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26-40 RUE D'ORADOUR SUR GLANE 75504 PARIS CEDEX 15 - 01 44 25 30 01 31 JAN 08 Hebdomadaire Paris OJD : 48643 Surface approx. (cm²) : 3510 Page 1/8 SUPINFO 8947734100502/GAB/MSB Eléments de recherche : SUPINFO : école supérieure d'informatique, toutes citations OSSIER FORMATIONS BAC+5 DES CURSUS INFLUENCÉS PAR LES BESOINS DES ENTREPRISES • Grandes écoles, universités : plus de 220 organismes publics et privés délivrent aujourd'hui un diplôme d'ingénieur. • Les différences s'estompent entre les étudiants issus de ces divers univers. Le monde professionnel fait désormais partie intégrante des cursus Bac +5. DOSSIER RÉALISÉ PAR JULIETTE FAUCHET, OLIVIER JAMES, KT CORINNE ZERBIR (ALIAS PRESSE) par projets préféré aux cours magistraux Les universites s'ouvrent également au management, J Du privé au public, l'objectif est de former 20 000 étudiants par an anses en quête de compétences plus transversales fl E coles d'ingénieurs publiques, pnvees ou universites, ce sont aujourd'hui 220 organismes accrédites par la toute puis» sante Commission des titres d'ingénieur pour délivrer un diplôme reconnu Une ven table nébuleuse pour les jeunes étudiants issus de classes préparatoires de DUT ou de licences en quête d'une formation infor matique Maîs, spécialises ou généralistes, tous ces établissements tendent vers un même objectif former des profils adaptes aux quelque 18 000a20 DOOpostes a pourvoir depuis quèlques annees en France Les ecoles d ingénieurs et les universites ont bien saisi l'importance de faire évoluer leur contenu pédagogique pour repondre aux nouvelles attentes du marche Un change- ment obligataire au regard de I évolution des techndogieseninfynnatique, de leurusagedans les entreprises mens aussi des effets de la man dTobsahariquidtiigeiAagognei encompetÉaMe et a s mscimdani la mamxav.e d'un des mar ches les plut, dynamiques qui kOEt en matiere d mncroatwn >, souligne Laurent Michel, directeur de linstitut international d'inge- mene informatique et management (4M) Cursus à la carte et internationalisation C est pourquoi depuis deux ans les ecoles et les universites mettent l'accent sur les nouvelles technologies comme Java EE, Net ou SOA, et donnent aux étudiants une vision plus globale de l'informatique d'entrepnse avec des enseignements sur les architectures des systemes d informa lion, la gestion des cycles de vie des produits ou le management « L'enseignement suit l'évolution technique en faisant I impasse sur

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OSSIER

FORMATIONSBAC+5DES CURSUS INFLUENCÉSPAR LES BESOINSDES ENTREPRISES• Grandes écoles, universités : plus de 220 organismes publics

et privés délivrent aujourd'hui un diplôme d'ingénieur.• Les différences s'estompent entre les étudiants issus

de ces divers univers. Le monde professionnel faitdésormais partie intégrante des cursus Bac +5.

DOSSIER RÉALISÉ PAR JULIETTE FAUCHET, OLIVIER JAMES,KT CORINNE ZERBIR (ALIAS PRESSE)

par projetspréféré aux cours magistraux

Les universites s'ouvrentégalement au management,JDu privé au public, l'objectifest de former 20 000 étudiantspar an

anses en quête decompétences plus transversales

fl

Ecoles d'ingénieurs publiques,pnvees ou universites, ce sontaujourd'hui 220 organismesaccrédites par la toute puis»sante Commission des titresd'ingénieur pour délivrer undiplôme reconnu Une ven

table nébuleuse pour les jeunes étudiantsissus de classes préparatoires de DUT oude licences en quête d'une formation informatique Maîs, spécialises ou généralistes,tous ces établissements tendent vers unmême objectif former des profils adaptesaux quelque 18 000a20 DOO postes a pourvoirdepuis quèlques annees en France Lesecoles d ingénieurs et les universites ontbien saisi l'importance de faire évoluer leurcontenu pédagogique pour repondre auxnouvelles attentes du marche Un change-ment obligataire au regard de I évolution destechndogieseninfynnatique, de leurusagedans

les entreprises mens aussi des effets de la mandTobsahariquidtiigeiAagognei encompetÉaMeet a s mscim dani la mamxav.e d'un des marches les plut, dynamiques qui kŒt en matiered mncroatwn >, souligne Laurent Michel,directeur de linstitut international d'inge-mene informatique et management (4M)

