stratégie & accents strategie

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14 12 11 10 4 2 L’épargne-pension en 2012 Creusement de l’écart entre l’Europe et les États-Unis Planifiez aujourd’hui pour demain ! Adoptez une attitude défensive quand il le faut et un compor- tement dynamique quand c’est pos- sible. Fiez-vous au juge- ment des chefs d’entreprises améri- caines Une économie mondiale à deux vitesses Stratégie Accents & ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance N° 12 - 7 Décembre 2012

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Publication mensuelle de KBC Banque & Assurances

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Page 1: Stratégie & Accents Strategie

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2L’épargne-pension en 2012

Creusement de l’écart entre l’Europe et les États-Unis

Planifiez aujourd’hui pour demain !

Adoptez une attitude défensive quand il le faut et un compor-tement dynamique quand c’est pos-sible.

Fiez-vous au juge-ment des chefs d’entreprises améri-caines

Une économie mondiale à deux vitesses

Stratégie Accents& ... pour la gestion de votre patrimoine personnel et familial

Une publication mensuelle de KBC Banque & Assurance

N° 12 - 7 Décembre 2012

Page 2: Stratégie & Accents Strategie

De nombreux Belges ont opté pour une pension complémentaire individuelle du troisième pilier, qui offre une réduction d’impôt. En 2012, le fisc a modifié certaines règles du jeu.

Réduction d’impôt de 30% pour chaque titulaire d’une épargne-pension Jusqu’à cette année, les versements débouchaient sur une réduction d’impôt de 30% à 40%, en fonction des revenus professionnels (sur la base du taux d’imposition moyen amélioré). Le gouvernement a l’intention (l’Arrêté Royal n’étant pas encore publié au Moniteur Belge) d’appliquer un taux unique de 30% à chaque participant à partir de l’exercice d’imposition 2013 (revenus 2012). Tout le monde sera donc égal devant la loi. Il n’y aura plus de différence, que vous soyez fonctionnaire, salarié ou indépendant. La réduction d’impôt demeure substantielle (273 euros en cas de versement de 910 eu-ros, soit le montant maximal pour 2012). En outre, le plafond est indexé chaque année, ce qui accroît votre avantage à l’avenant.

En 2012, le fisc a modifié quelques règles de l’épargne-pension. À partir de l’exercice d’impo-sition 2013 (revenus 2012), un taux unique sera appliqué à chaque participant. En ce qui concerne les personnes qui se sont lancées dans l’épargne-pension avant 1993, une partie de l’impôt dû sera retenue par anticipation à titre d’acompte sur le montant constitué par ces anciens versements. Il existe plusieurs formules d’épargne-pension. Nous vous fournissons ci-dessous quelques conseils en la matière.

L’épargne-pension en 2012

A c c e n t s :

•Modification des règles du jeu

•Réduction d’impôt égale pour tous

Stratégie & Accents 2

Thème

Page 3: Stratégie & Accents Strategie

Acompte sur l’impôt final

Le fisc prélève un impôt final en échange de l’avantage fiscal. Si vous démarrez l’épargne-pension avant votre 55e anniversaire, le prélèvement sera effectué à votre 60e anniversaire par la vente de parts (dans le cas de comptes d’épargne-pension) ou une retenue sur le patrimoine constitué dans le cadre du contrat (mieux connu sous la dénomination “réserve” pour les assurances épargne-pension). En ce qui concerne les personnes qui se sont lancées dans l’épargne-pen-sion avant 1993, une partie de l’impôt dû sera retenu par anticipation à titre d’acompte sur le montant constitué par ces anciens versements. Il ne s’agit pas d’un impôt supplémen-taire. Les personnes concernées ne paieront plus ultérieurement. Par ail-leurs, cette mesure débouche sur un taux unique (et modéré) de 10% pour ceux qui n’auront pas réclamé le capi-tal constitué par anticipation selon les normes fiscales. Elle contribue à plus de clarté et d’uniformité.

Deux formules, qui ont chacune leurs méritesSi vous souhaitez vous lancer dans l’épargne-pension, vous avez le choix entre une assurance épargne-pen-sion et un compte d’épargne-pension. Dans le cas d’une assurance épargne-pension, vous pouvez compter sur un rendement minimal garanti, majoré d’une participation bénéficiaire non garantie. La réserve est protégée, quelle que soit l’évolution des mar-chés financiers. Un autre atout réside dans le fait qu’aucune taxe d’assu-rance n’est due sur les versements, ce qui débouche sur un avantage de coût de 2% après les récentes mesures budgétaires.Dans le cas d’un compte d’épargne-pension, vous optez automatiquement pour un fonds d’épargne-pension, dont le cadre légal est défini en détail en Belgique. La politique d’investis-sement doit répondre à plusieurs exi-gences et les gestionnaires suivent de près la répartition et la liquidité des investissements.KBC a proposé dès le début une for-

mule dynamique (comportant davan-tage d’actions) et a été la première à compléter son offre avec une variante défensive (davantage axée sur les obligations). Un échange entre les deux formules est fiscalement neutre et gratuit. Il est même conseillé pour les épargnants de plus de 50 ans. Le capital constitué sera alors moins sensible aux fluctuations boursières. L’épargne-pension porte ses fruits, que vous optiez pour la formule dé-fensive ou dynamique. Si l’on consi-dère le court terme, l’année 2012 peut déjà être qualifiée de grand cru. Les actions et les obligations se sont bien portées, ce qui a profité aux fonds d’épargne-pension (mixtes). Nous nous concentrons toutefois sur le long terme, vu que le titulaire de l’épargne-pension moyen dispose d’un horizon de 20 ans ou plus. Si nous remontons plus de 25 ans en arrière, nous pou-vons conclure que l’épargne-pension est un bon choix : les mouvements baissiers sont aplanis et vous vous constituez une belle pension com-plémentaire grâce à des petits efforts constants.

