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Réalisation : Hélène Cougnenc - OREF Traitements Statistiques : Jennifer Mercier - OREF Cartographie : Clara Levêque - DSI - SIG région LR Disponible sur www.oref-lr.org Socio-économies des bassins d’emploi des Pyrénées-Orientales Céret Prades Perpignan

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Page 1: Socio-économies des bassins d’emploi des Pyrénées-Orientalesobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/104.pdf · En dehors des villes plus peuplées et touristiques

Réalisation : Hélène Cougnenc - OREF Traitements Statistiques : Jennifer Mercier - OREF Cartographie : Clara Levêque - DSI - SIG région LR

Disponible sur www.oref-lr.org

Socio-économies des bassins d’emploi des Pyrénées-Orientales

Céret Prades Perpignan

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Sous l’impulsion des politiques menées par l’Europe, l’Etat et la Région ainsi que sous l’effet de la croissance, démographique et économique, le Languedoc-Roussillon se transforme. Ce mouvement de modernisation économique et sociale se décline de manière diversifiée d’un territoire à l’autre. Les lois sur l’aménagement du territoire confèrent aux acteurs publics locaux la responsabilité d’élaborer un projet global de développement. C’est pourquoi les territoires sont au cœur des préoccupations du Pacte régional, du Plan Régional de Développement des Formations Professionnelles, du projet de Schéma Régional d’Aménagement et de Développement du Territoire et de la mise en œuvre des politiques territorialisées de l’Etat pour le développement de l’emploi et la compétitivité des entreprises. La dimension territoriale est devenue un axe majeur de construction des politiques publiques de formation, d’emploi et de développement. Tout cela alimente un besoin accru de données chiffrées et d’analyse. C’est dans ce contexte que l’Etat et la Région ont demandé à l’observatoire régional emploi-formation (OREF), structure partenariale et paritaire, d’élaborer un outil de diagnostic territorial destiné aux acteurs régionaux de l’emploi et de la formation, qu’ils soient financeurs, prescripteurs, opérateurs ou observateurs des politiques d’emploi, de formation, ou de développement. Nous espérons que cet outil contribue à la construction d’un référent territorial commun sur les enjeux de formation et d’emploi et qu’il facilite ainsi le dialogue et le partenariat, sur et avec les territoires. C’est la raison d’être de cet outil d’analyse sans équivalent en région.

EDITO

Socio économies locales, Septembre / 2008

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Un outil qui fait écho aux nouvelles exigences institutionnelles en matière d’emploi et de formation. Ce document est né de l’identification des besoins en matière d’observation et d’évaluation des acteurs de l’emploi, de la formation et de l’insertion professionnelle en région Languedoc Roussillon. Qu’il s’agisse des lois de décentralisation et notamment de son acte II ou encore de la LOLF (loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 applicable au 1er janvier 2006) ; qu’il s’agisse du nouveau Pacte Régional présenté par le conseil régional une nouvelle culture de l’évaluation émerge et favorise le passage d’une logique de moyen à une logique de résultat. C’est dans ce contexte que les rencontres territoriales du PRDF ont été organisées par la Région et ont enclenché une dynamique de concertation avec l’ensemble des acteurs de l’emploi et de la formation. A cette occasion, l’OREF a réalisé des portraits territoriaux qu’il a également présentés et mis en débat sur l’ensemble des bassins d’emploi. Dans le même temps, les différents ateliers et rencontres de l’observation locale organisés par la DRTEFP ont permis l’émergence d’un certain nombre de besoins pour l’analyse des territoires : données de cadrage socioéconomiques et grilles d’analyse du fonctionnent des territoires. Un outil à vocation générique Forts de ces constats, la Région et l’État ont mandaté l’OREF pour l’élaboration d’une deuxième génération d’outils d’analyse des territoires. Un comité de pilotage interinstitutionnel a été mis en place à cette occasion. Ce nouvel outil est ainsi davantage générique : il associe les indicateurs nécessaires à l’analyse de la relation formation - emploi (utiles pour le développement de l’appareil de formation) à ceux de l’analyse de la relation offre - demande d’emploi par métier (utiles à la mobilisation des politiques d’emploi).

Le bassin d’emploi comme périmètre d’analyse Le choix du bassin d’emploi comme périmètre géographique d’analyse se justifie par rapport aux champs d’investigation : le marché du travail, la relation formation - emploi. Contrairement à des maillages contractuels (Pays, Agglomérations) ce zonage présente une couverture exhaustive de l’espace régional. Enfin, il constitue un des échelons territoriaux où la disponibilité en données statistiques est facilitée. Chaque indicateur du bassin d’emploi est mis en regard avec la moyenne régionale. La comparaison systématique des résultats par bassin avec ceux de la région permet de singulariser chaque territoire et d’énoncer son identité socioéconomique. Une grille d’analyse pour raisonner le choix et les rapprochements d’indicateurs L’OREF répond à la demande de diagnostic territorialisé en situant l’outil sur une logique de paramétrage socio-économique des territoires. Pour construire ce paramétrage nous avons eu recours à une approche qui combine les notions de structure et de système : les composantes socio-économiques d’un territoire interagissent entre elles et la façon dont elles se combinent varie d’une zone à l’autre. Les indicateurs qui singularisent le plus ces systèmes territoriaux sont davantage d’ordre structurel que conjoncturel. Dès lors, il ne s’agit pas de saisir l’actualité mais plutôt les mécanismes qui la conditionnent.

INTRODUCTION

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Grille d’analyse La vocation économique locale (déterminée par l’orientation prédominante de l’activité, la taille de ses entreprises, la structure des qualifications, les conditions d’emploi…) a des effets sur le marché du travail (plus ou moins saisonnier, avec des métiers et des qualifications de plus ou moins hauts niveaux ...). Cette interaction façonne à son tour les conditions de vie spécifiques à chaque territoire (contexte socioculturel, niveau de revenu et de formation des ménages, …) qui elles même influencent la demande d’éducation et de formation des jeunes et des familles (taux de scolarisation après 16 ans, retard scolaires, orientation...) et la structuration de la demande d’emploi, qui n’est pas seulement la conséquence des pratiques de gestion de la main d’œuvre par les entreprises, mais qui relèvent également de phénomènes sociodémographiques . Schéma de la relation formation - emploi

Un outil à vocation pédagogique et évolutive Au-delà de ce mode de lecture rapprochant les différentes composantes de chaque territoire, nous avons souhaité documenter l’outil pour lui conférer une dimension pédagogique facilitant son accessibilité. Pour chacune des approches trois types d’indications sont mises à disposition :

1. une synthèse des principales caractéristiques du bassin 2. les pistes de lecture et précautions d’usage des indicateurs 3. un guide méthodologique

Cet outil est librement téléchargeable sur notre site www.oref-lr.org et bénéficiera d’actualisations statistiques régulières. Nous souhaitons qu’il satisfasse aux besoins de diagnostics territoriaux en région et que son usage participe à son enrichissement. Hélène COUGNENC Bruno BERENGUEL Responsable du projet Directeur de l’OREF

INTRODUCTION

Socio économies locales, Septembre / 2008

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SOMMAIRE

Socio économies locales, Septembre / 2008

1 - Population et Territoire de Projet p.7 Synthèse Caractéristiques démographiques Cartographies de la coopération intercommunale Population Communale Méthodologie

3 - Métiers et Marché du Travail p.33 Synthèse

Synthèse par métier : perspectives, vieillissement et difficultés de recrutements

Relation offres/demandes d’emplois par métier

L’offre d’emploi

Principaux besoins de main d’œuvre par métier Qualifications des emplois Activité et conditions d’emploi Intentions d’embauches saisonnières

La demande d’emploi

Caractéristiques et évolution de la demande d’emploi Difficultés d’accès à l’emploi par métier

Méthodologie

2 - Activité Economique p.15 Synthèse

L’appareil productif

Taille des établissements Secteurs d’activités des établissements Evolution du parc d’établissements Démographie des établissements Pépinières d’entreprises, parcs d’activités, pôles de compétitivité

L’emploi

Emploi salarié par secteur d’activité Evolution de l’emploi salarié Zoom sur l’emploi public et l’emploi agricole Femmes salariées par secteur d’activité Densité d’emploi par commune

Méthodologie

4 - Conditions de vie p.49 Synthèse

Contexte socioculturel: niveaux de formation et revenu moyen

Précarité sociale et dépendance aux minima sociaux

Méthodologie

5 - Formation initiale p.56 Synthèse

Scolarisation et performances scolaires

Structure et évolution des effectifs de l’enseignement secondaire

Offre de formation professionnelle par dispositif, niveau et spécialité

Attractivité de l’offre de formation professionnelle du secteur public

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SYNTHESELes principales caractéristiques du bassin d'emploi

CHIFFRESLes principaux indicateurs et leurs pistes de lecture

METHODOLOGIELes indications pour l'analyse des socio-économies locales

3 Niveaux d’information pour chaque approche

GUIDE D’UTILISATION

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POPULATION ET TERRITOIRE DE PROJET

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Bassin d’emploi de Céret Une zone rurale à moyenne d’âge élevée, qui se développe grâce à l’arrivée de nouveaux habitants … Composé de 40 communes, le bassin d’emploi de

Céret concentre 66 624 habitants et couvre 3% de la population régionale. La croissance démographique est conforme à la

moyenne régionale, elle est essentiellement tirée par l’installation de nouveaux habitants : le solde migratoire

est le plus élevé des bassins de la région et vient compenser le plus faible solde naturel régional. La moyenne d’âge est très élevée, et crée le plus faible dynamisme démographique de la région : la plus forte proportion régionale des plus de 60 ans s’oppose à la pus faible proportion des – de 15 ans dans la population

En dehors des villes plus peuplées et touristiques de Céret (7 568 habitants en 2006) et Argelès sur Mer (9 869 habitants en 2006) les habitants du bassin vivent en milieu rural dans des communes de très petite taille. La densité du bassin est inférieure à la moyenne constatée en région (70 habitants au km² pour 84 en LR).

Bassin d’emploi de Perpignan Zone urbaine à moyenne d’âge élevée dont la croissance démographique est essentiellement alimentée par l’arrivée de nouveaux habitants… Composé de 86 communes, le bassin d’emploi de Perpignan concentre 287 272 habitants et couvre 12.5% de la population régionale. La progression démographique de la zone est inférieure à la moyenne régionale et essentiellement tirée par l’installation de nouveaux habitants. En effet, bien que le solde migratoire soit plus faible qu’en moyenne régionale, il compense un solde naturel nul. Toutefois,

les chiffres du recensement partiel confirment en 2005 une accélération du rythme de croissance notamment sur la ville de Perpignan. La faiblesse du dynamisme démographique (part de la population des – de 15ans /+ de 60 ans) s’explique notamment par une proportion élevée des plus de 60 ans face à un nombre de jeunes plus faible.

A l’exception des villes de Perpignan et Canet en Roussillon qui représentent 40% des résidents du bassin, l’ensemble des habitants vit dans des petites communes de moins de 10 000 habitants. Toutefois, la présence de ces deux villes sur le bassin favorise un niveau d’urbanisation et de densité élevé (218 habitants au km² pour 84 en région).

Bassin d’emploi de Prades Une zone de faible densité à moyenne d’âge très élevée… Composé de 100 communes, le bassin d’emploi de Prades concentre 38 907 habitants et couvre 1.7% de la population régionale. Inférieure aux chiffres régionaux, la progression démographique de la zone est essentiellement tirée par l’installation de nouveaux habitants. En effet, bien que le solde migratoire soit plus faible qu’en moyenne

régionale, il compense un des plus faible solde naturel de la région. Le taux du dynamisme démographique (part de la population des – de 15ans/ + de 60 ans) est peu élevé et s’explique notamment par une forte proportion des plus

de 60 ans face à un nombre de jeunes des plus faibles de la région. Les habitants de la zone vivent en milieu rural dans des communes de très petite taille. La densité du bassin est la plus faible de la région après la Lozère (21 habitants au km² pour 84 en LR).

POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Synthèse des principales caractéristiques démographiques 1

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POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Quelles sont les principales caractéristiques démographiques ?

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Pistes et précautions de lecture • Niveau de ruralité apprécié par la faiblesse

de la densité. • Modes de renouvellement de la population

(solde naturel ou migratoire) • Structure par âge de la population et

niveau de vieillissement : plus les taux de dynamisme sont supérieurs à 1, plus la population est jeune.

• Tendance démographique : seuls 2

Bassins d’emploi Montpellier et Sète ont une évolution démographique supérieure à la moyenne régionale.

Principales caractéristiques démographiques

INDICATEURS Région Céret Perpignan Prades Dpt 66

Population en 1999 2 295 648 66 624 287 272 38 907 392 803

Estimation de la population au 1er janvier 2006 2 519 993 425 499

Evolution population entre 1990 et 1999 9% 9% 8% 4% 8%

Evolution de la population entre 1999 et 2006 10% 8%Evolution de la population entre 1999 et 2005 des villes centres : Perpignan 9%

Evolution due au solde naturel (1999) 1% -6% 0% -3% -1%

Evolution due au solde migratoire (1999) 9% 15% 8% 7% 9%

Densité (1999) 84 70 218 21 95

Part de la population vivant dans des communes de + de 10 000 Hab. (rp99)

39% 0% 40% 0% 29%

Taux de dynamisme démographique (pop. -de15ans/pop. +60) (1999)

0,82 0,45 0,75 0,64 0,67

Part des 14ans et moins (1999) 17% 13% 16% 16% 16%

Part des 15 - 24 ans (1999) 12% 9% 12% 10% 11%

Part des 25 - 49 ans (1999) 34% 29% 33% 33% 32%

Part des 50 - 59 ans (1999) 12% 12% 12% 11% 12%

Part des 60 - 64 ans (1999) 5% 7% 5% 6% 6%

Part des 65 ans et + (1999) 20% 30% 22% 24% 23%

Source : INSEE recensement de la population 1990 - 1999 - Traitement OREF-LR

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POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Cartographies de la coopération intercommunale

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Pistes et précautions de lecture Les Pays des Pyrénées-Orientales Pays Pyrénées Méditerranée Le territoire : 5 Communautés de communes : 57 communes (dont 5 hors intercommunalité) Population : 84 766 habitants Organisme de gestion : Comité intercommunal de développement économique du Vallespir. Pays terres romanes Le territoire : 5 Communautés de communes : 95 communes Population : 46 000 hab. Ce pays chevauche le Parc naturel régional des Pyrénées Catalanes, il a été créé le 7 mars 2004, sur 64 communes. - Communauté de communes du Capcir Haut-Conflent : 15 communes. - Communauté de communes Pyrénées Cerdagne : 12 communes. - Communauté de communes Roussillon Conflent : 15 communes. - Communauté de communes Vinça Canigou : 8 communes. - Communauté de communes Canigou-Valcady : 3 communes.

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Socio économies locales, Septembre / 2008

POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Cartographies de la coopération intercommunale

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POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Population Communale

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Communes 1999 Dernier recensement

Enquête annuelle de recensement

Communes 1999 Dernier recensement

Enquête annuelle de recensement

Communes 1999 Dernier recensement

Amélie-les-Bains-Palalda 3 475 3 644 2005 Alénya 2 318 NR NR Opoul-Périllos 595 726 Argelès-sur-Mer 9 069 9 869 2004 Ansignan 198 181 2006 Ortaffa 1 093 NRArles-sur-Tech 2 700 2 719 2007 Bages 3 328 NR NR Passa 569 NRBanyuls-dels-Aspres 1 007 NR NR Baho 2 490 2 874 2006 Perpignan 105 115 115 000 Banyuls-sur-Mer 4 532 4 644 2007 Baixas 2 217 2 396 2006 Peyrestortes 1 430 NRCalmeilles 42 57 2006 Bélesta 215 NR NR Pézilla-la-Rivière 2 754 2 957 Cerbère 1 487 1 551 2006 Bompas 6 944 NR NR Pia 5 120 7 134 Céret 7 291 7 568 2006 Brouilla 630 918 2005 Planèzes 99 96 Collioure 2 763 2 944 2007 Cabestany 8 259 8 230 2005 Pollestres 3 623 3 884 Corsavy 204 198 2006 Caixas 95 101 2004 Ponteilla 1 827 2 642 Coustouges 134 NR NR Calce 185 214 2006 Prugnanes 69 NRL' Albère 69 67 2004 Camélas 396 437 2005 Rasiguères 168 139 La Bastide 61 95 2005 Canet-en-Roussillon 10 182 NR NR Rivesaltes 7 940 8 496 Lamanère 44 60 2004 Canohès 4 349 4 831 2007 Saint-Arnac 82 120 Laroque-des-Albères 1 909 1 941 2006 Caramany 165 143 2005 Saint-Cyprien 8 573 NRLe Boulou 4 428 4 858 2004 Cases-de-Pène 430 576 2004 Sainte-Colombe-de-la-Commanderie 101 NRLe Perthus 620 578 2004 Cassagnes 199 228 2006 Sainte-Marie 3 452 3 842 Le Tech 84 NR NR Castelnou 331 373 2004 Saint-Estève 9 810 11 120 Les Cluses 219 NR NR Caudiès-de-Fenouillèdes 598 573 2006 Saint-Féliu-d'Amont 654 NRMaureillas-las-I llas 2 281 2 546 2006 Claira 2 625 3 469 2007 Saint-Féliu-d'Avall 2 160 NRMontauriol 188 202 2007 Corbère 543 591 2005 Saint-Hippolyte 1 849 NRMontbolo 145 195 2004 Corbère-les-Cabanes 844 966 2007 Saint-Jean-Lasseille 469 595 Montesquieu-des-Albères 824 1 045 2004 Corneilla-del-Vercol 1 505 1 938 2006 Saint-Laurent-de-la-Salanque 7 932 8 224 Montferrer 221 202 2006 Corneilla-la-Rivière 1 407 NR NR Saint-Martin 47 NROms 268 275 2007 Elne 6 410 NR NR Saint-Nazaire 2 380 2 319 Palau-del-Vidre 2 117 NR NR Espira-de-l'Agly 2 463 2 850 2005 Saint-Paul-de-Fenouillet 1 858 1 938 Port-Vendres 5 881 4 579 2004 Estagel 1 941 1 902 2007 Saleilles 3 879 4 320 Prats-de-Mollo-la-Preste 1 080 1 141 2006 Fenouillet 66 84 2007 Salses-le-Château 2 513 2 750 Reynès 1 203 1 258 2004 Fosse 39 NR NR Tautavel 851 903 Saint-André 2 519 2 674 2007 Fourques 761 916 2004 Terrats 528 575 Saint-Génis-des-Fontaines 2 419 2 783 2007 Lansac 76 97 2006 Théza 1 252 1 360 Saint-Jean-Pla-de-Corts 1 775 NR NR Latour-Bas-Elne 1 711 1 926 2004 Thuir 7 257 7 427 Saint-Laurent-de-Cerdans 1 218 1 267 2004 Latour-de-France 885 1 046 2005 Tordères 145 NRSaint-Marsal 85 103 2007 Le Barcarès 3 514 4 033 2006 Torreilles 2 072 2 956 Serralongue 238 262 2006 Le Soler 5 825 NR NR Toulouges 5 396 5 743 Sorède 2 699 2 926 2006 Lesquerde 133 138 2004 Tresserre 637 686 Taillet 83 81 2006 Llauro 270 322 2007 Trouillas 1 424 1 554 Taulis 45 51 2007 Llupia 1 734 1 797 2005 Villelongue-de-la-Salanque 2 461 2 912 Villelongue-dels-Monts 1 069 1 230 2004 Maury 850 901 2006 Villemolaque 922 1 124 Vivès 128 NR NR Millas 3 452 3 731 2005 Villeneuve-de-la-Raho 3 625 3 767 Total recensement de 1999 66 624 Montescot 1 375 1 551 2004 Villeneuve-la-Rivière 1 052 1 292 * N.R : Non encore recensé totalement Montner 244 290 2005 Vingrau 469 530

