: 154 (1904) comb. illeg. C'est à tort que cette combinaison se trouve souvent attribuée à SCHNEIDER; elle a été effectuée un an auparavant par SCHELLE. -- 'Atropunicea' - feuillage pourpre foncé; ne se maintient que par clonage (greffe). F. sylvatica var. atropunicea WESTON, Bot. Univ. Nurs., 1: 107 (1770). F. sylvatica f. atropunicea (WESTON) DOMIN, Bull. Intern. Acad. Tchèque Sci., 33: 70 (1932). -- ' Purpurea pendula' F. sylvatica var. purpurea pendula JÄGER in JÄGER & BEISSNER, Ziergeh. Gärt. Parkanl. : 225

(1865)*.

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F. sylvatica var. atropurpurea pendula JÄGER in JÄGER & BEISSNER, Ziergeh. Gärt. Parkanl.,

ed. 3: 155 (1889). F. sylvatica var. pendula purpurea GRAEBNER, Mitt. Deutsch. Dendrol. Ges. 1911: 255

(1911). F. sylvatica var. purpureopendula REHDER, Man. Cult. Trees Shrubs: 158 (1927). - f. tortuosa (PÉPIN) WILLK., Fortsl. Fl. Deutsch. Oesterr.: 439 (1875) ref. Hort. - rameaux

tordus; connu spontané dans plusieurs forêts de France [cf. LAMBINON et al. 1993 et 1998]. F. sylvatica [var.] tortuosa PÉPIN, Rev. Hort. 1861: 84 (1861). F. sylvatica var. "c" tortuosa DIPPEL, Handb. Laubh., 2: 51 (1892) nom. illeg. F. sylvatica f. tortuosa (DIPPEL) SCHWERIN, Ill. Handb. Laubh., 1: 154 (1904) comb. illeg. - var. laciniata VIGNET in F.W. SCHMIDT, Samml. Phys. Oekomm., 1: 173, tab. 1 (1795) -

limbes foliaires très découpés, parfois presque linéaires. F. sylvatica var. heterophylla LODD. ex LOUDON, Arb. Frut. Brit., 3: 1951, fig. 1875-1876

(1836). Fraxinus excelsior L. var. excelsior - f. pendula (AITON) LINGELSHEIM in ENGLER, Pflanzenr., IV(243), 72: 50 (1920) - port

pleureur; d'origine spontanée. F. excelsior [var.] "β" pendula AITON, Hort. Kew., 3: 445 (1798). - [var.] "γ" diversifolia AITON, Hort. Kew., 3: 445 (1789) - feuilles à 1-3 folioles, la terminale

plus grande; d'origine spontanée. F. excelsior f. diversifolia (AITON) LINGELSHEIM in ENGLER, Pflanzenr., IV(243), 72: 51

(1920). Ginkgo biloba L. - 'Fastigiata' - probablement une sélection à port plus étroit du pied mâle. G. biloba var. fastigiata A. HENRY in ELWES & HENRY, Trees Great Brit. Irel., 1: 58 (1906). G. biloba f. fastigiata (A. HENRY) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 1 (1949). Gleditsia triacanthos L. - [var.] "γ" inermis CASTIGLIONI, Viagg. Stat. Unit., 2: 249 (1790)* sine ref. L. [cf. REHDER

1949] - variation spontanée quasi sans épines. G. inermis L., Syst. Nat., ed. 10: 1313 (1759). G. triacanthos var. "β" inermis (L.) DC., Prodr., 2: 479 (1825) sine ref. CASTIGLIONI. G. triacanthos f. inermis (L.) ZABEL in BEISSNER et al., Handb. Lauhh.-Ben.: 255 (1903) ref.

DC. -- 'Sunburst': COLE ex BOOM, Nederl. Dendrol., ed. 4: 291 (1959) - couronne assez compacte,

feuillage doré; serait stérile. Hamamelis × intermedia REHDER [H. japonica SIEBOLD & ZUCC.× H. mollis OLIV.] [+] Hamamelis japonica SIEBOLD & ZUCC. [+] Hamamelis mollis OLIV. [+] Hamamelis vernalis SARG. [+] Hamamelis virginiana L. [+] Ces différentes espèces et l'hybride se rencontrent assez régulièrement dans les parcs et les jardins.

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Hedera helix L. - 'Arborescens' - véritable tronc droit; ne se maintiendrait que par clonage. H.. helix var. arborescens LODD. ex LOUDON, Arb. Frut. Brit., 2: 1000 (1858). H. arborea CARR., Rev. Hort. 1890: 161 (1890). H. helix f. arborescens (LODD. ex LOUDON) SCHNEIDER, Ill. Handb. Laubh., 2: 422 (1909). Hedera hibernica (KIRCHNER) BEAN - parfois planté dans les jardins. Espèce tétraploïde (2n = 96) d'origine mal connue mais probablement hybridogène [cf. VARGAS et al. 1999]. [+] Hypericum × hidcoteense HILLING ex GEERINCK hybr. nov. [H. calycinum L. × H. × cyathiflorum N. ROBSON {= H. addingtonii N. ROBSON × H. hookerianum WIGHT & ARNOTT}]; ab H. addingtonii foliorum petiolis minoribus et petalis angustioribus, ab H. calycino sepalis minoribus et staminibus minoribus, ab H. hookeriano foliis latioribus et staminibus longioribus differt. Holotype: Durbuy (Belgique), jardin à Petite-Somme, GEERINCK-COUTREZ 9408 (BR). [+] Hypericum 'Hidcote': HILLING, Gard. Chron. 1954(2): 60 (1954). H. patulum THUNB. 'Hidcote': FLETCHER, Journ. Roy. Hort. Soc., 80: 551, fig. 129 (1955). H. hookerianum "cv." 'Hidcote’: BOOM, Inst. Vered. Tuinbouwgew., 97: 105 (1957). Cet hybride est apparu spontanément dans une pépinière anglaise, à Hidcote (comté de Gloucestershire). Il n'a reçu qu'un nom de cultivar suivant le code de nomenclature des plantes cultivées [art. 16.4] mais peut recevoir une épithète latine suivant le code botanique. Il est un des millepertuis arbustifs les plus cultivés dans les jardins. Ilex aquifolium L. - f. aquifolium. - 'Echinata' - limbes foliaires tordus et fortement épineux; apparu sur une branche mutante; ne

