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Stratégie de coopération suisse au Mali 2017 – 2020
Liste des acronymes et abréviations
ABS-D Appui Budgétaire Sectoriel Décentralisé
ADR Agence de Développement Régionale
AFD Agence Française de Développement
AH Aide Humanitaire
ALG Autorité de développement intégré de la région du Liptako
Gourma, organisation regroupant le Mali, le Burkina Faso et le
Niger
BHRPR Bureau du Haut Représentant du Président de la République
pour la mise en œuvre de l’Accord
CAP Centres d’Animation Pédagogique
CEDEAO Communauté Economique des Etats d l’Afrique de l’Ouest
CHF Franc Suisse
CICR Comité International de la Croix Rouge
COFO Commission Foncière
CREDD Cadre Stratégique pour la Relance Economique et le Dévelop-
pement Durable
CSA Commissariat à la Sécurité Alimentaire
CSA Comité de Suivi de l’Accord de paix
CS Stratégie de Coopération
CT Collectivité Territoriale
CVJR Commission Vérité, Justice et Réconciliation
DAO Division Afrique de l’Ouest (Centrale DDC, Suisse)
DCPND Document Cadre de Politique Nationale de Décentralisation
DDC Direction du Développement et de la Coopération (Suisse)
DDPS Département fédéral de la Défense, de la Protection de la
population et des Sports (Suisse)
DDR Désarmement Démobilisation Réintégration
DEL Développement Economique Local
DFAE Département Fédéral des Affaires Etrangères (Suisse)
DIH Droit International Humanitaire
DNE Direction Nationale de l’Emploi
DNDS Direction Nationale du Développement Social
DNSA Dispositif National de Sécurité Alimentaire
DI Déplacés Internes
DREL Développement Rural et Economies Locales
DRSA Développement Rural Sécurité Alimentaire (Domaine DDC)
DSH Division Sécurité Humaine (DFAE, Suisse)
DTM Matrice de Suivi des Déplacés (Displacement Tracking Matrix)
EA Entreprise Agricole
EAF Exploitation Agricole Familiale
EFP Education de base et Formation Professionnelle (Domaine
DDC)
EHP Equipe Humanitaire Pays
FNAA Fonds National d’Appui à l’Agriculture
FNEJ Fonds National pour l’Emploi des Jeunes
GPL Gestion Publique Locale
GPSC Gestion de Programme Sensible au Conflits (Conflict-Sensitive
Programme Management)
GT-EAR Groupe Thématique Economie Agricole et Rurale
HCR Haut-Commissariat aux Réfugiés
INIFORP Institut National d’Ingénierie de la Formation Professionnelle
INSAT Institut National des Statistiques
INSO International NGO Safety Organization
LB 2016 Ligne de Base 2016
MEFP Ministère de l’Emploi et de la Formation Professionnel
MERV Suivi de changements pertinents du développement
MINUSMA Mission multidimensionnelle Intégrée des Nations Unies pour
la Stabilisation au Mali
M4P Faire fonctionner les marchés au bénéfice des pauvres (Making
markets work for the poor)
OCHA Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Na-
tions Unies
ODD/SDG Objectifs du Développement Durable/ Sustainable Develop-
ment Goals
OIM Organisation Internationale pour la Migration
ONEF Observatoire National sur l’Emploi et la Formation
ONG(s) Organisation(s) Non-Gouvernementale(s)
ONU Organisation des Nations Unies
PAFP Programme d’Appui à la Formation Professionnelle
PAM Programme Alimentaire Mondial
PDA Politique de Développement Agricole
PIB Produit Intérieur Brut
PME/PMI Petites et Moyennes Entreprises
PGMD Programme Global Migration et Développement (DDC)
PNISA Programme National d’Investissement du Secteur Agricole
PNSA Politique Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle
PTF Partenaires Techniques et Financiers
RA Rapport Annuel
SCAP Stratégie Commune d’Accompagnement Pays
SEM Secrétariat d’Etat aux Migrations (Suisse)
SFD Système Financier Décentralisé
TdP Traitement du passé
UEMOA Union Economique et Monétaire Ouest-Africaine
UNDSS Département de la Sûreté et de la Sécurité
UNICEF Fonds des Nations Unies pour l’Enfance
VC 2020 Valeur Cible 2020
Table des matières
1. Analyses du contexte . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 71.1. Le Mali sous les conséquences de la crise 71.2. Des institutions étatiques fragiles avec des défis importants 71.3. Des potentialités humaines et économiques 81.4. Un enjeu de stabilité sous régionale et de mobilisation internationale 81.5. Scénarii d’évolution à moyen terme 9
2 . Objectifs de la politique extérieure de la Suisse au Mali . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 112.6. Engagement au Mali et principes de coopération 112.7. Stratégie des autres donateurs et positionnement suisse au Mali 11
3 . Résultats obtenus par la Suisse (2012–2016) et leçons apprises . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 133.8. Résultats obtenus 133.9. Leçons apprises 15
4 . Implications pour la période 2017–2020 . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 17
5 . Priorités et objectifs (2017–2020) . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 185.10. Objectif général 185.11. Domaines d’intervention et synergies entre les instruments suisses 185.12. Zones d’intervention 20
6 . Gestion de la mise en œuvre de la stratégie de coopération . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 21
7 . Pilotage stratégique . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 227.13. Suivi & évaluation 227.14. Gestion des risques 22
Annexes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 29
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Préface
L’intense crise politique, institutionnelle et sécuritaire qui a frappé le Mali en 2012 a constitué un moment tragique pour le peuple malien, la nation et la sous-région. Les avancées économiques et sociales – le bien-être et la croissance – ont laissé la place à une vulnérabilité de la population et une fragilité des institutions. Le retour à la paix, amorcé par les élec-tions démocratiques et scellé par la signature d’un « Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali » (Accord d’Alger) a offert de nouvelles perspectives à la population malienne. Les défis pour la mise en œuvre de cet Accord restent cependant nombreux en termes de sécurité, de gouvernance et de lutte contre la pauvreté. Les potentialités nationales et les soutiens de la communauté internationale sont aussi importants. Le Mali est appelé à poursuivre son pro-cessus de réconciliation nationale pour atteindre une paix durable ; il doit réformer ses institutions, recréer la confiance entre l’Etat et ses citoyens et assurer un développement socio-économique équitable et inclusif.
Présente sur le long terme, la Suisse reste engagée de manière flexible, en adaptant son intervention aux évolutions du contexte. Elle est restée présente aux moments forts du conflit, en portant assistance et protection aux populations vulnérables dans les zones en crise et en maintenant ses appuis pour la lutte contre la pauvreté dans les zones épargnées. La Suisse s’est également fortement engagée dans le processus de paix. Conformément au Message sur la coopération internationale 2017–2020 qui prône un engagement accru de la Suisse en Afrique Subsaha-rienne et dans les contextes fragiles, le Mali restera un pays prioritaire.
Face à la crise malienne multidimensionnelle, la Suisse souhaite renforcer la cohérence et la complé-mentarité de ses instruments de politique étrangère. La stratégie de coopération de la Suisse au Mali est donc conjointe à la Direction du Développement et de la Coopération (coopération sud et aide humani-taire) et à la Division sécurité humaine. Les domaines d’intervention (gouvernance et paix, éducation et
développement rural/sécurité alimentaire) visent des objectifs communs. L’évolution du contexte conduit à mettre un accent plus fort sur la jeunesse afin de prévenir l’extrémisme violent et une meilleure ges-tion de la migration. Le secteur privé, acteur clé du développement, deviendra également un partenaire plus important. Afin de contribuer activement à la re-construction des zones exposées aux conséquences de la crise, la complémentarité entre urgence, déve-loppement et paix sera renforcée. La gouvernance sera abordée non seulement au travers d’un appui à la décentralisation et à la gouvernance locale mais également via une construction de la citoyenneté et une approche holistique du traitement du pas-sé. Ceci sera rendu possible grâce à une utilisation flexible des instruments de politique étrangère, al-liant activités d’aide humanitaire, de promotion de la paix et bien sûr de coopération au développement. La Suisse souhaite appuyer le Mali dans ses efforts de refondation de l’Etat en contribuant de manière accrue aux politiques nationales mises en place par le Gouvernement malien. L’objectif de cette nouvelle stratégie est de soutenir un développement durable et équilibré et une meilleure participation de la popu-lation, en particulier des jeunes, aux processus poli-tiques lui permettant d’améliorer ses conditions de vie dans une situation de cohésion sociale et de paix. La Suisse pays ami du Mali, demeure à ses côtés.