Néfiach 789 943 2006 Vira 29 33 Total recensement de 1999 287 272 * N.R : Non encore recensé totalement

Bassin d'emploi PERPIGNANBassin d'emploi CERET

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Socio économies locales, Septembre / 2008

POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Population Communale

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Communes 1999 Dernier recensement

Enquête annuelle de recensement

Communes 1999 Dernier recensement

Enquête annuelle de recensement

Angoustrine-Villeneuve-des-Escaldes 549 NR NR Mont-Louis 270 284 2007Arboussols 95 101 2005 Mosset 293 307 2004Ayguatébia-Talau 46 45 2007 Nahuja 63 73 2005Baillestavy 58 NR NR Nohèdes 62 71 2007Bolquère 730 779 2004 Nyer 108 182 2005Boule-d'Amont 73 56 2006 Olette 345 402 2004Bouleternère 643 777 2007 Oreilla 15 15 2007Bourg-Madame 1 166 1 198 2004 Osséja 1 282 NR NRCampôme 106 106 2007 Palau-de-Cerdagne 424 496 2004Campoussy 35 41 2005 Pézilla-de-Conflent 50 47 2004Canaveilles 58 49 2007 Planès 27 NR NRCasefabre 34 NR NR Porta 98 NR NRCasteil 130 NR NR Porté-Puymorens 147 128 2005Catllar 639 687 2006 Prades 5 800 6 221 2006Caudiès-de-Conflent 6 NR NR Prats-de-Sournia 58 70 2005Clara 161 226 2005 Prunet-et-Belpuig 68 NR NRCodalet 359 387 2005 Puyvalador 101 93 2004Conat 45 52 2007 Py 107 108 2004Corneilla-de-Conflent 426 451 2004 Rabouillet 85 NR NRDorres 219 179 2007 Railleu 16 12 2005Egat 494 475 2004 Réal 31 42 2007Enveitg 621 623 2007 Ria-Sirach 1 126 1 175 2007Err 551 613 2006 Rigarda 219 NR NREscaro 84 87 2006 Rodès 509 597 2007Espira-de-Conflent 125 175 2006 Sahorre 347 NR NREstavar 409 498 2005 Saillagouse 820 971 2005Estoher 134 154 2007 Sainte-Léocadie 140 NR NREus 375 396 2005 Saint-Michel-de-Llotes 269 304 2007Eyne 127 161 2004 Saint-Pierre-dels-Forcats 213 231 2005Felluns 57 60 2005 Sansa 7 17 2006Fillols 141 150 2006 Sauto 107 81 2006Finestret 135 143 2005 Serdinya 233 228 2005Fontpédrouse 123 120 2004 Souanyas 27 36 2007Fontrabiouse 91 109 2007 Sournia 367 414 2006Font-Romeu-Odeillo-Via 2 003 2 007 2005 Tarerach 38 57 2007Formiguères 434 435 2006 Targassonne 203 194 2004Fuilla 329 NR NR Taurinya 307 318 2007Glorianes 23 21 2006 Thuès-Entre-Valls 41 36 2006Ille-sur-Têt 4 993 NR NR Trévillach 76 111 2007Joch 146 207 2005 Trilla 54 60 2006Jujols 43 56 2004 Ur 308 NR NRLa Cabanasse 622 756 2004 Urbanya 28 56 2005La Llagonne 263 285 2004 Valcebollère 49 41 2005Latour-de-Carol 367 386 2006 Valmanya 18 26 2005Le Vivier 84 88 2004 Vernet-les-Bains 1 440 1 483 2004Les Angles 590 NR NR Villefranche-de-Conflent 225 238 2004Llo 133 148 2006 Vinça 1 666 NR NRLos Masos 562 641 2006 Total recensement de 1999 38 907 Mantet 17 21 2006 * N.R : Non encore recensé totalementMarquixanes 397 513 2004Matemale 242 290 2006Molitg-les-Bains 207 213 2005

Bassin d'emploi PRADES

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• Composantes naturelle et migratoire de l’évolution démographique 1990-1999

Les pourcentages correspondent à la part de l’évolution démographique globale expliquée par les différents soldes, migratoire ou naturel. Ils portent sur l’ensemble de la période considérée, ou 1990-1999. - Numérateur du solde naturel : différence entre le nombre de naissances et le nombre de décès sur la période. - Numérateur du solde migratoire : différence entre le nombre de personnes entrées sur le territoire et le nombre de personnes sorties au cours de la période. - Dénominateurs : population sans doubles comptes de la première année de la période d’évolution. Source utilisée : Insee recensements de la population • Pyramide des âges et dynamisme démographique La structure de la population par tranche d’âge doit être observée avec attention, notamment à chacune de ses extrémités. C’est la population mère de toutes les autres. Ainsi, on constate que, dans les zones où la population est âgée, la part d’individus de faible niveau de formation est forte. Ou bien, que les zones plutôt jeunes sont celles où la part des jeunes dans l’emploi ou la demande d’emploi est marquée.

De même, sur le plan de la demande d’éducation et de formation, le poids des populations jeunes doit également être considéré : plus le poids des jeunes en âge d’être scolarisé est élevé, plus la demande d’éducation et de formation est forte. - Numérateur : population de la tranche d’âge considérée. - Dénominateur : population totale de la zone. Source utilisée : Insee recensement de la population 1999

• Territoire : Peuplement et urbanisation Ces indicateurs permettent de distinguer : - les zones du point de vue de leur caractère rural ou urbain. - le niveau de peuplement mesure l’importance des viviers de ressources humaines qui composent les zones. L’étroitesse de ces viviers peut être contraignante, par exemple pour un fonctionnement optimum de l’appareil de formation, qui n’est effectif qu’à partir d’un certain seuil de population à former. Densité au kilomètre carré - Numérateur : population en 1999. - Dénominateur : surface en kilomètre carré.

Poids des communes de plus de 10 000 habitants - Numérateur : population des communes de plus de 10 000 habitants. - Dénominateur : population totale de la zone. • Population par commune de la zone Pour chaque commune, apparaît, sur la première colonne, le nombre d’habitants comptabilisé lors du dernier recensement en 1999. Sur la deuxième colonne, apparaît le nombre d’habitants comptabilisé en 2006 lorsque la commune a totalement été recensée. Source utilisée : Insee recensement de la population 90-99, Estimation Insee 2006 Remarque : Pour apprécier l’intensité (le niveau de croissance) de l’évolution démographique depuis 1999, il est nécessaire d’attendre les chiffres définitifs du recensement en cours.

L’approche population et territoire permet de repérer les principaux paramètres démographiques locaux : le niveau d’urbanisation de la zone, l’évolution du nombre d’habitants, les modes de renouvellement et la structure par âge de la population. Ces caractéristiques nous renseignent sur l’intensité de la demande d’éducation et de formation et complètent les éléments sur la nature de cette demande apportés par le chapitre « conditions de vie des résidents ». Ces variables démographiques ne sont pas sans incidence non plus sur le fonctionnement du marché du travail local et expliquent souvent en grande partie la persistance d’un niveau élevé de chômage malgré un recul massif mais récent.

Socio économies locales, Septembre / 2008

1 POPULATION ET TERRITOIRES DE PROJET Méthodologie

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ACTIVITE ECONOMIQUE

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Céret L’appareil de production : De nombreuses créations/cessations annuelles d‘établissements L’activité économique du bassin d’emploi de Céret se

caractérise par un parc d’établissements dominé par la TPE : 96.4% des 4 340 établissements du secteur privé emploient moins de 10 salariés et regroupent 43 % de l’emploi local (34% en LR), soit prés de 4 450 personnes.

Sur les dix dernières années, la progression du nombre d’établissements se situe régulièrement en deçà des moyennes régionales (+13% pour 28,5% en région). La vocation touristique de la zone favorise les très nombreuses créations / cessations annuelles d’établissement cela explique probablement, comme en

2005, un taux de cessation d’entreprises parmi les plus élevés de la région (notamment sur les secteurs de l’industrie et du commerce réparation), opposé à un taux de créations d’établissements tout aussi record.

L’emploi salarié : faible croissance malgré une économie résidentielle et touristique en développement La structure de l’emploi en 2006 se caractérise par une

forte concentration sur les secteurs de l’économie résidentielle (62% de l’emploi privé, 59% en région) ; particulièrement le secteur santé et action sociale avec 22% de l’emploi ; et touristique notamment hôtellerie restauration 13% de l’emploi. Durant la décennie écoulée, la progression de

l’emploi salarié du secteur privé est moins intense qu’en région (27% pour 36% en LR) soit 2 194 salariés supplémentaires. Cette évolution se concentre sur les secteurs

traditionnellement porteurs d’emploi : le Tourisme,

notamment hôtellerie restauration (+ 47%) et les activités culturelles récréatives et sportives (+ 57%). Le commerce de détail (+42%). Les services aux entreprises (le conseil et assistance et les services opérationnels) qui doublent leurs effectifs sur la période. Enfin, de manière moins significative qu’en moyenne régionale mais en forte croissance : la construction, la santé, et le commerce de gros La proportion de l’emploi dans le secteur public est

faible : prés de 3 000 personnes sont employées de la fonction publique et représentent 20% des actifs pour 24% en moyenne régionale.

Le marché du travail local est largement ouvert aux femmes mais, leur taux d’activité est le plus faible de la région (35.6 pour 43.6). Plus de 5 100 femmes ont un emploi salarié et

constituent 50% des effectifs du secteur privé. Elles sont nombreuses sur les secteurs porteurs d’emplois : l’action sociale (1 745 salariées), le commerce de détail (888 salariées), l’hôtellerie restauration (611 salariées), les activités immobilières (207 salariées).

ACTIVITE ECONOMIQUE Synthèse des principales caractéristiques

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Perpignan L’appareil de production : Un tissu de PME dense mais dont le nombre croît lentement. La présence de Perpignan et de son agglomération

dans le bassin d’emploi modifie les traits structurels du tissu productif régional ; les entreprises de plus de 10 salariés y sont plus nombreuses. Ces PME emploient plus de 43 000 salariés et concentrent 67% de l’emploi privé local. La part des TPE n’est toutefois pas

négligeable : 94% des 17 790 établissements du secteur privé emploient moins de 10 salariés et regroupent prés de 33% de l’emploi local soit prés de 21 200 salariés. Sur la décennie écoulée, à l’exception d’années plus

dynamiques (1999 et 2004), la progression du nombre

d’établissements se situe en deçà des moyennes régionales. Le parc d’établissements augmente de 24% pour 28,5% en région (soit 1621 Ets 85% des créations du département). En 2005, le taux de cessations d’entreprises est le plus élevé de la région, derrière Céret notamment sur les secteurs de l’industrie.

L’emploi salarié : En forte progression soutenue par le développement des secteurs traditionnels de l’économie locale. Comme en région, l’économie résidentielle

représente 59% de l’emploi privé. Les spécificités de l’emploi local s’apprécient plus par

le poids de l’industrie agroalimentaire (elle représente 32% de l’emploi du secteur industriel soit prés de 2 000 salariés) et des secteurs d’activité liés aux échanges qui concentrent 11% de l’emploi privé un record régional : transports, logistiques, commerce de gros (9% de l’emploi, 1er rang régional) et favorise la présence du secteur des services aux entreprises : 9 000 emplois soit 14% de l’emploi privé local. Durant la décennie écoulée, la progression de

l’emploi salarié du secteur privé est la plus élevée

après Montpellier et Narbonne (+41% pour 36% en LR), soit 18 744 salariés supplémentaires Cette évolution se concentre sur les secteurs porteurs

emplois : l’économie résidentielle, la construction +87%, les activités immobilières +47%, les transports + 58%, les services aux entreprises qui doublent leurs effectifs sur la même période. A l’inverse, l’industrie agroalimentaire perd près de 5% de ses emplois alors qu’en région elle en gagne plus de 9%. Malgré la présence de Perpignan, chef lieu de

département sur le bassin, la proportion d’emplois dans le secteur public est inférieure à la moyenne régionale : près de 18 000 personnes sont employées de la

fonction publique, soit 23% pour 24% en moyenne régionale. Comme sur l’ensemble du département, le marché du

travail local est ouvert aux femmes, leur taux d’activité est faible (41.9 pour 43.6). Près de 29 000 femmes ont un emploi salarié et constituent 45% des effectifs du secteur privé. Elles sont nombreuses sur les secteurs porteurs d’emplois : 20% d’entre elles travaillent dans le commerce de détail (5 634 salariées), 18% dans la santé et l’action sociale (5 200 salariées), 7% dans l’hôtellerie restauration (1 944 salariées), 7% dans le commerce de gros ( 2011 salariées) et 14.5% dans les services aux entreprises, conseils et assistance et services opérationnels (4 188 salariés).

ACTIVITE ECONOMIQUE Synthèse des principales caractéristiques

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Prades L’appareil de production : Une dynamique de création d’établissements des plus faibles de la région essentiellement soutenue par l’économie résidentielle… L’activité économique du bassin d’emploi de Prades

se caractérise par une proportion record de TPE dans le parc d’établissements du secteur privé : 96.8% des 2978 établissements locaux emploie moins de 10

salariés et regroupent 44 % de l’emploi (pour 34% en Languedoc Roussillon), soit prés de 3 140 personnes. Depuis 1996, la progression du nombre

d’établissements se situe régulièrement très en deçà des moyennes régionales. Sur la décennie écoulée, le

parc d’entreprises augmente de 9% pour 28,5% en région ; c’est la plus faible progression régionale. La création d’établissements est majoritairement tirée par le secteur des services liés à la satisfaction des besoins des résidents ….

L’emploi salarié : La structure de l’emploi est remarquable de par la proportion record sur un même territoire des secteurs de l’économie résidentielle, du tourisme et de l’échange. La structure de l’emploi est singulière : elle se

caractérise à la fois par une concentration massive, c’est un record régional, sur les secteurs de l’économie résidentielle 65% de l’emploi du secteur privé pour 59% en région : construction, commerce, santé et action sociale 1er rang régional derrière la Lozère 23.4% de l’emploi privé local. Les secteurs de l’économie touristique notamment hôtellerie restauration 1er rang régional 16% de l’emploi et la plus forte proportion régionale d’emplois sur le secteur des transports : 10% de l’emploi du secteur privé du fait des remontées mécaniques des stations de ski (emploi comptabilisé dans le secteur d’activité des transports). Durant la décennie écoulée, la progression de

l’emploi salarié du secteur privé est une des plus

faibles de la région (19% pour 36% en moyenne LR), soit 1 091 salariés supplémentaires. Cette situation s’explique notamment par le moindre

dynamisme des secteurs traditionnellement porteurs d’emploi : la construction, l’hôtellerie restauration, la santé et l’action sociale et, sur les secteurs moins représentatifs le commerce de gros -20% et l’industrie agroalimentaire qui subit la plus forte chute régionale, 21,4% (alors qu’au niveau régional, on enregistre 9% de salariés supplémentaires). Dans le même temps, certains secteurs liés au

tourisme enregistrent une croissance d’emploi supérieure aux moyennes régionales comme le commerce de détail (+49.3% pour 38.4%) et les

activités culturelles, récréatives et sportives (+ 81% pour 67% en région). La proportion de l’emploi dans le secteur public suit la

tendance régionale, près de 2 400 personnes sont employées de la fonction publique et représentent, comme en région, 24% des actifs du bassin. Le marché du travail local est ouvert aux femmes ;

mais comme sur l’ensemble du département, leur taux d’activité est faible (42 pour 43.6). Prés de 3 500 femmes ont un emploi salarié et constituent 50% des effectifs du secteur privé. Elles sont nombreuses sur les secteurs porteurs d’emplois : l’action sociale (1 122 salariées), le commerce de détail (611 salariées), l’hôtellerie restauration (555 salariées) les transports restauration (248 salariées).

ACTIVITE ECONOMIQUE Synthèse des principales caractéristiques

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Quelle est la structure par taille du parc d’établissements ?

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Pistes et précautions de lecture • Morphologie du tissu

économique • Répartition des

établissements par taille. • Part des très petites

entreprises (TPE) dans la zone

Répartition des établissements par taille en 2006

Libellé Region Céret Perpignan Prades Dpt 66 Region Céret Perpignan Prades Dpt 66

Etab de - 10 salariés 135 450 4 186 16 764 2 884 23 834 94,8% 96,4% 94,2% 96,8% 94,9%

Etab de 10 à 19 salariés 4 283 95 584 52 731 3,0% 2,2% 3,3% 1,7% 2,9%

Etab de 20 à 49 salariés 2 298 42 321 28 391 1,6% 1,0% 1,8% 0,9% 1,6%

Etab de 50 à 199 salairés 780 16 108 13 137 0,5% 0,4% 0,6% 0,4% 0,5%

Etab de + de 200 salariés 124 2 13 1 16 0,1% 0,0% 0,1% 0,0% 0,1%

Total 142 935 4 341 17 790 2 978 25 109 100,0% 100,0% 100,0% 100,0% 100,0%

Source : INSEE, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène) Données au 01-01-2006 - Traitement OREF-LR

Nombre d'établissements Part sur l'ensemble

Notion d’établissement : Au sens de la démographie économique, une unité SIRET est considérée comme ÉTABLISSEMENT si elle répond aux critères suivants : - appartenir à une entreprise, - exercer une activité économique réelle (unité dite "ordinaire"), ou être une unité ayant pour seule fonction de "prêter" du personnel (unité dite "de singularité 33") à une autre unité qui exerce une activité économique réelle, - exercer une activité économique à caractère marchand, c'est-à-dire produire des biens et/ou des services destinés à la vente. Sont donc exclus : Les institutions et services de l'état et des collectivités territoriales, les hôpitaux, les associations, les unités n'ayant aucune consistance économique (unités singulières hors "singularité 33"). L'intégration des unités de singularité 33 a été faite dans les bases de stocks d'établissements à partir du 1er janvier 1993. Remarque : on dénombre les établissements appartenant à une entreprise étrangère, c'est-à-dire dont le siège social est à l'étranger.

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Quelle est l’évolution du parc d’établissements par secteur d’activités ?

