supplément au numéro du mercredi 18 octobre 2017....

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Supplément au numéro du mercredi 18 octobre 2017. Ne peut être vendu séparément. UN HIVER SEREIN © Depositphotos Seniors Bien dans son assiette, dans son domicile, dans ses baskets, bien avec ses parents, ses enfants, son animal de compagnie… Nos conseils pour se sentir… bien 8 place Notre Dame du Loc SAINT-AVÉ 02 97 41 71 39 SOLUTIONS AUDITIVES MORBIHAN AUDITION DREUMONT Pôle de santé - Espace Monistrol - LORIENT MX265974 ACCÈS FACILE PARKING GRATUIT Antoine Dreumont MASTER Audiologie D.E. Audioprothésiste Attaché CHU Pontchaillou Rennes RENSEIGNEMENTS ET EXPERTISE GRATUITS Tél. 02 97 88 33 33 49

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Supplément au numéro du mercredi 18 octobre 2017. Ne peut être vendu séparément.

UN HIVERSEREIN

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Bien dans son assiette, dans son domicile, dans ses baskets, bien avec ses parents, ses enfants, son animal de compagnie… Nos conseils pour se sentir… bien

8 place Notre Dame du Loc

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À température ambiante :- Des pâtes, du riz, des légumessecs, du quinoa… Ils se conserventtrès longtemps. Rangez-les dansun endroit sec, et dans l’obscurité.Ils serviront de base ou d’accompa-gnement pour de nombreusesrecettes ;- Des conserves de thon, demaquereau ou sardines. Tous cespoissons sont riches en Oméga 3.Elles se garderont également plu-sieurs mois ;- Des tomates pelées en jus, enboîtes de 500 g ainsi que duconcentré de tomates, en boîtesde 50 g. Pouvant se conserverassez longtemps, vous pourrez pré-parer avec ces ingrédients unesauce pour un plat de pâtes, cuisi-ner une lasagne maison sans diffi-culté ;- Des bouillons cubes delégumes, de volaille (10 à 11 g),du fond de veau et de volaille ainsique du court-bouillon en poudre.Ils donneront du goût à tous vosaccompagnements ;- Des herbes aromatiques répar-ties dans de petits pots de verre.Par exemple du thym, de l’aneth,

de l’origan, des clous de girofle,de la noix de muscade, du curcu-ma et de la cannelle.- Du vinaigre balsamique et duvinaigre de cidre.

Au frais, au congélateur- Composez-vous une petiteréserve de légumes de base. Parexemple des petits pois, des hari-cots demi-secs ou des flageolets,des haricots verts extra-fins, unejulienne de légumes, une poêléede légumes et un fond d’artichaut.Cette liste n’est, bien entendu,pas exhaustive. Vous pouvez yajouter tous les légumes que voussouhaitez ;- Des fruits rouges ;- Des herbes et des épices : basi-lic, coriandre, aneth, gingembre,curcuma…- Des plats préparés par vous-même le week-end, en portion de2 personnes.Pour ne pas vous retrouver à courtd’idées ou d’ingrédients, préparezles menus une semaine à l’avanceet calculez les ingrédients dontvous allez avoir besoin. Vous évite-rez ainsi d’avoir des restes.

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Le secret de la « cuisine santé »,c’est… de cuisiner. De ne pas s’enremettre aux plats tout préparés,qui comportent souvent de (trop)grandes quantités de sel, degraisses, de sucres cachés et troppeu de nutriments essentiels.Préparer nos repas nous ferait man-ger plus sainement. C’est d’ailleursprouvé au niveau scientifique. Uneétude américaine publiée dans lejournal Public Health Nutrition amontré que le fait de cuisiner etmanger chez soi, c’est consommermoins de glucides, moins de sucreset moins de matières grasses.

Petits conseilspour soigner votre assietteCuisiner maison, c’est aussi seréunir en famille ou entre amis.Comme l’indique l’INPES, « les Fran-çais apprécient particulièrement laconvivialité qui les entoure et c’estune bonne chose. Cela joue un rôleimportant dans l’appréhension dece que l’on mange. C’est aussi unmoyen avéré de lutter contre l’obé-sité ». Une étude menée sur182.836 enfants et adolescentsâgés de 3 à 17 ans le confirme.- Privilégiez les calories pleines.

Autrement dit, celles qui sont appor-tées par les aliments porteurs denutriments qui véhiculent l’éner-gie, mais aussi des micronutri-ments indispensables au bon fonc-tionnement de l’organisme. Unexemple ? Les lentilles, riches ensucres complexes (que l’on appelleaussi les sucres lents) mais aussi enprotéines, en potassium, en fer, enmagnésium…- Consommez moins de sel et plusde potassium. Vous trouverez cedernier dans les oléagineux, lesfruits et légumes secs, sans oublierles brocolis frais. Lisez attentive-ment les étiquettes des aliments.Vous pourrez ainsi mieux traquer lesel caché dans les plats préparés,les soupes industrielles, les charcu-teries et les fromages notamment.- Associez les aliments avec discerne-ment. Saviez-vous par exemple queles viandes, les fromages à pâtedure et les céréales sont des acidi-fiants ? Ils peuvent donc être à l’ori-gine d’un déséquilibre du métabo-lisme. Pour rétablir l’équilibre, ajou-tez-leur des fruits, des légumes, desamandes ou… des graines.- Prenez des acides gras essentiels.Vous en trouverez dans les huiles

de colza, de noix, d’olive et de…cameline. Toutes sont riches enOméga 3. Vos artères et vos vais-seaux vont adorer !

Acides gras trans à fuirLes acides gras trans (AGT) dits tech-nologiques, utilisés comme stabili-sateurs et conservateurs, per-mettent aux industriels de proposerdes produits plus fermes et plusstables, donc moins sensibles aurancissement. Pizzas, viennoiseries,barres chocolatées, huiles de fri-ture, biscuits… Autant dire quevous ne pouvez pratiquement pas yéchapper, et pourtant vous devriezles fuir.L’ensemble des travaux scienti-fiques parvient aux mêmes conclu-sions. Une consommation excessived’AGT dits technologiques (supé-rieurs à 2 % de l’apport énergétiquetotal) est associée à une augmenta-tion du risque cardiovasculaire.Selon l’Agence nationale de sécuri-té sanitaire de l’Alimentation(ANSES), « ces effets néfastespassent par une augmentation du« mauvais » cholestérol (LDL) etune baisse du « bon » cholestérol(HDL) ».

SENIORS

Des aliments à avoir sous la main

Destination Santé

Pour votre ligne toutcomme pour unemeilleure ambianceà la maison, mettez-vousà la cuisine. Vous pourrezmitonner des plats à lafois simples et bons pourla santé de toute lafamille. Et bannissez lesrepas devant la télévision.

Alimentation santé ?Cuisinez !