Commencez suffisamment tôt : le temps joue en votre faveur. Les premiers versements consacrés à l’épargne-pension sont les plus lucratifs de tous. L’avantage fiscal et les intérêts générés par les intérêts dopent le rendement des premiers versements.

Commencez si possible avant vos 55 ans. Vous paierez alors un impôt final modéré (10%) à vos 60 ans. Les versements effectués après votre 60e anniversaire généreront encore un avantage fiscal et seront exonérés d’impôt.

Optez pour un plan d’épargne souple et choisissez la fréquence :• Vous êtes ainsi certain de bénéficier chaque année de l’avantage fiscal maximal.• Vous achetez à bas prix lorsque les marchés financiers se portent moins bien, ce qui est censé faire gonfler votre cagnotte à long terme.

Stratégie & Accents 3

Page 4: Stratégie & Accents Strategie

Les pénibles négociations sur la politique budgétaire et fiscale aux États-Unis devraient focaliser l’atten-tion dans les semaines à venir. Nous sommes convaincus qu’une solution sera trouvée mais nous ignorons à l’heure actuelle la tournure que pren-dra le compromis entre Démocrates et Républicains et entre le Président et le Congrès. Une chose est sûre : les conséquences seront importantes sur le plan économique.

Nous assistons entre-temps à un nou-veau rebondissement dans la crise européenne. Si le fonctionnement de l’union monétaire s’améliore pro-gressivement, la solution définitive n’a toujours pas été trouvée. C’est là que réside la grande différence entre les États-Unis et la zone euro : d’ici quelques semaines, nous saurons comment se présentera l’avenir des finances publiques américaines, alors que les doutes (anciens et nouveaux) et les incertitudes continueront de pla-ner sur l’Europe.Une autre différence de taille se profile à l’horizon. Aux États-Unis, les perspec-tives s’améliorent, mais la croissance en 2013 ne devrait pas être plus vigou-

reuse que cette année. L’Europe reste plongée dans une récession, qui pour-rait se prolonger jusqu’à la mi-2013. Le gros des assainissements sera alors derrière nous et la croissance pourra redémarrer progressivement.

Crise de l’euro : de l’urgence d’agirLa crise de l’euro est entrée dans sa quatrième année. Même si de nom-breux tabous sont déjà tombés, l’ap-proche de l’Europe reste celle d’une gestion de la crise, sans objectif stra-tégique, avec des décisions qui sont

sujettes à interprétation et dont les dates butoirs sont difficiles à respec-ter. La prise de décisions sous la pres-sion des marchés ne favorise pas la

confiance. Les vagues d’optimisme et de pessimisme se succèdent. Ces dernières semaines, on a abouti à des percées dans certains dossiers et à des impasses dans d’autres. Il devrait en être de même dans les semaines et les mois à venir.

La Grèce est dans l’attente d’une nouvelle tranche d’aide européenne. Plusieurs pays de la zone euro s’y opposent. Ils commencent en effet à se rendre compte que le programme d’aide actuel ne suffira pas à régler le problème de la dette grecque. L’Europe donne de l’argent et doit envisager par ailleurs d’effacer (une partie) de la dette

grecque. Une solution sera sans doute trouvée, mais comme souvent au der-nier moment. En attendant, la Grèce se finance auprès de ses banques au

Creusement de l’écart entre l’Europe et les États-Unis

A c c e n t s :

•Le ciel conjoncturel s’éclaircit aux

États-Unis.

•L’Europe est en proie à la récession.

Il existe de grandes divergences entre l’Europe et les États-Unis, non seulement sur le plan budgétaire et fiscal mais aussi en ce qui concerne la manière de résoudre les problèmes. Nous saurons dans quelques semaines comment se présente l’avenir des finances publiques amé-ricaines. L’Europe assiste entre-temps à l’énième épisode de la crise de l’euro mais la solution ultime n’est pas encore en vue. Une embellie se dessine aux États-Unis, alors que l’Europe est sous l’emprise de la récession. Les bénéfices des entreprises européennes évoluent différem-ment de ceux de leurs consœurs américaines.

Les bénéfices évoluent différemment en Europe et aux États-Unis.

Stratégie

Stratégie & Accents 4

Page 5: Stratégie & Accents Strategie

moyen de bons du Trésor à court terme et avec l’aide discrète de la BCE.Les banques espagnoles ont déjà obtenu une aide de 100 milliards EUR. Si le MES peut fournir directement cette aide au fonds de sauvetage es-pagnol pour le secteur bancaire, cela n’aura pas d’incidence sur la dette publique espagnole et le pays ne pas-sera pas sous le contrôle de la troïka. Cette option ne s’ouvrira que quand l’organisme européen de contrôle des banques aura été installé au sein de la BCE. Nous en sommes encore loin. L’autre solution consiste à canaliser l’aide du MES vers le fonds bancaire espagnol par l’intermédiaire des pou-voirs publics. Un véritable cauchemar pour le premier ministre Rajoy, qui se verra alors imposer sans nul doute une sévère politique d’assainissement par la troïka.