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Pistes et précautions de lecture La dynamique d’évolution d'entreprises détaillée par secteur d’activités exporte une vision des transformations de la structure économique locale. Morphologie du tissu économique

Répartition et évolution par secteur d’activités du parc d’établissements employeurs

Secteur d'Activités Region Céret Perpignan Prades Dpt 66 Region Céret Perpignan Prades Dpt 66

A0 Agriculture, sylviculture et pêche NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSB0 Industries agricoles et alimentaires 1 946 69 222 36 327 0% -1,4% -8,3% -21,7% -8,7%C1 Habillement, cuir 93 3 7 10 -40% -25,0% -30,0% - -28,6%C2 Edition, imprimerie, reproduction 511 10 58 3 71 9% 66,7% -4,9% -40,0% -1,4%C3 Pharmacie, parfumerie et entretien 51 4 0 4 -4% - -33,3% -100,0% -42,9%C4 Industries des équipements du foyer 362 4 36 8 48 -4% -20,0% -23,4% 0,0% -20,0%D0 Industrie automobile 72 9 9 47% - 50,0% - 50,0%E1 Construction navale, aéronautique et ferroviaire 95 1 15 16 44% - 50,0% - 60,0%E2 Industries des équipements mécaniques 628 8 86 12 106 25% 100,0% 28,4% 71,4% 35,9%E3 Industries des équipements électriques et électroniques 406 6 42 7 55 6% 0,0% 5,0% 16,7% 5,8%F1 Industries des produits minéraux 483 8 49 7 64 -2% 33,3% -14,0% -22,2% -11,1%F2 Industrie textile 61 1 7 0 8 -21% -66,7% 0,0% - -20,0%F3 Industries du bois et du papier 220 12 30 3 45 -10% -20,0% -18,9% 0,0% -18,2%F4 Chimie, caoutchouc, plastiques 200 5 27 32 6% 66,7% 58,8% - 60,0%F5 Métallurgie et transformation des métaux 359 10 28 3 41 13% 25,0% 3,7% 0,0% 7,9%F6 Industries des composants électriques et électroniques 108 1 13 0 14 20% 0,0% 160,0% -100,0% 100,0%G1 Production de combustibles et de carburants 8 0 0 0 0 -27% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%G2 Eau, gaz, électricité NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSH0 Construction 10 096 244 1 236 181 1 661 53% 16,7% 54,9% 24,8% 44,2%J1 Commerce et réparation automobile 2 698 65 362 36 463 11% 0,0% 14,9% -2,7% 11,0%J2 Commerce de gros 3 540 58 620 35 713 9% 28,9% 9,9% -12,5% 9,9%J3 Commerce de détail, réparations 10 132 266 1 290 195 1 751 26% 15,2% 20,3% 14,0% 18,8%K0 Transports 1 828 64 260 36 360 21% -11,1% 23,2% -21,7% 9,4%L0 Activités financières 1 638 44 203 19 266 25% 18,9% 29,3% 18,8% 26,7%M0 Activités immobilières 4 408 165 741 87 993 19% 1,2% 6,8% -7,4% 4,4%N1 Postes et télécommunications NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSN2 Conseils et assistance 5 092 52 610 48 710 54% 33,3% 36,2% 45,5% 36,5%N3 Services opérationnels 2 831 48 358 42 448 48% 17,1% 51,1% 40,0% 45,5%N4 Recherche et développement NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSP1 Hôtels et restaurants 6 345 324 684 221 1 229 42% 30,6% 41,3% 19,5% 34,0%P2 Activités récréatives, culturelles et sportives 2 136 50 213 38 301 71% 47,1% 63,8% 52,0% 59,3%P3 Services personnels et domestiques 2 204 60 286 29 375 21% -1,6% 11,7% -17,1% 6,5%Q1 Education NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSQ2 Santé, action sociale 4 733 144 552 87 783 14% 7,5% 14,0% -7,4% 10,0%R1 Administration publique NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSR2 Activités associatives et extra-territoriales 2 275 47 212 53 312 14% -16,1% -1,4% -1,9% -4,0%Toutes Activités 67 165 1 788 8 426 1 201 11 415 29% 12,7% 23,8% 8,7% 20,2%Source ASSEDIC - Données provisoires en 2006 - Traitement OREF-LR

Nombre d'établissements en 2006 Evolution entre1996 et 2006

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Quelle est l’évolution du parc d’établissements ? 2

Pistes et précautions de lecture • L’évolution globale tous

secteurs d’activités confondus du nombre d’établissements (ayant au moins 1salarié).

• Les évolutions sont ici

calculées en variation annuelle d’une année sur l’autre.

Lecture du graphique • Le graphique permet une

vision comparative du bassin année par année avec la courbe régionale.

Le parc d’établissements et son évolution entre 1996 et 2006

Année Région Evolution Région

Céret Evolution Céret

Perpignan Evolution Perpignan

Prades Evolution Prades

Dpt 66 Evolution Dpt 66

1996 52 262 1 587 6 805 1 105 9 497

1997 55 201 5,6% 1 658 4,5% 7 177 5,5% 1 136 2,8% 9 971 5,0%

1998 57 358 3,9% 1 713 3,3% 7 407 3,2% 1 155 1,7% 10 275 3,0%

1999 58 218 1,5% 1 738 1,5% 7 589 2,5% 1 150 -0,4% 10 477 2,0%

2000 59 831 2,8% 1 744 0,3% 7 703 1,5% 1 177 2,3% 10 624 1,4%

2001 61 578 2,9% 1 800 3,2% 7 899 2,5% 1 186 0,8% 10 885 2,5%

2002 62 202 1,0% 1 816 0,9% 7 932 0,4% 1 157 -2,4% 10 905 0,2%

2003 63 191 1,6% 1 798 -1,0% 8 005 0,9% 1 145 -1,0% 10 948 0,4%

2004 64 542 2,1% 1 832 1,9% 8 241 2,9% 1 194 4,3% 11 267 2,9%

2005 65 711 1,8% 1 780 -2,8% 8 294 0,6% 1 184 -0,8% 11 258 -0,1%

2006 67 165 2,2% 1 788 0,4% 8 426 1,6% 1 201 1,4% 11 415 1,4%

Source : ASSEDIC 96-06- Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR

-4%

-2%

0%

2%

4%

6%

8%

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

Céret Perpignan

PradesRégion

Taux d'accroissement annuel du nombre d'établissement (1997-2006)

Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR

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22

Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Quelle est la dynamique démographique (créations, cessations) des établissements ?

2

Création, reprises, cessations

Région Céret Perpignan Prades Dpt 66Nombre total d'établissement au 01-01-2006 142 935 4 341 17 790 2978 25 109

Industrie 12 093 343 1 327 230 1 900

Construction 21 296 597 2 678 446 3 721Commerce-Réparation 38 258 1 168 5 167 629 6 964

Autres services 71 288 2 233 8 618 1673 12 524Créations d'établissements en 2006 21 758 814 2 894 433 4 141

Industrie 1 429 54 186 23 263

Construction 3 676 101 512 72 685

Commerce-Réparation 6 300 261 826 85 1 172Autres services 10 353 398 1 370 253 2 021

Créations Reprises en 2006 3 257 165 421 56 642Industrie 338 22 49 9 80

Construction 183 2 25 4 31

Commerce-Réparation 1 082 44 136 14 194Autres services 1 654 97 211 29 337

Taux de création d'établissement en 2006 15,2% 18,8% 16,3% 14,5% 16,5%Industrie 11,8% 15,7% 14,0% 10,0% 13,8%

Construction 17,3% 16,9% 19,1% 16,1% 18,4%

Commerce-Réparation 16,5% 22,3% 16,0% 13,5% 16,8%

Autres services 14,5% 17,8% 15,9% 15,1% 16,1%Taux de reprise d'établissement en 2006 2,3% 3,8% 2,4% 1,9% 2,6%

Industrie 2,8% 6,4% 3,7% 3,9% 4,2%Construction 0,9% 0,3% 0,9% 0,9% 0,8%

Commerce-Réparation 2,8% 3,8% 2,6% 2,2% 2,8%

Autres services 2,3% 4,3% 2,4% 1,7% 2,7%Taux de cessation d'établissement en 2005 13,6% 18,4% 16,4% 16,0% 16,7%

Industrie 12,8% 16,3% 14,5% 12,9% 14,6%

Construction 13,7% 13,6% 18,1% 10,0% 16,4%Commerce-Réparation 16,8% 23,7% 18,2% 17,0% 19,0%

Autres services 12,0% 17,4% 15,1% 17,6% 15,8%

Source : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène) (champ : ICS), Traitement OREF-LR

DYNAMISME DE L'APPAREIL PRODUCTIF en 2006

0%

2%

4%

6%

8%

10%

12%

14%

16%

18%

20%

Région

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Dpt 11

BE Alès-l

a Gran

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BE Bag

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Dpt 30

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Dpt 34

BE Lozère

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sDpt 6

6

Tx de création d'Ets.

Tx de cessation d'Ets

taux de reprises d'Ets

Source : INSEE , Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène), Traitement OREF- LR

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23

Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Localisation des pépinières d’entreprises

2

Pistes et précautions de lecture • L’accompagnement, la création ou l’installation d’entreprises

innovantes (PME) sur un territoire peut être soutenu ou accompagné par différentes structures dont les pépinières d’entreprises.

Les pépinières d’entreprises relèvent d’initiatives locales, généralement sous l’égide des CCI ou des communautés d’agglomérations. Elles sont destinées à accompagner et à favoriser l’implantation d’entreprises à caractère innovant ou non innovant. • Cet accompagnement peut revêtir différentes formes : - la mise à disposition de locaux pour un accueil temporaire des entreprises - l’appui en matière de création, financement - la mise en relation, services communs (hôtesses d’accueil, salles de réunion, salles de visioconférence, etc.).

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24

Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’APPAREIL PRODUCTIF Localisation des parcs d’activités économique et des pôles de compétitivité

2

Pistes et précautions de lecture

• Les PRAE (Programmes Parcs Régionaux d’Activités Economiques) Ils représentent l’une des huit stratégies du Schéma régional de développement économique de la région Languedoc-Roussillon. Bénéficiaires : commune, communauté de communes, communauté d’agglomérations. Objectifs : contribuer efficacement à l’aménagement du territoire, maîtriser dans les lieux stratégiques le foncier indispensable à la création de richesses et d’emplois, dont cette

région a le plus grand besoin. La forte pression de l'habitat et l'exposition d'une partie de nos territoires aux risques naturels, inondations notamment, rendent ce foncier très rare et plus difficilement accessible aux entreprises, apporter la solidarité de la Région à des collectivités qui n'auraient pas, seules, la capacité financière d'offrir à

des investisseurs nationaux ou internationaux les prestations qu'ils exigent pour pouvoir s'implanter en Languedoc-Roussillon, présenter des réalisations exemplaires contribuant à améliorer la qualité des zones d'activités proposées, donner une lisibilité forte à l'action de la Région, coordonnatrice des politiques économiques sur son territoire.

• Les pôles de compétitivité régionaux Un pôle de compétitivité se définit comme la combinaison d’entreprises, de centres de recherche publics ou privés, de centres de formation engagés dans une démarche partenariale autour de projets communs. Ces partenariats doivent permettre de créer les meilleures conditions de conquête de nouveaux marchés pour atteindre une visibilité internationale et générer de l’emploi. La politique des pôles de compétitivité été conçue, lors du Comité Interministériel de l’Aménagement et du Développement du Territoire (CIADT) du 13 décembre 2002 comme l’un des piliers de la politique industrielle pour accroître la compétitivité de l’industrie française. Q@limed (qualité alimentation Méditerranée) - Pôle constitué autour d’Agropolis avec comme partenaires le marché international Saint-Charles, l’ARIA et la fédération régionale de coopératives agricoles. Thèmes - Sécurité sanitaire, traçabilité, nutrition et santé, régime méditerranéen, maintien de la qualité nutritionnelle, biomasse végétale, marketing territorial, bref, les systèmes agroalimentaires durables et la qualité de vie en Méditerranée. Derbi - Pôle orienté vers les énergies renouvelables, initié par l’Université de Perpignan, en synergie avec les acteurs privés de l’éolien et du solaire. Trois axes : les bâtiments producteurs d’énergie, les réseaux d’énergie et la production décentralisée d’électricité. Trimatec (Tricastin-Marcoule Technologies) - Pôle constitué autour de Gard Rhodanien Développement, l’agence de développement économique du Gard Rhodanien en collaboration avec la Drôme et la région Rhône-Alpes. Un pôle de compétitivité interrégional au service des technologies innovantes issues du nucléaire. Orphéme, pôle bi régional (régions Provence-Alpes-Côte d’Azur et Languedoc-Roussillon) spécialisé dans les maladies orphelines et les pathologies émergentes du type grippe aviaire ou chikungunya, et les maladies orphelines, notamment celles liées au vieillissement de la population.

Source : Région Languedoc-Roussillon

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25

Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Quels sont les secteurs d’activités qui structurent l’emploi local ?

2

Pistes et précautions de lecture • En comparaison régionale, un

poids plus élevé de l’emploi sur un secteur donné montre une forte représentation sur la zone.

• L'emploi détaillé par secteur

d’activités permet une vision plus affinée de la vocation économique qui structure l’emploi local, et des débouchés éventuels pour l’appareil de formation.

• Les caractéristiques du tissu

économique local ont des effets sur :

- le fonctionnement du marché du travail local - les conditions d'emploi (Part des CDI, CDD, Interim, apprentissage) Ces indicateurs peuvent être mis ainsi en rapport avec d'autres variables telles que : les conditions d'emploi, le niveau de qualification de la population, les caractéristiques de la main d'œuvre, et de la demande d'emploi.

Structure de l’emploi salarié par secteur d’activités

Secteur d'Activités Region Céret Perpignan Prades Dpt 66 Region Céret Perpignan Prades Dpt 66

A0 Agriculture, sylviculture et pêche NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS

B0 Industries agricoles et alimentaires 2,8% 2,0% 3,1% 1,6% 2,8% 9,4% -14,6% -4,7% -21,4% -6,6%C1 Habillement, cuir 0,3% 0,0% 0,1% 0,0% 0,1% -57,1% -78,6% 0,0% 0,0% -16,4%C2 Edition, imprimerie, reproduction 0,7% 0,3% 0,7% 0,1% 0,6% 5,3% 266,7% -33,5% -44,4% -29,8%C3 Pharmacie, parfumerie et entretien 0,4% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% 16,2% 0,0% -55,6% -100,0% -56,8%C4 Industries des équipements du foyer 0,4% 0,1% 0,4% 0,3% 0,3% 5,8% -60,7% 25,8% -4,0% 12,8%

D0 Industrie automobile 0,2% 0,0% 0,2% 0,0% 0,1% 6,3% 0,0% 163,2% 0,0% 163,2%E1 Construction navale, aéronautique et ferroviaire 0,3% 0,1% 0,7% 0,0% 0,6% 56,6% 0,0% 243,4% 0,0% 250,4%E2 Industries des équipements mécaniques 1,5% 1,4% 1,3% 0,7% 1,2% 18,6% 259,0% 40,9% 2,2% 51,1%E3 Industries des équipements électriques et électroniques 1,0% 0,2% 0,3% 0,9% 0,4% 0,6% -48,4% -16,4% 40,0% -11,8%F1 Industries des produits minéraux 1,2% 0,5% 0,7% 0,3% 0,6% -2,7% 9,3% -18,9% -38,7% -18,0%

F2 Industrie textile 0,2% 0,3% 0,2% 0,0% 0,2% -43,4% 30,4% 41,1% 0,0% 38,9%F3 Industries du bois et du papier 0,6% 4,6% 0,8% 0,7% 1,3% -5,3% -23,0% -0,2% -42,5% -14,6%F4 Chimie, caoutchouc, plastiques 0,8% 0,4% 0,6% 0,0% 0,5% 3,3% 68,2% 82,9% 0,0% 81,4%

F5 Métallurgie et transformation des métaux 0,8% 0,3% 0,3% 0,1% 0,3% 5,3% -41,3% 67,4% 33,3% 38,7%F6 Industries des composants électriques et électroniques 0,5% 0,1% 0,2% 0,0% 0,1% -13,6% 200,0% 700,0% -100,0% 101,7%

G1 Production de combustibles et de carburants 0,5% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0% -4,0% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%G2 Eau, gaz, électricité NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSH0 Construction 11,0% 11,4% 12,1% 10,5% 11,9% 54,1% 45,6% 86,6% 46,6% 76,9%

J1 Commerce et réparation automobile 3,3% 2,2% 3,8% 2,0% 3,5% 20,7% 16,0% 15,2% 8,5% 14,9%J2 Commerce de gros 6,3% 2,4% 8,9% 2,5% 7,5% 20,7% 28,4% 18,2% -19,5% 17,0%J3 Commerce de détail, réparations 13,4% 13,1% 14,4% 14,3% 14,2% 38,4% 41,7% 38,7% 49,3% 39,9%K0 Transports 4,5% 5,8% 5,5% 9,7% 5,9% 30,8% -12,8% 57,9% 26,7% 39,1%L0 Activités financières 2,6% 1,7% 3,2% 1,0% 2,8% 14,0% -2,8% 9,3% 71,4% 9,5%

M0 Activités immobilières 2,4% 3,5% 3,0% 2,9% 3,0% 42,3% 22,6% 46,8% 6,8% 38,6%N1 Postes et télécommunications NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSN2 Conseils et assistance 6,3% 2,7% 5,6% 2,6% 5,0% 63,9% 110,4% 50,6% 11,7% 51,2%N3 Services opérationnels 8,7% 2,8% 8,3% 1,6% 7,0% 87,8% 105,7% 77,3% 57,5% 78,1%N4 Recherche et développement NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS

P1 Hôtels et restaurants 6,5% 13,0% 6,3% 15,9% 7,9% 55,9% 47,5% 62,0% 34,0% 53,4%P2 Activités récréatives, culturelles et sportives 1,9% 3,3% 1,7% 3,0% 2,0% 66,9% 56,7% 67,5% 80,9% 66,7%P3 Services personnels et domestiques 1,2% 2,6% 1,4% 1,3% 1,5% 28,4% 42,6% 16,6% -6,3% 19,1%

Q1 Education NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSQ2 Santé, action sociale 12,0% 22,0% 10,0% 23,4% 12,6% 42,9% 29,4% 51,2% 0,6% 35,4%R1 Administration publique NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSR2 Activités associatives et extra-territoriales 2,9% 2,5% 2,3% 3,7% 2,4% 30,5% 9,9% 21,4% 24,6% 20,2%Toutes Activités 504 981 10 298 64 229 6 980 81 507 36,4% 27,1% 41,2% 18,5% 37,0%Source ASSEDIC - Données provisoires en 2006 - Traitement OREF-LR

Part des salariés en 2006 Evolution entre 1996 et 2006

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Quelle est l’évolution de l’emploi salarié ?

2

Pistes et précautions de lecture Quelle est l’évolution tous secteurs d’activités confondus du nombre de salariés ? Lecture graphique • Vision hiérarchisée de

l’évolution de l’emploi salarié du secteur public sur les dix dernières années.

Nombre de salariés et évolution annuelle entre 1996 et 2006

Année Région Evolution

Région Céret Evolution Céret Perpignan Evolution Perpignan Prades Evolution

Prades Dpt 66 Evolution Dpt 66

1996 370 364 8 104 45 485 5 889 59 478

1997 381 277 2,9% 8 292 2,3% 47 358 4,1% 6 015 2,1% 61 665 3,7%

1998 395 384 3,7% 8 819 6,4% 49 153 3,8% 6 210 3,2% 64 182 4,1%

1999 410 391 3,8% 9 345 6,0% 51 524 4,8% 6 054 -2,5% 66 923 4,3%

2000 431 971 5,3% 9 340 -0,1% 54 170 5,1% 6 178 2,0% 69 688 4,1%

2001 449 884 4,1% 9 593 2,7% 57 175 5,5% 6 455 4,5% 73 223 5,1%

2002 463 118 2,9% 9 787 2,0% 58 478 2,3% 6 785 5,1% 75 050 2,5%

2003 473 975 2,3% 10 025 2,4% 59 243 1,3% 6 918 2,0% 76 186 1,5%

2004 482 295 1,8% 10 127 1,0% 60 835 2,7% 7 017 1,4% 77 979 2,4%

2005 492 505 2,1% 10 111 -0,2% 62 415 2,6% 7 041 0,3% 79 567 2,0%

2006 504 981 2,5% 10 298 1,8% 64 229 2,9% 6 980 -0,9% 81 507 2,4%

Source ASSEDIC-Donnees 2006 provisoires -Traitement OREF-LR

Evolution de l'emploi salarié entre 1996 et 200649% 49%

41%

36% 36% 35% 35%

29% 27% 27%24%

20% 19% 17%13%

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Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR

-3%-2%-1%0%1%2%3%4%5%6%7%

1997 1998 1999 2000 2001 2002 2003 2004 2005 2006

CéretPerpignanPradesRégion

Source ASSEDIC - Données 2006 provisoire - Traitement OREF-LR

Taux d'accroissement annuel du nombre de salariés (1997-2006)

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27

Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Quelle est la part de l’emploi dans le secteur public ? Dans le secteur agricole ?