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Pour garder ou retrouver la ligne,nous sommes nombreux à suivredes régimes minceurs. Mais on lesait, à terme, la frustration n’en-traîne que vengeance. Si vous nemangez pas suffisamment et/ou éli-minez plusieurs aliments pendantdes semaines, des carences etreprise de poids se profilent en lignede mire.Des scientifiques de l’Inserm ont lasolution pour éviter le cycle du yoyoet vous aider à vous sentir bien dansvotre corps : écoutez votre appétitet faites-vous confiance pour sentir

vos réels besoins et envies ! « Lespersonnes qui mangent unique-ment si elles ont faim et s’arrêtentune fois rassasiées, indépendam-ment de leurs émotions dumoment, ont moins de risque d’êtreen surpoids ou obèses », expliquel’équipe du Dr Sandrine Péneau,nutritionniste à l’Inserm pour quiles mentions « Mangez lente-ment »,« Écoutez votre faim », ouencore « Faîtes confiance à vossignaux corporels » pourraient (…)tout à fait figurer au Programmenational nutrition santé (PNNS).

Écouter sa faim pour garder la ligne

2 Mercredi 18 octobre 2017 Le Télégramme50

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Un même appareil pour couper,mixer, hacher, peser, mélanger,pétrir, cuire, bref, tout faire !On comprend aisément le franc suc-cès remporté par ces véritablespetits commis de cuisine ! Et le pré-curseur de cette robot-mania, c’estbien évidemment le Thermomix,commercialisé depuis 1971, quiaugmente ses ventes d’environ 20à 30 % par an et crée une véritablefrénésie chez ses utilisateurs,notamment via les nombreuxblogs de cuisine qui lui sont consa-crés.

Un assistant culinaireimposantPlus récemment, d’autres marquesse sont mises à concurrencer legéant Vorwerk avec des appareilstout aussi perfectionnés, tels quele Cuisine Companion de Moulinexou le Kenwood Cooking Chef Pre-mium, eux aussi vendus à plu-sieurs millions d’exemplaireschaque année. Une vraie sagadonc, qui traduit le retour de la ten-dance du « fait maison » et du sou-ci de manger sain. Avec eux, les

robots ne sont plus des outils élec-triques, mais bien des appareilsdotés d’une certaine autonomie.Les adopter, c’est changer samanière de cuisiner et accepter laprésence constante d’un nouveauvenu dans la cuisine : l’assistantculinaire est un appareil impo-sant !Certains modèles professionnelspouvant peser jusqu’à 20 kg,mieux vaut donc lui réserver uneplace qui le rendra facilementaccessible afin d’éviter de le dépla-cer trop souvent. Mais puisque sapolyvalence pousse de nombreuxautres petits équipements vers laretraite, le nouveau volume néces-saire dans la cuisine sera en partiecompensé.

Principal bémol : le prixCertains pourtant demeurent scep-tiques. Principal bémol, le prix,relativement élevé. En effet, si l’ontrouve des appareils d’entrée degamme aux fonctionnalitésbasiques aux alentours de 300 ¤, ilfaut plutôt compter entre 1.000 et1.200 ¤ pour un robot haut de

gamme. Un budget important,mais qui, selon les convaincus, estlargement justifié par un impor-tant gain de temps.

Un plaisirde cuisiner intact ?Autre interrogation récurrentechez les passionnés des four-neaux : lorsqu’un appareil fait toutà votre place que reste-t-il du plai-sir et de la créativité en cuisine ?Quoi qu’il en soit, il semble que lerobot cuiseur soit un allié de choixpour ceux qui aiment mitonnereux-mêmes de bons petits plats,mais ont un emploi du temps bienrempli et des activités auxquellesils souhaitent pouvoir se consacrerpleinement.De même, les chefs amateurs quiaiment expérimenter et innoveravec un matériel fiable et perfec-tionné y trouveront leur compte.Quant au plaisir et à la créativité, ilsemble qu’ils soient au rendez-vous, si l’on en croit le très grandnombre de recettes alléchantes aurobot-cuiseur, disponibles entreautres sur internet.

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Robots cuiseurs.On saute le pas ?Willy Aboulicam

C'est la star incontestéedes cuisines et lapromesse faite auxgourmets de toutpréparer, rapidement etsans effort ! Qui ? Lerobot cuiseur bien sûr,qui séduit de plus en plusde consommateurs et faitparfois débat.Alors, nouveau gadgetcoûteux ou vraierévolution culinaire ?

Exit la bruyante cocotte-minute etl’encombrant cuit-vapeur qui faitdéborder les placards de cuisined’innombrables accessoires en plas-tique. Pas question en revanche derenoncer à ce mode de cuisson, à lafois diététique et sain, puisqu’il per-met de cuisiner sans graisses et enpréservant les propriétés de nos ali-ments. Peut-être envisagez-vousdéjà de passer au four vapeur, pourcuire, décongeler, réchauffer etmême stériliser, et surtout, prendre

soin de votre ligne et de votre san-té. À savoir tout de même que souscette offre, on distingue des pro-duits très différents, allant desfours 100 % vapeur, aux combinésen passant par les fours à vapeurassistés (ou « Steam Assist ») etqu’il convient donc de bien se ren-seigner et identifier ses besoinsavant de se décider.Quant aux prix, ils varient entre 700et 1.500 ¤ pour un grand nombre demodèles.

Rien de tel qu’un bon jus de fruitou de légumes frais pour rester enbonne santé, faire le plein de vita-mines et de minéraux et se sentirtoujours en forme ! Orange-ca-rotte ? Betterave-framboise ?Toutes les combinaisons sontbonnes à condition que les proprié-tés des végétaux soient respectées.Pour cela, il semble qu’il vaillemieux privilégier l’extracteur dejus à la traditionnelle centrifu-geuse.

Et pour cause, contrairement àcette dernière, il broie les alimentsà une vitesse très lente, préservantainsi leur structure et évitant unphénomène de chauffe, ce qui per-met de garder parfaitement intactsvitamines et nutriments.Le petit plus : souvent polyvalents,ces appareils permettent égale-ment de varier les plaisirs en réali-sant des laits végétaux, mais aussides sorbets ou des smoothies.Comptez de 100 à 300 ¤ environ.

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SAMEDI 21 OCTOBREde 15 h à 18 h

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Inscrivez-vous !

Bien manger pour bien se porter…Le plaisir est assurémentle premier jalon de la santé!

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Four vapeur. Innovant et sain

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L'extracteur. Un allié santé

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3 Mercredi 18 octobre 2017 Le Télégramme51

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« S’agissant des lunettes, des pro-thèses dentaires et de l’audition,nous fixons l’objectif de 100 % deprise en charge pour 2022, car lacouverture reste trop faible aujour-d’hui. Nous réaliserons cet objectifsans augmenter le prix desmutuelles », promettait EmmanuelMacron, alors qu’il était candidat àl’élection présidentielle.