se maintiendrait que par clonage. I. echinata P. MILLER, Gard. Dict., ed. 8: n°2 (1768). I. aquifolium [var.] "ε" ferox AITON, Hort. Kew., 1: 109 (1789). I. aquifolium [var.] "β" echinata (P. MILLER) DC., Prodr., 2: 14 (1825). I. aquifolium f. echinata (P. MILLER) BEISSNER, Handb. Laubh.-Ben.: 289 (1903). I. aquifolium f. ferox (AITON) SCHNEIDER, Ill. Hanb. Laubh., 2: 163, fig. 107m (1907). Au rang de cultivar, c'est l'épithète la plus ancienne qui est correcte, y compris lorsqu'elle est de rang spécifique (art. 17.3). - f. argenteomarginata BEISSNER in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 288 (1903) - limbes

foliaires bordés de blanc. I. aquifolium var. "16" albomarginata LOUDON, Arb. Frut. Brit., 2: 508 (1838). - f. aureomarginata BEISSNER in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 288 (1903) - limbes

foliaires marginés de jaune. I. aquifolium var. "17" aureomarginata LOUDON, Arb. Frut. Brit., 2: 508 (1838). - f. albopicta (LOUDON) GEERINCK comb. et stat. nov. - limbes foliaires panachés de blanc. Basionyme: I. aquifolium var."18" albopicta LOUDON, Arb. Frut. Brit., 2: 508 (1838). I. aquifolium f. argentea medio-picta BEISSNER, loc. supra cit. nom. illeg. - f. aureopicta (LOUDON) GEERINCK comb. et stat. nov. - limbes foliaires panachés de jaune. Basionyme: I. aquifolium var. "19" aureopicta LOUDON, Arb. Frut. Brit., 2: 509 (1838). I. aquifolium f. aurea medio-picta BEISSNER, loc. supra cit. quadrinomen illeg. - f. bacciflava (WESTON) REHDER, Bilbl. Cult. Trees Shrubs: 399 (1949) - feuilles vertes, baies

jaunes. I. aquifolium var. "5" bacciflava WESTON, Encycl. Fl.: 17 (1775).

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Kerria japonica (L.) DC. - 'Flore Pleno' - fleurs doubles. ? Corchorus japonica THUNB. 'Flore Pleno': ANDREWS, Bot. Repos., 9: tab. 587 (1809). K. japonica var. "a" floridis plenis: SIEBOLD & ZUCC., Fl. Jap., 1: 183, tab. 587 (1809)*. K. japonica var. pleniflora WITTE, Fl. Afbeeld Beschrijv.: 261, tab. 66 (1868)*. K. japonica f. pleniflora (WITTE) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 284 (1949). Kolkwitzia amabilis GRÄBNER - parfois planté dans les parcs. [+] Ligustrum ovalifolium HAASK. - f. aureum (CARR.) REHDER, Journ. Arnold Arbor., 28: 256 (1947).- limbes foliaires

partiellement à centre jaune; d'origine spontanée. L. ovalifolium [var.] aureum CARR., Rev. Hort. 1862: 314 (1862). Mahonia bealii (FORT.) CARR. - parfois planté dans les parcs. [+] Mahonia × media C. BRICKELL [M. japonica (THUNB.) DC.× M. lomariifolia TAK.] - de plus en plus planté dans les parcs. [+] Osmanthus × burkwoodii (BURKW. & SKIPW.) P.S. GREEN - parfois planté dans les parcs et dans les jardins. [+] Osmanthus decorus (BOISS. & BAL.) KASAPL. - parfois planté dans les parcs et dans les jardins. Phillyrea vilmoriniana BOISS. & BAL. ex BOISS., Fl. Or., 4: 37 (1875). [+] Osmanthus heterophyllus (G. DON) P.S. GREEN - mélange de feuillage épineux ou non

épineux. - 'Angustifolius' - sélection à feuilles plus petites et entières. Olea aquifolium SIEBOLD & ZUCC. var. "b" angustifolia DIPPEL, Handb. Laubh., 1: 141

(1889). Osmanthus ilicifolius (HAASK.) MOUILLEFERT var. myrtifolius (DIPPEL) MOUILLEFERT, Traité

arbres arbrisseaux, 2: 922 (1896). O. heterophyllus f. myrtifolius (DIPPEL) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 576 (1949). Cette variation est un vrai cultivar; en effet, même si les arbustes fructifient, le semis donnerait dans une même plante, un mélange de feuilles épineuses et de feuilles non épineuses. Pour maintenir uniquement des feuilles entières, il faut cloner les rameaux portant elles-ci. Le nom 'Myrtifolius' généralement utilisé par les horticulteurs doit être remplacé par 'Angustifolius', prioritaire. Ostrya virginiana (P. MILLER) K. KOCH - commence à se répandre dans les parcs et dans les

voiries. [+] Photinia × fraseri DRESS [P. glabra (THUNB.) MAXIM. × P. serratifolia (DESF.) KALKMAN] planté récemment en voirie [+]. Picea pungens ENGELMAN - 'Glauca' - aiguilles très glauques; ne se maintient que par clonage. P. pungens [var.] "β" glauca REGEL, Russ. Dendrol., ed. 2: 37 (1883)*.