Les bénéfices des entre-prises ne surprennent plus Au deuxième et troisième trimestre, les bénéfices des entreprises améri-caines se sont maintenus au niveau élevé des trimestres antérieurs, mais il n’a plus été question de croissance. Pour le troisième trimestre, le bénéfice des cinq cents entreprises du S&P 500 affiche une hausse moyenne de 1,4% par rapport à l’année précédente, alors que le chiffre d’affaires n’augmente plus. Les bénéfices semblent donc avoir atteint un plafond. Ils évoluent très différemment en Europe. Au troi-

sième trimestre, le chiffre d’affaires et le bénéfice ont augmenté d’environ 2%. Si la progression est un peu plus marquée qu’aux États-Unis, elle est loin de combler l’abîme qui sépare les deux côtés de l’Atlantique. Depuis mi-2011, la forte croissance bénéficiaire aux États-Unis s’est muée en une évo-lution plane. En Europe, le bénéfice par action a vite atteint son sommet. Au troisième trimestre, il a déjà reculé de quelque 15%.

Pour 2013, une croissance bénéficiaire de 9% est prévue tant en Europe qu’aux États-Unis. Le marché américain de-vrait y parvenir, surtout si la conjoncture mondiale est favorable. Pour le Vieux continent, c’est moins sûr. Les Bourses européennes sont plus cycliques et la conjoncture devrait être nettement plus faible en Europe qu’aux États-Unis l’an prochain.

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2007 2008 2009 2010 2011 2012

Évolution des béné�ces en Europe et aux États-Unis

Europa VS

Stratégie & Accents 5

Page 6: Stratégie & Accents Strategie

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Dans le portefeuille cible très défensif, nous investissons 12,5% en actions. La position en actions se compose intégralement d’instruments à capital protégé (25%), dont le risque ac-tions s’élève à 50%. La composante obligataire représente 40,5% du portefeuille, y compris la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 12,5% (soit 50% de 25%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 28% directement en obligations. Les liquidités représentent 47% du portefeuille. Les accents se rapportant à des investisse-ments dans d’autres monnaies que l’euro conviennent très peu à un portefeuille très défensif.

Dans le portefeuille cible défensif, nous investissons 27,5% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 7,5% du portefeuille. Les instruments à capital pro-tégé se voient attribuer un poids de 40%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obliga-tions représentent 62,5% du portefeuille, par rapport à notre norme à long terme de 75%. Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 20% (soit 50% de 40%, cf. supra) du portefeuille. Nous inves-tissons 42,5% du portefeuille directement en obligations. Les liquidités (8% du portefeuille) sont investies en euro. Les accents se rapportant à des investissements dans d’autres mon-naies que l’euro conviennent peu à un portefeuille défensif.

Dans le portefeuille cible dynamique, nous investissons 50% en actions. Les instruments sans protection de capital représentent 27% du portefeuille. Les instruments à capital pro-tégé se voient attribuer un poids de 46%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obligations représentent 43% du portefeuille (contre une norme à long terme de 50%). Il convient égale-ment de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital pro-tégé, qui occupe 23% (soit 50% de 46%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 20% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mention-nés conviennent à un portefeuille dynamique.

Dans le portefeuille cible très dynamique, nous investissons 72% en actions. Les instru-ments sans protection de capital représentent 57% du portefeuille. Les instruments à capital protégé se voient attribuer un poids de 30%. Leur risque actions s’élève à 50%. Les obliga-tions représentent 21% du portefeuille (contre une norme à long terme de 25%). Il convient également de tenir compte de la part à revenu fixe des investissements en actions à capital protégé, qui occupe 15% (soit 50% de 30%, cf. supra) du portefeuille. Nous investissons 6% du portefeuille directement en obligations caractérisées par une durée résiduelle relativement courte (max. 3 ans). Nous gardons 5% de liquidités sous la main. Tous les accents mention-nés conviennent à un portefeuille très dynamique.

Portefeuille

Stratégie & Accents 6

Stratégie

Actions sans protection du capital

Actions avec protection du capital

Obligations

Immobilier

Placements alternatifs

Cash

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PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONS(très) dynamique

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PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONSdéfensif

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PORTEFEUILLE D’OBLIGATIONStrès défensif

AutresUSD

défensif(très) dynamique

Les autres catégories d’actifs n’ar-rivent pas à la cheville des actionsL’investisseur en quête de valeur se tourne inévitable-ment vers les actions. Par rapport aux bénéfices des entreprises (qui battent tous les records) et à la valeur de leurs actifs (qui sont à l’origine de ces records), les ac-tions ont rarement été aussi bon marché qu’aujourd’hui. Le surcroît de rendement que l’on peut encaisser sur des investissements en actions est extrêmement élevé par rapport aux obligations d’État, qui sont chères.

Le portefeuille d’actions a adopté une composition dé-fensive ces derniers mois. Cela s’est notamment traduit par une préférence pour les actions à haut dividende, qui génèrent un rendement plus stable et sont émises par des entreprises enclines à racheter leurs propres actions. Le thème du rachat d’actions propres est éga-lement une expression du caractère défensif du porte-feuille d’actions.

Nous préférons les actions américaines à leurs consœurs européennes, qui sont pourtant meilleur marché. L’incer-titude suscitée par la crise de la dette européenne est assurément plus tenace que celle liée à la problématique budgétaire américaine. L’économie américaine affiche par ailleurs de meilleures perspectives de croissance, ce qui offre une plus grande certitude concernant l’évolu-tion des bénéfices des entreprises US.

Portefeuille obligataire

Nous limitons au maximum le poids des obligations d’État. Nous privilégions les obligations d’entreprises et les obligations des marchés émergents.

•La rémunération en intérêts absolue des obligations d’entreprises est faible, mais le différentiel de taux avec les obligations d’État demeure attrayant malgré son rétrécissement notable ces derniers mois.