Cursus à la carteet internationalisation

C est pourquoi depuis deux ans lesecoles et les universites mettent l'accentsur les nouvelles technologies comme JavaEE, Net ou SOA, et donnent aux étudiantsune vision plus globale de l'informatiqued'entrepnse avec des enseignements surles architectures des systemes d informalion, la gestion des cycles de vie des produitsou le management « L'enseignement suitl'évolution technique en faisant I impasse sur

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certains langages ou sur des services commela maintenance qm sont des prestationsaujourd'hui sous traitées a des pays tiers Enrevanche il prend en compte de nouveauxaspects tek que la gestion de projet, celle deseqwpes ou du budget, l'économe, le droit, toutce qui compose aujourd'hui le metier d'mgenieur , ajoute Laurent Michel RachelBrunet, DRH du groupe les jeudi com,confirme cette tendance < Les entreprisesattendent des mgemeurs qu'ils soient polyva-lents, compétents en nouvelles technologies eten management »

Pour s'inscrire dans cette mouvance,plusieurs ecoles se sont mises a developperdes cursus a la carte avec des enseignements aussi varies que la creation et laproduction multimedia, ou l'entreprenanatet les projets innovants Certaines entre-prises profitent même de ces parcourspersonnalises pour glisser quèlques enseï

gnements centres sur leurs technologiesAinsi SAP s'invite dans certaines ecolesd'ingénieurs telles que l'ESCM (Ecole su-périeure de commerce et de management),ou l'Epsi (Ecole pnvee des sciences infor-matiques) avec le souhait de codevelopperun mastere de consultant en PGI Enfin,conscientes de l'importance de l'internationalisation, toutes les ecoles d'ingénieurset universites incitent leurs étudiants as'enrichir d'une expenence a I etranger Etsi I Europe et les Etats Unis restent lesdestinations dominantes, I Australie, laChine et l'Inde séduisent de plus en plus

Les universités s'adaptentet séduisent

Fortement décrie par le passe, le cursusuniversitaire constitue désormais un vivierpour les entreprises qui ont a faire face a

la pénurie de certains profils informatiquesPour saisir cette opportunite, ces établisse-ments ont su s'ouvrir au monde profession-nel proposant des stages en entreprise etoffrant l'opportunité a certaines societes departiciper ponctuellement a certains ensei-gnements Reste que, selon une etude del'Apec, le taux d'emploi des jeunes diplômesde l'université demeure inférieur a celuides diplômes d'écoles d'ingénieurs avec,en 2006, plus des trois quarts des étudiantsd'écoles embauches, contre 69 % des diplô-mes de l'université Autre disparité, celledu contrat de travail trouve, avec 75 % desjeunes diplômes d ecoles d'ingénieurs etde commerce signataires d'un emploi enCDI, contre seulement 50 % pour les jeunesissus des universites Certes les dispantespersistent maîs elles tendent a se reduireLes diplômes de masters bénéficient, enfin,d'une reconnaissance certaine •

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ECOLES D'INGENIEURS.

L'apprentissage parprojets préféréaux cours magistraux• Ecoles d'ingénieurs privées et publiques accordent plus

de place à renseignement en mode projet.

• Expérience à l'international et apprentissage destechnologies à la mode renforcent ce cursus.

Des statuts d'école généraliste ouspécialisée privee ou publiqueuniversitaire ou non, des programmes et des contenus de plus en plus

complexes les ecoles d'mgenieurs nerenvoient pas au public une image d'ellestres claire Cette derniere est encore plusbrouillée depuis la prolifération d ecolesdites d'ingénieurs », maîs dont le diplômen'est pas valide par la Commission des titresd'ingénieur (CTD

Pour ajouter a la confusion generale,les technologies de rinformation, longtempsconsidérées comme une matiere scientifiquea part entière, se mêlent et s'entremêlentavec toutes les autres disciplines, qu ellessoient scientifiques ou non Lmfbrmatiqueest enseignée a tous les ingénieurs Entiel'informatique outil ou destination, la cloison

2 QUESTIONS A..

estdeplusenplusftne ' indique ainsi MichelMudry délègue general de la Conferencedes directeurs des ecoles françaises d'ingé-nieurs (CDEFD

Une généralisation des prépasintégrées

Pire encore entre ceux qui considèrentque l'informaticien est voue aux grandesdestinées qui l'amèneront vite a piloter,manager et concevoir, et ceux dont le rêveest de concevoir et de réaliser des systemestechniques novateurs, la marge est énormeEt le chemin bien différent Alors commenttrouver sa voie dans ce dédale ?