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Platanus × hispanica P. MILLER ex MÜNCHH. [P. occidentalis L. × P. orientalis L.]. L'origine hybride est confirmée par une récente étude génétique [cf. VIGOUROUX et al. 1997]; d'après ces auteurs, deux types seraient propagés, essentiellement par clonage. - var.. hispanica - tronc restant lisse avec l'âge; feuilles à lobes plus longs que larges;

infrutescences réunies par 2-3(-5); akènes cylindriques.. P. orientalis [var.] "β" acerifolia AITON, Hort. Kew., 3 : 364 (1789). P. acerifolia (AITON) WILLD., Sp. Pl., 4 : 474 (1805). - var. pyramidalis (WESMAERL) VIGOUROUX ex GEERINCK comb. nov. - tronc devenant

boursoufflé avec l'âge; feuilles à lobes aussi longs que larges; inflorescences par 1(2); akènes coniques.

Basionyme: P. orientalis var. "β" pyramidalis WESMAEL, Bull. Fédér. Soc. Hort. 1867: 312 (1868).

P.. densicoma DODE, Bull. Dendrol. France 1908: 67 (1908). La fiabilité de ces différents caractères distinctifs est à vérifier sur le terrain. Populus balsamifera L. - parfois cité à tort comme planté en Belgique, par confusion avec P.×

jackii SARG. ou P. trichocarpa L. Populus × canadensis MOENCH [cf. BOOM 1957]. - var. canadensis - limbes aussi longs que larges, à base tronquée. -- f. canadensis - jeunes rameaux et pétioles rougeâtres. P. serotina HARTIG, Naturgesch. Förstlich. Kulturpfl. Deutschl.: 437 (1852). P. angulata AITON var. "a " serotina (HARTIG) DIPPEL, Handb. Laubh., 2: 252 (1892). P. regenerata A. HENRY in ELWES & HENRY, Trees Great Brit. Irel., 7: 1824 (1913). P. × canadensis var. serotina (HARTIG) REHDER, Journ. Arnold Arbor., 4: 111 (1923). P. canadensis var. regenerata (A. HENRY) REHDER, Journ. Arnold Arbor., 4: 112 (1923). -- f. eugenei (SIMON-LOUIS ex K. KOCH) SCHELLE in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 16 (1903) jeunes rameaux et pétioles verts. P. eugenei SIMON-LOUIS ex K. KOCH, Dendrol., 2(1): 493 (1872). P. canadensis var. eugenei (SIMON-LOUIS ex K. KOCH) REHDER, Journ. Arnold Arbor., 4: 112

(1923). - var. gelrica (HOUTZAGERS) GEERINCK comb. et stat. nov. - jeunes rameaux et pétioles

rougeâtres et glabres, limbes plus larges que longs, à base tronquée ou légèrement cordée. Basionyme: P. gelrica HOUTZAGERS, Gesl. Populus: 141 (1937). - var. marilandica (BOSC ex POIRET) REHDER, Journ. Arnold Arbor., 4: 112 (1923) - limbes

plus longs que larges, à base cunéée. -- f. marilandica (BOSC ex POIRET) GEERINCK comb. et stat. nov. - jeunes rameaux, pétioles et nervures médianes verts et glabres. Basionyme: P. marilandica BOSC ex POIRET, Encycl., Suppl. 4: 378 (1816). -- f. robusta (SIMON-LOUIS) SCHELLE in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 16 (1903) - jeunes

rameaux, pétioles et nervures médianes rougeâtres, pubescents. P. robusta SIMON-LOUIS ex SCHNEIDER, Ill. Handb. Laubh., 1: 11 (1904). Les excellentes synthèse et recherche de BOOM (l.c.) mettent au point l'origine de ce taxon fort controversé et remplacé par le nom illégitime P. × euramericana GUINIER en usage à tort chez les populiculteurs. Cet hybride est très variable dans ses semis et donne plusieurs variations qui doivent être considérées comme des variétés. Comme une des variétés doit porter l'épithète autonyme (var. canadensis) et que BOOM rapporte P. regenerata à P. × canadensis, c'est cette variation qui devient la forme type; P. serotina ne diffère que par le fait que l'échantillon originel est mâle alors que P. regenerata est femelle. S'il est nécessaire de les distinguer en arboriculture,

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on peut dès lors les désigner par des termes correspondants de cultivars ('Regenerata' et 'Serotina'). Toutefois, en dehors de ces variations naturelles, les horticulteurs auraient sélectionné divers cultivars aux différences morphologiques très ténues ou à physiologie particulière. Populus × canescens (AITON) SMITH [P. alba L. × P. tremula L.] - ce serait bien un hybride, les semis naturels pouvant reproduire les parents. Populus deltoides BARTRAM ex MARSHALL - rarement subspontané par semis naturel de P. ×

canadensis. [+] Populus × jackii SARG. [P. balsamifera L.× P.deltoides BARTRAM ex MARSHALL] - parfois

confondu avec le premier parent. Populus lasiocarpa OLIV. - espèce possédant les plus grandes feuilles; parfois plantée dans les

parcs. [+] Populus trichocarpa TORREY & A. GRAY - parfois appelé à tort P. balsamifera L. Prunus avium (L.) L. - 'Plena' - fleurs doubles. Prunus-Cerasus avium [var.] "16" plena WESTON, Bot. Univ. Nurs., 1: 225 (1770). Prunus avium var. flore pleno KIRCHNER in PETZ. & KIRCHNER, Arbor. Muscav.: 254 (1864). P. avium f. plena SCHNEIDER, Ill. Handb. Laubh., 1: 616 (1906) sine ref. WESTON, sed ref.

