Sur les traces de personnalités

fontenaisiennes méconnues :

Quelques images de la promenade des

Journées Européennes du Patrimoine

(dimanche 16 septembre 2012)

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Place de l'Église : en face du domicile fontenaisien de François Augustin Reynier de Jarjayes (1745-1822)

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Décédé à Fontenay-aux-Roses en 1822, Reynier de Jarjayes était un proche de Louis XVI et de la reine Marie-Antoinette (il était marié avec sa seconde femme de chambre). A partir de 1790, il échafauda plusieurs plans pour les faire évader. En 1972, il a inspiré a inspiré le personnage

de lady Oscar dans le manga Les Roses de Versailles.

La demeure de Denis Thierry [château Laboissière, coté terrasse] : le libraire-éditeur Denis Thierry (1636?-1712)

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Éditeur parisien de Racine, Molière, Boileau, La Fontaine..., Denis Thierry achète des terrains à Fontenay-aux-Roses en 1692 pour y faire bâtir sa maison des

champs. C'est aussi l'année du décès de son fils (le 13 juillet).Achevée en 1698, sa demeure comporte, sur la grille de la terrasse, un rat de ville et un rat des champs (référence à la fable du même nom dans laquelle le fabuliste

« oppose » la vie à la ville à la vie à la campagne?).

12 rue Georges Bronne (ex-rue des Jardins): le biologiste Paul Portier (1866-1962)

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Paul Portier, ami du prince Albert 1er de Monaco (1848-1922), a participé, aux cotés du « Prince navigateur » à plusieurs campagnes océanographiques. Lors de l'une d'entre elles, en 1901, il « découvre » les propriétés de l'anaphylaxie (l'allergie) avec Chaude Richet mais seul ce dernier sera récompensé du Prix Nobel 1912 pour cette découverte fondamentale.

4 rue Laboissière : le critique gastronomique Léon Brisse (1813-1876)

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Surnommé « le ventriloque » (en raison de

son ventre imposant), caricaturé à la une de multiples journaux, le baron Brisse est l'un des

premiers critiques gastronomiques. Installé à Fontenay-aux-Roses qu'il connaissait peut être par Alexandre Dumas ou/et

par le cabaret du Coup du Milieu (rue Pasteur), Léon

Brisse n'avait que quelques mètres à

parcourir pour s'attabler au restaurant Gigout

[l'actuel « Fontaine aux Roses »] où la légende

prétend qu'il serait décédé juste avant un repas … ce que ne confirme pas l'acte

de décès.

111bis rue Boucicaut : le coureur cycliste Daniel Thuayre (1924-1980)5

Si le 111bis rue Boucicaut est connu

des anciens fontenaisiens pour y avoir abriter un

pittoresque magasin de couleurs, cette adresse fut aussi celle d'un coureur

cycliste, qui participa à 3 tours de France entre 1947 et 1950. Loin de faire de la figuration, il termina l'édition 1947 à la 16eme place et se classa

40eme en 1948. En 1950, il dut

abandonner alors qu'il était classé

6eme.

97 rue Boucicaut : la comédienne Suzanne Brohan (1807-1887)

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Premier prix de comédie au conservatoire à l'âge de 14 ans, Suzanne Brohan a connu une carrière fulgurante (le théâtre du Vaudeville, puis l'Odéon puis la Comédie française) qu'elle abandonna en 1842 pour élever ses 5 filles (deux lui succéderont d'ailleurs sur les planches

« sans l'éclipser » selon les critiques).

Elle s'installe à Fontenay-aux-Roses en 1865 pour se rapprocher de son petit fils scolarisé au collège

Sainte-Barbe-des-Champs.

En face du 19 rue Ledru-Rollin : l'homme de lettres Paul Léautaud (1872-1956)

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Associé au pavillon du 24 rue Guérard qu'il a habité jusqu'en 1956, Paul Léautaud a passé ses toutes premières semaines fontenaisiennes, durant l'été 1911,

dans un appartement du 19 rue Ledru-Rollin.

Rue Jean Lavaud : l'artiste Sébastien Laurent (1887-1973)

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Dessinateur de billets pour la Banque de France, Sébastien Laurent est aussi le légataire universel d'un peintre connu au Japon mais ignoré en France : Raphaël Collin (1850-1915). Ce dernier, qui a formé de nombreux peintres japonais, possédait ou louait plusieurs maisons à

Fontenay-aux-Roses : celle de la rue Jean Lavaud comportait dans son jardin une chapelle qui garde, aujourd'hui encore, ses mystères (provenance, signification...).

Ceci n'est qu'un aperçu des 21 étapes qui ontcomposé la promenade du

dimanche 16 septembre 2012 organisée dans le cadre

des Journées Européennes du Patrimoine.

Les photographies sont de Claude Desplanches (pour les étapes 1 et 2)

et Emmanuel Infanti .