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Nos conseils pour un logement en sécurité, bien isolé,chauffé, rangé et tendance !

Supplément au numéro du mercredi 4 octobre 2017. Ne peut être vendu séparément.

Habitat

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La loi est devenue plus exigeante enmatière de dispositifs de sécurité chezles particuliers. C’est le cas notam-ment en terme de sécurité incendiepuisque, par exemple, depuis 2015,chaque propriétaire ou occupant esttenu d’équiper son logement d’undétecteur de fumée et de le déclarer àson assurance.Ce que l’on sait moins en revanchec’est que les assureurs eux-mêmespeuvent exiger des propriétaires qu’ilsmettent en place une série demesures de protection chez eux. C’estsouvent le cas, notamment en ce quiconcerne les effractions.

Certificat de conformitéA priori la garantie vol est incluse dansl’assurance habitation multirisquesouscrite. Cependant, face à l’impor-tante recrudescence des cambrio-lages, la Société Française des Socié-tés d’Assurance a décrété en 2013 quesans l’installation de certains disposi-tifs tels qu’une porte blindée, une ser-rure à cinq points ou un système anti-

effraction, l’assureur pourrait, danscertains cas, refuser légitimement l’in-demnisation des victimes.Aussi, pour être bien assuré, en plusde fournir l’estimation de ses biens, lepropriétaire doit dorénavant tenircompte d’un certain nombre de recom-mandations de la part de son assureurpouvant aller de l’installation d’uncoffre-fort à la mise en place de camé-ras de surveillance, de détecteurs demouvements, d’alarmes ou encore debadges d’accès sécurisé. Des obliga-tions parfois coûteuses, mais qui neconcernent généralement que lescontrats dont la valeur du capitaldéclaré dépasse une certaine sommeplafond.Quoi qu’il en soit et quels que soientles dispositifs adoptés, l’assuré devraêtre particulièrement vigilant quant àla fiabilité du matériel, qui devra êtreconforme à la règle APSAD R81 et com-porter la norme NF A2P. En effet, lors-qu’un sinistre survient, l’assureurpeut exiger en premier lieu un certifi-cat de conformité.

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La première chose à laquelle on penselorsque l’on souhaite sécuriser sa mai-son, c’est aux menaces qui pourraientvenir de l’extérieur. Il est vrai que lenombre de cambriolages a augmentéde 4 % en France pour 2016. Pas depanique toutefois, les chiffres sontnettement inférieurs en Bretagne,région parmi les moins touchées.Cependant, un logement est rare-ment cambriolé par hasard : les mal-faiteurs ciblent les biens selon les pos-sibilités d’effraction et les allées etvenues de leurs occupants. D’où l’im-portant pouvoir de dissuasion et l’effi-cacité d’un dispositif de sécurité adap-té. Dès lors, le choix est vaste : onpeut bien sûr opter pour un système

d’alarme classique, avec centrale,détecteurs de mouvements et cap-teurs d’ouverture aux portes et auxfenêtres. À noter que certainsmodèles sont conçus pour ne pas sedéclencher au passage d’animaux decompagnie et qu’il convient de privilé-gier plutôt les alarmes filaires, moinsfaciles à installer mais plus fiables.Cependant, ce type de dispositifsdemeure peu efficace dès lors que lamaison se trouve isolée. Dans ce cas,le propriétaire se tournera plutôt versla télésurveillance.

Caméras :la vigilance connectéeDe nouvelles générations de camérasconnectées de plus en plus sophisti-quées (du modèle fish-eye à la camérainfrarouge), permettent de détecterla présence d’individus via votresmartphone ou une société de sur-veillance et d’utiliser ensuite lesimages. On peut souscrire un servicevia un abonnement mensuel et liai-son téléphonique, avec une sociétéchargée, en cas de déclenchement del’alarme, de prévenir les proprié-taires, l’entourage, le commissariat,voire même, d’envoyer un agent surplace.

Côté budget, si un système d’alarmesimple varie généralement entre 50et 300 ¤ il faudra plutôt compterentre 300 et 1.000 ¤ pour la télésur-veillance et pas moins de 600 ¤ pourla vidéosurveillance (auxquelss’ajoute généralement un abonne-ment).