1.100 ¤ par oreille à chargeActuellement, la prise en chargedes prothèses auditives dépend devotre âge. Si vous avez plus de 20ans, elles sont remboursées à hau-teur de 60 % sur la base d’un tariffixé à 199,71 ¤, quelle que soit laclasse de l’appareil prescrit.L’utilisation d’une prothèse audi-tive nécessite également l’achat

d’accessoires divers : embouts auri-culaires, écouteurs, microphones…Ils sont également pris en charge àhauteur de 60 % sur la base destarifs suivants : 5,32 ¤ pour les écou-teurs, 9,17 pour le microphone,4,52 pour le potentiomètre, 4,51par an et par appareil, pour unembout auriculaire. Le tout biensûr, sur présentation de la prescrip-tion médicale et des justificatifs dedépenses.À noter que la complémentaire san-té peut, si le contrat souscrit le pré-voit, prendre en charge tout ou par-tie des frais restant. Une étude réali-sée en 2015 sous l’égide de l’asso-ciation UFC-Que Choisir a montréque les patients concernés conser-vaient une dépense à leur chargede l’ordre de 1.100 ¤ par oreille…

C’est un fait : notre auditions’étiole avec l’âge. Tout repose eneffet sur les cellules cillées. Situéesdans l’oreille interne, elles sontchargées, par l’intermédiaire dunerf auditif, de transmettre les sonsau cerveau, sous forme de signalélectrique. « Nous bénéficions d’uncapital d’environ 10.000 à 15.000de ces cellules sensorielles à la nais-sance », explique le Dr Didier Bou-carra, médecin ORL. « Problème,elles se dégradent à mesure quel’on prend des années et ne se régé-nèrent pas ».Cette perte progressive se précipitedès la cinquantaine et encoredavantage à partir de 70 ans. Dueau vieillissement normal del’oreille, elle est accélérée sous l’ef-fet d’expositions au bruit environ-nant, la survenue de traumatismesou d’antécédents d’otites à répéti-tion. Résultat : les seuils auditifsaugmentent et la perte de percep-tion des sons aigus altère la compré-hension de la parole. Autrementdit, la personne entend mais necomprend pas de façon distincte.

AppareillageLe Pr Bouccara insiste sur « l’impor-

tance de consulter un ORL dès lespremières gènes. Nous réalisonsdes tests auditifs de façon à confir-mer ou infirmer le diagnostic depresbyacousie. Dans le premier cas,nous orientons le patient vers unappareillage. Car malheureuse-ment, il n’existe aucun médica-ment ».De nombreux progrès ont été réali-sés ces dernières années en matièred’audioprothèses. Le médecin cite« l’efficacité bien sûr mais aussi laminiaturisation, point très impor-tant pour les patients. Et enfin,toutes les approches liées au numé-rique et à la connectique ».Un exemple ? « Les patientspeuvent désormais appairer leurtéléphone portable à leur systèmeauditif et entendre directementleur interlocuteur dans leurs appa-reils. Même chose pour la télévi-sion. Demain, l’on imagine égale-ment pouvoir appairer deux sys-tèmes d’audioprothèses pour facili-ter la communication entrepatients ».Le Dr Bouccara ne nie toutefois pas« le frein financier » au niveau de laprise en charge de ces prothèses(lire ci-contre). Sur les six millions

de malentendants français, seuls1,5 million seraient équipés. Et prèsde la moitié (2,1 millions) des4,5 millions de « non-équipés »,renonceraient en raison des prixtrop élevés.« Il n’empêche qu’il est importantde consulter », reprend-il. « C’estaussi une question de lien social. Ilest important de rester le plus long-temps possible dans la communica-tion ».

Préserver aussi la mémoireIl ajoute une ultime bonne raisonde ne pas patienter : la préserva-tion de la mémoire ! Et pour cause,« une étude de cohorte réalisée surplus de dix ans de suivi a en effetmis en lumière une corrélationentre les troubles de l’audition etune diminution des performancesaux tests cognitifs », conclut le doc-teur Bouccara.

tSourceInterview du Dr Didier Boucarra,

4 septembre 2017 –

Site de l’Assurance-maladie

UFC-Que Choisir, Un marché verrouillé

au détriment des malentendants,

septembre 2015.

Les Français sont 92 % à estimer que le prix est le premier frein à l’appareillage(étude Opinion Way « Les Français de 45 ans et plus et l’audition »).

La complémentaire intervient auniveau du reste à charge, que cesoit en totalité ou en partie. Avantde choisir, il convient d’être atten-tif à quelques critères bien spéci-fiques.En cas d’hospitalisation parexemple, les frais de séjour sont-ils pris en charge dans tous lestypes d’établissements ?Existe-t-il des limitations de duréede prise en charge, par exemplepour la psychiatrie ou pour larééducation ? Le forfait journalierhospitalier est-il remboursé ? Pourquel montant et quelle durée ? Lacomplémentaire rembourse-t-elleles dépassements d’honoraires ?

Si oui, jusqu’à quel niveau ? etc.

Comparer les offresSi vous souffrez de troubles audi-tifs, veillez bien sûr particulière-ment à ce chapitre. D’autant plusque les montants remboursablespeuvent être exprimés de diffé-rentes manières. Il peut s’agird’un barème forfaitaire. Ou depourcentages, fonctions de la basede remboursement de l’Assurance-maladie. Ce qui ne facilite malheu-reusement pas la compréhen-sion…N’hésitez pas enfin à contacter plu-sieurs mutuelles et à comparerleurs offres respectives.

Bien choisir sa complémentaire

Prothèses auditives. Bientôtune évolution de la prise en charge ?

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Destination Santé

Vous éprouvez desdifficultés à suivre uneconversation dans un lieubruyant ? Vous devezmonter le volume dutéléviseur ? Ne négligezpas ces signes d’alerte,susceptibles d’évoquerune presbyacousie.Autrement dit, unedégradation de l’auditionliée à l’âge. Et ellecommence tôt !

Conserver longtempsle plaisir d’entendre

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SENIORS4 Mercredi 18 octobre 2017 Le Télégramme52

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« Notre capital santé dépend denous : se lever pour bouger est lemeilleur moyen de le faire fructi-fier, » explique le professeur Fran-çois Carré, cardiologue au CHRU deRennes.

Au quotidienEt plutôt que de parler de « sport »où un objectif de performance estgénéralement défini, il préfère par-ler d’« activité physique ». Laquellecorrespond à tous les mouvementsde notre corps produits par lacontraction des muscles, entraî-nant une dépense en énergie supé-rieure à celle du repos. Autrementdit, le type d’activité qui peut êtreeffectué dans le cadre du travail,des transports ou à domicile.Cela peut commencer par abandon-ner les ascenseurs au profit desescaliers, descendre du bus à l’arrêtprécédent l’habituel, laisser la voi-ture au garage pour les courts tra-jets ou s’octroyer 15 à 20 minutesde marche chaque jour.