•Un portefeuille diversifié de titres à revenu fixe des marchés émergents rapporte facilement 3,5% à 4%. De nombreuses monnaies des marchés émergents sont en outre fortement sous-évaluées par rapport à l’euro : leur appréciation pourrait générer un rende-ment supplémentaire. Nous optons pour des mon-naies liées aux matières premières, des monnaies arrimées au dollar et des monnaies asiatiques. Les devises scandinaves apportent une note défensive.

Stratégie & Accents 7

Obligations publiques

Obligations d’entreprises

Obligations convertibles

Obligations indexées

Obligations marchés émergents

Monnaies satellites de l’euro du dollar, PLN

Page 8: Stratégie & Accents Strategie

Technologie

Les analystes et les investisseurs sous-estiment le potentiel de crois-sance de la technologie. Le secteur profitera du renouvellement constant des produits, des investissements dans la capacité, d’une rapide de-mande de remplacement,… Les résul-tats du troisième trimestre ont une nouvelle fois dépassé les attentes. Le bénéfice a augmenté de 3,6% (contre une hausse attendue de 1,4%), pour une progression du chiffre d’affaires de 8%. Les prévisions bénéficiaires restent néanmoins très prudentes. Le rapport cours/bénéfice de 11,6 est nettement inférieur à celui du marché américain global (12,9). Il est même extrêmement bas dans une pers-pective historique car le secteur était en moyenne plus cher de 38% ces

quinze dernières années. De bonnes surprises sont donc possibles.

Entreprises américaines qui rachètent leurs propres actionsNous optons pour des entreprises (américaines) qui rachètent leurs propres actions. Ce choix souligne notre préférence pour la “valeur” (plu-tôt que la “croissance”) et renforce notre penchant pour les actions de rendement.

•Compte tenu du faible niveau des taux d’intérêt et de la valorisation attrayante des actions, de plus en plus d’entreprises optent pour le rachat d’actions propres. Certaines émettent même des obligations à cet effet : elles empruntent à

bon marché et les coupons leur reviennent moins cher que les divi-dendes.

•Les chefs d’entreprise connaissent leur société mieux que personne. Ils sont donc les mieux placés pour en prévoir l’évolution et estimer la valeur de l’action. Dans le climat actuel de faible croissance écono-mique, les entreprises qui rachètent leurs actions envoient par consé-quent un signal fort aux investis-seurs.

Stratégie

Stratégie & Accents 8

Accents dans le portefeuille

Page 9: Stratégie & Accents Strategie

Perspectives économiques29-11-2012 UEM Royaume-Uni Etats-unis JaponCroissance économique (%)2011 1,6 0,9 1,8 -0,72012 -0,4 -0,2 2,1 1,82013 0,1 0,8 2,2 0,5Inflation (%)2011 2,7 4,5 3,1 -0,22012 2,6 2,8 2,1 0,12013 2,0 2,3 2,0 0,1Taux officiel (%) (*)29-11-2012 0,75 0,50 0,25 0,10Février 2013

Mai 2013Taux à dix ans (%) (*)29-11-2012 1,37 1,92 1,76 0,74Février 2013Mai 2013Cours de change (**) 1 EUR = GBP 1 EUR = USD 1 EUR = JPY29-11-2012 1 0,80 1,30 103,89Février 2013 -Mai 2013 -

(*) : hausse d’environ 25 points de base à partir du niveau actuel; : hausse d’environ 50 points de base à partir du niveau actuel; etc.;( * * ) : appréciation d’environ 2,5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; : appréciation d’environ 5 % envers l’euro à partir du niveau actuel; etc.

Stratégie & Accents 9

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Ventilation sectorielle du portefeuille d’actions

Consommation discrétionnaire

Biens de consommation de base

Energie

Matériaux

Industrie

Santé

Finance

Technologie de l’information

Télécommunications

Services aux collectivités

Ventilation neutreVentilation actuelle

Page 10: Stratégie & Accents Strategie

Conditions : période d’émission : du 3 décembre 2012 au 4 février 2013 avant six heures du matin (sauf clôture anticipée), avec date valeur le 7 février 2013. Frais d’entrée : 3,50%. Frais de sortie : néant. Montant destiné à décourager un retrait dans le mois qui suit l’entrée : max. 5%. Taxe boursière : néant. Les plus-values sont exonérées du précompte mobilier. Le traitement fiscal dépend de votre situation individuelle et peut varier dans le temps. Parts de distribution de 250 euros. Ordre minimal : 25 000 EUR. Pour les versements supplémentaires : minimum 1 part.Service financier : KBC Bank et CBC Banque. Le prospectus, les informations clés pour l’investisseur et le dernier rapport périodique sont disponibles gratuitement dans toutes les agences de KBC Bank et CBC Banque. La valeur nette d’inventaire est notamment publiée dans la presse financière (De Tijd et L’Echo).

Vous disposez aujourd’hui d’une somme que vous souhaitez faire fruc-tifier mais vous pensez aussi à plus tard : “Que se passera-t-il en cas de décès ?” Après un décès, il n’est pas toujours évident de garder un équi-libre entre usufruit et nue-propriété. La crise financière a raboté les revenus de nombreux usufruitiers ainsi que la valeur du portefeuille d’investisse-ments dont certains nus-propriétaires ont hérité. Un OPC assorti de parts

de distribution offre une solution qui protège les droits des usufruitiers et des nus-propriétaires. Le principe de la surveillance du niveau plancher est appliqué afin de préserver les inté-rêts des nus-propriétaires. L’éventuel rendement annuel est en partie versé sous la forme d’un dividende, afin de protéger l’usufruitier.