KIRCHNER. Prunus cerasifera EHRH. - f. cerasifera - feuillage vert, fleurs à corolle blanche, parenchyme vert sous l'écorce, fruits vert

jaunâtre. - f. "a" atropurpurea DIPPEL, Handb. Laubh., 3: 633 (1883) ou 'Pissardii' pour les horticulteurs

- feuillage pourpre, fleurs à corole blanche mais paraissant rosée à cause du calice pourpre, parenchyme vert sous l'écorce, fruits pourpres.

- f. spaethiana WOOD ex H. SPÄTH, Repert. Sp. Nov. Regn. Veget., 13: 127 (1914) ou "Woodii' pour les horticulteurs - feuillage pourpre, fleurs à corole rose foncé, parenchyme pourpre sous l'écorce, fruits pourpres.

Ces taxons à feuillage pourpre serait bien d'origine spontanée; le traitement taxonomique est modifié par rapport à la publication précédente [cf. GEERINCK 1998]. Toutefois, il faut remarquer que des exemplaires subspontanés à feuillage pourpre n'ont jamais été signalés en Belgique sans doute à cause d'une fructification peu fréquente (abondante environ tous les dix ans) dépendant des conditions climatiques lors de la floraison. Ces deux formes sont toujours dès lors greffées sur la forme typique à feuillage vert. Prunus fruticosa PALLAS - 'Globosa' - port arborescent, couronne conique et compacte; greffé sur haute tige. Prunus laurocerasus L. [cf. van de LAER 1970]. - var. laurocerasus - feuilles de 3,5-5 cm de large, longuement cuspidées à acuminées, à bords

largement crénelés vers le sommet; apparemment rarement planté; originaire d'Asie Mineure. - var. caucasica (KIRCHNER) JÄGER in JÄGER & BEISSNER, Ziergeh. Gärt. Parkanl.: 309

(1865)* - feuilles de 3,5-5 cm de large, aigües à courtement cuspidées, à bords crénelés; originaire du Caucase.

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Cerasus laurocerasus LOISEL. var. caucasica KIRCHNER in PETZ. & KIRCHNER, Arbor. Muscav.: 261 (1864) ref. Prunus caucasica J.N. BAUMANN nom. incogn.

C. caucasica TALOU, Hortic. Franç. 1865: 175 (1865) sine ref. KIRCHNER. P. laurocerasus f. caucasica (KIRCHNER) ZABEL in BEISSNER, Handb. Laubh.-Ben.,: 246

(1903) ref. Hort. PALLAS [Fl. Ross., 1: 17 (1785)] a décrit un P. caucasica totalement oublié de tous les ouvrages postérieurs, faisant référence à P. padus L. et apparemment distinct de P. laurocerasus var. caucasica. - var. schipkaensis SPÄTH ex H. SPÄTH, Baümsch. Haupt.-Preis.-Verz., 79: 3 (1890)* - feuilles

de 2-3,5 cm de large, courtement acuminées, à bords entiers à subentiers; originaire des Balkans.

-- f. schipkaensis (SPÄTH ex H. SPÄTH) ZABEL in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 246 (1903) - port dressé.

-- f. zabeliana (BEAN) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 350 (1949) ref. H. SPÄTH et BEAN - port bas et subhorizontal.

P. laurocerasus var. schipkaensis zabeliana SPÄTH ex H. SPÄTH, Baümsch. Haupt. Preis.-Verz., 104: 112 (1899)* quadrinomen illeg.

P. laurocerasus var. zabeliana BEAN, Trees Brit. Isl., 2: 241 (1914) sine ref. H. SPÄTH. Malgré les 16 cultivars recensés par van de LAER, on peut classer les principaux taxons cultivés mais d'origine sauvage de la façon citée ci-dessus. Prunus pendula MAXIM. [cf. KUITERT & PETERSE 1999] P. × subhirtella MIQ. ‘Pendula’. Prunus serrulata LINDLEY Une monographie récente (KUITERT & PETERSE 1999) tenant compte des ouvrages japonais anciens permet de préciser l’antériorité et la graphie des principaux cultivars du célèbre cerisier du Japon. - ‘Ama-no-gawa’ [syn. ‘Erecta’] à fleurs doubles roses et à port fastigié. - ‘Fudan-zakura’ à fleurs simples roses et à port évasé; probablement un forme naturelle. - ‘Gyoiko’ à fleurs doubles verdâtres et à port évasé. - ‘Kanzan’ [syn. ‘Sekiyama’] à fleurs doubles roses et à port évasé. - ‘Kiku-shidare-zakura’ [syn. Cheal’s Weeping’, ‘Pendula’] à fleurs doubles roses et à port

pleureur. - 'Shiro-fugen' [syn. 'Alborosea'] à fleurs doubles, roses en bouton mais devenant blanches et à

port évasé. - ‘Tai-haku’ à fleurs simples blanches mais de 6 cm de diamètre et à port évasé; probablement

une.variété naturelle. Prunus triloba LINDLEY - 'Multiplex' - fleurs doubles. Amygdalus pedunculata BUNGE non PALLAS var. multiplex BUNGE, Mém. Div. Sav. Acad.

Sci. St.-Petersbourg, 2: 96 (1835). P. triloba [var.] "a" plena DIPPEL, Handb. Laubh., 3: 608 (1893). P. triloba f. multiplex (BUNGE) REHDER, Journ. Arnold Arbor., 5: 216 (1924). Le type de l'espèce, à fleurs simples, ne se rencontre jamais en plantations. Prunus × yedoensis MATSUM. [P. pendula MAXIM. f. ascendens (MAK.) OHWI × P. serrulata LINDLEY var. speciosa (KOIDZ.) KOEHNE] - ‘Jugatsu-zakura’ [syn. ‘Autumnalis’].