2

Les salariés du secteur public Région Céret Perpignan Prades Dpt 66

Salarié Titulaire fonction publique Total en 1999 149 297 2 954 18 140 2 426 23 520Salariés au LT en 1999 631 687 14 470 77 984 10 033 102 487Part des salariés Titulaire fonction publique Total en 1999 24% 20% 23% 24% 23%

Source : INSEE, RP99 - Traitement OREF-LR Les salariés du secteur agricole

Part des salariés du secteur agricole sur l'emploi salarié total en 2006

3,1%3,0%

2,7%2,3%

2,1%2,0%

1,9%1,8%

1,5%1,5%1,5%

1,1%1,0%1,0%1,0%

0,3%

PradesLimoux

Bagnols-sur-CèzeNîmes

PerpignanCarcassonne

NarbonneGanges-Le Vigan

Béziers-Saint PonsREGION

Céret Lozère

SèteAlès-la Grand

LodèveMontpellier

Source : Insee-DADS-Nombre de postes rémunérés au 31/12/2006, Traitement OREF-LR

Nombre de salariés agricoles

Carcassonne 788 Limoux 251 Narbonne 655 Dpt AUDE 1 694 Alès-la Grand Combe 315 Bagnols-sur-Cèze 696 Ganges-Le Vigan 142 Nîmes 2 419 Dpt GARD 3 572 Béziers-Saint Pons 983 Montpellier 642 Lodève 98 Sète 248 Dpt HERAULT 1 971 Lozère 233 Céret 200 Perpignan 1 754 Prades 294 Dpt PO 2 248 REGION 9 718 S

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/12/

2006

Pistes et précautions de lecture : Il s’agit de mesurer le niveau de maintien de la vocation agricole de la zone Seuls les salariés sont ici pris en compte Cela sous estime l’orientation agricole des bassins où prédominent un nombre important d’exploitants agricoles non salariés : Lozère et bassins d’emploi de Lodève et Ganges Le-Vigan notamment. Contrairement au champs ASSEDIC, le champ de l'exploitation des DADS couvre l'ensemble des salariés, à l'exception : - des agents des organismes de l'Etat titulaires ou non (N°SIRET commençant par 10 à 19 sauf 18) - des services domestiques (division NAF 95) - des activités extra-territoriales (division NAF 99).

Page 28: Socio-économies des bassins d’emploi des Pyrénées-Orientalesobservatoire.atout-metierslr.fr/datas/fichiers/articles/51/104.pdf · En dehors des villes plus peuplées et touristiques

28

Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Quelle est la répartition et l’évolution de l’emploi des femmes par secteur d’activités ?

2

Pistes et précautions de lecture • Quel est le poids des

femmes dans l’emploi local ?

• Quelle est l’évolution sur

une décennie ? • Quels sont les secteurs

d’activités plus particulièrement investis par les femmes ?

La comparaison du bassin d’emploi avec la région (ou encore avec le département) permet d'extraire les spécificités de l'emploi féminin local. L'agrégation en 36 secteurs d'activité permet une vision plus détaillée de l'orientation professionnelle des femmes.

Répartition et évolution des femmes salariées par secteur d’activités

Secteur d'activités Région Céret Perpignan Prades Dpt 66 Région Céret Perpignan Prades Dpt 66

A0 Agriculture, sylviculture et pêche NS NS 108 1 109 NS NS NS NS NSB0 Industries agricoles et alimentaires 6 156 126 947 52 1 125 19,6% -2,3% -1,7% -17,5% -2,6%C1 Habillement, cuir 1 077 2 36 0 38 -58,5% -81,8% 9,1% - -13,6%C2 Edition, imprimerie, reproduction 1 541 18 211 2 231 18,3% 800,0% -12,4% 0,0% -5,7%C3 Pharmacie, parfumerie et entretien 710 0 9 0 9 19,1% - -67,9% -100,0% -69,0%C4 Industries des équipements du foyer 662 5 112 7 124 10,0% 66,7% 261,3% -41,7% 169,6%D0 Industrie automobile 112 0 10 0 10 3,7% - 150,0% - 150,0%E1 Construction navale, aéronautique et ferroviaire 187 1 45 0 46 81,6% - 246,2% - 253,8%E2 Industries des équipements mécaniques 921 15 112 3 130 49,3% 650,0% 57,7% 200,0% 75,7%E3 Industries des équipements électriques et électroniques 1 332 7 65 18 90 18,7% -36,4% 66,7% 5,9% 34,3%F1 Industries des produits minéraux 740 7 57 3 67 16,0% 0,0% 9,6% 0,0% 8,1%F2 Industrie textile 535 15 25 0 40 -46,2% 7,1% 8,7% - 8,1%F3 Industries du bois et du papier 707 117 172 16 305 -9,1% -33,5% 11,0% -23,8% -13,4%F4 Chimie, caoutchouc, plastiques 1 167 9 100 0 109 48,7% -18,2% 122,2% - 94,6%F5 Métallurgie et transformation des métaux 604 7 33 1 41 27,7% 133,3% 106,3% - 115,8%F6 Industries des composants électriques et électroniques 1 049 1 27 0 28 -8,3% - - -100,0% 180,0%G1 Production de combustibles et de carburants 357 0 0 0 0 6,9% - - - -G2 Eau, gaz, électricité NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSH0 Construction 4 894 115 668 54 837 81,5% 155,6% 123,4% 42,1% 119,1%J1 Commerce et réparation automobile 3 302 54 440 32 526 29,8% 10,2% 27,5% 10,3% 24,3%J2 Commerce de gros 9 689 77 2 011 66 2 154 22,0% 20,3% 21,7% -25,8% 19,3%J3 Commerce de détail, réparations 43 182 888 5 634 611 7 133 42,5% 48,2% 43,2% 55,5% 44,8%K0 Transports 4 669 146 706 248 1 100 38,9% -3,3% 102,9% 37,0% 61,8%L0 Activités financières 7 785 105 1 273 40 1 418 24,4% -3,7% 23,5% 90,5% 22,1%M0 Activités immobilières 6 932 207 1 070 126 1 403 52,6% 24,7% 37,0% 14,5% 32,7%N1 Postes et télécommunications NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS

N2 Conseils et assistance 15 895 166 2 035 117 2 318 63,6% 86,5% 47,1% 23,2% 47,9%N3 Services opérationnels 17 553 134 2 153 50 2 337 83,3% 123,3% 60,9% 51,5% 63,3%N4 Recherche et développement NS NS NS NS NS NS NS NS NS NS

P1 Hôtels et restaurants 16 290 611 1 944 555 3 110 60,3% 53,1% 76,1% 38,1% 63,3%P2 Activités récréatives, culturelles et sportives 4 346 142 477 100 719 64,7% 94,5% 77,3% 85,2% 81,6%P3 Services personnels et domestiques 4 806 166 672 54 892 37,2% 32,8% 30,5% -23,9% 25,5%Q1 Education NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSQ2 Santé, action sociale 47 537 1 745 5 198 1 122 8 065 48,9% 33,0% 51,4% 5,6% 38,9%R1 Administration publique NS NS NS NS NS NS NS NS NS NSR2 Activités associatives et extra-territoriales 11 066 176 1 088 183 1 447 42,0% 12,8% 33,5% 46,4% 32,0%Toutes Activités 229 286 5 105 28 892 3 491 37 488 43,0% 34,5% 43,7% 21,4% 40,0%Source ASSEDIC - Données provisoires en 2006 - Traitement OREF-LR

Nombre salariés femme en 2006 Evolution entre 1996 et 2006

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Socio économies locales, Septembre / 2008

ACTIVITE ECONOMIQUE – L’EMPLOI Localisation des viviers d’emplois

2

Quels sont les principaux pôles d’emplois par bassin en région ? Pistes et précautions de lecture • Localisation des zones viviers d’emplois. • Niveau de ruralité par l’éloignement des pôles

d’emplois. Densité communale d’emplois : Nombre d’emplois salariés du secteur privé (Assedic 2006) / surface en km² (Source IGN

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Socio économies locales, Septembre / 2008

2 ACTIVITE ECONOMIQUE Méthodologie

L’appareil productif • Répartition des établissements par taille La taille d’établissement est une des variables les plus déterminantes du point de vue des pratiques de gestion de la main-d’œuvre. Elle renseigne sur la capacité des unités de production à anticiper leur activité et la gestion de leur ressource humaine, à proposer des conditions d’emploi favorables. Ces capacités sont souvent inversement proportionnelles à la taille de l’entreprise. Source utilisée : Insee, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène). Données au 01-01-2006. • Répartition et évolution par secteur d’activités du

parc d’établissements employeurs : Ce tableau montre la répartition des entreprises locales par secteur d’activités économiques et son évolution. Il permet de faire le lien entre les activités à l’origine de la richesse économique (les produits et services fabriqués ou rendus) et l’emploi local. Le repérage des activités surreprésentées dans la zone (> à la moyenne régionale) permet d’identifier la vocation économique spécifique qui gouverne le système d’emploi local.

C’est un invariant structurel pour les questions relatives au marché du travail ou à l’appareil de formation professionnelle local. Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12, provisoires en 2006. Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non redressées des erreurs, omissions ou retards de déclaration par les établissements. Cette source concerne les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : les salariés de l’Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. En revanche, les apprentis, les titulaires de contrats aidés (alternance, CES, CIEE) sont couverts par ces statistiques.

La source ASSEDIC couvre très partiellement les secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1-Postes & télécommunications, N4 – Recherche développement, Q1 Education, R1 Administration publique. • Structure et évolution annuelle du parc

d’établissements Evolution du parc d’établissements (1996 - 2006) Cette courbe décrit l’évolution de la démographie d’établissements employeurs en région et fixe la tendance régionale. C’est un des indicateurs de la santé économique locale. Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12, provisoires en 2006. Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non redressées des erreurs, omissions ou retards de déclaration par les établissements. Cette source concerne les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail.

L’approche activité économique met en évidence la morphologie du parc d’établissements et les équilibres sectoriels de l’emploi (les activités les plus représentées et leur évolution, le tissu d’établissements) qui dessinent la vocation économique locale. Ces modalités particulières d’association et de combinaison d’activités expliquent à elles seules une grande partie des spécificités économiques et sociales de chaque territoire : les pratiques de gestion de main-d’œuvre qu’elles génèrent structurent les conditions de vie des populations et le fonctionnement du marché du travail local. Cette orientation économique globale est parfois atténuée par la place de la ville principale de la zone dans la hiérarchie urbaine : son importance, son rayonnement, la plus ou moins grande concentration des centres de décision administratifs ou économiques, jouent en faveur de l’emploi public, de l’emploi de cadres, des services à haute valeur ajoutée et des grands établissements du secteur privé.

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Socio économies locales, Septembre / 2008

2 ACTIVITE ECONOMIQUE Méthodologie

Sont exclus de ce champ : les salariés de l’Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. En revanche, les apprentis, les titulaires de contrats aidés (alternance, CES, CIE…) sont couverts par ces statistiques. La source ASSEDIC couvre très partiellement les secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1-Postes & télécommunications, N4 – Recherche développement, Q1 Education, R1 Administration publique. • Les dynamiques démographiques des

établissements (création, reprise cessation) Les indicateurs de création et de cessation renseignent sur le mode de renouvellement du tissu productif, la démographie d’entreprises et des établissements. Il ne porte que sur le champ ICS. Le champ I.C.S. comprend : l'ensemble des secteurs marchands de l'Industrie, de la Construction, du Commerce et des Services. L'Agriculture, les Services financiers et l'Administration en sont exclus. Taux de créations (2006) : Rapport du nombre des créations d'établissements d'une année au stock d'établissements au 1er janvier de cette même année Taux de reprises (2006) : Reprise d'Etablissements 2006 / stock d'établissements au 1er janvier 2006.

Taux de cessations (2005) : estimation établie par l’OREF avec le mode de calcul suivant - Numérateur : (Stock d'établissements au 1er janvier 2005 + Nombre Création Etablissements 2005 - Stock d'établissements au 1er janvier 2006) - Dénominateur : Stock d'établissements au 1er janvier 2005 Source utilisée : INSEE, Répertoire des entreprises et des établissements (Sirène) (Champs ICS) L’emploi salarié • Structure et évolution de l’emploi salarié

par secteur d’activité Le tableau montre la répartition de l’emploi par secteur d’activité et son évolution. Il permet de faire le lien entre les activités à l’origine de la richesse économique (les produits et services fabriqués ou rendus) et l’emploi local. Le repérage des activités surreprésentées dans la zone (> à la moyenne régionale) permet d’identifier la vocation économique spécifique qui gouverne le système d’emploi local. C’est le paramètre le plus discriminant des zones entre elles. Même s’il se déforme sur le temps long, il constitue, en tant que tel, et par les effets spécifiques qu’il génère sur les modes de gestion de l’emploi et les conditions de vie, un invariant structurel pour les questions relatives au marché du travail ou à l’appareil de formation professionnelle local.

Les données globales (tous secteurs) et annuelles et la courbe d’évolution indiquent la tendance générale (son sens et son intensité) d’évolution du stock d’emplois local et la plus ou moins grande sensibilité du système d’emploi local à la conjoncture économique. Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12, provisoires en 2006. Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non redressées des erreurs, omissions ou retards de déclaration par les établissements. Cette source concerne les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : l.es salariés de l’Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. En revanche, les apprentis, les titulaires de contrats aidés (alternance, CES, CIE…) sont couverts par ces statistiques. La source ASSEDIC couvre que très partiellement les secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1-Postes & télécommunications, N4 – Recherche développement, Q1 Education, R1 Administration publique.

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Socio économies locales, Septembre / 2008

2 ACTIVITE ECONOMIQUE Méthodologie

• Les salariés du secteur public Cet indicateur traduit la vocation administrative de la zone et la place de sa ville centre dans la hiérarchie urbaine. Sont considérés comme relevant du secteur public les salariés, de l’État (services, établissements ou organismes assimilés), des collectivités locales (organismes divers d’administration locale dont les ressources principales sont des transferts des collectivités territoriales), des hôpitaux publics, des organismes d’HLM, de la sécurité sociale, des entreprises publiques ou nationales. Les salariés des assurances mutuelles relèvent du secteur privé. Le recours aux chiffres du recensement est rendu indispensable du fait de l’absence de couverture du secteur public par d’autres sources détaillées au niveau du bassin d’emploi. - Numérateur : nombre de salariés du secteur public. - Dénominateur : nombre d’emplois salariés du secteur public dans la zone. Source utilisée: Insee – Recensement de la population 1999. • L’emploi du secteur agricole Ce tableau permet de mesurer la vocation agricole du territoire à travers le poids de l’emploi du secteur sur la zone et son évolution. L’évaluation du nombre d’exploitants agricoles se base ici sur les données de 1999 (Source : INSEE Recensement de population).

Part de l'emploi salarié agricole en 2004 et 2006

1,5% 1,5%

2,8%

2,4%

4,0%

3,5%

2,8%

2,3%2,1%

1,8%

2,3% 2,1%

3,8%

3,2%

0,0%

0,5%

1,0%

1,5%

2,0%

2,5%

3,0%

3,5%

4,0%

4,5%

2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006 2004 2006

FR-Métropole

Région Dpt 11 Dpt 30 Dpt 34 Dpt 48 Dpt 66

Source : Estimation INSEE 2004-2006 - Données provisoires pour 2006, Traitement OREF-LR

Les chiffres nationaux permettent une comparaison nationale interdépartementale. Dans un contexte de baisse du nombre d’exploitants agricoles (-33% entre 90 et 99 en région), les chiffres de l’emploi salarié du secteur agricole régional suit la même tendance sur l’ensemble des départements, ils restent toutefois supérieur à la moyenne nationale. De façon concomitante, on observe une augmentation de la surface moyenne des exploitations agricoles ; d’aucuns y voient un facteur d’explication de hausse de l’emploi salarié et de baisse du nombre d’exploitants. • Les femmes salariées par secteur d’activité Cet indicateur mesure le niveau de féminisation des activités et d’évolution de l’ensemble du système d’emploi local. Il traduit leur plus ou moins grande ouverture au recrutement de personnel féminin. Source utilisée : ASSEDIC – Données au 31/12, provisoires en 2006.

Les données 2006 sont brutes, c’est-à-dire non redressées des erreurs, omissions ou retards de déclaration par les établissements. Cette source concerne les établissements du secteur privé industriel et commercial employant au moins une personne sous contrat de travail. Sont exclus de ce champ : les salariés de l’Etat et des collectivités locales, les salariés des établissements publics à caractère administratif, le personnel des ambassades, consulats étrangers et organismes internationaux, les salariés des secteurs agricoles et para-agricoles (champ CCMSA), les employés de maison, le personnel des entreprises publiques à caractère industriel et commercial, des régies départementales ou communales, de certaines sociétés d’économie mixte, et les intermittents du spectacle. En revanche, les apprentis, les titulaires de contrats aidés (alternance, CES, CIE…) sont couverts par ces statistiques. La source ASSEDIC couvre que très partiellement les secteurs : A0-Agriculture, sylviculture et pêche, G2 – Eau, gaz, électricité, N1-Postes & télécommunications, N4 – Recherche développement, Q1 Education, R1 Administration

publique. • Cartographie : densité d’emploi par commune Cette carte permet d’apprécier l’hétérogénéité de l’occupation de l’espace des zones par l’économie. Le ratio moyen est de 0.21 emploi au Km2 en région. - Numérateur : nombre d’emplois salariés du secteur privé (source Assedic 2006). - Dénominateur : nombre de KM² (source IGN) Source utilisée: ASSEDIC 2006 – IGN 2007

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METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Céret Des besoins de main d’œuvre : Importants sur les métiers liés à la vocation touristique et résidentielle de la zone. • Le taux d’activité du territoire est le plus faible de la région : 41.9% de la population est sur le marché du travail pour 49.9% en région. • Les besoins de renouvellement de main d’œuvre concernent plus particulièrement quatre métiers porteurs du fait notamment d’une proportion de salariés de plus de 50 ans supérieure à la moyenne. Il s’agit des métiers du transport, de l’hôtellerie restauration, des professions juridiques, des services aux particuliers.

• Les métiers porteurs de l’hôtellerie restauration doivent surmonter deux difficultés : le renouvellement de la main d’œuvre dû au vieillissement des actifs en place et des tensions sur les recrutements. • Les ratios offres / demandes d’emploi indiquent sur la période de juillet 2006 à juillet 2007 de probables difficultés de recrutement sur les métiers de l’hôtellerie restauration et de la santé, action sociale, culturelle et sportive.

• L’enquête des BMO 2008 dépeint des situations de recherche de personnel moins compliquée qu’en région. 33.7% des employeurs interrogés redoutent des difficultés de recrutement pour 40.1% en région. En revanche, les besoins de main d’œuvre saisonnière sont les plus élevés de la région. 75.3% des employeurs prévoient, pour 2008, des recrutements saisonniers pour 44% en moyenne régionale.

Qualifications et conditions d’emploi : Un marché du travail très saisonnier assis sur des métiers à qualifications de base. • La vocation touristique de la zone, conduit à des pratiques de gestion de la main d’œuvre moins favorables : comme sur l’ensemble des zones rurales les recours aux temps partiels et à l’intérim sont moins fréquents, toutefois ici, la part des CDD est très élevée ; c’est la plus importante de la région derrière le bassin d’emploi de Prades.