\ leur arrivée, les étudiants ont le plussouvent des idees bien arrêtées Je veuxcréer des jeux video , rêvent nombre de

Pierre Aliphat, president de la commission Formationde la Conference des grandes ecoles

Comment évolue la pédagogie

« Les jeunes travaillent differeaujourd'hui Comme ils ont plus dedifficulté a se concentrer longtempssur une activite abstraite, nous introduisons davantage de concret dansles enseignements Conséquencela pédagogie suit une tendance lourdea la diminution des volumes horairesd'activité pédagogique conventionnelle Cours magistraux, travaux pratiquesou diriges sont fortement réduitspour laisser la place au mode projet,des activites dans lesquelles les éle-vés travaillent de façon autonome »

Cette diminution des volumeshoraires nuit-elle à

« Non, le niveau ne baisse pas, maîsles connaissances évoluent Ce sontles qualites humaines et comportementales qui sont aujourd'huiessentielles Et celles qui sont deman-dées ne sont pas les mêmes qu'ily a vingt ans Par exemple, la conduitede projets off-shore n'existait pasll nous faut donc former les jeunes ade nouvelles competences Ce quiremet également en cause le metierdes professeurs ' »

jeunes lycéens et futurs informaticiensQuant a ceux qui sont un peu plus réalistes,ils se voient pourtant maniant le code etl'algorithme avec brio, des nuits durant leslunettes vissées sur le nez En réalité,l'objectif des ecoles d'ingénieurs n'a pasvéritablement change sur le fond depuisplus d'un siecle former des gens de hautniveau capables d'apprendre rapidementet, surtout, de prendre des decisions enconnaissance de cause et diriger

Un objectif commun a toutes les disciphnes maîs qui a ete particulièrementdissimule dans les technologies de l'information quantité de jeunes considèrentainsi que le titre d'ingénieur leur permettrade developper des programmes Jamais unetelle croyance n'a ete aussi fausse, a l'heurede l'externalisation et surtout de l'offshore,qui gagne sensiblement du terrain

Choisir une formation d'ingénieur n'adonc rien d'une sinécure Des modalitésd'accès a l'école au contenu dos enseignements, en passant par l'internationalisationcroissante, les formations initiales évoluentrapidement

L'entrée en ecole d ingénieurs s'estlargement diversifiée ces dernieres anneesSelon les établissements, la classe preparatoire classique perd du terrain, en particulier dans les ecoles privées et spécialisées

Notre prepa mtegree existe depuis dix ans etrepresentecutitëttemetâtmquartdenoseteves.Lesautressontissusd'autresprepasoudeBTS,de DUT Mon objectif est de f care progressercettepart >, indique ainsi Claude Guillemet,directeur general de l'ESIGELEC Et cetteecole n'est pas la seule a avoir fait ce choixL'avantage est indéniable les prepas inté-grées aident les futurs ingénieurs a entrerde plain pied dans la matiere informatiquedes la premiere annee de leur cursus Maîsla filiere universitaire progresse elle aussiIssus de DUT ou de licence (L2 ou LS), lesétudiants sont de plus en plus nombreux àrejoindre les rangs des ecoles d'ingénieurs-entraînant une raréfaction des diplômesde bac+2 ou+3 Les populations des ecolesd'mgenieurs se diversifient égalementprogressivement Seuls les établissementsde tres haut niveau - comme Centrale ouPolytechnique -restent résolument attachesaux prepas classiques, triées sur le volet

Des volumes horairesqui sont en baisse

Entrer en ecole d'ingénieurs évoque,pour la plupart des élevés, un rythmesoutenu, voire infernal, ou l'on enchaîne lesnombreuses heures de cours aux travauxpersonnels En réalité, et contrairement ala complexité et l'évolution croissante des

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technologies, les cursus ont évolue en senscontraire La plupart des ecoles font etatd'une baisse des cours magistraux et des« presenhels » au profil d'une pédagogie enmode projet Raison de cette tendance 'Des amphis deserts, avec un absentéismedans les cours classiques pouvant allerjusqu'à 80 % des effectifs

En quête de solutions, les équipes pé-dagogiques ont tente de se rapprocher descomportements des jeunes Des étudiantsqui ne travaillent pas moins maîs differemment Avec, notamment, une forte difficultéde concentration sur une longue duree Lesvdumeshorazrvsdassiq^sontmdtrmnution,suivant la directive de la GTI qui limite lenombre d'heures (425 heures maximum parsemestre - NDLR) La consigne est clairen'envahissez pas les emplois du temps desétudiants par du presentiel Hleurfautdavantage d'autonomie Cest donc lapedagogie parprojet qui domme désormais largement >, exphque Pierre Aliphat de la Conference desgrandes ecoles (CGE)