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P. subhirtella MIQ. 'Autumnalis'. Pseudotsuga menziesii (MIRBEL) FRANCO - subsp. menziesii - aiguilles vertes; cônes à écailles internes restant dressées. - subsp. glaucescens (SCHWERIN) P.D. SELL, Watsonia, 18: 92 (1990) - aiguilles glauques; cônes

à écailles internes récurvées.. P.. taxifolia (LAMB.) BRITT. ex SUDW. subsp. glaucescens SCHWERIN, Mit.. Bot. Deutsch

Dendrol. 1922: 61 (1922). P. douglasii (LINDLEY) CARR. f. glauca BEISSNER, Syst. Eintheil. Conif.: 41 (1887). P. menziesii subsp. glauca (BEISSNER) E. MURRAY, Kalmia, 12 : 34 (1982).. Le statut de sous-espèce est préféré du fait que ces deux taxons ont une répartition géographique juxtaposée en Amérique septentrionale mais bien distincte. Ptelea trifoliata L. - f. fastigiata (BEAN) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 384 (1949). - rameaux dressés; serait

d'origine spontanée; commence à apparaitre dans les voiries. P. trifoliata f. fastigiata SCHELLE in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 278 (1903) nom.

nud. P. trifoliata var. fastigiata BEAN, Trees Shrubs Hardly Brit. Isles, 2: 260 (1914). Pyrus salicifolia PALLAS - f. pendula (JÄGER) GEERINCK comb. et stat. nov. - port pleureur. Basionyme: P. salicifolia var. pendula JÄGER in JÄGER & BEISSNER, Ziergeh. Gärt. Parkanl.,

ed. 3: 241 (1889). P. salicifolia var. pendula BEAN, Trees Shrubs Hardly Brit. Isles, 2: 293 (1919) nom. illeg.

sine ref. JÄGER. Quercus robur L. - f. fastigiata (LAM.) SCHWARZ, Monogr. Eich. Eur., 1: 107 (1937). - port cylindrique; trouvé

spontané dans le Bordelais et dans les Pyrénées. Q. fastigiata LAM., Encycl. Méthod. Bot., 1: 725 (1785). Q. pedunculata (EHRH.) var. "3" fastigiata LOUDON, Arb. Frut. Brit., 3: 1731 (1838). Q. robur subsp. pedunculata (EHRH.) DC. var. fastigiata (LAM.) A. DC. in DC., Prodr.,

16(2): 6 (1864). Robinia × ambigua POIRET [R. pseudoacacia L. × R. viscosa VENT.] - parfois planté dans les

voiries [+] À propos du genre Robinia, une importante publication est à signaler (ISELY & PEABODY 1984). Robinia hispida L. - parfois planté dans les voiries. [+] Robinia pseudoacacia L. - var. pseudoacacia - feuilles à 9-19 folioles, à stipules fortement épineuses. -- f. pseudoacacia - feuillage vert. -- f. aurea (KIRCHNER) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 372 (1949) - feuillage jaune mais

verdissant; apparu spontanément en Allemagne et rarement subspontané en Belgique. R. pseudoacacia var. "3" aurea KIRCHNER in PETZ. & KIRCHNER, Arb. Muscav.: 374 (1864). -- f. frisia W. JANSEN ex GEERINCK f. nov.. a f. aurea (KIRCHNER ) REHDER stipulis rubescentibus et foliolis auratis differt - feuillage doré à stipules rouges; apparu spontanément aux Pays-Bas. Holotypus: Zwolle, kwekerij Jansen, BOOM 32347 (L).

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R. pseudoacacia 'Frisia': W. JANSEN ex BOOM, Inst. Vered. Tuinbouwgew., Meded., 97: 86 (1957).

Les codes de nomenclature ne permettent pas la combinaison d'un nom de cultivar pour désigner un taxon infraspécifique. -- f. tortuosa (DC.) ZABEL in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 270 (1903) - rameaux tortueux, feuillage vert. R. pseudoacacia var. tortuosa DC., Cat. Hort. Monspessul.: 136 (1813). - var. inermis MIRBEL in DUHAMEL, Traité Arbres Arbrisseaux, 2: 61: (1804) - feuilles à 9-19

folioles, à stipules absentes ou très réduites et molles. R. pseudoacacia [var.] inermis DC., Cat. Hort. Monspessul.: 136 (1813)* nom. illeg. sine ref.

MIRBEL. R. pseudoacacia var. pseudoacacia f. inermis (DC.) ZABEL in BEISSNER et al., Handb. Laubh-

Ben.: 271 (1903) comb. illeg. R. pseudoacacia f. inermis (MIRBEL) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 372 (1949) comb.

illeg. 'Bessoniana' - couronne ovoïde à rameaux subdressés, ne fleurissant jamais. R. pseudoacacia var. "4" bessoniana KIRCHNER in PETZ. & KIRCHNER, Arbor. Muskav.: 374

(1864)*. R. pseudoacacia [var.] "4" bessoniana (KIRCHNER) NICHOLSON, Ill. Dict. Gard., 3: 300 (1886)

sine ref. KIRCHNER. R. pseudoacacia f. bessoniana (KIRCHNER) VOSS in SIEBERT & VOSS, Vilmor. Blumengart.,

1: 210 (1894). Vu le nom attribué, en hommage au pépiniériste marseillais BESSON, il est logique d'extrapoler que NICHOLSON et VOSS se réfèrent implicitement à KIRCHNER même si celui-ci n'est pas explicidement cité par eux; c'est pourquoi encore une fois, l'interprétation de l'article 53.5 du code de nomenclature doit être interprété avec circonspection. 'Umbraculifera' - couronne subsphérique à rameaux retombants; réputé ne fleurissant jamais

mais aurait cependant été trouvé subspontané en Autriche. R. umbraculifera DC., Cat. Fl. Monspessul.: 137 (1813)*. R. pseudoacacia [var.] "5" umbraculifera (DC) DC, Prodr., 2: 261 (1825). R. pseudoacacia f. umbraculifera (DC.) ZABEL in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 270

