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AVIS SCIENTIFIQUEAvis du Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM) :

• Il n’y a pas de surplus de pluribermarins et aucune pêche ne devrait être pratiquée à l’ouest du Groenland en 2018,2019 et 2020.

• Le CIEM est d’avis que l’Organisation pour la conservation du saumon de l’Atlantique Nord (OCSAN) devrait recom-mander qu’une pêche de stocks mixtes ne soit pratiquée que lorsque le nombre de saumons de l’Atlantique contribuépar les différentes populations peut être déterminé – et que chacune de ces populations peut résister à cette récolteet demeurer au-dessus de son seuil de conservation.

PAYS QUI PRATIQUENT LA PÊCHE DE STOCKS MIXTES DE SAUMON D’AMÉRIQUE DUNORD CONTRAIREMENT À L’AVIS SCIENTIFIQUE EN 2017• Le Groenland, la France, à Saint-Pierre et Miquelon, et le Canada, au Labrador.

• Au Labrador, une analyse génétique a révélé que les saumons d’origine américaine, espèce inscrite sur la liste des es-pèces en voie de disparition, représentaient 1,1 % de l’échantillon de la récolte de saumons dans le sud du Labrador.Au Groenland, 1,4 % de l’échantillon prélevé était d’origine américaine.

EN 2017, POUR UNE DEUXIÈME ANNÉE CONSÉCUTIVE, LE NOMBRE DEMADELEINEAUX ÉTAIT À LA BAISSE• En 2017, le nombre de madeleineaux qui ont réussi à frayer, connus sous le nom de géniteurs, a enregistré une baisseimportante dans quatre territoires canadiens, ce qui indique que la survie dans l’océan demeure un problème.

• La montaison totale de géniteurs en Amérique du Nord en 2017 s’établissait à 340 600, ce qui représente une baissede 18 % par rapport à 2016.

ÉTAT GÉNÉRAL DES POPULATIONS DE SAUMONS SAUVAGES DE L’ATLANTIQUED’AMÉRIQUE DU NORD• Le nombre total estimé de géniteurs dibermarins (2HM) en Amérique du Nord en 2017 (97 400) a diminué de 5 %par rapport à 2016 (102 400) et ne représentait que 64 % du seuil de conservation (SC) pour l’Amérique du Nord (152 548).

• Le nombre de géniteurs dibermarins a connu une baisse à Terre-Neuve, dans les régions du sud du golfe du Saint-Laurent et de Scotia-Fundy et au Québec, il figurait parmi les plus faibles jamais enregistrés. De modestes améliora-tions ont été observées au Labrador et aux États-Unis.

• Le taux de ponte (TP) a atteint le SC dans 42 des 84 rivières d’Amérique du Nord ayant fait l’objet d’un décompte etétait inférieur à 50 % du SC dans 22 autres. Aux États-Unis, le TP dans les 8 rivières ayant fait l’objet d’un décomptes’élevait à moins de 9 % du SC.

• À Terre-Neuve, 6 des 15 rivières (40 %) ont atteint le SC, et au Labrador 1 sur 4 (25 %).

État des populations de saumons de l’Atlantique d’Amérique du NordSynthèse de rapports du Conseil international pour l’exploration de la mer (CIEM) et de Pêches et Océans Canada

s’appuyant sur des données sur le saumon de l’Atlantique de 2017

Juin 2018

Document d’informationde la Fédération du saumon atlantiqueC.P. 5200, St. Andrews (N.-B.) E5B 3S8P. O. Box 807, Calais, ME USA 04619–0807Tél. : 506 529–4581 www.asf.ca

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• Au Québec, 32 des 38 rivières ayant fait l’objet d’un décompte (89 %) ont atteint le SC, tandis que dans le sud dugolfe du Saint-Laurent, 3 rivières sur 6 (50 %) l’ont atteint.