La motivation par le groupe« La marche, c’est la base », com-plète Bruno Quiguer. « Mais le plusimportant est de trouver une disci-

pline qui plaît. Et pour cela, il nefaut pas hésiter à pousser les portesdes associations et effectuer desséances d’essai ».Il donne l’exemple d’une activitécomme le yoga, adaptée à la remiseen forme comme à l’entretien phy-sique. Sur le plan de la santé, elle atout bon.Une étude indienne publiée en2016 a par exemple mis en évi-dence des bienfaits indéniablespour la tension artérielle. Et moinsde tension, c’est un risque d’acci-dent vasculaire cérébral (AVC) égale-ment diminué. « Le yoga est aussibénéfique pour la respiration, lasouplesse, la posture, l’équilibre »,explique le coach qui cite encore lePilates pour le travail au niveau desmuscles profonds.Le sport en groupe contribue aussiau lien social. Sans compter qu’« ilest très difficile de se motiver sur ladurée en pratiquant seul dans soncoin », poursuit-il. C’est pourquoi,si vous n’êtes pas attiré par uneassociation, « essayez de mobiliserun ou une ami(e) ou un voisin pouraller marcher, courir, pédaler. Maissurtout, commencez en douceur. Sivous souhaitez courir, passer par la

case médecin traitant. Ensuite,démarrez par des séances demarche lente, puis rapide avant decourir. D’abord à vitesse lente,avant d’augmenter le rythme petità petit ».Le coach préconise également lanatation, une activité portée quipréserve le système articulaire. Elleest également bénéfique sur lesplans cardiovasculaire et respira-toire.

Être humbleSelon Bruno Quiguer, « respecterles étapes, y aller progressivementconstitue des conditions indispen-sables pour retrouver la forme phy-sique. Après une longue période desédentarité, il faut être humble etaccepter de ne plus être capable deréaliser des exercices ou des sériesque l’on faisait facilement dix ansauparavant. C’est un message queje délivre tous les jours ».

tSource- Interview de Bruno Quiguer,

2 septembre 2017 www.fedecardio.org

- 8 th Annual Conference of the

Cardiological Society of India (CSI)

New Delhi (Inde), 8-10 décembre 2016.

Montres connectées. Utiles ?

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Activité physique. Les clésdu retour vers la forme

Essayez de mobiliser un ou une ami(e)ou un voisin pour aller marcher !

SENIORS

Les bracelets et autres montresconnectées sont particulièrementutilisés par les sportifs, tels que lescyclistes ou les coureurs à pied. Ilsleur permettent de contrôler leurrythme cardiaque à l’effort, que cesoit à l’entraînement ou en course.Un conseil : pour un premierachat, optez pour la simplicité.Ces appareils peuvent aussi êtreemployés dans une perspectived’amélioration de sa santé ou desuivi de paramètres spécifiques.Pour un diabétique, il s’agit parexemple de mesurer sa glycémie.Plus globalement, au-delà de la fré-quence cardiaque, ils permettentde recueillir des informations sur

son mode de vie : nombre de pasparcourus dans la journée, dis-tance réalisée, voire la durée dusommeil. Dans un référentiel debonnes pratiques destiné aux fabri-cants et publié en 2016, la HauteAutorité de Santé (HAS) citequelques études ayant mis en évi-dence des bénéfices en termesd’activité physique et de perte depoids chez des personnes souffrantd’obésité.Au-delà des données techniques,les auteurs insistent en parallèle,sur l’importance de la définitiond’objectifs, de la présence d’unréseau de soutien voire de laconsultation d’experts en ligne.

Rameur, stepper, vélo elliptique, voiretapis de course… Alignées dans lessalles de fitness, ces machines pro-posent de travailler votre cardio touten restant au chaud. De là à s’en offrirpour une pratique à domicile, il y a unpas que le coach brestois Bruno Qui-guer ne préconise pas forcément defranchir. Et pour cause. « J’observequ’il est très compliqué de se motiverseul ou même en couple, à la maison.Au début, les gens s’en servent et aufil du temps, l’appareil est délaissé ».Faute de motivation de son proprié-taire, sur la durée.Voilà pourquoi, avant de se lancerdans l’achat d’un rameur et/ou d’unvélo elliptique, il convient de se poserles bonnes questions. Indépendam-ment du budget, avez-vous la place deglisser un appareil potentiellementencombrant chez vous ? Prendrez-

vous du plaisir à réaliser cet effort,dans ces conditions ? Quels créneauxhoraires bénéficiez-vous pour cettepratique ? Quel est votre objectif, etc.Si vous redémarrez l’activité physiqueet souhaitez pratiquer une activité enendurance, pourquoi ne pas essayer lamarche - puis la course - ou le vélo ?Vous pourrez compléter cet entraîne-ment par quelques exercices de renfor-cement musculaire.

Du gainageÀ l’image du gainage : en positionhorizontale, appuyé sur les avant-bras, jambes tendues, sur la pointedes pieds. Commencez par 5 séries de20 secondes. L’exercice est très béné-fique pour les muscles profonds. Unbon point pour la posture et pour pré-venir les douleurs lombaires. Sansmatériel coûteux.

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Destination Santé

« Il faut bouger et inscrirele mouvement dansla durée », lance BrunoQuiguer, coach sportifà Brest. Facile à dire,direz-vous… L’enjeu estbel et bien de repoussercet ennemi qui gagnedu terrain : la sédentarité.La recette elle, doit êtreadaptée à chacun.

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Matériel de fitness. Avant d’acheter…

Mieux vaut travailler votre cardio en salle plutôt que d’investir dans une machinepersonnelle à domicile.

5 Mercredi 18 octobre 2017 Le Télégramme53

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Des pistes pour garder vos parents chez eux

La téléassistance est l’un des ser-vices proposés par les prestatairesd’aide à domicile.En cas de problème, de chute ou demalaise, la personne peut joindreune plateforme téléphonique24 heures sur 24 et 7 jours sur 7.

Porter le dispositifen permanenceSelon le degré d’urgence de la situa-tion, un proche est contacté ou uneintervention est déclenchée pourporter assistance à la personne. Latéléassistance exige l’installationd’un système de micro-haut-parleurdans le logement : il permet au télé-opérateur et à la personne âgée decommuniquer à distance.Le bénéficiaire du service doit por-ter en permanence un émetteur-ré-cepteur relié à une centraled’écoute : il s’agit d’une montre au

poignet ou d’un médaillon (ci-contre un modèle de la nouvellegamme Libr’Alerte de la sociétéVitaris) qui permet de déclencherl’alarme et la mise en relation.L’opérateur évalue le degré d’ur-gence de la situation afin d’éviterl’envoi systématique des secours,souvent traumatisant. Il a accès àtoutes les informations préalable-ment remplies sur la fiche de la per-sonne.

Souscrire un abonnementCette fiche comporte notamment laliste des personnes à prévenir sus-ceptibles de se rendre rapidementau domicile de la personne, parexemple les voisins. Si la personnene répond pas, l’intervention dessecours sera immédiatementdéclenchée.Pour bénéficier de la téléassistance,il faut souscrire un abonnementauprès de certaines structures asso-ciatives ou de sociétés privées. Cer-taines communes ou certains dépar-tements proposent aussi ce service.Le coût de l’abonnement diffèred’un prestataire à l’autre. Il peutêtre pris en charge dans le cadre del’APA (allocation personnalisée d’au-tonomie). Sous certaines condi-tions, les mairies peuvent participersoit aux frais d’installation, soit auxfrais d’abonnement. Contactezvotre mairie qui vous communique-ra les coordonnées des organismesqui proposent ce service près dechez vous.