(1903) - var. unifoliola TALOU, Hort. Franç. 1860: 157 (1859) - feuilles à 1-5 folioles dont la

supérieure plus grande, à stipules fortement épineuses; apparu spontanément en France. R. pseudoacacia f. unifoliola (TALOU) REHDER, Journ. Arnold Arbor., 3: 37 (1922). R. pseudoacacia var. monophylla CARR., Rev. Hort. 1860: 630, fig. 121-122 (1860). Salix acutifolia WILLD. - parfois planté dans les parcs. [+] Salix caprea L. - f. pendula (Th. LANG) GEERINCK comb. et stat. nov.- port pleureur; d'origine spontanée

depuis 1840 en Écosse [cf. ELWES & HENRY 1912]. Basionyme: S. caprea [var.] pendula Th. LANG, Gard. Chron. 1853: 85 (1853). Salix integra THUNB. - 'Itakuro Nishiki' - port pleureur, feuillage teinté de blanc et de rose. Son origine n'a pas été

trouvée mais c'est sous ce nom de cultivar qu'il est le plus souvent distribué et de plus en plus planté dans les jardins. [+]

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Sambucus nigra L. - var. nigra - feuilles à 5-7 folioles dentées à légèrement incisées. -- f. alba (WESTON) REHDER, Bibl. Cult. Trees Shrubs: 599 (1947) - feuillage vert, drupes blanches. S. nigra var. "3" alba WESTON, Bot. Univ. Nurs., 1: 266 (1770). -- f. albomarmorata GEERINCK nom. nov. - feuillage panaché de blanc, drupes noires. S. nigra var. "5" albovariegata WESTON, Bot. Univ. Nurs., 1: 266 (1770). S. nigra f. albovariegata SCHWERIN, Mitt. Deutsch. Dendrol. 1909: 29 (1910) nom. illeg. sine

ref. WESTON S. nigra var. "†" variegata HAYNE, Dendrol. Fl.: 39 (1822) p.p. - f. "25" aurea (SWEET) SCHWERIN, Mitt. Deutsch. DendroL. Ges. 1909: 33 (1910) - feuillage

jaunâtre, drupes noires. S. nigra [var.] "γ" aurea SWEET, Hort. Brit., 1: 194 (1826). -- f. chlorocarpa (HAYNE) GEERINCK comb. et stat. nov. - feuillage vert, drupes vertes. Basionyme: nigra var. "β" chlorocarpa HAYNE, Dendrol. Fl.: 39 (1822). S. nigra var. "2" viridis WESTON, Not. Univ. Nurs., 1: 266 (1770). S. nigra [var.] "ζ" virescens SWEET, Hort. Brit., 1: 194 (1826). S. nigra f. viridis SCHWERIN, Mitt. Deutsch. Dendrol. 1909: 29 (1910) nom. illeg. sine ref.

WESTON. -- f. luteomarmorata GEERINCK nom. nov. - feuillage panaché de jaune, drupes noires. S. nigra var. "7" luteovariegata WESTON, Bot. Univ. Nurs., 1: 266 (1770). S. nigra f. luteovariegata SCHWERIN, Mitt. Deutsch. Dendrol. 1909: 29 (1910) nom. illeg.

sine ref. WESTON S. nigra var. "†" variegata HAYNE Dendrol. Fl.: 39 (1822) p.p. - [var.] "γ" laciniata L., Sp. Pl.: 270 (1753) - feuilles à 5-7 folioles profondément incisées. S. laciniata P. MILLER, Gard. Dict., ed. 8: S n° 2 (1768) sine ref. L. S. nigra f. laciniata (P. MILLER) HAYNE ex ZABEL in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.:

437 (1903) comb. illeg. sine ref. L. - [var.] "e" rotundifolia DC., Prodr., 4: 323 (1830) - feuilles à 3 folioles subcirculaires. S. nigra f. rotundifolia DIPPEL, Handb. Laubh., 1: 168 (1889) nom. illeg. sine ref. DC. S. nigra f. rotundifolia (DC.) ZABEL in BEISSNER et al., Hanbb. Laubh.-Ben.: 436 (1903) ref.

Hort. Sambucus racemosa L. - var. racemosa - folioles larges. - [var.] plumosa SPÄTH ex CARR., Rev. Hort. 1886: 399 (1886) - folioles profondément

incisées. S. racemosa f. plumosa (SPÄTH ex CARR.) VOSS in SIEBERT & VOSS, Vilmor. Blumengärt, 1:

411 (1894). Sophora japonica L. - f. pendula (LODD. ex SWEET) ZABEL in BEISSNER et al. Handb. Laubh.-Ben.: 256 (1903) ref.

Hort. - port pleureur; parfois planté dans les jardins et dans les voiries; provient d'un semis mais fleurit rarement.

S. japonica var. "β" pendula LODD. ex SWEET, Hort. Brit.: 107 (1827).

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Sorbus americana L. - vicariant américain de S. aucuparia L. très semblable mais s'en distingue en hiver par des bourgeons glabres; de plus en plus planté dans les voiries. [+] Sorbus aria (L.) CRANTZ - var. aria - limbes foliaires de 7-15 cm de long. -- f. aria - limbes foliaires à face inférieure couverte d'un tomentum blanc grisâtre. -- f. lutescens (HARTWIG) ZABEL in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.: 199 (1903) ref. Hort. -

limbes foliaires à face inférieure couverte d'un tomentum blanc jaunâtre puis verdissant; souvent planté dans les voiries.