• Au Canada atlantique, le MPO a procédé au décompte de saumons à des passes migratoires, dont 2 en N. -É., 12 auN.-B, 15 à T.-N. et 4 au Labrador. Aux États-Unis, 10 rivières ont fait l’objet d’un décompte dans le Maine et l’ouest dela Nouvelle-Angleterre. Les dénombrements dans tous les territoires comprenaient le nombre de nids, le passageforcé et des renseignements obtenus des pêcheurs sportifs.

PÊCHE DE STOCKS MIXTES DE SAUMON D’AMÉRIQUE DU NORD AU LARGE DUGROENLAND• En 2017, la récolte déclarée au Groenland s’est établie à 28 tonnes (8 300 saumons).

• En 2017, 74 % de la récolte déclarée se composait de saumons originaires d’Amérique du Nord, ce qui représentaitquelque 20,9 tonnes ou 6 100 poissons. En 2016, la proportion de saumons d’origine nord-américaine s’établissait à64 %.

• La recherche génétique effectuée en 2017 a de nouveau révélé que la récolte de saumons sauvages de l’Atlantiqued’origine nord-américaine au Groenland se composait principalement de saumons provenant de la péninsulegaspésienne, du Labrador et du golfe du Saint-Laurent. La majorité des saumons d’origine européenne provenaientdu Royaume-Uni et d’Irlande.

AIRES D’ALIMENTATION POUR SAUMONS DE STOCKS MÉLANGÉS AUX ÎLES FÉROÉ• Le CIEM est d’avis qu’il ne devrait y avoir aucune récolte en 2018, 2019 et 2020 aux îles Féroé en raison de déclins despopulations en Irlande, au Royaume-Uni, en Norvège et en Amérique du Nord.

• Aucune pêche n’est pratiquée aux îles Féroé depuis l’an 2000, et seulement en cette année depuis 1991.

• Selon des analyses génétiques récentes effectuées sur les écailles de saumons prélevés dans les îles Féroé au débutdes années 1990, le nombre de saumons d’origine nord-américaine est plus élevé qu’on ne le pensait auparavant,s’établissant à environ 18 %. Aucun échantillonnage n’a été effectué ces dernières années.

PÊCHE DE STOCKS MIXTES DE SAUMON D’AMÉRIQUE DU NORD AU LARGE DESAINT-PIERRE ET MIQUELON• La récolte de 2,8 tonnes en 2017 était inférieure à celle de 2016, où elle s’élevait à 4,7 tonnes. Il s’agissait de la deuxièmerécolte la plus faible depuis 2002. La recherche génétique effectuée en 2017 a montré que près de 90 % de la récolteprovenait de la Gaspésie, du sud du golfe du Saint-Laurent et de Terre-Neuve.

RÉCOLTE CANADIENNE TOTALE• En 2017, la récolte totale de saumons au Canada s’élevait à 112 tonnes (44 017 saumons), ce qui représente une baissed’environ 17 % par rapport à l’année précédente où elle se chiffrait à 135 tonnes (56 981 saumons). La récolte de2017 se composait de 32 439 madeleineaux et de 11 578 grands saumons. Cela représentait une baisse de 28 % dunombre de madeleineaux et un très léger déclin du nombre de grands saumons.

• En 2017, 62 % des saumons ont été récoltés dans les rivières, 30 % dans les estuaires et 8 % dans les eaux côtières.

• En 2017, 57 % des saumons ont été récoltés par les pêcheurs sportifs, 42 % par les Premières Nations et 1 % dans lecadre de la pêche alimentaire au Labrador.

• Les pêcheurs sportifs ont pris 48,9 t (24 987) de saumons en 2017, soit une baisse de 33 % par rapport à 2016. Laprise se composait de 23 101 madeleineaux et de 1 886 grands saumons. Les grands saumons provenaient tous duQuébec. Les madeleineaux provenaient de Terre-Neuve-et-Labrador et du Québec.