• L’importance de l’artisanat sur le bassin favorise le recours à l’apprentissage. Comme à Perpignan, la proportion d’apprentis sur le territoire est la plus élevée de la région après Narbonne. • L’essentiel de l’économie repose sur des qualifications de base. Les catégories les plus représentées sont les

ouvriers non qualifiés, les ouvriers agricoles et les personnels de services directs aux particuliers. • A l’instar des zones rurales comparables, la proportion de commerçants et artisans est très élevée

Caractéristiques de la demande d’emploi : Femmes et seniors très représentés, chômage de longue durée faible. • La baisse générale du nombre des demandeurs d’emploi est moins rapide qu’en moyenne régionale (-9% pour -17%), notamment pour les femmes (-6% pour 16% en région). • Le chômage concerne davantage les seniors, les femmes et les actifs de niveau V (CAP BEP) ils sont très représentés, dans la demande d’emploi.

• Comme sur l’ensemble du département, le chômage de longue durée est moins marqué qu’au niveau régional et, sur les trois dernières années, il recule plus vite. • L’analyse des flux des dix métiers le plus demandés par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007 indique des difficultés d’accès à l’emploi plus marquées

du fait notamment d’une concurrence très forte entre les chômeurs pour les postulants aux métiers du commerce, des services aux particuliers, du bâtiment, des transports, de l’agriculture, de la mécanique et du travail des métaux.

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Synthèse des principales caractéristiques

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Perpignan Des besoins de renouvellement de main d’œuvre sur les métiers traditionnels de l’économie locale… • Le taux d’activité du territoire est inférieur à celui constaté en région : 48% de la population est sur le marché du travail pour 49.9% en région. • Les besoins de renouvellement de main d’œuvre concernent plus particulièrement huit métiers du fait notamment d’une proportion des salariés de plus de 50 ans supérieure à la moyenne : électricité et de électronique, industrie légère, maintenance, professions juridiques, banque et assurances, services aux particuliers, santé, et enseignement.

• Les métiers porteurs de la santé et de l’action sociale doivent surmonter deux difficultés : le renouvellement de la main d’œuvre dû au vieillissement des actifs en place et des tensions sur les recrutements. • Les ratios offres / demandes d’emploi indiquent sur la période de juillet 2006 à juillet 2007 de probables difficultés de recrutement sur les métiers de l’agriculture, du bâtiment et des travaux publics, de la mécanique et travail des métaux, de l’industrie de process, de

l’hôtellerie restauration et de la santé, action sociale, culture et sport. • L’enquête des BMO 2008, dépeint des situations de recherche de personnel moins compliquée qu’en région. 35.7% des employeurs interrogés redoutent des difficultés de recrutement pour 40.1% en région. Des besoins accrus en main d’œuvre saisonnière se font sentir : 48.7% prévoient des recrutements saisonniers pour 44% en moyenne régionale.

Qualifications et conditions d’emploi : Des conditions d’emploi plutôt favorables pour un marché du travail fondé sur des métiers qualification de base. • La présence de PME sur la ville de Perpignan et son agglomération suscite des conditions d’emploi plus favorables : le recours au temps partiel est moins fréquent qu’ailleurs et les CDI, une pratique de gestion de la main d’œuvre dominante. Avec les bassins de

Céret, et Narbonne, celui de Perpignan enregistre la plus forte proportion d’apprentis de la région. • L’essentiel de l’économie repose sur des qualifications de base. Les catégories socio professionnelles les plus

représentatives sont les employés administratifs d’entreprises, les employés de commerce, les ouvriers qualifiés et non qualifiés ainsi que les ouvriers agricoles. Les professions intermédiaires de la santé et de la fonction publique sont également bien représentées.

Caractéristiques de la demande d’emploi : un chômage qui touche davantage les jeunes actifs • La baisse du nombre des demandeurs d’emploi est un peu moins rapide qu’en moyenne régionale (-18% pour -17%). • Le chômage concerne davantage les jeunes ainsi que les actifs de niveaux V (CAP BEP) ils sont plus

présents dans la demande d’emploi qu’en moyenne régionale. • Comme sur l’ensemble du département, le chômage de longue durée est moins marqué qu’au niveau régional et, sur les trois dernières années, il recule plus vite.

•L’analyse des flux des dix métiers les plus demandés par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007 indique des difficultés d’accès à l’emploi probablement plus marquées pour les postulants aux métiers de la gestion administration, des transports, de la communication et de l’industrie de process.

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Synthèse des principales caractéristiques

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Prades Des besoins de main d’œuvre : Importants sur pour les métiers où la proportion d’emploi saisonnier est forte. • Le taux d’activité du territoire est inférieur à celui constaté en région : 48% de la population est sur le marché du travail pour 49.9% en région. • Les besoins de renouvellement de main d’œuvre concernent plus particulièrement quatre métiers du fait notamment d’une proportion des salariés de plus de 50 ans supérieure à la moyenne. Il s’agit des métiers du

transport, de l’hôtellerie restauration, de la communication et de la santé. • Les ratios offres / demandes d’emploi indiquent sur la période de juillet 2006 à juillet 2007 de probables difficultés de recrutement sur les métiers de l’industrie de process.

• L’enquête de BMO 2008, confirme la problématique de recrutement : 45.4% des employeurs interrogés redoutent des difficultés de recrutement pour 40.8% en moyenne régionale. Par ailleurs, Les besoins de main d’œuvre saisonnière sont les plus élevés de la région derrière Céret. 60.8% des employeurs prévoient, pour 2008, des recrutements saisonniers pour 44% en moyenne régionale.

Qualifications et conditions d’emploi : Prédominance des métiers de base et intermédiaire, et des conditions d’emploi précaires… • La vocation touristique de la zone suscite des pratiques de gestion de la main d’œuvre moins favorables : le recours aux temps partiels est très élevé et la part des CDD est deux fois plus forte : c’est la plus élevée de la région.

• L’essentiel de l’économie repose sur des qualifications de base et intermédiaires. Les catégories les plus représentées sont les professions intermédiaires de la santé et de la fonction publique, les personnels de

services directs aux particuliers, et les ouvriers agricoles. • A l’instar des zones rurales comparables, la proportion de commerçants, d’artisans et d’agriculteurs est très élevée.

Caractéristiques de la demande d’emploi : Les femmes et les seniors sont les plus représentés dans la demande d’emploi, mais Un chômage de longue durée est le plus faible de la région. • La baisse générale du nombre des demandeurs d’emploi est un peu moins rapide qu’en moyenne régionale (-14% pour -17%). • Le chômage concerne davantage les seniors et les femmes ils sont plus représentés dans la demande d’emploi.

• Le chômage de longue durée est le plus faible de la région, et sur les trois dernières années, il recule plus vite. • L’analyse des flux des dix métiers le plus demandés par les chômeurs entre juillet 2006 et juillet 2007 indique une concurrence très forte et des difficultés

d’accès à l’emploi plus marquées pour les détenteurs des métiers de l’agriculture, du commerce, des services aux particuliers, du bâtiment, de la gestion administration, et des transports. Ces métiers sont pourtant très présents dans l’économie locale, mais le manque de fluidité du marché de l’emploi local amplifie les difficultés d’insertion professionnelle.

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Synthèse des principales caractéristiques

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Perspectives, vieillissement et difficultés de recrutement par métier

3

Lecture :Le domaine professionnel « Agriculture, marine, pêche » représentent 2 % de l’emploi local sur la zone de Montpellier, soit un taux plus faible qu’en moyenne régionale (chiffre en noir), et les actifs qui occupent ces métiers y sont plus âgés qu’en moyenne régionale (case violette). Les perspectives nationales d’évolution pour ces métiers d’ici 2015 sont pressenties à la

baisse (flèche verte descendante).Symboles et codes couleurs- Prévision d'évolution d’ici 2015 sur le plan national (source rapport DARES-CAS) : Forte croissance

,Croissance moyenne ou stabilité Diminution

- Chiffres en rouge : métiers très présents dans le bassin d'emploi (source : INSEE – RP1999)

- Case violette : métiers dans lesquels la proportion d’actifs de plus de 50 ans était supérieure à la moyenne régionale en 1999 (Source : INSEE – RP) - T Métiers où le ratio offres demandes d’emploi signale des difficultés de recrutement plus forte qu’en moyenne régionale (Source : ANPE 2006). Tension si le ratio est supérieur à 1

Pistes et précautions de lecture Vision structurelle des métiers mobilisés sur le marché du travail local : • Les savoir-faire les plus

particulièrement présents dans l’économie locale et par extension : leurs débouchés sur le marché du travail local.

• Les métiers en tension : dont le

rapport offre/demande n’est pas satisfaisant.

Ici, un métier est considéré particulièrement présent dans l’économie locale lorsque sont poids est supérieur à celui de la moyenne régionale. Ces indicateurs peuvent être reliés aux ratios offres et demandes d’emploi de l’ANPE. La Part des salariés de plus de 50ans indique le niveau de vieillissement des salariés de la profession et par extension le vieillissement des actifs : dans le cas d’une part des plus de 50ans supérieure à celle de la moyenne régionale.

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Quels sont les degrés de tension par métier ?

3

Pistes et précautions de lecture • Expression de la demande économique :

Les métiers recherchés par les entreprises locales ou/et en tension.

Un ratio offres/demandes d’emplois supérieur ou égal à 1 ; indique une probabilité de difficultés de recrutement plus élevée : Il s’agit de métiers pour lesquels il y a moins d'un demandeur pour une offre d’emploi. Toutefois, lorsqu’un métier porteur localement avoisine les 0.60 les difficultés de recrutement sont envisageables. • Les offres d’emploi de l’ANPE représentent

moins de 40 % des recrutements. Toutefois, du fait d’un tissu économique régional dominé par la TPE, nous formons l’hypothèse que lorsqu’un employeur fait appel à l’ANPE, il a épuisé l’ensemble de son réseau relationnel de proximité pour le recrutement. Ainsi, lorsqu’un seul candidat répond à son offre, ses possibilités de choix sont réduites, ce cas de figure constitue une indication probable de difficultés de recrutements ou de « métier en tension ».

Rapport offres/demandes d’emplois entre le 1 juillet 2006 et le 30 juin 2007

Domaine professionnel Région Ceret Perpignan Prades Dpt 6601 AGRICULTURE, MARINE, PECHE, SYLVIC. 0,90 0,63 1,06 0,27 0,8702 BATIMENT, TRAVAUX PUBLICS 0,64 0,37 0,78 0,39 0,7003 ELECTRICITE, ELECTRONIQUE 0,72 0,15 0,60 0,00 0,4904 MECANIQUE, TRAVAIL DES METAUX 0,70 0,22 0,91 0,09 0,7305 INDUSTRIES DE PROCESS 1,22 0,17 0,75 1,77 0,7606 INDUSTRIES LEGERES 0,51 0,34 0,41 0,49 0,4107 MAINTENANCE 0,62 0,33 0,68 0,19 0,57

08 INGENIEURS ET CADRES DE L INDUSTRIE 0,42 0,29 0,29 0,3009 TRANSPORTS 0,57 0,27 0,49 0,39 0,4510 ARTISANAT 0,35 0,13 0,48 0,45

11 GESTION, ADMINISTRATION 0,39 0,22 0,33 0,24 0,3112 INFORMATIQUE 0,67 0,34 0,19 0,08 0,2013 ETUDES ET RECHERCHE 0,17 0,00 0,18 0,00 0,1414 FONCT. PUBLIQUE ET PROFESSIONS JURID. 0,53 0,42 0,47 0,56 0,4715 BANQUES ET ASSURANCES 0,36 0,07 0,45 0,18 0,38

16 COMMERCE 0,53 0,31 0,52 0,16 0,4617 HOTELLERIE/RESTAURATION/ALIMENTATION 0,81 1,04 0,73 0,63 0,7818 SERVICES AUX PARTICULIERS 0,43 0,36 0,44 0,22 0,40

19 COMMUNICATION/INFORMATION/SPECTACLES 0,17 0,17 0,17 0,04 0,1620 SANTE ACTION SOCIALE CULTUR. ET SPORT. 0,74 0,74 0,72 0,61 0,7121 ENSEIGNEMENT, FORMATION 0,44 0,10 0,22 0,02 0,19Total 0,57 0,46 0,58 0,35 0,54Source : ANPE, DEE Cat 1+2+3, OEE, Traitement OREF-LR Demandes d'emplois enregistrées (DEE Cat1+2+3- source : ANPE). Ces données dénombrent les mouvements d’inscriptions des demandeurs d'emploi sur une période (notion de flux). Le nombre d'offres déposées correspond aux offres enregistrées sur la période.

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI Quels sont les principaux besoins de main d’œuvre par métier ?

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI Quelles sont les qualifications mobilisées sur le marché du travail local ?

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Pistes et précautions de lecture La structure par catégories socio professionnelles nous renseigne sur : • La répartition des emplois par

niveau de qualification. • Les caractéristiques et statuts

professionnels des individus en emploi.

L’évolution des catégories socio professionnelles nous renseigne sur : • L’évolution des exigences de

l’économie locale en termes de niveaux et de qualifications.

Structure et évolution de l’emploi total par Catégorie Socioprofessionnelle

CSP Région Céret Perpignan Prades Dpt 66 Région Céret Perpignan Prades Dpt 66agriculteurs exploitants 4% 3% 3% 5% 3% -33% -33% -46% -41% -44%

chefs d'entreprise 10 salariés ou plus 1% 1% 1% 1% 1% -4% -4% -12% 40% -8%

commerçants et assimilés 4% 6% 4% 6% 5% -9% -18% -13% -2% -13%artisans 4% 6% 5% 6% 5% -14% -7% -18% -1% -14%

professions libérales 2% 2% 2% 2% 2% 12% 1% 4% -3% 3%

cadres fonction pub, prof intel&artis 6% 3% 5% 4% 5% 27% -2% 21% -15% 14%cadres d'entreprise 4% 2% 3% 1% 3% 12% 6% -10% 73% -6%

prof interméd,ens,santé,fonction publ 12% 10% 11% 15% 12% 30% 48% 41% 22% 39%

profi nterm adminis&commerciales 6% 4% 7% 3% 6% 36% 22% 32% 30% 31%

techniciens 3% 2% 2% 1% 2% 29% 181% 19% 85% 32%

contremaîtres, agents de maîtrise 2% 1% 2% 2% 2% 6% 23% 5% 24% 8%employés de la fonction publique 14% 15% 14% 17% 15% 28% 33% 29% 11% 27%

employés administratifs d'entreprise 7% 5% 8% 5% 7% 2% 4% -4% -9% -4%

employés de commerce 4% 4% 5% 4% 5% 26% 29% 22% 29% 23%

personnels serv directs aux particulier 6% 9% 6% 8% 6% 50% 64% 50% 37% 51%

ouvriers qualifiés 12% 12% 12% 11% 12% -8% -8% -8% 10% -6%ouvriers non qualifiés 7% 9% 8% 7% 8% -20% -8% -15% -20% -14%

ouvriers agricoles 2% 4% 3% 3% 3% 0% 15% 41% 28% 34%

Total 755 345 18 188 92 351 12 739 123 278 8% 10% 6% 5% 7%Source : INSEE, RP99-90 au LT, Traitement OREF-LR

Part sur l'emploi total en 1999 Evolution entre 1990 et 1999

Part des non salariés en 2004

Région Céret Perpignan Prades Dpt 66Part des non Salariés estimés 12% 16% 12% 16% 13%Source : D'après Estimation d'emploi INSEE 2004 et RP99, Evaluation et traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI Quels sont les comportements d’activités de la population et les conditions d’emploi dans les entreprises? 3

Pistes et précautions de lecture • Les taux d’activités renseignent sur

les comportements d’activité et notamment la propension des femmes à se porter sur le marché du travail local.

• Les conditions d’emploi sur le

marché du travail sont l’expression des Pratiques de gestion de la main d'œuvre des entreprises locales. Cela permet d’apprécier leur niveau de recours aux formes atypiques d’emploi : temps partiels (notamment féminin), CDD, Intérim, emplois AIDES.

Taux d’activité

France Region Céret Perpignan Prades Dpt 66Taux d'activité Ensemble (homme-Femme) 55,3% 49,9% 41,1% 48,0% 48,0% 46,8%Taux d'activité Femme 48,8% 43,6% 35,6% 41,9% 42,0% 40,8%

Taux d'activité Homme 62,3% 56,9% 47,2% 54,9% 54,4% 53,5%Source : INSEE RP99 -Population 15 ans et +, Traitement OREF-LR Conditions d’emploi

France Région Céret Perpignan Prades Dpt 66Apprentis sous contrat 1,5% 1,6% 2,2% 2,2% 1,4% 2,1%CDD 8,6% 10,2% 13,3% 10,3% 17,7% 11,5%

CDI 64,8% 57,8% 57,7% 57,7% 50,3% 56,9%Emplois aidés (CES, emploi jeune, ) 2,5% 4,3% 4,7% 4,0% 5,3% 4,2%

Salariés placés par une agence d'intérim RP 2,1% 1,3% 0,9% 1,3% 0,3% 1,1%Stagiaires rémunérés (SIFE, ) 0,8% 1,1% 0,8% 1,3% 0,9% 1,2%Salariés titulaires de la Fonction publique 19,8% 23,6% 20,4% 23,3% 24,2% 22,9%

Total emplois salariés 20 118 253 631 687 14 470 77 984 10 033 102 487Emplois salariés à temps partiel 18,3% 22,8% 22,6% 22,1% 24,2% 22,4%

Emplois détenus Femmes salariées à temps partiel 14,9% 18,1% 17,2% 17,5% 18,6% 17,6%Source : INSEE - RP99 au LT, Traitement OREF-LR

Part sur l'emploi total salarié

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – L’OFFRE D’EMPLOI Quelles sont les intentions d’embauche saisonnière ?

3

Pistes et précautions de lecture L’enquête annuelle BMO recense notamment les besoins de main d’œuvre saisonnière. Il s’agit : • De localiser les zones dans lesquelles le recours aux embauches saisonnières est important. • De mesurer le niveau de saisonnalité de l’emploi local et sa tendance d’évolution.

0 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100

BE LodèveBE Montpellier

BE Alès-la Grand CombeBE Beaucaire

BE LimouxBE Nimes

BE Bagnols-sur-CèzeBE Ganges-Le Vigan

BE CarcassonneLanguedoc-Roussillon

BE NarbonneBE Lunel

BE PerpignanBE Sétes

BE MendeBE BéziersBE Prades

BE Céret

Part des intentions d'embauches saisonnières

Source : Assédic - BMO 2008,Traitement OREF-LR

71,876,5

69,7

75,3

55,4 50,152,348,7

77,4

60,867,9 61,1

43,744,243,239,5

0

10

20

30

40

50

60

70

80

90

100

2005 2006 2007 2008

BE Céret

BE Perpignan

BE PradesLanguedoc-Roussillon

Evolution des intentions d'embauches saisonnières

Source : Assédic - Enquête BMO 2008, Traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – LA DEMANDE D’EMPLOI Qui sont les demandeurs d’emploi et comment évoluent-ils ?

3

Pistes et précautions de lecture • Demandeur d'emploi fin de

mois (DEFM source : ANPE) : Ce sont les demandeurs d'emploi présents dans les fichiers de l'ANPE au dernier jour du mois : c'est donc un reflet du fichier à une date donnée.

• CLD (Chômage de Longue

Durée) : Chômage de plus d'un an

• En région le rythme de

baisse est plus soutenu qu’au niveau national.

Cette baisse peut être indicatrice d’un marché de l’emploi, plus porteur, qui absorbe les demandeurs d’emploi sans qu’ils aient à passer par l’ANPE ou peut résulter des phénomènes démographiques (comportements d’activités, pyramides des âges et migrations résidentielles,. . .).