Approuvée en novembre 2016
Yves Rossier Secrétaire d’Etat
Manuel Sager
Directeur de la DDC
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1 . Analyses du contexte
1.1. Le Mali sous les conséquences de la criseConséquence d’une crise de gouvernance profonde et de longue date, le Mali est marqué en 2012 par une nouvelle rébellion armée au Nord, des attaques terroristes et un coup d’Etat militaire. Il connait la crise sécuritaire, humanitaire, politique et institution-nelle la plus profonde de son histoire. L’intervention militaire internationale et la signature en juin 2013 d’un accord de paix préliminaire (Accord de Ouaga-dougou) permettent l’organisation d’élections prési-dentielles et l’ouverture d’un processus de négocia-tion puis de réconciliation nationale. Les structures démocratiques sont rétablies vers fin 2013. Le Gou-vernement parvient en juin 2015 à l’« Accord pour la Paix et la Réconciliation au Mali issu du processus d’Alger » (Accord d’Alger) avec les groupes armés. Ceci est le point de départ d’un nouveau processus d’engagement en faveur de l’unité et d’un dévelop-pement équilibré entre les régions du Mali. Malgré l’espoir suscité d’un règlement pacifique du conflit, la situation demeure fragile.
La mise en œuvre de l’Accord d’Alger est lente. Plus d’une année après sa signature, le pays ne connaît toujours pas la paix. Le processus de désarmement, démobilisation et de réinsertion (DDR) est encore à ses débuts. Les réformes politiques et institution-nelles prévues souffrent de l’absence d’un consen-sus national. Les organes de pilotage et de suivi de l’Accord fonctionnent au ralenti.
Nonobstant la présence des forces de maintien de la paix des Nations-Unies (MINUSMA) et des troupes françaises aux côtés de l’armée nationale, le Nord, le Centre et dans une moindre mesure le Sud, restent exposés aux violences intercommunautaires, aux attaques terroristes et au banditisme. L’insécurité est également influencée par la dégradation du contexte sécuritaire régional et favorisée par le crime organisé très présent, particulièrement au Nord. L’accès des acteurs étatiques, humanitaires et de développe-ment aux zones affectées par la crise est limité. L’ab-sence prolongée de l’administration et des services
sociaux de base provoque une situation humanitaire complexe et des frustrations auprès des populations. Les dividendes de la paix sont à peine perceptibles sur le terrain.
La situation des réfugiés et des déplacés internes (DI) s’améliore lentement – près de 470’000 DI sont retournés dans leurs régions d’origine entre juillet 2013 et juin 2016. Aujourd’hui on dénombre encore 134’000 réfugiés maliens dans les pays voisins. Les évènements violents dans le Nord du Mali et les difficultés d’accompagner les réfugiés avec des pro-grammes d’assistance à la réintégration freinent les retours. En 2016, on estime le nombre de personnes en insécurité alimentaire au Mali à 2,1 millions. Le taux de malnutrition aigüe est de 12% au niveau na-tional et passe à 17% dans la région de Tombouctou située au cœur du conflit. La crise a eu des consé-quences graves sur l’accès des enfants à l’éducation de base. La chute du taux brut de scolarisation de 75% (2011) à 70% (2015) dénote de cette dégrada-tion, avec un taux de scolarisation des filles allant de 75% à 64% pour la même période.
1.2. Des institutions étatiques fragiles avec des défis importantsLe processus démocratique et la politique de dé-centralisation n’ont pas suffisamment satisfait les attentes de la population, renforçant ainsi la crise de confiance avec les autorités. Le développement déséquilibré du territoire a marginalisé certaines régions, notamment les régions Nord. L’Etat peine à surmonter ses faiblesses dans la gestion des af-faires publiques – la corruption reste massive. La lutte contre la corruption et le respect de l’état de droit restent problématiques face au dénuement de la justice et aux pressions politiques et sociales. La société civile, mal organisée et peu dynamique, ne constitue pas un acteur de contre-pouvoir et de veille démocratique. Les problèmes de gouvernance des ressources, la fracture entre la population et la classe politique et la vulnérabilité de certaines couches so-ciales, notamment des jeunes (65% de la population
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a moins de 25 ans - la croissance démographique est de 3,6% par an), représentent un risque de troubles sociaux, de montée de l’extrémisme violent et d’émi-gration massive.
Chaque année, 300’000 jeunes diplômés arrivent sur le marché du travail sans compétences requises. L’enseignement public est de faible qualité et les sor-tants du système éducatif ne sont pas compétitifs sur le marché du travail. La situation des femmes révèle plusieurs inégalités. Leur accès à l’éducation, à l’emploi et aux moyens de production se heurte à des obstacles sociaux et juridiques. La prise en compte de leurs besoins spécifiques et leur partici-pation directe dans le processus de paix demeurent insatisfaisantes.
Les effets néfastes du changement climatique et la sous-valorisation du potentiel agropastoral en-gendrent des crises alimentaires récurrentes et une pression sur les ressources naturelles que l’admi-nistration ne parvient pas à gérer. Outre les indica-teurs sociaux en régression, les rebellions successives jusqu’au conflit de 2012 mettent en relief les pro-blèmes de justice et d’impunité auxquels les Maliens sont confrontés.
1.3. Des potentialités humaines et économiquesEn dépit de ces problèmes structurels, le Mali a des atouts et une capacité de résilience remarquable. Après une croissance nulle en 2012, le pays a re-noué avec le dynamisme économique avec un taux de croissance de 7% en 2014 et de 5% en 2015. Ce résultat est dû aux potentialités agricoles, soute-nues par une politique publique de subventions des intrants et équipements agricoles. Avec des réserves importantes de l’ordre de 500 tonnes d’or à l’horizon 2050, le secteur minier participe à cette croissance (6% du PIB).
Mais le premier atout du Mali reste ses ressources humaines, jeunes et dynamiques. Celles-ci se dé-placent massivement à l’intérieur et à l’extérieur du pays à la recherche d’emploi et de revenus. Près de 5 millions de maliens vivent à l’étranger1 – et apportent à l’économie nationale des devises repré-sentant annuellement l’équivalent de 8% du PIB et de 75%2 de l’aide publique au développement. Les villes secondaires bénéficient de la migration interne et disposent du potentiel pour attirer les jeunes et résorber partiellement la pression démographique qui pèse sur Bamako.
1 Pour information, 284 résidents permanents maliens se trouvent en Suisse (dont 50 requérants d’asile) au 30 septembre 20162 Les transferts de fonds des migrants maliens étaient estimés à 895 millions de dollars en 2015 (source : Banque Mondiale, 2016, ‘Migration and Remittances Factbook’)
Pour rompre avec les cycles de conflits et réduire la pauvreté touchant 47% de la population (53% en milieu rural, 28% en milieu urbain), le Mali doit agir sur les causes profondes de la crise. Les principaux défis à relever sont : (i) la refondation de l’Etat par la décentralisation comme moyen de gouvernance inclusive territoriale ; (ii) la consolidation de la paix et de la sécurité par un processus de réconciliation na-tionale et une réforme du secteur de la sécurité ; (iii) la promotion d’une croissance inclusive et durable en augmentant la productivité économique et agricole et en mobilisant le secteur privé ; (iv) la priorisation de politiques de gestion durable des ressources natu-relles et de sécurisation foncière ; (v) le renforcement de l’accès équitable des jeunes à une éducation de base de qualité et à des formations répondant aux besoins du marché, (vi) la facilitation de la libre circu-lation des personnes dans la zone Communauté Eco-nomique des Etats de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO) et la promotion d’un développement économique et social aux niveaux national et en Afrique de l’Ouest.