Des solutions de précautionEn attendant de faire le bon choix,vous pouvez aussi d’ores et déjà opterpour quelques solutions simples,comme l’installation de systèmesdomotiques de simulation de pré-sence ou encore la pose, à partir de15 ¤, d’un programmateur qui allumeles lumières ou la télévision à heuresfixes.Enfin, il ne faut pas oublier que lasécurité n’est pas qu’une affaire d’ef-fraction. Des risques d’incendies oud’intoxication au monoxyde de car-bone en passant par les dangers cau-sés par les escaliers ou les piscines,des solutions existent pour évitertous types d’accidents domestiques.Pour vous renseigner et vous aider à yvoir plus clair, sachez que de nom-breux professionnels proposent desdiagnostics sécurité complets devotre maison.

Une serrure à cinq points ou un système anti-effraction peuvent vous être réclamés.

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Votre domicile abrite vossouvenirs, projets...Il est aussi votrepatrimoine...Quoi de plus normal quede vouloir le protéger ets’y sentir en sécurité.

Avec près de 250.000 cas d’incen-dies domestiques par an et de trèsnombreuses victimes, il y a de quoiêtre particulièrement vigilant. Laloi rend obligatoire un DétecteurAutonome Avertisseur de Fumée(DAAF) répondant à la normeNF EN 146041 et marqué CE pourchaque logement.Cependant, rien ne vous empêchede renforcer cette protection en ins-tallant dans vos chambres et cou-loirs, des détecteurs interconnec-tés, qui se déclencheront collective-ment si un problème survient.

La domotique offre également dessolutions pour garder l’esprit tran-quille partout, grâce à des détec-teurs capables d’envoyer des notifi-cations sur le smartphone en casd’incident. En complément, vouspouvez aussi choisir d’installer desdétecteurs de chaleur (mieux adap-tés pour les endroits trop humidesou poussiéreux) ou encore desdétecteurs de flammes, capables dedonner l’alerte avant même quedes fumées ne se forment, grâce àun système de détection des rayon-nements infrarouges.

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HABITAT2 Mercredi 4 octobre 2017 Le Télégramme50

Selon l’Ademe (Agence de l’environ-nement et de la maîtrise de l’éner-gie), 30 % de la chaleur d’une mai-son mal isolée s’échappe par lescombles et la toiture, 25 % par lesmurs, 10 à 15 % par les vitres etfenêtres et 7 à 10 % par les sols.Pour améliorer votre confort etfaire des économies de chauffage,vous pouvez donc agir sur l’une oul’autre de ces faiblesses.En fonction de votre budget, vouspourrez par exemple commencerpar rénover ou remplacer vosfenêtres. Cependant, un projetd’isolation thermique cohérentprend en compte les différents élé-ments du bâtiment, en commen-çant par la toiture et les murs.

Un manteau…Deux options s’offrent à vous, enfonction bien sûr de votre budget etde LA configuration des lieux. Vouspouvez choisir d’envelopper votremaison d’un manteau extérieur, ouchoisir de renforcer sa protectionpar l’intérieur.

Plus onéreuse, l’isolation par l’exté-rieur sera aussi l’occasion d’un rava-lement. Elle présente l’avantaged’être plus efficace pour le traite-ment des ponts thermiques : lesmurs sont couverts d’un isolant lui-même couvert d’un bardage de boisou d’un nouveau mur non porteur,ce qui change de toute façon l’as-pect de la façade. L’isolation de latoiture par l’extérieur est recom-mandée lors de la rénovation de latoiture. Après la dépose de la cou-verture, des plaques d’isolant sontplacées sur les chevrons, puis lerevêtement du toit est remonté par-dessus.

… ou une doublure ?Si vous optez pour une isolation parl’intérieur, toutes vos parois serontrecouvertes d’un isolant et d’unecouche de finition, à moins quevous n’optiez pour des panneauxisolants dotés d’une finition.Dans tous les cas, son efficacitédépend de la rupture des ponts ther-mique et d’une bonne résolution

des problèmes de condensation etd’humidité.