• En 2017, 49 513 saumons (26 354 madeleineaux et 23 159 grands saumons) ont été remis à l’eau par les pêcheurs, cequi représente 67 % de la prise totale. Il s’agit du taux de remise à l’eau le plus élevé jamais enregistré depuis 1997,date à laquelle remonte cette série de données. Quatre-vingt-treize pour cent des grands saumons ont été remis àl’eau.

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• La récolte autochtone en 2017 s’élevait à 61,3 t (18 477 poissons), ce qui représente une légère baisse par rapportà celle de 2016, où elle s’établissait à 64 t (19 246 saumons). Les grands saumons représentaient 51 % de la récolte, ledeuxième total le plus élevé enregistré depuis 1998.

• La récolte dans le cadre de la pêche alimentaire au Labrador en 2017 s’élevait à 1,56 t (553 saumons), ce quireprésente une légère baisse par rapport à celle de 2016. Parmi ceux-ci, 213 (38,4 %) étaient des grands saumons.

• On estime à 25,4 t la récolte non déclarée en 2017, la majorité étant attribuable au braconnage.

RÉPARTITION CANADIENNE RÉGIONALE EN 2017LABRADOR :

Le nombre de dibermarins (2HM) a atteint 143 % du SC. Le TP dans la rivière English, dans le nord du Labrador, aatteint 249 % du SC, mais dans le sud du Labrador, il n’a atteint qu’environ 52 %, 83 % et 22 % dans les rivières SandHill, Muddy Bay et Southwest respectivement. (Les taux de ponte sont approximatifs et provisoires.)

TERRE-NEUVE :

Le nombre de dibermarins a atteint 65 % du SC, ce qui représente une baisse par rapport à 2016 où il s’élevait à 84 %.La montaison totale estimée de 155 200 madeleineaux représente une baisse de 18 % par rapport à 2016 où elle sechiffrait à 190 800 et une baisse de 45 % par rapport à 2015, où elle s’élevait à 283 300. Dans la rivière Conne, rivière-repère de la côte sud de Terre-Neuve où la population de saumons a été désignée en voie de disparition, le TP a connuun déclin, passant de 64 % à 32 % du SC. Dans la rivière Harry’s, dans l’ouest de T.-N., le TP a atteint 73 % du SC, tandisque dans la Exploits, il n’a atteint que 25 % du SC. Les déclins étaient moindres dans les rivières de la péninsule nord.Le TP dans la Torrent se situait à 565 % de son SC, et dans la Western Arm à 336 % de son SC. (Les taux de ponte sontprovisoires.)

QUÉBEC :

Le nombre de dibermarins a atteint 81 % de son SC en 2017. Au total, 38 rivières du Québec ont fait l’objet d’un dé-compte en 2017. Le TP de 23 d’entre elles a atteint ou dépassé le SC, y compris la Cascapédia (314 %), la York (185 %),la Dartmouth (244 %), la St- Jean (Gaspésie) (150 %), la Matane (140 %), la Matapédia (119 %) et la Vieux Vort(770 %), tandis qu’il n’a pas atteint le SC dans 15 rivières, dont la Petite Cascapédia (50 %), la Nouvelle (13 %), la rivièreAux Rochers (55 %), la Jacques Cartier (20 %) et la Ste-Marguerite (49 %).

SUD DU GOLFE DU SAINT-LAURENT :

Le nombre de dibermarins a atteint 62 % du SC, ce qui représente une légère hausse par rapport à 2016 (84 %). Les re-tours de madeleineaux ont de nouveau accusé une baisse importante, passant de 26 100 à 22 720. Ils s’élevaient à 42970 en 2015. Les montaisons de grands saumons ont également accusé une baisse (26 %), passant de 36 490 en 2016à 27 090 en 2017.