1.4. Un enjeu de stabilité sous régionale et de mobilisation internationaleLe Mali fait partie d’un contexte sous-régional mar-qué par des brassages économiques, humains, cultu-rels et religieux. Ces dynamiques d’intégration repré-sentent un potentiel pour endiguer les menaces du terrorisme, du trafic de drogue et d’armes ou des conflits transfrontaliers. Membre de l’Union Afri-caine, de la CEDEAO et de l’Union Economique et Monétaire Ouest Africaine (UEMOA), le Mali s’en-gage dans les processus d’intégration économique sous-régionale.
Le Mali peut compter sur une mobilisation impor-tante de la communauté internationale pour accom-pagner la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation et du Cadre stratégique pour la relance économique et le développement durable (CREDD 2016–2018). Les nombreux acteurs présents (acteurs humanitaires et de développement, orga-nismes multilatéraux et bilatéraux, forces interna-tionales de sécurité) renouvellent régulièrement leur engagement en faveur du Mali.
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1.5. Scénarii d’évolution à moyen termeLe Bureau de Coopération a analysé l’évolution du Mali pour les quatre prochaines années en colla-boration avec ses partenaires suisses et maliens. Le scénario le plus probable est celui du « Mali en attente ». Ce scénario tient compte des multiples facettes de la réalité malienne faites d’enjeux huma-nitaires, de paix et de sécurité, mais aussi de priori-tés de développement et de croissance. Dans ce cas de figure, le Mali tiendra ses échéances électorales (nationales et locales) sur des parties du territoire du fait de l’insécurité. La faiblesse du leadership dans la sphère publique et la société civile ne permettra pas d’agir significativement sur les indicateurs sociaux, l’emploi, le statut de la femme. L’Accord pour la Paix et la Réconciliation donnera lieu à des applications partielles. La croissance est envisagée au taux moyen de 6,4%3 mais elle ne fera pas reculer la pauvreté.
3 Il correspond au taux moyen retenu par le CREDD 2016–2018 qui est le document actuel de référence des politiques et stratégies de développement du Mali.
L’analyse prend en compte deux autres scénarii d’évolution. Le ‘scénario du pire’, « le Mali en crise profonde », dans lequel le processus de paix est remis en cause avec une reprise du conflit armé et la paralysie du Gouvernement. Un autre scénario plus optimiste porte sur « le Mali stabilisé » grâce à la mise en œuvre réussie de l’Accord d’Alger, le retour de l’administration et des services sociaux de base au Nord et au Centre et la gestion par l’Etat des urgences humanitaires et des besoins alimentaires. La Suisse travaille à l’avènement de ce scenario du « Mali stabilisé » en combinant ses instruments de coopération de manière flexible. Néanmoins, le bas-culement dans le ‘scénario du pire’ n’est pas exclu et la détérioration de la situation au Centre du pays est préoccupante. Le Bureau de Coopération est doté d’outils d’appréciation des évolutions contextuelles et de critères d’ajustements de ses actions et de son positionnement au Mali (Annexe 2).
Le marché. Photo DDC/Dominic Nahr
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Traversée sur le fleuve. Photo DDC/Dominic Nahr
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2 . Objectifs de la politique extérieure de la Suisse au Mali
2.6. Engagement au Mali et principes de coopération La Suisse s’est engagée au Mali au milieu des années 70 suite aux grandes sécheresses. Elle s’est profilée autour de la promotion de la gouvernance démocra-tique et de la consolidation de la paix, du développe-ment économique local et de l’éducation. L’approche suisse au Mali combine le travail de proximité avec les populations et les autorités locales avec un dialogue politique au niveau national. La mise en œuvre des programmes est flexible et assure la cohérence entre les instruments de coopération. Au pic de la crise de 2012, la Suisse est restée engagée et a relancé rapi-dement ses programmes auprès des populations et des autorités locales dans les zones du Nord. Elle a renforcé son engagement politique en faveur de la résolution du conflit et de la négociation d’un accord de paix avec les groupes armés. Egalement, pour répondre aux besoins des populations vulnérables – particulièrement les déplacés internes et les réfugiés – l’engagement humanitaire a été renforcé. Les choix stratégiques de la période 2017–2020 s’inscrivent dans cette continuité et dans le respect du Message sur la coopération internationale du Parlement suisse : un engagement accru dans les contextes fragiles, une augmentation des ressources en éducation et en Afrique Subsaharienne, une lutte contre la pauvreté afin de promouvoir l’inclusion et l’équité, une contri-bution à la stabilité et à la réduction des conflits. La nouvelle stratégie repose sur une approche coordon-née des instruments de politique étrangère : coo-pération Sud/Direction du Développement et de la Coopération (DDC), aide humanitaire/DDC, politique de paix/Division sécurité humaine (DSH). De plus elle bénéficie de l’accompagnement du programme global Migration et Développement de la DDC à la CEDEAO ainsi que de l’expertise du Secrétariat d’Etat aux migrations (SEM) en matière de politique migra-toire, notamment dans les domaines du retour et de la réintégration. La stratégie s’appuie également sur le détachement d’officiers de l’Armée suisse (DDPS), de policiers et d’experts civils auprès de missions in-ternationales déployées au Mali, telles que la Mission multidimensionnelle intégrée des Nations Unies pour la stabilisation au Mali (MINUSMA). La nouvelle stra-tégie s’aligne sur les politiques nationales, notam-ment le CREDD 2016–2018.
2.7. Stratégie des autres donateurs et positionnement suisse au Mali La coopération au développement au Mali s’élève tous bailleurs cumulés sur la période 2011–2013 à près de 12% du PIB malien et près de 60%4 des ressources totales du gouvernement. L’aide interna-tionale a diminué avec la crise en 2012 puis a forte-ment repris suite aux conférences des donateurs de Bruxelles (2013) et de Paris (2015). Une trentaine de donateurs bilatéraux et multilatéraux et une dizaine d’ONG suisses appuient le Mali. La Suisse se situe au 8ème rang des partenaires bilatéraux, Chine et Tur-quie inclus. Le Mali dispose de mécanismes fonction-nels de coordination de l’aide entre le gouvernement et ses partenaires. Sur la base d’une vision partagée du contexte, ils s’engagent ensemble à mettre en œuvre la Stratégie Commune d’Accompagnement Pays sur la période 2016–2018 (SCAP) autour de l’ap-pui à la refondation de l’Etat et à la sortie de crise. La Suisse s’aligne sur ces priorités maliennes de sortie de crise, se basant sur ses avantages comparatifs. Elle reste fidèle au travail de proximité avec les popula-tions et les autorités régionales et locales. Ses appuis sur le terrain sont combinés avec un dialogue natio-nal avec l’Etat et les partenaires techniques et finan-ciers. Ce faisant, la Suisse augmente l’effet levier de ses actions en influençant les politiques publiques et le système de l’aide.
4 Sur la période 2008–2013, l’aide au développement s’est chiffrée à US$ 6.7 milliards de dollars, soit environ CHF 1.2 milliards par an (source : Stratégie Commune d’Accompagnement Pays 2016–2018).
Traversée sur le fleuve. Photo DDC/Dominic Nahr
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Les jeunes formés par le Programme d’appui à la formation professionnelle. Photo Swisscontact
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3.8. Résultats obtenus La stratégie de coopération précédente (2012– 2015, prolongée à 2016) a été formulée avant le début de la crise politico-sécuritaire. Malgré l’intensité de la crise et ses conséquences sur les populations maliennes, l’approche s’est avérée pertinente et a permis de res-ter engagé auprès des populations et des partenaires locaux, notamment grâce à des actions renforcées en aide humanitaire et en politique de paix. L’évalua-tion à mi-parcours de la stratégie (2014) et la récente évaluation de la gestion de programmes sensible aux conflits (mai 2016) confirment la flexibilité et la capa-cité d’adaptation de la Suisse au contexte dynamique malien. Elles montrent également la pertinence des trois domaines d’intervention de la stratégie. La stratégie répond aux Objectifs de Développement Durable (ODD) de pauvreté, de paix-protection et d’éducation, s’aligne aux documents nationaux de référence (SCAP et CREDD) et correspond aux priori-tés stratégiques de la DDC et de la DSH.