Le tronc commun,un passage obligé

Le tronc commun, c'est le fondement,la base du cursus d'ingénieur II contientl'ensemble des connaissances, concepts etnotions essentiels que tout ingénieur doitmaîtriser pour exercer son metier « Nousdispensons trois semestres identiques pourtous , indique Philippe Depince, directeurdes etudes de l'école centrale a Nantes Sile tronc commun est ici destine aux ingé-nieurs généralistes, il sera plus spécifiqueaux technologies de l'information dans lesecoles spécialisées, comme l'Epita parexemple « Le tronc commun constitue lamoitié du cycle et dispense lesftmdamentauxlangages et systemes, reseaux, bases de donneesLorsqu'on maîtrise ces pihers, lereste, cestdela décoration ' raille son directeur, JoëlCourtois L'essentiel réside ainsi dans cetteunification partielle méthodologie, pnncipes fondamentaux, c'est une grandepartie du choix initial entre les ecolesgénéralistes et spécialisées, privées etpubliques Et son analyse peut se faire se-remement ces matières n'évoluent que treslentement et rarement Normal < Le soclejbndcmi£ntalnebcnÀgepas,Tesgrandstheoremesn'évoluent pas , sourit Pierre Baylet, directeur du developpement et de la prospectivede l'Institut Telecom (ex-GET)

C'est cependant bien au niveau desoptions, et donc de la deuxieme partie ducursus d'ingénieur que résident toutes lesevolutions, voire les révolutions La ten-dance est nette fini les dominantes oumajeures hyperstructurees Comme les

Un parcours typiqueTerminale S

Cycle préparatoire intégré

ouQ.

>QJ

Q.

O)O

Stage facultatif Summer School en Californie(facultatif)

(U Itu I

Cycle préparatoire intégré

Stage découverte de l'entreprise (4 à 6 semaines)

lre annee f

Complémentsa la formation d'origine

Semestre d'études en anglaisde 4 mois au Canada

e-o»00eQ)U

Systemesembarqués

Télécommunicationset réseaux

Options mineures

Stage technique [3 à 4 mois)

Systèmesd'information

3'" année

Séminaire management aux USA (Californie)Systèmes Télécommunications j Systèmes .,.!

embarqués et réseaux d'information £ 5 'I im '^

Voies d'approfondissement au choix i

Stage ingénieur (5 à 6 mois)

1res*representatif de I évolution generale des cursus, celui de IECE (Ecole centrale d electronique)réalise un dosage equilibre entre les notions de majeure mineure et celle de parcoursDu systeme emoarque aux nanotechnologies, en passant par la finance le futur ingénieur disposed une belle palette de choix

technologies elles mêmes, les options ten-dent a suivre le mouvement de la convergence des technologies Electronique, in-formatique, reseaux, telecoms aucune deces disciplines ne se suffit désormais a elle-même II faut jouer la carte de la transversalite « Nous devons repondre aux destrs desélevés qui sont de plus en plus varies Nousprocédons amsi au decknsonnement des dtsaplmes, permettant aux jeunes de trouver ksoptions qui correspondent a leurs goûts », exphque Jean Pierre Jourdan, directeur ad-joint de l'Isep Nos programmes sontstructures par briques Les élevés s'organisenten jonction de leurs centres d'mterêt et choisis-sent leurs options a la carte, comme au restaurant, confirme Pierre Baylet A Pans, nousproposons amsi 80 plats afférents ' » poursuit

il Impossible donc d'enseigner la mêmechose a tout le monde Une tendance gene-rale qui rend les parcours a la fois pluscomplexes et plus souples

Des entreprises s'invitentdans l'élaboration du contenu

Quelques technologies cles restent ce-pendant incontournables les technologiesobjet, le developpement d applicationsinternet la sécurité, la mobilite Chaqueannee, cette liste est analysée par un comitepédagogique qui la met a jour Une etuderéalisée en general avec l'aide des entre-prises partenaires C est bien la que sejouent les différences entre les ecoles« Chaqueannee,nousdemandonsanos

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••• partenaires ae, critiquer nos enseigne-ments , raconte Johann Koullepis, directeurrégional de Supinfo Normandie Objectifmettre les parcours en adéquation avec lesbesoins des entreprises Encore faut ilqu'elles aient une vision suffisamment largepour ne pas s'attacher a des modes passagères Cheznos partenaires nous choisissons

2 QUESTIONS A..

a moyen terme des technologies », précisePierre Baylet Un exemple ' Le passage al'an 2000 a génère une forte pression sur lesecoles pour renseignement du Cobol Unepression a laquelle la plupart des établissements ont résiste, faute d'avenir pour lesfuturs ingénieurs

40 % d'enseignement«non technique»

La tendance n'est certes pas nouvelle,maîs elle progresse « On assiste a une tresforte diminution de la technicité du metiercontre une montee en puissance du manage-ment constate Joël Courtois qui précisequ'« d est important de sortir du pur codagetout en maintenant une competence techmque > Un savant dosage qui compliqueencore les choix des élevés tout en leurprocurant l'ensemble des elements qui leurpermettront d'évoluer rapidement dansleur metier