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Lorsque nos parents fragiliséspar le grand âge ne parviennentplus à assurer eux-mêmes denombreux gestes du quotidien,nous devenons alors des« aidants » un peu désemparés.Même quand le domicile est suf-fisamment bien équipé et organi-sé, une aide journalière devientnécessaire, ne serait-ce que pourfaire les courses ou préparer lesrepas, et nous ne sommes pastoujours en mesure d’assurercette présence.

Prestataires ou mandataires,des aides à la carteC’est là qu’entrent en jeu les ser-vices d’aide à domicile dont lavocation est d’aider les per-sonnes âgées à faire ce qu’ellesn’ont plus l’envie ou les capaci-tés de faire. Ils doivent remplirdes obligations réglementairesstrictes et rendre des comptesrégulièrement au conseil dépar-temental qui contrôle notam-ment la qualité de leurs presta-tions et encadre leurs tarifs.

Les services d’aide à domicilepeuvent être gérés par des CCAS(centres communaux d’actionsociale), par des associations oupar des entreprises commer-ciales. Ils se classent en deuxcatégories : les services presta-taires et les services manda-taires.Dans un service prestataire, lesaides à domicile sont salariéespar le service d’aide à domicile :la personne bénéficiaire du ser-vice règle à l’organisme une fac-ture correspondant à sa consom-mation. Un service mandatairese contente de mettre directe-ment en relation la personneâgée avec un intervenant qu’elleestime compétent. Dans ce cas,l’aide à domicile est salariée dela personne âgée qui doit doncêtre en capacité d’assumer lerôle d’employeur.Pour trouver un service d’aide àdomicile près de chez vous,adressez-vous à votre point d’in-formation local : il vous commu-niquera la liste des organismes

qui interviennent dans le sec-teur.Parmi eux, on trouve beaucoupd’associations dont l’action estsoutenue par des bénévoles. Lesinterventions des aides à domi-cile concernent principalement :l’entretien du logement et dulinge, l’aide au lever, l’aide à latoilette, l’aide aux courses, lapréparation des repas, la prisedes repas et l’aide au coucher.

Des services de courtoisiePour des personnes encore large-ment autonomes mais isolées ouseules, les services commerciauxprestataires comme « Veiller surmes parents » récemment crééspar La Poste se proposent d’assu-rer de courtes visites de courtoi-sie, ainsi qu’une téléassistance.Pour toutes ces questions,consultez le portail national d’in-formation pour l’autonomie despersonnes âgées et l’accompa-gnement de leurs proches :www.pour-les-personnes-agees.gouv.fr

Il existe de nombreuses aidesfinancières pour soutenir les per-sonnes âgées qui souhaitent conti-nuer à vivre chez elles.L’APA (allocation personnaliséed’autonomie) à domicile, est ver-sée sans condition de ressourcesaux personnes âgées de plus de60 ans en perte d’autonomie.L’aide au logement est verséesous conditions de ressources parla CAF (caisse d’allocations fami-liales).Un crédit d’impôt est accordépour l’utilisation d’un serviced’aide à domicile ou l’emploid’une aide à domicile.En cas de handicap reconnu avant

vos 60 ans, vous avez droit à laPCH (prestation de compensationdu handicap).

Se renseigner auprèsdu conseil départementalD’autres organismes peuvent éga-lement vous attribuer des aidesen fonction de votre situation,comme vos caisses de retraite,votre mairie ou votre conseildépartemental. Pour y voir plusclair et faire le point sur vosdroits, il convient de se rensei-gner auprès de votre conseildépartemental, car certainesaides ne sont pas cumulablesentre elles.

L’aide à domicileLa téléassistance pour réagir vite

Willy Aboulicam

Il existe de nombreuxservices et aides quipermettent aux parentsarrivant au seuil du 4e âgede résider le pluslongtemps possibledans leur domicile.

SERVICES À LA PERSONNE À DOMICILE

Les équipes d'assistantes de vie qualifi ées d'Avenir Sénior Plus aident chaque jour les personnes en perte d'autonomie,qu'elles soient âgées, handicapées ou tout simplement pour être secondées dans leur vie quotidienne.Notre structure est agréée et autorisée.N° SAP 532947280

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Bénéficier d’une aide

6 Mercredi 18 octobre 2017 Le Télégramme54

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Préparez votre avenir !SENIORS

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SENIORS7 Mercredi 18 octobre 2017 Le Télégramme55

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Si les dons manuels ne nécessitentpas d’actes notariés, les dons fami-liaux d’argent encadrés par la loiTEPA doivent en revanche être

déclarés au fisc.Dans un délai d’un mois suivant ledon, son bénéficiaire doit en fairela déclaration par l’intermédiairede l’un des formulaires spécifiquesà la recette des impôts de son domi-cile.Le formulaire cerfa 2731 (version2015) est le formulaire de déclara-tion de dons de sommes d'argentbénéficiant d'une exonération dedroits de mutation à titre gratuiten application de l'article 790 G duCode général des impôts.Mieux, avec le formulaire N°2735relatif au don manuel, le don peutatteindre 100.000 ¤ et peutprendre plusieurs formes.Cela peut être un simple virementtout comme une donation de titresde société ou encore un bien immo-bilier voire une œuvre d’art.Cette donation peut aussi êtrerenouvelée tous les quinze ans etest cumulable avec la précédente.

Dons et déclaration.Les bons formulaires

Aider votre famille

En dehors du petit billet dans uneenveloppe que les grands-mères pré-parent à l’intention de leurs petits-en-fants, les dons dits manuels peuventprendre de multiples formes : dessommes peuvent être transmises parvirement bancaire, par chèque oumême sous forme de présents. Danstous les cas, ils ne nécessitent pasd’acte notarié et leur montant peutsuffire à financer des études, acheterune voiture et même participer à

l’achat d’un bien.Lorsque vous offrez des cadeaux deprix ou une somme d’argent à vosenfants lors d’une fête, d’un anniver-saire ou de la réussite à un examen, ladonation rentre dans la catégorie desprésents d’usage. Son montant estthéoriquement totalement exonéré dedroits de succession ou de donation.Mais même si la loi ne fixe pas de pla-fond, les tribunaux estiment que ladonation doit être proportionnelle à lasituation patrimoniale du donateur.En pratique, il vaut mieux éviter dedonner des sommes dépassant 2 % deson revenu ou patrimoine et multi-plier les petits cadeaux que les rarestrop gros.