La Suisse a contribué à l’effort collectif - Etat, dona-teurs, élus, agences multilatérales et société civile – en faveur du développement durable du pays, de la résolution du conflit et de la consolidation de la paix:
› fortement impliquée dans les dialogues politiques nationaux et sectoriels, la Suisse a été nommée chef de file des partenaires techniques et financiers (PTF) dans le secteur de l’éducation (2015–2016) et co-coordinateur du sous-groupe élevage et pêche (2016–2017); elle est membre permanent de l’Equipe Humanitaire Pays (EHP) et un partenaire apprécié dans la coordination des acteurs de développement et humanitaires pour la reconstruction des zones post-conflit,
› par sa vision globale et intégrée, la Suisse a su construire synergie et complémentarité entre ses instruments de politique étrangère (coopération sud, politique de paix, aide humanitaire),
› au moment fort du conflit, la Suisse a renforcé son engagement humanitaire et de politique de paix et a pu poursuivre ses actions de développement grâce à ses modalités d’intervention et sa proximité avec les populations et les élus locaux,
› grâce à son approche flexible (outils programmatiques souples) et sensible aux conflits, la Suisse a pu adapter rapidement ses programmes à l’évolution du contexte national et dans les régions d’intervention (Nord, Centre et Sud du pays),
› active dans la médiation pour l’accord de Ouagadougou et dans le processus d’Alger, la Suisse s’est profilée au travers de son expertise en matière de médiation et sur les questions de traitement du passé, notamment en appuyant des organismes officiels et en soutenant la création d’espaces de dialogue.
La finalité attendue en 2016 du domaine Dévelop-pement Rural et Economies Locales (DREL) était : « une sécurité alimentaire et des revenus améliorés dans le cadre d‘une vision de développement ter-ritorial et équitable ». Dans un contexte où l’inves-tissement public local est faible (moins de 5% des dépenses publiques), les collectivités territoriales de Sikasso, Mopti et Tombouctou ont pris l’initiative de s’engager dans la promotion des économies locales et dans l’aménagement du territoire. Elles ont réa-lisé des pistes de désenclavement des zones de pro-duction, des retenues d’eau et appuyé les services aux producteurs contribuant à l’augmentation des récoltes de l’ordre de 20% par an dans les zones d’intervention de la Suisse. Ces investissements ont permis aux exploitations familiales d’améliorer leurs conditions de vie et de renforcer la position sociale et économique des femmes. Celles-ci sont représen-tées aujourd’hui à hauteur de 32% dans les comités de gestion des infrastructures réalisées et dans les organisations professionnelles agricoles appuyées. Ce taux dépasse l’objectif national fixé à 10%.
3 . Résultats obtenus par la Suisse (2012–2016) et leçons apprises
Des jeunes producteurs issus du
centre de formation de Zamblara.
Photo DDC
Les jeunes formés par le Programme d’appui à la formation professionnelle. Photo Swisscontact
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La finalité attendue en 2016 du domaine Education – Formation Professionnelle était : « une éduca-tion de base de qualité adaptée aux contextes et une formation professionnelle répondant aux opportuni-tés économiques locales ». Dans ce cadre, la Suisse s’est investie dans la décentralisation de l’éducation. Le programme de la DDC a contribué à l’améliora-tion de la qualité de l’éducation de base pour toutes et tous, à la diversification des offres éducatives et à l’insertion des jeunes femmes et hommes non-sco-larisés dans les métiers ruraux. A titre d’expérience pilote, une centaine de jeunes « talibés » sortant des écoles coraniques ont notamment reçu une forma-tion pour l’insertion professionnelle. La revue secto-rielle par les pairs (DDC) a confirmé la pertinence et la cohérence du programme sur les volets décentra-lisation de l’éducation et innovations pédagogiques. Les écoles mobiles pour la scolarisation des enfants des communautés nomades (touareg, bozo et peulh) ont été reconnues et validées par l’Etat. L’appui aux élus locaux et aux services techniques de l’éducation et la formation de 300 comités de gestion scolaire ont renforcé la décentralisation du secteur. La réha-bilitation et l’équipement d’écoles endommagées à Tombouctou et Youwarou et la mise en place de 120 centres de scolarisation accélérées dans les zones affectées par les conséquences du conflit a contri-bué au redressement du secteur de l’éducation for-tement marqué par la crise. Désigné chef de file des partenaires techniques et financiers du domaine en 2015, la Suisse a contribué à assoir un dialogue poli-tique de qualité entre les PTF et le Gouvernement sur des questions stratégiques. Aujourd’hui les acteurs partagent la même vision des grands défis du sec-teur: qualité de l’enseignement, gouvernance, accès à l’éducation.
La finalité attendue en 2016 du domaine Gestion Publique Locale était : « des institutions capables d’impulser un développement inclusif et de four-nir des services de qualité, en lien avec une socié-té civile organisée et citoyenne ». Faisant écho à la priorité nationale de sortie de crise par la mise en place d’une décentralisation régionale renforcée, la Suisse a élargi ses appuis aux conseils régionaux de Mopti et de Tombouctou en plus de celui de Sikasso. Les régions de concentration de l’aide suisse ont été pionnières au Mali pour négocier et signer avec l’Etat des contrats de financement de projets de déve-loppement pluriannuels basés sur une concertation préalable avec les populations locales. L’engagement de la Suisse dans le développement des villes secon-daires comme pôles de croissance et de réduction des inégalités de développement a retenu l’attention du Gouvernement. Celui-ci a adopté une politique nationale de la ville en 2014 assortie d’un plan d‘ap-puis à des localités pilotes. Les organisations de la société civile partenaires de la Suisse ont mené un plaidoyer efficace pour la reconnaissance des auto-rités traditionnelles dans la gouvernance des affaires locales. Un statut pour les autorités traditionnelles est retenu dans l’agenda des réformes politiques et institutionnelles pour la mise en œuvre de l’Accord pour la Paix et la Réconciliation.
L’Aide Humanitaire est présente depuis 2012 au Mali en raison de la crise politico-sécuritaire et de ses graves conséquences humanitaires. La Suisse a contribué à la réponse d’urgence, avec pour prio-rité les thématiques de protection, de sécurité ali-mentaire et de nutrition. En matière de protection, le Comité International de la Croix-Rouge (CICR) et le Haut-Commissariat aux Réfugiés (HCR) se sont appliqués à faire respecter les droits fondamentaux par les parties au conflit et à améliorer l’accès des populations vulnérables (déplacés, retournés et com-munautés hôtes) à une assistance humanitaire et à des services de protection de qualité. Egalement des programmes d’amélioration des moyens d’existence et de protection ont été financés (OIM, ONGs) en fa-veur du retour des réfugiés et déplacés internes ayant fui les conflits. En matière de sécurité alimentaire et de nutrition, le Programme Alimentaire Mondiale (PAM), le CICR et des ONG mandatées ont réalisé des distributions alimentaires et des transferts mo-nétaires en complémentarité au dispositif national de sécurité alimentaire. Environ 30’000 personnes ont bénéficié du programme de relance socio-éco-nomique des populations affectées par le conflit au Centre et au Nord du pays, en collaboration avec la Coopération Sud.
Les élèves de l’école mobile de Bankoni. Photo DDC
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Dans le cadre de la politique de paix la Suisse a apporté son appui à la médiation ayant conduit à l’Accord préliminaire de Ouagadougou (2013) et est devenue membre de l’organisme de suivi de ce der-nier. Dans le cadre du processus d’Alger, la Suisse a mis son expertise en matière de traitement du passé au service des différents acteurs, notamment l’équipe de négociation gouvernementale. Elle a par la suite apporté son soutien à la Commission Vérité, Justice et Réconciliation (CVJR) et aux Ministères de la Jus-tice et de la Réconciliation Nationale. Dans ce cadre, elle a fourni une expertise technique aux autorités ju-diciaires maliennes chargées de poursuivre les crimes les plus graves au regard du droit international, en mobilisant le mécanisme « Justice Rapid Response ». Par ailleurs, des espaces de dialogue et d’échanges inclusifs réunissant des femmes maliennes représen-tatives de la diversité sociologique du pays ont été mis en place. Ceci a renforcé le rôle des femmes en tant qu’actrices de paix. Au niveau régional, la Suisse a contribué au renforcement de l’architecture afri-caine de paix et de sécurité à travers son soutien à l’Ecole de maintien de la paix (EMP), une institution sous-régionale sise à Bamako. Elle a joué un rôle cen-tral dans la conceptualisation de la composante civile de l’établissement et a financé ses experts ainsi que des modules de formation dispensés par ceux-ci.