Gestion, finances, economie, manage-ment, ressources humaines, creation d'entrepnse la liste des enseignements dits« non techniques » s'allonge chaque anneeSur les trois dernieres annees du cycled ingénieur, ces enseignements peuventconstituer 40% de l'ensemble du cursusC'est dire si ces matières prennent uneimportance particulière

< Pou? certains étudiants, le mrage estdffcûe a gerer Noiis commuons a jormer dessupertechnos, maîs il faut aller plus lom dansles aspects lies au management », indiqueencore Joël Courtois Une fois qu'ils encomprennent l'intérêt, les élevés favorisenttres largement les options liées a la financeMarketing, gestion ou economie ont aussileurs nombreux adeptes

Maîs ce n'est pas tout certains établis-sements ont mis en place des options relatives aux technologies et environnementsd'un secteur d'activité Ainsi, a l'école centraie de Nantes les élevés ont la possibilitéde découvrir l'ensemble des technologiesliées au transports par exemple Cela va ducontrole commande sur la régulation a laréservation des billets sur Amadeus ou a lalogistique Les parcours élabores sontplus axes sur le metier des utilisateurs, unenotion qui prend de plus en plus d'importante actuellement

Michel Mudru, délègueGénéral de la CDER (Conférencedes directeurs des écolesfrançaises d'ingénieurs)

Llngénieur français doit-ilimpérativementcompléter sa formationà l'international ?« Plus que jamais ' Contrairementa ce que l'on croît, le metier d'ingé-nieur est le plus international qui soit,plus encore que les diplômes d'écolesde commerce D'abord parce que lesmarches et les entreprises sont inter-nationaux Le metier d'ingénieur, quiest un cadre technique maîsaussi managenal, est de plein fouetconcerne par l'internationalisationMaîs aussi, dans les matières scientifiques et techniques, les lois sontles mêmes partout et ne dépendentpas de la culture locale »

ont-elles pris fa mesure

« Les ecoles ne pensent qu'a çaDepuis quèlques annees, les équipesde direction des ecoles d'ingénieursaccordent une grande importance auxpériodes passées par les élevés al'étranger Cest une tendance de fond,et il reste beaucoup de travaila faire pour évoluer dans ce

Alain Bretto,université de Caen, impliquedans un projet d'écoleuniversitaire d'ingénieurs

Cue! est l'intérêt de mettresur pied une école

« Les enseignements universitairesmentent d'être dépoussières Cetteecole veut repondre à des attentesindustrielles précises Les partenairesfont partie du tissu industrielet economique régional, de RenaultTrucks au pôle de competitivite Iransactions electroniques sécurisées(TES) Pour la branche informatique,les contenus seront axes sur lessystemes mobiles nomades et embar-ques securite des reseaux,geolocalisation, algorithmes dessystemes repartis Sans oublier descours de droit et de management »

m I

Des ingénieurs françaisde plus en plus globe-trotters

Côte langues, les futurs ingénieursdoivent impérativement en acquérir unepremiere, une deuxieme bien souvent, etles parfaire par des stages a l'étranger, etcela depuis plusieurs annees déjà Maîsaujourd'hui, la part de l'international dansle cursus augmente sensiblement lesetudes a l'étranger deviennent un passageoblige dans un nombre croissant d'écolesEn moyenne, un semestre se déroule doncdans un etablissement partenaire etrangerEurope Chine, Inde Bresil Etats Unisl'ingénieur français se mondialise « L'uni-verstie de technologie de Compiegne (UTC) aconclu des partenariats avec de nombreuses.universités étrangères, confirme AbdelmadjidBouabdallah, professeur et responsabledela branche genie informatique Cela peutd'ailleurs etre l'occasion pour les étudiants depréparer un doubk diplôme »

« De 450 heures en M2 aujourd'hui onpasserait a pres a 950 heures danscette ecole Les frais de scolaritéseront identiques a ceux de la facultéMaîs, surtout, cette ecole,qui pourrait ouvrir a la rentree 2009,délivrerait un diplôme d'ingénieursi la CTI accepte notre demanded'accréditation »

Les raisons de cette forte evolution nesont pas a attribuer a un phénomène demode <Lesrngeraeursscmtappeksamanagerdesprojetsquiserontdevelappesdansdespaysde part le monde, avec des langues et desciûtures différentes II nous faut donc formerdeschefsdeprojetsmternatianawc. Par chance,pour l'mstant, nos mgemeurs françois restenten effet les pilotes de ces projets », constatePierre Aliphat D'où l'importance straté-gique de cet aspect de la formation initialeC est au prix d'une forte montee en compe-tences des aspects internationaux du metierque les entreprises françaises conserverontla maîtrise des grands projets

La prise de conscience de cet enjeumajeur, qui est relativement récente, seheurte aux réticences « historiques » desFrançais face aux langues étrangères Enrevanche, les nombreux étudiants étrangersqui affluent dans les ecoles hexagonalesseront, pour leur part, tout à fait capablesde rafler la mise ' •

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MASTERS.