Le bon isolant pour ma maisonIl n’est pas toujours facile de choisirles matériaux isolants, tant les pro-duits disponibles sont nombreux.Les principaux critères peuvent êtrela performance technique et l’épais-seur, mais d’autres facteurs,comme l’aspect écologique ou leurconsommation en énergie grise(consommée pour leur production)peuvent être importants.Cependant, il n’existe pas d’isolant« universel » : c’est la configura-tion, l’âge et les matériaux de votremaison qui détermineront l’isolantqui sera pour elle le plus efficace,notamment en fonction de sa régu-lation hygrométrique. Il convientdonc de se renseigner auprès de pro-fessionnels compétents.L’Agence Qualité Construction(AQC) met à disposition des docu-ments et informations précieusessur son site internet(www.qualiteconstruction.com)

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Il n’est pas toujours facile de choisir lesmatériaux isolants. Renseignez vousauprès de professionnels compétents.

La manière la plus sûre etla plus efficaced’améliorer le confort desa maison tout enréduisant ses dépensesconsiste à la doter d’uneisolation thermiqueperformante. Desinterventions ponctuellesaux grands travaux, demultiples options sontpossibles.

Parmi les incitations fiscales à l’amé-lioration de l’habitat, le Crédit d’im-pôt pour la transition énergétique(CITE) permet de réduire le coût decertains matériaux et équipementsdestinés à l’isolation thermique.Pour y prétendre, le bâtimentconcerné doit être votre résidenceprincipale et achevée depuis plus dedeux ans. Sont concernés, le maté-riel d’isolation thermique des paroisopaques (plancher, plafond, mur, toi-ture), et le changement de chau-dière, à condition que cette dernièreprivilégie la chaleur renouvelable(bois, biomasse, géothermie, pompeà chaleur, solaire thermique, raccor-dement aux réseaux de chaleur) etles chaudières à condensation.Le 19 septembre dernier, le rempla-cement des fenêtres, volets isolantset portes a été exclu du dispositif2018 de financement.

Entreprise certifiée !L’entreprise mobilisée pour les tra-vaux doit être certifiée « RGE »(Reconnue garante de l’environne-ment). Elle doit effectuer une visitedu logement préalable à l’établisse-ment du devis, sauf en cas de devisaccepté ou d’acompte versé avant

2016. 30 % du montant desdépenses sont éligibles, mais horsmain-d’œuvre. Le crédit d’impôt estplafonné à 8.000 ¤ pour une per-sonne célibataire, et à 16.000 ¤ pourun couple. Ces plafonds s’appliquentpour une durée de cinq années glis-santes et se renouvellent une fois celaps de temps écoulé. Par consé-quent, si vous avez déjà effectué destravaux de rénovation dans votrehabitation, et ce depuis moins decinq ans, ils doivent être pris encompte dans le calcul plafonné desdépenses éligibles. Le crédit d’impôtau taux de 30 % s’applique sur lamain-d’œuvre et le matériel utiliséspour l’isolation des combles. Cepen-dant, ces dépenses sont soumises àun plafond particulier ?: 150 ¤ parm² pour les parois isolées par l’exté-rieur et 100 ¤ par m² pour les paroisisolées par l’intérieur. De plus, pourbénéficier du crédit d’impôt, les tra-vaux d’isolation doivent répondre àdes critères de performances. Dès2019, le CITE devrait être remplacépar un prime versée dès les travauxachevés pour éviter aux ménagesd’avancer les fonds.

tConsultez le site impots.gouv.fr

Isolation. L’économiepar le confort?

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Normes et labels.Des contraintes et des atouts

Crédit d’impôt. Des règles à respecter

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Parmi les très nombreuses normesen vigueur, la RT 2012, qui concerneles performances thermiques et éner-gétiques s’impose à tous les projetsindividuels de construction neuvedepuis le 1er janvier 2013. Elle suc-cède à la RT2005 et au label BBC(Bâtiment Basse Consommation) quiétaient inclus et impose comme stan-dard obligatoire une consommationmaximale de 50 kWh/m²/an. Ce der-nier chiffre est modulé en fonctionde la zone géographique, de l’alti-tude et de la surface de la maison.

Existent aussi des labels, qui sontautant de critères de choix maisn’ont rien d’obligatoire. C’est le casdes maisons dites passives, elles ontun besoin en énergie de chauffageinférieur à 15 kWh/m²/an. La mai-son à énergie positive produit quantà elle plus d’énergie qu’elle n’enconsomme. Enfin, le label HQE(Haute Qualité Environnementale)vise à limiter les impacts de laconstruction sur l’extérieur et à assu-rer un environnement intérieur sainet confortable.