3.9. Leçons apprisesLes principales leçons tirées des quatre années pas-sées sont :
› la croissance démographique n’a pas été suffisamment prise en compte dans la mise en œuvre des projets et programmes de l’Etat et des partenaires techniques et financiers; aussi, le travail sur des questions comme l’accès des jeunes à l’éducation et à l’emploi (perspectives socio-économiques) et la scolarisation des filles sera plus systématique dans les trois domaines d’intervention de la Suisse en considérant ces enjeux dans les milieux urbains et ruraux,
› l’équité homme/femme, le soutien à la société civile, la gouvernance et la mobilisation du secteur privé demeurent des thèmes pertinents du portefeuille suisse ; cependant les dispositifs d’appui doivent être renforcés dans ces domaines pour obtenir de meilleurs résultats au travers de modalités d’intervention innovatrices (ex : Partenariats Publique- Privé),
› la Suisse peut se prévaloir de résultats et de pratiques innovantes ; cependant, ce capital reste mal connu du Gouvernement, des partenaires techniques et financiers et de la population en général ; il faudra s’engager plus fortement dans le dialogue politique national, notamment en communiquant davantage sur les activités et résultats obtenus sur le terrain,
› la prise en compte de la migration et des effets du changement climatique restent des défis pour les stratégies de développement du Mali ; une meilleure analyse du portefeuille suisse à la lunière de ces thèmes est nécessaire pour renforcer l’efficacité des interventions,
› le potentiel de synergies entre les programmes de la Suisse au Mali et les progammes régionaux est réel mais insuffisamment exploité ; un engagement accru dans les programmes régionaux, en conformité avec le concept d’approche régionale de la Division Afrique de l’Ouest, permettra d’améliorer l’efficacité et les effets leviers des interventions au niveau national et ceci dans les trois domaines d’intervention pour lesquels des programmes régionaux existent,
› Le manque de coordination des outils de politique extérieure a réduit l’efficacité de l’intervention globale de la Suisse ; il convient donc d’harmoniser les approches et de formaliser les synergies entre les différents instruments.
Les élèves de l’école mobile de Bankoni. Photo DDC
Mairie de Tombouctou vue exterieure. Photo DDC
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Sable sur le fleuve. Photo Bandjoukou Kouyaté
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Le contexte malien présente une réalité aux mul-tiples facettes, faite d’évolutions rapides entre des situations humanitaires, de sécurité et de paix et des enjeux de développement et de croissance éco-nomique. La nouvelle stratégie se construit autour de ce constat et cherche à adresser les causes pro-fondes de la crise et les urgences. La flexibilité et la gestion des programmes sensibles aux conflits sont maintenues pour adapter les interventions à l’évolu-tion des contextes et des besoins. La Suisse utilise une approche cohérente et globale (nexus urgence, développement, paix) permettant d’agir sur la gou-vernance et le développement économique local. L’éducation de base et la formation professionnelle inclusive et de qualité, l’accès humanitaire, la cohé-sion sociale et le traitement du passé font partie intégrante de cette approche. Ces choix stratégiques s’articulent avec les priorités nationales axées sur la paix, la réconciliation et la croissance inclusive et du-rable. Ils sont conformes aux principes du Message 2017- 2020 de mise en œuvre coordonnée des ins-truments de politique étrangère de la Suisse : la stra-tégie proposée est conjointe à la Coopération Sud, à l’Aide Humanitaire et à la Division Sécurité Humaine du Département Fédéral des Affaires Etrangères (DFAE).
Une analyse de contexte conjointe et une synergie programmatique, tout en gardant des processus financiers spécifiques, définissent cette approche commune. Les actions de la Division Sécurité Hu-maine (DSH) et de l’Aide Humanitaire (AH) sont dé-sormais inclues dans le domaine ‘Gestion Publique Locale’ dont le titre change pour devenir ‘Gouver-nance et Paix’. Les actions de l’AH en sécurité ali-mentaire et nutrition sont intégrées dans le domaine ‘Développement Rural et Economies Locales’ dont le titre change pour devenir ‘Développement Rural et Sécurité Alimentaire’. Les synergies Coopération Sud et Aide Humanitaire sont renforcées pour mieux répondre aux défis complexes des zones encore ex-posées aux conséquences de la crise au Centre et au Nord du pays. L’aide humanitaire se focalisera sur les besoins aigus et la Coopération Sud sur les
besoins chroniques et structurels. Les thèmes com-muns sont l’insécurité alimentaire, la malnutrition et le renforcement de la résilience. La réconciliation est abordée par l’approche holistique du traitement du passé, la lutte contre l’exclusion et la création d’espaces de dialogue ainsi que le soutien aux dyna-miques (locales) de gestion des conflits intercommu-nautaires. Etant donné l’importance des inégalités, la forte émigration et la nécessité de créer des perspec-tives pour la jeunesse, ces questions seront prises en compte de manière transversale dans les différents domaines d’intervention. Pour lutter durablement contre la pauvreté et le chômage des jeunes, des col-laborations avec le secteur privé sont mises en œuvre dans le domaine du développement rural (chaines de valeur, faire fonctionner les marchés au bénéfice des pauvres/M4P) et de la formation professionnelle (en zones rurales mais également urbaines à forte concentration démographique). En renforçant le dia-logue politique au niveau central et en intensifiant la communication auprès des partenaires et des populations, les pratiques innovantes suisses (aide budgétaire sectorielle décentralisée, dialogue au niveau national et intercommunautaire et traitement du passé) s’intègrent mieux dans les politiques pu-bliques maliennes et valorisent l’expertise suisse. La capitalisation des résultats et des bonnes pratiques des interventions sera renforcée dans le cadre de la gestion du savoir au sein des programmes. Ce tra-vail servira également de support pour améliorer la perception et la visibilité de l’engagement suisse au Mali.
4 . Implications pour la période 2017–2020
Sable sur le fleuve. Photo Bandjoukou Kouyaté
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5 . Priorités et objectifs (2017–2020)
La finalité, les objectifs et les effets directs de la stratégie de coopération suisse au Mali 2017–2020 s’inscrivent dans l’objectif global du CREDD 2016–2018 de « promouvoir un développement inclusif et durable en faveur de la réduction de la pauvre-té et des inégalités dans un Mali uni et apaisé ». Ils contribuent également à l’atteinte des Objectifs de Développement Durable (ODD) suivants : ODD1 sur la pauvreté, ODD4 sur l’éducation, ODD5 sur l’équité de genre, ODD8 sur le travail décent et ODD16 sur la paix, la justice et les sociétés inclusives/institutions efficaces. La Suisse répond aux besoins immédiats des populations en services de base de qualité. En même temps elle cherche à contribuer à la mise en œuvre de la stratégie nationale permettant d’assurer la promotion de la paix et un développement socio-économique inclusif, équilibré, équitable et durable pour une population en croissance.
5.10. Objectif général La Suisse soutient des interventions pour un déve-loppement durable et équilibré et une meilleure par-ticipation de la population aux processus politiques lui permettant ainsi d’améliorer ses conditions de vie dans une situation de cohésion sociale et de paix.
5.11. Domaines d’intervention et synergies entre les instruments suisses La stratégie de la Suisse au Mali 2017–2020 s’arti-cule autour de trois domaines d’intervention: Déve-loppement Rural et Sécurité Alimentaire ; Education; Gouvernance et Paix ; et deux thèmes transversaux : gouvernance et genre. L’engagement de la Suisse en faveur de la sortie de fragilité, de la prévention de l’extrémisme violent (annexe 7), d’une paix durable et d’une réduction de la pauvreté au Mali repose sur la mise en œuvre coordonnée des instruments de sa politique étrangère. La stratégie reposera également sur une collaboration accrue avec le SEM et les Pro-grammes globaux de la DDC. Ces orientations s’ins-crivent dans les priorités de l’Etat du Mali et des par-tenaires techniques et financiers présents. Elles sont conformes au Message sur la coopération internatio-nale 2017–2020 et aux Axes stratégiques de l’enga-gement de la Suisse au Sahel 2014– 2018 du DFAE.