Les universitéss'ouvrent égalementau management• Les masters universitaires s'adaptent également

aux besoins des entreprises.

• Les étudiants issus des masters d'informatique« classiques » en général, des Miage en particulier,profitent pleinement de la bonne conjoncture actuelle.

Face aux besoins tres importants desentreprises, le recrutement déjeunesingénieurs ne suffit plus Du coup lesmasters universitaires reviennent en

force D'autant plus que, aujourd'hui, lescontenus des programmes s'adaptent enpermanence aux besoins des industriels

Les Miage (Methodes informatiquesappliquees a la gestion des entreprises) ensont un bon exemple Depuis sa creation,dans les annees 70 cette formation a placesur le marche du travail quelque 50 DOO informaùciens et a dû ajuster son organisationa toutes les evolutions des reformes derenseignement supérieur, dont la derniereen date le LMD (licence-master-doctorat)La pétition lancée sur internet en mars 2006pour maintenir sa spécificité par rapportaux autres cursus universitaires n a pas ete

2 QUESTIONS A..

prise en compte Resultat ce cursus de troisans (de la licence 3 au master 2), proposedans une vingtaine d'universités a dûadopter le statut de master

Plus de I DOO « miagistes »formés par an

Toutefois, être en phase avec les attentesdes entreprises reste le point fort de cetteformation A l'université de Bordeaux-I parexemple, l'expertise des systemes d'mjbrmatvm et les services électroniques représententles principales evolutions récentes de noscontenus , explique Henri Nicolas, professeur et codirecteur de la Miage Plus encore,c'est I importance donnee aux cours demanagement qui fait des masters Miage desformations professionnelles de choix

Daniel Marquié, président de la Conferencedes directeurs de Miage

Qu'est-ce qui différencieles Miage des autres

f Les étudiants développent desmu Incompétences tres appréciéespar les entreprises une culture scienti-fique de base alliée a la gestion desentreprises Sans oublier l'ingénieriedes systemes d'information Nousavons toujours mêle ces différentescompetences Cest d'ailleurs ce quien fait un label reconnu »

Les « miagistes » trouvent-ils un emploi facilement ?« Tous nos étudiants trouvent unposte en moins de trois mois Mêmequand la conjoncture est défavorable,les délais n ont jamais excède sixmois Les "miagistes" sont avant toutembauches dans les SSII et les grandes societes qui ont des directions desystemes d'information Nous veillonsqu'ils intègrent les PME-PMI ou qu'ilscréent eux mêmes leur entreprise »

Répartition desenseignementsdes Miage

Sciences et technologiesinformatiques : 25 %

Mathématiques pourl'informatique et ('organisationdes entreprises : 15 %

Gestion des organisations : 15 %

Techniques de communicationet langues : IQ %

Professionnalisation : 20 %

Preuve de cette reconnaissance des etudiants la barre des 1000 miagistes »formes par an a récemment ete franchie< Les entreprises se battent pour avoir nosetudwnte caractérises parleur grande polyvalence , témoigne Henri Nicolas

Face aux evolutions du secteur del'informatique, les masters universitaires« classiques > de deux ans ne sont pas enreste Et tout particulièrement les masterspro Le socle théorique prédominant permetaux étudiants d'acquenr en deux anneesde cursus des spécialités scientifiques ettechniques Maigre tout, les contenus suiventplus que jamais les attentes des entreprises

Ilyaquatreans, l'économe dentreprise s estgénéralisée dans nos contenus confirmeOlivier Baudon, maître de conferences etresponsable de la mention Informatique aI universite de Bordeaux I Et des Vannéeprochaine la gestion de projet va devenir unenseignement apart entière Au nweau scien-tifique, l'architecture logicielle distribuée quzreprésente des besoins industriels spécifiques,in constituer une nouvelle unite »

Preuve de l'intérêt porte par ces étudiants en master auprès des industriels lepartenariat inaugure le 7 janvier 2008entrel'université de Reims-Chanipagne-Ardenneet Cisco II permet aux étudiants d'apprehender les technologies reseaux via unsysteme d'e-leaming E y a cmq ans nousn'aurions pas pu mettre au point ce type deprojetdansuneumxrsite , déclare Christo-phe Dolmsek, responsable de ce programmeintitule Cisco Networking Academy OutreI adaptation des cursus informatiques aumonde de l'entreprise, les diplômes demasters bénéficient sans aucun doute de laconjoncture actuelle Dans leur course aurecrutement, les entreprises oublient demoins en moins a faire appel a eux •