Generation Plan February

En sa qualité de promoteur, KBC propose February, un compartiment du Fonds com-mun de placement de droit belge Generation Plan, qui investit au moins 95% de ses avoirs en parts du fonds com-mun de placement de droit belge Privileged Portfolio Pro 95 February et le solde en liqui-dités. Le fonds associe en outre un niveau plancher1 à la valeur d’inventaire en base annuelle (à la date de réajustement). Le niveau plancher a une durée

de validité d’un an et équivaut à 95% de la valeur d’inventaire à la date de réajustement précédente, après ver-sement du dividende annuel. La date de réajustement est le dernier jour ouvrable bancaire de janvier. Le divi-dende annuel par part est déterminé à la date du réajustement et représente 2/3 de l’écart positif entre la valeur d’inventaire à la date de réajustement et la valeur de souscription initiale. Le dividende s’élève au minimum à 0%, si la valeur d’inventaire observée à la date de réajustement est inférieure à la valeur d’inventaire initiale. Il est mis en paiement quinze jours ouvrables bancaires belges après la date de réa-justement.

(A) voir aussi la note A à la dernière page(1) Le niveau plancher ne garantit ni le rendement ni la valeur de rembour-sement, qui peut être inférieure à ce plancher.

Planifiez aujourd’hui pour demain !

A c c e n t s :

•Investissement défensif avec surveil-

lance du niveau plancher

•Versement de dividende éventuel

Stratégie & Accents 10

Sous la loupe

Organismes de placement collectif (OPC)(A)

Page 11: Stratégie & Accents Strategie

Les marchés financiers sont imprévi-sibles. L’année 2012 a été dominée par la crise de l’euro, l’intensification des doutes concernant la croissance mondiale et la détérioration des indi-cateurs conjoncturels. Il faut donc tenir les risques à l’œil et chercher un investissement qui offre une solution tant en cas de hausse que de baisse des marchés. KBC-Life Privileged Portfolio a déjà fait ses preuves dans ce domaine. Grâce à son modèle de gestion mathématique unique, il a limité les dépréciations pendant les périodes agitées et a engrangé de beaux résultats en cas de rebond des marchés.

Présentation du modèle de gestionUn niveau plancher1, valable un an (à partir d’un moment déterminé), est as-socié à la valeur d’inventaire. Il s’élève respectivement à 95%, 90% et 85% en fonction du portefeuille cible choisi (défensif, dynamique ou très dyna-mique).Le modèle de gestion vise à préser-

ver le niveau plancher et à limiter ainsi les pertes éventuelles. À cet effet, il augmente les liquidités et réduit les actifs risqués (actions, obligations et immobilier) en cas de marché baissier. Il reprend progressivement le che-min de la Bourse, lorsque les condi-tions sont favorables. Il y a également moyen de renouer avec la Bourse au moment du réajustement du niveau plancher. Nous déterminons alors le nouveau niveau plancher pour l’année suivante et nous adaptons au maxi-mum le poids des actions, des obliga-tions et de l’immobilier en fonction de la répartition de la formule sans niveau plancher. Afin de mieux participer à une embellie boursière, le modèle de gestion autorise également de passer la vitesse supérieure de manière tem-poraire et contrôlée en étoffant le volet actions. La réaction du modèle de gestion dépend de plusieurs facteurs. L’écart entre la valeur d’inventaire et le niveau plancher, la durée résiduelle jusqu’au prochain réajustement, le portefeuille cible choisi, la volatilité des marchés et la composition actuelle du porte-feuille jouent un rôle déterminant.

Dans la pratique

Malgré une année marquée par la crise de la dette européenne et le ralentis-sement de la croissance mondiale, Life Privileged Portfolio Protected November a dégagé un beau résultat2. Les niveaux planchers de toutes les tranches ‘November’ ont été revus à la hausse fin octobre.

(B) voir aussi la note B à la dernière page(1) La surveillance du niveau plancher n’offre toutefois aucune garantie. Le rendement est tributaire de l’évolution du marché. (2) Les résultats du passé ne constituent aucune garantie pour l’avenir.

Adoptez une attitude défensive quand il le faut et un comportement dynamique quand c’est possible.

A c c e n t s :

•Suivi quotidien des marchés financiers

•Surveillance du niveau plancher

Life Privileged Portfolio Plancher précédent

(31-10-2011)Cours au

(31-10-2012)

Nouveau plancher (2012)

95 Nov Classe de risque 1 sur une échelle de 0-6

288,00 320,71 304,68

90 Nov Classe de risque 2 sur une échelle de 0-6

260,14 307,34 276,61

85 Nov Classe de risque 2 sur une échelle de 0-6

237,77 305,60 259,76

Stratégie & Accents 11

Sous la loupe

Assurance placement de la branche 23(B)

Page 12: Stratégie & Accents Strategie

Les entreprises qui rachètent leurs propres actions surpassent géné-ralement leurs concurrents. Pour créer de la plus-value pour l’ac-tionnaire, il faut toutefois que ces actions soient annulées après leur rachat. En rachetant ses propres titres, une société soutient le cours de son action, ce qui est profitable tant à l’entreprise qu’à ses action-naires. La situation économique se présentant mieux aux États-Unis qu’en Europe, nous donnons la préférence aux entreprises améri-caines.

Compte tenu du faible niveau actuel des taux d’intérêt et de la valorisation attrayante des actions, de plus en plus

d’entreprises optent pour le rachat d’actions propres. Elles donnent ainsi un signal fort aux investisseurs. L’en-treprise montre en effet qu’elle juge son action sous-évaluée. Et qui est mieux placé que son dirigeant pour en prévoir l’évolution future et pour esti-mer la valeur de l’action?

Nous privilégions les entreprises américainesLes États-Unis sont économique-ment en meilleure posture que l’Eu-rope. La croissance économique y est significativement plus élevée, les producteurs et les consommateurs reprennent confiance, le marché du

travail se redresse, etc. Le redémarrage de l’acti-vité dans le secteur de la construction et la hausse des prix des habitations montrent que le marché résidentiel américain di-gère enfin la crise.