HABITAT3 Mercredi 4 octobre 2017 Le Télégramme51

La première des conditions néces-saires à l’installation d’un chauffageau bois est la présence ou au moinsla possibilité de faire installer unconduit de fumée. Un espace suffi-sant pour installer l’appareil est éga-lement indispensable.Si vous rêvez de soirées au coin dufeu, sachez que pour l’appoint oucomme chauffage principal, une che-minée ouverte n’est pas un moyenpertinent de chauffage?:elle est pol-luante et peu efficace. Contraire-ment à certaines communes d’Île-de-France, elle n’est pas interdite enBretagne. Mais si vous cherchez unconfort plus sain et économique,

vous allez devoir contempler lesflammes derrière la vitre d’un insert,d’un foyer fermé ou d’un poêle.

Les poêles à bois et inserts?:faciles à installer et à utiliserSans spectacle chaleureux, une chau-dière à bois reliée à votre chauffagecentral, pourra aussi vous fournir del’eau chaude.Un insert s’encastre dans la chemi-née existante, c’est le meilleurmoyen de la conserver en améliorantconsidérablement son rendement. Ilexiste aussi des poêles qui s’insèrentfacilement dans une cheminée. Dansce cas, attention à ce qu’il y ait unebonne étanchéité à l’air et unebonne isolation entre le nouveauconduit et l’ancien pour éviter lespertes de chaleur.Faciles à poser et peu onéreux (acces-sibles à partir de 1.000 ¤), les poêlesà bois ont considérablement amélio-ré leurs performances. C’est pour-quoi il ne faut pas hésiter à renouve-ler une installation ancienne?: lespoêles issus de technologies dépas-sées fonctionnent mal au ralenti etleur autonomie est limitée.Il existe des poêles de conceptionmoderne très performants. Certains

sont équipés d’une arrivée d’air exté-rieur permettant de ne pas puiserl’air de combustion dans le loge-ment. Ils sont fortement recomman-dés pour les bâtiments bien isolés etétanches à l’air.Quel que soit votre choix, sachez queles poêles sont conçus pour fonction-ner à plein rendement, il faut doncchoisir un modèle dont la puissancecorrespond le mieux au volume àchauffer.. Les poêles à bûches (acier ou fonte)ont un bon rendement à régime nor-mal (65 à 85 %), plus faible au ralen-ti. Leur autonomie est de quelquesheures et leur inertie thermique estrelativement limitée.. Les poêles à granulés classiques(acier ou fonte) ont un rendementmeilleur (supérieur à 80 %). Leurconfort d’utilisation est un de leursatouts?: démarrage automatique,autonomie de 12 à 72 h.. Les poêles à accumulation (fonte etmatériaux réfractaires) ont les rende-ments les plus élevés et une autono-mie accrue. Ils bénéficient d’une iner-tie thermique importante etchauffent par rayonnement. Plus coû-teux, souvent de grande taille, ilssont aussi très performants.

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Il faut choisir un modèle dont la puissance correspond le mieux au volume à chauffer.

Déjà source de chauffagepour une maisonindividuelle sur trois,le bois est une énergierenouvelable qui alimentedes appareils performantset de moins en moinspolluants. Bûches,plaquettes ou granulés,le choix ne manque pas.

Jadis accusé d’aggraver les pro-blèmes de circulation sanguine, lechauffage par le sol bénéficie aujour-d’hui de progrès technologiques etde nouvelles normes qui ont suppri-mé ces désagréments. Son installa-tion demande en revanche toujoursdes travaux importants.