Campagne de sensibilisation sur les
elections a Kalaban Coura.
Photo DDC
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Domaine Développement Rural et Sécurité Ali-mentaire . Les objectifs évolueront vers un renforce-ment de la création d’emplois et de revenus pour les jeunes. La DDC promeut, dans ses régions d’inter-vention, la sécurité alimentaire et nutritionnelle ainsi que l’amélioration des revenus des exploitations fa-miliales par des systèmes agropastoraux compétitifs et durables. La valorisation du potentiel agropastoral sera consolidée par le développement de chaines de valeurs via la modernisation des exploitations familiales et les investissements du secteur privé. La complémentarité entre l’aide humanitaire et le déve-loppement sera renforcée pour répondre aux défis complexes des régions Centre et Nord du pays. La DDC accompagnera le Gouvernement dans la défi-nition et la mise en œuvre de la Politique Nationale de Sécurité Alimentaire et Nutritionnelle en faveur des plus vulnérables. En cas de crise alimentaire ou nutritionnelle l’AH travaillera aussi avec d’autres par-tenaires, tels que le PAM ou le CICR. L’analyse des effets du changement climatique sera approfondie et intégrée dans la conception et la mise en œuvre des programmes.
Les effets directs recherchés dans ce domaine sont :
› La sécurité alimentaire et nutritionnelle s’améliore dans les trois régions d’intervention soutenues par la Suisse et dans les zones d’urgence ;
› L’accès des exploitations et entreprises agropastorales, notamment des jeunes et des femmes, aux ressources naturelles devient plus équitable, pacifique et sécurisé dans les trois régions d’intervention ;
› Les revenus des exploitations et des entreprises agropastorales des trois régions d’intervention augmentent.
Domaine Education . C’est la priorité du Gouverne-ment malien avec une contribution de près de 35% du budget national depuis 2012. Les problèmes struc-turels du secteur aggravés par la situation sécuritaire compromettent l’accès équitable à une éducation de qualité, en particulier au Centre et Nord du Mali. Au regard des défis majeurs du secteur, un appui pro-longé voire renforcé est envisagé. La DDC continuera à travailler sur la gestion décentralisée de l’éducation de base et de la formation professionnelle pour un transfert effectif des compétences et de ressources financières aux collectivités territoriales. Elle poursuit la promotion des alternatives éducatives (écoles mo-biles, stratégie de scolarisation accélérée, formation professionnelle des élèves des écoles coraniques) comme réponse à la crise complexe. Dans les zones de forte migration, les migrants retournés seront intégrés dans les programmes de formation profes-sionnelle déjà mis en place. De plus, des groupes de discussion seront promus entre les retournés et les jeunes prévoyant potentiellement un départ, afin
d’améliorer leur niveau d’information avant leur déci-sion. La DDC complète son engagement pour l’amé-lioration de la qualité des enseignements avec un appui à la formation initiale et continue des maîtres. De plus, la Suisse contribue au renforcement du lien entre l’éducation de base et la formation profession-nelle (passerelle) et le monde de la production avec l’implication plus forte du secteur privé. Le focus sera mis sur l’amélioration de l’employabilité des jeunes et des femmes en orientant davantage la formation professionnelle sur les besoins du marché tenant en compte le milieu urbain et péri-urbain.
Les effets directs recherchés dans ce domaine sont :
› Des offres de formation adaptées aux filières porteuses et besoins du marché de l’emploi se développent et se mettent en œuvre, favorisant l’employabilité des jeunes dans les trois régions d’intervention;
› Une offre d’éducation de base adaptée aux réalités locales grâce à des programmes et enseignements nouveaux, se met en œuvre dans les trois régions d’intervention ;
› Les collectivités territoriales dans les trois régions d’intervention assurent la maîtrise d’ouvrage des secteurs de l’éducation de base et de la formation professionnelle.
Domaine Gouvernance et Paix . Ce domaine ré-pond aux défis de sortie de crise. Il se focalise sur la refondation des institutions, la cohésion sociale et la réconciliation nationale. L’objectif est de renfor-cer une société malienne capable de construire ‘un vivre ensemble’ dans le cadre d’un dialogue natio-nal inclusif et disposant d’institutions légitimes et redevables envers les citoyennes et les citoyens. Des actions à l’échelle locale et nationale seront entre-prises pour lutter contre l’impunité et promouvoir le dialogue inclusif et la réconciliation, notamment par le traitement du passé. Le processus officiel de mise en œuvre de l’accord de paix sera renforcé. Un nou-vel accent sera mis sur la promotion de la citoyen-neté, en particulier pour les femmes et les jeunes. Des interventions de protection des civils incluront la promotion du Droit humanitaire international, le plaidoyer pour l’accès humanitaire ainsi que l’assis-tance aux plus vulnérables. S’appuyant sur les expé-riences de la Suisse en matière de décentralisation, les nouvelles institutions régionales et locales défi-
L’atelier de soudure,
Photo DDC/Dominic Nahr
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nies dans l’Accord pour la Paix et la Réconciliation seront renforcées dans les zones d’intervention prio-ritaires. Elles seront accompagnées en matière de gestion transparente afin d’offrir aux populations des services de base de qualité et de soutenir la relance des activités économiques. Au niveau régional, la Suisse contribuera à renforcer l’architecture africaine de paix et de sécurité.
Les effets directs recherchés dans ce domaine sont :
› Des institutions légitimes au niveau national favorisant la lutte contre l’impunité (justice transitionnelle), la réconciliation et la reconstruction se mettent en place et fonctionnent;
› La société civile incluant les leaders traditionnels, les femmes et les jeunes s‘organise pour exercer la veille citoyenne et participer à l’effort de cohésion sociale dans les trois régions d‘intervention ;
› Les nouvelles institutions régionales et locales dans les trois régions d’intervention s’engagent dans la promotion du développement économique territorial et investissent dans les services sociaux aux populations.
Thèmes transversaux et enjeux: la Gouvernance et le Genre sont les deux thèmes transversaux. La gouvernance englobe une meilleure gestion des affaires publiques selon les cinq principes dévelop-pés par la DDC (efficacité/efficience, transparence et redevabilité, participation, égalité et non-discrimina-tion et état de droit). Le genre couvre la participation, l’autonomisation et l’accès égal des femmes à la vie sociale, économique et politique au Mali. Un accent particulier sera mis sur la jeunesse afin de répondre aux défis posés par la croissance démographique et ses implications sur la migration et la marginalisation socio-économique et politique. L’articulation entre les programmes opérationnels des trois domaines et les programmes régionaux de la DDC (Gouvernance, Education, Développement Rural) sera intensifiée dans le cadre de la mise en œuvre du concept d’ap-proche régionale de la DAO. Des complémentarités seront développées en matière d’éducation des po-pulations pastorales, de commercialisation du bétail et d’intégration des marchés, notamment dans les régions à vocation sous-régionale de Sikasso et de Mopti. En matière d’appui au secteur privé, la DDC s’engagera dans la promotion d’un environnement des affaires plus favorable aux investissements et à la création d’emplois, au niveau local. Cet axe donnera lieu à une collaboration avec le programme régional Gouvernance en préparation sur la gouvernance des ressources extractives. Celui-ci cible une meilleure allocation des revenus miniers dans les priorités de développement des collectivités territoriales. La DDC continue à s’engager pour la mise en œuvre de la Politique Culture et développement au Mali à travers les principes du pourcent culturel.
5.12. Zones d’interventionLes régions prioritaires d’intervention restent les régions de Sikasso, Mopti et Tombouctou en raison de leur équilibre géographique et stratégique (Nord-Centre-Sud), de leur taux élevé de pauvreté et de leur potentiel économique. Ces régions sont communes à la Coopération Sud et à la DSH. L’AH n’a pas de zone de concentration mais intervient en fonction des be-soins, et si nécessaire dans les zones prioritaires de la Coopération Sud.