Page 7: Surface approx. (cm²) : 3510 Page 1/8 FORMATIONS BAC+5...26-40 RUE D'ORADOUR SUR GLANE 75504 PARIS CEDEX 15 - 01 44 25 30 01 31 JAN 08 Hebdomadaire Paris OJD : 48643 Surface approx

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Eléments de recherche : SUPINFO : école supérieure d'informatique, toutes citations

L'OFFRE DU MARCHE

Du privé au public, l'objectif estde former 20 DOO étudiants par anDiplôme d'ingénieurETABLISSEMENT COUT/AN INTERNATIONAL

Centrale Nantes(public]

Esiea (privé)

Esigelec(prive] :.j

institut Telecom,ex-GET (public)

Isep (privé)

Supinfo (privé)

512 €

?640€

69SO€

6 semaines de stage minimum,8 mois en moyenne

I semestre minimum

Stage de 2 mois minimum obligatoire semestreconseille

Prepa 2 400 € Universite d ete, stages, semestreCycle mge en universite, annee dite de « césure >nieur 5400€ ou derniere annee en Mastere

7 500 ë

?04€

535 €

512 €

MI stage de 4 mois possibleM2 stage de B mois possible

12 semaines de stage obligatoire en 2' anneeet 20 a 28 semaines obligatoires en 3e annee3e annee complète a I etranger possible

Stage de 30 semaines sur I ensemble de laformation possible, semestre ou annee complètepossible ll doubles diplômes proposes

Stages de 3 a 4 mois projet de fm d etudesde 6 mois, semestre ou année complète

1040€

6500g

4990€

Stage de 2 mois obligatoire,souvent I semestre

Stage de I an possible

Stage ou semestre possible et conseille,maîs non obligatoire

QUELQUES SPECIALITES DANS LE CURSUS

Parcours transversaux transports bioengeneermg

Web 2 O avec Microsoft et Adobe, Business Intelligence robotique (systernes embarques et nouveaux usages grâce à I intelligence artificielle]

Architecture Systemes d information pour la banque,finance et industrie (chaire Sopra Group), images vision artificielleet robotique, pédagogie par la recherche

Ingénieur d affaires avec 2 options distribution ènergie et signauxou informatique et reseaux, mecatromque, ingénieur finance

Ingénierie logicielle, systemes d information,telecoms et reseaux , informatique et finance

Image et multimedia, monétique et securite informatique

5 nouvelles filières de formation a compter de la rentrée 2008ingénierie financiere ingénierie des systemes d information,modélisation mathématique, images et simulations,systemes et logiciels embarques, télécommunications

Systemes d information communicants, methodes dedéveloppements et d intégration de logiciels, architecture materiel,systèmes d exploitation, reseaux et logiciels de base, nformatiqueindustrielle et systemes embarques

Transports intelligents, nanotechnologies, Galileo,systèmes embarques, optique et photomque

Intelligence économique, dont connaissance du monde de la defenseet des armees, correspondant informatique et libertés Option transverse Reseaux et télécommunications infrastructures et services

Technologies Linux et Business Intelligence, management d entrepnses et d'équipes, efficacité professionnelle, developpement personnel

Diplômes master et master MiageETABLISSEMENT

Univerde Bordeaux :master Miage

Universitéde Caen :mister

Univernologique de

liègneluiLJ : masteret ingénieur

COUT/AN INTERNATIONAL QUELQUES SPECIALITES(STAGE, SEMESTRE...) DANS LE CURSUS

200 €

219 €

219 €

512 €

Stage ou semestrepossibles

Stage possibleFiliere délocaliséeau Vietnam

Stage en entreprisede4a6 moispossible

Stage ou semestrepossibles,de 6 ou 12 mois

Services electroniques aspectstechniques, gestionnaires etlégaux du commerce electronique

Architectures logicielles distribuées,vérification, informatique musicale etinteraction, calcul parallele

Reseaux, applications documenta reset images informatique ingénieriede I internet, informatique et aide ala decision

Aide a la decision en logistique fouillede donnees (Data Mining] .ingénieriedes connaissances et supportsd information, systemes reseauxet informatiques, systemestemps réel et informatique enfouieFiliere transversale managementdes projets innovants

COMMENTAIRES

Possibilité de suivre le master Miage a distanceCout 5800€

Parcours nouveaux

Des professionnels interviennentrégulièrement dans les enseignements

Apprentissage en septembre 2008pour 2 des formations du diplôme d ingénieurChaires d entreprises

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26-40 RUE D'ORADOUR SUR GLANE75504 PARIS CEDEX 15 - 01 44 25 30 01

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OJD : 48643

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Eléments de recherche : SUPINFO : école supérieure d'informatique, toutes citations

ET DEMAIN...t: I U C I V I H I I N . . .