Caractéristiques et évolution de la demande d’emploi

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à

2007

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

DEFM - Jeunes moins de 25 ans 20% -16% 19% -8% 21% -11% 19% 8% 21% -10%DEFM - Séniors plus de 50 ans 13% -14% 15% -3% 13% -19% 17% -6% 14% -15%DEFM - Femmes 48% -16% 52% -6% 48% -16% 50% -13% 48% -15%DEFM - Niveaux VBIS et VI 18% -20% 17% -20% 18% -25% 18% -13% 18% -24%DEFM - Niveaux V 40% -13% 47% -7% 43% -14% 43% -13% 43% -13%DEFM - Niveaux IV 20% -13% 19% -1% 20% -13% 20% -15% 20% -11%DEFM - Niveaux I+II+III 21% -20% 16% -5% 19% -18% 19% -13% 19% -16%DEFM - CLD 24% -33% 17% -24% 20% -38% 15% -50% 19% -37%DEFM - Niveaux VBIS et VI dans les CLD 20% -35% 17% -45% 20% -41% 17% -51% 20% -43%

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à

2007

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

Part au 31-12-2007

Evolution de 2004 à 2007

DEFM - Total 102 510 -17% 2 581 -9% 12 660 -18% 1 308 -14% 16 549 -17%Source : ANPE 31-12-07 - DEFM CAT1, Traitement OREF-LR

Region Céret Perpignan Prades Dpt 66

Prades Dpt 66Region Céret Perpignan

-1%-7%

-8%-9%-9%

-11%-12%

-14%-14%

-15%-17%

-18%-18%

-23%-25%

-34%

-40% -30% -20% -10% 0%

GAN GES-LE VIGAN

NAR BONNE

CAR CA SSONNE

LIM OUX

CERET

BAGNOLS SUR CEZE

ALES-LA GRA ND COM BE

PRA DES

BEZIERS-SAINT PONS

SETE

REGION

NIM ES

PERP IGN AN

M ONTPELLIER

LOZER E

LODEVE

Source : ANPE - DEFM Cat.1, Trai tement OREF-LR

Evolution du nombre de demandeurs d'emploi du 31-12-2004 au 31-12-2007

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL – LA DEMANDE D’EMPLOI Quelles sont les difficultés d’accès à l’emploi par métier ?

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Pistes et précautions de lecture • Ces indicateurs permettent un début d’analyse de la RODE (relation offre demande d'emploi) puisqu’il s’agit à la fois de l’expression de la demande

sociale (attractivité des métiers sur la zone), et de la demande économique locale en terme de métiers recherchés par les entreprises • Ces données permettent une analyse du marché du travail pour les métiers qui concentrent le plus de demandeurs d’emploi sur la zone. Plus le ratio

demande sur offre est élevé, plus les difficultés d’accès à l’emploi sont importantes pour les postulants à ces métiers (du fait notamment de la concurrence entre demandeurs d’emploi).

Exemple de lecture sur la région : le ratio moyen global est de 1.9. On peut observer que le marché de l’emploi absorbe plutôt bien les 10 premières familles de métiers les plus demandées, puisque leur ratio est inférieur (1.8). Toutefois, dans les métiers de la gestion administration (2.6) et de la communication (5.8), par exemple, la concurrence entre demandeur d’emploi est forte, et les difficultés d’accès à l’emploi probablement élevées.

Les 10 familles de métiers qui ont totalisé le plus de demande d’emploi entre 2006 et 2007

Domaine professionnel Région Céret Prades PerpignanCommerce 1,9 3,3 6,2 1,9Services aux particuliers 2,3 2,8 4,5 2,3

Gestion administration 2,6 4,5 4,1 3

Bâtiments et travaux public 1,6 2,7 2,6 1,3Hôtellerie restauration alimentation 1,2 1 1,6 1,4

Tourisme et transport 1,7 3,8 2,6 2,1Santé et action sociales 1,3 1,4 1,7 1,4

Agriculture marine pêche sylviculture 1,1 1,6 3,7 0,9Communication information spectacles 5,8 6 22,8 5,8Mécanique et travail des métauxMaintenance (Pour Montpellier et Prades)Métiers de l'industrie de process (Pour Perpignan)

1,4 4,5 5,2 1,3

Total des 10 premiers métiers (FAP 22) demandés 1,8 2,1 2,9 1,7Total de l'ensemble des métiers (FAP 22) demandés 1,9 2,3 3 1,8Source : ANPE, Traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Méthodologie 3

• Perspectives, vieillissement et difficultés de recrutement par métier :

Le tableau de synthèse : perspectives de développement, difficultés de recrutement et vieillissement des actifs. Ce tableau de synthèse donne une vision des grandes catégories de savoir-faire professionnels mobilisés par l’économie locale. Cette représentation sert de point d’appui pour mesurer la relation que l’appareil de formation professionnelle entretient avec l’économie locale. C’est également le contexte, structurel, dans lequel s’effectuent les recrutements des entreprises. Même si cela ne décrit pas les flux de recrutement de l’économie locale, on peut interpréter ce tableau comme indicatif des espaces professionnels sur lesquels se positionne l’offre d’emploi locale. - les perspectives d’évolution à 2015 calculées au plan national par la DARES - les métiers porteurs d’emploi sur à la zone (colorés en rouge) : leur poids dans l’emploi local y est nettement plus élevé qu’en moyenne régionale.

- le niveau de vieillissement des actifs Si la part des salariés de plus de 50 ans par métier est plus élevée que celle relevée en moyenne régionale sur ce même métier, alors le vieillissement des salariés du métier est probable (coloré en violet). - le niveau de Tension par métier : le sigle T indique un ratio offre/demande d’emploi qui signale des difficultés de recrutements plus fortes qu’en moyenne régionale. (Métiers pour lesquels il y a un demandeur d’emploi ou moins pour une offre notamment) Le recours aux chiffres du dernier recensement est nécessaire puisque aucune source de la statistique publique ne permet une approche de l’emploi par métier plus récente. La nomenclature des domaines professionnels (FAP en 22 postes) utilisée dans les tableaux ne doit pas être confondue avec des secteurs d’activité, même si les intitulés sont parfois très voisins. Il s’agit bien de l’activité des individus et non de l’entreprise dans laquelle ils travaillent.

Parce qu’elle permet un rapprochement entre l’emploi et la demande d’emploi, cette nomenclature est la plus appropriée pour décrire le fonctionnement du marché du travail, et repérer les emplois susceptibles d’offrir des débouchés à l’appareil de formation professionnelle. Cette nomenclature par domaine professionnel est issue d’une agrégation des postes de la nomenclature par familles professionnelles (en 224 postes) élaborée par le ministère du Travail (DARES). Ces familles professionnelles sont un rapprochement du Répertoire opérationnel des métiers et des emplois (ROME), utilisé pour codifier le métier demandé par les demandeurs et les offreurs d’emplois, et de la nomenclature des Professions et catégories socioprofessionnelles (PCS), utilisée dans la codification de l’emploi occupé dans les recensements de population depuis 1982. Ces deux nomenclatures obéissant à des logiques différentes, leur rapprochement repose donc sur des compromis entre celles-ci. L’utilisation du niveau agrégé en domaine professionnel atténue les biais générés par ces compromis. Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1999 - Ratios offres/demandes ANPE 2006

L’approche Marché du travail est importante par son étendue et son rôle : • Elle place les métiers au cœur de l’analyse du territoire. • Elle met en évidence la demande des entreprises de la zone et sa traduction en termes de savoir-faire professionnel : les spécialités de métiers et niveaux de

qualification plus particulièrement représentés. • Elle permet notamment d’interroger l’orientation globale de l’appareil de formation professionnelle local. • Elle autorise une analyse plus précise des causes du chômage dans la zone. • Elle précise les paramètres structurels de fonctionnement du marché du travail : la dynamique d’emploi globale (évolution, variations saisonnières) qu’il faut

également relier aux caractéristiques sociodémographiques de la zone pour expliquer l’évolution du chômage. • Elle donne une vision différenciée par métier de la relation offre-demande d’emploi, et des décalages entre, d’une part, la demande économique, caractérisée par ses

exigences en qualification et les conditions d’emploi qu’elle propose, et d’autre part, la demande d’emploi, repérée par ses projets professionnels et ses caractéristiques individuelles

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Méthodologie 3

• Le rapport offre demande d’emploi par

métier La vocation de ce tableau est de mesurer le rapport offres/demandes d’emplois enregistrés par métier (famille professionnelle en 22 postes). Il permet d’éclairer le niveau d’ajustement global du marché du travail. Sa pertinence reste néanmoins très dépendante du niveau de couverture par l’ANPE des échanges offres/demandes sur le marché du travail. Cette couverture varie fortement d’une activité à l’autre, et une grande part des emplois sont satisfaits par des mobilités d’actifs déjà en emploi et qui pour la plupart échappent à l’ANPE. Toutefois, compte tenu de la morphologie du tissu économique local et du poids de la TPE notamment, lorsque un employeur fait appel à l’ANPE, il a plus souvent qu’ailleurs épuisé sont réseau de recrutement de proximité (famille, amis, relations professionnelles) ainsi, lorsqu’un seul candidat répond à son offre, son choix est limité on peu alors identifier le métier comme un métier en tension. C’est avec ce type de ratio que sont identifiés les métiers en tensions : un ratio offres/demandes d’emploi supérieur ou égal à 1 indique une probabilité de difficultés de recrutements élevée ; il s’agit de métiers pour lesquels il y a moins d'un demandeur pour une offre d’emploi. Source utilisée : ANPE – DEE Cat.1+2+3, OEE Les demandes d'emplois enregistrées (DEE Cat1+2+3- source) ou les offres d’emplois enregistrées sont des flux (nouvelles demandes ou offres enregistrées sur une période).

Il se différencie des demandes d’emplois en fin de mois qui correspondent à une notion de stocks (nombre de demandes en stock à une date donnée). • Les besoins de main d’œuvre

L'enquête Besoins en Main d'Oeuvre (BMO) de l’ASSEDIC est reconduite chaque année et nous renseigne très précisément sur l’expression de la demande économique en qualifications des entreprises. Elle mesure les intentions (et non les réalisations) de recrutement des employeurs par métier, pour l'année à venir, qu'il s'agisse de créations de postes ou de remplacements. L'enquête BMO 2008, septième édition du genre, a été réalisée avec l'ensemble des Institutions de l'Assurance chômage et le concours du Crédoc en novembre 2007. Elle est exhaustive sur son champ et concerne l'ensemble des 1,5 millions d'établissements français affiliés à l'Assurance chômage. Elle permet ainsi de produire des résultats au niveau de chacun des 371 bassins d'emplois nationaux.

Questionnaires retournés par taille d’établissements et bassin d’emploi

Source : ASSEDIC, BMO 2008

Le champ couvert par cette enquête est identique à celui des données ASSEDIC portant sur les établissements et leurs salariés.

• Structure et évolution des qualifications

L’emploi par catégorie socioprofessionnelle Ce tableau présente la structure et l’évolution de l’emploi par niveau de qualification. Il vient préciser le tableau précédent en indiquant, pour chaque catégorie socioprofessionnelle sur quels niveaux de qualification se positionne plus particulièrement l’offre d’emploi locale. Ces éléments viennent éclairer le niveau d’exigence en compétences du système d’emploi local : la relation de compétence qui doit s’établir pour que l’offre d’emploi rencontre les profils professionnels des demandeurs d’emploi. La première partie du tableau fait apparaître en valeur la structure socioprofessionnelle de la population pour chaque niveau de territoire en 1999. Il permet d’approcher les conditions de vie sur un territoire donné à partir des caractéristiques socioprofessionnelles. La seconde partie du tableau indique l’évolution, entre 1990 et 1999, des catégories socioprofessionnelles de la population active résidente sur un territoire donné. Ce graphique souligne les transformations éventuelles des catégories socioprofessionnelles pouvant avoir des effets sur les comportements de scolarisation. Seul, le recensement de la population réalisé par l’INSEE propose des statistiques d’emploi par métier au niveau local. Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1990 - 1999

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Méthodologie 3

• Part des non salariés Il s’agit d’une certaine manière de mesurer la part des emplois locaux accessibles par la création d’entreprises : la région Languedoc-Roussillon est particulièrement concernée par cette forme d’emploi. Les non-salariés comprennent : les professions indépendantes (médecins, avocats, agents d’assurance…), les employeurs (PDG, gérants, chefs d’entreprise…) et les aides familiaux (personnes qui aident, sans être salariées, un membre de leur famille qui est lui-même à son compte – exploitant agricole, artisan, commerçant, industriel, profession libérale). - Numérateur : nombre d’emplois non salariés dans le bassin estimé à partir des données départementales au regard de la structure mesurée au RP 99. - Dénominateur : nombre d’emploi total du domaine professionnel. Source utilisée : Estimations d’emploi INSEE 2004, Estimation OREF LR d’après RP 99.

Part des non salariés dans l'Agriculture

0% 20% 40% 60% 80% 100%

Hors territoireIDF

PACAAlsace

Corse

AquitainePas-de-Calais

Champagne-ArdenneLanguedoc-Roussillon

PicardieCentre

Haute-Normandie

Pays de la LoireBourgogne

BretagneBasse-Normandie

Poitou-CharentesRhône-Alpes

Lorraine

Franche-ComtéM idi-Pyrénées

LimousinAuvergne

Part des non salariés dans l'industrie

0% 5% 10% 15%

Hors territoireAlsace

Picardie

Pas-de-CalaisFranche-Comté

Haute-NormandieLorraine

Pays de la Loire

CentreChampagne-Ardenne

Rhône-Alpes

IDFBasse-Normandie

AuvergneBourgogne

Bretagne

LimousinM idi-Pyrénées

Poitou-CharentesAquitaine

PACA

Languedoc-RoussillonCorse

• Les taux d’activité de la population locale Le taux d'activité, c’est la proportion d'actifs dans la population âgée de 15 ans ou plus au recensement. Les taux d’activité renseignent sur les comportements d’activité et notamment la propension des femmes à se porter sur le marché du travail local. Il est très dépendant des comportements de scolarisation ou de l’âge de départ en retraite. Population active (source : Insee_RP99) : Elle comprend les actifs ayant un emploi, les chômeurs et, depuis 1990, les militaires du contingent. Elle est ici mesurée au lieu de résidence. Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1999

Part des non salariés dans la construction

0% 5% 10% 15% 20% 25%

Hors territoirePas-de-Calais

Alsace

IDFHaute-Normandie

Lorraine

Champagne-ArdennePicardie

Centre

Pays de la LoireBasse-Normandie

Franche-Comté

BourgogneRhône-Alpes

Bretagne

Poitou-CharentesAuvergne

Limousin

PACACorse

M idi-Pyrénées

Languedoc-RoussillonAquitaine

Part des non salariés dans le commerce

0% 5% 10% 15% 20%

Hors territoire

IDFAlsace

Picardie

Pas-de-CalaisLorraine

Champagne-Ardenne

Pays de la LoireCentre

Poitou-Charentes

Haute-Normandie

BretagneRhône-Alpes

Bourgogne

Franche-ComtéAquitaine

M idi-Pyrénées

Basse-NormandiePACA

Languedoc-Roussillon

AuvergneLimousin

Corse

Part des non salariés dans les services

0% 2% 4% 6% 8% 10% 12%

Hors territoire

LorraineHaute-Normandie

Pas-de-Calais

Alsace

Champagne-ArdennePicardie

IDF

Centre

Franche-ComtéPays de la Loire

Poitou-Charentes

Basse-NormandieBourgogne

Limousin

Bretagne

AquitaineM idi-Pyrénées

Rhône-Alpes

Auvergne

Languedoc-RoussillonPACA

Corse

Source : INSEE – synthèse et conjoncture de l’emploi – 2006 (données provisoires)

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Socio économies locales, Septembre / 2008

METIERS ET MARCHE DU TRAVAIL Méthodologie 3

• Les conditions d’emploi Ce tableau présente les conditions dans lesquelles sont recrutés les titulaires d’emploi : la nature du contrat de travail (CDI, CDD, intérim), le temps de travail (temps partiel notamment féminin) et le statut d’emploi (stagiaires, apprentis, titulaires d’un emploi public). Les formes atypiques d’emploi : - Part des CDD et intérim Les modes d’usage de ces deux types d’emploi flexibles ne doivent pas être assimilés. Ils répondent à des logiques différentes et ne sont pas mobilisés de la même façon par les entreprises : le coût relativement élevé d’un intérimaire fait que ce type de contrat est davantage le fait d’établissements de taille importante (de l’industrie ou des travaux publics, par exemple), alors que les CDD sont plus fréquents dans les petits établissements (des services, du commerce, par exemple). - Part des temps partiels : est considéré comme à temps partiel tout individu qui ne travaille pas à temps complet, évalué par rapport au temps de travail normal ans l’entreprise. - Part des emplois aidés : issus des politiques de l’emploi du moment. Source utilisée : INSEE Recensement de la population 1999

• Les besoins de main d’œuvre saisonnière et leurs évolutions

L'enquête Besoins en Main d'Oeuvre (BMO) de l’ASSEDIC est reconduite chaque année et nous renseigne très précisément sur l’expression de la demande économique en qualifications des entreprises.

Elle mesure les intentions (et non les réalisations) de recrutement des employeurs par métier, pour l'année à venir, qu'il s'agisse de créations de postes ou de remplacements. Elle précise également la nature saisonnière ou non du projet de recrutement. L'enquête BMO 2008, septième édition du genre, a été réalisée avec l'ensemble des Institutions de l'Assurance chômage et le concours du Crédoc en novembre 2007. Elle est exhaustive sur son champ et concerne l'ensemble des 1,5 millions d'établissements français affiliés à l'Assurance chômage. Elle permet de produire des résultats au niveau de chacun des 371 bassins d'emploi nationaux. Source utilisée : ASSEDIC, BMO 2008 Le champ couvert par cette enquête est identique à celui des données ASSEDIC portant sur les établissements et leurs salariés. • Caractéristiques et évolution de la

demande d’emploi Caractéristiques de la DEFM en 2007 La vocation de ce tableau est de fournir des éléments d’éclairage sur le profil des demandeurs d’emploi : l’âge (les jeunes, les seniors), le niveau de formation, le sexe, la durée de chômage - CLD (chômeurs de longue durée), et les CLD sans diplôme. Il permet de mesurer les populations les plus particulièrement exposées aux difficultés d’accès à l’emploi, par comparaison avec le niveau régional ou départemental. - Numérateur : nombre de demandeurs d’emploi en fin de mois correspondant à la catégorie considérée. - Dénominateur : nombre total de demandeurs d’emploi en fin de mois.

Evolution de la demande d’emploi entre 2004 et 2007 L’évolution entre 2004 et 2007 permet de mesurer la situation des différentes populations : les jeunes, les seniors, les femmes, les chômeurs de longue durée. Dans une tendance générale de baisse du nombre de demandeurs d’emploi, ce tableau présente par ordre décroissant l’intensité de cette baisse selon le bassin d’emploi. Il permet de comparer la situation du chômage local d’un bassin d’emploi à l’autre. Source utilisée : ANPE, DEFM (Demande Emploi Fin de Mois) Cat.1 au 31/12.