Les entreprises améri-caines ont relativement bien résisté à la crise éco-nomique et financière. Elles sont plus rentables que leurs concurrentes européennes. En 2012, la croissance bénéficiaire a

été plus élevée aux États-Unis qu’en Europe (+6% contre -2%) ; il devrait en être de même en 2013. Grâce à leur forte compétitivité, les entreprises américaines ont réalisé ces dernières années des bénéfices records, qui dépassent le niveau d’avant la crise. Elles possèdent par conséquent des liquidités très abon-dantes. Globalement, elles ont peu utilisé cet argent, car elles souhai-taient conserver des réserves plus im-portantes afin de pouvoir faire face à d’éventuels coups durs, mais dans de nombreux cas, le management n’en-trevoyait également aucune option d’investissement intéressante.

De nombreuses entreprises ont donc décidé de racheter leurs propres actions à bon compte. Certaines émettent même des obligations à cet effet : elles empruntent à bon marché et les coupons leur reviennent moins chers que les dividendes.

Bon pour l’entreprise et pour l’actionnaireDans les trois à cinq années qui suivent le buyback, les entreprises qui ont racheté leurs actions réalisent en général de meilleures performances boursières que leurs concurrents. Un dividende élevé témoigne en effet

Fiez-vous au jugement des chefs d’entreprises américaines

A c c e n t s   :

•Choisir des entreprises qui ont une

politique financière saine et efficace

•Créer de la valeur en annulant des

actions rachetées

Stratégie & Accents 12

Actions en point de mire

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2005 2006 2007 2008 2009 2010 2011

Taux des obligations d’entreprises Taux des obligations d’État

Rendement de dividende

Rendement de dividende et taux aux États-Unis

d’une gestion financière saine et effi-cace : ces entreprises n’optent que pour les projets d’investissement les plus rentables – dans le cas présent, le rachat d’actions propres – elles ne thésaurisent pas les liquidités excé-dentaires et ne les dépensent pas en projets prestigieux déficitaires.

En rachetant ses propres titres, une société soutient le cours de son ac-tion, ce qui renforce son caractère plutôt défensif.

Le buyback est une façon fiscalement intéressante d’écouler de l’argent vers les actionnaires. Dans la plupart des

pays, les dividendes sont en effet plus lourdement taxés que les plus-values.

Toutes les entreprises n’entrent pas en consi-dérationChez KBC, le processus d’investisse-ment KBC consiste à sélectionner uni-quement des entreprises buyback qui annulent effectivement les actions ra-chetées. C’est alors seulement qu’il y a création de valeur pour l’actionnaire : les futurs bénéfices de l’entreprise seront en effet répartis sur un nombre plus restreint d’actions. Si l’entreprise se sert des actions rachetées pour financer une acquisition ultérieure, l’opération n’est pas forcément mau-vaise, mais elle ne profite pas directe-ment à l’actionnaire. Mieux vaut aussi éviter les entreprises qui rachètent leurs propres actions lorsque leurs plans d’options viennent à échéance. En relevant leur propre bénéfice, ces entreprises font passer leurs intérêts avant celui de l’actionnaire.

Les entreprises qui rachètent leurs propres actions

surpassent généralement leurs

concurrents

Stratégie & Accents 13

Si vous êtes intéressé par nos analyses

d’actions, demandez à votre

conseiller Épargne et

Placements de vous

procurer la publication

Stratégie & Accents ACTIONS.

Page 14: Stratégie & Accents Strategie

L’économie mondiale tourne à deux vitesses. C’est ce qu’il ressort des chiffres économiques et des résul-tats des entreprises. Les indicateurs de confiance s’améliorent aux États-Unis. Dans la zone euro ainsi qu’au Japon, les indicateurs conservent en revanche des niveaux de récession. Les écarts entre les régions se sont même accrus ces derniers temps. Il nous faut donc être bien conscients des risques. Beaucoup d’arguments plaident par ailleurs en faveur d’une intégration de monnaies étrangères (défensives) dans le portefeuille.

Lueurs d’espoir aux USA et dans les pays émergentsLes indicateurs de confiance s’amé-liorent aux États-Unis. Dans le courant de 2012, l’ISM (baromètre conjonctu-rel de référence sondant la confiance des producteurs industriels) était for-tement retombé. En septembre et en octobre, il est reparti à la hausse et se situe désormais du bon côté de la zone de séparation entre récession et expansion. Après les médiocres

performances du printemps et de l’été, la croissance de l’emploi a fini par s’accélé-rer. Ces trois derniers mois, quelque 170 000 nouveaux emplois ont été créés men-suellement, alors que le chiffre atteignait à peine les 75 000 en milieu d’année. Pour 2013, nous tablons sur une nouvelle amélioration du marché du travail et sur une croissance de l’ordre de 150 000 à 200 000 emplois par mois. Toutes les condi-tions sont par ailleurs réunies pour une solide reprise des investissements des entre-prises (haut niveau de ren-tabilité et de bénéfice, taux

faibles, forte solvabilité et amples liquidités, accès aisé aux crédits, …). Les projets ne manquent pas, car les entreprises ont sous-investi ces cinq dernières années et les équipements sont obsolètes et amortis.Nous constatons également une amé-lioration dans les pays émergents importants tels que la Chine. Les exportations asiatiques vers l’Europe continuent de décevoir, mais les ex-portations vers l’Amérique et d’autres pays émergents pourraient redresser un peu la balance.