Dons familiaux :des plafonds confortablesOuvrir un PEL au nom d’un enfant etl’alimenter est considéré comme unprésent d’usage par l’administrationfiscale. Ces cadeaux d’usage ne sontpas déclarés au fisc et ne seront pasrapportés au moment de la succes-sion. Les enfants ne sont pas les seulsà pouvoir recevoir un présent d’usage,il suffit qu’il existe un lien affectiffort : vous pouvez ainsi gratifier unneveu, un filleul, mais aussi un compa-

gnon ou un ami.Les dons familiaux d’argent qui nesont pas considérés comme des pré-sents d’usage sont encadrés par la loien faveur du travail, de l’emploi et dupouvoir d’achat de 2007, dite « loiTEPA ». Elle institue un plafond au-des-sous duquel les dons manuels sontexonérés de droits de donation et desuccession. Tous les quinze ans,chaque parent âgé de moins de 80 anspeut ainsi donner 31.865 ¤ à chacunde ses descendants en ligne directesans impôts, soit 63.730 ¤ pour uncouple. Ce montant est cumulableavec l’abattement de 100.000 ¤ appli-qué aux donations notariées. Atten-tion cependant : pour en bénéficier,vos enfants doivent être majeurs etdéclarer leur don à l’administration fis-cale (lire ci-contre).Si vous tenez à respecter l’équitéentre vos enfants, préférez une dona-tion-partage effectuée devant notaire.Même en cas de différence entre lesdons, l’équilibre sera rétabli aumoment de la succession à partir de lavaleur originale du don. Avec un donsimple, la somme ayant servi à l’achatd’un bien serait en effet réévaluée auniveau de sa valeur de revente lors dela succession.

L’acquisition et la location d’unlogement nécessitent une situationstable et des revenus suffisants,deux choses qui manquent le plussouvent au début d’une vie profes-sionnelle.L’acte de caution vous permet d’ai-der vos enfants à passer ce cap. Sivotre enfant désire acheter unappartement mais que les mensuali-tés du prêt se révèlent trop élevéespour son revenu, vous pouvez vousengager auprès de la banque pourvous substituer à lui en cas dedéfaillance, à condition bien sûrque vos revenus ou votre patri-moine vous le permettent. Par lacaution hypothécaire, c’est l’un devos biens immobiliers qui servira degarantie.

Totalité des sommes duesDans le cas d’une location, vousallez devoir recopier à la main unacte assez long mentionnant notam-ment le montant du loyer et lesconditions de sa révision tels qu’ilsfigurent sur le bail, ainsi que lesconditions de résiliation de l’enga-gement. Généralement, le caution-

naire s’engage pour la totalité dessommes dues?: le loyer, lescharges, les intérêts de retard, lessommes retenues après le départdes lieux…

Simple ou solidaireLe cautionnement peut être qualifiéde «?simple ?»ou de «?solidaire ?».Le premier implique que le bailleurpoursuive d’abord le locataire pourexiger le paiement de sa dette,avant de se retourner vers la per-sonne caution. Le second permet aupropriétaire de réclamer directe-ment à la caution les loyersimpayés.Attention aussi à la colocation?: lapersonne qui se porte caution pourl’un des locataires s’engage à pal-lier la défaillance de tous lesautres. De plus, si l’un des coloca-taires quitte le logement avant lafin du bail, la personne qui le cau-tionne reste redevable de toutimpayé des autres colocataires pourla durée du cautionnement.Donc si votre enfant quitte sa colo-cation, pensez à résilier votre enga-gement par courrier recommandé.

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Se porter caution : un acte qui engage

Offrir, donner, gratifier…Willy Aboulicam

En dehors de mécanismeshabituels de transmissionet de succession, il existede multiples façonsd’aider financièrementvos enfants. Parmi elles,les dons manuels, qui sepassent d’actes notariés etbénéficient d’abattementsspécifiques.

8 Mercredi 18 octobre 2017 Le Télégramme56

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Adieu « métro-boulot-dodo », bon-jour à votre nouvelle vie, faite deprojets et de temps à consacrer àson couple, à ses loisirs, à safamille !

Identifier ses besoinsQue l’on soit retraité-zen ou survol-té, la retraite c’est un nouveauvirage à prendre. Du coup, votrevéhicule devient souvent peu adap-té à votre quotidien. C’est peut-êtrepour cela que l’âge moyen des ache-teurs est de 52 ans : le break fami-lial, autrefois si pratique pour trans-porter la tribu a maintenant trop dekilomètres au compteur et laseconde voiture, auparavant indis-pensable pour le travail, prenddésormais la poussière et coûtecher…La solution ? Opter pour un véhicule

qui permette d’optimiser le budget-auto pour en profiter au mieux.Selon les kilomètres que vous par-courez, selon que vous êtes plutôtvoyageur ou que vous souhaitez sur-tout rester facilement mobile àproximité de chez vous, vous n’opte-rez évidemment pas pour le mêmetype de véhicule.

Ville ou campagne?En ville, ou abonné aux cours tra-jets, privilégiez plutôt une citadine.Twingo, Picanto, C1, 208 ces reinesdu bitume ont une consommationmodeste, se garent partout et sonttrès maniables.À l’inverse, si vous souhaitez partirà l’aventure sans pour autant lési-ner sur le confort, laissez-vous ten-ter par un SUV ou Crossover qui per-met de prendre un peu de hauteurpar rapport aux véhicules clas-siques.

La juste dose de technologieChoisir un véhicule adapté c’est aus-si savoir sélectionner les bonnesoptions. Fini le temps des voituresavec juste des clignotants et klaxon,maintenant elles intègrent des tech-nologies qui vous faciliteront laroute. Le must-have pour uneconduite apaisée, c’est la boîte auto-matique !

Des « systèmes intelligents de sta-tionnement », aux rétroviseurs aveccaméras intégrées, en passant parles « systèmes de vision de nuit »,elles sont de plus en plus personnali-sables. Il ne reste donc plus qu’às’écouter et à faire confiance à cesnouvelles technologies qui pro-mettent d’améliorer votre sécurité,même à votre insu.

Un confort optimiséMais la technologie n’est de loinpas la seule manière d’ajouter duconfort dans votre nouvelle voiture.L’accès parfois difficile et des assisesfatiguées sont aussi de bonnes rai-sons pour investir par exemple dansl’un des nouveaux modèles équipésde grandes portes coulissantes et desièges qui prennent soin de votredos.Parmi ces derniers, il y a bien sûrceux qui peuvent se régler à l’infini,ceux qui pivotent pour faciliter l’ac-cès, et même ceux qui s’élèvent àl’ouverture de la porte pour vousaider à sortir.Enfin, le tableau de bord façon cock-pit d’avion n’est plus tendance : par-mi les nouveaux modèles, lestableaux de bord sont plus simpleset plus lisibles avec des boutonsplus volumineux et de différentescouleurs.

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Connectée, baroudeuse ou citadine, grande ou petite, électrique ou essence... Les choix sont vastes !

Willy Aboulicam

Jeunes retraités, il esttemps de choisirla voiture qui combleratous les besoinsd’une nouvelle vie !

