SOCIOLOGIE DE LA CONSOMMATION

Les fondements de la sociologie de la consommation voir doc. 1 et 2 (contenu exigible à l’examen)

o Le consommateur et sa classe sociale

La consommation ostentatoire : T. Veblen les lois d'Engel La réflexion sur les besoins : Maurice Halbwachs

o L’analyse critique de la société de consommation Le contexte du développement de la société de consommation de masse

voir documents 3 et 4 Herbert Marcuse : l'homme unidimensionnel Jean Baudrillard : la société de consommation Pierre Bourdieu et le modèle de la distinction

voir documents 5 et 6

Les enjeux nouveaux de la réflexion sur la consommation et le consommateur

o Les remises en causes des critiques de la société de consommation Robert Rochefort : la société des consommateurs Gilles Lipovetsky et l'hyperconsommation

o Le consommateur et les « techniques de consommation »

o Les compétences du consommateur

La culture : des goûts à la consommation culturelle

o Les différentes dimensions des consommations culturelles

voir doc. 7 et 8

o Culture de masse ou logique de la distinction ? l'émergence d'une culture de masse développements et critiques du modèle de Bourdieu

voir doc. 9

o De nouvelles lignes de clivages dans les consommations culturelles ?

Diaporama et documents disponibles sur http : prepaecocarnot.wordpress.com

Références complémentaires : Ouvrages : "Les pratiques culturelles" p. 371 – 382 dans "Sociologie – théories et analyses" – René LLored – Éditions Ellipses Chapitre 3 dans "Sociologie économique" – Philippe Steiner – Repères – Éditions La Découverte Sur le web : Dans la revue Sociologie et sociétés, un numéro de 2004 consacré à la question des goûts : http://www.erudit.org/revue/socsoc/2004/v36/n1/index.html (on peut lire les articles de P. Coulan-geon, O. Donnat et R. Peterson)

La synthèse de l'enquête 2008 sur les pratiques culturelles des français est librement téléchargeable : http://www.pratiquesculturelles.culture.gouv.fr/doc/08synthese.pdf (on peut aussi consulter le ques-tionnaire et les résultats intégraux)

Sujets 2013 – 2014 Quelle place les différents courants de la sociologie de la consommation attribuent-ils à l’autonomie du consommateur ? (décembre) Peut-on faire une sociologie critique de la société de consommation de masse ? (juin) Sujets 2014 – 2015 Comment peut-on expliquer les différences dans les consommations culturelles ? (avril) Intérêt et limites de la notion de société de consommation de masse (juin) Sujets 2015 - 2016

La sociologie confirme-t-elle cette affirmation de l’artiste Barbara Kruger ? (avril) La consommation culturelle (juin)

Proposition de correction d'un sujet

Peut-on faire une sociologie critique de la société de consommation de masse ? La réflexion sur la société de consommation de masse apparaît dans les années 60. Elle s'inscrit dans le contexte économique de la croissance des trente glorieuses et soulignent la double dimension de la dy-namique de la consommation à cette période : forte croissance de la consommation et relative uniformi-sation autour de quelques biens "symboles". Rapidement cependant se construit une réflexion critique autour de ce phénomène. Elle propose une lec-ture critique de la société de consommation : loin d'être la marche vers une satisfaction accrue des désirs des consommateurs, celle-ci serait fondamentalement une nécessité du système (Baudrillard) fondée sur une processus de construction artificielle des besoins dont serait victime un individu manipulé (Marcuse). La consommation ne peut alors se comprendre que par sa dimension symbolique (Baudrillard) et débou-cherait sur une logique d'aliénation. Ces thèses ont connu un écho significatif au début des années 70. Cette vision est aujourd'hui contestée par certains auteurs. Ainsi Robert Rochefort, s'il ne nie pas la di-mension immatérielle de la consommation, souligne l'importance de la concordance entre les valeurs dominantes dans une société et les comportements de consommation. Ceux-ci sont amenés à évoluer en relation avec les mutations sociétales. Gilles Lipovetsky, quant à lui, insiste sur l'importance de l'hédo-nisme dans le cadre d'une société individualiste. Même s'il est critique sur la dynamique de la consomma-tion (symbole de "l'ère du vide" selon lui), il considère qu'elle ne peut se réduire à une simple logique manipulatoire des individus.