La zone euro reste à la traîneDans la zone euro ainsi qu’au Ja-pon, les indicateurs conservent en revanche des niveaux de récession. L’UEM dans son ensemble est en ré-cession depuis le quatrième trimestre 2011. L’Allemagne a longtemps joué le rôle de stimulant. Si la croissance demeure positive outre-Rhin, notre grand voisin a cessé d’être une loco-motive. Les indicateurs de confiance se dégradent à vue d’œil. Il est par-ticulièrement inquiétant de constater que les pays traditionnellement forts de la zone euro, tels que l’Allemagne, les Pays-Bas et la France, accusent à leur tour une dégradation et s’orientent

Une économie mondiale à deux vitesses

A c c e n t s :

•L’euro reste vulnérable

•Diversification vers des monnaies

défensives

Stratégie & Accents 14

Obligations en point de mire

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vers le niveau des pays périphériques. Tout le monde s’accorde pour dire que la récession pourrait se prolon-ger jusqu’à la mi-2013. L’essentiel des assainissements sera alors derrière nous et la demande intérieure pourra repartir progressivement.

L’euro et les Bourses européennes demeurent vulnérables Le déclin de la croissance et le morcel-lement politique au sein de la zone euro accroissent la vulnérabilité de la monnaie unique et des Bourses européennes. Il nous faut donc être bien conscients des risques et disposer d’un porte-feuille capable de mettre à profit les différences entre les États-Unis et la zone euro. On peut ajouter des mon-naies défensives au portefeuille obli-gataire et anticiper ainsi une nouvelle aversion pour le risque liée à la crise de l’euro. La monnaie unique est en ef-fet sensible aux tensions dans la zone euro. Nous donnons la préférence

aux obligations à haut rendement, mais nous intégrons aussi quelques devises défensives, comme les mon-naies liées au dollar et les monnaies scandinaves. Ces obligations d’État contribuent à la diversification et la protection du portefeuille obligataire en période de regain d’aversion pour le risque lié à la crise de l’euro.

Monnaies étrangères (défensives) dans le portefeuille Beaucoup d’arguments plaident en faveur d’une intégration de monnaies étrangères (défensives) dans le por-tefeuille. Il y a tout d’abord la vulné-rabilité de l’euro. À cela s’ajoutent les risques politiques dans la zone euro (crise de l’euro) et aux États-Unis (fiscal cliff). Notons cependant que les risques sont plus élevés dans la zone euro, en raison de la faible cohérence politique. Le déclin de la croissance dans la zone euro offre par ailleurs un contraste frappant avec

la reprise en Amérique et dans les pays émergents. Le ralentissement se marque non seulement dans les pays du sud de l’Europe, mais aussi dans les États «plus solides» du nord de la zone euro. Des lueurs d’espoir apparaissent par contre aux États-Unis et sur les marchés émergents : la confiance des producteurs américains s’améliore et la croissance des expor-tations redevient positive en Asie. Pour sortir de la crise économique, la zone euro a besoin de nou-veaux accommodements moné-taires et d’un taux de change ca-pable de favoriser sa croissance et de renforcer sa compétitivité.

L’intégration de monnaies défensives permet de protéger les portefeuilles en cas de résurgence de la crise de l’euro. Même si le potentiel de hausse est limité, des pays comme les États-Unis, le Canada et l’Australie consti-tuent une diversification intéressante dans le portefeuille obligataire.

Notre sélection d’obligations(C)

Monnaie Emprunt Prix d’émission ou cours indicatif

Coupon Rating Rendement(en %)

Contre-valeur en EUR (*)

Marché primaire

AUD MERCEDES BENZ AUSTRALIA4.000% 2012-2015

100.903 07/12 A- 3.677 1619.24

NOK KBC IFIMA NV4.125% 2012-2017

101.875 06/12 A- 3.710 1381.17

Marché secondaire

AUD COCA-COLA AMATIL LTD.4.500% 2012-2018 102.250 06/09 A- 4.050 1640.86

NZD GENERAL ELECTRIC. CAP CORP4.250% 2012-2016 102.450 16/08 AA+ 3.527 3235.41

CAD BNG2.375% 2012-2017 102.375 24/07 AAA 1.835 795.43

NOK NESTLE HOLDING2.500% 2012-2017 102.140 10/07 Aa2 2.007 1389.87

SEK RABO NEDERLAND2.250% 2012-2016 101.550 21/12 AA- 1.850 1190.58

TRY RABO NEDERLAND6.000% 2012-2016 101.400 21/11 AA- 4.950 436.22

(C) Voir note C à la dernière page.(*) Contre-valeur en EUR des coupures minimales y compris les intérêts courus. Cours de change indicatif : 30/11/2012

Stratégie & Accents 15

Page 16: Stratégie & Accents Strategie

Les tablettes et les smartphones se vendent comme des petits pains depuis 2010. Ils font désormais par-tie intégrante de la vie des entreprises et des particuliers. Ils devraient encore remporter un franc succès à l’approche de Noël.Les tablettes et les smartphones gagnent du terrain, alors que les PC fixes et portables reculent. Selon les prévisions, les ventes mondiales devraient s’élever en 2012 à 375 millions d’unités pour les ordinateurs et à 110 mil-lions d’unités pour les tablettes (contre 17 millions en 2010). Les ventes de smartphones devraient également bondir de 140 millions d’uni-tés en 2008 à 850 millions en 2013. Le smartphone a conquis tant les entreprises que les particuliers. Les ventes devraient s’envoler à l’approche de Noël car les smartphones et les tablettes occupent une place de choix sous le sapin.