Systèmes électriquesou chauffage au sol à eauDeux grands types de plancherschauffants sont disponibles sur lemarché : les systèmes électriques etle chauffage au sol à eau. Le choixentre les deux versions s’effectueraen fonction des besoins et du bud-get. Dans le premier cas, le réseauchauffant est constitué de câblesélectriques. Transformé en un super-radiateur, le plancher diffuse unechaleur douce qui rayonne uniformé-ment dans la pièce. La régulation estmodulable pièce par pièce via desthermostats d’ambiance. Sa versionrayonnante assure une montéerapide en température, tandis qu’à

l’inverse, le plancher chauffant àaccumulation, plus économique etplus lent, joue sur l’inertie des maté-riaux. Moins coûteux à mettre enœuvre, le plancher chauffant élec-trique exige une isolation perfor-mante, l’électricité restant l’une desénergies les plus chères.Le sol chauffant à eau est quant à luiconstitué d’un réseau de tubes danslequel circule de l’eau chauffée parvotre chaudière. Il est plus onéreuxà installer, mais il offre la possibilitéde choisir son énergie, ce qui s’avèrebien plus rentable à l’usage. La cha-leur peut être produite par une chau-dière classique, mais il peut être cou-plé à une énergie renouvelable,comme des panneaux solaires ouune pompe à chaleur. Dans ce der-nier cas, le plancher chauffant peutdevenir réversible, c’est-à-dire assu-rer la climatisation en été. Élec-trique ou hydraulique, il présente lemême niveau de confort. Dans tousles cas, les carrelages sont conseilléset les planchers épais à exclure.

Poêles à boisAvantage au dernier cri

La géothermie est l’exploitationde la chaleur stockée dans lesous-sol. L’utilisation des res-sources géothermiques se décom-pose en deux grandes familles : laproduction d’électricité et la pro-duction de chaleur. En fonctionde la ressource, de la techniqueutilisée et des besoins, les applica-tions sont multiples. Les pompesà chaleur (PAC) géothermiquesutilisent les calories stockéesdans le sol ou l’eau des nappesphréatiques.

L’aérothermie. Les PAC quicaptent les calories de l’airambiant fournissent une partiedu chauffage et parfois de l’eauchaude sanitaire.Un autre type d’équipement, lechauffe-eau thermodynamique,ne chauffe que l’eau sanitaire. Ilpeut être associé à une PAC géo-thermique ou aérothermique.Relativement discrète à l’inté-rieur, la PAC représente un gainde place par rapport à d’autressystèmes de chauffage.

L’énergie de l’air et de la terre

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HABITAT4 Mercredi 4 octobre 2017 Le Télégramme52

Aménagement. À chacun sa place

Les chemins que l’on empruntepour passer d’un étage à l’autresont toujours des constructions àpart entière. Leur conception exigede savants calculs mathématiquesqui doivent tenir compte aussi biende la configuration des pièces quedu comportement des matériauxchoisis.Parmi ces derniers, le métal et leverre sont de plus en plus appré-ciés des designers et architectes. Ilsviennent le plus souvent s’associerau bois ou à la pierre dans les esca-

liers contemporains.Résultat : autrefois monumentimposant qui occupait un volumeconsidérable l’escaliers se faitaujourd’hui léger, aérien, discret etélégant. Beau, astucieux, original,indispensable, il vit actuellementun vrai renouveau.Côté tendance, les modèles enmétal, dont les marches poséesdirectement contre le mursemblent en apesanteur, rem-portent un vif succès. Quand ils nesont pas dépourvus de rampe,celle-ci est totalement transpa-rente. L’inox et l’aluminium sonttrès appréciés, tout comme l’acier,dans la réalisation d’escaliers héli-coïdaux. Élégants et peu encom-brants, ces derniers risquent néan-moins de décourager le passage demeubles volumineux.

Faire preuve de bon senset de prudencePour une intégration parfaite dansvotre intérieur, l’aménagement devotre escalier doit être pensé au

préalable. Un escalier installé dansun cadre privé n’est soumis àaucune obligation légale (contraire-ment aux escaliers des lieuxpublics). Cependant, le bon sens etla prudence ont édicté des règlesd’usage qu’il est recommandé desuivre.Ainsi, toutes les marches doiventavoir une taille identique et unehauteur moyenne de 17 cm. Unerampe n’est pas obligatoire, cepen-dant elle semble indispensable sivous avez des enfants ou vivez avecune personne âgée. Sa hauteurdoit être d’au moins 90 cm pourl’escalier et de 1 m minimum parrapport au palier.Vous pouvez acheter un escalier desérie, en kit ou sur-mesure. Biensûr, votre budget et l’espace dontvous disposez dans votre habita-tion interviendront grandementdans votre choix. Le sur-mesureest, certes, l’option la plus chère,mais l’architecte ou l’artisanconstruira avec vous l’escalier devos rêves.