• La montaison estimée dans le bassin hydrographique de la Miramichi se chiffrait à 14 600 grands saumons (unebaisse de 20 % par rapport à 2016) et à 13 300 madeleineaux (une baisse de 13 % par rapport à 2016). Ni la Miramichisud-ouest ou la Miramichi nord-ouest n’a atteint le SC, les taux s’établissant à 83 % et 60 % du SC respectivement.

• Dans le bassin hydrographique de la Restigouche, le nombre de saumons a atteint 79 % of SC en 2017 selon unindice de la pêche sportive utilisé à la mi-saison. Toutefois, des décomptes de géniteurs effectués plus tard dans lasaison ont révélé que le TP a atteint 135 % du SC.

• L’Île-du-Prince-Édouard compte 25 rivières à saumon. Le taux de géniteurs a dépassé le SC dans 5 des 24 rivièresayant fait l’objet d’un décompte. Il était inférieur à 50 % du SC dans 17 d’entre elles. Les rivières dans le nord-est del’Île semblent particulièrement productives.

• La montaison estimée dans laMargaree en 2017 s’est établie à 1 513 grands saumons, atteignant ainsi 146 % de sonSC, mais était toutefois bien inférieure à la moyenne à long terme de 2 750. La montaison provisoire de 371 madeleineaux était toutefois bien inférieure à la moyenne à long terme de 900.

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EST DU CAP-BRETON, HAUTES TERRES DU SUD DE LA NOUVELLE-ÉCOSSE ET BAIE DE FUNDY : Le nombre dedibermarins a atteint 5 % du SC, une baisse par rapport au niveau de l’année précédente (6 %).

• Dans l’est du Cap-Breton, le TP dans les rivières Middle, Baddeck et North a atteint 89 %, 37 % et 91 % du SC respec-tivement en 2017, ce qui représente une amélioration dans les trois rivières par rapport aux 34 %, 30 % et 79 % atteintsl’année précédente.

• Le TP dans la rivière LaHave a atteint 7 % du SC en 2017, soit une amélioration par rapport au 4 % atteint en 2016.

• Dans la rivière Saint-Jean, au barrage Mactaquac, la montaison estimée en 2017 se composait de 184 grands saumonset de 326 madeleineaux, les deux taux étant à la baisse. Le TP pour la rivière a atteint 4 % du SC si l’on ne tient compteque des œufs de saumons sauvages. Il a atteint 12 % si l’on tient compte de ceux provenant de saumons d’élevage.

• La montaison estimée dans la Nashwaak en 2017 s’établissait à 100 grands saumons et 203 madeleineaux. Le TP aatteint 7 % de son SC, soit le même qu’en 2016.

ÉTATS-UNIS• Des saumons de l’Atlantique retournent aux rivières entre le Connecticut et le Maine, mais leur abondance a atteintun niveau dangereusement bas. Aucune récolte de saumons de l’Atlantique n’est autorisée aux États-Unis. L’espèceet son habitat critique bénéficient d’une protection aux termes de la Endangered Species Act.

• Le nombre de géniteurs dibermarins n’a atteint que 2 % de son SC dans les rivières américaines. Le nombre demadeleineaux a été estimé à 363 en 2017, ce qui représente une hausse par rapport à 2016 où il s’élevait à 232. Lamontaison de grands saumons est passée de 392 en 2016 à 678 en 2017. En tout, 1 041 saumons de l’Atlantique sontretournés aux rivières américaines en 2016.

• Bien que la récolte de saumons au large des États-Unis soit faible, un échantillonnage génétique a révélé que 1,4 %des saumons récoltés à l’ouest du Groenland en 2017 provenaient de rivières américaines. Au Labrador, un échantillonde 188 poissons a montré que 1,1 % étaient des saumons d’origine américaine. Cet échantillonnage indique que larécolte en mer se répercute encore sur les montaisons de saumons dans les rivières américaines.

• En 2017, la montaison dans la rivière Penobscot s’établissait à 539 grands saumons et 310 madeleineaux, pour untotal de 849, la meilleure montaison depuis 2011.