Parution du prochain numéro le 3 januari 2013

WWWPlus de renseignements sur: www.kbc.be/investir

Arrêt sur image

(A) Un fonds commun de placement (FCP) est un organisme de placement collectif (OPC) de type contractuel. Les avoirs d’un FCP représentent une propriété indivise de tous les participants. Les parts du fonds représentent le droit de copropriété de l’investisseur. Une part achetée dans un FCP donne droit à une partie du résultat en fonction du montant investi. Le capital investi peut toutefois se déprécier. Un investissement dans un FCP permet de répartir les risques et facilite l’accès aux bourses et marchés étrangers. Les investissements en OPC sont couverts par le Fonds de protection des dépôts et des instruments financiers. Cela signifie qu’une intervention peut être obtenue auprès du fonds de protection à hauteur de 20 000 euros au maximum, si un établissement de crédit ou une société de Bourse détient des parts d’OPC pour le compte de ses clients et ne peut les fournir ou les restituer à leurs propriétaires légitimes. Il convient de noter que la perte de valeur éventuelle d’un OPC par rapport à son prix d’acquisition n’est pas couverte par le fonds de protection.(B) KBC-Life Privileged Portfolio Protected est une assurance vie de la branche 23 dont le rendement est lié à un ou plusieurs fonds d’investissement. Le fonds sous-jacent vise à réaliser une plus-value, mais sa valeur d’inventaire peut fluctuer. Le risque financier lié aux fluctuations de la VNI du fonds sous-jacent est assumé par le preneur d’assurance. La compagnie d’assurances ne garantit ni le remboursement des primes versées ni le rendement. De plus amples informations sont fournies dans le règlement de gestion et dans la fiche d’information financière, disponibles gratuitement auprès de votre conseiller KBC et de KBC Assurances SA, ayant son siège social en Belgique. Siège de la société : KBC Assurances SA – Professor Roger Van Overstraetenplein 2 – 3000 Leuven – Belgique. TVA BE 0403.552.563 - RPM Leuven - IBAN BE43 7300 0420 0601 - BIC KREDBEBB. Entreprise agréée pour toutes les branches sous le code 0014 (A.R. du 4 juillet 1979, M.B. du 14 juillet 1979). (C) Une obligation est un titre de créance émis par une entreprise, un organisme public ou un Etat, remboursable à une date et pour un montant fixés au préalable et produisant un intérêt.

Adresse de la correspondance:KBC BANK SA, KBC Asset Management, avenue du Port 6, 1080 Bruxelles.

Le présent document est une publication de KBC Asset Management SA (KBC AM). L’Autorité des services et marchés financiers (FSMA) est l’autorité de contrôle compétente. Les recommandations figurant dans ce document n’entrent pas dans la catégorie ‘recherche en investissements’, telle que visée par l’Arrêté royal du 3 juin 2007 portant les règles visant à transposer la directive sur les marchés d’instruments financiers mais sont une communication publicitaire, de sorte que les prescriptions légales destinées à promouvoir l’indépendance de la recherche en investissements ne sont pas d’application. Les présentes recommandations ne constituent pas un conseil en investissement personnalisé. Les gestionnaires de fonds de KBC AM peuvent effectuer des transactions sur l’instrument financier concerné avant la diffusion de ces recom-mandations. La rémunération des collaborateurs ou préposés employés par KBC AM et chargés de l’établissement des recommandations n’est pas liée à des transactions de banque d’affaires. Les résultats des instruments et indices financiers présentés sont des résultats obtenus par le passé. Ils ne constituent donc pas un indicateur fiable des résultats futurs. Si les résultats des instruments et indices financiers présentés sont libellés dans une autre monnaie que l’euro, le rendement peut être plus ou moins élevé en raison des fluctuations de valeur. Ni KBC AM ni aucune autre société du groupe KBC ne peuvent être tenus responsables de l’inexactitude ou de la non-exhaustivité éventuelle des données communiquées dans ce document. Pour certains éléments essentiels de cette recommandation d’investissement (dont le règlement de conflits d’intérêts), qui ne figurent pas dans ce document faute de place, nous vous renvoyons aux Directives générales relatives aux recommandations d’inves-tissement de KBC Asset Management disponibles sur le site www.kbcam.be/actions.

Editeur responsable / rédacteur en chef:Alex Wolfers, Product & knowledge management KBC AM / Christiaan De Moor.Faits et autres informations relatives aux sociétés cotées en bourse:KBC Asset Management SA publie sur son site une fiche d’action pour la plupart des sociétés cotées mentionnées dans la présente publication. Cette fiche comporte d’une part des informations purement factuelles, telles qu’une description des activités de l’entreprise, le graphique illustrant l’évolution du cours de l’action, les événements les plus récents survenus dans l’entreprise et les résultats et prévisions communiqués par celle-ci dans son rapport annuel ou ses communiqués de presse.D’autre part, l’analyste financier y expose son opinion sur l’entreprise. Il en décrit les points forts et les points faibles et indique, dans son avis global, les motifs à la base de sa recommandation. Ces éléments d’opinion sont présentés sur fond coloré.Fréquence des changements d’avis:Les analystes de KBC Asset Management suivent de près l’actualité financière mondiale. L’avis émis sur une action est la conclusion d’une évaluation rigoureuse de trois éléments: l’action proprement dite, le secteur auquel appartient l’entreprise et la région dans laquelle elle est implantée. Toute modification au niveau de l’une de ces trois composantes peut entraîner un changement d’avis.Méthode de recommandation:Une description détaillée de la méthode utilisée est fournie dans l’édition de Stratégie & Accents numéro 01 du 6 janvier 2011. Celle-ci peut également être consultée sur www.kbcam.be/actions/méthodederecommandation. Un exemplaire de cette brochure est également disponible dans toutes les agences KBC.

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