L’agencement intérieur impose sou-vent d’y créer des séparations. Au fildu temps, de très nombreuses solu-tions sont venues seconder l’antiqueparavent, comme les panneaux japo-

nais coulissants, les très tendanceverrières intérieures et les claustras.Ces derniers se caractérisent par leurmatériau, le bois, et leur carac-tère indiscret.En effet, cette cloison fixe ou mobileest constituée d’une paroi ajouréecomposée d’éléments géométriques,floraux ou arabesques. Inspiré du tra-ditionnel moucharabieh en bois, trèsutilisé autrefois dans l’architecturearabe, le claustra est une solutionélégante pour créer des espaces à lafois séparés et ouverts. Basé à l’ori-gine sur des motifs très classiques ettraditionnels, il se décline aujour-d’hui en une multitude de formes :motifs traditionnels, géométriques,floraux et parfois même des motifstrès contemporains. Dans la maison,le claustra d’intérieur peut égale-ment faire office de garde-corps d’es-calier ou de mezzanine.

Très utilisés pour les portes-fenêtres,les placards ou les ouvertures debaies vitrées, les systèmes d’ouver-ture coulissants sont aussi très utilespour les portes intérieures. À l’ouver-ture, la porte glisse en applique surou dans la cloison, ce qui libère uneplace considérable.

À prévoir en amontDifférents types de fixation sont pos-sibles. Le système le moins cherconsiste à poser un rail au-dessus dela porte. Fonctionnant sur le principe

d’une tringle, il supporte la porte quilui est suspendue. Un simple guideposé au sol à une extrémité assure lemaintien de la verticalité. Les zoneslatérales du mur d’ouverture doiventbien sûr rester libres pour ne pasgêner le mouvement. Ce n’est pas lecas avec le système à galandage quipermet de dissimuler le ou les pan-neaux dans l’épaisseur du mur. Fer-mée, la porte ressemble alors à uneporte classique sans dépasser dumur. Son installation doit être pré-vue en amont de la construction.

Plein feu sur les escaliersLa tendance à créerdes extensions versles hauteurs imposel’installation d’escaliers.Volumineux etfonctionnel, cet élémentd’architecture joueun rôle importantdans la décoration.

Les portes les plus discrètes coulissent?

Une cloison ajourée

L’escalier ne se cache plus, bien au contraire, c’est lui qui structure la pièce et lui apporte un cachet. (Photo Treppenmeister)

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5 Mercredi 4 octobre 2017 Le Télégramme53

Toujours moins énergivores, tou-jours plus performantes, les halo-gènes, les fluocompactes et lesLED sont en constante évolution.Les lampes fluocompactesconsomment quatre à cinq foismoins d’énergie pour fournir lamême quantité de lumièrequ’une lampe à incandescence.L’éclairage par intermittencen’étant pas conseillé, elles sontrecommandées en tout lieu néces-sitant un éclairage prolongé.

Encore plus économesLes LED (Light Emitting Diode)peuvent briller pendant25.000 heures ! Comme elles nechauffent pas, elles sont intéres-santes dans les petits spots quel’on peut accrocher çà et là,lampe de lecture ou de travail. Onleur reproche cependantquelques défauts, comme leurspectre lumineux tirant forte-ment sur le bleu.Les ampoules halogènes pos-sèdent un filament de tungstène,mais ce dernier est protégé pardes gaz halogénés (iode etbrome). C’est d’ailleurs pour celaqu’elles remplacent si facilementles vieilles ampoules. Ellesémettent plus de chaleur que lesLED et les fluocompactes et sontégalement plus gourmandes.Pour les choisir, fiez-vous désor-mais au flux lumineux, expriméen lumen. N’oubliez pas qu’au-cune lampe ne doit être jetéeavec les ordures ménagères.

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En maison individuelle, il est trèsfacile d’installer un réservoir exté-rieur qui, relié à l’une des gout-tières, récupérera l’eau de pluie.Idéalement, vous l’associerez àune pompe qui alimentera lestuyaux d’arrosage.