• Les difficultés d’accès à l’emploi par

métiers Ce tableau rassemble les 10 familles professionnelles qui ont totalisé le plus de demandes d’emploi enregistrées (Cat.1+2+3) entre juillet 2004 et juillet 2007. Le ratio utilisé rapporte les demandes d’emploi aux offres proposées par métier (il est donc inverse du ratio utilisé pour identifier les métiers en tension). Un ratio supérieur ou égal à 1 indique un flux de demandes très élevé par rapport à l’offre d’emploi, c'est-à-dire une probabilité de difficultés d’accès à l’emploi importante sur le métier. Sa pertinence reste néanmoins très dépendante du niveau de couverture par l’ANPE des échanges offres/demandes sur le marché du travail. Cette couverture varie fortement d’une activité à l’autre, et une grande part des emplois est satisfaite par des mobilités d’actifs déjà en emploi et qui, pour la plupart échappent à l’ANPE. Il peut être rapproché des données sur la structure de l’emploi ou les intentions d’embauches par métier. Source utilisée : ANPE –OEE/DEE (cat. 1+2+3)

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CONDITIONS DE VIE

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Céret Une zone relativement épargnée par la précarité sociale pour une population au niveau d’étude modeste. • Le niveau d’étude moyen de la population est faible : 70% de la population n’a pas atteint le niveau du baccalauréat pour 63% en moyenne régionale. • Le revenu imposable mensuel est relativement élevé (1 220 euros pour une moyenne régionale 1235 euros) et place Céret au 4éme rang des bassins d’emploi les plus aisés

• Comme sur les bassins d’emploi ruraux de Limoux, Prades, Ganges le Vigan et la Lozère, Céret n’est pas pourvu de zones urbaines sensibles. • Les indicateurs de précarité sociale sont contrastés : 4 000 allocataires CAF soit 38% d’entre eux vivent en dessous du seuil de pauvreté pour 36% en région. Parallèlement, la part des allocataires vivant sans autres ressources que celles versées par le CAF est à peine

plus faible qu’en moyenne régionale. Ils sont prés de 1 900 dans ce cas soit 18% des allocataires pour 19% en région. • Au 31 décembre 2006, 2 688 personnes vivent sous la couverture du RMI (soit 6.4% de la population de moins de 60 ans pour 8.5% en région). Entre 2004 et 2006, le nombre de Rmistes a chuté de -1% alors qu’en région leur nombre progresse de 3%.

Bassin d’emploi de Perpignan Une précarité sociale très marquée, et un niveau d’étude relativement faible pour un centre urbain. • Le niveau d’étude moyen de la population est faible : 66% de la population n’a pas atteint le niveau du baccalauréat pour 63% en moyenne régionale. De plus, contrairement aux chiffres enregistrés en milieu urbain, la proportion des détenteurs de niveaux supérieurs est faible. • Le revenu imposable mensuel est relativement modeste (1 183 euros pour une moyenne régionale 1235 euros) et place Perpignan en milieu de tableau des 15 bassins d’emploi régionaux.

• 7% de la population vit en zone urbaine sensible soit prés de 19 000 personnes. • Les indicateurs de précarité et dépendance aux minima sociaux révèlent une zone très marquée socialement : le bassin d’emploi de Perpignan concentre la plus forte proportion d’allocataires CAF vivant en dessous du seuil de pauvreté, derrière Alès. Ils sont prés de 25 000 dans ce cas, soit 41% des allocataires pour 36% en région. Parallèlement, 23% n’ont d’autres ressources que

celles versées par la CAF. Il s’agit d’un record régional devant Alès. • Au 31 décembre 2006, prés de 22 000 personnes vivent sous la couverture du RMI (soit 10.4% de la population de moins de 60 ans pour 8.5% en région). Entre 2004 et 2006, le nombre de Rmistes a progressé moins vite qu’en moyenne régionale (+1% pour 3% en région).

CONDITIONS DE VIE Synthèse des principales caractéristiques

4

Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Prades Une population aux conditions de vie modeste, mais une précarité sociale qui progresse moins qu’ailleurs. • Le niveau d’étude de la population est faible : 68% de la population n’a pas atteint le niveau du baccalauréat pour 63% en moyenne régionale. • Le revenu imposable mensuel est l’un des plus faibles de la région (1 108 euros pour une moyenne régionale de 1 235 euros), derrière les bassins d’emploi de Limoux, Lodève, Ganges le Vigan et Alès.

• Comme sur les bassins d’emploi ruraux de Limoux, Céret, Prades, Ganges le Vigan et la Lozère, Prades n’est pas pourvu de zones urbaines sensibles. • Les indicateurs de précarité révèlent une zone relativement marquée : plus de 2 300 allocataires CAF soit 37% d’entre eux vivent en dessous du seuil de pauvreté pour 36% en région. La part des allocataires vivant sans autres ressources que celles versées par la CAF est néanmoins plus faible qu’en moyenne régionale

: ils sont 1 050 dans ce cas soit 17% des allocataires pour 19% en région. • Au 31 décembre 2006, prés de 1 640 personnes vivent sous la couverture du RMI (soit 6% de la population de moins de 60 ans pour 8.5% en région). Entre 2004 et 2006, le nombre de Rmistes a chuté de -2% alors qu’en région leur nombre progresse de 3%). Seul, le bassin rural de la Lozère connaît une situation identique.

CONDITIONS DE VIE Synthèse des principales caractéristiques

4

Socio économies locales, Septembre / 2008

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Socio économies locales, Septembre / 2008

CONDITIONS DE VIE Quel est le contexte socioculturel dans lequel se construit la demande sociale d’éducation et de formation ?

4

Pistes et précautions de lecture Le niveau de revenu et de diplôme des familles conditionnent en partie, par des mécanismes de reproduction sociale, les parcours d’éducation et d’emploi des jeunes. Une population d’un niveau culturel faible (une proportion élevée des niveaux Vbis et VI, et des faibles revenus) peut indiquer l’existence d’un « vivier » potentiel de public à former ou à accompagner.

Le niveau de formation de la population Région Céret Perpignan Prades Dpt 66

Niveaux Vbis et VI 43% 49% 45% 46% 46%Niveaux V 20% 21% 21% 22% 21%Niveaux IV 11% 11% 11% 11% 11%Niveaux I, I I, III 15% 11% 13% 13% 12%Source INSEE - RP99 - Population 15 ans et plus - (Hors population en cours d'étude), Traitement OREF-LR

Le niveau de revenus de la population

Région Céret Perpignan Prades Dpt 66

Revenu net imposable mensuel moyen en € en 2005 1 235 1 220 1 183 1 109 1 182

Evolution des revenus net imposable moyen de 2004 à 2005 2% 3% 2% 2% 2%

Source : DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques, Traitement OREF-LR

Revenu net imposable

moyen en € en 2005

Bagnols-sur-Cèze 1 435 Montpellier 1 427 Nîmes 1 254 Région 1 235 Céret 1 220 Sète 1 193 Perpignan 1 183 Carcassonne 1 164 Lozère 1 142 Narbonne 1 142 Béziers-Saint Pons 1 137

Prades 1 109 Alès-la Grand Combe 1 106 Ganges-Le Vigan 1 098 Lodève 1 094 Limoux 1 072 Source : DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques, Traitement OR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

CONDITIONS DE VIE Quels sont les niveaux de précarité sociale du territoire ?

4

Pistes et précautions de lecture • Les indicateurs de précarité

sociale et de dépendance aux minima sociaux permettent d’appréhender l’importance des familles en situation de pauvreté sur la zone.

• Ces phénomènes ne sont pas

sans effet sur les comportements de formation, d’orientation, de réussite scolaire ou encore de parcours professionnels.

• Ces indicateurs confrontés aux

niveaux de chômage locaux (notamment CLD), aux niveaux de formation de la population, aux retards scolaires, permettent de mieux appréhender les effets des mécanismes de reproductions des difficultés sociales et leurs conséquences en termes d’exclusion sociale et professionnelle.

Population vivant en dessous du seuil de pauvreté Région Céret Perpignan Prades Dpt 66

Nombre d'Allocataire à bas revenus au 31/12/2006 171 369 4 001 24 994 2 316 31 311

Part des Allocataires à bas revenus sur le nombre d'allocataire CAF 36% 38% 41% 37% 40%

Source : CAF, Traitement OREF-LR

Population dépendante à 100% des minima sociaux (RMI, AAH, API) Région Céret Perpignan Prades Dpt 66

Nombre Allocataire dont les prestations font 100% des ressources au 31/12/2006 88 168 1 873 14 261 1 050 17 184

Part d'Allocataire dont les prestations font 100% des ressources 19% 18% 23% 17% 22%

Source : CAF, Traitement OREF-LR

Structure et évolution de la population couverte par le RMI Région Céret Perpignan Prades Dpt 66

31/12/2006 RMI Nombre de personnes couvertes 145 502 2 688 21 904 1 635 26 227Part du RMI nombre de personnes couvertes sur la population de moins de 60ans au RP99 8,5% 6,4% 10,4% 6,0% 9,4%

Allocataires RMI 75 761 1 578 11 541 848 13 967Part Allocataire RMI - 50 ans et plus 21,8% 25,9% 22,3% 13,1% 22,1%Part Allocataire RMI - 25 a 49 ans 73,7% 70,3% 74,6% 72,4% 74,0%Part Allocataire RMI - 0 a 24 ans 1,9% 0,4% 2,1% 0,7% 1,8%

Evolution 2004/2006 RMI nombre de personnes couvertes 2,7% -1,2% 1,3% -1,9% 0,9%Allocataires RMI (revenu minimum d'insertion) 4,9% 3,6% 3,4% 3,5% 3,4%Nombre Allocataire RMI - 50 ans et plus 11,4% 10,5% 7,8% -6,7% 7,5%Nombre Allocataire RMI - 25 a 49 ans 3,5% 1,4% 2,6% 3,2% 2,5%Nombre Allocataire RMI - 0 a 24 ans -0,7% 40,0% -3,7% 20,0% -2,3%

Source : CAF, Traitement OREF-LR

Population vivant en zones urbaines sensibles Région Céret Perpignan Prades Dpt 66

Noms des ZUS présentes sur le territoireLe Vernet,St Jacques ZUS du BE Perpignan

Population totale de la zone sensible urbaine en 1999 141 560 18 990 18 990

Population total du Bassin d'emploi en 1999 2 295 648 66 624 287 272 38 907 392 803 Part de la population ZUS sur population total en 1999 6% 7% 5%Source : INSEE-RP99, Traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

CONDITIONS DE VIE Méthodologie 4

Niveau socioculturel

• Niveaux de formation de la population Ce tableau présente pour 1999 la répartition des niveaux de formation de la population totale (de 15 ans et plus ayant terminé ses études). Il met en relief les spécificités du bassin d’emploi. (Le recensement de 1999 constitue la seule source exhaustive pour cet indicateur). L’agrégation des niveaux V bis et VI indique la présence d’une population qui n’a pu acquérir de savoir-faire professionnel en formation initiale. Niveau VI aucun diplôme Niveau VI CEPNiveau Vbis BEPC Niveaux V CAP BEP Niveaux IV BAC Brevet professionnel Niveaux I, II, III diplôme de niveau BAC + 2 Niveaux I, II, III diplôme de niveau supérieur

La structure des niveaux de formation peut avoir des incidences sur l’analyse de la demande et de l’offre de formation.

Les diplômes obtenus ont été regroupés par niveau de formation : Un niveau de formation particulièrement faible est parfois à relier à un poids élevé des 50 ans et plus. En effet, une population vieillissante relativise cette hypothèse du fait d’une élévation constante du niveau général de formation. - Numérateur : population totale (de 15 ans ou plus) ayant terminé ses études par niveau de diplôme. - Dénominateur : population totale (de 15 ans ou plus) ayant terminé ses études. Source utilisée : Insee – recensement de la population 1999, exploitation principale.

• Structure et évolution des revenus de la population

Ce tableau présente le niveau moyen de revenu et son évolution sur les années récentes. Ces éléments rapprochés aux poids des familles vivant en dessous du seuil de pauvreté et au taux de dépendance aux minima sociaux présentés plus bas ont pour vocation d’éclairer le niveau de précarité du territoire et ainsi l’hétérogénéité des revenus sur le territoire.

Revenu net imposable moyen : Revenu net imposable de l’ensemble des foyers fiscaux / Nombre de foyers fiscaux Source utilisée : DGI, Impôt sur le revenu des personnes physiques, 2005 Niveau de précarité sociale • Part de la population vivant en dessous du

seuil de pauvreté Il s'agit de la population couverte par un allocataire ou groupe d'allocataire de la Caisse d’Allocation Familiale ayant la caractéristique "bas revenus". On parle d'allocataire à bas revenu lorsque le niveau de ressources brutes déclaré à la CAF par individu est inférieur à un seuil de pauvreté. La notion de bas revenu renvoie à un niveau de ressources brutes par individu et correspond à 50% de la médiane des revenus par unité de consommation de la population vivant en France, soit 735 euros par mois et par unité de consommation en 2004 (année de référence pour les fichiers CAF au 31 décembre 2006). Cette assiette de ressources est ensuite ramenée au nombre de bénéficiaires potentiels, c'est à dire l'ensemble des personnes couvertes par l'allocataire lui même.

Ce chapitre traite des paramètres sociaux dans lesquels se construit la demande de formation (rôle de l’ascendance familiale) ou la demande d’emploi (logique de parcours individuel) : niveau socioculturel, revenus, niveau de précarité sociale. Il souligne les effets du fonctionnement du marché du travail local sur les revenus des populations. A travers les indicateurs du niveau socioculturel de la zone (structure et évolution de revenus, part des populations précaires), cette approche souligne les effets du fonctionnement du marché du travail local sur les revenus des populations et montre son impact sur le contexte social du bassin d’emploi.

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Socio économies locales, Septembre / 2008

CONDITIONS DE VIE Méthodologie 4

Part des allocataires à bas revenus sur le nombre d’allocataires - Numérateur : population couverte par des allocataires à bas revenus - Dénominateur : population totale des allocataires CAF Source utilisée : CAF au 31-12-2006 • Population dépendante à 100% des minima

sociaux (RMI, AAH, API) Cet indicateur permet d'identifier et de comparer les degrés de précarité des zones étudiées. Il concerne le nombre d'allocataires dont le montant des prestations versées par la CAF au titre d’un minimum social constitue la seule ressource. Il est calculé par le rapport entre le montant des prestations versées par la CAF et l'ensemble des ressources déclarées des personnes vivant dans le foyer de l'allocataire. Les prestations (AAH, API, RMI) représentent ici 100 % des ressources du ménage, et définissent un taux de dépendance total. Source utilisée : CAF au 31-12-2006

• Structure et évolution de la population

couverte par le RMI Cet indicateur mesure le nombre de personnes couvertes, c'est-à-dire le bénéficiaire du RMI et ses ayant droit. L’évolution de la population couverte par le RMI doit être considérée en regard de l’évolution démographique. Le RMI est une des trois prestations CAF qui composent les minima sociaux. Le RMI instauré en 1989 a été conçu comme une prestation transitoire, destinée à aider d'abord à l'insertion sociale et professionnelle. Pour bénéficier du RMI, il faut avoir au moins 25 ans (ou assurer la charge d'un ou plusieurs enfants). L'allocation est égale à la différence entre le plafond calculé selon la composition familiale et l'ensemble des ressources entrant au foyer (y compris certaines prestations familiales). Le RMI entraîne l'ouverture de droits sociaux complémentaires : affiliation à l'assurance maladie notamment. Source utilisée : CAF au 31-12-2006

• Population en ZUS

Les zones urbaines sensibles (ZUS) sont des territoires infra-urbains définis par les pouvoirs publics pour être la cible prioritaire de la politique de la ville, en fonction des considérations locales liées aux difficultés que connaissent les habitants. La région Languedoc Roussillon avec ses 24 ZUS se positionne au 14éme rang des 22 régions de France. Source utilisée : Insee – Recensement de la population 1999

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FORMATION INITIALE

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Céret Voie professionnelle très développée, pour des résultats scolaires contrastés. • En second cycle, le taux de scolarisation des 16–18 ans est à peine inférieur à la moyenne régionale. En revanche, le taux de scolarisation de 19 – 24 ans est faible (49% pour 58% en région). • Les retards scolaires de la classe de troisième ou de terminale technologique sont conformes aux chiffres de l’académie. A l’inverse, ceux enregistrés en terminale générale sont les plus élevés de la région.

• Les taux de réussite au brevet et au baccalauréat sont un peu inférieurs aux performances régionales. • La structure de l’offre d’enseignement secondaire est davantage tournée vers la voie professionnelle, en particulier pour la préparation des diplômes de BEP (36.3% des diplômes préparés, un record régional) et BAC PRO.

• Sur les trois dernières années, les effectifs de l’enseignement secondaire ont augmenté plus rapidement qu’en moyenne régionale (+6% pour 4% en LR), soit 87 élèves supplémentaires. • La zone concentre 3.3% des capacités de l’enseignement professionnel initial de la région (CAP BEP BAC PRO et BTS) soit 473 élèves, et draine parallèlement 2.2 % des premiers vœux exprimés.

Bassin d’emploi de Perpignan Des résultats scolaires plutôt modestes et une demande d’éducation très orientée en voie technologique… • En second cycle, les taux de scolarisation sont faibles, qu’il s’agisse de celui de des 16–18 ans (94% pour 95.2% en région) ou encore des 19 –24 ans (55.5% pour 58% en région). • Les retards scolaires de la classe de troisième sont les plus importants de l’académie : 10% des élèves de troisième sont en retard scolaire pour 6% en moyenne régionale. En revanche, ceux enregistrés en classe de terminale générale ou technologique sont conformes aux moyennes régionales.

• Les taux de réussite au brevet sont un peu supérieurs et ceux du baccalauréat conformes à la tendance régionale. • La structure de l’offre d’enseignement secondaire est davantage tournée vers la voie technologique. • La voie professionnelle prépare davantage aux diplômes de CAP et BEP qu’au BAC PRO. Le bassin d’emploi de Perpignan concentre la plus faible proportion régionale de BAC PRO derrière les zones rurale de Limoux, Ganges et Prades.

• Sur les trois dernières années, les effectifs de l’enseignement secondaire ont augmenté plus rapidement qu’en moyenne région (+6% pour 4% en LR) soit 615 élèves supplémentaires. • La zone concentre 11.5% des capacités de l’enseignement professionnel initial de la région (CAP BEP BAC PRO et BTS) soit prés de 1660 élèves, et draine parallèlement 11.4 % des premiers vœux exprimés.

FORMATION INITIALE Synthèse des principales caractéristiques

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Bassin d’emploi de Prades Une demande d’éducation davantage orientée en voie générale et technologique, et des résultats scolaires conformes aux performances régionales… • En second cycle, le taux de scolarisation des 16–18 ans est plus élevé qu’en moyenne régionale. En revanche, le taux de scolarisation des 19 –24 ans est un des plus faibles de la région (45% pour 58% en région). • Les retards scolaires de la classe de troisième sont peu nombreux (4% pour 6% en région), ceux des classes de terminales générales ou technologiques sont légèrement supérieurs aux moyennes de l’académie. • Les retards scolaires sont conformes aux chiffres de l’académie, que se soit au niveau de la classe de troisième, ou en classe de terminale générale. A

l’inverse, les retards en terminale technologique sont les plus importants de la région. • Les taux de réussite au brevet sont inférieurs aux moyennes régionales, ceux du baccalauréat sont conformes aux performances régionales. • La structure de l’offre d’enseignement secondaire est davantage tournée vers la voie générale et surtout technologique : le bassin d’emploi de Prades concentre la plus forte proportion de bacs technologiques de l’académie (18.5% des effectifs pour 13% en région).

• La voie professionnelle prépare davantage au diplôme de BEP (BEP 24% des effectifs de la voie professionnelle, CAP 0.1%, 8% pour les BAC PRO). • Sur les trois dernières années, les effectifs de l’enseignement secondaire ont reculé de - 2% (soit 24 élèves en moins), alors que, dans le même temps, ils ont progressé de 4% en moyenne région. 4 bassins d’emploi ruraux connaissent la même situation : Limoux, Ganges, la Lozère, et Alès. • La zone concentre 1.8% des capacités de l’enseignement professionnel initial de la région (CAP BEP BAC PRO et BTS) soit 255 élèves, et draine parallèlement 1 % des premiers vœux exprimés.

FORMATION INITIALE Synthèse des principales caractéristiques

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Socio économies locales, Septembre / 2008

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Quels sont les comportements de scolarisation et les performances scolaires des jeunes locaux ?