Planification financièreLe budget annuel alloué par la Coopération Sud au Mali est d’environ CHF 20 millions. Conformé-ment au Message 2017–2020, les fonds alloués au domaine Education seront augmentés (+12%) par rapport à l’ancienne stratégie (transfert du domaine Développement Rural). Les fonds annuels de la DSH consacrés à la stratégie seront de CHF 1.2 millions environ. Les fonds de l’aide humanitaire sont estimés à CHF 13 millions pour la durée de la stratégie mais dépendront de l’évolution du contexte international et national.
Les cercles de paix. Photo Wildaf Mali
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6 . Gestion de la mise en œuvre de la stratégie de coopération
L’approche conjointe entre la Coopération Sud, l’Aide humanitaire et la Division Sécurité Humaine est le fondement de la mise en œuvre des engagements de la Suisse au Mali. Un dialogue continu à Berne et sur le terrain permet d’harmoniser les approches et d’atteindre efficacement les résultats attendus. Des possibilités de synergies avec le SEM et des complé-mentarités avec les programmes globaux de la DDC, notamment Sécurité Alimentaire et Changement Cli-matique, Migration et Développement seront recher-chées pour accroître les effets levier des actions. La collaboration avec les programmes régionaux de la DAO sera renforcée dans les domaines de la coopéra-tion transfrontalière, de l’éducation des populations pastorales et de la commercialisation du bétail. Elle sera plus systématique avec l’application du nouveau concept d’approche régionale et élargie à de nou-velles thématiques comme l’accès à la justice, la gou-vernance des ressources extractives, etc.
Avec les acteurs maliens, la mise en œuvre s’effectue selon les principes d’action que sont la proximité, le partenariat et l’innovation. Dépendant des projets, des contextes et du profil (partenaire public ou pri-vé), des contributions ou des mandats sont octroyés. Pour soutenir l’approfondissement de la décentrali-
sation, la Suisse poursuit le financement direct des collectivités territoriales à travers l’instrument de l’appui budgétaire sectoriel décentralisé (ABS-D). Néanmoins, ce mode de financement sera réduit ou accru en fonction de la dégradation ou de l’amélio-ration de la gestion des finances publiques du pays. Dans tous les cas de figure, le suivi des programmes s’effectue par le biais de visites de terrain, d’audits, de contrôles financiers, de revues et d’évaluations. La Suisse peut travailler en coopération déléguée ou en programmation conjointe avec d’autres do-nateurs pour autant que les critères suivants soient respectés : a) l’alignement sur les mêmes priorités stratégiques ; b) la mise-à-échelle de programmes existants ; c) la production d’un effet levier. Une pro-grammation conjointe avec l’Union Européenne est en préparation et les programmes multi-bilatéraux avec les agences multilatérales (Banque Mondiale, PAM, HCR, OIM etc.) se poursuivront. Ces modes d’intervention permettent d’adapter les opérations en fonction des différents scénarii du contexte. En tout état de cause, l’approche de gestion des pro-grammes sensible aux conflits (GPSC) s’applique à tous les engagements avec une grande attention à la gestion globale des risques.
Un exploitant agricole dans la plaine
de Fienso. Photo DDC
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7 . Pilotage stratégique
7.13. Suivi & évaluation Le pilotage de la stratégie de coopération relève de la responsabilité du Bureau de Coopération de la DDC (Division Afrique de l’Ouest). Il représente également l’Aide Humanitaire et la Division Sécurité Humaine, en collaboration avec l’Ambassade de Suisse à Dakar et les Offices à Berne. Le cadre stratégique de réfé-rence est commun, mais les financements et les mé-canismes décisionnels restent propres à chaque divi-sion. Le monitoring se base sur le cadre de résultats (Annexe 2) et un système de suivi à plusieurs éche-lons. D’abord, au niveau du Bureau de Coopération, un programme annuel est élaboré en référence aux effets et indicateurs définis dans la stratégie. Le suivi de ce programme annuel est organisé chaque se-mestre pour renforcer la cohérence des programmes et évaluer l’atteinte des résultats attendus. A la fin de l’année, la direction de la Division Afrique de l’Ouest produit une « Management Response » (commen-taires et recommandations) sur la mise en œuvre du programme annuel renforçant le pilotage global des interventions. Au niveau de chaque projet, un suivi bilatéral est organisé avec le partenaire pour veiller à la bonne exécution, au bilan et à la clôture des engagements. Egalement, la Suisse est associée aux différentes revues sectorielles conjointes et aux travaux de concertation entre le Gouvernement du Mali et les PTF sur la mise en œuvre du CREDD. La participation à ces cadres nationaux permet d’orien-ter l’intervention suisse en fonction des évolutions stratégiques majeures. Une revue à mi-parcours de la stratégie sera envisagée selon l’évolution du contexte, conduisant, le cas échéant, de prendre des mesures d’ajustement.
7.14. Gestion des risques Le Mali se trouve dans une région sahélienne mar-quée par les réseaux criminels et l’immigration clan-destine. Il connaît ses propres convulsions politiques, identitaires et sécuritaires. L’engagement de la Suisse prend en considération les échelles régionale et na-tionale de ce contexte fragile pour promouvoir un développement pacifique et une gestion du porte-feuille renforçant la cohésion et l’inclusion sociale. Les collaborateurs et les partenaires de la coopération suisse sont formés sur la GPSC. Pour faire face aux différentes situations, le Bureau de Coopération est doté d’un dispositif de veille et d’ajustement régulier de son approche de mise en œuvre des programmes. Ce dispositif comprend une équipe de gestion de la sécurité – renforcée par un conseiller en sécurité régional pour l’Afrique de l’Ouest – qui analyse de
façon régulière la situation nationale, sous-régionale et internationale. Il identifie les risques et propose les mesures appropriées en matière de prévention et de gestion de crise touchant aux personnes – com-munauté suisse comprise -, aux moyens financiers et aux biens. Le Bureau de coopération reçoit égale-ment l’appui du Centre de gestion des crises du DFAE (KMZ). L’exercice du MERV (Suivi de changements pertinents de développement) est conduit deux fois dans l’année. Il oriente les prises de décisions concer-nant les ajustements opérationnels et stratégiques des interventions. Concernant les déplacements pour les visites de terrain, ils sont autorisés par la direction du Bureau de Coopération en fonction d’une appré-ciation circonstanciée et d’un partage d’informations avec les partenaires, dont International NGO Safety Organization (INSO). Le Bureau de Coopération se réfère également au système de sécurité de l’ONU (Département de la sureté et de la sécurité des Na-tions Unies, UNDSS et au Bureau de la Coordination des Affaires Humanitaires des Nations Unies, OCHA) et participe aux différentes réunions de concertation sur les risques sécuritaires des Ambassades.
La Suisse s‘engage à assurer la continuité de ses interventions en faveur des populations. Trois scé-narii d’évolution du pays sont définis (Annexe 1) et incluent des adaptations stratégiques et opération-nelles des interventions pour la Coopération Sud, l’Aide Humanitaire et la Division Sécurité Humaine. Les critères de passage d’un scénario à l’autre sont décrits et servent de déclencheurs pour le Bureau de Coopération. Cet outil de gestion des risques inclut également une analyse de la perception locale de la Suisse et de son rôle au Mali.