Pour profiter d’une voiture neuvesans débourser de grosses sommes,une solution existe, le leasing.Ce système de location innovant sedécline de deux manières : La LLD(location longue durée) est idéalepour ceux qui ne tiennent pas à pos-séder leur voiture.Les loyers mensuels incluent alorsprincipalement l’assurance et l’en-tretien. Dans le cas d’une LOA (loca-tion avec option d’achat), on optepour des mensualités plus élevées,

mais qui vous permettront à termed’être propriétaire. Pour souscrire àce type de contrats, il faut s’adres-ser à un organisme de crédit et pré-voir en général un dépôt de garan-tie d’environ 15 % du prix du véhi-cule.À savoir tout de même que lenombre de kilomètres annuels estlimité (de 15.000 à 25.000 km),mais le loueur aura la possibilitéd’augmenter ce plafond en adap-tant ses mensualités.

Sus aux idées reçues : la voiture élec-trique n’est pas plus chère qu’un véhi-cule classique ! Les acheteurs sou-cieux de ne bouder ni leur plaisir nileurs convictions peuvent en effetcompter sur des aides de l’État (primeécologique et Super Bonus) et ainsiéconomiser jusqu’à 10.000 ¤ surl’achat d’un véhicule neuf… etpropre ! Fini le Co2, ça fait réfléchir.Et ce n’est pas le seul avantage : uncarburant 70 % moins cher, descontrats d’assurance économiques,peu d’entretien. Adieu courroies dedistribution, filtres, et autres piècespouvant engendrer des réparationscoûteuses… De quoi préserver à lafois la planète et son porte-monnaie.

Bien choisir son modèleUn bémol toutefois, l’autonomie.Mais les constructeurs progressentsur ce point, comme Renault ou Nis-san qui proposent des véhicules auto-nomes sur près de 400 km.Comme 82 % des Européens et 77 %des Français parcourent moins de

100 km par jour, les voitures élec-triques actuelles proposent déjà uneautonomie suffisante pour couvrir lamajorité des besoins. Cependant, l’ex-périence des utilisateurs prouvequ’au moment d’acheter une voitureélectrique, il est conseillé de choisirun modèle annonçant une autonomiedouble par rapport au nombre de kilo-mètres que l’on réalise au quotidien.En effet, les chiffres des constructeursse révèlent en général optimistes, etl’autonomie du véhicule peut considé-rablement être affectée par votrestyle de conduite, ainsi que parl’usage des équipements de confortcomme le chauffage et le GPS.Contrairement aux idées reçues, lesvoitures électriques démarrent sanspeine par grand froid, même si leurautonomie est un peu diminuée.Enfin, l’âge est aussi un facteur dediminution de l’autonomie de votrebatterie : prévoyez une baisse d’envi-ron 15 % au bout de cinq ans.

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La solution du leasing

Le choix de l’électrique

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9 Mercredi 18 octobre 2017 Le Télégramme57

Page 10: Supplément au numéro du mercredi 18 octobre 2017. …docs.viamedia-publicite.com/.../Seniors56_octobre2017.pdf · tées par les aliments porteurs de nutriments qui véhiculent l’éner-

Testez votre anglais !

Reprendre ou débuter une langue étran-gère ? Pourquoi pas ? Les plus de60 ans sont de plus en plus nombreuxà s’y mettre. « Quand j’ai commencéà l’ORB (Office des retraités de Brest) »,témoigne Irma Le Duff, « il y avait troisgroupes. Aujourd’hui, neuf ! ». Une ten-dance qui va de pair avec le souhait derester actif tout en se faisant plaisir,quand il ne s’agit pas de réaliser un pro-jet laissé de côté durant la vie profes-sionnelle. Gianni De Angelis, professeurd’italien à l’UTL de Dinan le confirme :« Certains confient qu’ils avaient envied’apprendre l’italien depuis longtemps,juste parce qu’ils trouvent que c’estune langue chantante. D’autres s’y inté-ressent parce qu’un membre de leurfamille a des racines italiennes. Il y aaussi ceux qui voyagent régulièrementen Italie, qui veulent pouvoir communi-quer avec les habitants ».Pour Christiane (*), il s’agissait il y aquelques années, de ne pas couper le filavec ses petits-enfants. « Mon fils s’estmarié avec une Mexicaine et ils sont res-tés vivre dans son pays. C’était un peudur, alors on ne voulait pas en plus,se confronter à la barrière de la langue.Surtout avec les petits ». Elle et son

mari se sont donc inscrits au cours d’es-pagnol de Lesneven.

Gymnastique intellectuelleEt puis il y a une raison récurrente :« La peur d’Alzheimer », explique IrmaLe Duff. « Pour eux, c’est comme de lagymnastique intellectuelle. Ils veulentrester en bonne forme physique, maisaussi intellectuelle. Et ils ont lu qu’ap-prendre une nouvelle langue était bonpour le développement des neurones ».En 2014, le magazine Sciences & Avenirmentionnait diverses études ayant mon-tré les bénéfices de cet apprentissage,parmi lesquels celui de retarder ledéclin cognitif. Il citait ainsi les proposdu Pr Ping Li (de l’université de Pennsyl-vanie) : « Contrairement à ce que mon-traient des études précédentes, le cer-veau serait beaucoup plus malléableque ce que nous pensions. Nous enregis-trons même des changements anato-miques du cerveau [chez les personnesâgées], ce qui est très encourageant.L’apprentissage d’une nouvelle languepeut aussi aider à mieux vieillir ».* Le prénom a été modifié.

Liste des cours dispensés dans les UTL

bretonnes : utlta-bretagne.bzh/langues.php

Ce n’est pas un hasard si le prochainSalon international du patrimoineculturel (début novembre à Paris)s’est choisi pour thème le « Tou-risme culturel ». L’engouement estréel et beaucoup d’agences mettentdésormais en avant quelquesséjours aux thèmes très ciblés,accompagnés de personnalités.Radios, télévision, magazines etjournaux s’y trouvent souvent impli-qués (« Des Racines & des ailes »,« Au cœur de l’histoire », Psycholo-gies Magazine, Le Télégramme…).Si le concept s’applique à tous typesde voyages, il s’accorde particulière-ment bien à la croisière. Quelmeilleur contexte, en effet, quecette parenthèse spacio-temporellepour prendre soin de soi et de sescentres d’intérêt ? Sans pour autantdélaisser chaises longues, machinesà sous et salon de thé, les croisié-ristes semblent aujourd’hui privilé-gier les conférences, tables rondes,spectacles et autres ateliers.Quelques propositions.