Lessive à l’eau de pluieIl existe aussi des systèmes com-plets de récupération qui vous per-mettent de profiter de l’eau du cieldans l’habitation. Non potable,

elle peut néanmoins rendre degrands services dans la maison.Comme l’eau consommée par lestoilettes et le lave-linge peutatteindre 40 % de la consomma-tion totale du ménage, vous pou-vez ainsi réduire considérablementvos dépenses en consommationd’eau.Comptez environ 1.000 ¤ pour lecouplage d’un tel système de pom-page connecté à votre cuve de récu-pération d’eau pluviale.

Ampoules. La lumière à sa source

Notre planète est en surchauffe etle prix des énergies ne cesse d’aug-menter : deux bonnes raisons d’es-sayer de réduire sa consommationet d’adopter des réflexes plus res-pectueux de l’environnement !

Réduire ses facturesQuand on sait que le budget annuelmoyen d’un ménage en énergie estde 1.400 ¤, ça donne envie de sepencher sérieusement sur la ques-tion.

Sur ce budget global d’un ménage,55 % de l’énergie consommée sertgénéralement au chauffage, 27 % àl’éclairage et à l’électroménager,12 % à l’eau chaude et environ 6 %à la cuisine : autant de pistes deréflexions pour tenter de réduireses factures et son bilan carbone,c’est-à-dire la quantité de carbonerejetée dans l’atmosphère parnotre mode de vie.

Budget : le poids du chauffageCes préoccupations étant de plus enplus dans l’air du temps, de nom-breuses solutions viables nous sontproposées, tant en matière deconstruction et rénovation qu’enmatière d’équipements.À la suite des accords de Kyoto,l’État français s’est engagé à diviserpar quatre ses émissions de gaz àeffet de serre d’ici 2050. L’une descibles principales concerne l’habitatet le gouffre énergétique lié auchauffage des bâtiments. Avec laRT2012, les normes en matière deconstruction visent à la maîtrise

complète de sa consommationd’énergie.

Zoom sur l’habitat vertAu-delà des normes obligatoires,que vous souhaitiez acheter, réno-ver ou bien bâtir, vous pouvez opterpour une maison plus économe etdonc moins polluante, qui, en fai-sant appel aux énergies renouve-lables, équilibrera durablement vosbesoins avec les ressources de laplanète. Par rapport à un habitatclassique, la construction d’unemaison à économie d’énergie repré-sente un surcoût de 10 à 15 %.Cependant, ce dernier est amorti aubout de quelques années grâce auxéconomies réalisées.Dans ce type de logement, onréduit au maximum la dépense dechauffage en optant pour unemeilleure orientation et on apporteun soin spécifique à l’isolation. Onessaie également de produire sonélectricité et d’économiser l’eau aumoyen de récupérateurs d’eau depluie (lire ci-contre).

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HABITAT

Laisser la pluie entrer dans la maison

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Vivre au quotidien enrespectant toujoursmieux l’environnementet en réduisant sesdépenses, c’est nonseulement possible,mais même obligatoire.Ne serait-ce que pourrespecter le protocolede Kyoto.

Par son orientation solaire bien pensée, son isolation soignée, la maison verte vise à limiter les dépenses de chauffage.

Un peu de vertdans la maison?

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6 Mercredi 4 octobre 2017 Le Télégramme54

1. Residentiel Invalides, une ambiance

signée Tritan Auer, désigné créateur del’année par cette édition du Salon© Olivier Amsellem.

2. Canapé Nuvola de Gervasoni : un

nuage pour se reposer © DR.

3. Festilight Fairy : dômes de verre

remplis de LED © MOM.

4. Parmi les étoiles montantes du

design, Samy Rio, créateur de cetteenceinte Speakercarre. © DR.

5. Baignoire Vesta et accessoires Tray,

de Inbani © MOM.

Tendances déco 2018. L’hiver sera doux

HABITAT

Comme chaque année,l’édition de septembredu Salon Maison & Objeta dessiné les grandeslignes et les tendancesde la saison. Qu’onse le dise, l’automne seradoux, et l’hiverconfortable !Apaiser le corps et l’esprit,répondre à vos désirs derepos et de quiétude, telleest la raison d’être desambiances version 2018.Ne cherchez plus leslignes droites, elles ontété adoucies?: la courbes’impose partoutet les rares rectilignesnous épargnent les anglesdroits.

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8 Mercredi 4 octobre 2017 Le Télégramme56