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Miroir de sable. Photo Bandjoukou Kouyaté
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Annexe 4: Budget de la SC 2017-2020
Planification budgétaire stratégique
Stratégie de coopération Suisse au MaliDurée de la stratégie de coopération: 01 janvier 2017 au 31 décembre 2020
Année 2017 2018 2019 2020 Total 2017-2020 %domaine d'intervention 1Développement rural et sécurité alimentaire
7'500'000 8'120'000 8'120'000 8'120'000 31'860'000 35%
domaine d'intervention 2
Education 7'740'000 8'600'000 8'600'000 8'600'000 33'540'000 37%
domaine d'intervention 3
Gouvernance et Paix 5'600'000 6'080'000 6'080'000 6'080'000 23'840'000 26%
Autres thèmes
Crédit global, Culture 360'000 400'000 400'000 400'000 1'560'000 2%
Total Budget DDC 21'200'000 23'200'000 23'200'000 23'200'000 90'800'000 100%
Apercu général des budgets des Offices Fédéraux Suisse :
DFAE-DDC 21'200'000 23'200'000 23'200'000 23'200'000 90'800'000
Coopération Sud 18'000'000 20'000'000 20'000'000 20'000'000 78'000'000
Aide Humanitaire (estimation) 3'200'000 3'200'000 3'200'000 3'200'000 12'800'000 domaine d'intervention 1 1'920'000 1'920'000 1'920'000 1'920'000 7'680'000 domaine d'intervention 2 1'280'000 1'280'000 1'280'000 1'280'000 5'120'000
DFAE-Division Sécurité Humaine 1'200'000 1'200'000 1'200'000 1'200'000 4'800'000 domaine gouvernance et paix
Total budget Offices Fédéraux 22'400'000 24'400'000 24'400'000 24'400'000 95'600'000
Les frais mentionnés pour l'Aide Humanitaire sont indicatifs, l'affectation des fonds AH au Mali dépendront des disponibilités et de la conjoncture humanitaire internationale du moment. Les frais mentionnés par la Division Sécurité Humaine incluent également un montant annuel de CHF 0.4 mio affecté aux programmes régionaux.
Pour l'année 2017 la DDC gère également un budget additionnel issu d'une coopération déléguée avec le Danemark d'un montant de 1'400'000 CHF.
Un engagement approximatif de CHF 24 mio. est prévu par la DDC pour le programme régional Gouvernance pour les années 2017 à 2020. Ce programme est géré par le conseiller régional Gouvernance hébergé au bureau de coopération au Mali. L'espace de mise en oeuvre des ces programmes concerne le Mali, Niger, Tchad, Burkina Faso et Bénin.
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Annexe 6: Actions de la Suisse en faveur de la Prévention de l’extrémisme violent (PEV) au Mali
Contexte
Le Mali fait face à un risque accru de basculement dans l’extrémisme violent d’individus et de groupes, notamment au
sein des franges de la population les plus marginalisées, comme les jeunes sans perspective. La crise politico-
sécuritaire de 2012/2013 a exacerbé des facteurs de risque qui s’accumulaient depuis longtemps au Mali et qui
expliquent ce phénomène de basculement vers la violence. Ces facteurs sont constitués par des problèmes de
gouvernance et de corruption, une insuffisance de dialogue politique et de débat démocratique, une absence et perte
de légitimité de l’Etat, l’exclusion économique et sociale, une pauvreté et vulnérabilité, des sentiments d’injustice, un
développement déséquilibré des régions, une concurrence pour l’accès aux ressources naturelles…
Face à la crise de l’Etat, beaucoup de maliens se tournent vers les leaders religieux dont ils attendent une orientation
idéologique et la reconstruction d’une société basée sur des valeurs partagées. La question de l’islam a constitué tout
au long du conflit un terrain d’expression politique, un référentiel de mobilisation et d’inspiration, un système de
régulation et de traitement des problèmes « dans le conflit », une source de débats et de questionnements, un objet
d’interprétation, voire d’instrumentalisation, un terrain de radicalisation politique et violent.
A ces facteurs endogènes s’ajoute l’influence grandissante des acteurs extrémistes régionaux (Sahel) et internationaux
(pays du Golfe).
Hypothèse de changement et axes d’intervention
Conformément au Plan d’action de politique étrangère de la Suisse pour la PEV, la stratégie de la coopération suisse
au Mali s’attaque aux causes profondes de l’extrémisme violent avec une perspective de changement à long terme.
Elle place la refondation de l’Etat au centre de ses actions de prévention et applique une approche intégrée
(développement-sécurité humaine-aide humanitaire) dont les objectifs sont le renforcement des institutions7, la
résilience des communautés8 et une amélioration des perspectives
9 du groupe le plus vulnérable à la radicalisation, à
savoir les jeunes. Elle promeut également le dialogue inclusif10
entre les acteurs, au niveau régional, national et local,
comme moyen de recherche de solutions et comme lieu de débat sur le rôle présent et futur de la religion dans un
Etat laïque comme le Mali.
Parmi ces axes d’interventions, certaines actions peuvent être considérées spécifiques en matière de prévention de
l’extrémisme violent, mais la plupart sont des actions non spécifiques (relevantes) visant à réduire les facteurs de
risques qui peuvent mener à la violence ou à l’extrémisme violent.
Actions spécifiques à la PEV
! Affectation de 30% du budget de la stratégie de coopération de la Suisse au Mali aux zones Nord du pays, les
plus touchées par le conflit et terreau d’origine des groupes armés,
! Renforcement des programmes de la Suisse dans la région centre du Mali (Mopti) en voie de radicalisation et où
les conflits (intercommunautaires et sur la gestion des ressources) s’accentuent fortement,
! Appui au dialogue intra- et interreligieux au niveau régional et national, notamment en soutenant des interfaces
entre autorités nationales, leaders religieux, acteurs politiques, société civile et milieux académiques, où les
parties prenantes maliennes sont mises en réseau avec des interlocuteurs des pays voisins
! Education : Approche systémique, incluant les écoles coraniques dans les programmes.
! participation au processus national de Désarmement, Démobilisation, Réinsertion (DDR) par l’intégration des
anciens combattants dans le système de formation professionnelle (en réflexion).
Actions relevantes pour la PVE
D’un point de vue global, en participant activement au dialogue politique avec le gouvernement, les communautés
locales et les groupes de coordination entre les partenaires techniques et financiers (Chef de file du secteur éducation,
membre de l’Equipe Humanitaire Pays…), la Suisse contribue au partage de sa connaissance en matière de gestion de
programme sensible aux conflits (formation CSPM organisée par la DDC en faveur des partenaires techniques et
financiers du Mali…), en matière d’analyse du contexte et de développement territorial inclusif et démocratique.
La Suisse participe à la prévention de l’extrémisme violent à travers ses domaines d’intervention :
7 Champ d’action n°4 du Plan d’action de politique étrangère de la Suisse pour la PEV. 8 Champ d’action n°5 du Plan d’action. 9 Champ d’action n°6 du Plan d’action. 10 Champ d’action n°3 du Plan d’action.
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Ø Education et formation professionnelle :
-‐ renforcement du système de formation professionnelle dans les régions les plus touchées par la radicalisation, mise en œuvre des politiques de création d’emploi et d’insertion des jeunes,
-‐ mise en place dans la région de Tombouctou de 120 centres de scolarisation accélérée permettant de rattraper le retard lié à 3 années de fermeture d’écoles,
Ø Gouvernance et paix
-‐ Appui à la gouvernance des collectivités territoriales (régions, communes) et création de confiance entre les élus locaux et les populations, développement d’un système de redevabilité et de contrôle citoyen.
-‐ Inclusion des jeunes et des femmes dans la promotion du dialogue intercommunautaire et des mécanismes traditionnels de gestion de conflit au niveau local.
Ø Développement rural et sécurité alimentaire -‐ Amélioration des perspectives économiques des jeunes dans les zones rurales et péri-urbaines (filières
agricoles et pastorales), -‐ Appui au retour des déplacés internes, -‐ Fourniture de services sociaux de base dans les régions Nord.
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Annexe 7: Cartes du Mali avec les zones prioritaires d’intervention
Ces cartes représentent les différentes régions du Mali à la date du mois de novembre 2016. Les cartes officielles incluant le nouveau découpage administratif (rajout de deux nouvelles régions : Taoudénit et Ménaka) ne sont pas encore disponibles au moment de l’impression.
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Annexe 7: Cartes du Mali avec les zones prioritaires d’intervention
Ces cartes représentent les différentes régions du Mali à la date du mois de novembre 2016. Les cartes officielles incluant le nouveau découpage administratif (rajout de deux nouvelles régions : Taoudénit et Ménaka) ne sont pas encore disponibles au moment de l’impression.
Impressum
Publication:Département fédéral des affaires étrangères DFAEDirection du développement et de la coopération DDC3003 Berne www.ddc.admin.ch
Mise en page:Communication visuelle DFAE, Berne
Photo page de couverture:Les trois femmes, Photo DDC/Dominic Nahr
Contact:Direction du développement et de la coopération DDCCoopération SudDivision Afrique de l’OuestTél. +41 58 462 34 75
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Berne, 2016 / © DEZA