S. aria var. lutescens HARTWIG, Ill. Gehölzb.: 337 (1892). - var. "d" majestica (LAVALLEE ex DIPPEL) K. SCHNEIDER, Ill. Handb. Laubh., 1: 688, fig. 3771

(1906) - limbes foliaires de 15-25 cm de long; découvert dans l'arborétum de Segrez en France, département de Seine-et-Oise.

Aria decaisneana LAVALLÉE, Arbor. Frutic. Segrez. Icon.: tab. 18 (1881). Hahnia aria Med. var. majestica LAVALLÉE ex DIPPEL, Handb. Laubh., 3: 374 (1873). S. aria f. majestica (LAVALLÉE ex DIPPEL) ZABEL in BEISSNER et al., Handb. Laubh.-Ben.:

198 (1903). S. aria var. decaisneana (LAVALLÉE) REHDER in L. BAILEY, Cycl. Amer. Hort, 4: 1889 (1912)

comb. illeg. Spiraea japonica L.f - f. japonica - fleurs à corolle rose. - f. albiflora (MIQUEL) GEERINCK comb. et stat. nov. - fleurs à corolle blanche. Basionyme: S. japonica var. albiflora (MIQUEL) KOIDZ., Bot; Mag. Tokyo, 23: 167 (1909)*. S. callosa [var.] "β" albiflora MIQUEL, Ann. Mus. Bot; Lugd.;-Bat;, 3: 33 (1867); - f. bumalda (BURVENICH) GEERINCK comb. et stat. nov; - feuillage partiellement panaché de

jaune, fleurs à corolle pourpre. Basionyme: S. bumalda BURVENICH, Rev. Hort. Belg., 17: 12, tab. (1891). S. bumalda 'Anthony Waterer': WATERER, Gard. Chron., ser. 3, 14; 365, fig; 57 (1893). S. pumila ZABEL nom. nud. f. bumalda (BURVENICH) ZABEL in BEISSNER et al., Handb.

Laubh.-Ben.: 155 (1903). S. japonica var. bumalda (BURVENICH) BEAN, Trees Shrubs Hardly Brit. Isl., 2: 536 (1914). S. bumalda var. anthony-watereri MOLDENKE, Boissiera, 7: 3 (1943) syn. nov. Il n'y a pas de différence entre les conceptions originelles de ce que les pépiniéristes nomment 'Anthony Waterer' et 'Bumalda'. Stephanandra tanakae (FRANCHET & SAVAT.) FRANCHET - parfois planté dans les parcs. [+] Symphoricarpos × chenaultii REHDER [S. microphyllus KUNTH × S. orbiculatus MOENCH],

Journ. Arnold Arbor., 2: 179 (1921) - de plus en plus planté dans les parcs. Diffère du suivant par les limbes foliaires ne dépassant pas 2 cm de longueur et légèrement pubescent sur les deux faces ainsi que par les fruits plus petits, d'environ 6 mm de diamètre. [+]

Symphoricarpos × doorenbosii KRÜSSM. [S. albus (L.) S.F. BLAKE var. laevigatus (FERNALD) S.F. BLAKE × S. × chenaultii REHDER]. Diffère du précédent par des limbes foliaires atteignant 4 cm de longueur, glabres à la face supérieure et pubescente à la face inférieure ainsi que par les fruits plus gros, de 8 à 13 mm de diamètre [cf. KRÜSSMAN 1978). La littérature mentionne 4 cultivars aux distinctions fort ténues de coloration et de taille des fruits et provenant d'une même série d'hybridation [cf. BOOM 1957]: 'Erect', 'Magic Berry','Mother Pearl', 'White Hedge': DOORENBOS ex KOPPENSCHAAR Jr., Boomkwekerij, 5: 3 (1949).

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Syringa microphylla DIELS - parfois planté dans les jardins et dans les terrepleins. [+] Taxus baccata L. - var. baccata f. elegantissima BEISSNER, Handb. Nadelholzk.: 176 (1891) -- jeunes feuilles

jaunâtres, verdissant la deuxième année - trouvé subspontané en 1999.en mélange avec f. baccata.

T. baccata var. aurea CARR., Traité Gén. Conif., ed. 2: 734 (1867). T. baccata f. aurea (CARR.) PILGER in ENGLER & HARMS; Pflaneznr., IV/5, 18: 2114 (1903). - var. stricta LAWSON, Agric. Man.: 393 (1836)* ou 'Fastigiata' pour les horticulteurs -port

cylindrique et feuillage à disposition spiralée; parfois subspontané en Belgique [cf. GEERINCK 1998].

Tilia × petiolaris DC. [T. mandshurica RUPR. & MAXIM.× T. tomentosa MOENCH] - rameaux pleureurs; diffère essentiellement de T. tomentosa par les pétioles plus longs ainsi que par les fruits subsphériques, légèrement déprimés au sommet ; produit peu de graines viables [cf. ELWES & HENRY 1913]. Il est probable qu'il s'agit bien d'un hybride de T. tomentosa et non d'une variété ni d'un cultivar de celui-ci (cf. PIGOTT 1997); l'autre parent est vraisemblablement T. mandshurica (cf. GEERINCK 1998b). Ces trois taxons ont à l'origine été décrits d'après des spécimens cultivés dans des arborétums à la même époque. Ulmus glabra HUDSON - f. camperdownii A. HENRY ex REHDER, Mitt. Deutsch. Dendrol. Ges. 1915: 216 (1916) -

port pleureur; trouvé spontané en Écosse en 1850; trouvé récemment en Belgique comme semis naturel d'un individu planté [cf. GEERINCK 1999b].