« Les entreprises en quête decompétences plus transversales

-•• • ^ • • ••• • ^ •• • ^ •II H^^^Hil H^^^^^^HM^^^^HHHHJean-René Lyon,directeur du Ceisar (Centred'excellence en architectured'entreprise)

dmsent lesbesoins métien architectedu système eformation sorecherches »

Jean-LouisBernaudin,délégué général de Pasc@line

lyant de bonnesîonnaissances;n structuresjrgaiiisationiiel-es sont choisiesm priorité»

C'est pour réfléchir a l'impact destechnologies de l'information sur lesfuturs metiers et pour tenter derepondre a la problématique de

I adéquation entre formation et besoins desentreprises qu'est née, au mois d'avnl 2006,Pabc@lme une association qui associe lesformations d'enseignement superieur aSyntec informatique Même démarche pourlEcolecentraledePans elle a mis en place,au printemps dernier, le Ceisar (Centred'excellence en architecture d'entreprise)La question « quels profils pour quels me-tiers de demain ' > déclenche ainsi unecertaine effervescence Car si elle n'est pasprise en compte des aujourd'hui, de lourdescarences pourraient affecter les entreprisesdans un avenir proche

Dénicher des profils techni-ques n'est plus un problème

Dans un premier temps, Pasc@lme etCeisar ont mené des enquêtes sur les besoinsactuels du marche Les resultats des deuxetudes convergent avec en tête du palmares,la demande en architectes du SI, consultantsmetier, urbanistes et cartographes du SI« Lesentreprtsesrecherchentdesprqfîlscapablesd'ahgnerleurssystemes d'mfarrnattonsurleurstrategie Elles les veulent dotes d'une visionglobale et aptes a tradwre les besoins mekierenanhtieduredusystenwd'wijbrrruitian », indique Jean-René Lyon, directeur du Ceisar

Pour plusieurs entreprises interrogées,trouver des competences techniques n'estplus un problème aujourd'hui, et ne le serapas plus demain Le marche abonde d'inge-nieurs spécialises en différentes technolo-gies et regorge de formations techniques< Selon notre enquête les entreprises trouventksformations techniques lorsqu'elles en éprou-vent le besam, maîs elles souffrent de I absenced'offre déformation pour ceux qui ont laresponsabilité de transformer l'architectured'entreprise danstoutes ses composantes cœur

LapLusgmssedffîciûteestd'vritegrersimplemertidesdiscwlmestradtkionnellementvndependan-tescommelamaîlnsedespmcessiis, l'alignementstratégique l'approche "urbanisme", SDA,l'approche composant, ete » précise Jean-René Lyon Jean-Louis Bemaudm renforcecette idée Lesentrepnsesprefirentrecruterdes profils dotes de competences enfanctumnement d'entreprise lh choisiront enpnortte despersonnes ayant de bonnes connaissances enstntâuresorgantsationnelles »

Cantonnée aujourd'hui aux grandesentreprises cette demande devraits'etendreprogressivement aux PME, et investir desnouveaux secteurs d'activité Les editeursde PGI, par exemple, ont de plus en plusrecours a des competences transversalespour accompagner la strategie d enrichissèment de leurs offres a d'autres applicatifsmetiers Reste que les PME ont du mala démarcher cette catégorie de profils,

qu'elles estiment encore hors de leur portéeEt, de leur côte les ingénieurs briguent (àtort9) en priorité les entreprises duCAC 40

La nécessité d'une révisionprofonde de renseignementsupérieur

Conscientes du vivier d'emplois, lesecoles se doivent d entamer une réflexionqui va au-delà du coup de dépoussiéragesouvent opère dans l'urgence, des dernieresannees des cursus de formation R faudraprobablement en passer par des adaptationsassez profondes de I enseigtiement des établis-sements supérieurs de formation et des ecolesd'rngemeursinjbrinatiquesettekcoms » insistele délègue general de Pasc@lme

Une chose est sûre cependant le marcheest la Et il y a peu de chances de voir cesprofils externalises en Inde ou en Chinecomme le sont les développeurs ils doiventtravailler en étroite collaboration avec lesmetiers Les jeunes ingénieurs devraienttrouver dans ces nouveaux metiers, uneperspective de developpement personnelplus attrayante Avec ces professions eniergentes qui supposent des missions tres vanées, articulées autour des différentes enbles qui composent l'entreprise les étudiantsdevraient retrouver le chemin des filièresscientifiques C est ce qu'ils espèrent aPasc@lme et au Ceisar •