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Pistes et précautions de lecture • Les comportements de

scolarisation peuvent être reliés au niveau socioculturel des familles pour mesurer les effets des mécanismes de reproduction des difficultés sociales sur les parcours scolaires et professionnels des jeunes.

• Cela peut se traduire par : - Une moindre propension à la poursuite d’étude (cf. Taux de scolarisation). - Une proportion plus élevée de jeunes en retards scolaires.

- Une moindre réussite aux examens.

Les taux de scolarisation après 16 ans (1999) Région Céret Perpignan Prades Dpt 66

Jeunes de 16 à 18 ans 87 155 2 009 11 097 1 321 14 427

Jeunes scolarisés de 16 à 18 ans 82 978 1 909 10 435 1 265 13 609

Jeunes de 19 à 24 ans 171 579 3 239 20 635 2 107 25 981

Jeunes scolarisés de 19-24 ans 99 673 1 595 11 454 948 13 997Taux de scolarisation entre 16 à 18 ans 95,2% 95,0% 94,0% 95,8% 94,3%

Taux de scolarisation entre 19-24 ans 58,1% 49,2% 55,5% 45,0% 53,9%Source : INSEE - RP 99, Traitement OREF-LR Les retards scolaires (2005)

Région Céret Perpignan Prades Dpt 663ième 6% 6% 10% 4% 8%Terminal Générale 7% 11% 7% 8% 8%Terminal Technologique 26% 26% 27% 28% 27%

Source : Rectorat 2005, Traitement OREF-LR La réussite au Brevet (2006)

Région Céret Perpignan Prades Dpt 66PRESENTS 28 520 641 3 469 541 4 651ADMIS 22 808 506 2 799 443 3 748Tx réussite 80% 79% 81% 82% 81%

Source : Rectorat 2006, Traitement OREF-LR La réussite au Baccalauréat (2007)

Région Céret Perpignan Prades Dpt 66PRESENTS 36 343 349 2 571 342 3 262ADMIS 30 235 285 2 138 283 2 706Tx réussite 83% 82% 83% 83% 83%

Source : Rectorat 2007 (candidat scolaire), Traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Quelle est l’orientation de l’appareil de formation initiale et son évolution ? 5

Pistes et précautions de lecture • L’orientation de l’offre

d’enseignement secondaire est-elle propédeutique ou plutôt professionnalisante ?

Un poids élevé de jeunes en voie générale prédispose à la poursuite d’études et à des profils généralistes sur le territoire alors que des effectifs importants en voie professionnelle favorisent d’avantage l’apprentissage d’un métier et des sorties plus rapide vers le marché du travail.

Effectif du second cycle par voie de formation (année 2006-2007)

Région Céret Perpignan Prades Dpt 66Voie Générale 43,9% 36,1% 42,1% 49,0% 42,1%Voie Technologique 13,1% 7,3% 15,4% 18,5% 14,8%

Bac Technologique 13,0% 7,3% 15,2% 18,5% 14,6%Brevet Technicien 0,2% 0,0% 0,2% 0,0% 0,2%

Voie Professionnelle 43,0% 56,6% 42,5% 32,6% 43,1%Bac professionnel 10,4% 17,7% 8,7% 8,2% 9,6%

BEP 19,9% 36,3% 17,3% 24,3% 19,9%CAP 12,1% 2,6% 15,1% 0,1% 12,4%BMA 0,1% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%

Mention Complémentaire 0,4% 0,0% 0,6% 0,0% 0,4%Autres 0,2% 0,0% 0,9% 0,0% 0,7%

Total Voie Générale, Technologique et Professionnelle 99 764 1 753 13 302 1 446 16 501

Source :Rectorat, Région, DRAF, BaseCarto CARIF (hors niveaux I,II, III), Traitement OREF-LR Evolution des effectifs du second cycle (voie scolaire hors agriculture)

Région Céret Perpignan Prades Dpt 66

2004-2005 2ND CYCLE GENERAL & TECHNO YC BT 54 757 794 7 290 965 9 0492ND CYCLE PROFESSIONNEL 24 415 752 2 604 390 3 746TOTAL 2nd Cycle 79 172 1 546 9 894 1 355 12 795

2007-2008 2ND CYCLE GENERAL & TECHNO YC BT 55 336 779 7 599 973 9 3512ND CYCLE PROFESSIONNEL 26 903 854 2 910 358 4 122TOTAL 2nd Cycle 82 239 1 633 10 509 1 331 13 473

Evolution 2004-2007 2ND CYCLE GENERAL & TECHNO YC BT 1% -2% 4% 1% 3%2ND CYCLE PROFESSIONNEL 10% 14% 12% -8% 10%TOTAL 2nd Cycle 4% 6% 6% -2% 5%

Source : Rectorat, Effectif 2nd cycle (hors apprentissage, hors lycée agricole, hors enseignement spécial) - Traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Quelle est la structure par niveau et dispositif ?

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Pistes et précautions de lecture Pour éclairer les réflexions sur l’opportunité des ouvertures d’établissements scolaires ou de sections, ces chiffres doivent être reliés : - A la part des jeunes par tranche d’âge sur le territoire. - A la demande de formation (comportement et performance scolaire). - A la vocation économique et au marché du travail local (demande des entreprises en termes de savoirs faire et de niveaux de qualification).

Effectifs en formation professionnelle par niveau et, par dispositif (année 2006-2007)

CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total

Niveau III et + 14% 24% 22% 9% 30% 22% 8% 8% 9% 23% 18%Niveau IV 20% 19% 19% 31% 31% 19% 15% 17% 23% 23% 19% 19% 19%Niveau V 65% 57% 59% 69% 69% 69% 55% 61% 69% 69% 69% 59% 62%Non communiqué 1% 0% 2% 1% 2% 1%Total 14 006 40 713 54 719 992 992 2 801 4 434 7 235 510 510 2 801 5 936 8 737Source : CartoCarif 2007

Région Céret Perpignan Prades Dpt 66

Effectifs en formation professionnelle (année 2006-2007)

Région Céret Perpignan Prades Dpt 66

Voie scolaire publique 49% 85% 43% 81% 50%

Voie scolaire privée 16% 0% 15% 0% 12%Voie scolaire agricole 9% 15% 4% 19% 6%

Apprentissage 26% 0% 39% 0% 32%

Total 54 719 992 7 235 510 8 737Source : CartoCARIF2007 , Traitement OREF-LR

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Quelles sont les spécialités de formation offertes localement ?

5

Effectifs en formation professionnelle par spécialité (année 2006-2007) Domaine professionnelle OREF

CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total CFA Voie scolaire

Total

Agriculture, viticulture, aménagement 6,2% 5,3% 5,5% 6,0% 3,8% 4,6% 6,0% 2,8% 3,8%Agroalimentaire 1,0% 1,3% 1,2% 1,4% 0,8% 1,0% 0,7%Artisanat d'alimentation 6,7% 0,1% 1,8% 7,4% 1,0% 3,5% 7,4% 0,8% 2,9%Artisanat d'art et de production 0,8% 2,1% 1,8% 1,6% 0,8% 1,1% 1,6% 0,6% 0,9%Artisanat de services 6,5% 3,7% 4,4% 8,3% 5,2% 6,4% 8,3% 3,9% 5,3%Assurance - banque - immobilier 0,8% 0,7% 0,7% 1,2% 0,5% 1,2% 0,4%Commerce et distribution 11,8% 14,9% 14,1% 8,8% 8,8% 8,1% 22,8% 17,1% 7,5% 7,5% 8,1% 19,1% 15,6%Construction 27,8% 11,6% 15,8% 53,9% 53,9% 34,3% 4,8% 16,3% 34,3% 12,6% 19,6%Culture et communication 0,5% 1,7% 1,4% 0,8% 0,6% 0,7% 0,8% 0,5% 0,6%Divers 0,8% 1,5% 1,3% 2,7% 0,5% 1,4% 2,7% 0,4% 1,1%Environnement 0,8% 0,9% 0,8% 0,0% 0,0% 0,0% 0,0%Gestion - comptabilité 2,1% 10,1% 8,0% 7,7% 7,7% 1,9% 9,9% 6,8% 3,9% 3,9% 1,9% 9,0% 6,7%Hygiène - Propreté 0,0% 0,5% 0,4% 0,3% 0,2% 0,3% 0,2%Informatique, TIC 0,9% 1,7% 1,5% 1,9% 2,0% 1,9% 1,9% 1,5% 1,6%Logistique 1,4% 0,5% 0,7% 1,6% 1,6% 1,3% 0,5% 1,3% 0,3% 0,6%Métallurgie, électronique et industrie 2,6% 7,2% 6,0% 5,2% 5,2% 0,8% 8,9% 5,8% 17,8% 17,8% 0,8% 9,0% 6,4%Pêche - aquaculture 0,3% 0,2% Prévention -Sécurité 0,2% 0,2% Sanitaire Social - Aide a domicile 5,3% 11,8% 10,1% 14,9% 14,9% 3,1% 10,6% 7,7% 34,9% 34,9% 3,1% 13,4% 10,1%Secrétariat 0,4% 10,2% 7,7% 7,9% 7,9% 12,9% 7,9% 14,7% 14,7% 12,2% 8,3%Service de l'automobile 10,1% 6,3% 7,3% 10,5% 5,2% 7,3% 21,2% 21,2% 10,5% 5,7% 7,3%Sport - animation 0,4% 0,2% 0,3% Tourisme - Hôtellerie - Restauration 10,9% 6,2% 7,4% 9,4% 9,3% 9,3% 9,4% 6,9% 7,7%Transport 1,0% 0,6% 0,7% 0,5% 0,2% 0,5% 0,2%Travaux publics 1,3% 0,4% 0,7% Total 14 006 40 713 54 719 992 992 2 801 4 434 7 235 510 510 2 801 5 936 8 737Source :BaseCarto CARIF 2007 (Formation professionnelle), Traitement OREF-LR, Codification OREF provisoire d'après la classification Filières professionnelles PRDF

Région CERET PERPIGNAN PRADES Dpt 66

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Quelle attractivité pour l’offre locale ? 5

Pistes précautions de lecture Ces données nous renseignent sur la taille de l’offre de formation professionnelle proposée par les lycées publics de la zone et sur leur attractivité par diplôme.

Capacité d’accueil et attractivité des lycées publics (2007)

Capacité d'accueil Région Céret Perpignan Prades Dpt 66 Céret Perpignan Prades Dpt 66BTS 3 070 471 24 495 0% 15% 1% 16%BAC PROFESSIONNEL 3 069 144 233 54 431 5% 8% 2% 14%

BEP 6 862 299 811 177 1 287 4% 12% 3% 19%CAP 1 423 30 145 175 2% 10% 0% 12%

Total 14 424 473 1 660 255 2 388 3% 12% 2% 17%Source : Rectorat Secteur public, Traitement OREF-LR

Part du bassin dans les capacités d'accueil régionalesValeur

1er Vœux Région Céret Perpignan Prades Dpt 66 Céret Perpignan Prades Dpt 66BAC PROFESSIONNEL 5 054 191 395 64 650 4% 8% 1% 13%BEP 8 932 314 1 078 174 1 566 4% 12% 2% 18%BTS ET ASSIMILES 8 443 1 071 26 1 097 0% 13% 0% 13%CAP 3 148 48 370 418 2% 12% 0% 13%

Total 25 577 553 2 914 264 3 731 2% 11% 1% 15%Source : Rectorat secteur public, Traitement OREF-LR

Part du bassin dans les vœux régionauxValeur

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Méthodologie 5

• Taux de scolarisation en 1999 Le taux de scolarisation mesure, pour une tranche d’âge donnée, la plus ou moins grande propension à s’inscrire dans un établissement scolaire. C’est un indicateur de mesure de la demande de scolarisation et de formation. Celle-ci dépend des stratégies des jeunes et de leur famille et du contexte socioculturel ou de revenu dans lequel ils se trouvent. Mais cette demande varie aussi avec la densité de l’offre scolaire ou de formation locale. Les apprentis, considérés par l’Insee comme des actifs en emploi, sont exclus des effectifs scolarisés. Les zones où la formation par apprentissage est très développée présentent parfois des taux de scolarisation entre 16 et 18 ans plus faibles : ici le taux mesure tout autant la sous-scolarisation des jeunes que leur préférence pour une autre voie de formation. De même, compte tenu d’une organisation très polarisée de l’enseignement supérieur, il est probable que les zones disposant d’une ville universitaire présentent une certaine surestimation des taux de scolarisation entre 19 et 24 ans :

une grande partie des étudiants réside sur leur lieu d’étude et n’est pas recensée au domicile de leurs parents. Inversement, les zones dépourvues d’enseignement supérieur peuvent présenter une sous-estimation du taux de scolarisation entre 19 et 24 ans. - Numérateur : nombre d’individus scolarisés sur la tranche d’âge. - Dénominateur : nombre d’individus recensés sur la tranche d’âge. Source utilisée : Insee – recensement de la population au lieu de résidence 1999, effectifs scolarisés hors apprentis. • Retards scolaires en 2005 Le taux de retard scolaire est un indicateur de la plus ou moins grande difficulté scolaire des élèves inscrits dans les établissements locaux. Il permet d’évaluer la demande de formation locale en termes d’aptitude et de capacité scolaire. Le retard scolaire d’une zone s’apprécie au regard du contexte social local dont il est une expression. Il n’est pas que le reflet du fonctionnement pédagogique.

On considère un élève en retard scolaire dès lors que son âge est supérieur de deux ans et plus à l’âge théorique dans la classe en 2005. L’âge théorique est l’âge qu’a l’élève dans la classe considérée quand il est entré au cours préparatoire à 6 ans. Ces données concernent les élèves scolarisés dans les établissements relevant de l’Éducation nationale, publics et privés sous contrat. Elles sont enregistrées pour l’entrée dans les classes de sixième, la sortie des classes de troisième (générale, technologique et d’insertion), la sortie du second cycle (classes de terminale baccalauréat professionnel, terminale baccalauréat général, terminale baccalauréat technologique, deuxième année de CAP en deux ans, terminale BEP). Source utilisée : Rectorat.

Ce chapitre présente, pour chaque zone, les principaux paramètres de l’appareil de formation. Il permet de mesurer l’expression de la demande sociale de formation des jeunes et de leur famille (taux de scolarisation, retards scolaires, réussite aux examens).Il donne une vision des grands équilibres de l’offre de formation professionnelle initiale (place dans l’enseignement secondaire, structure par dispositif, niveau et spécialité, taille et attractivité de l’offre publique).

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Méthodologie 5

• Réussites aux examens en 2006 Le taux de réussite aux examens est, avec le taux de retard scolaire, un indicateur de performance scolaire des jeunes. Il s’apprécie également au regard du contexte socioculturel local, dont il est une expression. Il n’est pas que le reflet du fonctionnement pédagogique. - Numérateur : nombre de candidats ayant réussi (admis) l’examen. - Dénominateur : nombre de candidats présents à l’examen. Source utilisée : Rectorat. • Structure et évolution des effectifs de

l’enseignement secondaire Ces tableaux décrivent la structure et l’évolution des effectifs scolarisés dans la zone par voie d’enseignement. Il renseigne sur la structure de l’offre d’enseignement proposée localement, même si cette offre est très dépendante de la demande des jeunes. Les effectifs retenus sont ceux qui sont inscrits en apprentissage, dans les voies scolaires publiques et privées sous contrat relevant de l’Éducation nationale et du ministère de l’Agriculture. Il s’agit des effectifs inscrits dans une classe (ou formation) relevant du second cycle professionnel ou dans une classe relevant du second cycle général et technologique, quelle que soit l’année dans le cycle.

Ces classes sont positionnées dans les niveaux V et IV de la nomenclature des niveaux de formation. Voie professionnelle Sont inclus les effectifs d’apprentis et d’élèves inscrits dans les cycles qui préparent le certificat d’aptitude professionnelle, le brevet d’études professionnelles, le baccalauréat professionnel, le brevet de technicien, le brevet professionnel, le brevet des métiers, le brevet professionnel agricole, le brevet technique des métiers, une mention complémentaire, un titre homologué. Les effectifs des écoles sanitaires et sociales sont exclus. Voie générale, Voie technologique Sont inclus les effectifs inscrits dans les cycles qui préparent au baccalauréat général (voie générale) ou au baccalauréat technologique (voie technologique). - Numérateur : effectifs inscrits dans la voie. - Dénominateur : total des effectifs inscrits dans l’ensemble des voies. Sources utilisée : rectorat, enquêtes de rentrée – direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt, enquête rentrée– direction de la Formation et de l’Apprentissage de la Région. Les données sur l’évolution des effectifs entre 2004 et 2007 ne portent que sur les formations scolaires sous tutelle du Ministère de l’Education nationale (Source : Rectorat).

• Offre de formation professionnelle initiale par dispositif et niveau

On entend par formation professionnelle initiale les voies scolaires publiques et privées sous contrat relevant de l’Éducation nationale et du ministère de l’Agriculture, ainsi que l’apprentissage. Les effectifs retenus sont ceux qui sont inscrits en apprentissage, dans les voies scolaires publiques et privées sous contrat relevant de l’Éducation nationale et du ministère de l’Agriculture. Il s’agit des effectifs inscrits dans un cycle (toutes années d’étude confondues) conduisant à l’obtention d’un diplôme attestant d’une compétence professionnelle directement utilisable sur le marché du travail, classé dans la nomenclature des niveaux de formation. Niveau III et plus Part des effectifs visant l’obtention du brevet de technicien supérieur, brevet de technicien supérieur agricole, diplôme universitaire de technologie, diplôme d’études comptables et financières, diplôme des métiers d’art, diplôme national de technicien supérieur, diplôme d’État, titre homologué. Niveau IV Part des effectifs visant l’obtention du baccalauréat professionnel, brevet de technicien, brevet de technicien agricole, brevet technique des métiers, brevet professionnel, brevet des métiers, brevet des métiers d’art, mention complémentaire, titre homologué.

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Socio économies locales, Septembre / 2008

FORMATION INITIALE Méthodologie 5

Niveau V Part des effectifs visant l’obtention du brevet d’études professionnelles, brevet d’études professionnelles agricoles, brevet professionnel agricole, certificat d’aptitude professionnelle, certificat d’aptitude professionnelle agricole, diplôme professionnel, mention complémentaire, titre homologué. - Numérateur : nombre d’effectifs en formation du niveau (ou dispositif) considéré. - Dénominateur : nombre d’effectifs en formation dans tous les niveaux (ou dispositifs). Source utilisée : CARIF – Base Carto. (Rectorat, direction régionale de l’Agriculture et de la Forêt, direction de la Formation et de l’Apprentissage de la Région).

• Offre de formation professionnelle initiale par spécialité

La nature des effectifs, le champ couvert et les sources sont identiques aux tableaux précédents par niveau ou dispositif. La nomenclature de filière utilisée est conforme à la classification par filière professionnelle proposée par le Plan Régional de développement de la formation professionnelle – PRDFP.

• Attractivité de l’offre de formation professionnelle du secteur public

L’appréciation de l’attractivité fait référence, d’une part au nombre de premiers vœux exprimés pour les sections professionnelles des lycées publics relevant de l’Éducation nationale et pour les premières années de CAP, BEP, BAC. PRO., BTS, et d’autre part à la capacité d’accueil évaluée par le Rectorat. Cela ne concerne donc que les seuls diplômes préparés dans les établissements publics de la zone. Part de la zone dans les vœux 1 régionaux - Numérateur : vœux 1 reçus par les établissements de la zone - Dénominateur : vœux 1 émis sur l’ensemble de la région Part de la zone dans la capacité d’accueil régionale - Numérateur : capacité d’accueil des établissements publics de la zone - Dénominateur : capacité d’accueil de l’ensemble des établissements publics de la région.