U. montana WITHERING var. pendula camperdownii A. HENRY in ELWES & HENRY, Trees Great Brit. Irel., 7: 1867 (1913).

U. × hollandica P. MILLER var. camperdownii (A. HENRY ex REHDER) J.F. LEROY, Bull. Mus. Hist. Nat. Paris, sér. 2, 17: 255 (1946).

f. exoniensis (K. KOCH) REHDER, Journ. Arnold Arbor., 19: 264 (1938) - port cylindrique; trouvé à Exceter en Grande Bretagne.

U. montana WITHERING [var.] "9" fastigiata LOUDON, Arb. Frut. Brit., 3: 1399 (1838) non U. glabra HUDSON var. fastigiata KIRCHNER (1864) = U. minor P. MILLER var. cornubiensis (WESTON) REHDER.

U. exoniensis LOUDON l. c., nom. nud. pro syn.; K. KOCH, Wochenschr. Ver. Beförd. Gartenb. Preuss., 15: 150 (1872)*.

U. montana WITHERING [var.] "a" genuina BOULGER f. exoniensis (K. KOCH) BOULGER, Gard. Chron., n. ser., 12: 298 (1879) ref. Exceter.

U. montana f. fastigiata (LOUDON) SCHELLE in BEISSNER, Handb. Laubh.-Ben.: 85 (1903) ref. Exceter.

U. glabra f. fastigiata (LOUDON) REHDER, Mitt. Deutsch. Dendrol. Ges., 1915: 216 (1916). Ulmus × hollandica P. MILLER U. belgica BURGSDORF, Anleit. Kenntn., Holzrt.: 270 (1805)* syn. nov. U. × hollandica var. belgica (BURGSDORF) REHDER, Mitt. Deutsch. Dendrol. Ges. 1915: 217

(1916). Ulmus minor P. MILLER

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- 'Wredei' - port cylindrique, limbes foliaires tordus et jaune doré; mutation apparue en Allemagne en 1884; ne se maintiendrait que par clonage car ne fleurirait ni ne fructifierait.

U. dampieri KIRCHNER var. wredei JÜHLKE, Hamburg Gart. Blumenzeit., 33: 485 (1877)*. U. carpinifolia GLED. var. dampieri (KIRCHNER) REHDER f. wredei (JÜHLKE) REHDER, Journ.

Arnold Arbor., 19: 271 (1938). Viburnum × bodnantense STEARN [V. farreri STEARN × V. grandiflorum WALLICH] – diffère essentiellement de V. farreri, aussi cultivé, par des limbes foliaires légèrement plus grands, à 6-9 paires de nervures (au lieu de 5-6) et par des inflorescences pubescentes. [+] Viburnum plicatum L. - f. mariesii (VEITCH) REHDER, Journ. Arnold Arbor., 26: 78 (1945) - rameaux subhorizontaux,

inflorescences plus larges et constituées de fleurs périphériques stériles plus grandes que chez la forme typique (f. plicatum).

V. plicatum var. mariesii VEITCH, Journ. Hort. Soc. London, 27: 860, fig. 195 (1902). Viburnum opulus L. - 'Roseum' - inflorescence sphérique, constituée uniquement de fleurs stériles; cultivar appelé

communément "boule-de-neige" et connu aux Pays-Bas depuis 1594 sous l'appellation de "Gelderse roos".

V. opulus [var.] "β" roseum L., Sp. Pl.: 268 (1753). V. opulus [var.] "β" sterilis DC., Prodr., 4: 268 (1830). V. opulus f. roseum (L.) HEGI, Ill. Fl. Mittel.-Eur., 6(1): 243, fig. 135 (1914). Bibliographie BEISSNER L., SCHELLE E. & ZABEL H., Handbuch der Laubholz-Benennung: 623 p. Berlin, Parey (1903). BOOM B., Populus canadensis MOENCH versus P. euramericana GUINIER. Acta Bot. Neerl., 6: 54-59 (1957). BOOM B., Benaming, geschiedenis en kenmerken van een aantal houtachtige planten. Inst. Veredel. Tuinbouwgew., Mededel., 97: 37-124 (1957). BOOM B., Benaming, geschiedenis en kenmerken van een aantal houtachtige planten II. Inst. Veredel. Tuinbouwgew., Mededel., 157: 91-182 (1959). BROSSE J., Atlas des arbres de France et d'Europe occidentale: 239 p. Paris, Bordas (1977). DE LANGHE J.-E. et al. in MULLENDERS W., Flore de la Belgique, du Nord de la France et des Régions voisines: XLIV + 749 p. Liège, Desoer (1967). ECKENWALDER J., Cupressus L. Fl. North Amer., 2: 405-408 (1993). ELWES H. & HENRY A., Trees of Great Britain and Ireland, 7 vol: 1933 p. 51906-1913). GEERINCK D., Considérations taxonomiques et nomenclaturales sur quelques arbres cultivés en Europe: genres Acer, Aesculus, Betula, Crataegus, Platanus, Prunus, Quercus et Taxus. Belg. Journ. Bot., 130: 119-130 (1998)a. GEERINCK D., Avenue de la Brabançonne. Ann. Soc. Belg. Dendrol. 1997: 72-73 (1998)b.. [Le titre erroné de l'article est dû à une erreur de montage de l'éditeur; il aurait dû s'intituler: À propos de la taxonomie et de la nomenclature chez les tilleuls (Tilia × europaea et T.× petiolaris)]. GEERINCK D., De la découverte de Catalpa bignonioides WALTER à l'état subspontané en Région de Bruxelles-Capitale. Natural. Belg., 80: 441-442 (1999)a. GEERINCK D., À propos des arbres à port pleureur: le cas d'Ulmus glabra HUDSON f. camperdownii (HENRY) REHDER. Natural. Belg., 80: 443-444 (1999)b.

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