• Dans la rivière Kennebec, on n’a dénombré que 37 grands saumons et 3 madeleineaux pour un total de 38.

• Dans la rivière Sheepscot, 15 grands saumons et 4 madeleineaux pour un total de 19 ont été dénombrés.

• Dans la rivière Narraguagus, 19 grands saumons et 27 madeleineaux pour un total de 36 ont été dénombrés.

• Dans l’ouest de la Nouvelle-Angleterre, 20 saumons sont retournés à la rivière Connecticut en 2017, tandis que 4 grands saumons et 1 madeleineau sont retournés à la rivière Merrimack.

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L’abondance pré-pêche (APP) est une mesure de l’abondance de saumons dans l’océan avant toute récolte.

La ligne verte correspond au nombre de dibermarins nécessaire pour atteindre le seuil de conservation dans les rivièresnord-américaines. Il a été estimé à 205 918 saumons.

Rapport du CIEM du Groupe de travail sur le saumon de l’Atlantique Nord :

https://goo.gl/854jiJ

CONTEXTEProcessus d’élaboration du rapport du CIEM :

• Des organismes gouvernementaux et non gouvernementaux recueillent des données. Celles-ci sont ensuite com-pilées et analysées l’hiver suivant. Le Groupe de travail sur le saumon de l’Atlantique Nord du Conseil internationalpour l’exploration de la mer (CIEM) dont le siège social se trouve à Copenhague, au Danemark, étudie et analyse lesdonnées disponibles et produit un rapport annuel qui est habituellement publié en mai.

• Le rapport du CIEM sert à l’élaboration des conseils fournis à l’Organisation pour la conservation du saumon de l’Atlantique Nord (OCSAN) et ses membres en prévision de son assemblée annuelle en juin.

• L’OCSAN se compose de délégués provenant de la majorité des pays qui comptent des populations de saumonssauvages de l’Atlantique en Amérique du Nord et en Europe.

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GLOSSAIREMadeleineaux

Saumons de l’Atlantique qui passent un hiver en mer et retournent à leur rivière natale pour frayer. La population desaumons de certaines rivières et certains groupes de rivières se compose principalement de madeleineaux.

Saumons dibermarins (2HM)

Saumons de l’Atlantique qui passent deux hivers en mer avant de retourner frayer. Ils constituent la proportion la plusimportante de la récolte au large du Groenland.

Saumons pluribermarins (PHM)

Saumons de l’Atlantique, y compris les dibermarins, qui passent plus d’un hiver en mer. Certains passent trois hiversou plus en mer et retournent frayer plusieurs fois. La population de saumons de certaines rivières se compose princi-palement de pluribermarins.

Pêche mixe/de stocks mixtes

On retrouve des saumons de l’Atlantique provenant de plusieurs rivières dans l’océan, les régions côtières et certainsestuaires. Certains d’entre eux sont issus de populations en voie de disparition et sont récoltés en même temps queles saumons provenant de populations en santé. Ce genre de pêche se pratique au Groenland, sur la côte du Labradoret à Saint-Pierre et Miquelon.

Seuil de conservation (SC)

Le seuil de conservation est un seuil au-dessous duquel le nombre de géniteurs ne doit pas descendre pour assurerle maintien de la population et éviter son déclin.

Seuil de conservation (taux de ponte)

Nombre minimal d’œufs de saumons de l’Atlantique devant être déposés dans une rivière pour assurer le maintiende la population.

Seuil de conservation des dibermarins (2HM)

Nombre minimal de grands saumons de l’Atlantique qui doivent frayer pour que la population d’une rivière puisseêtre maintenue.

SEGMENTS DE POPULATIONS DE SAUMONS DE L’ATLANTIQUE ET ÉVALUATION DU COSEPACLa carte ci-dessus montre les segments de populations de saumons de l’Atlantique au Canada et leur statut le plusrécent selon le Comité sur la situation des espèces en péril au Canada (COSEPAC).