MusiqueVous adorez la musique ? Du jazzaux tubes des années 60, le choix

est vaste, tout dépend de vos goûts.Mais le classique revient souvent,car il se marie bien avec des théma-tiques historiques et artistiques.Croisières d’exception propose ainsiun voyage Musicalia sur le Danubeen compagnie de Frédéric Lodéon,plusieurs musiciens et chanteurs.Du 10 au 21 juin 2018 au départ de

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1. Je suis à la retraite depuis trois anset j’aimerais voyager.I have been retired (for/since) threeyears and I would (love/like) to travel.2. Il y a beaucoup de différences entremes petits-enfants.There (is a lot of/are many) differences(enter/between) my grandchildren.3. Il n’y a pas de raison que j’aban-donne le sport.There is no reason (to/for) me to give(up/out) sports.4. Combien de fois es-tu alléen Irlande ?How (much/many) times have you

been (to/in) Ireland ?5. Je n’ai jamais su que Mr Le Gall cher-chait une maison à Malte.I never heard that Mr Le Gall was loo-king (to/for) a house (in/at) Malta.6. Êtes-vous restés au musée ?Did you stay (at/in) the museum ?7. Nous avons dîné à L’Éventaildes Saveurs à Rostrenen.We had dinner (in/at) L’Eventaildes Saveurs in/at Rostrenen.

tRéponses1. For, like. 2. Are many, between. 3. For,

up. 4. Many, to. 5. For, in. 6. In. 7. At, in.

Cours de langue. Pourquoi se lancer ?

SENIORS10 Mercredi 18 octobre 2017 Le Télégramme58

Page 11: Supplément au numéro du mercredi 18 octobre 2017. …docs.viamedia-publicite.com/.../Seniors56_octobre2017.pdf · tées par les aliments porteurs de nutriments qui véhiculent l’éner-

Chien ou chat, petit ou grand, laplace qu’il occupe influence directe-ment vos habitudes au quotidien etva jusqu’à conditionner vos vacances.Au moment de choisir votre animal,vous veillerez donc à lui faire uneplace à sa mesure. Si vous êtes d’unnaturel nomade ou voyageur, unpetit chien sera l’option la plus facile.Si vous êtes un sédentaire, plutôt rou-tinier, l’animal vous accompagnerad’autant plus facilement, à conditiond’adapter sa taille et sa race à votremode de vie.Un jeune gros chien fougueux est àdéconseiller si vous avez mal au dos,êtes de constitution fragile, le prome-ner ne sera pas simple et au quoti-dien, il risque de vous fatiguer. Acontrario, un petit yorkshire risque de

peiner si vous lui imposez vos jog-gings quotidiens.

Un compagnonSi votre santé n’est pas au beau fixeou si vous souhaitez moins decontraintes, mieux vaut opter pourun chat, animal bien plus indépen-dant.Les animaux de petite taille sont plusadaptés au grand âge. Ils vous accor-deront autant d’affection que les groset il est plus simple de s’en occuper.De plus, même s’ils procurent un sen-timent de sécurité, les gros chienspeuvent s’avérer dangereux : peuobéissants ou trop maladroits, ilspeuvent être à l’origine de chutes auxconséquences fâcheuses.Dans tous les cas, l’animal est une

source d’apaisement. Le chien pré-sente un avantage particulier sur lechat : les sorties quotidiennes qu’ilexige imposent un exercice salutaireet donnent aussi l’occasion de fairedes rencontres. Quand la solitude estpesante, la vie s’organise autour del’animal.

Une aide thérapeutiquePour les patients atteints de la mala-die d’Alzheimer, l’animal stimule lamémoire et en ralentit la perte à tra-vers l’affectif et les souvenirs liés àl’animal. De plus en plus de maisonsde retraite acceptent les animaux dumoment que le propriétaire estcapable de s’en occuper lui-même.Certaines en utilisent même demanière thérapeutique.

Tout comme leur maître, les ani-maux peuvent bénéficier des ser-vices d’une mutuelle spécialiséedans la couverture de ses dépensesde santé. Il faut dire que les seulsbesoins en prévention (identifica-tion, vaccination, stérilisation, ver-mifugation…) coûtent déjà à euxseuls en moyenne plusieurs cen-taines d’euros par an. En cas d’acci-dent, en fonction de la gravité, lesfrais peuvent dépasser les 1.500 ¤.Suivant les contrats, la couvertureproposée par les mutuelles spéciali-

sées représente entre 50 et 100%des frais de santé de votre animal.Pour en profiter, ce dernier doitavoir au moins 3 mois et pas plusde 10 ans.Les tarifs varient en fonction desraces et de l’état de santé qui doitêtre préalablement attesté. Votrechat ou chien doit être égalementvacciné. La majeure partie descontrats se situent entre 5 et 50 ¤par mois, celui qui couvre un chatétant généralement un peu moinscher que celui du chien.

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Animal de compagnie. Unami qui vous veut du bien

Les avancées technologiques neservent pas que les humains : nosamis les animaux aussi ! Aquariumconnecté, balise GPS… Les innova-tions sont nombreuses pour vous

faciliter la vie et renforcer le lienavec vos compagnons domestiques.Les nouveaux colliers permettentde suivre votre animal à distance etmême d’interagir avec lui.Vous pouvez lui parler, vérifier sacondition physique ou même voir àtravers ses yeux grâce à des camé-ras.

Litière connectéeLa litière connectée se nettoie touteseule ou sur votre commande : plusbesoin de l’entretenir, juste à chan-ger le panier de déchets ! Lesgamelles connectées nourrissentvos animaux à des heures précisesavec des conseils nutritifs en fonc-tion des données de santé.Avec ces deux éléments, pas de sou-cis en cas d’oubli ou de départimprovisé. D’autres objets vous per-mettent de les voir, de leur parleret de jouer avec eux à distance.

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- Attention aux chiens de grandetaille, ils peuvent vous faire tom-ber. Les chutes sont à l’origine deplus de 12.000 décès par an chezles personnes de plus de 65 ans.- 22 minutes : c’est en moyenne ceque les propriétaires de chien deplus de 65 ans ont marché en pluschaque jour par rapport aux non-propriétaires du même âge.- 25 % de décès en moins liés auxaccidents cardiovasculaires en dix

ans pour des seniors atteints d’hy-pertension s’ils possèdent ou ontpossédé un animal de compagnieselon une étude australienne.- 83 % des Français seraient favo-rables à un traitement qui com-prend la présence d’un animal decompagnie en accompagnementd’une thérapie selon un sondageOpinionway de janvier 2016.- Si vous possédez un chien, voschances de nouer une relation

avec vos voisins passent de 75 à 86%.- Les foyers avec une personneretraitée seraient 39 % seulementà avoir au moins un animal, loin dela moyenne nationale de 48,4 %selon une enquête BDF 2011.- Selon l’association belge Etholo-gia, 75 % des médecins et 95 % desgériatres conseillent la présenceanimale auprès des enfants et despersonnes âgées.

En quelques puces...

Willy Aboulicam

Les bienfaits qu’apportentles animaux decompagnie se confirmentd’année en année.Chat ou chien, l’animalest un compagnon de viequ’il faut cependantchoisir avec soin.

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Des animaux connectés

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11 Mercredi 18 octobre 2017 Le Télégramme59

Page 12: Supplément au numéro du mercredi 18 octobre 2017. …docs.viamedia-publicite.com/.../Seniors56_octobre2017.pdf · tées par les aliments porteurs de nutriments qui véhiculent l’éner-

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